Expose G3
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PLAN
INTRODUCTION
I. PRESENTATION DE L’ŒUVRE
1. Présentation de l’auteur
3. Bibliographie
1. Première partie
2. Deuxième partie
3. Troisième partie
« Connais-toi toi-même »
CONCLUSION
Mouhamed Sarr
I. PRESENTATION DE l’ŒUVRE
1. Présentation de l’auteur
A vingt ans, il rencontre Socrate. C’est le tournant de sa vie... Il brule toutes ses
pièces de théâtres pour écrire d’autres pièces bases sur un questionnement
philosophique et il devint le plus fidèle disciple de Socrate. A la mort de celui-ci,
neuf ans plus tard, il décide de voyager (Egypte, Lybie, Italie, Sicile, -là il
proposera des idées d’organisation politique qui le conduiront en prison-)
Rentré à Athènes, il ouvre une école («l’académie») pour poursuivre
l’enseignement de Socrate en le reprenant à son compte (tout ce qu’on connait
de Socrate a été écrit par Platon, principalement dans des dialogues). Sa vision
personnelle tend à analyser ce qui propose idées et choses réelles (les
philosophes présocratiques peuvent tous être considérés comme des
«philosophes de le nature»). Il y enseignera une quarantaine d’années. Ses
élèves les plus célèbres sont Aristote et Démosthène. Il meurt à 81 ans.
Lycon: Homme politique athénien du cinquième siècle avant J.C c'est I'un des
personnages dont on sait peut de chose. Orateur il fait partie des accusateurs
de Socrate.
La philosophie
La mort
La justice
demande a Mélétos ce qui rend les jeunes meilleur il répond "les lois" et
confond sans doute l'idée de la justice avec l'idée de l'égalité. Ainsi le plus juste
est parfois celui qui sait aller à l'encontre des lois écrites. Et Socrate refuse
d'exécuter une action objectivement injuste. Ainsi, selon Socrate mieux vaut
mourir que de se soustraire à son devoir.
3. Bibliographie
La production de Platon comprend trente-cinq dialogues et treize lettres.
L'authenticité de certains dialogues et de la plupart des lettres a été contestée.
On peut diviser les dialogues en trois périodes de composition
Socrate affirme qu’il est entièrement ignorant de la façon dont il faut parler
devant les tribunaux. Il se contentera donc de dire la vérité en parlant comme il
le fait habituellement. Il indique ensuite les deux grandes divisions de son
propos : il répondra d’abord aux attaques anciennes propagées depuis
longtemps contre lui ; il examinera ensuite les plaintes récentes de ses
accusateurs. On l’accuse depuis des années de remettre en cause les croyances
religieuses, on l’accuse aussi de renverser les valeurs de la société et
d’enseigner aux jeunes à le faire aussi. En effet, le philosophe puisqu’il pose des
questions à tendance à questionner les traditions et à les mettre en danger.
Son activité ne plaît donc pas à ceux qui veulent que les traditions perdurent
sans se demander si elles sont bonnes. D’où viennent donc ces rumeurs qui se
sont propagées sur son compte ? C’est qu’un jour, ayant été proclamé le plus
sage des hommes par l’oracle de Delphes, il a voulu vérifier ce qui lui avait été
révélé. Il se mit alors à interroger les concitoyens qui étaient considérés comme
les plus sages : les hommes d’État, les poètes, puis les artisans. Il a découvert
que ces personnes prétendaient avoir des connaissances mais que finalement
ils étaient aussi ignorants que lui. Il a ainsi reconnu qu’il était plus sage qu’eux
puisqu’ il ne croyait pas savoir ce qu’il ignorait. C’est pour cela que l’on attribue
à Socrate cette phrase devenue symbole du philosophe « je sais que je ne sais
pas ». Les différents interlocuteurs de Socrate se sont sentis « ridiculisés » et ils
sont à l’origine de la mauvaise réputation de Socrate.
Après cette défense, les juges votèrent et Socrate fut déclaré coupable par une
courte majorité de soixante voix. Dans les procès comme celui-ci, la loi ne fixait
pas la peine, c’était donc l’accusateur qui en proposait une, et l’accusé, s’il était
déclaré coupable, en proposait une autre. Le jury choisissait alors l’une ou
l’autre, sans pouvoir proposer une autre peine. Ceux qui accusaient Socrate
demandèrent la mort. Socrate fût invité à fixer sa peine, mais il considéra, lui,
qu’au lieu d’une peine, ses services méritaient une récompense, et il demanda
à être nourri gratuitement aux frais de la Cité. Néanmoins, il accepte
finalement de verser une amende sous la pression de ses amis qui proposent
de verser l’argent. Ces amis veulent lui éviter la mort.
3. Troisième Partie (discours après sa condamnation)
Socrate est finalement condamné à mort. Socrate s’adresse alors une dernière
fois aux juges. Il s’adresse d’abord à ceux qui l’ont condamné. Il considère qu’ils
se rendent alors coupable d’un crime inutile. Il s’adresse ensuite à ceux qui ont
voté en sa faveur et les rassure sur son sort. La mort, leur dit-il, n’est pas un
mal pour lui. Pourquoi craindrait-il la mort ? Si c’est un sommeil, c’est un
bonheur. Si c’est un passage dans un autre lieu, où l’on doit rencontrer les
héros des temps passés, quel plaisir ce sera de converser avec eux ! Il dit donc
ne pas avoir de ressentiment contre ceux qui l’ont condamné. Enfin, avant de
prendre congé d’eux, il recommande aux Athéniens de traiter ses enfants
comme il a traité lui-même ses concitoyens.
L’Apologie de Socrate est un discours qui comporte trois parties distinctes et,
indéniablement, très inégales. Dans un premier temps (et il s’agit de la partie la
plus importante), Socrate présente sa plaidoirie. Il répond aux calomnies
propagées contre lui. Dans un deuxième temps, une fois reconnu coupable,
Socrate précise la peine — qu’il croit — méritée. Dans un troisième temps, on
retrouve les dernières paroles de Socrate à ses juges et quelques mots qu’il
adresse à ses disciples sur l’au-delà et l’immortalité de l’âme.
CONCLUSION
L'apologie de Socrate est une de ses œuvres qui ont incontestablement jeté les
bases de la philosophie moderne.il est également intéressant de la lire de la
plume d'une personnalité aussi indiquée que Platon qui à travers son ouvrage
met en exergue la rationalité philosophique à travers le personnage de Socrate.
L'image du sage sera celle d'une victime méprisée, incomprise et condamnée
par l'ignorance de son public. Remarquons qu'il est facile pour nous, avec du
recul de percevoir immédiatement l'injustice de ce procès. Socrate se
distinguait peu des sophistes et il y avait dans son entourage des individus
plutôt opportunistes. Ainsi à l'approche de la mort Socrate semble être plus
philosophe que jamais : "Seule la pratique de la philosophie rend la vie digne
d'être vécue, et en corollaire, permet d'accepter la mort".