Redressement Fiscaux
Redressement Fiscaux
Redressement Fiscaux
comptablement et fiscalement
Lorsque le contrôle fiscal est achevé, la proposition de rectification donne lieu à une dette ou à une
provision si elle est contestée.
Lorsque le contrôle fiscal est encore en cours, une provision peut également être constatée. Une
information est à donner en annexe..
1)- Lorsque le contrôle fiscal est achevé, les rappels d’impôts sont notifiés dans une proposition de
rectification que le contribuable peut accepter.
2)- La dette en principal reconnue envers le Trésor public est à constater lors de la mise en
recouvrement (date indiquée sur le rôle ou date de l'avis de mise en recouvrement).
Si cette mise en recouvrement n'est pas encore intervenue à la clôture de l'exercice au cours duquel
la vérification a été terminée, le rappel est constaté au bilan sous la forme d'une charge à payer
(compte 4486) et non pas d’une provision, le montant du passif étant certain et l’incertitude sur
l’échéance étant faible.
Dans le cas exceptionnel où la vérification ne donnerait finalement pas lieu à une mise en
recouvrement, la charge à payer doit être reprise dans le résultat comptable au jour où le délai de
l’administration pour émettre l’avis de mise en recouvrement est prescrit, soit en principe à la fin de
la troisième année suivant celle au cours de laquelle la proposition de rectification a été notifiée à
l’entreprise.
Il en est de même, lorsqu’il s’agit d’un impôt non déductible (IBS par exemple), cette reprise doit être
déduite de façon extra-comptable pour la détermination du résultat fiscal (imprimé n° 9 de la liasse
fiscal).
- les rectifications concernant les provisions réglementées et amortissements dérogatoires, voir ci-
après ;
- celles trouvant leur cause non pas dans la mauvaise application des règles fiscales mais dans celle
des règles comptables (par exemple, des honoraires d’architecte passés en charges alors qu’ils
auraient dû être immobilisés dans le coût de la construction,.
Exemple :
- Charges et provisions déduites sans respecter les conditions de forme et de fond énumérées
par le CIDTA ;
Exemple :
Comptabilisation en charge à payer d’une somme répondant à la définition fiscale des provisions non
mentionnées et non annexées à la déclaration des résultats.
Exemple :
Exemple :
1.4.2)- Rectifications fiscales affectant dans tous les cas les comptes annuels
- les rectifications fiscales portant sur les provisions réglementées (provisions et amortissements
dérogatoires) et les subventions d’investissement.
Les corrections d’erreurs en résultant sont comptabilisées en résultat de l’exercice au cours duquel
elles sont constatées.
A notre avis :
Ces corrections devraient pouvoir, soit être comptabilisées selon leur nature, soit être enregistrées au
compte 778 « Produits exceptionnels ».
En termes de présentation, les conséquences des erreurs significatives sont à indiquer sur une ligne
distincte du compte de résultat pour leur montant net d’impôt.
Les charges et produits en résultant étant déjà pris en compte dans la rectification, sont à réintégrer
ou à déduire extracomptablement.
8)- C’est le cas de celles qui sont reconnues par l’entreprise (sous le contrôle de son commissaire aux
comptes) comme consécutives à une erreur d’appréciation comptable.
- amortissements « exagérés ;
9)- Dans ce cas, l’entreprise porte à l’actif l’immobilisation (dans le poste concerné) par le crédit, à
notre avis, du compte 791 « Transferts de charges d’exploitation », pour le montant de la charge
précédemment déduite à tort. Toutefois, s’agissant d’une correction du montant des immobilisations,
elle devrait également, à notre avis, pouvoir être enregistrée au compte 778 « Produits exceptionnels
».
La règle de l’intangibilité d’ouverture du premier exercice non prescrit ne s’applique pas aux erreurs
résultant de la déduction en charges de dépenses qui auraient dû venir en augmentation de l’actif.