AINSI, LA MORT

DEVAIT MOURIR

By

Ahébé Christ KOFFI

À lire !
• Chaque partie de cet ouvrage est importante, de la préface à la dernière
page. Une lecture intégrale est nécessaire pour en saisir tout le message.
• Ce livre est fourni avec 3 images dont les deux Couvertures principales et
une image illustrative de Pâque intitulée C’est géré !
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MI Books, avril 2024

 SOMMAIRE

REMERCIEMENTS .................................................................... 4
PRÉFACE .................................................................................. 5
L’EXPÉRIENCE ÉTRANGE......................................................... 7
LE MESSAGE EN HISTOIRE.................................................... 10
LA VIE DE FOI ..........................................................................15
ANNEXE.................................................................................. 18
Ainsi, la mort devait mourir MI Books

REMERCIEMENTS

Mes remerciements vont premièrement à l’endroit de ce Dieu

créateur qui est devenu mon Père. C’est par le don de son Fils que
la terre a été reconcilié avec le ciel. C’est par cette foi que nous
sommes sauvés. C’est par son Esprit que je fus inspiré à écrire ces
lignes.
Mes remerciements sont par la suite adressés à mes parents,
M. et Mme. Koffi, et à mes frères, les deux autres Ahébé de la
famille. N'ayant jamais constitué une entrave à cette foi que nous
avons en commun, ils ont ainsi participé à sa croissance.
Grand merci à mes vaillants responsables de cellule de prière
durant mes années de lycée ainsi qu’à tous ces serviteurs de Dieu
exceptionnels que Dieu a mis sur mon chemin. La personne que je
deviens est le concours de chacun de vous.
Enfin, je dis merci à mes amis et compagnons d’œuvre de la
vision MESSAGES D’IMPACT dont je suis aujourd’hui le leader. Nous
croyons que cette œuvre qui a été inspirée à moi ainsi qu’à mon
ami et frère Emmanuel Konan n’est qu’à ses débuts et servira
assurément au plan du Seigneur d’éveiller la conscience du plus
grand nombre dans notre génération.

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Ainsi, la mort devait mourir MI Books

PRÉFACE

La vérité de l'évangile, la rencontre avec Christ... Le face à

face obligatoire !
Longtemps nous nous sommes berné(e)s comme étant "chrétien"
parce que fréquentant l'église depuis tout(e) petit(e), nous
connaissions les lois du royaume.
Mais ! Cette rencontre vient pour tout changer.
Comme de l'électricité qui vient pour animer tous ces mots qui
paraissaient simplement figés à la page quand nous lisions, comme
de la lumière qui vient éclairer des mots qui semblaient être à
l'ombre, tel est l'effet de cette rencontre qui ne se vit en réalité
qu'une fois et nous marque à jamais.
Cette rencontre avec l'évangile, avec Christ qui nous transforme et
qui nous permet d'accéder au cercle très fermés des privilégiés,
des enfants de Dieu.
Alors je prie que tout au long de ta lecture, la vie se dégage et
te touche, que la rencontre de Christ soit effective et que le Saint-
Esprit puisse te permettre d'affirmer avec foi à la fin de ta lecture
"Je suis enfant de Dieu".

Emmanuel KONAN

Dans la nuit du 11 au 12 avril de l’année 2020, je vécus une

expérience assez étrange.
Nous étions trois, réunis dans ce groupe WhatsApp créé cette
même nuit par une amie que j'avais rencontrée des mois plus tôt.
Le nom du groupe présentait clairement le sujet autour duquel
allaient tourner nos conversations. ''Dieu est amour'' était notre
groupe de trois dont le but était sûrement d'aider chacun à
entretenir sa foi, à connaître Dieu, à se rapprocher de lui.

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Ainsi, la mort devait mourir MI Books

Cette nuit-là, l’expérience que j’allais vivre et que je partage

dans ce livre, allait booster de manière significative ma foi. Je me
disais chrétien sans comprendre véritablement ce qu’était
l’évangile. Ce qui est contradictoire ! En effet sur quelle base l’on
est chrétien ? Sur le simple fait d’aller à l’église le dimanche ?
L’église est un lieu public, n’importe qui qui connaît l’adresse
pourrait s’y rendre. Serait-on chrétien par le fait d’avoir une Bible ?
La Bible est un livre qui se vend au marché comme les autres,
n’importe qui pourrait l’avoir. Alors sur quoi est basée la foi
chrétienne ? Sur l’évangile, simplement la vie, la mort et la
résurrection de Jésus. Malheureusement c’est sur ce point
fondamental que beaucoup de prétendus chrétiens sont
totalement ignorants. J’ai compris plus tard qu’il y avait cette
vérité à connaître, à recevoir et surtout à manifester. C’est tout ce
qui motive ma foi désormais.
J’encourage vivement chaque lecteur à chercher à connaître Jésus.
Ce n’est pas une affaire de religion, Jésus lui-même n’était pas
chrétien. La vie en Christ est justement une vie engendrée par une
foi dont je tâcherai de présenter le fondamental dans cet ouvrage.

Ahébé Christ KOFFI

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Ainsi, la mort devait mourir MI Books

L’EXPÉRIENCE ÉTRANGE

J'avais pris l'habitude de poster des messages d'exhortation

sur les réseaux, principalement sur WhatsApp. Sur ce réseau, j'étais
assez actif dans la plupart de ces groupes d'échanges sur Dieu dont
j'étais membre. Parmi ces groupes, ''Dieu est amour'' comptait trois
membres.
La créatrice du groupe était une belle jeune fille pleine de vie. On
s'était rencontrés lors de ces séances de cours de préparation
d'été appelées « cours de vacances ». Elle aimait Dieu sans
toutefois y comprendre grand-chose, ce qui la faisait naturellement
vivre comme tous les jeunes de son âge, sans trop de restrictions.
La vie est faite d’expériences belles, de plaisirs, pourquoi s’en
priver ? C’était ma voisine, celle d’en face il me semble. Elle avait
réussi à créer la conversation avec ce garçon peu bavard et
renfermé que j’étais. Nos quelques échanges étaient
premièrement orientés vers ces notions et théorèmes scientifiques
vus aux cours avant de prendre la direction de Dieu. Ma bonne
réactivité et ma sérénité face aux exercices m'avaient introduit
comme un as des maths. Mon calme et ma discrétion, quant à eux,
m'avaient présenté comme un enfant de bonnes valeurs. C'est
certainement ce qui a introduit le sujet du Divin dans nos échanges.
Je parlais assez souvent de ce que je savais de Dieu à ceux qui y
manifestaient un certain intérêt, et c'était son cas au vu des
questions qu'elle me posait à ce propos.
Dans le groupe il y avait deux garçons, moi et un grand ami à ma
voisine. Nous avions été ajoutés dans le groupe pour des raisons
différentes. D'un côté, il y avait moi qui présentais un certain feu
toujours d'actualité pour les choses de Dieu, chargé en quelque
sorte d'enflammer le reste du groupe. De l’autre côté, l’ami de ma
voisine était un jeune garçon dont le feu s’était atténué, voire
éteint. Il me parlait souvent de son passé avec le Seigneur et me

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Ainsi, la mort devait mourir MI Books

rappelait assez souvent de m’éloigner des filles qui étaient en

grande partie la cause de sa déchéance. Quel groupe composite !
Cette fameuse nuit d’avril, nous avions longuement échangé.
C’était le jour de la célébration de Pâque et notre discussion allait
consister pour chacun à présenter sa conception de cette
célébration. Mes interventions étaient d’abord normales. Je n’avais
rien perdu de mon humour taquin jusqu’à ce que l’expérience
étrange se produise.
J’étais tellement motivé par le désir de leur présenter la
puissance de la résurrection sans savoir que j’allais être le premier à
être assommé par elle.
À un moment des échanges, mes pensées devenaient troubles.
Mon cœur battait rapidement. Je sentis mon esprit s’ouvrir.
Couché sur mon lit, téléphone à la main, je ne savais plus ce qui se
passait. Mon cœur et mes pensées se remplissaient d’informations
fraîches. L'Esprit en moi tressaillait, me convainquant sûrement de
la véracité de toutes ces paroles qui se déversaient dans mon
esprit. Pendant quelques instants, l'expérience que je vivais m'avait
littéralement paralysé. Ces paroles que je recevais surpassaient la
somme de toutes mes connaissances. C’était donc une révélation
comme on en expérimente rarement. Le Jésus que je tentais de
présenter m'était-il apparu lui-même ? Aujourd’hui je n’en ai point
doute. Ladite Parole faite chair était-elle assez vivante pour être
perceptible même par mes sens ? Assurément.
Je m'empressais de partager sur mon statut tout ce que je venais
de comprendre, mais je n'y arrivais pas. Mes mains tremblaient et
mon cœur battait encore plus fort. Je m’efforçais cependant de
partager mais mes textes étaient troublés à l’instar de mes
pensées. Même moi je ne comprenais pas ce que j’écrivais. J’ai
donc été convaincu de supprimer mes textes en statut, j’allais
trouver le moyen de les partager le matin à tête reposée. La
longueur de ce que j’avais à dire m’a fait opter pour une

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Ainsi, la mort devait mourir MI Books

plateforme plus grande. J’allais poster sur Facebook puis reposter

les captures sur WhatsApp.

Le dimanche de Pâque, nous étions à la maison. C’était la

période du confinement dû à la COVID-19. Le message du pasteur
avait été lu à la télé pour le culte à la maison. Après le culte, je
regagnais avec hâte la chambre où l’expérience avait eu lieu
quelques heures plus tôt. J’avais enfin retrouvé mon calme pour
organiser mes idées sur papier. Il fallait en faire une petite histoire
intéressante à lire. J’allais la raconter avec un peu d’humour pour
tenter d’atteindre une cible plus grande sans pour autant préciser
les circonstances dans lesquelles le message m’était parvenu.
Quatre ans plus tard, le post est toujours présent sur internet
(les références en annexe du livre), le groupe de trois n’a qu’un
seul membre aujourd’hui (devinez qui ?), le message est resté le
même. Par la grâce de Dieu, on a grandi en âge mais aussi en
révélation et en écriture. Aujourd’hui, en plus de l’expérience, le
message pourra être présenté plus clairement dans les lignes qui
suivent.

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Ainsi, la mort devait mourir MI Books

LE MESSAGE EN HISTOIRE

L’histoire s’inscrit dans un passé lointain remontant au

commencement. « Que la lumière soit ! » et la lumière fut.
Le Créateur de tout avait presque achevé la création, il ne
manquait plus que la dernière de ses œuvres. Il voulut qu’elle soit
la plus merveilleuse, celle qui allait lui ressembler, qui allait être
faite à son image. Elle allait se multiplier sur tout l’Espace-Terre et
allait le dominer. Il créa ainsi l’homme et sa femme, il vit que cela
était bon. Le Créateur se plaisait en l’homme, il vivait en harmonie
avec eux. Paisible.
La gestion de tout avait été confié à l’homme sur terre. Dans
la hiérarchie de l’univers il était le numéro 2. Son pouvoir était
limité cependant par une certaine instruction : interdiction de
manger du fruit de l’arbre planté au milieu de ce jardin. Il ne fallait
même pas y toucher. Personne n’aurait imaginé que la parfaite
relation Créateur-créature allait un jour être mise à mal, mais hélas !
Un autre vent souffla, un nouvel homme allait sortir de la
poussière. Cette substance vicieuse appelée péché, cachée derrière
la désobéissance à l’instruction, fut injectée dans l’homme. Ils
avaient mangé le fruit. C’était un piège tendu par le malheureux
déchu qui avait revêtu l’aspect du reptile rusé.
L’homme et sa femme allaient être séparés de leur source : le
Créateur. Ils avaient chuté, coulé. Ayant ainsi perdu la véritable Vie,
marque du Créateur en eux, ils ont été proscrits de sa présence. Ils
étaient morts.

Cette merveilleuse histoire d’amour n’allait certainement pas

s’arrêter là. Le Créateur désirait retrouver la relation avec sa plus
belle œuvre. Les années passaient et les hommes peuplaient la
terre, le péché aussi. La mort continuait ses ravages parmi les
humains. Le péché engendra les péchés, les péchés furent adoptés
par les hommes au point de devenir leur plaisir désormais. La
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Ainsi, la mort devait mourir MI Books

situation se dégradait, les humains s’étaient fabriqués des dieux. Le

vide créé par l’absence du Créateur en était responsable. Chaque
religion ainsi créée avait ses règles, pratiques et principes à
respecter pour tenter de combler ce vide. Le Créateur se fit Dieu
pour les hommes, Il leur envoya des règles, c’était la Loi. Il
s’agissait de principes qui devaient régir la vie du peuple que Dieu
s’était choisi. Comprenant en son sein plusieurs milliers d’articles,
elle se distinguait par dix d’entre eux, certainement les plus connus
vu que leur respect était l’affaire de tout le peuple :
- « Tu n’auras pas d’autres dieux »
- « Tu ne feras aucune idole »
- « Tu ne profaneras pas mon nom »
- « Tu honoreras le septième jour »
- « Tu honoreras ton père et ta mère »
- « Tu ne tueras point »
- « Tu ne commettras pas l’adultère »
- « Tu ne déroberas point »
- « Tu n’auras pas de faux témoignages »
- « Tu ne convoiteras point »
Malgré ces prescriptions, on entendait toujours des vols, des bruits
de meurtre, des adultères. Le mal en l’homme était toujours
présent. Quel était le problème ? La loi s’avérait difficile voire
impossible à respecter. Quel était donc le problème ? Les hommes
avaient pourtant essayé, mais le péché en eux les rendait
incapables. La loi avait-elle ramené l’homme vers son Créateur ?
Certainement pas. Le problème c’était la nouvelle nature de
l’homme. En effet, depuis l’expérience du fruit, l’homme n’était
plus l’image et la ressemblance de Dieu. Sa nature avait changé.
Pourrait-on demander à un oiseau de ne plus voler ? C’est sa
nature. Pourrait-on demander à un être dont la nature est voleuse
de ne plus dérober ? C’était impossible.
En fait dans le jardin, Dieu avait dit à l’homme : « Tu pourras
manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de
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Ainsi, la mort devait mourir MI Books

l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en

mangeras, tu mourras ». Cette Parole avait ainsi condamné les
humains à la mort après avoir mangé le fruit. La mort avait changé
la nature de l’homme.
Qui les délivrerait de la mort de cette mort ?
Quelle était l’ultime solution ?
Il fallait renvoyer la Parole. Oui, qu'elle vienne rétablir ce qu'elle
avait détruit. Dieu envoya donc sa Parole sous une forme humaine,
visible et tangible. Le problème allait enfin être résolu.

Les instructions et enseignements de Dieu ont été faits chair.

Sa Parole a vécu comme un humain parmi les humains.
«Tu n’auras pas d’autres dieux» était l’un de ses noms. Né d’une
vierge, fiancée à cet artisan de Nazareth. Il nous a fait savoir qu’il
était justement le seul chemin qui conduit vers ce Dieu unique.
«Tu ne déroberas point» était une autre de ses identités. Il a vécu
dans ce monde de voleurs et d’adultères. Il a pardonné leur crime,
il leur a enseigné la grâce, la loi allait ainsi s’accomplir.
Que devient la puissance des ténèbres quand la Lumière vient ? Le
mal ne peut que se plier. «Que la lumière soit !» a dissipé les
ténèbres. Il les a dépouillées de leur pouvoir. La maladie s'est vue
humiliée, son emprise devenait nulle au contact de la Parole-
homme. Je me souviens de cette femme malade depuis douze
années dont le dernier recourt a été de toucher le vêtement de la
Lumière. Qu’en est-il de cet homme mort depuis quatre jours ? Il
est sorti de son sommeil au son de la voix de la Parole.
Comme les hommes, elle a eu faim, elle a eu soif, elle a mangé à
notre table. Quelle glorieuse expérience de voir la Parole dans sa
condition humaine ! Elle nous a enseigné la Vérité. Le Créateur s’est
révélé par elle. En vérité, en vérité, la solution était enfin là.
Oh quelle glorieuse expérience d’avoir Dieu parmi nous !
La Parole est surtout venue pour rétablir ce qu'elle avait
détruit. Elle nous a nourris, elle nous a guéris. Nous disons gloire,
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Ainsi, la mort devait mourir MI Books

mais ne nous détournons pas du véritable combat. C’est aussi cette

même Parole qui nous avait condamné. « Le jour où tu mangeras de
ce fruit, tu mourras », c’est cette parole qui nous avait fait
connaître la mort. L’ultime solution était sa mort à elle. «Tu
mourras» était donc une autre identité de la Parole-homme. Pour
que nous soyons affranchis et que nous retrouvions notre relation
d’antan avec notre Créateur, «Tu mourras» devait connaître la mort
à son tour. Ainsi, la mort devait mourir.

La mort a été personnifiée. Il a plu à Dieu de la livrer entre nos

mains. Semblable à un agneau qu’on mène à l’abattoir, la Parole
n’avait point parlé. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien dire ? On avait
des comptes à régler, elle savait qu’elle devait payer.
Les humains de toutes les races étaient présents ce jour-là, chacun
armé de son fouet le plus funeste. Nous l’avions saisi, notre
malédiction était enfin entre nos mains. La somme de nos
souffrances, notre déchéance, notre mort.
Le massacre commença. Les coups fusaient de partout. Cette
nature animale qu'elle nous avait laissée avait pris le dessus. Il
fallait en finir, c’était certainement le dernier espoir.
J’étais moi-même présent, muni de mon arme, ma cause étant
légitime. Pourquoi je ne fais pas le bien que je veux et je fais le mal
que je ne veux pas ? Je prends pourtant plaisir à la loi de Dieu mais
je vois dans mes membres une autre loi, celle engendrée par la
mort. Cette mort devait vraiment mourir. Nous étions tous armés
de nos faiblesses, nos misères devaient être transcrites sur son
corps.
Il portait à présent les marques de nos fouets, symboles de
toutes nos douleurs. Il était innocent quoique responsable de tout.
On lui avait fait porter notre jugement. C’était lui ! Il fallait le faire
souffrir. Il fallait l’humilier. On allait le faire mourir de la plus atroce
des manières. Comme un trophée qu’on brandit, on l’a suspendu
tout nu sur du bois. Il le méritait totalement. Les suiveurs qu’ils
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Ainsi, la mort devait mourir MI Books

s’étaient acquis n’allaient pas nous faire regretter notre acte de

délivrance. D’ailleurs sa foule l’avait abandonné, visiblement Dieu
aussi. Il nous l’avait livré.
Pendant qu'il était élevé dans sa position de misère, le ciel
s'assombrit. Quelle heure était-il ? L’heure qu’on lui avait fait lire. Il
poussa un grand cri et il rendit l’esprit.

Trois jours plus tard, on entendit un bruit comme celui d’une

mauvaise rumeur. Que se passait-il ? Apparemment celui qu’on
avait humilié sur le bois n’était plus dans sa tombe. Ahi ? Il était
passé où ? Son corps a certainement été volé, ses disciples étaient
les principaux suspects. On alla voir la tombe de nous-mêmes.
Grande fut notre surprise, la grosse pierre qui scellait l’entrée avait
été roulée. L’intérieur était vide, il n’y était plus. On rencontra par
la suite des êtres glorieux qui nous informèrent qu’il n’était plus
parmi les morts, il était vivant. Vivant ? Non, c’était impossible !
On peinait à croire jusqu’à ce qu’il nous apparaisse lui-même.
Son aspect avait royalement changé. Comment la mort pouvait-elle
revêtir une telle gloire ? C’était indéniable, ce n’était plus la mort. Il
incarnait la Vie désormais. Il nous présenta ses marques, c’était fait.
La mort de la mort a donné la vie. C’est géré, il a tout payé.
«Tu mourras» était bien morte, une autre Parole se fit entendre
trois jours après : « Tu vivras ». J'ai compris que toute malédiction
avait disparu. Toute condamnation était vaincue. On pouvait enfin
rentrer à la maison, la relation perdue a été retrouvée. «Tu vivras»
allait devenir éternellement le compagnon de ceux qui allaient
apprendre à le connaître. C’était sa nouvelle identité.

Tel fut le message parvenu à mon esprit cette fameuse nuit, le

message de l’évangile. J’avais déjà entendu ce message auparavant
mais jamais sous cette forme. C’était devenu beaucoup plus clair,
plus significatif. L’évangile représente le fondement de la vie en
Christ, cette vie de foi que je décris dans la dernière partie.
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Ainsi, la mort devait mourir MI Books

LA VIE DE FOI

La vie en Christ n’est pas fondée sur nos sacrifices pour tenter
d’atteindre Dieu, ce n’est pas une religion. Elle est plutôt basée sur
le sacrifice de Dieu pour nous atteindre.
Aussi étrange que cela puisse paraître, Dieu ne désire pas
premièrement que les hommes ne pèchent pas. Ne vous y trompez
pas, le fait de ne pas pécher, si on y arrive, ne fait pas de nous des
justes. Dieu n'a que faire de nos actions, qu'elles soient bonnes ou
mauvaises. Ce qu’il désire par-dessus tout, c’est qu’on parvienne à
sa nature par la foi. Cette foi qui produit en nous l’expérience d’une
nouvelle naissance, d’une nouvelle nature.

Comment fonctionne cette foi ?

Selon Romains 10v17, la foi vient de ce qu’on entend et ce

qu’on entend vient de la parole de Christ. Alors qu’est-ce que Christ
a dit ?
• Le péché n’a plus de pouvoir, la sanctification est un fait
accompli
Notre nature animale est morte. Le péché n’a plus de pouvoir, il a
été crucifié avec Jésus (Romains 6v6-7). Un mort ne peut plus
pécher.
La sanctification est avant tout une œuvre de la croix. C’est par
l’offrande du corps de Jésus que nous sommes sanctifiés (Hébreux
10v10). Nous avons été investis du potentiel de la sainteté, notre
part consiste à la manifester.
• La guérison est manifeste, la malédiction est ôtée
Les douleurs de Jésus n’étaient pas les siennes mais les nôtres.
Nous nous sommes tous déchargés de nos souffrances sur lui. En
ses meurtrissures était notre guérison (Esaïe 53v4-5).

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Ainsi, la mort devait mourir MI Books

Christ a porté nos malédictions, désormais nous sommes bénis de

toutes sortes de bénédictions dans les lieux célestes en lui (Galates
3v13 / Ephésiens 1v3).
• Satan est vaincu, notre victoire est accomplie
Par Jésus les œuvres du diable ont été détruites. Il a vaincu les
ténèbres, satan et tous ses démons (1Jean 3v8 / Colossiens 2v15). Il
nous a donné sa victoire, nous sommes plus que vainqueurs
(Romains 8v37). Désormais nous ne combattons plus pour avoir la
victoire, nous combattons dans la victoire.
• La terre et le Ciel sont réconciliés
Nous étions perdus, ennemis de Dieu par notre nature. Sa mort
nous a reconciliés. Désormais nous pouvons nous approcher de
son trône avec assurance (Colossiens 1v21 / Hébreux 4v16). Nous
pouvons l’adorer, contempler sa gloire, l’écouter, lui parler, vivre
avec lui. Sa grâce nous a rendus dignes. Notre relation a été
restaurée.

Ces points représentent les implications du sacrifice de Jésus.

Ce sont des faits déjà accomplis. Leur réalisation n’a pas nécessité
notre intervention encore moins notre accord. Cependant leur
manifestation nous demandera de mener le bon combat de la foi.
En effet le sacrifice ultime de Jésus a déjà tout accompli, c’est
la vérité. Malheureusement nous souffrons toujours sous le poids
de nos péchés, de nos maladies, de nos malédictions, de nos
misères, c’est notre réalité. Le bon combat de la foi consiste à
amener la vérité dans la réalité. C’est tout ce qui doit motiver la foi
du disciple de Christ. C’est la principale raison pour laquelle nous
devons prier, lire la bible, aller à l’église ou faire toutes les autres
activités spirituelles. Nos réalités doivent être domptées par la
vérité qui bouillonne à l’intérieur de nous par la foi. C’est ça la vie
de foi, la vie avec Dieu.

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Ainsi, la mort devait mourir MI Books

Comment vivre cette foi ?

Le salut a été rendu disponible par Jésus, la grâce est
accessible à tous. Les faits cités plus haut sont vrais mais ne
concernent pas tout le monde. Oui, ils sont uniquement le partage
de ceux qui ont accepté le sacrifice de Jésus, qui ont ainsi fait de lui
leur Sauveur et leur Seigneur.
Selon Romains 10v9, recevoir le salut implique deux réalités :
• Confesser de ta bouche le Seigneur Jésus : reconnaître qu’il a
pris ta vie de péché en échange de sa vie de justice. C’est elle
que tu devras vivre désormais.
• Croire dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts : croire
qu’il a triomphé de la mort, qu’il est encore vivant. Il agit encore
aujourd’hui (par son Esprit).
Plus simplement, pour bénéficier des privilèges du sacrifice de
Jésus, il faut l’accepter. Si tu ne l'as pas encore fait, je t'invite à
faire cette simple prière avec moi :
« Jésus, merci pour l'œuvre accomplie à la croix pour moi. Par mes
péchés j'étais condamné(e) mais tu m'as fait grâce, tu as accepté de
payer pour mes fautes. Aujourd'hui j'accepte la vie que tu m'as
offerte. Apprends-moi à vivre ta vie. Amen. »
Si tu l’as faite avec foi et sincérité, je te souhaite la bienvenue
dans la famille de Dieu ! Tu fais désormais partie de ses enfants !
À partir de cet instant, que toutes tes actions participent au
bien-être et la croissance de cette foi. Cherche à fréquenter une
église locale qui est basée sur ce message (pour approfondir ta
foi). Entoure-toi de personnes qui partagent cette même foi.
Développe une relation personnelle avec Jésus par des temps
personnels de prière et de méditation de sa Parole.
C’est l’essentiel du message de Christ.

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Ainsi, la mort devait mourir MI Books

ANNEXE

Figure 1:Publication Facebook d'origine

Lien vers la publication :

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=oFDknk

Figure 2 : Le groupe ''Dieu est amour'' aujourd’hui

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 Édité par MI Books

Pour MESSAGES D’IMPACT

Avril 2024