D2 - L'origine de l'ATP
D2 - L'origine de l'ATP
D2 - L'origine de l'ATP
L’utilisation de l’ATP libère de l’énergie qui permet le coulissage des filaments d’actine et de myosine à
l’origine de la contraction des cellules musculaires. Il n’existe pas de stock d’ATP dans les cellules, L’ATP
utilisé doit donc être régénéré en permanence. Les cellules musculaires possèdent plusieurs voies
métaboliques qui vont fournir l’énergie nécessaire à la régénération de l’ATP.
Contrat de réussite :
Notions et respiration cellulaire, glycolyse, cycle de Krebs, ATP synthase, oxydation, réduction, fermentation lactique,
mots-clés rendement, produits dopants, effets de l’entrainement
- Réaliser des expérimentations assistées par ordinateur (ExAO) : respiration cellulaire et/ou fermentation.
Savoir-faire - Extraire et organiser des informations pour identifier les différentes voies métaboliques.
- Observer et légender des électronographies de mitochondries.
- Calculer le rendement en kJ (ou nombre de molécules d’ATP) de la fermentation lactique et de la respiration
cellulaire, pour une même quantité de glucose.
- Localiser les réactions métaboliques nécessaires à la contraction musculaire dans une cellule.
- Extraire et mettre en relation des informations sur un produit dopant et ses conséquences sur l’organisme.
I. Les voies de régénération de l’ATP dans la cellule musculaire
L’ATP est une molécule universelle utilisée dans tous les travaux
cellulaires, et en particulier lors de la contraction de la cellule
musculaire.
Comme vu dans le chapitre précédent, c’est l’hydrolyse d’un
groupe phosphate qui libère de l’énergie utilisable pour les
travaux cellulaires.
A l’inverse, il faut une autre source d’énergie pour régénérer
l’ATP par phosphorylation de l’ADP.
Les documents ci-dessus montrent la succession dans le temps des différentes voies métaboliques utilisées
par le muscles pour régénérer l’ATP, en fonction du type d’effort à fournir. On distingue dans l’ordre :
1) La voie de la phosphocréatine = régénération très rapide de l’ATP par hydrolyse d’une molécule
appelée phospho-créatine. Cette voie intervient dans les 30 premières secondes d’un effort
musculaire. (hors-programme)
2) La voie de la fermentation lactique : cette voie est utilisée principalement pour un effort de quelques
minutes, sans consommer de dioxygène = voie métabolique anaérobie
3) La voie de la respiration cellulaire : cette voie est utilisée pour un effort de longue durée, et nécessite
de consommer du dioxygène = voie métabolique aérobie.
Organisation comparée des levures vues au MET dans 2 milieux et schéma d’interprétation :
ð Les mitochondries ne sont développées que dans un milieu riche en O2. Ce sont les organites de la
respiration cellulaire.
ð Les myocytes sont des cellules dont les besoins en ATP sont très importants. Ces cellules sont riches en
mitochondries
=> Mise en évidence d’une réduction du bleu de méthylène avec morceaux de navet intacts uniquement
=> Il existe, dans les cellules du navet, des molécules qui ont diffusé dans le milieu capables de réduire le
bleu de méthylène
=> La chaleur met en évidence que la réaction ne se produit pas avec la chaleur (navet bouilli) -> intervention
des protéines enzymatiques dans les réactions d’oxydo-réduction (les protéines sont dénaturées par la
chaleur)
FICHE rappels de chimie : notions d’oxydo-réduction :
Donc lorsque le transfert des électrons est spontané = sans apport d’énergie supplémentaire (règle du
gamma ), on a :
B- Les étapes de la respiration cellulaire
1- La glycolyse : une étape préparatoire dans le cytoplasme
A faire au tableau :
La ré-oxydation des composés réduits induit la formation de déchets métaboliques qui s’accumulent et qui
dépendent du type de fermentation :
-l’acide lactique dans le cas de la fermentation lactique des cellules musculaires ou des bactéries du
yaourt,
- l’éthanol dans le cas de la fermentation alcoolique des levures vue dans l’activité 1
Bilan du II et III
ð La respiration cellulaire constitue une oxydation totale du glucose en présence de dioxygène. Son
rendement énergétique est d’environ 60%, contre seulement 3% par fermentation.
ð Les fermentations permettent cependant de poursuivre la glycolyse et de survivre en milieu dépourvu
de dioxygène.
ð Les produits de fermentation contiennent encore une énergie potentiellement utilisable en cas de
retour à des conditions aérobies.
IV – L’adaptabilité du muscle aux pratiques sportives
A- Les effets de l’entrainement
Activité 3 (type bac) : A partir des informations tirées de l’ensemble documentaire et de vos
connaissances, montrer comment l’entrainement régulier permet d’améliorer les performances
sportives.
B- Les effets du dopage
https://youtu.be/IXeF1LcS14g
Mode d’action :
- Molécules de synthèse dont la structure tridimensionnelle est très proche de la testostérone
- Active le métabolisme des cellules musculaires en se fixant sur les mêmes récepteurs que la
testostérone
Effets recherchés :
- Augmentation de la masse musculaire
- Diminution de la masse graisseuse par rapport à la masse musculaire
- Augmentation de la puissance musculaire
Bilan du IV :
http://stream.edupole.net/vod/NATHAN/eduplateforme/9782091317830/ch17_p364_bilan.mp4