CM2 - 13 Sept
CM2 - 13 Sept
CM2 - 13 Sept
C C
L’énergie lumineuse est émise , se propage et est absorbée sous forme de grains
d’énergie appelés photons.
Les photons se propagent dans le vide à la célérité de la lumière.
Chaque photon correspond à une radiation électromagnétique monochromatique
de fréquence ν.
Classification des ondes électromagnétiques en domaines :
Célérité de la lumière
dans le vide (3.108 m.s-1)
Fréquence d’une onde électromagnétique : ν=
Longueur d’onde
Hz (s-1)
(m)
Effet photoélectrique
Lumière incidente
Photon
Émission d’électron
Surface métallique
Les échanges d’énergie entre le rayonnement et la matière sont discontinus
et ne se font que par quantités finies ou par quanta de valeur h ν.
Energie
(J)
Constante de Planck Fréquence Longueur d’onde
6,6256 . 10-34 J.s (Hz : s-1) (m)
ν= ν= =
C
Fréquence en Hz (ou s-1) nombre d’onde en m-1
(noté aussi σ) 5
L’effet photoélectrique consiste en l’émission d’électrons par un métal lorsque de la
lumière d’une fréquence supérieure à une fréquence seuil frappe la surface de
l’échantillon.
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Travail d’extraction et Energie seuil :
E = Wextr + Ecin
Energie du photon Energie cinétique de l’électron
Energie nécessaire à l’extraction de
l’électron
E = hν0 + ½ me . v2
Vitesse de l’électron
Masse de l’électron
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Absorption d’un rayonnement :
E
rayonnement ou chaleur
E2 E2 E2 E2
hυ
E1 E1 E1 E1
« Transition »
Etat 1 « Initial » « excitation » Etat 2 « final »
(éventuellement état (thermique, lumineuse, Absorption (si Eλ suffisante) d’une « excité »
fondamental) électrique…) radiation monochromatique de
fréquence ν.
Absorption d’un photon d’énergie h υ.
E2 – E1 = h ν
A l'état stable, l'électron est dit à l'état fondamental (Ground State); si on lui apporte
de l'énergie, il prend alors un état excité.
E2 E2 Rayonnement E2 E2
émis
E1 E1 E1 E1
« Transition »
Etat 2 excité « Initial » « désactivation ou relaxation » Etat 1 « final »
(éventuellement état
Emission d’une radiation.
L’énergie de l’électron diminue par fondamental)
émission d’un photon d’énergie h υ .
I E1 – E2 I = h ν
Quand l’électron retourne à l'état fondamental (10-8s), l'énergie excédentaire est restituée sous forme
d'énergie lumineuse.
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Le spectre d’émission des atomes, en phase gazeuse, est composé de raies brillantes
discontinues dans les différentes parties du spectre visible. La dispersion de l'émission
lumineuse par un prisme montre un spectre discontinu de raies de longueurs d'onde
définies.
Les atomes métalliques (sels métalliques, associés à des anions chlorures, carbonates ou
nitrates), excités sous l’effet de la chaleur, sont responsables de la couleur des feux d’artifice.
couleur métal
rouge Strontium
vert Baryum
bleu Cuivre
orange Calcium
jaune Sodium
blanc Aluminium
III-2 Spectre de raie de l’atome d’Hydrogène
Excitation
(thermique, lumineuse, électrique….)
Spectre d’absorption :
Spectre d’émission :
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A la fin du XIXe siècle, Johannes Rydberg parvint à établir une formule empirique qui
fournissait les valeurs des longueurs d'onde λ expérimentales des raies du spectre de
l’atome d’hydrogène connues à l’époque:
ν= = RH ( - )
ν = = RH ( - )
400 nm 750 nm
UV Visible IR
Energie d’ionisation
Séries de raies formation de l’ion H+
Energie n
0 n = infini
Etats excités
Etats fondamental
Série de Balmer nf = 2
ν= = RH ( - )
Déf. : Un ion hydrogénoïde est un ion monoatomique ne possédant qu’un seul électron
circulant autour du noyau.
Sa structure électronique est semblable à celle de l’atome d’hydrogène.
Postulat 1 : L’électron circule à vitesse et énergie constante sur des orbites circulaires
particulières pour lesquelles il y a exacte compensation entre l’attraction
coulombienne du noyau et la force centrifuge.
Postulat 2 : Ces orbites particulières se limitent à celles pour lesquelles le produit
de la quantité de mouvement par la longueur de l’orbite est un
multiple entier de la constante de Planck h.
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Lorsque n → ∞, E → 0, l’atome est dans un état ionisé : l’électron n’est plus lié au noyau.
L’énergie d’ionisation est l’énergie minimale nécessaire à ce processus. Elle est donc
égale à -E1.
Les raies sont de plus en rapprochées et de moins en moins intenses vers les énergies
les plus élevées (faible longueur d’onde).
Raie « limite »
∆E max
λ min
« première raie »
∆E min
λ max
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