Calcul Des Fondations

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Fondations superficielles

Dimensionnement des fondations superficielles


Dr FAYE
Rupture des sols de fondation

Dommage due au dépassement de la


capacité portante du sol entrainant
sa rupture .

Effondrement du réservoir de blé (capacité 35000 m 3)


Transcona (canada) en 1993
Au moment de l’accident, la pression transmise au sol est 363 kPa, alors
que la pression maximale admissible est de 147 kPa.
Le renversement de l’ouvrage a eu lieu quand il fut rempli à 88 % de sa
capacité de stockage. La fondation est un radier rectangulaire de 23,50 x
59,50 m, épais de 0,60 m et fiché à 3,60 m dans une couche d’argile
vaseuse hétérogène reposant sur un substratum d’alluvions récentes.

Le projet ne comportait pas de campagne de reconnaissance


géotechnique, mais les données des sites voisins y ont été extrapolées.

La structure du silo en béton armé était suffisamment rigide pour


manifester un renversement, suite au mouvement exceptionnel du sol.

La réparation, menée en 1916, comportait une reprise en sous œuvre sur


des puits fondés sur le rocher et le silo fut opérationnel depuis.

Investir dans une étude géotechnique préliminaire peut prévenir des


dépenses exorbitantes des travaux de réparation.
Rupture des sols de fondation
Tassement
différentiel dû aux
fondations
inadaptées au sol sur
lequel elles sont
construites.

Construction sur un sol


très compressible sans
Tassement excessif de 3 m du Palais tenir compte du
des beaux arts dépassement de la
Mexico City en 1932 - 1934 valeur admissible du
Tassement différentiel excessif de la tour de Pise
tassement Pise (Italie) en 1173 - 1305
La tour de pise (Italie) est rendue célèbre parce qu'elle est très penchée. Cette
tour fut commencée en 1173 par Bonanno Pisano et achevée en 1305. De forme
cylindrique, elle comporte 8 étages de 207 colonnes superposées et une
hauteur de 54,60 m.

La fondation repose sur une couche de sable argileux de 4 m d’épaisseur,


surmontant du sable. Ce dernier surmonte une couche d’argile molle.

Dès 1178, alors que seuls trois des sept étages sont construits, elle commence à
s'incliner. Cela justifie la suite des travaux : les quatre derniers étages sont
construits en diagonale pour compenser l'inclinaison.

La pression transmise au sol en cas de la verticalité est de 514 kN/m2 et de 916


kN/m2 au maximum après son inclinaison.

Il s’agit d’un exemple concret de tassement différentiel du à a consolidation


lente de l’argile molle, cette dernière n’étant pas homogène. Actuellement, on
note une vitesse de tassement d’environ 1mm/an. Le tassement de la partie
penchée a attient 150 cm.
FOUNDATION FAILURE

Rotational Failure Force

Resistance
Rupture des sols de fondation
Types de rupture

Rupture générale

Rupture Locale

Rupture par poinçonnement


Théorie de capacité portante
Théorie de capacité portante
Théorie de capacité portante
Equation de la capacité portante de Terzaghi (1943)

Rupture générale
• Semelle filante
qu= 𝑪′𝑵𝒄 + 𝒒𝑵𝒒+0,5γBN γ
• Semelle carrée
qu= 𝟏, 𝟑𝑪′𝑵𝒄 + 𝒒𝑵𝒒+0,4γBN γ
• Semelle circulaire
qu= 𝟏, 𝟑𝑪′𝑵𝒄 + 𝒒𝑵𝒒+0,3γBN γ

qu : Capacité portante ultime (kN/m2) B : largeur de la semelle (m)


C’ : cohésion (kN/m2) γ : Poids volumique (kN/m3)
φ' : angle de frottement interne (°) 𝑁𝑐 ; 𝑁𝑞 ; N γ : facteurs de portance
q = γD : surcharge (kN/m2)
Calcul de la capacité portante
Equation de la capacité portante de Terzaghi

Rupture générale
𝑁𝑐 ; 𝑁𝑞 ; N γ : facteurs de portance

𝑎2
𝑁𝑞 = avec a = e(0,75π−φ′)tanφ′
acos2(π+φ′)
4 2

𝑁𝑐 =(Nq-1)cotφ’

tanφ’ 𝐾𝑝γ
𝑁γ = −1
2 𝑐𝑜𝑠 2φ′
Calcul de la capacité portante
Equation de la capacité portante de Terzaghi

Rupture Locale
• Semelle filante ഥ 𝑐 + 𝑞𝑁′𝑞+ 0,5γBN’γ
qu= 𝐶′𝑁′

• Semelle carrée

qu= 1,3𝐶′𝑁′𝑐 + 𝑞𝑁′𝑞 + 0,4γBN’γ

• Semelle circulaire
ഥ 𝑐 + 𝑞𝑁′𝑞+ 0,3γBN’γ
qu= 1,3𝐶′𝑁′
ഥ = 2 𝐶′
𝐶′ 𝑡𝑎𝑛φ′ =
2
𝑡𝑎𝑛φ′
3 3
qu : Capacité portante ultime (kN/m2)
C : cohésion (kN/m2) B : largeur de la semelle (m)
φ : angle de frottement interne (°) γ : Poids volumique (kN/m3)
q = γD : surcharge (kN/m2) 𝑁′𝑐 ; 𝑁′𝑞 ; N’ γ : facteurs de portance modifiés
Calcul de la capacité portante
Equation de la capacité portante de Meyerhof (1963)

Toutes les formes de semelle isolée


• Charge verticale
qu= 𝐶′𝑁𝑐𝑑𝑐𝑆𝑐 + 𝑞𝑁𝑞𝑑𝑞𝑆𝑞+ 0,5γBN γd γSγ
• Charge inclinée
qu= 𝐶′𝑁𝑐𝑑𝑐𝑆𝑐𝑖𝑐 + 𝑞𝑁𝑞𝑑𝑞𝑆𝑞𝑖𝑞+0,5γBN γd γS γ𝑖γ

qu : Capacité portante ultime (kN/m2) 𝑁𝑐 ; 𝑁𝑞 ; N γ : facteurs de portance


C’ : cohésion (kN/m2) 𝑆𝑞, 𝑆𝑐 , S γ ; 𝑆𝑞 , 𝑆𝑐 , S γ ; 𝑖𝑐 , 𝑖𝑞 , 𝑖γ : Facteurs de portance réduits
φ' : angle de frottement interne (°) − 𝑆𝑞 𝑆𝑐 S γ de forme
q = γD : surcharge (kN/m2)
− 𝒅𝒄 𝒅𝒒 d γ de profondeur
B : largeur de la semelle (m)
− 𝑖𝑐 𝑖 𝑞 𝑖γ d’inclinaison
γ : Poids volumique (kN/m3)
Calcul de la capacité portante
Equation de la capacité portante de Meyerhof
• Equation générale de la capacité portante
qu= 𝐶′𝑁𝑐𝑑𝑐𝑆𝑐𝑖𝑐 + 𝑞𝑁𝑞𝑑𝑞𝑆𝑞𝑖𝑞+0,5γBN γd γS γ𝑖γ

𝑁𝑐 ; 𝑁𝑞 ; N γ : facteurs de portance

π φ′
𝑁𝑞 = e(πtanφ′)(tan2( +
4 2
)) (Reissner, 1924)

𝑁γ =(Nq-1)tan(1,4φ) (Prandtl, 1921)

𝑁𝑐 =(Nq-1)cotφ (Meyerhof, 1963)


Calcul de la capacité portante
Facteurs de portance d’après Terzaghi, Meyerhof et Hansen
Calcul de la capacité portante
Equation de la capacité portante de Meyerhof
• Equation générale de la capacité portante
qu= 𝑪′𝑵𝒄𝒅𝒄𝑺𝒄𝒊𝒄 + 𝒒𝑵𝒒𝒅𝒒𝑺𝒒𝒊𝒒+0,5γBN γd γS
γ𝒊𝜸 Facteurs de portance réduits

𝑆𝑞 𝑆𝑐 S γ Facteurs réducteurs dq dc dγ Facteurs réducteurs 𝑖𝑐 𝑖𝑞 𝑖γ Facteurs


de forme de profondeur réducteurs d’inclinaison
𝛼°
Si φ = 0° Si φ < 10° ic= 1 − 2
90°
𝐵 𝐷
Sc= 1 + 0,2 dc= 1 + 0,2
𝐿 𝐵 𝛼°
iq= 1 − 2 Charge
Sq= Sγ = 1,0 dq= dγ = 1,0 90°

Si φ’ ≥ 10° Si φ ≥ 10° 𝛼° 2 𝛼
𝐵 π φ′
iγ =
1−
𝐷 π φ φ°
Sc= 1 + 0,2 tan2( + ) dc= 1 + 0,2 tan( + )
𝐿 4 2 𝐵 4 2
𝐵 π φ′ 𝐷 π φ
Sq= Sγ = 1 + 0,1 tan2( + ) dq= dγ = 1 + 0,1 tan( + )
𝐿 4 2 𝐵 4 2
Calcul de la capacité portante
Equation de la capacité portante de Meyerhof
• Equation générale de la capacité portante
qu= 𝑪′𝑵𝒄𝒅𝒄𝑺𝒄𝒊𝒄 + 𝒒𝑵𝒒𝒅𝒒𝑺𝒒𝒊𝒒+0,5γBN γd γS γ𝒊𝜸
En condition non drainée

Charge verticale
φ = 0° 𝑵𝒄 = 𝟓, 𝟏𝟒
C = CU 𝑵𝒒 = 1
Nγ =0 qu= 𝑪𝒖𝑵𝒄𝒅𝒄𝑺𝒄 + 𝒒𝑵𝒒𝒅𝒒𝑺𝒒
𝐵
Sc= 1 + 0,2
𝐿
𝑫 𝑩
Sq= Sγ = 1,0 qu= 𝟓, 𝟏𝟒𝑪𝒖 𝟏 + 𝟎, 𝟐 𝑩
𝟏 + 𝟎, 𝟐 𝑳
+𝒒
𝐷
dc= 1 + 0,2
𝐵

dq= dγ = 1,0 𝐢𝐜 = 𝐢𝐪 = 𝐢𝛄 = 1
Application 01
Une semelle carrée doit recevoir une charge totale de 294 kN.
Déterminer la largeur B minimale de la semelle si le facteur de sécurité est égal à 3.
1. Méthode de Terzahi
2. Méthode de Meyerhof
3. Méthode de Hansen
Application 01
Une semelle carrée doit recevoir une
charge totale de 294 kN.
Déterminer la largeur B minimale de la
semelle si le facteur de sécurité est égal à
3.
1. Méthode de Terzahi
2. Méthode de Meyerhof
3. Méthode de Hansen
Application 01
Une semelle carrée doit recevoir une
charge totale de 294 kN.
Déterminer la largeur B minimale de la
semelle si le facteur de sécurité est égal à
3.
1. Méthode de Terzahi
2. Méthode de Meyerhof
3. Méthode de Hansen
Calcul de la capacité portante
Equation de la capacité portante de Hansen
• Equation générale de la capacité portante φ
qu= 𝑪𝑵𝒄𝒅𝒄𝑺𝒄𝒊𝒄 + 𝒒𝑵𝒒𝒅𝒒𝑺𝒒𝒊𝒒+0,5γBN γd γS γ𝒊𝜸
π φ′ 𝐵 𝑁𝑞

(De Beer (1970)


𝑁𝑞 = e(πtanφ′)(tan2( +
4 2
)) (Reissner, 1924) Sc = 1 +
𝐿 𝑁𝑐
B φ
𝐵
𝑁γ =(Nq-1)tan(1,4φ) (Prandtl, 1921) Sq = 1 + 𝑡𝑎𝑛φ′
𝐿 H γ
𝐵 ϕ
𝑁𝑐 = 1,5(Nq-1)tan(φ) (Hansen, 1970) Sγ = 1 − 0,4 ŋ c
𝐿
𝐷 (Hansen, 1970) 𝐷
(Hansen, 1970)

≤1 >1
𝐵 𝐵
𝐷 𝐷
dc = 1 + 0,4 dc = 1 + 0,4𝑡𝑎𝑛 −1
𝐵
𝐷
𝐵
𝐷 =
dq = 1 + 2 tan φ′ 1 − 𝑠𝑖𝑛φ′ 2
dq = 1 + 2 tan φ′ 1 − 𝑠𝑖𝑛φ′ 2 𝑡𝑎𝑛 −1
𝐵 𝐵 1−𝑖𝑞
dγ 1 dγ = 1 𝐢𝐜 = 𝐢𝐪-
= 𝑁𝑞 −1
Application 01
Une semelle carrée doit recevoir une charge
totale de 294 kN.
Déterminer la largeur B minimale de la
semelle si le facteur de sécurité est égal à 3.

1. Méthode de Terzahi
2. Méthode de Meyerhof
3. Méthode de Hansen
Calcul de la capacité portante
Equation de la capacité portante de Meyerhof
• Influence de la nappe
Cas I : dw = 0 Cas II : 0 < dw < D Cas III : D < dw < D+B Cas IV : dw ≥ D+B

Charge Charge Charge Charge


Nappe
Dw =0
Nappe Dw Dw Dw

D D D D

B B B B
Nappe
q'= γ′𝐷 γ′ = γ − γ𝑤 𝑞′ = γ𝑑𝑤 + γ′(𝐷 − 𝑑𝑤 )
B B
𝑞𝑐 = CN cd cS c𝑖𝑐 𝑞𝑐 = CN cd cS c𝑖𝑐
𝑑𝑤 − 𝐷
γത = γ′ + (γ − γ′) Nappe
𝑞𝑞 = 𝑞′N qd qS q𝑖𝑞 𝑞𝑞 = 𝑞′N qd qS q𝑖𝑞 𝐵 Aucune influence
𝑞γ = 0,5γ′BN γd γS γ𝑖γ 𝑞γ = 0,5γ′BN γd γS γ𝑖γ 𝑞γ = 0,5തγBN γd γS γ𝑖γ 𝑞𝑞 = 𝑞N qd qS q𝑖𝑞
Calcul de la capacité portante
Equation de la capacité portante de Meyerhof
• Influence de la nappe
Cas I : dw = 0

𝒒𝒖 = C’N cd cS c𝒊𝒄 + 𝒒′N qd qS q𝒊𝒒+0,5𝜸′BN γd γS γ𝒊𝜸 q'= 𝜸′𝑫 𝜸′ = 𝛄𝒔𝒂𝒕 − 𝛄𝒘


Cas II : 0 < dw < D
𝒒𝒖 = C’N cd cS c𝒊𝒄 + 𝒒′N qd qS q𝒊𝒒+0,5𝜸′BN γd γS γ𝒊𝜸 𝒒′ = 𝜸𝒅𝒘 + 𝜸′ (𝑫 − 𝒅𝒘 ) 𝜸′ = 𝛄𝒔𝒂𝒕 − 𝛄𝒘
Cas III : D < dw < D+B

𝒒𝒖 = C’N cd cS c𝒊𝒄 + 𝒒′N qd qS q𝒊𝒒+0,5ഥ


𝜸BN γd γS γ𝒊𝜸

Cas IV : dw ≥ D+B

𝒒𝒖 = C’N cd cS c𝒊𝒄 + 𝒒N qd qS q𝒊𝒒+0,5𝜸BN γd γS γ𝒊𝜸 q= 𝜸𝑫


Calcul de la capacité portante
Equation de la capacité portante de Meyerhof
• Influence de l’excentricité de charge 𝑄 6𝑀
𝑞𝑚𝑎𝑥 = +
𝐵𝐿 𝐵2 𝐿

-
Q= Charge verticale totale
M : Moment de charge

Charge centrée

Charge excentrée
Calcul de la capacité portante
Equation de la capacité portante de Meyerhof
• Influence de l’excentricité de charge

B’= B−2e L’= L−2e


L’ = L B’ = B

A’= LxB′ A’= L′xB


Calcul de la capacité portante
Equation de la capacité portante de Meyerhof
• Influence de l’excentricité de charge
q'u= 𝑪′𝑵𝒄𝒅𝒄𝑺′𝒄𝒊𝒄 + 𝒒𝑵𝒒𝒅𝒒𝑺′𝒒𝒊𝒒+0,5γB’N γd γS’ γ𝒊𝜸
Facteurs de portance réduits

𝑆′𝑞 𝑆′𝑐 S′ γ Facteurs réducteurs Facteurs réducteurs de 𝑖𝑐 𝑖𝑞 𝑖γ Facteurs


de forme profondeur réducteurs d’inclinaison
𝛼°
Si φ = 0° Si φ ≥ 10° ic= 1 − 2
𝐵′
90° Charge
𝐷
S’c= 1 + 0,2 dc= 1 + 0,2
𝐿′ 𝐵
iq= 1 −
𝛼° 2 e
S’q= S′γ = 1,0 dq= dγ = 1,0 90°

Si φ’ ≥ 10° Si φ ≥ 10° 𝛼° 2
𝐵′ π φ′
iγ =
1−
𝐷 π φ φ°
S’c= 1 + 0,2 tan2( + ) dc= 1 + 0,2 tan( + )
𝐿′ 4 2 𝐵 4 2
𝐵′ π φ′ 𝐷 π φ
S’q= S′γ = 1 + 0,1 tan 2( + ) dq= dγ = 1 + 0,1 tan( + )
𝐿′ 4 2 𝐵 4 2
Calcul de la capacité portante
Equation de la capacité portante de Meyerhof
• Influence de l’excentricité double de charge
X = eB

Y = eL
𝑀𝑦
𝑒𝐵 =
𝑄𝑢
𝑀𝑥
𝑒𝐿 =
𝑄𝑢

𝑄𝑢 = 𝑞′𝑢 . A′

A’ = 𝐿′. B′
q'u= 𝑪′𝑵𝒄𝒅𝒄𝑺′𝒄𝒊𝒄 + 𝒒𝑵𝒒𝒅𝒒𝑺′𝒒𝒊𝒒+0,5γB’N γd γS’γ𝒊𝜸
Calcul de la capacité portante
Equation de la capacité portante de Meyerhof
• Influence de l’excentricité double de charge
𝒆𝑳 𝟏 𝒆𝑩 𝟏
Cas I : ≥ 𝒆𝒕 ≥
𝑳 𝟔 𝑩 𝟔
1
A’= 2 𝐵1 𝐿1

3𝑒𝐵 3𝑒𝐿
𝐵1 = 𝐵 1,5 − 𝐿1 = 𝐿 1,5 −
𝐵 𝐿

L’ = max (𝐵1 ; 𝐿1)

𝐴′
B’ =
𝐿′

qu= 𝑪′𝑵𝒄𝒅𝒄𝑺′𝒄𝒊𝒄 + 𝒒𝑵𝒒𝒅𝒒𝑺′𝒒𝒊𝒒+0,5γB’N γd γS’γ𝒊𝜸


Calcul de la capacité portante
Equation de la capacité portante de Meyerhof
• Influence de l’excentricité double de charge
𝒆𝑳 𝟏 𝒆𝑩 𝟏
Cas II : < 𝒆𝒕 𝟎 < <
𝑳 𝟐 𝑩 𝟔

1
A’= (𝐿1 +𝐿2 )𝐵
2

L’ = max (𝐿1 ; 𝐿2)

𝐴′
B’ =
max (𝐿1 ;𝐿2)

qu= 𝑪′𝑵𝒄𝒅𝒄𝑺′𝒄𝒊𝒄 + 𝒒𝑵𝒒𝒅𝒒𝑺′𝒒𝒊𝒒+0,5γB’N γd γS’γ𝒊𝜸


Calcul de la capacité portante
Equation de la capacité portante de Meyerhof
• Influence de l’excentricité double de charge
𝒆𝑳 𝟏 𝒆𝑩 𝟏
Cas III : < 𝒆𝒕 𝟎 < <
𝑳 𝟔 𝑩 𝟐

1
A’= (𝐵1 +𝐵2 )𝐿
2

L’ = 𝐿

𝐴′
B’ =
𝐿

qu= 𝑪′𝑵𝒄𝒅𝒄𝑺′𝒄𝒊𝒄 + 𝒒𝑵𝒒𝒅𝒒𝑺′𝒒𝒊𝒒+0,5γB’N γd γS’γ𝒊𝜸


Calcul de la capacité portante
Equation de la capacité portante de Meyerhof
• Influence de l’excentricité double de charge
𝒆𝑳 𝟏 𝒆𝑩 𝟏
Cas IV : < 𝒆𝒕 <
𝑳 𝟔 𝑩 𝟔

1
A’= 𝐿2𝐵 + (𝐵+𝐵2 )(𝐿 − 𝐿2)
2

L’ = 𝐿

𝐴′
B’ =
𝐿

qu= 𝑪′𝑵𝒄𝒅𝒄𝑺′𝒄𝒊𝒄 + 𝒒𝑵𝒒𝒅𝒒𝑺′𝒒𝒊𝒒+0,5γB’N γd γS’ γ𝒊𝜸


Charge

Calcul de la capacité portante e


Equation de la capacité portante de Meyerhof
• Influence de l’excentricité de charge
qu= 𝑪′𝑵𝒄𝒅𝒄𝑺′𝒄𝒊𝒄 + 𝒒𝑵𝒒𝒅𝒒𝑺′𝒒𝒊𝒒+0,5γB’N γd γS’ γ𝒊𝜸
Facteurs de portance réduits

𝑆′𝑞 𝑆′𝑐 S′ γ Facteurs réducteurs Facteurs réducteurs de 𝑖𝑐 𝑖𝑞 𝑖γ Facteurs


de forme profondeur réducteurs d’inclinaison
𝛼°
Si φ = 0° Si φ ≥ 10° Ic = 1 − 2
90°
S’c= 1 + 0,2
𝐵′
dc= 1 + 0,2
𝐷 Charge
𝐿′ 𝐵 𝛼°
S’q= S′γ = 1,0 dq= dγ = 1,0 Iq = 1 −
90°
2
e
Si φ’ ≥ 10° Si φ ≥ 10° 𝛼°
𝐵′ π φ′
iγ = 1− 2
𝐷 π φ φ°
S’c= 1 + 0,2 tan2( + ) dc= 1 + 0,2 tan( + )
𝐿′ 4 2 𝐵 4 2
𝐵′ π φ′ 𝐷 π φ
S’q= S′γ = 1 + 0,1 tan 2( + ) dq= dγ = 1 + 0,1 tan( + )
𝐿′ 4 2 𝐵 4 2
Application 03
Une semelle carrée recevant une charge excentrique est présentée à la figure suivante. L’excentricité de
la charge e = 0,15 m.
Déterminer la charge ultime Qu .
Application 04
Une semelle carrée recevant une charge d’excentricité double est présentée à la figure suivante.
Déterminer la charge ultime Qu .
Calcul de la capacité portante C-φ
Méthodes du DTU 13. 12
La détermination de la contrainte admissible peut soit être déduite de l'expérience acquise sur des
réalisations existantes voisines pour un sol et un ouvrage donnés, soit être déterminée par le calcul à partir
des résultats d'essais de sol.

Contrainte admissible déduite de l'expérience


• Sol est déjà connu ou bien définie Ordre de grandeur des contraintes admissibles
qa en fonction de la nature du sol
• Couches homogènes sous l'emprise des ouvrages
• Caractéristiques géotechniques des sol pérennes
• Bon comportement des ouvrages existants

Contrainte admissible par calcul


Les essais de laboratoire conduisent à la connaissance des 3
paramètres suivants :
- C : cohésion
́ quilibre à court terme Cuu et φuu
- pour l é
- φ : angle de frottement interne
́ quilibre à long terme C ́ et φ .́
- pour l é
- - γ : masse volumique.
Calcul de la capacité portante C-φ
Méthodes du DTU 13. 12
Contrainte admissible par calcul
Pour une semelle filante soumise à une charge verticale centrée de largeur B,
de longueur L et d'encastrement D, on a :

qu= 𝐶 ′ 𝑁𝑐 + 𝑞𝑁𝑞+0,5γBN γ

qu : capacité portante ultime (kN/m2)


C’ : cohésion (kN/m2) Facteurs de portance
φ' : angle de frottement interne (°) π φ′
𝑁𝑞 = e(πtanφ′)(tan2( +
4 2
)) (Reissner, 1924)
γ : poids volumique (kN/m3)
𝑁γ = 1,85(Nq-1)tanφ
q = γD : surcharge (kN/m2)
B : largeur de la semelle (m) 𝑁𝑐 =(Nq-1)cotφ (Meyerhof, 1963)
𝑁𝑐 ; 𝑁𝑞 ; N γ : facteurs de portance
Calcul de la capacité portante C-φ
Méthodes du DTU 13. 12
Contrainte admissible par calcul
Coefficients de forme Charge

• Influence de la forme Sc= 1 + 0,2


𝐵 e
𝐿
𝐵
qu= 𝐶′𝑁𝑐𝑆𝑐 + 𝑞𝑁𝑞𝑆𝑞+0,5γBN γ𝑆γ S γ = 1 − 0,2
𝐿

Sq= 1
• Influence de l’inclinaison
coefficients minorateurs d’inclinaison
qu= 𝐶′𝑁𝑐𝑆𝑐𝑖𝑐 + 𝑞𝑁𝑞𝑆𝑞𝑖𝑞 +0,5γBN γ𝑆γ𝑖γ
𝛼 2
• Influence de l’excentricité ic= 1 − 2
π Charge
qu= 𝐶′𝑁𝑐𝑆𝑐𝑖𝑐 + 𝑞𝑁𝑞𝑆𝑞𝑖𝑞 +0,5γB’N γ𝑆γ𝑖γ 𝛼 2
iq= 1 − 2 𝛼
π
𝑆𝑐 ; S γ ; S q : coefficients de forme
B’ = B-2e 𝛼 2
𝑖𝑐 ; iγ ; i q : coefficients minorateurs d’inclinaison iγ= 1 − 2
φ
B’: largeur réduite ou effective
Application 05
Calcul de la capacité portante In Situ

Méthodes du DTU Essai


Pressiométrique

Contrainte admissible déterminée par calcul


Les essais pressiométriques permettent de déterminer à différents niveaux les 2 paramètres
suivants :
• pl : pression limite
EM : module pressiométrique.

La pression limite nette Pl∗= 𝑃𝑙 − 𝑝𝑜


où po est la contrainte totale horizontale dans
le sol au niveau concerné et au moment où
l’on fait l’essai.
Pour une semelle sous charge verticale centrée de largeur B, de longueur L et d ́encastrement D,
on a : ∗
qu= 𝑘𝑝𝑃𝑙𝑒 +𝛄𝐷
avec φ masse volumique du sol, déjaugé́ partiellement le cas échéant.
Ple* : la pression limite nette équivalente.
kp : le facteur de portance
Calcul de la capacité portante In Situ

Méthodes du DTU Essai


Pressiométrique

Contrainte admissible déterminée par calcul


Ple* est calculée comme la valeur moyenne des pressions
limites nettes existant sur une profondeur égale à 1,5 B
située sous la semelle. Les pressions limites nettes étant
toutefois plafonnées à 1,5 fois leur valeur minimale sur la
profondeur envisagée.

kp dépend des dimensions de la fondation, de son


encastrement relatif et de la nature du sol. Il est donné par
une abaque.
𝐵 𝐵
𝑘𝑝 = 𝑘𝑝1 + 𝑘𝑝0 (1 − )
𝐿 𝐿
Calcul de la capacité portante In Situ

Méthodes du DTU Essai


Pressiométrique

Contrainte admissible déterminée par calcul


- Charge inclinée

qu= 𝑘𝑝𝑃𝑙 𝑖𝛅 + 𝛄𝐷
Iδ est donné par l ́abaque
iδ : coefficient minorateur qui tient compte de
l ́inclinaison, de la nature du sol et de l ́encastrement
relatif

- Charge excentrée

Dans le cas de charges excentrées, d é xcentrement e, la


largeur à prendre en compte en lieu et place de B est :

B ́ = B - 2e.
Calcul de la capacité portante In Situ

Méthodes du DTU Essai


Pénétrométrique

Contrainte admissible déterminée par calcul

Lé ssai au pénétromètre statique permet de donner un profil continu


de pénétration donnant la résistance de pointe qc en fonction de la
profondeur.

Pour une semelle soumise à une charge verticale centrée de largeur


B, de longueur L et d e
́ ncastrement D, la contrainte de calcul qu est
obtenue par la formule :

qu= 𝑘𝑐𝑞𝑐𝑒 + 𝛄𝐷

φ : masse volumique du sol, déjaugé partiellement le cas échéant ;


qce : résistance de pointe équivalente
Calcul de la capacité portante In Situ

Méthodes du DTU Essai


Pénétrométrique

Contrainte admissible déterminée par calcul

Determination de q ce

La résistance de pointe équivalente est la valeur moyenne des


résistances de pointes nettes sur une profondeur égale à 1,5 B située
sous la semelle.

Les résistances des pointes nettes sont déduites des résistances de


pointes mesurées en excrétant les valeurs supérieures à 1,3 fois la
moyenne calculée sur 1,5 B des résistances de pointe mesurées.
Le cas de profils de pénétration qui fait apparaitre dans la zone
da ́ ction des fondations de l o ́ uvrage des valeurs de qc < 0,5 MPa doit faire
́ bjet d ́ une étude complémentaire avant de choisir le type de fondation
lo
et la contrainte qu.
Calcul de la capacité portante In Situ

Méthodes du DTU Essai


Pénétrométrique

Contrainte admissible déterminée par calcul

Détermination kc kc donné par l a


́ baque suivant :

Le facteur de portance qui dépend des dimensions


de la fondation, de son encastrement relatif et de la
nature du sol.

𝐵 𝐵
𝑘𝑐 = 𝑘𝑐1 𝑘
+ 𝑐0 (1 − 𝐿
)
𝐿
Calcul de la capacité portante In Situ

Méthodes du DTU Essai


Pénétrométrique

Contrainte admissible déterminée par calcul

- Charge inclinée
qu= 𝑘𝑐𝑞𝑐𝑒𝑖𝛅 + 𝛄𝐷 Iδ est donné par l ́abaque

iφ : coefficient minorateur tenant compte de l í nclinaison

- Charge excentrée
B ́ = B - 2e.
Calcul de la capacité portante In Situ

Méthodes du fascicule 62, titre V Essai


Pressiométrique

Contrainte de rupture sous charge verticale centrée


ql = 𝑞𝑜 + 𝑘𝑝𝑝𝑙𝑒

ql : contrainte de rupture,
qo : contrainte totale verticale au niveau de la base de la
fondation (après travaux),

𝑝𝑙𝑒 : pression limite nette équivalente (§ 3.2.2),
𝑘𝑝 : facteur de portance pressiométrique.
Calcul de la capacité portante In Situ

Méthodes du fascicule 62, titre V Essai


Pressiométrique

Contrainte de rupture sous charge verticale centrée


- Pression limite nette 𝑝𝑙∗ au pressiomètre Ménard
𝑝𝑙∗ = 𝑝𝑙 − 𝑝𝑜
pl : pression limite mesurée,
po : contrainte totale horizontale au même niveau dans le sol
avant essai,
𝑝𝑙∗ : pression limite nette équivalente.
- Pression limite nette équivalente 𝑝𝑙𝑒

au pressiomètre Ménard
Couche porteuse homogèneCouche
: porteuse non homogène :
On établit un profil On calcule la moyenne
linéaire de la pression géométrique de la pression
limite limite nette
∗ nette∗
𝑝𝑙𝑒 = 𝑝𝑙 ∗
𝑝𝑙1 ∗
, 𝑝𝑙1 ∗ : pression limite nette équivalente
, … 𝑝𝑙𝑛
∗ 𝑛
à la profondeur z = D+2/3B 𝑝𝑙𝑒 = ∗ × 𝑝∗ × ⋯ 𝑝 ∗
𝑝𝑙1 𝑙1 𝑙𝑛 dans les couches situées de D à
D+1,5B après avoir écarté, si
Calcul de la capacité portante In Situ

Méthodes du fascicule 62, titre V Essai


Pressiométrique

Contrainte de rupture sous charge verticale centrée


- Facteur de portance pressiométrique kp
Kp dépend : Facteur de portance pressiométrique (fascicule 62-V
• du type de sol ; 1993)
• de la forme de la fondation (pour une semelle
circulaire ou carrée : B/L = 1 et pour une semelle
filante : B/L = 0) ;
• croit linéairement avec l’encastrement relatif
De/B.

Facteur de portance pressiométrique pour


les semelles carrées ou circulaires ou
filantes
Calcul de la capacité portante In Situ

Méthodes du fascicule 62, titre V Essai


Pressiométrique

Contrainte de rupture sous charge verticale centrée


- Hauteur d’encastrement équivalente De

1 𝐷 ∗
𝐷𝑒 = ∗ න 𝑝𝑙 𝑧 𝑑𝑧
𝑝𝑙𝑒 0

Le facteur de portance pour les fondations


superficielles et semi-profondes préconisé́ par le
fascicule 62-V (1993) croit linéairement avec la
hauteur d’encastrement De, jusqu’à une valeur de
palier atteinte pour De/B = 2,5.

Définition de l’encastrement équivalent d’une


fondation superficielle
Calcul de la capacité portante In Situ

Méthodes du fascicule 62, titre V Essai


Pressiométrique

Contrainte de rupture sous charge verticale centrée


- Classification des sols
Définition des catégories conventionnelles des sols (fascicule
Pour le calcul de la 62-V, 1993)
portance à partir du
pressiomètre Ménard et du
pénétromètre statique, on
distingue les catégories de
sols suivantes :

— argiles ; — limons ; —
sables ; — graves ; — craies
; — marnes ; — marno-
calcaires ; — roches altérées
ou fragmentées.
Calcul de la capacité portante In Situ

Méthodes du fascicule 62, titre V Essai


Pressiométrique

Contrainte de rupture sous charge inclinée et centrée


- Influence de l’inclinaison de la charge

ql = 𝑞𝑜 + 𝑖𝛿𝛽 𝑘𝑝𝑝𝑙𝑒
𝑖𝛿𝛽 : coefficient minorateur
𝛅 : angle inclinaison de la charge par
rapport à la verticale
- Charge centrée inclinée sur sol horizontal
Les sols cohérents (argiles, limons, marnes)
et pour les craies, les marno-calcaires et les
roches altérées 𝑖: = ϕ (𝛿)
𝛿𝛽 1

Les sols pulvérulents (sables et graves)

𝑖𝛿𝛽 = ϕ2(𝛿) Coefficient minorateur pour une charge inclinée sur


sol horizontal (fascicule 62-V, 1993)
Calcul de la capacité portante In Situ

Méthodes du fascicule 62, titre V Essai


Pressiométrique

Contrainte de rupture sous charge verticale et centrée


- Charge verticale centrée à proximité d’un talus 𝜷 : l’angle de la pente du
Pour un encastrement nul talus par rapport à
l’horizontale
𝑑
𝑖𝛿𝛽 = ψ(𝛽, )
𝐵
d : la distance au talus de Fondation en crête de talus.
la base de la fondation Notations (fascicule 62-V, 1993)
Pour un encastrement non nul
𝑖𝛿𝛽 = ϕ2(𝛽′)

On remplace dans un premier temps b


par l’angle b φ qui donnerait, pour un
encastrement nul, le même coefficient
réducteur qu’une charge inclinée. Puis on
Angle b¢ pour le calcul du coefficient Coefficient minorateur pour une
prend, pour la valeur réelle de charge verticale centrée à proximité́
minorateur dans le cas d’une fondation
l’encastrement De/B, la réduction pour encastrée et située près de la crête de talus de la crête de talus, dans le cas d’un
une charge inclinée de b φ en sol (fascicule 62-V, 1993) encastrement nul (fascicule 62-V,
Calcul de la capacité portante In Situ

Méthodes du fascicule 62, titre V Essai


Pressiométrique

Contrainte de rupture sous charge inclinée et centrée


- Charge centrée inclinée à proximité d’un talus
Si l’inclinaison est dirigée vers le talus :
𝑖𝛿𝛽 =ϕ2 (𝛿 + 𝛽′)
Si l’inclinaison est dirigée vers l’intérieur du talus :

𝑖𝛿𝛽 = inf 𝜙1 𝛿 𝑜𝑢 𝜙2 𝛿 ; 𝑜𝑢 𝜙2 𝛽′ − 𝛿

où F est la réduction pour une charge inclinée.

En d’autres termes, les angles d’inclinaison de la


Charge inclinée dirigée vers l’extérieur ou l’intérieur
charge et de la pente du talus sont additionnes ou d’un talus (fascicule 62-V, 1993)
soustraits, selon que les effets vont dans le même
sens ou non, mais l’on ne peut avoir un facteur 𝜷 : l’angle de la pente du talus par rapport à
réducteur supérieur à ce qu’il serait pour un sol l’horizontale
Calcul de la capacité portante In Situ

Méthodes du fascicule 62, titre V Essai


Pressiométrique

Contrainte de rupture sous charge excentrique


L’influence de l’excentrement de la charge est prise en compte par l’ intermédiaire de la contrainte
référence pour un excentrement e

de référence qréf appliquée par la semelle au sol, qui sera comparée à la contrainte de rupture du sol.
Définition de la contrainte de

(fascicule 62-V, 1993)

3𝑞𝑚𝑎𝑥 +3𝑞𝑚𝑖𝑛 𝑄 𝑄
𝑞𝑟𝑒𝑓 = 𝑞𝑟𝑒𝑓 = 𝑞𝑟𝑒𝑓 =
4 𝐵−2𝑒 (𝐵−2𝑒)(𝐿−2𝑒 ′ )
qréf est la située aux 3/4 de la largeur comprimée. La contrainte qréf est alors la Surface réduite dans le cas d’un
qmax et qmin sont calculées en supposant une répartition contrainte uniforme.
excentrement dans les deux
Pour les semelles
linéaire de la contrainte normale à la base de la directions (modèle de Meyerhof)
rectangulaires, on applique la
fondation, de manière à équilibrer la force Q et le méthode de Meyerhof. (fascicule 62-V, 1993)
Calcul de la capacité portante In Situ

Méthodes du fascicule 62, titre V Essai


Pressiométrique

Contrainte de rupture sous charge verticale centrée

ql = 𝑞𝑜 + 𝑘𝑐 𝑞𝑐𝑒

ql : contrainte de rupture,
qo : contrainte totale verticale au niveau de la base de la
fondation (après travaux),
𝑞𝑐𝑒 : résistance de pointe équivalente,
𝑘𝑝 : facteur de portance pénétrometrique.
Calcul de la capacité portante In Situ

Méthodes du fascicule 62, titre V Essai


Pressiométrique

Contrainte de rupture sous charge verticale centrée


- Facteur de portance pénétrométrique kp

Facteur de portance pénétrométrique (fascicule 62-V, 1993)


Calcul de la capacité portante In Situ

Méthodes du fascicule 62, titre V Essai


Pressiométrique

Contrainte de rupture sous charge verticale centrée


- Résistance de pointe équivalente qce au pénétromètre statique
(CPT)
Calcul de la capacité portante In Situ

Méthodes du fascicule 62, titre V Essai


Pressiométrique

Contrainte de rupture sous charge verticale centrée


- Hauteur d’encastrement équivalente De

1 𝐷
𝐷𝑒 = න 𝑞 𝑧 𝑑𝑧
𝑞𝑐𝑒 0 𝑐

Le facteur de portance pour les fondations


superficielles et semi-profondes préconisé́ par le
fascicule 62-V (1993) croit linéairement avec la
hauteur d’encastrement De, jusqu’à une valeur de
palier atteinte pour De/B = 2,5.

Définition de l’encastrement équivalent d’une


fondation superficielle
Calcul de la capacité portante In Situ

Méthodes du fascicule 62, titre V Essai


Pressiométrique

Contrainte de rupture sous charge verticale centrée


- Hauteur d’encastrement équivalente De
1 𝐷 ∗
𝐷𝑒 = ∗ න 𝑝𝑙 𝑧 𝑑𝑧
𝑝𝑙𝑒 0

- Profondeur critique
L’expérience montre que, dans un sol homogène, la capacité portante
sous la base de la fondation Q augmente avec la profondeur D, jusqu’à
une profondeur dite profondeur critique Dc au-delà de laquelle elle
reste constante (figure 13). Cette profondeur critique varie, en principe,
avec :
— le type de sol ; Définition de l’encastrement équivalent d’une
— la résistance du sol ; — le diamètre du pieu. fondation superficielle
En fonction du rapport De /B entre la hauteur d’encastrement
équivalente et la largeur de la fondation, on pourra admettre les limites
Calcul de la capacité portante In Situ

Méthodes du fascicule 62, titre V Essai


Pressiométrique

Contrainte de rupture sous charge verticale centrée


- Hauteur d’encastrement équivalente De

Les valeurs du facteur de


portance kp sont
représentées sous forme
graphique par les figures
suivantes.

Facteur de portance pressiométrique Facteur de portance pressiométrique


pour les semelles carrées ou pour les semelles filantes
Calcul de la capacité portante In Situ

Méthodes du fascicule 62, titre V Essais


Pénétrométriques

Contrainte admissible déterminée par calcul

- Charge inclinée
qu= 𝑘𝑐𝑞𝑐𝑒𝑖𝛅 + 𝛄𝐷 Iδ est donné par l ́abaque

iφ : coefficient minorateur tenant compte de l í nclinaison

- Charge excentrée
B ́ = B - 2e.
Calcul de la capacité portante C-φ
Méthodes du DTU
Etats limites ultimes et de service
Les eurocodes distinguent deux grandes catégories d’états limites :

- les états limites ultimes (ELU) au-delà desquels il y a risque de rupture ; ils concernent la sécurité de
la structure et la sécurité des personnes.

- les états limites de service (ELS) définissent les conditions au-delà desquelles les spécifications de
services de l’ouvrage ne sont plus remplies, que ce soit en termes de fonctionnement mécanique, de
confort, d’aspect ...
Calcul de la capacité portance C-φ
Méthodes des eurocodes
Classification des actions pour le calcul aux Etats limites
Les eurocodes distinguent trois catégories d’actions correspondant à des durées et fréquences
d’application différentes :

- les actions permanentes G (Gmax action défavorable et Gmin action favorable) (poids des structures
et des sols, pressions d’eau, pressions des terres, précontraintes, etc.) ;
- les actions variables Q (Q1k action de base et Qik action d’accompagnement) (charges de circulation,
charges de vent et neige, etc.)
- les actions variables accidentelles (explosions, charges dynamiques, chocs, séismes, etc.)

Ordre de grandeur des contraintes admissibles


qa en fonction de la nature du sol
Calcul de la capacité portante
Normalisation et règlementation

• Normalisation
DTU 13. 11 3-1988 Fondations superficielles (norme DTU P 11-211)
DTU 13. 12 3-1988 Règles pour le calcul des fondations superficielles (norme
DTU P 11-711)
Eurocode 7 (NF P 94-261)
• Règlementation
Fascicule n°62 titre V Règles techniques de conception et de calcul des
fondations des ouvrages de génie civil, 182 p, 1993.
Calcul de la capacité portance C-φ
Méthodes selon l’Eurocode 7 (NF P94-262)
Essai In situ
Les eurocodes distinguent trois catégories d’actions correspondant à des durées et fréquences
d’application différentes :

- les actions permanentes G (Gmax action défavorable et Gmin action favorable) (poids des structures
et des sols, pressions d’eau, pressions des terres, précontraintes, etc.) ;
- les actions variables Q (Q1k action de base et Qik action d’accompagnement) (charges de circulation,
charges de vent et neige, etc.)
- les actions variables accidentelles (explosions, charges dynamiques, chocs, séismes, etc.)

Ordre de grandeur des contraintes admissibles


qa en fonction de la nature du sol

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