Reconstruction Du Pont de Manompana (RN5)
Reconstruction Du Pont de Manompana (RN5)
Reconstruction Du Pont de Manompana (RN5)
Pour mener à bien ces taches, les grandes parties à traiter à ce document sont comme
suit : d’abord, nous étudierons les potentialités socio-économiques et environnement du projet
justifiant le but de la prise en compte de la reconstruction, ensuite nous aborderons les études
préliminaires basées sur l’étude de variantes et les conditions de construction. La troisième
partie traite l’étude technique proprement dite. Et enfin, nous essayerons d’estimer le coût du
projet de reconstruction.
Partie 1- Etude socio-économique et
environnement du projet
Chapitre I. - Généralités
Madagascar reste dans la classe des pays les moins avancés. La production
agricole, essentiellement vivrière, occupe 80% de la population. Le secteur moderne
représente environ 10% des emplois dans les entreprises industrielles de transformation
utilisant des techniques modernes des procédés de fabrication évoluées. Le secteur informel
concerne toute les activités non déclarées au registre de commerce et qui échappent pour
partie aux contrôles fiscaux et aux statistiques officielles. Il s’oppose à l’économie formelle :
privée ou publique. Les entreprises de l’informel sont orientées vers le commerce (37%),
l’industrie (34%) et les services (29%). Il englobe l’artisanat, à partir des productions
traditionnelles mais aussi les métiers de la réparation, de l’entretien électrique ou mécanique,
du bâtiment, les emplois non agricoles du secteur rural ainsi que des petits métiers comme la
coiffure, la restauration de rue ou couturière de rue.
Le projet a pour but la réhabilitation des 52 ponts se trouvant sur la RN5 y compris le pont de
Manompana. Ces ponts sont dans de très mauvais états et bon nombre ne peuvent plus
accueillir la circulation. Il a pour but aussi d’accroître le taux de circulation dans les zones du
Nord Est de Madagascar.
Chapitre II. Localisation et délimitation de la zone d’influence
Comme notre projet se trouve dans la sous préfecture de Soanierana Ivongo, le pont
franchissant la rivière de Manompana au PK 199+100 sur la RN5, la zone d’influence du
projet est la zone Est de la province de Tamatave plus précisément les Régions Analanjirofo
et Atsinanana.
III-1. Démographie :
Les deux régions sont habitées essentiellement par l’ethnie Betsimisaraka mais des
populations venant de toutes les régions de l’Ile y cohabitent aussi bien temporaire ou
permanente.
Avec une densité moyenne de 45.1 hab. /km2, les deux régions présentent une
concentration humaine élevée notamment dans les chefs lieux des régions (Tobramycine I et
Fénétrange Est).
En période de soudure, bon nombre de familles quittent leur village pour trouver
d’autres emplois (main d’œuvre) ou pratiquer l’agriculture ailleurs (Ambatondrazaka,
Vatomandry). Il s’agit de mouvement de main d’œuvre qui se déplace en période de récolte :
girofle, café, letchis, poivre, canne à sucre…
III-1-2. Evolution de la population :
Tableau 1. Evolution de la population de la zone d’influence [hab.]
[km²]
Dans notre zone d’étude, le taux de mortalité est inférieure au taux moyen de mortalité
de Madagascar qui est de 1.5%. Les phénomènes de migration notoires et les épidémies et les
autres maladies (paludismes…) ont des influences sur le taux d’accroissement naturel.
III-2. Agriculture
Les superficies cultivées représentent moins de 15% sauf pour Sainte Marie avec 43%,
le majeur parti étant réservée à la riziculture.
Tableau 3. Répartition des surfaces cultivées par type de spéculation en Ha :
ToamasinaI - - - -
Les cultures de rente occupent une place prépondérante de la superficie cultivée dont
les girofliers et les poivriers. Cette répartition est normale puisque le DRDR de Toamasina est
réputé pour la production de girofle et de poivre.
Le riz prédomine avec 84% de la superficie suivie de loin par le manioc. Le maïs et la
patate douce viennent ensuite et enfin le haricot qui est minime.
Tableau 4. Production agricole par type de culture pratiquée et par SSP [Tonnes]
Type de culture
Sous Riz Riz Riz tanety Riz tavy Riz jeby Manioc Maïs
préfecture 1èresaison 2èresaison
Toamasina I - - - - - - -
Source : RNA
Activités agricoles
A eux seuls, la riziculture et les produits de rente génèrent 68% des revenus bruts des
familles (riz=41%, culture de rente=27%).
Les unités de transformation sont peu nombreuses dans la région, c’est surtout le
pilonnage qui prévaut avec un rendement de 69% par rapport au poids de paddy.
La ration est donc de 128.48kg/personne/an en riz soit 186kg en paddy (qui varie
suivant les préfectures).
Le riz présente environ 25% du volume d’activités des 75 collecteurs semi-grossistes
de la région Est ; ces opérateurs sont de deux sortes : les collecteurs directs et les détaillant.
III-3. Elevage
Toamasina I - - - -
Sainte Marie 58 5 0 0
III-3-2. Aviculture
Pour le petit élevage, les poulets sont présents dans presque toutes les exploitations. Il
s’agit généralement d’animaux destinés à l’autoconsommation des ménages (œufs et chair).
Le canard, l’oie et le dindon sont également élevés pour la consommation familiale.
Tableau 6. Effectif de volailles par sous préfecture[tête]
Toamasina I - - - - -
III-4. Artisanat
III-5. Pêche
La pêche est pratiquée en toute saison sur l’océan Indien mais le rendement demeure
très modeste du fait des matériels rudimentaires (pirogue à balancier). Notons que toutes les
sous préfectures ont des façades maritimes saufs Vavatenina, Marolambo et Antanambao
Manampotsy. Les produits sont tout de suite vendus sur place ou collectés par des opérateurs
nationaux.
La pêche industrielle est depuis quelques années peu développée mais sous la main
d’autres opérateurs venant d’autres pays (Japon, Chine,…).
Les services font aussi l’objet de nombreuses exploitations ces derniers temps : il
s’agit de filière de communication, transport, banque.
Région Atsinanana :
Agriculture 79 2 18 14 113
Elevage-peche-chasse 13 3 12 4 32
Sylviculture-vannerie 19 2 4 1 26
Energie 2 3 1 1 7
Télécommunication 4 - - - 4
banques 2 2 - 8 12
EI : Entreprise Individuelle
SA : Société Anonyme
Région Analanjirofo
Tableau 8. Situation des établissements économiques en 2003 [unité]
EI SA SARL AUTRES
Agriculture 62 - 1 4 67
Elevage-peche-chasse 2 - 9 1 12
Industrie de tabac - - - - -
Industrie de bois 30 - 3 - 33
Transport de voyageurs 36 - 1 1 38
Industrie électrique 6 - 2 - 8
Enseignement 2 - - 2 4
banques - 1 - 4 5
III-7. Tourisme
La Région Est est caractérisée par ses paysages formidables et ses forêts tropicales.
Ainsi, faisant partie des forêts tropicales humides de la grande Ile, les réserves de Mananara
renferment des richesses floristiques et faunistiques qui lui sont propres.
Tableau 9. inventaire de la biodiversité[éspèce]
Oiseau terrestre 77
Poisson 179
Mollusque 64
Espèces d’échinoderme 34
Mananara fait aussi partie du circuit des baleines à bosse en Juillet Septembre pour
rejoindre chaque année la baie d’Antongily. Les touristes étrangers sont les plus intéressés à
ce sujet.
Les ressources minières sont abondantes mais leur mis an valeur sont encore modeste
cause de manque de débouchés ou à l’enclavement des gîtes et des zones d’exploitation. Il est
aussi caractérisé par le manque de moyen matériel et financier.
Andilamena
Mananara Sno2
cassitérite
Les ouvrages sur la RN5 ont des structures diverses : type, matériaux de construction,
nature des éléments porteurs, nombre de voie, type de fondation. Mais ce qu’on remarque que
les constructions métalliques sont abandonnées par cause de la corrosion des métaux en
milieux agressifs.
Partie 2- Etudes
préliminaires
Chapitre I. Description et caractéristiques de l’ouvrage existant
I-1. Localisation
-tablier : il est composé par quatre poutres continues en IPN raboutés au moyen
d’entretoises exécutés aux points de moments minimaux avec des boulons HR. Le fait qu’il
est monovoie engendre de problèmes d’attente pour les véhicules circulant dans le sens
opposé vu sa longueur (105m).
Des platelages en bois sont appuyés aux poutres principales et le tablier est d’un état
très délabré (mal fixation et éparpillement des bois) ;
-Pile : en colonne ;
Les problèmes sont l’ancienneté de l’ouvrage qui présente des risques pour la sécurité
des matériels roulant. Les infrastructures sont exposées au vent et à ‘environnement marin.
L’ouvrage est fréquemment touché par de violentes tempêtes ou cyclones et aussi par
des inondations.
Les fondations sont affouillées et risquent d’être emportées par l’eau par manque
d’entretien courant ou périodique.
Pour la construction d’un ouvrage d’art précisément le pont, l’étude hydrologique est
fondamentale pour assurer la perénité et assurer la sécurité des usagers vis-à-vis de l’action
des eaux ; Pour ce faire, les données nécessaires sont : caractéristiques du bassin versant qui
va collecter les eaux de la surface s’écoulant sous le pont.
L’étude hydrologique permet d’estimer le débit maximal de crue qui est *nécessaire
pour le calcul de l’infrastructure du pont.
Température :
J F M A M J J A S O N D
T°Min 22.5 22.7 22.4 21.4 19.5 17.8 17.1 17 17.3 18.7 20.4 21.9
T°Max 30.1 30.3 29.5 28.8 27.3 25.6 24.8 24.9 25.8 26.9 28.4 29.4
Moyenne 26.3 26.5 26 25.1 23.4 21.7 21 20.9 21.5 22.8 24.4 25.7
Pluviométrie :
Humidité :
Tableau 12. Moyenne mensuelle d’humidité (en %)
J F M A M J J A S O N D
Humidité 85 86 87 87 87 87 88 86 85 84 85 85
atmosphérique
La détermination d’un bassin versant peut se faire par lecture avec un planimètre,
découpage en configuration géométrique simple ou méthode de carreaux.
S0
-Surface : S
E 10 6
2
D’où S=125.5km2
-Forme : La forme est caractérisée par un indice qui est le coefficient de GRAVELIUS K
P P
K =0.28 1 2
S S
P : Périmètre du bassin.
Po
P
E 10 3
K=1.51
On assimile le bassin versant à un rectangle pour faciliter le calcul avec pour longueur :
2
K S 1.12
L (1 1 )
1.12 K
P
L= L
2
et l=4.96 m sa largeur
La crue de projet est la crue maximale que l’ouvrage devrait pouvoir évacuer sans
causer de dommage à l’ensemble des ouvrages.
Les caractéristiques d’une crue de fréquence donnée peuvent alors se déterminer par les
méthodes statistiques. D’où on déduit un ajustement pour le phénomène de crue.
P : période de retour
u=-log (-logF)=(X-Xo)
Paramètres statistiques
- Moyenne algébrique
Xi
X
N
X =370.25mm
- Variance
N(X i X) 2
2 =3313.47mm2
N 1
N(X i X) 3
3 =-52738.88mm3
(X 1)( N 2)
Paramètres d’ajustement :
1
= =0.0223
0.780
Xo= ( X -0.45)=344.89
u
u=(X-Xo) X= Xo
log( log F)
D’où X= X o =-44.89log (-logF) +344.34
Pour pouvoir admettre les résultats de calcul des averses journalières de la loi utilisée,
il faut faire le test de validité de l’ajustement pour juger si la loi appliquée est acceptable ou
non pour représenter la distribution statistique des averses. En effet, les valeurs des averses
journalières H (24, P) trouvées varient d’une loi à une autre, car les lois utilisées ne
présentent qu’approximativement l’échantillon à étudier ;
Xi
Vi=N f (X)dx =N [F (Xi)-F (Xi+1]
Xi 1
k
(n i Vi ) 2
2
i 1 Vi
1 425 5
2 390 à 425 7
3 350 à 390 6
4 315 à 350 5
5 315 5
u=(X-Xo)
N° de classe 1 2 3 4 5
(n i Vi ) 2
Vi
0.6428 3.3355 0.1820 0.9957 0.1728
2 5.3289
Les valeurs de probabilité P ( 2 ) pour la loi appliquée sont données par la table de
distribution de 2 de PEARSON
Tableau 17. Valeur de la probabilité de P ( 2 ) pour la loi de Gumbel
Loi k p P ( 2 )
Gumbel 5 2 2 0.902
Conclusion :
Nous pouvons affirmer, pour les quatre périodes de retour T=25, T=50, T=75, T=100
ans que la prise en compte de la valeur de précipitation théorique de Gumbel peut donner une
sécurité très élevée pour la conception de l’ouvrage.
H (24,100) =546,74mm.
Chapitre III. Chapitre III- Etudes hydrauliques et calage de
l’ouvrage
Le but de l’étude hydraulique est d’assurer le bon calage du futur ouvrage. En effet, il
faut donc déterminer la cote des plus hautes eaux PHE qui est en fonction de la hauteur d’eau
correspondant au débit de crue maximal qu’il faut évacuer, la surélévation du niveau de l’eau
au droit de l’ouvrage.
L’étude se caractérise sur l’écoulement à surface libre uniforme car notre ouvrage
projeté se trouve à quelques kilomètres seulement de la cote où la pente s’adoucit
considérablement.
-Pente moyenne
Le relief est souvent caractérisé par des vallées étroites et profondes. La majorité des
pentes est supérieure à 50% mais elles s’adoucissent en zone proche des cotes donnant à des
plaines.
H
I
L
H
L
Figure 1. Pente moyenne du bassin versant
H 1060
I= = =41.24 [m/km]
L 25.24
Ainsi:
Q (25) =1803.73m3/s
Q (50) =1965.67m3/s
Q (75)=2061.57m3/s
Q (100)=2130.19m3 /s
-95% pour le projet important économiquement et/ou exigeant une sécurité élevée ;
-70% pour les projets d’importance moindre et/ou n’exigeant pas une sécurité très
poussée.
III-1-2. Détermination de l’intervalle de confiance selon la loi de
Gumbel
Si Q la valeur du débit donné par la loi de Gumbel pour un temps de retour T, alors la
valeur réelle Qc du débit de crue est tel que :
Q-K2QcQ+K1
K1 et K2 étant fournis par les graphiques dépendant d seuil de confiance fixé à 95% et à 70%
et de la taille de l’échantillon N.
Hypothèse de calcul :
=57.56
Tableau 18. Calcul de l’intervalle de confiance :
Pour notre choix de période de retour 50 ans et pour un seuil de confiance 95%, le débit
théorique Q=1965.67 de Gumbel tombe très bien dans l’intervalle de confiance] 1904.65 ;
2065.824[, nos pouvons ainsi affirmer que la prise en compte de la valeur de ce débit pour la
conception et pour le prédimensionnement du pont à construire peut donner une sécurité très
élevée et une économie importante.
Dans tout ce qui suit, nous avons pris une période de retour de cinquante donc tous les
ouvrages sont dimensionnés pour une durée de service de cinquante ans.
III-2-1. La cote naturelle de l’eau
Elle est fonction de trois paramètres :
Débit de crue de projet Q50=1966m3/s ;
Caractéristique du cours d’eau ;
Etat des berges et des fonds du lit de la rivière représenté par le coefficient de rugosité
K (K=20)
La formule la plus utilisée pour la détermination de la cote naturelle est celle de
Manning-Strickler :
2 1
Q= KSR 3 I 2
Où S=Section mouillée
R=Rayon hydraulique
I=pente moyenne
Au point de vue hydraulique, on recommande le dimensionnement du canal en
déterminant une certaine forme géométrique et en choisissant une section qui peut transporter
un débit maximal. Par la formule ci-dessus, on détermine la hauteur du cours d’eau que l’on
assimile en forme de trapèze de base b en fixant approximativement la pente des berges égale
à ½ (m=2).
1/2
H
b
Figure 2. Section du trapèze b
Caractéristiques: P=b+2h 1 m 2
S= (b+mh) h
S
R
P
B=102m: largeur à la base au droit de l’ouvrage équivalente à la largeur de la rivière à la base
c'est-à-dire égale à la largeur de l’ouverture de la rivière pendant la plus basse eau.
On fait varier les valeurs de h jusqu’à ce qu’on arrive à trouver la valeur voulue de la
hauteur d’eau correspondant à Q50=1966m3/s ;
2 1
Q= KSR 3 I 2
Tableau 19. Hauteur d’eau correspondant à Q50
H [m] P [m] S [m²] R [m] Q [m3/s]
5.7 127.49 646.38 5.06 2158.23
5.6 127.04 633.92 4.98 2096.23
5.5 126.59 621.5 4.90 2031.07
5.4 126.14 609.12 4.82 1968.72
5.3 125.70 596.78 4.74 1907.21
5.2 15.25 584.48 4.66 1846.53
5.1 124.8 572.22 4.58 1786.68
Courbe de tarage
Coefficient de contraction CC :
To
La contraction m est définie par la relation m= 1-
TAm
Pour notre projet, le cours d’eau ne présente qu’un seul lit
To=TAM=KoSoR2/3
To=34502.54m3/s
To et TAM : Coefficient de transfert respectivement au droit et à l’amont de l’ouvrage
To
Ainsi m=1- =0
TAM
b
Cherchons avec b : largeur moyen du remblai
Bo
Bo : débouché linéaire du pont
b
=0.099
Bo
Ce qui permet de donner la valeur de Cc=1
Coefficient dû aux conditions d’entrée CE
Pour =90° : biais d’implantation du pont par rapport au plan d’eau CE=1
C : cœfficient dû au biais que forme le pont avec la perpendiculaire aux lignes
d’influences.
Comme =90°, C
Cp=Coefficient dû à la présence des piles
Ce coefficient dépend à la fois des dimensions, du nombre n, du type de pile et du
coefficient de contraction.
n=2
Largeur moyenne de la pile p=2*1.20
Type : pile à colonne
np
0.023
Bo
M=0
D’où Cp=0.91
CF : coefficient dû à l’influence du nombre de Froude
Q 50
Fr
S AV g YAV
Finalement : C=1110.910.9111=0.819
2
Q2 VAM
On a alors Z Hf
2gC 2S o2 2g
S 2AM Ti 3AM
Avec 2
TAM Si AM
On admet =1 pour avoir une vitesse d’écoulement homogène en amont de l’ouvrage
Q Q
VAM= 3.2276
S AM S o
V 2 AM
0.5309
2g
Hf : Perte de charge due au frottement
2 2
Q Q
Hf Bo b 0.3542
TAM To
Q2
0.3577
2gC 2S o2
Finalement,
Z=0.3577-0.5309+0.3542=0.181
Vmax 0.6 2gd s
Vmax : vitesse d’écoulement correspondant à Q50
Q
Q=VS V 3.22m / s
S
Avec s : masse volumique de l’enrochement=2650kg/m3
: masse volumique de l’eau
D : diamètre de l’enrochement
Vmax
2
On a d=
0.72g( s )
On trouve d= 0.90m
Chapitre IV. Etude géotechnique
C’est d’avoir les indications désirées concernant le terrain naturel et les couches
constituant des sous sols en particulier :
- le niveau de la nappe phréatique pour pouvoir choisir le type de fondation ainsi que les
procédés d’exécution de cette fondation.
Afin d’atteindre ces objectifs, on peut classer deux catégories des essais :
Remarque :
Dans notre présent projet, nous n’avons pas fait des essais sur terrain donc nous ne
disposons pas de données exactes concernant les sols de fondation. Par contre, nous allons
utiliser pour notre étude les caractéristiques du sol données par le tableau de sondage suivant :
V-1. Buts
C’est de retenir la variante qui a une structure plus rationnelle du point de vue
faisabilité, technique et économique en tenant compte des contraintes d’ordre naturel et
fonctionnel.
-Surcharge d’exploitation
Les surcharges d’exploitation équivalentes au système de surcharge B sont considérées
comme uniformément réparties.
-Dues aux camions : on prend les surcharges sous le système Bc composés de camions
type
Bc30 adoptée car la route est classée route nationale ; le système Be composé d’un essieu
isolé de 20 T et le système Br composé d’une roue isolée de 10 T.
-Dues aux piétons : 0.15 T/m²
-Les coefficients de sécurité pour les conditions de travail des pieux sont :
pc=1.6 pour les pieux sous culée
pc=1.4 pour les pieux sous pile
-Combinaison d’actions :
Pour cela on retient la combinaison d’action suivant les états limites ultimes données par :
1.35 Gmax+Gmin+QiQi
Avec Qi=1.5 : coefficient de majoration dynamique des actions variables
Gmin=0 afin d’avoir l’effet défavorable aux actions permanentes de la superstructure du
pont à poutre sous chaussée.
Pour les états limites de service, la combinaison d’action à considérer est appelée
combinaison rare :
Gmax+Qmin +Qi
Posons hd=20cm
Poutre principale :
L L
Pour une poutre en BA, h
17 12
1,54<h<2,18Prenons h=1,60m
Epaisseur de l’âme bo :
Table de compression b :
B=bo+2c
Avec c=3hd=0,60
L
et b< 2,6 m b=1,45m
10
Talon b=0,5m
ho=0,2m
26,26
Pour 5 entretoises : entraxes = = 6,56 m
4
26,26
Pour 6 entretoises : entraxes= = 5,25 m
5
lx 3,00
= = 0,594 > 0,4
ly 5,05
Epaisseur : 20
Hauteur : 120
Total = 105,14 m3
Descente de charges :
Charge permanente
D’où G=10,60326,26=278,43T
Surcharge d’exploitation
Piéton 20,750,15=0,225T/ml
Surcharge Bc (630)/26,26=5,71T/ml
Total =5,935T/ml
D’où Q=5,93526,26=155,85T
Alors N=G+Q=278,43+155,85=434.9T
Colonne :
Ns
On a D
16
h max
Et D
12
Es1.00m
On prend es=1.5m
D D
(0.83es+0.70 )/0.70b’ (0.83es+0.5 )/0.50
2 2
2.28b’2.99
B=b’+20.3=2.75+1+0.6=4.35
Ls=8+0.8=8.8
Volume du béton=LsBes=8.84.351.5=57.42m3
Culée :
a=3.00m
On prend hd=0.2m
Volume du béton=0.2081=1.6m3/ml
Poutre principale
Hauteur de la poutre
L l
h
17 15
2.058<h<2.33
Soit h=2.20m
Epaisseur de l’âme : bo=0.25m
Table de compression b=1.00m
Talon : largeur=0.6m
Hauteur=0.5m
Volume du béton= (hdb) + (bo(h-hd-h’o)+(b’h’o)
= (20160) + (25(220-20-50)) + (6050)=0.995m3/ml
Entretoise :
On prend pour la constructuion5 entretoises
Alors entre-axes=8.75m
Hauteur=1.50m
Epaisseur=0.2m
Volume du béton pour une entretoise=1.500.206=1.8m3
Descente de charge :
Charge permanente :
Parapet : = 0.06T/ml
Revêtement 0.046.52.1=0.546T/ml
Poutre +dalle (30.995+1.6)2.5=11.46T/ml
Entretoise 0.2572.5=0.64T/ml
Total =12.706T/ml
D’où G=12.706=444.71T
Surcharge d’exploitation
Piéton : 20.750.15=0.225T/ml
Surcharge Bc (830)/35=5.71T/ml
Total =5.935T/ml
D’où Q=3.93535=207.72T
Combinaison d’action :
N=G+Q=444.71+207.72=652.43T
Pile :
Prédimensionnement :
La dalle est constituée par du béton d’épaisseur constante égale à 25 cm à l’intermédiaire des
poutres et de 30cm au niveau des appuis. L’épaisseur du trottoir est de 0cm
Poutre principale :
Entraxe : pour les ponts mixtes, l’entraxe des poutres varie de 4 à 13m
Prenons entraxe=4.5m
Epaisseur de l’âme
D’après l’article 18-3 du titre IV du fascicule 61 on a les conditions suivantes :
tw>0.005hw et
tw12mm
V
100N / mm 2 en ELS
hwt w
Soit tw=17mm et hw=1345mm
Semelle des profilés
Les conditions d’usinage et de voilement local conduisent à limiter les largeurs
suivantes :
400<b<1300mm
b
30
t
Prenons bi=700 alors ti=30cm
Bs=600 alors ts=25cm
Entretoise
Du point de vue pratique, les dimensions de l’entretoise sont :
Hauteur=500mm
Epaisseur de l’âme : 10à 12 mm soit e=12mm
Espacement : varie de 6 à 10 m selon le risque de flambement des membrures
comprimées.
Prenons espacement=7m ; on adonc 5 entretoises
Semelles : les largeurs des membrures joue un rôle important contre le déversement lors
du bétonnage et la fixation des connecteurs. La largeur varie de 220 à 350mm ; prenons
une largeur de 260mm avec une épaisseur de 20mm.
Pour les ouvrages en infrastructure, on garde les mêmes dimensions, nombre et
caractéristique qu’en variante n°2.
Récapitulation des quantités des matériaux :
Infrastructure
Pile :
béton 22.65 3 67.95
Acier 3 397.5 3 10 192.5
Culée :
béton 23.2 2 46.6
Acier 2 088 2 4 176
Semelle sous pile :
béton 57.42 3 172.26
Acier 2 871 3 8 613
Semelle sous culée :
béton 53.53 2 107.06
Acier 2 676.5 2 5 353
Pieux sous pile :
béton 40.19 3 120.57
Acier 3 215.2 3 9 645.6
Pieux sous culée :
béton 30.14 2 60.28
acier 2411.2 2 4 822.4
Infrastructure
Pile :
béton 22.65 2 45.3
Acier 3 397.5 2 6 795
Culée :
béton 39.17 2 78.34
Acier 3 525.3 2 7 050.6
Semelle sous pile :
béton 57.42 2 114.84
Acier 2 871 2 5 742
Semelle sous culée :
béton 53.53 2 107.06
Acier 2 676.5 2 5 353
Pieux sous pile :
béton 40.19 2 80.38
Acier 3 215.2 2 6 430.4
Pieux sous culée :
béton 30.14 2 60.28
acier 2 4 822.4
2 411.2
Infrastructure
Pile :
béton 22.65 2 45.3
Acier 3 397.5 2 6 795
Culée :
béton 39.17 2 78.34
Acier 3 525.3 2 7 050.6
Semelle sous pile :
béton 57.42 2 114.84
Acier 2 871 2 5 742
Semelle sous culée :
béton 53.53 2 107.06
Acier 2 676.5 2 5 353
Pieux sous pile :
béton 40.19 2 80.38
Acier 3 215.2 2 6 430.4
Pieux sous culée :
béton 30.14 2 60.28
acier 2 411.2 2 4 822.4
Devis sommaire
Dans ce paragraphe, on donne le prix des matériaux de chaque variante proposée sans le
parapet (garde corps), aménagement de voie d’accès, gargouille, appareil d’appui, mur en
aille, remblai, protection anti-affouillement.
Variante n°1 :
Tableau 24. Coût de la variante n°1
Designation Unité Quantité Prix unitaire(Ar) Montant(Ar)
Superstructure
Béton m3 420.04 312025 131062981
Acier kg 67206.4 8906 598540198
Infrastructure
Pile :
béton m3 67.95 312 025 21 202 099
Acier kg 10 192.5 8 906 90 774 405
Culée :
béton m3 46.6 312 025 14 540 365
Acier kg 4 176 8 906 37 191 456
Semelle sous pile :
béton m3 172.26 312 025 53 749 427
Acier kg 8 613 8 906 76 707 378
Semelle sous culée : 312 025
3
béton m 107.06 33 405 397
8 906
Acier kg 5 353 47 673 818
Pieux sous pile :
béton m3 120.57 312 025 37 620 854
Acier kg 9 645.6 8 906 85 903 714
Pieux sous culée :
béton m3 60.28 312 025 18 808 867
acier kg 4 822.4 8 906 42 948 294
Variante n°2
Tableau 25. Coût de la variante n°2
Designation Unité Quantité Prix unitaire (Ar) Montant (Ar)
Superstructure
Béton m3 508.41 312 025 158 636 630
Acier passif kg 81 345.6 8 906 724 463 914
Acier de precontrainte kg 21 939.75 35 500 778 861 125
Infrastructure
Pile :
béton m3 45.3 312 025 14 134 733
Acier kg 6 795 8 906 60 516 270
Culée :
béton m3 78.34 312025 24 444 039
Acier kg 7 050.6 8 906 62 792 644
Semelle sous pile :
béton m3 114.84 312 025 35 832 951
Acier kg 5 742 8 906 51 138 252
Semelle sous culée :
béton m3 107.06 312 025 33 405 397
Acier kg 5 353 8 906 47 673 818
Pieux sous pile :
béton m3 80.38 312 025 25 080 570
Acier kg 6 430.4 8 906 57 269 142
Pieux sous culée :
béton m3 60.28 312 025 18 808 867
acier kg 4 822.4 8 906 42 948 294
L’estimation globale des coûts des différentes variantes est effectuée sur la base des études et
des coûts actuels des matériaux, matériels et mai d’œuvre à Madagascar.
Suivant le coût, on a :
2 : avantageux
3 : très avantageux
Tableau 27. Analyse multicritère
Nombre de 4 2 3 3 3 3
travées
Nombre de 3 1 2 2 2 2
piles
Esthétique - 2 - 3 - 2
Total - 14 - 15 - 11
Proposition de solution :
Après analyse des variantes par la méthode multicritère tant au point de vue coût qu’au
point de vue technique, notre choix s’est fixé sur la variante n°2 qui est la construction d’un
ouvrage neuf en béton précontraint pour les raisons suivantes : elle a obtenu le maximum de
total de points mais aussi les matériaux constitutifs sont disponibles à Madagascar, la
construction adéquate pour la région, on emploie des technologies modernes, le coût
admissible.
Partie 3- Etude technique
Chapitre I. Hypothèses de calcul :
Les matériaux de construction d’un ouvrage d’art doivent être de meilleure qualité et
satisfaire aux conditions requises dans les règles pour la durabilité de l’ouvrage.
I-1-1-b) Sable :
Ils sont destinés à couvrir les vides( interstitiels) entre les gravillons dans la
composition du béton .Ils proviennent des sables de concassage ou de sable de rivière mais
leur caractéristiques (physique et chimique) et dimensions sont préconisées pour garantir la
résistance du béton. Il a pour rôle principal d’éviter les fissures par suite d retrait pendant le
séchage.
I-1-1-c) Ciment :
C’est le liant hydraulique le plus employé pou la fabrication du béton. Il est classé par
leur résistance mécanique notamment suivant la résistance à la compression à 28 jours Rc28.
On définit la classe de résistance du ciment par la valeur de la résistance à la compression
simple à 28 jours du mortier normal confectionné avec ce liant (une partie de ciment, 3 parties
de sable normal, eau pour une consistance normale).
-Pour Rc28<35Mpa, la classe de résistance est donnée par la valeur de Rc28 en bar ;
On distingue :
-le ciment prompt qui fait prise aussi bien à l’air libre que sous l’eau, il est caractérisé par sa
prise rapide.
I-1-2-a) Le béton :
La composition du béton (proportion du ciment, sable, gravillon et eau de gâchage) est
donnée pour les différentes catégories et nature d’ouvrage avec la granulométrie des agrégats
respective.
Caractéristiques du béton :
Pour fc2840MPa
j si j<60
f cj 4.76 0.83 j f c 28
f 1.1f si j>60
cj c 28
ftj=0.6+0.06fc28
Module de déformation
On appelle Eij le module de déformation instantanné à j jour d’age avec j<28 jours
Eij= 110003 f cj
E ij
Evj
3
Dilatation thermique
Fluage du béton
Phénomène de retrait :
Après coulage, une pièce de béton conservée à l’air tend à se raccourcir. Ceci est dû à
l’évaporation de l’eau non liée avec le ciment et peut entraîner des déformations de l’ordre de
1,5.10-4 à 5.10-4 selon l’humidité de l’environnement.
Coefficient de Poisson :
Le coefficient de Poisson pour le béton sera pris égal à =0 pour un calcul de
sollicitation à l’ELU et à =0.2 pour un calcul de déformation à l’ELS.
Contrainte admissible
0.85f c 28
à l’ELU : f bc
b
à l’ELS : b 0.6f c 28
Dans notre étude, o va utiliser les aciers laminés à chaud, naturellement durs dits
aciers à haute adhérence de type I (FeE400) dont :
A l’ELS, on suppose que les aciers travaillent dans le domaine élastique. On utilise
donc la loi de Hooke de l’élasticité. On adopte une valeur du module d’Young forfaitaire
Es=200000MPa.
Après mise en tension, on bloque les câbles tendus à l’aide des cônes d’ancrages
placés aux extrémités et agissant par coincement conique. Ces câbles sont logés dans des
gaines en feuillard de 2/10mm.
Pour les matériaux utilisés en béton armé, les essais sont indispensables pour la
reconnaissance de ses qualités requises. Ainsi, après examen visuel ou avec les matériels de
sondage, les matériaux sont définis par leur couleur, composition minéralogique, texture,
dimension et proportion des minéraux, les matériaux subissent en laboratoire ou
éventuellement in situ les essais suivants :
C’est un essai qui étudie la composition des sables pour la fabrication du béton. Il met en
évidence le pourcentage des fines et des grains solides.
Granulométrie : C’est l’essai de distribution des grains et des classes granulaires des
gravillons ou des sables pour donner au béton la résistance voulue.
Définition :
Etat limite :
Un état limite est un état particulier dans lequel une condition requise pour une construction
(ou l’un de ses éléments) est strictement satisfaite et ce serait de l’être en cas de modification
défavorable d’une action.
On distingue l’Etat Limite Ultime (ELU) et l’Etat Limite de Service (ELS) :
ELU : Il correspond à l’atteinte du max de la capacité portante de l’ouvrage ou l’un de ses
éléments. Le dépassement correspond à la ruine de l’ouvrage.
ELU : Ces états sont liés aux conditions normales d’exploitation de durabilité. Le non respect
compromet la durabilité de l’ouvrage ou contrarie les conditions d’exploitation habituelles.
Domaine d’application du BAEL 91 modifié 99 :
Les règles BAEL 91 modifiées 99 sont applicables à tous les ouvrages en béton armé dont le
béton est constitué de granulats naturels normaux, avec un dosage en ciment au moins égal à
300kg/m3 de béton mis en œuvre. Le béton de ciment présente des résistances à la
compression de 25 à 40MPa
Dans notre cas, la résistance à la compression du béton est de 25MPa.
Le béton armé de tous les éléments de l’ouvrages est donc calculé suivant les règles du BAEL
91 modifié 99 avec les recommandations et prescriptions concernant : la résistance, la
déformation, l’équilibre statique, les fissurations.
La résistance du béton à la traction du béton est supposée nulle. Ceci induit à prévoir un
pourcentage minimal des armatures en appliquant la règle de non fragilité.
Comme on étudie un pont à poutres en béton précontraint, on associe les règles du BAEL
avec celles du BPEL.
I-4. Actions et combinaisons d’actions :
Actions :
Les actions sont les ensembles des causes (charge, force, couple, climatique ou exploitation)
produisant un état de contrainte dans la construction.
On peut classer les actions en trois classes :
actions permanentes : ce sont des actions appliquées sans variation d’intensité pour
toute la durée de vie de l’ouvrage. Ce sont :
- Le poids propre de la structure noté Gmax (défavorable) ;
- Le poids de superstructure d’équipement fixe, des efforts dus à des terres ou à des
liquides dont le niveau varie peu, les efforts dus aux déformations permanentes
imposées à la construction. On note Gmin (ensemble des actions favorables).
Actions variables :
Elles ont de intensités plus ou moins constantes, appliquées pendant un temps court par
rapport aux actions permanentes. Elles sont notées Qi-1=1, 2,3,………n.
Pour la conception des ponts à Madagascar, on prend en compte seules les sur charges
d’exploitation et l’action du vent W.
Qr : Charge routière sans caractère particulier (système À (l), système B et leurs efforts
annexes, charge de trottoir).
- Système de surcharge A (l) : la chaussée supporte une surcharge uniforme dont
l’intensité est :
32010 6
A(l ) 235 [T/m²] pour une portée inférieure à 200m
l 3 60l 2 225000
- Système B :
Système BC (6T-12T-12T) : camion type
Surface d’impact d’une roue en arrière : 0.25x0.25m2
Surface d’impact d’une roue avant : 0.20x0.20m2
Longueur d’encombrement : 10.50m
Largeur d’encombrement : 2.60m
Système Be : essieu isolé de 20T(impact :2.50.08m2)
Système Br : roue isolée de 10T
Surface d’impact de la roue : 0.30x0.30m²
Combinaisons d’actions :
En phase d’exécution :
- à l’ELU : PM+1.35Gmax+Gmin (combinaison fondamentale)
- à l’ELS : Pd+Gmax+Gmin (combinaison rare)
En phase d’exploitation :
- à l’ELU : PM+1.35Gmax+Gmin+1.5Qr+1.5W
- à l’ELS : Pd+Gmax+Gmin+Qr+W
Chapitre II. Les élements de la superstructure
II-1. Généralités :
Tous les bétons utilisés sont de dosage 400kg /m3 de béton. Les ponts à poutres
précontraintes de type VIPP ou Viaduc à travées Indépendantes à Poutres préfabriquées
Précontraintes par post tension sont des ponts à poutre sous chaussée en béton armé.
La précontrainte est réalisée par des armatures tendues après la coulée du béton, lequel
a suffisamment durci, les câbles ne doivent pas adhérer au béton
. Ils sont donc enfilés dans des gaines. Lorsque le béton atteint une résistance
suffisante, les armatures sont mises en tension par de vérins prenant appui sur le béton de la
pièce. L’acier est ensuite bloqué à l’aide d’ancrage permanent qui va permettre de maintenir
la tension des câbles. Les poutres précontraintes sont préfabriquées dans une aire plane et
seront lancées quand elles auront les résistances et les caractéristiques requises. La mise en
tension se feront généralement en deux phases. Les poutres peuvent se reposer sur des appuis
fixes (appareils d’appuis) ou mobile.
la =35-0.20=34.8m
la
12.42 2
lb
Donc, la dalle est encastrée sur deux côtés suivant la longueur du pont et les efforts
seront déterminés par ml suivant la largeur de la dalle.
Charges permanentes
Le CMD est calculé pour un carré de coté égal à la distance comprise entre les plans
axiaux des poutres de rive.
0,4 0,6
1
1 0,2 L P
1 4
S
P =37966
= 22776daN/m
Ce qui donne :
=1.42
- En supposant que la dalle s’appuie sur deux appuis simples, on détermine le moment
au centre de la travée ou moment de calcul
- Pour déterminer les moments fléchissant réels aux appuis et à la section médiane, il
faut multiplier les moments de calcul précédents par des coefficients et qui
tiennent compte de l’encastrement de la dalle.
lb l
a a1 mais a 2 b
3 3
Par contre si la valeur de a trouvée est > 1,5 cm, on détermine la valeur de la largeur
influencée par la formule ci-dessous :
1 l l
a (a 1 1,5 b ) mais a b 0,80
2 3 3
a1 = a2 + 2hr+hd
hd : épaisseur du hourdis
- La largeur suivant la coupe transversale du pont, influencée par l’application des
surcharges B est
b1 = b2 + 2hr+hd
avec :
Système Bc30
2.8
Ce qui donne : a 0,53 1,463m
3
2
l b 1.87m
3
1 2.8
Ce qui donne a (0,53 1,5 ) 1,48m
2 3
lb
0,8m 1.73m
3
Système Be
b 2 = 2,50 m
On trouve
a = 1,80 m
Système Br
Ici ; a 2 = 0,30 m = b2
Système de Bc 30 Be Br
surcharges
P
P1
b1 a
12T
Pour le système Bc : P = = 6T P1 = 6.28T/m²
2
Pour le système Be : P = 20T P1 = 3.99T/m²
Ainsi on a ;
à l’ELU :
gh l b2 p 1 b1 b1
M o 1 ,35 1 ,5 1 ,07 ( l b )
8 4 4
à l’ELS :
gh l b2 p b1 b
Mo 1 ,2 1 ( lb 1 )
8 4 4
On trouve dans le tableau suivant les résultats de calcul pour les différentes surcharges
du système B :
Tableau 29. Moment flechissant de calcul du système B [Tm.].
Surcharges Bc Be Br
Avec :
3
Eb hd
D et G 0,435.E b
12 (1 2 )
hd : épaisseur de la dalle
1 ai 4
It 0,63 t i : Moment d’inertie en torsion de la poutre avec ai et ti
3 t i
respectivement la longueur et la largeur des rectangles composants la section de la poutre
D’où :
1 50 146 150
It 0,63 37.5 4 0,63 20 4 0,63 23 4
3 37.5 20 23
It=1368939.77cm4
On a aussi :
Eb 20 3
D 506,25.Eb
12 (1 0,2 2 )
et
506,25Eb 280 3
0,001 7.65 cm ²
0,435Eb 1368939.77
30 ;
On obtient donc
= 0,5 et = -0,8
Tableau 30. Moments fléchissants à mi travée de la dalle et aux appuis [Tm]
à l’ELU :
l y
V 1 ,35 gh b x o 1 ,5 1 ,07 P x
2 ax
à l’ELS :
l y
V gh b x o 1 ,2 P x
2 ax
où
Le système Bc30
lb
ao = a1 = 0,53 m mais a o 0.94 m
3
lb
a x' ao 2 x ' si x '
6
lb l 5l
a 'x a o si b x b
3 6 6
Où
b1 lb
x' xo 0,265 m et 0,46
2 6
lb
D’où x'
6
lb x '
On a également, y
'
x y 'x 0,90 m
lb
lb
Puis, a 'x' a 1 1,46 m
3
2l b
Mais a 'x' 1.86 m
3
On a aussi :
lb x" b1
y x'' avec x '' xo c
lb 2
D’où x '' 0,765m y '' ( x ) 0, 726m
Le système Be
a o 1,00 m
lb 5l b
0 , 46 m x' 2 . 33 m et
6 6
b1
x' xo 1, 39 m
2
lb
D’où a x' ao a 'x 1.93m
3
lb x '
et, y x' y 'x 0,50 m
lb
Le système Br
a o 1,00 m
b1
x' xo 0,29 m
2
et ;
lb
0,46 m d' où a 'x a o 2x ' 1.58 ax ' 1.58 m
6
l b x'
y 'x 0,90 y 'x 0,90 m
lb
Le système Bc
lb
ao = a1 = 0,53 m mais a o 0.93 m
3
Prenons donc ao = 1,00 m
b1
x' xo 0,415m
2
lb l
0,46 m x ' b
6 6
D’où
b1
x '' x o c 0,915 m
2
lb
a 'x' a 1 1.46 m a 'x' 1,46m
3
lb x '
y 'x 0,85 m
lb
lb x"
y 'x' 0,673
lb
y 'x' 0,7 m
Le système Be
a o 1,00m
b1
x' xo 1,54 m
2
lb 5l
0,46m x ' b 2,33 m
6 6
lb
d’où a x' ao a 'x 1.93 m
3
lb x '
y 'x 0,45 m y 'x 0,45 m
lb
Le système Br
b1
a o 1,00 m x' xo 0,44 m
2
lb lb
0,46 m Comme x' ; alors a 'x a o 2 x ' 1,88m a 'x 1,88 m
6 6
lb x '
y 'x 0,84 m y 'x 0,84 m
lb
Surcharges Bc30 Be Br
a x'' 2,0 - -
y x'' 0,73 - -
P[T] 6 20 10
Surcharges Bc30 Bc Br
a x'' 1,46 - -
y '' ( x) 0,7 - -
P [T] 6 20 10
Moment fléchissant
Avec : b’ = 0.75 m
b’’ = 0,15 m
bh = 0.90m
Mg = 0,45 Tm
Effort tranchant
Vg = gh x bh + gt. b’ + Gp
Vg = 0.795 T
Po = 0,45T/m²
Moment fléchissant :
b'
Mpo po b' b' '
2
Mpo = 0,177Tm
Effort tranchant :
Vpo = Po x b’
Vpo = 0,33 T
Surcharges 3T
On a :
P=3T et a1=0,20m
Moment fléchissant :
P
Mp bh a 1 D’où, Mp= 1,05Tm
2 bh a 1
Effort tranchant :
P
Vp = D’où, Vp=1,5T
2 bh a 1
Surcharges Bc30
Longitudinalement :
a = a1 + 2x0 avec
x0 = 0,305 m
a1= 0,53 m
Transversalement :
b1= 0,53 m
Moment fléchissant :
Po a 1 x 02
Mb
2a
P1 12
Avec Po 21.35T / m ²
2 a 1 b1 2 0,53 0,53
Effort tranchant :
Po a 1 x 0
Vb
a
d’où Vb = 2.72 T
A l’ELU:
A l’ELS:
Tableau 33. Valeurs des moments fléchissant et des efforts tranchant dans le hourdis
console
Pour le calcul des armatures, on suivra dans la suite les règles BAEL 91 modifiées 99
Béton :
fc28 = 25 MPa
Contrainte de calcul
0 ,85 f c 28
fbu = = 26,67 MPa
. b
bc 0.6f c 28 15MPa
Acier :
- Nuance FeE400
À l’ELU :
fe 400
s 348 Mpa
S 1 ,15
À l’ELS :
2
s min fe ; max 0 ,5 fe ; Mo . ft j
3
La détermination des armatures longitudinales sera faite à l’état limite de service car la
fissuration est préjudiciable (l’ELS est déterminant).
Section à mi-travée :
On a : ho=20cm d=0.90ho=18cm
Armatures longitudinales
MS = 52600Nm
1 y
Mrb bo y1 bc d 1
2 3
15. bc
Où y1 1.d d
15. bc S
15 15
y1 18 9,49cm
(15 15) 201,6
9,49
D’où Mrb = 0,5 x 100 x 9,49 x 15 18
3
Mrb = 105.600 Nm
Donc ;
Z b d 1 1 14,84cm
3
MS
AS
Z b . S
52600
AS 17.58cm²
14,84 201,6
s 20cm
Armatures de répartition
1
At A s 6.05cm²
3
At = 810 = 6.28cm²
3 lb 2.80
Ala, min = Alb, min où 0.08
2 la 35
D’après ces résultats, on constate que les pourcentages minimaux sont respectés
= 84100NM
84100
On a : As 28.11cm²
14,84 201,6
As = 920 = 28.15cm²
As
At 9.38cm²
3
fc28
Qu 0,045.uc.ho.
b
ho : épaisseur de la dalle
Surcharge Bc
am = a2 + ho + 2hr
bm = b2 + ho + 2hr
uc = 2(am+bm) = 2.12 m
à l’ELU :
Qu =1,5 x 6 = 9T
Et
100 25
Qu =0,045 x 2,12 x 0,20 x = 31.8 T
1,5
Qu Q u
La résistance au non poinçonnement est vérifiée
Surcharge Be
am = a2 + ho + 2hr
bm = b2 + ho + 2hr
uc = 2(am+bm) = 6.28 m
à l’ELU :
Qu =1,5 x 20 = 30T
100 25
Et Qu =0,045 x 6,28 x 0,20 x = 94.2 T
1,5
Qu Q u
Surcharge Br
am = a2 + ho + 2hr
bm = b2 + ho + 2hr= 0,88 m
uc = 2(am+bm) = 2.92 m
à l’ELU :
Qu =1,5 x 10 = 15T
100 25
Et Qu = 0,045 x 2,92 x 0,20 x = 43.8 T
1,5
Qu Q u
14.11.10 4
u 0,78Mpa
0,18 1
u 0,78Mpa u 2,5Mpa
D’après ce résultat ; la contrainte tangentielle est vérifiée ; donc on n’a pas recours à
utiliser les armatures transversales.
II-2-3. Pré-dalle
Pour faciliter le coffrage, de l’hourdis central, on prévoie des éléments de pré-dalle qui
sont des plaques préfabriquées en BA, dont la face inférieure coffrée est lisse et celle du
dessus rugueuse.
Disposition de la pré-dalle
Figure 11. Disposition de la prédalle
Moment fléchissant :
à l’ELU :
Mu = 1,35.Mo = 0,216 Tm
à l’ELS :
MS = Mo = 0,16 Tm
Effort tranchant
à l’ELU :
Vu = 1,35.Vo = 0,54 T
à l’ELS :
VS = Vo = 0,4 T
1 y
Mrb bo y1 bc d 1
2 3
15. bc 15 15
Où ; y 1 1 .d d 7,2
15. bc S (15 15) 201,6
y1 = 3,79 cm
3,79
D’où Mrb = 0,5 x 100 x 3,79 x 15 7,2
3
Mrb = 16.875 Nm
MS
AS
Z b . S
0,53
Où Z b d 1 1 7,21
3 3
Z b 5,93cm
1600
Donc A S 1,34 cm ²
5,92 201,6
u u
Vu 0,54.10 4 fc
avec u 0,075Mpa u 0,07 28 1,17 Mpa u u
bo.d 100 0,072 1,5
Conclusion :
Les entretoises sont des éléments en béton armé disposés suivant la coupe transversale
du pont que ce soit en béton armé ou en béton précontraint. Elles assurent la rigidité de la
poutre comme l’effet du vent, …etc., de plus, les entretoises d’about permettent au levage des
poutres lors des maintenances ou même changement des appareils d’appui.
- Epaisseur er = 20 cm
- Hauteur he = 185 cm
Hypothèse :
- Les entretoises sont parfaitement encastrées aux deux poutres et joue comme poutre
transversale.
- Les sollicitations maximales appliquées sur les entretoises sont :les moments
fléchissants au milieu de travée et aussi près de l’appuis pour pouvoir quantifier les
sections des armatures utilisées ; les efforts tranchants maximales au voisinage des
appuis pour qu’on puisse vérifier les contraintes principales de cisaillement, de
traction et de compression .
le
pour le calcul des efforts tranchants
4
gr =
le
pour le calcul des moments fléchissants
3
gr =
D’où, les valeurs des charges permanentes pour le calcul des sollicitations de
l’entretoise sont figurées dans le tableau suivant :
Tableau 35. : Valeurs des charges permanentes
Charges permanente Pour le calcul des efforts Pour le calcul des moments
tranchants (T/ml) fléchissants (Tm/ml)
ge 0.925 0.925
gr 0.409 0.545
g 1.334 1.47
Comme les entretoises sont supposées isostatiques et encastrées aux poutres, les
efforts dus aux charges permanentes peuvent donc être obtenus par les méthodes de la
résistance des matériaux
Aux appuis :
g le² 1.47 2.8²
Mo 0,960Tm
12 12
g le 1.334 2,80
Vo 0,311T
12 12
Aux appuis :
g le 1.334 2,80
Vo 0,622T
6 6
II-3-2-c) Combinaison
Les sollicitations dues aux charges permanentes sont récapitulées dans le tableau
suivant
Tableau 36. Sollicitations dues aux charges permanentes
Surcharge Bc
Mo = 6 x (0.11+0.25+0.12) = 2.88Tm
Au milieu de la travée
Aux appuis
max Mo = 0 Tm
Efforts tranchants
Ils sont obtenus par la formule :
V = Pyi
Au milieu de la travée :
VT = 0 T
Aux appuis :
Surcharge Be
Mo = P x SM
= 8 x 0,810 = 6.48 Tm
en travée
aux appuis
Max Mo = 0Tm
Efforts tranchants
V=PxS
Au milieu de la travée
VT = 0 T
Aux appuis
Surcharge Br
On a : Mo = P x yi
Où P = 10 T
Au milieu de la travée
Aux appuis
max Mo = 0 T
Efforts tranchants
Au milieu de la travée
VT = 0
Aux appuis
Tableau 37. Valeurs des moments fléchissants obtenus sous les surcharges d’exploitation
Tableau 38. Valeurs des efforts tranchants sous les surcharges d’exploitation
Bc Be Br
En travée 0 0 0
S min266,67;201,6[ Mpa]
S 201,6[ Mpa]
La détermination des armatures longitudinales sera faite à l’état limite de service car la
fissuration est préjudiciable (en cas de fissuration préjudiciable à l’ELS est déterminant)
à mi-travée
MS = 8.41T = 84100Nm
15. bc
1 0,53
15. bc S
y
Mrb 0,5.bo. y1. bc d 1
3
= 420959.15 Nm
MS
A
Z b . S
0,53
Où Z b d 1 1 Z b 166.51
3 3
Z b 137.08cm
84100
Donc A 3.04cm²
137,08 201,6
aux appuis
MS = 0.96 Tm =9600Nm
1 0,53
y1 = 88,24
Mrb =420959.15 Nm
0,23.bo.d.ft 28
A min 4.02cm ²
fe
Al = Amin = 4.02cm²
fc
u u min 0,15 j ;4Mpa
b
= 2,5 Mpa
Vu
Avec u
bd
20.15.10 4
u 0.606Mpa 2,5Mpa
0,20 1.66
h bo
t min l ; ;
35 10
t 12mm
Prenons t = 10mm
At = 3HA10 = 2.35 cm²
Espacement des armatures d’âme
At fc u 0,3k . ft j
t
bo.St t 0,9(sin cos )
0,9(sin cos )
D’où St . At. fe
bo. S ( u 0,3k . ft j )
Avec 90
k = 1 : fissuration préjudiciable
ce qui donne
Soit St = 40cm
Pourcentage minimal d’armatures d’âme
At
fet 0,4 Mpa
bo.St
At 2.35
St fe 400
0,4.bo 0,4.20
St 117.5cm
St min(0,9d ;40cm)
St min(183,83;40cm)
Notre pont est à poutre de type VIPP de section en Té appuyées sur des appuis simples dont
les caractéristiques sont les suivantes :
- longueur nominale : 105
- longueur exacte des poutres L1=35m
- porté libre Lo telle que L1=1.07Lo+0.65
D’où Lo=32.10m
-Nombre de poutres : 3
Dimensions de la poutre :
Figure 13. Caractéristiques d’une poutre principale
Hauteur :
L L
On a pris h
17 15
34.30 34.30
h
17 15
Largeur de la table b :
0.65h<b<0.75h 1.43<b<1.65
Prenons b=1.50m
Epaisseur de l’âme bo
En zone médiane où l’effort tranchant est faible, les âmes sont dimensionnées au minimum
constructif afin d’alléger le plus possible les poutres.
Toutefois, ce minimum doit respecter les dispositions réglementaires prescrites par le BPEL,
notamment les con ditions d’enrobage des armatures passives (3cm) et des armatures de
précontrainte (un diamètre de conduit :gaine de toron)dans les zones où les câbles remontent
dans l’âme.
h 220
bo 9 =9 =14.5
40 40
Prenons bo=0 en travée
Au niveau des appuis, les âmes sont dimensionnées pour résister à l’effort tranchant et à la
puissance des unités de précontrainte utilisées (enrobage des armatures relevées), ce qui
conduit à réaliser un épaississement.
Soit bo=30cm
épaisseur de la table :
On considère une hauteur égale à 15cm pour le respect des règles d’enrobage et de distance
entre axes des armatures ho=15cm
Gousset :
- gs1=8cm
- gs1=12cm
Pour les goussets inférieurs, le mode d’exécution des goussets met en valeur un angle n
compris entre 45 et 60° par rapport à l’horizontal donnant la relation suivante :
(b' b o )tg
gi
2
Prenons Ep=3m
- Aire : A=0.8395m2
- Périmètre : P=7.5049m
- Moment d’inertie par rapport à l’axe horizontal normal à l’axe de la poutre passant
par le centre de gravité :
I=0.50049m4
I
c 0.4536m
A . v'
I
c' 0.6730m
A.v
- Rayon de giration :
I
i 0.7721m
A
- Rendement géométrique :
I
0.5121
Avv'
- A=1.004m2
- P=7.3980m
- v=0.8918m
- v’=1.3081m
- I=0.4937m
- c=0.3756m
- c’=0.5510m
- i=0.7010m
Dalle : = 4T/ml
Revêtement : = 0.546T/ml
Trottoir : 22.50.150.75=0.562T/ml
Total : Gt=11.70T/ml
Il est appliqué sur le trottoir une charge uniforme de 0.15T/m² sur toute la largeur.
A (T)=0.150.75=0.1125T/ml
320 10 6
A(l ) 350
l 3 60l 2 225000
Avec l=35m
A (l)=1.287T/m²
Surcharge B :
On considère indépendamment les trois systèmes Bc, Be, Br avec un même coefficient de
majoration dynamique =1.4
R n 1 2i 6e
Ri i avec i (1 )
n n2 1 a
n : nombre de poutres
Les actions à considérer ne sont autres que les moments fléchissants et les efforts tranchants.
b
Puisque 0.17 0.5
l
l : travée du pont
b=23+0.2=0.6m
l=35m
Conditions :
- les sections transversales sont de haute rigidité ;
- Les poutres principales ont même moment d’inertie donc les charges sont réparties de
façon symétrique en partie égale pour chaque poutre principale.
Poutre intermédiaire :
1 a 1a i
Y1
n 2a i2
1 a 1a i
Y1'
n 2a i2
1
On a ai=0 Y1= Y1' 0.333
3
Poutre de rive :
1 a2 1 62
Y1 12 0.83
n 2a i 3 2(6 2 0)
1 a 12 1 62
Y
'
1 0.17
n 2a i2 3 2(6 2 0)
ai : entre axe de deux poutres placées symétriquement par rapport à l’axe longitudinal du
pont.
1
Le CRT des surcharges B est égal à B c Yk
2
=
Schéma de calcul :
Les charges sont placées dans une position la plus défavorable suivant la coupe transversale
du tablier. On considère des camions types Bc30.
Figure 18. Ligne d’influence sous réaction
Tableau 41. Résultat : Coefficient de répartition transversale
A (l) Bc p
1 3.5 55.12
2 7 98
3 10.5 128.62
4 14 147
5 17.5 153.12
gp=bA=2.50.8395
A : section de la poutre.
gp=2.1T/ml
On a Mp=gp
Tableau 44. Valeurs des moments fléchissants sous charge permanente en 1ère phase
1 3.5 115.75
2 7 205.8
3 10.5 270.10
4 14 308.7
5 17.5 321.55
M=gm
1
gm= G t avec Gt : poids du tablier
3
1.70
gm 3.9T / ml
3
M=Piyi
Mg Mpe MG Mg Mpe MG
A (l)=1.287 T/m²
A(l)=0.34
Surcharge Bc :
MBc=BcoPiYi
=1.4 CMD
Bc : CRT
Surcharge de trottoir :
Mp=p0.15
Ainsi, les moments fléchissants MQ pour les surcharges d’exploitation sont donnés par :
MQ=Max(MBc,MA(l))+Mp
Tableau 47. Moments fléchissants résultant sous surcharges en Tm
1 174.19 128.62
2 298.38 220.33
3 372.59 275.10
4 396.80 292.96
5 371.02 273.89
II-4-3-d) Les efforts tranchants dus aux charges
permanentes :
Par les mêmes section de calcul et par les mêmes chargements que pour les moments
fléchissants, on calcule les efforts tranchants à l’aide des lignes d’influence.
Tableau 48. Aire engendrées par les lignes d’influence des efforts tranchants :
Section 0 1 2 3 4 5
Tg=g g=2.1T/ml
Tableau 49. Valeurs des efforts sous charge permanente en 1ère phase
0 0 36.75
1 3.5 29.4
2 7 22.05
3 10.5 14.7
4 14 7.1
5 17.5 0
TG=Tg+Tpe
Tableau 50. Valeurs des efforts tranchants sous charge permanente en 2ère phase en T
5 17.5 0 0 0 0 0 0
TA(l)= A(l)A(l)
TBc=BcoPiYi
Tp=p0.15
Tableau 51. Efforts tranchants dus aux surcharges d’exploitation en T
0 56,95 42,05
1 49,62 36,65
2 42,29 31,24
3 35,38 26,14
4 27,62 20,41
5 20,31 15,01
Combinaison d’actions :
1ère Phase :
Moment fléchissent :
-ELU : Mu=1.11.35MG
-ELS : Ms=MG
Effort tranchant
-ELU : Tu=1.11.35TG
-ELS : Ts=TG
2èmePhase :
Moment fléchissent :
-ELU : Mu=1.35MG+1.51.07MQ
-ELS : Ms=MG+1.2MQ
Effort tranchant :
-ELU : Tu=1.35TG+1.51.07TQ
-ELS : Ts=TG+1.2TQ
Moments fléchissants :
1ère phase :
Tableau 53. Moments fléchissants en1ère phase en Tm
0 0,00 0 0 0,00
2ème Phase :
Poutre de rive :
Tableau 54. Moments fléchissants en deuxième phase sur la poutre de rive
0 0 0 0 0
0 0 0 0 0
Effort tranchant :
1èrePhase :
Tableau 56. Efforts tranchants en 1èrephase en T
5 0 0 0 0
2èmePhase :
Poutre de rive :
Tableau 57. Efforts tranchants en 2ème phase sur la poutre de rive en T
Poutre intermédiaire :
Tableau 58. Efforts tranchants en 2ème phase sur la poutre en T
Définition :
M
P1
c c'
M =Mmax-Mmin
Mmax=MG+MQ (ELS)
Mmin=MG (ELS)
M max
P2
c v' d'
Câble de précontrainte :
On a choisi d’utiliser des câbles torons12T13 dont les caractéristiques sont les suivants :
osp min 0.90f peg ,0.8f prg
osp 1431MPa
D’où d’=1.5gaine=1.571=106.5mm
Tableau 59. Force de précontrainte par section et par poutre en T
1 227,16 436,19 185,54 257,90 257,90 239,45 393,79 137,00 232,83 232,83
2 401,98 760,04 317,82 449,38 449,38 421,91 686,31 234,69 405,79 405,79
3 533,49 980,6 396,87 579,79 579,79 565,6 895,72 293,02 529,60 529,60
4 615,9 1092,06 422,65 645,69 645,69 658,83 1010,38 312,05 597,40 597,40
5 651,31 1096,53 395,19 648,34 648,34 705,93 1034,6 291,74 611,72 611,72
D’où P=648.34T
sp osp sp
sp : somme totale d chute et perte de tension à court et à long terme
sp=1073.25MPa
P =spAcp
P
nc avec P=sup (P1 ; P2)=648.34T
P
nc=5.3457 câbles
osp =1431MPa
sp =0.25 osp
p2(x, t)=973.08MPa
On a Pi A cp
T
pi ( x, t )
P1=795.57T
P2=659.74T
Bn=0.7989m2
S i Yi
Le centre de gravité est : Y 1.3415 m
S i
- Ygaine=0.18m
- In=0.4727
- Snette=0.7989m2=Bn
- v=0.8585m v’=1.3415m
In
- i²= 0.5916m ²
S i
i²
- 0.513
vv'
- e=v’-d’=1.1615m
a- Fibre supérieure :
Tableau 60. Contraintes élémentaires sur la fibre supérieure
Sous charge permanente G Sous surcharge Q Sous précontraints
Formule MG v MQ v P e
(1 2 v )
In In Bn i
b-Fibre inférieure :
Tableau 61. Contrainte élémentaire sur la fibre inférieure
MG=705.92 T m
MQ=273.85 Tm
P=Pm=727.22T
Contrainte résultante :
Tableau 62. Contraintes résultantes
En phase de construction, la tension initiale des câbles est environ 25% supérieure à celle à la
phase finale en service.
Alors si on tend les câbles en même temps, on obtient les contraintes :
-à vide : en [MPa]
Fc28=25MPa
En effet, on a intérêt à diminuer la contrainte 'c en tendant les câbles en deux phases
successives.
Les poutres sont préfabriquées, la tension de ces câbles est effectuée après 7 jours d’âge de la
poutre. Les contraintes dans la poutre à la section médiane :
M Gp
sGp v
In
M Gp
Gp
i
v'
In
MGp=321.55Tm
sGp =5.83MPa
iGp =-9.13MPa
Le nombre de câbles à tendre en première phase (7 jours) est obtenu en vérifiant la relation
suivante :
nc
1.2p max Gp max 0.6f c 7
nt
7
avec f c 7 25 16.55MPa
4.76 1.83 7
nc<4.8
Soit nc=4 câbles à tendre en 1ère phase
P ev
sp (1 ) 4.16MPa
Bn i²
P ev'
pi (1 ) 22.06MPa
Bn i²
D’où la résultante :
0.6fc7=9.93MPa
Deuxième phase :
La contrainte développée dans un câble est 0.107T/mm². Supposons que les 4 premiers câbles
ont subis une chute de tension par retrait, fluage et relaxation. On peut admettre alors que les
3 /4 des chutes de tension seront consommées et la contrainte dans les quatre câbles ne sera
que :
3 0.107 0.25
0.107 0.086T / mm ²
4
0.08611304=388.72T
PT ev
sp (1 ) 5.51MPa
Bn i²
PT ev'
pi (1 ) 28.70MPa
Bn i²
Pour les 12T13, les ancrages en about exige une plaque d’ancrage de diamètre
D=22.5cm.
Rsup(800,4cm)
R10.4m
siq 1
ev=sup 1.2siq 2
4cm
p: ligne de conduite
q : colonne de conduite
ev67mm
eh67mm
d : enrobage
MG MG MQ
-Premier fuseau : c' ep c
Pm Pm
adm
b =0.6fc28=15MPa
Pm=727.66T
Bn=0.7989m²
c=0.4536m c’=0.6730m
Tableau 63. Les ordonnées des deux fuseaux limites à une section considérée
Section 0 1 2 3 4 5
L L
Pour les câbles, la zone de relevage est donnée par L rel
4 3
L=35m8.75Lrel11.66
Soit Lrel=10.20m
On impose ’=24°15’ pour les câbles arrêtés en travée pour assurer le dégagement du vérin de
mise en tension.
ci=Lcosi
ai
cos i=1-
Ri
di=Risin i
Ri=Ri-1+1.2 [m]
bi=ci+di
On 30 à 40% des cables sont relevés, soit 2 câbles relevés et 4 câbles filants.
Paramètres de tracé
Tableau 64. Paramètres nécessaires pour le tracé des câbles
x
2
Y R i (1 cos i ) R i 1 1
Ri
Si Lrél-0.20X Lrél-0.20+ci
Y=-Xtgi+ec+ai+(Lrél-0.20)tgi
Si Lrél-0.20+ciX Lrél-0.20+bi
L 0.20 b i x
Y=ec+Ri 1 1 eél
Ri
Si Lrél-0.20+biX
Y=ec
ec : enrobage des cables à mi travée
ec=11.55cm pour les câbles inférieurs
ec=25.75cm pour les câbles supérieurs
Abscisse[m]
N°câble -0,2 0 1 2 3 4 5
5 - - - - - - -
6 - - - - - - -
Abscisse[m]
6 - - - - - - 2,12
Abscisse[m]
N°câble 11 12 13 14 15 16 17 17,5
A
i 1
cpi Yi
Yéq T
A cp
Yi 1
i
La formule est réduite à Yéq n=6
n
Tableau 66. Coordonnées du tracé du câble équivalent en [m]
Abscisse -0,2 0 1 2 3 4 5
Ordonnée[ 0,83 0,78 1,09 0,74 0,48 0,28 0,17
Abscisse 11 12 13 14 15 16 17 17,5
ordonnée 0,33 0,26 0,22 0,19 0,18 0,18 0,18 0,18
1 35.11 16.23
2 35.13 16.22
3 35.19 16.19
4 35.23 16.17
5 25.20 22.61
6 15.20 37.25
Pertes différées :
Elles se produisent pendant un certain temps de la vie de l’ouvrage et se produisent
simultanément.
Pertes due au retrait du béton :
Connaissant le racornissement du béton total r du béton. L aperte est la grandeur donnée par
r=r [1-r (to)] Ep
Avec r (t) : la fonction traduisant l’évolution dans le temps par :
t
r(t )
t 9rm
Ei28=11000 3 f c 28 32164.2
M g e p (x ) pi ( x ) n Ap e 2p ( x )
abscisse x : M ( x ) = 1
I B i 2
M g e p (x) pi ( x ) d ( x ) n Ap e 2p ( x )
b( x ) = 1
I B i 2
Ap : aire d’une section d’armature de précontrainte
Mg : moment fléchissant dû aux charges permanentes
n: nombre de câbles
ep(x) : excentricité par rapport au centre de gravité de la section
5
Or, la perte différée totale est donnée par d ( x ) r fl ( x ) p ( x )
6
Après résolution de l’équation en fl(x), on trouve la perte de tension due au fluage du
béton :
Tableau 70. Pertes de tension par fluage du béton en MPa
N°Câble fl(x)
A B M
1 50.10 31.45 47.5
2 49.05 31.20 47.10
3 48.53 30.16 46.35
4 48.08 29.78 45.45
5 4.95 4.80 0.8
6 4.95 4.12 0.9
N° Cable A B M
5
Perte de tension différée : d ( x ) r fl ( x ) p ( x )
6
Tableau 72. Récapitulation de la perte différée en MPa
N° Câble d(x)
A B M
1 90.42 71.52 87.39
2 89.37 71.07 86.83
3 88.85 69.89 85.95
4 88.40 69.38 84.94
5 45.27 44.51 40.48
6 45.27 43.77 40.64
pi
N° Câble A B M
Finalement,
Tableau 74. Perte et tension finales probables en MPa
N° câble A B M
0.27f c 28
adm
u min ;4.5MPa 4.5MPa > u donc le risque de cisaillement de la pièce à la
b
section d’appui n’est pas à craindre.
La section totale de armatures de peau disposée dans le sens parallèle à la fibre moyenne est :
Ap=sup (3cm2/ml de parement ; 0.10% de la section brute de la partie).
Ap=1.55m3=4.65cm2 soit 6HA10=4.71cm² disposé tous les 25.84cm
Celle disposée dans le sens transversale est donnée par : Atp=2cm²/ml de largeur de parement,
soit 6HA8=4.02cm².
Comme la section est entièrement comprimée, on n’a pas obligé de mettre des armatures
passives. Toutefois, on doit respecter la section minimale d’armature dans le béton.
B 10048
A 10.048 cm² soit 9HA10=10.18cm²
1000 1000
En principe, les flèches sont comptées positivement vers le bas et négativement vers le haut
(contre flèche).
III-1. Généralités
L’infrastructure est l’ensemble des éléments de support formés par les fondations et les appuis
en élévation. On distingue :
-les piles ;
-les culées ;
-les fondations.
La conception des piles et des culées est fonction du type et du mode de construction du
tablier, des fondations et de certaines contraintes naturelles fonctionnelles liées au site.
Comme nous avons déjà vu les caractéristiques du sol de fondation dans l’étude géotechnique,
notre fondation est profonde et on a choisi des pieux forés.
Appareil d’appuis :
C’est l’élément qui transmet les réactions du tablier aux appuis (sur le chevêtre). Le plus
utilisé à Madagascar est les appuis en néoprène qui sont composés des plaques d’élastomères
de caoutchouc empilés les unes sur les autres et permettant, par écrasement et distorsion, les
libres mouvements d’appuis (rotation et déplacement). Ces plaques sont de faibles épaisseurs
(8 mm en général) et colées en sandwich entre deux plaques de tôles de 1mm d’épaisseur
constituant le frettage. Ce qui évite l’écrasement trop important. La contrainte de compression
admissible est d’environ 50 à 150 kgf/cm².
Les dimensions sont fonction de : charge maximale sur appuis, rotation d’appui (about des
poutres), déplacement d’appui.
Le courant exerce une pression hydrodynamique sur les parties immergées. Cette action
hydrodynamique est :
H = KSV2 [kg]
K : coefficient dépendant de la forme de la pile, dans notre cas K = 38
MS
1.50
MR
MS : Somme des moments des forces qui tendent à stabiliser la pile par rapport au point de
référence (Moment stabilisant).
MR : Somme des moments des forces qui tendent à renverser la pile par rapport au point de
référence (Moment renversant).
Tableau 77. Moment stabilisant et moment renversant
Moment stabilisant MS
Efforts [t] Bras de levier [m] Moments [Tm]
Réaction de la superstructure 409.5 4.4 1801.8
Poids propre 200.24 4.4 881.05
MS 2682.85
Moment renversant MR
EFFETS DU VENT
Chevêtre 0.39 8.78 3.42
Colonnes 0.7 7.78 5.45
Tablier 35.5 10.18 361.39
Garde corps 3.5 11.78 41.23
COURANT 0.053 4.29 0.23
MR 374.72
MS
Vérification 7.15 >1.5
MR
La stabilité au renversement dans le sens longitudinale n’est à craindre car les moments
horizontaux créés par les efforts horizontaux dans le sens longitudinal sont très moindres.
FV
La stabilité vis-à-vis de glissement est assurée si : f > 1.5
FH
Les forces qui agissent sur la pile dans le sens longitudinal sont très faibles donc la stabilité
vis-à-vis du glissement dans ce sens n’est pas à craindre.
L’instabilité vis-à-vis de poinçonnement n’est pas à craindre car notre fondation est sur pieux
encastré jusqu’au niveau du substratum.
III-2-4. Le chevêtre
Le chevêtre est un élément raidisseur. Il assure la solidarisation des fûts ou colonnes. Il est
nécessaire pour l’appui des poutres. Il est de forme rectangulaire.
A l’ELS : MS = M max
l h f
A min = max c c ;0.23l c d t 28
1000 fe
d = 0.9 h c = 0.54 m
lc = 1.30 m
hc = 0.6 m
Armature de répartition :
A
Ar= = 5.23cm2 soit 5T12 =5.65 cm2
3
Armature de peau :
On doit prévoir une armature de peau la hauteur de notre béton est 60 cm. Cette armature est
de 3 cm2 par mètre linéaire, soit 2T16 = 4.02 cm2 donc T16.
Armatures transversales
Ces armatures sont constituées par des cadres ou étriers intérieurs avec un espacement ne doit
pas excéder 20 cm.
On prendra t = 12 mm
III-2-5. Fut
Le fut de la pile est de type colonne de diamètre Фp=1m. Le but du choix de la forme
circulaire est de diminuer la perturbation de l’écoulement des eaux.
Les piliers transmettent avec son poids propre et le poids du chevêtre les charges venant de la
superstructure.
La longueur de flambement lf
L’élancement
4l f
Pour une section circulaire, on a : =
D
D = 1 m : diamètre de la section
Ainsi = 19.52
Coefficient de réduction :
lf
Puisque = 19.52 < 50 et = 4.88 < 12.5, le coefficient de réducteur est donc :
D
0.85
= 2
= 0.80 = 0.80
1 0.2
35
Armature longitudinale :
Soit Br= 7539 cm2 : aire de béton réduit obtenu en réduisant les dimensions réelles de 1cm
d’épaisseur sur toute la périphérie du colonne.
fc 28
bc
0.9 b
f f
Nuc = Br c 28 A e
0.9 b s
0.2 Br 5 Br
A min = max 4 ; Al A max =
100 100
On a la condition suivante :
NU NUC
Armature transversale :
l
t Avec l = 16 mm : diamètre de l’armature longitudinal
3
Prenons donc t = 8 cm
Prenons donc St = 20 cm
III-2-6. Semelle :
La semelle est la liaison entre l’ensemble de la pile et les pieux forés ; Elle a une forme
rectangulaire :
III-2-6-a) Les sollicitations
Les sollicitations à prendre en compte sont les charges et surcharges transmis par les trois
colonnes à la semelle de liaison.
- Charge à prendre en compte à l’ELS : PS = 206.32 T/colonne
- Charge à prendre en compte à l’ELU : PU =278.53 T/colonne
Caractéristique du pieu :
- Périmètre p = 2.51 m
Nombre de pieux
P
N pieu pp
Qp
Disposition constructive
D D
0.5 b = 1.125 d 0.7 b =1.57
2 2
Prenons d =1.30 m.
On admet que 45° θ 55° pour que le fonctionnement de la bielle soit correct,
D²
Soit Sp = = 0.78 m2 : la section du pilier.
4
L’état limite de la compression des bielles doit être vérifié par la relation suivante :
NU
0.9 fc28
S p sin 2
fc28 = 25 MPa.
Dp ²
Soit S0 = = 0.5024 m2 : la section du pieu ;
4
1 NU
1.35G sem 0.9 fc28
3S 0 sin 2
U0 1.5 ft28
PU
U0 = avec bs =4.35 m : largeur de la semelle et d = 1.30 m : hauteur utile de l’armature
2b s d
tendue.
Armatures principales
La fissuration est, dans notre cas, considérée comme très préjudiciables. Les armatures
principales inférieures équilibrent la composante horizontale de la bielle doit être calculée
avec un angle limite à 55°, et est majorée de 50% afin de respecter l’état limite d’ouverture
des fissures.
1.5NU
A=
fe
2 tan
s
Armature supérieure ou armature de montage : A’ A10% =5.89 cm2 soit 12T8 = 6.03cm2
Armatures transversales
Ces armatures sont constituées par des cadres ou étriers intérieurs répandant sur une longueur
égale d, une pourcentage définie par :
AV 1 U0 A
b d 4 f b d
s t 28 s
AV = 8.56cm² soit 8T12= 9.04cm²
A 0.20 A
V bsd
Armature horizontale :
Ces armatures sont des cadres réparties entre les armatures inférieures et supérieures dont la
section totale est égale à :
1
Ah = U0 A A avec un minimum de 10% de A.
4 ft 28
Armature de peau :
La culée est l’un des appuis extrêmes du pont qui sert à la fois d’appuis et de soutènement des
terres de la voie d’accès.
-chevetre ;
-colonnes ;
-semelle.
La poussée de terre.
Cohésion c = 0 ;
k a h 3gg
M poussée =
6
k a h gg
2
V poussée = = 1.41
2
La sollicitation la plus défavorables est l’effet des 2 roues arrière de 6t de 2 camions placées
de telle manière à ce que les rectangles d’impact soient au contact de la face arrière du mur
garde grève.
La charge réelle équivalent aux 2 roues de 6t est une charge uniforme qui se répartît sous un
angle de 45° sur un rectangle de 0.250.75 m.
gg x
hgg h
12K
M remblai = dx
0.75 2h gg 0 0.25 x
K = kaqk
k = 1.2 : coefficient de pondération ;
On a alors K = 0.36
hgg
V remblai = 12K (0.25 x )dx
0
V remblai = 15.15 T
Combinaison d’actions.
A l’ELU :
VU = 1.35V poussée
A l’ELS :
MS = M poussée + M remblai
VS = V poussée
MU = 6.74 Tm
MU
=
b0 df bu
d = 25 cm
b0 = 100 cm
= 0.075< 0.391
1.25(1 1 2 ) = 0.097
Mu
La section d’aciers tendus est égale à : Au = = 8.06 cm2
z b su
A l’ELS :
Ms = 4.61 Tm
1 y
Le moment résistant du béton est : Mrb = b0 y1 bc d 1
2 3
15 bc
Avec 1 = 0.527 ; y1 1d = 13.18 cm
15 bc s
Ainsi Mrb = 0.5x100x13.18x15x10-4(25 -13.18/3) = 20.37 Tm, on a Ms < Mrb donc on peut
appliquer la formule suivante :
1
zb = d (1 ) = 20.60 cm
3
Ms 4,61.10 6
As = = =11.09 cm2
z b s 20,60 201,63.10 2
On doit vérifier aussi la section minimal d’armature pour les armatures de répartition : AP >
AP min
VU f
Calculons d’abord : u = avec Vu = 1.90T et U = 0.07 c 28
b0 d b
1.90 f
u = = 7.6T/m2 soit 0.076 MPa et U = 0.07 c 28 = 1.167 MPa
1 0.25 b
VU f
Comme u = < U = 0.07 c 28 , les armatures transversale ne sont pas nécessaires.
b0 d b
III-3-2. Chevêtre :
On fait le procédé de calcul comme dans le calcul du chevêtre de la pile. Les charges de la
superstructure sont directement appliquées sur les colonnes. On ne tient alors que son propre
poids et le poids du mur garde greve.
A l’ELS : MS = M max
Armature longitudinale :
Les valeurs de ces moments sont très faibles, on peut armer le chevêtre avec une section
d’armature minimale.
l h f
A min = max c c ;0.23l c d t 28
1000 fe
d = 0.9 h c = 0.54 m
lc = 1.00 m
hc = 0.6 m
A
Ar= = 4.19cm2 soit 4T12 =4.52cm2
3
Armature de peau :
On doit prévoir une armature de peau la hauteur de notre béton est 60 cm. Cette armature est
de 3 cm2 par mètre linéaire, soit 2T16 = 4.02 cm2 donc T16.
Armatures transversales
Ces armatures sont constituées par des cadres ou étriers intérieurs avec un espacement ne doit
pas excéder 20 cm.
On prendra t = 12 mm
III-3-3. Fut :
Le fut de la culée est de type colonne de hauteur 5 m et de diamètre 0.8m.
La charge reçue par chaque colonne est le tiers de la charge totale venue de la demi travée de
la superstructure. Les charges et surcharges sont :
0.8 2
- poids d’une colonne : 2.5 5 6.28 T
4
- charge d’exploitation : 76 T
4l f
élancement 17.5 coefficient de réduction =0.81
D
Armature longitudinale
Br=4775cm² l’aire du béton réduit. La section d’armature longitudinale est donnée par :
0.2B r 5B r
A min max 4; A l A max 9.55Al23.87
100 100
Soit la condition NuNuc avec Nu : effort normal à l’état limite ultime appliqué à une
colonne=131.73 T
Armature transversale
l
t l=14 prenons t=8
3
III-3-4. Semelle
Dimension : (longueurlargeurhauteur)= (8.64.151.5)
On prend le même ferraillage que pour la semelle sous pile :
- Armature transversale T8
Le nombre de pieux sous culée est de 3 et ils sont disposés dans les mêmes directions que les
trois colonnes.
Dans le cas usuel, la dalle de transition est une couche de béton armé de 30 cm d’épaisseur.
Elle est armée par des treillis de T12 avec une maille de 2020 cm.
Coffrage m²
Semelle de liaison
Béton Q400 m3 2,5 T/m3 57,42 8,8 4,35 1,5 2 114,84
Acier HA kg 55 kg/m3 6316,2
Coffrage m² 39,45 2 78,9
Pieux sous
pile
Béton Q400 m3 2,5 T/m3 4,72 9,4 0,8 8 37,76
Acier HA kg 35 kg/m3 1321,6
II.2. Culée
Chevêtre
Béton Q400 m3 2,5 T/m3 4,8 8 1 0,6 2 9,6
Acier HA kg 55 kg/m3 528
Coffrage m² 17,3 2 34,6
Tableau 81.Devis quantitatif des matériaux (suite)
surface[m²] Épaisseur Hauteur
Désignation Unité Poids spécifiques volume[m3] Longueur[m] Largeur[m] [m] [m] Diamètre[m] Nombre Quantité
Fûts des culées
Béton Q400 m3 2,5 T/m3 3,5 6,98 0,8 6 21
Acier HA kg 52 kg/m3 1092
Coffrage m²
Semelle de liaison
Béton Q400 m3 2,5 T/m3 54,78 8,8 4,15 1,5 2 109,56
Acier HA kg 55 kg/m3 6025,8
Coffrage m² 38,85 2 77,7
Pieux sous culées
Béton Q400 m3 2,5 T/m3 2,51 5 0,8 6 15,06
Acier HA kg 35 kg/m3 527,1
Mur garde grève
Béton Q400 m3 2,5 T/m3 7,59 10,5 0,3 2,41 2 15,18
Acier HA kg 36 kg/m3 546,48
Coffrage m² 50,61 2 101,22
Dalle de transition
Béton Q250 m3 2,5 T/m3 3,2 4 8 0,1 2 6,4
Béton Q400 m3 2,5 T/m3 6,4 4 8 0,2 2 12,8
Acier HA kg 8,87 kg/m3 113,536
Coffrage m² 4,8 2 9,6
Appareil
d’appui U 18
Forage des
pieux m3 52,76
Eléments de l'infrastructure
Pile
Fut de la pile
Béton Q400 m3 33 312 025 10 259 382
Acier HA kg 1 710 8906 15227122
Chevêtre
Béton Q400 m3 12 312 025 3 894 072
Acier HA kg 686 8906 6113078
Coffrage m² 38 7 350 282 534
Pieux sous pile
Béton Q400 m3 38 312 025 11 782 064
Acier HA kg 1 322 8906 11770169
Semelle de liaison
Béton Q400 m3 115 312 025 35 832 951
Acier HA kg 6 316 8906 56252077
Coffrage m² 79 7 350 579 915
Tableau 82.Bordereau détail estimatif (suite)
Désignation Unité Quantité Prix Unitaire en Ar Montant en Ar
Culée
Fut de la culée
Béton Q400 m3 21 312 025 6 552 525
Acier HA kg 1 092 8906 9725352
Chevêtre
Béton Q400 m3 10 312 025 2 995 440
Acier HA kg 528 4702368
Coffrage m² 35 7 350 254 310
Pieux sous culée
Béton Q400 m3 15 312 025 4 699 097
Acier HA kg 527 8906 4694352
Semelle de liaison
Béton Q400 m3 110 312 025 34 185 459
Acier HA kg 6 026 8906 53665774
Coffrage m² 78 7 350 571 095
Mur garde grève
Béton Q400 m3 15 312 025 4 736 540
Acier HA kg 546 8906 4866550
Coffrage m² 101 7 350 743 967
Dalle de transition
Béton Q250 m3 6 252 025 1 612 960
Béton Q400 m3 13 312 025 3 993 920
Acier HA kg 114 8906 1011151
Coffrage m² 10 7 350 70 560
Total 1 462 787 922
Appareil d’appui U 18 160 000 2 880 000
Forage des pieux m3 52,76 112185 5 918880
Béton de propreté Q150 m3 15 205 800 3 136 392
Remblai m3 880 10 600 9 328 000
Protection anti affouillement m3 70 16 000 1 120 000
Prix total 2 042 936 452
Récapitulation
Désignation Montant en Ar
Total HTVA 2 042 936 452
TVA 20% 408 587 290
Total TTC 2 451 523 742
I-3-1. Généralités
Pendant et après la réalisation du présent projet, l’environnement connaît divers
changements. Des impacts environnements peuvent survenir pendant les différentes phases de
projet et il est nécessaire de prendre des mesures d’atténuation ou de compensation. Les
diverses activités sur le site du projet engendrent des influences sur l’environnement.
Milieu humain
Impact Portée ou Durée : Grandeur de Importance de Total
étendue 1 : Occasionnelle l’impact l’impact :
spatiale : 2 : Temporaire 1 : faible 9 : Majeur
1 : Local 3 : permanente 2 : Moyenne 6 : moyenne
2 : Zone 3 : Forte 4 : Mineur
3 : Régionale
Social 2 2 3 9 16
Population Période de Fort car la Majeure
environnante réalisation réalisation puisqu’il y aura
concernée par procure des ouverture de la
la réalisation du avantages à la route durant
projet population et toute l’année
aux entreprises
de
Economique 3 3 2 9 16
S’étend dans A long terme car le Au niveau de la nationale
toute la région projet contribue zone et aux
aux échanges alentours
Culturel 1 3 1 4 8
L’échange dû à permanente L’influence sur Population
ce projet se la culture est environnante
limitera au faible concernée
niveau local
Santé 2 1 1 4 8
Zone Occasionnelle et Minime avec Moyenne au
environnante dépendant de la des mesures niveau de la
faculté d’adaptation sanitaires santé physique
adéquates
I-3-3. Résultat :
On peut constater que la réalisation du projet crée différents impacts plus ou moins
importants suivant les phases s’évolution des travaux et les milieux concernés. En résumé,
l’impact est représenté par son ampleur, qui a un ordre d’importance positif ou négatif selon
le milieu concerné par l’interprétation de la notation obtenue à partir des tableaux d’analyse.
-Sol : 17/18, Ce qui veut dire que le sol a un impact majeur sur le sol et cet impact est
négatif puisqu’on parle de dégradation ;
-Social : 16/18, c’est un impact majeur à effet positif puisqu’on parle d’avantages de
la population ;
-Economique : 16/18, impact positif car c’est l’économie de la nation qui est mise en
croissance ;
-Air : 10/18, impact moins important à effet négatif puisqu’on parle de la pollution
pendant la réalisation du projet ;
-Culturel : 8/18, l’échange culturel est temporaire ;
-santé : 8/18, c’est un impact plus ou moins important à l’atteinte à la santé puisqu’on
parle de la maladie causée pendant la réalisation ;
-Flore : 7/18, C’est un impact mineur, à effet négatif sur la dégradation de la nature.
En vue de minimiser les impacts négatifs générés par la réalisation du projet,des
mesures doivent être prises comme l’engazonnement des zones d’emprunts, protection des
terrains dénudés par plantation de verdures, aménagement floral et paysager au voisinage
immédiat du site, prévoir un horaire de travail qui évitera la perturbation des habitants,
organisation sociale sur la sécurit et délimitation des responsabilités des localités et des
entreprises, sensibilisation du personnel sur le respect des tabous locaux.
CONCLUSION GENERALE
Nous pouvons dire que la pérennité et la fiabilité d’un ouvrage d’art tel que le pont
sont parmi les facteurs influents aux exigences des activités socio-économique des Régions.
Nous avons pu voir les différents processus de calcul et les différentes règles utilisées
dans le domaine des Travaux Publics.