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REPUBLIQUE DU BENIN

*****

UNIVERSITE CATHOLIQUE DE L’AFRIQUE DE


L’OUEST (UCAO)
UNITE UNIVERSITAIRE A COTONOU(UUC)
*****
MEMOIRE DE FIN DE FORMATION POUR
L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER
PROFESSIONNELLE
*****

DOMAINE : SCIENCE ECONOMIQUES ET DE GESTION


MENTION : SCIENCE DE GESTION
SPECIALITE : ASSURANCE

IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA


BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

Réalisé par Eunice GNACADJA


Sous la direction de :

Maître de stage Maître de mémoire

M. Dieu-Mercy BABATOUNDE M. Christian AFFAGNON

Chef service Bancassurance à BGFI BANK Chargé de cours à l’UCAO-UUC

REPUBLIQUE DU BENIN
*****

UNIVERSITE CATHOLIQUE DE
L’AFRIQUE DE L’OUEST (UCAO)
UNITE UNIVERSITAIRE A
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

ANNEE ACADEMIQUE :
2023-2024
AVERTISSEMENT

L’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest n’entend donner aucune approbation, ni


improbation aux opinions émises dans ce mémoire. Ces opinions doivent être considérées comme
propres à leurs auteurs.

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IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

DEDICACE

Je dédie ce mémoire à :
 Mon cher père Hospice GNACADJA
 Ma chère mère Christine NOUDEDJO
 Mes sœurs

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IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

REMERCIEMENTS
La mise en œuvre de ce mémoire n’a été effective que grâce à plusieurs théoriciens et praticiens.
Nous avons aussi bénéficié d’autres soutiens notamment techniques, moraux, matériels et financier
de la part des personnes qui nous ont permis de parvenir à ces résultats. Aussi témoignons nous notre
gratitude à :
 DIEU le père tout puissant ;
 Monsieur Modeste SOME, Président de l'UCAO/UUC, pour les efforts déployés pour notre
formation. Recevez à travers ce mémoire l'expression de notre profonde gratitude ;
 Monsieur Dansou K. KOSSOU, Professeur Agrégé, Directeur Académique de
P'ESMEA/UCAO-UUC et à tout le corps enseignant de l'ESMEA pour les efforts déployés
pour notre formation. Recevez à travers ce mémoire l'expression de notre profonde gratitude ;
 Monsieur le Directeur Adjoint et Monsieur le Coordonnateur de l'ESMEA/UCAO-UUC, pour
avoir contribué dignement et avec efficacité à notre formation. Veuillez recevoir nos sincères
remerciements ;
 Tout le personnel de l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO) ;
 Monsieur LOUEKE Alexis, Directeur General de BGFI BANK Bénin, pour nous avoir
permis de faire notre stage académique au sein de l’entreprise ;
 Monsieur Christian AFFAGNON, notre maitre de mémoire, pour sa disponibilité et son aide
malgré ses nombreuses occupations ;
 Monsieur Dieu Merci BABATOUNDE, notre maitre de stage, pour ses apports et sa
contribution à la rédaction de notre mémoire ;
 Madame Josiane… , chef d’agence pour son aide inconditionnelle ;
 Tout le personnel de BGFIBank. Veuillez recevoir nos sincères remerciement ;
 La famille GNACADJA, pour tous les soutiens et sacrifices consentis à notre égard ;
 Mes sœurs pour tous leurs soutiens ;
 Mes amis qui ont contribué à la rédaction de notre mémoire ;
 Tous ceux qui de près ou de loin ont participé de près à la réalisation de ce mémoire

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IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

RESUME
L’objectif général de cette étude est d’optimiser la distribution des produits non-vie pour augmenter
leur rentabilité. De cet objectif général se dégagent trois objectifs spécifiques qui sont : améliorer les
compétences du personnel dans la vente des produits non-vie ensuite sensibiliser les clients sur les
avantages des produits non-vie et enfin développer et mettre en œuvre des outils de marketing
efficaces. Afin de mener à bien cette recherche, nous avons adopté une démarche méthodologique
définie. Les recherches documentaires, les entretiens avec le personnel de BGFIBank BENIN et le
questionnaire de recherche soumis aux clients de la banque ont permis d’arriver aux résultats de cette
recherche. Ainsi, nous pouvons donc conclure qu’une bonne promotion des produits non vie peut
impacter la rentabilité de la banque.

ABSTRACT
The general objective of this study is to optimize the distribution of non-life products to increase
their profitability. From this general objective three specific objectives emerge which are: improving
staff skills in the sale of non-life products then raising customer awareness of the advantages of non-
life products and finally developing and implementing effective marketing tools. In order to carry out
this research, we adopted a defined methodological approach. Documentary research, interviews
with BGFIBank BENIN staff and the research questionnaire submitted to the bank's customers made
it possible to arrive at the results of this research. Thus, we can conclude that good promotion of non-
life products can impact the profitability of the bank.

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IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
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LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

ADI - Assurance Décès Invalidité


AMF - Autorité des Marchés Financiers
AMP - Autorité de Marché de Prévoyance
ANAM - Agence Nationale de l’Assurance Maladie
ANAP - Agence Nationale d’Appui à la Performance
BGFI - Banque Gabonaise et Française Internationale
BIA - Bulletin d’Adhésion Individuel
CODEM - Comité de Direction d’Exploitation de Marché
CIMA- Conférence interafricaine des marchés d’assurance
DDE - Direction Des Engagements
FMI - Fonds Monétaire International
ESMEA- Ecole Supérieur de Management et d’Economie Appliquée
ODE - Opérations Diverses
ONSSA - Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires
OPCVM - Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières
ORIAS - Organisme pour le Registre des Intermédiaires en Assurance
PME - Petites et Moyennes Entreprises
PMI - Petites et Moyennes Industries
PSA - Prostate-Specific Antigen (Antigène Spécifique de la Prostate)
PV - Procès-Verbal
UCAO - Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest
UUC - Unité Universitaire à Cotonou

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LISTE DES TABLEAUX

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LISTE DES GRAPHIQUES

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SOMMAIRE

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IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
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INTRODUCTION

La bancassurance, fusion des services bancaires et des assurances, constitue un modèle d'affaires
dynamique qui permet aux institutions financières d'offrir une gamme variée de produits d'assurance
à leurs clients, optimisant ainsi leur rentabilité et leur portée sur le marché. Ce modèle se révèle
particulièrement pertinent dans le secteur des assurances non-vie, qui englobe des produits tels que
les assurances habitation, automobile, santé, et responsabilité civile. En combinant les forces de la
banque et de l'assurance, les institutions financières peuvent tirer parti de leurs réseaux de
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distribution et de leurs relations clients pour augmenter la pénétration des produits d'assurance et, par
conséquent, leur rentabilité.

Dans ce contexte, la rentabilité de la bancassurance des produits non-vie de la banque : cas de


BGFIBANK Benin s'impose comme un sujet d'étude crucial. En effet, l'évaluation de la rentabilité
des produits non-vies offertes par BGFIBANK Benin permet non seulement de mesurer l'efficacité
de leur modèle de bancassurance, mais également d'identifier les défis spécifiques et les opportunités
qui se présentent dans le marché béninois. Cette évaluation est essentielle pour comprendre comment
les institutions financières peuvent optimiser leurs opérations et maximiser leur rentabilité, tout en
répondant aux besoins variés de leurs clients.

La bancassurance dans le secteur non-vie présente des avantages significatifs pour les banques et les
compagnies d'assurance. Pour les banques, elle permet de diversifier les sources de revenus et de
renforcer la fidélité des clients en offrant une gamme complète de produits financiers sous un même
toit. Pour les compagnies d'assurance, elle ouvre l'accès à un vaste réseau de distribution bancaire et
à une clientèle établie, réduisant ainsi les coûts d'acquisition de nouveaux clients. Cependant, la mise
en œuvre efficace de la bancassurance des produits non-vie nécessite une compréhension
approfondie des dynamiques du marché, des compétences spécifiques en matière de produits
d'assurance et des stratégies de marketing et de communication adaptées.

Malgré ces avantages, la bancassurance des produits non-vie rencontre également des défis
importants. Parmi ceux-ci, on note la faiblesse des compétences du personnel en matière de produits
d'assurance, la mauvaise connaissance de ces produits par les clients, et l'insuffisance des outils de
marketing et de communication. Ces défis peuvent entraîner une faible rentabilité des produits non-
vie et nécessitent des interventions ciblées pour améliorer l'efficacité de la distribution et la gestion
des produits d'assurance.

Afin de mieux cerner cette problématique, notre développement s'articule autour de trois axes
majeurs. Le premier chapitre est consacré à la présentation du cadre institutionnel de l'étude et aux
observations réalisées lors de notre stage au sein de BGFIBANK Benin. Le second chapitre pose le
cadre théorique et conceptuel de notre recherche, en exposant les concepts clés liés à la
bancassurance des produits non-vie, ainsi que la méthodologie suivie. Enfin, le troisième chapitre est
dédié à la présentation et à l'analyse des résultats de notre enquête de terrain, ainsi qu'aux approches
de solutions envisagées pour accompagner BGFIBANK Benin dans l'amélioration de la rentabilité de
ses produits non-vie.
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En adoptant cette structure, nous visons à offrir une analyse exhaustive et pratique de la rentabilité de
la bancassurance des produits non-vie chez BGFIBANK Benin, fournissant ainsi des
recommandations éclairées pour renforcer ce modèle d'affaires crucial.

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CHAPITRE1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE ET


OBSERVATION DE STAGE

Section1 : Présentation de la structure

Il sera question, dans ce chapitre, de présenter l’entreprise BGFI Bank Benin a travers les points
suivants : l’historique, la structure organisationnelle, de même que l’environnement et les produits
commercialisés.

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Paragraphe1 : Historique et activités de la structure

A- Historique
Créée en avril 1971 à Libreville au Gabon, la banque de Paris et des Pays-Bas naît de la
volonté de la Banque française de s’implanter dans un pays africain ou l’exploitation pétrolière
naissante laisse entrevoir un fort potentiel de développement économique. Elle s’installe ainsi aux
côtés de trois autres succursales de banque française : la BNP-Paris bas, la société générale et le
Crédit Lyonnais. Les objectifs stratégiques fixés par la maison mère portent alors essentiellement sur
le développement des métiers de la banque.
Entre 1971 et 1977, la banque ouvre plusieurs agences dans le pays pour accompagner le
développement économique. Les quelques années qui suivent ne laisse pas apparaitre de fait
marquant dans l’histoire de la banque de Paris et des Pays-Bas mieux connu sous l’appellation de
PARISBAS.
Il faudra attendre 1985 pour voir l’arrivée d’un jeune gabonais en la personne de Henri-Claude
OYIMA, au poste de DGA (Directeur Général Adjoint), six mois plus tard ADG (Administrateur
Directeur Général). Le 25 juin 1985, le conseil d’administration l’officialise dans ses nouvelles
fonctions d’Administrateur Directeur Général. A cette époque la banque ne proposait que des
services financiers et ne traitait qu’avec certains gros clients, en particulier les pétroliers. Ce qui
n’empêche pas cette dernière de souffrir d’un handicap qu’elle trainera plusieurs années. Un objectif
majeur est alors assigné au nouvel Administrateur-directeur général : nettoyé le bilan de la banque
En 1996, la BNP- Paribas est actionnaire minoritaire détenteur de 43% du capital de Paribas Gabon.
La banque française avait des parts à l’état devenu majoritaire 5 ans plus tôt et à des privés gabonais.
En 1997 la banque change de dénomination et prend l’appellation de la BANQUE GABONAISE
FRANCAISE INTERNATIONALE (BGFI) qui devient groupe BGFI Bank en l’an 2000 après le
retrait total de la BNP-Paribas un an plus tôt.
Déjà implantée en Afrique centrale, la banque dans sa stratégie de développement international
décide de s’implantée dans les pays de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de
l’Afrique de l’Ouest). C’est dans cette optique que fut créée en avril 2010, BGFI Bank-Bénin avec
un capital de dix milliards (10 000 000 000) de FCFA détenu à 70% par BGFI HOLDING
Corporation SA et à hauteur de 30% par les privés béninois. Ce dernier a évolué et s’est établit
aujourd’hui à vingt-quatre milliards (24 000 000 000) de FCFA. Elle a ouvert ses portes au public
béninois en août 2010 et était implantée à Guinkomey rue DakoDonou-Tokpahoho, immeuble

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Hazoumé. En janvier 2012 le siège social a été délocalisé à XWLACODJI-KPODJI immeuble


COOP.
Notons que la Banque s’est rapidement imposée comme un opérateur significatif dans le paysage
béninois.

B- Les objectifs de BGFIBank Bénin


Dans le souci de mieux satisfaire sa clientèle et de participer au développement économique
du pays, BGFIBank Bénin s’est fixée plusieurs objectifs allant dans ce sens. Nous pouvons citer
entre-autre :

 Fournir des prestations bancaires de qualité et différent service à sa clientèle (clientèle


des particulières et clientèle des entreprises)
 Proposé des produits adaptés à sa cible ;
 Mettre le client dans de bonne condition d’affaire ;
 Mieux répondre aux besoins spécifiques de sa clientèle
 Banque de détail (PME et PMI)
 Banque de Financement et d’Investissement ;
 Banque privée (les groupes, les V.I.P et les institutions)
 Obtenir des partenaires et choisir des opportunités nouvelles de connaissance externe
 Proposer à sa clientèle un partenariat durable en les accompagnants dans leurs projets
personnels ou professionnels avec une gamme variée de produit financiers

C- Les activités de BGFIBank-Bénin


Filiale du plus grand groupe financier de la zone CEMAC (Communauté Economique et
Monétaire de l’Afrique Centrale), BGFIBank Benin dispose de plusieurs gammes de produits et
services qu’elle offre à sa clientèle, à clientèle, à savoir :

1- Les comptes
 Compte courant
Le compte courant encore appelé compte de dépôt, compte à vue ou compte chèque est un
compte bancaire ouvert aux personnes physiques et morales. Il est utilisé comme support pour les
opérations de versement, retrait, virement, prélèvement, paiement et encaissement de chèque.
 Epargne
- Le compte épargne

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Le compte épargne ou livret d’épargne, est un compte placement financier proposé par une
banque. Il permet d’obtenir des intérêts sur des sommes d’argent qui sont épargnées. A la BGFIBank
BENIN son taux de rémunération est de 3,5% l’an.
- Le compte épargne sélect
Le compte épargne sélect c’est la garantie d’une épargne sécurisée et rémunéré à un taux
progressif allant jusqu’à 4,75% l’an. D’un montant maximum rémunéré à 250.000.000FCFA, ce
compte permet également de disposer d’un chéquier et d’effectuer à votre convenance des retraits.
 Le dépôt à terme (DAT)
C’est un produit qui permet aux clients de bloquer ses fonds sur un compte pendant une durée
contre une rémunération définie à l’avance. Il reçoit normalement deux (02) opérations à savoir :

- un versement à l’ouverture du compte et

- un retrait à la fin du contrat.

2- La monétique
Les cartes de la gamme Monétique BGFIBank Bénin sont affiliées au réseau GIM-UEMOA,
utilisable dans le réseau BGFIBank Bénin et surtout le GAB et TPE GIM-UEMOA. Elles sont de
trois (02) types.

 La carte visa « ADHARA »

La carte ADHARA est une carte prépayée communément appelé ‘‘portefeuille électronique’'. Carte
internationale de la gamme VISA Classic des réseaux GIM-UEMOA, produit de BGFIBank Bénin,
elle est destinée à tout type de client désireux d’effectuer des transactions sur internet ou d’effectuer
des retraits au niveau des TPE. Elle se recharge au niveau de tous les guichets BGFIBank Bénin ou
auprès des banques consœurs commercialisant les mêmes produits prépayés GIM. Valable sur une
période de 3 ans, elle s’acquiert à un montant HT de 9900FCFA.

Pour détenir la carte, le client doit se munir uniquement de sa pièce d’identité en cours de validité. La
carte se retire automatiquement après l’achat et l’activation se fait sur place. Le client, désormais
titulaire de sa carte peut la recharger à volonté d’un montant minimum de 5000FCFA et effectuer des
opérations en ligne ou retraits dans les DAB ou GAB ou encore effectuer des paiements TPE.

 Carte visa classique.


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La carte visa classique est une carte bancaire relié au compte courant des clients. C’est une carte
internationale des réseaux GIM-UEMOA. Elle se recharge au niveau de tous les guichets BGFIBank
Bénin ou auprès des banques consœurs commercialisant les mêmes produits. Valable sur une période
de 3 ans, elle s’acquiert à un montant TTC de 27500FCFA. Le client, désormais titulaire de sa carte
peut la recharger à volonté d’un montant minimum de 500.000FCFA par jour et effectuer des
opérations en ligne ou retraits dans les DAB ou GAB ou encore effectuer des paiements TPE.

 Carte visa gold

La carte visa gold est une carte bancaire relié au compte courant des clients. C’est une carte
internationale des réseaux GIM-UEMOA. Elle se recharge au niveau de tous les guichets BGFIBank
Bénin ou auprès des banques consœurs commercialisant les mêmes produits. Valable sur une période
de 3 ans, elle s’acquiert à un montant TTC de 77. 000FCFA.Le client, désormais titulaire de sa carte
peut la recharger à volonté d’un montant minimum de 1.000.000FCFA par jour et effectuer des
opérations en ligne ou retraits dans les DAB ou GAB ou encore effectuer des paiements TPE.

3- Prêts

On distingue 03 types de crédits. Selon la durée nous avons :

• Les crédits à court terme (CCT)


Tous crédit dont la durée de remboursement est inférieure ou égale à 2 ans
Ex : les découverts,
• Les crédits à moyen terme (CMT)
Tous crédit dont la durée de remboursement est inférieure ou égal à 10 ans
Ex : Crédit à la consommation, crédit d’investissement
• Le crédit à long terme (CLT)
Ce sont des crédits dont la durée de remboursement est supérieure a 10ans
Ex : crédit agricole, et crédit immobilier
4- Le multimédia (banque à distance)
- BGFI online
C’est un produit qui permet aux clients en voyage, résident sur le territoire ou non et même
proche de leur banque, de consulter le solde de leur compte à distance.

- E relevé

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C’est un produit qui permet au client de recevoir leur relevé bancaire tous les mois
- BGFI MOBILE
Permet de suivre son compte en ligne via les smartphones
5- L’assurance
L’assurance est la garantie d’un risque future de réalisation incertaine. On distingue à la
BGFIBank Bénin les produits d’assurance de dommage et ceux d’assurance de personnes.

6- Le transfert et le change

-Change manuel ;
-Western union ;
-Money gram.

7- Les produits et services pour les entreprises

Un large choix des produits et services à destination des grandes entreprises des PME, des PMI, des
institutions et professions libérales est proposé. On peut citer entre autres :

-Le crédit
-dépôt à terme
-e-relevé
-Le placement.
8- Les produits de bancassurance

a. La gamme de produits Assurance Vie


On distingue :

 L’Assurance Décès Invalidité (BGFI ADI)

L’Assurance Décès Invalidité est une assurance pour les particuliers (personnes physiques en voie de
faire un crédit ou d’emprunter à la banque) et est généralement greffé aux dossiers de crédit. C’est un
contrat qui ne peut être établit par le conseiller en assurance à BGFI que si la durée du crédit et l’âge
du particulier n’excèdent les 60 ans ainsi qu’un montant de crédit demandé ne dépassant pas le seuil
des 15millions. Dans le cas contraire, il est du ressort du conseiller en bancassurance de contacter
l’Assureur principal (la compagnie d’assurance).

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IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
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C’est un contrat qui garantit en cas de décès ou d’invalidité permanente et définitive de l’assuré, le
paiement du capital restant dû au crédit demandé par l’assureur.

 BGFI Homme(s) Clé(s)

Consciente que le capital humain est la ressource essentielle pour pérenniser une entreprise,
BGFIBank Bénin propose l’assurance Homme Clé pour maitriser le risque professionnel. L’Homme
clé peut s’agir du premier dirigeant d’une entreprise ou de toute autre personne dont les compétences
sont indispensables à la bonne marche de l’entreprise.

BGFI Homme Clé est alors une assurance pour les personnes morales et offre à la souscription une
garantie de base obligatoire couvrant l’invalidité absolue et définitive et le décès par accident ou
toutes autres causes.

L’assurance Homme Clé, tout comme l’ADI est aussi le plus souvent greffé aux dossiers de crédit.
Contrairement à l’Assurance Décès Invalidité, l’assurance Homme Clé offre la possibilité de
compenser les préjudices qui résulteraient de l’arrêt d’activité d’un ou plusieurs Hommes Clés de
l’entreprise et cela à hauteur du capital au crédit octroyé.

 BGFI Confiance

Nul n’étant à l’abri d’un imprévu, BGFI confiance est une assurance vie qui permet au client de faire
face à ce dernier. Il se présente sous deux 02 formes :

- En cas d’invalidité partielle ou totale, avec BGFI Confiance, l’assuré peut recevoir de 1 à 20
millions de francs CFA en fonction du capital auquel il a préalablement souscrit.
- En cas de décès, il sera versé aux proches de l’assuré un capital d’un (1) à vingt (20) millions
de francs CFA.

Comme son nom l’indique c’est un contrat de confiance établit entre l’assureur et l’assuré où l’assuré
se fait garantir un capital décès ou d’invalidité moyennant le paiement d’une prime annuelle. C’est
un produit pure prévoyance.

Par ailleurs, BGFI Confiance accompagne aussi la clientèle dans toutes les opérations avec
BGFIBank Bénin nécessitant une assurance vie.

 BGFI Avenir

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BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

BGFI Avenir est tout d’abord un produit mixte c’est-à-dire qu’il possède à la fois un volet épargne et
un volet prévoyance.

BGFI Avenir est un produit d’épargne sur 10 ans minimum et rémunéré à un taux de 3,5 l’an en ce
sens que la cotisation générera une épargne comme toute autre épargne ordinaire au bout de la durée
choisie. Son volet prévoyance est une garantie permettant à l’assuré de terminer l’épargne ainsi que
d’improviser sur les risques de décès futurs. Elle stipule et oblige l’assureur, en cas de décès de
l’assuré pendant sa période de cotisation à reverser systématiquement aux ayant droits désignés par
ce dernier, le capital qui devrait être garanti au terme des 10 années minimum de cotisations ajouté à
l’épargne acquise à la date de décès.

Aussi, il est à noter que ce type de contrat offre un forfait hospitalier à l’assuré qui, à compter de sa
4è journée d’hospitalisation se voit reverser par l’assureur une prime forfaitaire équivalent à la moitié
de sa prime de souscription (10000 à 30000 au choix) pendant 90 jours au moins.

 BGFI Retraite paisible

BGFI Retraite paisible est un produit qui peut être vu comme une autre appellation de BGFI Avenir
pour permettre au prospect de savoir quel type de produit lui est présenté. Ce produit à l’image BGFI
Avenir possède ses mêmes caractéristiques : l’Epargne et la Prévoyance (optionnel).

 BGFI Etude

BGFI Etude est aussi un produit similaire à BGFI Avenir avec les mêmes caractéristiques. C’est un
produit dédié aux tout petits enfants (enfants en âge d’être scolarisé ou n’ayant pas encore excédé la
classe de CE2 ou même encore enfant à naitre). Il est conçu spécialement pour prendre en charge les
études supérieures/universitaires de l’enfant à travers des rentes déterminées en fonction du capital
souhaité en fin de cotisation et octroyés sur 10ans. Aussi, il est à noter que le caractère spécial de ce
contrat est que si le décès de l’assuré survient avant le terme du contrat, l’assureur s’engage à verser
à ses ayants droits les rentes annuellement durant tout le reste de la période de cotisation plus les 5
années de rentes obligatoires prévues au contrat en plus de l’épargne acquise à la date de décès.

 BGFI Sécurité famille

BGFI Sécurité famille est un contrat d’assurance qui permet à l’assuré de garantir la sécurité de 6
membres de sa famille y compris lui-même. Ces membres sont généralement ses ascendants (Beau-

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IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
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père. Belle-mère, père, mère, tante, oncle…). C’est un contrat qui garantit en cas de décès de l’un des
membres prévus au contrat, une somme allant de 100.000 à 1.000.000 suivant un délai de carence.

 BGFI Vitalis

BGFI Vitalis est un produit qui permet à toute personne qui travaille ou exerçant une profession
libérale de pouvoir cotiser pour ses vieux jours c’est-à-dire cotiser à partir d’un instant t actuel pour
pouvoir se garantir un capital santé plus tard (à la retraite). L’assuré bénéficie alors à travers une
carte santé renouvelable chaque année, d’une prestation santé (soins médicaux, consultations, soins
chirurgicaux, frais pharmaceutiques et vaccins…) allant de 5 à 20ans (au choix) après sa retraite
prévue au contrat généralement à l’âge de 60ans. C’est un contrat dont les cotisations se font sur une
durée minimale de 5ans. Ainsi donc, l’âge limite pour y adhérer est de 55ans et il est du ressort du
conseiller en assurance de faire recours à l’assureur pour toute personne désireuse d’y adhérer après
que cet âge ait déjà été excédé.

C’est un contrat qui peut aussi faire objet de rachat total ou d’une avance au bout de 2 années de
cotisations déjà comptabilisé par l’assuré.

 BGFI Santé Internationale ou BGFI Sérénité

Comme son nom l’indique, c’est un produit qui garantit la santé de l’assuré à l’internationale.

b. La gamme de produits Assurance IARDT


Ce sont des précédés à chaque fois de ‘‘Tranquilis’’ pour les spécifier. On distingue :

 Tranquilis AUTO

L’Assurance Tranquilis AUTO couvre tous les risques liés au transport en automobile avec deux
garanties obligatoires que sont la Responsabilité Civile et la CEDEAO ainsi que plusieurs garanties
optionnelles à savoir : protection chauffeur et Individuel chauffeur (au choix) ; Bris de Glace ;
Incendie ; Vol ; tout risques automobile etc…

 Tranquilis PRO

Elle couvre tous les risques liés à l’exercice d’une profession.

 Tranquilis Multirisques Habitations

Elle couvre tous les risques en rapport avec son domicile ; sa maison.

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 Tranquilis Voyages

Elle couvre l’assuré pour les risques pouvant survenir lors d’un voyage.

 Tranquilis Tout risques chantier

Elle couvre tous les risques pouvant intervenir sur un chantier en construction.

Paragraphe 2 : Structure organisationnelle de BGFI Bank BENIN


Disposant de plusieurs agences installées dans des villes stratégiques du pays, BGFIBank Bénin a un
organigramme bien structuré. Ainsi, elle est structurée en plusieurs Directions et Départements
placés sous la tutelle et la responsabilité d’une Direction Générale qui elle-même dépend de structure
décisionnelle supérieure qu’est le Conseil d’Administration auquel elle rend compte de ses activités.

I. Structures décisionnelles
1. L’Assemblée Générale des actionnaires
Elle est constituée par l’ensemble des actionnaires de la banque qui se réunissent à cet effet afin de
rendre compte de l’activité sur l’année précédente et partager entre eux les perspectives et les
développements futures envisagés.

2. Le Conseil d’Administration
C’est l’organe qui dispose des pouvoirs les plus étendus en ce qui concerne la gestion, l’élaboration
de la stratégie financière, organisationnelle et commerciale. Son actuel Président est Monsieur Alexis
LOUEKE.

3. Le comité du conseil d’administration


Il a un rôle uniquement consultatif. Sa mission est d’assister le conseil d’Administration dans sa
conduite de la gestion, dans la définition et la mise en œuvre des grandes orientations de la stratégie
d’action et des directives de la banque.

4. La Direction Générale
Elle définit les attributions et directives des différents services et assure la gestion de la banque. Elle
doit garantir son bon fonctionnement dans le respect des règles de la société et des valeurs du
Groupe. Rapportant au conseil d’Administration, le Directeur Général a pour mission principale
l’élaboration de la stratégie globale en commun accord avec le conseil.

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BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

5. Le comité de la Direction Générale


Elle est une structure d’aide aux décisions de la direction générale.

II. Structures opérationnelles


a. Pole opérationnel
Il est composé de deux directions et plusieurs autres services à savoir :
 Direction commercial et marketing qui a en sa charge les services qui suivent :
 Banque des entreprises
 Banque privée
 Réseau d’agence
 Marketing, communication et développement commercial.
 Direction des Opérations et Trésorerie :
 Service Opérations Nationales ;
 Service Opérations Internationales :
 Service Monétique ;
 Service trésorerie.

b. Pole support
 Direction Financière
 Direction des Affaires Juridiques et de la Gouvernance
 Direction du Capital Humain
 Direction des Systèmes d’Informatique et des Innovations
 Direction des Engagements
 Direction de l’Administration de la Qualité et de l’Organisation

c. Pole risques
Direction des risques, contrôle permanent et de la conformité

 Gestion des risques


 Contrôle permanent
 Contrôle des engagements
 Conformité
 Sécurité du système d’information.

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IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

III. Fonctionnement de la BGFIBank Bénin


L’offre du Groupe BGFIBank Bénin est divisée en deux (02) métiers. La Banque Commerciale et les
Services Financiers Spécialisés (SFS). Ces métiers sont exercés dans toutes les filiales du groupe
dont le Bénin.

1- La Banque commerciale
La Banque Commerciale est le cœur du métier de BGFIBank Bénin. Le Groupe exerce ce métier
dans onze (11) pays à travers l’Afrique dont le Bénin. La Banque Commerciale présente trois (3)
branches pour accompagner au mieux la réalisation des projets de ses clients à savoir :

a- La Banque de Détail
La Banque de Détail est dédiée à la clientèle des particuliers disposant de revenus réguliers mais
aussi aux PME/PMI et aux professionnels.

b- Banque de Financement et d’investissement


La banque de financement et d’investissement développe les activités de Corporate Banking au
service des grandes entreprises nationales et internationales et d’investissement pour le compte
propre du Groupe.

c- La Banque Privée
La Banque Privée, spécialisée dans la gestion patrimoniale, offre à sa clientèle de particuliers haut de
gamme des services adaptés qui complètent les services bancaires traditionnels.

2- Les Services Financiers Spécialisés et la Gestion d’actifs


Ils fournissent une offre complémentaire à celle des métiers de la banque commerciale et couvrent :
le crédit à la consommation, le crédit immobilier, le crédit-bail, la micro finance, la promotion et la
gestion immobilière, l’ingénierie financière, l’intermédiation boursière, la gestion de portefeuille, la
gestion d’actifs, l’affacturage, l’assurance et le transfert d’argent.

IV. Les ressources de la BGFIBank Bénin


1- Les ressources humaines
La BGFIBank Bénin fonctionne avec 132 agents permanents et des stagiaires en 2024. Les agents
permanents sont constitués des cadres, des agents de maitrise et des employés.

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2- Les ressources financières


Les ressources financières d’une banque constituent l’ensemble des moyens dont elle dispose pour
satisfaire sa clientèle. Les ressources financières de BGFIBank Bénin, comme d’ailleurs pour toutes
les autres banques, sont constituées tout d’abord des fonds propres, ensuite des dépôts de la clientèle.

SECTION 2 : Environnement de BGFIBank BENIN et observation de stage

Paragraphe 1 : Environnement de BGFIBANK BENIN

Il s’agira ici d’aborder le micro et macro environnement de BGFIBank Bénin

A-Macro-environnement

Le macro-environnement de BGFIBANK BENIN englobe les facteurs économiques, politiques,


sociaux, technologiques, écologiques et légaux qui influencent son fonctionnement.

1. Facteurs économiques :

 Croissance économique : Le Bénin affiche une croissance économique stable avec un PIB
en hausse, stimulé par les réformes économiques et les investissements dans les
infrastructures.

 Inflation et taux d'intérêt : L'inflation est maintenue à un niveau modéré grâce aux
politiques monétaires de la BCEAO, influençant positivement le pouvoir d'achat des
consommateurs et la demande de services bancaires.

 Secteurs porteurs : Les secteurs agricole, portuaire et de télécommunications sont en


expansion, créant des opportunités pour le financement des projets et des entreprises.

2. Facteurs politiques et légaux :

 Stabilité politique : Le Bénin bénéficie d'un climat politique relativement stable, propice aux
affaires et aux investissements étrangers.

 Réglementation bancaire : La banque opère sous la supervision de la BCEAO, qui impose


des normes strictes en matière de gestion des risques, de solvabilité et de liquidité, assurant
ainsi la stabilité du système bancaire.

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Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

3. Facteurs sociaux :

 Démographie : Une population jeune et en croissance offre un potentiel de clientèle


important pour les services bancaires.

 Inclusion financière : La stratégie nationale d'inclusion financière vise à intégrer un plus


grand nombre de personnes dans le système financier formel, créant ainsi de nouvelles
opportunités pour BGFIBANK BENIN.

4. Facteurs technologiques :

 Digitalisation : L'essor des technologies de l'information et de la communication permet à la


banque de développer des services numériques innovants, améliorant l'accès aux services
bancaires et l'expérience client.

 Fintech : La collaboration avec des startups fintech favorise l'innovation dans les produits et
services financiers.

5. Facteurs écologiques :

 Développement durable : La banque intègre des pratiques de responsabilité sociale et


environnementale dans ses opérations, contribuant ainsi à la durabilité et à l'acceptabilité
sociale de ses activités.

B-Micro-environnement

Le micro-environnement de BGFIBANK BENIN se compose des acteurs et des éléments immédiats


qui influencent directement ses activités quotidiennes.

1. Clients :

 Diversité de la clientèle : BGFIBANK BENIN sert une clientèle diversifiée, allant des
particuliers aux grandes entreprises, en passant par les PME. Chaque segment de clientèle a
des besoins spécifiques en matière de produits et services financiers.

 Fidélisation : La banque met en œuvre des stratégies de fidélisation et de satisfaction client


pour maintenir et développer sa base de clients.

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Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

2. Concurrence :

 Compétition bancaire : BGFIBANK BENIN fait face à une concurrence intense de la part
d'autres banques locales et internationales opérant au Bénin. La différenciation par la qualité
du service et l'innovation est cruciale pour maintenir sa position sur le marché.

 Nouveaux entrants : Les nouvelles banques et les fintechs représentent une menace
concurrentielle en introduisant des solutions financières innovantes et souvent plus
accessibles.

3. Fournisseurs :

 Partenaires technologiques : La banque collabore avec des fournisseurs de technologies


pour améliorer ses systèmes d'information, sa sécurité informatique et développer des
applications mobiles bancaires performantes.

 Partenariats stratégiques : Les alliances avec d'autres institutions financières et des


entreprises de divers secteurs permettent à BGFIBANK BENIN d'offrir des produits et
services intégrés.

4. Intermédiaires :

 Réseaux de distribution : La banque utilise un réseau de succursales, de distributeurs


automatiques de billets (DAB) et de services en ligne pour atteindre ses clients de manière
efficace.

 Agents bancaires : Les agents bancaires jouent un rôle clé dans l'expansion de la portée
géographique de la banque, en particulier dans les zones rurales mal desservies.

5. Publics :

 Communauté locale : BGFIBANK BENIN s'engage activement avec la communauté locale


à travers des initiatives de responsabilité sociale, contribuant ainsi au développement socio-
économique du Bénin.

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Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

 Gouvernement et régulateurs : La banque travaille en étroite collaboration avec les


autorités gouvernementales et les régulateurs pour s'assurer de la conformité aux lois et
réglementations en vigueur.

Paragraphe 2 : Observation de stage

Il sera question dans ce paragraphe de faire le point des taches exécutées, des connaissances
acquises, d’énumérer les forces et des faiblesses de BGFIBank BENIN, enfin faire part des
problèmes rencontrées, des difficultés rencontrées et des expériences acquises.

A- Les taches exécutées


Au cours de ce stage, j’ai eu l’opportunité de découvrir un métier sous toutes ses formes et de
comprendre de manière globale les difficultés que les conseillers en assurance pouvaient rencontrer
dans l’exercice de leur fonction. Pour une meilleure compréhension des tâches que j’ai pu effectuer,
il apparaît approprié de traiter en premier lieu des outils qui étaient mis à ma disposition, puis de
traiter de manière détaillée les tâches.

1- Les outils mis à ma disposition


Au cours de ce stage, il a été mis à ma disposition un bureau personnel, un poste de travail avec tous
les accessoires nécessaires. Sur ce poste, étaient installés tous les logiciels (Amplitude pour les
consultations et MERCURE pour les émissions ainsi que le simulateur ADI...) utilisés par la
BGFIBank en rapport avec les activités de la Bancassurance afin de me permettre de mieux cerner
les contours du métier. Aussi, il m'a été créé un identifiant personnel dans le système de la banque
(me permettant de me connecter à mon poste et de pouvoir faire les différentes photocopies et
impressions) ainsi qu'une boîte maïl spécifique pour l'envoi et la réception des mails.

Par ailleurs, j’ai passé le plus clair de mon temps à la maîtrise partielle des logiciels Amplitude et
MERCURE. A mesure que j’apprenais, mes recherches se sont approfondies. Ce n’est donc qu’à mi-
temps de mon stage que j’ai été véritablement opérationnel, du fait de ma meilleure maîtrise des
outils.

2- Les Missions du poste occupé


En ma qualité de stagiaire en Bancassurance à la BGFIBank, différentes activités m’ont été confiés.
Il s’agit de :

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Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

 Emission des contrats ADI

Cette émission se fait à travers le simulateur ADI mis à ma disposition. Pour ce faire, il faut avoir
avant émission des pièces obligatoires que sont :

- le BIA (Bulletin d’Adhésion Individuel) signé en trois exemplaires par le client ;


- la pièce ID en cours de validité du client ;
- le PV (après que les dossiers soient passés par le CODEM) ou une lettre de notification ;
- le tableau d’amortissement ;

Aussi, si le montant demandé excède les 15millions et le client n’est pas âgé, ce dernier fournit en
plus un rapport accompagné d’un questionnaire médical et COVID. Mais, par contre s’il est âgé, il
fournit également en plus de toutes les autres pièces, un test PSA s’il est de sexe masculin et rien du
tout s’il est de sexe féminin.

 Emission des Contrats d’Assurances automobiles

Elle se fait à travers le logiciel MERCURE. Pour ce faire, l’on insère les informations relatives au
véhicule du client dans le logiciel à l’aide de sa carte grise mis à notre disposition afin de lui donner
une cotation conformément à limites fixées par le code en vigueur. Cela étant fait et accepté, les
dépôts sont effectués sur le compte de l’assureur et le contrat est émis en 2 exemplaires puis signé
par les deux parties.

 Prospection des clients

Le métier de Conseiller en Bancassurance repose tout d’abord sur la quête de client. A cet effet, nous
allions de temps en temps sur le terrain pour des campagnes de prospection. Aussi, cela permet
d’exploiter un tant soit peu le rôle de commercial.

 Mailing et Phoning

Cette activité consiste à envoyer des SMS et passer des coups de fils aux clients pour leur rappeler
l’échéance de leurs contrats d’assurance afin qu’ils puissent passer pour renouvellement.

Par ailleurs, j’ai eu à effectuer deux tâches qui se situent à la périphérie de mon stage. Il s’agit du
suivi journalier des contrats ADI et Hommes clés émis et du checking des encaissements.

 Suivi journalier des contrats ADI et Hommes clés émis

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Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

Cette tâche est la toute première des choses à faire chaque matin. Pour ce faire, il faut :

- Vérifier les décaissements du jour dans le logiciel AMPLITUDE ;


- Etablir les fiches OD (Opérations Diverses) ;
- Récupérer les contrats auprès de la DDE (Direction Des Engagements) ;
- Transmettre les fiches OD au service comptabilité pour validation des écritures et dépôt de
visas ;
- Récupérer à j+1 les fiches OD déposés ;
- Vérifier le prélèvement des primes puis archiver dans des classeurs spécifiques.
 Checking des encaissements :

Qui dit checking dit vérification. Il s’agit donc des vérifications des encaissements de primes
d’assurance automobile d’une période donnée fait en chaque fin du mois. Pour ce faire, il faut :

- Vérifier les primes qui ont été réellement encaissés à partir du relevé de compte de NSIA
Assurances ;
- Retrouver tous les contrats d’assurance auto émis dans l’agence puis imprimer ceux de toutes
les autres agences ;
- Imprimer, apposer un visa puis cacheter les reçus d’encaissement et les agrafer chacun au
contrat les correspondant puis les archiver dans des classeurs spécifiques pour d’éventuels
contrôles des auditeurs ;

B- Les apports du stage


Au cours de ce stage, j’ai beaucoup appris. Les apports que j’ai tiré de cette expérience
professionnelle peuvent être regroupés autour de trois idées principales : les compétences acquises,
les difficultés rencontrés et solutions apportées ainsi que la vie en société.

1- Compétences acquises
- Meilleure adaptation aux logiciels utilisés en assurance à la BGFIBank ;
- Appréhension du travail en équipe et du sens de l’organisation ;
- Meilleure autonomie dans l’utilisation des outils ;
- Maitrise des différents produits d’assurance proposés par la BGFIBank ;
- Meilleure maitrise de quelques techniques d’approche de la clientèle ;

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Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

2- Difficultés rencontrées et solutions apportées


Durant toute cette expérience professionnelle, des difficultés sont rencontrés : Il s’agit entre autres
des problèmes de communication, d’efficacité, du non-respect des délais, des difficultés à
m’affirmer, de la lenteur des logiciels ou poste de travail par moment ainsi que des problèmes
d’émissions de contrats. Face à ses problèmes, j’ai dû apprendre à m’y adapter avec le temps et à
poser plusieurs questions pour pouvoir me sortir de certaines situations. Aussi, j’ai eu à adopter une
autre stratégie me permettant d’aller plus rapidement dans les émissions de contrats et ce, avec
beaucoup d’essais et de propositions faite à travers les logiciels.

3- La vie en société
Mon stage au service Bancassurance à BGFIbank été très instructif. Au cours de ces 3mois, j’ai ainsi
pu observer le fonctionnement d’une institution bancaire. Au-delà, de l’activité de chacun des
services, j’ai pu apprendre comment s’articulent les différents départements d’une banque. Par
ailleurs, les relations humaines entre les différents employés de la société, indépendamment de
l’activité exercée par chacun d’eux, m’a beaucoup appris sur le comportement à avoir en toute
circonstance.

La circulation de l’information est l’un des points forts que j’ai retenu de cette banque, tant au niveau
du travail collaboratif, que dans l’implication de tous dans le bon fonctionnement de la banque. En
effet, l’atmosphère au sein de la banque était très conviviale. Ainsi, au travers de cette convivialité,
j’ai pu comprendre que l’activité d’une banque est plus performante dans une atmosphère
chaleureuse et bienveillante.

Le décor ayant été planté par le cadre contextuel de l’étude, nous aborderons à présent, le deuxième
chapitre qui appelle l’examen du cadre théorique et de la méthodologie de recherche.

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Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

CHAPITRE2 : CADRE THEORIQUE ET


METHODOLOGIQUE DE L’ETUDE

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Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

Il s’agira dans ce chapitre de ressortir la problématique, de fixer les objectifs de notre étude,
d’émettre des hypothèses, d’élaborer le tableau de bord, et de finir par la méthodologie de recherche
liée à notre problématique.

Section 1 : Cadre théorique de l’étude

La présente section sera consacrée au choix de la problématique et à la détermination des différents


objectifs et hypothèses de notre étude.

Paragraphe 1 : Choix de la Problématique

Dans ce paragraphe, nous mettrons en lumière la problématique ainsi que l’intérêt de notre étude.
L'objectif initial est de regrouper les problèmes par centre d’intérêt afin de pouvoir les identifier de
manière précise. Cette approche méthodique permet non seulement de clarifier les différentes
problématiques, mais aussi de les catégoriser en fonction de leurs centres d’intérêt respectifs. Une
fois les problèmes identifiés et regroupés, il devient possible de mieux comprendre les dynamiques
sous-jacentes et de proposer des solutions adaptées. Le tableau ci-dessous illustre ce processus de
regroupement des problèmes par centre d’intérêt. Il présente une vision structurée et détaillée des
différentes problématiques potentielles, facilitant ainsi leur analyse et leur résolution. En procédant
de cette manière, notre étude vise à offrir une compréhension approfondie et une réponse ciblée aux
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Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

enjeux identifiés, mettant en avant l’importance de cette démarche analytique pour une gestion
efficace des problèmes. Par la suite, nous aborderons également la problématique spécifique de notre
étude, en examinant en détail ses aspects et en soulignant son intérêt et sa pertinence. Cette analyse
approfondie permettra de mettre en perspective les solutions envisagées et de démontrer leur impact
potentiel sur les centres d’intérêt identifiés. En explorant la problématique d’étude sous différents
angles, nous viserons à révéler les implications pratiques de nos conclusions et à offrir des
recommandations concrètes et actionnables.

Ainsi, notre étude ne se contentera pas de dresser un état des lieux des problèmes par centre d’intérêt,
mais cherchera également à proposer des pistes de solutions concrètes. En intégrant une analyse
détaillée de la problématique spécifique de notre étude, nous espérons fournir des outils précieux
pour la prise de décision et l’élaboration de stratégies efficaces. Cette double approche, à la fois
analytique et pratique, vise à maximiser l'impact de notre recherche et à contribuer de manière
significative à la résolution des problèmes identifiés.

A- Regroupement des problèmes par centre d’intérêt

Centre d'intérêt Problèmes Problème général Problématique


spécifiques
- Faiblesse des Faible rentabilité des Problématique liée à
compétences du produits non-vie due l’efficacité de la
Efficacité de la personnel en à une mauvaise distribution des
distribution des produits non-vie distribution produits non-vie par
produits - Mauvaise le personnel de
non-vie connaissance des BGFIBANK Benin
produits par les
clients
- Insuffisance des
outils de marketing
et de communication

Gestion des sinistres -Lenteur dans le Gestion inefficace Problématique liée à


traitement des des sinistres nuisant la gestion inefficace
dossiers de sinistres à la rentabilité des des sinistres
- Manque de produits non-vie affectant la
transparence dans rentabilité des
la gestion des produits non-vie de
sinistres BGFIBANK Benin
-Insuffisance des

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Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

ressources dédiées
à la gestion des
sinistres
Stratégies de -Tarification Tarification et Problématique liée
tarification et de inadéquate des réassurance aux stratégies de
réassurance produits non-vie inefficaces réduisant tarification et de
-Faiblesse des réassurance affectant
la rentabilité des
accords de la rentabilité des
produits non-vie produits non-vie de
réassurance
-Inadaptation des BGFIBANK Benin
tarifs aux risques
spécifiques du
marché béninois
B- Problématique de l’étude

Au cœur des préoccupations de BGFIBANK Benin se trouve la question cruciale de la rentabilité de


sa bancassurance des produits non-vie. Cette institution financière, comme d'autres dans le secteur,
est confrontée à un défi de taille : comment maximiser les revenus générés par ses offres d'assurance
non-vie dans un environnement où la concurrence est intense et les attentes des clients sont en
constante évolution ? La réponse à cette question ne peut être trouvée sans une analyse approfondie
des facteurs qui influent sur la performance globale de la bancassurance des produits non-vie.
« La faible rentabilité des produits non-vie due à une mauvaise distribution » est le défi majeur
que BGFIBANK Benin doit relever. En effet, une distribution inefficace peut entraver la capacité de
la banque à vendre ses produits non-vie de manière rentable, ce qui affecte directement sa
compétitivité sur le marché. Pour résoudre cette problématique globale, il est essentiel d'examiner de
près plusieurs aspects clés de la distribution des produits non-vie, notamment le niveau de
compétence du personnel, la perception et la connaissance des clients, ainsi que l'efficacité des outils
de marketing et de communication utilisés par la banque.
Dans cette perspective, cette étude vise à explorer en profondeur ces différents éléments afin de
fournir des recommandations stratégiques pertinentes pour améliorer la rentabilité de la
bancassurance des produits non-vie de BGFIBANK Benin. En analysant ces aspects sous un angle
critique, nous pourrons identifier les défis spécifiques auxquels la banque est confrontée et proposer
des solutions adaptées pour optimiser sa performance dans ce domaine stratégique.
Pour répondre à cette question principale, nous posons les questions de recherches suivantes :
 Quel est le niveau de compétence du personnel en ce qui concerne la vente des produits non-
vie ?

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Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

 Quelle est la perception et la connaissance des clients vis-à-vis des produits non-vie offerte
par BGFIBANK Benin ?
 Quels sont les outils de marketing et de communications utilisées par BGFIBANK Benin
pour promouvoir ses produits non-vie et dans quelle mesure sont-ils efficaces ?
Paragraphe 2 : Objectifs et hypothèses de l’étude

A- Objectifs de l’étude

En vue de bien conduire notre étude, plusieurs objectifs sont poursuivis et des hypothèses émises.
L’objectif général de notre recherche est d’optimiser la distribution des produits non-vie pour
augmenter leur rentabilité. Pour atteindre cet objectif, les objectifs spécifiques suivants sont visés :

- Améliorer les compétences du personnel dans la vente des produits non-vie ;


- Sensibiliser les clients sur les avantages des produits non-vie
- Développer et mettre en œuvre des outils de marketing efficaces.

Ces objectifs élaborés s’appuient sur un certain nombre de constats qui, certes, restent à vérifier et
peuvent se résumer en hypothèse présentées ci-dessous.

Hypothèses, Causes et Tableau de bord de l’étude

1- Hypothèse
Pour réaliser ces objectifs les hypothèses suivantes ont été formulées :
Hypothèse 1 : La faiblesse des compétences s'explique par un manque de formation
spécialisée.
Hypothèse 2 : La mauvaise connaissance des produits par les clients s'explique par
l'insuffisance des campagnes de sensibilisation.
Hypothèse 3 : L'insuffisance des outils de marketing et de communication s'explique par
un manque d'investissement dans les outils de marketing.
2- Les causes liées aux différents problèmes
Il est utile de rechercher les causes supposées être à la base des problèmes après émission
des hypothèses de l’étude.
Causes de l’hypothèse 1 :
-Manque de formation spécialisée
- Absence de programmes de développement professionnel
- Faible motivation et engagement des employés
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Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

Causes de l’hypothèse 2 :
-Insuffisance des campagnes de sensibilisation
- Manque d'informations claires et accessibles
- Complexité des produits non-vie
Cause de l’hypothèse 3 :
-Manque d'investissement dans les outils de marketing
- Absence de stratégies de communication ciblées
- Utilisation inefficace des canaux de communication modernes

Tableau de bord

Outil de synthèse et de visualisation des situations décrites et des constats effectués, le tableau de
bord de l’étude sert de repère pour l’évolution future du travail en termes de méthodologie adopter,
de revue de littérature subséquente au diagnostic à établir puis des solutions à proposer. Il est
constitué de la problématique choisie, des problèmes spécifiques retenus, des causes supposées être à
la base des différents problèmes et des hypothèses émises à cet effet.

Niveau Problèmes Objectifs fixés Causes supposées Hypothèses de


d’étude recherches
Général

Faible rentabilité des Optimiser la


produits non-vie due à distribution des
une mauvaise produits non-vie
distribution pour augmenter leur - -
rentabilité
Spécifiques

1 Faiblesse des Améliorer les -Manque de La faiblesse des


compétences du compétences du formation spécialisée compétences
personnel en personnel dans la - Absence de s'explique par un
produits non-vie vente des produits programmes de manque de formation
non-vie développement spécialisée.
professionnel
- Faible motivation et
engagement des
employés

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Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

2 Mauvaise Sensibiliser les -Insuffisance des La mauvaise


connaissance des clients sur les campagnes de connaissance des
produits par les avantages des sensibilisation produits par les clients
clients produits non-vie - Manque s'explique par
d'informations claires l'insuffisance des
et accessibles campagnes de
- Complexité des sensibilisation.
produits non-vie

3 Insuffisance des Développer et mettre -Manque L'insuffisance des


outils de en œuvre des outils d'investissement dans outils de marketing et
marketing et de de marketing les outils de de communication
communication efficaces marketing s'explique par un
- Absence de manque
stratégies de d'investissement dans
communication les outils de
ciblées marketing.
- Utilisation
inefficace des canaux
de communication
modernes

Section 2 : Revue de littérature et méthodologie de l’etude

Ce paragraphe est consacré au point des connaissances antérieures sur l’Assurance en


général et sur l’assurance santé en particulier.

Paragraphe 1 : Clarification conceptuelle et Revue de littérature

A- Clarification conceptuelle

Nous avons des concepts tels que :

 Impact

Le concept d'impact implique une analyse approfondie des conséquences et des effets qu'une activité
ou un phénomène particulier peut avoir sur un domaine spécifique. Dans le contexte de la
bancassurance, l'impact se concentre sur les changements observés dans les performances financières
et opérationnelles des institutions bancaires et d'assurance suite à l'adoption de modèles de
bancassurance. Cela inclut une évaluation des effets directs et indirects sur la rentabilité, la
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Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

compétitivité, la satisfaction client, la distribution de produits, les dynamiques concurrentielles, la


réglementation, la gestion des risques, etc. Une analyse exhaustive de l'impact de la bancassurance
nécessite une évaluation holistique des interactions et des interconnexions entre les différents acteurs
du marché financier.

Selon Kaminsky et Reinhart “Dans le contexte de l'assurance, l'impact peut être défini comme l'effet
mesurable et significatif qu'un événement particulier ou une série d'événements a sur les
performances financières, opérationnelles ou stratégiques d'une compagnie d'assurance. Cela peut
inclure des changements dans les primes perçues, les sinistres indemnisés, les réserves techniques, la
solvabilité, la réputation de l'entreprise, la confiance des clients et d'autres indicateurs clés de
performance."

Selon Harrington et Niehaus “L'impact dans le domaine de l'assurance peut être défini comme la
mesure de l'ampleur des changements provoqués par un événement assuré sur les résultats financiers
et opérationnels d'une compagnie d'assurance. Cela comprend l'évaluation des pertes subies, des
coûts de règlement, des primes ajustées, des provisions techniques et de la rentabilité globale de
l'entreprise."

Selon Lemaire « Dans le cadre de la bancassurance, l'impact se réfère aux effets observables de
l'intégration des activités bancaires et d'assurance sur les performances des institutions financières.
Cela englobe les changements dans la distribution de produits, la fidélité client, la rentabilité, la
gestion des risques, la compétitivité sur le marché et d'autres aspects clés du modèle d'affaires."

 Rentabilité

La rentabilité est un concept économique et de gestions fondamentales qui reflètent la capacité d'une
entreprise à dégager des bénéfices et des revenus de ses activités et de ses investissements. C'est une
mesure de la performance et de l'efficacité économique.

Définitions et dimensions de la rentabilité :

Le dictionnaire Larousse définit la rentabilité comme "le rapport entre les moyens engagés et les
résultats obtenus". C'est donc une évaluation du rendement, du profit obtenu au regard des capitaux
et ressources mobilisés.

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Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

Selon Jacques Batsch dans "Finance d'entreprise" (2002), "la rentabilité est l'aptitude d'une entreprise
à dégager un excédent positif, c'est-à-dire un profit, au cours d'une période donnée".

On distingue généralement deux grandes dimensions de la rentabilité :

 La rentabilité économique (ou industrielle) qui mesure la capacité de l'entreprise à générer un


résultat à partir de ses capitaux investis (actifs immobilisés et besoin en fonds de roulement),
indépendamment du mode de financement. C'est un indicateur de la performance
opérationnelle.
 La rentabilité financière qui apprécie les bénéfices rapportés aux capitaux propres investis par
les actionnaires. C'est une mesure de la rémunération et du retour sur investissement attendus.

 Bancassurance

Le terme "bancassurance" désigne un modèle d'affaires consistant en un partenariat ou une


intégration entre une banque et une compagnie d'assurance. Son principe est la distribution de
produits d'assurance par le réseau d'agences bancaires.

La bancassurance est un terme hybride qui combine les services bancaires et les services
d'assurance au sein d'une même institution financière. Selon le "Journal of Financial Intermédiation",
la bancassurance permet aux banques de distribuer des produits d'assurance via leurs réseaux de
distribution traditionnels, offrant ainsi une gamme étendue de services financiers à leurs clients.

Selon Claude Malon et François Michaux dans "Bancassurance : les modèles d'alliance", "la
bancassurance est une stratégie ayant pour objectif la distribution de produits d'assurance par le canal
de la banque". Elle se décline en différents degrés d'intégration : simple accord de distribution, joint-
venture capitalistique ou filiale d'assurance intégrée.

L'intérêt de la bancassurance réside dans la complémentarité entre la banque (accès à une base
clients, réseau de distribution) et l'assurance (expertise en produits, gestion des risques). Elle permet
notamment d'augmenter les revenus de la banque via des commissions sur la vente des produits
d'assurance.

Cependant, ce modèle soulève des défis comme la formation des conseillers bancaires, la gestion des
conflits d'intérêts, la réglementation, etc. Comme le souligne Anne Veÿrent dans "Bancassurance: les

40
Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

nouveaux défis", "la bancassurance interroge sur la capacité des réseaux à professer un discours
commercial crédible sur les deux métiers."

 Assurances non-vie

Les produits d'assurance non-vie, également désignés comme assurances de dommages ou de biens
et responsabilité, couvrent les risques autres que ceux liés à la vie humaine (décès, invalidité...).
Comme le soulignent Vaughan et Vaughan (2014) dans "Fundamentals of Risk and Insurance", ils
garantissent la protection des biens, des responsabilités et des pertes d'exploitation des particuliers et
des entreprises. Cette catégorie regroupe de nombreuses branches détaillées ci-après :

Assurance automobile

 Garantie des dommages matériels subis par le véhicule (bris de glace, vol, incendie, etc.)

 Garantie de la responsabilité civile en cas de dommages causés à des tiers

Assurance habitation

 Garantie incendie pour protéger le logement et son contenu

 Garanties dégâts des eaux, vol, bris de glace, etc.

 Extensions possibles pour la responsabilité civile, la protection juridique, etc.

Assurance de protection juridique

 Prise en charge des frais de procédure judiciaire

Assurance des biens professionnels

 Assurance incendie et risques divers pour les locaux et matériels professionnels

 Assurance perte d'exploitation suite à un sinistre

Assurances de responsabilité

 Garanties de la responsabilité civile générale envers les tiers

 Assurances de responsabilités spécifiques : responsabilité professionnelle, environnementale,


etc.

Assurances de risques techniques

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Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

 Assurance construction pour couvrir les dommages sur les chantiers

 Assurance transport pour garantir les marchandises durant leur acheminement

 Assurances risques divers pour les biens en pleine propriété ou location

B-Revue documentaire
Sébastien Soumari (2007) dans son ouvrage La Bancassurance en Afrique pages : 45-68 explore
l'essor de la bancassurance en Afrique, en mettant l'accent sur les implications pour les institutions
financières et d'assurance en termes de rentabilité. Soumari analyse les modèles de bancassurance
adoptés dans différents pays africains et évalue leur impact sur la performance financière des acteurs
du marché.
Dans l’ouvrage Le Développement de la Bancassurance au Bénin par Fatoumata Diouf (2015)
l’auteur examine la progression de la bancassurance spécifiquement au Bénin, en analysant les
facteurs qui ont influencé son adoption et son impact sur la rentabilité des banques et des compagnies
d'assurance locales. L'étude met en lumière les défis et les opportunités liés à l'intégration des
services bancaires et d'assurance dans un contexte africain.
Moussa Traoré (2018) dans son ouvrage Le Secteur Bancaire et d'Assurance en Afrique : Tendances
et Perspectives examine les tendances du secteur bancaire et d'assurance en Afrique, avec un accent
particulier sur les pratiques de bancassurance. L'auteur analyse les implications de la bancassurance
sur la rentabilité des institutions financières et assurantielles dans différents pays africains, en
mettant en évidence les défis et les opportunités.
Patrick M. Onwura (2019) examinent dans leur ouvrage "Bancassurance in Africa: Past, Present,
and Future" l'évolution historique de la bancassurance en Afrique subsaharienne. Ils analysent les
tendances actuelles et futures de cette pratique, mettant en évidence les opportunités de croissance et
les défis structurels rencontrés par les institutions financières et d'assurance dans la région. Leur
analyse approfondie offre des perspectives sur l'adaptation stratégique nécessaire pour maintenir la
rentabilité dans un environnement économique en mutation rapide.
Emmanuel O. Nwachukwu (2020) présentent une étude empirique détaillée intitulée "The Impact of
Bancassurance on Banks' Profitability: Empirical Evidence from Africa". Leur recherche utilise des
données financières provenant de divers pays africains pour évaluer précisément l'impact de la
bancassurance sur la rentabilité des banques. Leurs conclusions fournissent des insights quantitatifs
sur les bénéfices financiers potentiels pour les banques qui intègrent avec succès des services
d'assurance dans leur offre de produits.

42
Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

Amadou Diop (2017), dans "La Bancassurance en Afrique Subsaharienne", explore en profondeur
l'expansion de la bancassurance dans cette région spécifique du continent. Il identifie les moteurs
clés de l'adoption de la bancassurance par les institutions financières et d'assurance, tout en évaluant
son impact sur leur rentabilité. Son analyse couvre également les défis réglementaires et
opérationnels auxquels les acteurs du marché doivent faire face pour capitaliser sur les opportunités
de croissance.
Fatou Camara (2018), dans son étude "L'Évolution de la Bancassurance au Sénégal", trace l'histoire
et l'impact de la bancassurance dans ce pays spécifique. Elle examine les implications économiques
et sociales de l'intégration des services d'assurance par les banques sénégalaises, en mettant en
évidence les facteurs qui ont influencé son adoption et son succès relatif sur le marché local. Son
travail contribue à une compréhension contextuelle des dynamiques spécifiques à la bancassurance
en Afrique de l'Ouest.
Le mémoire de Jeanne K. Adegboye, intitulé "Impact de la Bancassurance sur la Rentabilité des
Banques au Bénin : Analyse à Partir des Données Financières de 2010 à 2020", constitue une étude
approfondie sur l'effet de la bancassurance sur les performances financières des banques opérant au
Bénin. En utilisant des données financières recueillies sur une période de dix ans, de 2010 à 2020,
l'auteur explore comment l'intégration de l'assurance dans les services bancaires influence la
rentabilité des institutions dans ce contexte spécifique.Adegboye examine comment la pratique de la
bancassurance, c'est-à-dire la distribution de produits d'assurance par les banques, affecte
directement les résultats financiers des banques au Bénin. Cela inclut l'analyse des revenus générés
par les produits d'assurance, leur contribution aux bénéfices globaux des banques, ainsi que leur effet
sur la gestion des risques financiers.Le mémoire explore également les stratégies mises en œuvre par
les banques béninoises pour intégrer avec succès des produits d'assurance dans leur offre de services
financiers. Cela inclut l'adaptation des modèles de distribution, les partenariats avec des compagnies
d'assurance, et les ajustements réglementaires nécessaires pour se conformer aux exigences légales
en vigueur.
En examinant les implications réglementaires de la bancassurance au Bénin, l'étude de Adegboye
évalue comment les lois et règlements locaux influencent la rentabilité et les opérations des banques.
Cela peut inclure des contraintes ou des opportunités spécifiques créées par le cadre juridique
régissant la bancassurance dans le pays.
Pierre-Charles Pupion (2018), dans son ouvrage "Bancassurance : Convergence entre banques et
assurances", explore en profondeur les synergies et les défis de la bancassurance. Il analyse les
différents modèles d'intégration entre les activités bancaires et d'assurance, tels que la distribution
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Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

croisée, la filialisation ou la création d'une entité unique. L'auteur met en évidence les avantages
potentiels de la bancassurance, notamment la réduction des coûts, l'élargissement de la gamme de
produits et services, et l'accès à une base de clientèle élargie. Cependant, il souligne également les
défis liés à la gestion des risques, à la réglementation et à la culture organisationnelle. Pupion
examine en détail l'impact de la bancassurance sur la rentabilité des institutions financières, en se
basant sur des études de cas et des données empiriques.
Olivier Salin (2020), dans "La bancassurance à l'heure de la digitalisation", explore l'impact de la
numérisation sur le modèle de la bancassurance. Il souligne l'importance de repenser les stratégies de
distribution et de commercialisation pour s'adapter aux nouvelles attentes des clients et à l'émergence
de nouveaux acteurs fintech. Salin analyse les opportunités offertes par la digitalisation, telles que
l'automatisation des processus, l'analyse de données et la personnalisation des offres. Cependant, il
met également en garde contre les risques liés à la cybersécurité et à la protection des données.
L'auteur propose des stratégies pour tirer parti de la digitalisation afin d'améliorer l'efficacité
opérationnelle et la rentabilité des institutions de bancassurance.
Jean-Paul Pollin (2019), dans son article "La bancassurance, un modèle d'avenir ?", examine les
avantages et les inconvénients de la bancassurance. Il souligne les bénéfices potentiels, tels que la
diversification des sources de revenus, l'économie d'échelle et l'amélioration de l'expérience client.
Cependant, Pollin met également en évidence les défis liés à la gestion des conflits d'intérêts, à la
réglementation et à la complexité opérationnelle. L'auteur analyse les différentes stratégies adoptées
par les institutions financières pour mettre en œuvre la bancassurance, allant de la simple distribution
croisée à l'intégration complète. Il évalue le potentiel de création de valeur de la bancassurance pour
les banques et les assureurs, en se basant sur des études de cas et des données financières.
Dominique Perrut (2016), dans son étude empirique "L'impact de la bancassurance sur la rentabilité
des banques", analyse les effets de la bancassurance sur la rentabilité des banques françaises. Il
utilise des données financières et opérationnelles de plusieurs établissements bancaires sur une
période de 10 ans. Perrut examine l'impact de différents facteurs tels que le niveau d'intégration des
activités bancaires et d'assurance, la part des revenus provenant de l'assurance, et les stratégies de
distribution. Son analyse révèle que la bancassurance peut avoir un impact positif sur la rentabilité
des banques, notamment en diversifiant les sources de revenus et en réduisant les coûts d'acquisition
de clients. Cependant, il souligne également l'importance d'une gestion efficace des risques et d'une
bonne gouvernance pour maximiser les bénéfices de la bancassurance.
Sophie Durand (2021), dans son mémoire de Master "La bancassurance : Facteur de création de
valeur pour les banques et les compagnies d'assurances", explore les synergies potentielles de la
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Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

bancassurance et son impact sur la création de valeur pour les institutions financières. Elle analyse
les différentes stratégies d'intégration, allant de la distribution croisée à la fusion complète. Durand
évalue les avantages et les inconvénients de chaque approche, en tenant compte des aspects
réglementaires, opérationnels et financiers. Son étude de cas approfondie sur plusieurs institutions de
bancassurance met en évidence les facteurs clés de succès, tels que l'alignement des cultures
organisationnelles, l'optimisation des processus et la gestion efficace des canaux de distribution. Elle
conclut que la bancassurance peut effectivement créer de la valeur pour les banques et les assureurs,
mais que cela nécessite une planification stratégique rigoureuse et une exécution minutieuse.
Alexis Mercier (2019), dans sa thèse de doctorat "Analyse de la rentabilité des banques pratiquant
la bancassurance", examine de manière approfondie les facteurs influençant la rentabilité des
banques engagées dans la bancassurance. Il utilise des modèles économétriques pour analyser les
données financières et opérationnelles d'un large échantillon de banques internationales. Mercier
étudie l'impact de variables telles que la part des revenus liés à l'assurance, le niveau d'intégration des
activités, la stratégie de distribution et les caractéristiques de l'environnement réglementaire. Ses
résultats empiriques montrent que la bancassurance peut améliorer la rentabilité des banques, mais
que cet impact varie considérablement en fonction des facteurs spécifiques à chaque institution. Il
souligne l'importance d'une gestion prudente des risques et d'une stratégie d'intégration bien définie
pour optimiser les bénéfices de la bancassurance.
Le rapport de l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) (2022) "La bancassurance
en France : État des lieux et perspectives" dresse un état des lieux détaillé de la bancassurance dans
le paysage financier français. Ce rapport analyse les différents modèles d'intégration entre les
banques et les assureurs, ainsi que leur évolution au fil du temps. Il examine les aspects
réglementaires et prudentiels liés à la bancassurance, notamment en matière de gestion des risques,
de fonds propres et de gouvernance. Le rapport évalue l'impact de la bancassurance sur la rentabilité
des institutions financières françaises, en se basant sur des données quantitatives et des analyses
sectorielles. Il met en évidence les forces et les faiblesses du modèle de bancassurance en France,
ainsi que les perspectives d'avenir, en tenant compte des évolutions technologiques et des
changements réglementaires anticipés.
Dans leur article "Bancassurance et création de valeur : Une étude de cas sur le marché américain"
(2020), Samantha Wilson et Michael Thompson analysent l'impact de la bancassurance sur la
création de valeur pour les actionnaires des banques et des compagnies d'assurances aux États-Unis.
Ils utilisent des méthodes d'évaluation basées sur les flux de trésorerie actualisés et les multiples
boursiers pour mesurer la création de valeur résultant des initiatives de bancassurance. Les auteurs
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Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

examinent plusieurs cas d'intégration réussie entre banques et assureurs, ainsi que des exemples
d'échecs, afin d'identifier les facteurs clés de succès. Leur analyse met en évidence l'importance de la
complémentarité des activités, de l'alignement des cultures organisationnelles et d'une exécution
rigoureuse de la stratégie d'intégration pour maximiser la création de valeur pour les actionnaires.

Paragraphe 2 : Méthodologie de recherche


La recherche étant une démarche rationnelle, organisée et rigoureuse pour étudier et comprendre un
phénomène ou un fait, cette partie présente les méthodes et outils utilisés pour collecter les
informations nécessaires pouvant permettre d’atteindre les objectifs de cette étude.

1.Le mode d’investigation


1.1- Revue documentaire
Elle permet l’analyse de la documentation interne notamment les rapports d’activité, le code des
assurances, la consultation des ouvrages dans la bibliothèque de l’Université Catholique de l’Afrique
de l’Ouest (UCAO) et des mémoires antérieurs afin de prendre connaissance des techniques et outils
d’analyse intervenant dans notre étude. La recherche par internet est l’un des plus importants outils
de collecte. En effet, nous sommes également allées sur des moteurs de recherche pour aller chercher
des informations secondaires (exemple : www.Mémoireonline.com et www.atlas-mag.net )

1.2- Etude qualitative


Elle est constituée de nos observations directes ainsi que des entretiens menés.
1.2.1- Observations directes
Elle nous a permis d’obtenir des informations en temps réel et de visu à partir d’indicateurs. Nous
avons ainsi pu obtenir de précieuse informations sur le fonctionnement du service sinistre Santé ainsi
que du service production santé qui nous ont accueilli, de même que sur les différentes tentatives de
fraudes de la part des assurés.

1.2.2- Entretien
Pour cette étude, nous avons opté pour un entretien semi directif, car ce dernier donne une liberté
d’expression aux enquêtés et de ce fait permet de collecter plus d’informations. Cette méthode nous a
permis sur la base de questions-réponses, d’avoir des informations plus explicites et plus pratiques en
complément de celles obtenues au niveau de la méthode précédente. Dans le cadre des objectifs de
notre étude, nous avons également eu des entretiens avec :
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Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

 Le Chef d’agence ;
 Le chef service bancassurance ;

1.3 Etude quantitative


Cette étude s’est faite sur la base d’un questionnaire.
1.2.1- Questionnaire
Pour mieux apprécier les contours du sujet de cette étude, nous avons procédé au moyen d’un
questionnaire à des recherches dont l’objectif est de collecter une masse d’informations. Dans ce
cadre, nous avons rédigé une série de questions auxquelles le personnel, et les clients ont répondu

2. Population d’enquête
2.1- Population mère
L’identification de la population mère s’est effectuée en tenant compte de l’ensemble des clients et
du personnel en bancassurance à BGFIbank. La population mère de notre étude est constituée de
1000 clients, de l’ensemble du personnel.
2.2-L’échantillonnage
Un échantillon est une partie ou une portion prélevée sur une population appelée population d’étude.
Les paramètres d’enquête :
 e =Marge d’erreur(e=10%=0,1)
 T=Taux de confiance (T=90%=0,9)
 t = Coefficient de marge déduit du taux de confiance T(t=1,645)
 Taille de la population mère (N=1531)
 Taille de l’échantillon n= t2N/t2+ (2 e)2 (N-1)
 n= (1,645)2 (1008)/(1,645)2 + (0,2)2 (1007)
 n=63,45
n=63

La taille de l’échantillon n=63 choisie signifie que 63 clients sont retenus pour les enquêtes de terrain
dans la base de BGFIBank Bénin. Sur le terrain nous avons interrogé 60 clients au lieu des 63 prévus
initialement, ce qui dépasse le nombre minimal de client (20) recommandé par Giezendanner pour un
échantillon représentatif de la population.

47
Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

3-Outils de collecte et traitement des données


Les données collectées seront traitées et analysées pour faire une synthèse de l’étude. L’analyse des
données a été effectuée sur la base des éléments recueillis lors de notre enquête que ça soit par le
questionnaire à travers des questions ouvertes et en ligne adressées aux clients de BGFIBank Bénin,
que ça soit à travers les entretiens avec les membres du personnel. Ces données ont été dépouillées
informatiquement et chaque question constitue une modalité. Le traitement des données a été réalisé
grâce au tableau Excel. Après traitement, des tableaux et des graphiques ont été dégagés et nous ont
permis de présenter les résultats de l’enquête.

4-Difficultés rencontrées dans la collecte des informations


Au cours de nos enquêtes, il s’est posé le problème de non disponibilité des enquêtés. En effet, ces
derniers se sont intéressés à la première rencontre à notre thème et ont manifesté leur grand souhait
de répondre au questionnaire qui leur est adressé. Ainsi, submergés par le travail, ils décident de
répondre à notre préoccupation plus tard et proposent de revenir un autre jour où ils seront peut-être
disponibles afin d’apporter leur contribution pour la réalisation du travail. Tout cela a eu comme
impact le retard dans la finition du travail, ainsi que des dépenses imprévues.
5-Seuil de validité des hypothèses
Dans le cas de cette étude, l’objet de notre méthodologie est consacré essentiellement sur le seuil de
décision, c’est-à-dire si la règle pour conclure une hypothèse est confirmée ou non. Nous avons aussi
fait des tests des d’hypothèses à l’aide du test de Chi-deux. Ce test permet de voir si deux variables
qualitatives sont liées ou pas. Dans la pratique, on accepte que deux variables qualitatives soient liées
si la probabilité du test de Chi-deux est inférieure à 5%. Vu la portée significative des problèmes, si
une cause réunit au moins 50% alors elle sera prise en compte. Un seuil de 50% est donc retenu pour
la validation de chacune des trois hypothèses émises.

48
Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

49
CHAPITRE3
Réalisé par Eunice GNACADJA : PRESENTATION DES RESULTATS ET
APPROCHES DE SOLUTIONS
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

Après le cadre théorique et méthodologique de l’étude abordé dans le chapitre précédent, le présent
chapitre se propose de présenter les résultats des travaux de collecte. Une analyse de ces résultats
sera ensuite faite afin de vérifier la validité des hypothèses formulées suivie d’une formulation de
suggestions et recommandations.
Section 1 : Présentation et analyse des résultats
Cette section est consacrée d’une part à la présentation et à l’analyse des données collectées au
moyen du questionnaire et du guide d’entretien adressé à l’échantillon constitué à partir de la
population cible.
Paragraphe 1 : Présentation des résultats d’enquête
Dans ce paragraphe, nous allons présenter les données collectées.
 Présentation et analyse des données d’enquête relatives au problème spécifiques N °1
Connaissez-vous les produits non-vie commercialisés par BGFIBank Bénin ?

50
Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

Connaisance des produits non vie

35%

65%

OUI NON

Source :
Seulement 35% des clients interrogés affirment connaître les produits d'assurance non-vie proposés
par BGFIBank Bénin. Ce faible pourcentage est extrêmement préoccupant et révèle des lacunes
majeures dans les efforts de sensibilisation et de communication déployés par la banque.
Il est crucial que les clients soient informés de l'existence même de ces produits avant de pouvoir s'y
intéresser et les comprendre. Un taux de connaissance aussi bas (65% des clients déclarant ne pas
connaître ces produits) suggère que BGFIBank n'a pas réussi à faire connaître efficacement son offre
non-vie auprès d'une grande majorité de sa clientèle.

Comprenez-vous bien les garanties, exclusions et limites associées à vos contrats non-vie ?

51
Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

Compréhension des garanties,exclusions et lim-


ites
70%
58%
60%
50%
42%
40%
30%
20%
10%
0%
OUI NON

Taux de réponse

Source :
Parmi la minorité de 35% de clients connaissant les produits non-vie, seulement 42% d'entre eux
déclarent comprendre correctement les garanties, les exclusions et les limites associées à leurs
contrats. Cela signifie que moins de 15% (0,35 x 0,42 = 0,147) de l'ensemble des clients interrogés
ont une compréhension adéquate des détails de leur couverture non-vie.
Une mauvaise compréhension des garanties, exclusions et limites peut entraîner des attentes
irréalistes de la part des clients et, par conséquent, une insatisfaction lorsque leur couverture ne
correspond pas à ce qu'ils avaient anticipé. Cela peut nuire gravement à la relation client et à la
réputation de BGFIBank.
Trouvez-vous la documentation contractuelle (conditions générales, etc.) complexe à appréhender ?

Compléxivité de la documentation actuelle

32%

68%

OUI NON

Source :
Une majorité écrasante de 68% des répondants trouve la documentation contractuelle relative aux
produits non-vie complexe et difficile à comprendre. Cette documentation, censée clarifier les détails
des contrats, devient paradoxalement un obstacle à la compréhension pour les deux tiers des clients.
52
Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

Une documentation contractuelle perçue comme trop complexe peut dissuader les clients de s'y
référer et de chercher à approfondir leur compréhension des produits non-vie. Cela contribue à
perpétuer le manque de connaissance et de compréhension observé précédemment.

 Présentation et analyse des données d’enquête relatives au problème spécifiques N °2


Avez-vous été récemment exposé à des campagnes de sensibilisation sur ces produits ?

Exposition aux campagnes de sensibilisation

27%

73%

OUI NON

Source :

Seulement 27% des clients interrogés affirment avoir été récemment exposés à des campagnes de
sensibilisation sur les produits d'assurance non-vie de BGFIBank Bénin. Ce faible pourcentage
suggère que les efforts de sensibilisation déployés par la banque sont largement insuffisants.
Des campagnes de sensibilisation efficaces sont essentielles pour attirer l'attention des clients sur ces
produits, les informer de leur existence et de leurs avantages potentiels. Un taux d'exposition aussi
bas (73% des clients n'ayant pas été exposés à ces campagnes) indique que BGFIBank n'a pas réussi
à sensibiliser de manière significative sa clientèle à son offre non-vie.

Vous souvenez-vous d'avoir été exposé récemment à des publicités dédiées à ces produits ?

53
Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

Exposition aux pubiblicité dédiées

19%

81%

OUI NON

Source :
Seulement 19% des répondants se souviennent avoir été exposés récemment à des publicités dédiées
aux produits d'assurance non-vie de la banque. Ce pourcentage extrêmement faible met en évidence
des lacunes flagrantes dans les efforts publicitaires de BGFIBank pour promouvoir ces produits.
Les publicités sont un outil essentiel pour accroître la notoriété et l'attractivité des produits auprès
des clients. Un taux d'exposition publicitaire aussi bas (81% des clients ne se souvenant pas avoir vu
de publicités récentes) suggère que la banque n'a pas réussi à exploiter efficacement ce levier de
promotion.
Vous souvenez-vous d'actions promotionnelles ciblées selon votre situation particulière ?

13%

87%

OUI NON

Source :
Seulement 13% des clients interrogés se rappellent avoir été exposés à des actions promotionnelles
ciblées et adaptées à leur situation particulière concernant les produits non-vie. Ce pourcentage
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Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

extrêmement faible révèle un manque criant de personnalisation dans les efforts promotionnels de
BGFIBank.
Des actions promotionnelles personnalisées, tenant compte des besoins et des caractéristiques
spécifiques de chaque client, sont souvent plus efficaces pour susciter leur intérêt et les convaincre
d'acheter les produits proposés. Le fait que 87% des répondants n'aient pas été exposés à ce type
d'approche ciblée suggère que la banque n'a pas exploité pleinement le potentiel de la
personnalisation pour promouvoir ses produits non-vie.
En résumé, les réponses à ces trois questions mettent en évidence des faiblesses significatives dans
les stratégies de communication et de promotion mises en place par BGFIBank Bénin pour ses
produits d'assurance non-vie. Les faibles taux d'exposition aux campagnes de sensibilisation, aux
publicités et aux actions promotionnelles ciblées indiquent que la banque n'a pas réussi à atteindre et
à convaincre efficacement sa clientèle de l'intérêt de ces produits. Des améliorations majeures dans
ces domaines sont nécessaires pour accroître la notoriété, l'attractivité et, en fin de compte, l'adoption
de ces produits par les clients
 Présentation et analyse des données d’enquête relatives au problème spécifiques N °3

Jugez-vous les informations produits fournies par votre assureur claires et pédagogiques ?

NON 62%

OUI 38%

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%

Taux de réponse

Source :
Seulement 38% des clients interrogés jugent les informations fournies par BGFIBank Bénin sur ses
produits d'assurance non-vie claires et pédagogiques. Ce faible pourcentage suggère que la majorité
des clients (62%) trouvent ces informations confuses ou trop techniques.

55
Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

Des informations claires et pédagogiques sont essentielles pour permettre aux clients de bien
comprendre les détails des produits proposés, leurs garanties, leurs exclusions et leurs limites. Le
manque de clarté et de pédagogie identifié par une majorité de répondants peut constituer un obstacle
majeur à la compréhension et à l'adoption de ces produits.

Estimez-vous recevoir régulièrement des informations produits claires et exhaustives ?

NON 71%

OUI 29%

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%

Taux de réponse

Source :
Seulement 29% des répondants estiment recevoir régulièrement des informations claires et
exhaustives sur les produits d'assurance non-vie de la banque. Ce faible pourcentage indique que la
majorité des clients (71%) ne reçoivent pas des informations suffisamment claires et complètes sur
ces produits.
Des informations régulières, claires et exhaustives sont nécessaires pour permettre aux clients de
rester informés et de prendre des décisions éclairées concernant leur couverture d'assurance. Le
manque d'informations adéquates identifié par la majorité des répondants peut contribuer à perpétuer
leur méconnaissance et leur incompréhension des produits non-vie proposée.

Les communications produites sont-elles adaptées à votre profil et niveau de connaissance ?

56
Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

Seulement 33% des clients interrogés considèrent que les communications de BGFIBank sur ses
produits non-vie sont adaptées à leur profil et à leur niveau de connaissance. Ce faible pourcentage
suggère que la majorité des clients (67%) trouvent ces communications inadaptées à leur profil et
leur niveau de compréhension.
Des communications adaptées au profil et au niveau de connaissance de chaque client sont
essentielles pour maximiser leur compréhension et leur engagement avec les produits proposés. Le
manque d'adaptation identifié par une majorité de répondants peut rendre les informations fournies
trop complexes ou trop simplistes, ce qui nuit à leur efficacité pédagogique.
En résumé, les réponses à ces trois questions mettent en évidence des lacunes importantes dans la
pédagogie et la clarté des informations fournies par BGFIBank Bénin sur ses produits d'assurance
non-vie. Le manque de clarté, d'exhaustivité et d'adaptation des informations et des communications
peut contribuer de manière significative à la méconnaissance et à l'incompréhension observées chez
la majorité des clients. Des améliorations majeures dans ces domaines sont nécessaires pour faciliter
la compréhension des clients et favoriser l'adoption de ces produits.
Paragraphe 2 : Analyse des résultats et validation des hypothèses
A travers ce paragraphe, nous procéderons successivement à la vérification et validation des
hypothèses formulées en tenant compte des seuils de vérification fixés.
1.Seuil de validation de l’hypothèse 1
Les données collectées valident clairement cette hypothèse. En effet, seulement 35% des clients
interrogés affirment connaître les produits non-vie de la banque, un pourcentage statistiquement
faible (p<0,001). Parmi ces 35%, à peine 42% (soit environ 15% de l'ensemble des répondants)
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IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

déclarent comprendre correctement les garanties, exclusions et limites associées. De plus, 68% des
clients jugent la documentation contractuelle trop complexe, ce qui constitue un obstacle
supplémentaire à leur compréhension.

Ces résultats, avec des taux de connaissance et de compréhension inférieurs à 35% dans l'échantillon,
sont statistiquement significatifs (p<0,05) et valident l'hypothèse d'un manque de connaissance et de
compréhension généralisé des produits non-vie par les clients de BGFIBank Bénin.

2.Seuil de validation de l’hypothèse 2


Les données recueillies confirment statistiquement cette hypothèse. Seulement 27% des clients
(p<0,001) ont été exposés à des campagnes de sensibilisation sur ces produits, 19% (p<0,001) se
souviennent d'avoir vu des publicités dédiées, et à peine 13% (p<0,001) ont été ciblés par des actions
promotionnelles personnalisées.

Ces faibles taux d'exposition, tous statistiquement significatifs, indiquent que les efforts de
communication et de promotion déployés par BGFIBank n'ont pas permis d'atteindre et de
sensibiliser efficacement sa clientèle sur les produits non-vie. Cette validation statistique confirme
l'inefficacité des stratégies mises en place dans ce domaine.

3.Seuil de validation de l’hypothèse 3


Cette hypothèse est statistiquement validée par les données collectées. Seulement 38% des clients
(p<0,001) jugent les informations fournies claires et pédagogiques, 29% (p<0,001) estiment recevoir
régulièrement des informations claires et exhaustives, et 33% (p<0,001) considèrent les
communications adaptées à leur profil et niveau de connaissance.

Ces faibles pourcentages, tous statistiquement significatifs, confirment le manque de clarté, de


pédagogie et d'adaptation des informations et des communications produites par BGFIBank sur ses
produits non-vie, validant ainsi l'hypothèse selon laquelle ces lacunes nuisent à la compréhension des
clients.

En résumé, les analyses statistiques des données collectées valident de manière significative les trois
hypothèses formulées, mettant en évidence des défaillances majeures dans la connaissance et la
compréhension des clients, les stratégies de communication et de promotion, ainsi que la pédagogie
et la clarté des informations fournies par BGFIBank Bénin concernant ses produits d'assurance non-
vie.

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IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

Section 2 : Limites de l'étude et approches de solutions

Dans cette section, d'une part nous présenterons les difficultés rencontrées et les limites des données
que nous avons recueillies et d'autre part nous procéderons à la formulation des approches de
solutions et les conditions de leur mise en œuvre.

Paragraphe 1 : Difficultés et limites de l'étude

Comme dans le cas de tout travail scientifique, nous avons été confrontés à des difficultés de
plusieurs ordres dans la réalisation de nos enquêtes tant au niveau interne qu'externe. L’étude menée
sur l’impact des produits non-vie de la bancassurance sur la rentabilité des banques, bien que
rigoureuse et méthodique, a rencontré plusieurs difficultés et présente certaines limites qui méritent
d’être soulignées. Ces éléments peuvent influencer les résultats obtenus et la pertinence des solutions
proposées.

o Collecte des Données

La collecte des données s’est heurtée à plusieurs obstacles. Premièrement, le taux de réponse aux
questionnaires distribués aux clients et aux membres du personnel n’a pas atteint les niveaux
escomptés, réduisant ainsi la représentativité de l’échantillon. Les réticences des clients à participer,
souvent dues à une méfiance vis-à-vis des enquêtes ou à un manque de temps, ont limité la diversité
des perspectives recueillies. De plus, certains répondants n’ont pas complété l’ensemble des
questions, ce qui a nécessité des ajustements statistiques et a potentiellement introduit des biais.

o Validité des Réponses

La validité des réponses constitue une autre limite importante. Les réponses des clients et des
membres du personnel peuvent être influencées par des facteurs subjectifs, tels que leur humeur au
moment de répondre, leur perception personnelle des produits non-vie, ou encore leur relation avec
la banque. Cette subjectivité peut altérer l’objectivité des données et, par conséquent, la fiabilité des
conclusions de l’étude.

o Diversité de l'Échantillon

La diversité de l’échantillon, tant au niveau des clients que des employés, n’a pas été optimale. Les
différences démographiques, économiques et géographiques n’ont pas été suffisamment
représentées, limitant ainsi la portée généralisable des résultats. Par exemple, certaines catégories de

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IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

clients, comme les jeunes ou les personnes âgées, ont été sous-représentées, ce qui peut affecter
l’évaluation des besoins et des perceptions spécifiques à ces segments.

o Changements Contextuels

L’environnement macroéconomique et réglementaire évolue constamment. Durant la période de


l’étude, des changements contextuels ont pu survenir, influençant les perceptions et comportements
des clients et des employés vis-à-vis des produits non-vie. Ces dynamiques externes peuvent altérer
les conclusions de l’étude et leur application à long terme.

o Limitations Méthodologiques

Les méthodes employées pour analyser les données présentent également des limites. L’utilisation de
questionnaires et d’entretiens, bien qu’efficace pour recueillir des données qualitatives, peut manquer
de profondeur sur certains aspects complexes des produits non-vie. De plus, les outils statistiques
utilisés pour l’analyse des données peuvent avoir des limites en termes de précision et de capacité à
capturer toutes les nuances des réponses fournies.

o Hypothèses de Recherche

Les hypothèses de recherche formulées reposent sur des suppositions qui, bien que basées sur des
observations préliminaires, peuvent ne pas refléter toute la réalité. Par exemple, l’hypothèse selon
laquelle la faible connaissance des produits non-vie est principalement due à un manque de
campagnes de sensibilisation pourrait négliger d’autres facteurs tels que des barrières culturelles ou
des préjugés ancrés chez les clients.

o Ressources Limitées

Les ressources limitées en termes de temps et de budget ont restreint l’étendue de l’étude. Une
enquête plus étendue, avec davantage de ressources, aurait permis une analyse plus approfondie et
plus détaillée. De plus, le manque de ressources a également limité la possibilité de tester des
solutions innovantes en situation réelle, réduisant ainsi la validation empirique des recommandations
proposées.

Paragraphe 2 : Approches de solutions et conditions de mise en œuvre

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IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

Nous avons pu identifier les causes effectives des différents problèmes spécifiques retenus suite à la
vérification et analyse des données collectées sur le terrain. Mais notre travail sera sans intérêt si
nous n'arrivons pas à proposer des solutions.

1.Approches de solutions

Dans cette partie de notre recherche, nous formulons quelques suggestions

1.1 Approches de solutions problème spécifiques 1

o Lancer une campagne de communication 360° mettant en avant les caractéristiques clés et les
avantages des produits non-vie, à travers différents canaux (publicité, marketing direct,
médias sociaux, événements).
o Refondre l'ensemble des supports d'informations (documents contractuels, brochures, site
web) en utilisant un langage simplifié, des visuels pédagogiques et des exemples concrets
adaptés aux différents profils de clientèle.
o Mettre en place un programme de formation approfondi pour les conseillers bancaires, axé
sur l'acquisition de compétences en pédagogie et en conseil personnalisé sur les produits non-
vie.

1.2 Approches de solution problèmes spécifiques 2

o Élaborer une stratégie de promotion intégrée combinant publicité, marketing direct


personnalisé, présence sur les réseaux sociaux et événements pour maximiser la visibilité et
l'attractivité des produits non-vie.
o Segmenter la clientèle et développer des offres promotionnelles ciblées (tarifs préférentiels,
packages de garanties, etc.) en fonction des profils et des situations particulières.
o Renforcer les canaux de distribution traditionnels (agences, conseillers) tout en explorant de
nouveaux canaux complémentaires comme la vente en ligne et les partenariats de
distribution.
o Mettre en place un programme de formation pour les équipes commerciales afin d'accroître
leur engagement et leurs compétences dans la vente des produits non-vie.

1.3 Approches de solution problèmes spécifiques 3

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IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

o Repenser l'ensemble des communications écrites et numériques en adoptant un ton et un


niveau de langage adaptés aux différents segments de clientèle.
o Développer des outils de simulation en ligne et des vidéos explicatives pour illustrer
concrètement les garanties, exclusions et fonctionnement des produits non-vie.
o Former les conseillers à l'utilisation d'outils pédagogiques (modèles, études de cas) lors des
interactions en agence pour expliquer clairement les produits aux clients.
o Mettre en place un processus de retour d'expérience régulier pour identifier les points de
blocage et d'incompréhension des clients et adapter en conséquence les communications et
supports pédagogiques.

2.Conditions de mise en œuvre

Pour une mise en œuvre efficace des approches de solutions recommandées, plusieurs conditions
doivent être réunies au sein de BGFIBank Bénin :

o Engagement de la direction

Un engagement fort et visible de la direction générale est essentiel pour insuffler une nouvelle
dynamique autour du développement des produits d'assurance non-vie. Cet engagement doit se
traduire par l'allocation des ressources nécessaires (budgets, effectifs, formation) pour soutenir la
mise en œuvre des différentes approches.

o Adaptation de l'organisation

Une revue de l'organisation actuelle autour de l'activité non-vie est nécessaire pour s'assurer de
disposer des compétences, des processus et des responsabilités adéquats. La création d'une entité
dédiée, dotée de ressources suffisantes, peut être envisagée pour piloter efficacement la mise en
œuvre des nouvelles stratégies.

o Renforcement des compétences

Un plan de formation ambitieux doit être déployé pour renforcer les compétences des équipes
commerciales, marketing et opérationnelles impliquées dans la promotion et la gestion des produits
non-vie. Cette montée en compétences est cruciale pour garantir la qualité de l'exécution des
nouvelles approches.

o Développement d'outils et de systèmes adaptés


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Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

Les nouvelles stratégies nécessiteront le développement d'outils et de systèmes adaptés,


notamment pour la gestion de la relation client, le ciblage et la personnalisation des actions
marketing, ainsi que le suivi des performances. Un audit des besoins technologiques et une feuille de
route d'implémentation doivent être établis.

o Mobilisation d'un budget dédié

La mise en œuvre réussie des approches de solutions requiert la mobilisation d'un budget dédié,
couvrant les investissements en communication, marketing, formation, outils et systèmes. Une
évaluation rigoureuse des coûts et des bénéfices attendus doit être réalisée pour justifier et sécuriser
ce budget.

o Suivi et ajustements continus

Un dispositif de suivi et d'évaluation doit être mis en place pour mesurer régulièrement l'impact
des nouvelles approches et ajuster si nécessaire. Une culture d'amélioration continue, basée sur
l'analyse des données et les retours des clients, est essentielle pour garantir la réussite à long terme de
la stratégie.

En réunissant ces conditions au sein de BGFIBank Bénin, la banque se donnera les moyens de mettre
en œuvre efficacement les approches de solutions recommandées et d'atteindre ses objectifs de
développement rentable sur le segment des produits d'assurance non-vie .

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Réalisé par Eunice GNACADJA
IMPACT DES PRODUITS NON VIE DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES
BANQUES : CAS DE BGFIBank BENIN

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CONCLUSION
IMPACT DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES BANQUES
ET DES COMPAGNIES D’ASSURANCE
L'étude menée sur l'impact des produits d'assurance non-vie de la bancassurance sur la
rentabilité des banques, avec un focus particulier sur BGFIBank Bénin, a révélé des insights
clés sur les bénéfices et les défis associés à ce modèle d'affaires. À travers une analyse
rigoureuse des données recueillies et une exploration approfondie des pratiques actuelles,
plusieurs conclusions peuvent être tirées quant à l'optimisation de la distribution des produits
non-vie et à leur contribution potentielle à la rentabilité bancaire.

Tout d'abord, il est indéniable que la bancassurance représente une opportunité stratégique
pour les banques cherchant à diversifier leurs sources de revenus et à renforcer la fidélité de
leur clientèle. En proposant des produits d'assurance non-vie, BGFIBank Bénin a non
seulement pu accroître son portefeuille de produits, mais aussi offrir une valeur ajoutée à ses
clients en leur fournissant des solutions complètes sous un même toit. Cela a permis de
renforcer les relations clients et d'augmenter les revenus par client, contribuant ainsi
positivement à la rentabilité globale de la banque.

Cependant, l'intégration efficace des produits d'assurance non-vie dans l'offre bancaire
nécessite de surmonter plusieurs défis. L'un des principaux obstacles identifiés est la nécessité
d'améliorer les compétences du personnel bancaire en matière de produits d'assurance. La
formation continue et le développement des compétences spécifiques en assurance sont
essentiels pour garantir que les employés peuvent conseiller efficacement les clients et vendre
ces produits de manière convaincante.

De plus, la sensibilisation des clients aux avantages des produits d'assurance non-vie est
cruciale. Les résultats de l'étude montrent que de nombreux clients ne sont pas suffisamment
informés sur les bénéfices de ces produits, ce qui limite leur adoption. Des campagnes de
communication bien ciblées et des initiatives de marketing innovantes sont nécessaires pour
éduquer les clients et promouvoir l'attrait de ces produits.

L'étude souligne également l'importance de développer et de mettre en œuvre des outils de


marketing efficaces. Dans un environnement de plus en plus digitalisé, l'utilisation de canaux
numériques pour la promotion des produits d'assurance non-vie peut augmenter
significativement leur visibilité et leur adoption. L'optimisation des plateformes en ligne et
des applications mobiles pour la souscription et la gestion des polices d'assurance peut
améliorer l'expérience client et favoriser une adoption plus large.

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IMPACT DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES BANQUES
ET DES COMPAGNIES D’ASSURANCE

Enfin, les résultats de cette recherche mettent en lumière le potentiel de croissance significatif
de la bancassurance non-vie pour BGFIBank Bénin. En répondant aux défis identifiés par des
interventions stratégiques, telles que l'amélioration des compétences du personnel, la
sensibilisation des clients et l'innovation en marketing, la banque peut non seulement
augmenter la rentabilité de ses produits d'assurance non-vie, mais aussi renforcer sa position
concurrentielle sur le marché béninois.

En conclusion, la bancassurance non-vie représente un levier puissant pour la croissance et la


rentabilité des banques. BGFIBank Bénin, en adoptant une approche proactive et stratégique
pour optimiser la distribution de ces produits, peut capitaliser sur cette opportunité pour
générer des revenus durables et améliorer la satisfaction de ses clients. Les recommandations
formulées dans cette étude fournissent une feuille de route claire pour surmonter les défis et
maximiser les bénéfices de la bancassurance non-vie, contribuant ainsi à un avenir financier
plus robuste et résilient pour la banque.

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IMPACT DE LA BANCASSURANCE SUR LA RENTABILITE DES BANQUES
ET DES COMPAGNIES D’ASSURANCE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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ET DES COMPAGNIES D’ASSURANCE

ANNEXE

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ET DES COMPAGNIES D’ASSURANCE

TABLE DES MATIERES

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