Exercices de Jeu Pour L'atelier de Théâtre

Zack.
DE Vázquez - Exercices pour l'atelier de théâtre 1
EXERCICES POUR LUI

ATELIER DE THÉÂTRE
Par Zack D. ET. Vázquez
Il existe un arsenal d'exercices et de jeux utiles pour développer différentes aptitudes et capacités.
dont l'acteur a besoin. Et comme le théâtre est un phénomène collectif, je laisse une liste
d'exercices à
travail en atelier.
Ici, nous avons divisé les jeux et exercices en plusieurs catégories :
1. Présentation.- Une partie de l'intégration et de l'échauffement du groupe, mais je commencerai

par eux car c'est ainsi que l'on démarre tout atelier de théâtre.
2. Échauffement – L’échauffement consiste à entrer dans la température psychique optimale

pour commencer à travailler. C'est une recommandation pour le début de toutes les séances car
grâce à un bon échauffement, les acteurs laissent derrière eux les problèmes extérieurs et cela les
aide à se concentrer pour le travail scénique.
3. Intégration de groupe - On dit qu'un bon environnement dans l'atelier de théâtre ou

dans la compagnie est essentiel pour pouvoir faire du bon travail. Voici quelques
techniques d’intégration de groupe, de travail d’équipe et de confiance mutuelle.
4. Concentration - Se concentrer, c'est mettre les 5 sens dans ce que vous faites. Voici des
exercices d'ici et maintenant.
5. Imagination – Un créateur d’art doit avoir une grande imagination. Voici quelques exercices
pour le développer.
6. Body Expression - Jeux de gestion du corps.
7. EXERCICES COMPLETS –Exercices pour travailler la voix avec le corps.
8. Exercices dramatiques - Ici commencent les dramatisations et les improvisations.
Je classerai les exercices en débutants et intermédiaires et avancés. Les débutants s'adressent aux
personnes n'ayant jamais fait de théâtre et/ou aux nouveaux groupes. Ceux-ci deviendront
intermédiaires au fil du temps. Les exercices avancés seront destinés à la formation d'acteurs à un
niveau professionnel, mais je ne les inclurai pas dans la version en ligne de ce guide pour éviter une
mauvaise utilisation desdits exercices.
Zack. DE Vázquez - Exercices pour l'atelier de théâtre 2
OU. Exercices pour débutants et intermédiaires

1. TECHNIQUES DE PRÉSENTATION.
Tout groupe doit se présenter pour réduire les inhibitions envers les nouvelles personnes.
1.1- – « Je suis… » (Présentation de psychodrame classique). - Le groupe forme un cercle où

chacun peut se voir. Celui qui se présente (volontairement) fait un pas en avant, fait un
mouvement ou un geste et prononce son nom. Lorsqu'il revient à sa place, tout le groupe doit dire
ce qu'il a dit d'une seule voix : « Je suis Juan », en plus d'imiter le mouvement et la façon dont il le
dit.
1.2- Je suis..., j'aime..., je n'aime pas...- Pareil en cercle. Lorsque vous vous présentez, dites votre
nom, au moins une chose que vous aimez et une chose que vous n'aimez pas. La personne suivante
prononcera son nom, dira une chose qu'elle aime, une chose qu'elle n'aime pas, et ajoutera
quelque chose que les autres ont dit qu'elle aime ou n'aime pas également. La morale de ceci est «
Nous avons tous des choses en commun ».
1.3- Je suis..., je suis venu ici parce que... et j'espère...- Indiquez votre nom, ce que chacun attend
et ce qu'il a apporté au groupe.
1.4- Je ne le suis pas.- La personne dit son nom et commence à dire toutes les choses qui lui
viennent à l'esprit qu'elle n'EST PAS ou NE VEUT PAS ÊTRE.
1.5- Présentation de mon amie timide.- Dans celle-ci, on demande à une personne à côté de vous
de la présenter, en lui chuchotant des choses sur elle-même à l'oreille. Exemple : je dis à celui de
droite que « je m'appelle Daniel et j'aime la pizza ». Puis mon partenaire dit : « Mon ami est timide
mais il me dit qu’il s’appelle Daniel et qu’il aime la pizza. » Plus ils disent de choses en plus du nom,
mieux c'est.
2. ÉCHAUFFEMENT
Tirés du Psychodrame, ils constituent un ensemble de procédures qui interviennent pour préparer
l'organisme à l'action. Il permet aux participants de se détendre tout au long du jeu, ce qui leur
permettra de libérer leur spontanéité et de se mettre en situation d'action.
Dans le psychodrame, il existe deux types d’échauffements, non spécifiques et spécifiques. Le

spécifique vise ce dont une personne seule a besoin dans une situation thérapeutique. Le non
spécifique , et c'est celui qui nous sert dans les troupes de théâtre, vise le travail avec le groupe :
Désinhibition, intégration du groupe et confiance. Dans un échauffement non spécifique, le but est
que les participants lâchent un peu leur identité et s'éloignent des stéréotypes sociaux, se
permettant ainsi de détendre leur personnalité.
2.0- Commandes d'échauffement : Stop, Popcorn, Charamusca et Action. Il y a 3 mots auxquels le

coordinateur, en les prononçant, tout le groupe répondra d'une manière spécifique.
A. STOP !- Chacun reste immobile dans la position où il se trouve. Utile pour clôturer les
exercices.
B. Popcorn.- Tout le monde explose avec les mots qui viennent à l'esprit : L'un après l'autre, la
première chose qui vient à l'esprit. Devenir de plus en plus fort jusqu'à ce que le coordinateur dise
« STOP ».
C. Charamusca.- Tout le monde se tient la main et commence à s'emmêler pour former une
charamusca (un bonbon typiquement mexicain enroulé sur lui-même).
D. Action.- Après toute indication, on dit « Action » pour qu'ils commencent à l'exécuter.
E. Soliloque. - Lors d'un STOP, il sera demandé à l'acteur de dire ce qui lui passe par la tête.
Trois techniques de réchauffement ciblées du psychodrame :
(Il est « dirigé » car le coordinateur indique toutes les actions que les élèves vont réaliser)
2.1- Mouvements .- Un cercle est fait. L'indication est donnée de chercher le regard d'autrui.
Lorsque deux regards se croisent, ils vont se déplacer dans l’espace au milieu du cercle pour
échanger leurs places dans le cercle. Une autre personne sera alors trouvée pour continuer. Le but
est de continuer à se regarder et de faire attention à ne pas entrer en collision avec les autres
couples.
Variantes : En vous regardant, faites un bisou à l'autre, faites-lui un sourire, un clin d'œil, un regard
complice, etc. Les échanges de lieux peuvent être rapides, lents, « sans gravité », etc. Variante 2 :
Ne quittez jamais l’autre des yeux jusqu’à ce que vous atteigniez le point où se trouvait l’autre.
Le tout dans le but d’obtenir la plus grande désinhibition possible.
2.2- Errance.- L’errance, c’est marcher dans l’espace sans objectif. Parcourez l’espace sans heurter
personne ni parler à personne. Le coordinateur indiquera les variantes. Vous commencez d’abord
par regarder le sol. Puis les pieds des autres. Puis les mollets. On continue donc avec les genoux, les
hanches, la taille, le thorax, le cou jusqu'à enfin le visage. Il leur est désormais demandé de
regarder les autres mais sans se laisser voir, comme s'ils cachaient leur regard lorsqu'ils étaient
découverts. Ensuite, il vous est demandé de maintenir votre regard pendant quelques secondes.
Vous pouvez désormais expérimenter différentes manières d'errer : marcher en soldat, voler, en
crabe, en blessé ou en zombie, danser, pressé, lentement, tuer des insectes au sol, en colère,
heureux, se faire porter par une jambe, saluer tout le monde. , etc.
2.3- Réalisé Fantastique : Le réalisateur demande aux membres du groupe d'imaginer un voyage.
Cela peut être un voyage à la montagne, en forêt, en ville, dans l'espace, à travers son corps, etc.
Les indications générales du récit sont données pour les guider (« Ils entrent dans la forêt, il y a de
nombreuses branches et au loin on entend le bruit de l'eau qui tombe. Ils continuent et atteignent
une belle cascade...") mais chacun doit imaginer les détails. Au final, vous devriez terminer par
quelque chose de calme qui permet une relaxation neuromusculaire.
REMARQUE : Il existe trois façons de procéder : La première consiste à allonger tout le monde sur le
sol, les yeux fermés. Vous commencez à vous promener puis tout le monde se couche avec une
indication du type « Votre corps devient très lourd et vous vous endormez lentement ». L'autre est
que tout le monde le fait debout , les yeux fermés, sans se déplacer dans l'espace. Une troisième
voie sera vue dans les exercices avancés, où chacun se déplace dans l'espace les yeux fermés.
AUTRES TECHNIQUES DE RÉCHAUFFEMENT NON PSYCHODRAMATIQUE

Tout exercice visant à préparer l’acteur à l’action est un bon échauffement. Pour l’instant, nous
recommanderons le « vote ».
2.4- Le vote. (la tache, Vous les apportez, etc.) .- Le jeu où une personne "apporte le vote" ou "la
tache" et en touchant une autre cette dernière devient celui qui apporte le vote. Qu’est-ce que
voter concrètement ? ->C'est un jeu de poursuite, dans lequel le premier joueur poursuit les autres
pour atteindre son objectif, c'est-à-dire changer de rôle. Si c’est ce dernier cas, nous pouvons
appliquer une infinité de variantes :
« 1- Tache toxique » : Lorsqu'elle est tachée, la partie du corps où elle a été touchée « fait mal » et
le nouveau colorant doit remplir sa fonction en touchant cette zone.
« 2- Chain tache » : Si l'on met l'accent sur la collaboration on peut s'assurer qu'il n'y a pas de
changement de rôle mais plutôt une somme de rôles. Où le teinturier rassemble les teinturiers, qui
doivent s'unir pour former un réseau qui va tacher.
« 3- Tache de scarabée » : Si l'on regarde les formes, on constate qu'il existe une infinité de
variantes et de combinaisons pour favoriser les ruptures avec les formes du quotidien, développant
une adaptation immédiate. Dans cet exemple : la personne tachée doit s'allonger sur le dos sur le
sol en secouant les membres avec lesquels elle va se tacher. De cette façon, il deviendra un allié du
colorant, également colorant.
« 4- Lasure sans odeur » : C'est une autre variante pour travailler les formes. Ici, la personne
tachetée doit afficher un visage fort et rester comme si elle était assise sur des toilettes, le bras
droit tendu vers le haut. Il est libéré lorsqu'un partenaire abaisse ce bras, simulant la chaîne du
réservoir d'eau.
« 5- Tache des statues » : Travaillant également les formes, lorsqu'il est taché, l'élève doit se figer
dans une pose simulant une statue.
« 6- Chanson Mancha » : Si l'on met l'accent sur la désinhibition. Celui qui est repéré doit chanter
une chanson jusqu'à ce qu'il soit secouru par un partenaire.
« 7 - Tache de caractère » : (Pour les intermédiaires). En étant tachés, ils doivent se forger un
caractère ; Cela doit varier à chaque occasion.
« 8 - Tache de pont » : Une fois colorés, ils doivent s'immobiliser sur place et écarter les jambes. Les
compagnons qui tentent de les sauver doivent passer par l'ouverture des jambes.
Comme vous pouvez le constater, les spots ont fondamentalement un grand développement
psychomoteur. Similaire au jeu suivant :
2.5- Le chat et la souris.- - Les élèves forment un cercle par

paires. Un couple deviendra le chat et la souris. Le reste ne sera
que des « souricières ». Le chat doit chasser la souris et la
toucher avec sa main. S'il le fait, ils changent de rôle.
- Si la souris est placée à côté d'un des couples du cercle, elle
ne peut plus être poursuivie. A ce moment, l'élève du couple
situé du côté opposé à celui où était placée la souris deviendra
une souris et devra s'enfuir.
2.6- Autres.- Le jeu des couleurs (-Toc Toc - Qui est-ce ? -Maria, -Qu'est-ce que tu voulais ? Une
couleur, -Quelle couleur ?), Quemados (frapper l'équipe adverse avec un ballon), Canard-Canard-
Oie, etc. Tout jeu pour enfants ou sportif peut être un bon échauffement si vous savez l'appliquer.
3. INTÉGRATION DE GROUPE (Team Building)
Bien que pendant l'échauffement vous commenciez à travailler indirectement sur l'intégration du
groupe, il existe des exercices pour y travailler encore plus en profondeur. Lorsqu’il s’agit d’un
groupe de travail, cela s’appelle du « TEAM BUILDING ». Le processus de consolidation d’équipe
comprend :
3.1- Clarifier l'objectif et créer un sentiment d'appropriation dans le groupe
3.2- Identifiez les inhibiteurs du travail d'équipe et éliminez-les ou surmontez-les, ou s'ils ne
peuvent pas être éliminés, atténuez leur effet négatif sur l'équipe.
3.1- - Les trois exercices avec ballon en caoutchouc. - Avec un ballon léger pour enfants, essayez
ceci :
A) Ne laissez pas tomber la balle.- Pour un minimum de 6 personnes. Tout le monde
forme un cercle. L'objectif est de frapper le ballon avec vos mains ou n'importe quelle partie de
votre corps pour le passer à un coéquipier, sans que le ballon ne touche jamais le sol. Il n'est pas
possible de tenir le ballon, il suffit de le frapper. Il faut compter les hits pour avoir un record de
groupe.
B) Nommé volley-ball.- Il se joue contre un mur plat, à environ 3 mètres. Celui qui
commence frappera la balle contre le mur et avant que la balle ne rebondisse sur le mur, il dira le
nom de la prochaine personne qui frappera la balle. Cette personne doit aller le frapper avant que
le ballon ne tombe au sol.
C) Ballon chasseur.- Le jeu consiste en des équipes jouant au jeu de ballon chasseur. Une
ligne est tracée au sol et une équipe se tient d'un côté et l'autre de l'autre. L'objectif est de frapper
les membres de l'autre équipe n'importe où sur le corps. Toute personne touchée ou brûlée est
hors jeu. L'équipe qui parvient à brûler tous ses rivaux gagne. Remarque : Si une personne parvient
à attraper le ballon en l'air (avant qu'il ne rebondisse sur le sol et sans qu'il ne lui échappe des
mains un instant) elle obtiendra un point à utiliser en ramenant quelqu'un de son équipe .
3.2- - Corde à sauter.- Avec une longue corde, deux personnes en font le tour pendant que les
autres, l'une après l'autre, entrent en courant, sautent une fois et s'en vont. L'objectif est que la
corde ne soit jamais laissée seule et que chacun entre consécutivement. Si quelqu'un prend du
retard ou marche sur la corde, tous ceux qui l'ont déjà fait doivent revenir et arriver au bout de la
file.
3.3- - Se laisser tomber (La bouteille ivre).-

Étape 1 : En binôme, de préférence avec quelqu'un qui parle peu et qui a sensiblement la
même masse corporelle. On va fermer les yeux. Il vous est demandé de croiser les bras sur votre
poitrine, de vous maintenir stable (comme une planche) et, lorsque vous êtes prêt, de vous replier.
L'autre doit être prêt à l'attraper. Après 5 répétitions, ils échangent les rôles.
Étape 2 : Une troisième personne s'ajoute au couple. Celui du milieu descend d'avant en
arrière. N'oubliez pas que vos pieds doivent être fermement ancrés au sol "comme s'ils étaient
cloués"
Étape 3.- 4 personnes ou plus sont placées autour de celle à déposer. Ils l'attrapent
(délicatement) et le poussent vers les autres compagnons.
3.4- - Lazarillos (ou Anges et Aveugles).- Par paires. L'un sera le guide d'un autre qui a les yeux
bandés et lui fera faire une promenade où il tentera de lui faire utiliser les 4 autres sens (odorat,
toucher, écoute et goût). A la fin du voyage, les rôles seront échangés.
Il existe de nombreuses variantes de cet exercice :

1- Blind with Dumb : L'ange sera muet et ne pourra communiquer avec lui que par le toucher.
2- Lazarillo sans le toucher : Il le guidera uniquement avec sa voix.
3- Guide avec son : vous guidera en émettant uniquement un son spécifique, comme des
applaudissements.
4- Guide avec chanson : Il vous guidera en interprétant une chanson.
5- Balade fantastique : Le guide vous guidera à travers un monde fictif. Il vous dira que vous êtes
dans une grotte, sur un bateau pirate, en guerre, etc.
3.5- - Cercle maximum, cercle minimum, nœud.- En donnant l'indication « Cercle maximum », les
acteurs se tiennent la main pour former un cercle et essaient de lui faire occuper le plus d'espace
possible. Avec « Minimum », le plus petit espace possible, gardant tout le monde proche les uns
des autres. L'exercice est répété 2 ou 3 fois. En disant « Noeud », sans lâcher leurs mains, ils se
placeront sous les bras ou les jambes de leurs compagnons jusqu'à former un énorme nœud
humain. L'un des acteurs doit se dénouer et tenter de le démêler.
3.6- - Chat humain (jeu).- 3 carrés sont dessinés au sol, suffisamment

grands pour qu'une personne puisse se tenir debout dans chacun
d'eux. C'est comme jouer au chat. 2 équipes de 3 personnes sont
constituées. Une équipe sera constituée des X (barrages) et une autre
sera celle des « O » (cercles). L'équipe qui forme une ligne avec ses
trois membres gagne : horizontale, verticale ou diagonale.
Le jeu est au tour par tour. D'abord un membre de l'équipe Si les 3
joueurs de chaque équipe sont déjà dans l'espace et n'ont pas encore
gagné, ils pourront se déplacer (également à tour de rôle) une à une
des cases horizontales ou verticales adjacentes.
3.7- Rollers.- Au moins cinq partenaires sont placés sur le sol, couchés face vers le haut, en
contact latéral et avec les bras tendus vers le haut. Le sixième doit s'allonger face contre terre sur
les abdominaux de celui qui est couché, en le soutenant de la tête au bassin. Ceux qui sont couchés
commencent à se tourner, tous en même temps et du même côté. L'effet de ce rouleau fera que la
personne s'allongera sur le dessus comme si elle était sur des rouleaux. Il est important que la
personne au-dessus ait également les bras tendus.
Variation .- Les 5 rouleaux ne bougent pas de leur place, mais le sixième partenaire se place
parallèlement au premier et roule dessus. Puis il s'installe à la fin et le second fait de même. Cela
continue jusqu'à ce que tout le monde ait rejoint son partenaire.
4. EXERCICES DE CONCENTRATION.
Se concentrer sur quelque chose, c'est mettre ses 5 sens dans ce que l'on fait.
Exercices de concentration avec votre propre corps :
4.1- Inventaire du corps.- Exercice de base d'auto-concentration qui consiste à vérifier, dans la
position de votre corps, comment chaque partie est positionnée.
« On commence par palper notre gros orteil. Comment se sent votre gros orteil ? Est-ce qu'il
fait froid ou chaud ? Détendons-nous. Comment vont les autres orteils ? et la plante ?
Continuons à nous détendre et n'oublions pas de respirer calmement..."
Le guide peut commencer par les pieds, du gros orteil et atteindre le sommet de la tête, afin que
l'acteur puisse faire prendre conscience à l'acteur de la structure exacte de chaque partie de son
corps.
De même, il sera demandé à l'acteur de toujours être conscient de son pouls et de sentir sa
respiration, ainsi que de détecter toutes les variations de température dans chaque partie du corps
afin que l'inventaire corporel soit complet.
Lors de la détection des zones de tension, il faut essayer de les détendre le plus possible et
détecter comment cela favorise la respiration. Il est recommandé de le faire pour la première fois
allongé sur le sol. Il est important de se faire une image mentale de chaque zone parcourue.
4.2- - La boule de métal : Allongé, imaginez qu'une boule de métal lourd roule dans tout le corps
en la propulsant avec une légère contraction musculaire dans la zone où elle passe.
4.3- - L'être le plus petit et l'être le plus énorme de l'univers. - En position debout, concentrez
votre attention sur le fait de vous sentir progressivement plus petit devant l'ampleur de l'univers.
Sentez votre corps devenir de plus en plus petit. Pliez votre corps jusqu'à ce que vous soyez
accroupi. Mettez votre tête entre vos jambes. Tenez fermement vos jambes avec vos bras, pliez un
peu les genoux si vous n'avez pas assez de flexibilité, et devenez un atome minimal dans l'univers.
Une fois cela fait, vous procéderez au processus inverse, vous sentant de plus en plus énorme
jusqu’à ce que vous trouviez votre place dans l’univers.
4.4- Concentration auditive.- Fermez les yeux, concentrez-vous sur les bruits extérieurs et
commencez à construire une histoire. Si par exemple le bruit vient d’un camion :
Comment est? De quel type? Qui le guide et où va-t-il ? Quand avez-vous commencé votre travail ?
4.5- Concentration visuelle.- Fixez vos yeux sur un objet.
Le matériau avec lequel il est fait ? Comment a-t-il été construit ? Qu'est-ce qui le produit ?
Combien ça coûte? Qui l'a acheté ? Pour quelle raison a-t-il été acheté ?
4.6- Concentration tactile.- Fermez les yeux. Passez vos mains sur un objet.
-Tentez sa surface et décrivez-la : Rugueuse, lisse, rugueuse.
4.7- Concentration olfactive.- Fermez les yeux et inspirez fort.
Quelles odeurs sentez-vous ? Qu'est-ce qui les produit ? D'où viennent-ils ? Pourquoi cela se
produit-il ?
4.8- Concentration gustative.- Fermez les yeux et dégustez un bonbon.
Décrivez : la saveur, l'état physique, le matériau dont il est fait, etc.
(Essayez de le sentir avec toute votre langue, dans quelles parties sa saveur est le mieux capturée
et dans quelles parties elle ne l'est pas).
4.9- Gifles.- Les acteurs sont placés sur deux rangées puis chacun fait face à un partenaire de
l'autre rangée. Le but n'est pas de rire. Car chaque fois que l’un sourit, l’autre le gifle. Terminez
l’exercice lorsqu’ils arrêtent de perdre.
4B. CONCENTRATION ET MÉMOIRE

Il s'agit d'une petite section de concentration de base, avec quelques exercices pour travailler la
mémoire.
4.10- En souvenir de mes collègues. Le plus simple serait de demander à chacun de fermer les
yeux et de demander à chacun quelque chose de différent : Comment s'habille le camarade de
classe X ? De quelle couleur est votre chemise? Ses chaussures? Qui a les cheveux les plus longs ?
Qui porte des chaussures noires ? Etc.
Jeux de mémoire KIM

J'ai découvert ces jeux pour renforcer la mémoire grâce à un ami scout.
L'histoire de KIM : Kimbal O'Hara était le fils d'un sergent irlandais servant dans un régiment indien.
Il s'est un jour lié d'amitié avec un certain M. Lurgan, un habile marchand de bijoux. Lurgan
connaissait très bien les coutumes et la façon de penser des Indiens, c'est pourquoi il était devenu
agent des services de renseignement indiens. Il découvre bientôt que Kim pourrait devenir un agent
gouvernemental précieux et décide de le former à ce poste. Pour l'habituer à être observateur et à
retenir les moindres détails, il organisait des défis entre Kim et un garçon indien qui était à son
service. Il leur montra un petit plateau rempli de pierres précieuses et de bibelots, leur permit de le
regarder pendant un moment, puis recouvrit le plateau d'une natte. Les garçons devaient
reproduire par écrit le contenu du plateau, de la manière la plus détaillée possible : c'est ce qui est
devenu les jeux Kim.
Tests individuels basés sur le jeu de KIM :
4.1- VUE : Sur 24 objets observés pendant 1 minute vous devrez en retenir au moins 16.
4.2- TOUCHER : Sur 15 objets touchés pendant 2 minutes vous devrez en retenir au moins 10.
4.3- GOÛT : Sur 6 saveurs différentes, vous devez en reconnaître et en retenir au moins 4.
4.4- ODEUR : Sur 10 odeurs différentes, vous devez en reconnaître et mémoriser au moins 6.
4.5- AUDITION : Sur 20 sons différents, vous devez en reconnaître et mémoriser 13.
4.6- VARIANTES
a) Kim Elephant : Les joueurs font la liste plusieurs heures plus tard
b) Kim dérangé : Pendant que le joueur mémorise, les autres joueurs le dérangent en chantant
autour de lui.
c) Kim volée : les joueurs voient les 24 objets pendant 1 minute. Puis ils se retournent et le maître
du jeu en cache un. Celui qui devine le numéro manquant en premier est le gagnant.
d) KIM VUES et SONS Les joueurs sont assis à une table Kim. 12 objets y seront placés. Les joueurs
les regardent pendant une minute. Au signal, ils doivent tourner le dos et le directeur du jeu fait
tomber les objets un à un sur une planche de bois ou une autre table, selon un ordre établi à
l'avance. Les joueurs doivent reconnaître les objets au bruit de la chute et les noter dans l'ordre
dans lequel ils les entendent. Chaque objet identifié avec précision et selon l'ordre de chute mérite
un point. Le jeu est difficile et vous devez choisir des objets qui font un bruit caractéristique
lorsqu'ils tombent.
5. Imagination
5.1- Mille façons de mourir.- Chacune va au centre et représente une façon drôle ou étrange de
mourir. Électrocuté, un piano lui tombe dessus, etc. L'exagération varie de 100 à 1000 %.
5.2- Justification des objets (les mille usages d'un objet).- Une série d'objets est laissée au centre
du groupe. Dans un ordre aléatoire, chaque acteur viendra au centre pour effectuer une action
symbolique avec l'un des objets, en l'utilisant pour quelque chose de différent de ce pour quoi cet
objet était prévu. Exemple : Utiliser un parapluie comme bouclier, un journal comme épée, une
chaussure comme téléphone, etc. L’exercice se poursuivra jusqu’à ce que chacun ait expérimenté
des actions différentes avec chaque objet.
5.3- Racontez l'histoire de l'objet.- Prenez n'importe quel objet. Ensuite, en l’utilisant comme s’il
s’agissait d’une marionnette, l’histoire de l’objet sera racontée à la première personne. Exemple :
je prends un stylo et je dis. "Je suis la plume du président du Mexique et j'ai laissé ma marque dans
les traités avec tous les pays."
5.4- Histoire de 2 mots.- En cercle, une personne dit 2 mots pour raconter une histoire. Le suivant
en dit un autre 2. Les deux autres suivants qui continuent également l'histoire. Ainsi jusqu'à former
une nouvelle qui se termine par un dicton ou une morale. Si une personne dit quelque chose
d’incohérent ou tarde à commencer, l’histoire recommence.
5.5- Créativité en images.- Réalisez les activités suivantes sur une feuille de
papier : ap.y
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ou
oh oh oh oh oh oh
oh oh oh oh oh oh
C'est également possible avec d'autres chiffres, comme « T » ou « S ».

6. Expression corporelle
La majeure partie de la communication dans un processus de dialogue se produit dans le corps. Il

faut donc y travailler. Remarque : Avant de travailler sur Body Expression, vous devez passer
quelques minutes à échauffer votre corps pour éviter de vous blesser lors de tout mouvement.
6.1- - Exercices en ligne (ou en diagonale). - Chacun forme une ligne à côté du mur ou aux
extrémités de l'espace. L'exercice consiste à traverser un à un un espace balisé d'environ 5 mètres
en faisant différents exercices psychomoteurs :
A- Marche normale.- Lorsque la première personne atteint le milieu, la deuxième s'en va et ainsi
de suite.
6.2- Sauter de côté.- Même chose, sauter de côté avec les jambes ouvertes et les bras qui
montent et descendent (comme faire des papillons, mais en avançant).
C- Jogging.- Faire du jogging d'abord dans un pas yogique (genoux relevés en les amenant au-
dessus de la taille) puis dans la direction opposée, en essayant de nous frapper les fesses avec nos
talons.
D- Marcher comme une bête.- Idem, marcher avec les mains et les bras en avant.
E- Marcher comme une bête à reculons.- Même chose, marcher avec les mains et les bras en
arrière.
F- Crabe.- Marcher en 4 points vers la droite et une fois arrivé au milieu vers la gauche.
G Camel.- Pied droit avec main droite. Pied gauche avec main gauche. Le chameau avance
d’abord du côté gauche, puis du côté droit.
H- Le singe.- Avancez avec vos mains touchant toujours le sol en même temps, avec votre tête
traçant une ligne horizontale par rapport au sol, et vos jambes poussant et tombant ensemble.
6.3- Kangourou.- L'acteur s'accroupit et tient ses chevilles avec ses mains. Avancez en sautant.
J- Avec les fesses.- Dans celui-ci, ils sortent les uns après les autres. Ils font deux pas et s'assoient
sur le sol, les bras tendus parallèlement à sa surface et les jambes également tendues devant eux.
Ils commencent à marcher avec leurs fesses, à droite puis à gauche, comme s'ils étaient leurs pieds.
Il est nécessaire de garder le dos très droit, en formant un angle de quatre-vingt-dix degrés avec
vos bras et vos jambes. Lorsqu’ils atteignent le milieu, ils tournent sur leur axe et l’autre moitié
tourne en arrière.
K- Virages et sauts.- Ils consistent à avancer en tournant sur son propre axe, avec notre regard
(presque) toujours sur le point fixe de la destination. En tournant, la tête pointe vers ce point.
fixé jusqu'au dernier moment, qui tourne rapidement jusqu'à ce qu'il
l'atteigne à nouveau. D'abord marcher, puis mélanger avec le saut.
L- Gazelle.- (s'il y a un espace d'environ 50 mètres), courez en essayant
d'imiter le pas d'une gazelle, d'abord avec le pied droit, en levant le genou,
étirez le pied gauche vers l'arrière et continuez avec le pied gauche,
également lever le genou et étirer le droit vers l’arrière. Donc vous
continuez à alterner un et un.
M- Jambes croisées.- Debout côte à côte, deux acteurs se tiennent par la
taille, se serrent fort, et croisent les jambes, la droite de l'un avec la
gauche de l'autre, en les soulevant pour qu'elles ne touchent pas la sol.
Puis ils se mettent à marcher, en gardant à l'esprit que chacun doit considérer le corps de l'autre
comme sa propre jambe. L'idée est de marcher et non de sauter. La jambe (l'acteur) n'aide pas,
c'est l'autre qui doit faire tous les efforts pour qu'elle, c'est-à-dire son partenaire, avance.
N- Brouettes.- Un acteur au sol s'appuie sur ses mains et l'autre le tient par les pieds. L'un marche
avec ses mains et l'autre le suit, comme quelqu'un qui conduit une brouette.
Ñ- Burro Bala.- Un acteur s'accroupit et l'autre saute par-dessus lui. Celui qui a sauté s'accroupit
maintenant et l'autre saute par-dessus lui. Donc consécutivement.
Z- Autres : Si l'enseignant connaît des techniques acrobatiques au sol (roulements, sauts de tigre,
tours de charrette) ou des mouvements de danse, du parkour, des arts martiaux ou de la
biomécanique, ils pourraient être ajoutés ici en urgence pour les travailler. De même, vous pouvez
rechercher de nouvelles façons de marcher en couple, comme marcher en vous appuyant sur le
dos de l'autre.
Remarque : Dans tous ces exercices vous devez travailler la synchronisation avec les partenaires
devant vous, pour effectuer les mouvements au même rythme et tempo que les autres.
6.2- - Le réservoir de liquide.- Individuellement ou par paires, nous entrons dans un réservoir
imaginaire qui nous recouvre entièrement. Le réservoir est ensuite rempli d'une des substances
suivantes. Ensuite, nous bougeons comme si nous étions dans cette substance et comme si nous
pouvions respirer cette substance. Les substances peuvent être :
- Eau, Huile, Sable, Argile ou Pâte à Modeler, Boules de Plastique, Excréments, autres.
6.3- De rien à l'explosion.- Un cercle de personnes qui se regardent. S'il y en a 10, par exemple, 1
regarde 4, celui-ci à 7, celui-ci à 10, celui-ci à 3, celui-ci à 6, celui-ci à 9, celui-ci à 2, celui-ci à 5,
celui-là à 8 heures, celui-ci à 1 heure. Chacun doit prêter une attention particulière à celui qu’il
regarde.
Le but de l’exercice est de ne rien faire. Il regarde attentivement son modèle sans rien faire. Mais
dès que notre modèle bouge un peu, nous bougeons aussi mais un peu plus que lui. Comme il y a
quelqu'un qui nous regarde aussi, et dont nous sommes le modèle, il bougera un peu plus que nous
et un peu plus même que notre modèle.
C'est une escalade. Partant de la consigne de ne rien faire, de rester immobile, on va à tous les
extrêmes. Elle s'arrêtera lorsque les mouvements ne pourront plus être imités.
6.4- Les miroirs.- Par paires, face à face à une distance d'environ un mètre, un partenaire se
regarde dans le miroir et l'autre agira comme un reflet. Vous devez essayer de ne pas faire de
mouvements très rapides, difficiles à suivre, ainsi que des mouvements cachés derrière votre dos.
Sur ordre du coordonnateur, des changements de rôles seront effectués pour mettre le couple sur
la même longueur d'onde. Une fois que plusieurs changements auront été apportés, le couple
effectuera les changements indépendamment sans en parler ni se mettre d'accord à l'avance, mais
chacun commencera son rôle en fonction des besoins de chaque couple à ce moment-là.
Ce que nous allons essayer de construire, c'est un mouvement spontané réalisé à deux. Ce que
nous recommandons aux membres, c'est de ne pas être sourds à ce que propose l'autre et de ne
pas être muets dans une attitude passive.
6.5- Le miroir de groupe.- Deux rangées sont disposées deux à deux face à face et une zone est
délimitée au sol, infranchissable, qui fera office de miroir. La structure par paires est similaire à la
précédente, à quoi s'ajoutent les mouvements latéraux (droite, gauche) du miroir. Comme il y a
des collègues travaillant des deux côtés qui peuvent être dérangés (sans les toucher), vous devrez
être très concentré.
6.6- Points d'appui.- Lorsque nous sommes debout, nous utilisons 2 points d'appui : Les deux
pieds. Si nous sommes les mains et les pieds au sol, nous avons 4 points. Si nous nous asseyons,
nous en avons 4 aussi.
Le coordinateur dira un nombre de 1 à 10 et l'acteur devra sauter et tomber avec ce nombre de
points d'appui et rester immobile dans cette position. (Si c'est trop compliqué, changez simplement
le nombre de points d'appui en cherchant à explorer autant de positions que possible.)
Variantes .- Mélangez les points d'appui avec le mur ou avec vos compagnons.
6.7- - Pousser et étirer.- Ils sont placés par paires. L'exercice se déroule en 5 étapes.
(Premier) L'acteur 1 va pousser l'acteur 2 par derrière. 2 va résister mais laisser 1 le battre.
(Deuxième) L'acteur 1 va tirer l'acteur 2 par le bras Idem.
(Troisième et Quatrième) À la fin, ils inversent les rôles.
(Cinquième étape) Maintenant, chacun de son côté, en utilisant sa mémoire corporelle, va tirer «
une personne invisible », et va aussi la pousser. Le but est de tendre et d’utiliser les mêmes
muscles que ceux utilisés pour pousser et tirer la personne réelle, en effectuant un effort similaire.
6.8- - La série du sculpteur et des statues ou sculptures.- Il s'agit d'une série d'exercices où
travaillent deux rôles : Le sculpteur et la sculpture. En soi, le sculpteur va modeler la sculpture pour
créer une statue. La statue restera immobile, se déplaçant selon les instructions du sculpteur.
Sculpture 1 : Le sculpteur touche le modèle.- L'exercice commence et chaque sculpteur travaille
avec la statue qu'il souhaite. Pour ce faire, il touche le corps de la statue en prenant soin de
produire les effets qu'il souhaite dans les moindres détails. Il faut toucher, modeler, et à chaque
geste du sculpteur correspondra un geste correspondant, chacun provoquant un effet qui n'est pas
identique.
Le metteur en scène devra proposer que ce premier exercice dure le temps nécessaire (deux ou
trois minutes, voire plus, selon les participants, l'ambiance créée, etc.) pour que le sculpteur et le
modèle se comprennent, afin que la statue puisse facilement traduire les gestes du sculpteur, vus
et ressentis.
Sculpture 2 : Avec une petite touche.- En cela, vous pousserez ce que vous voulez déplacer en
utilisant uniquement l'index. Plus vous appuyez fort, plus la partie de la statue se déplacera dans
cette direction.
Sculpture 3 : Souffler dans l'argile.- Comme la précédente, mais au lieu d'utiliser vos mains, vous
utilisez uniquement le vent qui souffle par votre bouche.
Sculpture 4 : (facultatif) Plusieurs sculpteurs par sculpture. - Le même, mais au lieu d'un
sculpteur, il y en aura plusieurs travaillant avec la même statue. Cela nécessite une connexion
entre les sculpteurs pour qu’ils ne se parlent jamais.
Sculpture 5 : Le sculpteur ne touche jamais le modèle.- Encore une fois par paire. Dans cette
deuxième partie, le réalisateur donne le signal aux sculpteurs de s'éloigner de leurs modèles.
Cependant, ils doivent continuer à faire les mêmes gestes qu'avant, lorsqu'ils touchaient leur
modèle pour la première fois. Les statues, qui auparavant voyaient et sentaient ces gestes,
continuent désormais de les voir, mais sans les ressentir : elles doivent cependant continuer à
réagir comme si elles les sentaient encore, comme si les sculpteurs continuaient de les toucher.
C'est ainsi qu'un modèle déporté est réalisé. Les sculpteurs doivent continuer à faire des gestes
réalistes, c'est-à-dire les gestes qui seraient nécessaires pour que les statues exécutent les
mouvements, adoptent des expressions faciales ou fassent les gestes que les sculpteurs voudraient
qu'elles fassent.
Sculpture 6-Les sculpteurs se dispersent dans la pièce.- Si dans l'exercice précédent le sculpteur et
le modèle se faisaient face, sans obstacles, toujours en ligne droite, maintenant les sculpteurs
doivent se déplacer dans la pièce en prenant soin d'abord de déplacer les visages. de leurs modèles
en direction de l'endroit où ils comptent se tenir (c'est-à-dire : le modèle, qui n'a pas de
mouvements autonomes, ne peut pas chercher le sculpteur s'il sort de son champ de vision).
Sculpture 7- Les sculpteurs réalisent une seule sculpture.- En s'éloignant le plus possible et à
l'intérieur d'une salle où modèles et sculpteurs se chevauchent, où la visibilité est obstruée, les
sculpteurs tentent de relier leurs modèles entre eux, pour former une seule statue multiforme qui
s'adresse à tous et a une signification suggérée par le réalisateur ou les sculpteurs eux-mêmes.
6.6- Gamma des sentiments.- La section la plus importante de l'expression corporelle est
l'expression des émissions et des sentiments.
A) - Statues émotionnelles : Reprises du théâtre de statues et du psychodrame, réalisez des statues

(positions statiques) où la corporéité et le geste montrent des émotions et des sentiments :
Admiration, Gentillesse, Amour, Arrogance, Cupidité, Gentillesse, Colère, Lâcheté, Humour,
Compassion, Désir, Doute, Faiblesse, Mépris, Déception, Espoir, Envie, Énergie, Mensonge,
Échec, Goût, Générosité, Humilité, Indifférence, Mal, Patience, Inquiétude, Sécurité, Blush,
Sincérité, Tragédie, etc.
Au début, ils peuvent être individuels, puis avec des compagnons.
B)- Machines émotionnelles : La même que la précédente, mais vous devrez donner un
mouvement ou une action aux statues. Commencez par dépasser un membre, prenez une position
et répétez un mouvement indéfiniment. Une autre personne arrive et se joint à l'action avec un
mouvement qui « s'emboîte » comme s'il s'agissait des engrenages d'une machine.
C)- États physiques : Passer d'un état physique à l'autre. Exemples:

De la douleur au soulagement.
Du chaud au froid.
De la joie à la tristesse.
De la jeunesse à la vieillesse.
De la faim à la satisfaction.
De sobre à ivre.
Du rire aux larmes.
Du calme à la fatigue.
De l’envie d’aller aux toilettes au calme.
Etc... et vice versa.
D)- Combiner des personnages archétypaux avec des états physiques et des gestes.
Personnage État physique Geste

enfant aveugle Rage
vieux ivre Bonheur
pauvre somnolent Tristesse
riche boiteux Inquiétude
politique douleur Avarice
prêtre froid Modestie
Bandit rêve Peur
Vous pouvez mettre 3 bocaux en verre, dans un des morceaux de papier pliés avec des types de
caractères écrits dessus. Dans d'autres états physiques et dans d'autres gestes ou sentiments. À la
fin, vous pouvez demander à chacun de prendre un morceau de papier dans chaque pot et de faire
une représentation où il effectue une action en mélangeant les 3 conditions .
7. Exercices complets.
Il s'agit d'exercices dans lesquels sont travaillés simultanément une série de facteurs, tels que la
voix, le corps, le rythme, la confiance, la désinhibition, le travail de groupe et l'estime de soi.
Note précédente : Dans ces exercices, crier signifie indiquer à haute voix en utilisant la voix
diaphragmatique. Vous ne devriez jamais vous blesser la voix pendant un exercice.
7.1- Viens, je peux ? - Un de mes favoris. Tout le monde forme un cercle suffisamment ouvert
pour pouvoir traverser le centre en courant. C'est un jeu d'échange de place à l'aide d'une
commande.
- La personne qui initie criera à n'importe qui d'autre : « Puis-je ? et il pointera avec son index, en
utilisant tout son bras gauche tendu depuis l'omoplate. Cette personne, en vous regardant dans les
yeux, vous répondra : « Viens », en faisant un geste de la main droite, en l'étirant d'abord vers
l'avant avec la paume vers le haut puis en pliant le coude (comme pour amener la paume de la
main vers le visage). .
- Au moment où la deuxième personne dit « Viens », la première courra vers la seconde.
- Le deuxième acteur immédiatement après avoir dit « Viens » (et avant l'arrivée du premier)
demandera à un troisième « Puis-je ? avec la même mécanique. Le troisième répondra « Viens » et
demandera à un quatrième « Puis-je ? », qui répondra « Viens » et ainsi de suite.
- Si le geste ou la voix est faible, l'autre personne ne répond pas.

- Tout le monde doit aller à vitesse maximale, c'est un jeu d'énergie.
- Vous ne pouvez pas demander « puis-je » aux acteurs à côté de vous.
- L'exercice se termine au bout de 30 secondes au cours desquelles le « Viens » et le « Puis-je » ont
un rythme constant.
7.2- Le jeu des applaudissements.- C'est un jeu de rythme. Tout le monde en cercle.
- Celui qui commence applaudira celui de droite.
- Celui-ci répondra aux applaudissements devant lui par un autre applaudissement ; Il se retournera
immédiatement et donnera un deuxième coup à la personne à sa droite.
- Le suivant fera de même, il donnera un premier applaudissement pour recevoir les
applaudissements de l'autre et il donnera son deuxième applaudissement pour la personne
suivante dans la file.
Une fois qu'une série d'applaudissements est terminée, vous pouvez commencer à changer la
direction des applaudissements : après avoir reçu un applaudissement, le prochain
applaudissement peut être rendu à la même personne ou lancé à n'importe qui d'autre dans le
groupe. Cette personne répondra de la manière habituelle en applaudissant et applaudira toute
autre personne.
- Le rythme ne doit pas changer, il doit être maintenu soit rapide, soit lent tout le temps.
- Si quelqu'un fait une erreur, recommencez en applaudissant uniquement vers la droite.
7.3- Le jeu « MAINTENANT ».- Il est très similaire au précédent. Tout le monde en cercle.
Plusieurs commandes seront utilisées ici. Le réalisateur doit définir quels seront les gestes pour
chaque commande (même si ici je propose un geste pour chaque commande).
- Il commence par crier « Maintenant ! » (le mouvement de base) vers la droite accompagné d'un
coup « façon karaté » vers la droite avec le bras gauche.
- Le suivant lance également son « Maintenant ! » avec le même geste au suivant. Comme ça
consécutivement jusqu'à faire le tour.
1) La première commande à ajouter est « HONDOM ». Après le premier tour, quand c'est au tour
de quelqu'un de dire « Go », vous pouvez utiliser HONDOM à la place. HONDOM est utilisé en
serrant les poings et en frappant les coudes vers le bas. L’effet de HONDOM est d’inverser le sens
du jeu. Si nous allions à droite, maintenant à gauche. Celui qui a crié « Ya » pour la dernière fois
répète encore « Ya » mais dans le sens inverse (et avec le geste vers l’envers).
2) La deuxième commande à ajouter est « AJA TORO ». Lorsqu'une personne fait une erreur, pour
que le jeu ne s'arrête pas, celui qui commence à crier « AAAAAAAAJA TORO » (en allongeant le
premier A). Ensuite, tout le monde se rendra au centre et se saluera en disant « Taureau ». Ils
regagnent tous rapidement leurs positions. La personne qui a lancé le « AJA TORO » dit « GO »
dans la direction souhaitée pour que le jeu reprenne.
3) La troisième commande est « LÀ ». Ce commandement, utilisé lorsque c'est votre tour,

consiste à vous accroupir légèrement avec les jambes ouvertes, à étendre les bras sur les côtés, à
joindre le pouce avec l'index de chaque main avec la paume tournée vers le haut, et à dire « LÀ ».
Alla fait passer le « Ya » au suivant et c'est au tour du partenaire 2 positions plus loin de
continuer la partie . (C'est-à-dire que si « 1 » dit « Alla », « 2 » ne fait rien et « 3 » continue de dire
« GO »)
4) Le quatrième commandement est « ALLI », c'est le mélange de « HONDOM » et « ALLA ».

Quand c'est votre tour, vous restez ferme et fabriquez des « jumelles » avec vos mains pour voir
à travers le trou fait entre votre pular et votre index. Quand on dit «LÀ», le sens est inversé mais
en saute un. (C'est-à-dire que si 1 dit « Ya », 2, « Ya » et 3 « LÀ », alors 4 et 2 ne font rien, mais 1 dit
« Ya » dans la direction opposée d'où ils sont partis.
5) Le cinquième commandement est "TWIST", c'est vraiment comme un HONDOM, inversant

l'ordre de "Maintenant", mais avec la différence qu'en disant Twist à votre tour, tout le monde
doit tourner à 180°, laissant tout le monde dos au centre du cercle . Il reviendra à la position
première après une autre torsion ou après un « Aja Toro ».
6) Le sixième commandement, et peut-être le plus difficile. "GELER". Celui qui utilise « FREEZE » à
son tour restera ferme et gonflera ses joues, comme s'il retenait son souffle. À partir de là, les
suivants diront « MAINTENANT » dans leur esprit, sans parler ni faire de gestes. A tout moment,
quelqu'un dont c'est le tour de dire « MAINTENANT » peut le redémarrer . La condition est initiée
par celui à qui ce serait le tour selon le rythme auquel elle s'effectue.
7) La septième et dernière commande est « CANON ». À votre tour, vous ferez un geste de tir (en
tenant le pistolet imaginaire à deux mains et en le pointant avec les deux index) et crierez
CANNON, en pointant TOUS les membres, qui poursuivront le jeu . Le membre visé peut répondre
par un « GO » à droite ou à gauche, un « HANDOM » ou un autre « CANNON ».
En bref, les commandes sont 0) MAINTENANT : déplacement ou bit de base. 1) HANDOM : inverse
le sens. 2) AJA TORO : N'importe qui l'utilise quand quelqu'un fait une erreur pour recommencer.
3) ALLA : Vous passez au suivant. 4) LÀ : C'est inversé mais en sautant au précédent. 5) TWIST :
C'est inversé mais tout le monde tourne à 180 degrés, inversant également le cercle. 6) FREEZE : Le
jeu reste silencieux et sans mouvement jusqu'à ce que quelqu'un l'arrête. 7) CANNON : Vous
pointez du doigt n'importe qui pour qu'il continue la partie. Il faut toujours garder le rythme. Le
perdre équivaut à perdre la vie.
7.4- BOULES COLORÉES.- Celle-ci est un peu différente des précédentes.
Tout le monde en cercle jouera à se lancer des balles imaginaires. Tout d’abord, le coordinateur
lancera à quelqu’un une première balle imaginaire en disant « Bleu ». Cette personne mime
l'attraper et le lancera à quelqu'un d'autre en disant « Bleu ». Lorsque tout le monde aura lancé le
ballon, un deuxième ballon sera lancé en disant « Rouge ». Maintenant, il y a deux balles en même
temps. Vous devez être conscient de l'endroit où se trouvent les deux, en veillant à ce qu'ils ne
soient pas lancés tous les deux sur la même personne. Au fur et à mesure que le jeu progresse,
d'autres boules peuvent être ajoutées : « Jaune », « Blanche », « Noire », etc. Tout au niveau que le
groupe peut travailler, pour maintenir le rythme et la précision.
7.5- LE LOUP (ou La Mort ou le Meurtrier). - Ce jeu consiste à cacher et découvrir des rôles.
Le coordinateur dit à tout le monde de fermer les yeux. Puis, en touchant la tête de quelqu'un, il le
choisira secrètement comme le « Loup ». Puis il demande à chacun d'ouvrir les yeux et explique : «
Vous êtes tous des moutons, mais parmi vous il y a un loup déguisé en mouton. Ils devront le
découvrir en voyant leur attitude corporelle."
-Tout le monde va errer dans l'espace pour essayer de découvrir qui est le loup.
- Le loup, quant à lui, va tuer le mouton en faisant un clin d'œil (il peut faire un clin d'œil deux
fois). -Le mouton à qui on fait un clin d'œil fera 5 pas avant de mourir et poussera un cri
terrifiant.
- Les moutons qui découvrent le loup (minimum 2) doivent se diriger vers lui en se tenant la main
et l'étouffer par derrière. Si c'est le loup, ils gagnent en le tuant. Si ce n’est pas le cas, les moutons
qu’ils ont pendus meurent et ils ne peuvent plus tuer personne ensemble (il leur faudrait trouver
un autre partenaire).
- Le loup gagne s'il tue tous les moutons ou les moutons s'ils tuent tous les loups.
- REMARQUE : Le mouton mort dira au coordinateur qui l'a tué. Si la personne qui l’a tué n’est pas
le loup, cette personne est exclue du jeu.
- Il n'est pas possible de parler pendant le jeu, seuls des gestes peuvent être effectués.
- Le loup ne peut pas tuer un autre loup en lui faisant un clin d'œil, mais s'il peut se joindre à un
mouton pour tuer un autre loup en lui étouffant le cou, c'est parfaitement légal.
- Deux loups ne peuvent pas s'unir pour tuer des moutons en les pendant.
- Le loup doit attendre au moins 10 secondes avant de tuer à nouveau.
7.6- L'ÉPÉE IMAGINAIRE- Deux groupes, face à face, avec un leader devant chacun d'eux. Ils
agiront comme s’ils brandissaient une épée en bois. Chaque leader, à son tour, peut porter l'un des
six coups différents :
1-COU ! Le coup doit être porté à hauteur de gorge de l'adversaire, qui doit s'accroupir rapidement,
en même temps que tous les membres de son équipe) ;
DEUX PIEDS! Il s'agit d'essayer d'atteindre ses pieds, tandis que l'adversaire et son équipe doivent
tous sauter en même temps ;
3-À GAUCHE ! une fente vers la gauche ; tout le monde doit l'éviter en sautant à droite ; 4- POUR LE
DROIT ! une fente vers la droite ; tout le monde doit sauter à gauche ;
5- AU CENTRE ! une poussée en plein milieu du groupe ; La moitié de l'équipe doit esquiver d'un
côté et l'autre moitié de l'autre ;
6-AVANT! avance du chef avec son épée ; Le groupe adverse doit reculer.
Le leader doit crier le nom de l’attaque et mimer l’attaque de cette façon.
EXERCICES DRAMATIQUE- Notes précédentes.
Les exercices dramatiques doivent commencer en groupe avec les nouveaux groupes. Et par
groupe, j’entends le groupe ENTIER. Oubliez pour un moment le quatrième mur, utilisez tout
l'espace de la salle ou de la scène et consacrez-vous pleinement à dramatiser ce qui a été demandé.
Pour cela, nous utiliserons quelques éléments du fameux « Système Stanislvaski » dans des
improvisations :
a- Détente. - Personne ne devrait être tendu. Tout type de tension musculaire se reflète dans le
corps, dans la voix et dans le manque de fluidité de l'improvisation. Pour obtenir une relaxation
musculaire, il est recommandé de faire des exercices lors d'un échauffement.
b- Concentration de l'attention.- Faire au préalable des exercices de concentration, pour placer nos
5 sens dans l'improvisation et dans ce qui se passe sur scène.
c- Justification.- Réagir de manière correcte à des stimuli fictifs, pour les « justifier ».
d- Adaptation.- Processus de réponse honnête sur scène en fonction des circonstances qui se
produisent, en évitant de tomber dans des personnages « plats » et faux.
e- Imagination.- Encourager l'utilisation de l'imagination, en créant des objets ou des paysages
imaginaires, mais en y répondant comme s'ils étaient réels.
f- Objectifs.- L'acteur a toujours un objectif pour être sur scène. S'il ne l'a pas, il ne devrait pas y
figurer. Au début de l’improvisation, chaque acteur doit connaître ses objectifs, sinon il ne jouera
pas adéquatement son rôle.
g- Communion.- Soyez toujours en relation avec les autres collègues et avec l'espace scénique.
Personne n'existe seulement comme un point dans l'espace (sauf dans certaines situations de
désordre mental extrême d'un personnage, mais l'acteur doit rester conscient du reste).
Sans théoriser davantage, commençons !
8. EXERCICES DRAMATIQUE - Improvisations de groupe
8.1- Improvisations de groupe dirigées.- Dans ce type d'improvisations, le coordinateur racontera

une situation spécifique de l'extérieur et les élèves réaliseront les actions en même temps. Cela
doit inclure un espace, une heure de la journée et une série d’événements ou de circonstances qui
rendront la situation plus complexe. Un fait important est que chaque élève choisira librement et
sans préméditation le rôle qu'il jouera et sera libre de le modifier d'un moment à l'autre si
nécessaire. Exemple : Le réalisateur raconte :
“... Il fait nuit, ils sont sur un bateau, pour une raison quelconque, ils dorment tous par terre. Les
bruits de l'aube commencent à se faire entendre, la fraîcheur de la mer éclabousse nos visages, nos
pieds deviennent humides. Le corps devient de plus en plus mouillé. L'eau entre dans le bateau, et
s'ils ne la retirent pas, il coulera !
Exemples de circonstances : pas de canots de sauvetage ; tout l'équipage est parti dans un bateau ;
un autre navire approche ; une femme enceinte commence à accoucher ; tempête avec des vagues
géantes ; il y a des requins dans l'eau ; etc.
D'autres thèmes à dramatiser peuvent être : un voyage à la montagne ; l'usine abandonnée ; perdu
sur l'île atterrissage forcé ; une guerre, la foire aux antiquités persanes, le tout enfermé dans un
musée d'art égyptien où tout prend vie, etc.
8.2- Improvisations basées sur une histoire.- Ici, le réalisateur racontera d'abord une histoire puis,
ensemble, ils essaieront de la représenter. Exemples.-
« Un groupe d'amis se rend dans une forêt, mais des choses étranges commencent à leur arriver et
ils voient des fantômes. Ils entrent dans une maison où ils trouvent des êtres étranges qui les
piègent pour les manger. Plus tard, alors qu’ils sont sur le point d’être dévorés, ils se rendent
compte que tout n’est qu’une hallucination à cause de champignons qu’ils ont mangés par accident.
« Deux familles en conflit se réunissent chez l'une pour discuter d'une question importante : faut-il
ou non abattre un pommier qui perd de nombreuses feuilles et que personne ne ramasse. Au milieu
de la situation, des voleurs entrent pour voler tout le monde. Ensuite, les voisins travaillent
ensemble pour arrêter les voleurs.
« La nuit, les jouets dans un magasin commencent à se réveiller (comme dans Toy Story). Ensuite,
des rats kidnappent une poupée et le reste des jouets va à son secours.
8.3- Improvisation silencieuse - On la retrouve également dans l'improvisation collective et

simultanée, mais dans ce cas ni le mot ni le son ne peuvent être prononcés. La communication se
fait uniquement par des gestes. Cela déclenchera l'investigation des possibilités d'expression de son
propre corps, tout en faisant tout son possible pour être clair avec les messages que nous envoyons
et savoir comprendre les messages que nous recevons. « Dites-le avec du mime » doit être évité ;
l'écoute, la patience et l'observation doivent être développées. Exemples possibles : salle d'attente
d'un gardien d'hôpital ; fuite de gaz au bureau ; turbulences en vol ; prise d'otage dans un aéroport;
chauffeur de bus inexpérimenté.
8.4- Dans une autre langue.- La même chose, mais tous parlant dans des langues différentes
inventées ou inconnues.
8.5- - Photographies.- Le réalisateur indique un type de photographie, d'un événement « social ».

Ensuite, les membres, un par un, doivent être placés dans des positions statiques complémentaires
pour former cette photographie.
Exemples de photographies.- Mariage au ranch avec le mari forcé. L'équipe a remporté la coupe du
monde. Photo érotique d’un magazine masculin. Équipe de super-héros. Enfants lors d'une fête
d'enfants. Tout cela sur le point d'être mangé par les cannibales. Amis zombies. Amis ivres.
8.6- - Images.- Presque comme le précédent : un élève indique s'il a une image de quelque chose
qui lui est venu à l'esprit, et les autres doivent la créer ensemble. La différence est qu’ici les acteurs
peuvent jouer le rôle d’éléments de décor. Si l'image est un ange dans les nuages, un acteur serait
l'ange, un autre serait les nuages, un autre serait la chaise de l'ange, un autre serait le soleil et un
autre serait la harpe.
8.7- Animaux.- Tout le monde pense à un animal qu'il aime le plus. Ils commenceront à se
déplacer dans la pièce en imitant cet animal à la limite des capacités humaines. Si c'est un oiseau
agitant les bras, si c'est un quadrupède à quatre pointes, si c'est un serpent rampant, etc. Dans un
premier temps chaque individu, cherche cet animal : Comment il dort, comment il mange, va aux
toilettes, se toilette, chasse, marche, s'enfuit, s'accouple, etc. Une fois l’animal maîtrisé, nous
commençons à interagir avec les autres. Si un animal « en tue un autre », il restera mort pendant
environ 10 secondes avant de ressusciter et de poursuivre la coexistence.
8.8- - Chimères.- Variation de la précédente, mais assez étendue. Une fois que vous avez un animal
préféré et que vous l’avez expérimenté, il vous est demandé de penser à un animal aussi différent
que possible du premier. Ils feront le même travail avec cet animal. Une fois cela fait, ils
chercheront à combiner les caractéristiques des deux animaux pour créer un nouvel animal : La
chimère.
8 .X.1- Apartés.- Il s'agit d'une étape intermédiaire entre les improvisations de groupe et
les sous-titres. groupe. Il s'agit du coordinateur qui suit attentivement le développement de
la situation dramatique de groupe, propose un « arrêt » à la situation générale et se
concentre sur une situation spécifique entre deux ou plusieurs compagnons qui seront
chargés de continuer à développer la situation qu'ils ont jouée. . Le reste est arrêté à
l'arrêt. Ensuite, en utilisant un nouveau « stop », il gèlera la situation précédemment
coupée, puis continuera ensemble et coupera à nouveau. L'idée de ce jeu est que chacun
traverse une situation raccourcie d'interaction avec les autres.
9 .X.2- Soliloques.- Semblable au précédent. Le professeur fera un « STOP » et tout le

groupe sera arrêté. Ensuite, il demandera à chacun un monologue pour qu'ils puissent dire
ce que leur personnage doit penser à ce moment-là.
9. EXERCICES DRAMATIQUE - Improvisations en sous-groupe
Pour les exercices suivants, des groupes de travail de 4 à 6 membres sont invités à se constituer.
Points à prendre en compte dans l’action collective :

a- Chacun doit participer activement à l'improvisation.
b- Localiser l'œuvre dans un espace bien défini. S’il y a des objets imaginaires, tout le
groupe doit savoir où ils se trouvent.
c- Ne vous couvrez pas, ne faites pas la queue et ne parlez pas à plus de 2 personnes en
même temps.
d- Chacun doit écouter ses collègues et réagir en conséquence.
Et des performances individuelles.
a- Évitez de tourner le dos, de parler doucement ou de toujours rester dans la même

position.
b- Assurez-vous que les acteurs « vedettes » veuillent occuper le devant de la scène dans
toutes les improvisations.
c- Évitez de surjouer et jouez toujours le même type de personnage.
d- L'acteur doit toujours connaître la réponse à ces 4 questions clés sur son personnage ,
que le réalisateur doit poser à la fin de l'improvisation . Qui est-ce? (sans existentialités,
quel est le rôle du personnage ou comment le décririez-vous), Où est-il ?, Que veut-il ?

( votre objectif à atteindre) Comment allez-vous y parvenir ? (la méthode utilisée lors de
l'improvisation pour atteindre cet objectif).
NOTE.- À propos des conventions : les conventions sont des lignes directrices préétablies que
nous acceptons tous de donner comme vérité pour mener à bien la tâche. Nous devons garder à
l’esprit que le théâtre est une « pure convention ». L'actrice qui joue Juliette dans la pièce de
Shakespeare ne meurt pas à chaque représentation, cependant, si elle joue bien son rôle, nous
souffrirons dans cette scène et il est fort probable que nous pleurerons aussi, « comme si » elle
était réellement morte, mais Si cette convention tacite n’avait pas été établie entre acteurs et
public, le théâtre n’existerait pas. C'est pour cette raison que dans notre travail, nous devons nous
mettre d'accord sur certaines conventions.
Conventions les plus importantes :
A) L’espace scénique : afin de créer plus facilement cet espace, il est recommandé de le définir
dès le départ. Si nous avons une scène, cela peut être l'espace, mais si le travail a lieu dans une
salle de classe ou un salon, il serait pratique de le délimiter avec une ligne au sol ou avec une
lumière qui se concentre uniquement sur cette zone ou dans n'importe quelle zone. d'une autre
manière.
B) Les entrées de scène : celles-ci doivent se faire par les côtés, si possible, il est préférable de
placer un paravent, un pied ou un arlequin qui suggère l'espace extérieur. Ceux-ci peuvent
également réduire l’espace et créer des environnements différents.
C) Le quatrième mur : L'usage du quatrième mur se développe au théâtre depuis plus d'un
siècle. Cela détermine un espace fermé, comme si les acteurs jouaient enfermés dans un
environnement, mais pour une raison magique, le mur qui borde le public est transparent. Un fait
que les personnages ignorent. Lorsqu'un personnage communique directement avec le public, on
dit qu'il a « brisé le quatrième mur ». Cet acte est courant dans les comédies ou les drames qui
incorporent une scène humoristique, où apparaît généralement le « aparté », qui est le
détournement de l'attention d'un acteur vers le public. Cet acte donne une participation différente
au public. C’est pour cette raison qu’il s’agit d’une ressource courante dans ce qu’on appelle le
théâtre participatif. Par exemple, l’acteur entre sur scène avec une arme à feu et dit « lève les
mains », après que ses partenaires de scène l’ont fait, il regarde le public et leur fait un geste ou un
commentaire sur le fait qu’ils sont également agressés.
D) Les dos : en ce qui concerne l'utilisation du quatrième mur, nous avions dit que les
personnages l'ignorent, mais pas les acteurs, donc dans le développement de la scène ils veilleront
à ne pas tourner le dos au public, car si s'ils ne le font pas, les spectateurs manqueront une grande
partie des événements qui s'y déroulent et la voix de l'acteur risque fort de se perdre parmi les
machinistes et de ne jamais parvenir aux oreilles de ceux qui ont bien voulu se rapprocher du
théâtre. Pour favoriser ce travail, tous les objets de la scène seront disposés de manière à ce que
l'acteur, lorsqu'il les utilise, ne soit pas obligé de lui tourner le dos.
E) Utilisation d'objets : comme nous l'avons vu dans tous les exercices cités ci-dessus, les objets
utilisés dans la scène ne sont pas toujours réels et ne devraient pas l'être. Ainsi, l'acteur de son
œuvre les créera, non seulement en tant qu'existence, mais leur donnera des qualités. Par exemple
: un personnage entre en scène après un long voyage en portant sa valise chargée de souvenirs, il
ne faudra pas hernier l'acteur à chaque représentation mais plutôt il simulera le poids de cette
valise en fonction de son corps. Cela se produit aussi généralement avec l'utilisation de portes
imaginaires, qui semblent prendre vie tout au long de la scène et sans que les acteurs ne s'en
aperçoivent, de cette façon un acteur entre par une porte et lorsqu'il décide de sortir, il s'avère
qu'elle se trouve 20 cm.
Tous ces éléments semblent minimes, mais dans l'élaboration d'une œuvre nous vérifierons que
l'attention du public se concentrera sur ces éléments et non sur d'autres que nous aurons
soigneusement répétés, alors "respectons les conventions et aidons-les à entrer dans la fiction".
Exercices d'improvisation en groupe de 3 à 6 personnes :
9.1.- Improvisations libres avec « Approche, Milieu et Fin » - Les premiers exercices peuvent être
des improvisations libres ou marqués par le réalisateur. La situation doit toujours présenter les
caractéristiques suivantes :
1- Il doit y avoir une approche où les personnages et le conflit sont présentés.

2- Un nœud où le conflit s'aggrave.
3- Un résultat, positif ou négatif, pour terminer l’histoire.
Ci-dessous quelques exemples de situations que l'enseignant peut donner. Ce serait aux
étudiants de développer ce sujet, en disposant de 5 minutes pour se mettre d'accord sur les rôles
que chacun des acteurs assumera et sur la structure de la scène :
Couple de garçons découverts par leurs parents. Perdu à la place X. Des nouvelles de grossesse à
la famille. Découvrir que la soupe était empoisonnée. Trouvez votre partenaire avec l'amant.
Discussion sur l'avortement. Un mariage. Une séparation. La mort d'un être cher. Première
expérience amoureuse. Des écologistes défendent un arbre. Dans un camion où tout le monde est
entassé. Morsure d'un serpent venimeux. Une femme battue par son mari. Harcèlement sexuel. Un
jugement. Assaut dans un restaurant. Lutte pour l'héritage. Le mari rentre à la maison cru. Robot
cassé. Dompteur de lions. Joueur de casino qui gagne et perd. Un visiteur arrive dans une autre
langue. Des amis qui se rencontrent après une longue période et apprennent les secrets du passé.
9.2- Improvisations libres avec joker.- Comme le précédent, des groupes sont constitués, mais
un groupe de 3 ou 4 acteurs qui feront office de joker est laissé de côté. Ces jokers seront présents
lors des présentations des autres groupes et au moment qu'ils le souhaiteront ou après indication
du réalisateur, un ou plusieurs d'entre eux entreront en scène pour donner une tournure
dramatique à l'histoire. Les acteurs originaux doivent s'adapter aux jokers pour conclure l'histoire
avec eux.
Exemples de jokers : des policiers qui interviennent, des journalistes curieux, des voisins curieux,
des animateurs d'un jeu télévisé, le Père Noël, une personne célèbre, des zombies - fantômes,
d'autres personnages proches des protagonistes que la situation justifie.
9.3- Personnages avec tissus.- Suivant la même structure précédente, il est utilisé pour
travailler avec des « costumes ». L'enseignant fournit aux élèves une variété d'au moins 20 tissus de
couleurs, tailles et textures différentes, et lors de l'improvisation, ils les utilisent comme costumes
ou accessoires.
Remarque : La psychologie des couleurs est ici importante, même si la spontanéité est
initialement recommandée lors du choix des couleurs.
9.4- Personnages avec masques.- Idem, mais à la place des tissus, utilisez des masques.
L'acteur doit se laisser transformer par le masque, donc avant de commencer l'improvisation, il
faudra s'échauffer en utilisant les masques et en expérimentant des mouvements libres avec eux.
9.5- Improvisations serrées.- Une scène extrêmement petite est délimitée, où tout le groupe
peut à peine tenir. Exemples : Coincé dans un ascenseur, famille nombreuse dans une toute petite
maison, groupe voyageant dans un bus trop plein.
9.6- Improvisations avec des lignes directrices spécifiques.- Suivant le même schéma,
certaines des lignes directrices suivantes sont données pour « quelque chose » qui doit se produire
pendant l'improvisation, à tout moment :
- Une pause dramatique ou un silence gênant pendant le point culminant.

- 15 secondes d'action simultanée (tout le monde commence à faire quelque chose).
- Un rebondissement dramatique (un rebondissement, lorsque quelque chose est révélé au
spectateur ou qu'un événement survient qui change le contexte général de l'histoire).
- Une rupture du quatrième mur.
- Révélation d'un objet inattendu (exemple : quelqu'un sort une bombe d'une valise qui a
toujours été là).
- Une entrée surprise.
- Musique provenant d'une source inattendue (avec l'aide de quelqu'un, par exemple lors de
l'ouverture d'un livre, de la musique classique commence à jouer).
- 2 utilisations de contraste extrême (fort/silencieux, rapide/lent, calme/chaotique, etc.).
- Un objet important pour les personnages. (Une chaise, une bague, une mallette, un ordinateur
portable)
- Une action difficile à réaliser : Un baiser, une mort, un coup, une morsure, un mensonge, une
charge, la recherche d'un objet de valeur perdu, etc.
- D'autres auxquels le réalisateur pense (en se rappelant de ne jamais sursaturer l'improvisation
de lignes directrices, car ce serait anti-pédagogique).
9.7- État émotionnel prédominant.- Une fois que les groupes ont terminé et qu'ils ont déjà
convenu qu'il est inutile d'improviser, le réalisateur attribue (au hasard ou par démocratie) un état
émotionnel qui domine chacun des personnages de la scène.
Admiration, Gentillesse, Amour, Arrogance, Cupidité, Gentillesse, Colère, Lâcheté, Humour,

Compassion, Désir, Doute, Faiblesse, Mépris, Déception, Espoir, Envie, Énergie, Mensonge, Échec,
Goût, Générosité, Humilité, Indifférence, Mal, Patience, Inquiétude, Sécurité, Blush, Sincérité,
Tragédie, etc.
Les acteurs doivent partir de cet état émotionnel et ne pas le perdre, à moins que l'histoire de
l'improvisation ne le justifie.
9.8- Combinez des personnages archétypaux avec des états physiques et des gestes. - Similaire
au précédent mais plus spécifique. Chaque personne recevra 3 feuilles de papier pour attribuer un
personnage, un état physique et un geste ou une émotion prédominante.
Personnage État physique Geste

enfant aveugle Rage
vieux ivre Bonheur
pauvre somnolent Tristesse
riche boiteux Inquiétude
politique douleur Avarice
prêtre froid Modestie
Bandit rêve Peur
9.7- Improvisation de dictons.- Réaliser une improvisation « de valeurs », dans laquelle à la fin
de l'histoire les personnages finissent par raconter la morale de l'histoire avec un dicton. Cela
commence d'abord par le réalisateur indiquant un dicton au groupe qui improvisera : « L'eau qu'il
ne faut pas boire, laisse-la couler », « Tout rentre dans un petit pot, sachant le disposer », etc.
9.10- Styles.- Des improvisations de « style » seront faites. Peu importe que les règles du
"style" soient inconnues de l'acteur, ce qui compte c'est qu'il se laisse emporter par ce que ce
"style" lui inspire. Modes:
9.11- Mélodramatique/ « Télé-roman », Horreur, Film mal doublé, Film muet, Surréaliste,
Existentialiste, Absurdité totale, Caricatural, style « FACEBOOK » (comme s'il s'agissait d'une
conversation virtuelle, en utilisant J'aime, Commentaire, Supprimer, etc.), Style sous-marin, Style
grec, Médiéval, Japonais, Anglais raffiné, Chilango, Gringo, Norteño, Espagnol, Argentin, Hippie,
Film d'action, Far West, Star Wars, Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux, Pierrafeu, Tim Burton,
Marquis de Sade (roman érotique), Vampires et Loups-Garous, X-Men, etc.
9.8- Personnages irréels, situations réelles.- Improvisation dans laquelle les personnages sont
fantastiques, mais ils font face à une situation de la vie quotidienne. Exemple : des super-héros
doivent aller acheter du lait au magasin mais les super-vilains les battent jusqu'au dernier litre.
9.9- Personnages réels, situations impossibles.- Personnages de la vie quotidienne dans des
situations extrêmes qu'ils acceptent comme normales. Comme un pique-nique sur un volcan, des
astronautes essayant de suivre un match de football, des pêcheurs qui vivent à l'intérieur d'une
baleine, etc.
9.10- Le JT.- Pour groupes de 3. Un journal télévisé où il y a 3 animateurs. 1 sera le principal de

l'actualité générale et les 2 autres seront d'une autre section du programme (météo, sports,
sécurité, économie, divertissement, etc.). Comme s'ils parlaient à la caméra, ils commenceront à
donner la nouvelle, en précisant que le dernier mot que l'un dit sera le premier mot par lequel
l'autre commence (il peut être un peu modifié). Par exemple:
Acteur 1 : …et c'est ainsi que le président est arrivé aux îles Marías.
Acteur 2 : María la del Barrio, réalisera une nouvelle production à Hollywood avec Johnny Depp.
Le film sera de l'action.
Acteur 3 : Une action forte et frénétique a eu lieu ce matin au passage de la rivière Santa
Catarina lorsque 2 policiers et une vieille dame à vélo ont eu une altercation. Des témoins affirment
n'avoir rien vu.
Acteur 1 : Rien n'est important...
9.10.1- Conducteurs désordonnés.- Variation du précédent. Chaque conducteur souffre d’un

trouble qui le rend très visible. Obsessif compulsif, pyromane, boulimique, etc. Il essaie de donner
des nouvelles mais le désordre prend le dessus sur lui.
9.11- Improvisation sans dialogue.- Une courte improvisation où personne ne parle au

dialogue, non pas parce qu'il est muet, mais parce que tout est compris sans qu'il soit nécessaire de
dialoguer. Remarque : Si vous pouvez rire, pleurer, faire du bruit avec votre bouche, prier, chanter,
etc.
9.11.1- La rencontre dramatique. - Un caractère « A » est avec un autre « B ». Puis ils

rencontrent un troisième personnage « C » que « A » aime et « B » déteste. La rencontre doit être
si dramatique que tous les trois restent sans voix. Le reste des circonstances et des rôles sont
définis par les acteurs d'un commun accord. Cet exercice sera coupé après la réaction, puisque c'est
ce sur quoi nous travaillons (même si si le professeur le souhaite, il peut être improvisé à partir de
là).
9.12- STOP et Change.- C'est pour 3 maximum 4 personnes. Le groupe qui passe ne planifie pas
l'improvisation, il se rend simplement sur la scène et commence à improviser à la première chose
qui lui vient à l'esprit. Quand le professeur le souhaite, il peut dire « STOP » et le groupe se fige.
Lorsque le réalisateur dit « Change », l'action recommencera, mais fera une nouvelle histoire à
partir de la position dans laquelle elle s'est arrêtée.
9.12.1- STOP, Chaos, STOP, Change.- Identique au précédent, mais après le Stop le réalisateur
dira « Chaos » et les acteurs doivent se déplacer « sans contrôle à travers l'espace », en levant les
bras, en sautant, en s'allongeant, comme s'ils étaient possédés. Quand cela leur convient, ils diront
à nouveau « Stop », puis « Change », démarrant une nouvelle improvisation dans la position
étrange dans laquelle ils se sont trouvés.
9.13- Un autre journal télévisé.- La structure de cet exercice est la suivante : au premier plan
deux journalistes assis regardant le public ; Derrière eux et à leurs côtés se trouvent deux sous-
groupes, l'un à droite et l'autre à gauche. Les journalistes, un à la fois, rapporteront des
informations de toute nature. Ils ne peuvent pas en signaler plus de trois par quart de travail. A la
fin de chaque reportage, le journaliste dira « sortons », de cette manière il activera le groupe de
droite qui représentera ensuite l'événement. Maintenant, quand à la fin du journal vous direz «
allons sur les lieux », alors vous activerez le groupe de gauche.
9.14- Changements de rôle.- Les acteurs organisent la situation et l'improvisent, pendant son
développement le coordinateur tape dans ses mains, à ce moment-là chacun continue avec le rôle
qu'occupait le partenaire à sa droite. Le sexe du partenaire que vous remplacez doit être respecté.
9.15- Langage étrange.- On leur demande d'organiser une petite improvisation. Lorsqu'ils sont
prêts, on leur prévient qu'ils doivent le faire en allemand (en inventant les mots qu'ils ne
connaissent pas). Cela peut également être fait en chinois, dans une langue inventée ou en utilisant
des chiffres au lieu de mots.
9.16- Acteurs d'objets.- Il est demandé à chaque groupe d'organiser une situation pour
improviser dans un certain temps, mais dans ce cas, seuls deux membres du groupe peuvent agir, le
reste doit occuper une place spécifique dans la scène en tant qu'objet qui doit être utilisé dans
certains moyen (chaise, lampadaire, téléphone, sèche-cheveux, distributeur de billets, horodateur,
boîte aux lettres, etc.).
Au fur et à mesure de l'improvisation et quand les interprètes le souhaitent, ils doivent se placer
aux côtés de leurs partenaires qui agissent comme des objets et les imiter de la même manière ;
Une fois la copie fidèle faite, ils remplacent le partenaire et il continue la situation qui évoluait. Des
modifications peuvent être apportées autant de fois que vous le souhaitez, mais l'évolution de la
situation doit être respectée. Il est important que chacun puisse assumer tous les rôles.
9.17- Improvisation rapide.- Tout le monde au même rythme fera une improvisation où tous
les personnages sont très pressés et cela se termine très vite.
9.18- Improvisation lente.- Improvisation où tous les personnages sont paresseux, somnolents
ou simplement très lents en tout.
9.19- Rapide et lent.- Dans l'improvisation, tous les personnages seront soit très rapides, soit
très lents, mais il y aura un ou deux personnages qui seront à l'opposé.
9.20- Articles de journaux.- Le journal du jour sera pris et les titres seront lus au groupe
d'acteurs. Ce groupe d'acteurs doit commencer à improviser sans se mettre d'accord sur la
situation indiquée dans le titre. Un STOP peut être fait s'ils ne parviennent pas à mettre un terme à
l'improvisation pour indiquer un autre titre.
9.21- FREZEE.- Dans ce jeu, un groupe de 3 ou maximum 4 acteurs commencent une

improvisation et nous les regardons tous. Au moment où l'acteur le jugera approprié, il criera «
FREEZE » et les acteurs resteront dans un cadre en plastique (STOP). Celui qui a crié « FREEZE »
entrera sur scène, éliminera l'un des acteurs qui était là et prendra place. Lorsqu'il sera prêt, il
signalera un changement de situation et les autres acteurs se dégeleront après l'avoir entendu et le
suivront dans la nouvelle histoire avec de nouveaux personnages.
9.22- Alphabet d'improvisation. - C'est une condition qui peut s'ajouter à n'importe lequel des
types d'improvisation précédents (là où elle est parlée, bien sûr). Le dialogue du premier acteur à
parler doit commencer par la lettre « A », le premier mot de sa phrase, le suivant par B, celui qui
répond par « C », etc. Celui qui perd est exclu de l’improvisation et cela recommence.
9.23- Football! -ARRÊT! Improviser! Changez ! - 4 acteurs vont jouer au mini football sur scène
avec n'importe quel ballon. 2 équipes sont constituées et les buts sont marqués. De chaque équipe,
l’un joue le gardien de but et l’autre joue l’attaquant. « Football » est crié et ils commencent à
jouer. À tout moment, le professeur dira « STOP ! » pour les geler tous et ensuite il dira «
Improviser ». Les 3 joueurs les plus proches du ballon commenceront à improviser dès la première
chose qui leur vient à l'esprit, en partant de la position dans laquelle ils se trouvaient et en utilisant
le ballon comme n'importe quel autre objet (voir exercice 5.2, les mille usages d'un objet). Lorsque
le professeur le souhaite, il dira « STOP ! » et à partir de là, vous pouvez dire « Futbol » pour que le
jeu continue, « Improvise » pour qu'ils fassent une autre improvisation ou « Change » pour changer
l'un des acteurs sur scène avec un autre de l'extérieur.
9.24- Ventriloques.- Deux paires sont demandées. Dans chaque paire, ils doivent choisir qui
sera 1 et qui sera 2. Les deux hommes improviseront entre eux, mais sans parler. Ce seront eux
deux qui, placés à un mètre d'eux, leur donneront la parole depuis leur place. Le 1 doit bouger ses
lèvres et réagir en fonction de ce que dit le 2. Une fois l’improvisation terminée, les rôles seront
inversés.
9.25- -Ces mains ne sont pas les miennes.- Deux paires sont également demandées,
numérotées 1 et 2. Dans ce cas, 1 cachera ses mains (à l'intérieur de sa chemise ou dans ses
poches), et 2, derrière lui en le serrant presque dans ses bras, lui « prêtera » ses mains. Pendant
que le 1 parlera, le 2 fera les gestes de la main qu'il jugera nécessaires. Plus tard, ils inverseront les
rôles.
Situations possibles où les mains sont très occupées.- Amoureux, boxeurs ou combattants de
karaté, cuisiniers, enfants qui jouent, professeur et étudiant, policiers et voleurs, suicides, vendeurs,
etc.
9.26- Improvisation d'un Triangle Dramatique.- Improvisation où les 3 rôles du Triangle

Dramatique (Victime, Bourreau et Sauveur) sont joués de manière clairement marquée.
Variante.- Idem, mais avec une inversion des rôles lors de l'improvisation (exemple : le sauveur
devient le bourreau du premier bourreau qui est désormais une victime, tandis que la première
victime devient le sauveur du bourreau.)
10. EXERCICES DRAMATIQUE- Improvisations en binôme
Pourquoi laisser les improvisations de couple presque jusqu'à la fin ? Car dans un couple toute
l’improvisation repose sur la force des deux personnes. Ici, ils sont tous de niveau intermédiaire, car
l'improvisation demande un plus grand sérieux et un plus grand engagement.
Deux types de lignes directrices peuvent être données à tout exercice avant de commencer :
Environnement donné : chaque couple se voit déterminer un environnement dans lequel se
déroulera l'action. Ils devront considérer le reste des données.
Quelques environnements possibles : en bord de falaise ; dans un collectif ; lors d'une fête au
bord de la piscine ; dans un abri anti-bombes, sur la lune, etc.
Circonstances données : Chaque binôme est invité à construire une improvisation à partir de
certaines des circonstances suivantes : étant donné qu'ils sont poursuivis par la police ; puisqu'ils
sont liés par les mains ; puisqu'ils ont trop bu ; puisqu'il pleut à torrent ; depuis qu'un serpent m'a
mordu; puisqu'il est inondé dehors ; depuis qu'il se lève; puisque je porte l'héritage dans ma poche ;
puisque je suis boiteux ; puisque mon frère n'arrive pas .
Ce sera à l'enseignant de décider de leur donner ou non ces lignes directrices lorsqu'il le jugera
opportun.
10.1- Conflit d'une vie.- Deux acteurs. Ils auront tous deux une raison de se battre. Ils vont
conserver ce motif dans 3 improvisations. 1 où ils sont enfants. Un autre où ils sont adultes. Le
dernier quand ils seront vieux. C'est un exercice où ils devront explorer les archétypes de l'enfant,
de l'adulte et du vieil homme et comment le traitement d'un même conflit varie selon le
personnage.
10.2- - Improvisation d'une phrase.- Il s'agit d'une improvisation rapide dans laquelle chacun
ne peut prononcer qu'une seule phrase. Mais, avec cela, plus l'expression corporelle de chacun, il
devrait suffire de comprendre : 1) Où ils se trouvent. 2) Qui ils sont (ou quels rôles ils jouent) et
quelle relation existe entre eux. 3) Quelle émotion ou quel geste émotionnel prédomine chez eux.
4) Si tel est le cas, qui a le plus de pouvoir ou de poids scénique dans la scène.
10.3- Improvisations avec souffleur.- Les acteurs représenteront deux personnes en train de
dialoguer. Mais au préalable, chacun aura reçu une liste de communications avec des phrases
courtes préalablement rédigées. Les acteurs vont être listés en un et deux. Lorsque le metteur en
scène applaudit, il faut, sans cesser d'improviser, lire la phrase en l'adaptant au dialogue comme s'il
l'avait réellement dit. Lorsque le réalisateur applaudira à nouveau, ce sera le tour de l'acteur deux,
le suivant applaudira à nouveau, et ainsi de suite jusqu'à épuisement des cartes.
Exemples de notes : « J'aimerais manger un hamburger », « Je t'aime beaucoup », « J'ai un
cancer », « Je ne suis pas humain », « C'était la faute de ma mère », « AH ! J'ai une phobie de ça",
etc.
10.4- Le miroir double (Négatif et Positif).- L'improvisation commence avec un acteur

s'habillant ou se brossant les dents devant un miroir (le deuxième acteur). Après quelques
secondes, la personne réelle doit exprimer son souhait et la réflexion commencera à lui dire ce
qu'elle doit faire pour réaliser ce souhait. Le vrai doit répondre par des commentaires négatifs et
pessimistes tandis que la réflexion doit vous donner des commentaires positifs et encourageants.
Bien que les mouvements soient pour la plupart égaux, le positif devrait être plus extraverti et le
négatif plus introverti. L'improvisation se termine lorsque l'un des deux convainc l'autre (de
démissionner ou de l'engager).
Variante .- Au contraire, le réel est très positif mais le reflet est très négatif.
10.5- Improvisation infinie (II).- Un membre du groupe reste dans l'espace scénique et les
autres s'en vont. Désormais, tout partenaire qui le souhaite y pénètre, proposant à partir de ses
actions une situation, un espace et un lien précis. Le premier doit s’adapter à la proposition que le
second lui apporte et improviser. A tout moment un troisième collègue entre avec une nouvelle
proposition, alors le premier doit décider de partir et le second doit s'adapter à la nouvelle
proposition. Au sein de cette mécanique, il y en aura toujours deux sur la scène.
10.5.1- II avec des objets.- la même mécanique que la précédente, mais cette fois chaque
partenaire doit entrer en scène avec un objet qu'il y utilisera.
10.5.2- II avec transformation d'objet : la même mécanique que la précédente, mais sur scène
il y aura toujours le même objet que quiconque entre devra transformer de ses actions en un autre
élément. Par exemple : une chaise transformable en trône, un traîneau, une cabine téléphonique,
un bébé, etc.
10.5.3- II avec langage inventé.- Même structure, mais cette fois celui qui entre propose un
langage inventé. De par les tonalités, la musicalité, les pauses et silences, l'articulation, la
phonétique, etc., ce qui était déjà là doit être adapté au langage proposé.
10.5.4- II avec statut.- Même structure, mais celui qui entre doit proposer un statut
spécifique. Lorsque nous parlons de statut, nous entendons trois catégories différentes à savoir :
supérieur, inférieur ou égal. Cela peut avoir lieu entre parents et enfants, patrons et employés,
voleurs et policiers, etc. Il est important que ces relations se manifestent toujours par une action
non discutable, mais au contraire modificatrice.
10.5.5- II avec des tissus.- Il y a beaucoup de petits tissus sur scène, chaque personne qui
entre prendra un tissu et l'utilisera comme accessoire ou dans le cadre de son costume.
10.6- Les dansés - un couple passe par là et le coordinateur joue certaines musiques sur
lesquelles ils doivent danser ensemble. La musique s'arrête brusquement et à partir de ce moment
ils commencent à développer une situation.
10.7- Changement d'époques.- Les couples sont invités à inventer une improvisation sur un
thème libre et à le représenter. Une fois la série de présentations terminée, il leur est demandé de
rejouer l'improvisation mais le coordinateur modifiera la période.
Par exemple : âge des grottes ; dans la colonie; gauchesca des deux siècles passés ; Égyptien; du
futur, en 3005 ; tangoada; le Far West Texan ; Campagne anglaise.
10.8- Dans des circonstances inattendues.- Chaque couple est invité à composer une
improvisation et à la représenter ensuite. Dans son élaboration, le coordinateur proposera des
circonstances spécifiques qui modifient la situation. Il est important que ces circonstances
introduites par le coordinateur modifient la situation sans la changer radicalement.
Par exemple : quelqu’un peut vous écouter ; un tremblement de terre frappe ; on sent mauvais ;
besoin urgent d'aller aux toilettes; ça commence à fuir ; une odeur de brûlé se fait sentir ; Quelqu’un
appelle à l’aide quelque part à proximité.
10.9- Tourisme.- Chaque couple a planifié son improvisation, quand vient le temps de la
réaliser, on lui indique le lieu où elle se déroulera. Par exemple : dans la jungle ; dans le désert; Au
milieu de la mer ; lors d'une manifestation; lors d'un récital de Ricky Martin ; dans un sous-sol ; etc.
10.10- Interview du spécialiste des affaires étrangères. - Un acteur joue le rôle

d'intervieweur et l'autre celui d'interviewé. Mais l’interviewé parle une langue étrange que
l’intervieweur se fait le plaisir de traduire pour le public (ce qui donne lieu à un quasi-monologue
de l’intervieweur).
10.11- Différents objectifs.- Dans ces improvisations, on indique le lieu où vont se trouver les
personnages et la relation entre eux, mais chacun se voit indiquer un objectif sans que l'autre
acteur n'écoute. Lorsqu'il débute l'improvisation dans une situation normale, chaque acteur
cherchera à atteindre son objectif. Il est important que les objectifs qui leur sont assignés soient
contradictoires et qu’un seul des deux puisse l’atteindre complètement.
Ces objectifs peuvent être : Désir de se confesser (de toute nature : sentimentale, personnelle,
professionnelle), d'obtenir quelque chose de l'autre, etc.
10.11. X- Exercices protagonistes/antagonistes - A/B
Dans ces exercices, ils commencent avec un antagoniste dans une situation et avec ses propres
objectifs, à qui apparaît un protagoniste qui initie le conflit parce que ses intérêts ne sont pas
compatibles avec l'antagoniste. L'exercice se termine lorsque l'une des deux parties atteint son
objectif ou que l'enseignant les arrête parce qu'ils sont tombés dans une boucle dramatique.
Il est important que le lieu de la situation soit clairement énoncé avant de commencer, ainsi que
la relation entre les personnages. Certains professeurs, comme l'enseignante argentine Coral
Aguirre, demandent que ces exercices soient réalisés par les acteurs eux-mêmes et que le lieu de
scène soit la même salle de classe (en supposant bien sûr qu'il n'y ait personne d'autre dans la
salle).
La mécanique est la suivante. L'acteur principal attend à l'extérieur de la salle. L'antagoniste se

prépare et commence à improviser. Lorsque vous êtes prêt, frappez à la porte du salon et au bout
de 15 secondes le protagoniste entrera pour déclencher le conflit (sans violence physique
évidemment).
(Remarque : la raison, même si elle est fictive, doit être quelque chose de logique et de
cohérent, et ne pas être résolue simplement en utilisant un autre tableau)
10.11.1- La Table.- B utilise une Table et il a une raison importante (la vie ou la mort, a déclaré
Coral Aguirre) pour l'utiliser et ne laisser personne d'autre l'utiliser. Entre alors Celui qui a besoin de
prendre la Table pour une raison qui est également de la plus haute importance. Variante : Avec
une chaise.
10.11.2- La salle de classe - B fait une activité dans la classe (ou ailleurs) et A entre et a besoin
de la pièce pour lui tout seul. B tentera de poursuivre son activité et A tentera d’empêcher B
d’entrer.
10.11.3- Viens avec moi – B fait une activité et A a un besoin urgent de B pour l’accompagner
quelque part. B va tenter de continuer à exercer son activité pendant que A tente de le convaincre
de l'accompagner.
10.11.4- Objet de valeur.- B fait quelque chose et en même temps possède un objet de valeur
qu'il ne veut pas que quelqu'un d'autre utilise ou possède. A a besoin de cet objet de toute
urgence. B doit poursuivre son activité et refuser l’objet à A, qui fera tout son possible pour
l’obtenir.
10.11.6- Stop.- B se prépare à aller quelque part ou à faire quelque chose. A arrive pour l'en
empêcher. B doit continuer à préparer son départ et A doit faire tout son possible pour que B ne
parte pas.
Autres improvisations AB.
Dans ceux-ci la structure est donnée, mais les autres caractéristiques seront libres pour l'acteur :
10.12- Celui qui gagne perd.- " B" n'aime pas "A", mais il veut quelque chose que "A" possède.
« A » ressent de l'affection pour « B », mais ne veut pas donner à « A » ce qu'il veut. Si « A »
remporte l'objet, il doit se résigner à conserver « B ». Si « B » refuse de donner l'objet, « A » perdra.
Par conséquent, celui qui gagne perd.
10.13- Tour dramatique.- « B » est plus fort ou plus puissant que « A ». « B » insulte et
maltraite (psychologiquement) « A ». Puis quelque chose se produit qui amène « A » à gagner plus
de puissance que « B » et à se venger.
10.14- Le bavard et le sérieux.- « A » parle et « B » l'écoute. « B » n'est pas muet, mais il ne dit
rien, il réagit plutôt physiquement à ce que « A » lui dit. « A » tient compte de ces réactions dans
son discours. La chose intéressante ici est : 1) Comment justifier dramatiquement le silence de B (il
n'est pas valable que B soit muet) et 2) Comment A assume ou accepte le silence de B, c'est-à-dire
ce que A fait du silence de B (puisque A ne le fait pas). je sais qu'il est dans un monologue).
Remarque : Tout monologue est un dialogue, et si l'autre ne s'exprime pas avec des mots, il peut
s'exprimer dans d'autres codes.
10.15- Le bavard et celui avec peu de mots.- « A » parle beaucoup et « B » juste quelques
mots. Cet exercice peut travailler sur un rapport de pouvoir, « A » étant supérieur à « B » ou vice
versa.
11. IMPROVISATIONS AVEC TEXTE D'UN COUPLE.-
Exercice avec du texte
Ces exercices constituent une étape importante dans la formation d'un comédien, puisqu'ils
vous montreront les multiples manières d'aborder un même passage théâtral. Les exercices
consistent en deux acteurs mémorisant les textes et réalisant une performance où SEUL ce texte
est prononcé. Pour autant, la place dramatique, le poids scénique de chacun, leur relation et leur
rôle doivent être clairs. Certains professeurs permettent de dire plus de dialogues que ceux du
texte, mais d'après mon expérience, il est plus satisfaisant de travailler uniquement avec les lignes
indiquées.
Remarque : L'utilisation d'objets imaginaires est interdite dans ces exercices. Tous les objets
utilisés doivent être préparés et apportés du domicile des élèves.
Exercice 11.1 : Avez-vous beaucoup d'attente ?
(B est seul, A entre)

Un bonjour.
B : Bonjour.
A: Vous avez beaucoup d'attente ?
B: Des siècles. Allez.
(A et B partent ensemble. Sombre.)
Exercice 11.2 : Comment ça s'est passé ?
(B sur scène, A arrive)

C: Tu es arrivé?
A: AHA.
(Pause)
B: Comment c'était?
R : Bien… Bien.
(Pause)
A: Le diner est servi. Tu viens?
B: AHA.
(A et B se mettent à table pour dîner. Sombre.)
Exercice 11.3 : Je dois vous dire quelque chose.
A: Où vas-tu?
B: Au centre et… Voyons.
A: Vas-tu être en retard ?
B: Je ne sais pas.
A: Je dois juste te dire quelque chose, je...
B: Dis-moi plus tard, maintenant je dois sortir.
A: Que vas-tu faire?
B: Rien de special. ( Pause ) Tu veux venir ?
A: Je... Mieux vaut pas.
B: Je viendrai bientôt.
Exercice 11.4 : Lui avez-vous dit ?
A: Salut.
B: Salut.
A: Avez-vous déjà commandé ?
B: Je t'attendais.
A: Wow, tu aurais demandé. Il se fait tard.
B: Mais tu viens d'arriver. Aussi, demandez quoi ?
A: Vous savez déjà, ce que je demande toujours...
B: ( Il interrompt ) Avez-vous vu C ?
A: … (Ne répond pas)
B: Tu lui a dis?
A: Pas encore.
B: Toujours pas quoi ? Vous ne l'avez pas encore vu ?
A: … (Ne répond pas)
B: Quel est le problème?
( Pause )
A: Je ne vais rien vous dire.
B: Mais ce n'est pas possible, si nous avions... nous avions convenu que...
R : Je suis désolé.
B : Tu as juré que tu allais lui dire… !
A: ( l'interrompt ) Je suis vraiment désolé, mais je dois y aller.
B: Un A ! À! ( Prononce le nom de A en continu )
Exercice 11.5 : Je te cherchais.
Un bonjour.
B : Quelle surprise.
A: Je te cherchais.
B: Ah oui? Je suis très occupé.
A: Je me suis rendu compte.
B: En ce moment, j'attends "C". Nous avons planifié…
A: ( Il l'interrompt ) Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ?
B: Rien pourquoi?
A: Cela a dû me sembler... Êtes-vous allé voir l'échantillon de « D » ?
B: Non, je ne te le dis pas ? Suis-je sur un projet qui prend beaucoup de temps ?
A: Je peux savoir ce que c'est.
B: Eh bien… ( Doute ) Oui. Ils m'ont proposé de faire un programme.
A: Je pourrais t'aider avec tout ce que tu veux. ( Pause ) Aucun engagement, tout ce dont vous
avez besoin.
B: Merci, "C" et j'ai déjà réalisé le projet. Maintenant, nous avons besoin…
A: (l'interrompant) Vous souvenez-vous de Pâques ? Au début, tu ne voulais pas non plus y
aller.
B: Ne mélangez pas les choses. Une autre fois, une autre situation. Nous nous connaissions à
peine à l'époque.
A: C'est pour ça que tu me connaissais à peine... Et maintenant…
B: Je ne sais pas ce qui est arrivé à Maria.
A: Parce que?
B: Parce que quoi?
A: Je t'aime.
B: Je ne sais pas de quoi il s'agit maintenant. Ce n’est pas le moment… Non… Non…
R : Pas les cigares.
C: Tu m'énerves.
A: Je sais. Est-ce pour une raison ? Les démarches que vous avez effectuées ne sont pas
effacées. Comme le dit « D » : « Les os s’installent dans les petits coins les uns des autres. »
B: Les nuits où vous n'êtes pas arrivé et les silences à l'heure des questions ne sont pas non
plus effacés.
A: Mais je t'aime.
(Pause)
(« C » arrive)
B: Enfin. Êtes-vous ok?
C: ( hoche la tête )
B: ( montre « A ») Laissez-moi vous présenter un ami, un ami que je n'ai pas vu depuis
longtemps.
C: Enchanté. Tu es de"?
B : Non, non. C'est un ami à nous deux qui n'est pas venu ici depuis longtemps.
R : ( autorisation ) Je vous laisse parler. ( Un « C » ) ravi à nouveau. ( A « B » ) Je vous attendrai à
l'endroit et à l'heure habituels.
(Remarque : dans la version originale de l'exercice, les noms de « C » et « D » étaient

respectivement María et Martín.)
Suivant? Désormais, les prochains exercices consisteront à faire des lectures dramatisées de
textes classiques et contemporains ainsi qu'à assembler des œuvres courtes ou des fragments de
grandes œuvres. Une fois commencé les œuvres, il faut commencer à travailler avec la construction
des personnages, que je n'inclurai pas dans ce livre car c'est quelque chose sur lequel chaque
professeur travaille à sa manière.
12.- EXERCICES ET TÂCHES INDIVIDUELS.
Nous terminerons cette collection d'exercices par une série d'exercices individuels qui pourront
être apportés en devoir pendant le cours.
12.1- Dramatisation d'un poème.- L' acteur doit mémoriser un poème (en vers) et réaliser une
performance avec lui, comme s'il s'agissait d'un monologue en vers. Il veillera à ce que cela semble
naturel lorsqu'il est prononcé, sans changer les mots et en veillant à ce que l'histoire soit claire
pour le public.
12.2- Le conteur.- L'acteur cherchera une histoire qui mémorisera une histoire et la racontera
aux autres acteurs, comme s'ils étaient des enfants. Pour ce faire, vous devez utiliser des gestes et
des mouvements frappants pour les enfants.
12.3- L'objet de valeur.- L'acteur apportera un objet qui lui est précieux et nous racontera,
debout et nous regardant tous, l'histoire de l'objet et pourquoi il lui est précieux.
12.4- Séquence de mouvements de l'objet.- En utilisant l'objet de valeur de la dynamique

précédente, réfléchissez à 3 émotions qu'il produit en nous. L'exercice est divisé en plusieurs
parties que l'acteur montrera :
1- Pour chacune de ces émotions nous allons créer une « Statue » avec tout le corps.
2- Maintenant, lions ces statues à un mouvement. C'est-à-dire « Statue 1 » « Mouvement pour
atteindre la statue 2 » « Statue 2 » « Mouvement pour atteindre la statue 3 » « Statue 3 » «
Mouvement pour atteindre la statue 1 » « Statue 1 » etc.
3- La dernière partie de l'exercice consiste à rendre le mouvement fluide sans aucune pause
pour les statues.
4- Une musique de fond sera utilisée et les mouvements seront réalisés au tempo et au rythme
de la musique.
12.5- Cercle de confiance, mémoire ravivée.- L'acteur rapportera de son enfance un souvenir
écrit très fort et émouvant. Tout le groupe formera un cercle et celui qui commencera se dirigera
vers le centre. Debout ou assis, les yeux fermés, il vous sera demandé de raconter ce souvenir au
présent, comme si vous le reviviez. Le coordinateur doit s'assurer que l'acteur ne dit rien du « passé
» et que tout est au présent. De même, il veillera à ne pas devancer l'histoire et à la revivre instant
par instant, en mettant l'accent sur les odeurs, les images et les différentes sensations du souvenir.
12.6- Monologue.- Un monologue sera interprété pour le groupe, en essayant d'appliquer tout
ce que nous avons appris jusqu'à présent sur la voix et le corps.
ANNEXE : TRAVAIL VOCAL
La voix (du latin vox, vocis) désigne, entre autres, « le son que produit l'air expulsé des
poumons lorsqu'il quitte le larynx, faisant vibrer les cordes vocales », en plus de la « qualité, du
timbre ». ou l'intensité." de ce son. Cela inclut parler, chanter, rire, crier, hurler, etc.
L'appareil vocal permettant de générer la voix humaine est constitué des organes respiratoires
(poumons, bronches et trachée) ; les organes de phonation (larynx, cordes vocales et résonateurs
nasaux, buccaux et pharyngés) et les organes d'articulation (langue, dents, lèvres et glotte).
« De la voix, de la voix et encore de la voix », voilà ce que disent les grands maîtres du théâtre à
propos des besoins d'un acteur. Il est nécessaire d'entraîner la voix, c'est pourquoi les exercices de
respiration , de résonance , d'intonation et de projection doivent être présents dans tout atelier
de théâtre.
Alors commençons à travailler, non pas à augmenter le volume de la voix, mais à la relâcher.
Cette section du livre sera théorique et pratique, même si plus tard il y aura d'autres exercices
vocaux.
1- RESPIRATION
Une respiration correcte est dite diaphragmatique, car en déposant l'air dans l'abdomen, le
muscle du diaphragme est le support et la catapulte de l'air qui fera vibrer vos cordes vocales.
Respirez profondément et chronométrez le temps que vous pouvez lire jusqu'à ce que vous
ayez à nouveau besoin d'air, ou, aussi, prolongez une voyelle (exemple :
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaa.................................................................) et chronométrez-le jusqu'à
ce que vous manquiez d'air. Cela fera probablement 10, 15 ou 20 secondes que dura son air.
Cela signifie qu’il n’y a pas assez d’air entré parce que nous n’avons pas habitué notre réservoir
(muscles abdominaux et poumons) à l’accumuler. C'est à cause de ce manque d'habitude ou
d'exercice que lorsque nous respirons profondément en plein champ, nous avons une sensation
d'étouffement. Alors, entraînons notre poitrine à la respiration abdominale :
Par le nez, inspirez lentement en prenant soin que l’air que vous aspirez pousse les muscles de
l’abdomen. Sentez que votre ventre a tendance à se gonfler. Vous remplissez non seulement vos
poumons mais aussi votre cavité abdominale. Puis, également lentement, expulsez l’air comme si
vous souffliez doucement. Bien sûr, lorsque vous relâchez votre souffle, votre ventre se dégonfle.
Il est recommandé de faire ces dix fois le matin et dix fois le soir, pendant sept jours.
Petit à petit, vous vous rendrez compte que votre cage thoracique demande ou est plus
disposée à recevoir plus d'air. Ces respirations abdominales doivent être profondes et lentes. Rien
ne gagnera avec des exercices soudains.
Pratiquez toujours en position debout, en levant modérément la tête, en relâchant les bras et
sans tension musculaire. Lorsque vous respirez, ne soulevez pas votre poitrine ni vos épaules. La
deuxième semaine, ou lorsque vous vous sentez prêt, passez à la phase suivante :
Inspirez comme indiqué (en sentant votre cavité abdominale se remplir) et, après une
inspiration profonde, arrêtez l'air introduit (10 secondes) puis relâchez-le en soufflant lentement.
La troisième semaine, nous allons profiter de cette respiration pour mieux gérer l'air et le
transformer en sons. Pour cela:
En expulsant l'air, au lieu de souffler lentement, on émettra le son de la lettre u, en continu,

sans couper la sortie d'air : +uuuuuuuuuuuuuuuuuuu...
L'émission sonore doit être douce, très faible, pour ne pas gaspiller d'air. La lettre u est
recommandée car la position des lèvres pour la prononcer nous évite de gaspiller de l'air. Ainsi,
nous commençons à exercer une meilleure gestion de l’air et un meilleur contrôle des multiples
muscles impliqués dans le langage oral. Ne vous inquiétez pas si votre écriture semble un peu
tremblante ou tremblante au début. Précisément, cela vous montrera que vous ne maîtrisez pas
encore la « libération d'air », car, grâce à un exercice continu, elle sonnera de manière uniforme et
ferme.
A partir de la quatrième semaine, et avec le même rythme de pratique :
Respirez profondément et émettez des sons avec des voyelles différentes mais en variant
l'intensité ; c'est-à-dire qu'ils sonnent parfois fort et parfois très faiblement .
Évidemment, lorsque vous émettez des sons forts, l’air s’écoule plus rapidement ; mais de cette
façon, vous apprendrez à maîtriser votre sortie et à connaître les variations de modulation. Dans la
cinquième semaine, on entre dans la différenciation des sons nasaux : avec le même air, au lieu des
voyelles, prononcez les lettres m et n.
Pour obtenir un effet, respirez profondément, faites un son mmmmmmmmmmmmmmmm...

et nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn alternativement à chaque respiration .
Portez une attention particulière à l'impact de ces sons dans votre tête. Sentez comme tout cela
vibre. Vous remarquerez que l'air sort de votre nez lorsque vous dites mmmmmm... ou
nnnnnnnn... et qu'ils résonnent dans votre tête. Vérifiez-le en vous bouchant le nez pendant une
seconde. À chaque fois, essayez de rendre ces sons plus forts. Ensuite, mélangez les consonnes
avec le chant. Par exemple:
nnnnnnnnnnnnaaaaaaaaa... nnnnnnnnnnnnneeeeeeeee... (imite un meuglement)

mmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm
mmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm
mmmmmmmmmmmmmm
2- RÉSONATEURS
Pour l'émission de la voix, les cavités de résonance sont indispensables, qui se répartissent en :
- Supérieur (situé à partir de la mâchoire supérieure vers le haut)
- Inférieur (Situé dans le cou et la poitrine)
- Auxiliaire (Situé dans la cavité buccale).
Au cours de cette cinquième semaine, nous travaillerions davantage avec les résonateurs :
L'exercice suivant consiste à prononcer les voyelles (A, E, I, O, U) et les consonnes SONORES
(B, D, G, LL, L, R, Rr, M, N, Ñ, Y.) en permanence ( AAAAAAAAAAAAA ) et, avec la paume de la
main, palpez la partie du corps où il y a la plus grande résonance ou vibration. Toucher notre
cou, notre poitrine, notre épée, notre nez, notre cou, etc.
Une fois que nous savons où résonne notre voix, nous pouvons obtenir une meilleure
projection et clarté lorsque nous parlons, en plus de pouvoir utiliser certains résonateurs pour
les personnages que nous jouons et leur donner une façon de parler « nasale », par exemple.
3. PROJECTION VOCALE
Pour projeter ou mieux placer votre voix, ces exercices arrivent pour la sixième semaine :
Assurez-vous que le son produit par le passage de l'air à travers vos cordes vocales, les faisant
vibrer, choque et résonne dans votre palais et ressort fort, clair et sonore, vers l'extérieur.
Lancez d'abord les voyelles par intermittence : A, A, A, E, E, E, O, O, O, U, U.
Puis les voyelles continues : AAAAA, EEEE, IIIIIII.
Et combinez-les : A, A, A, AAAAAA, E, E, EEEEEEAAAAAA.
Entraînez-vous ensuite à chanter quelques phrases musicales.
Levez la tête pour que tout le son puisse sortir. Imaginez que vous envoyez votre voix à une
certaine distance (par exemple 5 mètres) et qu'elle doit y parvenir avec toute sa force et sa clarté.
Imaginez ensuite que votre voix doit atteindre 10 mètres et assurez-vous qu'elle soit directe, claire
et forte.
Il est également bon d'alterner en faisant varier le volume ; c'est-à-dire:
Chantez très doucement comme si vous chantiez dans l'oreille d'une personne, puis très fort,
comme si l'autre personne était sourde .
Mais continuez à expirer correctement, continuez la respiration diaphragmatique et réduisez

seulement l’intensité de votre expulsion d’air. Vous ne devriez changer que le volume. Mais, en
chantant fort ou doucement, vous devriez entendre la même chose, que vous soyez très proche ou
éloigné.
Enfin, un autre exercice pour contrôler ou gérer votre débit d’air :
Prenez une bougie allumée et placez vos lèvres à environ quatre ou trois centimètres de la
flamme (sans vous brûler, s'il vous plaît) et prononcez longuement la lettre u.
Le son (l'air) doit sortir très lentement. La pratique consiste à ne pas éteindre le feu . Bien
entendu, cela sera possible si vous contrôlez, régulez ou gérez votre air, car si vous soufflez trop
fort, vous éteindrez la flamme. Répétez cet exercice autant de fois que nécessaire jusqu'à dire :
uuuuuuuuuuuuuuuuuuu... très près de la flamme, ne l'éteignez pas.
Et si vous souhaitez une auto-évaluation quotidienne, essayez cet exercice :
Respirez et dites : « Grâce à ma poule pondeuse, je ne manque pas d'œufs. Chaque jour j'en ai
un, j'en ai deux, j'en ai trois, j'en ai quatre, j'en ai (continuez ainsi jusqu'à ce que vous puissiez
respirer).
Le succès sera d’avoir plus d’œufs chaque jour… Ce sera la meilleure preuve que vous respirez
plus et mieux. Vous pouvez.
4. BONNE DICTION : ORTHOGRAPHE
Maintenant, nous allons passer à un sujet assez large qui est à la base de notre technique vocale :
ORTHOGRAPHE : L’art de bien prononcer.
Une prononciation correcte nécessite que l'on adhère à un bon usage dans l'articulation des
sons, dans l'enchaînement des mots et dans les schémas d'intonation. Chacun des types
d'articulation qui composent le système phonétique de la langue est appelé phonème . Les
phonèmes sont divisés en consonnes et voyelles .
Les consonnes sont constituées de certains bruits produits par l'air inhalé au point même
d'articulation, que l'air y arrive bruyamment, car il a vibré dans les cordes vocales, ou qu'il arrive
sourd ou sans vibrations laryngées.
Les voyelles sont produites dans les cordes vocales du larynx et modifiées dans la bouche ou le
nez selon les différents résonateurs. Le même son provient du larynx pour a, e, i, o et u, mais la
bouche donne à ce son un résonateur différent en raison de la forme et de la taille de chaque
voyelle.
LES CONSONNES
Types de consonnes : La particularité acoustique de chaque consonne dépend : 1) Du fait que le
murmure aspiré soit accompagné ou non de vibrations laryngées. 2) Du mode d'articulation. 3) Du
point d'articulation.
1) Que le souffle aspiré soit accompagné ou non de vibrations laryngées.
A) SONORAS.- B, D, G, LL, L, R, Rr, M, N, Ñ, Y.
B) SOURDS.- P, T. C, Z, F, S, J, Ch
2) Par le mode d'articulation, les consonnes sont divisées en
A) Plosives .- P, T, K, M, N. Les organes établissent un contact complet et ferment la sortie
d'air un instant.
B) Fricatives .- S, F, Z, L, LL, Y, J. Les organes se rapprochent mais ne se ferment pas. L'air
passe avec une difficulté qui produit des frottements.
C) Affriqués .- Ch, Ñ. Il y a d’abord une occlusion puis une friction.
3) Par le point d'articulation :
A) Bilabiaux.- P, B, M. Les deux lèvres sont des organes actifs, seule la inférieure .
B) Labiodentales.- F, V. Organe actif le sommet, passif les dents supérieures.
C) Interdentaire .- Z, C, (ce, ci) de la prononciation espagnole. Organe actif le sommet,
passif le bord des dents supérieures. La langue dépasse un peu entre les dents.
D) Dentaire .- T, D. L'organe actif est le postdos lingual, le passif est le palais dur.
E) Alvéolaire .- Sm N, L, R, Rr. Organe actif le sommet, passif les alvéoles supérieures à
environ un centimètre au-dessus des dents.
F) Palatales.- Ch, Ll, Ñ. L'organe actif est le postdos lingual, le passif est le palais dur.
G) Vélaires .- K, Q, j, G, Organe actif le postdos lingual, passif le palais mou.
VOYELLES
Types de voyelles : « i » et « e » sont des « voyelles antérieures » car leur articulation se fait en
soulevant la langue contre le palais dur ; Le « o » et le « u » sont appelés « voyelles arrière » car
leur articulation se fait en remontant et en soulevant la langue contre le palais mou. Le « a »
signifie « moyen » ou « neutre ». Le plus important est de prendre en compte la division des
voyelles en ouvertes et fermées. Le degré d'ouverture d'une voyelle dépend de la distance entre la
langue et le palais.
Le « a » est la voyelle la plus ouverte. La langue est

aplatie à l'arrière de la bouche.
Le « e » est moins ouvert. La langue s'élève devant et se
rapproche du palais dur.
Le « o » est encore plus fermé. La langue se rapproche
du palais mou.
Le « je » est plus fermé. Il monte plus haut et avance
plus loin.
Le « u » est plus fermé. Il monte plus haut mais recule.
Il est important d'être très prudent et de s'assurer que l'orthographe soit parfaite car une
mauvaise prononciation peut changer le sens du mot, exemples avec lesquels travailler :
il – j'ai – il lit ses ailes – ses chambres soif de toi
a – ah – ha toit – tu me manques Viens plus tard.
e – eh – il le fait – fougère – le lit Courez en avant.
o – oh – ho votre séance – succession. Être difficile.
loa – il a Lisez-le – Léla Ses ailes.
à – l’aile – Allah Calló – Cayo Les échos.
et quoi - fil Plus cher – Masque. Les âmes.
être – a été Panier – Sixième. La grand-mère.
connais-moi – tampon Elvira – La Vira. Cela la met à
- jalousie Bavard – Parler. l'abri.
L'agonie.
moi – m'a C'est face cachée – Beetle. Je le ferai.
plus – plat L'emporte – Loquita. Propriété
au revoir. Elsa voit – Il sait. Je l'aime.
bisou – vois ça Cent – je pense. Ils l'annulent.
et ça – du plâtre Cent – Temple. Cela a été
et prie - pleure Chance – Fleur d’Oranger. entendu.
Il a oublié.
et j'aime - j'appelle La maison de chasse. Ouvert.
que j'ai – j'ai brûlé Je te comprends Il est passé par
pot – oh, maintenant Je t'écoute là.
L'avion.
loup – ça va c'est un clou – esclave L'envie
les échos – les secs es cap – s'échapper L'appétit.
Le lot. J'ai versé du lait
Nous devons corriger les erreurs de modification du son des lettres ou de saut de leur
prononciation. Par exemple, nous disons généralement « se battre » pour se battre ; « général »
pour général ; « nunkintesteso » car je n'ai jamais essayé ça ; « cama, damichocolate » pour cama
dama y chocolate ou « pase diaño » pour pass de ano ; « damemajagua », pour me donner plus
d'eau, etc.
Viennent ensuite les exercices pour mieux vocaliser :
Passez environ 30 jours sur les voyelles, les diphtongues et les triptongues. Efforcez-vous d’avoir
une prononciation claire, précise et sonore. Un son clair que chaque lettre. Faites de l'exercice
aussi souvent que vous le pouvez.
Remarque : N'essayez pas de faire tous les exercices en une seule journée. Dosez votre
pratique. Rien n'avance avec la précipitation. Écoutez-vous, insistez avec discipline, soyez
constant et ne vous découragez pas. Rappelez-vous que « beaucoup sont appelés et peu
sont choisis ». La différence réside dans la patience persévérante.
A) D'abord les voyelles séparées : a - e - i - o - u.

B) Puis chaque voyelle de manière prolongée et intermittente (coupée) :
"aaaaaaaaaaaa a - a - a - a- a - aaaaaaaaaaaa a - a- a - a- a - a - a", "eeeeeeeeeeee e - e - e -
e - e- e - e - e eeeeeeeeee", etc.
C) Ensuite, combinez les voyelles ; les reliant. Exemple:

"a, je, o, aaaaaaaiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaa, a, je, a, e, u, e, eeeeeeuuuuuuuuueeeeeee e - u – e."
Ainsi, combinant toutes les voyelles.
D) Pratiquez les diphtongues coupées et liées. Intercaler la voyelle accentuée :
« a - e - áeáeáeaé a - e áeáeaéaé », « a - i áiai, aí », etc. Ainsi, nous continuerons avec
aeaiaoau, eaeieoeu, iaieioiu, oaoeoiou, uaueuiuo.
E) Plus tard, arrivent les triphtongues (trois voyelles unies). Prononcez-les également
séparément et liés ; varier les accents :
a - e - i áeiaéiaeí (répéter plusieurs fois).
aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
aaaaaaah
áeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee aaaaaaaaaeeeeeeeeeeeeeeí Continuer :
aeaaeiaeoaeu, aiaaieaíoaiu, aoaaoeaoiaou, auaaueauiauo, eaceaieaoeau, eia, ieeíoeiu,
eoaeoeioiiuo, euaeueeuieuo, iaeiaiiaoiau, ieaieiieoieu, ioaioeioiiuo, uiiuo, oaeoai, oaooau,
oeaoeioeooeu, oiaoieoiooiu, ouaoueouiouo, uaeuaiuaouau, ueaueiueoueu, uiauieuiouiu,
uoauoeuoiuou.
F) Maintenant, les consonnes arrivent en tête : báebaébáibaíbáobáobáubaú...

CAE CAI CAO CAU, DAE DAI DAO DAU, FAE FAI FAO FAU, GAE...etc.
G) Enfin, exercez des combinaisons spéciales avec des triptongues et des consonnes ; par
exemple:
TRIAI FLUOU GLIA, ÑEOE, etc.
Bougez bien vos mâchoires et vos lèvres pour ne pas manquer le son fort et clair de chaque lettre.
Variez les accents.
H) Vous devez également renforcer votre langage. Pour ça:

H1) retirer la ligue ( autant que possible) et la remettre dans sa position normale. Répétez
cette opération matin et soir environ 5 fois.
H2) Utilisons la lettre L et chantons uniquement avec cette lettre. Une mélodie le matin et
une autre le soir, uniquement avec la lettre 'ele'.
«LLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL»
H3) Aujourd'hui, avec le R. Répétez ce que disent les conteurs du sport automobile :
« Carrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrro en vue. »
H4) Sifflet . Oui, je siffle beaucoup. Après tout, vous expulsez de l’air et donnez une
position à vos lèvres. Le sifflement aide à desserrer les lèvres et à contrôler la libération de
l'air.
I) Lire ou improviser , parler très lentement, lentement… « mâcher » les mots , les syllabes et
chaque lettre. Exagérer l'articulation, la pro-nUn-cla-tion de chaque syllabe. Si vous trouvez un
mot ou une syllabe difficile, à plus forte raison, avec plus de caprice, insistez sur sa prononciation
correcte, claire et forte.
J) Enregistrez-vous un programme de 10 minutes . Lisez un paragraphe uniquement en syllabes.

Par exemple, comme ceci : « EL MAS GLO - RIO - SO HE- RO - IS - MO ES VEN - CER - SE AU -
NO MIS - MO ».
K) RIRE : C'est un son émis par l'estomac, avec une légère prononciation du « J ». Peut être fait
avec toutes les voyelles
Avec le A : rire franc, hystérique ou coquette.

Avec le E : rire sournois ou sérieux.
Avec le I : Rire moqueur, efféminé ou enfantin.
Avec le O : Rire d'une personne obèse.
Avec le U : Pour les rires hypocrites ou faux.
Commencer par A et Terminer par O : Pour faire grandir le rire. L’inverse pour l’effet
inverse.
L) AIGUS ET BASSES :
Il existe trois tons de voix que nous pouvons gérer en utilisant le larynx. En abaissant le larynx, nous
utilisons une voix grave ; en le soulevant, pointu.
Exercice : Prononcez les phrases suivantes sur les tons Naturel, Aigu et Grave.
Dieu, Amour, Mort, Chagrin, Vie, Éternité, Patrie, Ridicule, Haine, je sais, je veux, je n'irai
pas, j'aime ça, Oublie-moi, je t'aime, je n'achète rien, je' Je t'accompagnerai, je ne te
comprends pas, tu m'aimes ? Je t'aime!
M) À ce stade, vous pouvez lire et mémoriser (il est bon d’exercer votre mémoire) quelques
virelangues populaires. Cela aide beaucoup à la coordination mentale et à la relation cerveau-
langage.
PHRASE DIFFICILE À PRONONCER
Les virelangues sont utiles pour résoudre des défauts d’élocution déjà connus. Il est bon de
s'enregistrer ou de consulter un spécialiste pour pouvoir détecter quelles lettres ou combinaisons
de celles-ci sont les plus difficiles. Les virelangues sont également recommandés pour exercer la
langue avant et après chaque représentation. Voici une petite liste de virelangues à mémoriser et à
utiliser en cas de besoin. Ce qui est intéressant avec les virelangues, c'est de pouvoir les prononcer
clairement et rapidement, en augmentant la vitesse sans arrêter de prononcer aucun mot.
Les 2 premiers virelangues sont particulièrement utiles pour la prononciation du « R » et du «
RR », puisqu’il est très fréquent d’avoir des problèmes de diction avec cette consonne.
A) R avec R cigarette, R avec R baril, vite les wagons roulent, chargés de sucre jusqu'au chemin
de fer.
B) Dans trois tristes paniers de blé, trois tristes tigres mangeaient du blé ; Ils mangèrent du blé,
trois tristes tigres, dans trois tristes plats de blé.
Cet autre exercice est également très utile pour ceux qui s’emmêlent selon leurs propres mots :
« Crevettes, bonbons, bonbons, crevettes ; crevettes, bonbons, bonbons, crevettes; crevettes,

bonbons, bonbons, crevettes; crevettes, bonbons, bonbons, crevettes… »
Et enfin, quelques virelangues, par ordre de difficulté :
PHRASE DIFFICILE À PRONONCER. NIVEAU 1
1. LE MATIN, LA MÈRE D'ANA ZAVALA SE VA SUR LA PLACE POUR ÉCHANGER DES PEAU D'ORANGE
CONTRE DES POMMES, DES BANANES, DES POMMES DE TERRE ET DES CITROUILLES, POUR LES LAVER, LES
ÉCRASER, LES ATTACHER, LES EMBALLER, LES CHARGER ET LES ENVOYER AU CANADA.
2. COCO ROMO A COMPTÉ LES POUSSONS ET LES TAUREAUX DU SOTO ; L'idiot Moor a pris les
poulains, a pris les taureaux, et ce n'est qu'à cause de ses pleurs qu'ils ont été tolérés.
3. MEMO MEDINA A REMBOURRÉ AVEC AMOUR LE CHAT DE SA MÈRE MANUELA PENDANT QUE
MODESTO, UN GARÇON BRUN, ESCALADE LES SOMMETS SUR LE DOS D'UNE MULE MANGER ET MÂCHER.
4. MELESIO MORENO A ENVOYÉ DES PIÈCES, MANOLO MORALES TUÉ DES MOUSTIQUES ET AMPARO
MENDOZA A PRIS DES EMPANADAS AVEC MARI SA SOEUR DANS LE MEZQUITAL.
5. LE BÉBÉ NINA EST NÉE NORMALEMENT, LA NANA A NOTORIEUX ANNONCÉ DANS UN INSTANTANÉ
DÉTRESSANT, MÊME SI ELLE N'A JAMAIS BESOIN DE DÉCLARER OU DE PRÉSENTER AVEC anxiété DES
NOUVELLES AUSSI INTÉRESSANTES.
6. PERSONNE NE NOTE JAMAIS QUE LA NOTION DE NATION N'EST PAS NÉCESSAIREMENT COMPRISE,
MÊME S'IL Y A CONTINUEMENT DES TENDANCES À RECTIFIER LES SALETÉS NATURELLES À LA NATION DE SA
NAISSANCE.
7. GERMÁN LE BULLY, CONDUISANT SON CAMION EN ROUTE À BELÉN, A FRAPPÉ LE PANZÓN DON
JUAN SANS AVOIR UNE BONNE FIN, SELON JOAQUÍN KANKUN.
8. AVEC DES LOTIONS ODOROUGH, LES MAL FOUS DE COMBAT ET LUCÍA, QUI ONT ÉTÉ MONTRÉS PAR
LES VOILES ET LES LONGUES QUEUES DE TISSUS LONGS ET LUCTEUX, ONT ÉTÉ RÉUSSIS À SE CALMER.
9. ERRE AVEC ERRE, CIGARE; ERRE AVEC ERRE, BARIL; COUREZ RAPIDEMENT ET ROULEZ LES ROUES
RAPIDES DU CHEMIN DE FER.
10. JOLIE BOBINES, BAVOIRS, CHAUSSONS, CHAUSSONS BON MARCHÉ, VENANCIO VENDU ; IL A
embrassé des bébés, il a saigné courageusement, il a lancé des bateaux et il a bien navigué.
Virelangues niveau 2.
11. UNE HISTOIRE ÉCRITE DE RUINE, RÉPIQUE AVEC FORMIDITÉ, RÉFUTE FORTEMENT LE RETOUR
RÉTROGRADE DU REBELLE RAMIRO RAMÍREZ RAMOS, RATIFIANT LA RÉFORME RÉVOLUTIONNAIRE DE SON
VOIE RÉPUBLICAINE ÉTINCELLE.
12. SEIGNEUR QUELLE CHALEUR, INÉGALÉE, RENDU, QUI EN DONNANT UNE SAVEUR DE COULEUR
LOCALE PROVOQUE UN SENT DE PURE SUEUR ! Seigneur, comme c'est chaud !
13. LA ZONZA ZITA NE CESSE PAS DE SIFFLER ET SES FADES CESSENT SUSY WHISPER ; SUSY SIFFLE LA
MAUVAISE CESSATION DE ZITA QUI N'ARRÊTERA PAS DE SIFFLER.
14. SATISFAISANT SES Sincères envies d'effrayer, Susana a faufilé le sale tueur de Zozaya, gauchère,
dans le Saint Sésame.
15. NE JAMAIS RÉUNIR LES CAVALIERS AVEC DE JEUNES ALLEMANDS OU DES GÉNÉRATIONS
GERMICIDES, NE PAS CONGELER DES GÉLATINES OU DES JURISTES DE LA JUSTICE LORS DE LEURS RÉUNIONS
DU TRIBUNAL.
16. POUR FAIRE PÂLER LES PAUPIÈRES SOIGNÉES DE PEPITA, METTRE DES PÂTISSERIES POURRISES SUR
DES PAPIERS PERFIDUS, IMPOLUS. METTRE LES PASTELS PUTTRID PERFIDENT PAPERS SUR IMPOTLIGHT POUR
QUE LES PAUPIÈRES PROPRES DE PEPITA PÂLISSENT DE MANIÈRE PERMANENTE ET CORRECTEMENT.
17. TITO TANCREDO A DEMANDÉ AU TRAUMATOLOGUE TECLO : QU'EST-CE QU'UN TRAUMATISME,

TECLO ? TRAUMA?, LE MÊME QUE LA TRAUMATOSE, TANCREDO, LE TRAUMATOLOGUE TECLO A RÉPONDU
AU DUMB TITO.
18. FERNÁN FERNANDO FERNÁNDEZ, FONCTIONNAIRE PHILANTHROPISTE, A FACILITÉ LE

FONCTIONNEMENT DE L'USINE DE FER FILIGRANE, EN SIGNANT UN FINANCEMENT DANS LE BUT DE
FACILITER LA FERERNITÉ DES FABRICANTS.
19. UN CHAUFFEUR CHILIEN A COMMENCÉ À CRIER DANS LE CHUECO CHANCHULLO QUAND IL A

ENTENDU QUE LUCHO ALLAIT COMBATTRE À CHAQUE CHIROZOS, RÉCOLTER DES PIMENTS ET DES GILETS À
GRILLER.
20. J'ACHETE PEU DE NOIX DE COCO PARCE QUE JE MANGE PEU DE NOIX DE COCO. SI JE MANGE PLUS
DE NOIX DE COCO, J'ACHETERAIS PLUS DE NOIX DE COCO
Virelangues niveau III
21. LA CÉLÈBRE AMPOULE FABRIQUÉE EN FRANCE A FONDU CAR LA SOURCE D'INFLUENCE QUI
FABRIQUAIT LE FLUIDE A ÉCHOUÉ, ET LES JOINTS FÉROCES QUI Clignotaient DANS LE FIRMAMENT ENFIN
MORT.
22. MARICHU MORQUECHO, CHOCHA, MUCHA ET CHOCHA, POUR SON CHACHA NICHA COMBATS
COMME UN MÂLE, COMME UN MÂLE COMBATS, DOUCHE, MOCHA ET CHOCHA, POUR NICHA SON CHACHA,
MARICHU MORQUECHO.
23. LA VIANDE BRÛLE, CARMEN ; Carmen, la viande brûle. COMMENT MANGER DE LA VIANDE ? LE
MANGEZ-VOUS BRÛLÉ OU SÉCURÉ ? COMMENT MANGER DE LA VIANDE ? Je mange la viande sans la brûler
et je la mange aussi crue !
24. À TLAPACOYA, TAFOYA A FAIT UN PROBLÈME SUR MOYA, PARCE QUE MOYA À TLAPACOYA A VOLÉ
UN COQ À TAFOYA LE COQ, POUR QUE MOYA N'ALLE PAS, POUR LE COQ DE TAFOYA, CRÉER UN PROBLÈME À
TLAPACOYA.
25. CETTE ANNÉE, L'ENFANT NÚÑEZ A TROMPÉ LE ÑAÑIGO NOÑERA AVEC LA PIÑATA DE L'ANCIEN,
QUAND LE ÑAÑIGO CORUÑA, PRENDANT LA CANNE SUR LE TROUPEAU, DANS LA CANNE, AVEC VIRTUELLE,
L'A APPRIS À COUPER LA CANNE.
26. J'ESPÈRE LAJAS LOIN ; ALEJO; J'ESPÈRE QUE VOUS ALLEZ LOIN, LOIN, LOIN DE CES LAJAS ; LAS LAJAS
LOIN, ALEJO, ALEJO LOIN LAS LAJAS; LAS LAJAS J'espère que tu es absent, ALEJO.
27. LE PAVA ÉTAIT SOLORANT, PAPANT LES PAPIERS, ET VAPORISANT LES CHEVEUX ET LE VOILE ; LA
DINDE OBSERVAIT, LA DINDE PELAIT, ET DES ÉPIDÉMIES PROBABLES DE PAUVRETÉ COMPLÈTE LA DINDE
ÉTAIT PAPABAING, BAVANT DES PAPIERS.
28. PENDANT QUE HÉRODOTE DITHYRAMBOS DICTE DE PRENDRE TOUTES LES DONNÉES EN DÉTAIL,
CELA COMPTE UN GROS POUR LA FIN SI DANTE VEND DES DÉTONANTS DANS SON MAGASIN.
29. UN CARGO CHARGÉ DE COGULLAS ET DE TOGAS, GUIDÉ PAR GUMERSINDO CANDONGA, A GAGNÉ
AUTANT DE GALASSES QUE LE CACIQUE DE CAOUTCHOUC AIME QUI, DÉGOUTTANT DE GRAISSE, A DANSÉ LA
CONGA DEVANT LES QUATRE CHATS DU GUERRIER DES VARIÉTÉS.
PLUS DE virelangues
30. Celui qui vermifuge les parasites qui parasitent en parasitant le parasite sera un grand
vermifuge, puisqu'il vermifuge les parasites qui parasitent en parasitant le parasite.
31. Dans une maison, un cafard a piégé toute la maison, et quiconque parvient à dé-
cucarachiser la maison dans laquelle le cafard était piégé, sera un grand dé-cucarachiseur, car il a
dé-cucarachisé la maison dans laquelle le cafard était piégé.
32. Une couleur crevette avait le caramel qui assurait la stabilité de la couleur, la prodigalité
de la stabilité de la couleur bonbon lui donnait une couleur crevette ; et celui qui enlève la couleur
crevette du caramel, prodige de prodigalité de stabilité des couleurs, sera un grand décolorant,
puisqu'il a enlevé la couleur crevette du caramel.
33. L'archevêque de Constantinople veut désarchevêqueconstantinepolize. Celui qui me prive

de l'archevêqueconstantinopolitanizar sera un grand cherzobishopconstantinopolitanizar, parce
qu'il a dearzobishopconstantinopolitanizado l'archevêque de Constantinople, et il recevra son
correspondant dearzobishopconstantinopolitanización.
34. Cuauhtémoc a cuauhtemoctizin Cuauhtemoctizin, et celui qui descuauhtemoctizin

Cuauhtecmotizin sera un grand descuauhtemoctizer, parce qu'il a descuauhtemoctized
Cuauhtemoctizin, qui avait cuauhtemoctized Cuauhtémoc.
35. Nezahualcóyotl, père de Nezahualpilli, NezahuacoyotltizoNezahualcoyotltizin, et

quiconque desnezahuacoyotltizin utilise Nezahualcoyotltizin, sera un grand desnezahualcoyotltizer,
car il a denezahualcoyotltizoNezahualcoyotltizin, qui avait Nezahualcoyotltizo le Grand Moi, Dr de
Nezahualpili.
36. C'est la ville de Rome, dans laquelle il y a une porte ; Cette porte s'ouvre sur une rue et la
rue mène à une place, dans laquelle il y a une porte ; Cette porte mène à une rue et la rue mène à
la place. Sur la place il y a une maison, à l'intérieur de la maison un patio, dans le patio un escalier.
L'escalier mène à une pièce, cette pièce mène à une chambre, dans la chambre il y a un lit, à côté
du lit une table, sur la table une cage, à l'intérieur de la cage un perroquet, qui, en chantant, dit à
tout le monde : « Laissez faire. » Sortez la cage qui se trouve sur la table qui se trouve à côté du lit
qui se trouve dans la chambre qui donne sur le salon qui mène aux escaliers qui descendent vers le
patio qui se trouve à l'intérieur de la maison qui se trouve dans la maison. place qui fait face à la
rue qui "Il va à la porte de la ville de Rome".
Interprétation verbale du rôle
Au théâtre, l'interprétation verbale constitue toujours la base du travail de l'acteur, quelle que
soit l'importance de l'interprétation plastique , l'interprétation verbale nécessite comme base un
phrasé correct et une diction claire. La première chose est donc d’apprendre à lire selon le sens de
la phrase, et si clairement que rien de ce qui est dit n’est perdu.
Chaque phrase contient une image qui lui donne son sens. Cette image peut être représentée par
un seul mot ou par un ensemble de mots, que nous appellerons « mot ou mots guides ».
En prononçant la phrase, il faut logiquement mettre l'accent sur ces « mots guides », en
concentrant notre attention sur eux, mais sans augmenter le volume de la voix. Les phrases ont
souvent tendance à avoir plusieurs accents, il faut alors privilégier un, qui sera dominant, et les
autres secondaires.
En essayant de lire le dialogue selon le sens de la phrase, on remarquera immédiatement que la

ponctuation grammaticale fixée par le dramaturge ne correspond généralement pas à la manière
naturelle de prononcer la phrase, ce qui nous oblige à établir certaines règles de phrasé. l'acteur
expérimenté devient une habitude.
Le phrasé est déterminé précisément par des pauses de durées les plus variées. Ainsi, la pause
peut n'être qu'un instant très bref, mais aussi atteindre une durée longue afin d'effectuer une «
transition ». Sa valeur artistique sera discutée plus tard.
La pause, pour l'instant, organise la phrase et sert en même temps à respirer. Vous respirez
toujours après avoir définitivement terminé une idée ; Si la phrase est longue, nous chercherons le
moment juste et logique pour respirer.
Nous établissons les règles de formulation suivantes en matière de ponctuation grammaticale :
i. La virgule ne signifie pas nécessairement une courte pause. Dans de nombreux cas, il convient
de l’ignorer.
ii. Là où une pause devrait être faite, les panneaux correspondants manquent souvent.
iii. Les points-virgules peuvent signifier soit une courte pause, soit une longue pause. Il faut le
définir selon le sens.
iv. Il ne s’agit pas toujours de baisser le ton.
v. Souvent, le point où il devrait être marqué manque.
vi. La voix est toujours plus basse là où une idée se termine définitivement ; surtout avant la
transition.
vii. Les ellipses signifient généralement – lorsqu'ils sont au Parlement – de brèves pauses, laissant
la voix élevée ; surtout quand on veut donner l’impression que l’on cherche les mots.
viii. Les points de suspension à la fin du discours signifient un dialogue tronqué qui doit être lu
comme si la phrase était complète ; C'est-à-dire que l'acteur doit le compléter
immédiatement comme s'il devait le dire dans son intégralité, en prenant soin surtout de ne
pas faire de « retard » là où commencent les ellipses.
ix. L'acteur qui doit interrompre un discours incomplet le fera un peu avant que son interlocuteur
ait fini, ou immédiatement après, dans le cas où le dernier mot est très important.
x. Si par manque de concentration le deuxième acteur n'entre pas à temps, le premier doit
automatiquement compléter la phrase qui doit rester en suspens.
XI. Généralement, deux parlements sont liés ; Autrement dit, lorsque le premier acteur aura
terminé, le second entrera immédiatement pour éviter les pauses gênantes. Lorsqu'il y a une
pause entre deux législatures, elle doit toujours être marquée.
XII. Entrer avec précision ne signifie pas violer la phrase ou marcher sur la précédente. Le rythme du
dialogue doit toujours être maintenu.
XIII. Les fins de phrases ont tendance à s’estomper ou à se précipiter. C’est l’un des défauts les plus
courants chez les débutants et qu’il faut éviter.
XIV. Un autre défaut fréquent chez les débutants consiste en une diction défectueuse, qui permet
de mélanger ou de confondre les voyelles et de faire disparaître les consonnes doubles : « En
nada » sonne comme « Enada » et « Del lateral » sonne comme « Delado ».
XV. Des questions.
a. Une question est entonnée (en laissant la voix élevée) lorsque la phrase commence
sans élément interrogatif, et si la réponse peut être « oui » ou « non ».
b. Une question n’est pas chantée lorsque la phrase commence par un élément
interrogatif, tel que : Pourquoi ? Quand? Où? Comme? Qui?
c. Il y a des questions qui sont en réalité des exclamations, et il faut les entonner
comme telles. XVI. Les points d'exclamation et d'interrogation sont souvent absents du texte du
dramaturge.
XVII. Il arrive souvent que l'acteur doive dire deux de ses propres répliques, même si elles semblent
être
interrompu par les paroles d'un autre personnage, comme s'il s'agissait d'un seul discours,
les liant mentalement. Bien entendu, vous donnerez la possibilité à votre partenaire de
prononcer vos mots, donnant l’impression de ne pas les entendre.
XVIII. Il faut maîtriser l'accent espagnol, au moins l'utilisation du o et du z, notamment pour
l'interprétation du théâtre de l'âge d'or.
Savoir prononcer une phrase avec son accent logique, en appliquant les pauses de manière
intelligente, est essentiel non seulement pour l'acteur, mais pour quiconque doit lire de telle
manière qu'elle soit comprise sans le moindre effort : avocats, radio annonceurs, enseignants, etc.
Une fois habitué à ignorer la ponctuation grammaticale et à lire selon le sens de la phrase,
l'acteur n'a plus besoin, en pratique, de fixer le phrasé phonétique, sauf s'il s'agit d'un défaut
particulier, comme une pause entre deux discours. Mais sans avoir surmonté les difficultés d’une
diction claire, d’une utilisation efficace de la voix et d’une formulation logique, l’étudiant ne peut
pas commencer à interpréter un personnage théâtral à travers sa propre personnalité.
PHRASÉ
Une même phrase peut avoir les intonations les plus diverses, selon les circonstances dans
lesquelles on la prononce. Si l'on met ces variations dans la bouche d'un directeur de banque, d'un
majordome anglais, d'un policier, d'un vieux professeur, d'une bonne ou d'une dame de la bonne
société, les interprétations devront nécessairement être différentes.
Par conséquent, trois facteurs définissent l’intonation d’une phrase :

1) Le sens même de la phrase.
2) Le caractère du personnage qui le prononce.
3) Les circonstances dans lesquelles se trouve le personnage et qui génèrent des
émotions.
Règles de formulation :
i. Chaque phrase ne doit avoir qu'un seul accent principal.
ii. Pour donner plus d'intensité à une phrase au sein de la même émotion, l'intensité
émotionnelle et le volume de la voix sont augmentés (du piano au mezzo forte, du mezzo
forte au forte, etc.) et le tempo est modifié (de l'allegro à l'andante, ou d' andante à lent).
iii. Si plusieurs phrases mènent à une conclusion, le tempo est considérablement ralenti
lorsqu'on y arrive, même s'il ne faut pas laisser la fin de la phrase s'évanouir.
iv. Lorsque la même phrase ou le même mot est répété une ou plusieurs fois, le ton et le tempo
doivent être modifiés, donnant plus d'intensité à l'un ou à l'autre.
v. Lorsqu'il y a une série de synonymes, d'adjectifs qualificatifs ou d'énumérations, il faut en
changer l'intensité, tout en faisant varier le tempo. Fréquemment, un crescendo et un
decrescendo sont effectués, choisissant un mot comme point culminant de la série.
vi. D’un autre côté, il existe des cas dans lesquels deux ou plusieurs mots identiques reçoivent le
même ton, sans faire de pause.
vii. Une courte pause avant ou après un mot (souvent le mot guide) le mettra en valeur.
viii. Ralentir le tempo d'une phrase (faire un "retardando") lui donne une plus grande importance.
Les phrases importantes doivent être prononcées plus lentement pour qu’elles ressortent.
ix. Certaines émotions gagnent en intensité en ralentissant le tempo, comme : le mépris,
l'indignation, la surprise, la confusion, le doute, la coquetterie.
x. Il y a des phrases qui nécessitent une pause et, en même temps, une plus grande intensité,
pour que les autres acteurs aient la possibilité de réagir.
xi. Lorsqu'une phrase est incomplète, lorsqu'elle est interrompue par le discours d'un autre
acteur, le premier doit compléter la phrase en tête comme s'il devait la dire dans son
intégralité, sans en retarder la fin. Sinon, la phrase manque de naturel.
XII. Lorsqu'il lit une lettre ou un document sur scène, l'acteur doit donner l'impression que c'est la
première fois qu'il le lit, tout en mettant suffisamment l'accent sur le fond pour que le public
n'en perde pas le contenu. Ceci est obtenu en lisant la partie sans importance avec
l'intonation de lecture et en retardant la partie substantielle, en réagissant en même temps
à ce qui est lu, c'est-à-dire en lisant avec l'intonation correspondant à la réaction.
XIII. Lorsqu'il écrit une lettre, en dit le contenu à voix haute et, en même temps, en commentant ce
qui a été écrit, l'acteur doit clairement différencier ces deux intonations.
XIV. Il faut savoir prendre le ton donné par l'acteur qui prononce le discours précédent.
XV. Il faut savoir prendre le temps, tout le temps nécessaire, notamment en fin d'acte.
qui manque d'accent.
Pour trouver la bonne intonation, l'élève doit procéder à la définition du caractère du personnage
qu'il va incarner, de la place qu'il occupe dans la structure de l'œuvre en général et de sa
participation à chaque scène. C’est-à-dire les trois questions fondamentales que l’acteur se posera
avant d’entrer en scène :
1er Qui suis-je ?

2ème D'où je viens ?
3ème Qu'est-ce que je vais faire ?
ÉMOTIONS DANS LA VOIX.

Tout conflit théâtral est, au fond, un conflit d’émotions. L'expression des émotions les plus diverses
doit toujours être l'élément fondamental du jeu d'acteur et, par conséquent, aussi de l'intonation. Le
but de tout drame est d’amener le public vers un sentiment défini. Voici une liste de quelques-uns
d'entre eux
ADMIRATION. Excitation : FIERTÉ.

Condition : SUCCÈS. PATIENCE
Bonheur : EXTASE. PATIENCE.
Relief : Étrangeté : PITIÉ.
Altruisme : FOI. PROMESSE.
AMERTUME. ÉCHEC. MANIFESTATION.
MENACE. FRANCHISE. RÉBELLION.
AMOUR. JOIE. RÉFLEXION.
DÉTRESSE. Plaisir : REMORDS.
Anéantissement : Gratitude : Ressentiment :
APPRÉCIATION. LA GRAVITÉ. Démission :
Dégoûter : Ennui : RÉPLIQUE.
BONTÉ. HYPOCRISIE. DÉGOÛTER.
Moquerie . MODESTIE. RESSENTIMENT.
CERTITUDE. IGNORANCE. DÉMISSION.
CYNISME. IMPATIENCE. Résolution :
Lâcheté : Inconscience : Je respecte :
CONVICTION. INDÉCITION. Je vous supplie
COURAGE. INDIFFÉRENCE. SARCASME.
CRUAUTÉ INDULGENCE. Satisfaction :
Défaite : PRÉOCCUPATION. Servilité :
Méfiance : Va Solitude :
MÉPRIS. Ironie Surprendre :
DÉSIR. IRRESPONSABILITÉ. SOUFFRANCE
DÉSESPOIR. JUSTIFICATION. TENDRESSE
DÉPIT. COMMANDE. TRANQUILLITÉ.
MÉPRIS. MOINS DE PRESSION. Tristesse :
INSOUCIANCE. PEUR. Triomphe :
Douleur : Miséricorde : URGENCE.
DOUTE. NATUREL Urgence :
ÉGOÏSME Nostalgie : VALEUR.
Espoir : DÉTESTER. VOLONTÉ
Les éléments qui composent l'interprétation de la phrase :

Nous avons dit que les trois facteurs qui définissent l'intonation d'une phrase sont :
1) Le sens même de la phrase.
2) Le caractère du personnage qui le prononce.
3) Les circonstances dans lesquelles se trouve le personnage
Ces facteurs généreront des changements dans la phrase. Ce que le public percevra, ce sont des
changements d’ émotion, de tempo, de qualité et de force du ton.
a) L'émotion ou le mélange d'émotions comme facteur fondamental.
à. L'intensité émotionnelle peut être diminuée ou augmentée, ou mélangée à une autre
émotion secondaire, puisque nous avons vu que les émotions se produisent
rarement sous une forme pure et isolée.
b) Le tempo de la phrase.
à. Vous pouvez varier le tempo de la scène selon des termes musicaux : slow, allegro,
vivace, etc. Un changement intelligent de tempo est d'une grande aide pour éviter
la monotonie, et d'un plus grand effet que d'augmenter le volume de la voix.
La pause, savamment utilisée, donne également du naturel au dialogue.
c) La qualité et la force du ton.
à. Vous pouvez modifier la hauteur, le timbre et la force de la voix.
Pour obtenir un changement d'intonation, l'acteur peut faire varier un, deux ou les trois facteurs
indiqués ci-dessus. De plus, la voix peut être nuancée avec certains états : Fatigue, Faiblesse, Boucles,
Froid, Douleur, Vieillesse, etc. Ainsi qu'avec diverses maladies telles que : Bégaiement, Toux,
Enrouement, Enrouement, Perte de dents, etc.
EXERCICE
DONNER À CHAQUE PHRASE LE SENTIMENT OU LA NUANCE QUE CELA INDIQUE.
1. INDIFÉRENCE. - Vous vivez à Monterrey depuis longtemps ?

- Quelle heure est? Tu peux me passer la moutarde ?
- Ça a été un bon voyage, tu ne trouves pas ?
2. Plaisir. -Malgré tout, nous avons fait un bon voyage.
-Tu dois être heureux, tu as fait ce que tu as pu.
-Ne sois pas désolé, ce n'était vraiment pas ta faute.
3. DOUTE. -Tu as vraiment 18 ans ?
-Honnêtement, tu n'as pas aimé le film ?
-Es-tu sûr que c'était elle ?
-Je ne sais pas… parfois, on dirait qu'elle va bien, mais… qui sait.
4. IRONIE. - Il ne peut même pas dire 3 livres qu'il a lus et il est déjà président.
4.5. IRONIE AMER. - Je pensais qu'on ne se reverrait plus jamais... tu as juré de ne même pas aller à
mes funérailles.
5. CYNICISME. Oui, je t'ai été infidèle et lors de ta nuit de noces. ET?
-Monsieur, je ne l'ai pas tué. Le garçon a fait un arrêt cardiaque juste avant
d'être poignardé.
-Dieu m'a demandé de le faire. Si vous ne me croyez pas, demandez-lui.
-Je suis un homme aux goûts simples, j'aime la dynamite, la poudre et
l'essence. Savez-vous ce que toutes ces choses ont en commun ? Ils ne
coûtent pas cher.
6. ADMIRATION. -J'aimerais être comme toi ; ayez votre parole, votre force et votre courage... et
vos vertus.
-Quel beau paysage! Les montagnes, les prairies, tout est si beau.
-Un grand film. Il y a tout : une intrigue, des acteurs, des photographies, des
fonds musicaux et une excellente mise en scène.
7. RÉPLIQUE. -Bon, même si c'est bon, je te dis que je n'aime pas ça, alors arrête.
- Vous êtes intolérable. Peu importe à quel point j’essaie de te plaire, tu
trouves toujours de quoi discuter.
- Eh bien, vous êtes exigeant. Mais j'ai travaillé trop dur pour que tu n'aimes
pas ça.
8. MALGRÉ. - Je ne le reverrai plus ! Pas même en cas de décès !

- Je ne l’accepterai jamais, peu importe qui sera blessé !
- Je ne m'adapte pas à leurs façons d'aimer, car s'ils me donnent de l'amour, je
veux tout, ou alors je n'accepte pas la part qu'ils m'offrent.
9. TENDRESSE - Je vais aller dire bonjour à grand-mère Alejandra. Vous l'aimerez beaucoup.
- Merci de votre compréhension, avec vous j'avancerai.
- Tu es très aimable. Merci pour le repas.
10. AMERTEUR. - Il est inutile. Quoi que je fasse, tout va mal.
- Je déteste ma vie. Il n'y a aucun espoir. Aucun effort ne suffit.
- Je ne sais pas si cela a toujours été comme ça, comme maintenant, la coutume
de nous deux assis ensemble près du feu, dans une rivière trouble de cinq cents
mots, les mains jointes et les âmes éloignées.
11. JUSTIFICATIONS. -Désolé. Vous avez gêné et je n'ai pas pu m'empêcher de vous frapper.
-J'ai besoin de parler avec toi. Je dois vous expliquer ce qui s'est passé.
-Oui, j'ai mal agi, mais c'était inconscient. Je n'ai jamais voulu le faire.
12. COURAGE. - Me faire ça ?! Je vais les payer.
- Non! Je t'ai dit que je ne voulais pas. NON!
- Partez ou je devrai vous expulser de force.
13. CONVICTION. - J'ai appris de mes erreurs et maintenant je serai plus prudent.
- Je vais terminer ma carrière et être la première génération.
- Sans aucun doute. C'était elle, regarde bien.
- C'est certain. Vous devez le croire et l'accepter.
- Je suis sûr que je l'ai vu à travers cette fenêtre. C'était lui, je l'ai vu !
14. REJETER. - Oui, je vais faire mes devoirs.
15. OUTRE. -Prends-le comme tu veux, je m'en fiche de ce que tu fais.
16. PROTESTATION. - Non! J'ai dit non et mille fois NON ! Même si vous prétendez le contraire.
- Il ne m'est pas possible de continuer à vivre ainsi, avec ce désordre ; Vous
devez mettre un haut ici.
- Les outrages du tyran ne restent plus silencieux. Si justice est refusée,
paysan, étudiant, prenez-la !
17. SOUS-PRESSÉ. - N'insiste pas. Je t'ai déjà dit que tu ne pouvais pas venir avec moi.
18. IGNORANCE. - La rumeur est-elle vraie ? Je n'en avais aucune idée.
- Pourquoi tuerait-il sa propre femme ?
- Maman, qu'est-ce que le sexe ?
19. CERTITUDE. - Ne vous pressez pas, il nous attendra jusqu'à notre arrivée.
- Ne perds pas la foi. En fin de compte, tout s'arrangera.
- Cela ne devrait pas prendre longtemps, c'est une personne qui ne manque
20. HUMILITÉ. - Tu es si généreuse, en réalité, je ne mérite pas tout ça.
- Si tu veux, viens chez moi pour un taco. Mais désolé pour le désordre.
- « Dire qu'il n'y aura personne pour t'accompagner sur le chemin, comme moi,
embrassant tes empreintes dans la poussière du chemin. J'étais la matière qui
t'aimait, je n'ai pas d'âme pour t'attendre dans une autre vie
21. AMOUR. - Tu es l'idéal de ma vie, je n'ai jamais aimé quelqu'un comme toi.
Je veux être dans ta vie quelque chose de plus qu'un instant, quelque chose de
plus qu'un rêve.
- L'amour reviendra à vos oreilles, les mots brûlants résonneront ; ton cœur de
son profond sommeil, peut-être se réveillera-t-il ; mais muet et absorbé et à
genoux. Comme Dieu est adoré devant son autel, comme je t'ai aimé, personne
22. LA HAINE. -Tu es une canaille ! Un misérable ! Sortir!
-Ne lèche pas la main qui t'attache comme un chien. Brisez les fers en
morceaux et s'ils vous assiègent, tuez !
- Tirez-lui dessus instantanément. Mort au traître !
- Si mon rêve de sang se réalisait, avec un seul coup d'humanité, je vous
diviserais. Et vous souffrirez et serez attristés jusqu'à la fin des siècles.
23. APPRÉCIATION. - C'est une personne formidable, je l'admire beaucoup. Est mon meilleur ami.
- Je garde de bons souvenirs d'elle. Elle a été ma première enseignante.
- Il m'a sauvé la vie, grâce à lui j'ai pu terminer mes études.
24. OUTRE. - Je ne sais pas comment il en est arrivé à occuper ce poste. C'est un faux.
- Vain. Laissez-le partir et plus loin sera le mieux.
- Ce sera très bien, mais venant de toi, je n'en veux pas.
25. RÉBELLION. - Non, jamais ça. Certainement pas.
- Peu m’importe qui s’y oppose. Jamais.
- Dites-lui que je n'y vais pas et que je n'y vais pas, même si celui qui me
l'ordonne.
- J'ai dit non et je n'accepterai jamais.
26. COMMANDE. - Tu n'iras pas si je ne te laisse pas. Assez de faire ce que tu veux.
- Je lui dis de le faire et vite. Et soyez précis dans les instructions.
-Tu dois y aller parce que je l'ai dit. Alors faites-le et c'est tout.
-Allez, viens ici et tout de suite !
-Parce qu'ici ce que je dis est fait.
27. PRIER
- S'il vous plaît, je vous supplie de bien réfléchir à ce que vous allez faire,
rappelez-vous que c'est une étape décisive dans votre vie.
- La vie, ne pars pas. Restez un instant. Reste dans mes bras encore 10
minutes.
- Écoute-moi, je t'en supplie. Un instant s'il vous plaît. Tu te trompes. Je jure!
- "C'est tout ce qu'il me reste, s'ils me l'enlèvent, je vais mourir de froid !"
28. PIÉTÉ. -Les pauvres. Cette catastrophe les a laissés dans la misère.
-Mon pauvre. Si petite et le malheur lui a déjà fait des ravages. Pauvre fille.
- Mon Dieu, aie pitié d'eux… ils ont besoin de toi, Seigneur.
- C'est affreux ! Faisons quelque chose pour les aider !
29. CRUAUTÉ -Ce qu'il souffre est peu pour ce qu'il mérite ! Il doit payer pour ce qu'il a fait !
Quelle punition pourrait effacer sa faute ?
-J'aimerais être un oiseau de proie, un vautour, un condor ou un aigle et
t'arracher les yeux avec mon bec et ton cœur avec mes griffes !
-Ne rien manger ni boire. C'est un traître, alors laissez-le pourrir. "Il le mérite!
Souffrir! Laissez-le mourir !
- Je me fiche de vos demandes. Continuez à crier !
30. FOI. - Je peux tout faire par le Christ qui me fortifie.
- Peu importe ce qu'il arrive. Jéhovah y pourvoira.
- Allah m'accompagnera dans le désert comme dans l'océan.
- Je suis entre les mains de Dieu. Dieu est mon guide.
- Je sais que je réussirai. Je me suis si bien préparé que je ne peux pas échouer.
- « Je crois au progrès comme le soleil qui brille sur nous.
- Et ce sera un jour de fête et d’amour face à face avec une seule âme.
31. INDÉCITION. - Et si les choses ne se déroulaient pas comme prévu ? Que ferons-nous?
- Sera-ce le chemin à droite... Ou le chemin à gauche ?
- J'ai peur de devenir nerveux et de tout gâcher. Ce serait impardonnable.
- Et... Et si je ne revenais pas ? Il ne m'a rien assuré. Je n'aurais pas dû
32. FIERTÉ. - Je fais ce que je veux, quand je veux et où je veux.
- Ma parole est la loi. Obéissez-moi tout le monde.
- Et je l'ai dit. Je suis le meilleur. Y a-t-il quelqu'un qui en doute ?
- Personne ne peut me vendre, personne ne peut me joindre. Je triompherai.
- Il y a des oiseaux qui traversent le marais et ne se tachent pas, mon plumage
en fait partie.
33. RESSENTIMENT. - Je ne lui pardonnerai jamais ça ! Je ne peux pas l'oublier !
- Tout pourrait attendre mais ça, il n’y a pas d’excuses ni d’explications
possibles.
Ils ont agi de manière très sale, ils doivent payer cher.
34. L'ANGUE. Je nejours
- Les peuxetpas
les l'aider
semainesaprès
ontcepassé,
qu'il nous a fait àtoujours
et je garde tous. ce téléphone en main,
en attendant des nouvelles. Je ne sais pas si je vis ou meurs !
- Mon Dieu! Si la vérité éclate, que se passera-t-il ?
- Docteur, dites-moi la vérité. Quoi qu’il en soit, c’est préférable à cette
angoisse de ne pas savoir.
- Il m'a dit qu'il reviendrait dans 8 jours ; Cela fait quinze ans et aucune
nouvelle. Je ne sais pas quoi faire.
35. TRANQUILLITÉ. - À la fin! J'ai été sauvé ! Et tout cela grâce à Dieu !
- Juste ce dont j'avais besoin ! Merci de m'avoir aidé à m'en sortir !
- C'est bien que tu sois arrivé ! Je t'ai attendu toute la journée, mais tu es déjà à
36. FRANCAIS. - Je les aime tels qu'ils sont et je me fiche de ce qu'ils disent. Je les aime sans
artifices, même s'ils ne sont pas très jolis
37. HYPOCRISE. - Ce fut un plaisir de vous rencontrer. Je suis à tes ordres.
- J'aimerais beaucoup que vous veniez me rendre visite, comme vous le
souhaitez.
38. DÉSIR. - Je ne sais pas comment, mais je dois l'obtenir. J'ai beaucoup travaillé pour
cela et je dois le voir dans mon studio.
38. DÉSIR. - Si je pouvais réaliser mon rêve... Ce serait divin !
- J'aimerais savoir ce que tu penses quand tu me regardes, connaître la raison
pour laquelle tu ressembles à ça, puis savoir pourquoi tu me regardes, te
demander de me regarder à nouveau comme ça.
- Je veux connaître Paris, l'Espagne, Rome, la Grèce, la Suisse, l'Orient... rien
qu'en rêvant je suis heureux.
39. - C'est quelque chose d'inatteignable, d'intangible. Nous ne pourrons jamais
DÉMISSION. l'avoir avec nous. Cela ne vaut même pas la peine d'essayer.
- Laisse tomber, oublie ça, ça n'en vaut pas la peine. Vous perdez votre temps à
le regretter et c'est irréparable.
- Je ne vais pas avancer, je ne veux pas écouter les raisons, j'ai mes raisons.
- Il faut tout abandonner, se séparer. Ne vous voyez plus et ne vous parlez plus.
Si possible, oubliez-nous.
40. DÉMISSION. - Je penserai à Dieu et fermerai les yeux. Quoi qu’il arrive, je ne m’y oppose
plus !
- Je ne peux pas refuser, je suis tellement engagé... C'est trop tard.
- C'est inutile, il ne peut en être autrement, c'est toujours la même chose.
- C'est mon destin, pourquoi me battre si à la fin, ça doit être comme ça.
41. EXTASE. - Ouf, Ouf, comme c'est beau ! Quelle merveille ! C'est un cadeau à regarder !
- Quel paysage, c'est indescriptible ! Tant de beauté ensemble ! La nature dans
toute sa splendeur !
- Quelle nourriture merveilleuse ! La saveur si raffinée ! Le dessert est
tellement sucré ! C'est un chef-d'œuvre, un délice suprême !
42. RÉPUGNANCE. -Est-ce que tu appelles ça de la musique noise ? Quel goût dégoûtant !
-Quel spectacle dégradant ! Brut! Quelle dégradation pour l’art !
43. VALEUR. - Quoi qu'ils soient, je les attendrai ici. Vous verrez que vous ne pourrez pas
passer par ici.
- Est-ce que vous me défiez ? Je me fiche de votre supériorité, je saurai me
défendre.
44. PEUR. - Tu ne comprends pas que je suis en danger ? Ne savez-vous pas qu'ils
peuvent arriver à tout moment ?
- Je ne suis pas allé! S'il vous plaît, ne vous précipitez pas ! Écoute-moi un
instant !
- Je ne peux pas! Je ne peux vraiment pas ! Non, s'il vous plaît, non !
- Ne me quitte pas, attends-moi, s'il te plaît. Tu ne peux pas me laisser
45. PRÉOCCUPATION. -tranquille ! tu peux y aller... Mais non, attendez, attendez encore : que la
Je te laisse,
pluie s'arrête... Attendre un moment.
- Je n'y peux rien, c'est quelque chose qui m'obsède. C'est au-dessus de mes
forces.
- 10 et ils n’arrivent pas. Ne leur arriverait-il pas quelque chose ? Où
pourrions-nous le savoir ? Ils doivent être là maintenant.
- Encore une journée sans nouvelles ! Il est urgent de le localiser. Quel manque
de bon sens.
Comme c’est irresponsable. Il ne pense à rien !
46. - Qu'importe, qu'ils disent ce qu'ils veulent !
INSOUCIANCE. - Que de toute façon, avec et sans votre avis, je mange.
- Bh, laisse-le mourir pour moi. Comme si je m'en souciais.
- Je m'en fiche qu'il se fâche ou non, je n'accorde pas d'importance aux
47. PLAISIR. - Comme l’eau est délicieuse, plongez-vous !
- Comme les heures passent avec toi!
- Ah... si tu savais ce que tu m'inspires !
- Quel délice, quelle merveille ! Quel délice, essayez-le ! C'est la chose la plus
savoureuse que j'ai jamais goûtée, je ne me lasserais pas de la manger.
- Je ne me changerais pour personne, je suis la personne la plus heureuse du
48. SOUFFRANCE - Si ton absence est un mal irréversible, si aveugle, trébuchante et vaincue,
traînant les restes péris de l'amour mort que tu as tant maudit, je ne peux pas
marcher sans me souvenir de toi triste.
- Laisse-moi, laisse-moi. Je n'en peux plus! Vous me faites beaucoup de dégâts
!
- Mon état est lamentable, ma souffrance est éternelle. Si seulement Dieu avait
pitié de moi pour mettre fin à cette douleur
- S'il vous plaît Docteur, donnez-moi quelque chose, cette douleur est
49. RÉFLEXION. - Je dois y réfléchir, je ne peux pas me précipiter, je dois soigneusement
examiner le pour et le contre.
- Sois calme. On ne peut pas se précipiter, il faut y réfléchir.
- Il faut d’abord faire une étude approfondie, une erreur serait fatale et on
perdrait tout.
- Examinez-le bien, puis présentez calmement votre jugement.
50. SARCASME. -Merci, ça a été une super fête. Je me suis éclaté.
-Quel beau tissu sur ta robe, je l'aime bien pour certains rideaux !
-Je vois, ces « œuvres d'art » sont dignes d'un « génie » !
-Je m'en fiche, la vérité c'est que je n'avais pas prévu d'y aller.
-Quel beau voyage. Pneus crevés, la climatisation du van ne fonctionnait pas et
vous avez oublié de faire une réservation d'hôtel. Tu es génial.
- Pourquoi pas, si vous n'êtes pas jaloux ? Vous ne savez même pas ce qu'est la
jalousie !
- Bien sûr que tu le feras! Vous faites toujours ce qu'on vous dit ! Vous
marchez par obéissance !
51. GRAVITÉ. - J'y ai beaucoup réfléchi; Je vous assure qu'il en est ainsi et j'y jure mon
honneur. Je sais bien ce que je dis.
- Oui, je sais ce que je fais. J'ai beaucoup médité avant de me décider.
- Je le jure, ce n'est pas par jalousie, c'est par dignité. Votre comportement est
moralement offensant.
- Si je pouvais lui épargner cette pilule amère, je ferais n'importe quoi, mais ce
n'est plus possible.
52. VOLONTÉ - Si ce n'est pas aujourd'hui, ce sera demain. Je travaillerai jour et nuit jusqu'à
ce que je l'obtienne
- Je ne me reposerai pas tant que je n’y serai pas parvenu, j’en ai toujours rêvé.
- Cela ne restera pas pour moi. Je ferai même l'impossible, c'est mon idéal et je
parvenir. Je n'abandonnerai jamais.
- Celui qui persévère réussit.
- Faites-le, je vous assure que si vous mettez tous vos efforts, vous réussirez.
- Même si c’est petit à petit, avancez toujours. N'y retournez même pas pour
prendre de l'élan.
53. SUCCÈS. - Il n’y a aucun doute, le succès est décisif, retentissant, extraordinaire.
- Qu’importe tout ce que nous traversons ? Après tout, nous avons triomphé !
- Bravo, bravo, nous avons gagné ! Quel grand triomphe !
54. ÉCHEC. - C'est inutile, encore un échec ! Et pire que les précédents !
- Il n'y a aucun espoir ! Tout était perdu ! Et quand on pensait que c'était si
sûr... c'est la vie.
- A cause de toi tous mes projets échouent, j'ai échoué ! Je ne pourrai jamais
l'oublier !
55. BONTÉ. - Mangez tout ce que vous voulez, ne vous inquiétez pas. Il y en a assez.
- S'il vous plaît, gardez-le, vous l'utiliserez plus que moi, faites-moi cette
faveur.
56. L'égoïsme - Pour moi, laissez le monde rouler, tant que je n'en manque pas, tout est en
ordre.
- Peu importe que vous en ayez besoin, je ne veux pas vous le prêter et je ne le
prêterai pas.
- Oui oui je sais. Mais je ne lui dirai pas. Laissez-le souffrir ce qu'il a déjà subi
57. PATIENCE - On va attendre encore un peu, de toute façon, pourquoi est-ce pressé ?
- Soyez calme, il y a assez de temps, il n'y a aucune raison de se précipiter
autant. Nos nerfs peuvent être affectés.
- Cela ne m'importe pas aujourd'hui ou demain, c'est pareil, calmement les
choses s'améliorent.
58. URGENCE. - On va rater l'avion ! Tu ne réalises pas quelle heure il est ?
- Dépêche-toi. Dépêche-toi! Nous ne pouvons pas vous attendre. C'est toujours
pareil, on n'est jamais prêt. Caramba. On ne comprend jamais rien ! Eh bien,
restez pour apprendre à être ponctuel la prochaine fois.
- Je ne peux pas attendre. Soit le problème est résolu maintenant, soit il n’y a
rien à faire. Les choses lentes me choquent ! Globalement, oui ou non ?
59. MENACE. - Si vous franchissez cette étape, je vous préviens, cela vous coûtera cher.
Tenez-vous en aux conséquences !
- C'est la dernière fois que j'attire votre attention. J'expulse l'autre.
- Si tu me déranges encore, tu le regretteras. Je jure!
60. PROMESSE. - Pardonnez-moi, je vous promets que cela n'arrivera plus ! Ce était un
accident.
- J’ai vraiment mal réussi aux examens, mais je vais désormais étudier dur
pour rattraper le temps perdu.
- Je promets de ne le dire à personne, ce sera notre secret. Mort d'abord avant
de parler !
- Vous ne manquerez de rien ; tout ce que j'ai est pour toi.
61. REMOR. - Je n'arrivais pas à dormir, toute la nuit je me demandais comment je pouvais
commettre une telle atrocité.
-Pardonne-moi, mon Dieu, je ne sais pas comment j'ai pu faire, je ne peux pas
me l'expliquer... Mais je l'ai fait et je te demande pardon.
- C'était de ma faute. C'était de ma faute. Si tu avais pris plus de précautions,
rien ne serait arrivé. C'est ma faute si elle est morte !
- Je ne peux pas l'oublier. Jour après jour, nuit après nuit... je pense toujours à
la même chose.
62. - Je ne sais pas s'il resterait en vie, mais pourquoi passerait-il s'il voit que je
IRRESPONSABILITÉ vais passer ?
- Qu'est-ce qui est interdit ? Je m'en fous! Totalement, quelqu'un est venu
prévenez-moi.
- Je l'ai fait parce que je le voulais. Et je le referai puisque c'est mon corps et je
décide quoi en faire.
- Je pars, laissez-les faire ce qu'ils veulent. Je ne veux pas travailler. Laissez-
les me diriger s'ils le veulent.
63. DÉSPERATION. - Je ne vois pas, je ne vois pas ! Pourquoi moi, mon Dieu !?
- Aide! Toi seul peux me sauver ! Ayez compassion !
- Par charité, je vous en supplie, aidez-moi !
- C'est la date limite et je n'ai rien reçu ! Tout est perdu ! Que dois-je faire,
mon Dieu ? Qu'est-ce que je fais?
- Non! Non! Même la mort elle-même ne m’en sauverait pas. Piété! Piété!
- Je vais bientôt mourir ; c'est ma chance ; Qui s’oppose aux lois du destin ?
Bien que la mort soit un chemin sombre, qui ne traverse pas ce chemin ?
- Ils me cherchent, ils me suivent, répétai-je en tremblant, les yeux brillant d'un
feu de joie. Ils me cherchent, ils me suivent... ils m'arracheront les mains, ils
me mangeront la langue.
- …mon âme, cette ombre qui flotte sur le sol… Elle ne se lèvera plus jamais.
- Où vont les morts ? Où est passée ma morte, où est-elle allée ?
64. NATURALITÉ - Pourquoi tant de surprise ? Il était prévu que ce soit le cas
65. CONFORMISME. - Oui oui. Nous avons deux heures ici, mais ne vous inquiétez pas, nous
pouvons attendre.
66. IMPATIENCE. - Combien de temps pensez-vous que nous vous attendrons ?
- Quel manque de considération ! Nous attendons ici depuis une heure, au
soleil. S'il ne vient pas dans cinq minutes, allons-nous le laisser ici ?
67. JOIE -Portons un toast à l'année à venir ! Parce que ça nous fait rêver ! Bravo à la
vie ! Vive la vie!
68. DOULEUR - Douleur de penser à ton retour et souffrance en pensant que tu ne reviendras
pas ! - Jamais...! Jamais...! Dans mon dernier tour je n'entendrai plus l'écho de
ton pas, ni l'écho de ta voix... Silence éternel.
69. TRISTESSE - Oh, vieille maison, manoir désert, à genoux j'embrasse ta porte comme un
fou en croyant que cette femme morte à l'intérieur attend en pensant à moi !
- Comme c'est triste d'ajouter un baiser à un au revoir déchirant !
- Je viens vous dire au revoir puisque cet immense amour n'existe plus.
- Désolé, Fido ne se réveille plus.
70. SOLITUDE - Il est temps de se taire ; La faucheuse arrive. Le son de ma voix s'estompe.
- Si seulement quelqu'un m'accompagnait, ce ne serait peut-être pas un Noël
71. GRATITUDE - Et un dernier éclair dans ses yeux, l'amour s'enflamma. "Merci", dis-je en me
penchant pour embrasser la tête mourante de ce dieu mourant.
- M. Judge, vous ne savez pas comment je vous remercie. Sans toi, je serais en
prison.
72. ÉTAT - Je t'aime de toute mon âme.
73. RESPECTER
- C'est mon père et je n'élèverai jamais la voix contre lui.
- Entrez, c'est votre maison. J'attendais votre visite depuis si longtemps !
74. ENNUYANT - Même le frottement de ton pas sur le tapis, les chansons que tu chantes et ton
accent dérangeant me dérangent.
- Je ne sais pas si je t'aimais, mais maintenant tu me fatigues. Vous pensez
savoir ce que je pense, alors que je ne pense rien.
75. NOSTALGIE - Souviens-toi de cette fois, ma lèvre sur la tienne.
-C'est la maison où j'ai grandi. Je peux encore sentir les haricots que maman
préparait. - Il y a bien longtemps le cœur lâche l'a oubliée pour toujours, cet
amour des jours lointains ne brûle plus.
76. RÉSOLUTION -Avoir la ténacité de l'ongle moisi qui, désormais vieux et méchant, redevient
un ongle. Laissez votre tête vous mordre et crier de vengeance, déjà roulant
77. DÉGOUTANT - C'est dégoûtant! Sortez-le de ma vue. Je ne sais pas comment tu peux en
avoir autant
du temps là-bas près de chez vous.
-Qui diable peut ré-ingérer quelque chose qui vient d'eux-mêmes ?
78. Abattement -Je ne peux plus combattre le destin. Mes forces sont épuisées.
79. COLÈRE - Personne ne peut m'arrêter. Je suis énervé!
- J'y vais, même si je marche sur ton cadavre.
- Tout le monde meurt ! Va te faire foutre ! Laissez les vers les avaler !
80. Deuil - Il faut que je le retrouve un jour, on se verra et après il me paiera tous
ensemble !
81. MISÉRICORDE - « En cette heure décisive, en ce moment crucial, je vous accorde mon pardon.
Je ne pourrais pas être en paix si je ne le faisais pas.
82. LÂCHE - Que je dois m'occuper de ce mal immédiatement et ne pas le quitter quand il
sera trop tard.
- Ne vois-tu pas que sans combattre, je suis déjà vaincu ? C'est plus fort que
83. SECOURS - Ah,... ils sont enfin partis ! Venez, il n'y a plus rien à craindre maintenant !
84. MÉFIANCE - Tu crois? Ne tombons-nous pas dans un piège ? Honnêtement, je ne sais pas,
mais cela ne me semble pas crédible.
85. MOQUEUR - Comme toujours, je cours et j'arrive en retard. Vous venez d'arriver à la fin de
l'essai.
- Avez-vous vu comment il a trébuché ? Cela ne pourrait pas être plus
86. SATISFACTION - Ce n'était pas ce à quoi je m'attendais et regarde, c'est arrivé au bon moment.
Formidable!
87. SERVILISME - Quel honneur, Monsieur le Commissaire ! Êtes-vous venu embarquer avec
nous ? Cela arrive juste à temps, car le déluge va bientôt commencer.
- Ce que vous dites. - Considérez que c'est fait.
88. TRIOMPHE - La roue a tourné et j’ai désormais Jérusalem à mes commandes. Toute une
grande ville sous mon pouvoir
- Le Mexique est champion ! Le Mexique est champion olympique ! L'or est à
nous !
- Vive l'indépendance ! Vive le Mexique !
89. DÉFAITE - Je n'aurais jamais pensé que je reviendrais comme ça. Nous avons tout perdu,
tout, même notre honneur. Il ne reste que la mort.
90. ALTRUISME - Peu importe ce que cela coûte, étant pour une si noble cause, nous paierons
tout.
91. ÉTRANGER - Ce n'est pas possible! Ce n'est pas possible! Mais vous êtes?"
92. SURPRISE - C'est affreux ! Je n'aurais jamais pensé que tu reviendrais si tôt et si
paisiblement !
93. EXCITATION - Je ne sais pas ce qui ne va pas chez moi. Je pense que ma tête va exploser à
tout moment.
- Je veux briser les fenêtres, briser les portes, m’approprier le monde.
94. ESPOIR - Si Dieu le veut, dès la fin de cette année, obtiens cette bourse à l'étranger. Ce
sera merveilleux.
95. MALVEILLANCE - Allez, bois de l'eau. Jusqu'à la dernière goutte.
- Visez les canons. Quand je donne l'ordre, tirez.
96. LUXE - Je t'attendrai dans ma chambre. Ne tardez pas.
- Tout ce que tu veux, tu l'auras en moi.
97. ENVIE - Eh bien, avec autant d'argent, n'importe qui pourrait acheter une voiture
comme celle-là.
98. JALOUSIE - Pourquoi l'as-tu remarquée et pas moi ? Qu'est-ce qu'elle a que je n'ai pas ?
- Où étais-tu hier soir ? Tu es allé avec lui, n'est-ce pas ?
99. BONHEUR - Il est né et il a mes yeux ! C'est le plus beau bébé.
- Es-tu vraiment d'accord pour m'épouser ?! C'est merveilleux! Il faut le dire à
tout le monde !
100. VIDE - Je veux être seul. Sors d'ici. Laisse-moi tranquille.
- Si je saute, est-ce que tout finira ? Wow, ça fait du bien de tomber.
Et pour terminer ce manuel...
Exercice : Dites la même phrase avec des nuances différentes :
« JE LE FAIS COMME TU VEUX »

Dit avec :
NATURALITÉ, JOIE, TRISTESSE, AMOUR, HAINE, PLEURS, IMPATIENCE,

TENDRESSE, COURAGE, PEUR, FIERTÉ, PATIENCE, HUMIDITÉ, FASCITION, RIRE,
Apporter des modifications à :
Rapide ou lent Sévère ou aigu
Sans plus de mots, je vous dis au revoir pour le moment. J'espère que ces exercices vous seront utiles
dans vos ateliers et que vous n'arrêterez jamais de faire du théâtre. Toutes questions ou
commentaires peuvent être envoyés à mon email esau.teatro@gmail.com . Je termine ce livre avec
un dialogue d'Hamlet à ses comédiens qui enseigne sagement la bonne manière d'agir au théâtre :
Hamlet, acte trois, scène VIII

HAMLET et deux comédiens, Palace Hall.
Hamlet.- Vous direz ce passage de la manière dont je vous l'ai récité : avec une aisance de langage,
et non avec une voix fausse, comme le font beaucoup de nos comédiens ; Il vaudrait mieux alors
donner mes vers au crieur pour qu'il les dise. Ne grattez même pas comme ça, en coupant l'air :
modération en tout ; puisque même dans le torrent, la tempête, ou plutô t l'ouragan des passions,
il faut conserver cette tempérance qui rend l'expression douce et élégante. Cela me gêne
extrêmement de voir un homme, la tête lourdement couverte de cheveux, qui, en criant, gâ te les
affections qu'il veut exprimer, et brise et déchire les oreilles de la foule grossière ; qui n'aime que
les gestes et les bruits insignifiants. Je voudrais faire fouetter un tel fou : un Hérode farfelu, plus
furieux qu'Hérode lui-même. É vitez, évitez ce vice.
Comédien 1er.- C'est ce que je vous promets.
Hamlet : N'aie pas trop froid non plus ; Votre propre prudence doit vous guider. L'action doit
correspondre à la parole, et la parole à l'action, en prenant toujours soin de ne pas piétiner la
simplicité de la nature. Il n'y a pas de défaut plus opposé au but de la représentation, qui depuis
le début jusqu'à aujourd'hui, a été et est : offrir à la nature un miroir dans lequel la vertu voit sa
propre forme, et non sa propre image, chaque nation et chaque siècle. ses personnages
principaux. Si ce tableau est exagéré ou affaibli, il fera rire les ignorants ; mais cela ne peut que
déplaire aux hommes de bonne raison, dont la censure doit vous avoir plus de poids que celle de
toute la foule qui remplit le théâ tre. J'ai vu jouer des comédiens que d'autres applaudissaient
avec enthousiasme, sinon avec scandale ; qui n'avait ni l'accent ni la figure des chrétiens, ni des
gentils, ni des hommes ; que lorsque je les voyais gonfler et rugir, je ne les jugeais pas de l'espèce
humaine, mais plutô t de grossières simulations d'hommes, faites par quelque mauvais apprenti.
Ils imitaient si méchamment la nature.
Comédien 1.- Je crois que ce défaut a été pas mal corrigé dans notre entreprise.
Hamlet : Corrigez-le complètement, et veillez aussi à ce que ceux qui font les clowns n'ajoutent rien
à ce qui est écrit sur leur papier ; parce que quelques-uns d'entre eux, pour faire rire les
auditeurs les plus sévères, se mettent à rire, alors que l'intérêt du drame devrait occuper toute
leur attention. C'est indigne et cela montre trop chez les imbéciles qui le pratiquent, la
détermination ridicule de le montrer. Allez, préparez-vous.
SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE
1. Jorge HOLOVATUCK et Débora ASTROSKY « MANUEL DE JEUX ET EXERCICES THÉÂTRAUX - Vers

une pédagogie du théâtre » Collection : El País Teatral
2. Augusto Boal. « THÉÂTRE DES OPPRESSÉS - Jeux pour acteurs et non-acteurs » Edito Alba.
3. Constantin Stanisvalski. « Un acteur prépare » 8e édition. Éditorial Constance.
4. Corail Aguirre. «Notes de cours de théâtre pratique.»
5. Virgile Léos. «Notes de cours sur la théorie et la pratique du jeu d'acteur.»
6. Peter Barkworth. «Le livre complet du jeu d'acteur». Éditorial Diana Mexique.
7. Anne Bogart. « Points de vue scéniques : mouvement, espace dramatique et temps
dramatique. » 1 édition. Édition de l'Association espagnole des metteurs en scène.
8. Gustavo Thomas. "Méthode de jeu d'Antonio González Caballero."

Exercices de Jeu Pour L'atelier de Théâtre

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Zack.

DE Vázquez - Exercices pour l'atelier de théâtre 1

EXERCICES POUR LUI

Ici, nous avons divisé les jeux et exercices en plusieurs catégories :

1. Présentation.- Une partie de l'intégration et de l'échauffement du groupe, mais je commencerai

2. Échauffement – L’échauffement consiste à entrer dans la température psychique optimale

3. Intégration de groupe - On dit qu'un bon environnement dans l'atelier de théâtre ou

6. Body Expression - Jeux de gestion du corps.

7. EXERCICES COMPLETS –Exercices pour travailler la voix avec le corps.

8. Exercices dramatiques - Ici commencent les dramatisations et les improvisations.

OU. Exercices pour débutants et intermédiaires

1.1- – « Je suis… » (Présentation de psychodrame classique). - Le groupe forme un cercle où

Dans le psychodrame, il existe deux types d’échauffements, non spécifiques et spécifiques. Le

2.0- Commandes d'échauffement : Stop, Popcorn, Charamusca et Action. Il y a 3 mots auxquels le

AUTRES TECHNIQUES DE RÉCHAUFFEMENT NON PSYCHODRAMATIQUE

2.5- Le chat et la souris.- - Les élèves forment un cercle par

3. INTÉGRATION DE GROUPE (Team Building)

3.3- - Se laisser tomber (La bouteille ivre).-

Il existe de nombreuses variantes de cet exercice :

3.6- - Chat humain (jeu).- 3 carrés sont dessinés au sol, suffisamment

Exercices de concentration avec votre propre corps :

4B. CONCENTRATION ET MÉMOIRE

Jeux de mémoire KIM

Tests individuels basés sur le jeu de KIM :

C'est également possible avec d'autres chiffres, comme « T » ou « S ».

La majeure partie de la communication dans un processus de dialogue se produit dans le corps. Il

A) - Statues émotionnelles : Reprises du théâtre de statues et du psychodrame, réalisez des statues

C)- États physiques : Passer d'un état physique à l'autre. Exemples:

Personnage État physique Geste

- Si le geste ou la voix est faible, l'autre personne ne répond pas.

3) La troisième commande est « LÀ ». Ce commandement, utilisé lorsque c'est votre tour,

4) Le quatrième commandement est « ALLI », c'est le mélange de « HONDOM » et « ALLA ».

5) Le cinquième commandement est "TWIST", c'est vraiment comme un HONDOM, inversant

Le leader doit crier le nom de l’attaque et mimer l’attaque de cette façon.

EXERCICES DRAMATIQUE- Notes précédentes.

Sans théoriser davantage, commençons !

8. EXERCICES DRAMATIQUE - Improvisations de groupe

8.1- Improvisations de groupe dirigées.- Dans ce type d'improvisations, le coordinateur racontera

8.3- Improvisation silencieuse - On la retrouve également dans l'improvisation collective et

8.5- - Photographies.- Le réalisateur indique un type de photographie, d'un événement « social ».

9 .X.2- Soliloques.- Semblable au précédent. Le professeur fera un « STOP » et tout le

9. EXERCICES DRAMATIQUE - Improvisations en sous-groupe

Points à prendre en compte dans l’action collective :

Et des performances individuelles.

a- Évitez de tourner le dos, de parler doucement ou de toujours rester dans la même

quel est le rôle du personnage ou comment le décririez-vous), Où est-il ?, Que veut-il ?

Conventions les plus importantes :

Exercices d'improvisation en groupe de 3 à 6 personnes :

1- Il doit y avoir une approche où les personnages et le conflit sont présentés.

- Une pause dramatique ou un silence gênant pendant le point culminant.

Admiration, Gentillesse, Amour, Arrogance, Cupidité, Gentillesse, Colère, Lâcheté, Humour,

Personnage État physique Geste

9.10- Le JT.- Pour groupes de 3. Un journal télévisé où il y a 3 animateurs. 1 sera le principal de

9.10.1- Conducteurs désordonnés.- Variation du précédent. Chaque conducteur souffre d’un

9.11- Improvisation sans dialogue.- Une courte improvisation où personne ne parle au

9.11.1- La rencontre dramatique. - Un caractère « A » est avec un autre « B ». Puis ils

9.21- FREZEE.- Dans ce jeu, un groupe de 3 ou maximum 4 acteurs commencent une

9.26- Improvisation d'un Triangle Dramatique.- Improvisation où les 3 rôles du Triangle