Exposé Le Radar

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REPUBLIQUE DU BENIN

&&&&&&&&&&

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE


SCIENTIFIQUE (MESRS)
&&&&&&&&&&
UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)
&&&&&&&&&&
ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)
&&&&&&&&&&
DEPARTEMENT DE GENIE BIOMEDICAL (D/GBM)
&&&&&&&&&&
OPTION : Maintenance biomédicale et hospitalière (MBH)
&&&&&&&&&&

UE : Télécommunication

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GROUPE 6

Thème :
Le radar

Présenté par :
Sous la supervision de :
HLAVO M. Randolphe
Dr DEGBO Basile
MIGNONDE Orweil
Tatiana

Année académique : 2021-2022


PLAN
PLAN ........................................................................................................................................................ 2
Introduction............................................................................................................................................. 3
I. Résumé historique du radar ........................................................................................................ 4
II. Description du radar .................................................................................................................... 5
III. Principe de base du radar........................................................................................................ 6
IV. Paramètres de Radar ............................................................................................................... 9
V. Equation radar ............................................................................................................................. 9
VI. Les bandes de fréquence utilisées en radar .......................................................................... 10
VII. Exemple de quelques radars ................................................................................................. 17
VIII. Composantes d'un système radar ......................................................................................... 18
IX. Classification des systèmes radars ........................................................................................ 24
X. Autres radars ............................................................................................................................. 26
XI. La portée d’un radar .............................................................................................................. 28
Conclusion ............................................................................................................................................. 30
Bibliographie et webographie ............................................................................................................... 31
Table des matières ................................................................................................................................ 32

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Introduction
Le terme RADAR est issu de l'acronyme anglais RAdio Detection And Ranging. Initia-
lement destiné à des applications militaires, le système radar a connu un essor rapide durant la
Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, les systèmes radar sont aussi très largement répandus
dans des applications civiles telles que la surveillance du trafic aérien, la météorologie ou en-
core la sécurité automobile. Le radar est donc aujourd’hui un système indispensable et très lar-
gement utilisé qu'il serve à surveiller un territoire ou pour éviter des collisions. Utilisé dans un
cadre militaire, les spécifications essentielles du radar sont liées à la détection la plus précise
possible des cibles de plus en plus furtives dans des environnements brouillés ce qui nécessite
une maîtrise parfaite de l’ensemble du système que constitue un radar tant au niveau matériel
des chaînes d'émission et de réception qu’au niveau logiciel pour le traitement des données. Son
principe de base, son équation, ses paramètres, sa bande passante, ses composantes et autres
seront développé dans la suite de notre développement.

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I. Résumé historique du radar
Le mot RADAR, abréviation de l'expression anglo-saxonne (RAdio Detection And Ran-
ging), qui est aujourd'hui universellement adopté pour désigner un matériel répondant à ces
exigences, est un nom de code officiellement adopté par la marine nationale des Etats-Unis en
novembre 1940, mais les origines du radar lui sont bien antérieures. Il serait vain de chercher à
attribuer l'invention du Radar à un savant en particulier, ou à une nation unique. On doit plutôt
considérer le ‘’Radar“ comme le résultat de l'accumulation de nombreuses recherches menées
antérieurement, et auxquelles les scientifiques de plusieurs pays ont parallèlement participé. Au
fil de cette histoire il existe néanmoins des points de repères qui correspondent à la découverte
de quelques grands principes de base ou à des inventions importantes :
1865 : Le physicien anglais James Clerk Maxwell développe sa théorie de la lumière électro-
magnétique (Description de l'onde électromagnétique et de sa propagation)
1886 : Le physicien allemand Heinrich Rudolf Hertz démontre l'existence physique des ondes
électromagnétiques et confirme ainsi la théorie de Maxwell.
1904 : Le technicien allemand spécialiste des ondes hertziennes Christian Hülsmeyer invente
le „Telemobiloskop”, appareil de prévention des collisions en mer. Il mesure le temps de par-
cours de l'onde électromagnétique, sur le trajet aller-retour, entre l'antenne et un objet métal-
lique (navire). Un calcul de la distance est donc possible. Il s'agit du premier test pratique du
Radar. Hülsmeyer dépose le brevet de son invention en Allemagne, en France et au Royaume
Uni.
1921 : Invention par Albert Wallace Hull d’un oscillateur à haut rendement : le Magnétron.
1922 : Albert H. Taylor et Leo C. Young, du Naval Research Laboratory (USA), détectent pour
la première fois un navire en bois.
1930 : Lawrence A. Hyland (également du Naval Research Laboratory), réalise la première
détection d'un aéronef.
1931 : Un navire est équipé d'un Radar. Les antennes sont des paraboles équipées de cornets
d'émission.
1936 : Développement du Klystron par Metcalf et Hahn. Ce sera un composant important des
équipements Radar, comme amplificateur ou oscillateur.
1940 : Différents équipements Radar sont développés aux USA, en Russie, en Allemagne, en
France et au Japon.
Accélérées par la montée en puissance vers une guerre qui semble inévitable, et par le
développement général de l’arme aérienne, les recherches dans le domaine de la technologie
Radar génèrent des avancées techniques significatives durant la seconde guerre mondiale. Pen-
dant la guerre froide, des radars sont déployés en grande quantité de part et d’autre du « rideau
de fer », et en particulier le long des frontières allemandes.
.

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Figure 1 : Radar Würzburg géant allemand de la Seconde guerre mondiale.

II. Description du radar


Le radar fait usage de l'écho produit par un obstacle situé sur la trajectoire d'une onde
électromagnétique. Dans la majorité des cas, l'émetteur et le récepteur sont connectés à une
antenne commune : c'est cette situation qui est considérée ici. Le temps qu'il faut à une onde
électromagnétique pour aller de l'émetteur à l’obstacle, puis de l'obstacle au récepteur est me-
suré et permet de calculer la distance R.
La variation de fréquence du signal sert à déterminer la vitesse relative de l’obstacle par
rapport à la source (effet Doppler). La direction dans laquelle se trouve l'obstacle est obtenue
en pointant une antenne à faisceau étroit dans la direction donnant le plus grand signal réfléchi.
Le schéma de principe d'un radar est donné à la figure 2, dans laquelle sont représentés symbo-
liquement tous les termes qui le caractérisent.

Figure 2 : Présentation schématique d'un radar.

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III. Principe de base du radar
Le principe utilisé par les radars est voisin de celui de la réflexion des ondes sonores. Lors-
que vous criez dans la direction d'un objet qui peut réfléchir le son de votre voix (dans un
canyon ou dans une grotte par exemple), vous en entendez l'écho. Si vous connaissez la vitesse
du son dans l'air, vous pouvez alors estimer la distance et la direction générale de l'objet. Le
temps nécessaire à l'aller et au retour du son vers vous peut être converti en distance si vous
connaissez sa vitesse.

Figure 3 : Principe de l'émission du radar


Le radar utilise des impulsions d'énergie électromagnétique à peu près de la même ma-
nière, comme le montre la Figure 3. Le signal hyperfréquence est émis en direction de la cible.
Une petite partie de l'énergie transmise est réfléchie par la cible dans la direction du radar. Cette
énergie renvoyée par la cible jusqu'au radar est appelée ECHO, exactement comme lorsque l'on
considère les ondes sonores. Un radar utilise l'écho afin de déterminer la direction et la distance
de l'objet qui a réfléchi son signal.
Le schéma ci-dessous illustre le principe de fonctionnement du radar primaire. Le signal
transmis par le radar est généré par un émetteur puissant puis passe par un duplexeur qui l’ai-
guille vers l’antenne émettrice. Chaque cible réfléchit le signal en le dispersant dans un grand
nombre de directions ce qui se nomme la diffusion. La rétrodiffusion est le terme désignant la
partie du signal réfléchi diffusée dans la direction opposée à celle des ondes incidentes (émises).
L'écho ainsi réfléchi par la cible vers l’antenne sera aiguillé par le duplexeur vers un récepteur
très sensible.

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Figure 4 : Schéma du parcours de l’onde dans du radar primaire
Les échos détectés par le radar peuvent être finalement visualisés sur l'écran traditionnel
de type PPI (plan position Indicator) ou sur tout autre système de visualisation plus élaboré.
L'écran type PPI permet de visualiser un vecteur dont l'origine est la position actuelle du radar
et la direction l'axe de l'antenne. Ce vecteur fait le tour de l'écran à la vitesse de rotation de
l'antenne, et la position de l'axe de l'antenne au moment où un écho est détecté correspond donc
à la direction dans laquelle se trouve cet écho.
Le principe de base du fonctionnement d'un radar primaire est donc très simple à com-
prendre, bien que la théorie puisse être assez complexe. Sa connaissance est cependant indis-
pensable à la définition exacte et à l'utilisation de tout système radar. La réalisation et la mise
en œuvre de radars primaires recourent à un large éventail de disciplines dans des domaines
variés tels que le bâtiment, la mécanique, l'électricité, l'électronique, les micro-ondes de forte
puissance (MFP), le traitement du signal et le traitement rapide de grands volumes de données
numériques. Pourtant, quelques lois physiques sont de la plus grande importance.
La mesure de la distance par un radar est possible du fait des propriétés de l'énergie électroma-
gnétique :
✓ Cette énergie circule normalement dans l'espace en ligne droite et à vitesse constante.
Elle peut être soumise à des variations minimes dues aux conditions météorologiques et
atmosphériques. Les effets de l'atmosphère et de la météo sur la propagation des ondes
électromagnétique seront évoqués plus loin. Cependant, lors de la discussion sur la mesure
de distance, ces effets seront temporairement ignorés.
✓ L'énergie électromagnétique se déplace dans l'air approximativement à la vitesse de la
lumière soit :
▪ 300 000 kilomètres par seconde ou,
▪ 186 000 miles (anglo-saxons) par seconde ou,
▪ 162 000 milles nautiques par seconde.
✓ Réflexion des ondes électromagnétiques : Les ondes électromagnétiques sont réflé-
chies lorsqu'elles rencontrent une surface conductrice. Si après l'émission d'un signal,
on est capable de recevoir une partie de son énergie qui retourne vers la source, alors on
a la preuve qu'un obstacle se trouve dans la direction de sa propagation.

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• Emission et réception
Le système radar est constitué des deux parties émission et réception qui doivent être
bien isolées les unes des autres pour ne pas nuire aux performances. Le schéma bloc simplifié
émission/réception d'un système radar est représenté sur la figure 5. L’isolation des deux blocs
est assurée par le circulateur. La génération du signal impulsionnel haute-fréquence est réalisée
par une modulation de la porteuse RF puis de manière simplifiée par une amplification de puis-
sance qui constitue le centre d’intérêt principal de ce travail de thèse sur la stabilité pulse à
pulse.

Figure 5 : Schéma bloc simplifié d’émission/réception d'un système radar

La chaîne d'émission est la partie du système qui va générer et amplifier les impulsions
haute-fréquence radar. La première étape consiste en la génération d’une porteuse haute-fré-
quence qui est par la suite modulée par le train d’impulsions radar. Ce signal haute-fréquence
impulsionnel est ensuite amplifié à travers un bloc d'amplification qui est constitué de plusieurs
amplificateurs à l’état solide. En particulier, la stabilité pulse à pulse de ces amplificateurs est
très importante pour procéder à l’élimination des échos fixes. D’autre part, ce bloc amplification
doit dégrader au minimum le signal émis.
Les parties communes aux deux chaînes d'émission et de réception sur la figure 5 sont
le circulateur, l'antenne, ainsi que l'oscillateur de référence qui assure une bonne synchronisa-
tion et cohérence obligatoire du radar. Le circulateur a pour fonction d'isoler la chaîne qui n'est
pas sollicitée. En effet, il faut isoler la chaîne de réception pendant l'émission et réciproquement.
Les puissances générées par la chaîne émission étant très importantes, l'isolation du circulateur
doit être très élevée.
La chaîne de réception du radar doit permettre de détecter et d'analyser les échos radar
captés par l'antenne. Elle est composée de plusieurs amplificateurs faible bruit suivie des trans-
positions de fréquences qui permettent de travailler sur un signal avec une fréquence plus basse.
Un filtrage permet d'isoler le signal utile et de réduire les effets parasites. Enfin, une

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démodulation IQ suivie d'une numérisation permet alors de traiter numériquement le signal
pour en extraire les informations.

IV. Paramètres de Radar


Il ressort de ce qui précède que le développement d'un radar pose un problème de choix
des paramètres. Il faut en effet tenir compte de :
1- la puissance Pf fournie par le générateur (W) ;
2- le gain de l’antenne G ;
3- la fréquence f(GHZ) ou la longueur d'onde λ(m) ;
4- la portée Rmax (m), qui est la distance maximale de détection ;
5- la surface réfléchissante effective de la cible σ (m2) ;
6- le rapport signal sur bruît (Pr/N) minimum acceptable à l'entrée du récepteur, grandeur spé-
cifiée par le système d'analyse du signal ;
7- la bande passante du récepteur B (Hz) ;
8- la température de bruit globale ramenée à l'entrée du récepteur (Ta + Tr) en Kelvin.
Les trois premières grandeurs dépendent de l'émetteur, les trois dernières dépendent du récep-
teur. La portée et la surface réfléchissante effective définissent la cible à observer.

V. Equation radar
Le fonctionnement du radar à impulsion est basé sur l'émission d'un train d'impulsions
de durée faible et de très grande puissance. Ces impulsions sont produites par un émetteur et
ensuite rayonnées dans l'espace sous forme d'ondes électromagnétiques grâce à une antenne (ou
réseau d'antennes) dans une direction donnée. Chaque fois que ces ondes rencontrent un obs-
tacle, une partie ou la totalité de l'énergie électromagnétique est réfléchie. L'onde reçue est
transformée en un signal électrique grâce à l'antenne. Un récepteur est ensuite employé pour
amplier ce signal et obtenir une image sur un écran. Le retard entre l'impulsion transmise et
l'écho de retour détermine la distance de la cible. L'écho provenant d'une cible en mouvement
produit un décalage en fréquence proportionnel à la vitesse radiale de la cible appelé fréquence
Doppler. L'angle entre la direction du nord et celle de la cible (appelé azimut) est déterminé
grâce à la directivité de l'antenne. Cette dernière est la capacité de l'antenne à concentrer l'éner-
gie rayonnée dans une direction particulière. Dans certains cas du système radar, la mesure de
cet angle peut être effectuée par l'emploi des techniques de traitement d'antenne. L'équation
radar, relie la puissance du signal reçu au niveau du récepteur à celle du signal émis en fonction
des paramètres dépendant de l'onde, des gains des antennes, du trajet parcouru par l'onde et de
la surface équivalente radar de l'objet. Pour le cas d'un radar bistatique cette équation s'écrit


Pr puissance du signal reçu ;
Pt puissance du signal transmis ;
Gr gain de l'antenne de réception ;
Gt gain de l'antenne d'émission ;

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λ longueur d'onde ;
Rr distance entre la cible et le récepteur ;
Rt distance entre la cible et l'émetteur ;
Ltc pertes de propagation le long du trajet émetteur-cible ;
Lcr pertes de propagation le long du trajet cible-récepteur ;
Li pertes à l'intérieur du système ;
σ surface équivalente radar (SER).
Cette dernière représente une mesure de la puissance réfléchie dans une direction don-
née par la cible illuminée par une onde plane incidente suivant une direction donnée, elle est
définie par :

où P inc est la puissance incidente sur la cible et P ref est la puissance ré-rayonnée par la cible
dans tout l'espace. Pour une cible se trouvant à une distance R du radar, cette équation peut être
écrite, en fonction du champ électrique, comme suit :

Ceci donne la valeur de σ en fonction du module du coefficient de réflexion (E ref /Einc) de la


cible. Celui-ci ayant une structure complexe qui dépend de la forme de la cible, de la fréquence,
de la polarisation, des matériaux ...etc.

VI. Les bandes de fréquence utilisées en radar


Le nom des plages de fréquences utilisées dans le monde des radars provient de
la Seconde Guerre mondiale. En effet, pour garder secret le développement de ce système, les
militaires ont décidé de donner à ces plages des noms de code qui sont demeurés
en usage depuis. Ils ont été adoptés aux États-Unis par le Institute of electrical and electronics
engineers (IEEE) et internationalement par l’Union internationale des télécommunications.
Cependant, certains utilisateurs des bandes radios, comme les télédiffuseurs et l’industrie des
contre-mesures militaires, ont remplacé les vocables traditionnels par leur propre identifica-
tion. Le spectre des ondes électromagnétiques s'étend jusqu'à des fréquences de l'ordre de
1024 Hz. Cette bande de fréquence très large est divisée en „sous bandes“ afin de prendre en
compte les différentes propriétés physiques des ondes qui la composent.

Le découpage en sous bandes a été effectué à l'origine selon des critères „historiques“,
modifiés ensuite pour respecter une nomenclature internationale (du moins occidentale !) au-
jourd'hui également obsolète. Cependant la désignation traditionnelle des sous bandes est ré-
gulièrement utilisée dans la littérature consacrée au sujet.

En résumé nous considérerons les valeurs suivantes :

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Figure 6 : Ondes et bandes de fréquences.

Tableau 1 : Bande de fréquences et leurs noms

Plage de
Nom de Longueurs
fré- Commentaires
bande d’onde
quences

Pour high frequency (haute fréquence). Utilisée par les radars cô-
HF 3-30 MHz 10-100 m
tiers et les radars “au-delà de l’horizon”.

< 300
P 1 m+ Pour précédent : appliquée a posteriori aux radars primitifs
MHz

50-330 Pour very high frequency (très haute fréquence). Utilisée par les
VHF 0.9-6 m
MHz radars à très longue portée et par ceux à pénétration de sol.

Pour ultra high frequency (ultra haute fréquence). Radars à très


300-1000
UHF 0.3-1 m longue portée (ex. détection de missiles balistiques), pénétration
MHz
de sol et de feuillage.

Pour long. Utilisée pour le contrôle aérien de longue portée et la


L 1-2 GHz 15-30 cm surveillance aérienne, le GPS (et donc les radars passifs se basant
dessus).

Pour short (court). Utilisée par les radars de trafic aérien local, les
S 2-4 GHz 7.5-15 cm
radars météorologiques et navals.

3.75-7.5 Compromis entre les bandes S et X pour les transpondeurs satelli-


C 4-8 GHz
cm taires et les radars météorologiques.

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Pour les radars météorologiques, les autodirecteurs de missiles, les
2.5-3.75 radars de navigation, les radars à résolu-
X 8-12 GHz
cm tion moyenne de cartographie et la surveillance au sol des aéro-
ports.

12-18 1,67-2,5 Fréquence juste sous K (indice 'u' pour under en anglais) pour les
Ku
GHz cm radars de cartographie à haute résolution et l'altimétrie satellitaire.

De l’Allemand kurz(court). Très absorbées par la vapeur d’eau,


18-27 1,11-1,67 Ku et Ka sont utilisées pour la détection des gouttelettes de nuages
K
GHz cm en météorologie et dans les radars routiers (24.150 ± 0.100 GHz)
manuels.

Fréquence juste au-dessus de K (indice 'a' pour "above" en anglais)


27-40 0.75-1.11 pour la cartographie, la courte portée, la surveillance au sol des
Ka
GHz cm aéroports, les radars routiers (34.300 ± 0.100 GHz) automatisés,
et les radars anti-collision montés sur les voitures haut de gamme.

40-300
mm 1 - 7,5 mm Bande millimétrique subdivisée en quatre parties :
GHz

40-60 5 mm
Q Utilisée pour les communications militaires.
GHz - 7,5 mm

50-75
V 6.0 - 4 mm Très fortement absorbée par l'atmosphère.
GHz

60-90 6.0
E
GHz - 3,33 mm

Utilisée comme radar anti-collisions automobile et pour


75-110 2.7 - 4.0
W l'observation météorologique à haute résolution et de courte por-
GHz mm
tée.

Page 12 sur 33
A moins que la fréquence exacte ne soit connue, il n'est pas toujours aisé de traduire une
ancienne désignation en utilisant le nouveau système et en gardant un minimum de précision.
Souvent les documents des constructeurs citent les „vieilles“ désignations (ligne des désigna-
tions allemandes sur la figure précédente).

Figure 7 : Exemples d'équipements, les sous bandes utilisées

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Les radars peuvent donc émettre dans une large bande de fréquences. Plus la fréquence
d'un radar est haute, plus elle est affectée par des conditions météorologiques telles que pluie
ou nuages. Mais une fréquence plus haute permet d'améliorer la précision de l'équipement radar
qui l'émet.
La figure 7 montre, pour des exemples d'équipements, les sous bandes utilisées.

➢ Bandes A et B (radars HF et VHF)


Ces fréquences se situent à moins de 300 MHz et sont utilisés depuis très longtemps.
Elles étaient la fine pointe de la technologie radio à l’ouverture de la Seconde Guerre mon-
diale. Elles sont maintenant surtout utilisées dans les radars de surveillance très éloignées, les
radars « transhorizon ».
Il est plus aisé d’obtenir une très haute puissance à ces basses fréquences et leur atté-
nuation est plus faible dans l’atmosphère et elles se propagent par effet de sol. Cependant, leur
précision est plus faible qu’à des fréquences plus élevées et elles nécessitent d’énormes an-
tennes pour obtenir un faisceau qui puisse donner un angle et un azimut convenable.
Ces fréquences sont également utilisées en télécommunication ce qui limite les plages
et la largeur de bande disponibles pour les radars. Elles sont à nouveau populaires depuis
l’arrivée des avions furtifs, leurs formes n’affectant pas autant les basses fréquences.
➢ Bande C (radars UHF)
Les fréquences de 300 MHz à 1 GHz sont utilisées pour la détection et la poursuite des
satellites, ainsi que les missiles balistiques sur de longues trajectoires. Ces radars agissent
donc comme surveillance à longue portée et pour l’acquisition de données de tir (ex. Système
de défense aérienne étendu de moyenne portée de MEADS). Certains profileurs de vents uti-
lisent également ces longueurs d’ondes, peu affectées par les nuages et les précipitations, pour
mesurer les vents en trois dimensions au-dessus de leur site.
La nouvelle technologie des radars de bandes ultra-larges, travaille dans les fréquences
de A à C. Ces radars émettent des impulsions dans toutes ces fréquences simultanément ce
qui permet de les utiliser dans les radars à pénétration de sol pour la recherche archéologique.

➢ Bande D (radar de bande L)


Ces fréquences de 1 à 2 GHz sont préférées pour les radars de portée jusqu’à 400 km
(250 milles nautiques). Ils peuvent émettent des impulsions de haute puissance ayant une lar-
geur de bande importante et compressés. À cause de la courbure de la Terre, la portée maxi-
male de détection est limitée à basse altitude et les cibles près du sol disparaissent sous l’ho-
rizon radar relativement rapidement.
Dans le domaine de la gestion de la circulation aérienne, les radars de longue portée
pour les corridors aériens utilisent ces fréquences. Ils sont utilisés en tandem avec une antenne
de radar secondaire mono-impulsion assez large, le tout tournant à une vitesse angulaire plus
lente qui les radars de plus courte portée. Pour se rappeler leur usage dans la nomenclature
classique, il suffit de penser que bande L est pour antenne Large et de Longue portée.

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➢ Bandes E et F (radar de bande S)
L’atténuation atmosphérique de l’onde des bandes E et F est plus grande que dans la
bande précédente sans être excessive et les radars utilisant ces fréquences doivent avoir une
plus grande puissance pour obtenir une portée équivalente de la bande D. Par exemple, le
radar MPR, de son nom en anglais Medium Power Radar, utilise une impulsion de 20 MWatts.
Les précipitations commencent à être notées avec ces bandes et c’est pourquoi elles
sont utilisées dans les radars météorologiques, généralement dans les régions tropicales et
subtropicales. En effet, dans la bande S (l’ancienne nomenclature est plus connue des utilisa-
teurs), l’atténuation est relativement négligeable dans les forts taux précipitations se rencon-
trant dans ces régions ce qui permet de « voir » au-delà des premiers orages. Cela n’est pas
vrai avec les fréquences plus élevées des radars météorologiques utilisées dans les latitudes
plus nordiques.
Les radars spéciaux de surveillance aérienne aux aéroports fonctionnant dans cette
bande ont une portée de détection des avions, ainsi que de la météo, qui se situe généralement
à l’intérieur de 100 km (50 à 60 milles nautiques). Cependant, les radars météorologiques de
bande S, comme le WSR–88D du service météorologique américain, ont une portée de plus
de 250 km.

➢ Bande G (radar de bande C)


Ces fréquences sont utilisées par plusieurs radars mobiles de champs de bataille pour
la surveillance aérienne et le contrôle de tir des missiles de courte et moyenne portée. Comme
la résolution pour un même diamètre d’antenne est proportionnel à la fréquence, cette bande
permet d’obtenir une bonne résolution avec une antenne réduite et facile à déplacer. Ces fré-
quences sont également utilisées par les radars météorologiques des régions plus nordiques,
comme le Canada et le nord de l’Europe, à cause des coûts beaucoup plus faibles de l’antenne
et du transmetteur.
Les précipitations causent une atténuation dans ces fréquences si leur taux horaire est
important, ainsi les forts orages « bloquent » partiellement ou totalement la vue. Ce phéno-
mène peut être compensé par un réseau plus dense de radars ayant des zones de couverture se
chevauchant partiellement et de points de vue différents.

➢ Bandes I et J (radar de bandes X et Ku)


Ces bandes se situent entre 8 et 12 GHz et nécessitent une antenne encore plus petite,
c’est pourquoi elles sont populaires pour les systèmes qui nécessitent légèreté de l’ensemble
radars et une portée limitée, car ces ondes sont fortement atténuées par les précipitations,
même légères. En autres, les avions de chasse, d’interception et d’attaque, qui disposent de
peu de place, en font grand usage. Le système de téléguidage au sol de missiles tire également
profit des petites antennes qui permettent une très grande mobilité.
Ces bandes sont également communes dans les radars maritimes civils et militaires.
Elles permettent l’utilisation de petites antennes peu coûteuses ayant une portée intéressante

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et une bonne précision. Généralement, il s’agit d’antennes à guide d’onde à fentes ou à plaque
(antennes patch) qui sont protégées par un radôme.
Finalement, les radars à synthèse d’ouverture (RSO) pour la cartographique civile et
militaire par avion, ou satellite, utilisent le plus souvent ces fréquences. Un radar RSO inverse
spécial de patrouille aérienne maritime utilise également ces fréquences pour la mesure de la
pollution atmosphérique.
➢ Bande K (radars K et Ka)
Plus la fréquence augmente, plus l’absorption atmosphérique est grande et cause une
atténuation du faisceau radar ce qui limite la résolution en distance et la portée. Les radars de
bande K sont donc limités à la très courte portée de très grande précision et à un taux très
rapide de balayage. Les radars de surface utilisent de très courtes impulsions de quelques na-
nosecondes à ces fréquences. Ils peuvent ainsi suivre les mouvements des véhicules sur le
tarmac et les pistes d’aéroports leur résolution permettant de visualiser la silhouette des véhi-
cules.
➢ Bande V
L’atténuation est de plus en plus grande. Même la vapeur d’eau contenue dans l’air cause une
dispersion du signal. La portée des radars qui utilise la bande V n’est donc que de deux mètres
et se limitent à la détection de mouvement.
➢ Bande W
Nous arrivons maintenant dans une page de fréquences qui comportent deux modes dus à la
forte atténuation par les molécules d’oxygène (O2). Autour de 75 GHz, l’atténuation est maxi-
male, alors qu’à 96 GHz elle est minimale. Les radars récents utilisés pour le stationnement,
couvrir les angles morts et la régulation de vitesse dans certaines automobiles de luxe utilisent
une fréquence de 75 à 76 GHz. L’atténuation de l’oxygène les immunise des interférences des
autres fréquences.
Certains équipements de laboratoires utilisent des fréquences de 96 à 98 GHz pour des
expériences sur les radars de fréquences extrêmement élevés, jusqu’à 100 GHz.

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VII. Exemple de quelques radars

Figure 8 : Radar de guidage Rapier Figure 9 : Radar de contre-batterie :COBRA Figure 10 : Radar d’approche de précision

Figure 11 : le radar multifonction « Variant » de la Marine Figure 12 : AN/FPS 117 de Lockheed Martins Figure 13 : Radar « en route »

Figure 14 : Radar météorologique Figure 15 : Capteur radar Distronic Figure 16 : Un radar à pénétration de sol en action

Figure 17 : Radar à bord d'un avion Figure 18 : Radar de contrôle routier « Traffipax Speedophot »

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VIII. Composantes d'un système radar

Figure :19 Composantes d'un radar (ici, un radar monostatique)

Un radar est formé de différentes composantes :

❖ L’émetteur : qui génère l'onde radio


❖ Le transmetteur
Le transmetteur est un appareil électronique qui génère une impulsion électromagnétique de la
gamme des ondes radio qui sera envoyé à l’antenne pour diffusion. Il doit pouvoir :
✓ Produire l’onde de radiofréquence à une puissance moyenne et de pointe désirée ;
✓ Émettre des ondes sur une gamme de fréquences ;
✓ Émettre de façon stable la ou les fréquences désirées afin de permettre un traitement
reproductible des données ;
✓ Être modulable en fréquence ou en phase pour les besoins de la formation de l’impulsion
;
✓ Être fiable, facile à entretenir et efficace pour une très longue durée de vie.
Le transmetteur radar est construit en tenant compte des appareils qu’il alimente et ce chapitre
décrira ceux-ci. Les types principaux de transmetteurs sont :
✓ Les oscillateurs de puissance : un tube à vide ou une cavité résonnante, habituellement
un magnétron, génère une impulsion de radiofréquence lorsqu’il est excité par généra-
teur de décharges de puissance de courant continu appelé modulateur. Ce type est utilisé
dans les radars non-cohérents ou pseudo-cohérents (la cohérence étant la possibilité de
toujours émettre des impulsions de même phase) ;
✓ Les amplificateurs de puissance : un générateur d’onde envoie une impulsion à un am-
plificateur de puissance comme un amplitron, un klystron ou un amplificateur à semi-
conducteurs.

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Les radars utilisant ce type sont la plupart du temps cohérents et plus récents.
Un cas spécial est celui des antennes réseau actives où chaque élément radiant ou chaque groupe
d’éléments possède sont transmetteur.

.
Figure 20 : Transmetteur à oscillateur de puissance d’un radar russe P-37 (code OTAN «
Bar Lock »)
❖ Le duplexeur
Un commutateur électronique, dirige l'onde vers l'antenne lors de l'émission ou le signal de
retour depuis l'antenne vers le récepteur lors de la réception quand on utilise un radar mon
statique. Il permet donc d'utiliser la même antenne pour les deux fonctions. Il est primordial
qu'il soit bien synchronisé, puisque la puissance du signal émis est de l'ordre du mégawatt ce
qui est trop important pour le récepteur qui, lui, traite des signaux d'une puissance de l'ordre de
quelques nanowatts. Au cas où l'impulsion émise serait dirigée vers le récepteur, celui-ci serait
instantanément détruit.
❖ L'antenne Radar
Un conducteur parcouru par un courant électrique alternatif produit un champ électromagné-
tique qui rayonne dans l’espace environnant. Ainsi, un ensemble de conducteurs élémentaires,
traversé par des courants variables puissants, forme une antenne radio éditrice. Selon l’aligne-
ment de ses conducteurs élémentaires, une antenne peut être plus ou moins directive. L’antenne
radar exploite les propriétés des ouvertures planes rectangulaires et diffuse l'onde électroma-
gnétique vers la cible avec le minimum de perte. Sa vitesse de déplacement, rotation et/ou ba-
lancement, ainsi que sa position, en élévation comme en azimut, sont asservies, soit mécani-
quement, mais parfois aussi électroniquement.
❖ Antenne radar primaire
Un radar primaire est équipé par une antenne parabolique qui émet des signaux hyperfréquences
qui sont réfléchis par les cibles. Les échos ainsi créés sont reçus et étudiés. Contrairement à un
radar secondaire, un radar primaire reçoit la partie réfléchie de son propre signal, et voici
quelques données techniques de cette antenne :
● Fréquence de travail : 2700 à 2900 MHz (bande S)
● Polarisation : linéaire (horizontale) ou circulaire délectable manuellement

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● Poids (support et réflecteur) : 860Kg
● Dimension : longueur = 550 cm, hauteur = 315 cm
● Gain : 32 dB

Figure :21 Antenne radar primaire celle en bas (www.radartutorial.eu)

L'antenne est une des parties les plus importantes d'un radar. Elle réalise les fonctions essen-
tielles suivantes :
✓ Elle transfère la puissance de l'émetteur à des signaux dans l'espace avec l'efficacité
voulue et là selon la répartition nécessaire.
Le même processus est appliqué à la réception.
✓ Elle permet d'obtenir le diagramme de rayonnement souhaité. En général il sera suffi-
samment étroit dans le plan horizontal pour obtenir la précision et la résolution deman-
dée en azimut.
✓ Elle doit assurer la mise à jour de la position de la cible à la fréquence voulue. Dans le
cas d'une antenne à balayage mécanique, cette mise à jour se fera au rythme de la rota-
tion de l'antenne. Une vitesse de rotation élevée peut poser des problèmes mécaniques
importants, notamment pour les équipements qui émettent dans des bandes de fré-
quences nécessitant l'utilisation d'antennes imposantes et pouvant peser plusieurs
tonnes.
✓ Elle doit mesurer sa direction de pointage avec une grande précision.

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Figure 22 : Diagramme d’émission d’une antenne en coordonnées polaires

❖ Diagramme d’émission
La plupart des systèmes radiants ont des directions privilégiées d’émission, ils sont ani-
sotropes. Il est habituel de mesurer l’émission autour d’une antenne c’est ce qui s’appelle le
diagramme d’émission. La position des maximas et des minima dépend du type d’antenne et
de ses caractéristiques particulières.
Il s’agit donc d’un diagramme énergie versus l’angle d’azimut ou d’élévation qui peut
être affiché sur différents type de graphiques. La façon la plus courante est d’utiliser un gra-
phique en coordonnées polaires comme sur la Figure 22.
L’antenne est le point central et l’intensité autour de ce point, selon l’angle de visée, est
indiquée par les cercles concentriques. L’intensité est normalisée, c’est-à-dire que l’énergie
pointée dans une direction donnée est le rapport de l’énergie dans cette direction à celle dans la
direction d’émission maximale, appelée axe du lobe principal. Dans la Figure 22, ce lobe est
dans l’angle zéro degré, habituellement utilisé pour indiquer le Nord.
❖ Gain d’antenne
Le gain est le rapport entre l’énergie irradiée dans une direction particulière et l’énergie
totale émise par l’antenne dans toutes les directions. Il s’agit donc du taux de concentration de
l’énergie dans une direction donnée par rapport celui d’une antenne isotrope. Plus l’antenne est
directionnelle, plus le gain est grand. Le gain s’applique également à la réception et a la même
valeur. Il est important d’utiliser les termes exacts, voici donc quelques définitions :

❖ Lobe principal et lobes secondaires


Le diagramme montré sur les deux figures comporte plusieurs pics appelés lobes.
L’énergie émise dans un de ces lobes est très supérieure à celle dans les autres directions. Il
s’agit du lobe principal. Les autres sont appelés les lobes secondaires ou lobes mineurs. Cer-
taines antennes ont plusieurs lobes principaux, par exemple les antennes pour la télévision qui

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sont conçues pour émettre vers les zones plus populeuses d’une région. D’autres antennes n’ont
qu’un seul lobe principal, c’est le cas des antennes radar qui sont hautement directionnelles.
Les lobes secondaires sont des pics d’émission dans des directions différentes de l’axe du fais-
ceau principal. Habituellement, ceux-ci sont indésirables puissent qu’ils utilisent une partie de
l’énergie émise en pure perte. Il est impossible de les éliminer complètement mais ils peuvent
être minimisés. L’intensité de ces lobes secondaires est une des caractéristiques importantes
d’une antenne et elle est exprimée en décibels. Le lobe arrière est particulièrement important
car il indique l’énergie transmise ou reçue de la direction opposée à l’axe du faisceau principal.

❖ Largeur du faisceau
La largeur du faisceau est définie comme la région angulaire de chaque côté de l’axe du
lobe principal où l’énergie radiée est supérieure à la moitié de l’intensité dans l’axe maximal,
ou –3 dB en terme relatif. Cet angle est aussi appelé l’angle d’ouverture. Dans les deux gra-
phiques, il est se situe entre les lignes rouges. Comme on peut le voir, l’énergie émise n’est pas
nulle quand on continue de chaque côté du lobe principal mais elle décroit rapidement.
La largeur du faisceau est mesurée tant selon l’azimut (ΘAZ ou θAZ) que l’élévation (ΘÉl).
La largeur du faisceau peut ainsi être différente dans ces deux directions orthogonales.
❖ Le récepteur
Qui reçoit le signal incident (cible - antenne - guide d'ondes - duplexeur), le fait émerger
des bruits radios parasites, l'amplifie, le traite.
Le récepteur reçoit les échos de retour qui ont été perçus par l’antenne. Il transforme le signal
à haute fréquence du faisceau en un signal modulé de fréquence intermédiaire (FI) qui contient
l’information des échos, l’amplifie et les transmet ensuite au système de traitement du circuit
radar qui en retirera ensuite les cibles d’intérêt. Le récepteur idéal doit :
✓ Amplifier les signaux reçus sans y ajouter de bruit de fond ou distorsion ;
✓ Optimiser la probabilité de détection de signaux grâce à une bande passante adaptée ;
✓ Avoir une large plage d’intensités qu’il peut traiter sans saturation ;
✓ Rejeter les signaux d’interférence pour optimiser l’extraction de l’information

Figure23 : Récepteur et générateur de signaux d’un radar ASR-E de contrôle aérien (Fabri-
cant EADS)

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❖ Un étage de traitement de signal
Permettant de traiter le signal brut afin d'en extraire des données utiles à l'opérateur
(détection, suivi et identification de cible ; extraction de paramètres météorologiques, océano-
graphiques, etc.). Le tout est contrôlé par le système électronique du radar, programmé selon
un logiciel de sondage. Les données obtenues sont alors affichées aux utilisateurs.
❖ Signal minimum détectable (SMD)
Le signal minimum détectable (Pemin) pour un récepteur est une caractéristique
importante car elle étermine la portée maximale du radar. Pour un récepteur typique, sa sensi-
bilité est de l’ordre de 10−13 Watts (−100 dBm), qu’on nomme le signal minimum détectable
(SMD).
Tous les récepteurs sont construits avec un SMD qui correspond aux conditions d’utili-
sations. Il n’est pas plus élevé que nécessaire car cela limiterait la bande passante de réception
et demanderait de traiter des signaux faibles qui ne sont pas significatifs. En général, plus le
seuil minimal de SMD est élevé, plus bas sera le taux de fausses alarmes dans la détection de
cibles mais cela limitera l’extraction de vrais signaux du bruit de fond.

Figure 24 : Bruit blanc et un signal dépassant le SMD

❖ Bande passante
Un autre facteur très important est le bruit du récepteur. Chaque récepteur ajoute au
signal qu’il traite un certain bruit interne qui ne peut être évité même par la meilleure concep-
tion. Ce bruit est en effet dû au mouvement brownien des électrons dans les composantes résis-
tives, donc au bruit thermique, et il est proportionnel à la bande passante du récepteur.
La réduction de la bande passante permettrait de limiter le bruit thermique mais si elle est trop
faible, le récepteur ne pourra amplifier et traiter de manière convenable le signal reçu. Comme
compromis, la bande passante d’un radar pulsé est près de la réciproque de la largeur de l’im-
pulsion. Par exemple, un radar utilisant une impulsion de 1 μs (η) aura une bande passante de 1
MHz (1/ η)

❖ Gamme dynamique
Le récepteur doit amplifier l’écho de retour des cibles. Ce dernier varie grandement
selon la nature de la cible et sa section efficace radar. La gamme dynamique correspond au

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rapport du signal mesurable maximal sur le signal mesurable minimal (le SMD). La limite su-
périeure fait habituellement référence à l'intensité de saturation et la limite inférieure au bruit.
Le récepteur doit donc avoir une gamme dynamique qui dépasse le plus intense des échos de
retour possible. En pratique, cela veut dire qu’il doit s’étendre jusque dans les 80 dB car les
échos les plus intenses proviennent :
✓ Des précipitations jusqu’à 55 dB ;
✓ Anges radar jusqu’à 70 dB ;
✓ Échos de mer jusqu’à 75 dB ;
✓ Échos de sol jusqu’à 90 dB.
IX. Classification des systèmes radars
En fonction des informations qu'ils doivent fournir, les équipements radars utilisent des
qualités et des technologies différentes. Ceci se traduit par une première classification des sys-
tèmes radars :

Figure 25 : Organigramme des systèmes radar

1. Radars imageurs / Radars non imageurs


Un radar imageur permet de présenter une image de l'objet (ou de la zone) observé. Les
radars imageurs sont utilisés pour cartographier la Terre, les autres planètes, les astéroïdes et
les autres objets célestes. Ils offrent aux systèmes militaires une capacité de classification des
cibles.
Des exemples typiques de radar non imageur sont les cinémomètres radars (les petits, sur le
bord de la route...) et les radio altimètres. Ce type de radar est également appelé diffusomètre
puisqu'il mesure les propriétés de réflexion de la région ou de l'objet observé. Les applications
des radars secondaires non imageurs sont par exemple les dispositifs d'immobilisation antivols
installés sur certains véhicules privés récents.

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2. Radar primaire (ou imageurs)
Un radar primaire émet des signaux hyperfréquences qui sont réfléchis par les cibles.
Les échos ainsi crées sont reçus et étudiés. Contrairement à un radar secondaire, un radar pri-
maire reçoit la partie réfléchie de son propre signal. Les radars primaires peuvent être de type
deux dimensions (2D) donnant des mesures de distance et d’azimut ou trois dimensions (3D),
une mesure complémentaire en angle de site (angle d’élévation dans le plan vertical) est alors
disponible.
Pour les radars 2D, l’absence de toute mesure d’angle de site ne permet pas de discri-
mination en altitude. Ainsi, un avion comme un écho au sol ou un obstacle au sol dans le même
azimut et à la même distance seront vus sans distinction. Sa fréquence varie entre 2.7 GHz et 3
GHz.
On distingue deux types du radar primaire :

2.1. Radars à impulsions


Les radars à impulsions émettent des impulsions de signal hyperfréquence à forte puis-
sance, chaque impulsion est suivie d'un temps de silence plus long que l'impulsion elle-même,
temps durant lequel les échos de cette impulsion peuvent être reçus avant qu'une nouvelle im-
pulsion ne soit émise. Direction, distance et parfois, si cela est nécessaire, hauteur ou altitude
de la cible, peuvent être déterminées à partir des mesures de la position de l'antenne et du temps
de propagation de l'impulsion émise.
2.2. Radars à onde continue
Les radars à onde continue génèrent un signal hyperfréquence continu. Le signal réfléchi
est reçu et traité, mais le récepteur (qui dispose de sa propre antenne) n'est pas tenu d'être au
même emplacement que l'émetteur. Tout émetteur de station radio civile peut être simultané-
ment utilisé comme un émetteur radar, pour peu qu’un récepteur relié à distance puisse compa-
rer les temps de propagation du signal direct et du signal réfléchi. Des essais ont montré que la
localisation d'un avion était possible par la comparaison et le traitement des signaux provenant
de trois différentes stations émettrices de télévision.

❖ Comparaison entre radars à impulsions et radars à onde continue

Tableau 2 : Comparaison entre radars à impulsions et radars à onde continue

Paramètres Radar à impulsion Radar à onde continue


Type de signal Modulée modulée et non modulée
Antenne Duplexeur antennes séparées
Puissance à réception Elevée Faible
Domaine d’application Plusieurs Moins

2.2.1. Radars à onde continue non modulée


Le signal émis par ces équipements est constant en amplitude et en fréquence. Spéciali-
sés dans la mesure des vitesses, les radars à onde continue ne permettent pas de mesurer les

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distances. Ils sont employés par exemple par la gendarmerie pour les contrôles de vitesse sur
les routes (cinémomètres radars).

2.2.2. Radars à onde continue modulée


Le signal émis est constant en amplitude mais modulé en fréquence. Cette modulation
rend à nouveau possible le principe de la mesure du temps de propagation. Un autre avantage
non négligeable de ce type d’équipement est que, la réception n’étant jamais interrompue, les
mesures s’effectuent en permanence. Ces radars sont utilisés lorsque les distances à mesurer ne
sont pas trop grandes et qu’il est nécessaire d’effectuer des mesures ininterrompues (par
exemple une mesure d’altitude pour un avion ou un profil de vents par un radar météorolo-
gique).
Un principe similaire est utilisé par des radars à impulsions qui génèrent des impulsions
trop longues pour bénéficier d’une bonne résolution en distance. Ces équipements modulent
souvent le signal contenu dans l’impulsion afin d’améliorer leur résolution en distance. On parle
alors de compression d’impulsion.

❖ Comparaison entre radar secondaire et primaire


Ces deux systèmes ont les avantages et les inconvénients des principes de fonctionne-
ment qu'ils utilisent. Grâce au radar primaire, on obtiendra des informations fiables de direction,
d’hauteur et de distance de la cible, mais le radar secondaire pourra apporter des informations
supplémentaires telles son identification ou encore son altitude.
Dans le cas des radars secondaires, la coopération nécessaire de la cible (utilisation d'un
transpondeur) permet une très forte réduction de la puissance émise (par rapport à un radar
primaire offrant une portée de détection identique). En effet, la puissance émise est un para-
mètre de l'équation du radar qui doit tenir compte du trajet de l'onde aller et retour dans le cas
du radar primaire, mais uniquement d'un ‘aller simple’ dans le cas du radar secondaire

X. Autres radars

a. Radar Doppler
Un radar Doppler est un radar qui utilise l'effet Doppler-Fizeau de l'écho réfléchi par
une cible pour mesurer sa vitesse radiale. Le signal micro-onde — émis par l'antenne direction-
nelle du radar — est réfléchi par la cible et comparé en fréquence avec le signal original aller
et retour. Il permet ainsi une mesure directe et extrêmement précise de la composante vitesse
de la cible dans l'axe du faisceau. Les radars Doppler sont utilisés pour la défense aérienne,
pour le contrôle du trafic aérien, pour la surveillance des satellites, pour les contrôles de vitesse
sur route, en radiologie et dans les réseaux d'assainissement.
Les radars météorologiques récents calculent les vitesses des précipitations par la tech-
nique dite « Doppler pulsé », le système de traitement de données est un peu différent. Aux
États-Unis, le National Weather Service a tant utilisé le terme de « radar Doppler » pour décrire
l'amélioration de son réseau NEXRAD que, dans l'esprit du public, ce nom a fini à tort par être
synonyme de radar météorologique.

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b. Radars bistatiques
Un radar bistatique se compose de deux installations considérablement éloignées l'une
de l'autre. L'un des sites abrite les équipements consacrés à l'émission, l’autre est consacré à la
réception (un tel radar utilise donc également deux antennes, une sur chaque site).

Figure 26 : Deux radars coopérant pour former un radar bistatique : le premier émet et le
second écoute les échos des cibles.

c. Radar multistatique
Un système radar multistatique comporte au moins trois composants — par exemple,
un récepteur et deux émetteurs, ou deux récepteurs et un émetteur, ou encore plusieurs émet-
teurs et plusieurs récepteurs. C'est, en fait, une généralisation du radar bistatique avec un ou
plusieurs récepteurs traitant les informations de l’un ou plusieurs émetteurs situés sur des posi-
tions différentes.
Notes
❖ L'azimut d'une cible détectée par un radar est l'angle entre la direction du nord vrai
et celle de la ligne directe antenne-cible. Cet angle se mesure dans le plan horizontal,
dans le sens des aiguilles d'une montre, et à partir du nord vrai.

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❖ L'Angle de site (ou l’angle d’élévation) est l'angle que forme, avec sa projection sur
le plan horizontal, l'axe ‘’antenne radar - cible”, mesuré dans le plan vertical. (ε) dé-
signe l'angle de site (ou d’élévation). L'angle de site est positif lorsqu'il est au-dessus
de l'horizon (site 0°), et négatif en dessous.

XI. La portée d’un radar


Lorsqu'on double la distance d'un objectif, le signal qu'il reçoit à une puissance divisée
par 4, et le signal qu'il réfléchit est donc également quatre fois plus faible. Il en résulte que
l'écho reçu par le radar est seize fois moins intense.
De la même façon, si, à partir d'un radar ayant une portée de 500 kilomètres et émettant
20 mégawatts, on veut réaliser un radar de 5 000 kilomètres de portée, il faudra, toutes choses
égales par ailleurs, émettre une puissance dix mille fois plus élevée, égale à 200 000 mégawatts,
ce qui est tout à fait inconcevable.
Si l'on veut se contenter de la même puissance à l'émission, il faudra réduire la puissance
du bruit parasite dans le rapport 10 000, c'est-à-dire diminuer dans le même rapport la bande
passante du récepteur radar, ce qui conduit à émettre des impulsions dix mille fois plus longues.
Au lieu d'émettre des « bips » de l'ordre de 1 microseconde, on sera contraint de lancer des bips
de quelque 10 millisecondes, dont le retard par rapport aux bips d'émission sera mesuré avec
une erreur du même ordre, entraînant une erreur, inacceptable, de quelques milliers de kilo-
mètres dans la mesure de distance. Il en résulte que le radar classique n'est pas normalement
capable de portées aussi grandes. Des raisonnements analogues conduisent à l'impossibilité pra-
tique de mesures de distance très précises (à un mètre près) pour des radars de veille de portée
moyenne (quelques centaines de kilomètres) et à l'impossibilité de résoudre d'autres besoins
militaires ou civils. Les chercheurs ont longuement réfléchi à ce problème depuis 1949 et l'ont
résolu progressivement : le signal émis par un radar classique n'est pas riche en informations.
C'est comme si l'on tentait d'établir une conversation en n'utilisant que le mot « bip », ou encore

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comme si l'on émettait une musique constituée uniquement, pendant toute la partition, de la
même note, toujours de même durée, toujours séparée de la suivante par le même silence.
On peut songer à émettre un signal plus riche, modulé en fréquence (dont la tonalité
change pendant l'émission, comme celle d'une mélodie complexe). Dans ce cas, on obtient deux
résultats : le premier, c'est que le bruit parasite a fort peu de chances de ressembler à la « mu-
sique » émise et donc renvoyée par un objectif, et qu'une oreille exercée, qui connaît par cœur
la mélodie émise, pourra la distinguer beaucoup plus facilement du bruit de fond ; le second
résultat est que, même si la musique émise est très longue, une oreille exercée évaluera avec
une précision excellente le retard entre cette musique et celle qui est reçue, l'erreur étant beau-
coup plus faible que la durée de l'émission. Il est donc possible d'imaginer, à condition de dis-
poser d'une oreille exercée artificielle dans le récepteur du radar, que l'émission d'un signal
long, pas trop puissant, modulé en fréquence de façon importante, puisse permettre à la fois (ou
au choix) une bien meilleure sensibilité et une bien meilleure mesure de distance. Encore faut-
il disposer d'émetteurs capables de lancer, à des niveaux de puissance élevés, un signal riche-
ment modulé en fréquence. Cela était difficile aux débuts du radar (au temps des magnétrons) ;
grâce aux prodigieux développements des tubes capables d'émettre des ondes courtes et très
courtes, cela ne l'est plus.
Quant à l'oreille exercée artificielle, on sait maintenant, après d'importantes recherches
en mathématique et en physique, la réaliser de façon quasi parfaite à des prix parfois très faibles,
et cela sous deux formes : le récepteur à corrélation et le filtre adapté (ou filtre à compression
d'impulsion). En ce qui concerne la nature de la modulation de fréquence utilisée pour l'émis-
sion, elle consiste généralement soit en une modulation analogue à celle de la musique concrète
(et les radars qui l'utilisent sont appelés radars codés), soit en une modulation régulière ana-
logue à celle des pianistes quand ils « font des gammes » (les radars correspondants sont bap-
tisés radars chirp, le mot anglais chirp désignant le gazouillis des oiseaux).

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Conclusion

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Bibliographie et webographie
• Bibliographie
1. Techniques radars. Chapitre 1 : Généralité sur les systèmes radar pdf
2. Le traitement du signal radar : Détection et interprétation de l’écho radar Renaud Cariou
3. RADARTUTORIAL Chapitre 1 : Notions de base (Éditeur : Christian Wolff, traduction en
langue française et révision : Pierre Vaillant et Christophe Paumier, Version 9 juillet 2011)
4. Techniques d’Observation de l’Atmosphère Télédétection Yves POINTIN
5. Analyse de la stabilité d’impulsion à impulsion des amplificateurs de puissance HEMT
GaN pour applications radar en bande S Julien DELPRATO

• Webographie

A. https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Radar-page-2.html
B. https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01105060/document

C. https://www.radartutorial.eu/07.waves/wa06.fr.html

D. https://www.itu.int/dms_pubrec/itu-r/rec/m/R-REC-M.1463-3-201502-I!!PDF-F.pdf

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Table des matières
PLAN ........................................................................................................................................................ 2
Introduction............................................................................................................................................. 3
I. Résumé historique du radar ........................................................................................................ 4
II. Description du radar .................................................................................................................... 5
III. Principe de base du radar........................................................................................................ 6
IV. Paramètres de Radar ............................................................................................................... 9
V. Equation radar ............................................................................................................................. 9
VI. Les bandes de fréquence utilisées en radar .......................................................................... 10
➢ Bandes A et B (radars HF et VHF) .......................................................................................... 14
➢ Bande C (radars UHF) ............................................................................................................ 14
➢ Bande D (radar de bande L)................................................................................................... 14
➢ Bandes E et F (radar de bande S)........................................................................................... 15
➢ Bande G (radar de bande C) .................................................................................................. 15
➢ Bandes I et J (radar de bandes X et Ku) ................................................................................. 15
➢ Bande K (radars K et Ka) ........................................................................................................ 16
➢ Bande V.................................................................................................................................. 16
➢ Bande W ................................................................................................................................ 16
VII. Exemple de quelques radars ................................................................................................. 17
VIII. Composantes d'un système radar ......................................................................................... 18
❖ L’émetteur : qui génère l'onde radio................................................................................. 18
❖ Le transmetteur ................................................................................................................. 18
❖ Le duplexeur ...................................................................................................................... 19
❖ L'antenne Radar................................................................................................................. 19
❖ Antenne radar primaire ..................................................................................................... 19
❖ Diagramme d’émission ...................................................................................................... 21
❖ Gain d’antenne .................................................................................................................. 21
❖ Lobe principal et lobes secondaires .................................................................................. 21
❖ Largeur du faisceau ........................................................................................................... 22
❖ Le récepteur ...................................................................................................................... 22
❖ Un étage de traitement de signal ...................................................................................... 23
❖ Signal minimum détectable (SMD) .................................................................................... 23
❖ Bande passante ................................................................................................................. 23
❖ Gamme dynamique ........................................................................................................... 23

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IX. Classification des systèmes radars ........................................................................................ 24
1. Radars imageurs / Radars non imageurs ....................................................................... 24
2. Radar primaire (ou imageurs) ....................................................................................... 25
2.1. Radars à impulsions ............................................................................................... 25
2.2. Radars à onde continue ......................................................................................... 25
❖ Comparaison entre radars à impulsions et radars à onde continue ................................. 25
2.2.1. Radars à onde continue non modulée ............................................................. 25
2.2.2. Radars à onde continue modulée .................................................................... 26
❖ Comparaison entre radar secondaire et primaire ............................................................. 26
X. Autres radars ............................................................................................................................. 26
a. Radar Doppler ..................................................................................................... 26
b. Radars bistatiques .............................................................................................. 27
c. Radar multistatique ............................................................................................ 27
XI. La portée d’un radar .............................................................................................................. 28
Conclusion ............................................................................................................................................. 30
Bibliographie et webographie ............................................................................................................... 31
Table des matières ................................................................................................................................ 32

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