STMS Bloc 3
STMS Bloc 3
ASSP
BAC PRO
re
2 -1 -T le
L e s p ar c o
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Nouv
BLOC 3
référe eau
ntiel
BAC PRO
ASSP
2de - 1re- Tle
BLOC 3
Travailler et communiquer en
équipe pluriprofessionnelle
Collection coordonnée par Michèle Terret-Brangé
Ouvrage coordonné par Michèle Dijeaux
Crédits photographiques :
p.38 : © www.antalvite.fr - p.46 : etalab.gouv.fr/Licence ouverte 2.0 - p.47 : DR – p.48 : DR – p.51 : © FHP
Fédération de l’Hospitalisation Privée - ww.fhp.fr - p.54, 56 : HAS - p.63 : © Vue de l’interface PlanningPME
- Target Skills - p.65 : © Tous Droits Réservés - Fortify - p.84 : © Creapharma - www.creapharma.ch - p.85,
86 : MICHAEL ABBEY / BSIP ; IMA / BSIP ; CAVALLINI JAMES / BSIP ; p.89 : M. I. WALKER / BSIP ; KESSEL &
SHIH / BSIP ; Science Source / BSIP ; SPL : BSIP –
p.92 : DR JACK BOSTRACK / BSIP ; DR GEORGE CHAPMAN / BSIP - p.93 : VISUALS UNLIMITED / BSIP - p.95 :
DR GLADDEN WILLIS / BSIP ; DR FREDERICK SKVARA / BSIP - p.98 : Delagrave – p.99 : BSIP / Scimat – p.103 :
DR TERRY BEVERIDGE / BSIP - p.114 : © Brain light - Alamy Stock Photo - p.120 : © Organisation Mondiale
de la Santé - www.who.int/drugresistance/fr - p.123 : OSweetNature/Shutterstock - p.125 : Reproduced
from WHO website https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/influenza-(seasonal), Copyright
2022 - p.156 : © Propias ; © Cpias Nouvelle Aquitaine - www.cpias-nouvelle-aquitaine.fr; © Christophe
EMOND, Centre Hospitalier d’Argenteuil.
p.24, 25, 26, 28, 30, 31, 32, 35, 36, 41, 42, 44, 46, 47, 50, 52, 54, 57, 58, 59, 72, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81,
82, 87, 91, 96, 109, 112, 113, 116, 122, 124, 127, 129, 130, 131, 132, 133, 134, 135, 136, 137, 138, 139, 140,
141, 142, 143, 144, 145, 146, 147, 148, 149, 150, 152, 154, 155 : © Adobe Stock
Les auteurs et l’éditeur remercient Mme Muriel Gaulin, professeure de lettres - histoire-géographie en
lycée professionnel, et M. Arnaud Coudouy, professeur de mathématiques - physique-chimie en lycée
professionnel, pour leur aide sur les fiches de co-intervention.
du Code pénal.
ISBN : 978-2-206-10964-0
© Éditions Delagrave, 2023
Éditions Delagrave – 5, allée de la 2e D.B. – 75015 Paris
www.editions-delagrave.fr
Thème 4 La qualité
• Fiche 15 • Activités – La certification et les organismes de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
• Fiche 16 • Activités – La procédure de certification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
• Fiche 17 • Activités – L’évaluation en EHPAD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
• Fiche 18 • Activités – Recommandations et analyses de pratiques professionnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
• Fiche 19 • Bilan et Analyse de situation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
Vidéo
Secret et discrétion
professionnels
20 VIDÉOS www.lienmini.fr/9640-09
Ce tableau destiné aux enseignants est une proposition de plan de formation à partir de la collection « Les
parcours pros » en bac pro ASSP, qui mobilise les 4 blocs du référentiel autour de contextes professionnels
communs. Il s’agit uniquement d’une proposition, chaque ouvrage de la collection s’adapte à tout contexte
et tout plan de formation.
Ce tableau permet de voir d’un seul coup d’œil les contenus Tableau en format A3 à télécharger
développés par bloc autour d’un contexte professionnel.
USAGER/
BLOC 1 BLOC 2 BLOC 3 BLOC 4
Contexte
NOURRISSON : ● Découverte du multi-accueil ● Les débuts à la crèche ● Découverte du secteur SS ● Accueil et protection de l’enfant
La maison -Attentes et besoins de la -Hygiène professionnelle -Le contexte et les obligations avant 3 ans
personne -Concept de soin professionnelles dans le secteur -Services et structures du jeune
de l’enfance -L’animation dans -Organisation du corps humain sanitaire et social enfant
avec un accueil l’accompagnement C2.1 C1.0, C.3.1.1, C.3.2.2 -Protection de la famille
collectif et un C1, 1.2.1, 1.2.2,1.3.1 ● Soin d’un bébé de 3 mois ● Communication pro ● Posture professionnelle
accueil individuel ● Activités d’éveil -Portage et installation -Communication -Mort inattendue du nourrisson
-Développement moteur de -Transmissions interprofessionnelle (formes, -Cellule
l’enfant -Habillage et déshabillage situations, fonctions, facteurs de -Maladies infectieuses
-Activités d’éveil C2.1.6, 2.1.7, 3.2.3 communication) C4.2
C12.2, 13.1, 1.3.2 ● Distribution des repas C.3.2 ● Sources nutritionnelles
-Installation, aide à la prise des repas ● Hygiène de la structure Groupes, constituants alimentaires
C2.4.3, 2.4.4 -Diversité du monde microbien ● Alimentation rationnelle
● Entretien de l’environnement C3.3.5 Alimentation du nourrisson, de
-Tenue pro, impact environnemental ● Entretien de l’environnement l’enfant
-Technique de bionettoyage -Contrôles C4.1
C2.3.1, 2.3 -Produits de désinfection
C3.3, 3.4
JEUNE ENFANT ● Activités pour une rencontre ● La santé à l’école ● Entretien, cas d’impétigo ● Accueil et protection de l’enfant
ÉVENTUELLEMENT intergénérationnelle Surveillance de l’état de santé du jeune enfant Bactéries après 3 ans
EN SITUATION DE -Développement cognitif, C2.2.5 C3.3.5 -L’école et l’accueil collectif des
HANDICAP : affectif, langagier et social de ● Entretien de l’environnement ● Contamination par VHB mineurs
Le dispositif l’enfant -Technique d’entretien du sol Virus -La famille
-Activités de loisirs -Matériels et appareils d’entretien du sol C3.3.5 -Le développement social de l’enfant
ULIS à l’école C122, 1.3.1, 1.3.2 C2.3.1, 2.3.2 ● Concept de propreté et hygiène ● Hygiène en collectivité
maternelle ● Accompagnement d’un enfant -Facteurs et méthodes dans les -Appareil digestif
en tant qu’AESH opérations de nettoyage -Parasitoses
Handicap, scolarisation et -Produits de nettoyage et de -Apprentissage de l’hygiène
supports d’apprentissage désinfection C4.1, C4.2
C1, 1.1.2 C3.1, 3.3, 3.2, 3.4 ● Alimentation rationnelle
● Indications alimentaires -Besoins nutritionnels
Allergie et intolérance -Équilibre alimentaire
C1, C1.2 ● Sources nutritionnelles
Constituants alimentaires
C4.1
ENFANTS ET ● Les soins du nourrisson ● Protection sanitaire et sociale de
ADOLESCENTS : -La peau l’enfant et de l’adolescent
Le foyer de - La prise en soin -Législation sociale
● L’hygiène au quotidien -Enfance en danger
l’enfance -Adolescent
-Change et toilette du visage
-Bain et toilette complète sans le bain -Service promotion santé
-Réfection d’un lit -Système nerveux
C2.1.4, 2.1.5, 2.2.1, 2.2.3 -Appareils génitaux
-Reproduction
-Contraception et IST
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
C4.1 C4.2
PERSONNE ● Réunion de mise en place d’un ● Entretien de l’environnement ● Entretien de l’environnement de ● Accueil des personnes âgées
ÂGÉE EN PERTE projet d’accompagnement Techniques d’entretien des vitres la personne -Structures d’accueil
D’AUTONOMIE : -La personne âgée ● Comportement et indications alimentaires -Produits de nettoyage -Politique de santé publique
LA MARPA -La communication orale -Qualité organoleptique -Facteurs de confort, hygiène ● Prévention déficiences auditives
C1.1, 1.2.2, 1.2.4 -Textures adaptées -Éléments de connaissance -L’oreille
● Accompagnement d’un C2.2, 2.4, 2.3.1, 2.3.2 commune aux différentes -L’analyse des besoins en éducation
résident techniques d’entretien à la santé
-L’œil C3.1, 3.3, 3.2 C4.1, C4.2
-Les activités de maintien de la ● Adaptation environnement
vie sociale -Aménagements des espaces
C1.2, 1.3.1, 1.3.2 -Aménagements pour la sécurité et
l’accessibilité
C4.1
-La personne malade -La peau (escarres) ● Réunion d’analyse de pratiques ● Éducation à la santé : Les
C1.1.3, 1.2.2 C2.1.5, 2.1.8, 2.2.1, 2.2.4, 2.2.5, 2.2.6, 2.2.7, 2.3.4 -Recommandations de bonnes examens d’endoscopie
● Soins à la personne malade pratiques professionnelles Explorations et moyens de
-Surveillance de l’état de santé -Analyse des pratiques diagnostics
-Observation de la personne professionnelles C4.3
-Change de la protection C.3.3 ● Alimentation rationnelle
-Aide à la prise des médicaments ● Infection nosocomiale après Alimentation de l’adolescent
-Réfection du lit occupé fracture C4.1
-Gestion des déchets -IAS, infections nosocomiales
C 2.1.5, 2.1.8, 2.2.1, 2.2.4, 2.2.5, 2.2.6, 2.2.7, 2.3.4 -Accidents du système locomoteur
● Indications alimentaires C.3.3.5, 3.3.6, 3.4.3
Régimes sans résidus ● Entretien de l’environnement
● Entretien de l’environnement -Classification des locaux selon le
-Techniques de stérilisation risque infectieux
-Élimination C3.3
-DASRI (DAOM)
C2.3.5, 2.3.4 7
L’enseignement qui vous est dispensé pendant les trois années de préparation au bac pro ASSP s’appuie sur
des contextes professionnels dans lesquels s’inscrivent des situations professionnelles. Ces situations d’ap-
prentissage permettent de développer les compétences du bloc 3.
Les situations professionnelles sont différentes selon les blocs et les compétences qui y sont développées.
Pour chaque situation, sont clairement indiquées les compétences mobilisées, les savoirs associés travaillés
et les fiches de l’ouvrage qui s’y rapportent, ce qui facilite largement son utilisation.
Les contextes proposés, communs à la plupart des blocs, sont volontairement succincts et se veulent seule-
ment des pistes autour d’un type d’usager. Ils permettent néanmoins d’aborder chaque type de public ou de
bénéficiaire dans une chronologie logique et avec des niveaux de difficultés croissants dans l’acquisition des
techniques professionnelles et des savoirs associés : l’ensemble du bloc 3 est ainsi traité.
Les recommandations officielles préconisent comme support d’enseignement des contextes locaux. Ainsi
votre professeur pourra enrichir les contextes proposés dans l’ouvrage ou choisir des contextes locaux qui
seront complétés par :
– l’organigramme de la structure ;
– la qualification et le rôle de chaque personnel ;
– le plan de la structure ;
– le projet d’établissement ;
– le projet éducatif ;
– le projet pédagogique ;
– le règlement intérieur ;
– le cahier de transmissions ;
– les protocoles ;
– etc.
La lecture des contextes qui suivent vous éclairent sur le contenu de votre formation au fil des 3 ans.
Vous pouvez cocher ces contextes au fur et à mesure qu’ils auront été abordés en classe.
Situation professionnelle 1
Mme S. directrice de l’EAJE « Bambino » accueille dans sa structure Louise, 2 ans et Pierre 2 ans
et demi, dont les parents sont amis.
Ce soir en venant chercher Pierre, sa maman demande à Mme S. ce qu’elle pense de l’évolution
psychomotrice de Louise, car selon elle, elle est très en retard pour son âge. En effet, Louise,
contrairement à Pierre ne court pas.
Compétences Savoirs associés Fiches
1.0 Adopter une posture Le contexte et les obligations 11 à 14
professionnelle professionnelles dans le secteur
3.1.1 Planifier et organiser son sanitaire et social
travail en lien avec l’équipe dans le SMS
cadre de son champ d’intervention
3.2.2 Formaliser les données, les
informations recueillies
Situation professionnelle 2
Il est 8h30, à l’EAJE « Bambino » vous décrochez le téléphone et M. Lacoste vous annonce que
sa fille Ambre, âgée de 2 ans, a contracté une gastro-entérite. Pour prévenir l’épidémie de gas-
tro-entérite, la directrice convie les professionnels du multi-accueil à une réunion d’équipe.
L’objectif est de sensibiliser les enfants au lavage des mains.
En effet, Ambre a contracté sa maladie par des microorganismes, invisibles à l’œil nu, qui peuvent
se transmettre lors de contacts avec d’autres enfants ou en mettant à la bouche des jouets ou
ses doigts.
Compétences Savoirs associés Fiches
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
Situation professionnelle 1
Vous travaillez à l’école maternelle et vous vous interrogez sur l’utilité de produits bactéricides
pour l’entretien des classes. Marie, ATSEM et responsable de l’entretien des locaux vous confie
que 2 ans auparavant des cas d’impétigos avaient touché plusieurs enfants de l’école. C’est une
infection bactérienne de la peau très contagieuse chez les enfants. Depuis, un nettoyage appro-
prié est réalisé afin d’éviter une récidive. Vous vous renseignez sur les bactéries
Compétences Savoirs associés Fiches
3.3.5 Participer à la mise en œuvre 33 à 48
de la politique de prévention des Microbiologie * Les bactéries
infections associées aux soins
Situation professionnelle 2
Marina est professeure des écoles dans la classe de grande section. Elle prend en charge Guendy
qui vient de tomber dans la cour et nécessite des soins. Son genou est écorché et saigne. Elle vous
précise que l’enfant est porteur du VHB, virus de l’Hépatite B.
Il est donc nécessaire de prendre des précautions pour éviter la contamination et de mettre des
gants à usage unique pour le soin de la plaie. Vous recherchez ce qu’est un virus, comment il se
reproduit et les signes d’une hépatite B.
Compétences Savoirs associés Fiches
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
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Situation professionnelle 1
Vous vous présentez à l’ADMR pour une prise de fonction. Hélène, la responsable de l’agence,
vous présente les différents moyens de communication qui seront utilisés pour un bon suivi de
votre service et de la prise en charge des usagers.
Compétences Savoirs associés Fiches
3.2 Traiter et transmettre des infor- *Transmission des informations, 27, 28, 29
mations en intégrant les différents SMS communication numérique
outils numériques
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
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Situé au cœur du village, l’EHPAD Les Tilleuls a une capacité d’accueil de 142 lits dont 26 lits en unité
sécurisée ainsi que 14 places au Pôle d’Activités et de Soins Adaptés (PASA). L’EHPAD possède un espace
Snoezelen.
La surveillance médicale est assurée par 3 médecins. Les
soins sont assurés par des personnels infirmiers, aides-soi-
gnants, kinésithérapeutes, psychologue, diététicienne,
assistant de soin en gérontologie, aide médico-psycholo-
gique, qui ont pour rôle de maintenir l’autonomie. Lors
de l’admission, un référent soignant est nommé afin d’ac-
cueillir et d’accompagner le résident. Dans les 3 mois qui
suivent l’admission, ce référent réunit l’équipe pluridisci-
plinaire, le résident et/ou la famille afin de co-construire le
projet personnalisé du résident qui doit répondre au plus
près aux attentes et besoins de la personne accueillie. Ce
projet est révisé régulièrement.
Des animations sont proposées plusieurs fois par semaine (atelier chant ; atelier activité manuelle ;
atelier jeux).
Situation professionnelle 1
Vous commencez à travailler à l’EHPAD Les Tilleuls. L’infirmière coordinatrice vous explique que
la structure est de façon régulière évaluée dans le cadre d’une certification obligatoire pour assu-
rer la qualité des soins et de la prise en charge des résidents. Vous recherchez des explications sur
cette certification.
Compétences Savoirs associés Fiches
3.3 Participer à la démarche qua- 17
lité et à la prévention des risques SMS * Évaluation en EHPAD
professionnels
Situation professionnelle 2
Vous travaillez en binôme avec Denise, 54 ans, aide-soignante. Alors que vous effectuez la réfec-
tion du lit d’un résident, elle vous explique l’importance de bien respecter les notions d’ergono-
mie. Elle souffre régulièrement de lombalgies. Au début de sa carrière, ces notions d’ergonomie
n’étaient pas enseignées, et elle a donc durant de nombreuses années, effectué des gestes ina-
daptés lors des transferts de personnes ou soins et tâches diverses, d’où ses problèmes de santé
récurrents.
Compétences Savoirs associés Fiches
3.3.5 Participer à la mise en œuvre * Le système locomoteur 52 à 57
d’une démarche de prévention des Biologie * Pathologies du système
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
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Situation professionnelle 1
Vous commencez à travailler à l’EHPAD. Chaque vendredi, vous participez à la réunion d’équipe
organisée pour faire le point sur la semaine écoulée entre les différents professionnels de l’as-
sociation l’AROMAC. Elle permet de faire un suivi de chacun des résidents qui loge au foyer et
travaille également à l’ESAT.
Compétences Savoirs associés Fiches
3.4 Coordonner et conduire une *Le travail en équipe, la gestion 20 à 22
équipe de bio nettoyage d’équipe
SMS
3.4.1 Coordonner une équipe de
bionettoyage
Situation professionnelle 2
Vous travaillez au sein de l’association depuis 2 ans et votre supérieur vous annonce que la
semaine prochaine vous allez avoir la tâche d’accueillir et d’encadrer une élève de terminale Bac
Pro ASSP.
Compétences Savoirs associés Fiches
3.5 Participer à l’accueil, à l’encadre- 23 et 24
ment et à la formation de stagiaires,
SMS *Le tutorat
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Situation professionnelle 1
Dans le service de médecine chirurgie où vous travaillez, on vous explique que dans le cadre
d’une phase d’évaluation de l’hôpital, des experts visiteurs mandatés par l’HAS vont venir faire
une visite afin d’évaluer la qualité des soins. Vous vous renseignez sur la procédure des établis-
sements de santé.
Compétences Savoirs associés Fiches
3.3 Participer à la démarche qua- *Certification des établissements de 15 et 16
lité et à la prévention des risques SMS santé 18 et 19
professionnels
Situation professionnelle 2
Vous travaillez dans le service d’obstétrique au centre François Mitterrand, et la cadre de santé
vous donne une convocation pour une réunion sur les analyses de pratiques professionnelles du
service. Ce type de réunion est organisée régulièrement afin d’assurer une prise en charge satis-
faisante des patientes accueillies dans cette unité.
Compétences Savoirs associés Fiches
3.3 Participer à la démarche qua- *Recommandations de bonnes pra- 15 et 16
lité et à la prévention des risques tiques professionnelles 18 et 19
SMS
professionnels *Analyse des pratiques
professionnelles
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
14
M. Maurice, 75 ans, a été hospitalisé en service chirurgie. Il a subi une opération à la suite d’une
fracture du col du fémur. Il revient dans le service un mois plus tard car sa hanche est très dou-
loureuse. Après des examens complémentaires, il s’avère qu’un staphylocoque doré a infecté la
hanche opérée. L’infirmière vous explique que M. Maurice est victime d’une infection nosoco-
miale. Vous vous demandez ce que signifie ce terme et quelles sont les conditions de contraction
d’une telle infection.
Compétences Savoirs associés Fiches
3.3.5 Participer à la mise en œuvre de la *Les IAS, les infections 61 à 64
politique de prévention des infections asso- nosocomiales
ciées aux soins *Accidents du système 58
3.3.6 Participer à la mise en œuvre d’une locomoteur
Biologie
démarche de prévention des risques
professionnels
3.4.3 Contrôler l’action au regard des proto-
coles en vigueur, des consignes
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
15
Inscrit dans la grille horaire du baccalauréat professionnel, l’ECI (enseignement en co-intervention) consiste
en des séquences au cours desquelles deux enseignants interviennent ensemble dans une même salle (ou un
même lieu) et au même moment.
Un professeur d’enseignement professionnel et un professeur d’enseignement général (mathématiques/
physique chimie ou français) abordent, en classe de 2de ou de 1re, une situation professionnelle issue du réfé-
rentiel des activités professionnelles. (En terminale, ces heures peuvent être utilisées à l’identique ou élargies
à d’autres disciplines générales, ou à des ateliers de philosophie ou à la préparation de l’après-bac.)
En mobilisant des compétences et des connaissances des deux domaines autour d’une situation, l’ECI donne
tout leur sens aux différents enseignements, favorisant ainsi votre motivation et votre engagement dans la
formation.
Il est proposé ci-dessous des pistes de séquences d’ECI s’appuyant sur des situations mobilisant des activités
professionnelles relevant du bloc 3.
16
Thème de la situation professionnelle : Vous êtes formateur PRAP 2S, vous devez fabriquer une
boite en carton sans couvercle pour ranger les fiches d’événements indésirables.
Situation : À partir d’un évènement indésirable recueilli pendant une PFMP, remplir la fiche d’évè-
nement indésirable, proposer des actions correctives puis construire la boîte en carton.
Support : www.lienmini.fr/9640-54
www.lienmini.fr/9640-55
17
Thème de la situation professionnelle : Vous travaillez au sein de l’école maternelle Les Pitchounets
et deux cas de coqueluche ont été signalés (maladie due à une bactérie appelée Bordetella per-
tusis). Le médecin scolaire vous explique grâce à une courbe comment s’effectue la croissance des
bactéries.
Situation : À partir des vidéos et de la courbe de croissance bactérienne, compléter une fiche-ta-
bleau sur la coqueluche avec pour items cause de la maladie, signes cliniques, phases de la maladie,
traitement, prévention, puis expliquer comment se multiplie des bactéries en milieu non renouvelé.
Support : www.lienmini.fr/9640-56
www.lienmini.fr/9640-57
www.lienmini.fr/9640-58
18
Vidéo
1
Métier passion :
Activité L’ergonomie au travail ergonome
www.lienmini.fr/9640-01
OBJECTIFS Définir l’ergonomie en précisant ses objectifs et ses enjeux.
À partir d’une situation de travail prise dans le contexte professionnel, présenter le champ d’action de l’ergonomie.
Présenter les différentes étapes de la démarche ergonomique.
L’ergonomie est une discipline qui étudie les interactions entre l’être-humain et le travail dans ses dif-
férentes composantes (tâches, outils, méthodes, environnement de travail…). Applicable quel que soit
le domaine d’activité, elle a pour objectif d’adapter l’environnement de travail à l’humain afin d’éviter
les accidents du travail et les maladies professionnelles, de diminuer la fatigue et d’améliorer le confort
physique et moral des travailleurs. Pour ce faire, l’ergonome commence par observer les situations de
travail et réalise un diagnostic. À partir des causes identifiées, il présente des pistes d’actions et propose
leur mise en œuvre. Enfin, il évalue et assure le suivi des actions mises en œuvre.
Doc. 1 L’ergonomie
1 Entourer la définition de l’ergonomie, souligner en rose son objectif et en vert sa finalité (Doc. 1).
2 Relever les 5 étapes de la démarche ergonomique.
1 Indiquer les termes qui ont une même signification en les reliant par des flèches.
aidée.
- Activités après le soin : réinstaller la personne, ranger, nettoyer, transmettre les informations.
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
3 Citer pour la situation décrite dans la question 2, des facteurs qui influencent cette activité.
Le degré de dépendance de la personne aidée, l’aménagement de la salle de bain.
Les professionnels sont également exposés aux risques infectieux, chimiques, psychosociaux.
Doc. 1 Les accidents du travail et les maladies professionnelles dans le secteur médicosocial
Les AT et les MP ont un impact important sur l’absentéisme et/ou l’inaptitude au travail, ce qui a pour
conséquence d’entraîner des coûts directs (soins, indemnités journalières et rentes) et indirects. Ces der-
niers sont liés à l’impact des AT/MP sur les frais de personnel, la désorganisation des équipes, la dégra-
dation des conditions de travail, le turn-over important, les difficultés à recruter...
6 RÉDIGER NUMÉRIQUE Justifier l’augmentation des AT et des MP liés au TMS dans les services d’aide à
domicile à l’aide d’internet et de ses connaissances.
Cette augmentation s’explique par une prise en charge par les services de soins à domicile de plus en
plus lourde compte tenu de la diminution de la durée moyenne de séjour en établissement hospitalier
et du retour précoce des personnes à domicile. De plus, la manutention de patients à domicile peut
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
se faire dans des conditions inappropriées telles que : l’absence d’aides techniques ; la difficulté à
intervenir en binôme lors des levers et des transferts de patients ; l’exiguïté, l’encombrement ou
l’impossibilité d’aménager de manière appropriée les lieux d’habitation des patients.
Les élèves peuvent prendre des informations sur le site suivant :
https://ameli.fr/pau/entreprise/sante-travail/votre-secteur/aide-soins-personne/types-risques-professionnels
Démarche d’ergonomie
1. Observer les situations de travail.
Objectif 2. Analyser ces données et réaliser
un diagnostic.
Adapter l’environnement de travail à l’être humain. 3. Présenter des pistes d’actions.
4. Proposer leur mise en place.
5. Évaluer et assurer le suivi des
actions mises en œuvre.
Finalités
Éviter les accidents du travail et les maladies
professionnelles, diminuer la fatigue et améliorer le
confort physique et moral du travailleur.
Situation de ≠
travail Activité de travail = actions = travail réel
(exécution d’une série d’actions permettant de réaliser la tâche :
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Situation professionnelle
Vous travaillez à l’EHPAD Les Alizées , la responsable accueille l’ergonome qui vient étudier l’aména-
gement des nouvelles chambres. Elle vous demande d’expliquer à la stagiaire l’importance des risques
professionnels dans le secteur du soin à la personne et l’intérêt de l’ergonomie pour la santé et la sécu-
rité des salariés. Vous trouvez dans la presse de la semaine un article sur les accidents du travail dans le
secteur de l’aide à la personne.
Accidents du travail : le secteur de l’aide à la personne deux fois plus touché que le BTP
Le secteur est très touché par les arrêts maladies liés à des risques
professionnels. Le secteur compte plus d’accidents du travail que
le secteur du BTP. La Carsat Normandie apporte des solutions aux
structures du secteur.
« …L’activité physique est l’une des principales causes d’accidents
du travail, de maladies professionnelles et d’inaptitudes au travail
dans le secteur de l’aide et des soins à la personne. L’ensemble des
professionnels y est particulièrement exposé et ce, malgré les pro-
grès techniques. (…)
Certains gestes, postures de travail répétées sont à l’origine de
fatigue et de douleurs et peuvent engendrer des lombalgies,
des troubles musculosquelettiques (TMS), des entorses, voire des
accidents cardiovasculaires. « De manière générale, de nombreux gestes sollicitent les membres et le dos
des personnels soignants, en établissement comme à domicile », explique Thierry Gantois, ingénieur
conseil à la Carsat Normandie. Pour les auxiliaires de vie ou les aides-soignants notamment, certaines
tâches se répètent ainsi plusieurs fois par jour : le fait d’accompagner une personne à mobilité réduite
d’un lieu à l’autre de sa chambre ou de travailler accroupi pour aider à la toilette, par exemple : « Les
chutes sont l’une des principales causes d’accidents du travail dans notre secteur. Les risques de tré-
buchement et de glissade font aussi partie du quotidien des professionnels du secteur de l’aide et des
soins à la personne ». Mathieu Rouzée, directeur de l’ADEF»
www.ouest-france.fr
Répondre sur une feuille à part en respectant l’ordre des questions et en soignant la rédaction.
2 Présenter une définition de l’ergonomie et indiquer son intérêt dans le secteur de l’aide et
des soins à la personne.
3 Présenter la différence entre situation de travail et activité de travail et indiquer sur quelle
notion se base l’ergonome lors de l’étude des postes de travail.
Les risques professionnels désignent des familles de dangers (sources de dommages potentiels) présents
dans une situation professionnelle et pouvant entraîner une atteinte à la santé. Les risques suivants sont
plus particulièrement présents dans le secteur des soins et services à la personne.
• Risques de chute de plain- pied : lors des déplacements, il est possible de trébucher
sur un obstacle, de se tordre la cheville, de glisser sur un sol humide, de heurter un
meuble ou de se prendre les pieds dans un tapis. (20% des accidents du travail en
EHPAD ou dans les services d’aide à domicile).
• Risques de chute de hauteur : Il s’agit de la perte d’équilibre d’une personne et de sa
chute dans le vide. (20 % accidents avec arrêt dans le secteur de l’aide à domicile et 5 %
en structure).
• Risques liés à la charge physique au travail : il peut s’agir d’aide au
déplacement des personnes, de manutention d’équipements, d’efforts,
de gestes répétés, de postures contraignantes et/ou prolongées. Ils sont à
l’origine de la majorité des AT et MP.
• Risques liés aux produits, aux émissions et aux déchets : ils peuvent être
liés aux produits d’entretien des locaux et des équipements sous forme liquide ou en
aérosol (détergents, désinfectants), mais aussi à l’environnement de travail (tabac, appa-
reils de chauffage libérant du CO).
• Risques biologiques : agents infectieux présents sur le lieu de travail susceptibles de
provoquer infections, intoxications ou réaction allergique (personnes malades, linge
contaminé, DASRI…). La pénétration peut se faire par contact ou par voie aérienne.
• Risques liés aux équipements de travail comprenant les équi-
pements de manutention mécaniques : il s’agit des risques liés
aux matériels utilisés dans l’entretien des locaux, la préparation
des repas, le traitement du linge. Ce sont aussi les outils d’aide
à la manutention utilisés pour le déplacement des personnes (lève-personnes,
verticalisateurs) ou les risques liés à la circulation d’appareils (chariots de dis-
tribution de repas motorisés).
• Risques liés à l’électricité : au domicile, ils peuvent provenir d’appareils ou d’installa-
tions vétustes ; mieux maitrisés en structure, ils peuvent provenir d’une mauvaise utilisa-
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
2 Indiquer pour chaque situation ci-dessous le risque professionnel auquel est exposé l’opérateur.
Au domicile des bénéficiaires
En structure
J’ai la COVID.
Sol mouillé
et glissant
non signalé
Posture contraignante
Gestes contraignants
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Enfant atteint
de gastro-entérite et répétitifs
La démarche d’analyse des risques professionnels permet de mettre en évidence le processus conduisant
au dommage et ainsi de mettre en œuvre la prévention adaptée à l’activité de travail. Elle est utilisée
lors de l’écriture du DUERP (Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels). Elle sensibilise à
l’identification des dangers et des situations dangereuses et amène à un comportement et une posture
adaptée pour s’en protéger.
1 Identifier pour chaque situation de travail ci-dessous, à l’aide de la fiche N°7 (fiche ressource) :
- le danger : entourer
- la situation dangereuse : souligner en rouge
- l’évènement déclencheur : souligner en vert
- le dommage potentiel ou les possibles atteintes à la santé : souligner en bleu
Danger
Opérateur Situation dangereuse
gestes répétitifs
Alix Réfection de lits vides ou occupés
postures contraignantes
Évènement déclencheur
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Dommage
TMS
Suivi du signalement Niveau 2 Impact sur la performance de la mission : retardée, solution dégradée, perte
financière modérée
Niveau 3 Impact sur la performance de la mission : partiellement réalisée
Niveau 4 Impact RÉVERSIBLE sur la sécurité des personnes, des biens ou de l’établissement
Bilan régulier Niveau 5 Impact IRRÉVERSIBLE sur la sécurité des personnes, des biens ou de l’établissement
avec les responsables
de secteurs et les pilotes Il analyse l’évènement et organise la mise en place des actions cor-
des actions correctives rectives selon le niveau de gravité. Il va ensuite assurer le suivi du
signalement.
2 Appliquer la méthode QQOQCP dans le signalement d’un évènement indésirable autre que
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1 Proposer, à l’aide de la Fiche 9 • Ressource, pour chaque situation de travail ci-dessous deux à trois
moyens de prévention adaptés à l’aidant. Indiquer le niveau de prévention de chaque proposition
(1 à 4).
Cette analyse vise à repérer les dangers potentiels pour une situation professionnelle afin de
proposer des mesures de prévention adaptées. Ils sont détectés par une observation de l’activité de
travail de l’opérateur.
ÉTAPE 2 : identifier les éléments qui mènent du danger à l’apparition du dommage et les mettre en relation
Opérateur : le soignant ou l’aidant.
Danger : source potentielle de dommages (exemples : produit chimique,
malade du COVID, posture contraignante, électricité, stress, sol glissant…).
Situation dangereuse : la situation de travail devient dangereuse quand
l’opérateur est en présence d’un danger (exemples : toilette d’un malade de la
COVID, utilisation d’un produit corrosif, se déplacer sur un sol glissant…).
Evènement déclencheur ou évènement dangereux : évènement extérieur
capable de provoquer un dommage (contact avec fil électrique dénudé,
Après avoir identifié l’opérateur, posture contraignante de façon répétitive, chute sur le sol glissant…).
le danger, la situation dangereuse, Dommage : blessure ou atteinte à la santé (accident du travail ou maladie
l’évènement déclencheur, professionnelle).
on représente le processus
Situation dangereuse
d’apparition du dommage (plusieurs La situation de travail
schématisations sont possibles). devient dangereuse Évènement déclencheur
Cette représentation facilite la quand l’opérateur Événement extérieur
est en présence du capable de provoquer un
compréhension du processus et la dommage
danger. Situation
mise en œuvre de la prévention. Opérateur
dangereuse
Danger
Danger
Source potentielle Opérateur
de dommage Évènement
dangereux
Dommage Dommage
Blessure ou
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atteinte à la
santé
* Mobilier facile à déplacer (chariots motorisés) pour limiter le risque lié aux équipements de travail.
* Suppression de produits d’entretien dangereux, seaux avec système d’essorage pour ne pas être en
contact avec le produit.
* Concernant le risque biologique : limitation de l’aéro-contamination par le balayage humide ou
l’essuyage humide des surfaces, décontamination régulière du matériel et des surfaces, respect de
la marche en avant, séparation du linge contaminé et du non contaminé, containers spécifiques aux
DASRI (déchets d’activité de soins à risque infectieux).
Le lavage
des mains,
un protocole
pour
la prévention
du risque
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biologique.
Situation professionnelle
Vous travaillez au centre hospitalier de Dourdan. Le cadre infirmier vous charge, en son absence, d’ac-
cueillir deux stagiaires et de leur présenter les risques professionnels dans le service avec les mesures
de prévention en vigueur. Vous leur expliquez la démarche pour analyser les risques professionnels et
les principales mesures de préventions en vigueur dans ce service.
En faisant visiter le service, vous observez les situations de travail ci-dessous.
Répondre sur une feuille à part en respectant l’ordre des questions et en soignant la rédaction.
1
Vidéo
Activité Le statut des personnels dans le secteur La continuité
sanitaire et médicosocial des soins de nuit
www.lienmini.fr/9640-07
OBJECTIF Préciser le statut du personnel selon la structure d’emploi.
Salarié ou indépendant ? Les statuts professionnels posent un cadre légal qui détermine entre autres les
conditions de travail, l’environnement professionnel, la rémunération.
Les salariés peuvent dépendre de la fonction publique ou du secteur privé. Ce sont des individus qui
mettent à disposition leur travail contre une rémunération par la structure ou le service de fonction
publique qui les emploie.
La fonction publique emploie des salariés agents publics fonctionnaires, dont le statut s’obtient par
concours, et des agents non titulaires (contractuels, stagiaires) qui signent un contrat de travail.
Le statut de salarié dans le secteur privé est validé par l’existence d’un contrat de travail (contrat à durée
indéterminée ou contrat à durée déterminée dans la plupart des cas).
Les indépendants font le choix de travailler de manière plus libérale. Ils réalisent une mission en tant
que prestataire auprès d’un client, d’une structure, d’un service de fonction publique et lui facturent
leur prestation. Le statut d’indépendant ou libéral est validé par l’existence d’un contrat de prestation
de services ou d’une convention spécifique à une profession (exemple : les infirmiers libéraux signent la
convention nationale des infirmiers).
2 Indiquer les deux statuts qui existent en France pour les personnels du secteur sanitaire et
médicosocial.
Le statut de salarié et le statut d’indépendant
Les deux documents suivants font naître des droits et des obligations : le contrat de travail et le contrat
de prestation de services.
1 Souligner les deux documents qui donnent des droits et des obligations.
2 Déterminer les principaux droits et les obligations du salarié.
Droits : être rémunéré, avoir des congés payés, bénéficier d’une période d’essai.
Obligations : effectuer les missions rattachées à la nature du poste, réaliser la durée de travail prévue.
4 Retrouver de quel statut (salarié ou indépendant) dépend chaque protagoniste dans les situations
professionnelles suivantes.
Laurence est sophrologue libérale. Elle intervient auprès des résidents d’un EHPAD pour
les aider dans la gestion de la douleur. Elle vient d’envoyer son contrat de prestation à indépendant
l’EHPAD.
Sonia est aide-soignante depuis 5 ans pour un groupe de résidences seniors qui
salarié
appartient à des investisseurs privés.
Peio est infirmier libéral dans le village de Frasne, dans le Doubs. Il a signé la convention
indépendant
nationale des infirmiers lors de son installation.
4 Entourer les deux textes qui régissent les rythmes de travail dans le secteur sanitaire et social.
5 Lister les caractéristiques du travail de fin de semaine.
- Le jour de repos privilégié est le dimanche.
- Le jour de repos hebdomadaire peut être réduit, supprimé, reporté selon les conventions collectives en
cours dans la structure d’emploi.
Il s’agit d’accords conclus entre un employeur et une ou plusieurs organisations syndicales représenta-
tives des salariés. Ils permettent la formalisation territoriale des relations de travail du secteur sanitaire
et social. En effet, ces textes adaptent les règles du Code du travail aux situations spécifiques du secteur :
durée de travail, congés payés, indemnités de licenciement, calcul des rémunérations… Chaque struc-
ture du secteur sanitaire et médicosocial est obligée de respecter une CCN dédiée, comme :
• CCN51 : Convention collective nationale des établissements privés d’hospitalisation, de soins, de cure
et de garde à but non lucratif du 31/10/1951 ;
• CCN65 : Convention relative aux établissements médicosociaux de l’union intersyndicale des secteurs
sanitaires et sociaux de 1965 (avenant de 2012) ;
• CCN66 : Convention collective nationale de travail des établissements et services pour personnes
inadaptées et handicapées du 1/03/1966 (MAJ au 15/09/1976) ;
• CCN de la branche de l’aide, de l’accompagnement, des soins et des services à domicile du 21/05/2010 ;
• Convention nationale de la fonction publique hospitalière.
CCN 51 et 66
calcul de l’ancienneté, congés. www.lienmini.fr/9640-08
Corrigé téléchargeable sur le site enseignant.
La responsabilité civile est l’obligation faite à une personne de réparer le préjudice (perte de quelque
chose) causé à autrui. Elle peut naître soit du fait personnel, soit du fait d’autrui, soit du fait des choses.
Elle est mise en jeu dès l’apparition d’un dommage, c’est-à-dire d’un fait portant atteinte à l’intégrité de
ce qui est ou de ce qui devrait être. Le responsable de ce dommage a donc l’obligation civile de réparer.
Cette responsabilité est régie par le Code civil.
La responsabilité pénale résulte d’une infraction (violation) à la loi. Lorsque l’infraction commise occa-
sionne un dommage, elle entraîne la responsabilité civile. L’infraction peut être commise intentionnel-
lement ou non. Les peines applicables aux délits (vol, discrimination…) et crimes (assassinat, meurtre…)
sont définies dans le Code pénal.
L’éthique fait référence au comportement et au caractère d’un individu et sa manière d’être en général.
C’est l’ensemble des normes morales qui influencent nos actions et leur fondement ; ce qui différencie
le bien du mal.
La déontologie établit les fondements des devoirs d’une personne en fonction de la morale. C’est un
code qui s’applique à tous les professionnels d’une même branche (code des pharmaciens, code des
médecins, code des avocats…) en établissant une suite de règles à suivre et de devoirs à remplir.
Selon l’article 26-2 de la loi du 13/07/1983 portant sur les droits et obligations des fonctionnaires : « les
fonctionnaires doivent faire preuve de discrétion professionnelle pour tous les faits, informations ou
documents dont ils ont connaissance dans l’exercice de leurs fonctions ». La violation de cette discrétion
est passible de sanctions disciplinaires.
Doc. 1 Définitions
Sylvain est infirmier depuis plusieurs années à l’EHPAD Miramar qui dépend du centre hospitalier
de la côte normande. Lors d’une promenade en ville, il explique à son mari François que M. Bille, le
comptable, a détourné des fonds de la structure à son profit.
Sylvain risque des sanctions disciplinaires car il n’a pas respecté la discrétion professionnelle.
2 Entourer les exemples de professionnels qui sont assujettis au secret professionnel et les risques
qu’ils encourent en cas de non-respect de ce secret.
3 Souligner les deux situations où le secret professionnel peut être levé.
4 Repérer s’il s’agit de secret partagé dans les situations suivantes.
Secret partagé
Situations
OUI NON
Solal, infirmier à l’EHPAD Les Ch’tis parle avec sa petite amie Chloé, infirmière-
X
puéricultrice, de la grand-mère d’un enfant du multi-accueil où elle travaille.
Alfredo est éducateur spécialisé dans une MECS (maison d’enfants à caractère social). Il
X
parle de Rudy, l’un des jeunes accueillis, avec l’éducateur de l’ASE.
Liang est assistant social dans un centre hospitalier. Il prend contact avec la directrice
de l’EHPAD pour envisager le retour d’un patient. Il lui parle de sa perte d’autonomie X
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
5 RÉDIGER Raconter par écrit une situation professionnelle vécue en PFMP et qui met en avant le secret
partagé.
Toute situation sera laissée à l’appréciation de l’enseignant(e) et pourra être le départ d’un échange
avec les apprenants.
Vidéo
La laïcité dans la fonction
Activité 1 Les principes de laïcité publique hospitalière
www.lienmini.fr/9640-10
OBJECTIF Énoncer les principes de laïcité dans les établissements sanitaires et médicosociaux.
Le principe de laïcité induit que tous les usagers doivent être traités de la même façon, quelles que
soient leurs croyances religieuses.
• S’agissant des usagers, ils ont la liberté de pratiquer leur culte. Un espace de recueillement leur est
ouvert dans chaque établissement. Il est en revanche formellement interdit à quiconque de faire du
prosélytisme dans l’établissement.
• S’agissant du personnel, le principe de laïcité implique la garantie de la liberté de conscience, l’absence
de discrimination à l’embauche et dans le déroulement de carrière. Tout agent public doit s’abstenir de
manifester ses croyances et ses pratiques religieuses.
1 À l’aide de la vidéo et du Doc. 1, cocher les situations qui respectent le principe de laïcité.
OUI NON
Lors d’un entretien de recrutement, on peut poser des questions sur les pratiques
X
confessionnelles des candidats.
La famille d’un patient peut distribuer des tracts suscitant l’adhésion à la religion. X
Dans la salle de repas, on peut mettre une statue renvoyant à une figure religieuse. X
Un stéréotype est une idée populaire, simpliste que l’on se fait d’une personne parce qu’elle appartient
à un groupe spécifique (une femme, une personne handicapée, de couleur…), en affirmant « toutes les
personnes de ce groupe sont ceci ou cela… ». Les stéréotypes peuvent être positifs ou négatifs.
Les stéréotypes ignorent la singularité propre à chaque être humain en l’assimilant sans nuance
à un groupe donné. S’ils nous permettent un traitement plus rapide des informations, ces sté-
réotypes peuvent provoquer des erreurs de jugement et entraîner une sous-estime (ou une
sur-estime) de soi pour les stéréotypes négatifs (ou positifs) et une tendance à se confor-
mer aux attentes exprimées par ces stéréotypes : on devient ce que les autres croient que nous
sommes. Les stéréotypes négatifs irriguent les champs du racisme, du sexisme, de l’âgisme…
Ils peuvent inspirer des comportements discriminatoires (traitement défavorable envers une
personne). Lorsqu’il est question d’hommes et de femmes, on parle de stéréotypes de genre.
Situation 1 : Nathan est en 3e. Il effectue son stage dans une crèche. Il imagine très bien, plus tard,
exercer un métier dans le domaine de la puériculture. Ses parents ne l’encouragent pas dans cette voie.
Ils disent que ce n’est pas un métier pour un garçon.
Situation 2 : Huguette, 92 ans, se rend, accompagnée de sa nièce, chez un cardiologue pour un examen.
La secrétaire les accueille pour constituer son dossier. Elle ne s’adresse qu’à sa nièce pour recueillir les
données qui la concernent. Au bout d’un moment, Huguette, un peu agacée qu’elle ne s’adresse pas
à elle, répond à l’une des questions. La secrétaire déclare, toujours à l’intention de sa nièce : « Oh la
coquine, mais c’est qu’elle comprend tout ! ».
C’est un jeu
de fille ! Attitude à adopter par le professionnel :
- Éviter les phrases qui présentent des stéréotypes
- Prendre le temps de réfléchir pour connaître ses propres
préjugés.
Les normes sont des règles de conduite qui orientent le comportement des
individus conformément aux valeurs de la société.
On distingue les normes sociales qui sont les règles informelles, propres à
un groupe social et dont la transgression appelle des réponses également
informelles. Ces normes sont tacitement connues de tous.
Elles se distinguent des normes juridiques qui, au contraire, renvoient à des
règles formelles, souvent écrites ou qui se réfèrent à un règlement, prove-
nant d’institutions. Ces règles sont généralement impersonnelles.
Les valeurs sont des principes moraux, idéaux, auxquels les membres d’une
société adhèrent et qui se manifestent concrètement par des comportements.
Les normes ne sont que la traduction de ces valeurs en termes concrets pour
les individus.
Travail Travail de fin
classique Travail de nuit Travail posté de semaine
Tout travail Tout travail Mode La journée
effectué du lundi effectué au cours d’organisation du de repos
au vendredi entre d’une période d’au travail en équipe hebdomadaire est
7 h et 20 h moins neuf heures selon lequel le dimanche qui
consécutives des travailleurs peut être reporté,
comprenant sont occupés réduit ou supprimé
l’intervalle entre successivement sur
minuit et 5 h les mêmes postes
de travail, selon un
certain rythme
Droits et obligations
Contrat de travail travailler, être rémunéré… Contrat de
pour les salariés prestation de
Les salariés et indépendants
du droit public services pour
sont soumis aux responsabilités
ou privé les indépendants
civile et pénale.
La posture professionnelle
Situation professionnelle
Vous intervenez au multi-accueil des Hirondelles.
Alicia L. a 2 ans et demi. Elle fréquente le multi-
accueil depuis ses 3 mois à temps complet. Ce matin,
sa maman a mentionné que le couple parental a pris
la décision de se séparer et l’a annoncé hier soir à
leur fille.
Vous ne savez pas si vous pouvez noter ces informa-
tions dans le cahier de transmissions à la disposition
de l’équipe de professionnels travaillant au multi-
accueil, car vous n’êtes pas sûr(e) de trahir le secret
professionnel. Vous en référez à Nicole, la directrice
qui vous autorise à le faire, elle vous explique la
notion de secret partagé.
Le cahier de transmission
Nom de l’enfant Date Observations / commentaires Nom/fonction
Répondre sur feuille à part en respectant l’ordre des questions et en soignant la rédaction.
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
OBJECTIF Nommer les organismes de référence : HAS (haute autorité de santé), FHP (fédération de l’hospitalisation privée).
La Haute autorité de santé, créée par la loi du 13 août 2004 relative à l’Assurance maladie, est une
autorité publique indépendante à caractère scientifique, qui vise à développer la qualité dans le champ
sanitaire, social et médicosocial, au bénéfice des personnes. Elle travaille aux côtés des pouvoirs publics
dont elle éclaire la décision, avec les professionnels pour optimiser leurs pratiques et organisations, et
au bénéfice des usagers dont elle renforce la capacité à faire leurs choix.
2 Compléter le tableau en cochant « vrai » ou « faux » pour les affirmations ci-dessous et apporter
une correction si nécessaire.
Thème 4 La qualité 51
Mise en œuvre par la HAS, la certification est un dispositif d’évaluation externe obligatoire pour tout
établissement de santé public ou privé, quelles que soient sa taille et son activité. Cette évaluation est
effectuée tous les 4 ans par des professionnels mandatés par la HAS, les experts-visiteurs. Son objectif
est de porter une appréciation indépendante sur la qualité et la sécurité des soins et sur l’ensemble des
prestations délivrées par les hôpitaux et cliniques en France. La certification permet aussi d’impliquer les
établissements dans une démarche d’amélioration continue.
• Être certifié, c’est aussi s’appuyer sur le point de vue des patients sur leur expérience dans
l’établissement de santé : une démarche construite collectivement.
Vidéo
La certification est une mission qui a été confiée à la HAS par les ordonnances de 1996. La procédure
de certification s’appuie sur le référentiel de certification (nouvelle version 2021) élaboré par la HAS,
document de référence dans lequel sont listés les critères à satisfaire par l’établissement de santé et
tous les éléments nécessaires à leur compréhension et à leur évaluation. Les critères génériques sont
applicables à tout établissement alors que les critères spécifiques dépendent des activités, des modes de
prise en charge, des populations de patients qu’il accueille. Les résultats obtenus pour chaque critère
permettent de calculer un score exprimant le niveau de la qualité des soins de l’établissement.
Dans le processus de certification, la HAS a pour missions de :
- permettre aux établissements de s’inscrire dans le dispositif de certification et de personnaliser leur
démarche ;
- mettre en œuvre la procédure de certification : nomination des experts-visiteurs pour la visite de
l’établissement, définition d’un programme de visite de l’établissement, définition des méthodes
d’évaluation… ;
- délivrer les certifications : décision de certification pouvant être assortie d’une mention, décision de
non-certification ou de certification sous conditions ;
- transmettre les résultats à l’établissement concerné ;
- assurer une diffusion publique des résultats accessible aux usagers.
1 Citer le document de référence dans lequel sont listés les critères à satisfaire par l’établissement de
santé.
Le référentiel de certification.
Thème 4 La qualité 53
En France métropolitaine, on comptait en 2021, 7 353 EHPAD (établissements d’hébergement pour per-
sonnes âgées dépendantes) pour 595 982 lits disponibles. Depuis la loi du 2 janvier 2002 rénovant l’ac-
tion sociale et médicosociale, l’ensemble des ESSMS (établissements et services sociaux et médicosociaux)
ont l’obligation de procéder à une évaluation régulière de leurs activités et de la qualité des prestations
qu’ils délivrent. Les objectifs recherchés sont d’inscrire les structures dans une dynamique d’amélioration
continue de la qualité au bénéfice des personnes accompagnées et de renforcer cette dynamique qua-
lité au sein des établissements.
Le nouveau dispositif d’évaluation construit par la HAS s’appuie désormais sur un référentiel national
commun à tous les ESSMS centré sur la personne accompagnée. Il répertorie les exigences à satisfaire par
l’ESSMS et les éléments nécessaires à leur évaluation. Il a vocation à être utilisé :
- par les ESSMS, pour réaliser des auto-évaluations en continu de manière autonome ;
- par les organismes évaluateurs indépendants, comme outil de référence dans le cadre de la conduite
de la visite d’évaluation.
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
Le référentiel s’appuie sur un manuel qui définit les méthodes pour évaluer les pratiques : entretien avec
les personnes accompagnées, les professionnels, la gouvernance des ESSMS…
La fréquence d’évaluation est de 5 ans, permettant ainsi de réinterroger de manière plus régulière les
pratiques et les organisations au bénéfice des personnes accueillies.
La visite d’évaluation fait l’objet d’un rapport final, construit selon une structure prédéfinie commune
à tous les ESSMS. Les résultats de l’évaluation sont transmis à la HAS. L’ESSMS doit assurer la diffusion
interne la plus large du rapport d’évaluation.
Thème 4 La qualité 55
Éléments d’évaluation
MESURER
& AMÉLIORER LA QUALITÉ
Entretien avec la personne
0$18EL • La personne et son entourage sont informés du rôle des
Manuel d’évaluation différents professionnels et autres intervenants qui
l’accompagnent.
de la qualité des • La personne accompagnée peut identifier les professionnels
1 Citer le document qui répertorie les exigences à satisfaire par les ESSMS.
Le document est le référentiel national commun à tous les ESSMS.
2 Compléter le tableau en cochant VRAI ou FAUX pour les affirmations ci-dessous et apporter une
correction si nécessaire.
3 Indiquer les différents éléments qui permettent à la personne accompagnée d’identifier les
différents intervenants.
Le badge, le trombinoscope et la différenciation des tenues.
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
4 RÉDIGER En déduire l’intérêt de l’évaluation pour faire évoluer les pratiques professionnelles.
En prenant connaissance des exigences à satisfaire répertoriées dans le référentiel national, les équipes
engagent une réflexion sur les axes d’amélioration. En cela, l’évaluation permet de faire évoluer les
pratiques professionnelles contribuant ainsi à l’amélioration des pratiques individuelles et collectives.
Thème 4 La qualité 57
« Depuis le début de l’année 2020, l’épidémie de Covid-19 a bouleversé la vie des résidents et les pra-
tiques des accompagnants. Notre personnel est confronté aux enjeux complexes liés au virus, notamment
la gestion des nouvelles recommandations et mesures au quotidien et au manque de personnel. Notre
personnel s’est constamment adapté pour rendre le quotidien des résidents moins anxiogène mais à
quel prix ? Il a été soumis à de multiples facteurs stressants et est exposé à un risque majoré d’anxiété
et d’épuisement.
Nous avons mis en place des séances d’APP qui sont des espaces d’expression essentiels. Ces séances
visent à mettre en parole et en perspective la diversité des ressentis et des points de vue, à permettre
une certaine distanciation avec les émotions vécues et à générer des connaissances nouvelles et des res-
sources nécessaires à chacun, grâce à la synergie de groupe. L’animateur, en charge de ces séances, a
consenti à la régulation des échanges en proposant des pistes de travail favorables au collectif. Il s’est
aussi assuré d’un cadre de travail neutre et bienveillant qui a permis de faciliter l’expression des difficul-
tés et des ressentis, d’apaiser les tensions vécues et de maintenir et renforcer la cohésion d’équipe. Dans
sa pratique, l’animateur se réfère aux étapes suivantes :
- la description d’une situation par une personne avec les
faits, les sentiments qui la mobilisent ;
- la clarification par le groupe qui pose à la personne toutes
les questions nécessaires à la compréhension la plus com-
plète de la situation ;
- l’élaboration de tous les chemins d’ouverture possibles.
Les jeux de rôles sont une aide au décentrage car ils per-
mettent aux personnes d’entrer dans le vécu de l’autre en
se mettant à sa place.
- le retour de la personne qui a amené la situation. »
Témoignage recueilli par les autrices.
En régulant les échanges et en assurant un cadre neutre et bienveillant, les professionnels en confiance
pourront exprimer leurs ressentis et difficultés. La libération de la parole au sein du groupe permettant
le partage de moments de crise va amener une plus grande solidarité au sein du groupe et ainsi
renforcer la cohésion de groupe.
➤ La procédure de certification
Évaluation en EHPAD
Thème 4 La qualité 59
Situation professionnelle
Vous travaillez en tant qu’accompagnant(e) de personnes en situation de dépendance, au sein de l’UVP
(unité de vie protégée) de l’EHPAD Les Agapanthes, qui permet d’accueillir des personnes atteintes
par la maladie d’Alzheimer ou maladies apparentées. Elle dispose de personnels spécifiquement for-
més, prévoit un projet de vie qui répond à la problématique spécifique des personnes atteintes de
démences. L’EHPAD a fait l’objet en juin 2022 d’un audit qualité de ses prestations dans le cadre de la
conduite de la visite d’évaluation par un organisme évaluateur habilité. En effet, l’EHPAD s’est engagé
depuis plusieurs années dans une démarche continue d’amélioration de la qualité, de la sécurité des
soins et des prestations. Dans le cadre de l’exercice de vos fonctions et en tant qu’élu(e) représen-
tant(e) des membres du personnel au conseil de la vie sociale, vous avez été consulté(e) par l’organisme
évaluateur.
5. Personnalisation de l’accompagnement
Propositions / Préconisations
Items Forces Faiblesses formulées par l’évaluateur
externe
[…]
Les familles et les résidents
Modalités de
sont entendus pour les
recueil des
recueils de données faits au
besoins et
moment de l’admission, et
attentes des
par la suite par les référents
usagers
et autres professionnels.
Modalités Le résident et la famille Faire participer le résident et/
d’élaboration ne participent pas à ou sa famille à l’élaboration des
du projet l’élaboration des objectifs objectifs d’accompagnement du
personnalisé du projet personnalisé. projet personnalisé.
[…]
Doc. 1 Extrait du « rapport d’évaluation final » - EHPAD Les Agapanthes par ADQ Conseils
Répondre sur une feuille à part en respectant l’ordre des questions et en soignant la rédaction.
ses prestations.
La place des différents professionnels dans une structure peut être représentée schématiquement par un
organigramme. Ce document permet de visualiser les rapports entre les différents professionnels dans
une structure, il aide à comprendre « qui fait quoi ? », « qui dépend de qui ? ».
Les traits pleins représentent les liens hiérarchiques c’est-à-dire les liens d’autorité. Cela permet de savoir
qui est responsable, qui transmet les ordres.
Les pointillés représentent les liens fonctionnels. Ces liens relient les personnes qui ont des missions, des
activités qu’elles sont amenées à exercer ensemble.
1 Relier, sur l’organigramme les personnes qui ont des liens fonctionnels et liens hiérarchiques entre
elles.
- Formuler clairement les objectifs et la mission de l’équipe, qu’ils soient compris et acceptés.
- Définir clairement les missions de chacun et respecter les compétences de chacun.
- Établir une bonne communication, une ouverture et un climat de confiance.
- Travailler en coopération, chaque membre du groupe peut s’appuyer sur autre membre.
- Avoir un bon coordinateur.
Les plannings sont des supports permettant de visualiser des informations et de présenter de façon
simple et efficace une organisation. Ils peuvent être de différentes formes pour différents usages :
- plannings statiques : ils indiquent des faits fixes, non susceptibles d’être modifiés. On peut avoir par
exemples des plannings à bandes (visualisation par bandes de couleurs), des plannings informatisés
comme des emplois du temps fixes etc.
- plannings dynamiques : ils présentent des faits variables, susceptibles d’évoluer. On peut avoir par
exemples des plannings avec fiches en T, des plannings informatisés grâce à l’utilisation de logiciel de
gestion spécifique ex : Apologic, Perceval, Lancelot, PlanningPME.
7h00
8h00
Histoire-Géographie
salle 20
9h00 Mathématiques
Sciences Médico-Sociales
salle 100
salle 26 Nutrition-Alimentation
10h00 Méthodologie
Français salle Biologie
salle 15
salle 25
11h00
12h00
13h00
14h00
Sciences Médico-Sociales Sciences Médico-Sociales
15h00 salle 26 EPS Anglais salle 26
Ergonomie
salle 90
salle 23
16h00
17h00
18h00
Visualiser l’état d’une situation. Etablir des prévisions et suivre l’évolution et contrôler la
permettre des modifications. réalisation de tâches grâce à un
logiciel.
2 Indiquer sous chaque situation et à l’aide de vos connaissances, les différents moyens utilisés pour
faciliter la communication dans une équipe.
Doc. 1 Entretien professionnel (EP) et entretien annuel d’évaluation (EAE) Doc. 2 Exemples de méthodes
et outils d’évaluation du
personnel
1 Indiquer les affirmations exactes concernant l’entretien annuel d’évaluation en les cochant.
L’entretien professionnel d’évaluation est obligatoire
X Il doit avoir lieu tous les ans.
La valorisation est un acte, un geste qui a pour but d’encourager, motiver, féliciter
les membres du personnel afin de les inciter à poursuivre leur engagement et leur
implication.
• Lucas, a été félicité pour son efficacité dans la prise en charge d’une situation difficile.
Moyen de valorisation : la reconnaissance du salarié en le félicitant.
• Annabelle est soulagée d’avoir pu faire part à son responsable des difficultés qu’elle rencontre
dans son travail.
lui présente la structure, ses objectifs, ses missions et les règles de vie de la structure d’accueil. Il
l’accompagne dans sa formation en le guidant dans ses apprentissages en lui montrant ou en lui
expliquant les gestes professionnels, il réajuste si besoin. Il assure des bilans intermédiaires et évalue le
stagiaire.
2 Énoncer, à l’aide de votre expérience en PFMP, les 3 documents obligatoires pour le suivi de stage.
Les conventions de stage, le livret de stage, les fiches d’évaluation et/ou d’appréciations.
1 Indiquer si les situations suivantes relèvent du bénévolat ou respectent les conditions du bénévolat.
Justifier les réponses .
Situations Oui Non Justification
Patrick est bénévole auprès de l’association Un bénévole n’est pas un salarié, il ne peut
« se canto », il anime des ateliers « chants »
X pas percevoir de salaire.
auprès des personnes âgées en intervenant
dans les EHPAD ; pour cela il est rémunéré.
Le bénévole n’est soumis à aucune
Myriam est bénévole d’une association qui
intervient auprès d’enfants handicapés. subordination juridique, il est libre de quitter
X
Elle souhaite quitter l’association mais le l’association quand il veut.
responsable l’en empêche.
Le bénévole doit respecter des obligations, respecter le travail du personnel, ne pas gêner ou intervenir
dans l’action du personnel, respecter le règlement, le fonctionnement de la structure, respecter les
convictions et opinions de chacun, suivre des formations.
Le travail d’équipe
La place des professionnels d’une Intérêts
structure est présentée dans un organi- - Mettre en commun leurs compétences ;
gramme avec des liens hiérarchiques (qui - travailler en pluridisciplinarité ;
est responsable, qui transmet les ordres) - développer la créativité, faciliter à trouver
et fonctionnels (personnes qui ont des une solution, alléger des tâches ;
activités qu’elles sont amenées à exercer - assurer une continuité et une qualité d’accueil
ensemble) d’une structure. et de prise en charge des usagers.
La gestion d’équipe
Moyens de communication au sein de l’équipe Moyens de régulation :
Ils sont essentiellement écrits ou oraux ex : trans- Régulation collective, intervention
mission, réunion d’équipe, réunion d’analyse de individuelle.
pratiques, les notes de service, les notes d’informa-
tion, l’utilisation d’intranet, planning etc.
Moyens de valorisation
Exemples de quelques moyens :
- être à l’écoute du personnel ; Entretien professionnel
- favoriser la formation continue ; d’évaluation
- déléguer des tâches dans le respect des compé- L’objectif de l’entretien d’évaluation
tences ; annuel permet à l’employeur d’évaluer
- augmenter le salaire ou versement de prime, etc. la performance, et les compétences
du salarié afin de fixer de nouveaux
objectifs pour l’année à venir.
Situation professionnelle
Vous venez de commencer à travailler dans un Service d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD)
sous la responsabilité de Sylvain responsable de ce service. Il vous explique qu’une partie de son travail
consiste à créer des conditions favorables à un travail d’équipe efficace et à gérer l’équipe des inter-
venants à domicile : faire les plannings, favoriser la communication en interne, valoriser le personnel,
mettre en place des moyens de régulations et participer aux entretiens professionnels d’évaluation. Il
vous explique qu’il est également responsable de l’accueil des stagiaires et de l’intervention des béné-
voles qui travaillent en partenariat avec eux.
Sylvain vous propose d’assister à une réunion d’équipe avec les aides à domiciles afin d’établir les plan-
nings de congés.
Chères collègues,
Nous avons l’honneur de vous convier à une réunion
d’information le 25/10/2023 à 13h30. Cette rencontre sera
l’occasion d’aborder le planning des congés annuels.
Dans un souci d’organisation, nous vous serions
reconnaissants de confirmer votre présence par retour de
mail.
Bien cordialement,
La direction
Répondre sur une feuille à part en respectant l’ordre des questions et en soignant la rédaction.
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
1 Citer les différents moyens dont dispose Sylvain pour gérer son équipe d’aide à domicile.
2 Nommer le moyen choisi par Sylvain pour communiquer avec son équipe pour la mise en
place d’une réunion.
Émetteur : Récepteur :
Canal : oral Outil : voix
Ludo Aurélie
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Critère Forme
- Interpersonnelle (entre 2 personnes)
Nombre - De groupe (groupe de taille limitée)
de personnes - De masse (pour un très grand nombre de personnes)
- Verbale : voie orale (entretien, accueil, appel téléphonique...), voie écrite (lettre, mail,
Mode de
dossier d’un malade...)
transmission
- Non verbale (mimiques, gestes, postures…)
utilisé
- Visuelle (affiche, schéma, photo...)
Lorsque le message est transmis directement entre personnes, on parle de communication directe ; si le
message est transmis par une interface intermédiaire (lettre, mail, affiche…) la communication est dite
indirecte.
• Sara, l’EJE, téléphone à la ferme pédagogique pour organiser une sortie avec les enfants :
communication externe
Assurer un accueil de qualité, guider l’usager dans Faciliter les échanges d’informations concernant un
ses démarches, établir des relations, favoriser usager entre les différentes structures, coordonner
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
les échanges, améliorer l’efficacité d’un travail des actions communes, faire connaître les missions
d’équipe, faciliter le bon fonctionnement de la et les professionnels de la structure.
structure.
Il n’est pas évident de réussir une bonne communication. En effet, entre le moment de la conception du
message et celui de sa réception, il y a une déperdition et parfois une transformation de l’information.
Beaucoup de paramètres entrent en jeu, et pour renforcer au maximum l’efficacité de la communica-
tion, il faut connaître les facteurs qui la favorisent ainsi que les freins qui peuvent la perturber.
Ces facteurs peuvent être liés directement aux personnes (la motivation et l’envie de communiquer, le
statut des personnes, l’affectivité des personnes) ou au contexte à la situation de communication (le lieu,
le canal et l’outil choisis, l’organisation et le fonctionnement de la structure).
2 Pour chaque situation proposée, repérer le ou les facteur(s) favorable(s) ou le ou les frein(s) à la
communication et les classer dans le tableau ci-dessous.
A. Krystel, infirmière, n’arrive pas à bien comprendre ce B. L’auxiliaire de puériculture accueille avec le sourire
que lui demande M. Vignaud car il y a du bruit lié aux John et sa mère. Elle prend bien note des transmissions.
travaux dans la rue.
C. La directrice de l’EHPAD Les Glaïeuls a réuni tout D. Le docteur Fuenté explique à son patient son
le personnel pour les informer des changements traitement en utilisant des termes techniques. Ce dernier
concernant la structure. Pour cela, elle a préparé la salle semble ne pas comprendre. Il se met à stresser et n’ose
de réunion ainsi qu’un diaporama. pas poser de questions.
Transmettre : c’est faire parvenir, communiquer ce que l’on a reçu, permettre le passage d’informations
et agir comme intermédiaire. La transmission dans une équipe pluriprofessionnelle est l’ensemble des
moyens destinés à faire passer des informations entre les différents membres de l’équipe. Les transmis-
sions permettent d’assurer la qualité de la prise en charge de l’usager, de consolider les relations entre
les membres de l’équipe pluriprofessionnelle et les différents services de la structure, de communiquer
entre les différents partenaires qui interviennent dans la prise en charge de l’usager. C’est aussi l’occa-
sion de garder une trace si elles sont écrites. Elles deviennent la preuve des différents évènements sur-
venus au cours de la prise en charge de l’usager et peuvent être utilisées juridiquement éventuellement.
Les transmissions se doivent d’être un bilan pluriquoti-
dien des informations et renseignements obtenus par
tous les membres de l’équipe et recensés dans le dossier
de soins personnalisé. Pour être efficace, une transmis-
sion doit être exacte, précise, objective.
Doc. 1 La transmission
sans jugement de valeurs, elle décrit juste des faits ou des constats.
Supports possibles
Dossier personnel de l’usager Face à face
Feuille de transmission Téléphone
Logiciel informatisé… Visio…
Avantages
Être durable S’adapter à l’interlocuteur
Éviter les oublis Provoquer des réactions immédiates
Avoir une valeur juridique Demander des précisions
Servir de preuve Vérifier la compréhension de l’autre
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Inconvénients
Difficiles à rédiger parfois Difficultés relationnelles entre deux
Engagement de l’auteur interlocuteurs
Mauvaise interprétation si mal rédigée Pas de valeur juridique, pas de trace
Difficultés en cas de nombre élevé de
professionnels présents
Avantages : explique la douleur de Mme Dumas, son état d’esprit face à ses angoisses
3 Déduire quelles sont les personnes qui ont accès aux données de l’usager.
- Les professionnels qui le prennent en charge
- L’usager lui-même
4 Depuis 2021, l’usager a des droits concernant ses données personnelles et les professionnels sont
garants de la sécurisation des transmissions. Cocher si les situations suivantes sont possibles ou non.
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La communication numérique renvoie à toute forme d’échange dont les messages sont véhiculés par
la combinaison de l’informatique et des télécommunications tel que la téléphonie mobile ou internet.
Éloise, responsable du SSIAD a reçu par mail une Noélie, responsable d’une agence d’aide à
prescription pour prendre en charge Mme LAVIGNE, domicile, est d’astreinte et reçoit l’appel sur
94 ans pour des soins de nursing et d’hygiène 7/7j. son téléphone professionnel d’une salariée
Elle se rend au domicile de Madame avec son ordi- en arrêt maladie ce matin à 6h30. Elle se
nateur portable et son lecteur de carte vitale afin connecte depuis une tablette à son domicile
de visualiser son dossier médical partagé DMP. Elle sur son logiciel de gestion des plannings afin
pourra y retrouver toutes les informations médicales d’effectuer son remplacement. Ce logiciel per-
de la patiente, y compris les traitements médicamen- met de centraliser l’ensemble des données des
teux, les pathologies et allergies dont elle souffre, patients comme des intervenants. Noélie peut
son historique des remboursements, ses comptes aussi accéder lorsqu’elle est en télétravail au
rendus d’hospitalisation et de consultation ainsi que module de facturation, de gestion des plan-
ses résultats d’examens. nings ou encore de gestion du personnel.
Bastian est puériculteur dans une crèche. Il consulte sur son ordinateur le plan-
ning journalier des présences par enfant et effectue les pointages, enfants et
encadrants. Il doit envoyer un SMS à l’aide de son logiciel pour prévenir que
la structure sera fermée le 16 décembre pour une journée pédagogique. Il est
en charge cet après-midi de faire les déclarations sur PAJE-EMPLOI et d’éditer
les factures pour les parents.
Au sein de l’EHPAD Les Coquelicots, des ordinateurs et des tablettes ont été
équipés avec un logiciel de soins à tous les étages. Ce logiciel permet de gérer
efficacement les soins, les dossiers médicaux et le projet de vie du résident.
Plusieurs onglets sont référencés et l’ensemble du personnel de l’EHPAD peut
compléter le dossier du patient. On y trouve un cahier de transmissions, le
plan de soins, le plan de distribution des traitements, le dossier du résident
avec la gestion électronique de ses documents, ses prescriptions, le tableau de
bord des soignants et du médecin coordinateur, les activités du résident, une
messagerie professionnelle qui permet au personnel de communiquer entre
eux mais aussi avec les partenaires. Les médecins traitants des résidents ont la possibilité de mailer des
ordonnances depuis leur cabinet ou même effectuer des téléconsultations en cas d’urgence. Les infor-
mations médicales sont à ce jour scannées et insérées dans le dossier du résident informatisé et le format
papier conservé dans le classeur dédié au résident. Le directeur de l’EHPAD a équipé les infirmiers de
téléphone professionnel afin de d’éviter la surcharge professionnelle.
La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a été créée par la loi Informatique
et Libertés du 6 janvier 1978. Elle garantit la protection des données personnelles contenues dans les
fichiers et traitements informatiques ou papiers, aussi bien publics que privés. Ainsi, elle veille à ce que
l’informatique soit au service du citoyen et qu’elle ne porte atteinte ni à l’identité humaine, ni aux droits
de l’homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques.
Il permet de garantir la légalité et la confiance entre les parties impliquées dans la gestion des
documents et informations.
3 Citer l’organisme qui protège vos données personnelles dans le domaine de l’informatique.
Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL)
Une « donnée personnelle » est « toute information se rapportant à une personne physique identifiée
ou identifiable ».
Une personne peut être identifiée :
– directement (exemple : nom, prénom) ;
– indirectement (exemple : par un identifiant (n° client), un numéro (de téléphone), une donnée bio-
métrique, plusieurs éléments spécifiques propres à son identité physique, physiologique, génétique,
psychique, économique, culturelle ou sociale, mais aussi la voix ou l’image.
L’identification d’une personne physique peut être réalisée :
– à partir d’une seule donnée (exemple : numéro de sécurité sociale, ADN) ;
– à partir du croisement d’un ensemble de données (exemple : une femme vivant à telle adresse, née tel
jour, abonnée à tel magazine et militant dans telle association).
2 Citer les deux manières d’identifier une personne en citant des exemples.
Directement Nom, prénom
3 Expliquer l’importance pour les hôpitaux de protéger les données personnelles des patients.
Il est nécessaire de protéger les données afin qu’aucun dossier patient ne puisse être divulgué sur le net
et donc qu’il ne soit accessible par quiconque.
Rétroaction
Ensemble des moyens destinés à faire passer des informations entre les
différents membres de l’équipe. Elle peut être écrite ou orale.
Pour être efficace, une transmission doit être exacte, précise, objective
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
La communication numérique
Définition Outils
Toute forme d’échange dont les messages plateforme numérique
sont véhiculés par la combinaison de agenda
l’informatique et des télécommunications messagerie
tels que la téléphonie mobile ou internet logiciels, etc…
Situation professionnelle
Vous intervenez au sein de la micro-crèche Les Grillons . Le directeur vous demande d’accueillir Mélissa
stagiaire ASSP et de lui expliquer le fonctionnement de la structure à l’aide des différents documents
(projet pédagogique, règlement intérieur) et surtout d’insister sur la place de la communication quelle
que soit sa forme dans la prise en charge des enfants, avec les professionnels ainsi qu’avec les parents.
Vous vous engagez à le faire.
Le directeur vous demande également de montrer l’utilisation du logiciel de gestion de la micro-crèche.
1 Élaborer le schéma de la
communication correspondant à
la partie soulignée de la situation
professionnelle.
de transmission, nombre de
personne(s), selon le temps et
l’espace).
Doc. 2 Affiche dans le Hall
3 Énoncer pour chaque support de
communication le mode de transmission utilisé.
Les microorganismes (MO) sont des êtres vivants invisibles à l’œil nu : ils ne peuvent être observés qu’au
microscope, et notamment au microscope électronique pour les plus petits.
Ils sont classés en 5 familles qui présentent des caractéristiques communes.
Les algues microscopiques, pourvues d’un noyau, vivent dans Euglènes, algues
l’eau et possèdent, pour la plupart, de la chlorophylle courantes dans
Les algues de couleur verte leur permettant d’assurer la photosynthèse. l’eau douce
microscopiques
Les protozoaires sont de grosse taille (jusqu’à 120 μm), pourvus Protozoaire avec
d’un noyau et mobiles, pour la plupart, grâce à leurs cils vibratiles pseudopodes
(amibe)
Les protozoaires périphériques, leurs flagelles ou les pseudopodes. Ils sont surtout
redoutés dans les zones tropicales où ils génèrent diverses
maladies.
D’une taille moyenne de 1 μm et dépourvues de noyau, les bactéries, très abondantes dans
l’environnement, peuvent avoir différentes formes (rondes, bâtonnets, virgules…) et être
regroupées par deux, en chaînettes ou en amas. Certaines sont mobiles.
Les bactéries
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
D’une taille moyenne de 0,1 μm, les virus ne disposent pas Virus du sida
de tout le matériel génétique nécessaire à leur reproduction ;
Les virus de ce fait ce sont des parasites obligatoirement intracellulaires.
5 Nommer deux familles de microorganismes qui peuvent être mobiles. Préciser les organes qui
permettent la mobilité.
Les bactéries et les protozoaires sont des microorganismes mobiles. Ils se déplacent grâce à des cils, des
flagelles ou des pseudopodes, dans le cas des protozoaires.
86 PARTIE 3 Microbiologie
On trouve des microorganismes pathogènes (qui provoquent des maladies infectieuses) dans toutes les
familles de microorganismes.
• Les protozoaires sont responsables de maladies tropicales : par exemple, la maladie du sommeil est
provoquée par le trypanosome, véhiculé par la mouche tsé-tsé.
• Les moisissures de type Aspergillus entraînent des aspergilloses pulmo-
naires, les levures telles Candida albicans sont responsables de mycoses.
• Les bactéries sont à l’origine de multiples infections telles que la pneumonie
(pneumocoque), la tuberculose (bacille de Koch), la méningite (méningocoque).
• Quant aux virus, on peut citer le virus de la grippe, le VIH responsable du
sida ou le SARS-CoV-2 responsable de la Covid-19.
Néanmoins, les microorganismes s’avèrent utiles dans la nature : ils permettent la réalisation du cycle
du carbone et de l’azote, indispensables au recyclage de la matière organique. Ils permettent ainsi le
nettoyage de la nature, transformant les feuilles mortes en compost.
Dans l’industrie agroalimentaire, certains microorganismes sont utilisés pour fabri-
quer des aliments tels la levure de bière pour fabriquer la bière ou la pâte à pain, les
moisissures de type Penicillium pour fabriquer des fromages (camembert, roquefort)
ou encore des bactéries telles les bacilles lactiques pour fabriquer yaourts et chou-
croutes. L’industrie pharmaceutique les utilise aussi pour fabriquer certains médica-
ments comme la pénicilline, synthétisée par un autre type de Penicillium.
Moisissures
Penicillium (pénicilline)
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
SARS-CoV-2 (Covid-19)
Virus
VIH (sida)
La cellule eucaryote (du grec eu : vrai et caryos : noyau) se caractérise par un noyau vrai délimité par une
membrane nucléaire et un nombre pair de chromosomes (cellule diploïde). Elle possède de nombreux
organites (appareil de Golgi, mitochondries, réticulum endoplasmique, ribosomes) et sa structure est
complexe. Elle est caractéristique du règne animal et du règne végétal.
La cellule procaryote (pro : avant et caryos : noyau) n’a pas de noyau et Vidéo
un seul chromosome (cellule haploïde). Sa structure est rudimentaire et La cellule procaryote
elle possède comme seuls organites des ribosomes et des inclusions. Elle www.lienmini.fr/9640-23
est caractéristique du règne bactérien.
Les deux types de cellules sont entourés par une membrane cytoplasmique à laquelle se superpose une
paroi pour la cellule procaryote (et l’eucaryote de type végétal).
Les microorganismes, selon les familles, sont de type eucaryotes ou procaryotes, excepté le virus qui n’a
pas de structure cellulaire vraie.
1 Compléter le tableau comparatif des cellules eucaryotes et procaryotes ci-dessous en cochant les
bonnes réponses, puis indiquer les familles de microorganismes ayant cette structure.
Rudimentaire Rudimentaire
Structure
Complexe Complexe
2 Indiquer, pour chaque schéma ci-dessous, s’il s’agit d’une cellule eucaryote ou procaryote et
justifier la réponse en donnant au moins une justification.
Car elle a un noyau vrai et de nombreux organites. Car elle n’a pas de noyau.
88 PARTIE 3 Microbiologie
Mycètes
Levures Moisissures
Procaryotes
• Structure rudimentaire
Bactéries • Un seul chromosome
Coques Bacilles Streptocoques Staphylocoques
Virus
Un seul acide nucléique,
ce qui empêche une
reproduction autonome.
Le virus n’est pas considéré comme
cellule, et n’est donc ni eucaryote ni
procaryote.
Ils sont pathogènes (à l’origine Ils sont présents dans Ils sont utilisés dans l’industrie
de maladies) : mycètes et l’environnement où ils agroalimentaire et pharmaceutique :
bactéries (bacille de Koch pour interviennent dans le cycle mycètes (Penicillium pour la
la tuberculose, Candida albicans de l’azote et du carbone : pénicilline) et bactéries (bacille
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
Situation professionnelle
Le cadre infirmier vous alerte, vous et vos collègues, à propos d’une augmentation inquiétante des
infections nosocomiales dans le service. Il vous rappelle les microorganismes mis en cause et insiste sur
la nécessité de respecter strictement les protocoles liés à l’hygiène.
Rappel :
Une infection est dite associée aux soins si elle survient au début ou à la fin de la prise en charge d’un
patient (diagnostique, thérapeutique, palliative, préventive, éducative, opératoire) par un profession-
nel de santé.
On parle d’infection nosocomiale (IN) lorsqu’elle a été contractée dans un établissement de santé.
www.solidarites-sante.gouv.fr
Trois bactéries représentent la moitié des germes isolés dans le cadre d’infections nosocomiales :
• Escherichia coli (26%), qui vit naturellement dans les intestins de chacun.
• Staphylococcus aureus (16%), présent dans la muqueuse du nez, de la gorge et sur le périnée d’envi-
ron 15 à 30 % des individus.
• Pseudomonas aeruginosa (8,4%), qui se développe dans les sols et en milieu humide (robinets,
tuyauteries...).
Dans les autres cas, les germes isolés sont d’autres bactéries comme les streptocoques, des entérobac-
téries autres que E. coli, Clostridium difficile ou encore Acinetobacter baumannii. Les champignons/
levures, les virus et les parasites (*) sont très rarement incriminés, représentant respectivement 3,7%,
0,4% et 0,2% des microorganismes identifiés.
(*) protozoaires essentiellement
www.inserm.fr
Répondre sur feuille à part en respectant l’ordre des questions et en soignant la rédaction.
- de type eucaryotes ;
- de type procaryote ;
Indiquer les familles de microorganismes relevées dans la question 1 qui sont de type
eucaryotes et celle de type procaryote.
4 Nommer une famille de microorganismes relevée dans le document qui n’est ni eucaryote ni
procaryote puis justifier la réponse donnée.
90 PARTIE 3 Microbiologie
On classe les bactéries selon des critères morpholo- 3 LA MOBILITÉ : certaines espèces sont dotées
giques qui guident le bactériologiste dans l’identi- de cils sur leur pourtour ou à leurs extrémités. Ces
fication de l’espèce. espèces sont mobiles, comme Escherichia coli.
1 LA TAILLE : elle est comprise entre 0,5 et
10 micromètres (μm).
2 LA FORME ET LE MODE DE GROUPEMENT : le
nom des bactéries dépend de leur forme :
- rondes, ce sont des coques ;
- en bâtonnet, ce sont des bacilles (salmonelles,
Escherichia coli) ;
- en virgule, des vibrions (vibrion du choléra) ;
- en spirale, des spirilles ou spirochètes (tréponème 4 LA CAPSULE : la coloration
de la syphilis). à l’encre de Chine montre
chez certaines espèces un halo
blanc autour de la bactérie.
Coque (microcoque) Bacille
Ce halo est dû à la présence
d’une capsule où ne pénètre
pas l’encre. Les espèces ayant
Vibrion Spirille
une capsule sont particulière-
Le nom est aussi lié au mode de groupement : ment pathogènes car elles échappent à la phago-
- groupées par deux, on parle de diplocoques cytose (exemple : le pneumocoque responsable de
(pneumocoques) ou de diplobacilles ; la pneumonie).
- un amas de coques s’appelle staphylocoques (sta-
5 LA SPORE : lorsque les
phylocoques dorés) ;
- quant aux chaînettes, il s’agit de streptocoques conditions de vie sont diffi-
(streptocoque lactique) ou de streptobacilles. ciles, certaines espèces dites
sporulantes entourent leurs
organes vitaux de plusieurs
Diplocoque Tétracoque enveloppes protectrices. La
spore formée peut rester à
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
2 Nommer les bactéries ci-dessous à l’aide de la liste suivante : staphylocoques, streptocoques, vibrion
cholérique, diplocoque, bacille lactique, tréponème.
92 PARTIE 3 Microbiologie
1 Légender les bactéries Gram + et les bactéries Gram - sur le frottis ci-dessous.
Bactéries Gram +
Bactéries Gram -
Désinfectants Familles
et antiseptiques Gram + Gram - d’antibiotiques Antibiotiques Gram + Gram -
Efficacité : +++ très important / ++ important / + faible / - nulle Efficacité : + efficace / - inefficace
Doc. 2 Les effets des agents antimicrobiens selon le type de bactéries Gram + et Gram -
Toutes les bactéries comportent obligatoirement certains éléments, dits éléments constants ou perma-
nents. À ceux-ci peuvent s’ajouter, selon les espèces, un ou plusieurs éléments.
ÉLÉMENTS PERMANENTS ÉLÉMENTS NON PERMANENTS
Paroi : couche rigide qui donne sa forme à la bac- Capsule : épaisse couche pouvant doubler le
térie (composition différente pour les bactéries volume de la bactérie et la protégeant contre la
dites Gram + et Gram -). phagocytose.
Membrane : lieu de la respiration, règle aussi les Flagelle et cils : organes locomoteurs (nombre et
échanges avec l’extérieur (déchets, nourriture) lieu d’implantation variables selon les espèces).
grâce à des enzymes. Pilis communs : entre 200 et 400 par espèces, ils
Chromosome : un unique filament d’ADN conserve permettent de s’accrocher aux surfaces ou les unes
les caractères héréditaires et commande la syn- aux autres.
thèse des protéines. Pilis sexuels : ils permettent le transfert d’informa-
Ribosomes : constitués d’ARN, ils assurent la syn- tions d’une bactérie à l’autre, lui conférant ainsi
thèse des protéines. un caractère particulier (résistance aux antibio-
Cytoplasme : gel riche en substances de réserve (inclu- tiques par exemple).
sions) et en enzymes de synthèse ou de dégradation.
Pili sexuel
Flagelle
Chromosome
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
2 Indiquer l’organe correspondant à chaque fonction puis souligner les organes permanents.
Pilis communs : permettre aux bactéries de se fixer aux surfaces, de s’agglomérer entre elles.
Membrane : permettre à la bactérie de régler les échanges avec le milieu extérieur.
Capsule : protèger la bactérie contre la phagocytose.
Ribosomes : assurer l’assemblage des protéines.
Pilis sexuels : permettre de transférer des informations entre bactéries.
94 PARTIE 3 Microbiologie
Classifications morphologiques
TAILLE FORME
Rond Bâtonnet Virgule Spirale
De 1 à 10 μm
Diplocoques Streptocoques
Staphylocoques
Diplobacilles Streptobacilles Capsules Spores
Coloration de Gram = élément d’identification de la bactérie, pris en compte dans le choix d’un agent
antimicrobien
Les bactéries Gram + se colorent en violet. Les bactéries Gram - se colorent en rose.
Ultrastructure de la bactérie
Situation professionnelle
Le cadre infirmier vous informe, vous et vos collègues, de deux nouveaux cas d’infections nosocomiales
dans le service provoquées par la bactérie Escherichia coli pour l’un et par Staphylococcus aureus pour
l’autre.
Répondre sur feuille à part en respectant l’ordre chronologique des questions et en soignant la
rédaction.
2 Indiquer :
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
3 Nommer les 5 éléments présents dans la structure de toute bactérie et indiquer leur rôle.
4 Nommer 3 organes non obligatoires présents chez la bactérie Escherichia coli puis préciser
leurs rôles.
96 PARTIE 3 Microbiologie
Pour se maintenir en vie et se multiplier, les bactéries ont besoin de constituants de base dont du car-
bone pour élaborer leur matière vivante, et d’énergie pour assembler ces constituants.
Les sources de carbone et d’énergie diffèrent selon les bactéries.
• Certaines bactéries utilisent la molécule carbo- • Certaines bactéries puisent l’énergie néces-
née la plus simple, le dioxyde de carbone (CO2). saire à la synthèse de la matière vivante dans la
Ces bactéries sont dites « autotrophes ». lumière. Elles sont dites « phototrophes ».
• Certaines bactéries utilisent du carbone d’ori- • Certaines bactéries puisent l’énergie dans une
gine organique (d’origine animale ou végétale). substance chimique minérale ou organique. Elles
Ces bactéries sont dites « hétérotrophes ». sont dites « chimiotrophes ».
Expérience :
On ensemence 3 tubes de gélose (milieu nutri- O₂
tif) avec 3 souches différentes de bactéries : Peu d’O₂
A, B et C. On laisse incuber à 37 °C pendant
24 heures et on observe à quel niveau du tube
se sont développées les bactéries.
Pas d’O₂
A B C
La bactérie B s’est
La bactérie A s’est La bactérie C s’est
multipliée à la surface
multipliée dans tout multipliée au fond du
du tube, elle est
le tube quelle que soit tube, elle est anaérobie.
aérobie.
la concentration en O2, Remarque : espèces
Remarque : espèces
elle est aéro-anaérobie. les moins nombreuses.
les plus abondantes.
98 PARTIE 3 Microbiologie
La multiplication des bactéries se fait par division cellulaire ou scissiparité . Une bactérie mère se divise
pour former deux bactéries filles selon le mécanisme suivant :
1 1 Bactérie mère
1 Entourer le mécanisme par lequel se fait la multiplication des bactéries ; encadrer le schéma qui en
présente les différentes étapes.
1–4
2 Inscrire sur chaque bactérie de la photo ci-contre le numéro
(de 1 à 4) correspondant à l’étape de la division à laquelle 2
elle se trouve (Doc. 1). 3
2e division
c’est le temps nécessaire au doublement de la population ;
- le taux de croissance horaire : c’est le nombre de divisions 2e génération 4 = 2
par heure. Il permet de calculer le nombre de bactéries au 3e division
bout d’une certaine durée. Par exemple, pour un taux de 3,
on obtient après 2 heures : 2 2 × 3 bactéries, soit 64 bactéries. 3e génération 8 = 2
Après avoir ensemencé un milieu nutritif liquide et stérile avec une espèce de bactérie, on réalise des
prélèvements toutes les heures pour voir comment évolue leur nombre. La courbe obtenue comporte le
temps en abscisse, et en ordonnée le nombre de bactéries N formées.
Attention : il s’agit d’une courbe logarithmique, chaque fois que le nombre de bactéries est multiplié par
10, on augmente d’une unité sur l’axe des ordonnées.
La courbe ci-dessous est celle du lait ensemencé avec Escherichia coli.
Nombre de bactéries
N Log N
10 12
Phase exponentielle
10 11 de croissance Phase stationnaire
10 10
10 9
Phase de latence
Phase de déclin
10 8
10 7
10 6
10 5
10 4
10 3
10 2
10 1
Temps (en h)
10 0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Doc. 3 L’étude d’une courbe de croissance bactérienne en milieu liquide non renouvelé
1 Décrire, dans la colonne A du tableau ci-dessous, comment évolue le nombre de bactéries durant
chaque phase de la courbe de croissance.
2 Justifier ces évolutions en complétant la colonne B à l’aide de la liste suivante : milieu appauvri
en nutriments et enrichi en déchets, temps d’adaptation au milieu, milieu nutritif très riche,
épuisement du milieu nutritif.
Phases A. Évolution du nombre de bactéries B. Justification
3 Nommer la phase durant laquelle il n’y a aucun risque pour le consommateur dans le cas d’une
préparation culinaire. Justifier la réponse.
Info : lors du stockage des plats cuisinés à l’avance avant leur distribution, la durée de cette phase
correspond à la durée maximale de stockage à + 3 °C autorisée par la réglementation.
Phase de latence : le nombre de bactéries reste stable, elles n’ont pas commencé à se multiplier.
La multiplication est intense entre 20 et 40 °C et diminue En réalité, ce ne sont pas les mêmes espèces
progressivement au fur et à mesure que l’on s’éloigne de qui se multiplient préférentiellement dans
ces températures. les différentes zones de température.
• Les bactéries thermophiles, peu nom-
Quantité de microorganismes se développant breuses, se multiplient entre 40 et 60 °C
en fonction des zones de températures
(ex : Legionella).
60 °C Arrêt de toute multiplication, pas de destruction
• Les bactéries mésophiles, les plus abon-
Multiplication plus faible dantes, se multiplient entre 20 et 40 °C
40 °C
(ex : espèces pathogènes).
Multiplication très intense
20 °C • Les bactéries psychrotrophes, un peu
Multiplication forte diminuant progressivement moins abondantes, se multiplient entre
3 °C Multiplication très faible 3 et 20 °C (ex : Listeria, Pseudomonas).
Arrêt de toute multiplication, pas de destruction • Les bactéries psychrophiles, plus rares,
–18 °C
se multiplient aux alentours de 0 °C
(ex : température minimale de croissance
de Listeria).
a. Les congélateurs sont réglés à une température Arrêt de toute multiplication bactérienne mais pas
de – 18 °C.
destruction.
b. Les réfrigérateurs sont généralement réglés Multiplication faible, seules les bactéries
à une température moyenne de + 3 °C.
psychrophiles se multiplient.
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
c. En liaison chaude, les plats cuisinés sont stockés Arrêt de toute multiplication bactérienne mais pas
à + 63 °C avant d’être servis dans la journée.
destruction.
d. Les produits frais et plats cuisinés se dégradent Multiplication intense des bactéries à cette
rapidement à température ambiante, 20 °C environ.
température (mésophiles).
e. Les bactéries, dont les pathogènes, se multiplient Multiplication intense des bactéries à cette
dans le corps humain à 37 °C.
température (mésophiles).
pH de
2,8 4,4 5,2 6,0 7,6 8,4 9,2 10
la gélose
Observation
des cultures
1 Souligner dans le Doc. 2, y compris dans le tableau présentant les résultats de l’action du pH,
les éléments favorables à la multiplication bactérienne ; entourer les éléments défavorables à la
multiplication bactérienne.
b. Les spores des bactéries ont la même fonction que les spores de moisissures.
Les spores sont des formes de vie très ralentie, elles ne peuvent pas se reproduire et elles peuvent sur-
vivre très longtemps sous cette forme.
Lorsque les conditions redeviennent favorables, les spores ont le pouvoir de reprendre leur forme végé-
tative : ce phénomène est appelé germination.
Conditions défavorables
Conditions favorables
GERMINATION
Les spores résistent mieux que les formes végétatives aux désinfectants et aux antiseptiques. Ainsi, bon
nombre de produits ont une bonne efficacité sur les bactéries qu’elles soient Gram + ou Gram -, mais ont
une efficacité plus réduite sur leurs spores.
De même, les spores résistent mieux aux hautes températures que les formes végétatives. Par exemple,
pour détruire la spore du bacille botulinique il faut chauffer à 120 °C pendant 20 minutes en chaleur
humide tandis que sa forme végétative est détruite au bout de 10 minutes à 100 °C : elles sont dites
thermorésistantes. Les spores résistent aussi aux rayons ultra-violets.
Enfin, elles ont une résistance exceptionnelle au vieillissement : on a retrouvé des spores sur des momies
égyptiennes et elles ont germé lorsqu’on les a mises en culture !
Carbone Énergie O2
• Les bactéries autotrophes • Les bactéries phototrophes Selon les besoins en O2, les
utilisent du CO2. utilisent la lumière. bactéries sont soit aérobies,
• Les bactéries hétérotrophes • Les bactéries chimiotrophes soit anaérobies, soit aéro-
utilisent du carbone organique. utilisent une substance chimique. anaérobies.
Multiplication par division • Taux de croissance horaire = En milieu liquide non renouvelé, la
cellulaire nombre de divisions par heure multiplication se fait en 4 phases :
(3 en moyenne) - phase de latence
• Temps de génération = - phase exponentielle de croissance
temps nécessaire à une division - phase stationnaire
(20 minutes en moyenne) - phase de déclin
2e division
3e division
Temps
Favorable Défavorable
• Présence de milieu nutritif • Absence de nourriture
• Température douce (entre 20 et 40 °C). La multiplication • Température chaude (au-delà de 50 °C)
diminue au fur et à mesure que l’on s’en éloigne. ou froide (en dessous de 7 °C)
• Présence d’eau • Absence d’eau
• pH proche du neutre • pH acide ou basique
Sporulation
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Conditions défavorables : SPORULATION Résistent mieux que les formes végétatives au(x)
• Vieillissement
Bactérie
Spore • UV
végétative
• Hautes températures
• Désinfectants, antiseptiques
Conditions favorables : GERMINATION
Situation professionnelle
Vous travaillez à l’EHPAD l’Âge d’or. La gouvernante rappelle au personnel la nécessité de respecter
strictement les règles d’hygiène et les protocoles en vigueur lors de l’entretien des chambres des rési-
dents et lors de la préparation et du service des repas, afin de prévenir la multiplication bactérienne.
Répondre sur feuille à part en respectant l’ordre des questions et en soignant la rédaction.
2 Justifier la consigne 2.
3 Justifier la consigne 3 (voir aide de la question 1).
4 Justifier la consigne 5.
5 Justifier la consigne 6.
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6 Justifier la consigne 7.
Une bactérie est dite pathogène lorsqu’elle est capable de provoquer chez son hôte des perturbations
physiologiques plus ou moins graves appelées infections. On distingue trois types de bactéries patho-
gènes :
Bactéries invasives : Bactéries à fort pouvoir Bactéries invasives et à fort
elles se multiplient toxique : elles sécrètent pouvoir toxique : elles se
dans l’organisme des toxines (poisons) qui sont multiplient dans l’organisme et
et l’envahissent, provoquant responsables de la maladie. l’envahissent tout en sécrétant
la maladie. Elles ont aussi Elles ont aussi un léger des toxines provoquant ainsi la
un léger pouvoir toxique. pouvoir invasif. maladie.
Exemple : bacille de Koch Exemple : bacille tétanique Exemple : Clostridium
responsable de la tuberculose. responsable du tétanos. perfringens responsable de la
gangrène.
1 Proposer une définition simple du pouvoir pathogène après avoir souligné celle du Doc. 1.
Capacité d’un microorganisme à provoquer une maladie infectieuse ou infection.
2 Indiquer sous chaque schéma, à l’aide des termes en gras dans le Doc. 1, le type de bactéries
pathogène représenté.
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Toxines Bactéries
• Les bactéries à pouvoir pathogène spécifique : ce sont des bactéries à fort pouvoir invasif et/ou à fort
pouvoir toxique pour lesquelles une même espèce bactérienne est toujours responsable de la même
infection : on parle de spécificité (bacille tétanique Æ tétanos ; pneumocoque Æ pneumonie…). Le
pouvoir pathogène dépend du terrain (état de fatigue, âge..) où les défenses immunitaires peuvent être
moins réactives.
• Les bactéries opportunistes : ces bactéries sont habituellement non pathogènes (peu invasives et peu
toxiques) sur un terrain normal. Elles profitent de circonstances particulières (opportunité) telles un
affaiblissement important des défenses de l’organisme (sujet immunodéprimé) ou d’un déséquilibre
de la flore résidente pour provoquer une infection. Pour les bactéries opportunistes, une même espèce
peut provoquer plusieurs types d’infections, (staphylocoques blancs Æ méningites, septicémies, infec-
tions de la peau).
Les bactéries opportunistes sont souvent des bactéries de la flore résidente ou des bactéries ayant
changé de localisation au sein de l’organisme (ex : les bactéries du côlon colonisant les voies urinaires
provoquent une infection urinaire).
Le plus souvent, quand une personne est contaminée par le SARS-CoV-2 (coronavirus), elle développe des
symptômes qui varient d’un organisme à l’autre (fièvre, maux de tête et de gorge, perte du goût et
de l’odorat..). Cependant, certains sujets contaminés ne présentent aucun signe clinique. Selon Santé
publique France, les formes asymptomatiques concernent 24,3% des infections. Les tests antigéniques
ou PCR permettent le diagnostic qui débouche sur un isolement immédiat pour éviter la propagation du
virus, ces porteurs asymptomatiques étant contagieux.
Les exemples de porteurs asymptomatiques sont nombreux : concernant les bactéries, on peut citer les
staphylocoques dorés localisés dans la gorge et se propageant par la toux, les salmonelles dans les intes-
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Le pouvoir invasif est la capacité d’une bactérie à envahir les tissus et à s’y multiplier. Il est en général
provoqué par des éléments de la structure de la bactérie.
Remarque : le pouvoir invasif est lié au terrain. Ainsi, un affaiblissement des défenses immunitaires est
un facteur favorisant ce pouvoir invasif.
Doc. 2 Un pouvoir invasif lié aux éléments structurels et aux enzymes présentes
Pouvoir pathogène
= pouvoir de provoquer une maladie infectieuse
Bactéries pathogènes
Toxines Toxines
- Clostridium botulinium.
Enzymes
Situation professionnelle
Vous travaillez au service long séjour de l’hopital et avez en charge des résidents GIR1 auxquels vous
devez faire la toilette au lit. L’infirmière responsable du service vous informe que Mme Zora est atteinte
d’une infection urinaire à Escherichia coli. Elle vous rappelle les particularités de cette bactérie et les
précautions à prendre lors de la toilette intime de cette résidente.
Répondre sur une feuille à part en respectant l’ordre des questions et en soignant la rédaction.
4 Nommer les éléments d’Escherichia coli qui lui confèrent son pouvoir pathogène et préciser
leur rôle.
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1 Proposer une définition simple de l’infection après avoir souligné celle du document.
L’infection est une perturbation physiologique provoquée par un microorganisme pathogène.
infection de la peau.
• Infection opportuniste :
infection provoquée par un germe non pathogène dans des conditions particulières.
3 Identifier sur l’illustration du Doc. 1 les symptômes en les entourant et les signes cliniques en les
encadrant.
Pour provoquer une infection, les microorganismes doivent pénétrer dans l’organisme. Les orifices natu-
rels et des lésions au niveau de la peau et des muqueuses sont des voies de pénétration privilégiées.
1 Indiquer les 6 voies de pénétrations possibles des microorganismes en les soulignant sur le
document.
1 Retrouver, à partir de l’exemple de la scarlatine, le nom des phases de maladie infectieuse décrites,
puis les numéroter de 1 à 4 dans l’ordre d’apparition.
• N° 3 : Apparition de signes spécifiques de la maladie : état /éruption
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• N° 4 : Retour à l’état de santé antérieur à la maladie. Des signes généraux peuvent persister, voire
parfois des séquelles : convalescence
• N° 1 : Temps entre la contamination, ou la pénétration d’un agent infectieux dans l’organisme, et
les premiers signes. Phase généralement asymptomatique : incubation
• N°2 : Apparition de signes généraux (fièvre, diarrhées...) : invasion
Doc. 2 Les différents niveaux d’infection (cas d’une blessure qui s’infecte)
1 Compléter le tableau récapitulatif des différents niveaux d’infection et des défenses immunitaires
mobilisées à chaque niveau. S’aider des termes en gras dans le document.
Peau et muqueuses
1. Infection locale Immunité
- plaie 2ème ligne de défense
- autre voie de pénétration Non spécifique
2. Réaction inflammatoire
Phagocytose
Si échec des deux premières lignes de défense
Blessure 3. Immunité
loco-régionale Lymphocytes
Spécifique
adénites, lymphangites Anticorps
1.
Si échec de la 3ème ligne de défense
3. Infection généralisée
- septicémie
- toxémie
Les antibiotiques sont des substances L’action des antibiotiques vise à réduire ou interrompre la multiplication des bactéries.
produites par certaines moisissures Elle peut s’attaquer à… 4 cibles :
et certaines bactéries, ce sont leurs 4 L’ADN
La synthèse des acides
propres armes dans la concurrence nucléiques est inhibée.
L’antibiotique dérègle
vitale qui les oppose à d’autres 1 LA PAROI la réplication ou
microorganismes. Les laboratoires La paroi de la bactérie la transcription de l’ADN.
est fragilisée par la molécule
les fabriquent à partir de cultures de de l’antibiotique qui en
masse de microorganismes mais à ce inhibe la synthèse.
jour, la plupart sont obtenus par syn-
thèse chimique.
2 LA MEMBRANE
Les antibiotiques sont des com- La membrane cytoplasmique
est ciblée par l’antibiotique.
posés biochimiques utilisés pour Elle devient perméable provoquant
traiter une infection ; ils tuent ou la fuite des composés cellulaires.
inhibent bactéries ou champignons 3 LES PROTÉINES
La synthèse des protéines est stoppée par l’antibiotique
mais sont sans effet sur les virus. Un qui s’attaque aux ribosomes.
antibiotique donné a une spécificité
d’action, il n’agit que sur certains
microorganismes.
Les antibiotiques sont classés selon :
– leur composition chimique (ex : famille des pénicillines, des macrolides…) ;
– leur zone de diffusion privilégiée dans l’organisme qui a une importance essentielle dans l’infection à
traiter (ex : les cyclines ont une bonne diffusion tissulaire ;
– leur mode d’action sur la structure de la bactérie.
3 Expliquer pourquoi il est dangereux de prendre, sans avis médical, des antibiotiques restants d’un
ancien traitement pour soigner une infection semblant similaire.
Seul un médecin est à même d’identifier le microorganisme responsable de l’infection et de prescrire
si besoin l’antibiotique adapté pour le détruire et diffusant dans la zone cible. L’antibiotique précédent
n’est peut-être pas adapté.
4 Identifier :
• 2 antibiotiques et 2 agents chimiques à large spectre en les entourant.
• 2 antibiotiques et 2 agents chimiques à spectre étroit en les soulignant.
Activité 1 L’antibiogramme
OBJECTIFS Définir et indiquer le rôle d’un antibiogramme.
La bactérie issue d’un prélèvement (crachat, urine…) est mise en culture sur une gélose sur laquelle on
dépose des disques imprégnés de différents antibiotiques. L’antibiotique diffuse sur la gélose empê-
chant le microorganisme de se développer. Plus le cercle autour de l’antibiotique a un diamètre impor-
tant, plus le microorganisme est sensible à cet antibiotique. Selon le diamètre, la souche ou bactérie est
dite sensible, intermédiaire ou résistante.
1 1
2
2
5
5
3 3
4 4
Souche A Souche B
• La souche A : 1 et 3 • La souche B : 5
3 Citer deux situations dans laquelle un médecin peut être amené à prescrire un antibiogramme.
– En cas d’échec du traitement antibiotique déjà prescrit.
– En cas de doute quant au microorganisme incriminé dans une infection, l’antibiogramme permet de
prescrire l’antibiotique adapté.
La résistance naturelle de certains microorganismes à des agents antimicrobiens est connue ( Fiche 46) ;
on sait par exemple que les macrolides sont sans effet sur les bactéries à Gram-.
Il existe par ailleurs une forme de résistance dite acquise, certaines bactéries deviennent résistantes aux
antibiotiques alors qu’elles ne l’étaient pas initialement.
Ce phénomène résulte de mutations
génétiques sur le chromosome bac-
térien ou du transfert d’un code de
résistance par un fragment d’ADN
appelé plasmide. Le transfert du
mécanisme de résistance peut inter-
venir d’une souche à l’autre ou d’une
espèce à l’autre. Ces résistances plas-
midiques sont les plus répandues
(80 % des résistances acquises) et
peuvent concerner plusieurs antibio-
tiques, voire plusieurs familles d’an-
tibiotiques, on parle alors de multi
résistance aux antibiotiques.
Ainsi l’usage intensif des antibio-
tiques favorise l’apparition des bac-
téries multi-résistantes ou BMR qui
se propagent dans l’environnement
et les populations et que l’on ne sait
comment détruire ce qui constitue
un vrai problème de santé publique.
En milieu hospitalier ce phénomène
favorise les infections hospitalières.
On observe le même phénomène de résistance aux antiseptiques et aux désinfectants, les hygiénistes en
tiennent compte dans le choix des produits et des protocoles d’utilisation.
La multi résistance peut s’étendre à d’autres espèces par transfert de plasmides, les BMR peuvent se
propager dans l’environnement et les populations.
Il est difficile voire impossible de traiter les infections provoquées par des BMR ; elles favorisent les
infections hospitalières.
Voie urinaire
Voie sexuelle
Sur terrain favorable
4 phases
1. Incubation : phase 2. Invasion : apparition 3. État : apparition des 4. Convalescence : retour
silencieuse après la des signes généraux signes spécifiques de la à l’état de santé anté-
contamination (fièvre, diarrhée…) maladie rieur. Des signes généraux
peuvent persister
Localisation
1. Infection locale SI ÉCHEC 2. Infection SI ÉCHEC 3. Infection
Plaie, autre voie de pénétration loco-régionale généralisée
L’immunité non spécifique Adénite et lymphangite Septicémie, toxémie
est mobilisée : • L’immunité spécifique
• peau et muqueuses est mobilisée : lympho-
(1re ligne de défense) cytes, anticorps, (2e ligne
• réaction inflammatoire de défense)
et phagocytose
Situation professionnelle
À l’EHPAD, Mme Jean, 85 ans, est atteinte d’une pneumonie à pneumocoques ; elle est isolée dans sa
chambre car elle a de la fièvre, tousse beaucoup, rejette du mucus couleur paille et souffre de douleurs
thoraciques intenses. Le médecin a prescrit un traitement comportant notamment un antibiotique à
large spectre. Au bout de 4 jours, celui-ci n’a toujours pas eu d’effet. Au vu de la situation, Mme Jean,
dont l’état a empiré, est hospitalisée.
Répondre sur une feuille à part en respectant l’ordre des questions et en soignant la rédaction.
3 Citer les 4 étapes d’une maladie infectieuse et expliquer dans quelle étape se situe Mme
Jean.
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
La structure des virus (taille de l’ordre du nanomètre) diffère de celle des cellules eucaryotes ou proca-
ryotes dont ils ne possèdent pas les organites, excepté un seul acide nucléique (ADN ou ARN). Cet acide
est entouré d’une capside (ou nucléocapside) de forme variable composée d’un assemblage de protéines
appelées capsomères. De plus, certains virus possèdent une enveloppe externe. En fonction de cette
structure, on classe les virus :
- selon l’acide nucléique présent (virus à ADN, virus à ARN) ;
- selon la forme de leur capside : si les capsomères sont répartis en icosaèdre (volume à 20 côtés), ils sont
dits à symétrie cubique ; s’ils sont répartis en hélice autour de l’acide nucléique, ils sont dits à symétrie
hélicoïdale ; s’ils ont d’autres formes, ils sont dits virus à forme complexe ;
- selon la présence d’une enveloppe (virus enveloppé) ou l’absence de celle-ci (virus nu).
1 Compléter le schéma du virus ci-dessus à partir des termes en gras dans le Doc. 1.
2 Expliquer pourquoi le virus ne peut être considéré comme une cellule.
Il a une structure différente de la cellule eucaryote ou procaryote et n’en possède pas les organites.
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
6 Cocher le type de capside pour les virus présentés dans les Doc. 3 et 4.
Doc. 3 : Symétrie cubique Symétrie hélicoïdale Virus de forme complexe
Doc. 4 : Symétrie cubique Symétrie hélicoïdale Virus de forme complexe
Bactérie
6. Lyse de la bactérie
et libération des virus 1. Adhésion
2. Pénétration de
l’acide nucléique
dans la bactérie
Par un mécanisme complexe, les virus à
ARN se multiplient à partir de celui-ci
4. Synthèse des dans une cellule hôte (cellule animale
protéines virales
5. Assemblage 3. Réplication ou végétale, bactérie) qui va réaliser la
des nouveaux virus de l’ADN
synthèse des protéines virales.
Le virus est dans tous les cas un parasite (être qui vit aux dépens d’un autre). Il est même dit
intracellulaire car il se multiplie obligatoirement à l’intérieur d’une cellule.
Avec un seul acide nucléique, le virus est incapable de se multiplier seul, il ne peut le faire (obligation)
que dans une cellule dite cellule-hôte (parasite intra-cellulaire) car elle contient le matériel nécessaire
à la multiplication.
Vidéo
La grippe
www.lienmini.fr/9640-37
Le virus influenza de
type A ou B responsable
de la grippe saisonnière
est un virus enveloppé à
ARN. Transmis par voie
aérienne, il se multiplie
dans les cellules des voies
respiratoires et génère
une inflammation. Il mute
régulièrement, d’où la
nécessité d’adapter le vac-
cin chaque année.
Prévention : hygiène des mains – vaccin annuel surtout pour les personnes vulnérables.
Signes cliniques de l’hépatite B aiguë : Action du virus dans l’organisme – origine des
- la plupart du temps aucun mais parfois signes cliniques : il atteint les cellules du foie.
jaunisse, fièvre, asthénie ;
hépatite chronique qui peut évoluer en cirrhose suivre les traitements prescrits, utiliser des
ou cancer du foie mortel (5 % des contaminés) ; préservatifs en cas de forme chronique
mortalité élevée si hépatite fulminante. (contagiosité).
Les virus
Les virus ne sont pas des cellules (structure différente de la cellule eucaryote ou procaryote).
Taille de l’ordre du nanomètre (10-9 nm ou 10-6 nm).
Structure :
un acide nucléique (ADN ou ARN) ;
une capside pouvant être :
Multiplication virale
Virus bactériophage
Bactérie
4. Synthèse des
protéines virales
5. Assemblage 3. Réplication
des nouveaux virus de l’ADN
Maladies virales
Grippes saisonnières Hépatite B
• Virus responsable : virus à ARN enveloppé de • Virus responsable : virus à ADN de forme cubique.
forme hélicoïdale qui mute chaque année. • Transmission : les sécrétions sexuelles, le sang, de
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
Prévention :
VACCINATION
Situation professionnelle
Le service dans lequel vous travaillez accueille des malades
atteints de la COVID19. Le cadre infirmier rappelle au person-
nel les spécificités du microorganisme incriminé et les proto-
coles applicables pour pénétrer dans la chambre des malades. Il
rappelle l’importance du vaccin contre ce microorganisme mais
aussi celle du vaccin contre l’hépatite B qui est obligatoire pour
le personnel soignant.
ARN
Virus de la grippe
Enveloppe
Virus de l’hépatite B
Répondre sur feuille à part en respectant l’ordre des questions et en soignant la rédaction.
Os du crâne 1.
Tête A.
Os de la face 2.
5. Clavicule
B. Ceinture
Sternum 3. 6. Omoplate
scapulaire
Côtes 4. 7. Humérus C. Tronc
9. Colonne vertébrale
Membres D. Ulna ou cubitus 8. 11. Bassin
supérieurs Radius 10. 12. Sacrum E. Ceinture
Carpe 13. 16. Coccyx pelvienne
Métacarpe 14.
Phalanges 15.
des mains
17. Fémur
Rotule ou patella 21.
18. Tibia
F. Membres
20. Tarse
22. Métatarse
23. Phalanges des pieds
1 Annoter le schéma du squelette avec la liste de mots suivants : bassin, clavicule, colonne vertébrale,
côtes, ulna ou cubitus, fémur, humérus, métacarpe, omoplate, os du crâne, os de la face, sternum,
phalanges des mains, phalanges des pieds, rotule ou patella, sacrum, tarse, métatarse, tibia, coccyx.
2 Légender au niveau de chaque accolade les différentes parties du corps à l’aide des mots suivants :
tronc, membres supérieurs, membres inférieurs, tête, ceinture pelvienne, ceinture scapulaire.
Os plats : deux faces planes, Os longs : leur forme est allongée Os courts : ils ont une forme plus
ils sont généralement de et cylindrique. Ils peuvent être de ou moins irrégulière et cubique
faible épaisseur et courbés. grande taille ou de petite taille. et sont de petite taille.
1 Identifier sur le schéma du squelette humain (Doc. 1) des exemples d’os de chaque catégorie en les
soulignant selon la couleur indiquée :
Os long : bleu ; os plat : rouge ; os court : vert.
Un os long se compose de :
- une partie cylindrique, la diaphyse : elle contient le canal médullaire, qui est rempli de moelle jaune
formée par une réserve de tissus adipeux et de vaisseaux sanguins. Une mince couche de tissu osseux,
l’os compact, forme les parois de la diaphyse.
- deux extrémités, les épiphyses : elles sont constituées d’os spongieux, du tissu osseux formé de travées
qui contiennent la moelle rouge, où sont fabriquées les cellules sanguines. L’ensemble de l’os est recou-
vert du périoste qui permet la croissance en épaisseur quant aux extrémités des épiphyses, elles sont
recouvertes de cartilage articulaire.
Cartilage
Couches
articulaire Système cylindriques
Épiphyse
de Havers
Os compact Vaisseau
sanguin
Nerf
Périoste
Canal
Diaphyse
médullaire
Moelle
jaune
Canal
de Havers Cylindres
Épiphyse
Os (système de Havers)
Os compact
spongieux Vaisseaux sanguins
Moelle
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
rouge
2 Légender la coupe longitudinale d’un os long (Doc. 4) à l’aide des termes en gras (Doc. 3).
3 Nommer pour une coupe transversale d’un os long, les éléments que l’on observe en allant de
l’extérieur vers l’intérieur.
Périoste os compact constitué des systèmes de Havers canal médulaire moelle jaune.
1 Compléter le tableau comparatif des tissus squelettiques qui constituent les os.
Tissus osseux Tissus cartilagineux
Rigidité du squelette (tissu compact) ; Amortit les chocs dus aux mouvements.
Rôles
contient la moelle rouge (os spongieux).
Vitamine D Favorise la fixation du calcium sur les os mais aussi sur les dents.
Deltoïde
Trapèze
Grand pectoral
Triceps brachial
Biceps brachial
Grand fessier
Demi-tendineux
Tendon d’Achille
Biceps brachial
Quadriceps
Deltoïde
Orbiculaire des lèvres
Grand pectoral
Abdominaux
Jambier antérieur
Vidéo
Chaque fibre musculaire est entourée d’une membrane appelée sarcolemme. Son cytoplasme, appelé
sarcoplasme, contient plusieurs noyaux et des filaments contractiles appelés myofibrilles. Chaque myo-
fibrille est constituée de filaments fins, l’actine, et de filaments épais, la myosine. La myofibrille est donc
divisée par des stries Z, la zone située entre deux stries Z se nomme sarcomère.
Bande Bande
Noyau Ligne Z claire I sombre A
Sarcolemme
Myofibrilles
Sarcomère
1 Indiquer dans la colonne A du tableau ci-dessous, la réaction du muscle lors des expériences
présentées sur le Doc. 4.
2 Relier chaque réaction de la colonne A à la propriété du muscle à laquelle elle correspond (colonne B).
3 Relier la description de chaque propriété (colonne B) à son nom (colonne C).
A. Réaction du muscle lors des expériences B. Propriété du muscle à C. Nom de
(Doc. 4) laquelle renvoient ces réactions cette propriété
Une articulation est une zone de contact qui permet de relier les os les uns avec les autres. Il existe trois
types d’articulations qui sont classées selon leur structure anatomique et leur degré de mobilité.
1 Associer chaque exemple d’articulation au schéma qui lui correspond (Doc. 1).
2 Légender le schéma de l’articulation synoviale à l’aide des termes en gras (Doc. 2).
Ligament
Disque intervertébral
Nerfs
Vertèbre sensitifs
3 Légender le schéma de l’articulation cartilagineuse à l’aide des termes en gras (Doc. 3).
Doc. 4 Le mouvement de
Les mouvements dépendent d’un système passif (os flexion-extension
Flexion
et articulation) et d’un système actif (muscles, sous
contrôle du système nerveux). La flexion rapproche
Extension 1 Souligner sur le
deux segments de membres en fermant l’angle
Doc. 4 les structures
d’articulation (en bleu sur le schéma). L’extension
éloigne deux os en augmentant l’angle d’articula- anatomiques
Flexion
tion. On dit que ces mouvements sont antagonistes, passives et entourer
car l’action des muscles fléchisseurs est opposée à les structures
l’action des muscles extenseurs. Cette action anatomiques actives.
contraire permet d’assurer la stabilité de l’articula-
Extension
tion et de coordonner les mouvements du corps.
1. Flexion 2. Extension
Biceps contracté
Biceps relâché
Triceps
Radius contracté
Ulna Triceps
Humérus
relâché
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
Squelette humain
ZOOM
Structure d’un os long
Cartilage articulaire
Épiphyse
Os court
Os compact
Tissus
Diaphyse
Périoste cartilagineux
Canal médullaire
Épiphyse Os spongieux
Os long
206 os chez Moelle rouge Tissus osseux
l’adulte (os compact)
L’appareil musculaire
ZOOM
La structure d’un muscle strié
Les différents muscles :
• les muscles lisses (dans Les propriétés
les viscères) • Élastique Aponévrose
• le muscle cardiaque • Contractile
• muscles striés • Excitable Myofibrilles
squelettiques = les • Tonique
organes du mouvement
Fibre
musculaire Vaisseaux
Faisceau sanguins
Articulation cartilagineuse
= Articulation semi-mobile Extension
Ex : articulation vertébrale Avant-bras descend
biceps décontracté
triceps contracté
Articulation synoviale
= Articulation mobile
Ex : coude Les muscles sont les organes actifs du
mouvement et les os les organes passifs.
Situation professionnelle
Tout le personnel de l’EHPAD où vous venez d’être embauché bénéficie d’une formation PRAP 2S
(prévention des risques liés à l’activité physique au travail pour le secteur sanitaire et médico-
social). L’instructeur vous explique que cette formation nécessite une bonne connaissance de l’appareil
locomoteur.
5.
3. 6.
2
4. 7.
8.
11.
10. 12.
13. 16. 3
14.
15.
17.
21.
19.
20.
22.
23.
Répondre sur feuille à part en respectant l’ordre des questions et en soignant la rédaction.
3 Citer les trois types de muscles et indiquer leurs rôles. Préciser lesquels font partie de
l’appareil locomoteur.
4 Citer les 4 propriétés du muscle strié squelettique et indiquer comment elles sont mobilisées
lors du travail musculaire.
1 2 3 4
Une fracture est une cassure qui survient sur un os, le plus sou-
vent à la suite d’un traumatisme.
Les principaux types de fractures sont :
• Les fractures simples ;
• Les fractures ouvertes : l’os brisé traverse la peau et est
apparent ;
• Les fractures en « bois vert » : ces fractures touchent tout l’os,
mais une des surfaces reste intacte (comme un roseau plié) ;
1. En bois vert 3. Ouverte • Les fractures pluri-fragmentées : l’os est brisé en plusieurs
morceaux.
2. Simple 4. Pluri-fragmentée
Les fractures résultent souvent d’un choc, d’une interne ou hémorragie externe en cas de fracture
chute, d’une torsion. Elles sont favorisées par cer- ouverte ; ainsi que lésions d’autres organes (mus-
taines pathologies osseuses (rachitisme*, ostéopo- cles ou cerveau si fracture du crâne).
rose Fiche 59) qui fragilisent le squelette. La prise en charge par les premiers secours consiste
Tout le monde peut être victime de fractures mais en une immobilisation de la fracture. En milieu
les personnes âgées, les athlètes (fractures de médical, le traitement passe par une immobili-
fatigue suite à des efforts excessifs) et les jeunes sation et parfois par un traitement chirurgical
enfants en sont le plus souvent victimes. (pose de broches, clous, prothèses…) suivi d’une
La fracture se manifeste par une forte douleur, un rééducation.
œdème, l’impossibilité de bouger le membre blessé *Le calcium ne se fixe pas sur les os par manque de vita-
qui peut être déformé. Il peut y avoir hémorragie mine D.
2 Indiquer sur les schémas suivant la zone du corps concernée et s’il s’agit d’une entorse ou d’une
luxation.
Nature de la Nature de la
lésion : luxation lésion : entorse
Articulation
normale Normal
5 RÉDIGER NUMÉRIQUE Rechercher puis expliquer en quoi consiste la réduction d’une luxation.
La réduction est une manœuvre urgente et qui consiste à tirer le membre déboité dans un certain axe
afin de le repositionner dans son emplacement articulaire. Cette manœuvre est immédiatement suivie
d’une radiographie pour s’assurer que la tête de l’articulation a été bien réintégrée.
Activité 1 L’ostéoporose
OBJECTIFS Pour l’ostéoporose, donner une définition et justifier les facteurs favorisants ; énoncer les signes et symptômes,
les conséquences et les évolutions potentielles ; justifier les moyens de prévention et indiquer les principaux traitements.
Normal Ostéoporose
L’ostéoporose est une déminéralisation du tissu osseux qui se traduit
par une diminution de la masse osseuse. Cette maladie peut avoir
des conséquences invalidantes et graves : une fragilité du squelette,
des tassements vertébraux, des douleurs, des déformations, des
risques de fractures (notamment le col du fémur et le poignet).
Le rhumatologue prescrit une série d’examens, comme l’ostéodensi-
tométrie, pour la mettre en évidence.
L’ostéoporose primaire (95 % des cas) est causée par le vieillissement du tissu osseux. Favorisée par une
carence en œstrogènes, elle est plus fréquente chez les femmes à partir de la ménopause. On peut noter
d’autres facteurs de risques : les facteurs génétiques, une alimentation pauvre en calcium et/ou en vita-
mine D, la sédentarité, la consommation d’alcool, le tabagisme, un poids et un IMC insuffisants.
L’ostéoporose dite secondaire, beaucoup plus rare, est la conséquence d’autres maladies, comme la
polyarthrite rhumatoïde ou certaines maladies endocriniennes ou digestives.
Le traitement est médicamenteux mais cible aussi les facteurs de risques.
L’arthrose est une dégénérescence (détérioration) du cartilage articulaire qui se caractérise par une pro-
lifération de tissu osseux (ostéophytose) ou par des cavités (géodes). Elle se manifeste par des douleurs,
des raideurs articulaires, des déformations qui apparaissent sur des articulations affaiblies et souvent sol-
licitées (mains, genoux, hanche, pieds). Le vieillissement, les gestes répétitifs, le port de charges lourdes,
le surpoids et l’obésité sont des facteurs favorisant la survenue de cette pathologie.
L’arthrite est une inflammation aigüe ou chronique d’une ou de plusieurs articulations. L’articulation est
alors gonflée et douloureuse. Il existe plusieurs types d’arthrite, les plus fréquentes étant :
• La polyarthrite rhumatoïde : maladie auto-immune (provoquée par un dysfonctionnement du système
immunitaire) qui se manifeste par poussées. Elle entraîne une déformation symétrique des articulations
atteintes et, progressivement, leur destruction.
• L’arthrite aigüe ou crise de goutte : causée par un dépôt d’acide urique dans l’articulation (souvent le
gros orteil), elle se manifeste par des crises de quelques jours accompagnées de douleurs vives. Les excès
alimentaires et l’hérédité sont les principales causes.
A B C
Épaississement
Géode de la capsule
Os et de
Ostéophytose la membrane
Membrane synoviale
synoviale
Cartilage
Capsule
Ligament
Débris de
cartilage
Amincissement
Déformation du cartilage
Articulation articulaire
normale Arthrose Arthrite
1 2 3 4
Parfois invalidants, les TMS constituent plus de Localisation des TMS et exemples
80 % des maladies professionnelles déclarées. Dans le milieu sanitaire et social, les plus fréquentes sont les lombalgies
(zone des vertèbres lombaires : hernie discale, lumbago, sciatique, tassement discal)
Les TMS regroupent des affections touchant les tis-
sus mous à la périphérie des articulations : muscles, Épaules 30 % Coudes 21 %
Coiffe des rotateurs, Arthrose
tendons, nerfs, ligaments, bourses séreuses, cap- tendinopathie du coude,
sules articulaires, vaisseaux. épycondilite
Dans le quotidien ou au cours de l’activité profes-
Mains, poignets,
sionnelle, ces tissus sont sollicités lors de gestes doigts, 39 %
répétitifs, d’efforts excessifs ou à cause de certaines Syndrome du canal Dos 8 %
carpien, tendinite
postures de travail contraignantes. Hernie discale
Les TMS se caractérisent par des douleurs, pertes de
sensations, gonflements, difficultés ou impossibilité Genoux 2 %
Lésion chronique
à effectuer certains gestes . Dans ces cas, une mise du ménisque,
au repos, un traitement anti-inflammatoire ou par- tendinite rotulienne
fois de la chirurgie sont nécessaires. La prévention
cible les facteurs de risque (dépister les situations à risque, aménager le poste de travail, former à la
PRAP 2S (prévention des risques liés à l’activité physique dans le secteur sanitaire et social).
6 RÉDIGER Présenter et justifier des exemples de mesures de prévention des TMS pour une structure
d’accueil de jeunes enfants.
Normal Ostéoporose
Déminéralisation
du tissu osseux
fragilisation Déformation des
risques de courbes naturelles
fractures et du rachis lombaire.
déformations.
Facteurs favorisants divers dont la ménopause. Facteurs favorisants divers : port de charges, certaines
Traitement médicamenteux, action sur les pathologies, mauvaises postures…
facteurs de risques (sédentarité, alimentation…). Traitement : kinésithérapie, port d’un corset et/ou de
semelles orthopédiques, chirurgie.
Articulation Arthrose
normale
Dégénérescence du cartilage articulaire.
Causes : Lié au vieillissement et à l’usure Inflammation aigüe ou chronique d’une articulation.
(port de charges lourdes, surpoids). Causes : Maladie auto-immune. Excès alimentaires, hérédité.
Situation professionnelle
Tout le personnel de l’EHPAD où vous venez d’être embauché bénéficie d’une formation PRAP 2S
(prévention des risques liés à l’activité physique au travail pour le secteur sanitaire et médicosocial).
L’instructeur vous explique que cette formation nécessite une bonne connaissance de l’appareil loco-
moteur ; vous devez être capable d’identifier et caractériser les différentes atteintes à la santé. Il vous
présente une planche avec différentes atteintes.
A B
D
E F
Répondre sur feuille à part en respectant l’ordre des questions et en soignant la rédaction.
Une infection est dite associée aux soins (IAS) si elle survient au cours
ou au décours d’une prise en charge (diagnostique, thérapeutique,
palliative, préventive, opératoire ou éducative) d’un patient, et si elle
n’était ni présente, ni en incubation au début de la prise en charge.
Lorsque l’état infectieux au début de la prise en charge n’est pas connu
précisément, un délai d’au moins 48 heures ou un délai supérieur à la
période d’incubation est couramment accepté pour définir une IAS.
Les infections post-opératoires, sont considérées comme associées aux soins lorsqu’elles surviennent
dans les 30 jours suivant une intervention implantologique (mise en place de prothèse ou matériel pro-
thétique). Ne rentrent pas dans la définition des IAS les infections asymptomatiques et les infections
déjà présentes lors du premier contact avec le système de santé.
Les infections nosocomiales (IN) font partie des infections associées aux soins : elles sont contractées
en milieu hospitalier alors que le patient n’en était pas porteur au moment de son admission dans
l’établissement.
www.solidarites-sante.gouv.fr
3 Dans les cas suivants, indiquer s’il s’agit d’une IAS. Justifier la réponse.
• Mathilde, est admise en service chirurgie pour la pose d’une prothèse de hanche. Le lendemain
de son admission un test Covid déclare sa séropositivité.
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
Thème 15 Les infections associées aux soins, les infections nosocomiales 149
Les principaux agents responsables d’infections associées aux soins sont des bactéries dans 90 % des cas.
Parmi elles on peut citer Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Pseudomona aeruginosa. Certains virus,
champignons, protozoaires ou prions peuvent également être responsables d’IAS.
La transmission de ces infections est de deux sortes :
– infection endogène : la personne s’infecte soit avec ses propres agents, soit à partir de l’environnement
immédiat qu’il a lui-même contaminé (exemple : potence, chaise, poignée de porte….) ;
– infection exogène : provenant d’autres patients, des visiteurs, du personnel soignant qui sont atteints
ou en incubation. La contamination peut également avoir pour origine l’environnement hospitalier tel
que l’eau, l’air, l’alimentation ou le matériel.
1 Nommer les principaux agents responsables des IAS. Préciser la catégorie de ce type de micro-
organismes.
Les principaux agents responsables des IAS sont Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Pseudomona
aeruginosa. Ils appartiennent à la catégorie des bactéries.
2 Cocher pour chaque situation ci-dessous la bonne réponse. Justifier l’origine de l’infection.
épisiotomie (incision du
périnée) pour faciliter la Bactéries présentes
sortie du bébé et a donc
une suture de plusieurs sur la peau et les
points. Elle a négligé sa muqueuses
toilette génito-anale.
Quelques jours plus tard,
sa suture s’est infectée.
Doc. 1 Les facteurs de risque et les facteurs favorisant les infections associées aux soins.
Facteurs liés à l’environnement Facteurs liés au patient Facteurs liés aux soins
Thème 15 Les infections associées aux soins, les infections nosocomiales 151
Les précautions « standard » (PS) sont décrites dans la circulaire DGS/DH n° 98/240 du 20 avril 1998 rela-
tive à la prévention de la transmission d’agents infectieux véhiculés par le sang ou les liquides biolo-
giques lors de soins dans les établissements de santé.
Ces précautions doivent être appliquées pour tout patient, quel que soit son statut
infectieux, afin d’assurer une protection systématique des patients et des person-
nels vis-à-vis des risques infectieux. Elles s’appliquent à tout patient pour éviter la
transmission croisée, pour éviter une infection associée aux soins (IAS) et une infec-
tion associée à l’environnement (IAE). Les précautions « standard » sont la base de
la lutte contre les transmissions croisées, elles comportent sept items : hygiène des
mains, tenue professionnelle et protection individuelle (surblouse, masque, tablier,
lunettes), utilisation des gants, gestion de l’environnement, prévention des accidents
avec exposition au sang (AES), transport des prélèvements biologiques, gestion du
linge et des déchets.
Ces précautions « standard » seront complétées, en cas de fort risque infectieux, par des précautions
« complémentaires » contact ou air/gouttelettes ou protecteur en fonction de l’état infectieux du patient.
• Précautions complémentaires contact = éviter le contact direct avec la plaie contaminée du patient, le
matériel utilisé ou les liquides biologiques, urines, selles et le transport des germes à l’extérieur de la
chambre.
• Précautions complémentaires air/gouttelettes = éviter d’inhaler les gouttelettes ou
les Flugge en suspension expirées par le patient.
• Isolement protecteur pour le patient. Le but est de mettre une barrière aux germes
à l’entrée dans la chambre.
Ces mesures visent à éviter la transmission d’un germe pathogène (ou résistant à
l’antibiothérapie) d’un patient vers un autre, via, en général, les mains du soignant
ou la tenue professionnelle (pour protéger les autres patients non contaminés d’un
germe multirésistant).
National Library of Medecine
Les précautions complémentaires visent à éviter la transmission d’un germe pathogène (ou résistant à
l’antibiothérapie) d’un patient vers un autre (par les mains du soignant ou la tenue professionnelle).
Doc. 2 Le réseau CPIAS (Centre d’appui pour la Prévention des Infections Associées aux Soins).
© Delagrave 2023 – La photocopie non autorisée est un délit.
Thème 15 Les infections associées aux soins, les infections nosocomiales 153
Chaque établissement est doté d’un CLIN (Comité de Lutte contre les
Infections Nosocomiales). C’est une instance officielle, chargée de défi-
nir les actions à mener pour prévenir les IN. Le programme d’actions une
fois défini est mis en œuvre par l’EOH (Équipe Opérationnelle d’Hygiène).
Cette dernière travaille en collaboration avec les services de microbiologie
et virologie.
• Les missions d’un Clin. Un programme annuel d’actions est défini avec
l’EOH pour assurer :
- la prévention des infections nosocomiales, notamment par l’élaboration et la mise en œuvre de recom-
mandations de bonnes pratiques d’hygiène ;
- la surveillance des infections nosocomiales ;
- la définition d’actions d’information et de formation de l’ensemble des professionnels de l’établisse-
ment en matière d’hygiène hospitalière et de prévention des infections nosocomiales ;
- l’évaluation périodique des actions de prévention des infections nosocomiales ;
- la définition, en relation avec les professionnels de soins, des méthodes et indicateurs adaptés aux activi-
tés de l’établissement permettant l’identification, l’analyse et le suivi des risques infectieux nosocomiaux.
• Composition. Un CLIN est composé de 22 membres maximum, désignés par le directeur de l’établis-
sement, comprenant des représentants des professions médicales (médecins et pharmaciens), des pro-
fessions paramédicales (soins ou médico-techniques), des représentants de l’administration, dont le
Directeur Général et un représentant des usagers.
• L’EOH est composée de praticiens, d’infirmier (ères) hygiénistes, d’une biohygièniste et d’un labora-
toire d’analyse pour la surveillance microbiologique de l’environnement.
Il est composé de 22 membres maximums, avec des représentants des professions libérales,
paramédicales, de l’administration et un représentant des usagers.
Prévention institutionnelle :
- PROPIAS
- CPIAS
Moyens de prévention :
- CLIN
- précautions standard
- EOPH
- précautions complémentaires
Thème 15 Les infections associées aux soins, les infections nosocomiales 155
Situation professionnelle
Vous travaillez en service d’urologie et vous avez remarqué des cas fréquents d’infections associées aux
soins suite à des changes répétés de sondes urinaires chez certains malades notamment des patients
âgés. Très souvent Escherichia coli est le microorganisme responsable de ces infections. L’équipe opé-
rationnelle d’hygiène assure régulièrement des actions afin de prévenir les infections nosocomiales.
L’équipe opérationnelle
d’hygiène est dédiée
spécifiquement à la
prévention du risque
infectieux :
◗ prévention des infections
associées aux soins pour les
patients et les professionnels
◗ surveillance des infections
◗ évaluation et amélioration
des pratiques en hygiène
◗formation (médicale,
paramédicale et technique)
◗ communication et
information
L’équipe opérationnelle d’hygiène (EOH)
Doc. 1 L’équipe opérationnelle d’hygiène du centre hospitalier d’Argenteuil
Répondre sur une feuille à part en respectant l’ordre des questions et en soignant la rédaction.
VE
SO
Avertissement : Les modalités de l’épreuve E33 développées ici concernent les seuls candidats relevant du
CCF (élèves d’établissements publics, d’établissements privés sous contrat d’Etat, de CFA habilités au CCF,
de centres de formation continue en établissements publics).
1 Présentation de l’épreuve
OBJECTIF
Elle permet d’évaluer les compétences mises en œuvre en milieu professionnel lors d’activités réalisées en
équipe pluriprofessionnelle.
COMPÉTENCES ÉVALUÉES
- 3.1. Gérer ses activités en inter agissant avec l’équipe pluriprofessionnelle, dans une posture professionnelle
adaptée
- 3.2. Traiter et transmettre des informations en intégrant les différents outils numériques
- 3.3. Participer à la démarche qualité et à la prévention des risques professionnels
- 3.4. Coordonner et conduire une équipe de bio nettoyage
- 3.5. Participer à l’accueil, à l’encadrement et à la formation de stagiaires, à l’accueil des nouveaux agents,
des bénévoles
d’évaluation dans les mêmes modalités que l’épreuve ponctuelle est mise en place par l’établissement de
formation. Cette situation permet d’évaluer les compétences et les savoirs associés de l’unité U33 (bloc 3).
158
• Le dossier est rédigé obligatoirement à l’aide d’un logiciel de traitement de texte et est imprimé en
3 exemplaires (2 pour le jury, un pour l’élève). Chaque dossier est relié.
• Il comprend 6 à 8 pages, annexes non comprises. Le nombre de pages doit être respecté.
160
rs
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p ro s
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Nouv Nouv Nouv Nouv
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ISBN : 978-2-206-10964-0
9 782206 109640