La Virtualisation Et Cloud Computing

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2022-2023

La Virtualisation et Cloud
Computing

Formateur : Martial PANGUI KOUMOU

CFI-CIRAS
2022-2023
La Virtualisation et Cloud Computing

OBJECTIFS DU COURS

L'objectif de ce cours est de fournir aux étudiants les compétences à la fois théoriques et
pratiques dans le domaine des technologies de la virtualisation des systèmes d'information et
du cloud computing. Et d’une manière spécifique :

▪ Comprendre les principes de la virtualisation ;


▪ Manipuler les différents concepts de la virtualisation à travers des outils pratiques ;
▪ Acquérir une solide culture de la virtualisation des systèmes ;
▪ Découvrir la notion du cloud computing et ses applications ;
▪ Comprendre les spécificités d’un environnement de cloud computing ;
▪ Connaitre les plateformes Cloud les plus connues et de manipuler les services offerts
par au moins une de ses plateformes.

Afin d'atteindre notre objectif, nous avons investi de nombreux efforts pour aborder ce sujet
sous différentes perspectives. Nous avons condensé les informations les plus pertinentes en
nous appuyant sur diverses sources telles que des ouvrages, des notes de cours, des articles et
des sites internet. De plus, nous avons veillé à respecter le canevas officiel établi par le
ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Dans le but de rendre le cours plus attrayant, nous avons intégré des séances de travaux
pratiques (TP) qui visent à faciliter la mise en pratique des notions théoriques abordées dans
le cours. Cela permet aux étudiants d'acquérir une expérience concrète et facilite leur
compréhension des concepts étudiés.

Cependant, nous sommes conscients que ce document reste partiel, incomplet et non
exhaustif. C'est pourquoi nous nous engageons à le mettre à jour régulièrement afin d'enrichir
son contenu. Nous serions donc reconnaissants aux lecteurs de nous signaler toute erreur ou
de nous faire part de leurs suggestions afin d'améliorer le document.

FORMATEUR : MARTIAL PANGUI KOUMOU 1


La Virtualisation et Cloud Computing

PLAN DE COURS

INTRODUCTION

CHAPITRE I : VIRTUALISATION

1. Terminologie
2. Historique de la virtualisation
3. Définition et description de la virtualisation
4. Méthodologie de la virtualisation
5. Pourquoi la virtualisation ?
6. Contexte de la virtualisation
7. Technologie de la virtualisation
8. Différents types ou technique de la virtualisation
9. Différents domaines d’application de la virtualisation
10. Enjeux et les contraintes de la virtualisation
11. Différentes solutions de virtualisation
12. Green IT et Virtualisation

CHAPITRE II : CLOUD COMPUTING

1. Introduction
2. Historique du Cloud Computing
3. Définition et description du Cloud Computing
4. Différentes couches du Cloud Computing
5. Modèles du Cloud Computing
6. Architecture de Cloud Computing sous forme pyramide
7. Enjeux du Cloud Computing
8. Différentes solutions du Cloud Computing
9. Avantages et inconvénients du Cloud Computing
10. Cloud Computing et Green IT

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La Virtualisation et Cloud Computing

INTRODUCTION
L'évolution de l'informatique au cours des vingt dernières années a été phénoménale,
devenant quasiment indispensable pour chaque individu et essentielle pour les entreprises.
Parmi les technologies émergentes ayant un impact considérable, nous retrouvons les
ordinateurs personnels, les téléphones portables, les tablettes tactiles et les objets connectés.
Toutefois, c'est lorsque ces appareils sont connectés à internet que leur utilisation devient
réellement intéressante.

La Figure ci-dessous illustre la croissance exponentielle du nombre d'utilisateurs connectés à


internet depuis le début des années 2000. En 2000, on comptait environ 3,9 milliards
d'utilisateurs d'internet dans le monde. L'accessibilité accrue aux ordinateurs, la modernisation
des pays et l'adoption généralisée des smartphones ont permis aux individus d'utiliser internet
de manière plus fréquente et pratique.

Figure 1 : Évolution du nombre d’utilisateurs de l’internet dans le monde.

Cependant, l'accès à internet à haut débit varie selon les régions en raison des différences
d'infrastructures, de développement des marchés internet et de connexions mobiles. Par
exemple, en janvier 2016, la Chine comptait environ 680 millions d'utilisateurs d'internet,
tandis que les États-Unis en comptaient 282 millions.

Selon les prévisions de Cisco, la croissance du trafic mobile mondial devrait dépasser celle du
trafic fixe mondial par un facteur de trois entre 2014 et 2019, comme indiqué dans la Figure 2.
On estime qu'en 2019, il y aura plus de 5,2 milliards d'utilisateurs mobiles, représentant plus

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de 69% de la population mondiale, contre 4,3 milliards en 2014, soit près de 59% de la
population mondiale.

Figure 2 : Évolution du trafic de données à partir d’appareils fixes et mobiles.

Face à l'explosion des données présentes sur internet, il est devenu nécessaire de trouver des
solutions pour stocker et accéder à ces vastes quantités de données de manière simple. C'est là
que la virtualisation et le Cloud Computing interviennent depuis plusieurs années. Ces
solutions permettent de stocker d'énormes quantités de données et de les rendre accessibles à
un utilisateur, indépendamment de sa localisation ou de l'appareil qu'il utilise.

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CHAPITRE I : VIRTUALISATION

1. Terminologie
1.1 Hyperviseur
Un hyperviseur est une plate-forme logicielle de virtualisation qui permet l'exécution
simultanée de plusieurs systèmes d'exploitation sur une même machine physique, synonyme :
gestionnaire de machines virtuelles. Il existe deux types d'hyperviseurs : bare-metal (type 1) et
hosted (type 2).

1.2 Hôte (host)


L'hôte désigne la machine physique sur laquelle s'exécute l'hyperviseur. Il est composé de
plusieurs processeurs multicœurs, plusieurs gigaoctets (Go) de RAM, plusieurs téraoctets (To)
d'espace disque, et peut être connecté à un stockage en réseau (NAS, Network Attached
Storage) ou à un réseau de stockage (SAN, Storage Area Network).

1.3 Système Invité (guest)


Un système invité est un système d'exploitation installé à l'intérieur d'une machine virtuelle.
Chaque machine virtuelle fonctionne comme un environnement isolé et exécute son propre
système d'exploitation.

1.4 Virtuel
Dans le contexte de la virtualisation, le terme "virtuel" fait référence au portage ou à la
création d'un environnement système complet (système d'exploitation + applications) à
l'intérieur d'une machine virtuelle. Cela permet d'exécuter des systèmes d'exploitation et des
applications sur un matériel virtuel plutôt que sur un matériel physique.

1.5 Machine Virtuelle (VM)


Une machine virtuelle est un ordinateur virtuel qui s'exécute à l'aide d'un hyperviseur et utilise
un système invité. La machine virtuelle émule partiellement ou totalement le matériel, ce qui
permet l'exécution d'un système d'exploitation et d'applications.

1.6 Migration « Live » (Vmotion, Storage Vmotion)


Il s'agit du déplacement d'un système invité d'un hôte à un autre sans interruption de service.
Cette fonctionnalité permet de transférer une machine virtuelle en cours d'exécution d'un hôte
à un autre, tout en maintenant la disponibilité et la continuité des services.

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2. Historique de la virtualisation
La virtualisation, contrairement à ce que pensent de nombreuses personnes, n’est pas née en
1999 avec la sortie du premier produit VMware. Ses débuts remontent à environ 40 ans sur la
plate-forme de super-ordinateurs (mainframe) d’IBM. À cette époque, les machines virtuelles
étaient appelées des pseudo-machines. À l’origine, l’ordinateur central utilisait le programme
de contrôle pour allouer des ressources et isoler les différentes instances des pseudo-machines
les unes des autres.

Ce concept de virtualisation qui n’est pas contemporain, comme pensent certains, elle n'est
pas non plus aujourd’hui un procédé novateur bien au contraire. C’est une technologie qui fut
développée au centre de recherche IBM France de Grenoble (aujourd'hui disparu), qui
développa le système expérimental CP/CMS, devenant ensuite le produit (alors nommé
hyperviseur) VM/CMS, proposé au catalogue dès 1972. Par la suite, les mainframes ont été
capables de virtualiser leurs OS avec des technologies spécifiques et propriétaires, à la fois
logicielles et matérielles. Les grands Unix ont suivi avec les architectures NUMA des
Superdome d'HP (PA-RISC et IA64) et des E10000/E15000 de Sun (UltraSparc).

Dans la seconde moitié des années 1990, les émulateurs sur x86 des vieilles machines des
années 1980 ont connu un énorme succès, notamment les ordinateurs Atari, Amiga, Amstrad
et les consoles NES, SNES, Neo Geo.

Ensuite ce fût le tour de la société VMware qui développa et popularisa une solution
propriétaire fin 90 et début 2000 se fût l'explosion des solutions de virtualisation sur des
architectures de type x86. La société VMware développa et popularisa au début des années
2000 un système propriétaire de virtualisation logicielle pour les architectures de type x86.
Les logiciels libres Xen, Qemu, Bochs, Linux-VServer et les logiciels propriétaires mais
gratuits VirtualPC et VirtualServer ont achevé la popularisation de la virtualisation dans le
monde x86. Cependant, les solutions envisageables sur architecture x86 sont longtemps restés
bridés par les spécificités de l'architecture x86 et surtout par son utilisation. En effet, cette
famille de processeurs (depuis le 80386) offre, pour l'écriture de systèmes, 4 niveaux de
privilèges, mais à priori tous les systèmes d'exploitation ont pris le parti de placer le système
au niveau le plus privilégié (ring 0), et les applications au niveau le plus faible (ring 3), sans
penser à se rendre plus indépendant des niveaux d'exécution.

Aujourd'hui, les principaux éditeurs de solutions propriétaires de virtualisation sont VMWare,


éditeur du logiciel éponyme, leader du marché, Microsoft avec Virtual PC et Virtual Server
(ces deux produits sont spécifiques à l'environnement de Microsoft), Avanquest qui édite
Parallèles (dédié MacOS X sur Intel), le seul logiciel du marché qui permet une accélération
3D sur système invité, Citrix qui a acquis Xen, SWSoft, éditeur de Virtuozzo et Innotek
GMBH avec VirtualBox

(Sources : http://www.kerrighed.org)

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3. Définition et description de la virtualisation


3.1 Définition de la virtualisation
L’encyclopédie francophone en ligne Wikipédia définit La virtualisation comme : L'ensemble
des techniques matérielles ou logiciels qui permettent de faire fonctionner sur une seule
machine plusieurs systèmes d'exploitation ou plusieurs applications séparément les uns des
autres, comme s’ils fonctionnaient sur des machines physiques distinctes. C’est à dire
pouvoir faire fonctionner plusieurs serveurs, dits virtuels, sur une seule machine. Cette
technologie respecte deux principes fondamentaux pour son fonctionnement : Le
cloisonnement et la transparence. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Virtualisation

3.2 Description de la virtualisation


La virtualisation est une approche système dans la continuité logique de l’évolution. Après
avoir "virtualisé le processeur" c'est-à-dire fait du temps partagé, pour faire du multitâche sur
une unité de traitement unique, on virtualise aussi le système entier pour disposer de plusieurs
systèmes d’exploitation tournant sur une même machine simultanément. Derrière ce concept
de virtualisation, se cachent d’autres technologies visant à cloisonner le système en plusieurs
compartiments ou environnements, chacun d'entre eux est régi par l'OS hôte, mais les
programmes de chaque contexte ne sont capables de communiquer qu'avec les processus et
les ressources associées à leur propre contexte. C’est ainsi que l’on peut faire cohabiter
différentes distributions d’un même système d’exploitation (par exemple plusieurs
distributions Linux), à condition qu’elles partagent le même noyau.

4. Méthodologie de la virtualisation
La méthodologie de la virtualisation, vue sa définition elle est "formelle" elle fait référence à
l’abstraction physique des ressources informatiques. En d’autres termes, les ressources
physiques allouées à une machine virtuelle sont abstraites à partir de leurs équivalents
physiques. Les disques virtuels, interfaces réseau virtuelles, réseaux locaux virtuels,
commutateurs virtuels, processeurs virtuels et la mémoire virtuelle correspondent tous à des
ressources physiques sur des systèmes informatiques physiques. L’ordinateur hôte "voit" ses
machines virtuelles comme des applications auxquelles il dédie ou distribue ses ressources.

Un ordinateur hôte disposant suffisamment de ressources matérielles pour offrir de la


puissance de calcul et de l’espace disque à ses invités. Un système hôte typique se compose
de plusieurs processeurs multicœurs, de plusieurs giga-octets (Go) de RAM, de plusieurs
téraoctets (To) d’espace disque et de stockage en réseau (NAS, Network Attached Storage) ou
d’un réseau de stockage (SAN, Storage Area Network). A cela, une question reste
couramment posée : "Qu’est-ce qui peut être virtualisé et qu’est-ce qui ne peut pas l’être ?"
Tout ce qui sous-utilise la charge matérielle disponible peut être virtualisé avec succès. Les
premiers candidats sont les serveurs web, les serveurs² de courrier électronique, les autres
serveurs réseau (DNS, DHCP, NTP), les serveurs d’applications (WebSphere, WebLogic,
Tomcat) et les serveurs de bases de données. Mais avec cette technologie, il n’y a pas non

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plus de restriction quant aux systèmes d’exploitation qu’on utilise. Les systèmes Windows
sont d’aussi bons candidats à la virtualisation que les systèmes Linux, Solaris ou autres. Les
services dont la charge est équilibrée entre plusieurs systèmes fonctionnent bien en
environnement.

5. Pourquoi la virtualisation ?
Une infrastructure virtuelle (VI - Virtual Infrastructure) présente des avantages bien réels et
extrêmement attractifs. Une conception orientée sur la VI résout un certain nombre de
problèmes, notamment en matière de gestion des conflits d’accès aux ressources, en matière
de sauvegarde et de restauration avec cohérence des applications et des données, et en matière
de limitation de l’impact de la prolifération des machines virtuelles. D'autres avantages
opérationnels sont identifiés :

▪ Réduction de la quantité de données à sauvegarder : Cela permet d'éviter d'acquérir


des baies de stockage supplémentaires, ce qui entraîne des économies d'espace
physique dédié.
▪ Déduplication des données : La déduplication permet d'utiliser moins de matériel de
stockage, ce qui se traduit par des économies d'énergie et de ventilation.
▪ Efficacité et rapidité accrues des opérations de sauvegarde : Les opérations de
sauvegarde sont plus efficaces et plus rapides dans un environnement virtualisé.
▪ Réduction du trafic réseau : Étant donné que les données sont dupliquées avant d'être
transférées sur le réseau, cela réduit le trafic sur celui-ci.

6. Contexte de la virtualisation
En offrant un accès en tout lieu et en tout temps à l’espace de travail de l’utilisateur final, la
virtualisation promet d’accroître considérablement la souplesse, la sécurité et la conformité,
tout en réduisant les coûts de l’infrastructure informatique. Elle dépasse les limites en
permettant d’exécuter simultanément plusieurs systèmes d’exploitation et plusieurs
applications sur le même ordinateur, ce qui accroît l’utilisation et la flexibilité du matériel.
L’autonomie de chaque machine virtuelle rend la solution complètement transparente pour
l’utilisateur et toutes actions telles que redémarrage ou installation d’applications ne
perturbent pas le fonctionnement des autres machines virtuelles démarrés pour autant sur la
même ressource physique. Cette technologie mutualise les ressources et permet de faire un
regroupement de systèmes divers sur une machine physique unique (tout en les maintenant
logiquement séparés).

Exécution simultanée de plusieurs OS sur une même machine (mieux que le multiboot !).

Essai d’un système avant mise en exploitation (cassage et possibilité de recommencer sans
casser le système d'exploitation hôte).

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7. Technologie de la virtualisation
La virtualisation devient de plus en plus la technologie dont on parle. Pas qu’un effet de mode
mais plutôt un véritable changement d’infrastructure et services réseau, une manière de
concevoir le système de gestion d’informations dans une architecture dématérialisée où
l’utilisateur interagit indirectement avec l’hyperviseur par l’intermédiaire de la machine
virtuelle. C’est à dire une d’abstraction de couche entre les logiciels et le matériel.

7.1 Principe de fonctionnement de la virtualisation


La plate-forme de virtualisation repose sur une architecture directement exploitable avec
l’abstraction des couches physiques. Qui découple le système d'exploitation du matériel afin
de délivrer une meilleure utilisation et flexibilité des ressources de traitement. Peut être
considérée comme une surcouche permettant de créer sur mesure un environnement
correspondant aux spécifications de traitements, par opposition à la nécessité d'adapter les
spécifications. C’est à dire en l'ensemble des techniques logicielles permettant de faire
fonctionner sur une seule machine plusieurs systèmes d'exploitation séparément les uns des
autres, comme s'ils fonctionnaient sur des machines physiques distinctes.

7.2 Hyperviseur
L'hyperviseur joue un rôle essentiel dans l'implémentation de la virtualisation en fournissant
les capacités nécessaires. Il agit comme un intermédiaire entre le système physique (hôte) et le
système virtualisé (invité). Pour assurer la virtualisation, l'hyperviseur nécessite l'installation
de différents composants sur le système hôte. De plus, les hyperviseurs offrent plusieurs
options pour les systèmes d'exploitation invités.

L'hyperviseur remplit deux rôles principaux :

▪ Création de ressources virtuelles propres à chaque machine virtuelle (VM) : Dans


un premier temps, l'hyperviseur crée des ressources virtuelles pour chaque machine
virtuelle. Les VM ne puisent pas directement dans les ressources de la machine hôte,
car elles ne sont pas conscientes d'être des VM hébergées sur un hôte. Ainsi, chaque
machine virtuelle dispose de son propre disque dur, de sa propre mémoire, de son
propre processeur et de ses propres périphériques, qui sont tous virtuels.

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Figure 3 : Création des ressources virtuelles propres à chaque VM

▪ Répartir ses propres ressources : Dans un second temps, l'hyperviseur agit comme
un chef d'orchestre en répartissant les ressources dont chaque VM a besoin, au bon
moment et dans les bonnes quantités (dans les limites prédéfinies). Il s'assure que
chaque VM dispose des ressources nécessaires pour fonctionner correctement.
Une analogie pertinente pour illustrer ce concept est celle d'un organisme vivant, tel
qu'un arbre, qui utilise les ressources disponibles (eau, nutriments) puisées du sol et
les répartit vers ses différentes branches en fonction de leurs besoins respectifs.

Figure 4 : Répartir ses propres ressources

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7.2.1 Les différents types des hyperviseurs


Il existe deux types d'hyperviseurs :

Hyperviseurs de type 1 : Ces hyperviseurs sont particulièrement adaptés aux grandes


architectures réseau d'entreprises, où des optimisations de coûts et de maintenance sont
nécessaires tout en améliorant la résistance aux pannes. Ils s'exécutent directement sur le
matériel physique, sans nécessiter de système d'exploitation hôte supplémentaire. Les
hyperviseurs de type 1 offrent généralement une meilleure performance et une plus grande
isolation entre les machines virtuelles.

Hyperviseurs de type 2 : Ces hyperviseurs sont plus adaptés aux petites infrastructures. Ils
sont principalement utilisés lorsque vous disposez d'une seule machine et que vous souhaitez
effectuer des tests multiplateformes (applications, systèmes d'exploitation, communications,
etc.). Les hyperviseurs de type 2 s'exécutent sur un système d'exploitation hôte existant et
utilisent ses ressources pour la virtualisation. Ils sont plus simples à mettre en œuvre mais
peuvent avoir une légère surcharge en termes de performance et d'isolation.

Il est important de noter que ces deux types d'hyperviseurs correspondent à des utilisations
distinctes et ne sont donc pas interchangeables.

7.2.1.1 Hyperviseur de type 1


Un hyperviseur de type 1 peut être comparé à un noyau système très mince, léger et optimisé
pour gérer l'accès des noyaux d'OS invités à l'architecture matérielle sous-jacente.
Concrètement, cela signifie que l'hyperviseur est intégré directement sur le matériel physique
et sert de fondement à différents systèmes.

Figure 5 : Hyperviseur de type 1

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7.2.1.2 Hyperviseur de type 2


L’hyperviseur de type 2 c’est le logiciel c’est-à-dire un système d’application : telle que
(Virtual Box VMware Workstation …) généralement assez lourd qui tourne sur l'OS hôte. Ce
logiciel permet de lancer un ou plusieurs OS invités. La machine virtualise ou/et émule le
matériel pour les OS invités, ces derniers croient dialoguer directement avec le matériel. Cette
solution est très comparable à un émulateur, et parfois même confondue. Cependant l’unité
centrale de calcul, le microprocesseur, la mémoire ainsi que la mémoire de stockage (via un
fichier) sont directement accessibles aux machines virtuelles. Cette solution isole bien les OS
invités, mais elle a un coût en performance. Ce coût peut être très élevé si le processeur doit
être émulé, comme cela est le cas dans l’émulation.

En échange cette solution permet de faire cohabiter plusieurs OS hétérogènes sur une même
machine grâce à une isolation complète. Les échanges entre les machines se font via les
canaux standards de communication entre systèmes d’exploitation (TCP/IP et autres
protocoles réseau).

Figure 6 : Virtualisation de type 2

8. Les différents types ou technique de la virtualisation


Il existe plusieurs catégories de virtualisation utilisant chacune des techniques différentes :
Isolation, para virtualisation et la virtualisation complète.

8.1 Isolation
Dans la technique de la virtualisation, le cloisonnement est la pratique la plus répandue.
Derrière ce nom se cachent d’autre technologie visant à séparer un système en plusieurs
contextes ou environnements, chacun est régi par l'OS hôte, mais les programmes de chaque
contexte ne sont capables de communiquer qu'avec les processus et les ressources associées à

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La Virtualisation et Cloud Computing

leur propre contexte. L’isolation, l’espace noyau n’est pas différencié, mais, unique, partagé
entre les différents contextes.

Figure 7 : Virtualisation par Isolation

8.2 Paravirtualisation
La para virtualisation et la virtualisation complète tous les deux ont une similitude. Elles
s’appuient sur une couche hyperviseur, qui gère totalement l’interface avec les ressources
matérielles, et sur laquelle on peut installer différents systèmes d’exploitation.

Un para-virtualiseur est un noyau hôte allégé et optimisé pour ne faire tourner que des noyaux
de systèmes d'exploitation invités, adaptés et optimisés. Les applications en espace utilisateur
des systèmes d'exploitation invités tournent ainsi sur une pile de deux noyaux optimisés, les
systèmes d'exploitation invités ayant conscience d'être virtualisés.

Figure 8 : Para virtualisation

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8.3 Virtualisation complète


La virtualisation complète (full virtualization), dénommée ainsi par opposition Para
virtualisation qui consiste à émuler l’intégralité d’une machine physique pour le système
invité. Le système invité « croit » s’exécuter sur une véritable machine physique. Le logiciel
chargé d’émuler cette machine s’appelle une machine virtuelle, son rôle est de transformer les
instructions du système invité en instructions pour le système hôte. En effet, la machine
virtuelle est un programme comme un autre du point de vue du système hôte, au même titre
qu’un navigateur internet ou un traitement de texte. Or, comme expliqué précédemment, un
système d’exploitation doit normalement manipuler le matériel à un niveau très bas. Les
programmes utilisateurs n’ont pas d’accès direct au matériel, mais uniquement aux couches
d’abstraction. La machine virtuelle émule donc de manière logique (c’est-à-dire avec du code)
tout le matériel habituel de l’architecture de l’ordinateur cible.

Figure 9 : La virtualisation Complète

9. Les différents domaines d’application de la virtualisation


La virtualisation se présente sous différentes formes et est applicable à de nombreux
domaines. À la base, elle consiste à recréer à l'intérieur d'une entité fonctionnelle donnée
d'autres entités fonctionnelles équivalentes. Cela peut se manifester dans des cas tels que
la virtualisation de serveurs (virtualisation des systèmes d'exploitation) ou la virtualisation
d'applications. En outre, la virtualisation fait référence à la capacité de mettre à disposition
d'un système une ressource distante qui, du point de vue de l'utilisateur, semble être
locale. Ce principe se retrouve dans des cas tels que la virtualisation d'applications ou la
virtualisation de disques. Lorsqu'il est combiné au premier point, cela aboutit à la
virtualisation des postes de travail.

La virtualisation est applicable à plusieurs domaines :

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9.1 Virtualisation des serveurs


Dans les environnements informatiques professionnels, la virtualisation offre de nombreux
avantages qui permettent aux entreprises de consolider et de partager les ressources
informatiques, d'augmenter le contrôle et l'efficacité et de faire fonctionner leurs Datacenter
de manière économique. La virtualisation de serveurs est actuellement de plus en plus utilisée
dans la mesure où, elle apporte une souplesse indéniable, qui ouvre de nouvelles perspectives
au sein d’une infrastructure réseau, mais en même temps, elle induit de nouvelles questions,
de nouvelles exigences qu'il est important de bien considérer. En effet, elle change
grandement notre manière de fonctionner selon plusieurs axes.

Figure 10 : Virtualisation des serveurs

La virtualisation de serveurs apporte un gain significatif en termes de coût par le simple


regroupement de plusieurs serveurs sur une même plate-forme. On économise non seulement
en achetant moins de machines avec moins de maintenance mais aussi en gagnant de l’espace
dans la baie et en utilisant moins d’énergie (alimentation du serveur et climatisation de la
salle). La virtualisation des serveurs s’inscrit dans une tendance globale qui tend à
promouvoir cette technologie au sein des entreprises en faisant notamment appel à la
virtualisation de stockage, la virtualisation de réseaux. Cette tendance est une composante
dans le développement de systèmes autonomes. Un système est dit autonome s’il est capable
de s’autogérer sur la base de l’activité qu’il perçoit, sans aucune intervention externe, et en
conservant les détails de son implémentation invisibles pour l’utilisateur.

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La Virtualisation et Cloud Computing

Figure 11 : Architecture virtualisée des serveurs

9.2 Virtualisation du bureau (VDI)


La virtualisation de bureau permet de répondre à des besoins de centralisation, en combinant
les avantages d’une gestion centralisée des postes de travail, de bureau et des applications
pour apporter à l’utilisation de machines virtuelles. C’est-à-dire tout le bureau est logé au
service ce qui est comparable au terminal server, ou soit avec l’application Citrix Desktop,
VMware VSphere.

9.3 Virtualisation des postes de travail


La virtualisation du poste de travail, également appelé parfois VDI (Virtual Desktop
Infrastructure). Elle consiste à exécuter, dans des machines virtuelles hébergées sur des
serveurs, des environnements bureautiques complets et accessibles via des postes clients qui
sont souvent des TULE (Terminaux Ultra Légers). Les applications et les systèmes
d’exploitation sont ainsi virtualisés et distribués à destination des clients finaux.

Dans toutes les solutions de virtualisation des postes de travail, on utilise un hyperviseur de
type 1 car la performance doit être au rendez-vous. Il s’agit donc d’une solution
architecturale qui permet le remplacement du poste de travail traditionnel par un poste de
travail virtuel s’exécutant sur un serveur dans un Datacenter. Cela nécessite évidemment une
connexion stable et de bonne qualité entre le client et le serveur.

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Figure 12 : Virtualisation de poste

La description d’une architecture VDI du point de vue utilisateur final, le but est de fournir la
même expérience qu’avec une architecture plus traditionnelle.

Figure 13 : Virtualisation des postes de travail

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9.4 Virtualisation des applications


Les applications que nous utilisons tous les jours se caractérisent par une complexité
croissante. Ceci est dû d'une part à l'évolution du contexte dans lequel elles s'exécutent :
répartition, hétérogénéité et, depuis peu, mobilité, d'autre part, aux exigences des utilisateurs :
forte interactivité, interfaces graphiques dynamiques, multimédia et mobilité. La virtualisation
d’application est un terme générique pour désigner le fait de séparer l’utilisation d’une
application des environnements matériels et logiciels nécessaires à son exécution. Cela fait
référence plus au résultat qu’aux moyens employés pour y parvenir. Les moyens, en pratique,
sont principalement au nombre de deux :

• L’exécution de l’application à distance ;


• Le streaming de l’application.

La dissociation de l'application du système d'exploitation hôte et des autres applications


permet d'éviter les conflits. Cette solution est particulièrement pratique pour simplifier
l'administration du parc informatique notamment lors de l'installation des nouvelles releases.

La technique de la virtualisation d’application, isole l’application de son système


d’exploitation sous-jacent, de façon à ce que l’application puisse s’exécuter parallèlement à
d’autres applications et puisse se déplacer librement entre les différents périphériques et
systèmes d’exploitation. C’est à dire les solutions de virtualisation d’applications délivrent les
applications virtualisées directement sur le poste client à partir d’une solution de type serveur.

L’offre commerciale de solutions de virtualisation d’applications est moins dense que celle de
la virtualisation de serveurs, de poste de travail. Les acteurs principaux pour la virtualisation
d’applications sont les suivants :

o Altiris Software Virtualization Solution (SVS) ;


o Microsoft SoftGrid Application Virtualization ;
o Citrix XenApp.

Figure 14 : Le schéma suivant illustre le principe de fonctionnement d’une application


virtualisée dans un environnement d’exécution.

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9.5 Virtualisation de stockages


La virtualisation de stockage, appelée système de stockage, consiste à regrouper plusieurs
sources de données. Elle fait référence généralement au type de données trouvées dans les
réseaux SAN (Storage Area Network), les bases de données et les environnements de
production pour qu’elles soient accessibles au travers d’une ou plusieurs interfaces.

Un système de stockage peut être vu comme un ordinateur spécialement créé dans le but de
fournir un espace de stockage ainsi que d’autres fonctionnalités comme la protection des
données, les disques durs ne sont que des éléments de ce système en plus d’autres matériels et
logiciels embarqués. Elle est également une méthode commune de gestion du stockage sur des
plates-formes de stockage hétérogènes. La gestion s’en trouve ainsi facilitée et des services de
réplication garantissent la protection des données et la reprise après sinistre sur des ressources
hétérogènes. La virtualisation du stockage génère des économies grâce à la simplification de
la gestion du stockage et à la réduction du temps et des ressources requis pour la planification
et l’exécution de migrations de données. La virtualisation de l’environnement SAN permet
aux applications d’accéder à des données à partir de n’importe quel endroit du réseau SAN en
présentant des volumes virtuels tirés des périphériques de stockage physiques. Elle permet un
accès aux données simplifié tout en fournissant une mobilité de données ininterrompue pour
optimiser les ressources.

Figure 15 : Montre plusieurs systèmes Virtuels partageant le même volume des données
virtuelles

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9.6 Virtualisation du réseau


Dans l’Internet actuel, où tout est vu comme un service capable de communiquer, la
virtualisation se présente comme une option d’ingénierie des architectures de solutions
(services, applications, stockage de données, etc.) de bout-en-bout. Au niveau du réseau cela
implique aujourd’hui d’importants challenges qui concernent la mobilité, la délivrance
continue des services et du média avec respect de la QoS lors des déplacements, tout en
prenant en considération plusieurs protocoles et réseaux d’accès. Chaque serveur virtuel voit
une ou plusieurs interfaces réseau virtuelles. Chaque interface réseau a sa propre adresse
MAC, et peut avoir une ou plusieurs adresses IP (mécanisme d’alias). Grâce à la couche de
virtualisation, à la même carte réseau physique peuvent correspondre plusieurs cartes réseau
virtuelles utilisées par un ou plusieurs serveurs virtuels. Ce mécanisme offre toutes les
garanties de sécurité, car le trafic entre les différentes cartes réseau virtuelles est prévu pour
être étanche.

9.6.1 Qu’est-ce qu’un réseau virtuel ?


Un réseau virtuel est un réseau émulant un réseau physique et une combinaison de ressources
réseau matérielles et logicielles. Un réseau virtuel sous HYPER-V est un réseau constitué
d'une ou plusieurs machines virtuelles configurées pour accéder aux ressources réseau locales
ou externes. Ce type de réseau est configuré pour utiliser ou pas une carte réseau sur
l'hyperviseur physique.

Un réseau virtuel de machines virtuelles comprend toutes les machines virtuelles reliées à un
réseau virtuel configuré pour n'utiliser aucune carte réseau. Les réseaux internes de machines
virtuelles sont complètement isolés les uns des autres. C’est-à-dire : Si une carte réseau de
l'ordinateur physique est sélectionnée, toutes les machines virtuelles reliées au réseau virtuel
peuvent alors accéder aux réseaux auxquels cette carte physique est connectée. Mais, si
aucune carte réseau n'est sélectionnée, toutes les machines virtuelles reliées au réseau virtuel
font alors partie du réseau interne de machines virtuelles.

Il existe trois types de réseaux virtuels : Privé, Interne, et Externe.

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Figure 16 : Trois types de réseaux virtuels

➢ Le réseau virtuel Privé : permet aux machines virtuelles de communiquer entre-elles.


Limite le trafic aux machines virtuelles (VMs) qui sont connectés.

Figure 17 : Le réseau virtuel Privé

NB : Le réseau virtuel privé est différent du réseau privé virtuel (VPN). Un logiciel VPN crée
une liaison point à point sécurisée entre deux systèmes d'extrémité. Le réseau virtuel privé est
un réseau virtuel sur un système qui n'est pas accessible par les systèmes externes. La
séparation de ce réseau interne à partir d'autres réseaux externes est obtenue en configurant
des cartes d'interface réseau virtuelle (VNIC) sur une pseudo NIC appelé un etherstub.

➢ Le réseau virtuel Interne : Qui permet aux machines virtuelles de communiquer


entre-elles et avec la machine hôte via un bouclage local.

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Figure 18 : Le réseau virtuel Interne

➢ Le réseau virtuel Externe : permet à une ou à plusieurs machines virtuelles


d'utiliser l'une des cartes réseau physique de la machine hôte pour sortir c’est-à-
dire joindre le réseau extérieur. Chaque réseau externe correspond à une carte
réseau sur la machine physique.

Figure 19 : Le réseau virtuel Externe

➢ Le réseau virtuel Dédié : permet à une ou à plusieurs machines virtuelles d’isolé


l’hôte physique pour se connecter au réseau extérieur.

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Figure 20 : Le réseau virtuel Dédié

9.6.2 Les VLAN


Un LAN virtuel ou VLAN (Virtual Local Area Network) est un réseau local regroupant un
ensemble de machines de façon logique et non physique. Dans un réseau local la
communication entre les différentes machines est régie par l'architecture physique. Grâce aux
réseaux virtuels, il est possible de s'affranchir des limitations de l'architecture physique
(contraintes géographiques, contraintes d'adressage, ...) en définissant une segmentation
logique (logicielle) basée sur un regroupement de machines grâce à des critères (numéros de
port, adresses MAC, protocole, etc.). C’est-à-dire : Pour réaliser ce regroupement, on
intervient directement par voie logicielle sur le ou les éléments actifs que sont les
commutateurs VLAN.

Le principal avantage des VLAN est qu’ils permettent à l’administrateur réseau d’organiser le
LAN de manière logique et non physique.

▪ Type de VLAN

Il existe trois types de VLAN :

✓ VLAN de niveau 1 : axés sur le port ;


✓ VLAN de niveau 2 : axés sur l’adresse MAC ;
✓ VLAN de niveau 3 : axés sur le protocole.

▪ LAN standard

Par exemple, si vous créez le VLAN 10 sur votre commutateur et lui attribuez l’intervalle
d’adresses IP 192.168.1.0/24, tout hôte dans cet intervalle sera un membre du VLAN 10. Il
n’est pas nécessaire d’ajouter un quelconque équipement au VLAN. Le commutateur gère le
trafic vers le VLAN.

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Figure 21 : Les VLAN standard

▪ Les VLANs des machines virtuelles

Les VLANs sont utilisés sur les réseaux importants pour segmenter ou isoler le trafic en
différents domaines de diffusion. On crée généralement des VLAN à l’aide de commutateurs
intelligents, mais vous pouvez également les créer à partir des machines physiques ou
virtuelles. La segmentation VLAN est incluse dans les versions du noyau Linux 2.4.14 et
suivantes, ainsi que dans toutes les versions 2.6. Vous pouvez aussi créer des VLAN avec des
serveurs Windows, mais vous devez disposer d’interfaces réseau prenant en charge la création
de VLAN (par exemple, les Intel Pro Séries).

Dans Microsoft-Hyper – V, vous pouvez créer des VLAN dans l’environnement Microsoft,
permettre à des machines virtuelles de prendre part à des VLAN classiques. Les machines
virtuelles peuvent participer à des VLAN comme n’importe quel système physique grâce à
leur adresse IP.

Exemple : VLAN Microsoft- HYPER-V

Avec les produits Microsoft vous pouvez créer des VLAN à l’intérieur du logiciel pour des
communications très efficaces entre les machines virtuelles.

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Figure 22 : architecture des vlan des machines virtuelles.

9.6.3 Réseau privé virtuel (VPN – Virtual Private Network)


Les VPN sont utilisés depuis quelque temps déjà et restent la méthode privilégiée pour
connecter des utilisateurs et bureaux distants à un réseau d’entreprise central.

Les VPN sont, par nature, sécurisés et efficaces et ne requièrent qu’une configuration
minimale pour les systèmes clients et serveurs. Mettre en place un serveur VPN sous la forme
d’une machine virtuelle est intéressant à la fois du point de vue des finances, de
l’administration et de la sécurité.

Comme un serveur VPN n’ajoute quasiment aucune surcharge, vous pouvez utiliser un
système virtuel dédié pour authentifier les utilisateurs et leur attribuer un accès à des
ressources spécifiques. Certains systèmes de VPN fonctionnent sur 100 Mo d’espace disque et
40 Mo de mémoire vive. Il existe différents moyens de mettre en œuvre un service de VPN
pour votre réseau, qu’il s’agisse de solutions matérielles ou logicielles.

9.6.3.1 VPN matériel


Une solution de VPN matérielle implique l’achat et la configuration d’équipements matériels
pour la mettre en place. Plusieurs fabricants fournissent des routeurs VPN qui permettent de
brancher l’équipement sur votre réseau, de le configurer via un navigateur web ou via des
utilitaires et de distribuer l’accès aux ressources réseau.

Un équipement VPN bas de gamme vous coûtera environ 150 € pour un routeur VPN pour
trente utilisateurs. Les équipements haut de gamme coûtent plusieurs milliers d’euros, mais ils
gèrent plus de fonctionnalités, d’utilisateurs, ils ont de meilleures garanties et une durée de vie
plus longue.

Une solution de VPN matérielle peut être une bonne solution pour les utilisateurs distants et la
connectivité des filiales distantes à la maison mère. L’inconvénient de ce type d’équipement
est leur coût et la charge administrative supplémentaire, incluant la formation des

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administrateurs et le temps de configuration et de maintenance. Chaque filiale a besoin de son


propre équipement VPN pour la connexion distante, les utilisateurs nomades n’en ont pas
besoin. Cette section s’intéresse aux services de VPN logiciel.

9.6.3.2 VPN logiciel


Les solutions logicielles de VPN sont moins chères que l’utilisation de systèmes serveurs
VPN, mais ne sont pas moins lourdes à mettre en place que leurs homologues matériels.
L’avantage principal d’un VPN logiciel est le temps de restauration. Restaurer une machine
virtuelle pour le VPN ne nécessite que quelques minutes, tandis que faire réparer un VPN
matériel et le remettre en ligne peut prendre des jours ou des semaines, à moins de disposer
d’un contrat de service du fabricant qui ajoute considérablement au coût de l’équipement.

Il est très simple et moins couteux de mettre en place un serveur VPN dans une machine
virtuelle avec Windows 2012 Server par exemple.

Le réseau virtuel est le résultat de la virtualisation du réseau

10. Les enjeux et les contraintes de la virtualisation


10.1 Enjeux majeurs
La virtualisation dans son ensemble offre les avantages majeurs permettant de résoudre très
efficacement la plupart des problèmes informatiques traditionnelles. Elle permet par exemple
à l’entreprise de garantir de plus hauts niveaux de disponibilité et une meilleure stabilité des
applications : les utilisateurs peuvent accéder à leurs applications au moment où ils en ont
réellement besoin. Elle permet aussi de mettre en service et de gérer des serveurs sur
l’ensemble de l’architecture physique et virtuelle. Avec une offre de flexibilité accrue à la fois
pour les développements, des tests, la production, la mise en place d’environnements de
secours, la création de nouveaux serveurs au gré des besoins. Cette technologie présente
d’autres avantages sur un aspect :

▪ La consolidation de serveurs
▪ Isolation de Service ou d'application
▪ Simplification du déploiement des serveurs et leur gestion
▪ Augmentation de la disponibilité des applications et des services
▪ Des Systèmes d'exploitation multiples peuvent fonctionner sur une plate-forme
▪ Disponibilité accrue pour des Datacenter virtuels : Windows Server 2008 R2 doté de
la technologie Hyper-V inclut une fonctionnalité de migration dynamique très
convoitée, qui permet de déplacer une machine virtuelle entre deux serveurs hôtes de
virtualisation sans devoir interrompre l'activité. Avec les volumes partagés de cluster
(CSV, Cluster Shared Volumes), la machine virtuelle fait preuve d'une parfaite
mobilité dans le cluster dans la mesure où chaque nœud peut être un nœud
propriétaire.

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Selon les ressources nécessaires, il est maintenant possible de regrouper jusqu’à 5 serveurs sur
une seule machine, sans perte de performance. Mais une étude doit être faite au cas par cas
selon les services et les applications de votre architecture. Cette technologie présente des
enjeux majeurs, mais aussi quelques contraintes.

10.2 Contraintes majeures


La virtualisation a révolutionné notre manière de penser, de bâtir notre architecture de Data
Center. Elle représente cependant un grand changement dans le principe de fonctionnement de
l’infrastructure réseau. Même si son adoption et ses bénéfices ne sont plus à prouver, mais
son chemin est semé d’embûches. La création d’une infrastructure virtuelle entièrement
optimisée et dynamique n’est pas une tâche simple. Pour y parvenir, vous devez commencer
par surmonter un certain nombre de contraintes et d’obstacles. Ces défis portent sur
l’ensemble des domaines concernés et incluent les aspects suivants :

▪ Risque d’impact plus important


▪ Problématiques de performance
▪ Support des éditeurs logiciels
▪ Modèles de licences

11. Différentes solutions de virtualisation


11.1 Les hyperviseurs de la virtualisation de type 1
Les principaux hyperviseurs de type 2 sont les suivants :

▪ VMware ESXi ;
▪ Microsoft Hyper-V ;
▪ Citrix Hypervisor (anciennement XenServer) ;
▪ Nutanix AHV ;
▪ Proxmox ;
▪ Red Hat Enterprise Virtualization (RHEV) ;
▪ KVM (Kernel-based Virtual Machine) ;
▪ Parallels Server Bare Metal.

11.2 Les hyperviseurs de la virtualisation de type 2


Les principaux hyperviseurs de type 2 sont les suivants :

▪ Oracle VirtualBox ;
▪ VMWare Workstation (Player et Pro)
▪ VMware Fusion (pour Mac) ;
▪ Microsoft Virtual PC ;
▪ Parallels Desktop.

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12. Green IT et Virtualisation


12.1 Green IT
Le Green IT, également connu sous le nom d'informatique verte, fait référence à l'utilisation
de technologies et de pratiques informatiques durables et respectueuses de l'environnement. Il
vise à réduire l'empreinte écologique de l'industrie informatique en minimisant la
consommation d'énergie, en optimisant l'utilisation des ressources et en réduisant les déchets
électroniques.

Figure 23 : Green IT

12.2 Qu’est-ce que le Green IT ?


Le Green IT appelé aussi « informatique verte » ou encore « éco-Tic » peut être défini de
deux manières :

▪ Ensemble des technologies visant à réduire l'empreinte carbone des entreprises, à


diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre et à réduire leur consommation
énergétique. En d'autres termes, il englobe toutes les initiatives qui permettent
d'accroître l'efficacité énergétique des systèmes informatiques.
▪ Ensemble des principes et politiques mis en place par les entreprises pour promouvoir
le développement durable et adopter une approche éco-responsable. Cela comprend la
prise en compte des impacts environnementaux lors de la conception, de l'utilisation et
de la gestion des technologies de l'information, ainsi que la sensibilisation des
employés aux bonnes pratiques écologiques.

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12.3 Les enjeux du Green IT pour les entreprises


La mise en place d'une politique Green IT présente plusieurs enjeux pour les entreprises, qui
peuvent être abordés à différents niveaux :

▪ Réduction de la facture électrique : La consommation énergétique représente un


poste de dépenses important pour les entreprises. En utilisant des technologies telles
que la virtualisation et le Cloud Computing, il est possible de réduire la consommation
d'énergie et donc de diminuer la facture électrique.
▪ Optimisation du parc informatique : Une entreprise peut optimiser son parc
informatique en réduisant le nombre de machines et en privilégiant des machines plus
performantes et écoénergétiques. La virtualisation permet de consolider les serveurs,
tandis que l'utilisation de processeurs et de systèmes d'exploitation intelligents
contribue à maximiser l'efficacité énergétique.
▪ Réduction des coûts liés au matériel : La consolidation du parc de serveurs grâce à
la virtualisation permet de réduire les coûts liés au matériel informatique. En
choisissant des composants et des fournisseurs respectueux de l'environnement,
l'entreprise peut également réduire les coûts tout en favorisant l'éco-conception.
▪ Réduction des coûts généraux : L'entreprise peut également chercher à réduire les
coûts liés aux fournitures, comme le papier, en mettant en place des politiques
d'impression responsables et en limitant l'achat de papier.
▪ Réduction de l'empreinte carbone : Il est devenu essentiel pour les entreprises de
mesurer et de réduire leurs émissions de CO2 afin de limiter leur impact sur
l'environnement.

Figure 24 : Emissions de gaz à effet de serre

▪ Recyclage : Le recyclage des composants informatiques est une nécessité. Les


entreprises peuvent choisir des fournisseurs qui garantissent l'utilisation de produits
non polluants et favoriser ainsi l'éco-conception.

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Figure 25 : Recyclage

En adoptant une approche Green IT, les entreprises peuvent réaliser des économies
significatives, réduire leur impact environnemental et adopter une attitude éco-responsable,
contribuant ainsi au développement durable.

12.4 La virtualisation et Green IT


La virtualisation est une technologie clé dans le domaine du Green IT. Elle permet de
consolider plusieurs serveurs physiques sur un seul serveur physique, en utilisant la
virtualisation des ressources matérielles et logicielles. Cela réduit le nombre de serveurs
physiques nécessaires, ce qui entraîne une diminution de la consommation d'énergie, de
l'espace physique requis et des coûts de refroidissement.

En consolidant les serveurs, la virtualisation permet également d'améliorer l'utilisation des


ressources informatiques, car chaque serveur physique peut être utilisé de manière plus
efficace. Cela réduit le gaspillage de ressources et contribue à une meilleure efficacité
énergétique.

De plus, la virtualisation permet de créer des environnements de test et de développement


virtuels, ce qui réduit le besoin de matériel supplémentaire. Cela permet d'économiser des
ressources, de réduire les déchets électroniques et de minimiser l'impact environnemental.

En conclusion, la virtualisation est une pratique essentielle du Green IT, car elle permet de
réduire la consommation d'énergie, d'améliorer l'efficacité des ressources et de minimiser
l'impact environnemental de l'industrie informatique.

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CHAPITRE II : CLOUD COMPUTING

1. Introduction

Le Cloud Computing marque la fin d'une ère de l'informatique caractérisée par des systèmes
d'information disparates, parfois mis en place de manière chaotique au sein des entreprises.
Est-ce le début d'une autre ère, où de nouveaux services numériques seront disponibles
partout, à la demande, pour toutes les organisations, quels que soient leur taille ? Qu'est-ce
que le cloud computing vraiment ? Est-ce une évolution ou une révolution ?

Depuis son avènement dans les années 1960, l'architecture des outils informatiques a suivi un
cycle de centralisation et de décentralisation. Ainsi, les premiers systèmes utilisés dans les
entreprises étaient des mainframes, c'est-à-dire des machines où tous les calculs, le traitement
des applications et la persistance des données étaient centralisés. Les interfaces d'accès à ces
systèmes étaient des terminaux passifs, semblables au célèbre Minitel français (clients
légers). Ces terminaux passifs se composaient d'un simple écran et d'un clavier et ne
contenaient aucune donnée utilisateur.

Le passage progressif de l'informatique vers les réseaux et les centres de données rend notre
interaction avec l'informatique de plus en plus abstraite, nous éloignant des machines et des
infrastructures pour mettre davantage l'accent sur l'usage. Bien que le cloud computing soit
sans aucun doute une évolution ou une révolution du logiciel, il ouvre principalement de
nouvelles possibilités d'usage. Ce n'est pas un hasard si ces schémas d'utilisation proviennent
principalement du grand public (web, e-mail, messagerie instantanée, réseaux sociaux). Ce
sont les acteurs leaders du marché qui impulsent cette révolution, où l'informatique de demain
doit être conviviale pour l'utilisateur et constituer l'interface ultime. Au cœur de cette
révolution "en tant que service", le logiciel en tant que service (SaaS) est actuellement le
principal moteur de croissance du cloud computing. La plateforme en tant que service (PaaS)
est également proposée par les principaux acteurs du logiciel, car ils sont présents dans les
couches inférieures où les technologies de virtualisation jouent un rôle crucial. Avant
d'examiner les modèles et concepts impliqués dans le développement d'applications cloud,
commençons par présenter les caractéristiques fondamentales et les fonctionnalités du cloud
computing. D'où vient-il ? Qu'implique-t-il ? Quelles sont ses limites ? Ensuite, nous pourrons
explorer la gestion des sessions dans une infrastructure de cloud computing.

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Figure 26 : Schéma de l’Encyclopédie libre Wikipédia

Figure 27 : LES QUATRE GRANDES ÉTAPES DE L'ÉVOLUTION DE LA BUREAUTIQUE


INFORMATIQUE

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Figure 28 : SCHÉMA DU CYCLE D'ÉVOLUTION DES INTERFACES INFORMATIQUES

2. Historique du Cloud Computing

Il est complexe de définir précisément l'apparition du concept de Cloud Computing.


Toutefois, on peut affirmer qu'il a commencé à se développer avec la popularisation de la
virtualisation, même si le terme lui-même n'était pas encore largement répandu. En réalité, ce
concept n'est pas récent et existe depuis plusieurs décennies.

Les premières traces du Cloud Computing remontent aux années 1960, lorsque John
McCarthy, pionnier de l'informatique, a évoqué la possibilité d'accéder à la puissance de
calcul informatique à distance. Cependant, le terme "Cloud Computing" lui-même n'a été
largement utilisé que plus tard, à la fin du XXe siècle ou au début du XXIe siècle.
Amazon.com est souvent considéré comme l'une des premières entreprises à avoir proposé
des services de Cloud Computing à grande échelle. En 2006, Amazon a lancé Amazon Web
Services (AWS), une plateforme qui permet aux entreprises et aux développeurs d'accéder à
des ressources informatiques à la demande, telles que le stockage, le traitement et les bases de
données, via internet. Après le lancement d'AWS, d'autres grandes entreprises technologiques
telles qu'IBM et Google ont également investi dans le Cloud Computing. En 2008, le Cloud
Computing est devenu un concept populaire et de plus en plus d'entreprises ont commencé à
migrer leurs infrastructures et leurs applications vers le Cloud. Depuis lors, le Cloud
Computing a connu une croissance exponentielle et est devenu une norme dans de nombreux

FORMATEUR : MARTIAL PANGUI KOUMOU 33


La Virtualisation et Cloud Computing

secteurs. Les avantages tels que la flexibilité, la scalabilité et le paiement à l'utilisation ont
attiré de nombreuses entreprises qui cherchaient à réduire leurs coûts d'infrastructure et à
accélérer leur agilité commerciale. Aujourd'hui, de nombreux géants de l'internet, ainsi que
des entreprises de toutes tailles, utilisent des services de Cloud Computing pour héberger
leurs applications, stocker leurs données et fournir des services à leurs clients.

En effet, l'évolution constante de l'innovation technologique donne lieu à des tendances clés
qui captent l'attention des décideurs informatiques. Parmi ces tendances, on retrouve le Big
Data, l'entreprise sociale, le Cloud Computing et la mobilité totale. Toutes ces tendances ont
un impact significatif sur la manière dont les ressources informatiques sont conçues et
utilisées, ainsi que sur la structuration, la diffusion et le partage de l'information au sein des
entreprises et de leur écosystème. De plus, elles ont des répercussions importantes sur la
compétitivité des entreprises.

Ces tendances annoncent également la fin d'une ère, marquée par la disparition progressive
des PC, des logiciels, des e-mails, des bases de données relationnelles, etc. Face à ces défis,
de nombreuses entreprises innovantes choisissent de mener une transformation de leur
système informatique, dans le but de transformer également leur entreprise et d'accroître la
valeur qu'elles créent.

L'entreprise de demain sera probablement adaptable à la concurrence et à l'imprévisible,


ouverte sur le monde et capable d'établir des liens au-delà de ses frontières grâce aux
technologies web, aux réseaux sociaux (comme Viadeo, Facebook, Twitter, etc.), à la mobilité
et à la gestion intelligente et innovante des flux d'informations massives. Ainsi, l'innovation
du Cloud Computing tire son essence des avancées technologiques grand public qui ont peu à
peu conquis le monde professionnel. Bien sûr, il s'agit d'une vision de l'entreprise de demain,
chaque entreprise ayant sa propre vision basée sur son histoire, ses valeurs, ses compétences
et les marchés qu'elle souhaite conquérir. Cependant, les caractéristiques de l'informatique de
demain ont un point commun avec les entreprises les plus innovantes d'aujourd'hui : le Cloud
Computing. Une transformation par le Cloud peut permettre à une entreprise d'adopter
chacune des grandes tendances mentionnées.

Initialement réservés à une utilisation publique et gratuite, les services issus du Cloud
Computing ont peu à peu fait leur entrée dans le monde de l'entreprise. Ainsi, les utilisateurs
ont pu faire leur première expérience professionnelle avec le Cloud Computing. Il n'est
d'ailleurs pas surprenant que les fournisseurs de services Cloud public de bout en bout
proviennent exclusivement du grand public.

3. Définition et description du Cloud Computing


3.1 Définition

La question qui revient souvent : Qu’est-ce que le Cloud Computing ?

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La Virtualisation et Cloud Computing

La traduction littéraire : « L’informatique dans le nuage ». Cette notion n’est pas


contemporaine, car elle a été employée en 1961 lors d’une conférence au MIT
(Massachusetts Institut of Technology), par le pionnier de l’intelligence artificielle John
McCarthy lors de son discours, il suggéra que la technologie informatique partagée (« time-
sharing ») pouvait construire un bel avenir dans lequel la puissance de calcul et même les
applications spécifiques pouvaient être vendues comme un service public. Finalement, qu’est-
ce que le Cloud Computing ? Une question légitime pour délier la part de ‘fantasmes’ liée au
Cloud de la réalité. Le Cloud Computing est un regroupement ou un l’ensemble des
disciplines, technologies et modèles d’entreprise utilisés pour fournir des capacités
informatiques (logiciels, plates-formes, matériels) à la manière d’un service à la demande,
évolutif et élastique.

Figure 29 : Cloud Computing

Dans cette nouvelle technologie émergente, le Cloud Computing fournit un cadre général qui
permet un accès facile, à tout moment et en tout lieu, à un ensemble de ressources
informatiques configurables et partagées. Cela comprend des réseaux, des serveurs, du
stockage, des applications et des services. Ces ressources peuvent être provisionnées et mises
en service rapidement, avec un minimum d'interventions de la part du fournisseur, ce qui offre
une grande flexibilité et une évolutivité accrue.

FORMATEUR : MARTIAL PANGUI KOUMOU 35


La Virtualisation et Cloud Computing

Le Cloud Computing permet aux utilisateurs d'accéder à ces ressources via Internet, éliminant
ainsi le besoin d'infrastructures physiques et de maintenance locale. Les entreprises peuvent
donc bénéficier de l'évolutivité et de la disponibilité des ressources informatiques sans avoir à
investir massivement dans des infrastructures coûteuses. De plus, le Cloud Computing offre la
possibilité de payer uniquement pour les ressources utilisées, ce qui permet une meilleure
optimisation des coûts.

Figure 30 : Cloud Computing Concepts et environnements

3.2 Description

Comme nous l'avons expliqué précédemment, le Cloud Computing correspond au


développement et à l'utilisation d'applications accessibles uniquement via internet. Les
utilisateurs dépendent d'internet pour accéder à leurs applications et peuvent le faire en
s'authentifiant ou en s'identifiant sans avoir besoin d'installer autre chose qu'un simple
navigateur internet. Dans le Cloud Computing, les informations sont stockées de manière
permanente sur internet, au sein de serveurs puissants et/ou nombreux serveurs dédiés.

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La Virtualisation et Cloud Computing

La popularité croissante du Cloud Computing est due à la démocratisation des connexions


internet à haut débit et à l'émergence de différentes applications de stockage en ligne telles
que Dropbox, Cloudstack, HubiC, etc. De plus, la capacité et la puissance des disques durs,
des puces et des centres de traitement de données (« Datacenters ») ont également augmenté,
permettant aux utilisateurs de louer du matériel auprès de fournisseurs de services pour le
stockage de leurs données, avec une gestion de session distribuée pour chaque connexion ou
demande de service.

Aujourd'hui, le Cloud Computing est largement utilisé par les grandes entreprises, car il
permet une analyse sophistiquée des données de manière rapide et efficace. Il est considéré
comme une technologie extrêmement puissante offrant un accès universel et capable de traiter
des quantités astronomiques de données à la seconde, bien au-delà des capacités de n'importe
quel ordinateur individuel.

Cependant, cette capacité de traitement de milliards d'opérations par seconde est rendue
possible par une architecture distribuée composée d'ordinateurs qui se partagent et se
répartissent le travail en temps réel. Cette approche permet d'optimiser les ressources et de
fournir une puissance de calcul considérable, même pour des tâches complexes et
volumineuses.

4. Différentes couches du Cloud Computing

Selon le NIST (National Institute of Standards and Technology), le Cloud Computing se


compose de trois couches de valeur distinctes, qui peuvent être combinées de différentes
manières. Ces couches comprennent les machines, les applications et les données, qui peuvent
être dispersées ou centralisées dans un seul site ou dans plusieurs sites internes, chez des

FORMATEUR : MARTIAL PANGUI KOUMOU 37


La Virtualisation et Cloud Computing

prestataires de services, dans un centre de données situé à l'autre bout de la planète, ou sur un
ensemble de serveurs formant un "nuage" (une métaphore utilisée depuis les années 90 pour
représenter les réseaux, notamment internet). Certains vont même plus loin et considèrent que
tout ce qui se trouve derrière le pare-feu « in the Cloud », y compris l'externalisation
traditionnelle, relève du "Cloud".

Il n'existe donc pas de définition précise du terme, et par convention, on considère que le
Cloud Computing englobe tout traitement et/ou stockage d'informations personnelles et/ou
professionnelles réalisé en dehors de la structuré concernée (par exemple, en dehors de
l'entreprise).

4.1 Le SaaS

Le terme le plus couramment utilisé dans le monde du Cloud Computing est l'acronyme
"SaaS", qui signifie "Software as a Service" ou "logiciel en tant que service". Après le
modèle "EAAS" (« email en tant que service »), il s'agit du type de service le plus largement
utilisé. Il s'agit d'un modèle de déploiement d'applications dans lequel un fournisseur propose
à ses clients une application clé en main en tant que service à la demande, plutôt que de leur
vendre des licences. Cela signifie que l'utilisateur final n'a plus besoin d'installer tous les
logiciels sur sa propre machine de travail. De plus, cela réduit la charge de maintenance en
éliminant la nécessité de mettre à jour les applications, une tâche complexe pour les
entreprises. Ce modèle transforme les dépenses logicielles en frais variables plutôt qu'en coûts
fixes, et il n'est plus nécessaire d'acheter une licence du logiciel pour chaque utilisateur au
sein de l'entreprise.

4.2 Le PaaS

Le terme "PaaS" désigne "Platform as a Service" ou "plateforme en tant que service". Il est
dérivé du modèle de déploiement "Software as a Service". Une architecture PaaS est un
modèle qui comprend tous les éléments nécessaires pour soutenir la construction, la livraison,
le déploiement et le cycle de vie complet des applications et des services accessibles
exclusivement via internet. Il s'agit d'une architecture où il n'est pas nécessaire de télécharger
ou d'installer des logiciels pour les développeurs, les responsables informatiques ou les
utilisateurs finaux. On l'appelle également "cloudware".

FORMATEUR : MARTIAL PANGUI KOUMOU 38


La Virtualisation et Cloud Computing

Le PaaS offre des facilités pour gérer le flux de travail lors de la conception, du
développement, des tests, du déploiement et de l'hébergement d'applications web à l'aide
d'outils et de services tels que :

▪ La collaboration d'équipe (« team collaboration ») pour faciliter le travail en équipe,


▪ L'intégration de services web et de bases de données,
▪ La gestion de la sécurité, de l'évolutivité, de la capacité, de la persistance des données,
du contrôle de version (« versioning »), etc.

Ces services sont fournis via une solution complète destinée aux développeurs, qui est
immédiatement disponible via internet. Le PaaS permet aux utilisateurs de se concentrer sur le
développement de leurs applications sans se soucier de l'infrastructure sous-jacente, car la
plateforme gère de nombreux aspects techniques pour eux. Cela facilite le déploiement rapide
et la mise à l'échelle des applications, tout en réduisant les coûts et la complexité liés à la
gestion des infrastructures informatiques.

4.3 Le IaaS

Le terme "IaaS" fait référence à "Infrastructure as a Service" ou "infrastructure en tant que


service". Initialement, ce concept était connu sous le nom de "Hardware as a Service". Il s'agit
de fournir des infrastructures informatiques, généralement une plateforme dans un
environnement virtualisé, en tant que service. Les infrastructures virtuelles font partie de la
catégorie "as a Service" et suivent la même philosophie de fonctionnement et de tarification
que la plupart des services du Cloud Computing.

Plutôt que d'acheter des serveurs, des logiciels, de l'espace dans un centre de données ou du
matériel réseau, les clients peuvent louer ces ressources auprès de prestataires de services
entièrement externalisés et spécialisés dans ce domaine. Le service est généralement facturé
en fonction de l'utilisation et de la quantité de ressources consommées. Ainsi, le coût reflète
typiquement le niveau d'activité de chaque client. Il s'agit d'une évolution de l'hébergement
internet qui se distingue des anciens modes de fonctionnement :

FORMATEUR : MARTIAL PANGUI KOUMOU 39


La Virtualisation et Cloud Computing

▪ Hébergement mutualisé : une machine est partagée entre plusieurs clients, gérée par
un prestataire de services, et les clients paient le même prix indépendamment de leur
utilisation (souvent avec des limitations, le fameux principe de l'"illimité-limité").
▪ Hébergement dédié : une machine est attribuée à un client spécifique, généralement
gérée par le client lui-même, et le client paie un prix fixe chaque mois
indépendamment de son utilisation (rarement limitée, parfois gérée par un prestataire
de services).
▪ Infrastructure as a Service : un nombre indéfini de machines pour un nombre
indéfini de clients, dont les ressources sont combinées et partagées entre tous les
clients. Chaque client paie en fonction de son utilisation de l'infrastructure.

Ainsi, grâce à l'IaaS, les clients peuvent bénéficier d'une flexibilité accrue en matière
d'infrastructure, en adaptant les ressources à leurs besoins fluctuants, tout en ne payant que
pour ce qu'ils utilisent réellement.

Figure 31 : Les différents services de Cloud Computing

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4.4 Organisation générale du Cloud Computing

Dans ce cours, nous avons choisi de nous concentrer sur les trois principaux acronymes du
Cloud Computing, à savoir SaaS, PaaS et IaaS. Pourquoi ? Parce que ce sont les trois
fondements du Cloud Computing et que chacun d'eux repose sur les autres ou fournit une base
pour les autres. La plupart des experts s'accordent sur un modèle pyramidal du Cloud
Computing, où les différents domaines sont représentés comme des couches successives.

Figure 32 : Le modèle pyramidal SAAS, PAAS, IAAS

Le Software as a Service (SaaS) consiste à proposer des applications sous forme


d'abonnements, développées et déployées dans une plateforme en tant que service. Il s'agit
d'applications flexibles accessibles uniquement via internet et qui sont généralement facturées
à l'utilisation pour le client final.

Le Platform as a Service (PaaS) est la mise à disposition une plateforme informatique sous
forme de service. Il s'agit d'un ensemble de composants de base qui reposent sur l'architecture
flexible offerte par l'IaaS. Le PaaS permet aux développeurs d'applications d'avoir une

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plateforme de travail flexible, distribuée et virtualisée, sans avoir besoin de compétences dans
les domaines sous-jacents tels que le réseau, le matériel ou le système d'exploitation. On peut
le voir comme une abstraction de la technologie utilisée pour distribuer les calculs sur
plusieurs machines au sein d'un réseau.

Enfin, l'Infrastructure as a Service (IaaS) fournit une base matérielle (hardware) pour les
plateformes en tant que service. Ces infrastructures sont mises en place et gérées
exclusivement par des architectes réseau, ce qui permet de maintenir un haut niveau
d'expertise et d'éviter de mélanger les domaines de compétence. Elle comprend généralement
des équipements réseau et des serveurs complètement virtualisés.

5. Modèles du Cloud Computing

Le Cloud Computing repose sur des ressources physiques, telles que des serveurs, des
commutateurs, des routeurs, des solutions de stockage, etc. Mais où se trouvent réellement ces
ressources physiques ? La réponse "dans le nuage" n'est pas très précise. Du point de vue du
consommateur, l'abstraction est telle qu'il est impossible de déterminer sur quelles ressources
physiques une application est hébergée. En raison de sa nature dynamique, les ressources
physiques hébergeant une application et des données dans un Cloud ne sont jamais fixes et
évoluent dans le temps. Cependant, différents modèles de Cloud Computing peuvent très bien
être hébergés sur l'infrastructure physique d'une entreprise, et ces modèles de Cloud peuvent
coexister. Voici les principaux modèles de Cloud Computing :

5.1 Le Cloud Privé

Un Cloud privé désigne un Cloud déployé sur une infrastructure physique dédiée et mise à
disposition par un fournisseur de services. Les ressources physiques peuvent être hébergées
dans une infrastructure appartenant à l'entreprise et sous son contrôle. Ainsi, une entreprise
peut louer à un fournisseur de services un ensemble de serveurs entièrement dédiés à ses
besoins, sur lesquels une solution de Cloud est déployée pour gérer de manière dynamique
l'application, la plateforme ou l'infrastructure virtuelle.

5.2 Le Cloud Public

Le Cloud public est un service IaaS, PaaS ou SaaS proposé et hébergé par un tiers. Des
entreprises telles qu'Amazon, Google et Microsoft proposent des Clouds publics sur lesquels

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n'importe quel individu ou entreprise peut héberger ses applications, services ou données.
Pour les consommateurs, il n'y a aucun investissement initial fixe et aucune limite de capacité.
Le Cloud public est externe à l'organisation, accessible via internet, géré par un prestataire
externe qui est propriétaire des infrastructures, avec des ressources partagées entre plusieurs
sociétés. Les fournisseurs de Cloud public facturent en fonction de l'utilisation et garantissent
la disponibilité des services via des contrats de niveau de service (SLA (« Service Level
Agreement » : document qui définit la qualité de service requise entre un prestataire et un
client).

5.3 Le Cloud Hybride

Le Cloud hybride fait référence à l'utilisation, à la combinaison ou à la conjonction de deux


ou plusieurs Clouds, qu'ils soient publics ou privés, qui coopèrent et partagent des
applications et des données. Par exemple, il est possible de déployer des applications dans un
Cloud public qui consomme des données stockées et exposées dans un Cloud privé, ou de
faire communiquer deux applications hébergées dans deux Clouds privés distincts, ou encore
d'utiliser plusieurs services hébergés dans différents Clouds publics. Dans tous ces cas, on
parle de Cloud hybride.

Figure 33 : Les différents modèles de Cloud Computing

6. Architecture de Cloud Computing sous forme pyramide

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Le Cloud Computing représente la convergence des solutions SaaS, PaaS et IaaS, offrant un
accès facile et à la demande à un ensemble partagé (pool) de ressources informatiques
configurables (réseaux, serveurs, stockage, applications et services) via le réseau. Ce modèle
permet un approvisionnement rapide et une mise à disposition avec un minimum d'effort de
gestion ou d'interaction avec un fournisseur, favorisant ainsi la disponibilité. Il se compose de
cinq caractéristiques essentielles et repose sur trois couches de services (SaaS, PaaS et IaaS),
ainsi que sur trois modèles de déploiement représentés sous forme de pyramide (Cloud privé,
Cloud public et Cloud hybride).

Les cinq caractéristiques essentielles du Cloud Computing, définies par le NIST, sont les
suivantes :

▪ Ressources en libre-service et à la demande (on-demand self-service) : Les


utilisateurs peuvent accéder unilatéralement et automatiquement à des capacités de
calcul ou de stockage sans nécessiter d'interaction humaine avec le fournisseur de
services.
▪ Accès via le réseau étendu (Broad network access) : Les services Cloud sont
accessibles via le réseau, permettant aux utilisateurs de se connecter à partir de
différentes plateformes telles que des téléphones mobiles ou des ordinateurs etc.
▪ Mutualisation des ressources (ressource pooling) : Les fournisseurs de services
mettent en commun leurs ressources, permettant à plusieurs utilisateurs d'y accéder
simultanément. Les utilisateurs n'ont généralement pas de visibilité ni de contrôle sur
l'emplacement physique des ressources fournies, telles que le stockage, la mémoire, le
calcul, la bande passante, et les machines virtuelles.
▪ Approvisionnement rapide et ajustable (rapid elasticity) : Les capacités de
ressources, qui semblent souvent illimitées, sont rapidement disponibles pour les
utilisateurs en quantités variables et à tout moment.
▪ Ressources et services mesurables et contrôlables (measured service) : Les
systèmes Cloud mesurent et contrôlent automatiquement l'utilisation des ressources,
tels que le stockage, le traitement, la bande passante, et le nombre d'utilisateurs actifs.
L'utilisation des ressources peut être surveillée, contrôlée et facturée, offrant ainsi une
transparence à la fois pour les utilisateurs et les fournisseurs de services.

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Figure 34 : Architecture sous forme de pyramidale

7. Enjeux du Cloud Computing

Le Cloud Computing représente une étape cruciale vers l'optimisation globale des systèmes
d'information, qui jouent un rôle essentiel dans le bon fonctionnement des entreprises
d'aujourd'hui. Il offre des services qui vont au-delà des offres traditionnelles. Il s'agit d'un
modèle informatique distribué où les échanges sont gérés et centralisés par des serveurs
distants. Les applications ne sont plus stockées sur les postes de travail, mais sur un "nuage"
(Cloud) de serveurs, accessibles via une connexion internet et un navigateur web. Les
applications et l'infrastructure Cloud nécessaires peuvent être louées en fonction de leur
utilisation, que ce soit pendant le développement ou en production. Elles sont facilement
extensibles, ce qui signifie que les ressources peuvent être allouées dynamiquement en
fonction des besoins et restent disponibles en cas de défaillance d'une ressource.

Le Cloud constitue une véritable révolution et une opportunité pour les entreprises, en
particulier les plus petites, car il permet de confier la gestion de l'ensemble de leur système
d'exploitation à des prestataires externes, ce qui entraîne des réductions budgétaires
significatives. L'hébergement, les logiciels, la bande passante, etc., sont tous gérés de manière
externe, sous forme de services. Ce concept est très intéressant et présente des enjeux majeurs,
notamment :

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1. Extensibilité et adaptabilité : il n'est pas nécessaire d'anticiper les ressources


nécessaires, car le Cloud décharge les entreprises de toute la logistique, de la
maintenance et des mises à jour, tout en offrant un important espace de stockage de
données.
2. Virtualisation et mobilité : peu importe l'endroit où l'on se trouve, il suffit d'un
simple navigateur et d'une connexion internet pour retrouver sa session et ses
documents.
3. Mutualisation et réduction des coûts : la consommation est gérée par mutualisation,
ce qui évite d'investir massivement dans du personnel compétent ou dans du matériel
rapidement obsolète.

Pour les petites structures en particulier, le principal enjeu de cette technologie est que les
serveurs deviennent virtuels. Les entreprises ne paient que ce qu'elles utilisent réellement, de
la même manière qu'elles le feraient pour leur consommation électrique. Finis les problèmes
techniques et les engorgements : les entreprises sont plus performantes face à la concurrence
et bénéficient des mêmes ressources que les plus grandes. Ce concept s'inscrit véritablement
dans la stratégie de développement, de compétitivité et de pérennisation des entreprises.

Le Cloud Computing n'est pas seulement un moyen de gérer des ressources internes, il permet
également à une entreprise de renforcer sa visibilité sur le web. Par exemple, une jeune
entreprise disposant d'un budget limité pour financer son site internet ne pourra pas se
permettre un serveur dédié très puissant. Cela aurait des conséquences néfastes sur les
performances de la bande passante et entraînerait probablement des ralentissements.

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7.1 L’Ère du Cloud Computing : Une Transition Révolutionnaire

Depuis la démocratisation d'internet, les entreprises ont commencé à externaliser certains de


leurs logiciels et une partie de leur infrastructure matérielle auprès de prestataires
d'hébergement tiers. Cela a conduit à l'émergence des offres SAAS (Software AS A Service).
Aujourd'hui, l'expression la plus aboutie de cette tendance à l'externalisation et à la
rationalisation des coûts est l'ère du Cloud Computing.

Cette ère représente une transition majeure et révolutionnaire dans la prestation de services
informatiques. Elle offre de nombreux avantages en termes d'efficacité et de flexibilité.

Selon le rapport du cabinet d'études IDC, les dépenses mondiales dans le Cloud Computing
ont continué à augmenter au cours des dernières années. En 2020, il était estimé que le
marché du Cloud Computing représentait environ 370 milliards de dollars, avec une
croissance prévue pour les années suivantes.

En ce qui concerne l'Europe, une étude réalisée par le cabinet PAC en 2020 indiquait que le
marché du Cloud Computing dans les 27 pays de l'Union européenne avait atteint environ 20
milliards d'euros. Cela représente une augmentation significative par rapport aux chiffres de
2009.

Face à cette montée en puissance, il est essentiel de comprendre comment le Cloud


Computing répondra aux défis actuels et comment les métiers évolueront dans un avenir
proche.

7.2 Comment entré à l’ère du Cloud Computing ?

Le marché des technologies de l'information et de la communication (TIC) est en constante


évolution, et le terme "Cloud Computing" est sur toutes les lèvres des directeurs des systèmes
d'information (DSI). Comme c'est souvent le cas, le battage médiatique rend la
compréhension d'un concept en apparence simple plus complexe. Le Cloud Computing
correspond à la fourniture de services informatiques accessibles via internet, prêts à être
utilisés, dimensionnés selon les besoins et facturés en fonction de leur utilisation. Alors,
comment expliquer cet engouement ? Quels critères permettent de décrypter ce concept ? Où
et comment ce concept peut-il prendre tout son sens dans une stratégie de transformation des

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systèmes d'information ? Comment passer à cette ère de l'évolution des infrastructures


informatiques ?

Le Cloud Computing est un environnement flexible de stockage et d'exécution de ressources


informatiques qui implique plusieurs acteurs connectés via Internet. Il fournit un service
mesurable, à la demande, avec une granularité variable et des niveaux de qualité de service. Il
est caractérisé par des infrastructures "multi-instances". Pour entrer dans cette nouvelle ère,
on peut prendre l'exemple du service SQL Azure proposé par Microsoft. Il s'agit d'un moteur
de base de données relationnelle dans le Cloud, équivalent du SGBD SQL Server. Une
application ayant besoin de stocker des données dans une base de données peut
automatiquement, sans aucun prérequis majeur, demander une base de données hébergée
physiquement dans le Cloud Windows Azure. Du point de vue de l'application, la base de
données SQL Azure est identique à celle qui serait utilisée localement avec SQL Server.

Cette plateforme SQL Azure garantit la disponibilité de la base de données grâce à des
mécanismes de réplication, prend en charge les montées en charge et assure le bon
fonctionnement du service.

Bien que sur le plan technique, les métiers de développeur, d'administrateur système ou de
base de données devront évoluer en fonction des solutions techniques proposées par les
différents acteurs du marché, les décideurs et les responsables informatiques doivent avoir une
vision claire du Cloud Computing afin d'analyser tous les nouveaux projets sous l'angle du
Cloud.

Quoi qu'il en soit, il est essentiel de fournir une formation à toutes les équipes techniques afin
de favoriser une transition transparente et éviter les conflits ou les réticences. Il est important
de savoir s'intégrer dans le monde du Cloud.

7.3 Quels types de Cloud Computing

L’informatique, comme de nombreux domaines innovants, apprend en avançant. Ceci est vrai
pour le Cloud Computing qui propose aujourd’hui, de nombreux Cloud : Publics, Privés et
Hybrides. La question du choix de type de Cloud Computing dépend de solutions et de
services a déployés car : Chaque problématique a sa solution qui s’appuient sur
l’infrastructure. Pour les PME, la première étape consiste à consolider la base de données et à
préparer leur environnement informatique à fonctionner selon un mode de pensé. Vous

FORMATEUR : MARTIAL PANGUI KOUMOU 48


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pouvez envisager un Cloud public pour certains services, mais cela vaut la peine d’examiner
de plus près les options de Cloud privé qui vous confèreront une souplesse et une sécurité
accrues, en plus d’une renta à long terme supérieure.

▪ Cloud privés : exclusivement réservés à votre usage (Privés) et dont le contrôle, la


gestion et l’hébergement sont assurés par votre département informatique ou
externalisés auprès d’un prestataire de service tiers.
▪ Cloud publics : il fonctionne selon un mode partagé, vous n’êtes donc qu’un client
parmi de très nombreux autres, l’hébergement et la gestion sont assurés par un
prestataire de service tiers. Les ressources partagées peuvent inclure les systèmes de
stockage, serveurs informatiques, bases de données, solutions middleware et
applications.
▪ Cloud communautaires : est un parfait groupe d’organisations associées qui utilisent
un environnement de Cloud Computing commun. Par exemple, une communauté peut
englober toutes les universités d’une région donnée ou l’ensemble des fournisseurs
d’un grand fabricant.

8. Différentes solutions du Cloud Computing


8.1 Quelques solutions propriétaires

Les solutions propriétaires de Cloud Computing sont des logiciels appartenant à une personne
ou à une société spécifique. Ils ne sont pas basés sur des normes et ne sont pas compatibles
avec d'autres logiciels concurrents comparables. Voici quelques exemples de solutions
propriétaires de Cloud Computing :

▪ Amazon Web Services (AWS) : AWS est l'un des principaux fournisseurs de services
Cloud, offrant une vaste gamme de services tels que le stockage, le calcul, les bases de
données, l'intelligence artificielle, etc.
▪ Microsoft Azure : Azure est la plateforme Cloud de Microsoft, offrant des services
similaires à AWS. Il comprend des fonctionnalités telles que le stockage, les machines
virtuelles, les bases de données, les services d'intelligence artificielle, etc.
▪ Google Cloud Platform (GCP) : GCP est la plateforme Cloud de Google, proposant
une gamme de services tels que le stockage, le calcul, les bases de données,
l'apprentissage automatique, etc.

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▪ Salesforce : Salesforce est une solution Cloud populaire axée sur la gestion de la
relation client (CRM). Elle offre des fonctionnalités de vente, de marketing, de service
client et de gestion des données clients.
▪ Oracle Cloud : Oracle propose une plateforme Cloud complète incluant des services
tels que le stockage, le calcul, les bases de données, l'intelligence artificielle, etc. Elle
met également l'accent sur les solutions d'entreprise et les applications métier.

8.2 Quelques solutions libres (open source)

Les solutions open source, également appelées logiciels libres, sont des logiciels qui
fournissent le code source des applications, ce qui permet à quiconque de les modifier et de
les adapter à ses besoins. Voici quelques exemples de solutions open source de Cloud
Computing :

▪ OpenStack : OpenStack est une plateforme Cloud open source qui permet de créer et
de gérer des infrastructures Cloud privées et publiques. Elle offre des fonctionnalités
de calcul, de stockage, de mise en réseau, de gestion des utilisateurs, etc.
▪ Apache CloudStack : CloudStack est une plateforme open source de gestion
d'infrastructures Cloud. Elle offre des fonctionnalités de calcul, de stockage, de mise
en réseau et de gestion des utilisateurs pour la création de Clouds privés ou publics.
▪ OpenNebula : OpenNebula est une plateforme open source de gestion
d'infrastructures Cloud. Elle permet de créer et de gérer des environnements de Cloud
privé, public ou hybride. OpenNebula prend en charge différentes technologies de
virtualisation, telles que KVM, VMware et Xen, et offre des fonctionnalités de
provisionnement, de gestion des utilisateurs, de surveillance et de gestion des
ressources.
▪ Eucalyptus : Eucalyptus est une plateforme open source de Cloud Computing qui
permet de créer et de gérer des environnements de Cloud privé compatibles avec l'API
d'Amazon Web Services (AWS). Eucalyptus offre des fonctionnalités telles que le
provisionnement de machines virtuelles, le stockage et le réseau, permettant aux
utilisateurs de déployer et de gérer des applications dans un environnement de Cloud
privé.

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▪ ownCloud/Nextcloud : ownCloud et Nextcloud sont des solutions open source de


stockage et de partage de fichiers en ligne. Elles permettent aux utilisateurs de
synchroniser et d'accéder à leurs fichiers à partir de différents appareils.

Ces solutions open source offrent des alternatives aux solutions propriétaires, permettant aux
utilisateurs d'adapter et de personnaliser les logiciels selon leurs besoins spécifiques. Elles
offrent des fonctionnalités similaires aux solutions propriétaires, telles que le provisionnement
de ressources, le stockage, la gestion des utilisateurs et des machines virtuelles, mais avec la
flexibilité supplémentaire d'accéder au code source et de le modifier si nécessaire.

9. Avantages et inconvénients du Cloud Computing


9.1 Avantages

Le Cloud Computing offre de nombreux avantages et une grande flexibilité à ses utilisateurs.
L'utilisateur peut opérer n'importe où et à tout moment de manière sécurisée. Vu le nombre
croissant d'appareils compatibles avec le Web qui sont utilisés aujourd’hui (par exemple, les
tablettes, les téléphones intelligents, etc.), l'accès à l'information et aux données doit être
rapide et plus simple. Voici quelques-uns des avantages pertinents liés à l'utilisation du Cloud
:

▪ Réduction des coûts de gestion et des investissements initiaux : Avec le Cloud, les
entreprises n'ont pas à se soucier de la gestion des ressources ou du personnel
nécessaire pour superviser leurs plateformes. Le Cloud permet de minimiser les
risques commerciaux.
▪ Fourniture d'une infrastructure dynamique : Le Cloud offre des coûts réduits et
des services améliorés avec moins de coûts de développement et de maintenance.
▪ Services à la demande : Le modèle de paiement à l'usage "Pay-as-you-go" permet
d'obtenir des services flexibles, évolutifs, améliorés et adaptables.
▪ Disponibilité et performances cohérentes : Le Cloud permet de provisionner
automatiquement des charges maximales pour assurer une disponibilité et des
performances constantes.
▪ Récupération rapide et amélioration des capacités de restauration : Le Cloud
facilite la récupération rapide et améliore la résilience des entreprises.

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▪ Capacité de traitement, de stockage et de réseau élastique : Le Cloud offre une


capacité illimitée en termes de traitement, de stockage, de réseau, etc.
▪ Mises à jour automatiques des logiciels : Le Cloud propose des mises à jour
automatiques des logiciels, une meilleure compatibilité des formats de document et
une compatibilité améliorée entre différents systèmes d'exploitation.
▪ Collaboration de groupe facile : Le Cloud permet une collaboration facile pour les
utilisateurs du monde entier travaillant sur le même projet.
▪ Calcul respectueux de l'environnement : Le Cloud utilise uniquement l'espace
serveur requis par l'application, ce qui le rend plus respectueux de l'environnement.

Figure 35 : Avantage du Cloud Computing

9.2 Inconvénients

Cependant, l'utilisation du Cloud présente également certains inconvénients :

▪ Dépendance à un réseau fiable : Le Cloud nécessite un réseau avec une haute vitesse
de communication et une connectivité constante.

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La Virtualisation et Cloud Computing

▪ Préoccupations liées à la sécurité : Les données et les applications stockées sur un


Cloud public peuvent poser des problèmes de confidentialité et de sécurité.
▪ Surveillance et application des accords de niveau de service (SLA) : Une
surveillance et une application constantes des SLA sont nécessaires pour garantir la
qualité des services Cloud.

Il est important de prendre en compte ces avantages et inconvénients lors de la décision


d'adopter une solution de Cloud Computing, afin de choisir la meilleure approche en fonction
des besoins spécifiques de chaque entreprise ou utilisateur.

10. Cloud Computing et Green IT

Le Cloud Computing et le Green IT (technologies de l'information respectueuses de


l'environnement) sont deux domaines qui peuvent être étroitement liés et complémentaires.

Le Cloud Computing est une approche qui consiste à fournir des services informatiques (tels
que le stockage, le traitement des données, les applications, etc.) via Internet, en utilisant des
ressources partagées et des infrastructures distantes. Plutôt que de s'appuyer sur des serveurs
locaux, les utilisateurs peuvent accéder à ces services à la demande, en fonction de leurs
besoins, et payer uniquement pour ce qu'ils consomment. Le Cloud Computing offre de
nombreux avantages, notamment la flexibilité, la scalabilité, la réduction des coûts et la
facilité d'accès aux ressources informatiques.

D'un autre côté, le Green IT se réfère à l'utilisation de technologies et de pratiques qui visent à
réduire l'impact environnemental des technologies de l'information. L'industrie informatique
est connue pour sa consommation énergétique élevée et son empreinte carbone. Le Green IT
vise à atténuer ces problèmes en adoptant des approches plus durables et respectueuses de
l'environnement.

FORMATEUR : MARTIAL PANGUI KOUMOU 53


La Virtualisation et Cloud Computing

Lorsqu'il est bien mis en œuvre, le Cloud Computing peut contribuer à la durabilité
environnementale et être en accord avec les principes du Green IT de plusieurs manières :

▪ Consolidation des ressources : Le Cloud Computing permet la consolidation des


ressources informatiques en utilisant des serveurs plus puissants et en les partageant
entre plusieurs utilisateurs. Cela réduit le nombre de serveurs physiques nécessaires,
ce qui entraîne une consommation d'énergie moindre et une meilleure utilisation des
ressources.
▪ Optimisation de l'efficacité énergétique : Les fournisseurs de services Cloud se
concentrent souvent sur l'optimisation de l'efficacité énergétique de leurs centres de
données. Cela peut inclure l'utilisation de matériels plus économes en énergie, la mise
en place de techniques de refroidissement efficaces, l'utilisation de sources d'énergie
renouvelable, etc.
▪ Scalabilité dynamique : Le Cloud Computing permet d'ajuster les ressources
informatiques en fonction des besoins réels, ce qui optimise l'utilisation des
ressources. Les utilisateurs peuvent augmenter ou réduire la capacité de traitement et
de stockage en fonction de la demande, évitant ainsi le gaspillage d'énergie lié à une
utilisation inefficace des ressources.
▪ Réduction de la consommation de matériel : Avec le Cloud Computing, les
utilisateurs peuvent se passer de l'achat et de la maintenance de leur propre
infrastructure matérielle, ce qui réduit la production de déchets électroniques et la
consommation de ressources naturelles nécessaires à la fabrication de nouveaux
équipements.
▪ Encouragement à la virtualisation : Le Cloud Computing repose souvent sur la
virtualisation, qui permet d'exécuter plusieurs applications et systèmes d'exploitation
sur un même serveur physique. Cela réduit le nombre de serveurs nécessaires, ce qui
se traduit par des économies d'énergie et une utilisation plus efficace des ressources.

FORMATEUR : MARTIAL PANGUI KOUMOU 54


La Virtualisation et Cloud Computing

Figure 36 : Cloud Computing et le Green IT

Cependant, il est important de noter que le Cloud Computing n'est pas automatiquement
"vert" ou respectueux de l'environnement. Il dépend de la manière dont il est mis en œuvre et
géré. Les fournisseurs de services Cloud doivent adopter des pratiques responsables sur le
plan environnemental, telles que l'utilisation d'énergies renouvelables, la réduction des
déchets électroniques, la gestion efficace des ressources, etc., pour maximiser les avantages
du Cloud Computing en termes de développement durable.

En conclusion, le Cloud Computing peut jouer un rôle important dans la promotion du Green
IT en optimisant l'utilisation des ressources, en réduisant la consommation d'énergie et en
favorisant des pratiques respectueuses de l'environnement. Cependant, les utilisateurs et les
fournisseurs doivent être conscients de leurs responsabilités et travailler ensemble pour
minimiser l'impact environnemental de l'industrie informatique.

FORMATEUR : MARTIAL PANGUI KOUMOU 55

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