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PHYCOMYCETE

EN MYXOMYCETE, C’EST QUOI ?

 un être unicellulaire plurinucléé


 qui va se déplacer et manger des bactéries
 puis se fixer pour se reproduire en fabricant des spores
 alors, où donc a-t-il été classé dans le vivant ?

Définition

Les myxomycètes sont des eucaryotes unicellulaires qui se caractérisent par la formation d'un
plasmode (vrai ou pseudoplasmode). Ils étaient initialement réunis aux champignons, car leurs
cycles de vie comportent une étape de sporulation végétative macroscopique. Ce
regroupement s'est avéré polyphylétique, car formé de plusieurs lignées indépendantes de
protistes, aucune d'elle n'étant liée aux « champignons vrais » du règne des Fungi.

CLASSIFICATION

Les myxomycètes étaient divisés en plusieurs groupes :

 les myxomycètes au sens strict, caractérisés par un stade plasmodial et des


fructifications définies ;
 les acrasiomycètes, qui forment des pseudoplasmodes par agrégation de cellules ;
 les plasmodiophoromycètes, des phytopharasites ;
 les labyrinthulomycètes, à plasmodes en réseaux.

CARACTERISTIQUES ET CYCLE DE VIE

Le cycle de vie haplodiplontique des myxomycètes Myxogastria peut être subdivisé en trois
phases, d'abord une phase unicellulaire, mononucléée, haploïde, qui se termine par la
formation de zygotes diploïdes. Vient ensuite une phase de plasmodium diploïde polynucléaire,
amorphe, et enfin la phase de reproduction avec la formation du fructifiant également diploïde,
appelé fructification, dans lequel de nouveau les spores haploïdes se forment de manière
endogène. À chaque étape, l'apparence respective change radicalement.

 Un cycle de vie particulier:

Les myxomycètes passent par deux phases successives au cours de leur vie : un stade où ils se
déplacent et se nourrissent, et un stade où ils se fixent et se métamorphosent pour se
reproduire.

Lorsque les conditions de température et d’humidité lui sont convenables, une spore de
myxomycète donne naissance à une amibe haploïde munie de deux flagelles inégaux. Ces
flagelles lui permettent de se déplacer lorsque le taux d’humidité est suffisant. En cas
d’assèchement du milieu elle perd ses flagelles mais peut continuer ses déplacements à l’aide
de pseudopodes. La situation est réversible : lorsque son environnement est à nouveau
hydraté, l’amibe voit ses flagelles repousser. A ce stade elle se nourrit essentiellement de
bactéries qu’elle phagocyte. Elle est bien sûr impossible à détecter à l’œil nu.

Deux amibes compatibles peuvent fusionner lorsqu’elles se rencontrent et donner naissance à


un zygote diploïde. Ensuite, et ceci est une particularité propre aux myxomycètes « vrais » (les
plasmodial slime moulds des Anglais), cette cellule œuf va croître en multipliant son noyau, puis
ses noyaux, par divisions synchrones successives (mitose), tout en restant unicellulaire [1].

Cette cellule géante plurinucléée porte le nom de plasmode.


Elle rampe avec des mouvements de son protoplasme rendus possibles grâce à sa paroi souple.
A partir d’une certaine taille, les plasmodes de nombreuses espèces deviennent visibles à l’œil
nu. Certains sont faciles à repérer sur le terrain car vivement colorés, notamment ceux de la
famille des Physaraceae.

Plasmode sur rondin de


hêtre

Lorsqu’il se déplace le plasmode se structure en plages de prospection et en veines où circulent


le protoplasme ainsi que des impuretés sous forme de granules noirs. La circulation de matière
semble parfois très rapide comme nous avons pu l’observer sous la loupe binoculaire
(grossissement 40, éclairage annulaire à LED).

Le plasmode se nourrit lui aussi par phagocytose, essentiellement de bactéries, mais également
de spores et de divers débris végétaux, ainsi que du mycélium des champignons décomposeurs
du bois (FUSAKAWA et al. 2018).

Karlheinz BAUMANN dans son film documentaire « Als wären sie nicht von dieser Welt – Der
unmögliche Lebenswandel der Schleimpilze » (2002) présente des cas extrêmes

où de grands plasmodes phagocytent divers champignons lignicoles, tels que Panellus


serotinus, Stereum sp., etc.
A partir d’un certain stade, et lorsque les conditions de température et d’humidité convenables
sont réunies, le plasmode se métamorphose complètement et « fructifie », c’est à dire que
s’élaborent de petites structures dont les formes rappellent souvent celles des champignons.
Ces « fructifications », appelées myxocarpes (plus précisément sporocarpes ou plamodiocarpes
selon le cas) , contiennent les spores destinées à la reproduction. C’est au cours de la formation
des myxocarpes que se fait la méiose qui aboutira à la formation des spores haploïdes. Elles
seront dispersées par le vent, des insectes, des mollusques et parfois d’autres animaux. Le cycle
pourra alors recommencer.
TRICHOMYCETES

Les Trichomycètes sont des organismes filamenteux simples ou ramifiés, cœnocytiques ou


discrètement septés dans leur phase végétative, à paroi cellulosique ; ils se fixent par un
pavillon adhésif à la paroi de l'intestin postérieur ou à la cuticule externe d'arthropodes
(adultes et larves de myriapodes, crustacés, insectes), avec lesquels ils vivent en
commensalisme ; on les rencontre aussi bien dans le sol que dans la mer, les eaux plus ou
moins saumâtres, les eaux douces. Leurs modes de reproduction sont variés : les
Amoebidiales, Eccrinales et Asellariales présentent toutes un stade agamique à
sporangiospores plus ou moins typiques auxquelles s'ajoutent des endospores résistantes
(Eccrinales) ou des arthrospores (Asellariales). Les Amoebidiales produisent aussi des
myxamibes dont on a pu penser que, chez certaines espèces, elles fonctionnent comme
gamètes ; cette planogamie les apparenterait aux Myxomycètes. Les Harpellales se
reproduisent végétativement par des conidies latérales pourvues de prolongements
filamenteux (trichospores) ; la plupart des espèces ont en outre une phase sexuée,
homothallique ou hétérothallique, produisant des zygospores par un mécanisme rappelant
les Entomophthorales. La classe des Trichomycètes se présente ainsi comme un
groupement écologique d'affinités incertaines, dont l'unité systématique reste douteuse.

— Jacqueline NICOT
Reproduction des Trichomycètes

Encyclopædia Universalis France

CLASSE DES TRICHOMYCETES:

 ordre des Amoebidiales


 ordre des Asellariales
 ordre des Eccrinales
 ordre des Genistellales
 ordre des Harpellales
 ordre des Kickxellales

ZYGOMYCETES
DEFINITION

Un zygomycète est un champignon zygote de l'ancienne division Zygomycota. Les zygomycètes


sont principalement terrestres et vivent dans des plantes, des animaux ou des sols en
décomposition, et se trouvent sur le pain. Ils font désormais font partie des divisions
Mucoromycota et Zoopagomycota.

Le zygomycète Mucor :

Le zygomycète
Mucor est un
champignon de
moisissure du pain, trouvé dans le sol et les systèmes digestifs. Les zygomycètes Zygomycota
sont des champignons opportunistes qui causent la zygomycose. Ils sont également impliqués
dans les infections du nez, rhinosinusite fongique chronique.

Caractéristiques
Les zygomycètes possèdent des hyphes coenocytiques. Les hyphes cénocytiques sont impliqués
dans la reproduction asexuée des champignons car ils portent des sporanges qui possèdent des
sporangiophores.

Les hyphes cénocytiques sont phototropes positifs et gravitropiques négatifs, ce qui conduit à
une meilleure dispersion des spores. Alors que les zygophores sont des hyphes chimiotropes
aériens (chimiotropisme) qui agissent comme des organes sexuels pour les Zygomycota.

Par conséquent, la reconnaissance des partenaires sexuels compatibles se fait par le biais de
deux hyphes cénocytiques potentiels. Pour faciliter la dispersion des spores, des hyphes
aériennes sont formées à l'aide de la lumière pour favoriser la reproduction végétative.

CLASSE DES ZYGOMYCETES:

 ordre des Dimargaritales


 ordre des Endogonales
 ordre des Entomophthorales
 ordre des Mucorales
 ordre des Zoopagales

ASCOMYCETES

Les Ascomycètes (Ascomycota) constituent une très vaste division de champignons dits
champignons supérieurs, c'est-à-dire à mycélium cloisonné, avec près de 65 000 espèces
recensées en 2016[1] (plus de dix mille espèces selon Antoine Ayel en 1994 (1994 loc. cit.), plus
de trente mille en 2006) [2]. Ils sont caractérisés par la formation des spores (ascospores) à
l'intérieur de cellules spéciales de forme cylindrique à globuleuse, les asques, contenant le plus
souvent 8 ascospores, parfois 4 ou une autre puissance de 2, et jusqu'à plus de 1000 chez
certains champignons coprophiles.

Bulgaria inquinans, un exemple parmi les


nombreuses espèces d'ascomycètes.

Parmi les Ascomycètes se


trouvent de nombreuses
espèces indispensables à
l'alimentation de l'Homme, comme les levures utilisées en boulangerie, brasserie et vinification,
ou les Penicillium intervenant dans la fabrication de fromages ou d'antibiotiques de type
pénicilline, et des champignons bien connus des amateurs comme les morilles, les pézizes, les
truffes. De plus, il existe des champignons associés (symbiose) aux algues pour constituer les
lichens, ou en symbiose avec les arbres pour former des mycorhizes. Ce groupe comporte
également de nombreuses moisissures et des champignons phytopathogènes des plantes
cultivées.
Ceci explique que les formes des Ascomycètes soient extrêmement variées : en massues ou en disques,
plans ou en cupule, avec ou sans pied, en coussinet, en outre ou en flacon; tubercules souterrains ou
filamenteux comme des moisissures. De plus, beaucoup de champignons imparfaits sont en fait des
Ascomycètes méconnus.
La reproduction des Ascomycètes fait intervenir des mécanismes très variables selon les
espèces. Elle peut être sexuée ou asexuée. Pour beaucoup d’espèces, les formes sexuées et
asexuées (formes imparfaites) ont été décrites séparément, ce qui explique la double
dénomination de certaines espèces en tant qu’Ascomycètes et en tant que champignons
imparfaits (fungi imperfecti).

 La multiplication asexuée

Conidiophore portant des conidies (Penicillium)

La multiplication asexuée (ou végétative) est prédominante chez les Ascomycètes. Elle est
responsable de l’expansion rapide de ces champignons. Elle est réalisée par des conidiospores
ou conidies provenant du bourgeonnement de cellules plus ou moins spécialisées appelés
cellules conidiogènes (les plus connues étant les phialides). Les cellules conidiogènes sont
généralement groupées à l'extrémité de pédoncules ou conidiophores, ce qui facilite la
dispersion des conidies par le vent, l’eau ou des animaux.
 La reproduction sexuée

Gravure de 1915 montrant la formation d'asques produits par des levures, selon la taxonomie
de l'époque: A) Saccharomyces pasteurianus; B) Schizosaccharomyces odosporus; c)
Saccharomyces anomalus.

La reproduction sexuée des Ascomycètes fait intervenir une structure caractéristique, les
asques, qui sont des sporocystes spécialisés se différenciant dans les ascocarpes qui peuvent
prendre la forme de périthèces, d'apothécies, de cléistothèces[9]. À l’intérieur de ces asques,
les spores sexuées sont produites à la suite d’une méiose. On les appelle les ascospores, pour
les différencier des conidiospores asexuées.

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