Introduction A La Pratique Pharmaceutique 2021
Introduction A La Pratique Pharmaceutique 2021
Introduction A La Pratique Pharmaceutique 2021
PHARMACEUTIQUE
G3 SCIENCES PHARMACEUTIQUES/ UNIVERSITE OFFICIELLE DE BUKAVU
Version 2022
PAR: CT Phn BENJAMIN BAVURHE Z
PLAN DU COURS
2) Décideur
Le travail du pharmacien doit être basé sur l’usage approprié, efficace,
sûr et d’un bon rapport coût/efficacité des ressources (par ex.,
personnel, médicaments, produits chimiques, équipement, procédures,
pratiques).
Aux niveaux local et national, les pharmaciens jouent un rôle dans
l’élaboration de la politique du médicament.
Pour atteindre cet objectif, il doit être en mesure d’évaluer, de
synthétiser les données et les informations et de décider du mode
d’action le plus approprié.
Le pharmacien « sept étoiles » suite
3) Communicant
Le pharmacien occupe une position idéale pour faire le lien entre le
prescripteur et le patient, et pour communiquer au public des
informations sur la santé et les médicaments.
Il doit avoir de solides connaissances et faire preuve d’assurance
lorsqu’il interagit avec d’autres professionnels de santé et avec le
public.
La communication requiert des aptitudes orales, non orales, d’écoute
et d’écriture.
Le pharmacien « sept étoiles » suite
4) Gestionnaire
Les pharmaciens doivent être capables de gérer efficacement les
ressources (humaines, physiques et financières) et les informations ; ils
doivent également se sentir à l’aise sous la direction d’autres
personnes, que ce soit celle d’un employeur ou du responsable/leader
d’une équipe soignante.
De plus en plus, les informations et les technologies associées
susciteront des défis puisque les pharmaciens devront assumer une
plus grande responsabilité dans le partage des informations relatives
aux médicaments et produits associés et dans la garantie de leur
qualité.
Le pharmacien « sept étoiles » suite
5) Apprenant tout au long de la vie
Il est impossible d’acquérir à la faculté de pharmacie l’ensemble des
connaissances et l’expérience qui seront nécessaires au pharmacien
pour être à même de poursuivre son activité professionnelle.
Les concepts, les principes et l’engagement à apprendre tout au long de
la vie doivent commencer dès la faculté de pharmacie et doivent être
soutenus tout au long de la carrière du pharmacien.
Les pharmaciens doivent apprendre comment tenir à jour leurs
connaissances et leurs compétences.
Le pharmacien « sept étoiles » suite
6) Enseignant
Le pharmacien a une part de responsabilité dans l’enseignement et la
formation des futures générations de pharmaciens et du public.
La participation en tant que professeur, permet non seulement de
transmettre aux autres des connaissances, elle offre également
l’opportunité au praticien d’acquérir de nouvelles connaissances et
d’approfondir ses propres compétences.
Le pharmacien « sept étoiles » suite
7) Leader
Dans le cadre de soins pluridisciplinaires (par ex, au sein d’une équipe)
ou dans des régions où les autres fournisseurs de soins de santé sont
en effectif réduit ou inexistants, le pharmacien a l’obligation d’assumer
une position de leader dans le bien-être global du patient et de la
communauté.
La position de leader exige de la compassion et de l’empathie, de
même que de la prévoyance et une bonne capacité à prendre des
décisions, à communiquer et à diriger de manière efficace.
Pour que le rôle de leader d’un pharmacien soit reconnu, celui-ci doit
être prévoyant et apte à diriger une équipe.
Le pharmacien « sept étoiles » suite
8) Chercheur :
Le pharmacien doit être en mesure d’utiliser les faits prouvés (par ex.,
scientifiques, issus de la pratique pharmaceutique ou du système de
santé) efficacement afin de donner des conseils quant à l’usage
rationnel des médicaments au sein de l’équipe soignante.
• Grâce au partage et à la documentation des expériences, le
pharmacien peut également contribuer à ces faits prouvés dans le but
d’optimiser les soins aux patients et les résultats.
• En tant que chercheur, le pharmacien est à même d’augmenter
l’accessibilité des informations non biaisées relatives à la santé et aux
médicaments auprès du public et des autres professionnels de santé.
m) La pratique pharmaceutique : un engagement
pour la mise en œuvre du changement
1) Changements de politiques
• Les premiers groupes de consultation de l’OMS sur le rôle du pharmacien
se sont réunis à New Delhi en 1988 et à Tokyo en 1993.
• En 1994, la 47e Assemblée mondiale de la Santé a appelé au
développement et à la mise en œuvre de politiques nationales en matière
de médicaments pour en améliorer l’accès et l’usage rationnel.
Les politiques nationales en matière de médicaments, qui ont été
développées dans plus de 100 Etats Membres de l’OMS, fournissent une
structure pour les bonnes pratiques pharmaceutiques. La stratégie
pharmaceutique révisée de l’OMS relative au rôle du pharmacien a
également été traitée dans la résolution de 1994 de l’Assemblée mondiale de
la Santé.
La pratique pharmaceutique : un engagement
pour la mise en œuvre du changement (suite)
• Cette résolution reconnaît le rôle essentiel des pharmaciens en
matière de santé publique, y compris l’utilisation de médicaments.
• Elle insiste sur le fait qu’il leur appartient de fournir des conseils
appropriés et impartiaux sur les médicaments et leur utilisation, de
promouvoir le concept des soins pharmaceutiques, ainsi que de
participer activement à la prévention des maladies et à la
promotion de la santé.
La pratique pharmaceutique : un engagement
pour la mise en œuvre du changement (suite)
• Le troisième et quatrième groupes de consultation de l’OMS sur le
rôle du pharmacien se sont réunis à Vancouver en 1997 et à La Haye
en 1998.
• Parmi les autres documents sur les bonnes pratiques
pharmaceutiques, on peut citer le document de l’OMS « Good
Pharmacy Practice (GPP) in Community and Hospital Pharmacy
Settings » et les documents de la FIP « Guidelines for Good Pharmacy
Practice » de 1993, révisé en 1997, et « Good Pharmacy Practice in
Developing Countries: Recommendations for stepwise
implementation. »
La pratique pharmaceutique : un engagement
pour la mise en œuvre du changement (suite)
• La FIP a publié des déclarations sur les normes professionnelles
relatives au développement professionnel continu, aux bonnes
pratiques de l’enseignement de la pharmacie et aux soins
pharmaceutiques.
• Même si de nombreux pays ont déjà défini leurs propres standards
de bonnes pratiques, les niveaux de connaissance en la matière, la
manière dont elles sont utilisées et supervisées, ainsi que la manière
dont les praticiens apprennent à les appliquer, varient
considérablement.
2) Modification de l’enseignement pharmaceutique et nouvelle
approche pédagogique
• Les pharmaciens sont l’interface entre la recherche et le
développement, le fabricant, le prescripteur, le patient et les
médicaments eux-mêmes.
• L’OMS a appelé à une plus grande implication des pharmaciens dans
le système général de santé et une meilleure utilisation de l’étendue
de leurs études universitaires.
• Dans sa déclaration d’intention, la FIP déclare que les changements
intervenant dans le rôle du pharmacien doivent se refléter dans
l’enseignement de base et la formation continue de ces derniers, avec
une plus grande attention portée à la formation de l’étudiant.
2) Modification de l’enseignement pharmaceutique
et nouvelle approche pédagogique
• Le nouveau paradigme de la pharmacie exige que les pharmaciens
soient bien plus que des experts en chimie pharmaceutique et en
produits pharmaceutiques. Ils doivent comprendre et appliquer les
principes inhérents à toutes les activités nécessaires à la gestion de
la pharmacothérapie.
• En 1999, l’EAFP (Association européenne des facultés de pharmacie)
a proposé un changement du programme des études
pharmaceutiques pour s’orienter des sciences fondamentales vers les
sciences pratiques et cliniques.
• L’intégration des soins aux patients a déjà été menée à différents
degrés dans certains pays comme le Royaume-Uni et les États-Unis.
2) Modification de l’enseignement pharmaceutique
et nouvelle approche pédagogique
• Elle englobe les soins dans leur définition la plus large, c’est-à-dire, la
possibilité pour les pharmaciens d’évoluer et d’améliorer les résultats
pour les patients en tant que membres actifs et à part entière de
l’équipe soignante.
• Toutefois, de nombreuses universités ont négligé pendant trop
longtemps le programme des études de pharmacie, contribuant ainsi
à ce que la place du pharmacien soit sous-estimée au sein du secteur
de la santé, particulièrement dans les pays en développement.
2) Modification de l’enseignement pharmaceutique
et nouvelle approche pédagogique
• Bien souvent, les programmes traditionnels des études mettent
davantage l’accent sur les aspects techniques de la Pharmacie, plutôt
que sur la pratique professionnelle. L’enseignement pharmaceutique
est soumis à des facteurs nombreux et variés, qui l’incitent au
changement. Ces facteurs sont de plus en plus nombreux et intenses.
• Les principales influences économiques et politiques touchant le
système de soins dans la plupart des pays ont également un impact
sur l’exercice de la pharmacie. Aussi des changements profonds dans
l’enseignement de la pharmacie devront être introduits.
2) Modification de l’enseignement pharmaceutique
et nouvelle approche pédagogique
Il est impératif de réévaluer le rôle et la fonction des pharmaciens et
du personnel de pharmacie, de même que de définir clairement les
résultats pédagogiques des programmes des études de pharmacie en
pleine mutation.
CHAPITRE II : TECHNIQUES DE COMMUNICATION
(Pharmacien-Patient ; Patient-Pharmacien)
I. DEFINITION
• La communication est un échange de faits, d’idées, d’opinions, ou
d’émotions entre deux ou plusieurs personnes pour une intention.
• Au sein d’une organisation, la communication est essentielle. Pour qu’elle
soit efficace, le transfert d’informations doit être clair, exact et complet afin
d’aboutir à une compréhension mutuelle des intéressés.
• La communication met en relation deux principales parties: Une partie
émettrice qui envoie l’information ou le message et Une partie réceptrice
qui reçoit l’information.
• La communication est l’âme des organisations et des structures sanitaires,
dans la vision du nouveau paradigme de la pratique pharmaceutique.
II. PRINCIPE DE BASE DE LA COMMUNICATION
• Ces questions sont utilisées pour obtenir des informations, Ce sont des
questions délimitées qui implique des réponses précises qui permettent de
faire le tour d'un sujet ou de recueillir à son propos les informations
essentielles.
• Par exemple :
• Quoi : De quoi s'agit-il ?
• Qui : De qui est-il question
• Exemple :
• - Etes-vous libre jeudi matin ? Réponse : oui/non.
• - Etes-vous d'accord avec la proposition que je viens de vous présenter ?
L’interlocuteur est amené à donner une réponse du genre OUI ou NON, qu'il
argumentera peut-être
a.2 Les questions ciblées (faits).
• L'éventail proposé est plus large, ce sont les questions posées dans
les sondages par exemple.
• a.4 Les questions ouvertes
• Ces questions incitent à la réflexion et à la mobilisation des idées sur
un thème.
• Elles couvrent l'ensemble du sujet, la réponse est totalement libre. Ce
sont des questions qui obligent l'interlocuteur à réfléchir. Elles
l'obligent à s'engager personnellement. Elles entraînent parfois des
digressions ou des blocages.
• Exemple : Que pensez-vous de cette proposition ?
Les questions ouvertes suite
Dans certains pays, des Chartes ont été définies pour protéger les
droits des patients. Ces chartes du patient ont certaines
caractéristiques communes quant à la manière dont les patients
doivent être traités, ils résument les droits de patient dans la
communication et les devoirs notamment envers son pharmacien:
Les chartes des Patients tels que codifiées par l’OMS
a) Être traités avec dignité
b) Être vus par un pharmacien que l’on puisse identifier par son nom
les chartes et droits du patients lors de la
communication suite
• C’est une forme solide dont le noyau contenant le principe actif est
enrobé par une ou plusieurs couches protectrices. La dragéification a
pour but de faciliter la prise de médicaments à goût désagréable.
3°/ Comprimé effervescent
4°/ Capsule :
Des formes pharmaceutiques solides
Capsule suite
La capsule est constituée d’une enveloppe creuse de consistance dure
(gélule) ou molle contenant une quantité de médicament qui convient
d’être administré en une fois. L’enveloppe est généralement à base de
gélatine ou d’autres substances dont la consistance peut être adaptée
par addition de glycérol ou de sorbitol. Une capsule à enveloppe
amylacée est dénommée ‘cachet’. Dans la majorité des cas, les capsules
sont destinées à l’administration orale, mais il en existe d’autres
adaptées à la voie vaginale (capsules ovoïdes) ou rectale (suppositoire à
enveloppe).
Formes liquides :
Formes liquides : suite
Les formes liquides sont des solutions ou des suspensions contenant
une quantité de médicament qu’il faut administrer en plusieurs fois
(préparations à diviser).
1°/ Solutions injectables
• Elles doivent être stériles et exemptes de pyrogènes. Les préparations
pour I.V. ne doivent pas contenir des particules solides.
2°/ Les sirops :
• Ce sont des préparations sucrées (60 de sucre) à administrer per
os.
Forme liquide suite
3°/ Gouttes :
• Il s’agit de solutions ou suspensions pour l’œil (collyre), oreille
(gouttes auriculaires), nez (gouttes nasales), bouche (gouttes
buccales).
Formes semi-solides:
1°/ Suppositoire :
• Le suppositoire est une préparation de consistance semi-solide (1 à 3
grammes) destinée à la voie rectale et contenant une unité de prise
de médicament. Le principe actif est incorporé dans un excipient qui
doit normalement fondre à la température du corps (32,6 à
37,1C).On emploie entre autres : le beurre de cacao, les glycérides
semi-synthétiques, le polyéthylène glycol, le mélange gélatine-
glycérol-eau.
Formes semi-solides
2°/ Ovule :
• L’ovule est une préparation de consistance ou semi-solide contenant
une unité de prise de médicament dont le volume et la consistance
sont adaptées à l’administration par voie vaginale. La masse d’un
ovule varie de 1 à 15 g. L’excipient est généralement à base de
matière grasse adaptée à fondre dans les liquides vaginaux. On
prépare de plus en plus aussi des comprimés vaginaux.
Formes molles :
1°/ Pommade :
• La pommade est composée d’une seule phase grasse ( ex : vaseline)
dans laquelle est dispersé le(s) principe(s) actif(s).
2°/ Crème :
• La crème est composée de deux phases : huileuse et aqueuse,
stabilisées au moyen d’agents tensio-actifs.
Formes gazeuses :
1°/ Gaz pour inhalation :
• Gaz administrés par voie pulmonaire au moyen d’un masque (ex :
anesthésiques volatiles)
2°/ Aérosols :
• Particules fines en suspension dans un gaz destinées à être déposées
dans les bronches au moyen d’un atomiseur.
DIFFERENTES VOIES D’ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
1) Médication actuelle
2) Fréquence des renouvellements
3) Médication antérieure
4) Efficacité des médicaments et
5) Voie et technique d’administration des médicaments
c) Le soin pharmaceutique officinal
Evolution du rôle du pharmacien
Que fait le pharmacien d’officine?
• Dans son essai, Blouin (1998) le démontre clairement avec des fiches
fournies à titre d’exemples d’éléments à inclure dans un portfolio.
• Amener le patient à prendre conscience de ce qui lui arrive, à
réfléchir sur ses actions, à anticiper des buts à atteindre, à entrevoir
les moyens pour y parvenir, telle est l’essence même du pourquoi du
dossier pharmaceutique entendu dans le sens d’un dossier de
progression et d’amélioration des soins de pratique
pharmaceutique.
Contenu portefolio suite
Selon le même auteur les éléments essentiels à figure dans le portfolio
sont :
• Renseignements requis du Patient
• Age, sexe, poids
• Allergie, intolérance
• Attitude du patient face à sa maladie
• Tabagisme
• Habitudes alimentaires
Contenu portefolio suite