TP 4
TP 4
TP 4
POUTRES
{TRACTION/FLEXION/TORSION}
Réalisé par :
GUENNOUN Badr
KAHCHA Hamza
MAROUANE Hamza
Encadré Par :
GMS groupe 22
Dans cette manipulation, une barre en acier est soumise à une sollicitation en traction.
Nous mesurons ensuite la déformation engendrée par cette traction à l'aide d'un système
d'acquisition de données. L'effort de traction est appliqué en utilisant des masses connues, et
la déformation correspondante est déterminée expérimentalement par des jauges de
déformation via le système d'acquisition.
Bases théoriques :
𝟐 ∗ 𝐔𝐀
𝛆=
𝐔 𝐄 ∗ (𝟏 + 𝛝 ) ∗ 𝐤
Où :
UA
: la grandeur relevée de l’appareil, elle est donnée en mV/V.
UE
𝐹
La contrainte en traction pure est calculée comme suit : 𝜎 = 𝑆
Avec :
Expérimentation :
0 0 0 0 0
1 5 0,004 3,04878049 0,25
2 10 0,006 4,57317073 0,5
3 15 0,008 6,09756098 0,75
4 20 0,01 7,62195122 1
5 25 0,012 9,14634146 1,25
6 30 0,014 10,6707317 1,5
7 35 0,016 12,195122 1,75
8 40 0,018 13,7195122 2
Tableau 1 :
COURBE DE LA CONTRAINTE EN
FONCTION DE LA DÉFORMATION
2.5
y = 0.1524x - 0.1355
2
CONTRAINTE CALCULÉE (MPA)
1.5
0.5
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16
-0.5
DÉFORMATION LUE (MICRO-EPSILON)
On se basant sur l'équation de la courbe mentionnée dans la figure en dessus, et en utilisant les
1.5−1.25
données de la zone linéaire on peut estimer la pente à 𝑎 = (10.67−9.15)∗10−6
∗ 10−3 = 165 GPa
On prend : 𝜎 ≈ 𝑎 ∗ 𝜀
Et on sait que : 𝜎 = 𝐸 ∗ 𝜀
Interprétation :
La valeur expérimentale de 165 GPa pour le module de Young, bien qu’inférieure à la valeur
typique de 210 GPa pour l'acier, est encore dans un ordre de grandeur raisonnable pour des
variations dans les matériaux et les conditions de test. Cela indique que l'acier testé est un peu
moins rigide que prévu, ce qui peut être dû à plusieurs facteurs comme des variations dans les
propriétés du matériau, des erreurs de mesure, ou des conditions de test spécifiques.
2. Cas de la flexion :
La structure concernée est une poutre en flexion plane simple, encastrée d’un côté et libre
de l’autre d’une longueur donnée L, une force F est appliquée au moyen d’une masse m
(comme illustré dans la figure).
Bases théoriques :
Le moment de flexion M dans la section droite qui est à la position x est donné par
l’expression suivante :
𝐌 = 𝐅 ∗ (𝐥 − 𝐱)
−𝐌𝐟𝐳
𝛔𝐱 (𝐲) = ∗𝐲
𝐈𝐆𝐳
Avec :
ℎ
Dans les fibres les plus éloignées en prend 𝑦 = 2
𝑏∗ℎ 3
Ce qui donne : IGz = = 208,33 𝑚𝑚4
12
Expérimentation :
Tableau 2 :
0
-90 -80 -70 -60 -50 -40 -30 -20 -10 0
-2
contrainte calculée (mpa)
-4
-6
-8
-10
-12
-14
y = 0.1796x + 0.041
-16
Déformation lue (με)
loi de Hooke : 𝜎 = 𝐸 ∗ 𝜀
Interprétation :
Le module de Young expérimentalement obtenu de 179 GPa est inférieur à la valeur typique
de 210 GPa pour l'acier. Cette différence peut être due à une combinaison de facteurs liés à
l'expérience, aux propriétés du matériau, et aux conditions de test.
La structure porteuse d’une construction métallique est adoptée sous forme d’un
portique bi-encastré (les fondations réalisent des liaisons encastrement avec les poteaux de la
structure (Fig.6). Les poteaux des portiques sont en profil commercial IPE (hauteur h = 8 m),
les poutres sont aussi des IPE.
Données :
Matériau : E24 (S235)
Entraxe entre portiques : Entraxe = 6 m (distance entre 2 portiques consécutifs)
Charge verticale : q = 24 kN/m (machines et leur utilisation)
Portée l = 10 m (distance entre les deux poteaux du même portique)
Travail demandé :
Poteau AB et CD :
𝑀𝑓𝑚𝑎𝑥 = −𝑄 ∙ 𝑥 + 𝑀𝐴 = −196.38 𝐾𝑁. 𝑚 (x = l = 10)
Poteau BC :
𝑀𝑓𝑚𝑎𝑥 = 𝑅𝐴 ∙ 𝑥 − 𝑄 ∙ 𝑙 − 𝑀𝐴 = 260.78 𝐾𝑁. 𝑚 (x = l/2 = 5)
𝑀𝑓𝑚𝑎𝑥 𝑅𝑒
On sait que le critère de la RDM : 𝜎𝑚𝑎𝑥 = < 𝜎𝑎𝑑𝑚 =
𝑊 𝑠
𝑀𝑓𝑚𝑎𝑥
Donc 𝑊 > 𝜎𝑎𝑑𝑚
260.78
Et par la suite 𝑊 > = 1,0865 ∙ 10−3 𝑚3 = 𝟏𝟎𝟖𝟔, 𝟓 𝒄𝒎𝟑
240 × 103
1 3
Application numérique :
Avec :
E = 210 Gpa
A = 𝑡𝑤 ∙ ℎ𝑖 + 2(𝑡𝑓 ∙ 𝑏) = 6521,86 𝑚𝑚2
I = 23,128 𝑐𝑚4 = 231280 𝑚𝑚4
0
−𝑞𝑙
2
−𝑞𝑙2
12
Les forces nodales : [𝑄 ] =
0
−𝑞𝑙2
2
𝑞𝑙2
( 12 )
0
−120000
Application numérique : [𝑄 ] = −200000
0
−1200000
( 200000 )
i. Calcul des déplacements :
Notre Matrice K :
Notre Matrice Q :
La résolution du système :
Donc
𝑢2 = 0.0006
𝑣2 = −0.0009
| 𝜃 = −1.672
2
𝑢3 = 0.0006
|
𝑣3 = −0.0139
𝜃3 = 1.2713
ii. Calcul des contraintes :
Poutre 1 :
𝑣2
𝜎𝑇𝑐 =
∙ 𝐸 = −0.023 𝑀𝑝𝑎 (𝐶𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 )
ℎ
𝑏
𝜎𝑓 = 𝜀𝑓 ∙ 𝐸 = (± × 𝑣 ′′ (𝑥 = 0)) ∙ 𝐸 = 17,5 𝐺𝑝𝑎 (𝐶𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝐹𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝐴)
2
𝑏
𝜎𝑓 = 𝜀𝑓 ∙ 𝐸 = (± × 𝑣 ′′ (𝑥 = ℎ)) ∙ 𝐸 = 70,2 𝐺𝑝𝑎 (𝐶𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝐹𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝐵)
{ 2
Avec
6 12𝑥 −2 6𝑥
𝑣 (𝑥 ) = 𝑁3 ∙ 𝑣2 + 𝑁4 ∙ 𝜃2 → 𝑣 ′′ (𝑥 ) = [ − ] ∙ 𝑣2 + [ − ] ∙ 𝜃2
ℎ2 ℎ2 ℎ ℎ2
Poutre 2 :
𝑢3 − 𝑢2
𝜎𝑇𝑐 = ∙ 𝐸 = 0 𝑀𝑝𝑎 (𝐶𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 )
𝑙
𝑏
𝜎𝑓 = 𝜀𝑓 ∙ 𝐸 = (± × 𝑣 ′′ (𝑥 = 0)) ∙ 𝐸 = −38.7 𝐺𝑝𝑎 (𝐶𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝐹𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝐵)
2
𝑏
𝜎𝑓 = 𝜀𝑓 ∙ 𝐸 = (± × 𝑣 ′′ (𝑥 = 𝑙 )) ∙ 𝐸 = −112.14 𝐺𝑝𝑎 (𝐶𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝐹𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝐶)
{ 2
Avec
𝑣 (𝑥 ) = 𝑁1 ∙ 𝑣2 + 𝑁2 ∙ 𝜃2 + 𝑁3 ∙ 𝑣3 + 𝑁4 ∙ 𝜃3 →
6 12𝑥 4 6𝑥 6 12𝑥 −2 6𝑥
𝑣 ′′ (𝑥 ) = [𝑙2 + ] ∙ 𝑣2 + [ + ] ∙ 𝜃2 + [ 2 − ] ∙ 𝑣3 + [ − ] ∙ 𝜃3
𝑙3 𝑙 𝑙2 𝑙 𝑙2 𝑙 𝑙2
𝑣3
𝜎𝑇𝑐 = ∙ 𝐸 = −0.364 𝑀𝑝𝑎 (𝐶𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 )
ℎ
𝑏
𝜎𝑓 = 𝜀𝑓 ∙ 𝐸 = (± × 𝑣 ′′ (𝑥 = 0)) ∙ 𝐸 = −13,31 𝐺𝑝𝑎 (𝐶𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝐹𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝐷)
2
𝑏
𝜎𝑓 = 𝜀𝑓 ∙ 𝐸 = (± × 𝑣 ′′ (𝑥 = ℎ)) ∙ 𝐸 = −275.5 𝐺𝑝𝑎 (𝐶𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝐹𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝐶)
{ 2
Avec
6 12𝑥 −2 6𝑥
𝑣 (𝑥 ) = 𝑁3 ∙ 𝑣3 + 𝑁4 ∙ 𝜃3 → 𝑣 ′′ (𝑥 ) = [ℎ2 − ] ∙ 𝑣3 + [ ℎ − ℎ2 ] ∙ 𝜃3
ℎ2
Lors de la comparaison entre la résolution par la méthode des éléments finis (MEF) avec
MATLAB et ANSYS APDL, il a été observé que certaines valeurs correspondent, bien que
cette concordance ne soit pas généralisable en raison d'une légère erreur d'ordre de quelques
micromètres. Cependant, cette erreur peut être considérée comme insignifiante dans l'ensemble,
car elle est attribuable à la précision des logiciels, notamment à l'imprécision des calculs de
MATLAB dus aux arrondis.
Dans un portique bi-encastré, la poutre horizontale en haut du portique est soumise à des forces
de flexion, résultant du poids des étages supérieurs, ainsi que des forces sismiques et éoliennes
générées par les équipements. D'autre part, les deux colonnes verticales du portique, encastrées
dans la fondation à chaque extrémité, subissent des forces de compression qui tendent à les
raccourcir. Des forces de compression excessives peuvent provoquer le flambage des colonnes,
un phénomène où une colonne mince et élancée se plie sous l'effet de charges compressives
importantes. En résumé, la flexion de la poutre centrale est due aux forces de flexion, tandis
que le flambage des colonnes latérales est causé par les forces de compression appliquées par
la poutre horizontale. Il est crucial de tenir compte de ces deux phénomènes lors de la
conception et de l'analyse de portiques bi-encastrés, car leur interaction peut avoir un impact
significatif sur la résistance et la stabilité de la structure.
V. Conclusion :
Les valeurs obtenues lors de cette expérience se rapprochent des valeurs réelles,
néanmoins, il est important de souligner que les résultats expérimentaux ne sont pas entièrement
indépendants de toute influence externe. En effet, la déformation observée dépend également
du coefficient de Poisson, une variable considérée comme constante dans cette étude. Cette
dépendance limite donc la fiabilité des résultats obtenus.
Dans la suite du travail pratique, une analyse plus approfondie du portique a été entreprise
en utilisant la méthode des éléments finis pour décomposer la structure en éléments poutres.
Dans un premier temps, une modélisation réalisée avec Matlab a produit des résultats qui
semblent être en corrélation avec ceux obtenus à travers la simulation sur ANSYS. Cette
cohérence encourage à poursuivre l'étude pour affiner davantage la compréhension du
comportement de la structure et garantir des résultats encore plus fiables et précis.