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La Méditation de La Colère

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Annie Tremblay
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La méditation de la colère

Voici une question d’une personne qui était en visite dans l’ashram d’Osho est qui lui a
demandé : « Je me sens dépressive et réprobatrice envers moi-même, bien que je ne sache
pas vraiment pourquoi ». Pouvez-vous m’expliquer pourquoi ? »

La réponse d’Osho :

C'est une façon de rester le même... c'est un truc du mental. Plutôt que de comprendre,
l'énergie se déplace dans la condamnation ... et le changement vient par la
compréhension, pas par la condamnation. Ainsi le mental est très habile. Au moment où
vous commencez à voir un fait, le mental lui saute dessus et commence à le condamner.
Maintenant l'énergie tout entière devient condamnation, ainsi la compréhension est
oubliée, mise de côté et votre énergie s'engage dans la condamnation... et la
condamnation ne peut pas aider.
Elle peut vous rendre dépressif, elle peut vous rendre fâché, mais dépressif et fâché, vous
ne changez jamais. Vous restez le même et vous vous déplacez encore et encore dans le
même cercle vicieux.

La compréhension libère, ainsi lorsque vous voyez un certain fait, il n'y a aucun besoin de
condamner, il n'y a aucun besoin de s'inquiéter à son sujet. La seule nécessité est de
l'examiner profondément et le comprendre.

Si je dis quelque chose et que cela vous touche et c'est là tout mon but, que cela devrait
vous toucher quelque part, alors vous devez regarder pourquoi cela vous touche et où cela
vous touche et quel est le problème. Vous devez le regarder. Le regarder, essayez de vous
déplacer autour, le regardant sous tous les angles... Si vous condamnez, vous ne pouvez
pas regarder, vous ne pouvez pas l'approcher sous tous les angles. Vous avez déjà décidé
que c'est mal, sans même lui donner une chance vous avez déjà jugé.

Écoutez ce que le fait vous dit, entrez en lui, contemplez-le, laissez la nuit vous porter
conseil et plus vous êtes à même d'observer, plus vous deviendrez capable d'en sortir. La
capacité à comprendre et la capacité à en sortir, sont simplement deux noms pour le
même phénomène.
Si je comprends une certaine chose, je suis capable d'en sortir, de la dépasser. Si je ne
comprends pas une certaine chose, je ne puis pas à même d'en sortir. Ainsi le mental fait
cela avec tout le monde, pas uniquement avec vous. Immédiatement vous bondissez et
vous dites: "Ceci est mauvais, ceci ne devrait pas être en moi. Je ne suis pas digne, ma
relation est une débandade et ceci est mal et cela est mal et vous vous sentez coupable."
Maintenant toute l'énergie entre dans la culpabilité et mon travail ici est de vous rendre
aussi peu coupable que possible.

Aussi, quoi que vous voyiez, ne le prenez pas d'une façon personnelle. Cela n'a rien à voir
avec vous en particulier, c'est simplement la manière dont le mental fonctionne. S'il y a
de jalousie, s'il y a de possessivité, s'il y a de colère, c'est comme cela que le mental
fonctionne... le mental de plus ou moins tout le monde. Les différences sont seulement de
degrés.

Le mental a un autre mécanisme: ou il veut féliciter ou il veut condamner. Il n'est jamais


au centre. Par l'éloge vous devenez spécial et l'ego est satisfait. Par la condamnation
également vous devenez spécial. Regardez le truc: Des deux façons, vous devenez spécial
! Elle est spéciale: Ou bien elle est une sainte, une grande sainte ou bien elle est la plus
grande pécheresse, mais de chaque façon, l'ego est satisfait. De chaque façon vous dites
une seule chose: Que vous êtes spéciale.

Le mental ne veut pas entendre qu'il est simplement ordinaire. La jalousie, cette colère,
ces problèmes de relation et d'être. Ils sont ordinaires, tout un chacun en a. Ils sont aussi
ordinaires que des cheveux. Peut-être quelqu'un en a quelques-uns de plus, un autre
quelques-uns de moins, un autre encore les a noir et un autre les a rouge, mais cela
importe peu -- Ils sont ordinaires, tous les problèmes sont ordinaires. Tous les péchés sont
ordinaires et toutes les vertus sont ordinaires, mais l'ego veut se sentir spécial, il dit que
vous êtes ou le meilleur ou le pire. Aussi, regarde simplement, tous sont des problèmes
ordinaires. Quels problèmes y a-t-il, dis-moi ? Quels problèmes ressens-tu ? Nomment-
les simplement.
"J'ai une douleur ici, dans mon front".

Cela fait souffrir parce que tu n'essayes pas de la comprendre, alors cela fait souffrir. Tu
la condamnes, tu te dis en toi-même: "Tu ne devrais pas être déprimée. Ce n'est pas toi,
ce n'est pas bien pour ton image, cela va à l'encontre de ton image, cela devient un défaut
en toi et tu es une si belle fille ! Pourquoi es-tu déprimée ?" - plutôt que de comprendre
pourquoi tu es déprimée.
La dépression signifie que d'une façon ou d'une autre, la colère est en toi de manière
négative. La dépression est un état négatif de la colère.
Le mot même est significatif, il indique que quelque chose est comprimé, c'est la
signification de déprimé. Tu comprimes quelque chose à l'intérieur et lorsque la colère est
trop comprimée elle devient de la tristesse. La tristesse est une manière négative d'être en
colère, la façon féminine d'être en colère.
Si tu enlèves la pression qu'il y a dessus, elle deviendra de la colère. Depuis ton enfance,
tu dois avoir été fâchée à propos de certaines choses mais tu ne les as pas exprimées, d'où
la dépression. Essayes de le comprendre ! Et le problème est que la dépression ne peut
pas être solutionnée, parce que ce n'est pas le problème réel. Le problème réel est la
colère et tu continues à condamner la dépression, ainsi tu te bats avec des ombres.

Dans un premier temps, regardes pourquoi tu es déprimée, regarde profondément dans


cette déprime et tu trouveras la colère. Une grande colère est en toi... peut être envers ta
mère, envers ton père, envers le monde, envers toi-même, là n'est pas la question.
Intérieurement tu es très fâchée et déjà, depuis l'enfance tu as essayé de sourire, pour ne
pas être fâchée. Ce n'est pas bon. On te l'a enseigné et tu l'as bien appris. Ainsi à la
surface tu sembles heureuse, à la surface tu continues à sourire et tous ces sourires sont
faux. En profondeur tu retiens une grande rage. Maintenant, tu ne peux pas l'exprimer
ainsi, tu es assise dessus. C'est cela la dépression, alors tu te sens déprimée.
Laisses-la couler, laisses la colère venir. Une fois que la colère sera montée ta dépression
disparaîtra. Ne l'as-tu pas observé et remarqué ? Parfois après une vraie bonne colère, l'on
se sent si bien, vivant ? Commences à faire quelque chose à la maison. Hum !

Fais la méditation de la colère chaque jour... juste vingt minutes suffiront. Après le
troisième jour tu apprécieras tellement l'exercice qu'il te sera difficile de l'attendre. Il te
donnera un tel soulagement et tu verras ta dépression disparaître. Pour la première fois tu
souriras vraiment... parce qu'avec cette dépression tu ne peux pas sourire, tu prétends.

L'on ne peut pas vivre sans sourires ainsi l'on doit feindre, mais un sourire feint blesse
beaucoup. Il ne te rend pas heureuse, il te rappelle simplement combien tu es
malheureuse.
Mais tu deviens consciente de cela, c'est bon. Toutes les fois où quelque chose blesse,
c'est une aide. L'homme est si malade que chaque fois que quelque chose est utile, cela
fait mal, cela touche une blessure quelque part. Mais cela a été bon...

Osho, Extrait de: This Is It !

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