Devoir Surveillé de Sciences Physiques N 4: - Solutions

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CPGE Omar Ibn Abdelaziz-Oujda 2-TSI1

Devoir surveillé de Sciences Physiques n◦ 4

-Solutions-

Partie 1 : Amortissement électromagnétique

1.

− → − →
− →− →

ZZ
1.1. On a Φ(t) = B .d S = B . S avec S = az(t)~ex .

Donc Φ(t) = Baz((t) .


1.2. La loi de Faraday donne :

e=− = −Baż
dt
1.3. Le cadre est équivalent à un circuit fermé constitué d’un générateur de force électro-
motrice e en série avec une résistance R parcouru par un courant i orienté dans le
même sens que e. Donc :
e Ba
i= =− ż
R R
2. Les forces appliquées aux portions de cadre verticales se compensent mutuellement car le
courant change de sens. Seul le côté horizontal (supérieur) contribue à la force de Laplace :
0 0

− →
− →
− B 2 a2
Z Z
F = id~l ∧ B = idy~ey ∧ B~ex = iBa~ez ⇒ F = − ż~ez
a a R


3. La force F s’oppose au mouvement comme une force de frottement fluide. Donc elle peut
servir de système d’amortissement pour une suspension de véhicule.
Ce système a l’avantage de ne pas nécessiter de contact mécanique, et aussi d’être réglable
via l’ajustement du champ magnétique.

− →
− B 2 a2 1√
4. La force F s’écrit sous la forme F = −hż~ez avec h = . Donc B = hR .
R a
5. On obtient B = 10 T .
Un aimant permanent peut produire un champ de l’ordre de 10−2 à 10−1 T .
On peut atteindre 10 T à l’aide d’un électro-aimant.

Partie 2 : Freinage électromagnétique

1. Le mouvement de la roue dans le champ permanent (induction de Lorentz) induit une


variation de flux dans les spires qui baignent partiellement dans le champ magnétique,
donc des fem induites. Ceci induit des courants qui donnent lieu à des forces de Laplace
dont l’effet doit être de freiner la roue, en vertu de la Loi de Lenz.
2.

− →
− →

2.1. Le champ électromoteur de Lorentz est E m = ~v (P )∧ B = rω~eθ ∧B~ex . Donc E m = rωB~er .

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L

− BωL2
Z
2.2. La fem induite est e = E m .d~l. Donc e = .
0 2
Cette fem est orientée de O vers la circonférence.


2.3. Le champ électromoteur
Z en un point M de la circonférence est E m = LωB~er . Sa
circulation est LωB~er .Ldθ~eθ = 0.
Donc aucune fem induite n’apparaît sur la circonférence.
3.
e−u u
3.1. On a u = e − Ri0 . Donc i0 = . On a aussi i1 = −
R R
N N
3.2. La loi des nœuds en O s’écrit : i0 + i1 = 0. Donc i0 = −i1 .
2 2
e e BωL2
Par suite u = et i0 = −i1 = =
2 2R 4R
4.
4.1. Seuls les rayons immergés dans le champ B ~ sont soumis à des forces de Laplace.

− →
− →

4.2. On a d F = i0 d~l ∧ B = i0 dr~er ∧ B~ex . Donc d F = −i0 Bdr~eθ .

→ −−→ →
− −

4.3. On a dM = OP ∧ d F = r~er ∧ (−i0 Bdr~eθ ). Donc dM = −i0 Brdr~ex .
Z L Z L

→ −
→ −
→ i0 BL2
4.4. Pour un rayon : M = dM = −i0 B rdr~ex . Donc M = − ~ex .
0 0 2
Pour l’ensemble des rayons immergés de nombre N/2 :


→ N i0 BL2 N B 2 L4
M tot = − ~ex = − ω~ex
4 16R

5. Le TMC donne :
ω(t)
dω −
→ N B 2 L4
J ~ex = M tot = − ω~ex
dt 16R
que l’on peut écrire sous la forme ω0
dω ω 16RJ
+ = 0 avec τ = .
dt τ N B 2 L4
La solution de cette équation différentielle
s’écrit ω(t) = ω0 e−t/τ . τ
0 t
τ est le temps caractéristique des variations de ω(t).
6. La puissance des actions de Laplace est proportionnelle à ω 2 donc la puissance de ce
freinage est d’autant moins importante que le véhicule roule lentement. Ainsi le véhicule
ne peut s’arrèter. Il faut un freinage secondaire qui permet de s’arrêter rapidement.
Dans les freins à disque, l’énergie cinétique du véhicule est convertie en chaleur par frot-
tements solides.

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