Onduleur MLT

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


ECOLE NATIONALE POLYTECHNIQUE

DÉPARTEMENT D’ÉLECTRONIQUE
Mémoire de master

En vue de l’obtention du master en Electronique

Thème :

Commande des onduleurs


multi-niveaux

Encadré par : Réalisé par :

Pr. C. LARBES Mr. ZOGHBI Abderrezzaq

Mr. A.GUELLAL

Promotion: Juin 2013


:‫ملخص‬
‫وخاصة الطريقة‬،‫متناوب ذات مستويين و طرق التحكم فيها‬-‫الهدف من هذا العمل هو دراسة المحوالت مستمر‬
.‫ وذكر إمكانية تطبيقها من على المحوالت متعددة المستويات‬،‫المعروفة بتغيير عرض النبضة‬

.‫ متعدد المستويات‬،‫ تغيير عرض النبضة‬،‫ التحكم في المحول‬،‫متناوب‬-‫ محول مستمر‬: ‫كلمات مفتاحية‬

Résumé

L'objectif de ce mémoire est l’étude des onduleurs de tensions et ces commandes appliquées pour les
onduleurs à deux niveaux, et ces extensions pour les onduleurs multi-niveaux, et en particulier la
méthode de modulation de la largeur d’impulsion MLI.

Mots clés: onduleur de tension, multiniveaux, commande de l’onduleur, modulation de la largeur


d’impulsion.

Abstract

The aim of this work is the study of inverters and their control methods for two level inverters and
their extension for multilevel inverters, and specially the method of pulse width modulation PWM.

Key words: inverter, multilevel, control, pulse width modulation.


REMERCIEMENTS
Nous remercions le bon Dieu de nous avoir accordé toute la patience, le courage,
la volonté et la motivation qui nous ont permis d’achever ce travail.

Nous exprimons notre profonde gratitude, notre grand respect et notre sincère
reconnaissance à notre promoteur le Pr. LARBES de l’Ecole Nationale Polytech-
nique pour avoir assumé la lourde responsabilité de nous encadrer, de nous avoir
orienté et conseiller tout au long de ce travail ainsi pour la confiance qu’il nous a
accordée.

Nous remercions également notre co-promoteur : Mr.GUELLAL du centre de


développements des énergies renouvelables (CDER) pour ses précieux conseils, son
suivi, sa disponibilité et son aide.

Nous remercions chaleureusement les membres du jury pour l’honneur qu’ils


nous ont fait en acceptent d’évaluer notre projet.

Nous remercions également les gens du CDER pour leur aide.

Nous souhaitons aussi remercier tous les enseignants de l’Ecole Nationale Poly-
technique d’Alger, et en particulier, Nos professeurs d’Électronique qui nous ont
encadrés auparavant et tous nos enseignants pour les connaissances qu’ils nous ont
transmis, leur disponibilité et leurs efforts.

Que tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce mod-
este travail trouvent ici l’éxpression de notre sincère gratitude.

3
Table des matières

Introduction générale 7

I Généralités sur les onduleurs 8


I.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
I.2 Définition et principe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
I.3 Différents types des onduleurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
I.4 Les onduleurs multiniveaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
I.4.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
I.4.2 Intérêt des onduleur multi-niveaux . . . . . . . . . . . . . . 10
I.5 Les topologies des convertisseurs multiniveaux . . . . . . . . . . . . 10
I.5.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
I.5.2 Onduleur à diode de bouclage (structure NPC) . . . . . . . 11
I.5.3 Onduleur à condensateur flottante . . . . . . . . . . . . . . 12
I.5.4 Convertisseur en pont H cascadé . . . . . . . . . . . . . . . 13
I.6 Caractérisation de la tension fournie par l’onduleur . . . . . . . . . 15
I.6.1 Le facteur d’harmonique (HF) . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
I.6.2 La distorsion totale d’harmonique (THD) . . . . . . . . . . . 15
I.6.3 L’harmonique le plus bas ordre (LOH) . . . . . . . . . . . . 15
I.7 Domaines d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
I.7.1 Domaine des fréquences fixes . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
I.7.2 Domaine des fréquences variables . . . . . . . . . . . . . . . 16

II Les méthodes de commandes des onduleurs 17


II.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
II.2 Les stratégies de commandes MLI des onduleurs . . . . . . . . . . . 17
II.2.1 Technique MLI engendrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
II.2.2 Les stratégies MLI précalculées ou optimisées . . . . . . . . 19
II.3 Stratégie MLI à bande d’hystérésis HBPWM . . . . . . . . . . . . . 21
II.3.1 Technique MLI vectorielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

III Extension des méthodes pour les onduleurs multiniveaux 24


III.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
III.2 Commande d’un onduleur multi-niveaux par la modulation PWM . 25
III.2.1 Modulation MLI avec décalage de la phase du porteuse . . . 25
III.2.2 Modulation MLI avec superposition des porteuses . . . . . . 27
III.3 Modulation MLI vectorielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
III.4 Contrôle vectoriel de l’espace (SCV) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
III.5 La méthode d’élimination des harmoniques sélective pour les ond-
uleurs multi-niveaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

4
TABLE DES MATIÈRES

III.5.1 Principe de la technique de PATEL et HOFT . . . . . . . . 30


III.5.2 Série de fourier du signal de sortie . . . . . . . . . . . . . . 30
III.5.3 Méthodes de résolution des systèmes non linéaires . . . . . . 32

Conclusion générale 34

Bibliographie 36

5
Table des figures

I.1 Schéma de l’onduleur demi-pont . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9


I.2 Schéma de principe d’un onduleur triphasé de tension . . . . . . . . 9
I.3 Onduleur NPC multi niveaux[6] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
I.4 Convertisseur multi-niveaux avec condensateur flottante . . . . . . . 12
I.5 Simple pont H . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
I.6 structure en pont H cascadé a m niveau . . . . . . . . . . . . . . . . 14
I.7 utilisation de l’onduleur dans la domaine des fréquences fixes . . . . 16
I.8 Utilisation de l’onduleur dans la domaine des fréquence variables . . 16

II.1 Principe de la MLI triangulo-sinusoı̈dale pour onduleur monophasé[14]. 19


II.2 Forme des signaux de commande, la tension de sortie et son spectre
PWM à deux niveaux pour un onduleur monophasé en pont. . . . . 19
II.3 Schéma Bloc illustrant la confection d’onde MLI à trois niveaux par
modulation de bande d’hystérésis. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
II.4 Confection d’un quart de période d’onde MLI pour M = 14, D =
0.8 p.u. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
II.5 Les états d’un onduleur deux niveaux dans le repère (α, β) . . . . . 23

III.1 la porteuse et le signale de référence pour l’onduleur à 5 niveaux


cascadé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
III.2 les tensions des deux modules . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
III.3 tension de sortie avec porteuses décalé (a) décalage de 0◦ ; (b)
décalage de 90◦ ; (c)décalage de 120◦ . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
III.4 le signal de référence et les porteuses superposé pour un onduleur
NPC à 5 niveaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
III.5 La tension de sortie d’un onduleur NPC à 5 niveaux modulé avec
PDPWM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
III.6 Diagramme d’éspace vecteur d’un onduleur à 2 niveaux (à gauche)
et à 5 niveaux ( à droite) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
III.7 SVC pour un onduleur à 21 niveaux [3] . . . . . . . . . . . . . . . . 30
III.8 la tension de sortie de l’onduleur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
III.9 Organigramme de l’algorithme de Newton-Raphson[32] . . . . . . . 33

6
Introduction générale

L’énergie électrique, entre sa production initiale et son utilisation finale, doit


très souvent subir de multiples conversions afin de s’adapter aux besoins du con-
sommateur. Vu son faible coût et son rendement élevé, l’électronique de puis-
sance constitue, de plus en plus, la solution optimale pour conditionner l’énergie
électrique. Ainsi, une des branches de l’électronique ayant subi une évolution tech-
nologique importante, est celle des convertisseurs statiques qui ont vu une nette
amélioration de leur rendement.

La qualité de la tension de sortie des convertisseurs statiques dépend fortement


de la technique de commande utilisée. Plusieurs méthodes ont été développées
avec l’objectif de générer une tension de sortie des convertisseurs statiques ayant
le moins d’harmoniques possibles.

Actuellement, l’industrie exige des équipements de puissance de plus en plus


élevée, de l’ordre du mégawatt. L’évolution rapide des techniques de fabrication
des dispositifs à semi-conducteurs et l’orientation des concepteurs vers la tech-
nologie des composants hybrides tels que l’IGBT, ont permis le développement
de nouvelles structures de converssions (onduleurs multi-niveaux) d’une grande
performance par rapport aux structures classiques. Ils sont mieux adaptés aux
applications de grande puissance du fait qu’ils réduisent les contraintes dues aux
phénomènes de commutation sollicitant les interrupteurs.

Pour bien avoir des sorties sinusoı̈dale avec moins d’harmoniques pour ces on-
duleurs multi-niveaux, des méthode de commandes plus compliqué sont utilisé
comme des extensions de celle des onduleurs classiques à deux niveaux.

Le but de ce travail est la présentation des différentes techniques de commande


des onduleurs à deux niveaux et ces extensions pour les onduleurs multi-niveaux
.Ainsi notre mémoire est organisé en trois chapitres :

Le premier chapitre introduit des généralités, il présente une vue d’ensemble


sur les types des onduleurs et leurs caractéristiques principale .

Le deuxième chapitre, est consacré aux techniques de modulations pour les


onduleurs classiques à deux niveaux de tension.

En troisième chapitre on présente les extensions de ces méthodes pour les


onduleurs multi-niveaux.

7
Chapitre
I
Généralités sur les onduleurs

I.1 Introduction
Les onduleurs constituent une fonction incontournable de l’électronique de
puissance, présente dans les domaines d’applications les plus variés. La forte
évolution de cette fonction s’est appuyée, d’une part, sur le développement de
composants à semi-conducteurs entièrement commandables, puissants, robustes et
rapides, d’autre part, sur l’utilisation quasi-généralisée des techniques dites ”mod-
ulation de largeur d’impulsion”. Ces dernières s’appuyant sur les performances en
fréquence de découpage permises par les premiers.[1]

I.2 Définition et principe


Un onduleur est un dispositif permettant de transformer en alternatif une
énergie électrique de type continue. [2]

8
I.3. DIFFÉRENTS TYPES DES ONDULEURS

I.3 Différents types des onduleurs


Les Onduleurs monophasés de tension
Ce type d’onduleurs est destiné à alimenter des charges alternatives monophasées.

Figure I.1 – Schéma de l’onduleur demi-pont

Les onduleurs triphasés


Les onduleurs monophasés sont utilisés pour des applications de faible puis-
sance, alors que les onduleurs triphasés couvrent la gamme des moyennes et des
fortes puissances. L’objectif de cette topologie est de fournir une source de tension
triphasée, dont l’amplitude, la phase et la fréquence sont contrôlables [2]. la figure
I.2 présente un shéma d’un onduleur triphasé.

Figure I.2 – Schéma de principe d’un onduleur triphasé de tension

9
I.4. LES ONDULEURS MULTINIVEAUX

I.4 Les onduleurs multiniveaux


I.4.1 Introduction
Au début des années 90, l’évolution des propriétés des semi-conducteurs de
puissance a stimulé la croissance du marché des convertisseurs dédiés aux appli-
cations moyenne tension/moyenne et forte puissance allant de quelques kilowatts
à plusieurs mégawatts dans la gamme du kilovolt.

Cette augmentation incessante des niveaux de puissance mis en jeu s’est traduit
par une augmentation des niveaux de tension et de courant des convertisseur, et a
conduit à l’apparition et le perfectionnement de nouveaux composants de puissance
tels que les MOSFET, GTO, IGBT et IGCT et le développement des structures
de conversion multiniveaux dont le principe fondamental est essentiellement basé
sur une combinaison parallèle/série des composants de puissance.

I.4.2 Intérêt des onduleur multi-niveaux


Deux motivations principales sont à l’origine des onduleurs multiniveaux, à
savoir d’une part l’augmentation de puissance par le biais de la génération de ten-
sions plus élevées, au-delà de celles compatibles avec les tensions de blocage des
dispositifs à semi-conducteurs de puissance.
D’autre part, on cherche à obtenir des grandeurs de sortie ayant une meilleure
définition, c’est-à-dire qui présentent un contenu harmonique réduit.

D’autre avantages peuvent être cité[3] :


• La tension commutée est réduite à la valeur du pas du convertisseur, c’est-à-
dire à la valeur de tension bloquée par ses interrupteurs. Cela réduit d’autant
les pertes par commutation. D’autre part, la fréquence de pulsation de cha-
cun de ses éléments est plus basse que la fréquence de pulsation apparente
de la tension appliquée à la charge. Cela autorise une augmentation de cette
fréquence de pulsation qui permet une réduction de la dimension des filtres
ou une amélioration de la qualité des signaux filtrés.
• En terme de production, selon la topologie choisie, il est possible de réaliser
un convertisseur modulaire composé de modules identiques. Le nombre de
modules peut éventuellement être adapté à la tension de service du conver-
tisseur.

I.5 Les topologies des convertisseurs multiniveaux


I.5.1 Introduction
Il existe trois principaux types de convertisseurs multiniveaux : diode de bo-
clage, condensateur flottant, et en ponts en H cascadé [4]. Les avantages et les
inconvénients détaillés des trois convertisseurs multiniveaux seront abordés dans
ce qui suit.

10
I.5. LES TOPOLOGIES DES CONVERTISSEURS MULTINIVEAUX

I.5.2 Onduleur à diode de bouclage (structure NPC)


La première topologie la plus pratique d’onduleur de tension multi-niveaux est
le NPC (Neutral-Point-Clamped). Elle a été proposée, la première fois en 1981,
par Nabae et Al[5].

L’Onduleur NPC est constitué de deux paires de commutateurs série (supérieure


et inférieure) en parallèle avec deux condensateurs en série où l’anode de la diode
supérieure est reliée au point milieu (neutre) des condensateurs et sa cathode
au point milieu de la paire supérieure de commutateurs, la cathode de la diode
inférieure est connectée au point milieu des condensateurs et divise la tension con-
tinue en de plus petites tensions principal, qui est montrée à la figure I.3 .

Figure I.3 – Onduleur NPC multi niveaux[6]

Dans cet exemple, la tension continue principale est divisée en deux. Si le point
O est pris comme référence à la masse, les trois sorties de tension de phase possi-
bles sont Vdc , 0, ou Vdc .
Pour générer une tension triphasée, trois phases sont nécessaires.

Certains inconvénients ce la structures NPC peuvent être observés.

• L’utilisation des diodes supplémentaires en série devient impraticable lorsque


le nombre de niveaux M augmente, exigeant (m − 1) × (m − 2) diodes par
phase si toutes les diodes ont des tensions de blocage égales. Notez que les
tensions des diodes dans différentes positions ne sont pas équilibrés. Par
exemple, la diode Da2 doit bloquer deux tensions de condensateur, Da(m−2)
doit bloquer (m-2) des tensions de condensateur.
• En outre, le cycle de commutation est différente pour certains des interrup-
teurs nécessitant différents calibres. En outre, les condensateurs ne partagent
pas la même décharge ou courant de charge entraı̂nant un déséquilibre de
tension des condensateurs en série. Le déséquilibre de tension de condensa-

11
I.5. LES TOPOLOGIES DES CONVERTISSEURS MULTINIVEAUX

teur peut être contrôlée en utilisant une topologie dos-à-dos, la connexion


des résistances en parallèle avec les condensateurs, ou à l’aide états redon-
dante de tension [5].

Néanmoins cette topologie possède les avantages suivantes :

• Un grand nombre de niveaux donne une petite distorsion harmonique.


• Toutes les phases partagent le même bus DC.
• Flux de puissance réactive peut être contrôlée.
• Le contrôle est simple.

I.5.3 Onduleur à condensateur flottante


La topologie de l’onduleur multi-niveaux à condensateur flotteur (flying ca-
pacitor multilevel inverter), donnée par la Fig.I.4, a été proposée en 1992. Elle
est considérée comme l’alternative la plus sérieuse à la topologie de l’onduleur
NPC. L’avantage de cette topologie est qu’elle élimine le problème des diodes de
bouclage présent dans les topologies des onduleurs NPC multi-niveaux[7].

Figure I.4 – Convertisseur multi-niveaux avec condensateur flottante

En plus, cette topologie limite naturellement les contraintes en tension im-


posées aux composants de puissance (faible valeur de dv dt
aux bornes des com-
posants) et introduit des états de commutation additionnelles qui peuvent être
utilisés pour aider à maintenir l’équilibre des charges dans les condensateurs.
La topologie de l’ onduleur à condensateur flotteur a assez d’états de commutation
pour contrôler l’équilibre des charges dans chaque bras d’onduleur ayant n’importe
quel nombre de niveaux, ce qui n’est pas le cas dans l’ onduleur NPC.
Actuellement il semble que cette topologie a quelques inconvénients. Néanmoins,
quelques points faibles doivent toujours être explorés :

12
I.5. LES TOPOLOGIES DES CONVERTISSEURS MULTINIVEAUX

• le contrôleur de la charge du condensateur ajoute la complexité au contrôle


du circuit entier.
• la topologie de l’onduleur à condensateur flotteur à multi-niveaux peut exiger
plus de condensateurs que la topologie de l’onduleur NPC. De plus, il est
évident que des courants de grandes valeurs efficaces circuleront à travers
ces condensateurs.
• il y a un potentiel de résonance parasite entre les condensateurs découplés[3].

I.5.4 Convertisseur en pont H cascadé


Un convertisseur en pont H cascadé ( Cascaded H-bridge Converter) est con-
stitué de plusieurs ponts H en configuration série [8], [9], [10].
Un seul pont en H est montré à la figure I.5.

Figure I.5 – Simple pont H

Un seul pont en H est un convertisseur à trois niveaux. Les quatre interrupteurs


S1 , S2 , S3 et S4 sont contrôlés afin de générer trois sorties discrètes Vout ayant des
niveaux Vdc , 0 et−Vdc .
Lorsque S1 et S4 sont allumés, la sortie est Vdc lorsque S2 et S3 sont allumés, la
sortie est Vd c. lorsque soit S1 et S2 paire ou S3 et S4 sont allumés, la sortie est 0.

Afin de générer une tension de sortie à M niveaux il suffit de connecter en cas-


cade (M −1)/2 ponts monophasés complets . Chaque pont a sa propre alimentation
à courant continu. comme le montre la figure I.6[11]

13
I.5. LES TOPOLOGIES DES CONVERTISSEURS MULTINIVEAUX

Figure I.6 – structure en pont H cascadé a m niveau

Les avantages des onduleur multi-niveaux en cascade sont les suivantes[3]


• La structure de la série permet, d’une configuration de circuit modulaire
évolutive et l’emballage en raison de la structure identique de chaque pont
en H.
• Pas de diodes de blocage supplémentaires ou de condensateurs d’équilibrage
de tension est nécessaire
• redondance pour des niveaux de tension interne est possible parce que la
tension de phase est la somme de la production de chaque pont.
• la commande de l’onduleur est simple.
L’inconvénient des convertisseur multi-niveaux en pont H cascadé est qu’il a
besoin de sources de courant continu distincts.

14
I.6. CARACTÉRISATION DE LA TENSION FOURNIE PAR
L’ONDULEUR
I.6 Caractérisation de la tension fournie par l’ond-
uleur
Les onduleurs sont caractérisés par la qualité de la tension alternative qu’ils
fournissent à leurs sorties. Celle-ci est évaluée par trois paramètres : le facteur
d’harmonique, la distorsion totale d’harmonique et l’harmonique de plus bas ordre.

I.6.1 Le facteur d’harmonique (HF)


Il représente la mesure de la contribution individuelle d’une harmonique (par
exemple celle du nieme harmonique) :
Vn
HFn = (I.1)
V1
Avec :
V1 :valeur efficace du fondamental.
Vn :valeur efficace du nime harmonique.

I.6.2 La distorsion totale d’harmonique (THD)


Elle représente la mesure de rapprochement dans le forme entre l’onde de
tension et son fonda- mental :
qP q

n=2 Vn
2 V 2 − V12 ffl
T HD = = <1 (I.2)
V V
Ou encore :
V
T HD = <1 (I.3)
V1

I.6.3 L’harmonique le plus bas ordre (LOH)


C’est celui dont la fréquence est la plus proche du fondamental et dont l’am-
plitude est supé- rieure ou égale à 3% de celle du fondamental.

I.7 Domaines d’application


Les deux grands domaines applications classiques des onduleurs de tension
sont les alimen- tations de secours et la commande des moteurs alternatifs. Ils
sont également caractéristiques de deux grandes familles, respectivement celle des
systèmes à fréquence fixe et celle des systèmes à fréquence variable.

I.7.1 Domaine des fréquences fixes


Dans ce premier domaine, l’onduleur de tension est destiné à palier les défaillances
ou même l’absence d’un réseau alternatif en recréant la tension correspondante à
partir d’une batterie. Le schéma de principe d’une telle application est donné par
la figure I.7 Cette application requiert généralement la fourniture d’une tension de
sortie très pure, donc sans les harmoniques de découpage, d’où la nécessité d’un
filtre de sortie.

15
I.7. DOMAINES D’APPLICATION

Figure I.7 – utilisation de l’onduleur dans la domaine des fréquences fixes

I.7.2 Domaine des fréquences variables


Dans ce deuxième domaine, l’onduleur est généralement alimenté par l’in-
termédiaire d’un ré- seau alternatif. La source continue est donc un redresseur
suivi d’un filtre d’entrée qui peut avoir une double fonction, à savoir éliminer les
composantes harmoniques de courant issues de l’ondu- leur, et les composantes
harmoniques de tension dues au redressement. Une autre différence notable par
rapport au cas précèdent réside dans le domaine de fonctionne- ment beaucoup
plus étendu tant en fréquence fondamentale (de quelques hertz à quelques centaine
de hertz) qu’en amplitude[12]. Le domaine d’applications des onduleurs de tension
le plus connu est sans doute celui de la variation de vitesse des machines à courant
alternatif. Le schéma de principe d’une telle application est donné par la figure
I.8.

Figure I.8 – Utilisation de l’onduleur dans la domaine des fréquence variables

16
Chapitre
II
Les méthodes de commandes
des onduleurs

II.1 Introduction
L’objectif principal de techniques de commande, appliquées aux onduleurs,
est de permettre l’obtention d’ondes de tension alternatives, d’amplitude et de
fréquence fondamentale réglables, en éliminant ou en repoussant le plus loin possi-
ble les composantes harmoniques parasites résultant du découpage. Quelle que soit
la forme de l’onde alternative recherchée (le plus souvent sinusoı̈dale), l’établissement
de la stratégie de commande devra, prendre en compte la façon dont ces techniques
vont pouvoir s’insérer dans les boucles de contrôle et de régulation qui sont obli-
gatoirement présentes dans toutes les applications des onduleurs.

II.2 Les stratégies de commandes MLI des onduleurs


Plusieurs stratégies MLI ont été développées [19] dans la littérature dont les
principes sont :
• Analogique :
Elle consiste en la génération des signaux de commande des interrupteurs

17
II.2. LES STRATÉGIES DE COMMANDES MLI DES ONDULEURS

de puissance par l’asservissement de la tension de sortie de l’onduleur à une


référence de tension sinusoı̈dale : c’est la commande dite implicite, tech-
nique analogique telle que principalement la MLI engendrée, la commande
à hystérésis.

• Numérique :
Elle consiste en la détermination des instants de commutation des com-
posants de puissance formant l’onduleur par le biais du développement en
série de Fourier des formes d’onde souhaitées en sortie répondant à des
critères bien définis (taux d’harmoniques, valeur du terme fondamental,..).
C’est la commande dite explicite où la commande des interrupteurs se fait
d’une façon numérique telle que la technique de la sortie sinusoı̈dale synthétisée
ou la modulation programmée.

II.2.1 Technique MLI engendrée


Les techniques de modulation engendrées permettent de déterminer les instants
de commutation par l’intersection (comparaison) de deux ondes, l’une de référence
et l’autre porteuse. Analytiquement, ces techniques présentent des équations tran-
scendantes et difficiles à résoudre en temps réel. Néanmoins, elles se prêtent bien
à une implémentation analogique, Leur numérisation est coûteuse en temps de
calcul et en espace mémoire.

La commande MLI Triangulo-sinusoı̈dale consiste en la comparaison d’une


valeur de tension de référence de fréquence Fr, image du signal souhaité à la sortie
appelée modulante, à une porteuse triangulaire ou en dent de scie de fréquence
Fp. Les points d’intersection entre la modulante et la porteuse engendrent l’en-
clenchement/déclenchement constituant ainsi une impulsion de durée variable et
l’ensemble de ces impulsions reconstitue, de ce fait, le fondamental de la sinusoı̈de
de référence.[14]

L’étude de la MLI triangulo-sinusoı̈dale se base sur deux paramètres qui car-


actérisent la commande :

• L’indice de modulation m qui est l’image du rapport des fréquences de la


porteuse Fp sur celle de la référence Fr. Si m est entier la modulation est
synchrone. Elle est asynchrone dans le cas contraire.

m = F p/F r (II.1)

• Le taux de la modulation r qui est l’image du rapport des amplitudes des


tensions de la référence Vrm sur celle de la porteuse Vpm.

r = V rm/V m (II.2)
La porteuse la plus adaptée aux convertisseurs à deux niveaux est la triangulaire
bipolaire [17]. La figure II.1 représente le principe de génération des impulsions de
commande d’un onduleur de tension à deux niveaux.

18
II.2. LES STRATÉGIES DE COMMANDES MLI DES ONDULEURS

Figure II.1 – Principe de la MLI triangulo-sinusoı̈dale pour onduleur


monophasé[14].

Figure II.2 – Forme des signaux de commande, la tension de sortie et son


spectre PWM à deux niveaux pour un onduleur monophasé en pont.

II.2.2 Les stratégies MLI précalculées ou optimisées


la MLI prédéterminée ou programmée optimise une fonction particulière, comme
par exemple la minimisation des pertes, la réduction des fluctuations du couple
ou l’élimination sélective d’harmoniques [6][15].

Les techniques MLI optimisées rencontrent une difficulté dans la détermination


des valeurs des angles de commutation. Mais malgré ces difficultés de calcul, la
MLI optimisé présente plusieurs avantages par rapport à la MLI engendrée à
modulation sinusoı̈dale [12][6][16]. Parmi ces avantages :
1. Une réduction d’environ 50% dans la fréquence de commutation est atteinte
en comparaison avec la MLI engendrée à référence sinusoı̈dale. Ce qui con-
tribue à une réduction des pertes à la commutation et permet l’utilisation
des interrupteurs GTO pour les convertisseurs haute puissance.

19
II.2. LES STRATÉGIES DE COMMANDES MLI DES ONDULEURS

2. Un gain élevé en tension dû à la possibilité de surmodulation (valeur du


fondamental> 1). Ceci contribue à une utilisation plus élevée du processus
de conversion de puissance.
3. La MLI optimisée permet d’obtenir un bon spectre dans les grandeurs de
sortie tension et courant et, par conséquence, les ondulations dans le courant
continu (DC) d’entrée seront réduites, la taille du filtre d’entrée à son tour
sera aussi réduite.
4. L’utilisation de la PWM optimisée fournit la mise en œuvre d’une technique
simple de haute performance.
Une classification générale de la MLI optimisée peut être divisée en :

– Minimisation des harmoniques (HMPWM), où tous les harmoniques ten-


sions sont minimisés dans le spectre de fréquence.

– Élimination des harmoniques (HEPWM), où seulement un nombre limité


d’harmoniques spécifiques, habituellement les harmoniques d’ordre bas, sont
éliminés.

Elimination des harmoniques


Cette technique est une modulation MLI calculé ou programmé, elle consiste à
calculer les instants de commutation (séquences de fonctionnement) de manière à
répondre à certains critères portant sur le spectre fréquentiel de l’onde délivrée par
l’onduleur. Ces séquences de fonctionnement sont alors mémorisées et restituées
cycliquement pour assurer la commande des interrupteurs. Les critères usuelle-
ment retenus sont : l’élimination d’harmoniques de rangs spécifiés ou l’élimination
d’harmoniques dans une bande de fréquences spécifiée [6] [15].

Le principe de cette méthode est basée sur l’algorithme de Patel et Hoft. Dans
cette technique, il est possible d’asservir le fondamental de la tension MLI et
d’annuler les amplitudes des (m-1) premiers harmoniques.[26]
Pour calculer les angles exacts de commutation α1 ,..., αm , on doit résoudre
un système de m équations non linéaires à m inconnues α1 ,...,αm .

minimisation des harmoniques


Comme on peut éliminer des harmoniques spécifiques de basse fréquence par la
stratégie HE PWM, il est également possible de minimiser les harmoniques en util-
isant la stratégie HM PWM [18][19] Cette stratégie est basée sur la minimisation
de THD (le taux de distorsion harmonique) défini par :
v
u∞
uX
T HD = 1/I1 t I2 n
n=3

Où I1 = A1 /nωL et In = An /nωL, A1 et An sont définis par la relation :


M
4 X
An = [ (−1)k cos(nαk )] (II.3)
nπ k=1

20
II.3. STRATÉGIE MLI À BANDE D’HYSTÉRÉSIS HBPWM

On peut voir, dans ce cas, que les courants harmoniques sont normalisés en ce qui
concerne le courant fondamental et donc le THD est indépendant de l’impédance
de charge. Les angles optimisés de commutation sont calculés toujours à l’aide
des expressions II.3 mais l’objectif, contrairement à l’élimination des M-1 pre-
miers harmoniques (HEPWM), est dans le cas de la minimisation d’harmoniques
(HMPWM) de minimiser tous les harmoniques tensions dans tout le spectre de
fréquence de l’onde MLI fabriquée [20]. Pour cela, le taux de distorsion harmonique
THD est utilisé comme indice de performance lors de la détermination des solu-
tions dans le processus de minimisation des courants harmoniques.[22]

II.3 Stratégie MLI à bande d’hystérésis HBPWM


La figure II.4 montre le schéma bloc représentant le processus de produc-
tion de l’onde de tension MLI par modulation à bande d’hystérésis. La fonction
intégratrice fb(t) poursuit la référence f(t) dans les limites d’une bande prédéfinie.
Les allures des grandeurs apparaissant dans ce diagramme sont représentées à la
figure I.16 correspondant à la production d’impulsions sur un quart de période
dans le cas d’un rapport des fréquences F D = 14 (M = 7). Dans la figure I.16, la
fonction de référence est définie par f (t) = −Acos(ωt), la référence et les signaux
de rétroaction ayant été inversés par rapport à leur axe pour plus de clarté.

La figure II.3 montre que cette stratégie de modulation de construction d’on-


des MLI à trois niveaux, qui par essence est analogique, englobe la modulation
de position MPI et la modulation de largeur MLI d’impulsion [21]. D’autre part,
l’adaptation de la largeur de bande d’hystérésis ∆ en fonction du nombre d’im-
pulsions M et du taux de modulation D permet de reproduire de manière approx-
imative les lieux de variation des angles de commutation et le taux de distorsion
THD exacts calculés par la stratégie HMPWM [20].

Figure II.3 – Schéma Bloc illustrant la confection d’onde MLI à trois niveaux
par modulation de bande d’hystérésis.

21
II.3. STRATÉGIE MLI À BANDE D’HYSTÉRÉSIS HBPWM

Figure II.4 – Confection d’un quart de période d’onde MLI pour M = 14, D =
0.8 p.u.

II.3.1 Technique MLI vectorielle


La technique de modulation vectorielle est une technique numérique pour
laquelle l’objectif est de générer une onde MLI de tension v(t) à la sortie de l’ond-
uleur dont la valeur moyen sur chaque période de découpage T est égale à celle de
tension sinusoı̈dale de référence vr (t) sur cette période. Ceci est effectué à chaque
période d’échantillonnage en sélectionnant les états appropriés des interrupteurs
parmi la table d’excitation de l’onduleur à deux niveaux et en déterminant la
durée d’application de chacun des états. La sélection des états et la détermination
des durées sont basées sur la transformation triphasée (abc)-biphasée (α, β). La
théorie du transformation triphasée-biphasée dit que les grandeurs triphasées dans
la sommes des composantes est nulles dans le référentiel fixe (a,b,c) peuvent
être représentée par une grandeur biphasée dans un repère fixe (α, β). par ex-
emple le vecteur [vref ]abc = [va , vb , vc ] peut être représenté par le vecteur
[vref ]αβ = [vα, vβ] en utilisant la transformation :

Vα = 2/3(Va − 1/2(vb + Vc ))

Vβ = 3/3(Vb − Vc )
De même cette transformation est appliquée aux huit états de l’onduleur à deux
niveaux qui correspond à huit vecteurs dans le repère (α, β)(figure II.5)[22]. Les
durées d’application des états des interrupteurs sont déterminées par la relation
vectorielle suivante :
−−→
Vref T = →
−vi Ti + −
v−→ →

i+1 Ti+1 + vz Tz

22
II.3. STRATÉGIE MLI À BANDE D’HYSTÉRÉSIS HBPWM

Figure II.5 – Les états d’un onduleur deux niveaux dans le repère (α, β)

23
Chapitre
III
Extension des méthodes pour
les onduleurs multiniveaux

III.1 Introduction
Actuellement, l’industrie exige des équipements de puissance de plus en plus
élevée, de l’ordre du mégawatt. L’évolution rapide des techniques de fabrication
des dispositifs à semi-conducteurs et l’orientation des concepteurs vers la tech-
nologie des composants hybrides tels que l’IGBT, ont permis le développement de
nouvelles structures de convertisseurs (onduleurs) d’une grande performance par
rapport aux structures classiques.
Ils sont mieux adaptés aux applications de grande puissance du fait qu’ils
réduisent les contraintes dues aux phénomènes de commutation sollicitant les in-
terrupteurs. L’objectif ici est de réduire l’amplitude des harmoniques de tension
et du courant, injectés par le convertisseur dans la charge. Ces harmoniques con-
stituent l’un des plus grands problèmes concernant la qualité de puissance dans
les systèmes électriques.
Les stratégies de commande des onduleurs multi-niveaux sont une adapta-
tion de celles appliquées aux onduleurs deux niveaux. Dans cette section, nous
présentons celles qui sont les plus utilisées, à savoir la commande par modulation
de largeur d’impulsions (PWM) et celle par modulation vectorielle (SVPWM).

24
III.2. COMMANDE D’UN ONDULEUR MULTI-NIVEAUX PAR LA
MODULATION PWM

III.2 Commande d’un onduleur multi-niveaux par la


modulation PWM
les méthode de modulation MLI pour les onduleurs multiniveaux utilise des
porteuse de haute fréquence de commutation par rapport à celle de la la référence
pour générer une onde de sortie sinusoı̈dale, un peu comme dans les deux ondulerus
à deux niveaux. Pour réduire les distorsions et les harmoniques dans le signal de
sortie la techniques de décalge de phase est utilisée [23]. Il existe plusieurs méthodes
qui changent la disposition ou le décalage des porteuse triangulaire Le nombre de
porteuses utilisées est fonction du nombre d’interrupteurs à commander.

III.2.1 Modulation MLI avec décalage de la phase du porteuse


la modulation MLI avec décalage de la phase de la porteuse PSCPWM (phase
shifting carrier PWM), Figure III.1, est une modulation multi-porteuses pour
laquelle les phases des porteuses sont décalées l’une de l’autre.

C’est la stratégie de modulation standard pour la topologie en pont H cascadé


[24] ,mais qui n’est pas exclusivement à cette topologie. Pour une un onduleur en
pont H cascadé avec n cellule dans chaque phase il ya aussi n porteuses triangu-
laires déphasée par 180◦ /n entre eux avec un amplitude égale à la tension de la
source Vdc utilisé.

Pour un onduleur en pont H cascadé de 5 niveaux avec deux cellule en H on a


deux porteuses triangulaires, un pour chaque cellule, voir Figure III.1. Les Cellules
créent les deux tensions de la figure III.1 avec modulation PSCPWM.

Figure III.1 – la porteuse et le signale de référence pour l’onduleur à 5 niveaux


cascadé

25
III.2. COMMANDE D’UN ONDULEUR MULTI-NIVEAUX PAR LA
MODULATION PWM
Il ya aussi deux signal de référence pour les deux bras dans chacun des cellule de
l’onduleur qui sont déphasés de 180◦ l’une de l’ d’autre part, comme on peut le
voir dans la figure III.1. Les deux ondes de référence sont comparés à la fois à
la porteuse , une onde de référence est pour la modulation des commutateurs à
gauche du bras de la cellule (onde de référence en pointillés) et l’autre onde de
référence pour moduler les commutateurs droites de la cellule (onde de référence
solide).

Figure III.2 – les tensions des deux modules

les figure qui suivent représente les résultats de l’application de cette méthode
avec différents phases :

Figure III.3 – tension de sortie avec porteuses décalé (a) décalage de 0◦ ; (b)
décalage de 90◦ ; (c)décalage de 120◦

26
III.2. COMMANDE D’UN ONDULEUR MULTI-NIVEAUX PAR LA
MODULATION PWM

la plus petite distorsion est obtenu pour un déphasage de 120◦ .

III.2.2 Modulation MLI avec superposition des porteuses


Dans cette méthode (PDPWM), Figure III.4, toutes les porteuses sont en
phase. Cette méthode est caractérisé par une faible distorsion harmonique dans la
tension de ligne [24]. Lorsqu’il est utilisé pour un onduleur multi-niveaux NPC à
m niveaux de tension , m-1 porteuses triangulaires sont utilisées. Ces ondes ont la
même fréquence et sont superposé l’une sur l’autre sans décalage de phase.
Quand une onde porteuse est traversé par la tension référence sinusoı̈dale le
signal de sortie passe d’un niveau vers le haut ou vers le bas avec une opération de
commutation. Un seul niveau est modulé à tout moment, comme on peut le voir
dans la figure III.4 et III.5.

Figure III.4 – le signal de référence et les porteuses superposé pour un onduleur


NPC à 5 niveaux

Figure III.5 – La tension de sortie d’un onduleur NPC à 5 niveaux modulé avec
PDPWM

27
III.3. MODULATION MLI VECTORIELLE

III.3 Modulation MLI vectorielle


La modulation de vectorielle de l’espace SVPWM (Space Vector PWM) est
une alternative à haute fréquence de la modulation MLI, où une grande différence
est que la SVPWM doit être employé avec un système triphasé.
Dans la SVPWM, les trois signaux de références des phases sont transformées
en vecteurs de références qui sont placés à l’intérieur d’un diagramme de vecteur
d’espace schéma III.6. Selon les amplitudes des tensions des trois phase le vecteur
se dirige vers l’un des triangles du diagramme.
Chaque du diagramme représente un état pour l’inverseur triphasé, où le nom-
bre des états représentent le nombre de niveaux voulue pour chaque phase. les
états destrois coins dans la triangle dont le vecteur est à intérieur sont modulés,
chaque état est ON pour un temps de spécifique, de sorte que le vecteur soit recréé
par l’inverseur sous forme de valeur moyenne des trois vecteurs utilisés dans le di-
agramme.
En termes de rendement, la technique SVPWM fait l’unanimité des chercheurs
par rapport à celle de la PWM. Car les tensions maximales fournies par un on-
duleur commandé avec la technique SVPWM sont supérieures à celui commandé
avec celle de la PWM . On a :

VmaxP W M = Vdc /2

et √
VmaxSV P W M = Vdc / 3
Ce qui implique que :
VmaxSV P W M > VmaxP W M
Cela signifie qu’avec la SVPWM, on est capable d’avoir une tension de 15% de
Vdc de plus que la PWM. Cependant l’ algorithme SVPWM est plus complexe
que celui de la PWM à cause du nombre élevé des états de commutation .

Figure III.6 – Diagramme d’éspace vecteur d’un onduleur à 2 niveaux (à


gauche) et à 5 niveaux ( à droite)

28
III.4. CONTRÔLE VECTORIEL DE L’ESPACE (SCV)

plusieurs méthodes de calcul sont développé. Nous avons choisi celles qui nous
semblent être les meilleures après plusieurs comparaisons. Les étapes sont les suiv-
antes :
• Détermination du vecteur de tension de référence.
• Calcul du secteur.
• Calcul de la région.
• Calcul des temps de commutation.
• Calcul des séquences de commutation.
• Génération des signaux PWM.
est possible d’étendre le principe de commande par modulation vectorielle
aux onduleurs à nIveaux multiples en suivant la même procédure de modulation
pour la commande d’onduleur à trois niveaux précédemment expliquée. Cepen-
dant un certain nombres d’éléments du diagramme de vecteur d’espace doivent
être déterminés d’abord. À savoir : le nombre de vecteurs de tension, le nombre
de secteurs, le nombre de triangles par secteur, le nombre de régions par secteur
et le nombre de commutations. Dans un onduleur à n niveaux, ces éléments du
diagramme de vecteur d’espace pour le calcul des signaux PWM peuvent être
déterminés à partir des équations suivantes :[25]

– Nombre de vecteurs de tension : 3n2 − 3n + 1.


– Nombre de secteurs : 6.
– Nombre de régions par secteur : (n − 1)2 triangles ;
– Nombre d’états de commutation :(n)3

III.4 Contrôle vectoriel de l’espace (SCV)


C’est une procédé de commande conceptuellement différente pour les conver-
tisseurs multiniveaux basée sur la théorie du vecteur spatial, (SVC)[30].
cet méthode travaille avec des basses fréquences de commutation et ne génère pas
la valeur moyenne de la tension désirée à chaque point de commutation,comme le
fait la SVPWM.

la Figure III.7. montre les 311 différents vecteurs de l’espace générées par un
convertisseur 21-niveau. Le vecteur de tension de référence est également inclus
dans ce chiffre.
L’idée principale de la méthode SVC est d’offrir à la charge un vecteur de tension
qui minimise l’erreur ou la distance d’espace entre ce vecteur et le vecteur de
référence. Donc en augmentant le densité des vecteurs on minimise (en augmentant
le nombre de niveaux) on va minimiser bien les erreurs. Cette méthode est simple
et attrayante pour un nombre élevé de niveaux. Les avantages de SVC sont le
calcul est très simple et la fréquence de commutation est très faible, proche du
celle de la méthode d’élimination des harmoniques. Mais l’inconvénient de cette
méthode est que plus le nombre de niveaux diminue, l’erreur en termes de vecteurs
générés par rapport à la référence sera plus grande [4].

29
III.5. LA MÉTHODE D’ÉLIMINATION DES HARMONIQUES
SÉLECTIVE POUR LES ONDULEURS MULTI-NIVEAUX

Figure III.7 – SVC pour un onduleur à 21 niveaux [3]

III.5 La méthode d’élimination des harmoniques sélective


pour les onduleurs multi-niveaux
III.5.1 Principe de la technique de PATEL et HOFT
La tension à la sortie des onduleurs multi-niveaux est formée de plusieurs
créneaux en tension continue, dont les instants de commutation sont calculés di-
rectement par la MLI utilisée. Le principe de la stratégie d’élimination d’har-
moniques consiste à imposer ces instants telle que le spectre d’harmoniques de la
tension simple de l’onduleur ne contient pas (C-1) harmoniques indésirables. Pour
cela, il faut d’abord imposer un motif de tension de bras contenant C angles de
commutation par le quart de la période afin d’éliminer (C-1) harmoniques. En-
suite, extraire l’expression générale de l’amplitude des harmoniques en fonction
de C angles de commutation. Ce ci est obtenu par la décomposition en série de
Fourier de tension du bras [27].

Le motif adéquat de la tension du bras de l’onduleur à sept niveaux dans le


cas ou trois harmoniques sont éliminés est donné par la figure III.8

III.5.2 Série de fourier du signal de sortie


La tension de sortie de l’onduleur triphasé à sept niveaux est représentée dans
la Figure III.8. Les angles de commutation α1 , α2 , α3 définissent les transitions
entre les différents niveaux de tension.
Puisque la tension de sortie f (ωt) est périodique, donc peut la développée en série
de Fourier tel que f (α) = f (ωt) :

30
III.5. LA MÉTHODE D’ÉLIMINATION DES HARMONIQUES
SÉLECTIVE POUR LES ONDULEURS MULTI-NIVEAUX

Figure III.8 – la tension de sortie de l’onduleur


X
f (α) = a0 + (an cos(nα) + bn sin(nβ))
n=1

Les coefficients an et bn sont donnés par :


1 Z 2π
a0 = f (α)dα
2π 0
1 Z 2π
an = f (α)sin(nα)dα
π 0
1 Z 2π
bn = f (α)cos(nα)dα
π 0
tq n = 1, 2, 3...

D’autre part comme f (α) présente une symétrie demi-onde : f (α+π) = −f (α)
La valeur moyenne a0 est nulle et seulement les harmoniques impairs existent. Par
conséquent, l’indice n prend les valeurs impaires 1, 3, 5, 7, 9, ...

La forme de la tension de sortie figure III.8 présente une symétrie quart d’onde
et demi-onde. D’où les harmoniques pairs sont nuls. De plus la fonction f (ωt)
est impaire. Le coefficient an de la série de Fourrier est nul. Il en résulte, que le
développement en série de Fourrier peut se faire sur le quart de la période.

En effet le coefficient bn s’écrit comme suit :



b
n =0 si n pair
4 R
π (III.1)
b
n = π
2
0 f (α)cos(nα)dα si n impair

Où n représente le rang de l’harmonique n = 1, 5, 7...

Donc l’expression III.1 peut s’écrire de la manière suivante :

π
4 Z α2 4 Z α3 4Z 2
bn = (Uc )cos(nα)dα + (2Uc )cos(nα)dα + (3Uc )cos(nα)dα
π α1 π α2 π α3
(III.2)

31
III.5. LA MÉTHODE D’ÉLIMINATION DES HARMONIQUES
SÉLECTIVE POUR LES ONDULEURS MULTI-NIVEAUX

Les paramètres α1 α2 α3 représentent les angles de commutation à déterminer.

Sachant que cos(n π2 ) = 0 pour n impair, l’équation III.2 se réduit donc à :

4Uc
bn = [cos(nα1 ) + cos(nα2 ) + cos(nα3)] (III.3)

En remplaçant n dans l’expression III.3, on abouti à un système d’équations


non linéaire suivant :


cos(α1 ) + cos(α2 ) + cos(α3 )

 = 3πr4
cos(5α1 ) + cos(5α2 ) + cos(5α3 ) = 0 (III.4)



cos(7α1 ) + cos(7α2 ) + cos(7α3 ) = 0

Où r représente le taux de modulation.

3πr
Pour simplifier l’équation on prend m = 4
: l’indice de modulation, et donc
le system III.4 devient :


cos(α1 ) + cos(α2 ) + cos(α3 )=m


cos(5α1 ) + cos(5α2 ) + cos(5α3 ) = 0 (III.5)


cos(7α1 ) + cos(7α2 ) + cos(7α3 ) = 0

On a abouti à un système de 3 équations non-linéaires à 3 inconnues α1 , α2 , α3 en


fonction de l’indice de modulation m. Donc pour trouvé les angles de commutation
on doit faire la résolution de ce systéme d’équation non linéaire.

III.5.3 Méthodes de résolution des systèmes non linéaires


Méthode de Newton-Raphson
Pratiquement, les méthodes d’analyse, utilisées pour résoudre une équation
algébrique non linéaire implicite de la forme suivante f( x ) = 0 sont basées sur
la méthode de Newton- Raphson. Cette méthode de Newton-Raphson d’analyse
non linéaire détermine itérativement la solution à condition que la dérivée existe.
Ainsi, partant d’une solution x(0) assez proche de la vraie solution x jusqu’à ce
que la différence, entre les deux valeurs consécutives, soit négligeable.

L’algorithme de la méthode est présenté sur le shéma de la figure suivante :

32
III.5. LA MÉTHODE D’ÉLIMINATION DES HARMONIQUES
SÉLECTIVE POUR LES ONDULEURS MULTI-NIVEAUX

Figure III.9 – Organigramme de l’algorithme de Newton-Raphson[32]

Méthode analytique
ceci revient à résoudre les system des équations analytiquement .
En premier lieu, on pose le changement de variable suivant :

x1 = cos(α1 ), x2 = cos(α2 ), x3 = cos(α3 )..., xi = cos(αi ) (III.6)

en développant le systéme on abouti à un systéme d’équations polynomiales non-


linéaire qui peuvent etre résolue par la méthode de la résultante avec la théorie
des polynomes symétrique comme il est pésenté dans [28].

comparaison des résulats


Des résultats obtenus, nous avons constaté que la méthode basée sur la théorie
résultante est plus rigoureuse que la méthode itérative. Elle permet de déterminer
toutes les solutions possibles des systèmes d’équations non linéaires en effet, d’élargir
l’intervalle du taux de modulation r. [29]

33
Conclusion générale

Le but de notre étude est l’étude des différents méthode de la commande des
onduleurs à deux et ces extension pour les onduleurs multi-niveaux,et en par-
ticulier la stratégie MLI triangulo-sinusoı̈dale et MLI calculée avec élimination
d’harmoniques sélective et asservissement du fondamental.

L’objectif principal de techniques de commande, appliquées aux onduleurs,


est de permettre l’obtention d’ondes de tension alternatives, d’amplitude et de
fréquence fondamentale réglables, en éliminant ou en repoussant le plus loin possi-
ble les composantes harmoniques parasites résultant du découpage. Quelle que soit
la forme de l’onde alternative recherchée (le plus souvent sinusoı̈dale), l’établissement
de la stratégie de commande devra, prendre en compte la façon dont ces techniques
vont pouvoir s’insérer dans les boucles de contrôle et de régulation qui sont obli-
gatoirement présentes dans toutes les applications des onduleurs.

L’objectif commun de toutes les modulations de largeur d’impulsion est d’offrir


un contrôle continu (en valeur moyenne) d’un système à découpage fondamen-
talement discontinu. Lorsque l’on travaille en faible puissance on peut facilement
effectuer le découpage à des fréquences suffi- samment élevées, une modulation
engendré est suffisante pour éloigner les harmoniques vers des fréquences très
élevées. Ils sont généralement filtrés par la charge alimentée par l’onduleur qui
a un comportement de type filtre passe bas. Mais à des puissances élevées cette
solution n’est plus envisageable. La fréquence de découpage est alors déterminée
à la suite d’un compromis entre les pertes par commutation dans les composants
électronique et les perturbations engendrées par le découpage. Pour permettre
d’assurer un tell compromis de la manière la plus satisfaisante possible, on étudie la
stratégie de modulation de largeur d’impulsion calculée basée sur le développement
de Patel et Hoft.

Les stratégies de commande des onduleurs multi-niveaux sont une adapta-


tion de celles appliquées aux onduleurs deux niveaux, et chaqu’une d’elle peuvent
être bien adapté à une topologie mieux que l’autre ou une application mieux que
l’autre.

34
Bibliographie

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