Analyse02 Chapitre001
Analyse02 Chapitre001
Analyse02 Chapitre001
2020-2021
Chapitre 1:
Les fonctions usuelles
Définition 1.1.1. La fonction f : x 7−→ ln(x) appelée logarithme népérien de x est défi-
nie et dérivable pour tout x ∈ R∗+ telle que
³ ´0 1
ln(x) = et ln(1) = 0.
x
2
Premère Année MI - module : Analyse 2. S2.Année : 2020-2021.
ln(e) = 1.
1
ln( ) = − ln(x),
x
et ³x ´
ln = ln(x) − ln(y).
y
Cette dernière égalité nous permet d’ailleurs de déduire (en posant x = y ) que
ln(1) = 0.
3. Soient x ∈ R∗+ et n ∈ Q, on a alors
p 1
ln(x n ) = n ln(x) en particulier ln( x) = ln(x).
2
Les résultats sur les limites liées à la fonction ln sont données par :
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Remarques 1.1.4.
Dans le domaine scientifique, on utilise la fonction Logarithme de base a , a ∈ R∗+ , noté
l og a (x) définie par :
ln(x)
l og a (x) =
ln(a)
• Si a = 10, on note l og a par l og et il s’appelle logarithme décimal.
• Le logarithme népérien est le logarithme de base e .
Remarques 1.2.2.
— y = ln x avec x > 0 ⇐⇒ x = e y .
1
— ln e = 1, ln = −1.
e
— Pour tout x ∈ R, ln e x = x.
— Pour tout x ∈ R∗+ , e ln x = x.
— Pour tout x ∈ R∗+ , y ∈ R, e y ln x = x y .
1. Pour tout x, y ∈ R, on a
ex
e x+y = e x × e y et e x−y = .
ey
2. Pour tout x ∈ R et n ∈ N, on a
1
(e x )n = e nx et (e x )−n = .
e nx
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Les courbes représentatives des fonctions sinus et cosinus sur l’intervalle [−π, +π], d’ampli-
tude 2π ont pour allures :
Les fonctions sinus et cosinus sont indéfiniment dérivables sur R et elles vérifient, pour
tout x ∈ R les propriétés suivantes :
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Proposition 1.3.1.
1.
cos2 x + sin2 x = 1,
| cos x| ≤ 1,
| sin x| ≤ 1.
3.
La fonction x 7−→ sin x est impaire, c’est à dire sin(−x) = − sin(x),
La fonction x 7−→ cos x est paire, c’est à dire cos(−x) = cos(x).
4. Leurs dérivées premières et successives pour tout x ∈ R et n ∈ N sont :
¡ ¢0 ¡ ¢0
sin x = cos x et cos x = − sin x,
³ π´ ³ π´
sin(n) (x) = sin x + n et cos(n) (x) = cos x + n .
2 2
Sa courbe représentative qui est une fonction impaire, admet (0, 0) comme point de symé-
trie et a pour allure :
Proposition 1.3.3.
1. L’application x 7−→ tan x est indéfiniment dérivable sur son domaine de défini-
tion et sa dérivée est : ³ ´0
tan x = 1 + tan2 x
1
= .
cos2 x
nπ o
2. Pour tout x, y ∈ R\ +kπ; k ∈ Z , la tangente d’une somme ou d’une différence
2
s’expriment sous la forme :
tan x + tan y
tan(x + y)= ,
1 − tan x tan y
2 tan x
En particulier tan 2x= ,
1 − tan2 x
tan x − tan y
tan(x − y) = .
1 + tan x tan y
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Dans ce cas la fonction sinus est bijective (continue et strictement croissante) et sa fonction
réciproque est appelée arc sinus , que l’on note arcsin et que l’on définit par :
π π
arcsin : [−1, 1] −→ [− , ]
2 2
x 7−→ arcsin(x).
Remarques 1.4.1.
Dans ce cas là , la fonction cos est bijective, et sa fonction réciproque est appelée arc cosinus,
que l’on note arccos et que l’on définie par :
Remarques 1.4.2.
Dans ce cas là , la fonction tangente est bijective, et sa fonction réciproque est appelée arc
tangente et qu l’on note arctan et que l’on définit par
i π πh
arctan : R−→ − ,
2 2
x 7−→ arctan(x).
Remarques 1.4.3.
Proposition 1.4.4. (Propriétés des fonctions arc sinus, arc cosinus et arc tangente)
(1) Pour tout x ∈ R
tan(arctan(x)) = x.
π π
(2) Pour tout x ∈] − , [
2 2
arctan(tan(x)) = x.
cosh : R −→ R
x 7−→ cosh(x),
e x + e −x
tel que cosh = , et
2
sinh : R −→ R
x 7−→ sinh(x),
e x − e −x
tel que sinh = .
2
La fonction cosh est une fonction paire, cependant la fonction sinh est une fonction
impaire.
Les fonctions cosh et sinh sont dérivables sur R et leurs dérivées successives sont
∀x ∈ R : (cosh(x))0 = sinh(x),
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et
∀x ∈ R : (sinh(x))0 = cosh(x).
La fonction x 7−→ sinh(x) est une bijection de R dans R. Sa fonction réciproque est la
fonction que l’on appelle argument sinus hyperbolique et que l’on note ar g sh tel que
ar g sh : R−→ R
p
x 7−→ ar g sh(x) = ln(x + x 2 + 1).
ar g ch : [1, +∞[−→ R+
p
x 7−→ ar g ch(x) = ln(x + x 2 − 1).
t h : R −→ R
sinh(x) e x − e −x
x 7−→ t h(x) = = .
cosh(x) e x + e −x
Cette fonction est continue et indéfiniment dérivable telle que
1
∀x > 1 : (t h(x))0 = .
cosh2 (x)
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De plus la fonction t h est une bijection de R sur ] − 1, 1[. Sa fonction réciproque que l’on
appelle argument tangente hyperbolique et que l’on note par ar g t h est définie par
ar g t h : ] − 1, 1[ −→ R
1+x
µ ¶
1
x 7−→ ar g t h(x) = ln .
2 1−x