Prepa Bac Tchad
Prepa Bac Tchad
•DISSERTATION
METHODOLOGIE DE LA DISSERTATION
I. INTRODUCTION
1. LA DISSERTATION, C'EST...
Une réponse personnelle à une problématique donnée : attention, une réponse
"personnelle" dans la mesure où vous devez mettre en valeur vos connaissances
littéraires ! Cela ne veut pas dire que c'est une réponse subjective....
Mais cette réponse doit être avant tout... le fruit de votre réflexion. Beaucoup trop
d'élèves voient la problématique, envisagent directement deux axes de pensée, et
"casent" leurs savoirs dans ces axes. Mauvaise idée ! Le correcteur s'apercevra d'un
raisonnement tout rapide. Avant toute définition du plan, menez votre propre
réflexion sur la problématique : vous verrez alors apparaître d'autres idées, d'autres
exemples, d'autres contradictions... auxquelles vous n'auriez tout simplement pas
pensé autrement !
La dissertation pose une problématique littéraire ! Trop souvent, les élèves, sur un
sujet concernant la poésie, disserteront joyeusement pour répondre à un sujet tel
que "La laideur peut-elle être une source d'inspiration pour un poète ?" (annales de
bac 2010), mais sans citer la moindre oeuvre poétique ! N'oubliez pas qu'il s'agit
d'une problématique littéraire, qui doit appeler des réflexions sur la littérature – et
pas sur autre chose !
La dissertation repose sur votre culture littéraire : vous devez donc appuyer votre
réflexion sur les oeuvres littéraires que vous avez abordées en cours (cette année
ou les années précédentes), mais aussi sur vos connaissances personnelles de
certaines oeuvres de théâtre, ainsi que sur les textes du corpus que votre sujet vous
propose, et qui sont souvent une excellente source d'exemple. C'est le moment de
mettre en valeur vos qualités de grand lecteur ou de grande lectrice !
Une récitation de votre cours de français. Bien sûr, il est essentiel de connaître
votre cours, mais si vous ne faites que le réciter, vous aurez tout faux ! La
dissertation vous demande de mobiliser vos connaissances, de les utiliser
pertinemment.
La dissertation n'est pas l'endroit pour citer des exemples tirés de la télévision, de
la chanson française contemporaine (à l'exception des chanteurs dits "littéraires",
Brassens, Brel, Ferré, etc.). Les exemples sont bienvenus, mais ils doivent être
littéraires – ou éventuellement, cinématographiques et artistiques !
III. QUELLES ETAPES A SUIVRE POUR REUSSIR SA DISSERTATION ?
1. L'ANALYSE DU SUJET
Ex. "La laideur peut-elle être une source d'inspiration pour un poète ?"
Le sujet peut aussi être une citation : dans ce cas, vous devrez l'analyser, toujours
en mettant en valeurs les concepts-clé, puis éventuellement reformuler la
problématique.
Ensuite, notez au brouillon les idées que vous avez à l'esprit : d'abord, que pensez-
vous de cette problématique : "La laideur peut-elle être une source d'inspiration
pour le poète ?" Votre premier ressenti peut être que la réponse est négative : les
poètes écrivent d'abord sur la beauté, les beaux sentiments, le bonheur... Listez des
exemples, mais aussi des citations que vous pouvez connaître !
A ce stade, toutes les idées sont bonnes à prendre : réfléchissez bien, remontez
dans vos lectures scolaires ou personnelles, et n'oubliez pas de considérer les textes
du corpus, qui sont présents dans le sujet justement pour vous aider lors de votre
travail d'écriture.
N'arrêtez pas votre réflexion en si bon chemin... Poursuivez-la : vous avez eu deux
pistes de réflexion opposées, mais elles ne sont pas pour autant contradictoires !
C'est le moment de trouver un troisième axe de pensée, assorti également
d'exemples notés au brouillon, et qui constituera votre troisième grande partie.
Vous vous retrouvez avec un méli mélo d'idées notées pêle-mêle au brouillon :
organisez-les !
Le plan de votre dissertation doit faire, dans l'idéal, trois parties : mais il peut
également en contenir deux... Chacune de ces parties constitue un argument qui
s'oppose avec l'argument suivant, sans pour autant le contredire totalement. Enfin,
ces arguments sont organisés avec logique : du plus évident au plus complexe.
Chacune de ces grandes parties est, à son tour, composée de trois sous-parties (A,
B, C), qui peuvent être deux... ou même, dans certains cas, quatre !
3. LA REDACTION DE L'INTRODUCTION
Dans une première partie, que vous entamez par un alinéa, vous expliquerez le
sujet en prenant soin de redéfinir les mots clés, et le situerez dans son objet
d'études. Cette phase se constitue de deux phrases, trois tout au plus.
Après être passé à la ligne et avoir marqué un autre alinéa, posez votre
problématique sous la forme d'une question.
4. LA REDACTION DU DEVELOPPEMENT
Le développement est l'étape qui fait peur aux candidats... Pourtant, c'est l'étape la
plus facile de votre dissertation ! En effet, vous n'avez plus qu'à rédiger votre
brouillon...
Lorsque vous avez rédigé votre plan, vous avez pris soin de faire un plan détaillé.
Chaque titre est un "titre-idée", composé non pas d'un mot, mais d'une petite phrase.
Après l'introduction, passez quelques lignes, marquez un alinéa, et faites une
phrase pour expliquer l'idée de votre grand I. Faites ensuite une phrase pour
présenter l'idée du A. Rédiger la première sous-partie.
Idem pour C.
A la fin de votre I, faites une brève phrase de transition vers II. Passez ensuite une
ou deux lignes, et renouvelez le processus pour II.
5. LA REDACTION DE LA CONCLUSION
Passez à la ligne : si vous le pouvez (si vous avez les références culturelles
nécessaires), procédez à une ouverture, par exemple en posant une question
élargissant la réponse à votre problématique.
6. L'INEVITABLE, L'ESSENTIELLE, LA FAMEUSE RELECTURE !
Cinq minutes minimum doivent être réservées à la relecture de votre copie. Vous
aurez beau avoir été concentrés lors de votre rédaction, vous avez très
probablement laissé passer quelques fautes d'orthographe, un mauvais accord en
conjugaison, une répétition, une rature... Corrigez élégamment.
IV. CONCLUSION
La dissertation, exercice difficile ? Pas plus, en tout cas, que son acolyte le
commentaire de texte ! La dissertation ne nécessite que la maîtrise d'une méthode,
et surtout un bon entraînement. Si vous n'avez jamais fait de dissertation
auparavant, le jour du bac n'est probablement pas le bon moment pour commencer
à s'entraîner... Cependant, n'hésitez pas à pratiquer la dissertation au cours de
l'année – d'autant que cela vous entraînera pour les dissertations de terminale, en
philosophie par exemple...
•COMMENTAIRE COMPOSE
METHODOLOGIE
LE COMMENTAIRE DE TEXTE
I. INTRODUCTION
Les élèves choisissent souvent le commentaire composé, réputé moins difficile que
la dissertation, et mieux noté que le sujet d'invention. Pourtant, le commentaire
composé est un exercice d'analyse rigoureux d'un texte, qui demande de bonnes
capacités d'étude de texte, des qualités synthétiques, et qui repose sur une culture
littéraire solide.
Le commentaire de texte doit être une analyse précise d'un texte littéraire.
L'exercice, dont la consigne se réduit à "Vous commenterez ce texte de .....",
demande à l'élève de mettre en valeur les caractéristiques principales du texte.
Un autre écueil à éviter est celui de la paraphrase : trop souvent, les élèves se
contentent de décrire ce que le texte dit, en évoquant vaguement des figures de
style. Mais le correcteur sait déjà ce que le texte raconte ; il vous demande d'aller
plus loin et de l'analyser !
Le commentaire est objectif : c'est un exercice scientifique. Vous devez être,
devant le texte littéraire, comme un scientifique disséquant une grenouille : on ne
vous demande pas d'interpréter ce que vous voyez, mais d'en donner une
explication logique, objective. On entend souvent les élèves dire qu'ils ont raté un
commentaire car ils n'aimaient pas le texte : mais cela n'a rien à voir ! Le
scientifique ne base pas les résultats de sa dissection d'une grenouille sur le fait
qu'il aime ou pas les grenouilles ! N'importe quel texte littéraire, qu'il vienne d'un
auteur que vous aimez ou pas, peut être commenté : vous êtes un scientifique face
à un objet vivant.
Le commentaire doit se baser sur des preuves : ces preuves sont des figures de
style, la démonstration d'un mouvement du texte, d'un réseau de termes, de verbes,
etc. Mais les preuves ne servent à rien sans argument ! Il ne sert absolument à rien
de dire "Il y a une métaphore à la ligne 4", si vous n'expliquez pas ce que cette
métaphore peut signifier ! Aussi, le commentaire ne peut pas être une énumération
sans fin de figures de style : chaque figure de style mentionnée doit être interprétée,
et reliée à un argument principal (qui s'inclut dans l'axe de lecture).
On voit souvent des élèves lire à peine le texte qu'ils doivent commenter, et écrire
directement un plan avec une problématique : c'est la première erreur ! Vous ne
pourrez tout simplement pas vous passer d'une lecture analytique pour faire un bon
commentaire : c'est même le moment le plus important de votre commentaire,
puisque c'est celui où toute l'analyse du texte a lieu.
– Lisez, relisez le texte. Tachez de le comprendre dans ses moindres détails, ses
moindres mots. Déterminez son mouvement, sa structure interne.
Consacrez une feuille de brouillon entière à chaque partie. En haut, vous mettrez
un grand titre : I, II, et III : chaque grande partie correspond à un axe de lecture.
Enfin, classez les "preuves" que vous avez récoltées en analysant le texte dans les
différentes sous-parties.
Relisez le tout, et redéfinissez votre problématique de manière à ce que le plan y
réponde au mieux.
Enfin, vérifiez que vos arguments ne se contredisent pas, qu'il n'y a pas de
répétition.
Vous obtenez alors une problématique qui résume, sous la forme d'une question,
l'enjeu principal du texte. Le plan vise à y répondre de manière organisée. Pensez-
vous que vous avez démontré une analyse objective du texte ?
Alors, à ce stade, le plus difficile est fait : il ne vous reste plus qu'à écrire.
4. LA REDACTION DE L'INTRODUCTION
Astuce : beaucoup d'élèves utilisent des phrases toutes faites correspondant aux
différentes étapes de l'introduction : exemple : ""Demain dès l'aube" de Victor
Hugo est un poème publié en 1856 dans le recueil les Contemplations". Essayez de
varier votre présentation ! Le correcteur de votre copie, qui a déjà lu beaucoup de
copies avant la vôtre, sera sensible à un effort de style... Ecrivez par exemple :
"Dans le célèbre poème "Demain dès l'aube", publié en 1856 dans les
Contemplations, Victor Hugo évoque la douleur de la perte d'une enfant. La
C'est le moment de vous munir du plan que vous avez établi, et de le suivre à la
lettre : ne marquez surtout pas de "I, A, B, C, etc" : tous vos arguments doivent être
écrits !
La première phrase d'une grande partie doit résumer le titre de votre I, puis la
première phrase d'une sous partie doit résumer le titre du votre première sous partie.
Le reste n'est que la rédaction des "preuves" que vous avez accumulées lors de
votre lecture analytique.
Entre les différentes grandes parties, n'hésitez pas à passer des lignes ; et entre les
différentes sous-parties, passez à la ligne.
Gardez ceci à l'esprit : lorsque le correcteur ouvre votre copie, il doit pouvoir
comprendre où vous en êtes dans votre raisonnement. Est-ce la première sous
partie du grand II ? La deuxième ? Tout doit être clair.
Commencez votre conclusion par un bref résumé de ce que vous avez prouvé dans
les différentes parties : vous rafraîchissez alors la mémoire de votre correcteur.
Astuce : évitez d'écrire "Pour conclure" ou "en conclusion". Variez votre style,
allégez-le ! Un bon commentateur de texte est aussi quelqu'un qui sait écrire !
IV. CONCLUSION
Introduction
Le thème dominant de ces trois ouvertes est la prise de conscience de la race noire.
Chacun des auteurs présente les opprimés dans leur lutte de libération, laquelle
n'est pas sans conséquence positive et négative. Les héros se sont heurtés à divers
obstacle qui ont failli stopper leur détermination mais armes d'ardeur et de courage,
ceux-ci ont transformé ces obstacles en possibilité.
Développement
- mêmes les blanc constituent un obstacle (la répression, la volonté de maintenir les
noir dans leur rang social)
Dans le cahier d'un retour au pays natal, l'auteur défait son peuple de sa résignation.
En ce qui nous concerne, les obstacles sont souvent des stimulants pour mener une
bonne lutte. La répression des blancs n'a pas empêché aux jeunes nègres d'Afrique
du sud de continuer la lutte contre l'apartheid. Sans obstacle, l'on ne réussit pas.
Hoederer personnage de l'œuvre les mains sales déclaré: moi j'ai les mains sales
jusqu'au cou. Je les ai plongées dans la merde et dans le sang. Et puis après ? Est-
ce que tu peux t'imaginer qu'on peut gouverner innocemment?
Développement
- Avoir les mains sales veut dire utiliser toutes les opportunités pour parvenir à une
fin: le pouvoir.
- Faire usage de tous les moyens légaux et illégaux, (mensonge, calomnie, trahison
assassinat...) " la pureté c'est l'affaire de moine et de Fakir"
- Choisir en politique la voie, la solution adéquate qui pourra réussir. « Tous les
moyens sont bon pourvu qu'ils soient efficaces »
- Truquer les valeurs existantes, les principes, Les élections, coup d’état etc.
- Accepter les risques et ouvert pour le bonheur des hommes: " je fais la politique
des vivant et pour les vivant:
Conclusion
À travers les mains sales, Jean- Paul Sartre nous ouvre une fenêtre sur la vie et
l'engagement politique en mettant en exergue ses réalités que refuse de croire
certaines personnes comme le cas d'Hugo Baril.
" Quiconque place sa confiance dans la condition humaine est un fou.et quiconque
désespère des événements est un lâche." Disait Camus.
Introduction
Le monde est entaché d'innombrables d'obstacles que l'on est appelé à braver pour
s'y maintenir. La résignation et où le désespoir face aux événements est un signe
de faiblesse. C'est pourquoi Albert Calus qui prône à travers la Peste une
philosophie de l'action s'exclame en ces termes:"..."
Exemple de résignation : Le Père Panelou dans la Peste. Pour lui Peste = punition
divine et doit être acceptée comme telle. Ce que n'accepte pas Camus.
Depuis la nuit des temps il est déjà connu que l'homme affrontera seul ses
difficultés vitales. Se résigner est qualifié de lâcheté et de Folie. " C'est agir,
l'action est l'existence même."
Introduction
Développement
C'est une réjouissance solitaire qui ignore la réalité selon Albert Camus.
- Au contraire, la littérature engagée pose les grands problèmes de l'heure, c'est une
littérature qui tient compte des réalités de la société.
Elle sert les hommes surtout ceux qui subissent l'histoire (les opprimés).
Ex: "ma bouche sera la bouche des malheurs qui n'ont point de bouche...".
Ex: l'artiste embarqué défini dans le discours de Suède par Albert camus.
C'est le cas de la littérature negro africaine qui est du coup née engagée, littérature
de lutte, de combat, de libération.
• CITATIONS
Aimé Césaire
Aimé Césaire
Aimé Césaire
Aimé Césaire
« Il est certain que tu es un prophète Patrice. Celui qui marche devant et profère.
C'est là ta force et ta faiblesse. »
Aimé Césaire
Aimé Césaire
« Je définis la culture ainsi : c'est tout ce que les hommes ont imaginé pour
façonner le monde, pour s'accommoder du monde et pour le rendre digne de
l'homme. »
Aimé Césaire
« J'ai toujours un espoir parce que je crois en l'homme. C'est peut-être stupide. La
voie de l'homme est d'accomplir l'humanité, de prendre conscience de soi-même. »
Aimé Césaire
« Je refuse de désespérer parce que désespérer, c'est refuser la vie. Il faut garder la
foi. »
Aimé Césaire
“C’est quoi une vie d’homme ? C’est le combat de l’ombre et de la lumière…
C’est une lutte entre l’espoir et le désespoir, entre la lucidité et la ferveur… Je suis
du côté de l’espérance, mais d’une espérance conquise, lucide, hors de toute
naïveté.”
Aimé Césaire
………………………….
Albert Camus
• L'absurdité
«Il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser.» La
Peste
• La rébellion
«J'ai compris qu'il ne suffisait pas de dénoncer l'injustice, il fallait donner sa vie
pour la combattre.» Les Justes
• Le pessimisme
«Celui qui désespère des événements est un lâche, mais celui qui espère en la
condition humaine est un fou.» Carnets
• La politique
PHILOSOPHIE
•DISSERTATION
Dissertation philosophique
Dans la question : «peut-on tout dire ?», tous les sens du verbe «pouvoir» sont à
examiner.
«Le langage trahit-il la pensée ?», il y a deux aspects presque opposés : la pensée
de quelqu’un peut être trahie, dans une déformation par exemple, mais aussi…..
peut être révélée.
En plus des outils que nous avons abordés dans les conseils pour aborder la
philosophie, n’hésitez pas à chercher les contraires et les termes voisins, ou des
expressions courantes dans lesquelles les mots figurent. Par exemple, les termes
«erreur» et «illusion» ont le même contraire «vérité» mais ils n’ont pas pour autant
le même sens. L’expression «se faire des illusions» insiste sur le rôle du désir, de
l’espoir, voire de l’entêtement, de la passion ce qui ne suppose pas forcément une
erreur mais un aveuglement.
Dans cette première étape, ne vous censurez pas, notez tout ce qui vous vient à
l’esprit par rapport au sujet, notez aussi tous les termes voisins et les expressions,
les situations de la vie auxquels vous les associez.
Déterminer la problématique
La problématique n’est pas la question posée ; c’est la question posée qui amène la
problématique, celle que vous construirez. Pour cela, l’étape précédente doit être
bien menée. Une fois tous les sens et domaines parcourus, vous devez comprendre
non pas seulement quel est le sens de la question, mais en quoi cette question fait-
elle apparaître un problème et quelle est la nature de ce problème. C’est le but de
cette étape. Un problème, c’est une question dont on ne voit pas de réponse
immédiate, parce que cette réponse n’est ni simple, ni évidente. Et elle ne l’est pas
car la dualité, le paradoxe coexistent en permanence ou parce qu’une réponse
affirmative, catégorique, amènerait des conséquences fâcheuses et oublierait des
aspects importants de la question. Si l’on répond spontanément : «oui, on peut tout
dire», on voit d’emblée en quoi cette réponse précipitée, superficielle, se révèle
dangereuse.
D’un autre côté, si tous n’est pas permis, doit-il y avoir censure ou interdit ? La
problématique, votre problématique mettra au jour ce problème. Elle naîtra de la
confrontation des différents sens et domaines vus plus haut.
Quand on vous demande : «un bonheur sans illusion est-il concevable ?», on sous-
entend qu’il y a beaucoup d’illusions dans le bonheur mais c’est à vous de
déterminer si ce présupposé est recevable.
Les cours et les textes que vous avez étudiés, lus sont nécessaires pour deux
choses : à la fois pour comprendre la nature du problème et pour donner des
arguments, des références, permettant de le traiter. Mais faites bien attention à la
particularité de la question du sujet, surtout si vous en avez traité une qui lui
ressemble pendant l’année. Ne les confondez pas.
D’une part, celui qui consiste à isoler une notion de la question pour la définir
sous tous ses aspects en consacrant une partie entière à cela.
Et n’oubliez surtout pas qu’il s’agit d’un raisonnement. Donc, les connaissances
philosophiques doivent être expliquées. Les exemples et les citations ne suffisent
pas.
Elaborer l’introduction
D’abord un exemple de départ qui sert à amener le problème. Il doit faire référence
à quelque chose que tout le monde connaît, ou du moins que votre lecteur peut
connaître (ne parlez pas de votre voisin) : un fait général de la vie quotidienne, une
idée reçue, un préjugé, un évènement de l’histoire, de l’actualité, un proverbe
populaire, un exemple littéraire ou artistique, etc…
Puis annoncer le plan du devoir. Une introduction bien rédigée doit faire au moins
dix lignes et ne commence jamais directement par le question du sujet.
N’oubliez de sauter des lignes (au moins deux) entre l’introduction et le
développement. Faites également des retraits.
Elaborer la conclusion
Rédigez-la également au préalable au brouillon car vous serez peut-être pris par le
temps en fin d’épreuve. Ce qui n’empêche pas de la modifier ensuite.
•COMMENTAIRE PHILOSOPHIQUE
Commentaire Philosophique
Analyser le texte
Soulignez tous les passages clés dans lesquels se déploie l’argumentation et que
vous citerez et expliquerez dans votre commentaire.
Trois étapes : trouver quel est le thème (c’est-à-dire de quoi est-il question ?),
trouver la thèse et restituer la progression argumentative de l’auteur.
Déterminer la problématique
Le problématique est d’abord «le problème dont il est question» dans le texte pour
reprendre la formulation officielle. Considérez la thèse et ses arguments comme la
réponse apportée par l’auteur à une question, un problème philosophique
particulier, qui pourrait se présenter comme un sujet de dissertation. Le texte a
pour objectif de justifier cette réponse. On doit donc présenter le thème et la thèse
dans une perspective problématique : quelle question et quelle réponse ? Et voir
aussi si cette réponse est satisfaisante et n’amène pas par exemple d’autres types de
problèmes.
. Construire le plan
. Faire du texte un prétexte pour une dissertation ou un exposé sur le thème traité.
Cette étape vous permet d’éviter cela : vous restituez la logique interne du texte et
le contenu de chaque passage important en utilisant le travail fait lors de
l'élaboration du plan.
. Séparer nettement l’explication du texte d’un côté, et les problèmes que la thèse
soulève ou qu’elle n’a pas résolus de l’autre. Dans ce cas, vous rédigez une partie
de réflexions et d’objections en fin de devoir, après avoir expliqué le texte en une
ou deux parties selon son ordre logique ;
. Lier les deux dans l’explication en suivant l’ordre linéaire du texte. Votre devoir
compte alors autant de parties qu’il y en a dans le texte. Dans ce cas, faites bien
attention à respecter la logique interne du texte et à utiliser vos objections avec
pertinence.
Dans les deux méthodes, vous pouvez vous aider d’analyses ou de concepts
d’autres philosophes dans la mesure où cela aide à clarifier le propos de l’auteur.
Dans les deux cas aussi vous devez présenter les parties du texte en indiquant entre
parenthèses les lignes correspondantes.
. Elaborer l’introduction
Etapes :
Puis après avoir nommé la référence du texte et l’auteur, donnez le thème, la thèse
et la problématique dégagés des étapes précédentes. Vous devez aussi annoncer le
plan surtout si vous consacrez une partie finale à l’examen critique des problèmes
soulevés.
Elaborer la conclusion
Il s’agit de la conclusion de votre devoir et pas seulement du texte. Récapitulez la
thèse et les arguments forts du texte, mais sans oublier de rappeler les points laissés
obscurs ou incomplets par l’auteur. Intégrez les compléments critiques que vous
avez développés ce qui vous permettra d’ouvrir sur des perspectives nouvelles.
•SUJETS
Sujet 1 « L'État peut-il être juste ? »
L’Etat
Si nous définissons l'État comme une institution politique qui a pour but
d'organiser la vie en société au moyen de lois, et si nous prenons en compte le fait
que l'État doit pour cela chercher à rendre les comportements individuels
compatibles entre eux, il apparaît que la finalité politique de l'État est bien la
justice. Toutefois, de quelle justice s'agit-il ? Faut-il penser que l'objectif de rendre
les comportements individuels compatibles entre eux est à l'origine d'une
distinction entre justice politique et justice morale ? Le problème qui se pose ici est
de savoir si l'État peut être juste en se contentant d'édicter des lois qui fixe la
norme des comportements individuels et définissent ainsi la légalité. Ne faudrait-il
pas viser, au-delà de cette justice politique des lois, une justice morale qui conduise
chaque citoyen à juger que l'État est pleinement légitime ?
Bref, suffit-il à une loi d'être décidée par l'État pour qu'elle apparaisse comme
juste ? Le problème est d'autant plus fort qu'il semble illusoire d'espérer une
adéquation entre justice politique et justice morale dans une ère démocratique
contemporaine dans laquelle les critères moraux de chacun semblent éminemment
variables selon les façons de penser des individus ? Comment alors atteindre une
justice simplement politique, si cette justice n'est pas reconnue par les individus?
Ce sujet affronte donc le paradoxe selon lequel l'État semble ne pas pouvoir se
dispenser de prôner une conception de la justice pour justifier son rôle auprès de
chacun, tout en ne pouvant jamais vraiment atteindre un tel idéal du fait du
pluralisme des points de vue moraux (chacun possédant un avis potentiellement
différent sur ce qui est juste).
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Sujet 2
Le problème que vise alors votre analyse du sujet revient à un paradoxe. D'une part,
la conscience est, à l'évidence, un mode d'être dont l'homme tire tous les profits
puisqu'il évalue au moyen de cette conscience les possibilités de son action. Mais
d'autre part la conscience fait découvrir à l'homme ses propres limites et ses
impossibilités, c'est-à-dire que la conscience est également le moyen par lequel
l'homme se rend compte de la fragilité de son existence. La conscience est-elle le
moyen d'un statut exceptionnel de l'homme dans la nature ou fait-elle de l'homme
un être particulièrement fragile ?
Le paradoxe de ce sujet tient donc au fait que la conscience de soi nous livre un
sentiment de proximité vis-à-vis de nous-mêmes, sentiment irréductible selon
lequel nous pensons être plus proches de nous-mêmes que n'importe qui, mais
sentiment contradictoire dans la mesure où il n'est pas vraiment une connaissance
explicite et claire. La conscience de soi, en outre, n'est pas toujours de la plus
grande lucidité et de la plus grande honnêteté, ce qui conduit à douter du fait que
nous soyons les plus proches de nous-mêmes.
Ce paradoxe se trouve ici complexifié par le texte de Sartre soumis à notre étude,
dans lequel l'auteur semble indiquer que la présence d'autrui est un signe d'une
ambiguïté dans la façon dont un sujet peut se saisir. Autrui me saisit en effet
comme une chose, alors que je me saisis comme un objet, mais j'attends d'autrui
qu'il me saisisse comme un sujet, c'est-à-dire qu'il me considère au même titre que
lui-même. Il y a donc un risque dans la façon dont l'autre me perçoit, risque qu'il
me réduise à une chose, comme en atteste par exemple l'expérience du nazisme,
qui a tenté de réduire les juifs à des choses, comme l'explique par exemple Primo
Levi dans Si c'est un homme. Comment donc éviter que je sois une chose et
m'affirmer comme sujet dans le regard d'autrui ?
Nous chercherons à montrer que ce texte affirme tout d'abord le fait que le regard
de l'autre me réifie, me renvoie à ma choséité. Puis nous analyserons les raisons
pour lesquelles cette réification n'est qu'une présentation du moi à laquelle je ne
peux me résoudre. Nous en viendrons alors enfin à montrer que ce risque de
réification se pose comme un défi d'affirmation de ma liberté qui ne peut se faire
qu'en reconnaissant à l'autre la même valeur d'affirmation de soi.
•CITATIONS
Citations
5/ Kant: “Que puis-je connaître? – Que dois-je faire? – Que suis-je permis
d’espérer? “
16/ Kierkegaard: “La vie n’est pas un problème à résoudre mais une réalité qui doit
être vécu”
19/ Marx: “Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde, nous avons
maintenant à le transformer”
22/ Epicure : “Si tu n’es pas Socrate, tu dois vivre comme si tu voulais être
Socrate”
24/ Hegel: “Rien de grand ne s’est fait dans le monde sans passion”
26/ Pascal : “L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible des roseaux, mais c’est un
roseau pensant”
29/ Montesquieu : “La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent”
30/ Machiavel : “Tout n’est pas politique, mais la politique s’intéresse à tout”
32/ Tocqueville : “Les peuples veulent l’égalité dans la liberté et, s’ils ne peuvent
l’obtenir, ils la veulent encore dans l’esclavage”
35/ Epictète : “N’attends pas que les événements arrivent comme tu le souhaites ;
décide de vouloir ce qui arrive et tu seras heureux”
38/ Fichte : “L’homme (ainsi que tous les êtres finis en général) ne devient homme
que parmi les hommes”
40/ Alain : “l’effort qu’on fait pour être heureux n’est jamais perdu”
GÉOGRAPHIE
•COURS
*GÉOGRAPHIE DU TCHAD
# L'AGRICULTURE
L’ECONOMIE TCHADIENNE ET SES PROBLEMES.
Le Tchad fait partie des pays pauvres de la planète. Lorsqu’on se penche sur le
bilan économique de ce pays et que l’on isole quelques chiffres significatifs, la
pauvreté du pays devient d’une évidente douloureuse.
L’AGRICULTURE
Introduction:
L’agriculture tchadienne est freinée par des nombreux obstacles d’ordre naturel et
technique quoique le paysan essaye de s’y adapter.
Les sols du Tchad sont des sols tropicaux fragiles et peu fertiles, ils s’épuisent en
quelques années et ont besoin d’engrais. Le paysan est contraint de changer de
champ périodiquement et de se livrer au pénible travail de *défrichage par la hache
et au feu. C’est l’agriculture itinérante sur brulis avec une *jachère d’une durée
allant de cinq à dix ans. Pour enrichir les champs, certains paysans du sahel
associent l’élevage à l’agriculture pour bénéficier des *déjections animales. Cette
pratique est difficile chez les sédentaires du sud du pays où très souvent des
problèmes existent entre éleveurs et agriculteurs.
Les techniques agricoles au Tchad sont peu développées, aussi les dimensions des
exploitations agricoles sont réduites. La surface cultivée par une famille dépend du
nombre des bras en mesure de défricher et de tenir une houe. Le paysan tchadien
utilise la houe et la hache, cela est un obstacle à une grande production. La charrue
introduite et vulgarisée par *l’O N D R coute très chère pour être à la portée de
tous. Les interventions de l’État dans l’agriculture a permis de passer d’une
agriculture du type extensif à un type plus extensif et améliorée.
Au Tchad, les chiffres de production ne peuvent être connus avec précision que
l’on obtient dans les pays développés. Les champs de sorgho, de mil et de
l’arachide ne sont ni mesurés ni récences et les récoltes ne sont pas pesées. La plus
grande partie de la production est autoconsommée, tandis que la partie
commercialisée est distribuée dans les marchés intérieurs. On connait avec
exactitude la quantité du coton récolté, à cause du contrôle étroit de la Coton-
Tchad ; mais la production du riz reste le plus souvent une estimation grossière et
celle du blé approximative.
L’alimentation de base au Tchad est assurée par le sorgho et le petit mil qui
peuvent être complétés par d’autres produits cultivés:
Le petit mil est cultivé ensemble avec le sorgho dans la région où la précipitation
est de 800 mm par an au moins, quand elle atteint 600 mm par an, son rendement
n’est que de 300 à 600 kg/ha. On distingue plusieurs variétés de sorgho: le sorgho
de saison de pluie de couleur rouge et blanc. Le sorgho repiqué ou sorgho de
décrue (Béré Béré).Le sorgho de saison de pluie, rouge ou blanc est cultivé dans
les zones à forte précipitation (800mm). Son rendement varie entre 500 à 1000
kg/ha. Le Béré-Béré ou sorgho de décrue est cultivé au Mayo Kebbi, au Guera, au
Salamat, au Chari Baguirmi sur les vertisols et les sols hydro morphes. Son
rendement moyen est de 700 kg/ha.
Parmi les produits, nous avons les tubercules, les légumineuses et le maïs.
-Les tubercules:
Le manioc, introduit au Tchad en 1930 à la suite des ravages causés par les
criquets, remonte des zones forestières vers les marges de la savane. Dans le
Moyen Chari et les deux Logone, le manioc compte désormais pour près de 25%
dans la production vivrière. La patate douce et l’igname sont plantées partout dans
le sud du pays ; mais manque cruellement la vulgarisation. Le taro est cultivé dans
le Moyo Kebbi, principalement à Kim selon les techniques de l’écobuage.
-Les légumineuses :
4-1-Le coton :
Elle est cultivée dans les polders du lac Tchad et à Léré, mais c’est surtout la canne
de Banda près de Sarh qui est importante. Il a été réalisé une culture industrielle de
canne à sucre sur 300 hectares pour une production de 20 000 tonnes de sucre par
an grâce au complexe sucrier du C S T de Banda. En 1996, la production de sucre
était de 28 600 tonnes. La production sucrière du Tchad est insuffisante et est
concurrencée par le sucre du Cameroun et du Nigéria.
4-3 Le Blé :
Il existe plusieurs variétés au Tchad. Le blé dur est cultivé depuis longtemps dans
les oasis sahariennes et celles du Kanem. Les variétés du blé d’Algérie sont
cultivées dans les polders du lac Tchad. La production du blé est organisée par la
SODELAC qui sélectionne et distribue les variétés. La production du lac alimente
les grands moulins du Tchad, mais insuffisante et les commerçants du Tchad sont
obligés d’importer de la farine du blé d’extérieur.
-Le riz:
Cette culture a été pratiquée depuis longtemps de manière traditionnelle dans les
plaines d’inondation de Kim, Eré, Djoumane et Doba. Il a été encouragé pendant la
période coloniale au cours de la seconde guerre mondiale. Aujourd’hui, elle est
intensive dans les casiers A et B de Bongor et les casiers Cde Doba. Le rendement
moyen est autour de 2000 kg/hectare.
-Le Tabac:
-L’arachide:
Les arbres fruitiers ne sont pas encouragés par le climat, sauf dans le sud du pays
où l’on rencontre des manguiers, des papayers, des bananiers, en assez grand
nombre dans les villages. En fait, la principale ressource fruitière du pays vient des
dattiers des palmerais du B E T. On évalue à plus de 1,5 millions le nombre
d’arbres. La production était de 20 000 à 25 000 tonnes de dattes par an avant la
guerre civile de 1979. La production de cueillette concerne les fruits des plantes
poussant à l’état sauvage. Ce sont la karité, le néré, l’algue bleu, la gomme
arabique, etc.
Les noix de karité donnent du beurre de karité. Projet avait été installé au Moyen
Chari pour sa production industrielle mais elle a fait faillite. Le néré pousse à
l’état naturel au sud du pays, les gousses et les graines permettent la préparation de
sauce. L’algue bleue que les femmes recueillent à la surface de certaines mares est
un produit extrêmement riche en protéines, utilisée pour la préparation de sauce.
De nombreux experts se sont penchés sur les propriétés de cette algue bleue.
La gomme arabique est une ressource importante du pays. Son exploitation est ben
plein essor. Elle est produite par la saignée de certaines espèces d’acacia. Elle
relève à la fois de la cueillette et de l’arboriculture. En dépit de cela, les données ne
sont pas connues avec exactitude, car le secteur reste assez perturbé. Toutefois on
estime à environ 3 124 tonnes la quantité exportée à la fin du mois de juin 1995
pour un chiffre d’affaires de 4 513 000 000 de francs CFA. Mais cette production
est inférieure à la réalité. Les maraichages sont en sorte d’agriculture spéculative
liée à la présence d’un marché urbain. Ils concernent un petit nombre
d’agriculteurs jardiniers à la périphérie des villes. Sa production est parfois
exportée : le melon de Moussoro en saison fraiche et les choux de la ferme de
Matafo (Bol). Les polders du lac Tchad sont le lieu de culture expérimentale de
pomme de terre, de fraises, des auberges, des poireaux, etc.
Conclusion :
5. *stagnations : (nom féminin) Etat de ce qui est stagnant, de ce qui est inerte,
de ce qui ne progresse pas.
6. *jachère :(nom féminin) Etat d'une terre labourée qui n'a pas été
ensemencée, afin de la laisser reposer. Terre dans cet état.
#L'ELEVAGE ET LA PÊCHE
L’ELEVAGE ET LA PÊCHE.
Introduction :
I-L’élevage tchadienne:
Les conditions climatiques imposent la répartition des différentes zones et les lacs.
3- L’élevage secondaire:
Il concerne les moutons, les chèvres, les porcs, les chevaux, les dromadaires et les
volailles. Le groupe des ovins et des caprins représente plus de cinq millions de
têtes (5 523 600) en 1996. Il s’agit d’un élevage sédentaire et souvent domestique
sauf dans les cas de grands nomades. Viennent ensuite des camelins (dromadaires)
avec plus de six cents mille têtes (637 400) en 1996. Le dromadaire est un animal
de prestige, bien que le mâle soit utilisé volontaire pour le portage. Les chevaux
(219 686) têtes en 1996 jouent le même parmi les notables dans les régions
centrales et méridionales du Tchad. La place du cheval se situe surtout dans les
parades et les fantasias.
Les ânes sont moins nobles et servent essentiellement aux portages. Ils sont plus de
250 000 têtes tandis que l’élevage des porcs est assez répandu dans le sud et dans
les villes. Il connait une progression très rapide car c’est un animal facile à nourrir
et donc la viande bénéficie d’une demande accrue. Ils sont environs 20 000 têtes en
1996.
La volaille existe dans presque chaque foyer et n’a pu faire l’objet de comptabilité
ni le contrôle.
4-Les produits et les sous-produits du bétail:
En 1993, le Tchad exporte au total 210 000 têtes (viande et de bétail sur pieds
confondus) pour une valeur de 14 milliards de francs CFA. L’élevage représente
16% du PIB. Les principaux partenaires en la matière sont notamment : le Nigeria,
le Cameroun, le Congo et le Gabon. Le Tchad produisait avant la guerre civile de
1979 plus de 115 millions de litres de lait dont 238 000 litres étaient traités et
commercialisés par an et par le centre de modernisation de productions animales
(CMPA). Le Tchad produit plus de 100 tonnes de peaux de bovins et plus de 150
tonnes de peaux de moutons. L’État intervient par l’intermédiaire de l’Institut
d’Élevage et de Médecine Vétérinaire (IEMV) de Farcha pour la protection des
bêtes.
5-L’amélioration de l’élevage:
Elle se situe dans trois domaines : protection sanitaire, amélioration des races et
multiplication des points d’eau.
Pour ce qui concerne la protection sanitaire, la lutte contre les maladies du bétail,
entreprise par les services vétérinaires de l’Institut d’élevage et de médecine
vétérinaire du Tchad à Farcha. Les principales maladies constatées au Tchad sont :
la peste bovine, la péripneumonie (tuberculose animale), le charbon
symptomatique et surtout la trypanosomiase. L’Institut fabrique des vaccins contre
la plupart d’elles dans son laboratoire de Farcha.
L’amélioration des races par la sélection des espèces était assurée par le projet
SERBWEL ASSALE de FAO à Bol. Le but visait la qualité bouchère et les
aptitudes laitières. D’importants travaux d’hydraulique pastorale ont été menés,
dans les régions de Batha, Ouaddaï, Kanem, Chari Baguirmi et Biltine assurant
ainsi un quadrillage satisfaisant de ces steppes arides. Actuellement, les projets de
construction des retenues d’eau sont en cours de réalisation dans ces régions.
II La pêche:
La pêche est une activité qui échappe largement au contrôle de l’État. Dans les
pratiques, les tronçons de cours d’eau, les lacs, les mares temporaires ou
permanentes, sont régis par des règles coutumières héritées de génération. Chaque
année, plus de 111.000 tonnes de poissons sont pêchés au Chari, au Logone et au
Lac Tchad. Les zones de pêches permanentes sont le Bas-Chari-Logone
(N’Ndjamena-Lac Tchad) et le Tchad avec de plus de 65 000 tonnes de poissons
par an.
Le Moyen-Chari, le Logone, le Mayo-Kebbi et Salamat sont des zones de pêche
temporaire avec plus de 45 000 tonnes par an. On compte au Tchad plus de 6000
pêcheurs professionnels, plus de 30000 pêcheurs temporaires et des milliers de
pêcheurs occasionnels.
La pêche traditionnelle qui tient compte du cycle de reproduction des poissons n’a
lieu qu’en saison sèche. Après la célébration d’un rite auquel prennent part tous les
villages riverains et même des invités venus de très loin.
Le revenu d’un pêcheur professionnel dépasse de loin celui d’un agriculteur, aussi
l’Etat cherche à développer cette activité.
La moitié de la production est consommée sous forme de poisson frais par les
pêcheurs eux-mêmes ou par les populations des centres urbains. Le reste est traité
pour être conservé et transporté, selon 2 méthodes :
#LE COMMERCE
Introduction :
La balance commerciale du Tchad est déficitaire car le pays importe plus qu’il
n’exporte. Les capacités productives restreintes du pays entrainent un important
volume d’importations tandis que les termes des échanges ne cessent de se
dégrader. Le commerce intérieur est mal structuré et est dominé par les
importations clandestines. Il existe au Tchad de nombreux micro-commerçants
vendant au détail des produits.
I- Le commerce intérieur:
Les échanges intérieurs sont, en fait, entre les mains des micros commerçants que
l’on trouve autant aux marchés de campagnes, aux bords des rues principales des
villes et notamment dans la capitale N’djamena.
2- Le commerce extérieur:
a- Les exportations :
La plus partie des exportations est représentée par le coton dont la proportion est
variable selon les conditions climatiques de l’année. Il représente en valeur près de
70% des exportations. Il y a aussi l’élevage et les sous-produits du bétail avec
moins de 20% des exportations. Les principaux clients du Tchad sont : l’Asie et la
CEE pour le coton, les autres pays de l’UA pour le produit de l’élevage, le poisson
fumé et le natron. Il y a aussi la France et les pays de la CEE. La CEE achète 68%
des produits tchadiens dont 50% par la France. Les pays africains comptent 17%/.
Aujourd’hui le pétrole représente le plus gros lot de l’exportation tchadienne. Ses
principaux clients sont les pays de la CEE et les USA.
b- Les importations:
Le pays est frappé par la détérioration des termes de l’échange qui fait qu’il achète
très cher à l’extérieur. Le Tchad importe plus de 51% des biens de consommation :
10% de sucre, et 33% de biens d’équipement : camions, machines, voitures, et 16%
des hydrocarbures. Les produits chimiques représentent 10%, les produits
alimentaires représentent 12%. Les produits textiles 8%. Les principaux
fournisseurs du Tchad sont : le Nigeria : 50%, la France : 24%, le Cameroun 15%,
l’Arabie Saoudite, le Bénin et les USA : 3,5%. La balance commerciale du Tchad
est déficitaire, car la part des importations dépasse celle des exportations. Le Tchad
doit faire un effort pour exporter beaucoup plus et diminuer les importations car le
ne dépend que de l’extérieur. C’est ce qui fait que nous avons souvent un déficit
de l’ordre de 30 à 35 milliards de franc CFA par an.
Conclusion:
#HYDROGRAPHIE ET RELIEF
LE CADRE NATUREL DU TCHAD : RELIEF ET HYDRAUGRAPHIE
I-LE RELIEF :
Le Tchad occupe sensiblement la partie orientale du bassin hydrologique tchadien.
Il est une cuvette relevée sur les bords au nord, à l’Est et au sud par les massifs
montagneux. Le niveau le plus bas est à 160 m environ au centre nord dans la
dépression du Djourab. Le plus haut sommet est à 3414 m d’altitude à l’Emi koussi
au Tibesti.
1 LES MASSIFS MONTAGNEUX :
Le Tchad possède des massifs montagneux d’altitude modérée sauf au Tibesti où
les reliefs atteignent une altitude importante. Les plus importants massifs sont :
Au nord, le massif volcanique du Tibesti avec une altitude de 3414 m à l’Emi
koussi, 33776 m d’altitude au Tarso Emissi et de 3315 m d’altitude au Pic
Toussidé. Au nord-est5, l’Ennedi avec 1450 m d’altitude. A l’est, se dresse le
massif du Ouaddaï et un ensemble granitique où culminent quelques Monts (kapka
et marone) 1320 m. Au centre, le massif du Guera, un affleurement granitique
précambrien surgissant au milieu du glacis. Les points culminants sont plus élevés
que ceux de la région d’Ouaddaï : Aboutelfane avec 1506 m, le sommet du Guera
(Abtouyour) est de 1613 m.
Au sud et au sud-ouest, se trouve une région comprise entre le Mont Mandara
(Cameroun) et le plateau de Pala, considéré comme la dorsale d’Oubangui. Les
affleurements granitiques méridionaux donnent lieu à des reliefs de faible
importance : Les Monts de Lam avec une altitude de 1163 m. En dehors de ces
régions montagneuses, le reste du territoire est dominé par des bas plateaux de
nature sablo-argileuse et enfin des plaines d’accumulation inondable.
2- Les plaines :
Le Tchad est occupé dans son centre nord et au sud par des plaines de nature
différentes, qui s’inclinent en pente douce vers Djourab où se situe le fond de la
cuvette tchadienne à 160m. Au sud, on passe de 300 à 400 m des plaines du Chari
et du Logone à 282 m d’altitude au Lac Tchad. Au nord on va du haut sommet de
Tibesti à 160 m au centre de la dépression du Djourab. Du sud au nord, on
rencontre quatre types de plaines : Au sud, il des plaines exondées ou inondées des
vallées du Chari, du Logone, de la Tandjilé et du Salamat. Au nord, il y a des
plaines sableuses du Kanem et les plaines désertiques du B E T.
II L’HYDROGRAPHIE :
1-Les Lacs :
Le Lac Tchad réduit aujourd’hui à une superficie qui varie entre 1100 et 25km2
avec une profondeur moyenne inférieure à 4m. Le Lac Tchad est alimenté à plus de
95% par le Chari et le Logone. Il reçoit chaque année de ces fleuves plus de 40
milliards de m3 d’eau dont plus de 90 % s’évaporent. Le niveau du Lac est
commandé par la crue du Chari avec un maximum en décembre ou janvier et un
minimum en juillet, dont la superficie varie en fonction des apports du fleuve Chari.
En 1908 par exemple, elle était de 25700 km2alors qu’en 1870, elle était de
28000km2. Le maximum récent de 1963, était de 26000km2. L’eau du Lac est
donc par suite de la très faible teneur en sel de l’eau du Chari. 45 mg par litre de
sel au niveau du delta.
2- Le Lac Toupouri:
Ces Lacs sont ceux de Fianga et de Tikem. Ils sont actuellement la relique d’un
ancien exécutoire de la mer paléo tchadienne vers l’océan Atlantique par
l’intermédiaire du Mayo Kebbi et de la Bénoué.
3 Le Lac Fitri :
C’est une relique de l’ancienne extension du grand Lac Tchad de l’époque
quaternaire. L’insuffisance de l’alimentation a dissocié les deux lacs et le lac Fitri
qui reçoit les apports très limités du Batha dont l’écoulement ne dure qu’un à deux
mois par an.
4-Le Lac Léré :
Il est alimenté par le Mayo Kebbi, c’est également la relique de l’ancien
exécutoire du Paléo Tchad vers l’océan Atlantique. C’est un Lac très poissonneux.
5- Le Lac Iro:
Il est situé entre les branches du Bahr Salamat à l’est de la région de Niéllim. Il est
alimenté par les eaux du de plaines inondables du Salamat.
a) Le Chari:
Long de 1200 km, il est composé de plusieurs branches mères : Ouham, Bamingui
et Gribingui qui prennent leurs sources en RCA. Leurs débits est fonction de la
pluviométrie concentrée sur six mois de pluie. Le débit de crue annuelle du Chari à
N’djamena est de 37000 m3/s. Le Chari est grossi à l’intérieur du pays par les eaux
du Bahr Sara, affluent de gauche. Le Chari connait ses crues entre juillet et
novembre.
b) Le Logone :
Plusieurs autres cours d’eau du Tchad sont des oueds comme le Bahr El Gazel et le
Bahr Azoum. On distingue trois grandes familles de nappes : la nappe dite de Sanié
dans le nord de Batha, région d’Ouadis-Rimé et d’Oum Hadjer, la nappe du
Baguirmi et celle du Kanem.
Conclusion :
Tchad dispose de par sa position géographique un ensemble des reliefs et des cours
d’eau important qui contribuent énormément au développement de son secteur
économique. Toute fois la situation climatique actuelle ne le favorise guère,
néanmoins ils représentent un atout économique très important pour le pays.
•GÉOGRAPHIE DES USA
Les Etats Unis d’Amérique
Introduction :
Les Etats-Unis d’Amérique sont situés entre l’océan Atlantique à l’Est et l’océane
pacifique à l’Ouest, le canada au nord et le Mexique au sud, ils sont couvrent une
superficie de 9.373.000 km2. C’est une fédération de 50 Etats qui s’étend sur 4500
km d’Est à l’Ouest et sur 2500 km du nord au sud et abrite environ 300.000.000
habitants.
A/ ASPECTS PHYSIQUES
1)Le Relief
On distingue aux USA, trois grands ensembles disposés selon une direction Nord-
Sud :
- A l’Est, les Appalaches qui s’allongent du nord –est au sud-est sont constitués des
chaines parallèles assez usées, le mont Mitchell (2228 m). Les Appalaches ont
favorise l’expansion industrielle de l’Est des USA car ils sont riches en minerai
(fer, pétrole) et surtout en charbon et en chute.
- Au centre, une vaste plaine drainée par le Mississipi et ses affluents (Missouri,
l’Ohio, l’Arkansas). La plaine centrale ou centre Lowlands (basse plaine) s’étend
des Appalaches jusqu’aux Rocheuses et débouche au Nord-est sur les grands lacs.
- A l’Ouest, le relief est plus accidenté. On trouve des hauts plateaux, deux grands
systèmes montagneux (Rocheuses et la chaine côtière) qui sont particulièrement
ardues à franchir. Sur la cote pacifique, on trouve les hautes plaines, les chaines de
SIERRA NEVADA ? Les plateaux de COLOMBIA, le grand bassin et les plateaux
de COLORADO.
2 / Le Climat et la Végétation
- Au Nord-est règne un climat continental humide : les étés sont chauds et les
hivers sont rigoureux. La végétation est composée du foret à feuilles caduques.
- Le Sud-est, est une zone de climat subtropical. Les hivers sont doux et les étés
sont chauds et humides. La végétation est constituée de prairie et du foret.
- Le Sud-ouest est une région à climat méditerrané : les tétés sont secs, les hivers
doux, les précipitations sont faibles et on trouve une végétation de maquis.
Elle est caractérisée par de nombreux cours d’eau mais les plus important sont la
Mississipi et ses affluents de droite qui TENNESSE, OHIO, ILLINOIS et ses
affluents de gauche ARKANSAS, MISSOURI, RIVIERE ROUGE. A ceux-ci
s’ajoutent cinq (5) grands lacs à savoir lacs supérieurs, lac Huron, lac Erié et lac
Ontario qui jouent un grand rôle dans le rapport avec l’océan Atlantique et
l’intérieur du pays.
B/ ASPECT HUMAIN
Les USA comptent plus de 300 millions d’habitants. La population américaine est
la troisième du monde composée d’immigrants venu du monde entier qui
cohabitent parfois avec difficultés.
1/ Le Peuplement
Les premiers occupant des Etats-Unis sont des indiens d’origine asiatique appelés
Amérindiens. A eux s’ajoutent les conquérants, les esclaves d’Afrique noire. Les
Européens sont attirés par le climat de Californie et les richesses dont le pays
dispose. Les USA ont formés une civilisation homogène malgré leur origine
différente. E racisme, le chômage, la drogue, le sida et la criminalité demeurent
vivace.
2/ La Population
Pays multiracial, les USA ont une population jeune, très dynamique qui augmente
rapidement grâce aux progrès sanitaires.
La population américaine est très inégalement repartie sur l’ensemble du territoire.
Elle est concentrée à l’est du Mississipi, au nord-est sur les rives des grands lacs et
les côtières ainsi que dans les prairies ou se développent des cites géants sans
interruption appelé (de Washington à boston). Les déserts et les hautes montagnes
à l’ouest aux conditions favorable aux activités humaines sont moins attractifs que
les terres de Middle Weat ou les grandes vallées californiennes.
C/ ETUDE ECONOMIQUE
La grande puissance économique des USA est due à plusieurs éléments. Les
dimensions des USA en font un vaste territoire d’où la possibilité de trouver sur
place toutes les ressources en abondance. La part de la nature et importante :
Climat varié, vaste étendu de bon sol, les énormes richesses minières et
énergétique, les immenses forets, les façades maritimes et les grandes voies d’eau
intérieure.
La seconde guerre mondiale a aussi été une source de profit pour USA qui en sont
sortis plus riche.
1/ L’Agriculture
Ayant plus de 9 mallions de km2, les USA ont bénéficiée d’une grande surface qui
leur donne d’énorme avantage aturels dans le domaine agricole. Les plaines
centrales qui sont des étendus à perte de vue sont facile à mécaniser. Ces Midwest
couvrent plus de km2 sont l’ensemble des sols les plus fertiles du monde. Dans ces
plaines se trouvent les cours d’eau dont les abords sont fortement riches à cause de
la présence de limon et de l’humidité. L’eau de ces fleuves et du sous sol
permettent la pratique de la culture irriguée dans la zone désertique de l’ouest.
- Les facteurs techniques
- La Science
L’agriculture américaine est dite scientifique parce que les agronomes formés dans
les grandes universités sont des encadreurs des fermiers. La Biotechnologie a
permis de mettre au point des semences capables de résister aux maladies et à la
sècheresse. Le choix de es semences a permis aux agriculteurs d’avoir d’excellence
récolte. L’engrain, l’insecticide, l’herbicide sont d’usage courant grâce à l’avion.
L’informatique, la technologie spéciale sont utilisées pour le repérage des
meilleurs sites de culture.
- L’industrialisation
La taille du pays et la variété de ces productions agricoles donnent aux USA une
position dominante sur les marchés mondiaux. Les USA assurent 20% des
exploitations des denrées alimentaires du monde. La production destinée à
l’exportation est prise en charge dés le lieu de production par les sociétés
agroalimentaires. Celles-ci dispose des milliers de wagons, de chemin de fer, des
flottes sur le Mississipi, des navires céréaliers qui desservent les ports du monde Ils
importent seulement les produits tropicaux comme le café, la banane… C’est une
agriculture commerciale. En dépit de ces atouts, l’agriculture américaine à ses
limites.
b / Les problèmes de l’agriculture américaine
Ils sont nombreux :
CONCLUSION
Introduction
Développement
Problèmes
Solutions techniques
Solutions organisationnelles
Introduction :
Développement :
Atouts
Les obstacles
· Manque de capitaux.
· Aléas climatiques
· Insécurité sociale
Sujet 3
«L’élevage est l’un des secteurs clés de l’économie nationale. Quels sont les atouts
et les faiblesses de cette activité et quels efforts déploie le gouvernement pour
sauver ce secteur ? »
Introduction.
Développement
Atouts
· Absence de glossine
· Cours d’eau (facilite l’abreuvage)
Faiblesses
· Transhumance épuisante
· Manque de pâturage
· Insuffisance sanitaire
· Conflit
Efforts consentis
1) Relief
2) Climat
· Caprices pluviometrique
Sujet5
Introduction :
Présentation sommaire des voies de communication.
Développement :
Sujet 6
« Montrer que le Tchad est confronté à d’énormes difficultés pour son décollage
économique »
Introduction :
· Situé le Tchad comme pays du tiers monde avec des difficultés dans presque
tous les domaines
·
Problématique/plan
Développement :
· Position géographique
· Contraintes climatiques
· Industrie embryonnaire
Introduction
Les USA ont la première agriculture du monde et sont le premier exportateur
mondial de produits alimentaires. Nous étudierons les facteurs qui expliquent une
telle réussite ; nous localiserons les principales productions et essaierons de
dégager les problèmes actuels.
Si l’agriculture des USA est la 1ère du monde c’est qu’elle bénéficie d’un milieu
naturel favorable : le vaste surface cultivable (2millions de Km de sol fertile), les
climats variés qui permettent de cultiver toute sorte de culture sauf celles qui sont
équatoriales.
Des techniques agricoles sont moderne : haut niveau technique des fermier, une
agriculture nettement mécanisée et motorisée, une agriculture scientifique qui
emploi beaucoup de produit chimique sous forme d’engrais (42 kg par hectare),
des pesticides, d’herbicides…et qui utilise des semences sélectionnées.
Une agriculture qui se développe sur des vaste domaines : un paysan américain
peut cultiver jusqu’à 400 hectare
Difficultés :
- Inégalité entre les producteurs
- Surproduction parfois difficile à écouler
- Baisse de prix qui menace le revenu des agriculteurs américains
- Endettement des agriculteurs
Conclusion
En dépit des ces problème la puissance de l’agriculture est réelle et bien la plus
moderne du monde.
Par ses moyens et ses effets l’agriculture joue pour les USA le même rôle que le
pétrole joue pour les pays de l’OPEP (Organisation des Pays exportateurs du
Pétrole) : elle leur donne un pouvoir de pression dans les négociations
internationales (POWER FOOD).
HISTOIRE
•COURS
#2nd GM
Le Bilan de la Seconde guerre Mondiale et les règlements du conflit
La seconde guerre mondiale marque non seulement une rupture fondamentale dans
l’histoire du XXe siècle mais aussi de l’humanité toute entière. Elle a modifié les
rapports des forces mondiales avec l’émergence de deux supers puissances : les
USA et l’URSS, mais a aussi marqué le déclin de l’Europe.
A. LE BILAN HUMAIN
b) LE BILAN MORAL
C’est sans doute le bilan le plus difficile à apprécier. Mais il est certain que la
guerre a laissé un traumatisme moral exceptionnel. Les atomiques d’Hiroshima et
de Nagasaki, la découverte macabre des camps de concentrations ont fini de
provoquer de bouleversements psychologiques qui ont conduit les vainqueurs à
installer un tribunal pour juger les criminels de guerre au nom de la conscience
universelle. L’ampleur du traumatisme moral se justifie surtout par des révélations
sur les méthodes employées par les Nazis dans les camps de concentrations, les
bombardements des populations civiles mais et surtout l’utilisation de la séance à
des fins militaires.
c) LE BILAN POLITIQUE
Il s’agit des rencontres ou des conférences organisées par des alliés en vue de
déterminer le nouvel ordre mondial qui devrait prévaloir après la guerre. Ainsi des
conférences se sont tenues pendant et après la guerre.
Elle s’est tenue du 17Juillet au 02Aout 1945. A cette rencontre on note l’arrivée
des nouvelles personnalités : HENRY TRUMAN remplace ROOSEVELT décédé
et ATTLEE remplace CHURCHILL battu aux élections. Le groupe de trois se
retrouve encore. Ce pendant cette rencontre se tient dans un climat de tension.
Truman se sent le plus fort car disposant de la bombe atomique depuis le mois
d’Aout 1945. Quoiqu’il en soit, les grands tombent d’accord sur un certains
nombre de principes : le jugement des criminels de guerre, la démocratie, la
dénazification, le montant de réparation de guerre doit verser l’Allemagne
(20milliards §us). Les alliés imposent à l’Allemagne une capitulation sans
condition.
Les traités de paix signés avec les alliés de l’Allemagne (Italie, Bulgarie, Birmanie,
Hongrie…) ont été discutés à Paris d’Avril 1946 à octobre 1947. Ils portaient sur
les frontières respectives de l’URSS, du Japon, de l’Allemagne et de la Pologne.
En outre, pour la 1ère fois dans l’histoire, les vainqueurs déclarent que la guerre est
le fruit de l’action de l’esprit de criminels qui doivent être jugés pour leurs méfaits.
A partir d’Octobre 1945, s’ouvre à Nuremberg le procès de 23 dirigeants nazis
pour crime contre la paix, manquement à la convention de Genève et pour la 1ère
fois crime contre l’humanité : 12 seront condamnés à mort dont 10 exécutés
immédiatement après le verdict.
Un même type de procès s’ouvre à Tokyo(Japon) ou 25 personnes seront jugées
dont 7executées.
1.EN EUROPE
2.EN ASIE
Enfin au Proche-Orient l’Etat d’Israël est crée en Palestine pour accueillir les
survivants de la shoah et tous les juifs qui le souhaitent.
CONCLUSION
I. CREATION
Dès les menées d’Hitler, l’idée de la création d’une organisation de règlement des
conflits a été lancée et au cours de la guerre cette idée va prendre forme.
Pour assurer la paix dans le monde et protéger les droits de l’Homme l’ONU a pris
4 engagements qui sont des objectifs ou des buts à atteindre, ce sont :
Ø L’égalité souveraine de tous les Etats membres quelle que soit sa taille ou sa
puissance ;
Ø Le règlement pacifique de tous les différends (problèmes, litiges) entre les Etats
membres.
Pour assurer son bon fonctionnement l’ONU s’est doté d’organes qui sont :
§ Assemblée générale
§ Secrétariat général
§ Le conseil de sécurité
§ Le conseil de tutelle
1. L’ASSEMBLEE GENERALE
2. LE CONSEIL DE SECURITE
3. LE SECRETARIAT GENERAL
N°
Noms et Prénoms
Nationalité
Mandat
01
TRYGYE LIE
Norvégienne
1946-1953
02
Suédoise
1953-1961
03
U’THANT
Birmane
1961-1971
04
KURT WALDHEIN
Autrichienne
1972-1981
05
Péruvienne
1982-1991
06
Egyptienne
1992-1996
07
KOFFI ANNAN
Ghanéenne
1997-2006
08
BANKI MOON
Coréenne
2007-2016
09
§ L’UNIEF : United nation Children found (fond des Nation-Unis pour l’enfance)
§ UNESCO : (united Nations for Education Science and Culture) siégé à Paris en
France
5. LE CONSEIL DE TUTELLE
Il n’existe quasiment plus. Il devait gérer les anciens territoires sous mandat de la
SDN et les colonies enlevées à l’Italie. Son rôle important durant la phase de la
décolonisation sera transitoire. Le dernier territoire qui révèle du conseil de Tutelle
est devenu indépendant depuis 1994. Le conseil de Tutelle est appelé a disparaitre.
La cour internationale de justice à son siège au pays bas. Elle a pour mission de
régler de manière pacifique les différends ou problèmes qui surgissent entre les
Etats membres (c’est le cas du Tchad et de la Lybie à propos de la bande d’Aozou).
La cour est composée de 15 juges élus pour un mandat de 9ans.
FORCES ET FAIBLESSES
L’ONU est une organisation indispensable compte tenu d’un certains nombres de
réalisation à travers le monde. Ce pendant ses actions sont limitées par le poids
politique des grandes puissances notamment les cinq membres permanents du
conseil de sécurité qui usent et abusent de leur droit de véto. Le droit de véto
constitue en quelque sorte un frein pour le bon fonctionnement de la machine de
l’ONU. L’ONU recrute également trop de hauts fonctionnaires (41 000 environ au
secrétariat) qui grèvent sur son budget et qui entrainent également un long temps
d’attente. La lourdeur administrative gangrène aussi le système des Nation-Unis de
sorte que les décisions ne sont pas prises en temps opportun.
CONCLUSION :
L’ONU est une institution internationale nécessaire. Mais son efficacité dans la
situation actuelle passe par une réforme des structures (suppression du droit de
véto, suppression du conseil de tutelle) et par une prise en compte des
revendications du tiers-monde.
#DECOLONISATION ET CONSÉQUENCES
Introduction
En à peine trente ans (1945-1975), les empires coloniaux ont disparu. Certaines
décolonisations se sont déroulées pacifiquement, comme en Afrique noire
française ; d'autres ont tourné au drame, comme en Algérie où la guerre
d'indépendance a duré huit ans. La décolonisation a soulevé d'immenses espoirs :
le « tiers-monde », comme l'on dit désormais, allait s'unir, peser sur les affaires du
monde, s'enrichir ; pourtant, à la fin des années 1980, la plupart de ces espoirs sont
cruellement déçus. En quoi le contexte de l'après-guerre et d'un monde bipolaire
est-il favorable à l'émancipation des peuples colonisés, mais pas à leur organisation
économique ou politique sur la scène internationale ?
Par ailleurs, les peuples colonisés gagnent en instruction et, dans certains pays,
cherchent à s'organiser. C'est pendant l'entre-deux-guerres que l'Asie orientale, le
Moyen-Orient et l'Afrique du Nord voient l'émergence de mouvements
nationalistes. Leurs dirigeants sont issus des élites indigènes formées dans les
écoles occidentales mais exclues des responsabilités politiques et administratives
par le système colonial. C'est au nom des valeurs que l'Occident leur a enseignées
– la liberté, l'égalité et la démocratie – que ces mouvements recrutent et gagnent en
influence dans la paysannerie, qui constitue l'essentiel de la population des pays
dépendants. Le 2 septembre 1945, Ho Chi Minh, le leader communiste de
l'organisation indépendantiste du Viêt-minh, proclame ainsi la souveraineté de la
République démocratique du Vietnam. En octobre 1945, le 5e Congrès panafricain
réunissant à Manchester les leaders nationalistes des colonies britanniques affirme
avec force le droit à l'indépendance, y compris par la violence. En Afrique noire,
c'est au lendemain de la guerre que des partis nationalistes, réclamant l'autonomie
ou la fin de la tutelle, se constituent avec notamment, en 1946, la naissance du
Rassemblement démocratique africain de Léopold Sédar Senghor et Félix
Houphouët-Boigny.
3. Rôle des puissances dominantes et de l'ONU
L'ONU leur sert de relais : elle est de plus en plus hostile au colonialisme au fur et
à mesure que des pays nouvellement indépendants la rejoignent. La position des
deux Grands – les États-Unis et l'Union soviétique qui ne sont pas favorables à la
colonisation – contribue à l'ébranlement des empires coloniaux. Depuis la
révolution de 1917, l'Union soviétique s'était faite le défenseur des peuples
coloniaux. En 1947, lors de la constitution du Kominform, le dirigeant soviétique
Jdanov rappelle que l'Union soviétique soutenait tous les peuples en lutte pour leur
émancipation. La victoire des communistes en Chine, pays qui avait le statut de
semi-colonie, représente un encouragement et est un soutien de poids pour tous les
mouvements nationalistes, notamment lors de la guerre d'Indochine.
Quant aux États-Unis, ils sont à l'origine de la charte de l'Atlantique qui affirme le
droit des peuples à choisir leur gouvernement. La charte concernait, en 1941, les
peuples européens opprimés par l'Allemagne nazie mais, avec la création de l'ONU
en 1945 et la nouvelle charte des Nations unies, elle devient un principe de droit
international. En outre, pour les États-Unis, le système colonial constitue un frein
au rayonnement économique car cela limite l'accès aux matières premières et aux
marchés coloniaux. En juillet 1946, les États-Unis proclament concrètement leur
anticolonialisme en accordant l'indépendance à leur seule véritable colonie : les
Philippines.
Transition
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'indépendance de l'Inde ne s'est pas
déroulée pacifiquement, mais en Indochine et dans les Indes néerlandaises, c'est
par la guerre que les nationalistes doivent arracher leur indépendance. En 1954,
l'indépendance de l'Indochine ouvre la voie de la décolonisation de l'ensemble de
l'Asie. Le Royaume-Uni, qui a mené quelques guerres coloniales comme en
Malaisie, a quitté ses colonies dès que la situation s'y dégradait trop : ainsi il
abandonne l'Inde en 1947 et la Palestine en 1948 (où les sionistes proclament
l'indépendance et créent l'État d'Israël). Dans les deux cas, les Britanniques laissent
les populations locales s'entre-tuer : les hindous et les musulmans dans l'empire des
Indes (qui éclate en deux pays, l'Inde et le Pakistan) ; les Juifs et les Arabes en
Palestine. En Afrique, les Britanniques font le choix de mener une politique
d'émancipation graduelle facilitée par le fait qu'ils ont formé une élite indigène
préparée à prendre la relève de l'administration coloniale. En revanche, dans leurs
colonies de peuplement (Kenya, Rhodésie du Sud), l'indépendance est plus difficile
car les colons s'y opposent farouchement.
2. Au Maghreb, entre 1954 et 1962 : l'exemple de l'Algérie et de l'Empire français
3. En Afrique noire, la fin des autres empires coloniaux : l'exemple des colonies
portugaises
Transition
L'Asie est décolonisée dans les années 1940 et 1950, l'Afrique l'est pour l'essentiel
entre 1957 et 1963, à l'exception des colonies portugaises qui n'accèdent à
l'indépendance qu'en 1975. Mais on ne saurait opposer voies pacifiques et voies
violentes : ainsi, en 1958-1960, la France accorde l'indépendance sans combat à ses
colonies d'Afrique noire. Quelles sont les conséquences de ces décolonisations ?
Les colonies qui ont connu des guerres, civiles ou coloniales, sont dévastées ; c'est
le cas, par exemple, de l'Algérie. Dans la plupart des pays, l'indépendance a été très
mal préparée. Les nouveaux États manquent de cadres politiques ; parfois leurs
dirigeants sont des guerriers plus que des gestionnaires. Les populations, laissées
dans l'ignorance par les colonisateurs, n'ont pas été éduquées à la démocratie.
L'économie, faite pour servir les intérêts de la métropole, doit être en grande partie
restructurée. Les minorités privilégiées d'origine métropolitaine, qui tenaient les
rênes de l'économie moderne, comme les pieds-noirs d'Algérie par exemple, se
sont enfuies ou ont été contraintes à l'exil.
2. Des tentatives pour peser sur la scène politique internationale et acquérir les
moyens du développement
Il n'est pas facile d'agir lorsqu'on est pauvre : la plupart des anciennes colonies le
sont restées, d'autant plus qu'après leur indépendance, elles ont souvent été très mal
gérées (mauvais choix économiques, corruption, dictatures, etc.) et qu'elles ont dû
affronter des problèmes urgents et dramatiques, comme l'explosion démographique.
L'écart de richesse entre pays développés et pays pauvres s'est donc plutôt accru.
Les pays pauvres se sont massivement endettés. L'échange inégal s'est poursuivi,
les pays riches, en tant que consommateurs, fixant les prix des matières premières
produites dans le tiers-monde.
Toutes les tentatives d'union, aussi bien sur le plan économique que sur le plan
politique, ont échoué : ainsi le mouvement des non-alignés s'est paralysé lui-même
et le prix du pétrole ne s'est maintenu à un niveau élevé que durant une dizaine
d'années (1974-1986). Les pays du tiers-monde se sont révélés trop nombreux
(plus de 100 dans les années 1980) et surtout trop divers pour pouvoir s'entendre :
leurs intérêts ont divergé dans presque tous les domaines, l'égoïsme l'a emporté.
Malgré les efforts du mouvement des non-alignés, la guerre froide a déchiré le
tiers-monde : certains pays ont choisi de se rapprocher de l'URSS, modérément
(comme l'Algérie) ou de très près (comme Cuba et le Vietnam) ; d'autres sont
restés fidèles à l'alliance avec l'Occident, comme le Maroc ou les pays d'Amérique
du Sud. D'où l'émergence de nombreux conflits, par exemple entre l'Éthiopie
communiste et la Somalie pro-occidentale dans les années 1970. Plus tard, en
1980-1988, l'Iran et l'Irak s'affrontent dans une guerre qui fait un million de morts.
Conclusion
Le monde bipolaire qui se met en place après la Seconde Guerre mondiale est
favorable à l'émancipation des peuples colonisés. Certains pays acquièrent leur
indépendance plus facilement que d'autres qui doivent l'arracher au prix de guerres
longues et meurtrières. Mais le contexte de guerre froide n'est pas propice à une
véritable organisation des nouveaux États indépendants, pris en tenaille entre les
deux Grands et les anciennes puissances coloniales. Dans les années 1960, ces
États qui tentent de s'organiser dans le mouvement des non-alignés voient leur
projet politique se déplacer vers la prise en compte des problèmes de
développement. La volonté de créer un nouvel ordre économique international ne
résiste pas aux tensions politiques et économiques (premier choc pétrolier). Dans
les années 1980, la décolonisation est achevée, mais le rêve d'un ordre international
où le poids démographique du tiers-monde serait pris en compte est mis à mal. Les
espoirs suscités par l'indépendance chez les peuples colonisés n'ont guère été
comblés. Les pays colonisés ont certes conquis leur émancipation politique, mais
certains sont restés économiquement dépendants des anciennes métropoles et,
d'une manière générale, des pays industrialisés. On a même parlé de «
néocolonialisme » pour décrire ces nouveaux liens de dépendance, et on peut se
demander en quoi la fin de la guerre froide n'a pas entériné le passage d'une
opposition mondiale Est-Ouest à une opposition Nord-Sud.
•SUJETS
<
ATTENTION ! CES SUJETS SONT TRAITÉS Á TITRE D’EXEMPLE.
Apres la seconde guerre mondiale il fallait reconstruire l’Europe. Les Etats unis à
travers Georges Marshall, le secrétaire d’Etat américain ont proposé une aide
financière, gratuite et importante aux pays réunis par la guerre et cela assortie de
certaines conditions.
Quelles étaient les retombées politiques, économiques et sociales de cette aide sur
les relations internationales ?
Développement
La première crise est la crise de Berlin en 1948 au s’est soldée par la division de
l’ALLEMAGNE en deux : la RFA et la RDA. en 1950, c’est la guerre de Corée
qui s’est terminée en 1953 par la division de la Corée en deux. En 1956, éclate une
crise dans le bloc occidental : c’est la crise du canal de Suède qui s’est soldée par
l’envoie des casques bleus de l’ONU ; dans le camp oriental l’insurrection
polonaise et hongroise qui s’est terminée par la réflexion sanglante par Hongrie. en
1958, ce fut la deuxième crise de Berlin qui se termine par la construction du mur
de Berlin.
Sur le plan social, les trente glorieuses ont permis à chaque famille d’avoir une vie
descente. Le congé payé a été institué.
Conclusion :
Sujet : Montrez en quoi l’Allemagne est –il l’enjeu et le théâtre des affrontements
idéologiques entre les Etats unis et URSS de 1947 à 1961
INTRODUCTION
La volonté de vaincre l’Allemagne Hitlérien a mené les alliés au delà des leurs
désaccords à maintenir une solidarité de coute durée. Mais après la fin des
hostilités, les relations entre les américains et les soviétiques se dégradent
considérablement pour pendre la tournure d’un affrontement idéologique connu
sous le vocable de la guerre froide. Cependant, pourquoi l’Allemagne est-il devenu
le symbole et l’enjeu de cette rivalité américano-soviétique ? C’est autour de cette
problématique que nous allons axer toute notre analyse.
Développement