Sujet 2023 2 Specialite Mathematiques 1 Corrige Bac

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Sujet bac 2023 2 - Spécialité mathématiques - Corrigé

 Corrigé bac

Lien vers l’énoncé : Sujet bac 2023 jour 2

1 Exercice 1 (5 points)

Un jeu vidéo possède une vaste communauté de joueurs en ligne. Avant de débuter
une partie, le joueur doit choisir entre deux « mondes » : soit le monde A, soit le
monde B.

On choisit au hasard un individu dans la communauté des joueurs. Lorsqu’il joue une
partie, on admet que :

2
la probabilité que le joueur choisisse le monde A est égale à 5 ​ ;
7
si le joueur choisit le monde A, la probabilité qu’il gagne la partie est de 10 ​ ;
12
la probabilité que le joueur gagne la partie est de 25 .

On considère les événements suivants :

A : « Le joueur choisit le monde A » ;

B : « Le joueur choisit le monde B » ;

G : « Le joueur gagne la partie ».

Astuce

Tout d’abord, on peut remarquer qu’il n’y a pour le joueur que deux choix de
monde et qu’il est obligé d’en faire un. Donc dire que le joueur choisit le
monde B revient à dire que le joueur ne choisit pas le monde A : B = A.

Ensuite, on peut, au brouillon, récapituler les probabilités données dans


l’énoncé :

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P (A) = 25 , et on en déduit P (B) = P (A ) = 1 −

2
5 ​ = 3
5 ​ ;
7 3
P A (G) =

10 , ​ et on en déduit P A (G) =

10 ​ ;
12 13
P (G) = 25 , ​ et on en déduit P (G) = 25 .

On peut aussi représenter la situation par un arbre de probabilités :

Dans la suite de l’exercice, on utilisera, le cas échéant, les informations notées


dans cette astuce.

1. La probabilité que le joueur choisisse le monde A et gagne la partie est égale à :

a 7
10

b 3
25

c 7
25

d 24
125

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On cherche la probabilité P (A ∩ G) :

P (A ∩ G) = P (A) × PA (G) ​

2 7
= ×
5 10
​ ​

​ ​

7
=
25
​ ​

 Réponse c.

2. La probabilité P B (G) de l’événement G sachant que B est réalisé est égale à :


a 1
5 ​

b 1
3 ​

c 7
15 ​

d 5
12 ​

On a :
P (B ∩ G)
PB (G) =
P (B)
​ ​

Or, d’après la formule des probabilités totales, on peut écrire :

P (G) = P (A ∩ G) + P (B ∩ G)

D’où :

P (B ∩ G) = P (G) − P (A ∩ G)
12 7
= −
25 25
​ ​

5
=
​ ​

25

1
=
5

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On obtient donc :
P (B ∩ G)
PB (G) =
P (B)
​ ​

1
5
=

3

​ ​

5

1
=
3
​ ​

 Réponse b.

Dans la suite de l’exercice, un joueur effectue 10 parties successives. On assimile


cette situation à un tirage aléatoire avec remise. On rappelle que la probabilité de
gagner une partie est de 12
25 .

Ici, il convient d’introduire une variable aléatoire X , qui compte le nombre de


parties gagnées (succès) pour 10 parties. Comme on assimile la situation à des
tirages avec remise, on peut considérer que les épreuves sont indépendantes (et
identiques).

12
 X suit alors une loi binomiale de paramètres n = 10 et p = 25 .

3. La probabilité, arrondie au millième, que le joueur gagne exactement 6 parties est


égale à :

a 0, 859
b 0, 671
c 0, 188
d 0, 187

On cherche ici la probabilité P (X = 6).


12
Comme X suit une loi binomiale de paramètres n = 10 et p = 25
,
​ on a :

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6 10−6
10 12 12
P (X = 6) = ( ) × ( ) × ( 1 − )
6 25 25
​ ​ ​

6 4
10 12 13
=( )×( ) ×( )
​ ​

6 25 25
​ ​ ​

≈ 0, 188 ​

 Réponse c.

Astuce

On aurait aussi pu utiliser directement l’outil de la calculatrice dédié aux lois


binomiales, en entrant les paramètres n = 10 et p = 12 25
. ​

4. On considère un entier naturel n pour lequel la probabilité, arrondie au millième,


que le joueur gagne au plus n parties est de 0, 207 . Alors :

a n=2
b n=3
c n=4
d n=5

Ici, on cherche n tel que P (X ≤ n) ≈ 0, 207.

Rappel

Fiches méthode calculatrice pour la loi binomiale : sur TI et sur Casio.

Pour cela, on teste avec la calculatrice les différentes valeurs proposées jusqu’à
trouver le résultat voulu :

P (X ≤ 2) ≈ 0, 070
P (X ≤ 3) ≈ 0, 207
​ ​

On a donc n = 3 . ​

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 Réponse b.

5. La probabilité que le joueur gagne au moins une partie est égale à :


10
a 1 − ( 12
25 ) ​

10
b ( 13
25 )

10
c ( 12
25 )

10
d 1 − ( 13
25 ) ​

On passe ici par l’événement {X = 0} (le joueur ne gagne aucune partie),


événement contraire de {X ≥ 1} (le joueur gagne au moins une partie). On a :
0 10−0
10 12 12
P (X = 0) = ( ) × ( ) × ( 1 − )
0 25 25
​ ​ ​

10
13
= 1×1×( )
25

​ ​

10
13
=( )
25

On obtient ainsi :

P (X ≥ 1) = 1 − P (X = 0)
10
13
= 1−( )
​ ​

25
​ ​

 Réponse d.

2 Exercice 2 (5 points)

Des biologistes étudient l’évolution d’une population d’insectes dans un jardin


botanique.
Au début de l’étude la population est de 100 000 insectes.
Pour préserver l’équilibre du milieu naturel, le nombre d’insectes ne doit pas
dépasser 400 000 .

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A Partie A : Étude d’un premier modèle en laboratoire

L’observation de l’évolution de ces populations d’insectes en laboratoire, en l’absence


de tout prédateur, montre que le nombre d’insectes augmente de 60 % chaque mois.
En tenant compte de cette observation, les biologistes modélisent l’évolution de la
population d’insectes à l’aide d’une suite (un ) où, pour tout entier naturel n , un

modélise le nombre d’insectes, exprimé en millions, au bout de n mois. On a donc


u0 = 0, 1 .

1. Justifier que pour tout entier naturel n :


un = 0, 1 × 1, 6 n

D’un mois au suivant, le nombre d’insectes augmente de 60 % , ce qui revient à


multiplier par 1, 6. Ainsi, pour tout entier naturel n :

un+1 = 1, 6 un ​ ​

La suite (un ) est donc géométrique, de premier terme u0 = 0, 1 et de raison


​ ​

q = 1, 6. On sait qu’on a alors, pour tout entier naturel n :

un = u0 × q n
​ ​

 On trouve alors bien :

un = 0, 1 × 1, 6n
​ ​

2. Déterminer la limite de la suite (un ) . ​

On cherche à calculer :

lim un = lim (0, 1 × 1, 6n )


​ ​ ​

n→+∞ n→+∞

D’après les propriétés de la limite de (q n ), avec ici q = 1, 6 strictement supérieur


à1:

lim 1, 6n = +∞ ​

n→+∞

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 Donc, par produit des limites :

lim un = +∞
​ ​ ​

n→+∞

3. En résolvant une inéquation, déterminer le plus petit entier naturel n à partir


duquel un > 0, 4 . ​

On résout l’inéquation :

un > 0, 4 ⇔ 0, 1 × 1, 6n > 0, 4

⇔ 1, 6n > 4
⇔ ln (1, 6n ) > ln (4) [par stricte croissance de ln sur R ∗+ ]
⇔ n ln (1, 6) > ln (4) [pour a > 0 et n entier, ln (an ) = n ln (a)]
​ ​

ln (4)
⇔n> [1, 6 > 1, donc ln (1, 6) > 0]
ln (1, 6)

ln (4)
 Comme ln (1,6)
​ ≈ 2, 95, le plus petit entier à partir duquel l’inégalité est vérifiée est
n=3. ​

4. Selon ce modèle, l’équilibre du milieu naturel serait-il préservé ? Justifier la


réponse.

Pour préserver l’équilibre du milieu naturel, le nombre d’insectes ne doit pas


excéder 400 000, soit 0, 4 million.
Or, d’après la question précédente, à partir de n = 3, un > 0, 4. Autrement dit, ​

le seuil de 0, 4 million d’insectes est déjà dépassé au bout de trois mois.

 Selon ce modèle, l’équilibre du milieu naturel ne sera donc pas préservé.

B Partie B : Étude d’un second modèle

En tenant compte des contraintes du milieu naturel dans lequel évoluent les
insectes, les biologistes choisissent une nouvelle modélisation.
Ils modélisent le nombre d’insectes à l’aide de la suite (v n ) , définie par : v 0 = 0, 1 et, ​ ​

pour tout entier naturel n :

v n+1 = 1, 6v n − 1, 6v n2
​ ​ ​

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où, pour tout entier naturel n , v n est le nombre d’insectes, exprimé en millions, au

bout de n mois.

1. Déterminer le nombre d’insectes au bout d’un mois.

Dans ce nouveau modèle, le nombre d’insectes au bout d’un mois est donné, en
million, par v 1 , que l’on calcule avec la relation de récurrence donnée :

v 1 = 1, 6 v 0 − 1, 6 v 02
​ ​ ​


= 1, 6 × 0, 1 − 1, 6 × 0, 12 ​

= 0, 144 ​

 Le nombre d’insectes présents au bout d’un mois est de 0, 144 million, soit 144 000.

2. On considère la fonction f définie sur l’intervalle [ 0 ; 12 ] par : ​

f (x) = 1, 6x − 1, 6x2

a. Résoudre l’équation f (x) = x.

On résout l’équation :

f (x) = x ⇔ 1, 6x − 1, 6x2 = x
⇔ 0, 6x − 1, 6x2 = 0
⇔ x(0, 6 − 1, 6x) = 0
⇔x=0 ou 0, 6 − 1, 6x = 0
​ ​

0, 6 6 3
⇔x=0 ou x= = =
1, 6 16 8
​ ​ ​

 L’équation admet donc pour ensemble solution :

3
S = {0 ; }
8
​ ​

b. Montrer que la fonction f est croissante sur l’intervalle [ 0 ; 12 ] . ​

1
Comme fonction polynôme du second degré, f est dérivable sur [0 ; 2
]. En
notant f ′ sa dérivée, on a, pour tout x ∈ [0 ; 12 ] : ​

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f ′ (x) = 1, 6 − 3, 2x

1 1
Or, pour x ∈ [0 ; 2
​], on a x ≤ 2
​ et donc −3, 2x ≥ −1, 6, puis :

1, 6 − 3, 2x ≥ 0

1
Ainsi, pour tout x ∈ [0 ; 2
​], f ′ (x) ≥ 0.

 La fonction f est donc bien croissante sur [ 0 ; 12 ] . ​

3.a. Montrer par récurrence que, pour tout entier naturel n :


1
0 ≤ v n ≤ v n+1 ≤
2
​ ​ ​

On veut démontrer, pour tout entier naturel n, la proposition que l’on note P (n)
:
1
0 ≤ v n ≤ v n+1 ≤
2
​ ​ ​

Initialisation

On vérifie les inégalités pour n = 0.


On a v 0 = 0, 1 et v 1 = 0, 144, donc on a bien :
​ ​

1
0 ≤ v 0 ≤ v 0+1 ≤
2
​ ​ ​

Donc P (0) est vraie.

Hérédité

On suppose qu’il existe un rang k ≥ 0 tel que P (k) est vraie :


1
0 ≤ v k ≤ v k+1 ≤
2
​ ​ ​

Astuce

Il est conseillé de noter, par exemple au brouillon, le résultat auquel on


souhaite arriver, pour orienter le raisonnement à mener.

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Ici, on souhaite démontrer que si P (k) est vraie, P (k + 1) est également
vraie, c’est-à-dire qu’on a l’inégalité :
1
0 ≤ v k+1 ≤ v k+2 ≤
2
​ ​ ​

On remarque aussi que la question précédente nous a fait montrer que la


fonction f est croissante sur [0 ; 12 ]. On va donc se servir de ce résultat.

On sait que la fonction f : x ↦ 1, 6x − 1, 6x2 est croissante sur [0 ; 12 ]. On peut ​

donc l’appliquer aux membres des inégalités sans changer leurs sens :
1
f (0) ≤ f (v k ) ≤ f (v k+1 ) ≤ f ( )
2
​ ​ ​

Or, on a :

f (0) = 1, 6 × 0 − 1, 6 × 02 = 0 ;

f (vk ) = 1, 6vk − 1, 6vk2 = vk+1 ;


​ ​ ​ ​

2
f (vk+1 ) = 1, 6vk+1 − 1, 6vk+1
​ = vk+2 ;
​ ​ ​

2
f ( 12 ) = 1, 6 ×

1
2 ​ − 1, 6 × ( 12 ) = 0, 4.

Comme 0, 4 < 12 , on peut écrire :


1
0 ≤ v k+1 ≤ v k+2 ≤
2
​ ​ ​

Ainsi, si P (k) est vraie, alors P (k + 1) est aussi vraie. Cela prouve que la
proposition est héréditaire à partir du rang 0.

Conclusion

On a montré que la proposition est vraie au rang 0 et que, à partir de ce rang,


elle est héréditaire.

 On peut donc conclure que la proposition P (n) est vraie pour tout entier naturel n :
1
0 ≤ vn ≤ vn+1 ≤
2
​ ​ ​ ​

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b. Montrer que la suite (v n ) est convergente.

Rappel

Théorème de convergence monotone :

Toute suite croissante majorée est convergente.

Toute suite décroissante minorée est convergente.

On a montré que, pour tout entier naturel n, vn ≤ vn+1 . ​ ​

Donc la suite (vn ) est croissante.


On a aussi montré que, pour tout entier naturel n, vn ≤ 12 . ​ ​

Donc la suite (vn ) est majorée.


Ainsi, la suite (v n ) est croissante et majorée.


 Donc, d’après le théorème de convergence monotone, la suite (vn ) est convergente. ​

On note ℓ la valeur de sa limite. On admet que ℓ est solution de l’équation f (x) = x.

c. Déterminer la valeur de ℓ . Selon ce modèle, l’équilibre du milieu naturel sera-t-il


préservé ? Justifier la réponse.

3
Les solutions de l’équation f (x) = x sont, d’après la question B.2.a, 0 et 8
​ =
0, 375.
Or, la suite (v n ) est croissante, et v 0 = 0, 1. Donc ℓ ≥ 0, 1.
​ ​

La seule valeur possible pour ℓ est donc 38 . ​

 La suite (vn ) converge donc vers ℓ = 38 .


​ ​

Cela signifie que, dans ce modèle, le nombre d’insectes tendra vers 0, 375
million, soit 375 000, ce qui est inférieur au seuil de 400 000.

 Selon ce modèle, l’équilibre du milieu naturel sera préservé.

4. On donne ci-dessous la fonction seuil , écrite en langage Python.

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def seuil(a):
v = 0.1
n=0

while v < a: ​

v = 1.6 ∗ v - 1.6 ∗ v ∗ v
n=n+1
return n

a. Qu’observe-t-on si on saisit seuil(0.4) ?

On voit que la fonction seuil de paramètre a calcule successivement les termes


de la suite (v n ) et s’arrête dès que le dernier terme calculé est supérieur ou égal

à la valeur entrée en paramètre. Elle renvoie alors le rang de ce terme.


Or, on a montré dans la question précédente que (v n ) est croissante et ​

converge vers ℓ = 0, 375. Donc, pour tout entier naturel n, v n ≤ 0, 375. ​

Il n’existe donc pas d’entier naturel n tel que v n ≥ 0, 4. ​

 Si on saisit seuil(0.4), alors le programme ne sortira jamais de la boucle while et


tournera indéfiniment. C’est donc une boucle infinie.

b. Déterminer la valeur renvoyée par la saisie de seuil(0.35) . Interpréter cette valeur


dans le contexte de l’exercice.

La saisie de seuil(0.35) renverra le rang du premier terme de (un ) qui est ​

supérieur ou égal à 0, 35.


Pour connaître la valeur retournée, on « tabule » la suite sur la calculatrice en
entrant la valeur de v 0 = 0, 1 et la relation de récurrence :

v n+1 = 1, 6v n − 1, 6v n2
​ ​ ​

Lien vers fiches méthode : https://www.schoolmouv.fr/eleves/savoir-faire/suite-


recurrente/fiche-calculatrice et https://www.schoolmouv.fr/eleves/savoir-
faire/suite-recurrente-ti/fiche-calculatrice

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On voit alors que v 5 ≈ 0, 338 et v 6 ≈ 0, 358.
​ ​

Donc, le premier terme supérieur ou égal à 0, 35 est v 6 . ​

 La valeur renvoyée par la saisie de seuil(0.35) est donc 6 . ​

 Dans le contexte de l’exercice, cela signifie que, selon ce modèle, il suffira de six mois
pour qu’il y ait plus de 350 000 insectes.

3 Exercice 3 (5 points)

Dans l’espace rapporté à un repère orthonormé (O ; ı , ȷ , k ) , on considère : ​

le plan P 1 dont une équation cartésienne est :


2x + y − z + 2 = 0

le plan P 2 passant par le point B (1 ; 1 ; 2) et dont un vecteur normal est :


⎛ 1 ⎞
n 2 −1
⎝ 1 ⎠
​ ​ ​ ​ ​

1.a. Donner les coordonnées d’un vecteur n 1 normal au plan P 1 . ​ ​ ​

Rappel

Dans un repère orthonormé, soit un plan P d’équation cartésienne ax +


by + cz + d = 0, avec a , b , c et d des réels tels que (a ; b ; c) =
 (0 ; 0 ; 0). ​

Un vecteur normal à P est alors :

⎛a⎞
⎝c⎠
n b ​ ​ ​

 Un vecteur normal au plan P 1 : 2x + y − z + 2 = 0 est :


⎛ 2 ⎞
1
⎝−1⎠
n1 ​ ​ ​ ​ ​ ​

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b. On rappelle que deux plans sont perpendiculaires si un vecteur normal à l’un des
plans est orthogonal à un vecteur normal à l’autre plan.
Montrer que les plans P 1 et P 2 sont perpendiculaires.
​ ​

On a, d’après la question précédente et l’énoncé :

⎛ 2 ⎞ ⎛ 1 ⎞
1 n2 −1
⎝ −1⎠ ⎝ 1 ⎠
n1 ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​

On calcule le produit scalaire de ces deux vecteurs :

n1 ⋅ n2 = 2 × 1 + 1 × (−1) + (−1) × 1
​ ​ ​ ​


= 2−1−1 ​

=0

Les vecteurs n1 , normal à P1 , et n2 , normal à P2 , sont donc orthogonaux.


​ ​ ​ ​ ​ ​

 D’après la propriété rappelée dans l’énoncé, les plans P 1 et P 2 sont donc ​ ​

perpendiculaires.

2.a. Déterminer une équation cartésienne du plan P 2 . ​

Rappel

⎛a⎞
Dans un repère orthonormé, soit un plan P de vecteur normal n b et
⎝c⎠
​ ​

passant par un point M de coordonnées connues.


Une équation cartésienne de (P ) est alors : ax + by + cz + d = 0, où d est un
réel que l’on détermine grâce aux coordonnées de M .

⎛ 1 ⎞
n2 −1 est un vecteur normal à P2 .
⎝ 1 ⎠
​ ​ ​ ​ ​ ​

Une équation cartésienne de P2 est alors de la forme : ​

x − y + z + d = 0, avec d un réel à déterminer

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On détermine d avec les coordonnées de B (1 ; 1 ; 2), qui appartient à P2 : ​

1 − 1 + 2 + d = 0 ⇔ d = −2

 Ainsi, une équation cartésienne du plan P 2 est : ​

x−y+z−2 = 0 ​

b. On note Δ la droite dont une représentation paramétrique est :



⎪x = 0
⎨ y = −2 + t ˋt∈R
ou


​ ​ ​

z=t

Montrer que la droite Δ est l’intersection des plans P 1 et P 2 . ​ ​

On a montré que P1 et P2 sont perpendiculaires, ils sont donc sécants et leur


​ ​

intersection est une droite.

M (x ; y ; z) ∈ P1 ∩ P2 ⇔ {
2x + y − z + 2 = 0 (E 1 ) ​

x−y +z−2 = 0
​ ​ ​ ​

(E 2 ) ​

⇔{
3x = 0 (E 1 + E 2 )
​ ​

x−y +z−2 = 0
​ ​

(E 2 )

⇔{
x=0
​ ​

−y + z − 2 = 0

⇔{
x=0
y=z−2

On peut alors introduire un paramètre réel t :


⎪x = 0
M (x ; y ; z) ∈ P1 ∩ P2 ⇔ ⎨y = t − 2 ˋt∈R
ou


​ ​ ​ ​ ​

z=t

Astuce

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On aurait pu choisir une autre variable que z pour le paramètre t, mais ce
choix est guidé par le sujet, qui a fait ce choix spécifiquement dans la
représentation paramétrique donnée.

On retrouve la représentation paramétrique de la droite Δ .

 Δ est bien l’intersection des plans P 1 et P 2 . ​ ​

Astuce

Une représentation paramétrique de Δ étant donnée, on peut aussi vérifier


que les coordonnées de deux points de Δ vérifient les équations cartésiennes
de P1 : 2x + y − z + 2 = 0 et P2 : x − y + z − 2 = 0, et que donc c’est bien
​ ​

cette droite qui en est l’intersection.


On peut choisir pour t = 0 le point D 1 (0 ; −2 ; 0) ∈ Δ et pour t = 2 le point
D 2 (0 ; 0 ; 2) ∈ Δ par exemple.

2 × 0 + (−2) − 0 + 2 = −2 + 2 = 0 donc D1 ∈ P 1 , ​ ​

et 0 − (−2) + 0 − 2 = 2 − 2 = 0 donc D1 ∈ P 2 ​ ​

2 × 0 + 0 − 2 + 2 = −2 + 2 = 0 donc D2 ∈ P 1 , ​ ​

et 0 − 0 + 2 − 2 = 2 − 2 = 0 donc D2 ∈ P 2 ​ ​

 Δ est donc bien l’intersection des plans P 1 et P 2 . ​ ​

On considère le point A (1 ; 1 ; 1) et on admet que le point A n’appartient ni à P 1 ni ​

à P2. ​

On note H le projeté orthogonal du point A sur la droite Δ .

3. On rappelle que, d’après la question 2.b, la droite Δ est l’ensemble des points Mt
de coordonnées (0 ; −2 + t ; t) , où t désigne un nombre réel quelconque.
a. Montrer que, pour tout réel t :

AMt = ​ 2t 2 − 8t + 11

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Comme on travaille dans un repère orthonormé, on a, pour tout réel t :

AMt =​ (xM t − xA )2 + (yM t − yA )2 + (zM t − zA )2



​ ​


​ ​


​ ​ ​

= (0 − 1)2 + (−2 + t − 1)2 + (t − 1)2 ​


= 1 + (t − 3)2 + (t − 1)2 ​

= 1 + t2 − 6t + 9 + t2 − 2t + 1 ​

= 2t2 − 8t + 11 ​ ​

 On retrouve bien l’expression donnée dans l’énoncé.

b. En déduire que AH = 3.

Comme H est le projeté orthogonal de A sur Δ , H est le point de Δ le plus


proche de A. La longueur AH est donc la longueur minimale AMt , avec Mt un ​ ​

point de Δ .
On cherche alors le minimum de la fonction t ↦ 2t2 − 8t + 11. ​

Comme la fonction racine carrée est strictement croissante sur R+ , ce


minimum et celui de la fonction t ↦ 2t2 − 8t + 11 sont atteints pour la même
valeur.

Rappel

Soit f une fonction polynôme du second degré, définie pour tout réel t par
f (t) = at2 + bt + c , avec a , b et c des réels (a non nul).
Si a > 0, alors f atteint un minimum en t = − 2a b
. ​

La fonction t ↦ 2t2 − 8t + 11 atteint un minimum en :


−8
t=− =2
2×2

Le minimum de la fonction t ↦ 2t2 − 8t + 11 est donc aussi atteint en t = 2,


et il vaut :

2 × 22 − 8 × 2 + 11 = ​ 8 − 16 + 11 = ​ 3 ​

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 Ainsi, on a bien :

AH = 3 ​ ​

4. On note D 1 la droite orthogonale au plan P 1 passant par le point A et H 1 le


​ ​ ​

projeté orthogonal du point A sur le plan P 1 . ​

a. Déterminer une représentation paramétrique de la droite D 1 . ​

Rappel

Dans un repère orthonormé, soit D une droite passant par M (xM ; yM ; zM )


⎛ α⎞
​ ​ ​

et de vecteur directeur u β .
⎝γ⎠
​ ​ ​

Une représentation paramétrique de (d) est alors :


⎪x = αt + xM
⎨y = βt + yM

ˋt∈R
ou


​ ​ ​

z = γt + zM ​

La droite D1 est orthogonale au plan P1 , donc un vecteur directeur de D1 est un


​ ​ ​

vecteur normal de P1 , ici n1 : ​ ​ ​

⎛ 2 ⎞
1
⎝ −1⎠
n1
​ ​ ​ ​ ​

De plus, D1 passe par le point A (1 ; 1 ; 1).


D1 admet donc, pour représentation paramétrique :



⎪x = 2 × t + 1
⎨y = 1 × t + 1 ˋt∈R
ou


​ ​ ​

z = −1 × t + 1

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 On obtient finalement :

⎧x = 2t + 1

D 1 : ⎨y = t + 1 ˋt∈R
ou


​ ​ ​ ​ ​

z = −t + 1

b. En déduire que le point H 1 a pour coordonnées :


1 1 5
(− ; ; )
3 3 3
​ ​ ​

H 1 est le point d’intersection (unique) de D1 et P1 .


​ ​ ​

Ses coordonnées sont solutions du système d’équations :




x = 2t + 1
⎪y = t + 1
D1 ∩ P1 : ⎨




z = −t + 1
​ ​ ​

2x + y − z + 2 = 0

On remplace dans la dernière égalité x, y et z par leurs expressions en fonction


de t :

2 × (2t + 1) + (t + 1) − (−t + 1) + 2 = 0 ⇔ 4t + 2 + t + 1 + t − 1 + 2 = 0
⇔ 6t + 4 = 0
4 2
​ ​

⇔t=− =−
6 3

On obtient alors :



2 4 1


x = 2 × (− ) + 1 = − + 1 = −



3 3 3
​ ​ ​


⎪y = − + 1 =
2 1
⎨ 3 3
​ ​


⎪ (
2
)
5

​ ​


= − − + 1 =

z

3 3

​ ​

⎪t = − 2

3

 On trouve bien :

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1 1 5
H1 (− ; ; )
3 3 3
​ ​ ​ ​ ​

5. Soit H 2 le projeté orthogonal de A sur le plan P 2 .


​ ​

On admet que H 2 a pour coordonnées ​ ; ; et que H a pour coordonnées ( 43 ​


2
3 ​
4
3) ​

(0 ; 0 ; 2) .
Sur le schéma ci-dessous, les plans P 1 et P 2 sont représentés, ainsi que les points A ,
​ ​

H1 , H2 , H .
​ ​

Montrer que AH 1 H H 2 est un rectangle.


​ ​

Rappel

Pour montrer qu’un quadrilatère est un rectangle, on peut montrer que c’est
un parallélogramme qui possède un angle droit.

Montrons que AH 1 H H 2 est un parallélogramme. ​ ​

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Le vecteur AH 1 a pour coordonnées : ​ ​

⎛ − 1 − 1⎞ ⎛ − 4 ⎞
⎜ 3 ⎟ ⎜ 3⎟
⎜ 1 ⎟ ⎜ 2⎟
​ ​

⎜ ⎟=⎜− ⎟
⎜ 3 − 1 ⎟ ⎜ 3⎟
⎜ ⎟ ⎜ ⎟
⎜ 5 ⎟ ⎜ 2 ⎟
​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​

⎝ 3 −1 ⎠ ⎝ 3 ⎠ ​ ​

Le vecteur H 2 H a pour coordonnées :


​ ​

⎛0 − 4⎞ ⎛ 4⎞

⎜ 3⎟ ⎜ 3⎟
⎜ 2⎟ ⎜ ⎟
​ ​

⎜0 − ⎟ = ⎜ − 2⎟
⎜ 3⎟ ⎜ ⎟
⎜ ⎟ ⎜ 3⎟
⎜ 4⎟ ⎜ 2 ⎟
​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​

⎝2 − 3⎠ ⎝ 3 ⎠
​ ​

On a ainsi AH 1 = H 2 H . ​ ​ ​ ​

Donc le quadrilatère AH 1 H H 2 est un parallélogramme. ​ ​

Montrons que AH 1 H H 2 possède un angle droit. ​ ​

H et H 1 appartiennent à P1 , donc la droite (H H 1 ) est incluse dans P1 .


​ ​ ​ ​

En outre, la droite D1 , qui est la droite (AH 1 ), est orthogonale à P1 , elle est donc
​ ​ ​

perpendiculaire à toute droite de P1 , et en particulier à (H H 1 ). Donc à ​ ​

l’intersection de ces deux droites, AH 1 H est un angle droit. ​ ​

Ainsi, le quadrilatère AH 1 H H 2 est un parallélogramme qui possède un angle


​ ​

droit.

 AH 1 H H 2 est donc un rectangle.


​ ​

4 Exercice 4 (5 points)

On considère la fonction f définie sur R par f (x) = ln (1 + e −x ) , où ln désigne la


fonction logarithme népérien.

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On note C sa courbe représentative dans un repère orthonormé (O ; ı , ȷ ) . La courbe ​

C est tracée ci-dessous.

1.a. Déterminer la limite de la fonction f en −∞ .

On cherche à calculer :

lim f (x) = lim ln (1 + e−x )


​ ​

x→−∞ x→−∞

On a : lim −x = +∞.

x→−∞
On sait que : lim eX = +∞. ​

X →+∞
Donc, par composition des limites : lim e−x = +∞. ​

x→−∞

Ensuite, par somme des limites, on a : lim (1 + e−x ) = +∞. ​

x→−∞
On sait que : lim ln (X ) = +∞.

X →+∞

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 Finalement, par composition des limites :

lim f (x) = +∞
​ ​

x→−∞

b. Déterminer la limite de la fonction f en +∞ . Interpréter graphiquement ce


résultat.

On cherche à calculer :

lim f (x) = lim ln (1 + e−x )


​ ​

x→+∞ x→+∞

On a : lim e−x = 0.

x→+∞
Donc, par somme des limites : lim (1 + e−x ) = 1. On obtient ainsi :

x→+∞

lim f (x) = ln (1) = 0


​ ​

x→+∞

 Graphiquement, cela signifie que C , la courbe représentative de f , admet la droite


d’équation y = 0, soit l’axe des abscisses, comme asymptote horizontale en +∞.

c. On admet que la fonction f est dérivable sur R et on note f ′ sa fonction dérivée.


Calculer f ′ (x) puis montrer que, pour tout nombre réel x :
−1
f ′ (x) =
1 + ex

La fonction f , dérivable sur R, est de la forme ln (u), avec, pour tout réel x :

u(x) = 1 + e−x et u′ (x) = −e−x

u′
La dérivée f ′ est alors de la forme u,
​ et on obtient, pour tout réel x :

′ −e−x
f (x) =
1 + e−x
​ ​

Pour obtenir l’expression demandée par l’énoncé, on multiplie numérateur et


dénominateur par ex (qui ne s’annule pas sur R).

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On a alors, pour tout réel x :

−e−x × ex
f ′ (x) =
(1 + e−x ) × ex

−1
= x
e + e−x × ex

​ ​

−1
=
1 + ex
​ ​

d. Dresser le tableau de variations complet de la fonction f sur R .

−1
Pour tout réel x, ex > 0, donc : 1 + ex > 0, et 1+e x < 0. ​

Ainsi, f ′ (x) est strictement négatif, et f est strictement décroissante sur R.


On rappelle aussi qu’on a déterminé aux questions 1.a. et 1.b :

lim f (x) = +∞
​ lim f (x) = 0

x→−∞ x→+∞

 On obtient alors le tableau suivant :

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2. On note T 0 la tangente à la courbe C en son point d’abscisse 0 .

a. Déterminer une équation de la tangente T 0 . ​

On sait que T0 , tangente à C en son point d’abscisse 0, a pour équation réduite :


y = f ′ (0)(x − 0) + f (0)

On calcule donc :
−1 1
f ′ (0) = = −
1 + e0 2
​ ​

​ ​

−0
f (0) = ln (1 + e ) = ln (2)

 La tangente T0 a donc pour équation réduite :


1
y = − x + ln (2)
2
​ ​

b. Montrer que la fonction f est convexe sur R .

On a, pour tout réel x :


−1
f ′ (x) =
1 + ex

La fonction f ′ , comme quotient de fonctions dérivables sur R dont la


dénominateur ne s’annule pas, est dérivable sur R. Et pour tout réel x :

′′ 0 × (1 + ex ) − (−1) × ex
f (x) = 2
(1 + ex )

ex ​

= 2
(1 + ex )

Pour tout réel x, numérateur et dénominateur de f ′′ (x) sont strictement


positifs.
Donc f ′′ (x) est strictement positif.

 Ainsi, la fonction f est convexe sur R.

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c. En déduire que, pour tout nombre réel x, on a :
1
f (x) ≥ − x + ln (2)
2

On vient de montrer que la fonction f est convexe sur R.


Sa courbe représentative C est donc au-dessus de toutes ses tangentes, et en
particulier de T0 : y = − 12 x + ln (2).
​ ​

 On a donc, pour tout réel x :

1
f (x) ≥ − x + ln (2)
2
​ ​

3. Pour tout nombre réel a différent de 0 , on note Ma et Na les points de la courbe C ​ ​

d’abscisses respectives −a et a . On a donc :

Ma ( − a ; f (−a)) et Na (a ; f (a))
​ ​

a. Montrer que, pour tout nombre réel x, on a :


f (x) − f (−x) = −x

Pour tout réel x, on a :

f (x) − f (−x) = ln (1 + e−x ) − ln (1 + e−(−x) )


1 + e−x
= ln ( ) [pour a > 0 et b > 0, ln (a) − ln (b) = ln ( ab ) ]
1+e x
​ ​

e−x × ex + e−x
= ln ( ) [en utilisant 1 = e−x × ex ]
1+e x

​ ​

e−x (ex + 1)
= ln ( )
1 + ex

= ln (e−x )
= −x

b. En déduire que les droites T 0 et (Ma Na ) sont parallèles.


​ ​ ​

Rappel

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Pour montrer que deux droites sont parallèles, on peut montrer qu’elles ont
le même coefficient directeur.

Soit a un réel différent de 0. La droite (Ma Na ) a pour coefficient directeur, que


​ ​

l’on note m :

f (xNa ) − f (xM a )
m=
​ ​

​ ​

xNa − xM a

​ ​

​ ​

f (a) − f (−a)
​ ​

=
a − (−a)

Or, d’après ce qu’on a montré dans la question précédente :

f (a) − f (−a) = −a

On obtient alors :
−a 1
m= =−
2a 2
​ ​

Les droites (Ma Na ) et T0 : − 12 x + ln (2) ont ainsi le même coefficient directeur,


​ ​ ​ ​

égal à − 12 . ​

 Elles sont donc parallèles.

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