Mycologie,-WPS Office
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Définition
Les myxomycètes sont des eucaryotes unicellulaires qui se caractérisent par la formation d'un
plasmode (vrai ou pseudoplasmode). Ils étaient initialement réunis aux champignons, car leurs
cycles de vie comportent une étape de sporulation végétative macroscopique. Ce
regroupement s'est avéré polyphylétique, car formé de plusieurs lignées indépendantes de
protistes, aucune d'elle n'étant liée aux « champignons vrais » du règne des Fungi.
CLASSIFICATION
Le cycle de vie haplodiplontique des myxomycètes Myxogastria peut être subdivisé en trois
phases, d'abord une phase unicellulaire, mononucléée, haploïde, qui se termine par la
formation de zygotes diploïdes. Vient ensuite une phase de plasmodium diploïde polynucléaire,
amorphe, et enfin la phase de reproduction avec la formation du fructifiant également diploïde,
appelé fructification, dans lequel de nouveau les spores haploïdes se forment de manière
endogène. À chaque étape, l'apparence respective change radicalement.
Les myxomycètes passent par deux phases successives au cours de leur vie : un stade où ils se
déplacent et se nourrissent, et un stade où ils se fixent et se métamorphosent pour se
reproduire.
Lorsque les conditions de température et d’humidité lui sont convenables, une spore de
myxomycète donne naissance à une amibe haploïde munie de deux flagelles inégaux. Ces
flagelles lui permettent de se déplacer lorsque le taux d’humidité est suffisant. En cas
d’assèchement du milieu elle perd ses flagelles mais peut continuer ses déplacements à l’aide
de pseudopodes. La situation est réversible : lorsque son environnement est à nouveau
hydraté, l’amibe voit ses flagelles repousser. A ce stade elle se nourrit essentiellement de
bactéries qu’elle phagocyte. Elle est bien sûr impossible à détecter à l’œil nu.
Le plasmode se nourrit lui aussi par phagocytose, essentiellement de bactéries, mais également
de spores et de divers débris végétaux, ainsi que du mycélium des champignons décomposeurs
du bois (FUSAKAWA et al. 2018).
Karlheinz BAUMANN dans son film documentaire « Als wären sie nicht von dieser Welt – Der
unmögliche Lebenswandel der Schleimpilze » (2002) présente des cas extrêmes
— Jacqueline NICOT
Reproduction des Trichomycètes
ZYGOMYCETES
DEFINITION
Le zygomycète Mucor :
Le zygomycète
Mucor est un
champignon de
moisissure du pain, trouvé dans le sol et les systèmes digestifs. Les zygomycètes Zygomycota
sont des champignons opportunistes qui causent la zygomycose. Ils sont également impliqués
dans les infections du nez, rhinosinusite fongique chronique.
Caractéristiques
Les zygomycètes possèdent des hyphes coenocytiques. Les hyphes cénocytiques sont impliqués
dans la reproduction asexuée des champignons car ils portent des sporanges qui possèdent des
sporangiophores.
Les hyphes cénocytiques sont phototropes positifs et gravitropiques négatifs, ce qui conduit à
une meilleure dispersion des spores. Alors que les zygophores sont des hyphes chimiotropes
aériens (chimiotropisme) qui agissent comme des organes sexuels pour les Zygomycota.
Par conséquent, la reconnaissance des partenaires sexuels compatibles se fait par le biais de
deux hyphes cénocytiques potentiels. Pour faciliter la dispersion des spores, des hyphes
aériennes sont formées à l'aide de la lumière pour favoriser la reproduction végétative.
ASCOMYCETES
Les Ascomycètes (Ascomycota) constituent une très vaste division de champignons dits
champignons supérieurs, c'est-à-dire à mycélium cloisonné, avec près de 65 000 espèces
recensées en 2016[1] (plus de dix mille espèces selon Antoine Ayel en 1994 (1994 loc. cit.), plus
de trente mille en 2006) [2]. Ils sont caractérisés par la formation des spores (ascospores) à
l'intérieur de cellules spéciales de forme cylindrique à globuleuse, les asques, contenant le plus
souvent 8 ascospores, parfois 4 ou une autre puissance de 2, et jusqu'à plus de 1000 chez
certains champignons coprophiles.
La multiplication asexuée
La multiplication asexuée (ou végétative) est prédominante chez les Ascomycètes. Elle est
responsable de l’expansion rapide de ces champignons. Elle est réalisée par des conidiospores
ou conidies provenant du bourgeonnement de cellules plus ou moins spécialisées appelés
cellules conidiogènes (les plus connues étant les phialides). Les cellules conidiogènes sont
généralement groupées à l'extrémité de pédoncules ou conidiophores, ce qui facilite la
dispersion des conidies par le vent, l’eau ou des animaux.
La reproduction sexuée
Gravure de 1915 montrant la formation d'asques produits par des levures, selon la taxonomie
de l'époque: A) Saccharomyces pasteurianus; B) Schizosaccharomyces odosporus; c)
Saccharomyces anomalus.
La reproduction sexuée des Ascomycètes fait intervenir une structure caractéristique, les
asques, qui sont des sporocystes spécialisés se différenciant dans les ascocarpes qui peuvent
prendre la forme de périthèces, d'apothécies, de cléistothèces[9]. À l’intérieur de ces asques,
les spores sexuées sont produites à la suite d’une méiose. On les appelle les ascospores, pour
les différencier des conidiospores asexuées.