Intégrale, Formules de Taylor - 1
Intégrale, Formules de Taylor - 1
Intégrale, Formules de Taylor - 1
Soient deux réels α > 0,β > 0. Déterminer la limite de la suite de terme général
n−1
X 1
un =
αn + βk
k=0
Ex 2 Moyen
Pour n ∈ N, on pose Z 1 n
t − t2n
In = dt
0 1−t
a. Justifier l’existence de In pour n ≥ 1.
b. Déterminer la limite de la suite (In ).
Ex 3 Moyen, classique
Etudier la suite de terme général
2n
1 Y 2 1/n
un = 4
n + k2
n
k=1
Ex 4 Moyen, classique
1 C
(1 + x2 )1/n − 1 − ln(1 + x2 ) ≤ 2
n n
où εn −−−−−→ 0.
n→+∞
Ex 5 Moyen
Soit une fonction f de classe C ∞ sur R telle que
Ex 6 Moyen
On considère une fonction f ∈ C ∞ (R) et deux réels C,k > 0 tels que :
1. ∀n ∈ N, f (n) (0) = 0 ;
2. ∀x ∈ R, ∀n ∈ N, |f (n) (x)| ≤ Ck n n!.
Q 1 Soit n ≥ 1. Ecrivons
n−1
1X 1
un =
n α + βk/n
k=0
[0,1] −→ R
On reconnaı̂t alors une somme de Riemann. Posons f : . Cette fonction est continue
x 7→ 1/(α + βx)
R1
sur le segment [0,1] et donc un −−−−−→ 0 f (x) dx. Reste à calculer cette intégrale :
n→+∞
Z 1
f (x) dx = [ln(α + βx)]10 = ln(1 + α/β)
0
.
Q 2 Soit t ∈ [0,1[. Puisque 1 − tn = 1 + t + · · · + tn−1 ,
2n−1
X
tn − t2n
= tn (1 + t + · · · + tn−1 ) = tk −−−−→ n
1−t x→1−
k=n
Donc à n fixé, la fonction à intégrer se prolonge par continuité sur le segment [0,1], donc l’intégrale In existe.
D’après ce calcul, on peut exprimer In à l’aide d’une somme :
2n−1
X X 1 n
1
In = =
p=n
p+1 n+k
k=1
Q 3 Comme les termes de un sont strictement positifs, nous pouvons transformer le produit en somme en utilisant
le logarithme. Posons pour n ∈ N, vn = ln un . On calcule alors
2n 2n
1X 2 1X
vn = −4 ln n + ln n (1 + k 2 /n2 ) = ln(1 + k 2 /n2 )
n n
k=1 k=1
On reconnaı̂t alors une somme de Riemann, associée à la subdivision du segment [0,1] en 2n intervalles en
écrivant
2n
1 X k2
vn = 2 × ln 1 + 4
(2n) (2n)2
k=1
[0,1] −→ R R1
Comme la fonction f : est continue sur le segment [0,1], vn −−−−−→ 2I = 2 0 f (t) dt.
x 7→ ln(1 + 4x2 ) n→+∞
En intégrant par parties cette intégrale, on trouve que I = ln 5 − 2 + 4 arctan 2 et donc finalement, un =
5
evn −−−−−→ 2 e4 arctan 2 .
n→+∞ e
X2 X
|eX − (1 + X)| ≤ e
2
car M2 = supx∈[0,X]|ex | = eX .
1 1 1 2
b) Soit x ∈ [0,1] et n ∈ N. Avec X = ln(1 + x2 ), puisque (1 + x2 ) n = e n ln(1+x ) , on trouve que
n
1 1 ln2 (1 + x2 ) ln2 (2)
|(1 + x2 ) n − (1 +
ln(1 + x2 ))| ≤ (1 + x2
) ≤
n 2n2 n2
R 1 R 1
car (1 + x2 ≤ 2). Posons a = 0 dt = 1 et b = 0 ln(1 + x2 )dx. On a alors
Z 1 Z 1 Z 1
2 1 b 1
2 n 1 2 C C
εn = (1 + x ) dx − a −
n = (1 + x ) − 1 − ln(1 + x ) dx ≤ 2
dx ≤ 2
0 n 0 n 0 n n
R1 1 b C 1
Donc 0 (1 + x2 ) n = a + + εn et |nεn | ≤ , donc εn = o( ).
n n n
Il ne reste plus qu’à calculer b par parties :
Z 1 Z 1 Z 1
1 x2 dx π
b= ln(1 + x2 )dx = x ln(1 + x2 ) 0 − 2 2
dx = ln 2 − 2 + 2
= ln 2 − 2 +
0 0 1 + x 0 1 + x 4
θ2 00
f (x + θ) = f (x) + θf 0 (x) + f (x) + θ2 ε(θ) (ε(θ) −−−→ 0)
2 θ→0
avec φ(h) −−−→ 0. En divisant par h2 et en faisant tendre h vers 0, on obtient le résultat.
h→0
∀n ∈ N, |f (x)| ≤ Ck|kx|n
Mais si |kx| < 1, puisque la suite géométrique de raison (kx) converge vers 0, par passage à la limite dans les
inégalités, on obtient que |f (x)| ≤ 0. Nous avons donc montré que
∀x ∈] − 1/k,1/k[, f (x) = 0
En considérant ensuite la translatée g(x) = f (x − 1/(2k)), puisque la fonction g est nulle sur un voisinage de 0,
elle vérifie exactement les mêmes hypothèses que f . On en déduit que f est nulle sur le segment ] − 1/k,3/(2k)[
et par récurrence que f est nulle sur tous les intervalles ] − 1/k,n/k[, ∀n ∈ N. Donc f est nulle sur l’intervalle
[−1/k, + ∞[. En considérant de façon symétrique les translatées à gauche, de la forme g(x) = f (x + n/(2k)),
on montre ensuite que f est nulle sur R.