1 Exponentielle
1 Exponentielle
1 Exponentielle
1 Introduction
Une équation différentielle est une équation dont l’inconnue est une fonction f . Dans ce type
d’équation, la fonction f est reliée à sa dérivée f ′ et/ou à ses dérivées d’ordre supérieur. Par exemple :
• f ′ = 2f
• f ′′ = k sin f où k ∈ R
• f ′′ = kf
• f ′′ − 3f + 2f = 0
1. Pression atmosphérique.
En 1648, lors d’une expérience au Puy de Dôme, Pascal 1 met en évidence la notion de pres-
sion atmosphérique. Des travaux ultérieurs ont montré que la pression atmosphérique varie avec
g
l’altitude. Plus précisément, la pression décroit avec l’altitude selon la loi p′ (h) = − p(h) où
k
p(h) est la pression à l’altitude h, g est l’accélération de la pesanteur et k est une constante. On
obtient ainsi une équation différentielle du type p′ = βp.
2. Radioactivité.
A la toute fin du xixe siècle, Marie et Pierre Curie 2 mettent en évidence des éléments
radioactifs autres que l’uranium, le polonium et le radium. Des atomes de ces éléments radioactifs
se désintègrent en permanence. Si on désigne par N (t) le nombre d’atomes de radium à l’instant t,
alors la quantité d’atomes qui se désintègrent à un instant donné est proportionnelle à la quantité
d’atomes encore présents : N ′ (t) = −aN (t). En résolvant cette équation, on peut donc connaître
à chaque instant t le nombre d’atomes N (t).
Ce phénomène est utilisé pour la datation au carbone 14 de manière organique. Le carbone 14
est un isotope radioactif du carbone. Connaissant le nombre d’atomes de carbone 14 présents et
qui se sont désintégrés, on détermine la durée qu’a pris cette désintégration, c’est-à-dire l’âge de
la matière organique.
1
2 Fonction exponentielle
Démonstration. Soit φ la fonction définie sur R par φ(x) = f (x) × f (−x). La fonction φ est dérivable
et on a pour tout x ∈ R
φ(x) = f (x) × f (−x)
φ′ (x) = f ′ (x) × f (−x) + f (x) × [−f ′ (−x)]
φ′ (x) = f ′ (x) × f (−x) − f (x) × f ′ (−x)
φ′ (x) = 0.
La fonction φ est constante sur R, or φ(0) = f (0) × f (0) = 1, donc pour tout réel x, φ(x) = 1.
D’où f (x) × f (−x) = 1, ce produit ne s’annule jamais donc, finalement, pour tout réel x, f (x) 6= 0.
1
Remarque. On en déduit aussi que pour tout réel x, f (−x) = .
f (x)
Théorème 2.1. Il existe une unique fonction f , dérivable sur R, telle que f ′ = f et f (0) = 1.
Cette fonction est appelée fonction exponentielle et est notée exp.
Démonstration. Démontrons par l’absurde que pour tout réel x, on a exp(x) > 0.
Supposons qu’il existe un réel a tel que exp(a) < 0.
On sait de plus que exp(0) = 1 et que la fonction exponentielle est continue (car dérivable) donc
d’après le théorème des valeurs intermédiaires, il existe un réel b compris entre a et 0 tel que exp(b) = 0.
On obtient une contradiction avec la propriété préliminaire par conséquent pour tout réel x,
exp(x) > 0.
En résumé :
• exp x > 0
• exp 0 = 1
ii. Équation de la tangente au point d’abscisse 1 : y = exp′ (1) × (x − 1) + exp(1) Soit y = ex.
y Cexp
y = ex
6
5
∆
4
3
e
y = x+1
2
0
-3 -2 -1 0 1 2 3 4 x
-1
4 Propriétés algébriques
1
Théorème 4.1. Pour tout x ∈ R, exp(−x) = .
exp x
Démonstration. Soit y un réel, comme pour tout réel x on a exp(x) 6= 0 on peut définir la fonction f
exp(x + y)
définie pour tout réel x par f (x) = . La fonction f est dérivable et on a :
exp(x)
exp(x + y) exp(x) − exp(x + y) exp(x)
f (x) = =0
exp(x)2
exp(x + y)
donc la fonction f est constante or f (0) = exp(y) d’où pour tout réel x, = exp(y) par
exp(x)
conséquent exp(x + y) = exp(x) × exp(y).
Remarque. Cette dernière propriété est aussi appelée relation fonctionnelle caractéristique. On peut
en effet montrer que la fonction exponentielle est la seule fonction dérivable sur R telle que pour tous
réels a et b,
exp(a + b) = exp(a) × exp(b) et exp′ (0) = 1
On retiendra que la fonction exponentielle transforme une somme en produit, que l’exponentielle d’une
somme est égale à un produit d’exponentielles.
exp(x)
Propriété 4.1. Pour tout x ∈ R et tout y ∈ R, exp(x − y) = .
exp(y)
Remarque. Ces propriétés rappellent les propriétés familières des exposants. On peut confirmer cela et
en déduire une nouvelle notation très pratique !
Propriété 5.1. On considère la suite (un ) de terme général exp(na) où a est un nombre réel et n
un entier naturel.
• La suite (un ) est une suite géométrique de premier terme u0 = 1 et de raison exp(a).
6 Le nombre e et la notation ex
Définition 6.1. Le nombre exp(1) est noté e. Une valeur approchée est e ≈ 2, 718.
Pour tout entier n, on a donc exp(n) = en . Par convention, on étend cette écriture à des exposants
qui ne sont pas entiers en posant :
Cette notation est très efficace car toutes les propriétés précédentes prennent une forme facile à retenir
en étant conformes à l’usage de la notation puissance :
• e0 = 1 et e1 = e ;
• ex+y = ex × ey ;
1
• e−x = ;
ex
ex
• ex−y = ;
ey
• enx = (ex )n .
On en déduit :
Propriété 7.2. f et g sont les fonctions définies sur R par f (t) = ekt et g(t) = e−kt .
2√
ex e
2.
e1,5
e5x − ex
3.
ex
Exercice no 3.
Montrer que pour tout réel x, on a :
ex − e−x e2x − 1
1. =
ex + e−x e2x + 1
2 2
2. (ex + e−x ) − (ex − e−x ) = 4
Exercice no 4.
Préciser si chacune des quatre affirmations suivantes est vraie ou fausse en justifiant les réponses :
√
1. Pour tous nombres réels a et b, ea+b = e2a × e2b .
Exercice no 5.
Résoudre dans R :
1. e2x−3 − ex+1 = 0 ;
2. e2x + ex − 2 = 0 ;
3. e2(x+1) − 1 + e2 ex + 1 = 0 ;
= (ex )2 ;
2 +8
4. ex
2
5. ex > e3x ;
6. e2x + ex − 2 > 0 ;
2
7. < ex .
ex +1
1. ex
2 +x−1
=1 e3x+5 2
3. 2e2x − ex − 1 = 0
2. 3−2x
= e2x −1
e
2
1
4. e x > e 5. e2x 6 ex 6. e2x ex < 1
Exercice no 7.
Résoudre dans R quand le chapitre sur le logarithme népérien aura été fait. . .
1. e3x+1 = 5 ;
2. e2x − ex − 2 = 0 ;
3. ex−1 > 3 ;
Exercice no 8.
Dans chacun des cas suivants, calculer la dérivée de la fonction f
ex + 1
1. f est définie sur ]0; +∞[ par f (x) = .
x
2. f est définie sur R par f (x) = (2x − 1)ex .
1
3. f est définie sur R par f (x) = ex − .
ex
Exercice no 9.
5
Soit f la fonction définie sur R par f (x) = x2 − x + 1 ex . Sa courbe représentative notée Cf
2
est donnée ci-dessous.
y Cf
0
-6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 x
-1
-2
3. Montrer que l’équation f (x) = 40 admet une solution unique α dans l’intervalle [2; 3].
À l’aide de la calculatrice, déterminer la valeur arrondie à 10−2 près de α.
Exercice no 10.
1
Soit f la fonction définie pour tout réel x par f (x) = ex + .
ex
1. On note f ′ la dérivée de la fonction f .
Exercice no 11.
Calculer les dérivées des fonctions suivantes :
2
ex
2. f est définie sur R par f (x) = 1−x .
e
2 2
3. f est définie sur R par f (x) = e−x × ex −2x+1 .
x
4. f est définie sur R par f (x) = − 1 e−0,5x .
2
Exercice no 12.
Donner l’expression de la fonction dérivée de chacune des fonctions suivantes sur l’intervalle donné :
1. f1 (x) = x2 ex sur R ;
2 +4x−1
2. f2 (x) = e−x sur R ;
r
1
3. f3 (x) = 1+ sur R ;
ex
ex − 1
4. f4 (x) = sur R ;
ex + 1
1
5. f5 (x) = e x sur R∗ .
Exercice no 13.
Déterminer les limites suivantes :
1. lim (ex − x) ;
x→+∞
x
3. lim ;
x→−∞ ex
ex − 1
4. lim ;
x→+∞ x + 3
5. lim (x + 1)ex ;
x→+∞
6. lim (x + 1)ex .
x→−∞
Exercice no 14.
Dresser le tableau de variation de la fonction f définie sur R par f (x) = xex .
Exercice no 15.
3 − 2x
Soit f la fonction définie pour tout réel x par f (x) = .
ex
On note f la fonction dérivée de la fonction f et f la dérivée seconde de la fonction f .
′ ′′
1. (a) Montrer que pour tout nombre réel x, on a : f ′ (x) = (2x − 5) × e−x .
(b) Étudier les variations de la fonction f .
2. Montrer que l’équation f (x) = 5 admet une unique solution α dans l’intervalle [−1; 0].
Donner la valeur arrondie à 10−2 près de α.
Exercice no 16.
Partie A
Une entreprise fabrique un nouvel article. Le coût moyen de fabrication de chaque article est de 15
euros. L’entreprise envisage de vendre chaque article entre 20 euros et 45 euros.
Avant la commercialisation l’entreprise effectue une étude de marché afin de déterminer la quantité
demandée en fonction du prix de vente.
L’étude a permis d’établir que, si chaque article est vendu au prix de x euros, la quantité d’articles
demandés f (x), en milliers d’unités, s’exprime par :
La fonction de demande f est définie sur l’intervalle [20; 45]. La représentation graphique Cf de la
fonction f est donnée ci-dessous dans le plan muni d’un repère orthogonal.
28
26
24
22
20
18
16
14
12
10
8 Cf
0
20 25 30 35 40 45 x
3. (a) Montrer que l’équation f (x) = 11 possède une unique solution α sur l’intervalle [20; 45].
(b) En déduire l’intervalle dans lequel doit se situer le prix de vente d’un article pour que la
quantité demandée soit supérieure ou égale à 11 000 unités.
Utiliser ce résultat pour déterminer, en justifiant, l’intervalle sur lequel la fonction f est convexe.
2. On appelle prix d’équilibre le prix unitaire x d’un article pour lequel l’offre est égale à la demande.
Exercice no 17.
2
Soit f la fonction définie pour tout réel x de l’intervalle [0; +∞[ par f (x) = x − e−0,5x .
Sinon
a←m
Fin si
Fin Tant que
2. Étudier le signe de f ′ sur l’intervalle [1; 25] et dresser le tableau de variation de f sur l’intervalle
[1; 25]. On arrondira les valeurs au millième.
(a) Montrer que l’équation f (x) = 0 n’admet pas de solution sur l’intervalle [1; 5].
(b) Montrer que l’équation f (x) = 0 admet une unique solution α sur l’intervalle [5; 25].
(c) Déterminer un encadrement d’amplitude 10−2 de la solution α.
(d) En utilisant un des résultats donnés par le logiciel de calcul formel, justifier que la fonction
f est concave sur l’intervalle [1; 25].
Partie B
Une société agro-alimentaire fabrique des aliments pour bétail. On s’intéresse au bénéfice réalisé,
en millier d’euros, correspondant à la production d’une quantité de x dizaines de tonnes d’aliments.
On admet que ce bénéfice peut être modélisé par la fonction f étudiée dans la partie A ci-dessus.
La production minimale est de 10 tonnes, ainsi x > 1.
Les réponses aux questions suivantes seront justifiées grâce à la partie A.
1. Quel est le montant en euro du bénéfice maximal que peut dégager la société ?
Pour quelle quantité d’aliments ce bénéfice maximal est-il obtenu ?
2. Déterminer, à la tonne près, la quantité maximale d’aliments qu’il faut fabriquer pour que la
société réalise un bénéfice.
2
C
0
-1 0 1 2 3 4 5 x
-1
A
-2 b
-3
Les courbes C et D passent toutes les deux par le point A(0; −2).
La droite D est tangente à la courbe C au point A et admet pour équation y = 10x − 2.
On rappelle que f ′ désigne la fonction dérivée de la fonction f .
1. Donner, à l’aide des informations ci-dessus et sans justifier les valeurs de f (0) et de f ′ (0).
3. (a) Préciser le signe de f ′ (x) sur l’intervalle [0; 5]. On pourra faire un tableau.
(b) En déduire le tableau des variations de la fonction f sur ce même intervalle.
(c) Résoudre sur l’intervalle [0; 5] l’équation f (x) = 0.
(a) Quelle quantité de grille-pains l’entreprise doit-elle fabriquer afin de réaliser un bénéfice
maximal ?
(b) Quel est alors la valeur de ce bénéfice maximal ?
On donnera une valeur approchée du résultat à l’euro près.
Exercice no 20.
Partie A : étude d’une fonction
Soit la fonction f définie sur l’intervalle I = [0; 30] par f (x) = 2500 × e−0,513t .
1. Donner le sens de variation de la fonction f sur I.
2. Tracer la courbe représentative de la fonction f dans le plan muni d’un repère orthogonal d’unités
graphiques : 1 cm pour 1 unité en abscisse, et 1 cm pour 200 unités en ordonnée.
Partie B : application
En médecine nucléaire, l’iode 123 est effectué pour effectuer des « scintigraphies » permettant
d’observer le fonctionnement de la thyroïde et la présence d’éventuelles anomalies (cancers, nodules).
Pour cela, on injecte, au temps t = 0, un échantillon d’iode 123 dans le corps du patient.
On admet que la fonction f , définie et étudiée dans la partie A, donne une bonne approximation de
l’activité du radionucléide iode 123, en fonction du temps t (exprimé en heures) écoulé après l’injection.
L’activité de l’iode 123 est exprimée en becquerels (Bq).
1. Donner la valeur de l’activité de l’iode 123 pour l’échantillon injecté au patient.
2. Calculer l’activité de l’iode 123 au bout de 18 heures après l’injection. On donnera le résultat à
1 Bq près.
3. La demi-vie, notée T , d’un radionucléide est le temps nécessaire au bout duquel son activité a
diminué de moitié.
(a) En utilisant le graphique de la partie A, donner une valeur approchée à 0,1 près de la période
T de l’iode 123. On laissera apparents les traits de construction utiles.
(b) Déterminer la période T de l’iode 123 par le calcul. On donnera le résultat en heures et
minutes.
L’entreprise BBE (Bio Bois Énergie) fabrique et vend des granulés de bois pour alimenter des
chaudières et des poêles chez des particuliers ou dans des collectivités.
L’entreprise produit entre 1 et 15 tonnes de granulés par jour.
• Les coûts de fabrication quotidiens sont modélisés par la fonction C définie sur l’intervalle [1; 15]
par :
C(x) = 0, 3x2 − x + e−x+5
où x désigne la quantité de granulés en tonnes et C(x) le coût de fabrication quotidien corres-
pondant en centaines d’euros.
• On définit par D(x) le résultat net quotidien de l’entreprise en centaines d’euros, c’est-à-dire la
différence entre la recette R(x) et le coût C(x), où x désigne la quantité de granulés en tonnes.
1. Déterminer la quantité de granulés en tonnes pour laquelle le coût quotidien de l’entreprise est
minimal.
2. (a) Déterminer les valeurs C(6) et R(6) puis en déduire une estimation du résultat net quotidien
en euros dégagé par l’entreprise pour 6 tonnes de granulés fabriqués et vendus.
(b) Déterminer les quantités possibles de granulés en tonnes que l’entreprise doit produire et
vendre quotidiennement pour dégager un résultat net positif, c’est-à-dire un bénéfice.
On admet que la fonction g est dérivable sur l’intervalle [1; 15] et on note g ′ sa fonction dérivée.
2. (a) Dresser le tableau de variation de la fonction g sur l’intervalle [1; 15], en précisant les valeurs
g(1) et g(15) arrondies à l’unité.
(b) Le tableau de variation permet d’affirmer que l’équation g(x) = 0 admet une unique solution
α sur l’intervalle [1; 15].
Donner une valeur approchée de α à 0, 1 près.
(c) Déduire des questions précédentes le tableau de signe de g(x) sur l’intervalle [1; 15].
2. On admet que la fonction D est dérivable sur l’intervalle [1; 15] et on note D ′ sa fonction dérivée.
Démontrer que pour tout réel x de l’intervalle [1; 15], on a D ′ (x) = g(x), où g est la fonction
étudiée dans la partie B.
4. (a) Pour quelle quantité de granulés l’entreprise va-t-elle rendre son bénéfice maximal ?
On donnera une valeur approchée du résultat à 0, 1 tonne près.
(b) Calculer alors le bénéfice maximal à l’euro près.
y
52
C
50
48
46
44
42
40
38
36
34
32
30
28
26
24
22
20
18
16
14
12
10
8
6
4
2 ∆
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 x
Exercice no 22.
ex − 1
Soit f la fonction définie sur R par f (x) = .
ex + 1
1. Etudier les limites de f en = +∞ et −∞. Que peut-on en déduire pour la courbe représentative
de f ?
Exercice no 23.
Partie A
Soit la fonction f définie sur [0; +∞[ par f (t) = 8, 25e−t et soit C sa courbe représentative dans
un repère orthogonal (unités conseillées : 4 cm sur l’axe des abscisses et 2 cm sur l’axe des ordonnées).
Partie B
Un médicament est injecté par voie intramusculaire. Il passe du muscle au sang puis est éliminé
par les reins. La quantité de médicament présente dans le sang (en cg) en fonction du temps (exprimé
en heures) est égale à f (t) = 8, 25te−t pour t > 0.
2. Le médicament n’est efficace que si la quantité est supérieure à 1 cg. Donner une valeur approchée
à la minute près de la durée pendant laquelle le médicament est efficace.
Exercice no 24.
Soit la fonction f définie sur R par f (x) = xex .
2. Donner, suivant la valeur du nombre réel a fixé, le nombre de solution de l’équation f (x) = a.
1
3. Montrer que l’équation f (x) = (n ∈ N∗ ) admet une unique solution positive un .
n
4. Déterminer les valeurs approchées à 10−3 près de u1 , u2 et u3 .
Exercice no 25.
Soit k un réel non nul et fk la fonction définie sur R par fk (x) = ekx . Soit Ck la courbe représentative
de cette fonction dans un repère orthonormé. Pour tout point M de Ck , on note H le projeté orthogonal
de M sur l’axe des abscisses et T le point d’intersection de l’axe des abscisses et de la droite D, tangente
à Ck en M . Montrer que la longueur T H ne dépend pas du point M choisi.
Exercice no 26.
1
Soit f la fonction définie sur R par f (x) = e− x2 si x 6= 0 et f (0) = 0.
Exercice no 27.
Soit a un nombre réel fixé, on définit sur R la fonction fa par fa (x) = ex − ax.
1. Déterminer l’ensemble des valeurs de a pour lesquelles fa admet un minimum. Tracer l’allure de
la courbe représentative Ca de fa pour deux valeurs a telles que a > 0.
2. Lorsque fa admet un minimum, soit Ma le point de Ca d’ordonnée minimale. Montrer que lorsque
a varie, les points Ma sont sur la courbe d’équation y = (1 − x)ex .
Exercice no 29.
On injecte à l’instant t = 0 une substance dans le sang d’un animal. La concentration (en mg.L-1)
de la substance injectée varie en fonction du temps t exprimé en heures, on la note C(t), et on a la
relation : C(t) = 8 e−t − e−2t . On définit ainsi la fonction C sur [0; +∞[.
1. Démontrer que pour tout t positif, C ′ (t) = 8 2 − et e−2t . En déduire le tableau de variation de
3. Déterminer le plus petit entier n tel que la concentration soit devenue inférieure à 10−3 au bout
de n heures.
Exercice no 30.
Partie A
On considère la fonction g définie sur [0; +∞[ par g(x) = ex − x − 1.
Partie B
ex − 1
On considère la fonction f définie sur [0; 1] par f (x) = . On appelle C la courbe représentative
ex − x
de la fonction f dans le plan muni d’un repère orthonormé (O;~ı, ~). On admet que f est strictement
croissante sur [0; 1].
Partie C
u = 1
0
On considère la suite (un ) définie par 2 .
u
n+1 = f (un ) pour tout entier natuel n
1. Construire sur l’axe des abscisses les quatre premiers termes de la suite en laissant apparents les
traits de construction.
1
2. Montrer que pour tout entier naturel n, 6 un 6 un+1 6 1.
2
3. En déduire que la suite (un ) est convergente et déterminer sa limite.