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LA DISCUSSION ET LA DISSERTATION

Leçon 01 : Contraintes et méthodologie de la dissertation


1. I. DEFINITION
Disserter veut dire mener une réflexion sur un sujet et discuter signifie procéder à un échange de propos
contradictoire sur un sujet .La dissertation est donc une réflexion que mène une personne sur un problème posé
par un sujet. Il s'agit en d'autres termes d'avancer des arguments pour faire comprendre la portée d'un sujet .Il
existe quatre sortes de dissertation qui se distinguent les unes des autres par les thèmes abordés et la nature des
exemples :
- La discussion : Cette dissertation est le troisième type de sujet de contraction du texte. Son sujet est
obligatoirement extrait du texte à résumer et aborde un point de réflexion de l'auteur dans le texte.
- La dissertation générale : Cest une dissertation qui porte sur les problèmes de la vie courante à travers des
thèmes généraux (la pollution, la science, la politise, la culture, l'environnement, la femme...). Les exemples et
les arguments de ce type de dissertation proviennent de l'expérience personnelle du candidat à travers son
observation de la société.
- La dissertation ou l'essai littéraire : Elle concerne toujours les préoccupations de la littérature (roman,
théâtre, nouvelles, poèmes, lecture) Ses exemples et ses arguments sont obligatoirement extrait des uvres
littéraires.
- La dissertation pédagogique : Elle concerne les thèmes relatifs à l'éducation (lécole, les méthodes
d'enseignement, la formation, la psychologie de l'enfant et de l'adolescent). Les arguments et les exemples de
cette dissertation proviennent des uvres et des penseurs pédagogiques.
NB : En dehors des différences thématiques toutes les dissertations obéissent aux mêmes règles.
1. II. LES PRINCIPES DE LA DISSERTATION
La dissertation étant un travail de réflexion basée sur des idées, elle exige du candidat un certain nombre dé
principes qui constituent en même temps ses règles d'évaluation.
1.1. La pertinence des idées
Mener une réflexion basée sur des idées et portant sur un sujet ne signifie pas vouloir tout dire sur le thème. La
dissertation exige des idées adaptées au problème du sujet. II ne s'agit donc pas de donner beaucoup d'idées
ayant un rapport avec le thème mais seulement de donner les arguments et les exemples en rapport avec le
problème posé. Notons donc cet avertissement d'Henry James :« Un gramme de concret vaut mieux qu'une
tonne de généralité. »
1.2. L'organisation des idées
Comprendre le sujet et avoir les idées pertinentes sont loin de suffire. L'organisation, de ses idées est un aspect
très important qui se base sur les points ou les éléments suivants : * La structuration de la réflexion en grand
ensemble (partie) et en sous-ensemble (sous-partie),
* La hiérarchisation des idées à l'intérieur des parties c'est-à-dire le classement des différents arguments par
ordre croissante d'importance,
* La cohérence et la bonne liaison des arguments et des parties à l'aide des transitions.
1.3. L'expression
Exprimer ses idées ne signifie en aucun cas aligner de grands mots pour impressionner le lecteur. L'expression
correcte consiste à dire simplement ses idées pour se faire comprendre. A cette fin on utilisera des phrases
courtes, simples et débarrassées de mots savants et de tournures grammaticales compliquées. En dissertation, il
est interdit dutiliser la première personne du singulier (je, mon, ma), la deuxième personne du singulier et du
pluriel. A l'inverse, la première personne du pluriel est conseillée (nous, notre). Sont bannis de l'expression en
dissertation les tirets.
1.4. Lorthographe
II faut éviter au maximum de faire des fautes d'orthographe car une idée pertinente exprimée avec un chapelet
de fautes perd forcement de sa valeur. La relecture du travail est une étape très importante pour remédier à ses
fautes.
1.5. La présentation
C'est la mise en forme correcte de la dissertation afin d'attirer l'attention du lecteur et l'amener à s'intéresser au
contenu. La bonne présentation suppose pour le candidat d'éviter les ratures et autres surcharges. En outre, les
trois parties de la dissertation doivent être, présentées selon les deux possibilités qui suivent :
*.Laisser une ligne entre l'introduction et le développement et entre celui-ci et la conclusion. Mais les
différentes parties du développement ne sont pas séparées par une ligne.
*.Laisser deux ou trois lignes entre l'introduction et le développement et entre celui-ci et la conclusion avec
pour obligation de séparer les différentes parties du développement par une ligne.
NB : Les paragraphes sont obligatoires dans une partie et doivent être matérialisés d'une part à l'aide d'un
alinéa (écart ou espace à la ligne dé la marge) et d'un point final exigeant le retour à la ligne.
1. III. LE SUJET DE DISSERTATION
Le sujet de dissertation se compose à partir non seulement d'un point de réflexion mais aussi d'une orientation
pour mener la réflexion. C'est ainsi que le sujet deux parties : la pensée et la consigne.
1.1. La pensée ou le thème
La pensée désigne la formulation brève des idées d'un auteur sur un thème. Dans le cadre de la dissertation la
pensée est donnée entre guillemets avec souvent des précisions sur son auteur et son origine. Egalement au lieu
d'une pensée il peut s'agir uniquement d'une remarque générale, d'un constat particulier ou d'un thème.
1.2. La consigne
Elle désigne le plus souvent un verbe à l'impératif ou à l'infinitif qui donne des indications sur le plan à suivre.
La consigne est très importante car la réussite d'une dissertation dépend en grande partie d'une bonne
orientation (plan) de la réflexion.
Exemple de sujet: Selon l'écrivain philosophe Albert CAMUS :« Sans métier, toute vie pourrit. Mais sous un
métier sans âme, la vie étouffe et meurt. » Vous expliquerez et justifierez cette assertion en vous appuyant sur
des exemples claires et précis tirés de votre expérience.
Exemple de sujet : Discutez cette affirmation du philosophe français Emmanuel MOUNIER :« Tout travail,
travaille à faire un homme en même temps une chose. »
Exemple de sujet : La femme africaine est-elle réellement émancipée ?
1. IV. LA METHODOLOGIE DE LA DISSERTATION
La réussite d'une dissertation se construit à partir dune démarche de travail très rigoureux. Cette démarche se
base sur un certain nombre d'étapes qu'il faut apprendre à intégrer en soi. Sur la feuille de brouillon :
*.Lire et relire le sujet en songeant déjà à quelques idées ;
*.Repérer les mots clés et déterminer les différentes significations de chacun d'eux. Par mot, il s'agit des mots
importants qui contiennent l'essentiel de la signification du sujet ;*.Combiner les différentes significations des
mots pour aboutir à la signification. Celle-ci désigne la reprise des idées de la pensée selon ses propres mots.
La reformulation est très importante car elle situe avec précision le degré de compréhension du sujet ;
*.Dégager la problématique de la réflexion en s'appuyant sur la reformulation du sujet et de la consigne. La
problématique est la question ou l'ensemble des questions que la réflexion peut élucider. Elle doit toujours être
une ou des questions au type interrogatif ;
*.Aller à la recherche des idées et les noter comme elles viennent sans en exclure. Les idées seront notées
brièvement sous forme de groupes nominaux ;
*.Etablir le plan détaillé de la réflexion en faisant le tri parmi les idées recensées. Le plan détaillé doit
comporter l'essentiel des idées qui seront développées dans la deuxième partie. Sur la feuille de composition
*.Recopier entièrement le sujet
*.Recopier l'introduction
*.Rédiger le développement au fur et à mesure en suivant le plan détaillé
*.Recopier la conclusion
*.Relire le travail pour corriger les éventuelles fautes en veillant à éviter les surcharges.
Leçon 02 : Les différents types de plan
Le plan se définit comme le programme à suivre pour atteindre un objectif. En dissertation le plan désigne
l'ensemble des parties et des sous-parties évoquées dans le développement en vue de répondre à la question
posée. Le plan d'une dissertation doit obligatoirement avoir les trois qualités suivantes :
-Il doit être progressif, c'est-à-dire aller des idées moins fortes à celles plus fortes. La progression se conçoit
entre les parties et entre les idées des parties. En outre, la progression permet de donner plus de consistance à
la réflexion car les idées permettent de sentir la façon d'aboutir à la conclusion.
-Le plan doit être équilibré, cest-à-dire les parties doivent avoir sensiblement le même nombre de sous-parties.
Dans chaque partie, les paragraphes doivent avoir sensiblement les mêmes volumes.
-Le plan doit être logique et cohérent à travers l'utilisation des transitions entre les sous-parties et entre les
parties. En plus de la transition, la structuration interne des paragraphes est importante pour la cohérence.
Ainsi, chaque paragraphe suit le schéma suivant : énonciation de l'argument, plus explication de l'argument,
plus exemple de l'argument. Il existe cinq types de plan correspondant chacune à des consignes précises.
1. I. LE PLAN EXPLICATIF
Cest un plan qui vise à donner plus de détails sur une idée, un problème posé ou une pensée. En d'autre terme,
il s'agit de mieux faire comprendre aux lecteurs une pensée ou un problème. Quand l'explication concerne une
pensée, on la subdivise selon ses grands axes. Quand elle concerne un problème, celui-ci sera détaillé ses
différents aspects. Chaque axe ou aspect de l'explication constituera une partie du développement. Ce plan est
aussi appelé plan ex positif, ou plan explication et illustration d'une formule. Les consignes renvoyant au plan
explicatif sont : expliquer.../ expliciter.../ que signifie... ? / Qu'est ce que c'est que... ?/ Définissez...
1. II. LE PLAN INVENTAIRE
Le plan inventaire est une variante du plan explicatif. Il consiste à recenser les différents aspects d'une pensée
ou d'un problème selon ce que demande le sujet. Ce relevé des aspects comporte nécessairement des grandes
parties et chaque partie des sous-parties. Le plan inventaire exige un classement entre les aspects pour
permettre une plus grande logique. Chaque aspect recensé doit faire l'objet d'une explication et d'une
justification. Les consignes aboutissant au plan inventaire sont : justifier.../ donner les.../ citer les.../ quels sont
les.../pourquoi... ?/expliquer et justifier.../énumérez les.../ qu'est-ce qui justifie... ?/commenter....
1. III. LE PLAN ANALYTIQUE
Ce type de plan est adapté à l'étude des problèmes de société. Il sert à analyser un problème en spécifiant tous
ses aspects. C'est pourquoi ce plan est aussi appelé plan problèmes- causes-solutions. Le plan comporte trois
parties.
1re partie : les données du problème. Il s'agit de définir le problème posé et donner ses différentes
caractéristiques.
2e partie : les causes du problème. On avance deux ou trois causes essentielles qui sont à l'origine du problème
posé. Chaque cause doit être expliquée et justifiée.
3e partie : les solutions du problème. On propose deux trois solutions adaptées, réalistes et envisageables. Les
solutions doivent être en rapport avec les causes évoquées. Les consignes du plan analytique sont : analysez.../
étudier.../ après avoir posé le problème de...donnez les causes et proposez des solutions/ le problème étant à
définir, les causes à chercher et les solutions à trouver/ après avoir donné du phénomène, vous indiquerez les
répercutions afin d'aboutir à des solutions.
1. IV. LE PLAN COMPARATIF
Ce type de plan sert à comparer deux notions, deux problèmes ou deux pensées. Cette comparaison se fait
toujours en trois parties qui sont :
1re partie : les ressemblances entre les deux éléments. Il s'agit de donner en les expliquant et justifiant deux ou
trois points de ressemblance entre les éléments.
2e partie : les dissemblances entre deux éléments. Donner en expliquant et en justifiant deux ou trois points de
différence entre les éléments.
3e partie : la complémentarité entre les éléments. Elle désigne deux ou trois aspects démontrant ce que l'un
apporte à l'autre et vice- versa. Comme consignes du plan comparatif on a : quel(s) lien(s) y a-t-il entre x et
y ?/ comparer/ x et y/ quelle relation y a-t-il entre x et y ?
1. V. LE PLAN DIALECTIQUE
Appelé aussi plan thèse-antithèse-synthèse, le plan dialectique est celui utilisé pour analyser un problème ou
une pensée selon ses forces et ses faiblesses, ses avantages et ses inconvénients, sa véracité ou ses limites. Ce
plan comprend trois parties :
1re partie : la thèse c'est l'explication et la justification de la pensée de l'auteur. On y avance deux ou trois
arguments.
2e partie : l'antithèse, elle peut consister à :
- Prendre le contre-pied de la pensée c'est-à-dire à l'aide de deux ou trois contre-arguments expliqués et
justifiés.
- Montrer les limites des nuances ou les insuffisances de la pensée avec trois arguments expliqués et justifiés.
Une limite désigne un aspect qui ne contredit pas la pensée mais qui la complète ou qui montre ses
insuffisances.
3e partie : la synthèse, cette dernière partie permet de concilier la thèse et l'antithèse c'est-à-dire de montrer
leur complémentarité. Cela se fait avec deux ou trois arguments expliqués et justifiés. Les consignes
aboutissant au plan dialectique sont: Discutez/ Analysez/ Etudiez/ Que pensez-vous de... ?/ Etes-vous d'accord
avec... ?/ Partagez-vous... ?/ Etes-vous pour ou contre? Remarques
- Dans l'argumentation du plan dialectique, il faut faire preuve de souplesse en évitant le rejet catégorique ou
brutal de la pensée ou l'acceptation catégorique de la pensée.
- Dans le cas où la synthèse serait constituée d'un seul argument on la fait redescendre dans la conclusion pour
éviter le déséquilibre avec la thèse et l'antithèse. Quand la synthèse est fournie en idées, elle reste évidemment
comme une partie du développement.
Leçon 03 : L'introduction et la conclusion
L'importance de ces deux parties réside pour la première dans le fait qu'elle crée le premier contact avec la
réflexion et pour la seconde dans la dernière impression quelle laisse avant la notation. Ainsi l'introduction et
la conclusion nécessitent une attention particulière dans leur conception.
1. I. L'introduction
Elle constitue le point de départ de la réflexion, qui vise donc à définir et préciser les contours qu'elle doit
prendre. L'introduction comprend quatre sous points qui doivent s'enchaîner logiquement du début à la fin.
1.1. L'idée générale
C'est une idée au contour plus vaste que le thème du sujet ou de la pensée. Autrement dit, c'est une idée qui sert
à débuter la présentation du thème lui-même et cette présentation donne une idée de l'orientation de la
réflexion. Même si cette idée est générale, elle doit, être précise et liée au thème de la réflexion. C'est pour
respecter ces deux exigences qu'il faut éviter les formulations trop vagues et des expressions du genre« depuis
que l'homme existe sur la terre /depuis que le monde a été créé/le plus grand problème de tous est temps... »
1.2. La présentation du sujet
Ce second point a pour but de présenter la pensée ou le thème du sujet. Il s'agit de mentionner le thème ou la
pensée qui doit faire lobjet de la réflexion. Quand le sujet porte sur une pensée, deux cas sont envisageables :
-Si la pensée est brève, on la reprend entièrement entre guillemets tout en précisant son auteur et sa source (si
le sujet les précise).
-Si la pensée est longue, il faut éviter de la reprendre entièrement dans lintroduction au risque de l'allonger
inutilement. Dans ce cas-ci on la reformule ou on reprend entre guillemets certains de ses mots clés dans une
phrase de reformulation. Il faut obligatoirement dans ce cas, songer aussi à donner les références de l'auteur et
de la source si besoin.
1.3. La problématique
C'est une question ou une série de questions qui précisent l'orientation que doit prendre la réflexion. Ces
questions doivent être des interrogations directes et formulées clairement.
1.4. L'annoncé du plan
C'est l'indication sur les grandes parties du développement. Il s'agit de préciser chacun des grands points qui
seront développés dans la suite de la réflexion. Cette annonce doit être précise et bien ordonnée.
NB :Dans le cas où il y aurait plusieurs questions dans la problématique, l'annonce du plan devient facultative
car chacune des questions renvoie à chaque partie du développement.
Remarque générale : Les erreurs suivantes sont à éviter dans une introduction de dissertation :
*.II faut éviter les idées générales commençant avec les expressions passe-partout.
*.Il faut éviter de faire une introduction sans problématique.
*.II faut éviter d'annoncer une partie qui ne se retrouvera pas dans le développement.
*.II faut éviter de morceler l'introduction en trois ou quatre paragraphes. Elle se conçoit en un seul bloc. Et
seule l'annonce du plan est susceptible d'être détachée.
1.II. La conclusion
Cette dernière partie de la réflexion est importante car elle permet de préciser des termes sur lesquels la
réflexion devait aboutir. Autrement dit, la conclusion achève la réflexion en y apportant une réponse claire et
précise. Elle comprend deux-parties: la synthèse et l'ouverture.
1.1. La synthèse
Elle est un bilan de la réflexion en rappelant chacune des grandes parties du développement. Mais loin d'être
une simple répétition du développement, la synthèse doit apporter une réponse tranchée à la problématique.
Mais la précision de réponse ne doit pas être une forme d'exclusion de certaines idées mais une prise en
compte des différentes idées en les conciliant.
1.2. L'ouverture
C'est un élargissement consistant à avancer une idée constituant un prolongement de la réflexion.
L'élargissement se conçoit donc comme une idée (suite de phrases) servant à prolonger la réflexion dans
d'autres circonstances. L'ouverture peut avoir deux formes :
- Elle peut être présentée comme une question ou une suite de questions (interrogation directe). Dans ce cas, il
faut éviter à ce que cette question ne reprenne pas la problématique.
- Elle peut être une suite de phrases déclaratives. Le contenu de l'ouverture peut être :
-Un constat c'est-à-dire une observation générale que l'on fait en s'appuyant sur la réflexion menée ;
-Une leçon de conduite que l'on tire de la réflexion menée ;
-Un conseil que l'on donne, des appels que l'on lance ou une solution que l'on propose.
Exercice pratique n° 1
Expliquez et justifiez à l'aide d'exemples clairs et précis cette assertion de l'écrivain français Georges SAND :«
Un livre a toujours été pour moi un ami, un consolateur calme et éloquent. »
Reformulation possible : Une oeuvre littéraire est un conseiller convainquant et un refuge apaisant.
Problématique
1re possibilité : Pourquoi Georges Sand dit-il qu'une oeuvre littéraire est à la fois source de conseils et de
réconfort?
2e possibilité : En quoi une oeuvre littéraire est-elle un conseiller pour son lecteur? Comment peut-elle aussi se
poser comme sa consolatrice?
Plan détaillé
1ere partie : L'oeuvre littéraire comme conseiller convaincant.
1er paragraphe : L'oeuvre littéraire donne des informations à son lecteur et l'enrichit des connaissances
.Exemple : Le Mandat d'Ousmane Sembene fournit à travers les déboires d'Ibrahima Dieng des informations
sur les étapes à suivre pour obtenir un mandat.
2e paragraphe : L'oeuvre littéraire est comme un conseiller, car elle propose une solution au problème qu'on a:
Exemple. : Sous l'orage de Seydou Badian à travers la résolution du conflit, opposait les jeunes aux anciens à
propos du mariage forcé de Kany, l'auteur nous donne des solutions au cas où nous serons dans la même
situation. Le miel amer de Jean-Baptiste Somé à travers les difficultés et l'issue heureuse de la situation
dAbouqui a été à lorigine de la grossesse dApa bien avant leur mariage sont des propositions de solutions pour
tout futur marié.
3e paragraphe : L'oeuvre littéraire est comme un guide qui forme et éduque le lecteur.
Exemple : Le monde s'effondre de Chinua Achébé : la persévérance et le courage d'Okonkwo qui malgré
l'absence d'héritage a pu devenir un homme important à Umiofia. Cela est une leçon et un conseil pour le
lecteur de ne jamais se décourager dans la vie.
2e partie : L'oeuvre littéraire apporte un soutien moral
1er paragraphe : L'oeuvre littéraire éloigne de l'ennui.
Exemple : Ville cruelle d'Eza Boto : en suivant les aventures de Banda le lecteur occupe son temps à quelque
chose d'utile.
2e paragraphe : L'oeuvre littéraire éloigne des soucis à travers la distraction, le plaisir et le rire qu'elle
occasionne.
Exemple : L'avare de Molière : La scène où Harpagon perd sa cassette.
3e paragraphe : L'oeuvre littéraire comme moyen d'évasion ou d'émerveillement.
Exemple : Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne.
Leçon 04 : La rédaction du développement
Le développement constitue la plus grande partie du volume de la dissertation. Comme son nom l'indique, il
sert à avancer des arguments pour répondre à la problématique. C'est pourquoi le développement peut aussi
être appelé l'argumentation. Un bon développement se caractérise par sa clarté, sa pertinence et sa logique.
Pour se faire il s'appuie sur les paragraphes, les exemples et les transitions.
1.I. Les paragraphes
En général, le développement d'une dissertation comprend deux ou trois parties qui elles-mêmes sont
subdivisées en deux ou trois sous-parties (paragraphes). Un paragraphe est une phrase ou un ensemble de
phrases développant une seule idée de façon logique. Il doit être obligatoirement matérialité visuellement par
un alinéa au début et un point à la fin impliquant, un retour à la ligne. L'élément important n'est pas l'aspect
visuel mais le contenu. Le schéma du contenu d'un paragraphe est le suivant : évocation de largument +
explication de l'argument + exemple de l'argument.
NB : Une idée par paragraphe et un paragraphe par idée.
1.II. Les exemples
L'exemple est une idée concrète précise et vérifiable utilisé pour justifier un argument. L'utilisation des
exemples dans une argumentation doit se faire en tenant compte des critères de choix de présentation.
1.1. Le choix des exemples
Il existe plusieurs types d'exemples qui sont :
-Les chiffres extraits, réalisés par des chercheurs. Les données utilisées doivent être vérifiables.
-Les faits de la vie sociale que l'on particularise en ayant à l'esprit ceux qui sont vécus ou peuvent être vécus
par tout un chacun.
-Les références aux uvres littéraires avec des précisions exactes (auteur, personnage, titre,...)-Les citations qui
sont des pensées résumant les réflexions de certains auteurs sur des thèmes ou des problèmes. Pour choisir un
exemple, il faut tenir compte des caractéristiques suivantes :
*la nature de la dissertation (générale, littéraire pu pédagogique)
*l'adaptation de l'exemple à l'argument. Il ne faut pas donner un exemple parce qu'on l'aime mais parce qu'il
convient à l'argument.
1.2. La présentation des exemples
Un exemple doit toujours être accompagné de l'argument qui l'illustre. L'accent doit être mis sur la valeur
démonstrative de l'exemple. Il faut donc éviter d'aligner une succession d'exemples et de les donner à tort et à
travers. Dans le cas où l'exemple serait une citation, il faut suivre les règles ci-après :
-Une citation doit être obligatoirement exacte (mot pour mot à celle de l'auteur) ;
-Les références concernant son auteur et sa source doivent être exactes ;
-Une citation se met entre guillemets si elle est identique à celle de son auteur. Mais si l'on n'est pas sûr de son
exactitude on la reformule en évitant les guillemets ;
-Une citation doit être intégrée dans une phrase.
1. III. Les transitions
Une transition est un lien qui permet de passer d'une idée qu'on a fini de développer à une autre idée qu'on va
développer. La transition crée la cohérence et la logique dans l'argumentation. Il existe plusieurs types de
transitions : les mots liens, les expressions, les phrases, les courts paragraphes.
NB : En général, les mots liens sont utilisés comme transition à l'intérieur des parties. Entre les parties ce sont
de courts paragraphes (2 à 3 phrases) qui sont utilisés comme transition : une à deux phrases résumant la partie
précédente, la dernière introduit la partie qui va suivre.
COMMENTAIRE COMPOSÉ
L'introduction
Comme dans tout devoir, l'introduction est capitale car elle est la... tête du devoir. Sans une bonne
introduction, il est rare qu'un devoir soit réussi. De même que dans la construction d'un bâtiment, l'architecture
est le principal élément et détermine la solidité de l'édifice tout entier, de même dans un devoir de philosophie,
l'introduction qui est à la base de l'architecture détermine la solidité du raisonnement qui s'ensuit dans tout le
devoir. L'introduction du commentaire de texte en philosophie est comme dans les autres matières, tout d'abord
une entrée en matière, un préambule au devoir. Elle présente le texte :
*.de quel auteur, quelle est son histoire, son courant (en quelques mots) ?
*.de quel type de texte s'agit-il : poème, extrait de roman, nouvelle, essai... ?
*.de quelle uvre le texte est-il extrait ?
*.quand a-t-il été écrit, dans quel contexte ? Ensuite l'introduction donne quelques éléments de compréhension
du texte : thèmes de discussion ou de dissertation abordés...Ce qui la mène tout droit à poser une question, la
question fondamentale à laquelle le devoir tout entier va s'efforcer de répondre : la problématique. Le devoir ne
devra par la suite jamais s'éloigner de ce fil conducteur qui le guidera jusqu'à son terme.
La problématique en français consiste à trouver pourquoi le texte est intéressant et le devoir va s'efforcer
d'expliquer ce qui, justement, le rend intéressant. La problématique est bien sur avant tout destinée à expliquer
le texte dont on fait le commentaire. Enfin, l'introduction annonce un plan qui va se découper en deux, trois ou
quatre parties, plan qui soutient la réponse à la problématique et qui sera l'architecture du devoir. Le plan peut
reprendre les quelques facettes du sujet souvent exposées dans le texte dont on fait le commentaire mais cette
méthode n'est pas la seule.
Le développement
Le développement du devoir se fait très souvent en trois parties mais peut également être fait en deux ou quatre
parties
- cependant, cette présentation étant plus rare, elle doit se justifier par un devoir très correct. Le développement
suit et respecte le plan tout en gardant la ligne déterminée par la problématique. Chaque partie du plan
correspond à ce qui a été annoncé. Chaque partie est constituée de plusieurs paragraphes. Un paragraphe
avance une idée et une seule. La structure d'un paragraphe est la suivante :
*.premièrement, on avance l'idée, l'argument, l'explication d'un passage ou d'une phrase,
*.ensuite, on donne un exemple ou quelques exemples courts qui illustrent l'idée en question sans la perdre de
vue. Il faut que l'exemple s'insère correctement dans l'argumentation. A la fin de chaque partie se trouve une
transition qui permet de passer d'une partie à la suivante.
Attention :
1. il faut éviter la paraphrase du texte, c'est-à-dire la répétition du contenu du texte soit sous la même forme,
soit sous une forme différente
2. il convient d'expliquer le texte et non de le répéter
3. il ne faut pas, à l'inverse, sombrer dans le hors-sujet qui est fatal pour un devoir
4. par conséquent, des exemples sont toujours les bienvenus car ils permettent de décrire une idée de manière
concrète ; mais il convient de les rattacher très fermement à l'idée expliquée dans le paragraphe. Il est souvent
bon, lors de l'explication d'un texte de français d'aborder,
*.d'une part, les idées de fond qui sont celles exprimées par l'auteur à travers le texte (politique,
sociologique...),
*.d'autre part, puisqu'il s'agit d'un exercice littéraire, de mettre en valeur la forme qu'a utilisé l'auteur pour faire
passer son idée. Ainsi, il est bon de regarder d'assez près le champ lexical, le registre de langage, des
allitérations, assonances et répétitions, les figures de style... les thèmes généraux abordés.
La conclusion
La conclusion est la seconde partie la plus importante du devoir avec l'introduction car elle le termine et le
referme : il convient de ne pas laisser le correcteur sur sa faim. La conclusion ne répète pas ce qui a été dit
dans le devoir ; elle répond brièvement à la problématique, cette question fondamentale posée par le dévoir.
Enfin, la conclusion ouvre de nouvelles perspectives, aborde un nouveau concept ou une nouvelle perspective.
Mais attention : cette ouverture ne doit pas tomber comme un cheveu sur la soupe ; elle doit venir dans la
droite ligne du raisonnement.

Exemple du sujet : SUJET : Victor Hugo (1802-1885).


« La Charge des cuirassiers de Waterloo »,

Les Misérables, 1862.

Alors on vit un spectacle formidable.Toute cette cavalerie, sabres levés, étendards et trompettes au
vent, formée en colonnes par division, descendit, d’un même mouvement et comme un seul homme,
avec la précision d’un bélier de bronze qui ouvre une brèche, la colline de la Belle-Alliance, s’enfonça
dans le fond redoutable où tant d’hommes déjàétaient tombés, y disparut dans la fumée, puis, sortant
de cette ombre,reparut de l’autre côté du vallon, toujours compacte et serrée, montant au grand trot, à
travers un nuage de mitraille crevant sur elle, l’épouvantable pente de boue du plateau de Mont-Saint-
Jean.Ils montaient, graves, menaçants, imperturbables, dans les intervalles de la mousqueterie et de
l’artillerie, on entendait ce piétinement colossal. Étant deux divisions, ils étaient deux colonnes ; la
division Wathier avait la droite, la division Delord avait la gauche. On croyait voir de loin s’allonger vers
la crête du plateau deux immenses couleuvres d’acier. Cela traversa la bataille comme un prodige.Rien
de semblable ne s’était vu depuis la prise de la grande redoute de la Moskowa par la grosse cavalerie ;
Murat y manquait, mais Ney s’y retrouvait.Il semblait que cette masse était devenue monstre et n’eût
qu’une âme. Chaque escadron ondulait etse gonflait comme un anneau du polype.On les apercevait à
travers une vaste fumée déchirée çà et là. Pêle-mêle de casques, de cris, de sabres, bondissement
orageux des croupes des chevaux dans le canon et la fanfare, tumulte discipliné et terrible ; là-dessus les
cuirasses, comme les écailles sur l’hydre.Ces récits semblent d’un autre âge. Quelque chose de pareil à
cette vision apparaissait sans doute dans les vieilles épopées orphiques racontant les hommes-chevaux,
les antiques hippanthropes, ces titans à face humaine et à poitrail équestre dont le galop escalada
l’Olympe, horribles, invulnérables, sublimes; dieux et bêtes.

I - La mise en scène de la réalité historique


*.1. Répartition des indications et références historiques : dans toute la première moitié du texte,
intégrées à la description

*.1.1 La situation ou les références géographiques

*.1.2 L’allusion aux personnages historiques (les noms propres)

*.1.3 La description des soldats, le lexique guerrier

*.2. La mise en scène de la bataille : une charge de cavalerie présentée comme un spectacle

*.2.1 L’importance du regard, le point de vue

*.2.2 La gestion narrative des mouvements

*.2.3 Les éléments constitutifs du spectacle : formes, bruits, couleurs, matières

*.Conclusion partielle :

Victor Hugo part de la réalité historique : quelques références précises, mais ce n’est pas pour lui
l’essentiel - réorganisation, mise en scène: il s’agit d’augmenter l’impactde la scène, élevée au rang
despectacle - l’auteur développeune vision qui conduit à une transformation de la réalité.

II - La vision de l’écrivain métamorphose le réel pour faire de cet épisode historique une scène d’épopée,
qui évoque les antiques théomachies (combats des dieux)

*.1. Une scène d’épopée

*.1.1 Une scène irréelle, voire fantastique, où les éléments réels se mêlent aux éléments surnaturels et
merveilleux (leur perception peut d’ailleurs n’être imputable qu’à une vision brouillée :
hésitation/fantastique)

*.1.2 L’exagération épique, traduite aussi par l’ampleur du ton (longues phrases dans la seconde moitié
du texte)

*.1.3 les soldats cessent d’être individualisés : destin collectif (fusion)

*.2. Les références mythologiques évoquent un combat entre les dieux

*.2.1 Le thème de la grandeur, de la démesure, suggère le grandissement héroïque des soldats

*.2.2 Ce grandissement héroïque est accentué par les références mythologiques

*.2.3 Association de la grandeur héroïque et de la monstruosité bestiale

*.Conclusion partielle :

Victor Hugo utilise un certain nombre de procédés traditionnels de l’épopée, il en tire une vision
saisissante, d’une grande force évocatrice.Rédaction de l’introduction et de la conclusion :
*.Introduction

*.Présentation du texte :Victor Hugo, fasciné par l’épopée napoléonienne, consacre tout un livre des
Misérables à la bataille de Waterloo. Il évoque en particulier, dans une page célèbre, la charge des
cuirassiers.

*.Spécificité du texte :

Le génie visionnaire de l’écrivain, nourri d’une importante documentationhistorique sur la bataille de


Waterloo, transcende laréalité et magnifie l’horreurde la guerre.

*.Plan :

Nous verrons comment Victor Hugo met en scène les données historiques puis nous montrerons
comment il construit la grandeur épique du tableau.

*.Conclusion

*.Bilan :

Victor Hugo fonde son évocation de la charge descuirassiers à Waterloo sur des données historiques
précises. Cet ancrage dans le réel lui permet de mettre en scène avec une grand efficacité narrative et
descriptive cet épisode spectaculaire de la bataille. Mais l’objectif de Victor Hugo est avant tout d’élever
l’aventure des soldats de Napoléon au rang d’épopée ; il y parvient par une transfiguration du réel qui
fait appel au fantastique etau mythe.

*.Ouverture :

C’est là ce qui fait l’originalité essentielle de l’évocation hugolienne de Waterloo, très différente de
présentations distanciées et critiques comme celles de Chateaubriand dans Les Mémoires d’Outre-
tombe et de Stendhal dans La Chartreuse de Parme. Pluspeut-être que tout autre écrivain du xixe siècle,
Victor Hugo a contribué à l’élaboration du mythe napoléonien et cet extrait des Misérables nous fournit
un exemple représentatif du rôle que ses textes ont pu jouer dans cette élaboration.Rédaction du
développement : trois exemplesRédiger l’enchaînement de la tête de partie et le début de l’analyse
textuelle

*.Partie II :

Le génie visionnaire de l’écrivain métamorphose le réel pour faire de cet épisode historique une scène
d’épopée, qui évoque les antiques combats de dieux dans les récits mythologiques(tête de partie). La
dimension épique (1) du combat transparaît d’abord dans le parti pris fantastique de la narration
hugolienne (1.1). En effet, l’écrivain mêle les éléments réels aux éléments surnaturels et
merveilleux...Rédiger la référence à un champ lexical et le commentaire du champ lexical

*.Partie II, 2.1 :Les thématiques de la grandeur et de la démesure suggèrent le grandissement héroïque
des soldats. Deux réseaux lexicaux renvoient à ce processus : les adjectifs « colossal » et « immenses »
se rapportent directement aux cuirassiers et annoncent l’identification des soldats aux« titans »
mythologiques ; mais les éléments du décor, la« grande redoute » et la « vaste fumée », participent de
ce grandissement héroïque par un effet de redondance.Rédiger l’amorce d’une étude stylistique

*.Partie II, 1.2 :Victor Hugo retrouve avec bonheur l’ampleur de ton caractéristique des récits épiques.
Cette ampleur est plus particulièrement sensibledans le rythme des phrases... (compléter cette amorce
par l’étude de la syntaxe et du rythme des phrases).

Corrigé 2007: Le but de la littérature.


Détails Catégorie : Dissertation
Thème: le but de la littérature.
Problématique : La littérature a-t-elle uniquement des vertus dilettante et évasive ?
Plan dialectique
1ère partie :
Thèse : La littérature divertit et fait rêver. Elle exprime les aspirations du poète ou du lecteur. Elle procure
lémotion esthétique, grise : poème= bijou qui enchante, envoute
2ème partie:
Antithèse :La littérature peut poursuivre dautres objectifs : Moraliser la société, la débarrasser de ses tares
(fonction didactique) Faire réfléchir (Fonction interrogative), Permettre dexprimer certains sentiments :
souffrance, mélancolie, solitude (cf. lyrisme.)
3ème partie:
Synthèse : Multiplicité et diversité des buts de la littérature. Toutefois toutes les uvres littéraires répondent à
des attentes et concourent à une meilleure connaissance de lhomme et du monde.
Corrigé Epreuve 1994 : La littérature africaine francophone
Détails Catégorie : Dissertation
Certains lecteurs ont pu voir dans la littérature africaine francophone « une province exotique » de la littérature
française.
En vous appuyant sur des exemples précis empruntés à vos lectures, vous expliquerez ce point de vue puis, si
vous le jugez bon, vous le contesterez et enfin, vous exprimerez votre opinion personnelle sur la question
Thème abordé: Littérature africaine dexpression française.
Problématique: Le sujet pose le débat sur loriginalité de la littérature africaine francophone. La littérature
africaine dexpression française est-elle une pâle copie de la littérature française ?
Plan de développement: Plan dialectique
Thèse: ressemblances ou similitudes entre la littérature africaine francophone et la littérature française.
- Même outil dexpression : le français- Même canevas esthétiques : au niveau des genres, et parfois même des
courants littéraires.
- Les débuts de cette littérature : marquée par une littérature dassimilation
Antithèse: Originalité de la littérature noire.
- Au plan thématique : volonté dexprimer un vécu propre à lAfrique.
- Au plan formel : volonté de sapproprier la langue française pour forger une littérature originale sexprimant
dans un style proche de la structure des langues africaines- rupture davec la versification traditionnelle
Possibilité délargir la réflexion
- Le véritable obstacle à lémergence dune littérature africaine originale nest-il pas lutilisation du français ?
- Peut-on sadresser à un peuple à travers une langue étrangère ?
Corrigé Epreuve 2002 : Les écrivains nègres
Détails Catégorie : Dissertation
Selon Léopold Sédar SENGHOR, « Laventure des écrivains nègres na pas été une entreprise littéraire. Ce fut
une passion (politique) ! ».
Commentez cette affirmation en vous référant aux thèmes majeurs de la littérature négro-africaine.
-Thème abordé: Littérature africaine.
-Problématique: Il sagit de réfléchir sur lobjet de la littérature africaine ; sa finalité politique ou esthétique ?
-Plan du développement:
plan thématique inspiré de lévolution chronologique de la littérature africaine.
1re partie: le mouvement de la négritude (les années 30).
- Rappel du contexte historique : colonisation, racisme, mépris du nègre. Libération culturelle conditionnée par
la libération politique.
2e partie: procès du colonialisme.
- contexte politique : dé mystification du blanc consécutive à la participation des noirs à la seconde guerre
mondiale.
- Velléité de libération des peuples noirs.
- Rôle des intellectuels, et des écrivains noirs à travers leur militantisme politique.
3e partie: Critique des indépendances.
- regard critique des écrivains sur les nouveaux dirigeants africains- critique du néo-colonialisme.

Corrigé Epreuve 1996 : Luvre littéraire


Détails Catégorie : Dissertation
Etudier une uvre littéraire nest« quune tentative de déchiffrement assez minutieux peut-être, mais sans plus ».
Expliquez et discutez cette réflexion en vous fondant sur des exemples précis.
Thème abordé: critique littéraire.
Problématique: relativité de linterprétation du texte littéraire
Plan du développement: dialectique.
Thèse : subjectivité de linterprétation du texte littéraire
- La part du lecteur dans la construction du sens.
- la pluralité des sens du message littéraire.
Antithèse : Possibilité voire nécessité de lobjectivité dans linterprétation du texte littéraire.
- Evidence du message dans certaines uvres littéraires.
- Le souci de la rigueur scientifique dans lanalyse.

Corrigé Epreuve 1999 : La langue française


Détails Catégorie : Dissertation
« J'écris pour essayer d'entendre la langue française ; c'est une tâche sans fin, presque désespérée. II arrive que
des écrivains d'expression française, venus dailleurs, me la fassent entendre un peu par le jeu subtil de la
différence : je ne crois pourtant pas à une pluralité de langues françaises mais à maints particularismes venant
nourrir parfois sauvagement et heureusement un tronc commun, un fleuve dérobé aux sabirs et aux
Académiciens. »
Commentez cette réflexion de Richard MILLET, en vous appuyant sur les uvres de la littérature africaine que
vous connaissez.
Thème abordé: lécriture en langue française
Problématique: le français est-elle une langue unique avec des particularismes ?
Plan de développement : plan descriptif
1re partie: Le français : langue universelle
- Ses zones dusage débordent largement le territoire français- Existence dune littérature francophone dans tous
les continents
- Les cultures étrangères francophones se sont appropriées la langue française
2e partie : Il nexiste cependant quune seule langue française
- Diversité francophone : source denrichissement du français- Dans un contexte de mondialisation, les
particularismes seffacent au profit dune langue uniformisée
- Langue française : médium riche pouvant exprimer la diversité culturelle

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