Cristallographie 20202021
Cristallographie 20202021
Cristallographie 20202021
Cristallographie
Pr DJADOUN Amar
L2 Géologie 2020 – 2021
FSTGAT - USTHB
Définition et introduction
• La cristallographie, [ n. f du gr. Krustallos, cristal, et graphein, écrire], est la science qui
étudiée les cristaux [Les grecs pensaient que le cristal de roche (le quartz) provenait de la transformation de la
glace par le froid.]. Au cours du 18 siècle le terme de cristal remplace celui de pierre angulaire. Le mot «Cristallographie» (ou
e
description des cristaux), est introduit pour la première fois en 1723 par Maurice-Antoine Cappeller (1685-1769).
• A l’origine, la cristallographie était purement descriptive et constituait une
branche de la minéralogie. Par la suite on a constaté que l’état cristallin
n’était pas réservé aux minéraux uniquement et que c’était un état de la
matière très répandu.
• La cristallographie étudiée: la formation, la croissance, la structure interne,
la forme extérieure et les propriétés physiques de la matière cristallisée;
• les différentes branches de la cristallographie sont:
• - la cristallographie géométrique.
• - la cristallographie pysique
• - la cristallochimie.
• - la radiocristallographie.
• La cristallographie géométrique, fait appel dans son développement aux
sciences mathématiques, ses résultats peuvent se démontrer
rigoureusement à partir de deux lois fondamentales, sous formes de
théorèmes. Ces deux lois, elles mêmes, peuvent se résumer en une seule
hypothèse de base: l'hypothèse des stratifications multiples de Hauy
(1881), vérifiée depuis par l'observation et l'expérience, grâce en
particulier, à l'utilisation des rayons X,
[ Les rayons X ont été découverts en 1895 par le physicien allemand Wilhelm Röntgen, qui a reçu pour cela le premier prix Nobel
de physique ; il leur donna le nom habituel de l'inconnue en mathématiques, X ].
Depuis très longtemps on pense que la forme extérieure des cristaux est liée
à un ordonnancement interne régulier de la matière.
-Réseau bi dimensionnels:
Ce modèle bi dimensionnel peut être défini à l'aide de
deux paramètres a , b (en Angström) et l’angle γ (en
degré) entre les deux directions.
Invariance par translation dans
un réseau
Le réseau est donc un objet
mathématique descriptif
Les réseaux cristallins
Définition
Cristal monoatomique : empilement
infini et régulier d'atomes identiques.
07/12/2021
Un réseau est un ensemble de points
Qui présente la propriété suivante : lorsque
l'on se translate dans l'espace selon
certains vecteurs, on retrouve exactement le
même environnement. Il y a donc une
périodicité spatiale.
Invariance par translation dans un
réseau
La notion de réseau est née en géologie,
avant que l'on ne connaisse les atomes
Haüy et Bravais, en étudiant la symétrie
extérieure de certains cristaux et notamment
le fait que le clivage se fasse selon certains
plans, ils avaient conclu que "l'organisation
interne" de la matière devait avoir la même
symétrie.
formes extérieures de cristaux de
pyrite (FeS2)
Image stéréoscopique : Calcite, District minier de
Schneeberg, Saxe, Allemagne
RESEAUX 2D
b’ a’
b
a
La surface d’une maille est donné par le produit vectoriel des deux vecteurs a et b :
b
a
La surface d’une maille est donné par le produit vectoriel des deux vecteurs a et b :
S’= |a’ b’|= |(2a+b) b|= |2a b + bb|= |2a b|=2S
On prend un réseau construit à partir de deux vecteurs de longueur
quelconque et faisant un angle égal à π/2. La maille formée est un rectangle.
Si on ajoute au centre de chaque rectangle un autre nœud on obtient une
maille double (4x1/4+1=2). C’est une maille centrée.
Ce nouveau réseau de points peut être défini à partir d’une maille losange
« primitive » (4x1/4=1). En général on prend la maille double rectangulaire car avec
ses angles droits elle fait mieux apparaître les éléments de symétrie du réseau.
Dans le cas particulier où l’angle entre les deux vecteurs est égal à 2π/3, on
garde la maille losange car il apparaît un axe d’ordre 6. Dans ce cas
particulier cette maille met plus en évidence les éléments de symétrie du réseau
que la maille du système rectangulaire centré.
LES RANGEES 2D
Toute droite passant par deux nœuds est une rangée, elle contient une infinité de
nœuds. Elle fait partie d’un ensemble de rangées parallèles, équidistantes qui
passent par tous les nœuds du réseau, aucune rangée de cet ensemble n’est vide.
A toute rangée correspond une rangée particulière qui passe par l’origine et par un
nœud extrémité du vecteur R=ua+vb avec u et v premiers entre eux qui est l’un des
deux premiers nœuds de la rangée à partir de l’origine. On notera la famille de
rangée correspondante [u v] . R = distance entre deux
nœuds voisins de la rangée
[1 1] [-1 3]
a
[1 2]
une maille étant la plus petite portion du
réseau ayant les mêmes symétries que le
réseau lui-même. Une maille est donc un
prisme composée de plusieurs noeuds ; le
réseau est un empilement de mailles
élémentaires.
On peut maintenant compléter le tableau au niveau des différents systèmes
attention pas au sens de système de cristallisation.
Maille Système
a≠b quelconque parallélogramme oblique
a≠b = π/2 rectangle rectangulaire
I : centrée
un groupement supplémentaire est situé au centre de la maille :
maille centrée = maille double
1+8X1/8=1+1=2
Maille de type C
A, B ou C suivant l'axe : à base centrée un groupement
supplémentaire au centre de 2 faces opposées
8X1/8 + 2X1/2= 2
= maille double
Maille de type F: à faces centrées
a, b et
a≠b≠c C Triclinique
quelconques
a=b=π/2
a≠b≠c C A2/M Monoclinique
quelconque
a=b=π/2
a = b≠c C A6/M 3A2/3M 3A’2/3M’ Hexagonal
= 2π/3
les deux ailes des papillons (ici une vanesse du chardon) sont symétriques par
réflexion : l'une est comme l'image dans un miroir de l'autre.
.
Cette fleur est symétrique par rotation : si on la tourne d'un
cinquième de tour, on retrouve la forme initiale.
Les frises décoratives en architecture sont souvent des structures symétriques par translation : si on déplace
la structure de la largeur d'un motif, on retrouve la même structure.
Saturne et ses anneaux. Les planètes et les étoiles sont à peu
près symétriques pour les rotations autour de leur axe.
Coupe sagittale d'une coquille de nautile. Une spirale
logarithmique est symétrique par similitude.
Autre exemple en architecture : arcades symétriques d'un
portique de la Grande Mosquée de Kairouan, en Tunisie.
De manière générale, un système est symétrique quand on
peut permuter ses éléments en laissant sa forme inchangée. Le
concept d'automorphisme permet de préciser cette définition
Le concept d'automorphisme permet de préciser celui de symétrie. Les permutations, ou transformations, qui
laissent la forme inchangée,
sont les symétries, ou les automorphismes, du système. Un automorphisme est un isomorphisme interne.
Les automorphismes d'une structure U sont les bijections de U dans U qui sont des isomorphismes pour tous
les prédicats et tous les opérateurs qui déterminent la structure. Plus explicitement :
Une fonction inversible, ou bijection, de U dans U est un automorphisme pour une relation binaire R lorsque
Cette définition d’un automorphisme se généralise aisément aux prédicats monadiques et à toutes les
relations, quel que soit le nombre de leurs
arguments. Pour un prédicat monadique P, une transformation t est un automorphisme lorsque . Dans
l’exemple du papillon, la symétrie entre la gauche et la droite est un automorphisme pour les propriétés (les
prédicats monadiques) de couleur.
Un point a la même couleur que son point symétrique. Une transformation t est un automorphisme pour un
opérateur binaire + lorsque
Cette définition d’un automorphisme se généralise aisément à tous les opérateurs, quel que soit le nombre de
leurs arguments. t est un automorphisme pour un opérateur à un argument lorsque . Autrement dit, une
transformation est un automorphisme pour un opérateur monadique (une fonction d'une seule variable)
lorsqu'elle commute avec lui. Lorsque des opérateurs commutent entre eux, ils sont tous des
automorphismes les uns vis-à-vis des autres, au sens où toute forme définie par l'un est conservée par tous
les autres. Les automorphismes d'une structure forment un groupe, au sens de l'algèbre, son groupe de
symétries. Pour tous automorphismes t et u, t ∘ u est un automorphisme et l’inverse de t est un
automorphisme. La transformation identique (qui associe toujours x à x) est un automorphisme. Autrement
dit :
•Si une forme est conservée par deux transformations effectuées séparément, elle est aussi conservée
lorsqu'on effectue les deux transformations l'une
•à la suite de l'autre. C'est simplement la transitivité de l'égalité des formes ;
•Si une forme est conservée par une transformation, elle est aussi conservée par la transformation inverse ;
•En outre, il existe toujours une transformation identique, qui ne transforme rien, qui est donc toujours un
automorphisme, puisqu'elle ne peut pas modifier quoi que ce soit.
Ces trois propriétés font de l'ensemble des automorphismes d'un système un groupe pour sa loi de
composition interne naturelle.
De manière générale, un systèm est symétrique
quand on peut permuter ses éléments en laissant sa
forme inchangée. Le concept d'automorphisme permet
de préciser cette définition
L'exemple le plus connu est la symétrie en
géométrie.Un automorphisme est
un isomorphisme d'un objet mathématique
X dans lui-même. Le plus souvent, c'est
une bijection de X dans X qui préserve la
« structure » de X. On peut le voir comme
une symétrie de X. Les automorphismes de
X forment un groupe.
Une symétrie de centre O est aussi une rotation d’angle plat et
une homothétie de centre O et de rapport -1
Les 3 opérations de symétrie:
1.Le centre de symétrie « c » = l’inversion.OB=-OB’
La symétrie de centre O
Le seul point invariant de cette symétrie est le point O.
Exemple
-Les lettres N, S et Z possèdent un centre de symétrie.
-Un parallélogramme possède pour centre de symétrie le point
d’intersection de ses diagonales. Cette propriété est
caractéristique des parallélogrammes : un quadrilatère ABCD
possédant cette propriété est nécessairement un
parallélogramme.
α =360°/ n
n = l’ordre de l’axe An
n≠0 ou n=1, 2, 3, 4 et 6
Quand α=360° n=1 toutes les formes possèdent un axe d’ordre1
α =180°n=2 A2
α =120°n=3 A3
α =90° n=4 A4
α =60° n=6 A6
α =72° n=5 A5
L’axe d’ordre 5 , il n’accepte pas le reste des lois de
symétrie
3. La réflexion = plan ( s) de symétrie = miroir (s). « M »
Une telle symétrie conserve les distances et les angles,
mais ne conserve pas l'orientation. C'est la raison pour
laquelle, quand vous levez la main droite devant votre
miroir, votre image lève sa main gauche.
On démontre que l'ensemble des symétries par rapport à des plans génère par
composition tout l'ensemble des isométries de l'espace.
a
c
b
a
b
SYSTÈME TRICLINIQUE
b
a Élément de symétrie :
un centre de symétrie:
Formule de symétrie :C
SYSTÈME MONOCLINIQUE
c a≠b≠c
a= b = 90°
> 90°
90 90
° ° b
a L’axe 2 était traditionnellement pris
parallèle à b, mais depuis la dernière
édition des tables internationales il
est pris soit parallèle à b soit parallèle
à c. Les deux possibilités sont
Éléments de symétrie :
- un axe de symétrie 2 avec traitées dans les tables.
- un miroir ^
-un centre de symétrie
- Formule de symétrie: C A2/M
SYSTÈME MONOCLINIQUE
Ici l’axe binaire est pris parallèlement à c. Mais quels sont les critères qui
permettent de choisir a et b ?
En fait le seul critère applicable est le critère de la recherche de la maille
de la forme la plus « simple ». Le résultat est qu’il y a trois solutions qui
sont retenues et également traitées dans les tables internationales.
c
b
90 90°
° a
b
a
SYSTÈME ORTHORHOMBIQUE
a≠b≠c
c
a= = b = 90°
Éléments de symétrie :
- 3 axes de symétrie 2 ^ entre eux
- 3 miroirs ^ entre eux et aux axes 2
-un centre de symétrie
b
-Formule de symétrie : C A2/M A2’/M’
a A2’’/M’’
SYSTÈME QUADRATIQUE
Éléments de symétrie :
- 1 axe de symétrie 4
avec 1 miroir ^
b - 4 axes de symétrie 2
a avec 4 miroirs ^
-un centre de symétrie
-Formule de symétrie: C A4/M
2A2/2M 2A2’/2M’
SYSTÈME TRIGONAL
a=b=c
a= = b
vue suivant
l'axe A3 quelconques
Éléments de symétrie
:
c
- 1 axe de symétrie 3
- 3 axes de symétrie
b 2
avec 3 miroirs ^
a - un centre de
symétrie
Formule de symétrie:
CA3 3A2/3M
SYSTÈME HEXAGONAL
a=b≠c
a = b = π/2 = 2π/3
Éléments de symétrie :
- 1 axe de symétrie 6
avec un miroir ^
- 6 axes de symétrie 2
avec 6 miroirs ^
-un centre de symétrie
-Formule de symétrie: C A6/M 3A2/3M
3A2’/3M4
SYSTÈME CUBIQUE
a = b = c a = b = = π/2
3A4 6A2
4A3
3M^ 6M^
C3A4/3M 4A3 6A2/6M
LES RANGEES 3D
Une rangée dans un réseau 3D est définie comme dans un réseau 2D c’est-à-dire
que toute droite passant par deux nœuds est une rangée, elle contient une infinité
de nœuds. Elle fait partie d’un ensemble de rangée parallèles, équidistantes qui
passent par tous les nœuds du réseau, aucune rangée de cet ensemble n’est vide.
A toute rangée correspond une rangée particulière qui passe par l’origine et par un
nœud extrémité du vecteur R=ua+vb+wc avec u, v et w premiers entre eux qui est
l’un des deux premiers nœuds de la rangée à partir de l’origine. On notera la
famille de rangée correspondante [u v w] .
[1 0 2]
– R = distance entre deux
[1 2 2] nœuds voisins de la rangée
c Ecriture :
–
[1 -1 0] = [1 1
b a
[1 1 0] 0]
LES PLANS 3D
Tout plan passant par trois points non colinéaires est un plan réticulaire.
Il contient une infinité de nœuds qui forment un réseau 2D. Il fait partie d’un
ensemble de plans parallèles, équidistants qui passent par tous les nœuds du
réseau, aucun plan n’étant vide.
Les plans successifs coupent chacun des axes en des points équidistants.
Un de ces plans passe par l’origine, un autre par l’extrémité de a, entre ces
deux plans s’intercalent un certain nombre de plans (ici un seul) équidistants
qui découpent a en un nombre entier de segments égaux à a/h (h entier).
b a
LES PLANS 3D
Si ce n’était pas le cas on aurait trois nombres entiers tels que h’=h/n,
k’=k/n et l’=l/n et l’équation du plan serait alors : h’x+k’y+l’z=1/n
Or cette équation doit être satisfaite pour tous les nœuds du plan soit pour
des valeurs entières de x, y et z ce qui impose que (h’x+k’y+l’z) soit égal à
un entier et ne peut donc pas être égal à 1/n. Donc h, k et l sont bien
premiers entre eux. Ces trois nombres sont appelés indices de Miller.
a M’
b M
LES PLANS 3D
b
a
LES PLANS 3D
c
C OA = 1/2 a h2
OB = 1 b k 1
OC = 3/4 c l 4/3
B Il faut h, k et l entiers :
O
A b
(h k l) = (6 3 4)
a
LES PLANS 3D
c
b
a
(1 0 0) (0 0 1) (0 1 1) (-1 0 1)
(1 1 1) (1 1 -1) (2 0 1) (2 2 1)
LE RESEAU RECIPROQUE
Le réseau réciproque dont la notion n’est pas indispensable en
cristallographie géométrique, permet cependant d’en simplifier certains
calculs et surtout est très important pour la théorie de la diffraction des
rayonnements par les structures périodiques.
Ce réseau est situé dans un espace 3D dont les vecteurs de base a*, b*
et c* sont définis par rapport aux vecteurs de base a, b et c avec lesquels
nous avons choisi de construire un réseau dans un espace que nous
appellerons direct. Nous avons donc le réseau direct.
Les relations de définitions sont les suivantes :
a.a*=1 a.b*=0 a.c*=0
b.a*=0 b.b*=1 b.c*=0
c.a*=0 c.b*=0 c.c*=1
On en déduit que a* doit être perpendiculaire à b et c, ce qui implique :
a* = a (b c) b Ù c
a.a* = a a.(b c) = a v = 1 a = 1/v a* =
v
v est le volume de la maille construite sur a, b et c
LE RESEAU RECIPROQUE
c Considérons maintenant le plan de la famille
de plans réticulaires (h k l) le plus proche de
l’origine, son équation dans l’espace direct
C est hx+ky+lz = 1 et soient A, B et C les
B intersections de ce plan avec les trois axes.
O
Les vecteurs AB et AC appartiennent à ce
A plan.
b
a
AB = AO+OB= -a/h+b/k AC = -a/h+c/l
LE RESEAU RECIPROQUE
N*hkl
Le plan qui coupe les trois axes en A, B
c
et C est l’un des plans de la famille de
plans réticulaires (h k l).
ab 2c a2bc
a * .c* = 2 (cosa cos g - cos b ) b * .c* = 2 (cos b cos g - cosa )
v v
bcsina acsin b ab sin g
a* = b* = c* =
v v v
v = abc 1- cos2 a - cos2 b - cos2 g + 2cosacosbcos g
DISTANCE INTERRETICULAIRE
– Cubique a0
dhkl =
h2 + k2 + l2
CALCULS RD-RR
En utilisant les propriétés des RD et RR il est simple de faire un
certain nombre de calculs cristallographiques.
h = v1w2- w1v2
k = w1u2 - u1w2
l = u1v2 - v1u2
LES MAILLES EN 3D
c
a
Orthorhombique P Orthorhombique F
b
a
Orthorhombique I Orthorhombique A
LES MAILLES EN 3D
Mailles multiples
Nombre de nœuds :
• 1 à chaque sommet :
81⁄8=1
0 et 1 0 et 1
2/3 2/3
2/3
1/3 1/3
LES MAILLES EN 3D
2
La maille primitive rhomboédrique
peut donc être traitée comme une
maille triple hexagonale avec deux 1
nœuds du réseaux en 2/3,1/3,1/3 1
et 1/3,2/3,2/3.
1
LES MAILLES EN 3D
RD b Ù c RR
a*=
c v c*
a*=bcsinav
a*=bc/abc=1/a
De même:
b*=1/b
b b*
a c*=1/c a*
De plus compte
tenu des définitions
de a*,b* et c* on a :
a*//a, b*//b et c*//c
RR du CFC
b Ù c
RD a*= RR
v
c c*
a*=bcsinav
a*=bc/abc=1/a
De même:
b*=1/b
b c*=1/c b*
a*
a De plus compte
tenu des définitions
de a*,b* et c* on a : ??
a*//a, b*//b et c*//c
RR du CFC
Le RR est le même pour le réseau cubique primitif et pour le CFC, il y a quelque
chose d’anormal. Regardons de plus près au niveau des plans réticulaires. La
distance interréticulaire dhkl d’une famille est égale à l’inverse de la norme de N*hkl.
Par exemple dans le cubique primitif les plans (100) ont une distance d100 égale à a,
en effet lorsqu’on regarde dans le RR on trouve bien que N*100=a*=1/a
Que devient cette famille de plans dans le CFC?
Dans le RD on trouve que deux plans voisins sont distants de a/2. En fait le premier
plan de cette famille après l’origine coupe a en 1/2 et
devrait s’appeler (200) bien que dans ce cas h, k et l ne
c soient pas premiers entre eux. Le vecteur N* qui
correspond alors à cette famille est le vecteur N*=2a*.
Il faut donc considérer que le
nœud du RR 1 0 0 n’existe pas.
Par symétrie il en est de même
pour les nœuds 0 1 0 et 0 0 1.
b b*
a
a*
RR du CFC
RD RR
Finalement dans le RR je dois raisonner sur une grosse maille de côté égal à
2a* en supprimant les nœuds qui se trouvent au milieu des arêtes et au
centre des 6 faces. Il reste dans ce gros cube de côtés 2a*, 2b* et 2c* à
regarder ce que devient le nœud 1 1 1.
RR du CFC
RD
a*’= - a* + b* + c *
b*’= a* - b* + c *
c*’= a* + b* - c *
a*’ + b*’+ c*’ = a* + b* + c
*
a*’ + b*’= 2 c *
b*’ + c*’= 2 a*
a*’ + c*’= 2 b*
DU RD AU CRISTAL
+
DESCRIPTION D’UN CRISTAL
• Exemple : le graphite
système : hexagonal
réseau de Bravais : P
paramètres de la maille a = 0.2456 nm, c = 0.6696 nm
motif : 4 atomes de C en 0, 0, 0 0, 0, 1/2
et 1/3, 2/3, 0 2/3, 1/3, 1/2
+
DESCRIPTION D’UN CRISTAL
• Exemple : NaCl
système cubique
réseau de Bravais : F (toutes faces centrées)
paramètres de la maille 0.562 nm
nœuds du réseau :
motif : atome Na en 0,0,0
atome Cl en 1/2, 1/2, 1/2
+
EMPILEMENTS COMPACTS
Vue
de
dessus
EMPILEMENTS COMPACTS
Maille hexagonale
8
Rapport c/a = 3
EMPILEMENTS COMPACTS