Exposé Sur L'education

Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 7

Lycée Municipal Vianama Burkina Faso

Thiémounou Djibril Unité-Progrès-Justice


Année-Scolaire: 2022-2023

Exposé de français

THEME : Le continuum dans le système


éducatif dans le Burkina Faso

Groupe 9

Réalisé par :

 DRABO Aminata
 KOURAOGO Ramziatou
 SANOU Nadia Awa Martine
 SANOU Tahirou
 WALIA Adboul Amir Ben Salah

Professeur : M. BAZIE
Plan

Introduction

I. Système éducatif du Burkina Faso


1. Mise en place du continuum
2. Les objectifs visés
II. Les forces et faiblesses du continuum
1. Les forces
2. Les faiblesses
III. La baisse du niveau scolaire
1. Les causes
2. Les conséquences
3. Les solutions

Conclusion
Introduction
Le Burkina Faso est engagé depuis maintenant quelques années, dans la
mise en œuvre de la réforme du système éducatif ce afin de rendre, d’assurer un enseignement
de base obligatoire et gratuit à tous les enfants de 3 à 16 ans. Dans cette optique, il est
envisagé et exécuté le transfert de l’éducation préscolaire et de l’enseignement post-primaire,
(premier cycle du secondaire) au ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, en
vue de constituer avec l’enseignement primaire le continuum éducation de base du système
éducatif. L’ambition des autorités politiques est de rendre le système éducatif cohérent, plus
fonctionnel et plus adapté aux besoins de développement sociaux économiques et culturels du
Burkina Faso. Avec ce nouveau système, l’éducation de base comprend désormais le
préscolaire, le primaire et le post primaire qui forme un cycle unique appelé continuum d’une
durée de 13 ans au sein d’un Complexe Intégré d’Education de Base (CIEB).

I. Le système éducatif du Burkina Faso

1. Mise en place du continium éducatif


La mise en place du continuum est née d’une revendication sociale. Tout le monde se
plaignait de la situation de ceux qui sortent du système éducatif. Les parents trouvent que les
enfants ne peuvent pas s’intégrer dans le tissu social, les enseignants estiment que les
programmes sont trop vastes ou trop ambitieux et inadaptés et qu'il n'arrive pas à achever.
Quant aux élèves ils peinent à trouver du travail parce qu’ils ne sont pas assez compétitifs sur
le marché du travail. A cela il faut ajouter l’incivisme au quotidien d’où la nécessité de
repenser le système ou le reformer.

2. Les objectifs visés

Les objectifs généraux de l’organisation en continuum sont de rendre le système


éducatif cohérent, plus fonctionnel et adapté aux besoins de développement socio-économique
et culturel du Burkina Faso. Le continuum vise à assurer une meilleure transition du primaire
vers le post-primaire tout en améliorant les indicateurs d’accès et de couverture des flux au
niveau du post-primaire. Par cette réforme, nous voulons aussi établir des passerelles entre le
système formel et le sous système non formel, entre l'enseignement général, la formation
technique et professionnelle et les offres de formation possible. Enfin le continuum vise à
adapter des curricula adaptés et à opérationnaliser le principe de la gratuité et de l'obligation
scolaire pour les enfants de 3 à 6 ans.
II. Les forces et les faiblesses du système éducatif au Burkina Faso

1. Les forces

Au Burkina Faso la qualité de l’enseignement pourrait s’analyser sur 3 plans :


Au niveau des élèves et des étudiants : de façon générale au sein des deux ministères pour
amoindrir les charges éducatives, il est proposé aux parents d'élèves la location des manuels
scolaires à coûts réduits. En outre une cantine scolaire est offerte dans certaines écoles
primaires et dans les établissements secondaires. A l'université le centre national des œuvres
universitaires aaccompagne l’ensemble des étudiants dans la restauration et dans le domaine
des sports évasifs.
Au niveau des enseignants : à ce niveau, un accent particulier est mis sur la formation
initiale et continue des maîtres et professeurs en vue d'améliorer leurs actes pédagogiques. Au
MEBA des logements sont construits notamment en milieu rural dans le but d’améliorer les
conditions de vie et de travail des instituteurs. Au MESSRS des mallettes pédagogiques sont
mises à disposition des établissements scolaires et des encadreurs afin d’améliorer la qualité
des cours offerts aux élèves. La revalorisation du statut des enseignants chercheurs à
l’université en cours participe d'une volonté des autorités à l’amélioration du système
éducatif.
Au niveau des infrastructures : il a été prévu dans le cadre du PDDEB (Plan Décennal
de Développement de l’Education de Base) la construction de 2013 nouvelles salles de classes
par an, des latrines, de logements et la réhabilitation des infrastructures défectueuses. Au
MESSRS, le renforcement des équipements pédagogiques se traduit par la construction et
l'équipement de laboratoires et de salles d’informatiques.

2. Les faiblesses

En dépit des efforts déployés, des faiblesses subsistent au niveau de notre système
éducatif.
-Au niveau des infrastructures :
Les composantes du système éducatif évoluent à des rythmes différents. Des signes de
dysfonctionnement sont déjà perceptibles avec l'engorgement des classes de cm2 au primaire
et de celles de 6e au secondaire. Au niveau du supérieur on constate l’insuffisance des
infrastructures (salle de cours de TD), des équipements destinés à la formation sont quasi
absents. Ce constat qui menace l'équilibre et la stabilité du système contraste avec la politique
éducative poursuivie actuellement qui ne prévoit pas de mesures pour le réajustement de
l'équilibre du système.
-Au niveau pédagogique :
La couverture éducative est faible et s’aggrave au fur et à mesure que l’on va du
premier niveau vers les niveaux supérieurs. Le niveau de scolarisation auquel se situe le
Burkina Faso amène à les classer parmi les pays les moins scolarisés de la planète ; la qualité
et la performance du système laisse à désirer. En effet, le matériel pédagogique est insuffisant,
la qualification des enseignants est plutôt faible et leur nombre est dérisoire au secondaire et
au supérieur.

III. La baisse du niveau scolaire


On remarque une baisse au niveau scolaire qui pousse à se demander pourquoi le taux de
réussite aux examens n’atteint pas les 50% ou plus.

1. Les causes
La réponse a priori est que les élèves sont devenus des paresseux, ils n’apprennent pas
leurs leçons. Cela est bien jusqu’à on constate que durant l’année scolaire, certains élèves
consacrent la majeure partie de leur temps aux jeux vidéo, à l’internet, à la danse, au style hip-
hop. Ces élèves influencent du coup leurs camarades de classe et certains élèves vont même à
manquer de respect à leurs professeurs. Et tout cela a pour conséquence la baisse du taux de
réussite. A qui la faute si aujourd'hui le système éducatif burkinabé a de faibles résultats ?

-Les parents ?
On assiste de nos jours à un laisser-aller total des enfants. Les parents n’ont plus le temps
pour l’éducation scolaire et familiale de leurs enfants et cela pour des raisons diverses :
 Le service : quand les couples sont séparés pour des raisons de service, le suivi de
l’éducation des enfants devient alors difficile pour l’un et l’autre.
 La fuite de responsabilité : Il y a des parents qui, sous le voile du service, sont le plus
souvent absents des maisons. Pour consoler leurs enfants, ils leur donnent toutes sortes
de présents laissant alors les enfants mener leur vie comme ils l'entendent.

-Les élèves ?
Comme mentionné plus haut, les élèves sont eux-mêmes responsables de leurs échecs à
plus de 80%.
 Quand un élève s’attend à des NST (Notes Sexuellement Transmissible) pour passer
en classe supérieure, il est clair qu’il échouera à l’examen ne connaissant pas les
correcteurs pour les séduire.
 Quand un élève, au lieu de bosser cherche à corrompre des professeurs pour passer en
classe supérieure c’est également sûr qu’il échouera à l’examen.
-Le gouvernement ?
On constate fort malheureusement des effectifs d’élèves dans les salles de classe rendant
souvent difficile le travail des professeurs. Vous trouverez des classes d’examen avec plus de
60 élèves, comment le professeur peut-il bien évaluer ses élèves et suivre de façon générale
leurs travaux ?

2. Les conséquences

Les conséquences du continuum éducatif peuvent se situer à deux (02) niveaux : positif et
négatif.
Au plan positif
-La pertinence de la philosophie est un complexe intégré d’éducation de base (CIEB). Cela
entraîne la population à étudier jusqu’en 3e pour avoir le BEPC comme diplôme de base.
-La politique de révision du curriculum éducatif pour rendre plus souples les programmes
d’enseignement de tous cette trois (03) niveaux (ppréscolaire, primaire et post primaire)
-La suppression des difficultés d’accès au post-primaire par l’octroi d’entrée en 6e à la grande
majorité des élèves du primaire.
-Le rapprochement des collèges d’enseignement aux élèves par la construction des CEG dans
les cours des blocs d’école primaires.
Au plan négatif
-L’incapacité des prises en charge de millier d’élèves admis à l’entrée en 6e
-La non rémunération des eenseignants vacataires appelés en suppléance,
-L'insuffisance et l’absence de formation continue des enseignants,
-L’entrave de la politique de gratuité par les cotisations spéciales des parents d'élèves par
exemple pour un frais d'inscription de 12500 francs, l'élève paie souvent de force une somme
de 27500 francs à 37500 francs (frais, bibliothèque, assurance) pour avoir accès à sa salle de
classe.

3. Solutions

Comme solution, il faut raffiner la politique du continuum éducatif.


-Supprimant les goulots d’étranglement ou combler les insuffisances (conséquences
négatives),
-Poursuivre la construction des CEG pour atteindre l’objectif : une école primaire, un CEG,
-Recruter et faire la formation continue des enseignants,
-Faire de la gratuité une réalité,
-Réviser les programmes et mettre les livres en quantité suffisante à la disposition des élèves.

Conclusion

L’éducation joue un rôle déterminant dans les perspectives des jeunes et dans leur chances de
réussir dans la vie, et jettent les bases de l’épanouissement des apprenants dans leur vie
sociale et citoyenne, sur le marché du travail et dans leur vie personnelle. Malgré la pertinence
de la philosophie, beaucoup d’insuffisances sont constatées dans son execution d’où les
réserves du mouvement syndical de l’éducation du Burkina Faso. En effet aujourd’hui, le
continuum souffre de beaucoup de maux dont le manque d’infrastructures, le manque de
personnel enseignant, toutes choses qui a pour conséquence l’incapacité de prise en charge de
milliers d’élèves admis à l’entrée en 6e, la non rémunération des enseignants vacataires
appelés en suppléance pour ne citer que cela. Toutes fois des solutions ont été prises pour
remédier à ces conséquences.

Vous aimerez peut-être aussi