Pfe Acg Hamaida Yousra
Pfe Acg Hamaida Yousra
Pfe Acg Hamaida Yousra
En vue de l’obtention du
Diplôme des Écoles Nationales de Commerce et de Gestion
Option : Audit et contrôle de gestion
Au sein de
La Régie Autonome de Distribution d’Eau et Électricité de Meknès —
RADEM
Réalisé par :
HAMAIDA Yousra
Encadré par :
Dédicace
2|P age
Remerciements
3|P age
Résumé
Mon projet vise à répondre à un besoin réel de réorganisation de la régie, tout en améliorer les
dispositifs de contrôle interne. La révision du manuel de procédures servira de référence pour
s’assurer que les procédures, mises en place par l’entité, sont respectées et que les risques
inhérents sont maîtrisés.
Mots clés : Audit interne, contrôle interne, manuel de procédures, évaluation du contrôle
interne, fiche de tâches
Abstract
As public enterprises develop, they must strengthen the internal control system and
multiply the written supports formalizing the working procedures. And this, in order to better
clean up their management and improve their performance. The procedures manual can be
considered as an operating guide which indicates the operations processing circuit within a
company.
My project aims to meet a real need for reorganization of the management, while
improving internal control systems. The revision of the procedures manual will serve as a
reference to ensure that the procedures put in place by the entity are respected and that the
inherent risks are controlled.
Keywords: Internal audit, internal control, procedures manual, assessment of internal control,
task sheet
4|P age
Liste des abréviations
PwC : PricewaterhouseCoopers
5|P age
Liste des figures
6|P age
Liste des tableaux
7|P age
Liste des annexes
8|P age
Sommaire
Dédicace.......................................................................................................................................2
Remerciements.............................................................................................................................3
Résumé.........................................................................................................................................4
9|P age
Section2 : Fondamentaux du manuel de procédure..............................................................53
Conclusion générale.................................................................................................................100
Annexes...................................................................................................................................102
Bibliographie...........................................................................................................................110
Ouvrages et rapports................................................................................................................110
Sites web..................................................................................................................................111
10 | P age
Introduction Générale et Cadrage de la
problématique
Le contrôle interne est l’un des piliers primordiaux de l’audit interne. Toute entreprise
doit mettre en place un dispositif de contrôle interne lui permettant la bonne maîtrise de ses
activités et le respect des consignes à tous les niveaux.
1
ABDERRAOUF YAICH, Normes, pratiques et procédures de contrôle interne, 1996, p. 1.
2
SOW NGARY, Audit interne et procédures, codex, 2004.
11 | P age
il est un outil du contrôle interne. La fonction principale du contrôle interne est de mettre en
place des dispositions afin de maîtriser les différents risques de l’entreprise d’où le manuel de
procédures.
Bien que le manuel de procédures est un outil indispensable pour tout organisme, car il
permet d’asseoir une gestion saine et efficace, plusieurs sociétés n’en saisissent pas
l’importance. Certaines entreprises ne disposent pas d’un manuel de procédures structuré et
organisé, ou ne l’utilisent pas convenablement du fait qu’il est mal appliqué, mal conçu ou
non mis à jour.
Problématique :
C’est dans ce contexte que j’ai décidé, avec l’accord de mon tuteur de stage, de me
positionner pour choisir mon thème qui s’articule autour de « l’Évaluation du contrôle
interne et actualisation du manuel de procédures d’un organisme public : cas de la
RADEM »
De cette problématique découle une série de questions que je vais traiter au cours de
mon travail :
12 | P age
Qu’est-ce que l’audit et l’audit interne ?
Quels sont les phases et les outils de l’audit interne ?
Qu’est-ce que le contrôle interne ?
Quelle est la différence entre audit et contrôle interne ?
Quels sont les différents référentiels du contrôle interne ?
Quelle est la procédure à suivre pour le bon déroulement d’une mission de Contrôle
Interne ?
Quel est le processus d’élaboration d’un manuel de procédures.
Quelles sont les méthodes et bonnes pratiques pour la fiabilité des tests et rapports
effectués dans le cadre des missions de Contrôle Interne ?
Ainsi, mon travail sera réparti en trois chapitres, deux chapitres dans lesquels
j’aborderai les aspects théoriques de mon thème, le troisième chapitre seront consacrés à la
partie pratique de mon stage.
13 | P age
Chapitre1 : Concepts clés de la thématique
Introduction du chapitre 1
Dans ce premier chapitre, nous essayerons d’analyser les concepts clés qui vont nous
aider, par la suite, à mieux appréhender ce thème de recherche. Il sera subdivisé en deux
sections.
Tout d’abord, il est nécessaire de traiter l’audit interne d’une manière générale. La
première section englobe donc une généralité sur l’audit interne, les outils et la démarche
d’une mission d’audit interne et enfin l’organisation et les moyens du service d’audit interne.
Ensuite, nous allons présenter dans une deuxième section les fondements théoriques
du contrôle interne à savoir une généralité sur le contrôle interne, les référentiels du contrôle
interne et les acteurs et le positionnement du contrôle interne.
14 | P age
Section1 : L’audit interne
Il existe autant d’audit que de type d’audit, on a tendance à distinguer deux catégories
d’audit : l’audit externe et l’audit interne. Ce qui nous intéresse, dans le cadre de cette
recherche, c’est évidemment la fonction d’audit interne. Cette fonction tient pour origine des
pratiques anciennes.
Les audits internes sont la plupart du temps faits à partir d’une volonté interne
d’auditer sa propre organisation. Cette pratique est fortement recommandée, elle est d’ailleurs
exigée par les normes ISO relatives aux systèmes de management.
Au début du 2ème millénaire, av. J.-C., les Sumériens avaient compris la nécessité du
contrôle et de la normalisation, dans l’objectif d’utiliser un plan comptable et de respecter les
normes de présentation afin d’établir un support fiable de communication financière. On fait
référence ici au Code de Hammourabi.
3
DAVID CALLOWAY, Internal Auditing: A Guide for the New Auditor, Altamonte
Springs, Floride: The Institute of Internal Auditors, 1995, p. 1
15 | P age
Le terme « Audit », qui vient du latin « audir » ce qui signifie écouter, est apparu au
début du 3ème siècle av. J.-C. lorsque les gouverneurs romains nommaient des questeurs afin
de contrôler les comptabilités et la gestion de toutes les provinces.
Jusqu’à la fin du 19ème siècle, la finalité d’audit était la détection des fraudes sous la
demande des pouvoirs publics, ainsi les modes de contrôle se basaient sur la vérification
détaillée et exhaustive des pièces comptables.
La création de la fonction d’audit interne dans les entreprises s’inscrit dans le cadre
plus général de l’évolution de la notion d’audit.
Selon Dr KESSAB Jamal4, l’audit interne fut introduit par les Anglo-saxons au début
du 20ème siècle pour la gestion, ainsi le premier cabinet d’audit fut fondé au 19 ème siècle à
Londres. Il s’attache notamment à détecter les anomalies, les fraudes et les risques au sein des
organismes et les secteurs d’activité qu’il examine.
La fonction d’audit interne est une fonction relativement récente puisque son
apparition, ou plus justement sa réapparition remontent à la crise économique de 1929 aux
États-Unis. Les entreprises subissaient alors de plein fouet la récession économique et l’ordre
du jour était aux économies de toute nature. Les comptes furent passés au peigne fin en vue
d’une réduction des charges.
4
Article « Chronique d’un fiancer » rédigé sur le blog : http://normes-ias-ifrs-au-maroc.over-
blog.com/article-29313104.html?fbclid=IwAR3MZf2eQZH0-
eYHZChpO_TU98UJELBeXVClUsS16HWUvySqLaMEmz8x4WA
16 | P age
2. Définitions de l’audit interne
Selon le lexique « Les mots de l’audit » : « l’audit interne est au sein d’une
organisation une fonction exercée de façon indépendante et sur mandat, d’évaluation du
contrôle interne. Cette démarche spécifique concourt à la maitrise des risques par les
responsables ».
« L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une
organisation une assurance sur le degré de maitrise de ses opérations, lui apporte ses conseils
pour les améliorer et contribue à créer de la valeur ajoutée.
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche
systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle et de
gouvernement d’entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer son efficacité ».
Soulignons quelques points essentiels qui ressortent de cette définition de l’IIA, selon
Renard Jacques6 :
- La définition met l’accent sur l’indépendance et l’objectivité qui sont les points
essentiels du comportement de l’auditeur dans l’exercice de son activité.
5
(Traduction française de la définition internationale de l’audit interne), IFACI, 2000
6
RENARD JACQUES, Comprendre et mettre en œuvre le contrôle interne Ed. 1, 2012
17 | P age
- Elle élargit le rôle de l’auditeur en soulignant sa fonction de conseil. Il s’agit
d’apporter ses compétences et d’aider à résoudre les problèmes.
- Elle présente en outre l’approche mise en place par l’auditeur interne pour parvenir à
ses conclusions. Cette approche consiste en l’évaluation des processus de management
des risques, de contrôle et de gouvernance d’entreprise.
Selon Antoine SARDI7 l’audit interne a quatre objectifs essentiels. Il donne une
assurance de l’existence d’un bon système de contrôle interne qui permet de maitriser les
risques. Il informe régulièrement de manière indépendante, la direction générale, l’organe
délibérant et le comité d’audit de l’état du contrôle interne. Aussi, il veille de manière
permanente à l’efficacité de son fonctionnement et apporte des recommandations pour en
améliorer l’efficacité.
Selon Gerbier8 l’objectif de l’audit interne est d’assister les dirigeants de l’entreprise
afin de leur permettre d’exercer efficacement leurs responsabilités. Cela dans le but de vérifier
que l’entité en place s’assure de la réalisation des performances prévues et de l’atteinte des
objectifs visés.
D’une manière générale, l’objectif de l’audit interne est d’accompagner les membres
de l’administration dans l’exercice efficace de leurs responsabilités. Dans ce contexte, l’audit
interne examine les activités et fournit une analyse, une opinion, une évaluation, ainsi que des
recommandations afin d’améliorer ces activités.
7
SARDI ANTOINE, Audit et contrôle interne bancaire (éd. 1ere). Paris : édition AFGES,
2002
8
ANTOINE GERBIER, la charte d’audit support d’une légitimité. Paris : IFACI, 1996
18 | P age
II. Outils et phases fondamentales de la mission d’audit interne
L’auditeur dispose d’une panoplie d’outils qui lui permettent de mener à bien une
mission d’audit. L’usage de ces outils atteste de la fiabilité et de la qualité du travail de
l’auditeur. SOUEI Abderrazek9 classe ces outils en trois catégories : des outils
d’interrogation, de description, et d’évaluation. Parmi ces outils, on distingue :
• Interviews, entretiens
• Vérification et rapprochement divers
Outils
• Interrogation des fichiers informatiques
d'interrogation
• Observation physique
• Mémorandum
• Diagramme de circulation (Flow Chart)
• L’organigramme fonctionnel
Outils de
• Grille d'analyse des tâches
description
• Confirmation
• Revue analytique
a. Outils de description
Mémorandum
9
Document ABDERRAZEK SOUEI, www.exacomaudit.com
19 | P age
Le diagramme de circulation (FlowChart)
L’organigramme fonctionnel
Cet organigramme a comme caractéristique que les mots figurant dans les cases ne sont pas
des noms de personnes, mais des verbes désignant des fonctions.
Cet outil permet de matérialiser à la fois les tâches composant un processus et les
collaborateurs responsables de l’exécution de ces mêmes tâches. Cette démarche permet ainsi
d’identifier le cas échéant des cumuls de fonctions de nature à altérer la qualité du contrôle
interne et l’efficacité des ressources allouées.
Il s’agit d’un outil très simple à mettre en œuvre par l’auditeur, car il permet de relier
l’organigramme fonctionnel à l’organigramme hiérarchique et justifier les analyses de postes
L’observation
20 | P age
La confirmation
L’audit collecte des informations directement auprès de tiers en relation avec leur
organisation. Il est question ici d’obtenir des éléments de source externe, ce qui renforce
d’autant la force de la preuve, à condition que les parties prenantes répondent aux
sollicitations des auditeurs.
La revue analytique
L’auditeur identifie pour une donnée précise l’évolution entre deux périodes, ou
compare des données réelles avec des éléments prévisionnels, ou bien encore confronte les
données de son organisation avec celles d’autres entités.
b. Outils d’évaluation
Les questionnaires
En audit interne le questionnaire n’est pas constitué par des questions que l’on pose,
mais par des questions que l’on se pose. À ces questions que se pose l’auditeur, il y sera
répondu par des tests utilisant les outils appropriés de description et d’interrogation. Il existe
deux sortes de questionnaire et qui n’ont, ni le même contenu, ni le même objectif, on
distingue :
21 | P age
Figure 2 : Structure globale du questionnaire de prise de connaissance
Effectifs et relations du
travail
Ainsi, le questionnaire de prise de connaissance est nécessaire à l’auditeur pour bien définir
le champ d’application de sa mission, prévoir l’organisation du travail et en particulier en
mesurer l’importance, et sert de préparatif à l’élaboration du questionnaire de contrôle
interne.
10
En se basant sur le document préparé par Abderrazek Souei, www.exacomaudit.com ,
22 | P age
À la suite de réponses formulées à propos de ces questions, on posera la question :
Pourquoi ? Cette façon de procéder permet de rechercher les faits, les motifs véritables, et de
discerner les causes pour proposer des améliorations.
Il s’agit d’un papier de travail synthétique par lequel l’auditeur documente chaque
dysfonctionnement, conclut chaque section de travail terrain et communique avec l’audité
concerné. L’ensemble des FRAP, après reclassement et tirage, peut constituer le corps du
rapport.
Tout dysfonctionnement sera formulé sous la forme de FRAP sur une ou deux pages ; celle-ci
doit contenir :
L’auditeur, au début de sa mission, est essentiellement dans son bureau et dans son
service, ses déplacements sont limités, il s’agit ici de la première partie. Par la suite, dans la
deuxième partie, il va continuer sa mission sur le terrain et ne va plus être, ou rarement,
présent dans son bureau. Enfin, la troisième partie est marquée par la fin des déplacements de
l’auditeur et le retour au bureau.
Plus crûment, ces trois situations ou « parties » sont traduites par les étapes suivantes :
11
RENARD JACQUES, Théorie et pratique de l’audit interne, Ed Eyrolles, 2017, p. 207
23 | P age
phase de préparation (ou phase d’étude) ;
phase de réalisation (ou phase de vérification) ;
phase de conclusion.
a. Phase de préparation (ou phase d’étude)
La phase de préparation ouvre la mission d’audit, exige des auditeurs une capacité
importante de lecture, d’attention et d’apprentissage. En dehors de toute routine, elle sollicite
l’aptitude à apprendre et à comprendre, elle exige également une bonne connaissance de
l’entreprise, car il faut savoir où trouver la bonne information et à qui la demander. Durant
cette phase, l’auditeur doit faire preuve de qualités de synthèse et d’imagination. Elle
représente la période au cours de laquelle vont être réalisés tous les travaux préparatoires
avant d’entamer la mission sur terrain.
c. Phase de conclusion
La phase de conclusion exige aussi et avant tout une grande aptitude de synthèse et de
rédaction, encore que le dialogue ne soit pas absent de cette dernière période. L’auditeur va
cette fois élaborer et présenter son produit après avoir rassemblé les éléments de sa récolte.
24 | P age
Le commanditaire de l’audit est « l’organisme ou personne demandant un
audit »12. Une note précise que « le commanditaire peut être l’audité ou tout autre
organisme qui a le droit réglementaire ou contractuel de demander un audit ».
Une note 1 précise qu’un « auditeur de l’équipe d’audit est nommé responsable de l’équipe
d’audit ». Une note 2 complète cette définition : « l’équipe d’audit peut comprendre des
auditeurs en formation ».
D’autres parties peuvent également participer à une mission d’audit, par exemple, des
observateurs, des experts techniques et des guides d’audit.
L’auditeur interne organise son travail autour d’un certain nombre de supports, afin
d’assurer sa mission, conformément aux Normes internationales pour la pratique
professionnelle de l’audit interne de l’IIA. Parmi ces outils : la charte d’audit, le manuel
d’audit, le plan d’audit, la cartographie des risques, les dossiers de travail et feuilles de travail.
La charte d’audit interne est établie conformément à la Norme 100014 qui stipule que :
12
Paragraphe 3.6 de l’ancienne version de la norme NF EN ISO 19011, 2005
13
Paragraphe 3.9 de la norme NF EN ISO 19011, 2012
14
Cadre de référence internationale des pratiques professionnelles — Ed2017, p. 4
25 | P age
Il s’agit d’un document officiel qui définit les missions, pouvoirs et responsabilités du
service d’audit interne. Il vise à garantir les conditions d’indépendance de la fonction et
protéger les audités contre tout excès. Il est aussi un support de communication de l’audit
interne vers ses partenaires.
Selon la norme 204016 : « Le responsable de l’audit interne doit établir des règles et
procédures fournissant un cadre à l’activité d’audit interne ».
c. Le plan d’audit
Le plan d’audit est un support indispensable pour l’efficacité de la mission d’audit, car
il permet de définir la stratégie de la mission, la planification du travail, et la détermination
des moyens nécessaires du service d’audit interne.
Le plan d’audit doit avoir un contenu exhaustif qui comporte tous les sujets
qui peuvent être audités, toutefois il s’agit d’un support flexible, susceptible d’être
modifié en cas de missions imprévues.
15
« Le Code de déontologie de l’IIA a pour but de promouvoir une culture de l’éthique au
sein de la profession d’audit interne »
16
Cadre de référence internationale des pratiques professionnelles — Ed 2017, page 16
17
Cadre de référence internationale des pratiques professionnelles — Ed 2017, p. 15
26 | P age
d. La cartographie des risques
Selon la norme 212018, « L’audit interne doit évaluer l’efficacité des processus de
management des risques et contribuer à leur amélioration. »
Selon Renard Jacques19, la cartographie des risques est un véritable inventaire des
risques de l’organisation et permet d’atteindre trois objectifs :
e. Le dossier d’audit
L’auditeur prépare un dossier d’audit afin d’y décrire toutes les étapes de sa mission
avec toutes les informations récoltées ou produites.
Le dossier d’audit n’est pas organisé selon une norme universelle. Chaque auditeur
organise son dossier selon son point de vue et une méthodologie propre à lui. Il préconise
aussi un classement selon l’importance des papiers, ou selon la chronologie.
18
Cadre de référence internationale des pratiques professionnelles — Ed 2017, p.20
19
RENARD JACQUES, Théorie et pratique de l’audit interne, 2009, p 149
20
S’occupe de l’analyse et de la gestion des risques d’entreprise.
27 | P age
Section2 : Le contrôle interne
Le contrôle interne est un concept ancré dans notre subconscient, il existe de toute
éternité et réside en dehors de nous. Nous prenons toujours en considération les risques qui
peuvent subvenir de nos actes ou de nos décisions, sans réellement, nous nous en rendre
compte.
Il est, tout d’abord, primordial de clarifier une confusion courante, le contrôle interne
est un concept anglo-saxon dérivé des années 40, mais « To control » signifie non pas
« vérifier », mais « maitriser ». Le contrôle interne n’a donc pas pour finalité la vérification,
mais plutôt la maitrise des risques.
Durant les années 1960, l’Ordre Français des experts-comptables et la Compagnie des
commissaires aux comptes ont compris l’importance d’attester une assurance quant à la
régularité et la sincérité des comptes, d’où le contrôle interne en comptabilité.
Cette définition était d’ailleurs relayée en 1978 en des termes quasiment identiques par le
Consultative Committee of Accountancy :
« Le contrôle interne comprend l’ensemble des systèmes de contrôle, financiers et autres, mis
en place par la direction afin de pouvoir diriger les affaires de l’entreprise de façon ordonnée
28 | P age
et efficace, assurer le respect des politiques de gestion, sauvegarder les actifs et garantir autant
que possible l’exactitude et l’état complet des informations enregistrées. »
« Le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le conseil d’administration, les
dirigeants et le personnel d’une organisation destiné à fournir une assurance raisonnable quant
à la réalisation des objectifs. »
On peut citer pour achever ce tour d’horizon de l’histoire des définitions qui l’ont
jalonnée :
« Le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le conseil d’administration, les
dirigeants et le personnel d’une organisation destiné à fournir une assurance raisonnable quant
à la réalisation des objectifs. »
29 | P age
L’approche « actuelle » du contrôle interne correspond à la CNCC (Compagnie
Nationale des Commissaires aux Comptes) propose la définition suivante, qui reflète le mieux
l’approche actuelle :
a. Le principe d’organisation
Elle doit contenir une séparation convenable des fonctions. L’organisation doit être établie
sous la responsabilité du chef d’entreprise. Cette responsabilité consiste à fixer des objectifs,
établir l’organigramme, définir les moyens à mettre en œuvre.
21
Norme CNCC 2-301, Évaluation du risque et Contrôle Interne, para 08, Référentiel
normatif CNCC, 2003.
22
Royaume du Maroc Chef du Gouvernement Ministère délégué auprès du Chef du
Gouvernement Chargé des Affaires Générales et de la Gouvernance « MANUEL DE PROCEDURES
ADMINISTRATIVES ET COMPTABLES », 2016
30 | P age
Afin d’éviter les erreurs d’interprétation, pour toute taille d’entreprise, il faut diffuser par écrit
les instructions, et les procédures.
Les moyens techniques recouvrent l’ensemble des procédés qui évitent, corrigent ou
réduisent l’intervention humaine et par voie de conséquence les erreurs, les négligences et les
fraudes.
c. Le principe de permanence
Les procédures de contrôle interne doivent non seulement être appliquées lorsqu’elles sont
créées ou lors d’une mission d’audit, mais elles doivent être respectées en permanence.
Toute organisation nécessite une stabilité de ses structures de manière à ne pas perdre de
temps à l’adaptation du personnel et des machines aux nouvelles procédures mises en place.
31 | P age
d. Le principe d’universalité.
Ce principe implique que le contrôle interne concerne toutes les personnes de l’entité,
en tout temps et en tout lieu c’est-à-dire qu’il ne peut pas y avoir de personne exclue du
contrôle par privilège, ni de domaines réservés ou d’établissements mis en dehors du contrôle
interne.
e. Le principe d’indépendance
L’information doit respecter des critères tels que la pertinence, l’utilité, l’objectivité, la
communicabilité et la vérifiabilité. Tout système de contrôle interne est, sans personnel de
qualité, voué à l’échec. Par la qualité du personnel en fait allusion à une personne qui est
compétente et honnête.
32 | P age
g. Le principe d’harmonie
du renforcement de la gouvernance,
de l’optimisation des contrôles,
de l’amélioration continue des processus,
23
L. COLLINS et G. VALIN, Contolor et auditor ed Dunod, 2006
24
PHILLIPE NOIROT, JACQUES WALTER, Le contrôle interne ed Afnor, 2009
33 | P age
du renforcement de l’éthique, de la sécurité de l’information et
de la lutte contre la fraude,
de la maîtrise de l’atteinte des objectifs.
Nous pouvons donc considérer le contrôle interne comme un dispositif global qui
renforce et constitue, dans le même temps, un système de management de l’entreprise.
À la suite d’une série de faillites « anormales » aux États-Unis dans les années 80, une
commission, sous la responsabilité du sénateur Treadway, entreprend une étude sur un cadre
de contrôle. Ce travail aboutit en 1992 à publier un ouvrage sous le nom de « The Internal
Control Integrated Framework » traduit en français sous le titre « La pratique du contrôle
interne ». Ces travaux ont fait le tour du monde. Ils sont désormais connus sous le vocable
COSO.
En 2004, un second Framework COSO 2 a été élaboré qui est axé davantage sur le
processus de management des risques en entreprise. Avec l’émergence des lois financières,
les entreprises adoptent ce référentiel COSO 2 afin d’améliorer leur système de management
des risques et leur gouvernance.
o environnement de contrôle,
o évaluation des risques,
o activités de contrôle,
o information et communication
o pilotage.
34 | P age
Figure 3 : La pyramide du COSO1
Source : Renard Jacques, Comprendre et mettre en œuvre le contrôle interne Ed. 1, 2012
Le COSO 2 élargit le périmètre du COSO en ajoutant un ou plusieurs éléments à
chaque dimension du cube.
Source : Renard Jacques, Comprendre et mettre en œuvre le contrôle interne Ed. 1, 2012
35 | P age
Florence Vincent Michelin25 explique la raison de la mise à jour du référentiel COSO
sur le contrôle interne : « Depuis 1992, nos entreprises ont changé. Nous sommes tous dans
un rythme de transformation rapide. Nous nous sommes développés, globalisés, avons vu le
renforcement des systèmes d’informations et avons externalisé une partie de notre activité,
autant de situations nouvelles sur lesquelles la version d’origine du référentiel n’apportait pas
tout l’éclairage nécessaire ».
Selon Serge Villepelet27, PwC « L’intérêt de ce nouveau référentiel est qu’il élargit le spectre
couvert : il ne s’agit plus simplement des domaines comptables et financiers, de la conformité,
et des sujets opérationnels, mais aussi toute la communication extra financière, le reporting
sur la responsabilité sociale et environnementale, la sécurité, tant d’éléments essentiels à la
bonne gouvernance ».
a. Environnement de contrôle
25
Pocket Guide « COSO 2013 Une opportunité pour optimiser votre contrôle interne dans un
environnement en mutation », IFACI, 2013
26
Caroline Dalmas, article : « L’évolution du référentiel COSO », publié sur bpms.info
https://www.bpms.info/2013/06/19/levolution-du-referentiel-coso-du-controle-interne-au-
management-des-risques/
27
« COSO 2013 : une opportunité pour optimiser votre contrôle interne dans un
environnement en mutation », pocket guide, IFACI, PwC, 2013
36 | P age
des activités, une mobilisation des compétences, une organisation claire et appropriée, et des
procédures bien formalisées et communiquées.
Il faut tout d’abord identifier les risques tout en analysant les activités globales, et
celles propres à chaque personne de l’entreprise. Par la suite, procéder à un classement des
risques en fonction de leur gravité et de leur impact sur les objectifs de l’entreprise.
c. Activités de contrôle
Les activités de contrôle comportent les mesures mises en œuvre pour maîtriser les
risques, et les procédures et les politiques de traitement des risques.
d. Information et communication
Les éléments du contrôle interne doivent pouvoir être connus de tous, ne serait-ce que
pour assurer une indispensable coordination et cohérence. Pour ce faire, il faut :
e. Pilotage
Piloter c’est, pour chaque responsable, se sentir concerné, donc s’approprier son
propre contrôle interne et du même coup le maintenir efficace et analyser ses faiblesses pour
l’améliorer. Pour ce faire, il faut à la fois coordonner, évaluer et mettre à jour. Le pilotage du
contrôle interne comprend l’évaluation permanente et/ou ponctuelle des activités de contrôle
interne et la mise à jour des procédures en fonction des besoins.
37 | P age
III. Les acteurs et le positionnement du contrôle interne
En premier lieu, ce sont les opérationnels (par exemple les chargés de production, des
ventes, etc.) qui doivent s’assurer de la bonne conception et du bon fonctionnement du
dispositif de contrôle interne.
En second lieu, les fonctions support (par exemple les chargés de conformité, sécurité,
gestion des risques) apportent expertise et conseil par rapport aux objectifs de performance et
de contrôle.
Selon une unité de recherche de l’IFACI28 le contrôle interne comporte au moins trois
groupes d’intervenants :
28
IFACI, L’auto-évaluation du contrôle interne 2005
38 | P age
2. Limites du contrôle interne
Le contrôle interne fournit une assurance assez limitée quant à la réalisation des
objectifs de la société. Car, il est difficile d’éliminer complètement tous les risques auxquels
elle peut être exposée.
En outre, lors de la mise en place des contrôles, il est nécessaire de tenir compte du rapport
coût/bénéfice et de ne pas développer des systèmes de contrôle interne inutilement coûteux
quitte à accepter un certain niveau de risque. »
29
Résultats des travaux du groupe de place établi sous l’égide de l’AMF, p. 17
39 | P age
d’une fonction ou d’une procédure, et prescrit des recommandations à l’entité audité afin
d’améliorer sa performance.
30
Selon le ppt préparé par : BAKKOUCHI YOUNES, Étude sur la différence entre audit interne,
contrôle de gestion et contrôle interne
40 | P age
Conclusion du chapitre 1
Au cours de ce chapitre, nous avons passé en relief, d’une manière concise, les points
essentiels sur le concept d’audit interne et celui du contrôle interne.
Nous avons vu que l’audit a suivi une évolution historique, et qu’aujourd’hui nous
distinguant plusieurs type d’audit, notamment l’audit interne. Ce dernier a pour objectif
d’évaluer la qualité du système de contrôle interne de l’entreprise et de contribuer à la
maîtrise des risques inhérents à ses activités et d’en recommander des améliorations. La
démarche d’audit interne passe essentiellement par trois phases : la préparation, la réalisation
et la conclusion de la mission. Durant chaque étape, l’auditeur interne choisit et utilise les
outils appropriés, dont il dispose. Et, afin d’assurer sa mission, conformément aux normes de
l’IIA, il organise son travail autour d’un certain nombre de supports.
Nous avons ainsi compris que la finalité primordiale de l’auditeur interne, au sein
d’une organisation, est l’appréciation du contrôle interne et la proposition des
recommandations, afin d’améliorer la performance de l’entité. Le contrôle interne fournit une
assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs liés aux opérations. Il repose sur un
certain nombre de règles de conduite ou de préceptes dont le respect lui confèrera une qualité
satisfaisante. Le COSO constitue un cadre de référence conceptuel du système de Contrôle
Interne. Le COSO 2013, la dernière version actualisée, énonce 17 principes organisés autour
des 5 composantes du Contrôle Interne. Néanmoins, le contrôle interne se heurte à quelques
difficultés qui, parfois, remettent en question la fiabilité de l’assurance présentée.
41 | P age
Chapitre2 : Démarche d’appréciation du
contrôle interne et d’élaboration d’un manuel de
procédures
Introduction du chapitre 2
Après avoir présenté les concepts clés d’audit interne et de contrôle interne, il est
important de faire une revue de la littérature sur la notion d’appréciation du contrôle interne et
la méthodologie d’élaboration d’un manuel de procédures.
Dans une première section, nous allons évoquer les notions de base sur l’évaluation du
contrôle interne, ainsi que la démarche à suivre à cette fin.
Ensuite, dans une deuxième section, nous allons mettre l’accent sur le manuel de
procédures : les points essentiels à savoir, la structure du manuel, et finalement son processus
d’élaboration.
42 | P age
Section1 : Evaluation du contrôle interne
Dans cette première section, nous allons présenter les fondamentaux de l’appréciation
du contrôle interne pour ensuite proposer une démarche méthodologique de ce principe.
« Évaluer le contrôle interne, c’est donner une photographie sur la façon dont les
risques sont maîtrisés au sein de l’organisation »31. En effet, l’appréciation du contrôle interne
permet de détecter les points faibles qui empêchent la réalisation des objectifs, et
l’amélioration de celles-ci pour une meilleure gouvernance.
31
RENARD JACQUES, Audit interne et contrôle de gestion : pour une meilleure
collaboration. ed2 2018. Ed Eyrolles, p.16
43 | P age
définitivement sur les risques de non-contrôle, c’est-à-dire, sur la capacité des procédures en
place à neutraliser les risques de perte de patrimoine.32
L’évaluation peut être le fait de nombreux acteurs dont les appréciations et jugements
sur le contrôle interne s’additionnent, mais aussi peuvent parfois se chevaucher, et il faut y
prendre garde. On peut distinguer ceux qui ont un véritable devoir d’évaluation (managers,
contrôleurs internes, auditeurs internes) et ceux pour lesquels l’évaluation du contrôle interne
est possible et occasionnelle.
32
Publié sur blog CCOFI par BOUREIMA SAWADAGO, Procédure de rédaction d’un
manuel de procédures
33
IFACI, Transposition des Normes Professionnelles de l’Audit Interne et bonnes pratiques,
2011
34
Le glossaire des Normes définit l’assurance comme un « examen objectif d’éléments
probants, effectué en vue de fournir à l’organisation une évaluation indépendante des processus de
gouvernance, de management des risques et de contrôle ».
44 | P age
Selon RENARD JACQUES35, l’évaluation par l’audit interne constitue la véritable
plus-value en matière de gouvernance. Car elle est indépendante et non entachée de
considérations d’organisation ou d’efficacité. Elle est aussi périodique pour chacune des
activités, ainsi la somme des évaluations permet de porter un jugement sur la qualité
intrinsèque du contrôle interne de l’entreprise.
Les évaluations réalisées par les acteurs directs du contrôle interne : managers et
contrôleurs internes sont réalisés en temps réel et en permanence. C’est la raison pour
laquelle, une évaluation périodique du contrôle interne ne peut pas faire l’objet d’une
exhaustivité et a toujours un temps de retard.
Nous nous intéressant dans le cadre de notre travail à l’évaluation par l’audit
interne.
Selon la norme 212036, « L’audit interne doit évaluer l’efficacité des processus de
management des risques et contribuer à leur amélioration. »
Cette norme a été complétée par la MPA 2120.A1, « L’audit interne doit évaluer les risques
afférents à la gouvernance, aux opérations et aux systèmes d’information de l’organisation au
regard de :
35
IFACI, Transposition des Normes Professionnelles de l’Audit Interne et bonnes pratiques,
2011
36
IFACI, Cadre de référence internationale des pratiques professionnelles - Édition 2017,
p. 20,
45 | P age
Aussi, selon la norme 213037, « L’audit interne doit aider l’organisation à maintenir
un dispositif de contrôle approprié en évaluant son efficacité ainsi que son efficience et en
encourageant son amélioration continue ».
Cette norme également complétée par la MPA 2130.A1, « L’audit interne doit évaluer la
pertinence et l’efficacité du dispositif de contrôle choisi pour faire face aux risques relatifs à
la gouvernance, aux opérations et systèmes d’information de l’organisation. Cette évaluation
doit porter sur les aspects suivants :
En vertu de ces textes, l’auditeur interne doit « évaluer la pertinence des processus de
contrôle » et celle des « processus de management des risques ». Or, dans les deux cas, on
passe par l’évaluation du contrôle interne.
L’audit interne est tenu, à la fin de chacune de ses missions, de porter un jugement sur
les forces et faiblesses du secteur audité. Il va donc être tout naturellement conduit à apprécier
la qualité du contrôle interne.
Pour ce faire, trois méthodes peuvent être et sont utilisées : une méthode subjective
non chiffrée ; une méthode subjective et chiffrée ; une méthode objective.
37
Même source p.21
46 | P age
3. Méthodes d’évaluation du contrôle interne
a. La méthode subjective
Il est possible aussi de préciser davantage son jugement en adoptant une appréciation à cinq
niveaux :
o lacunes insignifiantes ;
o lacunes mineures ;
o lacunes modérées ;
o lacunes moyennes ;
o lacunes catastrophiques.
Néanmoins, cette méthode ne permet pas de mesurer valablement les évolutions dans
le temps d’une activité. Car le jugement de deux auditeurs différents n’est pas comparable.
D’autant plus que cette méthode comporte une part importante de subjectivisme, car les
perceptions diffèrent, et tous n’ont pas la même conception de ce qui est « insuffisant » ou de
ce qui est « adapté », et ainsi la comparaison entre les activités devient difficile.
C’est pourquoi une deuxième méthode s’impose, certes aussi subjective, mais à un caractère
chiffré.
47 | P age
b. La méthode chiffrée
Les auditeurs expriment leur opinion par un chiffre ainsi l’aspect subjectif est atténué.
À chaque mission d’audit, l’auditeur chiffre son appréciation sur l’activité ou processus
auditée en donnant une cotation de 1 à 5 sur la qualité des différentes familles de dispositif de
contrôle interne : procédures, organisation, supervision, moyens, etc.
En pratique l’auditeur gère cette notation par un Tableau Excel sous la forme suivante :
48 | P age
c. La méthode objective
Elle suppose un programme informatique dans lequel toutes les situations possibles
ont été envisagées et chiffrées. Cette estimation est doublement pondérée en fonction de
l’opération même au sein de chaque activité et en fonction de l’activité selon le plan d’audit.
• exige un important travail préparatoire qui n’est pas réalisable par tous ;
• est peu répandue : la plupart des services d’audit interne préférant une méthode plus
simple, même imparfaite.
Quelle que soit la méthode, évaluer le contrôle interne, c’est apporter une contribution
essentielle à la mesure des forces et faiblesses de l’organisation. C’est donc se mettre en
position de pouvoir en améliorer le fonctionnement et, finalement, être partie prenante à la
gouvernance.
49 | P age
Figure 5 : Organigramme de l’évaluation du contrôle interne
Test de
Description des systèmes et des procédures
Forces Faiblesse
38
Inspiré par l’organigramme réalisé par Pr.M. ABDOU EL JAOUAD. Évaluation du contrôle interne
50 | P age
o Documents internes à l’entreprise : organigrammes, diagrammes ; description de
postes ; manuels de procédures ; rapports des auditeurs internes ;
Après avoir pris connaissance du système de contrôle interne, l’auditeur effectue des
tests de conformités (aussi appelé test de compréhension, d’existence ou de réalité). Ces tests
ont pour objectifs de « s’assurer de la bonne compréhension de la procédure par l’auditeur
(une sorte d’autotest) et que la procédure décrite est conforme à la réalité. »39
C’est une étape principale de l’analyse, car à ce niveau l’auditeur identifie les points
forts théoriques et les points faibles du contrôle interne.
L’auditeur met en place des tests de permanence « qui ont pour objectif de vérifier
que les contrôles internes, mis en place par l’entreprise pour assurer la fiabilité des
informations financières, sont effectivement appliqués. L’auditeur teste que les points forts
théoriques (de conception) se vérifient en pratique et qu’ils sont appliqués de façon constante.
39
Pr.M. ABDOU EL JAOUAD, Évaluation du contrôle interne, p. 12
51 | P age
Il s’agit de tests de grande ampleur que les tests de conformité, puisqu’ils doivent donner à
l’auditeur la conviction que les procédures contrôlées sont appliquées en permanence (sur tout
l’exercice et dans tous les lieux) et sans défaillance. »40
- les points forts de conception qui sont effectivement exploités : points forts théoriques
et pratiques classés parmi les forces du système ;
- les points forts de conception, mais qui restent théoriques : points forts non appliqués
rangés parmi les faiblesses du système.
À ce niveau, ayant relevé les forces et faiblesses du contrôle interne, le vérificateur est
apte à entamer une évaluation définitive du contrôle interne.
Le rapport d’évaluation doit être rédigé en style simple et clair en présentant les
différents points faibles et forts de l’analyse demandée. Il n’existe pas un modèle exhaustif,
mais l’essentiel est d’indiquer les points importants : les forces, les faiblesses, la gravité de
ces faiblesses, les risques, les constats et enfin les recommandations de l’entreprise en
question.
40
Pr.M. ABDOU EL JAOUAD, Évaluation du contrôle interne, p. 24
52 | P age
Section2 : Fondamentaux du manuel de procédure
La mise en place d’un manuel de procédures relève des obligations légales soumises à
l’entreprise et qu’en tant qu’outil de contrôle interne, son élaboration doit obéir à un certain
nombre de règles et respecter une méthodologie bien précise.
41
RENARD JACQUES. Comprendre et mettre en œuvre le contrôle interne Ed. 1, Eyrolles,
2011, p. 145.
53 | P age
Les procédures doivent être écrites, c’est le principe de base, fondamental, qu’il
s’agisse d’une écriture papier ou d’une écriture informatisée. Cet écrit se présente sous la
forme d’un « manuel de procédures ».
Selon SOW NGARY42, le manuel de procédures est un référentiel à usage commun pour tous
les acteurs au sein de l’entreprise : la Direction Générale, les services opérationnels, les
auditeurs internes, etc.
Il précise aussi qu’il s’agit d’un document qui, sous la forme d’instructions claires et précises,
contient l’ensemble des opérations courantes de l’entreprise. « Il constitue pour elle, le
concentré de son organisation, sa mémoire capitalisant les savoir-faire individuels et
collectifs. »
Le manuel des procédures indique le circuit de traitement des opérations tout en spécifiant :
42
SOW NGARY. Audit interne et procédures, codex, 2004, p. 92
43
RENARD JACQUES. Comprendre et mettre en œuvre le contrôle interne Ed. 1, Eyrolles,
2011, p. 146.
54 | P age
- Elles sont là pour apporter une aide efficace avec le souci de minimiser les
risques.
- Elles ne doivent pas être confondues avec les processus, car un processus est
une démarche indicative qui permet de transformer les données d’entrée en
résultats de sortie.
- Elles doivent être portées à la connaissance des exécutants, lesquels ont
pour mission d’en signaler l’inadaptabilité ou l’obsolescence.
- Elles doivent être régulièrement mises à jour, ce qui implique la
responsabilité de la hiérarchie chargée de définir ses propres méthodes de
travail, puisque responsable de son propre contrôle interne.
- C’est un moyen de capitaliser les savoir-faire individuels et collectifs, de les
stocker et de les mettre en ordre.
- On peut les expliciter par des logigrammes qui permettent de visualiser
l’enchaînement des actions.
« Tout ce qui se fait doit être écrit et tout ce qui est écrit doit être fait », dans ce sens le
manuel de procédures est un outil de formalisation des pratiques.
44
ALAIN HENRY. IGNACE MONKAM-DAVERT. Rédiger les procédures de
l’entreprise : Guide pratique, Organisation Eds D’, Paris, 2001, p. 38.
55 | P age
Il s’agit également d’un outil d’autoformation, le manuel de procédures contribue
pour une grande part à l’autonomie des collaborateurs. Les superviseurs et supérieurs
hiérarchiques consacrent de moins en moins de temps à l’activité de formation.
Aussi, il s’agit d’un outil de référence, car le manuel de procédures est souvent le
premier document consulté par l’auditeur. Il l’informe sur les indications et sur les opérations
utilisées dans le cadre des activités de l’organisation.
les éléments permanents que ce sont les obligations externes et internes auxquelles
l’entreprise doit satisfaire, l’organisation préalable qu’elle met en place pour assurer le
bon fonctionnement sans discontinuité de la procédure ;
les éléments ponctuels, c’est-à-dire la liste des différentes instructions : qui fait quoi
quand et comment ?
les éléments relatifs aux normes retenues qui abordent les aspects liés aux règles de
gestion à adopter ;
et éléments de descriptions et de synthèse qui traduisent clairement les étapes de
l’exécution de la procédure.
45
SCHEIN cité par HENRY MINTZBERG, Structure et dynamique des organisations,
InterEdition, Paris, 1984, p. 111.
46
NGUYËN HÖNG THAI, Le contrôle interne : mettre hors risques l’entreprise, Afnor,
1999, p. 157.
47
ALAIN HENRY. IGNACE MONKAM-DAVERA. Rédiger les procédures de
l’entreprise : Guide pratique, Organisation Eds D’, Paris, 2001, p. 55-56
56 | P age
plus volumineuse, englobe les fiches de procédures proprement dites. La troisième partie
fournit les documents annexes et les tables complémentaires.
Selon HENRY et M.DAVERT48, « cette partie permet de rappeler les objectifs qui ont
conduit à la mise en place de l’outil et explique la structure générale ».
Elle sert aussi à donner des indications pratiques pour la consultation et la recherche
d’information à l’intérieur du manuel. Elle peut également reprendre divers points généraux,
tels que l’organisation générale des services, le contenu, le contrat éventuel d’assurance
qualité.
Le corpus des procédures est la description écrite des procédures. Elle regroupe
l’ensemble des fiches de procédures ainsi que l’ensemble des fiches de tâches qui détaillent
les tâches élémentaires standardisées sous forme narrative graphique.
48
Même source, p. 55.
57 | P age
o La fiche de procédure
- Les objectifs ;
- Les caractéristiques ;
- Les centres opérationnels (services ou unités de production) concernés par la
procédure ;
- Le nom et la qualité du rédacteur de la procédure ;
- Le responsable d’application et de contrôle ;
- La date de réaction de la procédure ;
- Les recommandations à l’utilisateur.
o La fiche de tâches
c’est la partie centrale du manuel de procédures où est faite une description détaillée
des tâches élémentaires standardisées et leur déroulement chronologique.
Selon HENRY49, on peut ajouter également ; au corpus, un troisième niveau qui sert à
présenter de façon séparée la description détaillée des règles techniques (règles de gestion,
description des processus). On y trouve des explications complémentaires sur l’exécution
concrète des tâches, en descendant à un niveau de détail encore plus approfondi.
Cette partie peut fournir des documents annexes qui comprennent les documents de
référence avec les détails des informations sur l’entreprise, tels que :
49
ALAIN HENRY. IGNACE MONKAM-DAVERA. Rédiger les procédures de
l’entreprise : Guide pratique, Organisation Eds D’, Paris, 2001, p. 56
58 | P age
- La liste des procédures classées par ordre alphabétique ou par ordre de classement
dans le manuel de procédures ;
- L’organigramme ;
- Les illustrations ;
- Les modèles ;
- Le glossaire définissant les termes techniques ;
- Le sommaire du manuel de procédures.
Nous nous intéressant dans ce cadre à déterminer la présentation de la fiche des tâches.
On distingue deux formes de rédaction de la fiche des tâches : la forme narrative et la forme
graphique.
o La forme narrative
Elle décrit, en narration, les gestes et actes à développer aux fins d’un résultat donné. Cette
forme à l’inconvénient que l’on peur y oublier des tâches. Par ailleurs, elle peur être
fastidieuse à élaborer
59 | P age
o La forme graphique
Sous forme de tableau, elle présente en deux blocs séparés, mais complémentaires : la
cartouche d’en-tête et le tableau à 3 colonnes ou plus.
On peut noter, de gauche à droite, le poste ou la fonction de la personne concernée par les
tâches, le détail des tâches élémentaires standardisées, exprimées en verbes d’action.
Les délais sont importants à mentionner et à respecter par les personnes qui sont concernées
par la mise en œuvre la procédure. On peut ajouter aussi les documents et supports
nécessaires à utiliser. Les postes devraient apparaître dans l’ordre chronologique
d’intervention des acteurs, et il peut dans ce cas apparaître plusieurs fois selon le nombre
d’interventions du titulaire.
Cette forme graphique à l’avantage d’être facile à rédiger, et à facile à lire et à comprendre
par les opérationnels.
60 | P age
Tableau 3 : Modèle de fiche de tâches d’un manuel de procédures
Référence :
Périodicité : Procédure : Date :
Sous procédure : Rédacteur :
Poste de
Opérations Tâches à effectuer Documents Délai
l’intervenant
50
Hong-Thai Nguyen, Le contrôle interne - Mettre hors risques l’entreprise, L’Harmattan,
Paris, 1999, p. 163
61 | P age
pouvoirs, le diagramme des flux d’informations. Elle doit ensuite définir la finalité du manuel
de procédures et son champ d’application.
La phase de préparation ;
La phase de réalisation ;
La phase de finalisation ;
La phase de suivi.
1. Phase de préparation
51
ALAIN HENRY. IGNACE MONKAM-DAVERA. Rédiger les procédures de
l’entreprise : Guide pratique, Organisation Eds D’, Paris, 2001, p. 78
62 | P age
b. Inventaires des procédures existantes
Ensuite, à partir de cette liste, les procédures sont classées par sous-ensemble, famille,
service ou direction. Ce regroupement est nécessaire en vue de choisir un système de
classement et de codification qui servira à la numérotation des fiches dans les manuels.
Une fois l’inventaire initial des procédures dressées, l’auditeur établit un dossier de
travail par procédure. Ce dossier est généralement un classeur ou une chemise dans lequel
toutes les pièces d’enquête seront rassemblées.
2. Phase de réalisation
La phase de réalisation est très minutieuse, car elle conditionne la qualité des
procédures qui seront rédigées. Cette phase débute par l’évaluation des procédures existantes,
ensuite l’élaboration d’une cartographie des risques ; et enfin s’achève par la conception du
manuel de procédures.
52
ALAIN HENRY. IGNACE MONKAM-DAVERA. Rédiger les procédures de
l’entreprise : Guide pratique, Organisation Eds D’, Paris, 2001, p. 84
63 | P age
a. L’évaluation des procédures existantes
Selon NGUYËN53, l’analyse des procédures précède leur rédaction définitive. Il peut
s’avérer utile de hiérarchiser les différentes actions. De même que l’on est parti initialement
des missions et des processus pour les décomposer en procédures, on peut aussi, à l’intérieur
d’une procédure, classer les tâches, les opérations, voire les gestes.
Comme nous avons défini dans le premier chapitre, la cartographie des risques est un
inventaire des risques de l’organisation.54
53
NGUYËN HÖNG THAI, Le contrôle interne : mettre hors risques l’entreprise, Afnor,
1999, p. 310-311
54
Voir page : 29
55
RENARD FREDERIC, Contrôle interne Ed4, maxima, 2013, p. 73
64 | P age
Nomenclature des risques
La hiérarchisation des risques permet de les classer par ordre de gravité en se basant
sur une estimation de chaque risque.
Cette estimation, présentée sous la forme d’un tableau à double entrée, va porter sur
deux points :
Pour cette double évaluation, l’auditeur interne se contente en général d’une échelle à trois
positions :
- Faible.
- Moyen.
- Élevé.
La matrice des risques est une simple présentation des risques et leurs causes dans un
tableau. Elle est le résultat des étapes précédentes de l’élaboration de la cartographie des
65 | P age
risques. La matrice des risques met en évidence les risques et facilite la prise de décision pour
leur prise en charge.
56
Bernard Frédéric et Salviac Eric, Fonction achats : Contrôle interne et
gestion des risques, Maxima, 2010, p. 158
57
RENARD JACQUES, Théorie et pratique de l’audit interne Ed. 10, Eyrolles, 2017,
p. 153-154.
66 | P age
la réduction : l’on prend les mesures nécessaires pour réduire la probabilité ou
l’impact.
3. Finalisation de la mission
Une fois toutes les informations requises collectées à travers le « dossier procédure »
et les entretiens avec les opérationnels et personnes concernées, il passe à la rédaction des
procédures. Enfin, l’auditeur valide le manuel de procédures.
58 58
ALAIN HENRY. IGNACE MONKAM-DAVERA. Rédiger les procédures de
l’entreprise : Guide pratique, Organisation Eds D’, Paris, 2001, p. 92.
67 | P age
b. Le rédacteur du manuel se trouve parfois confronté au choix du niveau de
détail à adopter. L’idéal est de rédiger un texte court sans entrer trop dans les
détails, car un texte résumé donnera un sens sans ambigüité.
c. La diffusion du manuel de procédures
D’après SOW NGARY59 le manuel de procédures doit être diffusé auprès des
directeurs et chefs de services, ils sont responsables de la mise en œuvre des procédures dans
leurs centres de responsabilités. Mais, il doit être aussi diffusé à l’intérieur des directions et
services. Le responsable peut animer des séminaires de formation internes de ses
collaborateurs. L’audit interne peut être également sollicité pour l’animation des séminaires
internes.
La mise en place d’un manuel de procédures relève des obligations légales soumises à
l’entreprise. Le manuel de procédures ne doit pas être statique, doit évoluer au rythme de
l’entreprise et donc s’adapter à l’évolution de l’organisation, aux risques qui surviennent et
rendent obsolètes les mesures de contrôle interne.
59
SOW Ngary, Audit interne et procédures, codex 6, 2004
68 | P age
Conclusion du chapitre 2
Nous retenons donc que toute entreprise, quelle que soit sa taille, a besoin des procédures
pour mieux assainir sa gestion. Le manuel de procédures permet à l’entreprise d’optimiser ses
activités. Il est également un outil qui permet aux opérationnels d’une entreprise de connaître
facilement l’exécution d’une tâche. Il sert aussi de référence lors de la revue des procédures
du contrôle interne pour s’assurer que les procédures mises en place par l’entreprise sont
respectées.
69 | P age
Chapitre3 : Actualisation des procédures du
circuit Relève-Facturation
Introduction du chapitre 3
Finalement, dans une deuxième section, nous allons présenter les fiches de tâches des
procédures actualisées, et aussi, une matrice des recommandations en se basant sur les
faiblesses constatées.
70 | P age
Section1 : Présentation du contexte de la mission et analyse
de l’existant
Il est donc à noter que l’appréciation du contrôle interne est la condition sine qua non
de l’élaboration du manuel de procédures.
Dans cette section nous allons, d’une part, présenter le modèle d’analyse adopté, et les
outils utilisés qui nous ont permis de mener à bien notre mission. Ensuite, nous allons, d’une
autre part, analyser l’existant. Plus crûment, il s’agit d’une présentation des procédures
audités, et des résultats du contrôle interne analysé.
71 | P age
La régie a pu réaliser au cours des dernières années d’importantes avancées en matière
de développement des infrastructures et en matière d’amélioration de la qualité des services
proposés et de consolidation de sa situation financière, ce qui s’est traduit par la progression
de l’ensemble des indicateurs de gestion et l’amélioration des conditions de vie et d’hygiène
des citoyens de la ville de Meknès.
b. Organigramme de la régie
Direction Générale
Exploitation Département
Systèmes
d’information
60
Selon le Rapport de Gestion de la RADEM, 2018
72 | P age
c. Fiche signalétique
2. Présentation de la mission
a. Cadrage et objectif de la mission
o La procédure de relève.
o La procédure de traitement et facturation.
61
Selon les données collectées du rapport de gestion RADEM, 2018
73 | P age
Figure 8 : Organigramme du département clientèle et marketing
Cycle relève-facturation
Source : Réalisé par nous-mêmes
74 | P age
b. Méthodologie de la mission
c. Outils de la mission
– Les entretiens : on a mené plusieurs entretiens avec les principaux acteurs de ces
procédures, qui avaient pour objectif l’obtention d’une description fiable de la procédure
appliquée. Dans ce cadre, nous avons élaboré un guide d’entretien (voir annexe1).
Notons sur ce point que le choix des acteurs à interroger est primordial. En effet, on a eux
recours à des sources d’information fiables. Il s’agit notamment des différents intervenants et
responsables des services relève et facturation.
– L’observation : C’est l’outil qui permet de s’assurer de la réalité des propos des
interviewés et des informations fournies par les documents existants. Elle permet également
de faire la différence entre les procédures existantes et celles appliquées afin de déceler les
problèmes opérationnels et de trouver des pistes d’amélioration.
75 | P age
Pour cette fin, on a mené une tournée au sein du département clientèle et marketing, afin de
mieux assimiler l’enchaînement du circuit des procédures étudiées.
Dans une optique de description des procédures, les techniques choisies sont celles du
mémorandum descriptif et du diagramme de circulation.
L’objectif n’est pas en soi de décrire exhaustivement la procédure étudiée. Il faut avoir une
bonne compréhension du fonctionnement et surtout faire ressortir les éléments clés qui
permettront d’en faire l’évaluation.
Les éléments clés des procédures peuvent être définis comme ceux qui concourent à la
fiabilité du contrôle interne, ou sont au contraire constitutifs de points faibles.
À l’issue de cette évaluation, nous sommes en mesure d’identifier les origines des problèmes
et leur trouver des solutions plus adéquates. L’outil adopté pour réaliser cette évaluation est le
questionnaire du contrôle interne (voir annexe 4).
Nous allons tout d’abord présenter une vue générale des services concernés. On va
tenter de mettre la lumière sur l’organisation et les outils de travaux de ces services.
76 | P age
a. Les intervenants du service
(*) Notons que l’entité dispose de ses propres releveurs et recours aussi à des prestataires
externes.
b. Périodicité
En générale, la régie essaye de toujours respecter la même période de lecture pour tous
les consommateurs. La régie consacre une semaine pour le traitement des anomalies
constatées.
77 | P age
c. Outils des services
Il y’a environ six mois, le service à cesser l’utilisation de cet outil, et on a mis à la disposition
des releveurs une application qui est automatiquement relié à la base de données du logiciel
wat.erp.
Remarquant que, le service relève fait l’édition du carnet de relève, et le met de coté. Il s’agit
d’un plan de secours, ou une alternative en cas de survenance d’un quelconque problème dans
le logiciel. Il faut aussi noter que désormais les TSP servent d’usage pour les encaisseurs du
terrain.
62
Selon Olivier Massart «Wat.erp est une suite logicielle qui permet de coordonner la
relation client, la gestion administrative et technique du service public»
63
« L’index est une série de chiffres affichée sur le compteur d’eau ou d’électricité»
78 | P age
2. Description des procédures
a. Procédure de relève :
Mémorandum :
Une fois le planning validé, le chef de bureau le transmet également aux deux
superviseurs du service. Sur la base de ce planning, ils éditent le carnet de relève et le fichier
des compteurs à relever, et répartissent les agents selon le secteur Wat.erp et selon les
agences.
79 | P age
Néanmoins, si le releveur se trouve dans l’impossibilité de lire l’indexe, il doit mentionner les
contraintes et anomalies détectées.
Le chef de bureau reçoit, chaque jour, la liste des compteurs relevés. Après l’analyse
de celle-ci, il exécute le tirage des anomalies constatées et les compteurs non relevés en raison
des contraintes du terrain. Le releveur doit donc, effectuer une relecture de ces contraintes
avant de poursuivre la lecture du reste de son secteur.
Le service de traitement travaille en parallèle avec les releveurs sur le terrain. Chaque
jour, il reçoit sur Wat.erp, en temps réel, les index lus et saisis sur « Smartphone ». Il procède
à l’analyse de chaque contrat, et au traitement des anomalies qui en découlent.
Les agents de saisie reçoivent les fiches d’interventions, comportant les index rectifiés.
Ils ont pour objectif de saisir manuellement ces index et de clôturer les interventions.
Diagramme de circulation
80 | P age
Figure 9 : Flowchart de la procédure relève
81 | P age
Source : réalisé par nous-mêmes
82 | P age
b. Procédure de traitement et facturation
Mémorandum
L’agent de traitement reçoit, en parallèle avec le service de relève, les index à traiter
de l’agence dont il a la charge.
Tout d’abord, il analyse et valide les contrats à caractère « normal », dont l’index adéquat
avec l’historique de consommation.
Ensuite, il analyse toutes les anomalies, qui sont présentées sur Wat.erp en des fichiers
regroupés par type d’anomalie :
o Analyse de consommation : regroupant aussi bien les hausses que les chutes de
volume par rapport à la moyenne de consommation ;
o Anomalies diverses : les chutes d’index par rapport à la lecture antérieur ;
o Forfaits déductibles : accorder un forfait (une estimation) selon la moyenne de
consommation pour les raisons suivantes : compteur inaccessible, compteur
introuvable, adresse introuvable…
o Forfaits non déductibles : accorder un forfait en cas de problème technique au
niveau du compteur, exemple : compteur bloqué, cassé, brulé, illisible, tourne à
l’envers, etc.
L’agent de traitement envoie des interventions pour deuxième lecture, à la cellule relève,
concernant les consommations à caractère « anormal ». Il informe le chef de bureau qu’il a
achevé le traitement exhaustif des contrats, de l’agence dont il a la charge.
Le chef de bureau réalise un état de contrôle afin de vérifier, sur les dossiers des
chutes et les hausses, que tous les index ont bien été saisis et traités. Aussi, il envoie les
interventions que les agents n’ont pas constatées.
Après cet état de contrôle, le chef de bureau appelle la cellule de relève pour l’autoriser à
lancer l’édition du portefeuille des interventions.
83 | P age
valide l’index par intervention, en utilisant le « code 21 » ;
saisis l’index relevé à la suite de la deuxième lecture « code 01 » ;
accorde si nécessaire un forfait à l’abonné
Enfin, le chef de service traite les réclamations et corrige les factures erronées (réalise un
avoir et génère une facture manuelle). Une fois, la tourné de relève et de facturation clôturée,
il ouvre le cycle de relève de la période suivante.
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Diagramme de circulation
85 | P age
Source : réalisé par nous-mêmes
86 | P age
III. Evaluation des procédures
Une fois on a pris connaissance et bien assimilé les procédures, on est apte à recenser
les points forts et les points faibles de chaque procédure. L’objectif de cette étape est de
vérifier la pertinence et la fiabilité du contrôle interne.
Sur la base du questionnaire du contrôle interné réalisé, nous avons élaboré le tableau
d’évaluation suivant :
Forces Faiblesses
L’organisation générale
La régie dispose d’un organigramme. L’organigramme ne reflète pas clairement
la structure constatée.
Il existe un logiciel au sein du département qui Le dispositif de contrôle interne n’est pas
facilite l’interaction entre les services. toujours intégré dans la prise de décision
des responsables.
Existence d’un système de contrôle interne. Cumul incompatible des fonctions dans
certains services.
L’existence des mécanismes de suivi Inadéquation de la formation de certains
nécessaires pour faire face aux risques. employés avec le poste occupé.
La culture est plutôt collective et orientée vers La régie ne dispose pas d’un plan écrit de
les résultats. délégation et d’autorité.
Les lois et règlements sont respectés. La régie ne dispose pas d’un manuel de
procédures dans plusieurs services.
Il existe des contrôles hiérarchiques Absence d’évaluation des performances
(procédures d’autorisation et de réelles de chaque service.
supervision, politique d’embauche,
réglementation de
l’accès aux biens de l’entreprise, audit interne).
Service relève et saisie
Le planning est programmé avant que le mois Le nombre de superviseurs est insuffisant
commence. par rapport à la quantité de travail qu’ils ont.
87 | P age
Le planning établi est respecté. L’existence de fraudes ou erreurs pouvant
conduire à des anomalies significatives.
Les retards par rapport au planning sont La supervision des releveurs ne concerne
rarement constatés (l’estimation de pas l’exhaustivité des compteurs.
survenance
des cas de retards est de presque 3 % par ans).
Existence d’un contrôle rigoureux des Les interventions de relecture des index sont
releveurs sur terrain. saisies manuellement.
Les employés recrutés participent à des Le manuel de procédures existant n’a pas été
sessions de formation de façon à révisé à la suite des nombreuses réformes de
pouvoir ce service.
s’acquitter de leurs tâches correctement.
Le respect de la période de lecture pour Il n’existe pas un document précisant les
presque tous les abonnés. codes d’annotation par le système wat.erp.
Le traitement, proprement dit, des anomalies
par le chef de bureau.
Les interventions envoyées par le service
traitement sont examinées en intégralité.
Service traitement et facturation
Les agents de saisie traitent Le traitement des index est conditionné
exhaustivement les index relevés et aucun par l’analyse personnelle des agents de
contrat n’est traitement.
négligé.
Les interventions sont Le système wat.erp présente certaines
systématiquement envoyées aux contraintes de fonctionnement (blocage du
services concernés. système).
Chaque intervenant dispose d’un code L’accès au logiciel wat.erp n’est pas limité
d’accès à wat.erp. aux personnes autorisées.
Il existe un contrôle et un suivi du travail Les forfaits accordés aux abonnés sont
des agents de traitement. arbitraires.
Correction des factures erronées. Le manuel de procédures existant n’a pas été
révisé suite aux nombreuses réformes de ce
service.
Dans cette section, nous allons présenter les procédures relatives au circuit relève et
facturation.
Le document doit répondre à sa raison d’être qui est de conduire une opération de
manière efficace pour obtenir le résultat attendu.
Il est impératif de donner suffisamment de détails, mais pas trop pour ne pas rendre le
document complexe et décourageant. Une procédure bien construite est une source de
motivation pour celui qui va l’utiliser.
90 | P age
L’ensemble du parc des compteurs d’eau et d’électricité gérés par la RADEM est
concerné par ce manuel de procédures. Il décrit les tâches à effectuer pendant une tournée de
relève et une tournée facturation, passant par le traitement des index relevés.
91 | P age
– Contrôle et valide le planning mensuel de la relève.
92 | P age
– Signale sur le fichier des compteurs à relever les
contraintes du terrain rencontré, afin de déclencher une
intervention.
93 | P age
– Édite la liste des interventions qui doivent faire l’objet
d’une deuxième lecture.
– Clôture l’intervention.
94 | P age
2. Procédure de traitement et de facturation
95 | P age
balayage.
96 | P age
III. Matrice des recommandations
Ainsi, lors de l’évaluation définitive du contrôle interne, toutes les faiblesses sont
clairement identifiées, et vont servir de base pour la rédaction des recommandations faites, à
la direction de la régie.
Ces recommandations sont faites dans le but de mettre les « verrous » nécessaires pour
fiabiliser la procédure, et réduire jusqu’à un niveau raisonnable les risques pour lesquels la
procédure a été mise en place.
L’organisation générale
L’organigramme ne –Confusion de Mettre en place un organigramme qui
reflète pas clairement la compréhension des détaille le fonctionnement
structure constatée. rapports et liens organisationnel de l’entité. Qui
existants au sein de facilite l’analyse du
la régie. dysfonctionnement lorsque c’est
nécessaire. La direction doit veiller à
le mettre à jour
régulièrement.
Le dispositif de contrôle –Faible maîtrise des Investir dans des formations et actions
interne n’est pas toujours risques. de sensibilisation pour initier tous les
intégré dans la prise de agents à l’importance du dispositif du
décision des responsables. contrôle interne.
La régie ne dispose pas – Mise en jeu de la Mettre en place des fiches ou un
d’un plan écrit de fiabilité et manuel qui décrivent toutes les tâches
délégation et d’autorité. exhaustivité des et responsabilités pour chaque poste.
données.
Et l’existence d’un cumul Et réaliser un suivi et un contrôle
97 | P age
– Dissimulation des
98 | P age
incompatible des fonctions erreurs. permanent.
dans certains services.
Inadéquation de la – Incompétence des Revoir la politique de recrutement, et
formation de certains personnes choisir les profils qui répondent aux
employés avec le poste employées. besoins réels de l’entité en adéquation
occupé. avec leur formation de base.
– Erreur de
traitement des
opérations.
La régie ne dispose pas –Dilution des Mise en œuvre d’un manuel de
d’un manuel de procédures responsabilités. procédures ¨pour tous les services.
dans plusieurs services.
– La supervision des
releveurs ne
concerne pas
l’exhaustivité des
compteurs.
L’existence de fraudes ou – Détournement pour Effectuer un contrôle et suivi rigoureux
erreurs pouvant conduire à des fins personnelles. par les superviseurs pour s’assurer
des anomalies d’exhaustivité et de la réalité des index
– Baisse du
significatives. relevés.
rendement de l’entité.
– Réclamations des
clients sur facture.
99 | P age
Les interventions de – Perte de temps. Digitaliser cette opération sur
relecture des index sont l’application du Smartphone des
– Survenance de cas
saisies manuellement. releveurs.
de fraude et de
détournement.
Le manuel de procédures –Confusion dans le Réviser le manuel de procédures en
existant n’a pas été révisé à traitement des tâches et permanence.
100 | P age
la suite des nombreuses fonctions.
réformes de ce service.
Il n’existe pas un –Erreur d’utilisation des Mettre en place un document qui
document précisant les codes appropriés. regroupera l’ensemble des codes
codes d’annotation par le d’annotation utilisé.
système
wat.erp.
Service traitement et facturation
Le traitement des index est –Erreurs de traitement. Paramétrer le système sur une base
conditionné par l’analyse d’analyse commune et réaliser un
personnelle des agents de contrôle permanent des tâches des
traitement. agents de traitement.
L’accès au logiciel wat.erp –Risque de Renforcer son système de contrôle et
n’est pas limité aux détournement, Création de pilotage à travers la mise en place
personnes autorisées. de faux dossiers ou saisi d’un certain nombre de contrôles
de faux index. permettant un suivi régulier des
opérations.
Les forfaits accordés aux –Plusieurs réclamations Paramétrer wat.erp pour effectuer une
abonnés sont arbitraires. sur facture pourraient base de calcul des forfaits accordé
être engendrées de la aux clients.
part des clients.
101 | P age
Conclusion du chapitre 3
Nous savons désormais que le manuel de procédures ne doit pas être statique, il doit s’adapter
à l’évolution de l’organisation, aux risques qui surviennent et rendent obsolètes les mesures
de contrôle interne, d’où l’importance de notre mission.
Enfin, l’analyse du contrôle interne nous a poussés à proposer une matrice des
recommandations en vue d’une amélioration potentielle.
102 | P age
Conclusion générale
Ainsi, la mise en place de tous les moyens contribuant à renforcer son fonctionnement au sein
de l’entreprise, notamment le manuel de procédures, devient d’une primauté incontestable.
C’est dans cet esprit que j’ai eu pour mission d’établir, en trois mois de stage, le
manuel de procédures de la RADEM, en se focalisant sur le département clientèle et
marketing. Un manuel traitant, relativement tous les aspects organisationnels et structurels du
service relève, et du service traitement et facturation, et qui regroupe toutes les opérations de
ces services dans un recueil formel.
Le choix du département de travail n’était pas dû au hasard, mais il m’a été proposé
par la régie, et ceci pour deux raisons :
– C’est le département central de l’entité, car il est directement relié aux clients ;
– C’est le département qui a eu, au cours de ces dernières cinq années, le plus de
changements sans pour autant les réviser sur le manuel de procédures existant.
L’élaboration de ce manuel nous a été d’un très grand apport professionnel en me permettant
de nous initier à la fonction d’audit interne. En effet, avant l’élaboration du manuel de
procédures, on a, en quelque sorte, réalisé une petite mission d’audit interne, allant d’une
prise de connaissance de l’entité et des procédures, l’examen du contrôle interne, à finalement
la suggestion des recommandations à la régie.
103 | P age
Aussi, le contacte direct avec les différents collaborateurs des services, au cours de la tournée
effectuée, nous a permis de renforcer notre sens de communication et nos compétences
relationnelles.
Pour conclure, au-delà de la formalisation des procédures ayant fait l’objet de notre
étude. La rédaction d’un manuel de procédures général de l’entreprise est nécessaire, afin de
conduire la régie dans son ensemble vers un succès reconnu et une pérennité assurée.
104 | P age
Annexes
Date de l’entretien
:
Guide d’entretien
Nom et prénom :
Service :
Poste/fonction :
Présentation de
la personne Degré de responsabilité :
interviewée
64
Réalisé par nous-mêmes
105 | P age
Partie 1 : Description du
service
Partie 2 : Déroulement du
travail
107 | P age
Généralement, quels sont les causes de
ces anomalies ?
En quoi consiste la phase de balayage ?
Comment contrôlez-vous les factures à
postériori ?
Partie4 : Appréciation
personnelle
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Annexe 2 : Codification des agences RADEM65
Services EAU BT MT
Administrations Administrations
65
Réalisé par nous-mêmes
66
Réalisé par nous-mêmes, inspiré des données du Rapport de gestion de la RADEM, 2018
109 | P age
Annexe 4 : Liste de symboles utilisés pour réaliser le diagramme de circulation67
Symbole
Nom Description
d’organigramme
Également connue sous le nom de
« symbole d’action », cette forme
représente un processus, une action ou
Symbole de processus
une fonction. C’est le symbole le plus
largement utilisé dans la création
d’organigrammes.
Également connu sous le nom de
« symbole de terminaison », ce symbole
représente les points de départ, les points
Symbole de début/de
d’arrivée et les résultats potentiels d’un
fin
chemin. Il contient souvent les mots
« début » ou « fin » à l’intérieur de la
forme.
Couramment utilisée pour schématiser
les conceptions de logiciels, cette forme
Symbole de stockage indique les données qui sont stockées
interne dans la mémoire interne.
67
Selon www.lucidchart.com
110 | P age
Il représente les données hébergées par
Symbole de base de un service de stockage qui permettra
données probablement la recherche et le filtrage
par les utilisateurs.
Également connue comme symbole de
« stockage de données », cette forme
Symbole de données représente l’endroit où les données sont
stockées stockées dans un processus.
111 | P age
Annexe 5 : Questionnaire du contrôle interne68
68
Réalisé par nous-mêmes
112 | P age
10. Le service respecte-t-il le planning préétabli ?
11. Le service affecte-t-il équitablement aux releveurs les secteurs
de relève ?
12. Les releveurs informent-ils spontanément leurs supérieurs
hiérarchiques des anomalies et contraintes rencontrées sur
le terrain ?
13. Existe-t-il un suivi et un contrôle quotidien du travail des
releveurs ?
14. Est-ce que les informations de la relève sont indiquées de
manière exacte et exhaustive ?
15. Les erreurs de lecture sont-elles détectées par les superviseurs ?
Et instantanément corrigées ?
16. En cas de contraintes de terrain, les interventions sont-elles
envoyées par les responsables ?
17. Les interventions, envoyées par le service traitement, sont-ils
examinés de manière exhaustive ?
→ Service traitement
113 | P age
Bibliographie
Ouvrages et rapports :
114 | P age
IFACI. (2013). COSO 2013 : Une opportunité pour optimiser votre contrôle
interne dans un environnement en mutation .
Sites web :
www.exacomaudit.com
www.ifaci.com
https://www.bpms.info
www.scholarvox.com
115 | P age
Table des matières
Dédicace..........................................................................................................................2
Remerciements................................................................................................................3
Résumé............................................................................................................................4
a. Outils de description...............................................................................19
b. Outils d’évaluation.................................................................................21
116 | P age
a. Phase de préparation (ou phase d’étude)................................................24
c. Phase de conclusion................................................................................24
c. Le plan d’audit........................................................................................26
e. Le dossier d’audit...................................................................................27
a. Le principe d’organisation......................................................................30
c. Le principe de permanence.....................................................................31
d. Le principe d’universalité.......................................................................32
e. Le principe d’indépendance....................................................................32
g. Le principe d’harmonie..........................................................................33
117 | P age
1. L’évolution du référentiel COSO...............................................................34
a. Environnement de contrôle.....................................................................36
c. Activités de contrôle...............................................................................37
d. Information et communication...............................................................37
e. Pilotage...................................................................................................37
a. La méthode subjective............................................................................47
b. La méthode chiffrée...............................................................................48
c. La méthode objective..............................................................................49
118 | P age
b. Confirmation de la compréhension du système.....................................51
1. Phase de préparation...................................................................................62
2. Phase de réalisation....................................................................................63
3. Finalisation de la mission...........................................................................67
119 | P age
a. Rédaction des procédures.......................................................................67
c. Fiche signalétique...................................................................................73
2. Présentation de la mission..........................................................................73
b. Méthodologie de la mission...................................................................75
c. Outils de la mission................................................................................75
b. Périodicité...............................................................................................77
a. Procédure de relève................................................................................79
120 | P age
I. Elaboration du manuel de procédures du circuit relève et facturation........89
Conclusion générale....................................................................................................100
Annexes.......................................................................................................................102
Bibliographie...............................................................................................................110
Ouvrages et rapports...................................................................................................110
Sites web.....................................................................................................................111
121 | P age