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APOLOGIE DE SOCRATE

L.A.N.S TL’1 D Mr. BALDE

PLAN
INTRODUCTION

I. PRESENTATION DE L’ŒUVRE

1. Présentation de l’auteur

2. Les personnages fondamentaux


et quelques thèmes abordés

3. Bibliographie

II. ETUDE DE L’ŒUVRE

1. Première partie
2. Deuxième partie
3. Troisième partie

III. RESUME DE L’ŒUVRE


SOCRATE

« Connais-toi toi-même »
CONCLUSION

NOM DES EXPOSANTS

Mouhamed Sarr

Karen Néronique Anta Faye

Edith Gomis Awa Youm Hamédine Gaye

Ndeye Diop Yama Camara Amy Diop Ndeye Mbengue

Lassana sané Oumar Keita Miriame Ange Anta Sakho


INTRODUCTION
Dans son sens originel, l’apologie est un genre littéraire visant à argumenter en
défense contre les attaques visant une personne ou une doctrine. Dans
l’Apologie de Socrate, qui est un exemple du genre, Platon rapporte les
plaidoyers de Socrate lors de son procès en -399 qui déboucha sur sa
condamnation à la mort. La défense se déroule trois parties, toutes en lien
direct avec la mort. Socrate se défend devant toute la cité d’Athènes. Il répond
aux trois chefs d’accusation déposés contre lui: corruption de la jeunesse, non-
reconnaissance de l’existence des dieux traditionnels athéniens, et introduction
de nouvelles divinités dans la Cité. Ensemble nous étudierons les trois parties
de l’intégralité de l’œuvre.

I. PRESENTATION DE l’ŒUVRE

1. Présentation de l’auteur

Platon est né en 424 ou 423 avant J.C à Athènes ou à Egine, au moment de la


toute-puissance du monde grec. A la fin de sa vie, Platon en verra le déclin. Il
est issu d’une famille aristocratique aisée et puissante sur le plan politique. Il
s’essaiera lui –même, à plusieurs reprises, à la vie politique, mais y renoncera
par rejet de la part de ses employeurs puis par dégout de sa propre part. Jeune,
il pratiquera la gymnastique, la poésie, la musique, les mathématiques, la
dramaturgie. Il écrira de nombreuses pièces de théâtre.

A vingt ans, il rencontre Socrate. C’est le tournant de sa vie... Il brule toutes ses
pièces de théâtres pour écrire d’autres pièces bases sur un questionnement
philosophique et il devint le plus fidèle disciple de Socrate. A la mort de celui-ci,
neuf ans plus tard, il décide de voyager (Egypte, Lybie, Italie, Sicile, -là il
proposera des idées d’organisation politique qui le conduiront en prison-)
Rentré à Athènes, il ouvre une école («l’académie») pour poursuivre
l’enseignement de Socrate en le reprenant à son compte (tout ce qu’on connait
de Socrate a été écrit par Platon, principalement dans des dialogues). Sa vision
personnelle tend à analyser ce qui propose idées et choses réelles (les
philosophes présocratiques peuvent tous être considérés comme des
«philosophes de le nature»). Il y enseignera une quarantaine d’années. Ses
élèves les plus célèbres sont Aristote et Démosthène. Il meurt à 81 ans.

2. Les Personnages Fondamentaux et quelques thèmes abotrdés


Socrate: Personnage principal accusé devant la justice. Fils d'un artisan
sculpteur et d’une sage femme, Socrate a très tôt été attiré par les questions
morales. Citoyen exemplaire il s'oppose à la démagogie qui règne alors à
Athènes. Dans des discussions qu'il dirige en maitre avec les habitants de la
ville il pousse chacun à dépasser le niveau de vérité du sens commun et à partir
d'une enquête de la connaissance vraie. De plus puisque l'ignorance mène à
l'injustice il tente d'abolir la séparation entre la raison et la recherche du bien
contrairement aux sophistes et aux défenseurs de la rhétorique .Même s'il n'a
laissé aucune trace écrite Socrate est considéré comme le père de la
philosophie morale.

Mélétos: il est un auteur et poète tragique du cinquième siècle avant J.C.


Connu comme l’un des principaux accusateurs de Socrate. C'est lui qui a
déposé officiellement la plainte

Anytos: Faisant partie des accusateurs de Socrate c'est un homme d'Athènes et


il se montre farouche adversaire des sophistes et prend Socrate pour un ou un
proche de ces derniers

Lycon: Homme politique athénien du cinquième siècle avant J.C c'est I'un des
personnages dont on sait peut de chose. Orateur il fait partie des accusateurs
de Socrate.

Quelques thèmes abordés dans l'apologie de Socrate

La philosophie

L'écriture de Platon a permis de conserver la pensée socratique. Le thème


essentiel de la pensée socratique ne concerne plus la nature mais plutôt les
problèmes de la destinée humaine. C'est-à-dire le sort de I homme au sein du
monde. Pour Socrate, le rôle de la philosophie constitue à conduire l'ignorance
à la sagesse par l'intermédiaire de la maïeutique ou l'art d'accoucher les
esprits. II ne se déclare pas détenteur du savoir mais en saisissant les
contradictions dans les prétendus détenteurs du savoir de ses interlocuteurs, il
les aide à redevenir sages et à redécouvrir la vérité en eux mêmes. La
maïeutique suppose que chacun de nous possède la connaissance à son issu.
Cela signifie en clair que l'âmes humaine portait en elle-même la vérité.
Cependant après avoir bu l'eau du fleuve de l'oublie (fleuve Léthé). Selon
Socrate ce que les hommes appellent ignorance n'est que l'oublie alors que la
connaissance est principalement réminiscence souvenir et que la tâche du
philosophe consiste à nous y aidé, d'où l'objet de la maïeutique .En termes plus
précis ce programme de connaissance de soi indique que le rôle du philosophe
ne consiste pas à fournir un savoir ni formules définitives mais plutôt de faire
naitre en nous la vérité. Il convient donc de saisir quel attitude de Socrate qui
se contente principalement de réveiller les consciences endormies dans les
idées reçues. Dans cette élan Socrate ne se conduit pas comme un être qui
dispense des connaissances toutes faites puisque lui même n en possėde pas
traduisant ainsi le caractère humble du philosophe d’où les paroles suivantes "
tout ce que je sais c est que je ne sais rien ".

La mort

Socrate donne l’impression de ne pas vouloir se défendre d'une mort certaine.


Il suscite même des questions telles que : la mort est elle bien ou mal Et face à
une mort indéniable Socrate sert la cité jusqu'au bout. Ce dernier ne craint pas
la mort pour le simple fait que il ne sait pas ce que c’est et que c est une
nécessité pour chacun des mortels a un moment ou un autre mais s éviter une
mort honteux reste la chose le plus essentielle

La justice

La recherche de la justice constitue l'intérêt immédiat de Socrate auquel tous


les autres se subordonnent. Socrate perd sa réputation I estime des autres
citoyens mais il le fait en toute connaissance de cause parce que la l'intérêt de
la justice prime sur tout. Ce que souligne l'apologie de Socrate c'est la tension
qui peut exister entre la loi (l'égalité) et la justice. En effet lorsque Socrate

demande a Mélétos ce qui rend les jeunes meilleur il répond "les lois" et
confond sans doute l'idée de la justice avec l'idée de l'égalité. Ainsi le plus juste
est parfois celui qui sait aller à l'encontre des lois écrites. Et Socrate refuse
d'exécuter une action objectivement injuste. Ainsi, selon Socrate mieux vaut
mourir que de se soustraire à son devoir.

3. Bibliographie
La production de Platon comprend trente-cinq dialogues et treize lettres.
L'authenticité de certains dialogues et de la plupart des lettres a été contestée.
On peut diviser les dialogues en trois périodes de composition

 Les dialogues de jeunesse: L'Apologie de Socrate, Criton, Euthyphron


etc. Les premiers dialogues présentent la pensée socratique et la
méthode de la maïeutique ;
 Les dialogues de maturité: Le Banquet, La République, Le Phédon, Le
Menon, Le Phèdre, dans lesquels est exposée la théorie des idées;
 Les dialogues de vieillesse: Le Théétète, Le Parménide, Le Timée, Critias,
Les lois etc. Dans ces dialogues la théorie des idées est discutée et
approfondie.

II. Etude de l’œuvre

L’Apologie de Socrate se divise en trois parties : Dans la première partie,


Socrate se défend contre ses accusateurs. Dans la seconde, il propose une
peine qui lui paraît juste car il a été jugé coupable ; dans la troisième, il indique
aux juges qui l’ont condamné les dommages que cette décision pourrait leur
causer et il s’entretient avec ceux qui l’ont acquitté sur les sujets de la mort et
de l’au-delà.

1. Première Partie (la défense de Socrate)

Socrate affirme qu’il est entièrement ignorant de la façon dont il faut parler
devant les tribunaux. Il se contentera donc de dire la vérité en parlant comme il
le fait habituellement. Il indique ensuite les deux grandes divisions de son
propos : il répondra d’abord aux attaques anciennes propagées depuis
longtemps contre lui ; il examinera ensuite les plaintes récentes de ses
accusateurs. On l’accuse depuis des années de remettre en cause les croyances
religieuses, on l’accuse aussi de renverser les valeurs de la société et
d’enseigner aux jeunes à le faire aussi. En effet, le philosophe puisqu’il pose des
questions à tendance à questionner les traditions et à les mettre en danger.
Son activité ne plaît donc pas à ceux qui veulent que les traditions perdurent
sans se demander si elles sont bonnes. D’où viennent donc ces rumeurs qui se
sont propagées sur son compte ? C’est qu’un jour, ayant été proclamé le plus
sage des hommes par l’oracle de Delphes, il a voulu vérifier ce qui lui avait été
révélé. Il se mit alors à interroger les concitoyens qui étaient considérés comme
les plus sages : les hommes d’État, les poètes, puis les artisans. Il a découvert
que ces personnes prétendaient avoir des connaissances mais que finalement
ils étaient aussi ignorants que lui. Il a ainsi reconnu qu’il était plus sage qu’eux
puisqu’ il ne croyait pas savoir ce qu’il ignorait. C’est pour cela que l’on attribue
à Socrate cette phrase devenue symbole du philosophe « je sais que je ne sais
pas ». Les différents interlocuteurs de Socrate se sont sentis « ridiculisés » et ils
sont à l’origine de la mauvaise réputation de Socrate.

Ce dernier se défend ensuite contre les accusations récentes de Mélétos,


Anytos et Lycon. Il entreprend de faire voir aux juges qu’il ne s’est jamais
préoccupé de l’éducation de la jeunesse. Il montre ensuite que Mélétos se
contredit quand il l’accuse d’athéisme. Socrate procède alors comme à son
habitude en posant des questions habiles qui poussent son adversaire à se
contredire. Il apparaît alors que cette façon qu’a Socrate de poser des
questions et donc de faire de la philosophie le met en danger. Néanmoins il
continue à poser des questions et à remettre en question les opinions reçues
car il s’est donné comme mission d’aider ses concitoyens à s’améliorer sur le
plan moral. Il se compare à un « taon » qui pique les Athéniens pour les inciter
à réfléchir. Cependant lui demande-t-on s’il veut servir les intérêts de ses
concitoyens, pour quelle raison ne fait il pas de la politique ? Socrate répond
que sa conscience l’en a détourné, et avec raison ; car avec sa franchise et son
attachement aux lois, il n’aurait pas vécu longtemps. Socrate a dit ce qu’il avait
à dire pour sa défense. Il n’en dira pas plus : il ne recourra pas, comme les
autres accusés, à des supplications qui sont indignes de lui et indignes des
juges, lesquels ne doivent pas céder à la pitié, mais n’écouter que la justice et
leur raison. Il s’en remet donc aux juges et à Dieu pour décider ce qu’il y a de
mieux pour eux et pour lui.

2. Deuxième Partie (la condamnation de Socrate)

Après cette défense, les juges votèrent et Socrate fut déclaré coupable par une
courte majorité de soixante voix. Dans les procès comme celui-ci, la loi ne fixait
pas la peine, c’était donc l’accusateur qui en proposait une, et l’accusé, s’il était
déclaré coupable, en proposait une autre. Le jury choisissait alors l’une ou
l’autre, sans pouvoir proposer une autre peine. Ceux qui accusaient Socrate
demandèrent la mort. Socrate fût invité à fixer sa peine, mais il considéra, lui,
qu’au lieu d’une peine, ses services méritaient une récompense, et il demanda
à être nourri gratuitement aux frais de la Cité. Néanmoins, il accepte
finalement de verser une amende sous la pression de ses amis qui proposent
de verser l’argent. Ces amis veulent lui éviter la mort.
3. Troisième Partie (discours après sa condamnation)

Socrate est finalement condamné à mort. Socrate s’adresse alors une dernière
fois aux juges. Il s’adresse d’abord à ceux qui l’ont condamné. Il considère qu’ils
se rendent alors coupable d’un crime inutile. Il s’adresse ensuite à ceux qui ont
voté en sa faveur et les rassure sur son sort. La mort, leur dit-il, n’est pas un
mal pour lui. Pourquoi craindrait-il la mort ? Si c’est un sommeil, c’est un
bonheur. Si c’est un passage dans un autre lieu, où l’on doit rencontrer les
héros des temps passés, quel plaisir ce sera de converser avec eux ! Il dit donc
ne pas avoir de ressentiment contre ceux qui l’ont condamné. Enfin, avant de
prendre congé d’eux, il recommande aux Athéniens de traiter ses enfants
comme il a traité lui-même ses concitoyens.

III. RESUME DE L’ŒUVRE

L’Apologie de Socrate est un discours qui comporte trois parties distinctes et,
indéniablement, très inégales. Dans un premier temps (et il s’agit de la partie la
plus importante), Socrate présente sa plaidoirie. Il répond aux calomnies
propagées contre lui. Dans un deuxième temps, une fois reconnu coupable,
Socrate précise la peine — qu’il croit — méritée. Dans un troisième temps, on
retrouve les dernières paroles de Socrate à ses juges et quelques mots qu’il
adresse à ses disciples sur l’au-delà et l’immortalité de l’âme.

CONCLUSION

L'apologie de Socrate est une de ses œuvres qui ont incontestablement jeté les
bases de la philosophie moderne.il est également intéressant de la lire de la
plume d'une personnalité aussi indiquée que Platon qui à travers son ouvrage
met en exergue la rationalité philosophique à travers le personnage de Socrate.
L'image du sage sera celle d'une victime méprisée, incomprise et condamnée
par l'ignorance de son public. Remarquons qu'il est facile pour nous, avec du
recul de percevoir immédiatement l'injustice de ce procès. Socrate se
distinguait peu des sophistes et il y avait dans son entourage des individus
plutôt opportunistes. Ainsi à l'approche de la mort Socrate semble être plus
philosophe que jamais : "Seule la pratique de la philosophie rend la vie digne
d'être vécue, et en corollaire, permet d'accepter la mort".

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