Correction

Exercice 1
I)De quoi s’agit-il ?
Similitudes directes –Similitudes indirectes-Composée de deux similitudes -Construction du centre et de
l’axe d’une similitude indirecte .

II –Solutions et commentaires
1) f la similitude directe telle que f(A) = B et f(B) = C.
a) Soit α l’angle de f et k son rapport.
BC 4
On a f(A) = B et f(B) = C, donc α ≡ (AB, BC ) [2π ] et k = = .
AB 3
α ≡ (AB, BC) [2π ]
≡ − (BC, AB) [2π ]
≡ π − (BC, BA) [2π ]
π
≡π − [2π ]
2
π
≡ [2π ] .
2
b) Soit H le projeté orthogonal de B sur (AC). On note ω le centre de f.
π π
f(A) = B et f(B) = C, d’où (ωA, ωB) ≡ [2π ] et (ωB, ωC) ≡ [2π ]
2 2
alors (ωA, ωC) ≡ π [2π ]
par conséquent le point ω appartient à la droite (AC).
π
(ωB, ωC) ≡ [2π ] ⇒ (ωB) ⊥ (ωC)
2
⇒ (ωB) ⊥ (AC), puisque ω appartient à la droite (AC).
On a (ωB) ⊥ (AC) et ω appartient à la droite (AC), d’où ω est le projeté orthogonal de B sur (AC).
Ainsi ω = H. Le centre de la similitude f est donc le point H.
Une autre méthode :
π π
On a : (ωA, ωB) ≡ [2π ] et (ωB, ωC) ≡ [2π ] , d’où le centre de f appartient au demi-cercle de
2 2
diamètre [BC] contenant H et au demi-cercle de diamètre [AB] contenant H, donc H est le centre de f
puisque f(B) ≠B.

π
2)a) D = f(C), d’où (HC, HD) ≡ [2π ]
2
π
Or (HB, HC) ≡ [2π ]
2
D’où (HB, HD) ≡ π [2π ]
Ainsi D appartient à la droite (HB).
b) On a D∈ (HB).
π
D’autre part f(B) = C et f(C) = D implique (BC, CD) ≡ [2π ]
2
D’où (BC) ⊥ (CD)
Par conséquent D appartient à la perpendiculaire à (BC) en C.
Ainsi D est l’intersection de (HB) et la perpendiculaire à (BC) en C. D’où la construction de D.
3) Soit g la similitude indirecte telle que g(A) = B et g(B) = C. On désigne Ω par le centre de g.
1/5
 a) fog-1(B) = f[g-1(B)] = f(A) = B = S(BC)(B).
fog-1(C) = f[g-1(C)] = f(B) = C = S(BC)(C).
fog-1 et S(BC) sont deux similitudes indirectes qui coïncident en deux points distincts, donc elles sont
égales fog-1 = S(BC).
b) S(BC)(E) = S(BC)(g(C)) = S(BC)og(C) = f(C) = D.
S(BC)(E) = D signifie S(BC)(D) = E. D’où la construction de E.
c) gog est une homothétie de centre Ω et de rapport k2, où k est le rapport de g.
gog(A) = g(B) = C, d’où Ω ∈ (AC).
gog(B) = g(C) = E, d’où Ω ∈ (BE).
Ainsi Ω est l’intersection des droites (AC) et (BE).
d) On a g(A) = B. ∆ est donc la droite qui porte la bissectrice intérieure de l’angle (ΩA, ΩB) .

Problème
I)-De quoi s’agit-il ?
Fonction exponentielle –fonction logarithme-fonction réciproque d’une fonction continue et strictement
monotone-Calcul d’aire -Fonction définie à l’aide d’une intégrale-Suites.

II –Solutions et commentaires
e 2 x ( e x + 2)
A) 1) f ’(x) = > 0, pour tout réel x.
(1 + e x ) 2
ex e 2x
lim f(x) = lim = +∞. lim f(x) = lim = 0.
x → +∞ x → +∞ 1 x → −∞ x → −∞ 1 + e x
+1
ex

x -∞ +∞
f ’(x) +
+∞
f
0

2/5
2)a) On a lim f(x) = +∞.
x → +∞
f(x) 1
lim = lim = 1.
x x → +∞ 1
x → +∞ +1
ex
1 x x
e x (1 − . − )
e 2x
e 2x
− x − xe
x x
e e x
e x = +∞. D’où la courbe C de
lim f(x)− x = lim − x = lim = lim
x → +∞ x → +∞ ex +1 1+ ex 1
+1
x → +∞
ex
x → +∞
f admet une branche parabolique de direction asymptotique la droite d’équation y = x.
On a aussi lim f(x) = 0. D’où la droite d’équation y = 0 est une asymptote horizontale à C au voisinage
x → −∞
de - ∞.
b) Voir courbe.
3)a) f est continue et strictement croissante sur IR, d’où elle réalise une bijection de IR sur f(IR) = IR*+.
b) Voir courbe.
c) Soit x ∈ IR et y ∈ IR*+.
e 2x
y = f(x) ⇔ y =
1+ ex
⇔ e2 x – y ex – y = 0 (E)
On pose X = ex.
(E) ⇔ X2 – y X – y = 0, X > 0
∆ = y2 + 4 y > 0, pour tout y > 0.
y − y 2 + 4y y + y 2 + 4y y + y 2 + 4y
X1 = et X2 = . Or X1 < 0, d’où X = .
2 2 2
y + y 2 + 4y y + y 2 + 4y
ex = ⇔ x = Log( ).
2 2
x + x 2 + 4x
Ainsi f-1(x) = Log( ), pour tout x > 0.
2
e 2x e x (1 + e x ) − e x x ex
4)a) f(x) = = =e - .
1+ ex 1+ ex 1+ ex
b) Soit λ > 0. Par symétrie, A(λ) est aussi l’aire limité par la courbe C de f, l’axe (Ox), et les droites
d’équations x = λ et x = 0.
0
A(λ) = ∫λ f(x)dx
0 ex
=∫λ (e x -
1+ ex
) dx

= [ex – Log(1+ex)] 0λ
= (1- Log2) – (eλ - Log(1+ eλ)) unité d’aire.
0 et
B) 1)a) F1(x) = ∫ ( ) dt = [ Log(1+et)] 0x = Log 2 – Log(1+ex).
x 1+ et

lim F1 (x) = lim Log2 − Log(1 + e x ) = Log2.

0 e2 t 0
b) F2(x) = ∫x (
1+ et
) dt = ∫x f(t)dt = A(x).

3/5
 lim F2 (x) = lim A(x) = lim (1 - Log2) − (e x - Log(1 + e x )) = 1 − Log2.
x → −∞ x → -∞ x → −∞

0e (n +1) t 0 en t
2)a) Fn+1(x) + Fn(x) = ∫x 1 + e t
( ) dt + ∫x 1 + e t ) dt
(

0 e (1 + e )
nt t
= ∫ ( ) dt
x 1+ et
0
= ∫x e n t dt
1 nt 0
=
[e ]
n x
1
= (1 − e n x )
n
b) ♦ lim F1 (x) = Log2.
x → −∞
lim F2 (x) = 1 − Log2.
x → −∞
♦ Supposons que Fn(x) admet une limite finie l lorsque x tend vers - ∞.
1 1
♦ Fn+1(x) + Fn(x) = (1 − e n x ) ⇒ Fn+1(x) = - Fn(x) + (1 − e n x ) .
n n
1 1 1
On a lim Fn (x) = l. et lim (1 − e n x ) = , d’où lim Fn +1 (x) = −l + limite finie.
x → −∞ x → −∞ n n x → −∞ n
Ainsi d’après le principe de raisonnement par récurrence Fn(x) admet une limite finie lorsque
x tend vers - ∞.
On pose Rn = lim Fn (x) .
x → −∞
3)a) t ≤ 0 ⇒ 0 ≤ et ≤ 1
⇒ 1 + et ≤ 2 et 2 et ≤ 1 + et
⇒ 2 et ≤ 1 + et ≤ 2.
b) n ≥ 2 et x ≤ 0.
1 1 1
2 et ≤ 1 + et ≤ 2 ⇒ ≤ ≤
2 1+ e t
2 et
en t en t en t
⇒ ≤ ≤
2 1+ et 2 et
nt
0 e 0 en t 0 e
nt
(x < 0) ⇒ ∫ dt ≤ ∫ dt ≤ ∫x 2 e t dt
x 2 x 1+ et

1 1
⇒ (1 − e n x ) ≤ Fn(x) ≤ (1 − e (n -1) x ) .
2n 2 (n - 1)
1 1
c) On a lim (1 − e (n -1) x ) = et lim Fn (x) = Rn.
x → − ∞ 2 (n - 1) 2 (n - 1) x → −∞
1 1
D’où ≤ Rn ≤ .
2n 2 (n - 1)
0 1 0 (−1) n
4)a) Gn(x) = (−1) n ∫ e n t dt = (-1)n [ e n t ] = (1 − e n x ) .
x n x n
(-1) n (-1) n
lim G n (x) = lim (1 − e n x ) = .
x → −∞ x → −∞ n n
k =n 0 kt
b) G1(x) + G2(x) +...+ Gn(x) = ∑ (−1) k ∫x e dt
k =1
4/5
 0 k =n
∫x ( ∑ (−1) k kt
= e )dt
k =1
0 1 − (−1) n e n t
= ∫x − et dt
1+ et
0 et 0 e (n +1) t
=- ∫ ( ) dt + (-1)n ∫x ( ) dt
x 1+ et 1+ et
= -F1(x) + (-1)n Fn+1(x).
k =n
(−1) k −1
5)a) Un = ∑ k
k =1
k =n
= ∑ lim(−G k (x))
x → -∞
k =1
k =n
= − lim
x → −∞
∑ G k (x) , ( lim G n (x) finie)
x → −∞
k =1
= − lim (-F1(x) + (-1) Fn+1(x)) n
x → −∞
= Log 2 + (-1)n+1 Rn+1.
1 1
b) On a d’après 3)c) ≤ Rn ≤ .
2n 2 (n - 1)
1 1
lim = lim = 0, d’où lim R n = 0 .
n → +∞ 2 n n → + ∞ 2 (n - 1) n → +∞
n+1
Un = Log 2 + (-1) Rn+1.
lim (−1) n R n = lim R n = 0, car lim R n = 0 .
n → +∞ n → +∞ n → +∞

D’où lim (-1) R n = 0 . Ainsi lim U n = Log2 .

5/5