Diagrammes de Phase Et Chimie Descriptive 2

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Modul

e:
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agr
ammesdephases
EtChi
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ive

Pr:
A.EL.
BOUCHI
KHI

2020/
2021
PARTI
E1:

DI
AGRAMMESDEPHASES
I/ Définitions
Alliage
L'alliage consiste à mélanger, en proportions variables, à un métal un
ou plusieurs autres métaux ou éléments chimiques. On fabrique
des alliages de métaux car les métaux purs possèdent des
caractéristiques mécaniques ou chimiques faibles et ne
correspondant pas à l'usage auquel on le destine. Le fait d'ajouter
d'autres éléments permet de « durcir » le métal en augmentant
ces caractéristiques mécaniques.
Par exemple, l'acier est obtenu en combinant à du fer moins de 2%
de carbone. Si la teneur en carbone est comprise entre 2 et 7%, on
obtient de la fonte. L'acier peut être lui-même combiné à d'autres
éléments ( chrome et nickel) pour le rendre plus dur et plus
résistant à la corrosion.

Les alliages sont produits dans le but d'améliorer les propriétés


d’un métal ou même de lui conférer des propriétés inédites.
Pour fabriquer un alliage homogène, il faut que les métaux
qui le composent soient miscibles entre eux. En les
chauffant, il faut en effet qu'ils puissent se mélanger
parfaitement afin que les espèces qui le composent ne
soient plus distinguables. Mais comme généralement les
éléments ne sont pas parfaitement miscibles, certaines
proportions doivent être respectées pour assurer la
production d'un bon alliage.
Phase
La matière peut exister en général sous 3 états (phases)
différents: : solide, liquide et vapeur (ou gaz).
L'état sous lequel se trouve la matière dépend de 2 paramètres
: la température et la pression. Quand la matière passe d'un
état à un autre on dit tout simplement qu'il y a changement
d'état.
- Plusieurs gaz forment une seule phase.
- Deux liquides forment deux phases différentes, sauf s'ils sont
miscibles
- Deux solides forment toujours deux phases différentes, sauf
s'ils forment une solution solide

Diagramme de phase
C’est une représentation graphique représentant les domaines de l’
état physique(ou phase) d’un système(corps pur ou mélange de
corps pur) en fonction de variables choisies. IL permet de prédire,
pour un mélange donné, la constitution des phases en présence,
en équilibre les unes avec les autres. On représente généralement
la température en fonction de la composition chimique.
Corps pur
Est une matière ne comportant qu’une espèce chimique, à la
différence d’un mélange qui en comporte plusieurs.
Il peut être simple (élémentaire: Ti, Fe, Cu…ou moléculaire :H2,02)
ou être un pur composé constitué d’atomes de différentes natures
(H2O, Al2O3, SiO2
Système: C'est un ensemble de corps simples ou composés
entre lesquels des réactions physiques ou chimiques sont
susceptibles de se produire.

Variable intensive : Grandeur qui a la même valeur en tout


point du système.

Variable extensive : Grandeur dont la valeur dépend de


l'étendue du système.

Solution binaire: C’est une phases condensée, liquide ou solide,


formée à partir de deux constituants

Composition d'un mélange


La matière étant constituée en général de plusieurs corps purs (corps
simples ou composés), la composition chimique d'un produit fournit la
quantité ou la proportion de chacun des corps purs qui le composent ; on
les appelle de manière générale des composants.
Soit un mélange A - B contenant nA moles de A et nB moles de B. La
composition du mélange peut être molaire x (ou massique Ƭ ) et définie
comme suit :
fraction molaire :
XA = nA /nA+ nB ; XB = nB /nA+ nB Avec XA + XB = 1
fraction massique :
ƬA = mA /mA+ mB ; ƬB = mB /mA+ mB Avec ƬA + ƬB = 1
mA et mB sont les masses respectives des constituants A et B.
Variance d'un système V
On appelle facteur d’équilibre d’un système physico-chimique
en équilibre, tout paramètre d’état intensif dont la variation
entraîne une modification de l’état d’équilibre. Cette
modification peut être un déplacement de l’équilibre ou une
rupture . Ces facteurs d’équilibres peuvent être physiques (
température T, pression p) ou chimiques (fraction molaire xi
, pression partielles pi pour les systèmes gazeux).

La variance d’un système est le nombre de facteurs d’équilibre


nécessaire et suffisant pour déterminer un état d’équilibre
de ce système. Autrement dit, c’est le nombre de facteur d’
équilibre que l’on peut choisir de manière arbitraire pour
réaliser un état du système considéré.

Elle peut être calculée à l'aide de la règle de GIBBS :

V=N-r+p–φ

N : nombre de constituants du mélange.


r : nombre de relations entre ces constituants.
p : nombre de facteurs physiques de l'équilibre (la pression et la
température p=2).
φ : nombre de phases en équilibre.

Elle peut s’écrire sous la forme:

V=c+p-φ

c : nombre de constituants indépendants (N - r).


Exemples :

* 3H2(g) +N2(g) 2NH3(g)


V= (3-1) + 2 -1 = 3 Il faut déterminer trois paramètres
indépendants pour définir totalement le système.

* FeO (s) + CO(g) Fe(s) + CO2(g)


V= (4-1) + 2 -3 = 2
cela implique qu'il est nécessaire de fixer les
valeurs des deux variables indépendantes pour fixer l'état
thermodynamique d'un tel système .

Pour un système chimique binaire en condition isobare, la variance s'exprime par la


relation : V= C+1– Ф = 3- Ф , donc trois cas de figure sont possibles :

- Ф = 1 et V= 2: système bivariant. ( Il suffit de fixer la température T et la fraction


molaire de B dans Ф ) .

- Ф = 2 et V= 1: système monovariant. ( il suffit donc de fixer une seule des


variables(T) pour que les deux autres variables soient également fixées (x 1, x2 qui
désignent la composition chimique de B dans les phases respectives Ф 1 et Ф2.
-Ф = 3 et V= 0: système est invariant.
Il y a trois phases en équilibre à une température bien déterminée à laquelle les trois
compositions chimiques x1, x2 et x3 sont fixées.
III/ Diagramme unaire
a/ Diagramme de phase d’un corps pur
Le corps pur se présente sous une ou plusieurs de ses phases
solides, liquide et gazeuse, en fonction des conditions de
pression et de température. Généralement, un corps pur
existe sous une seule phase pour une pression et une
température adonnées, sauf :
- au point triple, où les 3 phases coexistent à une température
et une pression données.
- entre 2 phases solides : transformation entre 2 variétés
allotropiques
- pour un couple (pression, température) correspondant à un
changement d'état (ou transition de phase) soit:

- entre une phase solide et une phase


liquide : fusion - solidification
- entre une phase solide et une phase vapeur
(gaz): sublimation - condensation ;
- entre une phase liquide et une phase
vapeur : vaporisation - liquéfaction ;
la courbe de changement d'état liquide-vapeur s'interrompt en
un point appelé point critique, au-delà duquel le corps ne
présente plus qu'une seule phase fluide, plutôt proche (du
point de vue de ses propriétés physiques) d'un gaz aux
pressions inférieures à la pression critique, plutôt proche
d'un liquide aux pressions supérieures à la pression critique.
- Cas ou le solide possède des variétés allotropiques
L’allotropie est la faculté de certains cors simple d’exister sous
deux ou plusieurs formes cristallines différentes.
Les transformations d’une forme allotropique d’un élément à une
autre sont souvent induites par les changements de pression, de
température ou même par une réaction chimique et certaines
formes ne sont stables que sous certaines conditions de
température et de pression.
Le diagramme P=f(T) a une allure légèrement différente de celle
du cas simple.

Le domaine d'existence du solide se divise en deux parties


correspondant chacune à une seule variété allotropique Sα
(solide A) ou Sβ (solideB).
C/ Diagramme de phases de l’eau
L’eau peut exister sous trois états:solide, liquide et vapeur. Le
passage de l’un à l’autre de ces états nécessite un apport ou une
perte d’énergie et porte un nom spécifique.
Le point triple précise la pression et la température pour
lesquelles on peut avoir cœxistence des trois états (T=0,01°C et
P=0,006 atm)
Le point critique correspond à l’extrémité de la frontière entre
liquide et vapeur (T= 374°C et P= 218 atm). En effet au delà d’une
certaine température et d’une certaine pression,cette frontière
disparaît. Il est impossible de faire différence entre un liquide très
agité et un gaz très comprimé
En règle générale, les courbes de changement d'état P =
f(T) sont croissantes. Une exception notable est celle de
l'eau, pour laquelle la courbe de fusion-solidification est
décroissante (l’eau augmente de volume quand elle se
solidifie).
Les principales transitions de phase impliquant une enthalpie
de changement d'état sont les transitions liquide-gaz,
solide-liquide et solide-gaz, . Les changements d'état se
faisant à pression constante pour une température donnée.
La formule de Clapeyron représente la pente des courbes
délimitant ces domaines dans ce diagramme.

Formule de Clapeyron
À température T donnée, un changement d'état d'un corps pur
d'une phase notée 1 à une autre notée 2 s'effectue à
pression constante P, ce que l'on représente sur
un diagramme de phase. la pression de changement
d'état P varie en fonction de la température selon la formule
de Clapeyron :
dP/dT = ΔH/TΔV
avec :
- T: la température de changement d'état (en kelvins, K) ;
- P: la pression de changement d'état à la
température T (en pascals, Pa) ;
- ΔH : l'enthalpie de changement d'état de la phase 1 à la
phase 2 à la température T (en joules par mole, J/mol) ou L
chaleur latente de changement d’état.
- ΔV= V2 – V1 : variation du volume molaire associée à ce
changement d’état à la température T et sous la
pression P (en mètres cubes par mole, m3/mol).

Plusieurs expressions de cette relation peuvent être


proposées pour les différents changements d'état et
noter que pour la vaporisation, ΔV = Vg - Vl ≈ Vg - 0 =
R . T / P (pour une mole) donc:

dP/dT = ΔH/TΔV= ΔH.P/RT2


• La chaleur latente de changement d'état L à la température
T est la quantité de chaleur qu'il faut fournir à l'unité de
masse
du corps pur (à la température T et à la pression d'équilibre P)
pour le faire changer d'état à la même température et à la
même pression.
• Le volume molaire d’une substance est le volume occupé par
une mole de cette substance. Le volume molaire d’un gaz
parfait est de 22,414 l.mol-1 dans les conditions normales de
température et de pression

IV/ Les solutions solides


Une solution solide est constituée par un mélange homogène
de deux éléments différents. L’élément de base A, appelé
solvant, forme un réseau de structure α. L’élément B, appelé
soluté, passe dans le réseau. Il y occupe les sites interstitiels
ou substitutionnels. On a deux types de solution solide :

La substitution: les atomes étrangers(B) prennent la place des


atomes(A) du cristal. La formule de cette solution est A1-xBx.
Expérimentalement on observe que pour qu’il y ait miscibilité
réciproque complète, de A dans B et de B dans A, il faut
qu’un certain nombre de conditions soient respectées :
1/ les diamètres d des atomes A et B sont voisins : la différence maximum
tolérable est de ± 15 %.
2/ Les deux composés A et B cristallisent dans le même système cristallin.
3/ Les valences ou degré d’oxydation de A et de B sont les mêmes.
Tout écart à ces trois conditions fait apparaître, fait croître la non miscibilité
réciproque.

L’insertion:
Si les atomes de l’élément d’alliage B ont un rayon atomique
suffisamment faible, ils vont pouvoir s’introduire dans les
interstices (cavités atomiques) de la structure de A, donnant ainsi
naissance à une solution solide d’insertion (ou solution solide
interstitielle). La formule de la solution obtenue est ABx
En pratique, le diamètre des atomes de soluté ne dépasse pas
60% du diamètre des atomes de solvant.
Mélanges réels liquide-liquide (courbe de démixion)
Certains mélanges liquides ne sont miscibles que dans un
domaine restreint de composition qui est fonction de la
température. Un exemple est celui du mélange eau – phénol .
La figure suivante correspond au diagramme isobare liquide - liquide du
mélange eau phénol.

Ainsi à 20°C si on ajoute progressivement du phénol à de l'eau,


à partir d'une certaine masse de phénol ajoutée, le système
se sépare en deux phases distinctes : c'est le phénomène
de démixtion.

À 20 °C, l’eau absorbe jusqu’à 8 % de phénol. Le phénol pour


sa
part absorbe jusqu’à 28 % de son poids en eau : on dit alors
qu'il y a démixtion du mélange, et la température
correspondante est appelée température critique de
démixtion.
• Si on laisse le refroidissement se poursuivre les deux phases
subsistent, l'une d'entre elles grossissant au détriment de
l'autre.

• En faisant varier la température de l'expérience on obtient


les deux courbes de solubilité réciproques D1M (solubilité du
phénol dans l'eau) et D2M ( solubilité de l'eau dans le
phénol).

L’augmentation de la température a pour effet d’augmenter la solubilité


réciproque de chacun des deux constituants. On atteint éventuellement
une température où la solubilité réciproque devient totale. C’est ce que
l’on appelle la température critique de la solution. Elle se situe vers 65°
C dans l’exemple choisit.
V/ Comment établir un diagramme de phase
Les diagrammes de phases se construisent à partir de données
expérimentales avec différentes compositions d’alliage. Ces différentes
compositions par exemple de 0% à 100% d’un des 2 métaux sont mises
en température au-delà de la température de fusion de chacun des 2
matériaux. , puis on refroidit progressivement les mélanges tout en
observant les changements de phase du système.
Parmi les techniques physiques qui mettent en évidence ces
variations, on utilise la méthode d’analyse thermique qui permet
de tracer les courbes ϴ=f(temps) pour les différentes
compositions.

Lors du refroidissement d’un mélange et quand une phase solide


apparaît, la courbe (courbe d’analyse thermique ou de refroidissement)
présente une rupture de pente, le refroidissement étant ralenti par la
chaleur libérée de la solidification (transformation exothermique).
Les courbes d’analyse thermique ont des allures différentes :
- Si un corps ne subit aucune transformation, on aura une
variation exponentielle (1)
- Si l'on a un corps pur, la courbe présente un plateau
correspondant à la solidification : la chaleur dégagée par
la solidification compense le refroidissement, la température reste
constante durant la solidification (2).Ce palier isotherme est d’autant plus
marqué que le refroidissement est lent et que la masse d’alliage est plus
grande.
- Dans le cas d'un alliage, la température évolue durant la
solidification (3) ou (4), la chaleur dégagée par la solidification ne
compense pas complètement le refroidissement ; les ruptures de
pentes de la courbe marquent le début de la solidification
(liquidus) et la fin de la solidification (solidus).

tracer le diagramme binaire à partir des courbes d'analyse thermique


VI/ Diagrammes d’équilibre binaires solide-liquide
La plupart des composés minéraux sont miscibles en toute
proportion à l’état liquide. Dans ces cas, trois types de
miscibilité des solides sont possibles : miscibilité totale,
partielle ou nulle.
VI-1/ Miscibilité nulle à l’état solide
Les diagrammes de ce type constituent le cas le plus rencontré. En effet
pour les obtenir, il suffit que les constituant A et B soient non miscibles
à l‘état solide

- Les deux branches AE et ED constituent le liquidus


qui est la courbe au-dessus de laquelle n’existe que du liquide.
- Le solidus BEC est la courbe au-dessous de laquelle
n’existe que du solide.
- Le point E est le point eutectique (TE et XE)
Au point E existent trois phases: liquide + solide A pur + solide
B pur
La variance au point E est nulle.
Courbes d’analyse thermique
Lorsqu'on refroidit un mélange liquide de composition XM de
de la température TM à TM3 , on observe :
- MM1 : refroidissement du liquide
- M1 : apparition des premiers cristaux de A
- M1M2 : seul A se solidifie en équilibre avec le liquide
- M2 : apparition des premiers cristaux de B
- M2M’2 :transformation eutectique:dépôt simultané de A et de
B
- M’2 : disparition de la dernière goutte du liquide
-M2M3 : refroidissement des deux solides A et B.

Cas d’un mélange eutectique

Le refroidissement d’un mélange eutectique conduit à la


cristallisation simultanée en E des deux solides en équilibre
avec le liquide. La courbe de refroidissement est analogue à
celle d’un corps pur. Le solide eutectique n’est pas un corps
pur mais un mélange de cristaux de A et B.
La règle des moments
Pour connaître la proportion des phases en équilibre présentes
dans un domaine biphasé à une température donnée, on
utilise la règle des moments:

Avec :
Masse totale = masse du solide + masse du liquide

Diagramme de TAMMAN
La durée du palier de refroidissement eutectique est
linéairement proportionnelle à la composition (triangle de
Tamman). Ceci permet de connaître avec précision la
composition de l’eutectique (sommet du triangle obtenu par
l’intersection des 2 côtés du triangle).
Diagrammes présentant une miscibilité nulle avec des variétés
allotropiques
Dans le cas où le composé solide présente des variétés
allotropiques (cristallisation dans des systèmes cristallins
différents), la transition d'une variété allotropique à une
autre se manifeste sur le diagramme par une ligne
horizontale, constituant la frontière entre les domaines des
deux variétés allotropiques.
On suppose que B présente 2 formes allotropiques(α et β) et
que la forme β est plus stable à haute température
Courbes de refroidissement et phénomènes observés :
Courbe 1
M1M2 : Refroidissement du liquide.
M2 : Apparition des premiers cristaux de Bβ.
M2 M3 : Bβ se solidifie en équilibre avec le liquide.
M3 : Apparition des premiers cristaux de Bα.
M3 M3’ : Bβ + Liquide en équilibre avec Bα.
M3’: Disparition du Bβ.
M3’M4 :Bα se solidifie en équilibre avec le liquide.
M4 : Apparition des premiers cristaux du A.
M4 M4’ : Bα + Liquide en équilibre avec A solide
M4’ : Disparition de la dernière goutte de liquide.
M4’M5 : Refroidissement des deux solides A et Bα
Courbe 2
N1N2 : Refroidissement du liquide.
N2 : Apparition des premiers cristaux de Bβ.
N2N2’ : Bβ se solidifie en équilibre avec le liquide
N2’ : Disparition de la dernière goutte de liquide
N2’N3 : Refroidissement du Bβ .
N3 : Apparition des premiers cristaux de Bα.
N3N3’ : Bβ se solidifie en équilibre avec Bα.
N3’ : Disparition du Bβ.
N3’N4 : Refroidissement Bα.

Diagramme présentant un composé défini


Il arrive souvent que pour des proportions
particulières, les constituants A et B réagissent entre
eux pour former un composé intermédiaire qui se
comporte comme un corps pur et s’appelle composé
défini AxBy. Ceci se manifeste sur le diagramme par la
présence d’une ligne verticale partant de la
composition correspondante au composé défini en
question.
On distingue deux types de composés définis (suivant le
comportement du composé défini à la fusion) :
- Composés définis à fusion congruente : ils sont stables jusqu'à
leur point de fusion.
- Composés définis à fusion incongruente : ils se décomposent
avant d'atteindre leur point de fusion théorique.

a/ Composé défini à fusion congruente (exp: Mg-Zn)


Le composé défini MgZn2 est à fusion congruente puisque sa
verticale arrive jusqu’au liquidus. Le point I s’appelle point
indifférent et correspond à la température de fusion du
composé défini.
Ce diagramme peut etre considéré comme la juxtaposition de
deux diagrammes solide-liquide simples : (Mg-MgZn2) et
(MgZn2-Zn).

b/ Composé défini à fusion incongruente (exp: K-Na)


Le composé défini se décompose avant de fondre à une
température appelée température de fusion
incongruente.Le point P est le point péritectique
Courbe d’analyse thermique
MM1 : Refroidissement du liquide
M1 : Apparition des premiers cristaux de Na
M1M2 : Poursuite de la formation de Na
M2 : Apparition du composé défini C
M2M'2 : Equilibre entre liquide, Na et C
M'2 : Disparition de Na
M'2M3 : Refroidissement du liquide + C
M3 : Apparition des premiers cristaux de K
M3M'3 : Equilibre entre liquide, K et C
M'3 : Disparition du liquide
M4 : Refroidissement de K + C

VI-2/ Miscibilité totale des solides


La miscibilité totale des solides n’est possible que si les
constituants A et B, puissent former une solution solide
quelques soient leurs proportions. Pour pouvoir obtenir des
solutions solides continues entre A et B, il faut que l'on
puisse remplacer progressivement les atomes d'un élément
par ceux de l'autre sans déséquilibrer l'édifice cristallin, en
d'autre terme, les composés A et B doivent cristalliser dans
le même type de structure et avoir des mailles de volumes
voisins.
a/ Diagramme à un seul fuseau (exp : Cu-Ni)

Quand on refroidit un mélange liquide homogène (M), de


composition massique tM, la courbe d'analyse thermique T(°
C)=f(temps) présente des portions de courbes
correspondantes aux phénomènes suivants :
- MM1: refroidissement du liquide.
- M1: apparition des premiers cristaux de la solution solide SS
de composition tSS en plus de la phase liquide de
composition tM
- M1M2 : suite de la formation de la solution solide dont la
quantité augmente au détriment de la phase liquide.
- M2 : disparition de la dernière goutte du liquide.
- M2M3 : refroidissement de la solution solide SS.
Règle des moments
Il est intéressant de connaître la proportion des phases
en présence dans le mélange pour une température
donnée.
Soit le mélange de composition X (point N)
Si m1 est la masse de la phase liquide (composition
massique X1 , en M) et m2 celle de la solution solide
(composition massique X2, en P).
Alors : m1.NM = m2.NP
avec NM = X - X1 et NP = X2 - X

Application à la cristallisation fractionnée


aussi appelée rectification, est un procédé de
séparation par fractionnement. Son but est de
séparer les différents constituants d'un
mélange de liquides miscibles, possédant des
températures d'ébullition différentes.
PRINCIPE

On part d’un mélange initial complètement


liquide en Mo. On refroidit ce mélange : en M1
apparaissent les premiers cristaux dont la
composition se lit en M’1. Ces cristaux sont
recueillis et fondus : le nouveau mélange qu’on
refroidit a la composition de M’1(x1). La
cristallisation commence en M2, le solide étant
enrichi en constituant 2 par rapport au mélange
initial Mo. Ces opérations répétées plusieurs fois
permettent de recueillir le constituant 2 pur.
b/ Diagramme à 2 fuseaux avec minimum
Les diagrammes à miscibilité totale peuvent présenter
un fuseau double avec un minimum

Le point correspondant au minimum de température


est appelé point indifférent. Lors de la fusion (ou de la
solidification) d’un mélange ayant la composition de ce
minimum, le liquide et le solide conservent exactement
la même composition durant tout le changement de
phase.
VI-3/Miscibilité partielle des solides
Dans la plupart des cas,les solutions solides ne
peuvent exister que dans un domaine restreint de
concentration : les cristaux du constituant A pur ne
peuvent absorber qu'une quantité limitée de
l'espèce B (et réciproquement).

Quand A et B cristallisent dans deux systèmes


différents, il peuvent conduire à la formation de
plusieurs types de phases solides homogène et , plus
particulièrement à une phase SS1 (α) riche en A
(solution solide de B dans A) et une phase SS2 (ß)
riche en B(solution solide de A dans B). Les
diagrammes binaires relatifs à de tels systèmes sont
de deux types: les diagrammes avec un point
eutectique et les diagrammes avec un point
Péritectique.
a/ Diagrammes avec un point eutectique
Dans ce type de diagramme existe un point invariant
dont la température est inférieure à la température de
fusion des deux constituants

Courbes d’analyse thermique


Mélange M

MM1 : refroidissement du liquide


M1: Apparition des premiers cristaux de la solution solide α.
M1M2: refroidissement du liquide et la solution solide α.
M2 : disparition du liquide.
M2M3 : refroidissement de la solution solide α.
M3 : apparition de la solution solide β.
M3M4 : refroidissement de la solution solide α et β.

Mélange N

NN1 : refroidissement du liquide.


N1 : Apparition des premiers cristaux de la solution solide α.
N1N2: refroidissement du liquide et la solution solide α.
N2: apparition de la solution solide β
N2N’2: pallier eutectique. Équilibre entre le liquide et les deux
solutions solides
N’2: disparition du liquide
N’2N3 : refroidissement de la solution solide α et β.
Mélange o
Dans le cas du mélange Eutectique, de composition
XE, la courbe d’analyse thermique présente seulement
un palier. Il commence par l’apparition des phases
solides α et ß et finit par la disparition de la phase
liquide .

Exemple
b/ Diagrammes avec un point péritectique
Lorsque les deux constituant A et B présentent un
écart important entre les températures de fusion, il
arrive que le point Eutectique se substitue par un autre
point appelé péritectique P ( comme le montre la figure
ci-dessous).

P
VII/ Autres types de diagrammes
a/ Diagramme de phases solide-liquide avec miscibilité partielle
à l’état liquide et nulle à l’état solide

C’est un diagramme dont lequel on a Démixtion dans le


domaine liquide. Pour une certaine composition, le liquide
présente 2 couches (2phases liquide): on dit qu’on a
démixtion du liquide

N0
M0

H
M3

M4
Soit un mélange représenté par le point M0 de
composition xM0. En le refroidissant, en M1,
apparaissent les premiers cristaux de A pur en
équilibre avec le liquide. À la température
correspondant au point M2, le solide A est en
équilibre avec le liquide de composition
indiquée par la position du point N. Arrivé en M3,
le liquide de composition xM est saturé en A : il
ne peut plus en dissoudre. Intervient alors la
démixtion du liquide :

une deuxième phase liquide de


composition xH apparaît. Le système contient trois
phases : il est invariant tant et aussi longtemps que le
liquide de composition xM est présent. Lorsque cette
phase a disparu, la température recommence à
diminuer et atteint éventuellement la température de
précipitation de l’eutectique(point M4)
Si on refroidit un mélange représenté par le point N0,
Au point N1 apparaît une deuxième phase liquide(l2)
Dont la composition est donnée par la perpendiculaire
Au point G. Lorsque la température continue à
diminuer, la composition des 2 liquides va évoluer
entre N1 et M pour le liquide riche en A. La
composition de l’autre liquide évolue de G en H. A TM
apparaissent les premiers cristaux de A mais les 2
liquides donnent un seul liquide de composition
voisine de M(le liquide l2 a disparu)

b/ Diagrammes de phase avec miscibilité partielle à l’état


liquide et à l’état solide

M0
M1
H
M2

M3

M4
DIAGRAMMES BINAIRES LIQUIDE VAPEUR

L'équilibre liquide-vapeur est un état dans lequel


un liquide et sa vapeur (phase gazeuse) sont
en équilibre, c'est-à-dire qu'il y a autant
de vaporisation (transformation du liquide au gaz)
que de liquéfaction (transformation du gaz au
liquide) à l'échelle moléculaire

Courbes d’analyse thermique


Des mélanges sont chauffés sous P constante. La
courbe d’analyse thermique de chauffage isobare
correspond à l’évolution de la température en
fonction du temps de chauffage à partir d’un
mélange binaire initialement liquide.
Remarque : On peut aussi refroidir des mélanges
binaires gazeux pour obtenir une courbe d’analyse
thermique de refroidissement isobare
• CORPS PUR
Courbe d'analyse thermique de refroidissement
à pression constante pour le corps pur

Courbe d'analyse thermique de d‘échauffement à


pression constante pour le corps pur
M0 : apparition de la première bulle de vapeur
M0-M1 : présence des deux phases liquide-vapeur
M3: disparition de la dernière goutte de liquide
M4: échauffement d'un corps pur en phase gazeuse

Le diagramme d'équilibre montre qu'à pression


constante, un chauffage d'eau liquide provoque une
augmentation de sa température puis sa
vaporisation à une température de changement
d'état constante sous la pression considérée. La
température ne peut ensuite augmenter que
lorsque toute l'eau liquide s'est transformée en
vapeur. La température recommence alors à
augmenter: on obtient de la vapeur surchauffée.
Diagramme binaire avec miscibilité totale à l’état liquide
1/ Mélange idéale ( un seul fuseau)

Deux types de diagrammes : Le tracé de ce diagramme peut


s’effectuer de deux manières :
• On fixe la pression P et on étudie l’état du mélange en
fonction de T : diagramme isobare
• On fixe la température T et on étudie l’état du mélange en
fonction de P : diagramme isotherme
la courbe d’ébullition
La température des points de cette courbe est la température
d’apparition de la 1ère bulle de vapeur quand on chauffe le
mélange liquide initial ou de disparition de la dernière bulle
de vapeur quand on refroidit le mélange gazeux initial.
la courbe de rosée :
La température des points de cette courbe est la température
d’apparition de la 1ère goutte de liquide quand on refroidit le
mélange gazeux initial ou de disparition de la dernière goutte
de liquide quand on chauffe le mélange liquide initial.
théorème des moments chimiques :
Les compositions xV et xL sont les mêmes pour tout mélanges
M se trouvant dans le domaine II et sur le segment VL .
xM étant la composition du mélange M.
Le théorème permet de calculer la quantité de chacune des
phases existantes dans un domine biphasé. Pour un point M
compris entre V et L, la quantité de vapeur est liée à celle du
liquide par la relation (1), si les compositions sont molaires;
ou par la relation (2) si les compositions sont massiques.
(1) nv.MV= nLML composition x en %molaire
(2) mv.MV= mL.ML composition t en % massique

Ou bien
nL.LV = nt.MV ou nV.LV = nt.ML
nL est le nombre de moles du mélange à l’état
liquide
nV est le nombre de moles du mélange à l’état
vapeur
avec nL +nv = nt
Distillation fractionnée
La distillation fractionnée, aussi appelée rectification,
est un procédé de séparation par fractionnement.
Son but est de séparer les différents constituants
d’un mélange de liquides miscibles, possédant des
températures d’ébullition différentes
La solution liquide est chauffée lentement jusqu'à ébullition. Cette
ébullition correspond à la vaporisation du composé le plus volatile(Un
composé est d'autant plus volatil que sa pression de vapeur saturante
est élevée c'est à dire que sa température d'ébullition est basse).
Les vapeurs sont condensées pour obtenir un produit A pur, collecté dans
un premier récipient. La solution liquide est alors exempte du produit A.
On change le récipient de récupération et on augmente la température
du mélange liquide afin de recueillir chaque constituant séparément (B,
C…).
On repère plusieurs paliers de température correspondant à la vaporisation
des différents constituants du mélange initial. On a donc autant de
paliers de température que de constituants.

Diagrammes à double fuseau


Correspond à des mélanges réels présentant une forte
déviation à l’idéalité, mais totalement miscibles à l’
état liquide. Le diagramme fait apparaître un
extremum commun aux courbes d’ébullition et de
rosée. Ce Point de concours des courbes d’ébullition
et de rosée = Azéotrope (ou homoazéotrope). Le
mélange dont la composition correspond à l’abscisse
de l’azéotrope est appelé mélange azéotropique
En chimie physique, une solution est dite solution idéale si les
interactions entre les molécules qui composent cette
solution, toutes espèces confondues, sont toutes identiques.
Autrement dit, les molécules des différentes espèces
s'attirent ou se repoussent entre elles de la même façon que
les molécules de chaque espèce à l'état pur s'attirent ou se
repoussent entre elles. Les solutions idéales peuvent être
définies pour n'importe quelle phase (gaz, liquide ou solide).

À pression donnée, quand on distille un mélange de deux


liquides, la température d'ébullition n'est pas toujours
comprise entre celles des deux constituants : elle peut
présenter une température d'ébullition supérieure à la
température d'ébullition des constituants purs (azéotropisme
négatif) ou une température d'ébullition inférieure à la
température d'ébullition des constituants purs (azéotropisme
positif). Dans l'un et l'autre des cas, la distillation
fractionnée ne permet pas de séparer les deux liquides, mais
seulement l'un d'entre eux et le mélange azéotrope
correspondant à la température d'ébullition maximale ou
minimale
Diagramme de phase d’un azéotropisme négatif (1)
Diagramme de phase d’un azéotropisme positif (2)

(1) (2)

Diagrammes binaires à miscibilité nulle à l’étatliquide


La spécificité d’un diagramme binaire à miscibilité nulle à l’état
liquide est de présenter une courbe d’ébullition composée
de trois segments de droite.
• Le point commun aux courbes d’ébullition et de rosée se
nomme hétéroazéotrope.
mélange de deux liquides partiellement miscibles
DIAGRAMMES TERNAIRES

Dans certains cas, on s'intéresse à l'alliage de trois


éléments.On peut dans ce cas-là utiliser un diagramme
ternaire : il s'agit d'un diagramme isotherme (pour une
température donnée) en forme de triangle, chaque
point correspondant à une composition de l'alliage.

Comment peut-on tracer un diagramme ternaire?

Dans un diagramme ternaire il y a trois degrés de


liberté qui sont les quantités des trois composants.
Si, au lieu d'utiliser les quantités, on utilise les
fractions (massiques ou molaires) alors on bloque un
degré de liberté grâce à l'équation Xa + Xb +Xc = 1 (ou 100%)
où Xa, Xb et Xc sont les fractions des trois composants
A, B, C et le diagramme peut être représenté en deux
dimensions.
Pratiquement, on trace un triangle équilatéral.
- Chaque sommet A, B, C du triangle représente les corps purs
100% A, 100% B, 100%C.
- Chaque côté du triangle représente les mélanges binaires
A+B (avec 0% de C); B+C (avec 0% de A); C+A (avec 0% de B)
- Les côtés sont divisés en 10 graduations.
- Pour chaque côté (p.ex : AB opposé au sommet C), on trace
des parallèles passant par les graduations successives des
deux autres côtés.

On se retrouve avec un grand triangle rempli de petits


triangles

Pour placer le point caractéristique d'un mélange


donné p.ex. : 20%A, 20%B, 60%C
- on prend la parallèle du côté opposé à A (soit BC) qui
correspond aux graduations 20% A
- on prend la parallèle du côté opposé à B(soit AC) qui
correspond aux graduations 20% B
- Le point d'intersection se trouve fatalement sur la parallèle du
côté opposé à C (soit AB) qui correspond aux graduations
60% C.
Fusion d'un mélange ternaire
Le diagramme représentant la fusion d'un mélange de
3 minéraux A, B et C est la combinaison des 3
diagrammes binaires A-B, B-C et C-A. Chacun montre
un eutectique binaire, point le plus "froid" de la courbe
liquidus. L'intervention du 3ème minéral transforme
ces points eutectiques binaires en lignes cotectiques.
Le long de ces lignes, la température diminue vers
l'intérieur du triangle (dans le sens des flèches). Les 3
cotectiques se rejoignent au point le plus "bas" du
diagramme, l'eutectique ternaire où intervient la
réaction de fusion : A + B + C = Liquide.
E3
E2
E

E1
PARTI
E2:

CHI
MIEDESCRI
PTI
VE
Le tableau périodique
IL représente tous les éléments chimiques, ordonnés
par numéro atomique croissant et organisés en
fonction de leur configuration électronique, laquelle
sous-tend leurs propriétés chimiques. . En février 2010,
sa forme standard comportait 118 éléments, allant de
1H à 118Og (oganesson).

Périodicité des propriétés chimiques


Le grand intérêt de la classification périodique est
d'organiser les éléments chimiques de telle sorte que
leurs propriétés physicochimiques puissent être
largement prédites par leur position dans la table. Ces
propriétés évoluent différemment selon qu'on se
Déplace verticalement ou horizontalement dans le
tableau.
Ainsi on constate que les élément possédant des
propriétés analogues sont regroupés dans une même
colonne. C’est ainsi que les alcalins (Li, Na, K, Rb, Cs)
sont rangés dans la 1ère colonne
Si l’on examine les éléments d’une même ligne, au
contraire, on constate une variation progressive mais
considérable des propriétés(par exemple une
diminution du caractère métallique quand on passe du
Li au Ne ou du Na au Ar

Périodes et groupes du tableau périodique


Dans le tableau périodique des éléments,
une période est une ligne de la table.
Les éléments chimiques d'une même période
ont le même nombre de couches
électroniques. Sept périodes contiennent les
éléments observés à ce jour.
Chaque ligne y correspond à une couche,
caractérisée par le nombre quantique
principal des orbitales atomiques occupées
par les électrons. Chaque couche est
décomposée en sous-couches remplies par
ordre d'énergie croissante. Les propriétés
chimiques sont prédites par le nombre
d'électrons dans la couche de valence, c'est-à
dire la plus externe des couches partiellement
ou totalement remplies.

Un groupe désigne une colonne du tableau


périodique. Chacun des 18 groupes du tableau
périodique standard (plus le 19e groupe des
éléments du bloc f, lanthanides et actinides)
constitue souvent un ensemble d'éléments aux
propriétés bien distinctes des groupes voisins,
notamment aux extrémités gauche et droite du
tableau périodique (c'est-à-dire dans les blocs
s et p) où ils se sont vu attribuer des noms
d'usage au cours du temps :
– métaux alcalins = groupe 1 (bloc s)
excepté l'hydrogène
– métaux alcalino-terreux = groupe 2 (bloc s)
– cristallogènes = groupe 14 (bloc p)
– pnictogènes = groupe 15 (bloc p)
– chalcogènes = groupe 16 (bloc p)
– halogènes = groupe 17 (bloc p)
– gaz rares = groupe 18 (bloc p) dont
l'hélium (bloc s)

Eléments du bloc s

Le bloc s est constitué des éléments présents


dans les colonnes 1 (métaux alcalins) et 2
(métaux alcalino-terreux) du tableau périodique
des éléments, ainsi que de l’hydrogène et de
l’hélium. On les appelle ainsi parce que
leur orbitale la plus haute (en énergie) occupée
est de type s .
Le bloc P est constitué des éléments présents
dans les colonnes 13 à 18 du tableau
périodique des éléments. On les appelle ainsi
parce que leur orbitale la plus haute (en
énergie) occupée est de type p . Ce bloc comporte:
les icosagènes (colonne 13),
Les cristallogènes (colonne14),
les pnictogènes (colonne 15),
les chalcogènes (colonne 16),
les halogènes (colonne17), et les gaz rares(colonne18),
à l'exception de l'Hélium.

Variations des propriétés le long d'une période


D'une manière générale, le rayon atomique tend à
décroître lorsqu'on parcourt une période de gauche à
droite. Ceci résulte du fait que la charge électrique du
noyau atomique augmente tout au long de chaque
période, ce qui augmente l'attraction du noyau sur les
électrons et diminue par conséquent le volume des
orbitales atomiques.
- L'énergie d'ionisation et l'électronégativité
augmentent lorsqu'on parcourt une période
de gauche à droite, puisque les électrons sont liés plus
Fortement au noyau à la droite du tableau.
- L'affinité électronique tend également à croître
légèrement, celle des métaux étant généralement
inférieure à celle des non-métaux — hormis bien sûr
celle des gaz rares.

Variation des propriétés dans un groupe


La description quantique de la configuration
électronique des atomes permet d'expliquer la
similitude des propriétés chimiques au sein d'un
groupe par une configuration identique des électrons
dans la couche de valence. Le rayon atomique
augmente rapidement de haut en bas d'un groupe, car
à chaque période s'ajoute une couche électronique.
L'énergie d'ionisation et l'électronégativité
Diminuent car les électrons périphériques sont moins
Fortement liés au noyau dans le bas du tableau.
Etudes de quelques éléments du tableau périodique
I/ L’Hydrogène

L'hydrogène ( de symbole H et de numéro atomique 1)


est l'élément chimique le plus simple ; son isotope le
plus commun est constitué seulement d'un proton et
d'un électron. L'hydrogène est ainsi le plus léger
atome existant. Comme il ne possède qu'un électron, il
ne peut former qu'une liaison covalente :
c'est un atome univalent.
Isotopes
Les isotopes connus de l'hydrogène sont :
• l’hydrogène léger ou protium(1H) ; c'est le plus
abondant (~99,98 %). Simplement constitué d'un
proton et ne possédant donc pas de neutron, c'est
un isotope stable.
• le deutérium (2H ou D) ; beaucoup moins abondant
(~0,015 % en moyenne ; de 0,0184 à 0,0082 % de
l'hydrogène naturel), il possède un proton et un
neutron et c'est un isotope stable.

• le tritium (3H ou T) ; Constitué d’un proton et de deux


neutrons, il n'est présent qu'en infime quantité (un
atome de tritium pour 1018 atomes d’hydrogène).
Instable, c'est le seul isotope radioactif de
l’hydrogène.
• le quadrium ou le tétradium (4H ou Q) est l'isotope le
plus instable de l'hydrogène
• l'hydrogène 7, l'isotope le plus riche en neutrons
jamais observé.
Composés chimiques de l'hydrogène

-Les composés covalents


L'atome d'hydrogène peut engager son unique électron
pour former une liaison covalente avec de nombreux
atomes non-métalliques. Les composés les plus
connus sont :
• la molécule de dihydrogène H2 ;
• la molécule d'eau H2O ;
• les molécules d'hydrocarbures CxHy.
L'hydrogène est également présent dans toutes
les molécules organiques, où il est lié principalement à
des atomes de carbone, d'oxygène et d'azote.

L'ion hydrogène H+ ou proton


L'atome d'hydrogène peut perdre son unique électron
pour donner l'ion hydronium H+. On le désigne alors
couramment par le nom de proton, étant donné qu'en
perdant son électron, l'atome est réduit à son noyau
Il n'existe pas à l'état libre mais est toujours lié au
Nuage électronique d'une molécule. En solution
aqueuse (telle H2O) il est solvaté par des molécules
d'eau ; on peut en simplifiant considérer qu'il est capté
par une molécule d'eau, formant un ion oxonium H3O+,
aussi appelé hydroxonium.
II/ Les hydrures

Un hydrure est un composé chimique de l’hydrogène


avec d’autres éléments. Les hydrures peuvent être
classifiés dans trois types principaux par la nature de
la liaison et structurer :
• Hydrures ioniques
• Hydrures covalents
• Hydrures transitoires en métal, hydrures interstitiels.

Hydrures ioniques

Dans les hydrures ioniques, l’hydrogène se comporte


comme un élément électronégatif et capte un électron
du métal. L’autre élément est un métal plus
électropositif que l’hydrogène, en général un métal
alcalin ou alcalino Terreux (groupe IIA). Ces hydrures
sont binaires s’ils Comportent seulement deux
éléments y compris l’hydrogène.
La formule chimique des hydrures binaires ioniques
est MH, comme dans l’hydrure de lithium, ou MH2,
comme dans l’hydrure de magnésium. Les hydrures de
gallium, d'indium, de thallium et de lanthanides sont
aussi ioniques. Leur structure est totalement
cristalline.
- NaH :Hydrure de sodium
- BeH2 :Hydrure de Béryllium
• KH Hydrure de potassium
• MgH2 : Hydrure de Magnésium

Ils sont préparés en faisant réagir l’élément avec


l’hydrogène gazeux, si nécessaire sous pression. Par
exemple pour l'hydrure de sodium NaH :
2 Na + H2 → 2NaH
Les hydrures ioniques sont couramment utilisés dans
la chimie de synthèse. Ce sont des bases fortes et des
réducteurs puissants. Ces hydrures sont utilisés pour
la préparation d'autres hydrures, comme la formation
l’hydrure de lithium et d’aluminium :
• 4 LiH + AlCl3 → LiAlH4 + 3 LiCl
Hydrures covalents

Dans les hydrures covalents, l’hydrogène est lié par


une liaison covalente à des éléments plus
électropositifs . L’hydrogène ne forme pas avec eux
des composants réellement ioniques dans les
conditions normales (le caractère ionique ou covalent
d'une liaison est lié à la différence d'électronégativité).
Les hydrures covalents sont volatils à la température
ambiante et à la pression atmosphérique.
• Exp : HF, H2S, H2O, NH3

Hydrures interstitiels des métaux de transition


Certains métaux de transition et alliages forment des
hydrures non stoechiomètriques dans lesquels les
atomes d’hydrogène se trouvent dans les espaces
tétraédriques et octaédriques du réseau métallique
(hydrures interstitiels)
• Exp : TiH1,9 ; HfH2,1
Certains métaux de transition forment des hydrures
stoechiométriques
• Exp : MnH ; TiH2 ; CrH2
II/ LES ALCALINS
Un métal alcalin est un élément chimique de la
première colonne (groupe 1, excepté l'hydrogène)
du tableau périodique. Très réactifs, ils ne se trouvent
jamais à l'état élémentaire dans le milieu naturel, et
réagissent immédiatement en présence d'humidité.
Propriétés des alcalins
Les métaux alcalins sont de couleur argentée. Ils
réagissent facilement avec les halogènes pour former
des sels ioniques, et avec l'eau pour former des
hydroxydes fortement basiques.

Leur configuration électronique est caractérisée par la


présence d'un électron unique ns1, facilement perdu
pour retrouver la configuration du gaz noble de la
période précédente : les métaux alcalins forment donc
très facilement des cations. Ils ont toujours le potentiel
d'ionisation le plus bas de leur période ; le second
potentiel d'ionisation est en revanche très élevé, en
raison de la configuration électronique de gaz rare des
cations alcalins.
Réaction avec l'eau
Les métaux alcalins sont connus pour leur réaction
violente avec l’eau. Cette violence augmente quand on
descend dans l'ordre du groupe. Voici cette réaction:
- Métal alcalin + eau Hydroxyde du métal alcalin + Dihydrogène

- Exemple avec le sodium:


2Na(s) + 2H2O(l) 2NaOH(aq) + H2(g)

Cette réaction est très exothermique et peut provoquer


l’inflammation ou l’explosion du dihydrogène avec une
flamme jaune.

Réaction avec le dihydrogène


En réagissant avec le dihydrogène, les alcalins forment
des hydrures.
2Na(s) + H2(g) 2NaH(s)
Ces hydrures sont très instables en solution, du fait de
leur caractère très basique, et réagissent sur l'eau pour
former du dihydrogène et des hydroxydes.
NaH(s) + H2O(l) Na+(aq) + OH- + H2(g)
Na+(aq) + OH-(aq) NaOH(aq)
Réaction avec le dioxygène
En réagissant avec le dioxygène, les métaux alcalins
forment un oxyde, soluble dans l'eau. La réaction doit
cependant être favorisée par le chauffage par exemple,
sinon, le peroxyde ou l'hyperoxyde (et non l'oxyde)
d'alcalin est formé.
- formation de l'oxyde: 4Na(s) +O2(g) 2Na2O(s)
- formation du peroxyde: 2Na(s) + O2(g) Na2O2(s)
- formation de l'hyperoxyde: Na(s) + O2(g) NaO2(s)

IV/ HALOGÈNES
Le terme halogène désigne les éléments chimiques de
la 17e colonne du tableau périodique, anciennement
Appelé groupe VII ou VIIA. Ces éléments chimiques
sont : le fluor 9F, le chlore 17Cl, le brome 35Br,
l’iode 53I et l’astate 85At.
Ces éléments chimiques peuvent se trouver liés à la
quasi-totalité des autres éléments chimiques du tableau
périodique, y compris quelques gaz nobles pour ce qui concerne
le fluor.
A 0 °C sous la pression atmosphérique, les corps Simples
correspondant sont sous forme de molécules diatomiques :
à l'état gazeux pour le difluor F2 et le dichlore Cl2, liquide pour
le dibrome Br2 et solide pour le diiode I2 et l’astate. Aucun ne se
trouve dans la Nature sous cette forme. La forme la plus courante,
dans la nature est la forme ionique (ions fluorure, chlorure,
bromure ou iodure).
La configuration électronique des atomes
correspondant est de la forme : [gaz noble] ns2 np5

Ces atomes possèdent donc sept électrons dans


leur couche électronique extérieure. Pour respecter la
règle de l'octet, cette configuration électronique doit
être complétée avec un huitième électron. Ces
éléments chimiques sont alors sous forme
d'anion appelé ion halogénure : (ion fluorure, ion
chlorure, ion bromure, ion iodure). L'ion astature ne se
trouve pas dans la nature, tous ses isotopes étant
instables et à courte durée de vie.
Les propriétés périodiques et les halogènes
Dans ce groupe, la configuration électronique
est ns2 np5. Ces éléments possèdent une orbitale p
non remplie et sont capables de recevoir un électron
provenant d’un autre élément, tel un alcalin pour
acquérir une structure de gaz rare.
Pour le groupe des halogènes :
- le rayon atomique et le rayon ionique augmentent de
haut en bas ;
- l’énergie d'ionisation et l’électronégativité diminuent
de haut en bas.

Réactivité des corps simples (dihalogènes)

Il faut distinguer la réactivité du difluor de celle des


Autres dihalogènes. Le difluor réagit avec tous les
corps simples, y compris quelques gaz
nobles . Les autres dihalogènes réagissent d'autant
moins qu'ils sont positionnés en bas de la colonne.
Les corps simples de cette famille chimique réagissent
à température ambiante (et en brûlant à chaud) avec
presque tous les métaux pour former des composés
ioniques tels que NaCl, FeCl3.
Les atomes de la famille des halogènes possèdent la
plus grande variation d’électronégativité de tous les
groupes du tableau périodique Dans la plupart des
réactions, ces éléments agissent comme agents
d’oxydation. Aussi, les halogènes qui sont plus haut
dans le groupe peuvent oxyder les anions halogénures
qui sont plus bas :
• F2 (g) + 2X- (aq) → 2F- (aq) + X2 (aq) où X= Cl, Br, I.
Donc, la capacité d’oxydation de X2 diminue
lorsqu’elle descend du groupe 7A tandis que la
capacité de réduction de X– augmente lorsqu’elle
descend du groupe. Plus l’ion est gros, plus il est facile
de perdre un électron.

V/ Soufre

Le soufre est un élément chimique de la famille


des chalcogènes (colonne 16 du tableau périodique),
de symbole S et de numéro atomique 16.
L'élément chimique soufre existe combiné avec la
totalité des autres éléments chimiques, hormis les gaz
nobles. Les états d'oxydation les plus communs du
soufre sont -2 (sulfures), 0 (corps simple), +4
(dioxyde et dérivés) et +6 (trioxyde et dérivés).
- Sa combinaison la plus simple avec l'hydrogène est
le sulfure d'hydrogène H2S, gaz toxique .
- Le soufre existe combiné avec l'oxygène dans
plusieurs oxydes, dont le dioxyde de soufre SO2 et
le trioxyde de soufre SO3
- Ses combinaisons avec le carbone se trouvent dans
le pétrole. Ses combinaison avec les métaux sont
essentiellement sous formes de sulfures et de sulfates.

Isotopes du soufre
Le soufre possède 25 isotopes et un isomère
nucléaire connus, de nombre de masse allant de 26 à
49, dont quatre sont stables : 32S (95,02 %), 33S
(0,75 %), 34S (4,21 %) et 36S (0,02
Variétés allotropiques

Le soufre possède des formes allotropiques aussi bien


à l'état solide que liquide ou gazeux.
La forme la plus stable à l'état solide, dans les
conditions normales de température, est le soufre
alpha Sα .Elle cristallise dans le système
orthorhombique. Toutes les autres variétés semblent
se transformer en Sα à température ambiante.

Les oxydes de soufre


Il existe plus de 30 oxydes de soufre (neutres)
SnOm parmi lesquels deux ont une importance
industrielle, le dioxyde de soufre SO2 et le trioxyde de
soufre SO3. L’oxyde le plus simple, le monoxyde de
soufre SO, homologue de O2 ou S2 ne peut être isolé à
cause de son instabilité
Le dioxyde de soufre
Le dioxyde de soufre est un gaz dans les conditions
normales de température et de pression. Il s'obtient
par combustion du soufre dans l'air. Ce gaz est très
soluble dans l'eau
Dans l'eau il donne l'acide sulfureux H2SO3 :
SO2 + H2O → H2SO3.
L'acide sulfureux est la forme acide de
l'ion hydrogénosulfite HSO3-, lui-même forme acide de
l'ion sulfite SO32-.

Acide sulfurique
Le soufre est industriellement transformé en acide
sulfurique (H2SO4) en trois étapes. La première est une
oxydation à l'air pour produire le dioxyde de
soufre SO2. La deuxième est une oxydation ultérieure
qui nécessite un catalyseur comme V2O5 et conduit
au trioxyde de soufre SO3. La troisième est une étape
d'hydratation conduisant à l'acide sulfurique H2SO4 :
• S + O2 → SO2,
• SO2 + 1/2 O2 → SO3
• SO3 + H2O → H2SO4
UNIVERSITE IBN TOFAIL
FACULTE DES SCIENCES
DEPARTEMENT DE CHIMIE
KENITRA

SMC/S3 : TRAVAUX DIRIGES

Module : DIAGRAMMES DE PHASES ET CHIMIE DESCRIPTIVE I

Auteur :
Pr : A. EL BOUCHIKHI 2018/2019

1
Université Ibn Tofail Janvier 2017
Faculté des Sciences
Kénitra

Filière SMC/S3
Examen du Module : Chimie Descriptive I et Diagrammes de Phases
Durée :1h30mn

I-Pour construire le diagramme de phases solide-liquide T=f(X) d’un système A-B, on


dispose des données expérimentales suivantes (X est le pourcentage massique de B).
- Tf(A) = 70°C ; Tf(B) = 260°C
Composés définis :
- C1 contient 20%B, se décompose à 90°C dont la composition du liquide est 85% A
- C2 contient 65%A, se décompose à 170°C. La composition de son point péritectique est
72,5% A.
- C3(50% A , 330°C) .
- 7,5% de B abaissent le point de fusion de A jusqu’à un minimum de 50°C.
- Une solution solide de B dans C3 dont la solubilité maximale ( T= 200°C) est 62,5% en B.
Cette solubilité est de 50% en B à 0°C.
- Une solution solide de C3 dans B dont la solubilité maximale (T= 200°C) est 22,5% en A.
Cette solubilité est de 90% en B à 0°C.
- C3 et B forment un eutectique E2 de composition 27,5% en A.
1/ Donner les formules des composés définis.
2/ Donner l’allure générale du diagramme d’équilibre des phases de ce système (abscisse :
1cm = 5%B et ordonnée : 1cm = 20°C).
3/ Préciser les phases en présence dans les différents domaines du diagramme.
4/ Tracer les courbes d’analyse thermique pour les compositions 27,5% ; 35% ; 55% et 65%B.
5/ On refroidit un mélange dont la composition est égale à celle d’un point invariant. Sachant
que ce mélange est le mois riche en B.
a- Définir la variance d’un système. Donner les points invariants (justifier votre réponse).
b- Tracer la courbe d’analyse thermique de ce mélange (justifier votre réponse).

2
TSVP
II/ Soit un atome X qui appartient à la colonne de l’indium (Z=49) et à la période du chlore.
1/ Donner la structure électronique de ces éléments (In et Cl). En déduire celle de l’atome X.
Donner le nom de cet atome.
2/ Quel est le premier élément(X1)de cette période ? A quelle famille appartient-il ?
3/ Les énergies de première et de seconde ionisation(E1 et E2) de X1 sont respectivement
égales à 5,13 eV et 47,28 eV.
a- Ecrire les réactions d’ionisation .
b- Commenter l’écart entre ces valeurs.
4/ Donner les réactions possibles lorsque l’élément X1 réagit avec le dioxygène.

Université Ibn Tofail 2016 /2017

3
Faculté des Sciences
Kénitra

Filière SMC/S3
Module : Chimie Descriptive I et Diagrammes de Phases
Examen de Rattrapage . Durée :1h30mn

I/ Le diagramme binaire solide-liquide simplifié du système CaO – TiO2 est


donné ci-dessous, la composition étant exprimée en fraction molaire de TiO2.

1- Définir : Diagramme de phase ; allotropie.


2- Donner la composition du composé défini C2 ( Ca5Ti4O13) et la formule
chimique de C1 et de C2 (sous la forme CaxTiyOz).
3- Préciser la nature des phases dans les domaines numérotés de 1 à 6.
4- Tracer et commenter les courbes d’analyse thermique pour les
compositions x= 0,5 ; 0,9 et 1.

4
5- On refroidit un alliage de composition x=0,6 et pesant 150g. Donner la
nature et la masse du solide à la fin de la solidification de ce mélange.
6- On chauffe un mélange de composition x= 0,9. A quelle température
débute la fusion de ce mélange ? Quelle est la composition de la première
goutte du liquide qui apparait ?

Données : Les formes allotropiques de TiO2 sont α (la plus stable à haute
température) et β.

II/ Soit un atome X qui appartient à la colonne de l’iode (Z=53) et à la période


du cuivre.
1- Donner la structure électronique de ces éléments (I et Cu). En déduire celle
de l’atome X.
2- A quelle famille du tableau périodique appartient l’atome X ? Citer les autres
éléments de cette famille.
3- Quel est l’élément de cette famille qui a le rayon atomique le plus grand et
celui qui possède l’énergie d’ionisation la plus faible ? Justifier.

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UNIVERSITE IBN TOTAIL 2015/2016
FACULTE DES SCIENCES
KENITRA

Filière SMC/S3
Examen du Module : Chimie Descriptive I et Diagrammes de Phases

I/ Alliage hafnium /Aluminium


On désire construire le diagramme binaire hafnium (Hf) /aluminium à partir des courbes de
refroidissement de différents mélanges avec une composition (% massique) en aluminium
comprise entre 0,60 et 0,75. Les différentes courbes sont rassemblées figure ci-après.

1) Tracer le diagramme binaire du système hafnium/aluminium pour une composition


comprise exclusivement entre 0,60 et 0,75 et une température comprise entre 1480°C et
1720°C .L’échelle sera 10cm=0,1 pour le pourcentage massique en abscisse et 1cm=20°C
en ordonnée. Pour chaque domaine du diagramme binaire, donner la nature des phases en
présence.
2) Indiquer le ou les composés définis trouvés dans cette partie du diagramme binaire et
donner leur composition et leur formule respectives. Quelles particularités possède le mélange
liquide aux compositions correspondantes ?

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3) On refroidit un alliage contenant 31% d’Hafnium et pesant 150g.
a- Tracer et commenter la courbe de refroidissement de ce mélange. Calculer la variance du
système pour chaque partie de cette courbe.
b- Déterminer la nature, la composition et la masse des phases obtenues à 1620°C. En déduire
la masse des deux constituants (Hf et Al) dans chaque phase.
4) On refroidit un mélange contenant 72% d’aluminium.
a- Pourquoi ce mélange se solidifit-il à température constante ?
b- De quoi dépend la longueur du palier de la solidification ?
c- Cette composition est égale à celle d’un point particulier. Comment s’appelle ce point ?
Connaissez-vous une application de ce type de point dans la vie courante ? (Surtout en
hiver)

II/ Un atome X appartient à la colonne du Molybdène (Z=42) et à la période du potassium.


a- Donner la configuration électronique réelle du Molybdène.
b- Donner la position de l’atome X dans la classification périodique des éléments (n° de ligne
et n° de colonne). Justifier votre réponse. Donner sa configuration électronique réelle. De quel
élément s’agit-il ?
c- La 1re et la 7e énergie ionisation de X sont respectivement égales à 6,76 eV et 160,18 eV.
Définir la 7e énergie d’ionisation. Commenter l’écart entre ces valeurs.

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Université Ibn Tofail 2015/2016
Faculté des Sciences
Kénitra

Filière SMC/S3
Examen du Module: Chimie Descriptive I et Diagrammes de Phases
Session de Rattrapage. Durée : 1h30mn

Exercice 1 : Soit le diagramme d’équilibre Mg – Pb.

1. Donner la formule chimique du composé défini.


2. Quelles sont les phases en présence dans les domaines numérotés 1, 2, 3 et 4
sur le diagramme ?

3. À quelle température la solubilité du Pb dans le Mg est-elle maximale ?


Donner la solubilité maximale de Mg dans Pb ?
4. Combien y a-t-il de réactions eutectiques dans ce diagramme ? Écrivez ces
réactions, indiquez leur température et les compositions des phases en présence.

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5. Tracer et commenter les courbes d’analyse thermique pour les compositions
5%, 30% et 100% en Pb.
6. On chauffe un mélange contenant 66,66% de Mg.
- A quelle température commence et à quelle température se termine la fusion de
ce mélange ? Justifier votre réponse.
- Donner la composition de la première goutte du liquide formé. Justifier votre
réponse.

Exercice 2 : Pour former des molécules, un atome X engage deux liaisons


covalentes.
a. Combien d’électrons périphériques possède-t-il ? Justifier.
b. Sachant que sa couche électronique externe est la couche M. Dans quelle
période et quelle colonne du tableau périodique se trouve l’élément chimique
correspondant ? Justifier. Quel est cet élément ?
c. Donner un exemple de molécule qui comporte un ou plusieurs de ces atomes.
d. Donner la structure électronique de l’élément qui se trouve juste au-dessous
de l’atome X.

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Université Ibn Tofail Janvier 2015
Faculté des Sciences
Kénitra

Filière SMC/S3
Examen du Module : Chimie Descriptive I et Diagrammes de Phases
Durée :1h30mn

I/ Pour construire le diagramme de phases solide-liquide T=f(X) d’un système A-B, on


dispose des données expérimentales suivantes (X est le pourcentage massique de B).
- Les températures de fusion de A et de B sont respectivement 1100°C et 600°C.
- Il existe trois composés définis instables : C1(A2B) , C2 (AB2) et C3 dont la composition est
75% en B.
- C1 se décompose à 740°C en un liquide dont le pourcentage molaire est 57 % en A.
- C2 se décompose à 550°C en un liquide dont le pourcentage molaire est 73 % en B.
- C3 se décompose à 500°C en un liquide dont le pourcentage molaire est 18 % en A.
- A et B forment un eutectique à 400°C et 12% de A.
- Une solution solide de B dans A dont la solubilité maximale est 7% en B. Cette solubilité est
nulle à 400°C.
- Le constituant B présente trois variétés allotropiques : α de 600°C à 530°C, β de 530°C à
450°C et ɤ au dessous de cette température.

1/ Définir la nature des composés définis.


2/ Déterminer la composition de C1 et de C2. Donner la formule chimique de C3.
3/ Tracer le diagramme binaire A-B (Echelle : abscisse 1cm = 10% et 1cm = 100°C).
4/ Indiquer les phases en présence dans les différents domaines du diagramme.
5/ Tracer et commenter les courbes d’analyse thermique pour les compositions 0 %, 33% ,
70% , 95% et 100% en B.
6/ On refroidit un alliage contenant 50 % de B et pesant 150g.
a- Calculer la masse des phases présentes à 650°C (la composition du liquide est 40% en A)
b- Calculer le nombre de mole de A et de B dans la phase liquide.
Données : M(A) = 196,96g M(B) = 207,2g

II/ Soit un atome X1 qui se trouve sur la cinquième ligne et la onzième colonne du tableau
périodique.
1- Donner la configuration électronique fondamentale de cet atome prévue par la règle de
Klechlowski
2- Cet atome ne respecte pas la règle. Expliquer pourquoi et donner la configuration la plus
stable
3- Un atome X2 est placé juste au dessus de X1 dans le tableau périodique .En déduire la
structure électronique et le numéro atomique de l’atome X2. De quel atome s’agit-il ?
4- Les énergies de première et de seconde ionisation de X2 sont respectivement égales à
7,7 eV et 20,2 eV. Donner la définition de l’énergie de première ionisation et l’équation
de la réaction associée. Commenter l’écart entre ces valeurs.
5- A quelle famille du tableau périodique appartiennent les atomes X1 et X2 ?

Université Ibn Tofail Janvier 2014

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Faculté des Sciences
Département de Chimie
Kénitra

Filière SMC/ S3
Examen de l’élément de Module : Diagrammes de Phases
Durée :1h30

I/ L’allure de la courbe de démixtion du mélange eau-phénol est donnée ci-dessous.


On porte l’eau pure à la température TM = 30°C. On ajoute, à température constante et pression
constante, des quantités croissantes de phénol.
1- Que se passe-t-il aux points A et B ?
2- Soit un mélange de masse m = 100g représenté par le point M.
a/ Donner la composition en eau et en phénol de chacune des phases.
b/ Donner la masse de chacune des phases.
c/ Donner les masses en eau et en phénol dissoutes dans chacune des phases.
3- On porte l’eau à 50°C et on effectue la même opération que précédemment. Quel est
l’effet de l’augmentation de la température ?
4- Définir et donner alors la température critique de la solution.

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II/ Soit le diagramme binaire CeCl3 – RbCl ayant les propriétés suivantes (les
compositions sont exprimées en fractions molaires de RbCl ) :

-Tf(CeCl3) = 810°C ; Tf(RbCl) = 720°C .


* Composés définis:
- C1, de formule chimique Rb3CeCl6 , fond à 750°C
- C2 : de formule chimique RbCe2Cl7 et quant il se décompose à 620°C, la composition du
liquide est 0,4.
- C3 : de formule chimique Rb2CeCl5 et quant il se décompose à 600°C, la composition du
liquide est 0,6.
* points eutectiques : E1 ( 0,5 ; 540°C) et E2( 0,85 ; 620°C)
1/ Déterminer la composition de chaque composé défini.
2/ Tracer le diagramme binaire et indiquer les phases en présence.
(Echelle : Abscisse : 2cm = 0,1 et ordonnée : 2cm = 100°C)
3/ Quelle différence dans le comportement physique dû à l’élévation de température peut-on
faire entre C1 et C3 initialement à l’état solide ?
4/ Tracer et commenter les courbes d’analyse thermique pour les compositions 0,33 et 0,63.
5/ Définir la variance d’un système. Donner les point invariants (justifier votre réponse).
6/ On refroidit un mélange dont la composition est égale à celle d’un point invariant. Sachant
que ce mélange est le plus riche en CeCl3.
a- Tracer la courbe d’analyse thermique de ce mélange.
b- Donner la composition de la phase liquide à la fin de solidification de ce mélange.
c- Rappeler la signification du mot « eutectique »
7/ Ce diagramme peut être décomposé en diagrammes simples. Préciser ces types de
diagrammes.

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Université Ibn Tofail 2013/2014
Faculté des Sciences
Kénitra

Filière SMC/S3
Elément de Module : Diagrammes de Phases
Examen de Rattrapage. Durée : 1h30

I/ Soit le diagramme Silice – Alumine (SiO2 – Al2O3).


La silice présente diverses variétés allotropiques : la Cristoballite de 1710°C à 1470°C et la
Tridymite au dessous de cette température. La température de fusion de Al2O3 est 2054°C.
Ce système forme un composé solide de formule 3Al2O3,SiO2 (mullite) qui se décompose à
1810°C en corindon solide et un liquide dont la composition est 40% de SiO2.
10% de Al2O3 abaissent le point de fusion de SiO2 jusqu’à un minimum de 1250°C.
1- Donner l’allure du diagramme SiO2- Al2O3. ( les compositions sont exprimées en
pourcentage massiques de SiO2).
2- Compléter le diagramme en faisant apparaître les points caractéristiques et les phases en
présence.
3- Tracer les courbes d’analyse thermique pour les compositions 0% ; 8% et 70% en Al2O3.
4- Définir le mot « allotropie »

II/ On étudie ici le diagramme binaire KCl – NaCl. On donne les courbes d’analyse thermique
pour les fractions molaires en NaCl indiquées.
1- Tracer l’allure du diagramme binaire et préciser la nature des phases présentes dans les
différents domaines.
2- Peut-on obtenir NaCl pur à partir d’un mélange contenant 60 % de KCl ? Expliquer.
3- Peut-on obtenir NaCl pur à partir d’un mélange contenant 50 % de NaCl ? Expliquer.
Donner la composition des cristaux obtenus.
4- Pour quels mélanges peut-on obtenir KCl pur ? Expliquer la méthode utilisée.
5- Soit le point O du diagramme ( T = 650°C et XNaCl = 0,5). Déterminer la variance du
point O. Quelle est la différence entre le point O du diagramme avec un eutectique ?
6- Définir la nature de la miscibilité entre NaCl et KCl.

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Exercice 1/ Construire à l’aide des renseignements suivants, le digramme d’équilibre du
mélange naphtol-naphtalène réalisé sous une pression de 1atm. Le tableau ci-dessous donne la
température de début de cristallisation de la phase liquide, homogène au cours d’un
refroidissement, pour divers mélanges ; les compositions sont exprimées en fractions molaires
de naphtalène.
Température de début de cristallisation Fraction molaire en naphtalène
86°C 0,25
68°C 0,50
71°C 0,75

Température de fusion du naphtalène pur : 80°C ; du naphtol pur : 96°C ; température de


fusion de l’eutectique : 61°C
Composition molaire du mélange eutectique : 40% naphtol
Masse molaire du naphtalène : 128g/mol ; du naphtol : 144g/mol
- Préciser pour chaque domaine du diagramme la nature des phases présentes.

2- On refroidit, très lentement 50g d’un mélange liquide initialement pris à 100°C, constitué
de 40g du naphtol et 10g de naphtalène.
- A quelle température, lue sur le diagramme, apparaissent les premiers cristaux ? Quelle est
leur nature ?
- Donner l’allure de la courbe de refroidissement de ce mélange.
- Calculer la masse de chacune des phases lorsque le mélange est refroidit à 75°C ; lorsque le
mélange est refroidit à 50°C.

Exercice 2/ A partir des courbes d’analyse thermique expérimentales, construire le


diagramme de phases correspondant d’un système A-B. Les valeurs numériques placées à
coté des courbes d’A.T. représentent les températures de changement de pente ou de pallier,
celles indiquées sur les paliers en donnent la longueur en mm. Les divers pourcentages
représentent le taux de B dans l’alliage considéré.
Echelle : abscisse : 1cm = 10 % ordonnée : 1cm = 100°C

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2- Déterminer la composition du point eutectique en traçant le diagramme de TAMMAN.
3- Indiquer les phases en présence dans chacun des domaines du diagramme.
4- Si on considère le refroidissement d’une solution de composition 20% en B et pesant 150 g,
quelle est la nature et la masse des cristaux qui sont en équilibre avec la solution à 400°C.
5- A 300°C, quelle est la composition du liquide ? A quelle température ce liquide se
solidifie-t-il ?
6- Quelle est la température de fin de solidification d’un mélange liquide de pourcentage 60%
en B ?
7- On chauffe un alliage formé de 15% de A. A quelle température débute la fusion de cet
alliage ? Quelle est la composition des premières gouttes de liquide qui apparaissent ?

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Exercice 3

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Exercice 4/ On considère le diagramme binaire BaO-WO3 ;
1- Donner l’allure générale de ce diagramme sachant que :
-Tfus(BaO) = 1900°C et Tfus(WO3) = 1400°C
- Composés définis à fusion congruente : C1(75 % BaO, 1800°C) et C2(50 % WO3, 1475°C).
- Points Eutectiques : E1(6,66 % WO3, 1590°C) ; E2(60 % BaO, 1320°C) et
E3(73,33 % WO3, 935°C)
2- Compléter le digramme on faisant apparaître les points caractéristiques, les différents
composés définis (formules) et les phases en présence dans les différents domaines du
digrammes.
3- Tracer à coté du diagramme les courbes d’analyse thermique pour les compositions 25 % ,
40 % et 60 % de WO3.
4- Calculer, en fonction de la masse totale mt, les proportions des solides en présence au point
M(60 % BaO, 1000°C).
Echelle : Abscisse : 1,5 cm = 10% de WO3 et ordonnée 1,5 cm = 100°C

Exercice 5/ Le diagramme binaire d’un système A-B contient les éléments suivants :

 Tfus(A) = 680 ºC et Tfus(B) = 850ºC.


 Composés intermédiaires : A2B, Tfus (congruente) = 1100°C
 A4B, Tfus (incongruente) = 710°C. Quant il se décompose, la composition du liquide
est 87% en A.
 Aucun des produits chimiques impliqués n’est soluble dans un autre à l’état solide.
 Le mélange A-A4B produit un eutectique E1 ( 650°C, 7% B).
 Le mélange B-A2B produit un eutectique E2 ( 510°C, 27% A).

1- Dessinez le diagramme de phase A-B et indiquer les phases en présence.

2- Tracer et commenter les courbes d’analyse thermique pour les compositions 0% ;


20% ; 27% et 42% en B.

Données : M(A) = 27g ; M(B) = 40g

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Exercice 6/ On considère le diagramme binaire fer-titane donné sur la figure ci-dessous,
limité au domaine compris entre le fer pur et le composé défini C2 de formule chimique TiFe.

1- Définir : Diagramme de Phase ; composé défini.

2- Donner la signification des points B, C et D.

3- Donner la formule chimique du composé défini C1 et la composition du composé défini C2.

4- Tracer et commenter la courbe d’analyse thermique de deux mélanges liquides, de


composition 30% en Ti et de celle du point B, refroidis de 1600°C jusqu’à la température
ambiante..

5- On refroidit un mélange de composition 80% en Fe et pesant 150g. On précise que le point


F a pour coordonnées :( 17%Ti, 1400°C), calculer la masse des phases présentes à 1400°C.
En déduire la masse du Fer et celle du Titane dans la phase liquide. Déterminer la quantité
maximum du solide que l’on peut obtenir à partir du refroidissement de ce mélange.

6- On chauffe un alliage formé de 83% en Fe. A quelle température débute la fusion de cet
alliage ? Quelle est la composition des premières gouttes de liquide qui apparaissent ? A
quelle température se termine la fusion de ce mélange ? Donner alors la composition des
phases présentes à cette température.

7- Pour quels mélanges peut-on avoir des solidifications à température constante ? Justifier
votre réponse.

- Masses atomiques : M(Ti)= 47,87gmole-1 ; M(Fe)= 55,85gmole-1

- La composition du point eutectique est 12,3% en Ti

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Exercice 7/ Soit le digramme d’équilibre des phases d’un système binaire à deux
constituants A et B ayant les propriétés suivantes :
- Tf(A) = 2054°C ; Tf(B) = 2013°C
* Composés définis :
-C1(85,8 % A , 1915°C) (fusion congruente)
-C2 (50% B , 1815°C) (fusion congruente)
-C3 ( 25%A , 1620°C) (fusion congruente)
*Dans le système binaire, il se forme trois eutectiques :
E1(11,3 %B,1875°C); E2(70 %A,1620°C) ; E3(68 %B,1480°C) et E4(82,5 %B, 1425°C)
1- Donner l’allure générale du diagramme d’équilibre des phases de ce système (abscisse :
1cm = 10 %B et ordonnée : 1cm = 100°C).
2- Déterminer les formules chimiques des composés définis.
3- Tracer les courbes d’analyse thermique pour les compositions 30, 50 , 90 et 100% en B.

Exercice8/ On considère le diagramme binaire du système Al – Ca, représenté sur la figure


ci-dessous.
1- Donner les formules des composées définis C1 et C2 en précisant leur nature.
2- Préciser les phases dans les domaines I, II, III, IV et V.
3- Tracer et commenter la courbe d’analyse thermique de deux mélanges liquides de
composition C1 et C2, refroidis de 1100°C jusqu’à la température ambiante.
4- Quelles sont la composition et la température de fusion des mélanges eutectiques ?
5- Calculer la masse du solide que l’on peut obtenir en refroidissant un mélange liquide,
de masse mt, contenant50 % de Ca à 800°C.
Données : M(Al) = 27 ; M(Ca) = 40

20
I

Exercice 9/ Soit le digramme d’équilibre des phases d’un système binaire à deux
constituants A et B ayant les propriétés suivantes :
- Tf(A) = 70°C ; Tf(B) = 260°C
* Composés définis :
-C1(50% A , 330°C) (fusion congruente)
-C2(fusion incongruente) contient 20%B, se décompose à 90°C dont la composition du liquide
est 85% A
-C3(fusion incongruente) contient 65%A, se décompose à 170°C dont la composition du
liquide est 27,5% B
*Dans le système binaire, il se forme deux eutectiques :
- E1(7,5%B , 50°C) et -E2(27,5%A , 200°C)
1- Donner l’allure générale du diagramme d’équilibre des phases de ce système (abscisse :
1cm = 5%B et ordonnée : 1cm = 20°C).

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2- Compléter le diagramme en faisant apparaître les points caractéristiques, les différents
composés définis (formules) et les phases en présence dans les différentes régions du
diagramme.
3- Tracer les courbes d’analyse thermique pour les compositions 15% ; 35% et 50% en B.

Exercice 10/ On se propose d’étudier un diagramme de phase solide-liquide à


miscibilité partielle à l’état solide.
Le diagramme Ag –Cu forme un eutectique à 779°C et de composition égale à 39,9% en
mole de Cu. Il existe dans ce binaires deux solutions solides α et β dont les compositions
sont les suivantes :
T°C 779 500 200
% en mole de α 14,1 3,1 0,35
Cu
% en mole de β 95,1 99 99,9
Cu

1- Sachant que les courbes liquidus et solidus sont presque des droites, tracer le diagramme de
phases et identifier les phases présentes dans ses différents domaines.
Tfus (Ag) = 960°C Tfus (Cu) = 1083°C
2- Quelles sont les solubilités maximales de Ag dans Cu et de Cu dans Ag ?
3- On refroidit un alliage contenant 25% en mole de Cu, déterminer.
a) La température d’apparition de la phase liquide, sa nature et sa composition. Donner la
composition du liquide.
b) La nature des phases à 779°C et leurs compositions.
c) Tracer et expliquer la courbe de refroidissement de cet alliage.
4- Déterminer la composition de l’eutectique à 500°C.

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Exercice 11/ Pour construire le diagramme de phases solide-liquide T=f(X) d’un système
A-B, on dispose des données expérimentales suivantes (X est le pourcentage molaire).
- Les températures de fusion de A et de B sont respectivement 1080 et 1500°C.
- Il existe deux composés définis instables C1 et C2 correspondant aux pourcentages molaires
respectifs de 33,33% en A et 75% en B.
- C1 se décompose à 936°C en un liquide dont le pourcentage molaire est 44% en A.
- C2 se décompose à 1104°C en liquide dont le pourcentage molaire est 64% en B.
- A et B forment un eutectique à 867°C et 40% de B.
- Une solution solide de B dans A dont la solubilité maximale est 18% en B. Cette solubilité
est de 10% en B à 750°C et de 6% en B à 700°C.

1/ Tracer le diagramme de phases solide-liquide A-B.


2/ Déterminer la nature et les formules chimiques des composés définis
3/ Identifier les phases présentes dans les différents domaines du diagramme.
4/ Donner les coordonnées aux points invariants et les réactions d’équilibre correspondant.
5/ Tracer les courbes d’analyse thermique pour les compositions 10%, 60% et 70% en B.

Exercice 12/ Tracer l’allure générale du diagramme de phases du système mercure -


thallium à partir des données qui suivent :
Tfus(Hg) = - 39°C ; Tfus(Tl) = 303°C ; Tfus(Tl2Hg5) = 15°C
Les masses atomiques sont: thallium: 204,4 et mercure: 200,6.
a- 8 % de Tl abaissent le point de fusion de Hg jusqu’à un minimum de -60°C.
b- Le thallium forme avec Tl2Hg5 un eutectique de composition 41% en Tl, lequel
eutectique se solidifie à 0,4°C.
2/ Indiquer la nature des phases dans chaque domaine.
3/ Déterminer la quantité maximum de Tl pur que l’on peut obtenir à partir de 1Kg
d’amalgame de Tl contenant 80% en masse de Tl.
4/ Définir la variance d’un système. Calculer alors la variance dans les différents
domaines du diagramme.

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5/ On chauffe un alliage formé de 40% de mercure.
a- A quelle température débute la fusion de cet alliage ?
b- Quelle est la composition des premières gouttes de liquide qui apparaissent ?
6/ Pour quels alliages peut-on avoir des fusions à température constante ?

Exercice 13/ Pour construire le diagramme de phase solide - liquide T = f(x) du système A-
B, on dispose des données expérimentales suivantes (x est le pourcentage molaire de B) :
- les températures de fusion de A et de B sont respectivement de 627 et 850°C.
- il existe deux composés définis C1(A4B) et C2(A2B3).
- C1 fond à 660°C et forme avec A un eutectique à 560°C et 5% de B.
- C2 se décompose à 680°C en une phase liquide contenant 40% de B.
- C1 et C2 forment un eutectique à 600°C et 30% de B.
- B présente une transformation allotropique à 800°C.
1- Déterminer la nature et la composition des composés définis.
2- Tracer le diagramme de phase de ce système et préciser les phases dans chaque
domaine.
3- Tracer et commenter les courbes d’analyse thermiques des mélanges liquides de
compositions 40 , 60, 90 et 100% en B.
4- On refroidit un mélange liquide à 5% en A. Quelles sont les phases en présence à
500°C ? Déterminer leurs quantités en moles sachant que le mélange initial contient 10
moles.
5- Pour quels mélanges peut-on avoir des solidifications à températures constantes ?

Exercice 14/ Etude du diagramme binaire solide liquide K2SO4 – CaSO4.


1- Donner la nature et la formule chimique des composés définis.
2- Identifier les phases présentes dans les différents domaines du diagramme
3- Définir la variance d’un système. Calculer alors la variance de ces domaines.
4- Donner les coordonnées aux points invariants et les réactions d’équilibre
correspondants.
5- Tracer les courbes de refroidissement pour les compositions 10% , 60% et 70% en
CaSO4.

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Exercice 15/ La figure ci-dessous représente le diagramme de phases solide-liquide du
système Bi-Sn.
1- Soit l’alliage obtenu en mélangeant 15g de Bismuth et 10g d’Antimoine.
a- Déterminer la nature et la composition massique des phases à 400°C ;
b- Calculer la masse de ces phases à cette température.
2- Tracer les courbes d’analyse thermique pour les compositions 60% et 100% en Sn.
3- On chauffe un mélange contenant 20% de Bi. Quelles sont les températures et les
compositions des phases au début et à la fin de fusion de ce mélange ?
4- On refroidit une solution contenant 100% de Bi.
a- Quelles sont les températures de début et de la fin de la solidification de ce mélange ?
Justifier votre réponse.
b- Donner la courbe d’analyse thermique de ce mélange.
5- Expliquer comment obtient-on de l’antimoine pur à partir d’un mélange de composition
(Xm en Sn) donnée.

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Exercice 16
Voici un tableau des températures du solidus etdu liquidus du système Ge-Si.
a) Construire le diagramme d’équilibreTempérature - fraction massique de ce
système et identifier chaque région.
b) Soit l’alliage obtenu en mélangeant 8,43 g de silicium et 14,52 g de germanium :
1 – calculer la fraction massique globale du silicium dans ce mélange ;
2 – cet alliage est porté à 1200°C.Déterminer la nature et la composition
massique de chacune des phases;
3 – déterminer les masses des phases enprésence à 1200°C.

Composition%m de Si TempératureSolidus (°C) TempératureLiquidus (°C)


0 938 938
10 1005 1147
20 1065 1226
30 1123 1278
40 1178 1315
50 1232 1346
60 1282 1367
70 1326 1385
80 1359 1397
90 1390 1408
100 1414 1414

Exercice 17/ On considère le diagramme de phase du système Nb2O5 -


TiO2 reproduit sur la figure 1.
1/ Déterminer les formules des composés définis et préciser leur nature.
2/ Donner les phases présentes dans les domaines numérotés 1 à 5
3/ Représenter et interpréter la courbe d’analyse thermique du mélange qui présente
la température de fusion la plus basse.
4/ Quelles sont les solubilités maximales réciproques entre Nb2O5 et TiO2 ?
5/ Un mélange constitué de 7 moles de Nb2O5 et de 3 moles de TiO2 est chauffé
jusqu’à fusion complète, puis refroidi lentement.
a- Donner les températures d’apparition du premier cristal et de disparition de la
dernière goutte. Préciser les compositions de ces phases.
b- Quelles sont les phases obtenues à 1460 °C ? Donner leurs compositions et
leurs quantités.
6- Montrer que ce diagramme peut être décomposé en diagrammes simples dont on
précisera les types.

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Exercice 18/ Le diagramme binaire solide liquide du système HNO3-H2O est
donné sur la figure ci-dessous.
1) Donner la formule chimique (que l’on écrira sous la forme HNO3.xH2O) et la
nature des composés définis C1 et C2.
2) a) Préciser la nature des phases en présence dans les domaines 1, 2, 3, 4, 5
et 6.
b) Donner la signification des points A, B, C, D, E, F et G.
c) Donner les équilibres aux points A, C et F.
3) On prépare é 20°C, un mélange contenant 0,2 mole d’acide nitrique pur et 0,15
mole d’eau et dont la masse volumique est 0,862g.cm-3.
a) Déterminer la composition et la masse de ce mélange. Tracer et
commenter sa courbe de refroidissement.

b) Ce mélange est refroidi lentement jusqu’à la température T0 (indiquée sur


la figure). Donner la nature, la composition et la quantité (en grammes) de
chacune des phases en présence.
Masses atomiques H : 1 ; N : 14 ; O : 16

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Exercice 19/ On considère le diagramme binaire solide liquide du système étain-
plomb donné sur la figure ci-dessous.
1)- a ) Quelle de la nature de la miscibilité entre l’étain et le plomb ?
b) Donner la signification des points A, B, C, D et E.
c) Indiquer la nature des phases dans les différents domaines.
2 ) On refroidit 100g d’un mélange liquide à 40% en masse d’étain jusqu’à
l’ambiante.
a) Tracer et commenter la courbe de refroidissement de ce mélange.
b) Déterminer la nature, la composition et la quantité des phases obtenues à une
température de 225°C.

Masse atomique Sn : 118,6

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EXERCICE 20

Le magnésium est un élément dont le numéro atomique est égal à 12.

 Ecrire la formule électronique de l'atome de magnésium.


 Quelle est sa couche électronique externe ?
 Sur quelle ligne du tableau de la classification périodique se trouve-t-il ?
 A quelle colonne du tableau de la classification périodique appartient-il ?

1. Le bérylium Be est un élément chimique placé juste en dessus du magnésium dans le


tableau de la classification périodique.

 En déduire la formule électronique de l'atome de bérylium et le numéro atomique de

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l'élément bérylium.
 Un atome de bérylium a un nombre de masse : A = 9. Combien comporte-t-il de
protons, de neutrons et d'électrons.

EXERCICE 21

On considère deux atomes A1 X1 et A2X2 appartenant au même élément chimique X.


Cet élément se trouve sur la troisième ligne du tableau de la classification
périodique.

 Quelle est le nom desa couche électronique externe ?


 A quel nombre quantique correspond cette couche ?
 Quel est le nombre maximal d'électrons que peut contenir cette couche.

1. Cet élément appartient à l'avant-dernière colonne du tableau de la


classification périodique.

 A quelle famille appartient-il ?


 Quel est le nombre d'électrons que possèdent les atomes de l'élément X sur
leur couche externe ?
 Ecrire la formule électronique des atomes de l'élément X.
 Quel est le nombre total d'électrons que possèdent les atomes de l'élément X
?

1. Quel est le nom de l'élément X ?

 Expliquer la différence entre atome et élément.


 On donne : A1 = 35 et A2 = 37. Donner la constitution des atomes X1 et X2.
 Comment appelle-t-on le rapport qui existe entre ces deux atomes ?

Exercice 22
La dernière couche électronique d’un atome est la couche M.
Elle comporte 3 électrons.
a. Dans quelle ligne et dans quelle colonne se trouve l’élément
chimique correspondant ?
b. Donner son numéro atomique et l’identifier.
c. Quel ion monoatomique est susceptible de se former à partir
de cet atome ?

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d. Citer deux éléments chimiques appartenant à la même
famille

Exercice 23
Un atome X engage deux liaisons covalentes lorsqu’il forme
des molécules.
a. Combien d’électrons périphériques possède-t-il ?
b. Dans quelle colonne du tableau périodique se trouve
l’élément chimique correspondant ?
c. Sachant que sa couche électronique externe est la couche
M, trouver quel est cet atome.
d. Donner un exemple de molécule qui comporte un ou
plusieurs de ces atomes.
Donner également la représentation de Lewis de cette
molécule.

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