IMMUNITE SPECIFIQUE cellulaire NOV 2024 21 . 11

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Immunologie

Générale
LES MÉCANISMES DE LA LES DÉRÈGLEMENTS DE L’IMMUNITÉ
OU IMMUNOPATHOLOGIE :
RÉPONSE IMMUNITAIRE :
 La réponse immunitaire innée  Les réactions
La phagocytose d’hypersensibilité
Les cellules NK  Les maladies auto-
Le complément
 La réponse immunitaire immunes
 Les déficits immunitaires
adaptative
La réponse à
médiation
cellulaire
La réponse à médiation
humorale
Objectifs
 Comprendre les différentes étapes de
la réponse immunitaire à médiation
cellulaire, de la formation des
lymphocytes T à la destruction des
cellules cibles infectées.
 Le lymphocyte T est responsable de
l’immunité cellulaire
 Comprendre le mécanisme d’action
des lymphocytes T8.
 Défaut de rigueur des LT CD8 + peut
profiter à certains agresseurs viraux
Plan

 Généralités- Rappels-Définition
 Organes lymphoides
 Différentiation des lymphocytes T
 Présentation des antigènes au
lymphocytes T4
 Exploration
 Pathologie
 Conclusion
couche épaisse de
peptidoglycane(Pne
Bactéries sont umocoques)ont la
L’inactivation du complément est
intracellulaires. capacité de gêner la
assurée par la capsule bactérienne

Echappement immunitaire fixation du complexe


d’attaque
membranaire C5b-9

(Immunité innée) ?
Inhibition du chimiotactisme (par les toxines)
Eviter la phagocytose (agrégats bactériens ex actinomyces)
IMMUNITÉ INNÉE IMMUNITÉ ADAPTATIVE
(NATURELLE) (ACQUISE)
 Existe avant tout contact  Acquise après contact avec
avec l’agent infectieux l’agent infectieux
 Non spécifique  Spécifique
 Agit de façon immédiate,  Apparait après induction
après induction précoce tardive
 Pas de mémoire  Présence d’une mémoire
immunologique immunologique
Immunité
adaptative à
médiation
‫الخلوية‬
‫المناعة‬

cellulaire
Généralités - Définitions
 L’organisme dispose de plusieurs facteurs nécessaire à
la protection de l’organisme.
 Les strategies defensives sont : immunté innée,
immunité humorale et immunité cellulaire
 L’immunité à médiation cellulaire est une
réponse immunitaire acquise qui implique des
lymphocytes T cytotoxiques ciblant des cellules
infectées, des cellules cancéreuses ou des
cellules étrangères.
 Le système immunitaire acquis prend en charge les
infections qui ne sont pas évitées ou complètement
éliminées par le système immunitaire inné
 L’immunité à médiation cellulaire est efficace contre
les agents pathogènes intracellulaires, notamment
Généralités
 L’antigène (agent infectieux) est présenté à des
lymphocytes T par des cellules
présentatrices d’antigènes (ex. : cellules
dendritiques).
​Les cellules présentatrices d’antigènes activent les
lymphocytes T, qui se différencient en :
 Lymphocytes T cytotoxiques (CD8+), qui détruisent
les cellules infectées (immunité cellulaire);
 Lymphocytes T auxiliaires (CD4+), ou T helper cells, qui
stimulent les lymphocytes B pour produire une plus
grande quantité d’anticorps et de cellules mémoire,
qui iront
Après toute ensuite
infection, seproduit
l’organisme loger desdans
cellules la moelle.Celles-ci persistent
B mémoires.
pendant de longues périodes et sont capables, en cas de nouvelle exposition aux antigènes
du virus, de se différencier rapidement en cellules sécrétant des anticorps spécifiques.
Origine des lymphocytes
Les lymphocytes T

Ls cellules de
l’immunité qui
proviennent de la
moelle osseuse.
Elles patrouillent
dans les réseaux
sanguin et
lymphatique et
traversent les
organes lymphoïdes;
lieu de rencontre
avec l’anitigène
Organes lymphoïdes-1

 Les organes lymphoïdes primaires ont la


capacité de produire, et/ou de provoquer la
prolifération et la maturation des
lymphocytes.
 Ils correspondent à la moelle osseuse et
au thymus.
 Moelle osseuse : Lieu de l’activité
hématopoïétique et de la maturation des
lymphocytes B
 Thymus : Il joue un rôle primordial dans

la différenciation des lymphocytes T


Organes lymphoïdes-2
 Les organes lymphoïdes secondaires sont
des lieux de concentration des lymphocytes,
au niveau desquels s’effectue l’activation de
la réponse immunitaire adaptative,
autrement dit l’activation des lymphocytes
qui se différencieront en cellules effectrices
et cellules mémoires.
 Parmi eux on compte
 les ganglions lymphatiques,
 la rate et
 les MALT (pour « Mucosa Associated
Lymphoid Tissue » comprenant
les amygdales et les plaques de Peyer).
Organes lymphoïdes

Les amygdales
Les amygdales (ou tonsilles)
sont des formations lymphoïdes
pairs, en forme d’amande,
situés dans la gorge et jouant un
rôle important dans les
Il joue un rôle primordial dans
défenses immunitaires par leur la différenciation des
localisation lymphocytes T
Le thymus est un organe cervico-
L’ensemble des thoracique. "C'est un organe
amygdales forment lympho-épithélial" , essentielle pour
l'immunité, Il est composé, entre
l’anneau de Waldeyer autre, de lymphocytes et de
cellules épithéliales

Les plaques de Peyer


la paroi intestinale dans la partie os courts et plats
terminale de l’intestin grêle
possède une activité hématopoïétique,
(sternum, côtes, vertèbres, os iliaques, voute du crâne,
Répartition des
lymphocytes
 Chaque type de cellule immunocompétente
(lymphocyte B et lymphocyte T) possédent des
marqeurs membranaire et des molécules
secretées.
 Les lymphocytes T (LT) sont
thymodépendants, mononuclée, capable de
reconnaitre l’antigène presenté par la CPA, en
association avec les molécules CMH.
 Ies Lymphocytes sont distribués dans :
le sang : 20 a 30 % ( soit 1500 à
4000/mm3)
Les organes lymphoides primaires (MO et
Paracortex C’est dans
cette zone que les LT et
LB passent du sang
dans les ganglions, et
c’est là que se
produisent les
interactions entre les LT
T et les cellules
dendritiques, ainsi
qu’entre les LT et les LB.

B
La Medulla:
stimulation macrophages, des
antigénique plasmocytes et des
LB mémoires.

lieu de prolifération et de différenciation


des cellules immunitaires

Les gonglions sont groupés en aires ganglionnaires. Ils sont entourés


d’une capsule fibreuse conjonctive, percée de vaisseaux lymphatiques
afférents qui déversent la lymphe au niveau de sinus, au niveau desquels
la lymphe traverse ensuite tout le ganglion pour finalement ressortir par
les vaisseaux lymphatiques efférents au niveau du hile.
Quelles sont les principales
fonctions lymphocytes T(T
auxiliaires, T cytotoxiques, T
régulateurs) ?

 Les T CD4+ ont une activité de


modulation (auxilliaire) de la
réponse immune.
 les lymphocytes T CD8+ ont plutôt
une activité effectrice, notamment
cytotoxique.
 Activité immunosuppressive,
régulatrice.
Principales cibles de l’immunité adaptative à médiation
cellulaire : cellules infectées par les virus et cellules
tumorales (Immunité anti-virale et immunité anti –tumorale)

Les virus infectent une cellule hôte et l'utilisent pour se répliquer et fabriquer
d'autres virus. La cellule infectée présente des antigènes liés au CMH à sa surface
cellulaire.
De la phagocytose à l’activation des lyphocytes CD4
l’action cytolytique des LT8 et l’action humorale des LB

SELECTION CLONALE

++ ++
Interleukine-2
Au cours de la sélection clonale, les lymphocytes T qui
ont des récepteurs complémentaires au complexe
antigène-CMH d'une cellule hôte infectée ou d'une cellule
présentatrice d'antigène (CPA) sont activés et prolifèrent.
Caractères différentiels des
lymphocytes
 Les lympocytes T et les lymphocytes B ne se
distiguent pas , même en microsopie
électronique (polymorphisme
lymphocytaire).
 Ils se différencient grâce à
l’immunophénotypage par la mise en
évidenve des marqueurs de surface
spécifiques.
 La maturation se caractérise par l’expression
du marqueur de différenciation des
lymphocytes T : TCR
 Le TCR est constitue de l’hétérodimère (α,
Compartiments fonctionnels

Médullaire
Contact Macrophage et lymphocyte
est nécessaire
 Le déclenchement des réactions
immunitaires acquises, c'est à dire
spécifiques, nécessite une
coopération entre cellules
différentes. CPA
 Le contact entre un lymphocyte T
(LT) et un macrophage est une
étape indispensable au
développement des réactions LT
immunitaires acquises
 les lymphocytes T, notamment les
lymphocytes T CD4 (LT4),
véritables "chefs d'orchestre" des Au microscope électronique à
réactions acquises, ne peuvent balayage on observe ainsi un contact
entre un macrophage, la grosse
détecter et lier les antigènes par cellule dont la membrane forme de
nombreux replis, et un lymphocyte,
leurs récepteurs T que s'ils sont
ganglion lymphatique
Tissu réticulaire d'un
humain. Micrographie au microscope électronique à
balayage
(1100x).
Soldats d'élite du système immunitaire, les lymphocytes prennent naissance
dans la moelle osseuse rouge,(en même temps que d'autres éléments figurés).
Leur maturation dans les organes lymphoides primaires les transforment en
cellules immunocompétentes dont il existe deux variétés : les lymphocytes T
et les lymphocytes B.
Présentation de l’antigène
Activation des lymphocytes T
 L’antigène qui pénètre dans l’organisme est reconnu
par la cellule présentatrice d’Ag qui l’internalise ,
le dégrade par un processus intracellulaire appelé
apprêtement ou processing au terme duquel les
peptides immungènes sont sélectionnés , puis
incorporés dans la niche des molécules du CMH.
 L’ensemble du CMH – peptide sera présenté à la
surface de la CPA pour le présenter au lymphocyte T.
 Le 1 er signal d’activation : liaison entre CMH-
peptide et TCR-CD3 d’une part , puis CD4/CD8 aux
molécules CHM II/I d’autre part
 2 éme signal : l’intercation entre molécules de co-
activation;
CD28/CD80; CD28/CD86; CD2/CD58
Conséquences de contact
macrophage /lymphocyte
 C'est la liaison à l'antigène (Ag) qui déclenche la
multiplication des LT4 (auxilliaires ou
helper)
qui sécrètent en outre des messagers chimiques
comme les interleukines capables de recruter
et de stimuler d'autres cellules
immunocompétentes comme les LT8 ou les
lymphocytes B.Ce contact définit la synapse
immunologique.
 Sélection clonale (un seul lymphocyte T est
sélectionné et s’en suit sa multiplication avec
apparition d’éléments identiques.
Les cellules présentatrices d'antigènes sont des cellules qui engloutissent les
agents pathogènes et les traitent. Ces cellules présentent le complexe antigène-CMH
à leur surface cellulaire afin d'activer les cellules effectrices du système immunitaire.
Cellule
dendritiqu
e

Signal 1 CTLA P-4cytolytic T-lymphocyte-associated

Interaction entre le TCR du lymphocyte T et le complexe [molécule HLA - peptide] de la cellule


dendritique.
Assure la spécificité de l’activation du lymphocyte T
Signal 2
Interaction entre le CD28 du lymphocyte T et le CD80 et/ou CD86 de la cellule dendritique.
Signal 3
Via les cytokines présentes dans le microenvironnement.
Permet la prolifération
Permet la différenciation fonctionnelle vers un lymphocyte Th1, Th2….
Variable
Reconnaissance
(2 contacts)
TCR et Antigène
CD3 et CMH
Une fois activés, les lymphocytes T auxiliaires et les lymphocytes T cytotoxiques
prolifèrent et se répandent dans tout l’organisme.
CELLULE
DENDRITIQUE

Le profil des cytokines est. Variable en fonction de la


nature de l’agent pathogène
Rôle des lymphocytes CD4
Th1 et Th2

 Le parasite  La présence de
(Toxoplasma) n’est pas LTH2 aide les
détruit, mais stabilisé lymphocytes B à
dans le macrophage synthétiser des
(absence de réplication) anticorps.
 Si on élimine  Cytotoxicité
l’interféron Ɣ, cellulaire
la réplication reprend. dépendante de
l’anticorps
• Activation des lymphocytes dans le cadre d’une infection
• Les cellules infectées, exprimant à leur surface des complexes CMH-I,
activent les LT CD8+ dont le TCR reconnaît le peptide antigénique.
• En parallèle, les cellules présentatrices d’antigènes (CPA) ayant internalisé
l’antigène présentent à leur surface des complexes CMH-II.
• Les LT CD4+ exprimant un TCR spécifique de complexes CMH s’activent et
sécrètent des interleukines (ou cytokines) qui vont stimuler l’expansion clonale
et la différenciation des LT CD4+ mais surtout celles des LT CD8+ qui vont ainsi
pouvoir détruire la cellule cible via les récepteurs aux interleukines (IL-R)
Dynamique des lymphocytes T au cours d’une infection virale

INFγ
Immunité anti-infection virale TNF

Lors de l’infection virale d’un tissu, ici le poumon, les cellules dendritiques activées (1) internalisent
les antigènes pathogéniques et migrent par les vaisseaux lymphatiques jusqu’au ganglion lymphatique
drainant (2). Une fois dans cet organe, les cellules dendritiques présentent les antigènes aux LT
CD8 naïfs (3) qui sont activés, prolifèrent et se différencient en LT CD8 effecteurs (4), qui migrent dans
la circulation sanguine jusqu’au tissu infecté (5). Ces LT effecteurs initient alors leurs fonctions
effectrices ( lyse des cellules cibles (6a), sécrétion de cytokines (6b)), permettant l’élimination du
virus (7).
IL-2
IL-4

Les lymphocytes T cytotoxiques naïfs doivent recevoir deux signaux pour être
activés. Ils se lient au complexe antigène-CMH des cellules hôtes infectées et
reçoivent un signal chimique provenant des interleukines libérées par les
lymphocytes T auxiliaires activés.
Les lymphocytes T cytotoxiques activés se lient au complexe antigène-
CMH -1 à la surface des cellules hôtes infectées et libèrent la perforine, une
protéine qui perfore la membrane cellulaire de la cellule infectée et la tue.
Défaut de la synapse immunologique

 Les lymphocytes T cytotoxiques sont des globules


blancs chargés de tuer toute cellule indésirable pour
l’organisme, qu’elle soit tumorale ou infectée. Pour ce
faire, le lymphocyte établit avec la cellule à détruire
un contact annulaire,
appelé synapse immunologique.
 Des granules emplis de substances toxiques sont
acheminés vers cette synapse et libèrent leur contenu
mortel dans la cellule cible (Perforine et granzyme)
Les lymphocytes de ces patients peinent à établir la
synapse immunologique et à tuer leurs cibles , ceci va
entrainer une immunodéficience primaire :
le syndrome de Wiskott-Aldrich
Rôle de la perforine

 Laperforine est une enzyme


cytolytique qui détruit les cellules
par cytolyse. La perforine est
contenue dans les granules de
cellules NK et de cellules T
cytotoxiques.
 Lorsque des perforines sont libérées
par ces cellules, la protéine
polymérise par exocytose et forme
un pore dans la membrane cellulaire
Rôle de la granzyme

 Les granzymes sont des protéases


qui ont pour rôle de dégrader les
cellules dangereuses pour
l'organisme.
 Elles induisent l'apoptose des
cellules dangereuses pour
l'organisme telles que des cellules
contenant bactéries ou des cellules
tumorales.
Graphique montrant les changements dans les populations de cellules T à
plusieurs moments lors d’une première et d’une deuxième infection par un même
antigène.
Rôle des lymphocytes
régulateurs
 Notre système immunitaire est dangereux s'il
n'est pas contrôlé.
 Une réponse immunitaire incontrôlée peut
entraîner des blessures, une maladie auto-
immune ou même la mort.
 L’une des fonctions les plus importantes du
système immunitaire est sa capacité à
s’activer lorsqu’une menace se présente,
puis à revenir à un état de repos ou de
dormance lorsque l’agent pathogène est
éliminé.
 Des cellules spéciales appelées lymphocytes
Les lymphocytes T régulateurs sont les cellules responsables de l’arrêt du système
immunitaire après qu’une infection a été soignée ou éliminée,
les lymphocytes T régulateurs qui diminuent l'activité d'autres cellules
immunitaires comme les lymphocytes T auxiliaires, les lymphocytes T
cytotoxiques, les lymphocytes B et les macrophages.
Mémoire immunitaire et
coopération des immunités
 Les cellules mémoire sont réactivées lors de
nouveaux contacts avec un antigène spécifique à
la suite de l’exposition à un vaccin ou à la maladie.
 Les cellules mémoire ont une survie prolongée.
 L’immunité cellulaire peut protéger la personne
même en l’absence d’anticorps décelables.
 Les réponses immunitaires à médiation cellulaire
et humorale se produisent simultanément et
interagissent de façon étroite. Même si elles
sont souvent décrites séparément.
 L’immunité cellulaire est plus difficile à mesurer
que l’immunité humorale.
Devenir des débris
apoptoiques
 L’apoptose permet de faire disparaître des cellules
sans que leur contenu soit déversé dans les tissus.
 Le noyau se condense, l’ADN se fragmente, les
cellules diminuent de volume et expriment à leur
surface des signaux qui vont stimuler leur
phagocytose par d’autres cellules (par exemple de
la phosphatidylsérine, un phospholipide qui est
normalement présent très majoritairement sur le
feuillet interne de la membrane plasmique et qui se
retrouve en majorité sur le feuillet externe lors de
l’apoptose).
 Des grosses cellules peuvent se fragmenter en
structures plus petites appelées corps apoptotiques
et sont alors entourées d’une membrane plasmique
Cellule en apoptose en train de se
fragmenter en corps apoptotiques.
cellules HeLa vues en microscopie
électronique à balayage
Exploration
 NFS
 Examen du frottis sanguin
 Imagerie
 Cryométrie en flux (But caractériser
les activités des lymphocytes T)
 Ilest important de toujours raisonner en valeur
absolue et non en pourcentage. Valeurs
normales chez l’adulte : 1 à 4 G/l
L’hyperlymphocytose est définie chez l’adulte
par un taux de lymphocytes > 4 G/l sur
l’hémogramme.
 L’hyperlymphocytose sera dite chronique si elle
persiste plus de 3 mois.
 A la différence des hyperlymphocytoses
malignes, l’hyperlymphocytose réactionnelle
est transitoire et peut s’accompagner ou non de
la présence de lymphocytes hyperbasophiles.
REPARTITION DES DIFFERENTES SOUS
POPULATIONS LYMPHOCYTAIRES

• Normal : 1500 à 4000/mm³


(variabilité en fonction de
l'âge)
• Lymphocytes T CD3+ : 75 % (900 à
1900/mm³)
 • Lymphocytes T CD3+ CD4+ : 40-50
% (500 à 1200/mm³)
 • Lymphocytes T CD3+ CD8+ : 25-30
% (300 à 800/mm³)
 • Lymphocytes B :10-15 % (100 à
Valeurs des lymphocytes en fonction de l’ âge

1500 - 4000
Lymphocytes T-
caractéristiques
 Après activation, petite fraction devient
Lymphocytes T à memoires (longue durée
de vie et réponse rapide après nouveau
contact avec l’agent pathogène
 TCR se caractérise par sa grande diversité
 TCR peuvent rater leur cible , ce qui va
declencher une maladie tumorale
 Ou s’attaquer aux cellules du soi et être
responsable des maladies autoimmunes
 Ils peuvent être affectés par des lymphomes
ou des leucémies
Lymphocytes normaux
(coloration MGG)
 Cellules ovoïdes,
nucléées, dont le
noyau de grande
taille (environ 7 μm),
occupe quasiment
tout le corps
cellulaire.
Sa chromatine est
disposée en
mottes>
Anomalies des lymphocytes T

La population lymphoïde est


polymorphe avec présence de
lymphocytes bilobés à binucléés
en nombre variable.

Les lymphocytes hyperbasophiles sont des


lymphocytes de grande taille, au noyau le plus
souvent régulier, à la chromatine dense, au
cytoplasme abondant très basophile
Hémopathies lymphoides T

LEUCEMIE LYMPHOÏDE A
SYNDROME DE SEZARY GRANDS LYMPHOCYTES
(SS) GRANULEUX (LGL-T et -NK)

un frottis sanguin devra être réalisé


Les cellules lymphoïdes sont de grande
pour mettre en évidence des cellules taille, au noyau parfois réniforme, au
de petite taille ou de grande taille, au cytoplasme abondant, contenant un
noyau « cérébriforme » avec incisures nombre variable de grosses granulations
azurophiles.
 La population T CD4+ est prépondérante
dans le sang périphérique chez l’adulte
 La population lymphocytaire T αβ est
estimée à 1010 à 1012 dans un organisme
de 70kg
 Environ 0.01 à 1.4% des lymphocytes sont
renouvelés chaque jour
 L’activation étant généralement suivi de la
mort cellulaire (« activation induced cell
death »
Marqueurs de
 Immunophénotype T : expression des Ag CD3,
différenciation CD2, CD7, CD5, CD4 ou CD8, TCR αβ ou γδ
Principaux marqueurs de la lignée
lymphoïde :

CD3 = Lymphocytes T (présents sur


les progéniteurs T).

CD 4 = Lymphocytes T « helper ».

CD 8 = Lymphocytes « cytotoxiques ».

CD 19 = Lymphocytes B. (Etat
normal 10-15 % )

CD 14 = Monocytes / macrophages +
cellules dendritiques.

CD 56 = Cellules Natural Killer.

Cytométrie en flux
En immunologie et analyse lymphocytaire
L’immunophénotypage par cytométrie en flux (CMF) permet d’étudier à haut débit, par
immunofluorescence, toute préparation cellulaire en suspension et en premier lieu le sang
Phénotype membranaire des différents types
de lymphocytes T CD8+ chez l’homme

Les CD permettent, à l'aide d'anticorps spécifiques couplés à des fluorochromes, de


caractériser et de quantifier les cellules ciblées (immunophénotypage). Les
lymphocytes T helpers (CD4+) sont les principales cibles du VIH, leur nombre diminue
lorsque l'infection progresse.
Lymphocytes CD4 naïfs (CD45RA + CD45RO – )
Lymphocytes CD4 mémoires (CD45RA – CD45RO + ).
LES DIVERSES LYMPHOPROLIFÉRATIONS DE TYPE T

 Leucémie prolymphocytaire T
 Hyperlymphocytose souvent > 50 G/L, avec 3 aspects
morphologiques
- proche de la leucémie prolymphocytaire B (noyau arrondi
et nucléolé) (50% des cas)
- ou avec noyau très irrégulier et nucléolé (30% des cas)
- ou aspect superposable à celui de la LLC banale (20%
des cas)
 Immunophénotype : pas de marqueurs B ; Expression des
antigènes T : CD2, CD3, CD7, CD4 ou CD8.
 * Syndrome de Sézary (et Mycosis
fungoïdes)
 Signes cutanés (érythrodermie) ; hyperlymphocytose absente
(Mycosis, Sézary) ou modérée (Sézary).
 Les cellules anormales ont un noyau à chromatine claire et
1 à 3 encoches (aspect cérébriforme). Phénotype CD4+
CD8-.
Syndromes
lymphoproliferatifs T
 *Lymphocytose à lymphocytes
granuleux
 Souvent asymptomatique. Neutropénie
fréquemment associée (voir « neutropénies »)
 Excès (N < 0.5 G/L) de grands lymphocytes
contenant des granulations cytoplasmiques.
 Phénotype CD8+ ou NK.
 * Leucémie/Lymphome T de l'adulte
 Maladie associée au virus HTLV1 (rétrovirus humain
de type C). S’observe en Asie (Japon) et dans les
Caraïbes. Maladie grave, peu accessible au
traitement.
 Les cellules anormales ont un noyau lobé, d’aspect
« en méduse »
Conclusion
 L’immunité adaptative cellulaire est
assurée par les lymphocytes T.
 On distingue le lymphocyte T CD8 à action
cytotoxique du lymphocyte T CD4 à action
auxilliaire.
 La réponse à médiatoin cellulaire est
complémentaire de l’immunité humorale.
 Le système immunitaire de chaque être
humain est unique et de ce fait nous ne
sommes pas tous égaux face aux infections.
 La cytométrie en flux est la technique

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