Résumé CM Immuno

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CHAP 2 :

Le système immunitaire : Les cellules de l'immunité, les organes lymphoïdes, les facteurs
solubles Les éléments nécessaires pour le fonctionnement du système immunitaire sont des
cellules spécifiques qui sont là pour reconnaître ou éliminer ce sont les cellules du système
immunitaire.

b. Les lymphocytes T Ce sont des cellules qui agissent directement, par exemple qui aide
d'autre cellules, il y a aussi les L cytotoxiques qui tuent les cellules infectées, il y a aussi les LT
mémoire.

Les récepteurs sont différents, elles n'ont pas de récepteurs T mais d'autres de deux classes
différentes : les récepteurs activateurs et les récepteurs inhibiteurs.

Le macrophage est la cellule trouvée dans les tissus, elles se différencient partir de
monocytes qui sont plus petits et le noyau forment plusieurs lobes, la morphologie est
différente.

Les macrophages migrent dans les tissus, elles servent enlever des cellules mortes et les
microbes par la phagocytose.

La membrane se met autour du microbe, forme le phagosome et le phagosome fusionnent


avec un lysosome et les microbes sont digérés dans le phagolysosome.

Elles peuvent aussi alerter les LT en leur présentant des antigènes, elles activent les LT. Il y a
une migration de calcium grâce la cellule dendritiques en touchant le LT. Les virus ne sont pas
phagocytés donc les cellules dendritiques alertent quand il y a un virus en se faisant infecter.

Les LT ont également les cellules souches comme origine mais dans le thymus qui est plein
de graisse en vieillissant et qui fabrique donc moins de LT. Les cellules souches
hématopoïétique multipotentes sont l'origine de toutes les cellules du système immunitaire,
des globules rouges et plaquettes.

II. Les organes lymphoïdes Il y a les tissus lymphoïdes associés aux muqueuses, les ganglions
lymphatiques, les vaisseaux lymphatiques, le thymus, la rate, la moelle osseuse.

La moelle osseuse et le thymus sont là pour la maturation des cellules et les autres sont
importants pour les interactions et l'activation.

En bleu les muqueuses et tissus : les muqueuses sont aussi appelées MALT où on trouve 80%
des cellules actives du système immunitaire car c'est là où il y a le premier contact avec les
virus, microbes ou autres : Le tissu lymphoïde associé la cavité nasale est le NALT Le tissu
lymphoïde associé aux intestins est le GALT Le tissu lymphoïde associé aux bronches est le
BALT Le tissu lymphoïde urogénital Les plaques de Peyer sont quelque chose de spécial
l'intestin grêle.
Organes lymphoïdes centraux, primaires : Moelle osseuse - cellules souches
hématopoïétiques, maturation des cellules B Thymus - maturation des cellules T Organes
lymphoïdes périphériques, secondaires : Ganglions lymphatiques Rate MALT Initier les
réponses immunitaires adaptatives ; antigènes ; interactions cellulaires ; activation des LT et
LB C'est important pour la réponse immunitaire, c'est là où les lymphocytes sont activés,
c'est là où il y a des interactions cellulaires et c'est là où sont concentrés les antigènes.

Un vaisseau afférent entre dans le ganglion et amène des antigènes qui viennent des tissus
ou des cellules qui peuvent être les cellules dendritiques qui amènent les antigènes.

Ce n'est pas l'endroit où il y a l'infection que les lymphocytes sont activés mais dans les
ganglions les plus proches et si le microbe entre dans le sang des lymphocytes seront activés
dans la rate.

Les lymphocytes naïfs entrent par une artère, en venant de l'os et du thymus, dans les
ganglions puis se placent dans les endroits spécifiques pour eux.

Il y a des molécules sécrétées qui servent éliminer les molécules du non soi par exemple les
peptides anti-bactéries ou le système du complément qui sert également détruire des
bactéries.

Il y a aussi des molécules qui servent attirer les cellules pour les guider vers l'infection ce sont
les chimiokines des chimio attractants.

Les peptides antibactériens Les peptides anti-bactériens sont des peptides qu'on a trouvé
chez les drosophiles et après dans la peau des amphibiens et ensuite chez nous.

Chez l'Homme on les trouve un peu partout, sécrétés dans : l'intestin, le vagin et peuvent
être sécrétés par des cellules comme les neutrophiles, on en trouve dans les reins, l'urine
Chez l'Homme : Type α-Défensines β-Défensines Granulysines Histamines Neuropeptides
Lieu/cellule de synthèse Cible Neutrophiles, cellules de Paneth, vagin Reins, urine, vagin E.
coli Granules LTC et NK Mycobactérie.

On voulait les remplacer car de plus en plus de bactéries deviennent résistantes aux
antibactéries et les industries pharmaceutiques ont fait de nouveaux dérivés d'antibiotiques
qui fonctionnaient de nouveau mais la plupart ont arrêté maintenant car les antibiotiques ne
sont pas chers alors que les essais cliniques sont très chers.

a. Les différents types de cytokines Leurs noms peuvent être très différents car ils sont liés la
première fonction qu'on leur a trouvée : Il y a les interférons car ils interfèrent avec les
infections virales.

On peut avoir une cytokine qui agit sur plusieurs cellules différentes, c'est la pléiotropie, ce
sont par exemple les IL-4 qui agissent sur les lymphocytes B, les thymocytes ou les
mastocytes.
Ça peut bloquer le Switch IgE et donc le lymphocyte B va continuer de produire les anticorps
qu'il produisait et ne va pas produire s'IgE.
Une amplification est importante pour une réponse immunitaire.

Un autre rôle des chimio attractant : dans les ganglions on a un endroit où se trouvent les
lymphocytes B et T donc les lymphocytes trouvent leur endroit grâce des chimio attractants.

a. Le système lymphatique Le sang sert amenés aux tissus par le biais de vaisseaux sanguins
l'oxygène, les hormones et les nutriments.

Le système lymphatique existe chez les vertébrés supérieurs et également chez les poissons
mais très dur trouver car très fin chez les poissons.

On a le système de filtration de la lymphe par les ganglions et le système de filtration du sang


par la rate.

La lymphe filtrée par les ganglions ne passe pas le canal thoracique puis par la veine clavière
pour aller dans le sang.

Dans le ganglion il y a activation de lymphocytes qui sortent du ganglion et qui passent par le
canal thoracique et retournent dans le sang.

Les lymphocytes naïfs viennent du sang et vont dans les ganglions, quand ils ont vu les
antigènes du tissu ils sont activés et sortent pour aller dans le sang.

CHAP 3 :

Les réponses du système immunitaire Introduction Le premier système qui nous protège est
l'immunité naturelle ou innée et ensuite on déclenche l'immunité adaptative ou acquise.

L'immunité innée est la protection de départ et ensuite on déclenche l'immunité adaptative.

La peau et les muqueuses nous protègent au départ, ces endroits sont en contact direct avec
les pathogènes et sont les premières barrières.

Les muqueuses et la peau sont des surfaces qui regénèrent et après des mouvements
importants permettent d'éjecter des bactéries par exemple.

En plus, il y a des défenses cellulaires et humorales.

Il y a des enzymes capables de lyser des bactéries, le pH est important celui de la peau et de
l'estomac est acide, le sébum, les organismes en symbiose, les cytokines, les phagocytes,
cellules NK, cellules dendritiques et macrophages.

Tout cela fait partie de l'immunité innée et nous protège.

Quand les cellules sont activées on fait une inflammation qui sert éliminer les bactéries.
Une inflammation chronique est mauvaise et cela peut aller jusqu'à une septicémie et ça
devient mortel.

Cela déclenche l'immunité adaptative.

L'immunité adaptative ce sont les anticorps, les lymphocytes T activés peuvent devenir des
LT auxiliaires ou des LT cytotoxiques.

Il faut l'immunité innée pour déclencher l'immunité adaptative.

Une fois déclenchée, il y a une amplification.

CHAP 4 :

L'exemple sont les mycobactéries qui causent par exemple la tuberculose ou les salmonelles
qui causent la typhoïde et après il y a les gonocoques, les méningocoques.

Si on ne les avait pas on aurait eu des problèmes avec le système immunitaire et pendant le
développement fœtal.

On les appelle bactéries opportunistes, ce sont des infections avec des bactéries qui ne sont
normalement pas pathogènes pour tout le monde mais qui peuvent le devenir dans certains
cas.

On attrape les tiques dans les forêts ou partout dans la nature et le risque de transmission
est faible si on enlève la tique dans les 24h. La transmission devient certaine, 100% après
72h. Il peut aussi rester un morceau de tiques dans la peau et ça fait une plaque rouge, une
inflammation, il faut traiter avec des antibiotiques.

Pour la protection mécanique, il y a les cellules épithéliales qui retiennent des pathogènes
avec des jonctions étanches et dans les muqueuses on a une couche de mucus sur laquelle
on a une couche de bactéries, c'est la flore intestinale normalement non pathogène.

Des enzymes qui peuvent lyser les bactéries, les pepsines sans le suc gastrique.

Les cellules de l'immunité innée Ce qui se trouve sous les barrières sont les cellules.

D'une part on a des cellules qui se trouvent dans les tissus ou les organes, là-dedans il y a les
cellules résidentes, les mastocytes restent l'endroit et les macrophages et cellules
dendritiques migrent.

Les cellules immunitaires résidentes donc les phagocytes résidents sont les microglies, les
cellules de Kupffer, les macrophages alvéolaires.

Les cellules qui patrouillent sont les neutrophiles, les éosinophiles, les basophiles, les
monocytes et les cellules NK. Les cellules qui font la phagocytose sont les neutrophiles, elles
ont des granules.
Les protections dans une infection virale sont déjà faites par l'interféron et après par les
cellules NK, dans les premiers jours, qui tuent les cellules infectées par des virus.

Le macrophage voit la bactérie et elle se met sur le récepteur, c'est une interaction qui
transmet un signal dans le noyau.

En microscopie électronique on ne voit pas les billes de latex car elles ne sont pas marquées
avec des métaux, on les voit mieux sur le dessin.

Un qui est connu est le LPS, le récepteur pour le lipopolysaccharide.

Les récepteurs Toll-like sont des récepteurs capables de détecter un pathogène c'est pour
cela qu'on les appelle PRR. Les PAMP sont des molécules associées aux pathogènes.

Les cytokines agissent sur les cellules endothéliales, les cellules deviennent plus perméables
et laissent passer des neutrophiles.

Les cytokines pro-inflammatoires : TNF-α : produites par les macrophages, les cellules
dendritiques et les mastocytes.

Les cytokines agissent sur les vaisseaux qui deviennent plus larges et perméables, les cellules
peuvent sortir et du liquide aussi avec des protéines.

Le neutrophile dans le vaisseau sanguin exprime le ligand pour les sélectines, il pourra donc
se fixer aux cellules endothéliales.

Les lymphocytes qui vont dans les ganglions sont également guidés par les chimiokines.

Il faut aussi que les lymphocytes trouvent le ganglion, sortent du vaisseau et arrive dans le
lieu où ils doivent se passer.

La migration des neutrophiles dans les tissus pendant une réponse immunitaire et la
migration des cellules mononuclées sur le site d'une infection chronique se fait par le même
mécanisme.

Les cytokines peuvent aussi aller plus loin, ce sont les réponses de phase aiguë : IL-6 agit sur
le foie.

Action d'IL-6 sur le foie : Le foie va produire des protéines de la phase aiguë par exemple la
protéine C-réactive qui peut se fixer sur des bactéries, augmenter la phagocytose et
déclencher la cascade du complément.

Résumé de l'inflammation : Rôles importants de l'inflammation pour combattre infection :


Faire arriver un grand nombre des molécules et des cellules effectrices au site de l'infection,
destruction des microorganismes par les macrophages puis les neutrophiles Construire une
barrière physique pour éviter la dissémination de l'infection Induire la réparation du tissu
lésé = rôle non immunologique Au site de l'infection, l'inflammation est initiée par la réponse
des macrophages aux pathogènes.

Des expériences nous montrent les facteurs impliqués : On prend le sérum de quelqu'un qui
est immunisé contre des bactéries.

Le chauffage a dénaturé les protéines, on détruit les protéines du complément.

C3b peut venir des autres voies mais peut aussi être généré par voie spontanée donc par
hydrolyse de C3. Cette voie alterne a besoin en plus des protéines B et D. C3b se lie au
facteur B, on a C3b/B. B est clivée par le facteur D du plasma et on obtient deux fragments,
Bb le grand qui reste et Ba qui part.

A côté il y a des phagocytes qui possèdent des récepteurs pour C3b et des récepteurs pour
les anticorps : FC. Les 2 opsonines C3b forment un pont entre la bactérie et le macrophage.

Plein de toxines vont se lier des anticorps et cela forme un complexe immun des phagocytes
Réactions inflammatoires : C3a, C4a et C5a Lyse des membranes de microorganismes par
C5b-C9 Transport des complexes immuns par le CR1 des hématies et élimination des
complexes immuns par les macrophages du foie et de la rate CD3d est reconnu par les
récepteurs CR2 des lymphocytes B : activation.

CHAP 5 :

Quand il y a une infection, l'immunité innée protège et élimine les pathogènes par différents
moyens : les barrières et les muqueuses.

Sous les barrières il y a des cellules : les phagocytes, les macrophages et les neutrophiles qui
phagocytent les microorganismes.

Pour les LB il suffit de l'antigène qui est reconnu par le récepteur qui est l'immunoglobuline.

Les différents types d'immunité adaptative par rapport l'antigène Si des pathogènes se
trouvent l'extérieur d'une cellule, les anticorps sont les défenses adaptatives que nous avons
qui sont sécrétés par les LB. Leur but est de bloquer les pathogènes, les anticorps se fixent
sur le pathogène, ils ne peuvent alors plus entrer et proliférer dans une cellule.

Cela permet de bloquer les pathogènes, les infections neutralisation.

Les anticorps peuvent être couplés la cascade du complément, il peut alors y avoir
déclenchement de la lyse, mais aussi de l'opsonisation qui permet d'éliminer les microbes
extracellulaires.

Les macrophages n'arrivent alors pas les éliminer seul, il faut l'aide des LT auxiliaires.

Le macrophage lui présente un fragment de bactérie pour qu'il le voit.


Le LT sécrète des cytokines et maintenant le macrophage peut phagocyter correctement la
bactérie l'intérieur activation des macrophages.

Il y a d'autres microbes qui entrent dans les cellules, par exemple les virus.

Les virus ont besoin d'une cellule pour se répliquer, les virus se trouvent dans le cytosol, leur
génome peut s'intégrer dans le génome de la cellule.

Ici les cellules infectées sont des réservoirs, si la cellule est morte on arrête la reproduction
du virus et on élimine aussi les particules virales.

Il faut que le LT tue la cellule avant que les particules virales sortent de la cellule.

Les différentes fonctions effectrices Les lymphocytes B sécrète des anticorps qui sont d'abord
neutralisants.

Les cellules effectrices ne survivent pas longtemps, elles éliminent le pathogènes et meurent
par apoptose, c'est pour cela qu'il faut des cellules mémoire.

Dans les follicules il y a une activation, les LB sont activées par les deux signaux.

Les cellules activées migrent dans le follicule et prolifèrent pour former la zone sombre du
centre germinatif.

Les anticorps sont améliorés avec le temps, ils deviennent de plus en plus spécifiques car les
gènes sont mutés.

En général le signal 2 vient d'un Th2. Le LB montre un fragment de la bactérie au Th2 et ce


Th2 sécrète des cytokines : le TH2 interagie indirectement avec le LB en sécrétant des
cytokines.

Le LB va proliférer, se différencier en clones avec la même Ig. Les LB se différencient en


cellules B effectrices et cellules B mémoires.

Il s'agit d'une protéine qui se trouve la surface des cellules dendritiques qui interagit avec
une protéine du LT. Les LT ne peuvent être activés que dans les organes lymphoïdes
périphériques.

Les Th1 aident les macrophages, ceux qui ont phagocytés des bactéries qui se sont adaptées
eux, elles arrivent survivre l'intérieur.

Les Th2 aident les LB, ils restent dans le ganglion.

Le Th2 donne le signal 2 pour activer le lymphocyte B. Le LB activé se différencie en un


plasmocyte qui sécrète les anticorps.
III. La mémoire immunologique Les cellules mémoire sont un type cellulaire qui se forme en
même temps que les cellules sont activées.

Elle est mise en place après quelques jours et on active les lymphocytes B et T naïfs, qui
prolifèrent, c'est l'expansion clonale et qui deviennent les cellules effectrices après
différenciation.

V Phase 4 : A l'élimination entière du pathogène, les cellules effectrices meurent, c'est le


déclin ou homéostasie.

S'il y a une infection avec le même pathogène des années après, les cellules activées sont les
cellules mémoire, le système immunitaire n'essaie pas de recommencer zéro en prenant des
cellules naïves.

Les cellules mémoire produites au cours d'une vie Chez les nouveau nés et les enfants, le
thymus est très actif et produit plein de lymphocytes naïfs dans le sang.

On trouve les cellules mémoire dans les ganglions, dans la peau et dans les muqueuses.

CHAP 6 :

Que voit le système immunitaire ? Les récepteurs de l'immunité innée et adaptative


Immunité innée Immunité adaptative Les Tolls appelés PAMP sont des récepteurs Un
récepteur reconnait un antigène d'un microbe, qui peuvent reconnaitre une structure c'est
spécifique.

Le nickel injecté tout seul ne fait rien, il devient immunogène quand il est couplé une
protéine : ici BSA. Le nickel pouvait donner des réactions aux personnes, des allergies graves
si le nickel se liait des protéines du soi, il devenait immunogène.

L'haptène seul ne donne pas d'anticorps car il n'est pas immunogène, il faut le coupler la BSA
et on trouve en majorité les anticorps anti-haptène, une minorité reconnaissent BSA et les
deux.

Les lymphocytes T reconnaissent, un peptide allongé avec le récepteur TCR. Le peptide fait
environ 20 acides aminés, en structure primaire.

Pour que le récepteur T reconnaisse le peptide, il doit être présenté par des molécules de
surface cellulaire spécialisées : CMH. Les CMH sont des Complexes Majeurs
d'Histocompatibilité, il y en a deux types : molécules CMH de classe I et molécules CMH de
classe II. 1.

Dans le troisième cas on prend la cellule présentatrice d'un autre type animal qui présente le
même peptide que dans le premier cas.

On les trouve uniquement sur les LB, les macrophages, les cellules dendritiques et dans le
thymus.
Les neurones les expriment aussi très peu, pour éviter, s'il y a une infection, de perdre tous
les neurones.

Les macrophages doivent exprimer les molécules de CMH classe II pour pouvoir être aidés
par les LT et les LB. Il ne faut pas les tuer.

La poche est faite de telle sorte que le peptide entre dans celle-ci et qu'il y ait interaction
avec les acides aminés de la poche, le site de fixation du peptide.

Les molécules du CMH de classe I sont impliquées dans la réponse antivirale, elles sont
exprimées sur toutes les cellules sauf les érythrocytes.

Il y a création d'une fente ou d'un sillon qui est le site de liaison du peptide au CMH. Le site
de fixation du peptide est formé par les hélices et le fond du sillon.

Les molécules du CMH classe II sont plus permissive que les molécules du CMH classe I. Les
longueurs peuvent être très variables.

Les résidus d'ancrage sont des distances variables des extrémités du peptide Les longueurs
peuvent varier Les peptides se fixent dans une conformation allongée Les poches sont
permissives 7.

Les peptides antigéniques vont occuper les sites des molécules du CMH de la CPAg : 0,1
0,01% de l'ensemble des complexes peptides/CMH. Ce n'est pas nécessaire que toutes les
molécules CMH d'une cellule présentent un peptide viral, très peu suffisent pour interagir
avec les lymphocytes T. 11.

La voie endogène de chargement des molécules CMH-I Les protéines soumises la


dégradation dans le cytoplasme par le protéasome sont majoritairement des protéines en
cours de synthèse défectueuses ou des protéines soumises un contrôle post traductionnel
sévère leur imposant une durée de vie très brèves.

Le transporteur qui transporte les peptides dans le RE est TAP. Le complexe formé va dans le
Golgi et arrive en surface de la membrane plasmique.

Ce n'est pas encore stable, il faut rapprocher le complexe de TAP. On a une protéine qui fait
le lien entre le CMH-I et le TAP : c'est la tapasine.

V Les protéines mal repliées passent par le protéasome sont découpées en peptides et
passent par le transporteur TAP. Les peptides vont se trouver dans le réticulum
endoplasmique.

Une fois le peptide dans le sillon cela est stable, il n'y a plus besoin de chaperonnes et la
molécule CMH classe I peut sortir, passe par le Golgi et passe la surface de la cellule.
Trois acteurs principaux de l'association des molécules du CMH de classe II avec le peptide :
La chaine invariante Ii HDLA-DM Il faut des protéases de la voie endocytique dans les
vésicules pour découper les protéines.

Les gènes v Chez l'Homme : le locus et la molécule s'appelle HLA HLA est aussi une protéine
de CMH. Il en existe 3 de classe I et au moins 3 de classe II : Le locus classe I est formé de
HLA-A, HLA-B et HLA-C. On a également 3 gènes pour les molécules de classe II qui forme son
locus : HLA-DR, HLA-DP et HLA-DQ. On a un gène pour la chaine et plusieurs gènes pour la
chaine.

Le locus de la classe II sur le chromosome est assez grand, on trouve d'autres gènes :
LMP/TAP : gènes qui codent pour le transporteur TAP, le protéasome DM : HLA-DM :
chaperonne uniquement chez l'Homme Il existe même un locus qui est de classe III qui joue
un rôle dans le système immunitaire.

HLA : la fois le locus et la protéine v Chez la souris : le locus s'appelle H-2 et on trouve le
locus pour classe I et celui pour classe II. Les molécules pour la classe I s'appellent K, D et L.
Cela signifie que la souris a également 3 molécules de classe I. Il y a 2 molécules de classe II,
A et E. On a un gène pour la chaine et un pour la chaine.

Les variantes alléliques peuvent avoir 20 acides aminés qui les différencient dans le sillon.

Le polymorphisme joue sur le potentiel de fixer le peptide.

La souche de souris C57/BL6 : H-2b Allèle b chaque locus : H-2b = Kb, Db, Lb, I-Ab, I-Eb
Mêmes allèles sur les 2 chromosomes Les souris CBA/2 : H-2k Allèle k chaque locus : H-2k =
Kk, Dk, Lk, I-Ak, I-Ek Mêmes allèles sur les 2 chromosomes Souris hybride des 2 souris
précédentes Les allèles de la souris hybride seront k et b. On va trouver sur un chromosome
toutes les molécules de l'haplotype k et sur l'autre chromosome les molécules de l'haplotype
b. Kk, Kb, Dk, Db, Lk, Lb, I-Ak, I-Ab, I-Ek, I-Eb d. Expériences Les expériences ont permis de
donner leur nom aux complexes majeurs d'histocompatibilité.

Les cellules responsables du rejet sont les lymphocytes T. Les lymphocytes T reconnaissent
les CMH-I inconnus qu'ils vont éliminer.

La greffe est acceptée car les F1 ont les allèles des deux parents donc il n'y a pas de rejet, elle
connait déjà les allèles donc les lymphocytes T n'attaquent pas.

En effet, le parent A ne connait pas les allèles B présent chez les hybrides F1.

e. Immunogénétique du rejet de greffe chez l'Homme Couleurs : différences entre les


molécules de HLA-classe I La comptabilité HLA est associée une meilleure survie du greffon
Plus il y a de différences, moins un tissu ou un organe va être accepté Même pour les HLA qui
sont identiques le taux de survie n'est pas de 100%. On donne aux greffés des
immunosuppresseurs : cyclosporine A. 15`

CHAP 7 :
La structure et la fonction des récepteurs de l'immunité adaptative I. Les immunoglobulines =
BCR = anticorps Les immunoglobulines sont des récepteurs membranaires ou sécrétés.

Ce qui est bleu correspond des parties qui sont les régions constantes, il y a 1 bloc de la
chaine légère et 3 de la chaine lourde : les régions constantes sont partagées en domaines.

On observe des boucles formées grâce des ponts disulfures, c'est typique.

Le site de fixation de l'antigène est au bout des chaines.

En effet, il existe des cellules qui ont des récepteurs qui reconnaissent cette partie, ce sont
des récepteurs Fc. La région Fc se trouve sous la charnière.

Les IgA sont des anticorps spéciaux, ce sont des anticorps secrétés au niveau des muqueuses.

Ils sont capables de former des dimères : IgA1 dans le sang et IgA2 dans les muqueuses.

L'immunité médiée par les anticorps 4 Activation du système du complément Neutralisation


Antigènes : polysaccharides En monomères la surface des LB naïfs A la surface des cellules B
naïves Opsonisation de pathogènes Activation du système du complément Neutralisation
Peuvent traverser le placenta 75% des anticorps sériques Immunité des muqueuses
Neutralisation Pas d'activation du complément Sensibilisation des mastocytes Se fixent sur
récepteurs Fc

Les anticorps eux-mêmes ne tuent pas les pathogènes.

Les 3 fonctions principales des anticorps sont : La neutralisation L'opsonisation L'activation


du complément a. La neutralisation Exemple de la toxine Les toxines se fixent sur les
récepteurs et déclenchent une fonction anormale par transmission d'un signal.

Si on a des anticorps contre cette toxine, des anticorps neutralisants, ils se fixent sur les
récepteurs de la cellule et évitent la fixation des toxines sur le récepteur de la cellule cible.

Inhibition de la fixation et de la fusion des particules virales la membrane cellulaire La


neutralisation fonctionne aussi pour les virus.

Les virus utilisent des molécules de surfaces ou des récepteurs pour se fixer une cellule pour
ensuite l'infecter.

Inhibition de la fixation de bactéries et de leur pénétration dans la cellule Les bactéries


entrent dans la cellule pour se multiplier.

Des macrophages ont des récepteurs pour C3b, ce sont les CR1 et ont des récepteurs Fc qui
reconnaissent l'anticorps fixé la bactérie.
La bactérie est recouverte de protéines du complément et d'anticorps IgG Lorsque C3b se lie
CR1 et que l'anticorps se lie aux récepteurs Fc, les bactéries sont phagocytées Les
membranes du macrophage fusionnent pour créer une vésicule liée aux membranes, le
phagosome Les lysosomes fusionnent avec ces vésicules, délivrant des enzymes qui
dégradent les bactéries c. Activation du complément Les IgM ou IgG déclenchent la cascade
du complément, il y a activation de la voie classique du complément.

Traduction : Les molécules d'IgM pentamériques se lient aux antigènes de la surface


bactérienne et adoptent la forme discontinue C1q se lie une molécule d'IgM liée OU Les
molécules d'IgG se lient aux antigènes sur la surface bactérienne C1q se lie au moins deux
molécules IgG La liaison de C1q l'Ig active C1r, qui clive et active la protéase C1s 2.

Il y a des ponts créés entre les anticorps pour reconnaitre des antigènes : cela créé des
complexes d'anticorps et d'antigènes.

Il y a des macrophages qui ont des récepteurs Fc et des récepteurs CR1, ils vont donc
phagocyter les complexes immuns ce qui permet de les éliminer complètement.

Il peut y avoir accumulation des antigènes sous la peau ou dans des organes : création de
complexes immuns qui rendent les organes non fonctionnels.

Cytotoxicité dépendant d'anticorps Des pathogènes qui ont des anticorps sur leur surface
peuvent aussi déclencher un autre mécanisme, ils peuvent être reconnue par des cellules NK.
Ces cellules tuent les cellules infectées par un virus, les cellules couvertes d'anticorps : elles
ont des récepteurs Fc. Les cellules NK voient les anticorps et vont déclencher la mort de la
cellule/parasite par activité cytotoxique, elle meurt par apoptose.

Dégranulation des mastocytes Les IgE se fixent la surface des mastocytes, sur les récepteurs
Fc. S'il y a une allergie, les IgE spécifiques de l'allergène sont déjà présentes elles couvrent la
surface des mastocytes.

Les mastocytes ont des récepteurs Fc qui sont capables de reconnaitre les IgE. Le
déclenchement de la libération des granules est dû un cross link.

Pour avoir des cellules immortelles ils ont fait une fusion entre les cellules de la rate et des
cellules myélomateuses qui sont immortelles.

On peut fusionner ces cellules quand on rajoute un certain produit et on obtient des cellules
fusionnées et des cellules non fusionnées car l'expérience ne fonctionne pas 100%. Les
cellules non fusionnées sont des cellules spléniques et des cellules tumorales.

Pour détruire ces cellules tumorales, on a mis les cellules fusionnées dans un milieu de
sélection et ce milieu de sélection fonctionne uniquement si les cellules tumorales sont
déficientes en une enzyme, l'hypoxanthine guanosine phosphoribosyl transférase, c'est une
enzyme importante pour la production de nucléotides.
Après quelques semaines, après la sélection on obtient des hybridomes mais un mélange
d'hybridomes qui sont des lymphocytes B immortels sécrétant chacun des anticorps
différents.

Pour l'ensemble on parle du répertoire T, il y a une grande diversité des TCR. C'est la capacité
qu'on a de construite tant de TCR différents mais toutes les cellules ne circulent pas en
même temps.

Le récepteur Tγδ Le récepteur T classique a une chaine αβ, mais il existe également des
récepteurs T qui ont des chaines légèrement différentes, ils ont des chaines.

A partir de la naissance, elles représentent moins de 10% des cellules T. Elles sont produites
par vagues.

Interaction TCR et antigène Le récepteur T reconnait l'antigène et en même temps il interagit


avec des molécules du CMH. Il y a des récepteurs T qui ne reconnaissent l'antigène
uniquement présenté par des molécules CMHI et d'autres uniquement par des molécules
CMH-II. Il y a donc des LT spécialisés qui interagissent avec des molécules de CMH-I et
d'autres avec des molécules de CMH-II. Il n'y a que quelques points du récepteur T qui
interagissent avec le peptide ou la molécule du CMH. La séquence entière du peptide n'est
pas reconnue, seulement quelques points.

CHAP 8 :

Les cellules matures qu'on obtient dans le thymus ont des co-récepteurs qui sont soit la
molécule CD4, les cellules seront CD4, soit le corécepteur CD8 et ces cellules seront CD8. Les
cellules matures qui sortent du thymus sont appelées naïves, elles migrent ensuite dans un
tissu lymphoïde secondaire pour être activées.

Les cellules dendritiques dans le ganglion Les cellules dendritiques sont les principales CPA
qui activent les LT. Les cellules dendritiques qui migrent dans les tissus, avant d'avoir
phagocyté un pathogène ou d'avoir été infecté, sont immatures.

Les interactions cellules dendritiques et cellules T - Reconnaissance de l'antigène Le


lymphocyte T interagit d'abord avec des molécules d'adhérence et après le récepteur T doit
reconnaitre le peptide et la molécule du CMH. La fonction du co-récepteur est importante
pour la signalisation.

Les co-récepteurs du récepteur T : CD8 et CD4 Les co-récepteurs du récepteur T, CD8 et CD4,
font partie de la superfamille des immunoglobulines.

Les deux chaines CD8 interagissent avec des molécules CMH-I et la chaine CD4 avec des
molécules CMH-II. CD8 et CD4 interagissent directement grâce une encoche avec la molécule
de CMH. Les docking sites sont des sites de contact entre les corécepteurs et les molécules
de CMH. 3
Les signaux d'activation Le récepteur T reconnait le peptide, CD4 ou CD8, touche la molécule
CMH et c'est cela qui envoie un signal dans la cellule.
Le signal 1 est l'interaction entre TCR, le CMH-II et CD4. Le signal 2 est l'interaction entre B7,
exprimé par la cellule dendritique mature, et CD28, exprimé par la cellule T. Remarque : B7 a
d'autres noms, CD80 et CD86

La cellule dendritique présente l'antigène une molécule du CMH. Comme il ne s'agit pas d'un
pathogène, la cellule dendritique n'est pas mature et n'exprime donc pas B7. Le lymphocyte
T va reconnaitre le peptide, il reçoit le signal 1 mais comme la cellule dendritique n'exprime
pas B7, le lymphocyte T ne reçoit pas le signal 2.

Dans le deuxième cas, une cellule dendritique a phagocyté des bactéries, elle est donc
mature et exprime B7. Elle va présenter le peptide la surface de la molécule de CMH. Le
lymphocyte T est activé car il reçoit le signal 1 et le signal 2.

Le lymphocyte T exprime le récepteur et sécrète les cytokines ce qui déclenche la


prolifération, c'est une action autocrine.

Le signal 3 est nécessaire pour la prolifération Le signal de co-stimulation est nécessaire pour
la production d'IL-2 Fonction de la co-stimulation : production d'IL-2 Signal via CD28 :
stabilisation de l'ARNm d'IL-2 En cas d'absence de co-stimulation, il y a tolérance des cellules
T. S'il n'y a pas de production de LT : immunosuppression.

Les activités des cellules T effectrices CD4 Les cellules T dites CD4 possèdent le récepteur
CD4. Il en existe différents types : Th1 : cellules T inflammatoires Th2 : cellules T auxiliaires
Th17 Tregs 2.

Dans ce cas-là une cellule T CD4 naïve devient une cellule Th1. Dans le cas d'une infection
avec un parasite, les cellules impliquées sont des mastocytes ou des éosinophiles et dans ce
cas-là elles ne sécrètent pas IL-12 mais IL-4 et cela permet la cellule T CD4 de devenir Th2. 3.

INF-γ agit sur les macrophages qui exprimeront plus de CHM classe II et de molécules B7. La
production simultanée d'IL-2 et INF-γ par les cellules Th1 permet l'activation et la
prolifération des cellules NK. Les cellules NK sont importantes en cas d'infection virale.

Les cellules CD8 deviennent des cellules NK. 8 En résumé : Les Th1 sont induits par les
phagocytes activés par les microbes qu'ils ont ingéré Les Th1 sécrètent des cytokines : IL-2 et
INF-γ Elles aident les macrophages tuer des microbes intracellulaires par l'intermédiaire de
CD40L et INF-γ Les Th1 sont une source d'IL-2 pour d'autres lymphocytes T Un macrophage
infecté par des bactéries intracellulaires et qui ne peut pas les éliminer doit être aidé par Th1
qui doit sortir des ganglions pour aller l'endroit de l'infection.

Le macrophage va présenter l'antigène la cellule Th1, on a des interactions directes :


TCR/CMH/peptide/CD4, CD40L-CD40. Ces interactions vont aider le macrophage tuer le
pathogène.

CD40, qui est le récepteur, est exprimé principalement par les macrophages, les cellules B et
les cellules dendritiques.
L'activation des macrophages par les LT auxiliaires stimule l'expression des molécules de
costimulation et la production de cytokines activant les LT : effet d'amplification.

De plus la sécrétion de cytokines et de chémokines stimule le recrutement des neutrophiles,


monocytes et LT effecteurs sur le site de l'infection.

Elle va ensuite proliférer et se différencier en cellule Th2. Les Th2 activent aussi les
macrophages mais c'est une activation différente de celle des Th1. Il n'y aura pas
d'inflammation, au contraire il y a réparation tissulaire.

Les cytokines IL-5 sécrétées par les Th2 activent les éosinophiles.

Tout d'abord IL-4 sécrété par un Th folliculaire associé un Th2 active les lymphocytes B, on
trouve le Tfh dans les follicules B. Ensuite, le lymphocyte B activé sécrète des IgE qui sont
capables de se fixer sur un mastocyte et d'induire sa dégranulation.

Présentation d'antigène par les lymphocytes B Les cellules B peuvent se servir de leurs
immunoglobulines de surface pour présenter très efficacement l'antigène des cellules T. Une
fois que l'antigène est fixé sur l'Ig, l'Ig va rentrer l'intérieur de la cellule par endocytose,
l'antigène est internalisé.

Il y a une autre interaction importante qui est entre CD40 et CD40L, c'est le deuxième signal,
le LT reconnait le peptide présenté.

Les antigènes qui ne sont pas des protéines sont reconnus par les TCR, exprimés par les LB.
Cette reconnaissance représente le signal 2.

Les actions des Th17 en cas d'infection Les Th17 sont importants lors d'infection avec des
bactéries extracellulaires et des champignons.

Les peptides antimicrobiens sécrétés par les cellules épithéliales vont pouvoir se mettre dans
les membranes des bactéries pour les faire éclater.

IL-17 agit sur les cellules épithéliales qui sécrètent des chimiokines et des peptides
antimicrobiens, cela agit sur d'autres cellules et le tout fait attirer des neutrophiles.

IV. Résumé : sous-populations T 13 Les différentes sous-populations de cellules T viennent de


l'activation des cellules T CD4. Il faut la présence de cellules dendritiques qui sécrètent
différentes cytokines : IL-12 et INF-γ Th1 : pro-inflammatoires, aident les macrophages IL-4
Th2 : auxiliaire B, switch, contre les parasites TGFβ, IL-1 et IL-6 Th17 : pro-inflammatoires,
agissent sur les cellules épithéliales, recrutent neutrophiles TGFβ et IL-10 Tregs ou T
régulateurs : régulation 1.

Les interactions entre cellules Th1 et Th2 Les cellules Th1 sont des cellules pro-
inflammatoires et les Th2 sont plutôt impliqués dans la production d'anticorps, ils activent les
lymphocytes B. Les cellules Th1 et Th2 peuvent se réguler par inhibition.
CHAP 9 :

La fonction des CTL Les cellules T CD8 quand elles sont activées deviennent des cellules T
killer ou des cellules T cytotoxiques.

Leur fonction est de tuer des cellules infectées par un virus.

Activation d'une cellule T CD8 Une cellule dendritique doit présenter l'antigène la cellule T
CD8, cette cellule est infectée par un virus ou a fait la phagocytose d'un pathogène.

Si l'activation est assez forte par la cellule dendritique, ces cellules peuvent produire de l'IL-2
en assez grande quantité pour la prolifération et ensuite se différencier en CTL, retourner
dans le tissu infecté et tuer la cellule infectée par le virus.

Fonction effectrice Les cellules T CD8 naïves peuvent être activées directement par de
puissantes cellules présentatrices d'antigènes.

Certaines cellules ont besoin d'une costimulation par intermédiaire des cellules T CD4 pour
proliférer.

La cellule dendritique n'est pas assez puissante, une cellule T CD4 va activer la cellule
dendritique.

Après cette costimulation la cellule dendritique se met exprimer plus de B7 et peut donc
donner un signal assez fort pour la cellule T CD8. De plus, la cellule dendritique peut aussi
activer la cellule T CD4 qui sécrète de l'IL-2 et également activer la cellule T CD8 pour qu'elle
exprime des récepteurs IL-2.

La fonction effectrice des LT cytotoxiques La cellule T killer sort des organes lymphoïdes et va
dans le tissu où se trouve les cellules infectées par le virus.

En effet, une cellule infectée présente un peptide du virus sur une molécule de CMH classe I.
Les molécules d'adhérence aident le T killer rester plus longtemps sur la cellule pour voir si
elle reconnait le peptide.

Si la cellule n'est pas infectée elle ne présente pas l'antigène virale, le LT killer passe la 3
cellule suivante.

La cellule T induit la mort de la cellule par apoptose.

Il y a interaction de la cellule T avec cellule cible par TCR/CMH : reconnaissance de l'antigène.

Les cellules T tuent des cellules cibles en épargnant les cellules voisines.
Les granzymes et la perforine sont sécrétés juste dans la zone de contact entre la cellule
infectée et le CTL, le contact est étroit donc les molécules ne vont pas sur les cellules
voisines.

La cellule cible est incapable de produire des ADN viraux.

Les T killer tuent des cellules infectées par des virus, tuent des cellules tumorales et peuvent
parfois tuer des macrophages infectés par des bactéries quand les bactéries se trouvent dans
le cytosol.

Les deux voies d'induction de l'apoptose des cellules cibles qui co-existent : Les granzymes
ou sérines protéases L'activation de la voie des récepteurs de mort cellulaire Les granzymes
ou sérines protéases : Les granzymes ou sérines protéases libérés dans le cytosol des cellules
cibles.

On voit des ronds qui se trouvent vers les pores de la cellule, ce sont des plèbes.

Le reste de la cellule va être phagocyté par des macrophages.

La voie des récepteurs de mort cellulaire L'apoptose induite par les cellules T cytotoxiques
peut passer par deux voies : La première voie est celle des perforines et granzymes.

Les LT expriment le ligand pour le récepteur de mort, le DR-L, alors que la cellule cible
exprime le récepteur, DR. Les deux voies mènent l'activation des caspases et l'apoptose.

Le principe est toujours le même, la cellule T cytotoxique reconnait le peptide pour voir si la
cellule est infectée.

Pour déclencher cette voie il faut que le LTC voit un peptide présenté par CMH-I. Il manque le
récepteur CD8 sur le schéma qui interagit aussi avec la molécule de CMH-I. L'activation de la
voie des récepteurs de mort cellulaire : L'activation de la voie des récepteurs de mort
cellulaire comme Fas activé par liaison du ligand de Fas/FasL exprimé par les cellules T
cytotoxiques effecteurs.

Cette voie est la seule responsable de la lyse des cellules cibles par une catégorie de cellules
T CD4 restreintes par les molécules du CMH de classe II mais activité effectrice cytotoxique.

Le ligand FasL est exprimé par les LTC mais également par des cellules helper, des cellules NK,
des cellules Sertoli et dans la rétine.

Quand elles ont reconnu une cellule cible, FasL trimérise et se fixe sur des trimères de
récepteurs de mort appelé Fas.

Les LTC ne tuent pas les virus, elles tuent des cellules infectées.

Les cellules T cytotoxiques agissent aussi en libérant des cytokines : Libération d'IFN-γ, de
TNF-α et de TNF-β par les cellules T cytotoxiques activées.
Ce qui augmente les chances des cellules infectées de pouvoir être reconnues par les CTL. Le
TNF-α et le TNF-β ont une activité cytotoxique et peuvent agir en synergie avec l'INF-γ.

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