Bilans Géologie 1ère
Bilans Géologie 1ère
Bilans Géologie 1ère
Partie 2 :
La dynamique interne de la Terre
Chapitre 1 : La structure du globe terrestre
Bilan :
détritique ou biologique
- plus le milieu traversé est dense, plus l’onde sismique se déplace rapidement,
- plus il est ductile (matériau qui peut se déformer sans se rompre, contraire
de cassant), moins l’onde sismique se déplace rapidement.
L’étude des ondes sismiques permet de mettre en
évidence que:
Mouvement de convection
Mouvement de conduction
Remarque: L’origine principale de la chaleur interne est l’énergie libérée par la
désintégration des éléments radioactifs uranium 238U et 235U, thorium 232Th, et potassium
40K. Ils sont présents en faible quantité mais compte tenu des volumes de roches impliqués, ils
produisent des quantités d’énergie importantes. La croûte continentale est l’enveloppe la
plus concentrée en ces éléments radioactifs (granite), mais la plus grande partie de
l’énergie est produite par le manteau (70%), dont le volume est nettement supérieur à
celui de la croûte.
Cette libération d’énergie par désintégration est à la principale source d’énergie à l’intérieur du
globe, elle est à l’origine de plus de la moitié du flux géothermique. Mais, il y a aussi la chaleur
initiale de formation de la Terre par accrétion, et l’énergie libérée par la cristallisation
progressive du noyau externe liquide au profit du noyau interne solide.
Pb: Comment mettre en évidence les irrégularités thermiques du manteau
terrestre ?
6. Les écarts au modèle PREM
Plaque eurasiatique Plaque pacifique
Bilan: A l’intérieur de la Terre, il existe des zones où la vitesse des ondes est différente de celle
prédite par le modèle PREM. Ces hétérogénéités de vitesses s’expliquent par des
hétérogénéités thermiques. Dans les zones plus chaudes, moins rigides, la densité des
roches est plus faible et donc la vitesse des ondes aussi (anomalie de vitesse négative). Dans
les zones froides et donc plus rigides, la densité des roches est plus élevée et donc la vitesse
des ondes aussi (anomalie de vitesse sismique positive). Ainsi, au niveau d’une zone de
subduction, une anomalie thermique négative correspond à l’enfoncement de la lithosphère,
plus froide, dans l’asthénosphère. Ceci est confirmé par l’étude des foyers sismiques, répartis le
long d’un plan (plan de Wadati -Benioff) : les séismes résultent des contraintes accumulées à
l’intérieur de la lithosphère cassante de la plaque océanique plongeante.
Chapitre 2 : La dynamique de la lithosphère
Bilan : Les séismes sont répartis le long de zones étroites, de relief accidenté, qui
entourent des zones peu ou pas sismiques. Cela s’explique par la présence de
plaques lithosphériques rigides (reposant sur l’asthénosphère ductile) , dont le
mouvement produit des déformations aux frontières de plaques. On distingue :
Bilan : De nombreux arguments montrent que les plaques sont mobiles. Ainsi la
géodésie spatiale, et notamment le système GPS, permet de quantifier le mouvement
actuel des plaques lithosphériques. Leur déplacement absolu est de l’ordre de quelques
cm par an. Le mouvement relatif des plaques dans le passé peut être quantifié à partir
d’indices géologiques moyennés sur une durée de quelques centaines de milliers à
quelques dizaines de millions d’années. Les alignements volcaniques résultent du
déplacement d’une plaque océanique au-dessus d’un point chaud. La datation des
volcans et leur position permettent de reconstituer le sens et la vitesse de déplacement
de la plaque sur laquelle ces volcans se situent.
Bilan : La datation des roches de la croûte océanique et leur position par rapport à
l’axe de la dorsale permet de déterminer la vitesse d’accrétion des plaques
océaniques. Deux approches permettent cette datation :
Bilan : La tomographie sismique a permis de mettre en évidence l’existence d’un matériel plus
chaud à l’aplomb des dorsales. Les données de la sismique réflexion montrent également qu’il
existe des chambres magmatiques sous les dorsales. L’ensemble de ces données permet de
mettre en évidence que le magma émis par les dorsales se forment à faible profondeur, tout le long
de l’axe. Les dorsales sont des frontières de plaques divergentes. Ainsi, sous l’effet des forces de
divergence, du magma d’origine mantellique est émis par les dorsales. Il refroidit et cristallise au
contact de l’eau de mer. Des dorsales sont également caractérisées par la présence de
nombreuses failles normales, structures caractéristiques de force divergentes.
B. L’origine du magma des dorsales
les basaltes et les gabbros. En profondeur, au contact de la paroi de la chambre magmatique plus
froide, se cristallise une roche plutonique grenue : le gabbro. La roche qui se forme par arrivée
du magma en surface (volcanique) a une structure microlitique : le basalte.
Les vitesses d’expansion des dorsales sont variables : lente pour la dorsale
Atlantique (2 à 5 cm/an) et rapide pour les dorsales Pacifique (6 à 16 cm/an). La
remontée de l’asthénosphère entrainée par cette expansion est donc plus
importante sous les dorsales rapides, impliquant une activité magmatique plus
intense. On observe de nombreux dômes volcaniques en surface et plusieurs
chambres magmatiques en profondeur. Ainsi, des volumes importants de basaltes
et de gabbros sont mis en place. Au contraire, dans l’Atlantique, l’activité
magmatique est faible, les chambres magmatiques sont rares.
De la péridotite mantellique atteint même la surface et elle est hydratée : cette
péridotite est dite serpentinisée. Elle recouvre alors une partie du plancher.
Selon que les dorsales sont lentes ou rapides, leur topographie diffère. Les
dorsales lentes sont marquées par une vallée centrale large de 5 à 20 km, le rift
axial, percé de volcans et bordé de failles. Le dénivelé peut atteindre 2000 m. Les
dorsales rapides ont une forme en dôme, haut de quelques centaines de mètres.
C. Le devenir de la lithosphère océanique
Bilan : La croûte océanique et les niveaux superficiels du manteau sont le siège d’une
circulation d’eau qui modifie les minéraux. Dès sa mise en place au niveau de la
dorsale, la croûte subit de profondes transformations par un hydrothermalisme de
haute température. Cet hydrothermalisme modifie les associations minérales initiales
par hydratation et échanges d’ions en réponse à la circulation active de l’eau de mer
dans ces roches très fracturées. Au cours de cette circulation, les roches se refroidissent
: ainsi sous 700°C, les gabbros sont hydratés en gabbros à hornblende. Lorsque les
températures et la pression sont moins importantes, les roches passent dans le faciès
schistes verts. Les roches subissent donc dès leur mise en place un métamorphisme
(= transformations minérales à l’état solide, dues à leur hydratation et des modifications
de pression et de température).
En s’éloignant de la dorsale, la lithosphère océanique est refroidie par l’eau de mer.
L’isotherme 1300°C s’enfonce alors et la lithosphère s’épaissit, du fait de la formation et
l’épaississement d’un manteau lithosphérique. De plus, en se refroidissant, la matière se
contracte, la densité de la lithosphère augmente, par ajout de manteau lithosphérique
dense (d = 3.3). On observe un enfoncement progressif de la lithosphère dans
l’asthénosphère de densité plus faible (d = 3.25).
Nous avons vu précédemment qu’au niveau d’une fosse océanique se produit une
convergence : la lithosphère océanique plonge en profondeur, s’enfonçant dans
l’asthénosphère, générant du volcanisme sur la plaque chevauchante.
Bilan: Les zones de subduction sont le siège sur la plaque chevauchante d’un
important magmatisme. Celui-ci est caractérisé en surface par un dynamisme éruptif
explosif, associé à l’émission de laves visqueuses, riches en silice et en gaz. Il
s’accompagne de la formation de roches magmatiques volcaniques (andésite et
rhyolite). En profondeur, le magmatisme aboutit à la formation de roches plutoniques
(diorite et granite). L’abondance des roches plutoniques dans les zones de subduction
s’explique par la remontée d’une grande quantité de magma, qui n’atteint pas la
surface en raison de sa viscosité élevée. La minéralogie de ces roches atteste de
magmas riches en eau.
C. La formation du magma dans les zones de subduction
Bilan: Les magmas se forment par fusion partielle des péridotites du manteau, et
de l’ordre de 100 km. Le magma ainsi formé migre vers la surface. Au cours de son
partiellement contaminé par les roches traversées, expliquant ainsi la grande variété
possible que grâce à l’hydratation des péridotites. Les fluides nécessaires à cette
hydratés présents dans les basaltes et les gabbros à amphibole, dans les schistes
métamorphisme HP/BT.
Schistes verts → schistes bleus + H2O
composent, et un épaississement, par ajout d’une semelle mantellique plus dense que
lithosphère finit par s’enfoncer dans l’asthénosphère. Ce plongement exerce une force
montagnes, grâce aux études géophysiques (profils Ecors). Ainsi les profils sismiques
superposition d’écailles de croutes les unes sur les autres. Des affleurements