Sujet 2023 2 Specialite Mathematiques 1 Corrige Bac
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Sujet 2023 2 Specialite Mathematiques 1 Corrige Bac
Corrigé bac
1 Exercice 1 (5 points)
Un jeu vidéo possède une vaste communauté de joueurs en ligne. Avant de débuter
une partie, le joueur doit choisir entre deux « mondes » : soit le monde A, soit le
monde B.
On choisit au hasard un individu dans la communauté des joueurs. Lorsqu’il joue une
partie, on admet que :
2
la probabilité que le joueur choisisse le monde A est égale à 5 ;
7
si le joueur choisit le monde A, la probabilité qu’il gagne la partie est de 10 ;
12
la probabilité que le joueur gagne la partie est de 25 .
Astuce
Tout d’abord, on peut remarquer qu’il n’y a pour le joueur que deux choix de
monde et qu’il est obligé d’en faire un. Donc dire que le joueur choisit le
monde B revient à dire que le joueur ne choisit pas le monde A : B = A.
10 , et on en déduit P A (G) =
10 ;
12 13
P (G) = 25 , et on en déduit P (G) = 25 .
a 7
10
b 3
25
c 7
25
d 24
125
P (A ∩ G) = P (A) × PA (G)
2 7
= ×
5 10
7
=
25
Réponse c.
a 1
5
b 1
3
c 7
15
d 5
12
On a :
P (B ∩ G)
PB (G) =
P (B)
P (G) = P (A ∩ G) + P (B ∩ G)
D’où :
P (B ∩ G) = P (G) − P (A ∩ G)
12 7
= −
25 25
5
=
25
1
=
5
1
5
=
3
5
1
=
3
Réponse b.
12
X suit alors une loi binomiale de paramètres n = 10 et p = 25 .
a 0, 859
b 0, 671
c 0, 188
d 0, 187
6 4
10 12 13
=( )×( ) ×( )
6 25 25
≈ 0, 188
Réponse c.
Astuce
a n=2
b n=3
c n=4
d n=5
Rappel
Pour cela, on teste avec la calculatrice les différentes valeurs proposées jusqu’à
trouver le résultat voulu :
P (X ≤ 2) ≈ 0, 070
P (X ≤ 3) ≈ 0, 207
On a donc n = 3 .
10
b ( 13
25 )
10
c ( 12
25 )
10
d 1 − ( 13
25 )
10
13
= 1×1×( )
25
10
13
=( )
25
On obtient ainsi :
P (X ≥ 1) = 1 − P (X = 0)
10
13
= 1−( )
25
Réponse d.
2 Exercice 2 (5 points)
un+1 = 1, 6 un
un = u0 × q n
un = 0, 1 × 1, 6n
On cherche à calculer :
n→+∞ n→+∞
lim 1, 6n = +∞
n→+∞
lim un = +∞
n→+∞
On résout l’inéquation :
un > 0, 4 ⇔ 0, 1 × 1, 6n > 0, 4
⇔ 1, 6n > 4
⇔ ln (1, 6n ) > ln (4) [par stricte croissance de ln sur R ∗+ ]
⇔ n ln (1, 6) > ln (4) [pour a > 0 et n entier, ln (an ) = n ln (a)]
ln (4)
⇔n> [1, 6 > 1, donc ln (1, 6) > 0]
ln (1, 6)
ln (4)
Comme ln (1,6)
≈ 2, 95, le plus petit entier à partir duquel l’inégalité est vérifiée est
n=3.
En tenant compte des contraintes du milieu naturel dans lequel évoluent les
insectes, les biologistes choisissent une nouvelle modélisation.
Ils modélisent le nombre d’insectes à l’aide de la suite (v n ) , définie par : v 0 = 0, 1 et,
v n+1 = 1, 6v n − 1, 6v n2
bout de n mois.
Dans ce nouveau modèle, le nombre d’insectes au bout d’un mois est donné, en
million, par v 1 , que l’on calcule avec la relation de récurrence donnée :
v 1 = 1, 6 v 0 − 1, 6 v 02
= 1, 6 × 0, 1 − 1, 6 × 0, 12
= 0, 144
Le nombre d’insectes présents au bout d’un mois est de 0, 144 million, soit 144 000.
f (x) = 1, 6x − 1, 6x2
On résout l’équation :
f (x) = x ⇔ 1, 6x − 1, 6x2 = x
⇔ 0, 6x − 1, 6x2 = 0
⇔ x(0, 6 − 1, 6x) = 0
⇔x=0 ou 0, 6 − 1, 6x = 0
0, 6 6 3
⇔x=0 ou x= = =
1, 6 16 8
3
S = {0 ; }
8
1
Comme fonction polynôme du second degré, f est dérivable sur [0 ; 2
]. En
notant f ′ sa dérivée, on a, pour tout x ∈ [0 ; 12 ] :
1 1
Or, pour x ∈ [0 ; 2
], on a x ≤ 2
et donc −3, 2x ≥ −1, 6, puis :
1, 6 − 3, 2x ≥ 0
1
Ainsi, pour tout x ∈ [0 ; 2
], f ′ (x) ≥ 0.
On veut démontrer, pour tout entier naturel n, la proposition que l’on note P (n)
:
1
0 ≤ v n ≤ v n+1 ≤
2
Initialisation
1
0 ≤ v 0 ≤ v 0+1 ≤
2
Hérédité
Astuce
donc l’appliquer aux membres des inégalités sans changer leurs sens :
1
f (0) ≤ f (v k ) ≤ f (v k+1 ) ≤ f ( )
2
Or, on a :
f (0) = 1, 6 × 0 − 1, 6 × 02 = 0 ;
2
f (vk+1 ) = 1, 6vk+1 − 1, 6vk+1
= vk+2 ;
2
f ( 12 ) = 1, 6 ×
1
2 − 1, 6 × ( 12 ) = 0, 4.
1
0 ≤ v k+1 ≤ v k+2 ≤
2
Ainsi, si P (k) est vraie, alors P (k + 1) est aussi vraie. Cela prouve que la
proposition est héréditaire à partir du rang 0.
Conclusion
On peut donc conclure que la proposition P (n) est vraie pour tout entier naturel n :
1
0 ≤ vn ≤ vn+1 ≤
2
Rappel
3
Les solutions de l’équation f (x) = x sont, d’après la question B.2.a, 0 et 8
=
0, 375.
Or, la suite (v n ) est croissante, et v 0 = 0, 1. Donc ℓ ≥ 0, 1.
Cela signifie que, dans ce modèle, le nombre d’insectes tendra vers 0, 375
million, soit 375 000, ce qui est inférieur au seuil de 400 000.
v = 1.6 ∗ v - 1.6 ∗ v ∗ v
n=n+1
return n
v n+1 = 1, 6v n − 1, 6v n2
Dans le contexte de l’exercice, cela signifie que, selon ce modèle, il suffira de six mois
pour qu’il y ait plus de 350 000 insectes.
3 Exercice 3 (5 points)
2x + y − z + 2 = 0
⎛ 1 ⎞
n 2 −1
⎝ 1 ⎠
Rappel
⎛a⎞
⎝c⎠
n b
⎛ 2 ⎞
1
⎝−1⎠
n1
⎛ 2 ⎞ ⎛ 1 ⎞
1 n2 −1
⎝ −1⎠ ⎝ 1 ⎠
n1
n1 ⋅ n2 = 2 × 1 + 1 × (−1) + (−1) × 1
= 2−1−1
=0
perpendiculaires.
Rappel
⎛a⎞
Dans un repère orthonormé, soit un plan P de vecteur normal n b et
⎝c⎠
⎛ 1 ⎞
n2 −1 est un vecteur normal à P2 .
⎝ 1 ⎠
1 − 1 + 2 + d = 0 ⇔ d = −2
x−y+z−2 = 0
z=t
M (x ; y ; z) ∈ P1 ∩ P2 ⇔ {
2x + y − z + 2 = 0 (E 1 )
x−y +z−2 = 0
(E 2 )
⇔{
3x = 0 (E 1 + E 2 )
x−y +z−2 = 0
(E 2 )
⇔{
x=0
−y + z − 2 = 0
⇔{
x=0
y=z−2
⎧
⎪x = 0
M (x ; y ; z) ∈ P1 ∩ P2 ⇔ ⎨y = t − 2 ˋt∈R
ou
⎪
⎩
z=t
Astuce
Astuce
2 × 0 + (−2) − 0 + 2 = −2 + 2 = 0 donc D1 ∈ P 1 ,
et 0 − (−2) + 0 − 2 = 2 − 2 = 0 donc D1 ∈ P 2
2 × 0 + 0 − 2 + 2 = −2 + 2 = 0 donc D2 ∈ P 1 ,
et 0 − 0 + 2 − 2 = 2 − 2 = 0 donc D2 ∈ P 2
à P2.
3. On rappelle que, d’après la question 2.b, la droite Δ est l’ensemble des points Mt
de coordonnées (0 ; −2 + t ; t) , où t désigne un nombre réel quelconque.
a. Montrer que, pour tout réel t :
AMt = 2t 2 − 8t + 11
= 1 + (t − 3)2 + (t − 1)2
= 1 + t2 − 6t + 9 + t2 − 2t + 1
= 2t2 − 8t + 11
b. En déduire que AH = 3.
point de Δ .
On cherche alors le minimum de la fonction t ↦ 2t2 − 8t + 11.
Rappel
Soit f une fonction polynôme du second degré, définie pour tout réel t par
f (t) = at2 + bt + c , avec a , b et c des réels (a non nul).
Si a > 0, alors f atteint un minimum en t = − 2a b
.
et il vaut :
2 × 22 − 8 × 2 + 11 = 8 − 16 + 11 = 3
AH = 3
Rappel
et de vecteur directeur u β .
⎝γ⎠
⎧
⎪x = αt + xM
⎨y = βt + yM
ˋt∈R
ou
⎪
⎩
z = γt + zM
⎛ 2 ⎞
1
⎝ −1⎠
n1
⎧
⎪x = 2 × t + 1
⎨y = 1 × t + 1 ˋt∈R
ou
⎪
⎩
z = −1 × t + 1
⎧x = 2t + 1
⎪
D 1 : ⎨y = t + 1 ˋt∈R
ou
⎪
⎩
z = −t + 1
1 1 5
(− ; ; )
3 3 3
⎧
⎪
⎪
x = 2t + 1
⎪y = t + 1
D1 ∩ P1 : ⎨
⎪
⎪
⎪
⎩
z = −t + 1
2x + y − z + 2 = 0
2 × (2t + 1) + (t + 1) − (−t + 1) + 2 = 0 ⇔ 4t + 2 + t + 1 + t − 1 + 2 = 0
⇔ 6t + 4 = 0
4 2
⇔t=− =−
6 3
On obtient alors :
⎧
⎪
2 4 1
⎪
⎪
x = 2 × (− ) + 1 = − + 1 = −
⎪
⎪
⎪
3 3 3
⎪
⎪y = − + 1 =
2 1
⎨ 3 3
⎪
⎪ (
2
)
5
⎪
⎪
= − − + 1 =
⎪
z
⎪
3 3
⎪
⎪t = − 2
⎩
3
On trouve bien :
(0 ; 0 ; 2) .
Sur le schéma ci-dessous, les plans P 1 et P 2 sont représentés, ainsi que les points A ,
H1 , H2 , H .
Rappel
Pour montrer qu’un quadrilatère est un rectangle, on peut montrer que c’est
un parallélogramme qui possède un angle droit.
⎛ − 1 − 1⎞ ⎛ − 4 ⎞
⎜ 3 ⎟ ⎜ 3⎟
⎜ 1 ⎟ ⎜ 2⎟
⎜ ⎟=⎜− ⎟
⎜ 3 − 1 ⎟ ⎜ 3⎟
⎜ ⎟ ⎜ ⎟
⎜ 5 ⎟ ⎜ 2 ⎟
⎝ 3 −1 ⎠ ⎝ 3 ⎠
⎛0 − 4⎞ ⎛ 4⎞
−
⎜ 3⎟ ⎜ 3⎟
⎜ 2⎟ ⎜ ⎟
⎜0 − ⎟ = ⎜ − 2⎟
⎜ 3⎟ ⎜ ⎟
⎜ ⎟ ⎜ 3⎟
⎜ 4⎟ ⎜ 2 ⎟
⎝2 − 3⎠ ⎝ 3 ⎠
On a ainsi AH 1 = H 2 H .
En outre, la droite D1 , qui est la droite (AH 1 ), est orthogonale à P1 , elle est donc
droit.
4 Exercice 4 (5 points)
On cherche à calculer :
x→−∞ x→−∞
On a : lim −x = +∞.
x→−∞
On sait que : lim eX = +∞.
X →+∞
Donc, par composition des limites : lim e−x = +∞.
x→−∞
x→−∞
On sait que : lim ln (X ) = +∞.
X →+∞
lim f (x) = +∞
x→−∞
On cherche à calculer :
x→+∞ x→+∞
On a : lim e−x = 0.
x→+∞
Donc, par somme des limites : lim (1 + e−x ) = 1. On obtient ainsi :
x→+∞
x→+∞
La fonction f , dérivable sur R, est de la forme ln (u), avec, pour tout réel x :
u′
La dérivée f ′ est alors de la forme u,
et on obtient, pour tout réel x :
′ −e−x
f (x) =
1 + e−x
−e−x × ex
f ′ (x) =
(1 + e−x ) × ex
−1
= x
e + e−x × ex
−1
=
1 + ex
−1
Pour tout réel x, ex > 0, donc : 1 + ex > 0, et 1+e x < 0.
lim f (x) = +∞
lim f (x) = 0
x→−∞ x→+∞
y = f ′ (0)(x − 0) + f (0)
On calcule donc :
−1 1
f ′ (0) = = −
1 + e0 2
−0
f (0) = ln (1 + e ) = ln (2)
1
y = − x + ln (2)
2
′′ 0 × (1 + ex ) − (−1) × ex
f (x) = 2
(1 + ex )
ex
= 2
(1 + ex )
1
f (x) ≥ − x + ln (2)
2
Ma ( − a ; f (−a)) et Na (a ; f (a))
e−x × ex + e−x
= ln ( ) [en utilisant 1 = e−x × ex ]
1+e x
e−x (ex + 1)
= ln ( )
1 + ex
= ln (e−x )
= −x
Rappel
l’on note m :
f (xNa ) − f (xM a )
m=
xNa − xM a
f (a) − f (−a)
=
a − (−a)
f (a) − f (−a) = −a
On obtient alors :
−a 1
m= =−
2a 2
égal à − 12 .