Arithmetique Commerciale 2015

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[1]

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO


MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR D’ETUDES TECHNIQUES
I.S.E.T
KINSHASA - MALUKU

COURS D’ARITHMETIQUE COMMERCIALE

A l’usage des étudiants de premier graduat en sciences de


gestion

Par

Assistant Albert MABIALA

Année académique 2015 - 2016


[1]

INTRODUCTION

L’Arithmétique Commerciale est principalement basée sur


les quatre opérations fondamentales que nous connaissons tous,
à savoir l’addition, multiplication, soustraction et la division des
nombres entiers et des fractions.

- Un nombre est entier lorsqu’il représente des unités entières


par un seul chiffre ou par plusieurs chiffres placés les uns à
côté des autres (10, 8, 30,41).

- Une fraction représente une ou plusieurs parties égales de


l’unité. Sur base de 10 et multiple de 10. Les nombres
suivants sont des fractions décimales (0,2 ; 0,45 ; 0,596).

- Arrondissement des nombres

Pour plusieurs raisons, certains nombres doivent être


arrondis à des millièmes, centièmes, unités, dizaine, centièmes
etc…

En règle générales, si la partie indésirable est comprise


entre 0 et 5, on la laisse tomber. On ajoutera l’unité au dernier
nombre désirable si la partie indésirable est supérieure à 5.

Exemple :

650146,84112 est arrondi à :


650.000 s’il faut arrondir à 1 millier près ;
650.200 s’il faut arrondir à 1 centaine près ;
650.150 s’il faut arrondir à 1 dizaine près ;
650.147 s’il faut arrondir à l’unité supérieure ou unité près.
[2]

Ce cours que nous voulons bien développer a comme


l’unique ou principal objectif d’aider l’étudiant à pouvoir calculer
exactement et rapidement.

Exactement parce qu’un gradué ou licencié qui commet


des erreurs de calcul dans un concours ou un test quelconque ne
sera jamais retenu pour le poste qu’il sollicite et cela traduit
toujours une mauvaise impression de la maison de commerce
qu’il représente. La rapidité dans les séquences arithmétiques
permet de vérifier les erreurs et d’arracher une bonne partie du
marché.

Pour arriver à lier les deux, il faut s’efforcer de bien former


ses chiffres, s’habituer à effectuer les opérations sans les
prononcer et de faire ses opérations sans souvent recourir à des
machines à calculer.

Actuellement, il existe des machines à calculer des


plusieurs capacité et efficacité dans le calcul de ces opérations.
Mais la machine n’arrivera jamais à remplacer l’homme dans ce
domaine car souvent susceptible de panne ou bien l’opérateur
peut se tromper et toucher un chiffre au lieu d’un autre. Il doit
être capable de juger, mentalement et rapidement, si le résultat
que la machine donne est possible et dans les unités acceptables.
[3]

CHAPITRE PREMIER : PROPORTIONNALITE, CALCUL DES


POURCENTAGES ET APPLICATIONS

1.1. RAPPORT

1.1.1. DEFINITION

Le rapport de deux nombres est un troisième nombre dont


le produit par le second nombre est égal au premier.

Ainsi, le rapport de "a″ et "b″ est égal à "c″ si et seulement si


a = b.c. De même le rapport de 3 à 4 est égal à 0,75 parce que
0,75 x 4 = 3

1.1.2. REPRESENTATION

Le rapport de 3 à 4 est représenté sous la forme


fractionnaire.

3
est égal à 0,75
4

3 s’appelle antécédent
4 s’appelle conséquent
0,75 s’appelle quotient

Le rapport de a à b est aussi représenté sous la forme


a
fractionnaire b

1.1.3. RAPPORT DE DEUX GRANDEURS DE MEME ESPECE

Le rapport de deux grandeurs de même espèce est le


nombre par lequel il faut multiplier la seconde grandeur pour
obtenir la première. Ce rapport est égal au nombre qui exprime
leurs mesures avec une même unité, il est indépendant de l’unité
choisie.
[4]

'
Prix total d unrégime de banane
' = Nombre de Kg de banane
Prix par Kg d un régime de banane

Si le prix total du régime de banane est de 80Fc et le prix


par Kg d’un régime de banane est de 8Fc, le rapport de ces deux
grandeurs est :

0 , 80 8 80
0 , 08 = 0,8 = 8 = 10

1.1.4. LE RAPPORT DE DEUX GRANDEURS D’ESPECES


DIFFERENTES

Le rapport des nombres qui mesurent deux grandeurs


d’espèces différentes est un nombre concret ; il dépend des unités
utilisées qui doivent être indiquées pour préciser sa signification.

'
Prix d un régime de banane
' = Prix par Kg du régime de banane
Poids en Kg d un régime de banane

1.1.5. PROPRIETES DE RAPPORT


a. Revient à revoir les propriétés de fraction
b. Suite des rapports égaux

a c e a c e
b + d + f = b = d = f

a c e
En effet, si nous supposons que b = d = f =k;

Nous aurons: a = b.K


b = d.K
c=fK

a+ c+ e
d’où a+b+e = (b+f+d)k et b+d + f = k
[5]

1.2. PROPORTIONS

1.2.1. DEFINITION

Une proportion est l’égalité de deux rapports

a
Exemple b = cd ; 3
4 = 9
12 sont des proportions

1.2.2. PROPRIETES

a) Dans une proportion, le produit des moyens est égal au


produit des extrêmes.

Dans la 1ère proportion ci-haut, a et d sont des extrêmes et


b et c sont des moyens. En vertu du théorème que nous venons
d’énoncer nous avons ad = bc.

En effet, si nous divisons les deux membres de cette


dernière égalité par bd nous obtenons :

ad bc a c
bd = bd = b = d

b) Conséquences

Etant donné une proportion, on peut obtenir des nouvelles


proportions en :

- Echangeant les moyens entre eux

a c a b
Si b = d nous aurons c = d
- Echangeant les moyens puis les extrêmes, nous aurons

d b
c = a
[6]

3. Moyenne proportionnelle au géométrique

a b
Si b = c X étant un inconnu

a b
On si b = d , nous aurons : ad = b 2 et b = √ ad ou que b est la
moyenne géométrique on proportionnelle de ad.

1.3. NOMBRES DIRECTEMENT PROPORTIONNELS,


GRANDEURS DIRECTEMENT PROPORTIONNELS

1.3.1. NOTIONS

Deux grandeurs sont dites directement proportionnelles si


tout changement de l’une entraine un changement de même
importance et de même sens de l’autre.

En d’autres termes "a″ est directement proportionnel à ″b"


lorsque "a″ devenant 2, 3,4… fois plus grande (ou plus petit), ″b"
devient en même temps 2, 3, 4… fois plus grande (ou plus petite).

Exemple :

Si a représenté par le nombre de Kilogrammes de viande et b par


le prix total payé pour une quantité donnée de cette viande, nous
aurons :

a b a b
1Kg 0,50Fc 10Kgs 5Fc
2Kg 1Fc 5Kg 2,5Fc
5Kg 2,50Fc 2Kg 1Fc
[7]

a
Le rapport b est partout constant et égal à 0,20

En se basant sur cette observation, nous pouvons conclure


en disant que deux grandeurs sont directement proportionnelles
si le rapport de nombres qui mesurent les valeurs
correspondantes de l’autre est constant.

La valeur constante constitue le coefficient de


proportionnalité. Si ce coefficient est caractérisé par "x″ nous
avons la relation a = bx qui caractérise la proportionnalité directe
entre a et b.

1.3.2. REGLE DE TROIS SIMPLE ET DIRECTE

Exemple :

4,9 dm3 de mercure pèsent 166, 620Kg. Déterminer le


poids d’une bouteille contenant 0,72 dm3 de mercure.

La règle de trois simple se base sur un raisonnement pur et


simple qu’il faut d’abord réduire à l’unité toutes les grandeurs
qu’on a. Après cette réduction, on pourrait continuer et chercher
d’autres résultats et la solution finale.

Raisonnement :

4,9m3 de mercure pèsent 166,6204Kgs


166,6204 Kgs
1dm3 de mercure pèse 4,9
166,6204 x 0 , 72
0,72dm3 de mercure pèsent 4,9 = 24,48Kgs

Si la bouteille était de 42,3 dm3 de mercure, elle pèserait

166,6204 x 42, 3
4,9 = 1.438,38Kg
[8]

Autrement, nous pouvons disposer ainsi notre raisonnement

Poids de 0,72 dm3 de mercure = x


Poids de 4,9 dm3 de mercure = 166,6204Kg

0 ,72 x
D’où la proportion 4 , 9 = 166,6204

166,6204 x 0 , 72
X= 4,9
= 24,48Kgs

1.3.3. GRANDEUR DIRECTEMENT PROPORTIONNELLE A


PLUSIEURS AUTRES (REGLE DE TROIS COMPOSEE,
DIRECTE)

Exemple :

Les frais de 12.000 tonnes de cuivre stockées à l’entrepôt


de KASUMBALESA, pendant 90 jours, s’élèvent à 104.320$. Que
doit payer la GECAMINES pour avoir entreposé 238.000 tonnes
dans les mêmes conditions pendant 68 jours.

Raisonnement :

Pour 12.000 tonnes stockées pendant 90 jours, on paie 104.320$

104.320
1 tonne stockée pendant 90 jours, on paie 12.000
104.320
Pour 1 tonne stockée pendant 1 jour, on paie 12.000 x 90

238.000 tonnes stockées pendant 1 jour, on paie

104.320 x 238.000
12.000 x 90

238.000 tonnes stockées pendant 68 jours, on aura


[9]

104.320 x 238.000 x 68
12.000 x 90
= 7.563.254,52$

1.3.4. PARTAGE DIRECTEMENT PROPORTIONNEL

Pour partager directement proportionnel a, b, c, d, on peut


partager directement en faisant comme suit :
Exemple : Soit à partager 45.000$ proportionnel à 9 ans, 7 ans,
13 ans nous avons : 45000 (9, 7,13) les attributions seront :

45.000 x 7 ans
29 ans
= = 10.862$

$ 45.000 x 13 ans
29 ans
= 20.172$

$ 45.000 X 9 ans
------------------------- = 13.966$

29 ans

1.4. NOMBRES ET GRANDEURS INVERSEMENT


PROPORTIONNELS

1.4.1. NOTIONS

Deux grandeurs sont inversement proportionnelles lorsque


tout changement de l’une entraine un changement de même
importance mais de sens contraire de l’autre.
En d’autres mots "a″ est inversement proportionnelle à "b″
lorsque "a″ devenant 2,3,4…fois plus grande (ou plus petite) "b″
devient en même temps 2,3,4…fois plus petite (ou plus grande).

Exemple :

Si "a″ Symbolise la vitesse motrice constante d’un véhicule


qui doit parcourir une distance fixe de 80Km et que "b″ est le
[10]

temps nécessaire pour parcourir cette même distance, nous


aurons les relations suivantes.

A b A B
160Km/h 30min. 20Km/h 240min.
80Km/h 60min. 40Km/h 120min.
40Km/h 120min. 80Km/h 60min.
20Km/h 240min. 160Km/h 30min.

Remarquez que le produit "a.b″ reste constant partout

160x30 = 80x60 = 40x120 = 20x240

Ceci nous conduit à conclure que deux grandeurs sont


inversement proportionnelles si le produit de leurs mesures
correspondantes reste constant.

1.4.2. REGLE DE TROIS SIMPLE ET INVERSE

La quantité des autres facteurs de production étant


illimitée, 35 machines outil peuvent terminer un travail en 300
heures. Combien d’heures de travail sont nécessaire pour que ce
même travail soit fait par 90,30 et 16 machines outil identiques à
tous point de vue.

Solution

35 machines peuvent faire ce travail en 300heures


1 machine peut faire ce travail en (300x35) heures
300 x 35
a) 90 machines peuvent faire ce travail en 90 = 116h
300 x 35
b) 30 machines peuvent faire ce travail en 30 = 350h
300 x 35
c) 16 machines peuvent faire ce travail en 16 = 656h
[11]

1.4.3. REGLE DE TROIS COMPOSEE (DIRECTE ET INVERSE)

La somme de 320.000Fc a été payée à 18 ouvriers ayant


travaillé 8 heures par jour pendant une semaine de 6 jours.
Combien de jours vont travailler 16 ouvriers de même catégorie et
salaire horaire pour faire dépenser 500.000Fc en ne travaillant
que 7heures par jour ?

Solution

Ce problème comprend deux parties

Le nombre de jours de travail

- Directement proportionnel au salaire total payé ;


- Inversement proportionnel aux nombres d’ouvriers et aux
nombres d’heure de travail.
Pour la partie proportionnelle, nous raisonnons comme suit :

320.000Fc ont été payés à 18 ouvriers travaillant 8h pendant 6


jours

6
1Fc sera payé à 18 ouvriers travaillant 8h/j pendant 320000
500.000Fc seront payés à 18 ouvriers travaillant 8h/j pendant
6 x 500.000
320.000

En ce qui concerne la partie inversement proportionnelle

500.000Fc touchés par 18 ouvriers travaillant 8h/j pendant


6 x 500.000
320.000

500.000Fc touchés par 1 ouvrier travaillant 8h/j pendant


6 x 500.000 x 18
320.000
[12]

500.000Fc touchés par 1 ouvrier travaillant 1h/j pendant


6 x 500.000 x 18 x 8
320.000

500.000Fc touchés par 1 ouvrier travaillant 7h/j pendant


6 x 500.000 x 18 x 8
320.000 x 7

500.000Fc touchés par 16 ouvriers travaillant 7h/j pendant


6 x 500.000 x 18 x 8
320.000 x 7 x 16
= 12jrs

Ou encore, nous pouvons utiliser la méthode des proportions


composées de deux manières :

320.000 8 h/ j 18 ouvriers 6 jours


500.000 x 7 h/ j x 16 ouvriers = x

La partie proportionnelle reste inchangé tandis que la


partie inverse sera renversée ou vice versa d’où nous aurons :

320.000 7 h/ j 16 ouvriers 6 jours


500.000 x 8 h/ j x 18 ouvriers = x

500.000 x 8 x 18 x 6 432.000 .000


X = 320.000 x 7 x 16 = 35.840 .000 = 12Jrs

1.4.3. PARTAGES INVERSEMENT PROPORTIONNELS

Pour partager inversement proportionnel a, b, c et d, on


peut partager directement proportionnellement aux inverses de ce
nombres.

Exemple :
[13]

Soit à partager 45.000Fc inversement proportionnel à 3,6 et 8


1
donc nous effectuons un partage directement proportionnel à 3 ,
1 1
6 et 8 ou 8,4 et 3

Les attributions se feront :

45.000 x 8
1° 15 = 24.000Fc

45.000 x 4
2° 15 = 12.000Fc
45.000 x 3
3° 15 = 9.000Fc

1.5. REGLES DES SOCIETES

La règle des sociétés a pour but de partager entre les


associés, les bénéficies ou pertes résultant des activités de leur
entreprise, proportionnellement à la mise de chaque associé et
aux temps pendant lesquels ces apports sont restés dans
l’entreprise.

Les deux variables d’importance sont les apports et les


temps. On peut reconnaitre 3 cas différents :

- les apports sont égaux mais les temps sont inégaux ;


- les apports sont inégaux mais les temps sont égaux ;
- les apports sont inégaux et les temps sont inégaux.

1. Le temps égaux, apports inégaux

A la fin de son premier exercice, la société ZALMAS SPRL a


réalisé un bénéfice de 127.436$. Le capital de 600.000$ a été
souscrit à raison de 150.000$ chacun. Déterminer la part de
bénéfices de chaque associé sachant que la mise de chaque
[14]

associé est restée dans l’entreprise respectivement pour les


durées suivantes : 12, 9, 5 et 4 mois.

Solution

Total durée : 12+9+4+5 = 30 mois

Connaissons le montant de chaque mise c'est-à-dire $600.000 :


4/ pouvons appliquer la règle de trois simple.

150.000$ placés pendant 30 mois 127.346$


127.346
150.000$ placés pendant 1mois peuvent rapporter 30
150.000$ placés pendant 12 mois peuvent rapporter
127.346 x 12
30 = $50.939,4

150.000$ placés pendant 9 mois peuvent rapporter


127.346 x 9
30 = $38.204

150.000$ placés pendant 4mois rapporteront


127.346 x 4
30 = $16.979

150.000$ placés pendant 5 mois rapporteront


127.346 x 5
30
= $21.224

2. Apport inégaux et temps égaux

Même exercice en admettant que le bénéfice de 127.346$ a


été réalisé à la fin de l’exercice, mais que les associés avaient
placé 18000, 15000, 14000 et 13000 respectivement. Déterminer
la part de chacun sachant que le capital a été libéré à 100% au
début de l’exercice.

Capital social = 18000+15000+14000+13000 = 60.000$


[15]

127.346
1 placé pendant 12 mois 60.000

127.346 x 18000
Capital 18000$ placé pendant 12mois 60000
= 38.203,8

127.346 x 15000
Capital de 15000$ placé pendant 12mois 60000
= 31.836,5

127.346 x 14000
Capital de 14000$ placé pendant 12mois 60000
= 29.714
Un capital de 13.000$ placé pendant 12
mois 127.346x13000 :60.000=27591,63

3° apports inégaux, temps inégaux

La société ZALMAS S.P.R.L a réalisé un bénéfice de


127.346$ en employant les capitaux de 8.000$ ; 5.000 ; 4.000$ ;
3.000$ souscrit par A, B, C et D respectivement et qui sont restés
à la disposition de l’entreprise pendant 3, 4, 8 et 12 mois
respectifs.
Déterminer la part de chaque associé.

Principe : Si les apports et le temps sont inégaux, le


partage se fait proportionnellement aux produits des apports par
les temps respectifs correspondants.

Somme des produits des capitaux donne


24.000+20.000+32.000+36.000 = 112.000

Capital 112.000$ placé pendant 1mois 127.346$

127.346 $
1 placé pendant 1mois 112.000

127.346 x 24000
24000$ placés pendant 1 mois 112.000
= 27.288,42$
[16]

127.346 x 20.000
20.000$ placés pendant 1 mois 112.000
= 22.740,35$

127.346 x 32000
32000$ placés dans 1 mois 112.000
= 36.384,57$

127.346 x 36000
36000$ placés pendant 1mois 112.000
= 40.932,64$

1.6. REGLE CONJOINTE

La règle conjointe n’est rien d’autres qu’une chaine de


grandeurs proportionnelles deux à deux. Il faut donc un recourt à
la règle de trois pour trouver la solution.

Elle est généralement employée dans les problèmes relatifs


au change. C’est pourquoi elle est souvent appelée la ‘’règle de
change’’.

Problème

Trouvez le prix de revient de 100.000Kgs de farine de maïs


si 156 hl de maïs donnent 7.500Kgs de farine de maïs, 1hl de
maïs pèse 75Kgs, le maïs coûte 40Fc les 100Kgs et les frais de
monture et divers s’élèvent à 1,50% par 100Fc de prix d’achat.

Nous pouvons à partir de la dernière ligne, remonter par


application de la règle de 3 simple et trouva la valeur de X comme
suit :

D’après la ligne dernière, nous avons :

Pour un prix d’achat de 100Fc, le prix de revient 101,50Fc


101, 5
Pour un prix d’achat de 1Fc, le prix de revient est 100

101, 5 x 40
Pour un prix d’achat de 40Fc, le prix de revient est 100
qui
est le prix de revient de 100Kgs de maïs.
[17]

101, 50 x 40
Le prix de revient de 100Kgs de maïs est 100

101, 50 x 40
Le prix de revient de 1Kg de maïs est 100 x 100

101, 50 x 40 x 75
Le prix de revient de 75Kgs de maïs est 100 x 100
qui est aussi
le prix de revient de 1hl de maïs considérant le premier terme de
l’avant dernière ligne et le deuxième terme de la deuxième ligne,
nous avons :

101, 50 x 40 x 75
Le prix de revient de 156hl de maïs est 100 x 100

101, 50 x 40 x 75 x 156
Le prix de revient de 156hl de maïs est 100 x 100
qui est
aussi le prix de revient de 7500Kgs de farine de maïs.

101, 50 x 40 x 75 x 156
Le prix de revient de 1Kg de farine de maïs 100 x 100 x 7.500

Le prix de revient de 100.000Kg de farine de maïs est

101, 50 x 40 x 75 x 156 x 100.000


= 63.336Fc
100 x 100 x 7500

Les dispositions ci-dessus permettent d’arriver au résultat


un peu plus facilement. Une disposition pratique consiste à
disposer les données au problème en abandonnant toutes
explications :

X de prix de revient………………………………100.000Kgs de farine


7500Kgs de farine………………………………..156hl de maïs
1hl de maïs…………………………………………75kgs de maïs
100Kgs de maïs……………………………………40Fc de prix d’achat
100Kgs de prix d’achat………………………101,5 de prix de revient
[18]

Après avoir disposé les données, la solution est obtenue en


disposant le produit de tous les seconds termes par les produits
de tous les premiers termes.

100.000 x 156 x 75 x 40 x 101 ,5


X= 7500 x 1 x 100 x 100
= 63.336Fc

N.B. : la seule difficulté de la règle conjointe est qu’il faut


découvrir les différentes proportions et de savoir laquelle de ces
proportions vient d’abord. Nous suivrons les règles, ci-dessous
pour arriver à disposer correctement les données :

- la première équivalence doit correctement par l’inconnu x


comme premier terme. La donnée correspondante à cet
inconnu sera le second terme ;
- le premier terme de toute équivalence doit être de même
nature que le second terme de l’équivalence précédente ;
- le second terme de la dernière équivalence doit être de même
nature que le premier terme ou l’inconnu x ;
- l’inconnue x se calcule en divisant le produits de tous les
seconds termes par le produit des premiers termes.
[19]

CHAPITRE DEUXIEME : INTERETS SIMPLES ET


APPLICATIONS

2.1. INTRODUCTION

L’argent est emprunté ou prêté pour plusieurs causes par


différentes entités économiques : on peut emprunter pour créer
une ligne de crédit, pour profiter d’une situation temporaire,
acheter quand les prix sont moins élevés, pour faire face à des
dépenses brusques, pour acheter une voiture, le mobilier, une
maison etc…

Cela ne veut pas toujours dire que celui qui s’endette n’a
aucune liquidité sur lui. Il peut simplement refuser de s’appauvrir
complètement.

En prévision de recettes à venir, une entreprise


commerciale peut emprunter aujourd’hui pour les besoins
courants, augmenter les capacités de production ou soit changer
une autre fonction de commerce.

En prêtant chez le bailleur, vous êtes sans doute assujetti à


rembourser avec un taux d’intérêt et celui-ci est influencé par
plusieurs éléments, entre autre : la confiance, les garanties
données, restrictions légales, le type de titres employés, brut de
prêts, le montant de prêt, etc…

L’intérêt est le prix payé pour l’argent d’autrui que vous


employez. Le montant payé dépend du volume de la somme
empruntée ou prêtée, du taux d’intérêt imposé par le prêteur
(exprimé en pourcentage) et du temps durant lequel l’argent a été
employé (qui peut s’exprimer en jours, semaine, mois ou année).

Nous distinguons l’intérêt simple et l’intérêt composé.


L’intérêt simple est celui dont la somme sur laquelle le taux est
appliqué pour son calcul reste inchangée durant toute la période
[20]

du prêt. L’intérêt est composé lorsque le calcul se fait


périodiquement sur le capital prêté augmenté des intérêts.

La somme payée par l’emprunteur on reçue par le prêteur


est aussi appelée intérêt ou rémunération d’un capital prêté à un
taux pour une durée quelconque.

L’escompte bancaire dont nous parlerons plus tard est


l’intérêt payé d’avance. Il est généralement calculé sur la valeur
nominale du prêt.

Terminons en disant que l’intérêt simple et l’escompte à


intérêt se pratiquent sur les opérations financières à court terme
(quelque mois, une année au maximum).

2.2. NOTIONS GENERALES ET FORMULES

- l’emprunteur d’un capital paye un loyer que l’on appelle


intérêt. Ce capital rapporte à son prêteur un revenu aussi
appelé intérêt.
- L’intérêt est directement proportionnelle aux trois facteurs
ou variables : Capital placé, le temps pendant lequel ce
capital a été placé et le taux d’intérêt qui se traduit à un
pourcentage du capital placé.

Formules Fondamentales

Calcul de l’intérêt

Un capital de 100, placé pendant un an rapporte r


r
Un capital de 1, placé pendant un an rapport 100
Cxr
Un capita C, placé pendant un an rapporte 100
Cxrxn
Un capital C, placé pendant n années rapporte 100
Cxnxr
D’où la formule I= 100 (1) si le temps s’exprime en année
[21]

De cette formule découleront toutes les autres et les


éventuelles préoccupations diverses.

Calcul du temps

Partant de la formule (1) de l’intérêt et en faisant, produit


des moyens égal produit des externes, nous avons ce qui suit :

I.100 = C.n.r tirons n

I .100
n= (2) Si le temps est donné en année
c .r

Calcul du taux

Partant toujours de la formule initiale de l’intérêt, nous


avons ce qui suit :

I. 100 = C.n.r tirons r

I .100
r= (3) Si le temps est donné en année
c .n

Calcul du capital

Même logique que les autres variables

I.100 = C.n.r

I .100
r= (3) Si le temps est donné en année
n .r

Applications sur ces formules

1. Intérêt (I)
[22]

Soit à calculer l’intérêt simple un capital de 32.500Fc placé


pendant 7mois au taux de 3,5% l’an.

 Méthode classique ou de proportion

32.500 x 7 x 3 , 5
I= = 663,54Fc
1200

 Méthode de réduction à l’unité (trois simple)

Un capital de 100, placé pendant 12 mois, rapporte un intérêt de


3,5Fc
Un capital de 1, placé pendant 12mois rapporte un intérêt de
3 ,5 Fc
100
Un capital de 32.500Fc, placé pendant 12mois rapporte un
3 ,5 x 32.500
intérêt de 100
Un capital de 32500Fc, placé pendant 1mois rapporte un intérêt
3 ,5 x 32.500
de 12 x 100

Un capital de 32500Fc, placé pendant 7mois rapport un intérêt


3 ,5 x 32.500 x 7
de 12∗100
= 663,54Fc

2. Capital (c)

Mêmes données

 Méthode de classique de proportion


[23]

c.n.r
I= 100

I .100 663 ,54 x 1200


c= = = 32.500Fc
n.r 7 x3,5

 Méthode de réduction à l’unité ou de trois simple

3,5 12mois 100


100 Fc
1 12mois 3 ,5
663 ,54 x 100
663,54 12mois 3,5
663 ,54 x 100 x 12
663,54 1mois 3,5
663 ,54 x 100 x 12
663,54 7mois 3 ,5 x 7
=32500Fc

3. Taux (r)

Même données

 Méthode classique ou de proportion

c.n.r
I=
1200

I.1200 = c.n.r
I .1200 663 ,54.1200
r=
cn = 32500.7 = 3,5%

 Méthode de réduction à l’unité ou de trois simple

100Fc 12mois 663,54


1 12mois 663,5x100
663 ,5 x 100
32500Fc 12mois 32500
663 ,5 x 100 x 12
32500Fc 1mois 32500
[24]

663 ,5 x 100 x 12
32500Fc 7mois 32500 x 7
=3,5%

4. Temps (n)

 Méthode de classique ou de proportion

cnr
I=
1200
I.1200 = c.n.r
I .1200 663,1200
n= ¿ =7
cr 32500.3 ,5

 Méthode de réduction à l’unité ou de 3 simple

100 663,54 12 mos


1 663,54 12.100
12.100
32500 663,54 32.500
12.100.663 , 54
32500 1 32.500
12.100.663 , 54
32500 3,5 32.500 .3 ,5 = 7 mois

Il existe aussi la méthode de proportions composées réservée pour


les travaux pratiques.

2.3. METHODES COMMERCIALES

Il existe différentes méthodes qui sont employées pour le


calcul de l’intérêt. Il est important de noter que toutes ces
méthodes découlent de la formule générale que nous avons vue
ci-dessus.

2.3.1. METHODE DES NOMBRES ET DE DIVISEURS FIXES

c.n.r
La formule générale nous donne I = 100 (n en année) ;
[25]

c.n.r
I=
3600 (n en jours) ; I¿ c1.200
.n.r c.n.r
(n en mois) ; I¿ 200 (n en semestre)

c.n.r c.n.r
I¿ 400 (n en quadrimestre) ; I¿ 400 (n en trimestre) ainsi de
suite.

Dans cette méthode, il sera question de diviser l’expression


du temps par le taux et le quotient s’appelle ‘’diviseur fixe’’

Exemple.

c.n.r c .n N
I¿ 36000 ¿ ¿
36000.r D

1000.64 .7 , 2 1000.64 64000 N


I¿ 36000
¿
36000/7 , 2
¿
5000
¿
D

Avantage

Cette méthode de nombres et diviseurs fixe est rapide par


rapport à la formule générale surtout quand il faut calculer
l’intérêt rapporté par plusieurs capitaux au même temps.

c1= 4000Fc c2 = 8200Fc c3 = 5200Fc c4 = 6000Fc


n1= 52jrs n2= 38jrs n3= 44jrs n4=58jrs R=4,5%

4000.52+8200.38+5200.44 +6000.58
8000

208000+311600+ 228.800+348000 1096.400


¿ = 137Fc
8000 8000

2.2.2. METHODE DES PARTIES ALIQUOTES

Définition
[26]

La partie aliquote d’un nombre et la partie de ce nombre


qui le divise entièrement, sans laisse de reste.

Exemple : 4,75 = 4.50+ 0,25 ; 0,25 est une partie aliquote de 4,50
1
parce que 4,50 = 0,25x18 soit le 18 de 4,50
9.250 = 6000+3000+150+100 ou
6000+3000+300-50 (3000, 300, 150,50 sont les parties
aliquotes parce qu’ils divisent 6000 sans laisser un reste).

La décomposition d’un nombre en ses parties aliquotes se


fait en fonction de la facilité avec laquelle le calcul peut être
effectué.

B. Méthode des parties aliquotes du temps

Principe de base : trouver un temps idéal, c'est-à-dire celui


qui peut permettre un calcul mental rapide de l’intérêt.
Diviser le temps donné en parties aliquotes du temps idéal.
Les deux contraintes ainsi libellées :

- La somme de toutes les parties doit être égale au temps


donnée ;
- Chaque partie doit être un diviseur du temps idéal.

Si le temps donné est grand par rapport au temps idéal,


certaines parties seront des multiples du temps idéal.

Exemple1 :

Calculer l’intérêt rapporté par un capital de 8.097,5Fc


placé pendant 90 jours aux taux annuel d’intérêt de 4%.

9000
C=8.097,5 r=0,04 D= 9.000 Base¿ 100 = 90 n=90jrs
[27]

C’est un cas spécial où la base est égale à n, d’où la formule


devient :

C 8.097 , 5 x 90 8.097 , 5
I¿ D ¿
9000
¿
100 = 80,975Fc

Exemple 2 :

Calculer l’intérêt rapporté par un capital de 8.097,5 placé


pendant 90 jours aux taux annuel de 7,2%.

C = 8.097,5Fc, r = 7,2% n = 90jrs D = 5.000

1
a) 90 = 100 – 10 ou 100 – 10 de 100
b) 90 = 50 + 25 + 10 + 5

1 1 1
90 = 50 + ( 10 de 50 ) + ( 5 de 50 ¿+( 10 de 50)
I = 80,975 + 40,4875 + 16,195 + 8,0975 = 145,755Fc

C. Méthode des parties aliquotes du taux

Principe :

- On emploie un taux qui donne un diviseur fixe rond ;


- On calcule l’intérêt produit par le capital pendant le temps
n, à ce taux idéal, en employant la méthode des parties
aliquotes du capital ;
- On décompose le taux donné en des parties aliquotes du
taux choisi ;
- On fait la somme des intérêts partiels ainsi calculés.

Exemple :

Soit à calculer l’intérêt produit par un capital de 12.620Fc


placé pendant 46 jours au taux d’intérêt annuel de 3,5%.
[28]

Solution

Nous ne pouvons employer la méthode de diviseurs fixes


parce que 36.000 : 3,5 = 10.285,714 n’est pas rond.

1
Mais 3,5% = 3%+0,5% = 3% + 6 de 3
Pour un taux de 3%, le diviseur fixe est de 12.000

12.000Fc en 46 jours rapportent 46,00


600Fc en 46 jours rapportent 3,30 (= un vingtième)
20Fc en 46 jours rapportent 0,08 (= un trentième)
12.620Fc en 46 jours rapportent 48,38 au taux de 3%
12.620Fc en 46 jours rapportent 8,06 au taux de 0,5
12.620Fc en 46 jours rapportent 56,44 au taux de 3,5%

D. Méthode des parties aliquotes du capital

Principe :

Si le capital est égal au diviseur fixe, l’intérêt produit est


égal au nombre des jours déplacement.

C.n D. n
I¿ D si C = D; I¿ D =n

Exemple1:

Soit à calculer l’intérêt produit par un capital de 4000Fc


placé pendant 53 jours au taux de 9% l’an.

C = 4000 ; n = 53 t = 9 D = 4000 C étant égal à D

4000 x 53
I = n = 53 ou 4000
= 53
[29]

Exemple 2:

Si le capital n’est pas exactement égal au diviseur fixe, on le


décompose en des parties aliquotes, multiples ou sous multiples
du diviseur fixe. On calcule ensuite l’intérêt produit par chaque
partie aliquote. L’intérêt demandé est la somme des intérêts
partiels.
Calculer l’intérêt produit par un capital de 4.820Z placé
pendant 74 jours au taux d’intérêt de 9% l’an.

D = 4.000
C = 4.820 = 4.000 + (4.000x2) + (40 : 2)
2 1
= (1 + 10 + 2 x 100 ). 4000
= 4000 + 800 + 20

I = 74 + (7,4x2) + (0, 74:2)


= 74 + 14, 8 + 0, 37 = 89, 17Fc

2.2.3. METHODE DES BANQUIERS

Elles correspondent aux trois méthodes des parties


aliquotes que nous venons de voir. Au fond, elle ne sont que des
cas spéciaux de ces méthodes.

1. Méthode de 60

C’est l’application bancaire des parties aliquotes du temps


et du taux. Ici, le n idéal choisi est 60, mois en plus, on travaille
avec le taux de 6%.

Principe :

Calculer à 6% pendant 60 jours, l’intérêt du capital donné


en employant la méthode des parties aliquotes du temps.
[30]

Ramener le résultat obtenu au taux proposé en procédant par


parties aliquotes de 6% et de 60 jours.

On choisi 6% comme taux parce que sa base a des


nombreux diviseurs. La décomposition de jours en parties
aliquotes de base est très facile.

Exemple : I = ? C = 12700Fc ; n = 108 jrs r = 5,75 l’an

Au taux de 6%, 12700 en 60jrs rapportent 127,00


12700 en 30jrs rapportent 63,5 (moitié de 60)
12700 en 15jrs rapportent 31,75 (moitié de 30)
12700 en 3 jrs rapportent 6,35 (cinquième de 15)
12700 en 108 jrs 228,6Fc

1
Le taux 5,75 = 6% - 0,25% = 6% -
24
de 6%
1
Au taux de 5,75%, 12700 en 108 jrs rapportent 228,60 - 24 de
22,60 soit 228,60 – 9,525 = 219,075Fc.

2. Méthode de 3,60

Principe :

Cette méthode est l’application bancaire de la méthode des


parties aliquotes du taux. Elle consiste à calculer l’intérêt au taux
de 3,60% qui a 10.000 comme diviseur fixes. Le résultat obtenu
sera ramené au taux proposé en le décomposant en partie
aliquotes de 3,60.

Exemple :

Soit à calculer l’intérêt rapporté par un capital de 2.384Fc


pendant 97 jours au taux de 6,60% l’an.

6,60 = 3,60 + 1,80% + 1,20%


[31]

1 1
= 3,60 + 2 de 3,60% + 3 de 3,60%

N 2384 x 97
Au taux de 3,60 I = 10.000 = 10.000 = 23,125Fc

Au taux de 1,80 I = 11,562Fc


Au taux de 1,20 I = 7,708Fc
Au taux de 6,60 = 42,395Fc

3. Méthode de 6000
Elle est l’application bancaire des méthodes des parties
aliquotes du capital et du taux. Le capital idéal choisi est 6000
et le taux idéal est de 6%.

Soit à calculer l’intérêt produit par un capital 983$ placé


pendant 125jours au taux de 5,75% l’an.
Au taux de 6%, 6000$ rapportent pendant 125jrs un intérêt de 125
600$ rapportent pendant 125jrs un intérêt de12,5
300$ rapportent pendant 125jrs un intérêt de 6,25
60$ rapportent pendant 125jrs un intérêt de 1,25
15$ rapportent pendant 125jrs un intérêt de 0,312
6 rapportent pendant 125jrs un intérêt de 0,125
2$ rapportent pendant 125jrs un intérêt de 0,042
983 20,48
A 6% l’intérêt est de 20,480
1
A 0,25 l’intérêt est de
24
de 20.480 = 0,853
A 5,75 l’intérêt est de 20.480 – 0,853 = 19,627$

Cette méthode est peu pratique et moins employée que la


méthode de 60.

Dans cette ère des ordinateurs, il est rare de trouver des


banques qui utilisent encore à faire faire des calculs par leurs
agents. Nous avons étudié ces méthodes pour assouplir l’esprit.
[32]

2.4. INTERET CIVIL

Jusqu’ici, nous avons travaillé avec la présomption que


l’année comprend 360 jours ou 12 mois de 30 jours chacun. Mais
l’année civile compte 365 ou 366 jours. L’intérêt calculé en tenant
compte de 360jours est appelé commercial. Celui calculé en
considérant l’année de 365 jours appelé intérêt civil.

c.r .n cn
Intérêt civil = 36500 = 3600: r

Les taux qui donnent le diviseur fixe ronds pour l’intérêt


civil sont 3,65% ; 5% ; 7,30%. Les autres taux ne donnent pas les
diviseurs fixes se terminant par deux zéros. Ceci rend le calcul de
l’intérêt civil plus laborieux.

Concernant le calcul de cet intérêt, on se limitera sur la


formule générale car les autres procédures décrites pour l’intérêt
commercial sont aussi applicables pour le calcul de l’intérêt civil.

1. Calcul de l’intérêt Civil

c.n.r
I=
36.500

Soit c = 40.000$ n = 68 jours r = 8% I = ?

40.000 .6 .8
I= =596 Relation
36500
entre le taux Civil et le taux Commercial

Soit r : taux d’intérêt Commercial


t = taux d’intérêt Civil

Toutes autres choses restant égales par ailleurs, nous avons :


[33]

c.n.r c.n.t
I=
36.500
et I=
36.500

c.n.r c . n .t
Si I = I civil, nous avons I = 36.500 ¿ 36.500
r t
Ou 36.000 ¿ 36.500
D’où 36500r = 36000t
73r = 72t

73 r r
1) t= 72 ¿ r + 72 ceci signifie que pour avoir

r
Icom = Icivil, c’est n restants, il faut t soit égal à r+ 72
360
Si r = 3,6% t doit être 3,60 + 72 ¿ 3 , 65 % pour que l’intérêt civil

soit égal à l’intérêt commercial.

72t t
2) r¿ 73 ¿ t− 73 c.q.f.d.

2.5. VALEUR ACQUISE ET VALEUR ACTUELLE

2.5.1. VALEUR ACQUISE (VA)

On appelle valeur acquise par un capital placé au taux r


pendant le temps n, à la fin de ce temps n, le capital initialement
placé augmenté de ses intérêts au taux r, produits pendant le
temps n.

Exemple : Calculer la valeur acquise par le capital de 26.000£


place pendant 300 jours au taux de 5,65% l’an.

c.n c.n.r
D’après la définition : VA ¿ c + D ou VA ¿ c + 36.000 =
n. r
VA ¿ c (1+ 36.000 )
[34]

Nous aurons pour des raisons non conformes au diviseur fixe :

n. r 300.5 ,65
VA¿ c (1+ 36000 ) = 26.000 (1+ 36000 )

VA = 26.000 (1+0,047083333)
= 26.000 (1,047083333)
= 27.224,166£

Nous pouvons développer la formule de la valeur acquise de deux


manières différentes.

C.n cD+Cn
- VA = c + D = D = C( D+D n ¿(1)
C.n
- VA = c + D = c (1+ Dn ¿ (2)

Soient C = 104.000$ r = 7,5% n = 120jrs VA = ?

(
4800+120
)
(1) VA = 104.000 4800 =104.000 (1,025)
VA = 106.600$

( 120
)
(2) VA = 104.000 1+ 4800 =104.000 (1+ 0,025)
VA = 106.600$

2.5.2. VALEUR ACTUELLE (C)

(D+n)
Etant donné la formule VA = c
D
= c (1+ Dn ¿ ; nous pouvons
facilement dégager la valeur actuelle par :

(D+n)
VA = c = VA.D = C (D+n) tirons l’inconnu
D

(V A . D)
c= (1)
D+ n
[35]

VA
) c
VA = c ¿ = = 1+ n (2)
D
C = ? VA = 106.600$ n = 120jours r = 7,5

106.000.4800 511.680 .000


(1) nous aurons : C= 4800+120 = 4920
= 104.000$

106.000 106.600
2) nous aurons : C= 1+120 = 1,025 = 104.000$
2.5.3. CALCUL DE LA DUREE (N)

( ) → V .D = C.D + C.n → V .D – CD = Cn
C+ n
VA = c D A A

D(V A−D)
D (VA – C) = Cn → n =
C

Données de l’exemple précédent

n = 4800 ¿ ¿

n = 120 jours

2.5.4. CALCUL DU TAUX

( ) → V .D = C.D + C.n → (V
C+ n
VA = c D A A
Cn
– C)D = Cn → V A−C = D

mêmes données

104000.120 12.480.000
D = 106600−104000 = 2600

D = 4800 nous avions vu que r = 36000 : D


r = 36000 : 4800
r = 7,75%
[36]

2.6. LES VALEURS MOYENNES

Le problème se pose parfois de déterminer le capital moyen,


le taux moyen ou le temps moyen d’un placement.

On est parfois tenté de calculer la moyenne arithmétique de


ces grandeurs. Sauf dans le cas spéciaux, la moyenne
arithmétique ne donna pas la réponse exacte, c’est la moyenne
pondérée qui fera l’affaire. Les éléments de pondération sont deux
variables connues des trois variables qui entrent dans la formule
du calcul de l’intérêt.

2.7. CALCUL DU CAPITAL MOYEN

Le capital moyen que nous cherchons à calculer est celui,


substitué à chacun des trois capitaux individuels aux mêmes
conditions, conduirait au même intérêt total. Même logique pour
le taux et le temps.

C 1 r 1 n 1+C 2 n 2 r 2+C 3 n3 r 3+… Cn . rn .nn


Cm = r 1 n2+r 2 n 2+r 3 n 3+… rnnn

C 1 r 1 n 1+C 2 n 2 r 2+C 3 n3 r 3+… Cn . rn .nn


rm = c 1 n 1+ c 2 n 2+c 3 n3+ … cn . nn

C 1 r 1 n 1+C 2 n 2 r 2+C 3 n3 r 3+… Cn . rn .nn


nm = c 1r 1+c 2r 2+ c 3 r 3+… cn . rn

Exemple pour le capital moyen

C1 = 1500Fc n1 = 30jrs r1 = 6%
C2 = 2000Fc n2 = 45jrs r2 = 4,5%
C3 = 4200Fc n3 = 90jrs r3 = 3%

1500.30.6 +2000.45 , 4 , 5+ 4200.90.3


Cm = 30.6 +45.4 ,5+ 90.3
= 2.772,414Fc
[37]

Preuve de la théorie des valeurs moyennes

1500x30/6000 = 7,50Fc 2772,414x30/6000 = 13,862Fc


2000x45/8000 = 11,25Fc 2772,414x45/8000 = 15,595Fc
4200x90/12000=31,50Fc 2772,414x90/12000= 20,793Fc
Total intérêt 50,250Fc Total intérêt 50,250Fc

La même logique pour les autres grandeurs c'est-à-dire le


taux et le temps. Ces valeurs ne sont pas à confondre avec celles
des effets équivalents que nous verrons plus tard.
[38]

CHAPITRE TROISIEME: ESCOMPTE A INTERET SIMPLE

3.1. NOTIONS GENERALES

Le mot escompte à deux acceptions qui ne sont pas trop


éloignées l’une de l’autre. C’est d’abord une opération et ensuite,
le résultat de cette opération.

Dans le premier sens, l’escompte est une opération par


laquelle un capital à terme est échangé contre un capital liquide,
disponible actuellement.

Exemple : le bénéficiaire d’un billet à ordre de 45.000$


payable dans 75 jours peut se trouver dans la nécessité de
disposer ces fonds aujourd’hui ou dans 6 jours, 30 jours. C’est
grâce à cette opération qui lui permettra de satisfaire ce besoin.

Dans le second sens, l’escompte est aussi une déduction


opérée (résultat) sur le montant payé avant sont échéance c'est-
à-dire la somme retenue sur le capital à terme qui est échangé
contre les fonds liquides aujourd’hui ou avant l’échéance indiquée
sur le titre.

Exemple : le banquier a escompté un effet de 2.000$ et ne


paiera pas la totalité au bénéficiaire du titre. Il est retiendra 250$
par exemple et lui payera 1.750$ sur base des calculs que nous
aurons à faire.

- Vendre un effet avant l’échéance, c’est le négocier, le


présenter à l’escompte ou le faire escompter. Le bénéficiaire
qui présente un effet à l’escompte s’appelle négociateur ou
présentateur. L’opération s’appelle ‘’Une remise à
l’escompte’’.
[39]

- Acheter un effet de commerce avant son échéance, c’est


l’escompte, l’admettre à l’escompte. L’acheteur est
généralement un banquier. Il s’appelle escompteur.
- La valeur nominale d’un effet est le montant inscrit sur
l’effet, c’est le montant que l’escompteur touchera à
l’échéance, c'est-à-dire le montant que payera le tiré (ou
débiteur). On peut aussi l’appeler valeur faciale ou future
de l’effet selon certains ouvrages.
- La valeur actuelle est la somme payée par l’escompteur ou
négociateur le jour de l’escompte c'est-à-dire la valeur
nominale diminuée de l’escompte ou encore valeur
présente.
- Encaissement des effets de commerce en d’autre terme, on
l’appelle aussi domiciliation cela veut dire que les effets
seront payés à l’échéance par cette banque. Bien entendu,
les fonds utilisés à cette fin proviennent du compte client
débiteur domiciliateur des effets. Au lieu de remettre à la
banque les effets dont il est bénéficiaire pour escompte, le
client bénéficiaire peut aussi faire une remise à la
l’encaissement. Dans ce cas les effets sont remis à la banque
pour qu’elle aille recouvrir le paiement à l’échéance. Des
chèques et autres valeurs peuvent être remis à la banque
pour encaissement moyennant une commission à payer
pour service qui sera rendu.

Enfin, en rapport avec la négociation ou l’escompte des


effets, on parle des effets bancables et non bancables. On appelle
effets bancables, ceux qui réunissent les conditions de
réescompte fixées par la banque centrale, par exemple, effets tirés
par des entreprises industrielles et commerciales, sur des
entreprises appartenant à des secteurs économiques déterminés,
portant au moins trois signatures échéant entre 20 et 120 jours
et payables en monnaie locale. Les autres effets que ne
remplissent pas ces conditions sont appelés non bancables.

Il y a réescompte lorsque la banque qui a escompté un


effet va le négocier auprès d’une autre banque, généralement la
[40]

banque centrale. Celle-ci fixe un taux de réescompte d’après les


conditions et objectifs économique de l’époque. Ce taux est
généralement moins élevé que le taux d’escompte appliqué par les
banquiers à l’endroit de leurs clients.

3.2. ESCOMPTE COMMERCIAL OU EN DEHORS

A. Définition et formule de base

Cet escompte s’appelle commercial parce qu’on emploie


l’année commerciale de 360 jours et surtout parce qu’on se base
sur la pratique commerciale pour le calculer sur un montant
élevé que l’avance faite au négociateur par le banquier. C’est pour
cette dernière raison que nous l’avons appelé escompte en
dehors. L’escompte est le prix des services rendus par le banquier
à son client présentateur des effets. C’est pour ce dernier, un
intérêt négatif calculé sur la valeur nominale de l’effet.

Soit quatre variables à maîtriser

V = Valeur nominale
r = taux d’escompte
n = nombre de jours qui sépare la date de l’opération (négociation)
de la date indiquée sur le titre
e = escompte ou retenue effectuée par le banquier

V .n . r Vn
Nous aurons en définitif e= =
3600 D
Exemple :

Calculer au 9 septembre, l’escompte qui sera retenu par le


banquier qui escompte un effet de 148.200$ nominal, l’échéant le
3 novembre. Le taux d’escompte du banquier est de 8%.

 Solution

n = 55 jours (du 9/9 au 31/11) ; V = 148.200 ; r = 8% D = 4500


[41]

148.200 x 55 148.000 x 55 x 8
e=
4500
= 1811,33$ e=
3600
= 1811,335$
Le banquier remettra au présentateur : 148.200 – 1811,33 =
146.388,75$

Remarque :

Pour calculer le nombre des jours qui séparent la date de


l’escompte de l’échéance de l’effet, on prend les mois tels qu’ils
sont (28 ou 29, 30,31) jours. L’année comme nous l’avons dit ci-
haut compte 360 jours.

B. Valeur actuelle commerciale d’un effet (v)

1. Définition

La valeur actuelle d’un effet est le montant que le


présentateur de l’effet va toucher. Elle est égale au montant
inscrit sur l’effet diminué de l’escompte.

On l’appelle valeur actuelle commerciale parce que


l’escompte qui est déduit de la valeur nominale, est un escompte
commercial.

2. Formule

e = V –v
v = V- e
V . n .r n.r
v = V − 36.000 v=V (1−
36.000
) (1)

n
Ou encore v=V 1− D ( ) (2)
(1) Cas de non diviseur fixe (2) cas admettant un diviseur fixe. A
l’école chacune de ces quatre valeurs ou variables peut devenir
l’inconnue, le problème sera alors de trouver sa valeur à partir de
la formule de base.
[42]

V .n . r V .n
e= ou e=
36.000 D

36.000 . e e . D
V= ou
n. r n

36.000 . e V . n
r= ou
v .n e

36.000 . e e . D
n= ou
r .V V

3. Applications

a. Calculer la valeur actuelle commerciale d’un effet de nominal


égal à 15.000$ au 31 décembre, escompté le 15 octobre par la
FI Bank au taux de 5%.

 Solution

V = 15000$ ; n = 77 ; r = 5% ; donc D = 7.200

(
D−n
v = V D = 15.000)7.200−77
7.200 ( )
v = 15.000 (0,9883055)
v = 14..839,5833$ ou encore

(D
) 77
v = V 1− n = 15000 1− 7200 ( )
v = 15.000(1-0,01069444)
= 15.000(1-0,01069444)
= 14.839,5833$
Ou
77.5
v = 15.000 1− 3600 ( )
v = 15.000. (0,9893055)
v = 14.839,583$
[43]

b. Quelle est l’échéance d’un effet de nominal 15.000$ escompté


de 15 octobre par FNB Bank au taux de 5% et qui a une
valeur actuelle commerciale de 14.839,5833$ (exercice
précédant).

 Solution

36.000 . e
n=
V .r

e = V-v = 15.000-14839,5833 = 160,417

36.000 .160,417
n= =77jours
15.000 .5
c. La valeur actuelle commerciale au 15 octobre d’un effet échéant
31 décembre de nominal égal à 15.000$ est de 14.839,5830$.
Calculer le taux d’escompte du banquier escompteur.

 Solution

V =15.000$
v = 14.839,5830
e = 160,417
n = 77jours

36.000 x 160,4170
r= = 5%
15.000 x 77

d. Un effet échéant le 31 décembre escompté le 15 octobre par


une banque, au taux annuel d’escompte de 5%, a produit un
escompte commercial de 160,417. Quelle est la valeur
nominale de cet effet ?

 Solution

e = 160,417
[44]

r = 5%
n = 77jours

36.000 . e 36.000 .160,417


V= = =15.000 $
r .n 5 x 77

3.3. ESCOMPTE RATIONNEL OU EN DEDANS THEORIQUE

L’escompte rationnel ou en dedans est l’intérêt simple de la


valeur actuelle d’un capital payable à terme. Il est calculé sur des
sommes effectivement déboursées par le banquier, de sorte que,
étant donné le nombre de jours, l’escompte est égal à l’intérêt.

A. Formule

' '
' v ' n v + v ' n v ( D+n)
V =v + = =
D D D

1
VD
v = D+ n ou v =V 1+ n
'

B. Calcul de l’escompte rationnel (e')

v'n
D’après la définition ci-dessus, e' = D ; mais v ' n’est pas connue.
VD
Nous venons de trouver ci-dessous qu’elle est égal à D+ n nous
pouvons donc conclure que :

' V.D n Vn N
e = x = =
D+n D D+ n D+ n

' V .n
e =
D+ n

C. Relation entre le taux d’intérêt et le taux d’escompte


[45]

Il résulte que la différence entre l’escompte commercial ou


en dehors et l’escompte rationnel ou en dehors dedans que le
taux d’escompte auquel le banquier prête son argent lors de
l’escompte d’un effet est légèrement inférieur au taux effectif
d’intérêt auquel prêt est réellement accordé. Ainsi si on a un taux
d’escompte r auquel correspond un diviseur fixe D, le taux effectif
d’intérêt auquel le banquier prête réellement l’argent à son client
est r r = 36000
D−n

Exemple :

Soit à calculer le taux réel d’intérêt auquel le banquier à


prêté un capital de 100Fc pendant 12 mois au taux annuel
d’escompte de 6%.

 Solution

e =6Fc v = V-e = 94Fc

94Fc placé pendant 12 mois rapporte 6Fc


6
1Fc placé pendant 12 mois rapporte 94
6 x 100
100Fc placé pendant 12 mois rapporte 94 = 6,38

Le taux cherché est 6,38%

Soit à chercher le taux réel du prêt accordé pendant 120 jours au


r
taux d’escompte de 6% r=
36.000
6.000−120
=6,12%
Ainsi, escompter à 6% en dehors revient à escompter à 6,12% en
dedans si nous prenons V = 6.000Fc et n = 120 au taux de 6%
Vn 6.000 x 120
en dehors, e = D = 6.000
= 120Fc au taux de 6,12% en dedans
' Vn 6.000 x 120
e = =
D+ n 5.880+120 =120Fc
[46]

Remarquons que le taux réel croit en fonction directe du nombre


36.000
des jours, parce que le dénominateur de la fraction = D−n
devient de plus en plus petit. Nous pouvons donc conclure que
plus l’échéance est éloignée, plus le taux réel de placement
dépasse le taux d’escompte.

D. Différence entre escompte commercial et escompte


rationnel

Le point important ici est de pouvoir déterminer


l’importance de la différence qui existe entre les deux escomptes.

Soit : e = escompte commercial


e = escompte rationnel
'

v = valeur actuelle à escompte commercial


v = valeur actuelle à escompte rationnel
'

D’après les formules développées jusqu’ici nous avons :


Vn N Vn N
'
e =
D = D ; '
e =
D+ n = D+ n

(V −n) ' VD
v =V et v = D+n
D

La différence entre deux escomptes peut donc être déterminées


comme suit :

N N N ( D+ n )−N . D N n n
'
e−e =
D – D+ n = D ( D+n ) = D x D+ n =e
D+ n (1) ou que la
différence entre les deux escomptes est égale à l’escompte
rationnel de l’escompte commercial e ou bien :
N n ' n
'
e−e = x e
D+ n D = D+n (2) ou que la différence entre les deux
escomptes est égale à l’escompte commercial de l’escompte
rationnel e '
[47]

Exemple

' '
V = 2.340 ; n = 90Jrs ; r = 4% e = ? e =? e−e = ?

2.340.90 ' 2.340 x 90


e= = 23,40 ; e =23,17
9.000 9.090

' 90 90
e−e = 23,40x -23,17x
9.090 9.090 = 0,2317

On fait voir que cette différence est très petite et négligeable.

3.4. AGIO D’UN EFFET

L’agio est le total des retenues effectuées par la banque sur


l’effet escompte. Ces retenues comprennent :

a) L’escompte dont nous venons de parler ;


b) La perte de place, le change de place ou la commission
d’encaissement qui est un pour cent forfaitaire prélevé par le
banquier pour se couvrir des frais d’encaissement de l’effet
ainsi que de la perte d’intérêt. Elle se calcule en pourcentage
ou pour mille ;
c) Commission ou la rémunération des services rendus ;
d) Les frais divers d’acceptation, des timbres, d’avis
d’encaissement, etc.. ;
e) Bordereau d’escompte est un document comptable qui
donne les détails sur les effets composant une remise. Il fait
ressortir l’Agio et le met produit de la négociation.

Exemple :

Si la banque doit escompter les effets suivants au taux de


6% l’an ; commission ½%, minimum 50Fc par effet, nous
aurons :

Capitaux Echéance Jours Nombres PP Commission Localité


[48]

125Fc 31/3 31 3875 - 0,625 Kinshasa


85Fc 10/4 41 3485 0,86 0,500 Matadi
15Fc 30/4 61 915 2,50 0,500 Kisangani
100Fc 31/5 92 9200 - 0,500 Kinshasa
250Fc 31/5 92 23000 0,25 1,250 Kananga
575Fc 40.475 3,61(1) 3,375(2)

40.475
Escompte = 6000 = 6,746 (3)

Total Agio = 13,371Fc (1+2+3)

Produit net de l’escompte = 575 – 13,371 = 561,269Fc

N.B. C’est un document qui se présente sous la forme imprimée


par le banquier et mis à la disposition du client après ou
plusieurs transactions.

CHAPITRE QUATRIEME : EQUIVALENCE DES EFFETS OU


DES CAPITAL

4.1. NOTIONS

Deux effets de valeurs nominales différentes échéant à des


dates différentes sont dit équivalents lorsque, escomptés à la
même date et au même taux, ils ont les mêmes valeurs actuelles.

La date à laquelle ils ont été escomptés s’appelle date


d’équivalence.
[49]

Tous les raisonnements derrière les effets équivalents sont


basés sur l’escompte commercial, et non sur l’escompte rationnel
sauf dispositions spéciales. Prenons par exemple deux effets des
nominaux V1 et V2 et d’échéances respectives n1 et n2 qui sont
négociés au taux d’escompte i.

Nous allons calculer la valeur actuelle commerciale de


chacun de ces effets à une seule et même date. Les deux effets
seront appelés équivalents s’il existe une date (époque)
quelconque à laquelle les valeurs actuelles de ces deux effets
seront égales.

4.2. DETERMINATION DE LA VALEUR NOMINALE D’UN


EFFET REMPLAÇANT

Quelle est la valeur nominale d’un effet échéant 60 jours et


équivalent aujourd’hui à un effet de 6.300Fc qui a encore 42
jours à courir. Taux d’escompte est de 6% l’an.

Solution

La valeur actuelle de l’effet 6.300 = 6.300. ( 6.000−42


6.000 )
= 6.255,9Fc

Par la définition des effets équivalents, nous aurons :

6.255 , 9 x 6.000
La valeur nominale de l’effet équivalent = 6.000−60
= 6.319,09Fc

Pour mieux être souple et pragmatique, une méthode dite


’’d’époque’’ résolve mieux les effets équivalents à un autre ou les
effets équivalents à plusieurs autres à partir de cette relation
d’équivalence.

(D−n) (D−n)
V =V (1)
D D
[50]

(D−n) (D−n1 ) D ( D−n2 ) (D−n3) ( D−n n)


V =V 1 +V 2 +V 3 +Vn (2)
D D D D D

Partons d’abord de cette relation d’équivalence des valeurs


actuelles.

Exemple 1.

Soit à calculer la valeur nominale d’un effet de 90 jours qui


doit être remplacé par celui de 60 jours de valeur nominale
8.000Fc au taux de 6%.

Données : V1 = ? n1= 90Jrs V2 = 8.000Fc n2 = 60jrs r = 6%


n2 60

n1
30jrs
Date d’équivalence ou époque 30jours
30jrs 60jrs 90jrs

( 6.000−30 )
V = 8.000 6.000−60

5.970
V= 8.000. 5.940 = 8.040,40Fc
Vérifions leurs valeurs actuelles

8.040,40 ( 6.000−60
6.000 ) = 8.000 ( 6.000 )
6.000−30

7.960Fc = 7.960Fc

Exemple 2

Soient quatre effets : le premier 6.000$ échéant 30jours,


deuxième 3.800$ échéant 45jours, troisième effet 4.000$ échéant
[51]

43jours et 7.000$ échéant 25jours. Ils tous escomptés le même


jour au taux de 8%. Calculer la valeur de l’effet remplacant
sachant qu’il est payable en 50jours.

Données

V1 = 6.000 n1 = 30 D = 36.000 : 6 = 6.000


V2 = 3.800 n2 = 45 r = 8%
V3 = 4.000 n3 = 43 n = 50jours
V4 = 7.000 n4 = 25

Epoque 20 jours

10jrs 25jrs 23jrs -25jrs -30jrs


20 30 45 43 25 50

( 4500−30) 6000 ( 4500−10 ) +3800 ( 4500−25 ) +4000 ( 4500−23 )+7000 (4500−5)


V= 4500 =
4500

6000 ( 4490 ) +3800 ( 4475 )+ 4000 ( 4477 ) +7000(4495)


V=
4470
93.318 .000
V= 4470 = 20.876,51$

Preuve

La somme des valeurs actuelles des effets partiels est égale


à la valeur actuelle de l’effet remplaçant.

20.876,5 (0,99333) = 20.737,25$

V1 = 5.986,667+V2 = 3.778,889+V3 = 3.979,556+V4 = 6.922,223


[52]

N.B. : La recherche du taux et du temps sera aussi d’application


dans les effets équivalents, beaucoup d’exemples constitueront
les séances pratiques.

4.3. NOTION D’ECHEANCE COMMUNE

L’échéance commune de deux ou plusieurs effets est la date


à laquelle plusieurs effets ayant des échéances différentes
pourront être remplacés par un seul paiement sans qu’il en
résulte un dommage pour le débiteur ou le créancier.

Exemple 1 :

Un débiteur doit payer 1.000Fc dans 55jours, 3.000Fc


dans 85 jours et 2.000Fc dans 116 jours. Calculer la valeur
nominale de l’effet unique dont l’échéance est dans 100jours au
taux de 4,5%.

Solution

(8.000−100) 1.000 ( 8.000−55 ) +3.000 ( 8.000−85 ) +2.000 (8.000−116 )


V =
8.000 8.000

7.945.000+ 23..745 .000+15.768 .000


V= 7.900

V= 6.007,34Fc

Exemple 2 :

Déterminer l’échéance de l’effet unique de nominal égal à


5.980£ qui viendrait en remplacement de trois effets dans le
problème ci-dessus.

Solution
[53]

Désignant par n le nombre de jours qui séparent le jour de


l’escompte de la date d’échéance cherchée, nous aurons :

5980(8000-n)= 47.458.000

47.458 .000
(8000-n)= 5980

(8000-n) = 7.936,72 → n = 8000-7936,12 = 63,88jrs soit 64jours

4.4. ECHEANCE MOYENNE

L’échéance moyenne est la date à laquelle on pourrait


effectuer un remboursement global égal à la somme des valeurs
nominales de deux ou plusieurs capitaux sans que le débiteur ou
le créancier aient à payer ou à encaisser des intérêts.

Problème général

Soit à calculer l’époque à laquelle on pourrait effectuer le


paiement global V1+V2+V3 sans que le créancier ou débiteur aient
à payer on à encaisser des intérêts le taux d’escompte était nul.
V 1 n +V
1 2 n2 +V 3n

Nm =
3

V 1+V 2+ V 3

Ici le V remplaçant est égal à la somme le V partiels cela


constitue un repère pour distinguer l’échéance moyenne de
l’échéance commune.

Exemple :

V1 = 2.000 n1 = 4 mois ; V2 =3.000 n2 =6mois et V3 = 4.000 n3 = 7

2000.4+3000.6+ 4000.7 54000


Nm = 9000 = 9000 = 6 mois
[54]

CHAPITRE CINQUIEME : VENTE A TEMPERAMENT

5.1. NOTIONS

Née aux Etats-Unis d’Amérique, probablement autour du


ème
16 siècle, n’a cessé de développer et de se populariser sous la
double impulsion du progrès économique et technique. Les
domaines d’application ne font que s’étendre. En d’autres termes,
nous pouvons encore l’appeler vente à crédit ou à terme.

Les raisons qu’ont milité pour l’évolution de ce type de


vente sont deux ordres :
[55]

 Commercial : parce que les consommateurs se voyaient


dans l’impossibilité d’acheter un produit parce que leur
revenu ne leur permettait pas (part de l’acheteur). Aussi
les ventes à l’époque étant faibles suite à la production des
produits similaires sur le marché et il en résultait des
nombreux invendus d’où il fallait vendre à crédit pour se
débarrasser des invendus (part du vendeur) ;
 Social : l’épargne étant un processus et entachée de
beaucoup d’aléas, le consommateur arrivait difficilement à
épargner la somme nécessaire pour se procurer des biens
durables moyennant un règlement au comptant.

En somme, la vente à tempérament est une vente dans


laquelle l’acheteur peut se libérer par une série des paiements
partiels dont les règlements sont échelonnés à des intervalles
égaux de temps : une semaine, mois, trimestre, une année, etc…

Cela signifie qu’avant même d’avoir économisé au préalable


une somme équivalente au prix de l’article désiré, le client à la
faculté d’entrer en possession du bien et cela en payant :

 Une partie au comptant : l’acompte


 Un solde en une série des versements périodiques dont le
nombre préalablement déterminé.
L’acheteur à tempérament est soumis au frais en dehors
des intérêts qu’il doit payer. Il s’agit des frais de :

 Constitution de dossiers ;
 Recou²vrement des créances ;
 Risques de non paiement ou de fluctuation de la valeur de la
monnaie.

5.2. COUT DE CREDIT A TEMPERAMENT ET NOTION DU


TAUX REEL D’INTERET

Dans ces opérations, nous avons dit que le vendeur lui-


même accorde le crédit à l’acheteur à tempérament, parfois il
[56]

recourt à des sociétés de financement qui escompte les effets tirés


sur l’acheteur et permettre aussi au vendeur de ne pas
immobiliser ses ressources. Pour couvrir les frais de crédit, les
vendeurs ou les sociétés de financement les expriment sous forme
d’un taux forfaitaire calculé sur le crédit total accordé. Ces frais
sont généralement payés d’avance.

Le taux forfaitaire, qui varie d’après le montant de crédit et


d’après le nombre de mensualités, comprend :

 Le frais de constitution de dossier, le frais de recouvrement


des créances, les frais et risques de non paiement
(assurance), l’intérêt de l’argent prêté et la marge
bénéficiaire de la société de financement.
 Un taux est dit forfaitaire lorsque le facteur temps
n’intervient pas dans son application pour le calcul du
montant à retenir.

Exemple : la banque retient forfaitairement 5% sur un crédit de


2.500Fc, remboursable en un compte de 1.000Fc, et cinq
mensualités de 300Fc chacune.

2.500 x 5
5% = 100
= 125Fc
Le taux d’intérêt est celui qui est calculé en tenant compte du
facteur temps. Pour le crédit ci-dessus, on peut formuler le
problème comme suit :

La banque retient un intérêt de 5% l’an. Sur le crédit de 2.500


remboursable en 4mois. L’intérêt retenu sera égal à

2.500 x 5 x 4
1.200
= 4,17Fc

Le client qui a demande 2.500Fc ne recevra que 2500 – 41,7 =


2.458,33Fc.
[57]

5.3. METHODES, SOLUTIONS, COMMENTAIRES

 Problème1 : Conversion du taux d’escompte en taux forfaitaire

Un article se vend 6.000Fc au comptant et à tempérament


6.350Fc. Le paiement se fait comme suit : 1.800Z au comptant et
le solde en 8 mensualités de 568,75Fc chacune. La société qui
finance ce solde (4.550) décide d’inclure dans ces frais de crédit
un taux annuel d’escompte de 8%. Quel sera son taux
forfaitaire ?

 Explication du problème

Nous savons que le coût du crédit est égal à la somme de


tous les frais retenus par le donneur de ce crédit c'est-à-dire, les
frais généraux, le risque de non paiement, l’intérêt et la marge
bénéficiaire. Dans ce problème, le vendeur désire que la somme
de toutes ces retenues représente 8% l’an. C’est cela que l’on veut
dire que le ’’vendeur décide d’inclure dans ces frais de crédit un
taux annuel d’escompte de 8%.

 Solution

L’avance faite par la société de financement remboursable


en 8 versements mensuels de 568,75Fc équivaut à une avance de
même montant remboursable en un seul paiement de 450Fc à la
date de l’échéance moyenne c'est-à-dire après.

1+ 2+ 3 … … … … … … … … … … . … … ..+8 8(1+8) 1+ 8
8 = 8 x1 = 2 = 4.5 mois(1)
[58]

Le crédit accordé par la société équivaut à un crédit de 4.550Fc


1
remboursable après 4 2 mois. Le taux forfaitaire correspondant
est égal à

1
8 x4
2 = 3,00%
5

La société vendeuse dira à l’intéressé acheteur qu’elle vend aussi


des marchandises à tempérament moyennant une commission de
3%. Ce 3% est un taux forfaitaire.

Formule Générale

1+n 1+8
T.F = t x 24 T.F. : 8 x 24 = 3,00%

Remarque : lorsqu’il s’agit des paiements hebdomadaires, la


1+n
formule générale devient T.F. = t x 104

Problème 2 : Conversion du taux forfaitaire en taux annuel


d’escompte

Lorsque le taux forfaitaire est donné, il peut être


intéressant de le convertir en taux annuel d’escompte pour les
besoins de comparaison ou pour se faire une idée plus exacte de
ce qu’on paie. On va se servir de la formule de base développée ci-
dessus.

Une société de financement applique un taux forfaitaire de


8 1/3% pour un crédit remboursable en 24 mensualité. En
d’autres termes, pour un prêt de 4.200Fc remboursable en 24
mensualités de 175Fc chacune. Elle se fait payer d’avance
350,00Fc. Quel est le taux d’escompte qui correspond à ce T.
Forfaitaire.
[59]

 Solution

Rembourser un vingt quatrième du crédit à la fin de mois


pendant 24mois consécutifs revient à rembourser la somme
1+ 24 1
globale après douze mois et demi ou = 12 plus que la
2 2
société compte un taux forfaitaire de 8 1/3% pour un crédit
remboursable après 121/2mois, le taux annuel d’escompte sera
8 1/3 x 12
de 12 , 5 = 8%

Vérification

Vrn 4.200 .8 .12 ,5


E = 1.200 = 1.200
=350,0Fc

Donc, 8% est le taux annuel d’escompte. Le crédit entier


1+ n
peut être remboursé 2 mais après la conclusion du contrat.

1+ n
Pour 2 , mais le taux correspondant à T.F sera

24
T.F x 2

Application au problème ci-dessus

24 1 24
r =T . F x
1+n = 83 x 25 = 8%
Problème 3 : Calcul du taux d’intérêt payé par le vendeur à la
société de financement

Ce problème se pose lorsque le vendeur, bénéficiaire des


paiements à tempérament, doit s’en dessaisir avant les
échéances, en négociant les différents effets signés par le client.

Cette opération, nous l’avons dit représente un coût. C’est


le coût d’opportunité. Si le vendeur avait attendu l’échéance il
[60]

aurait pu encaisser tout le montant, y compris les comptes qu’il


va payer au banquier. C’est aussi un coût décisionnel.

Soit une marchandise vendue au comptant à 6.000,00Fc et


à tempérament à 6.360Fc moyennant le paiement de 1.800Fc au
comptant et le solde en 24 mensualités de 190Fc chacune. Une
banque finance cette vente moyennant retenue de 6% sur le
crédit accordé. A quel taux réel le vendeur emprunte t-il ?

Valeur nominale de 24 paiements mensuels est 6.360 – 1.800Fc =


4.560Fc et la banque prélève forfaitairement 6% soit 273,60
montant effectivement touché par le vendeur = 4.560 – 273,6 =
4.286,40.

La vendeur a reçu au comptant 4.286,40 et remboursera après


1
12 mois, par l’intermédiaire de l’acheteur 4560Fc.
2

1.200 x 273 , 6
1200. I
Appliquant la formule du taux intérêt r = c . n = 4.286 , 4 x 12 1
2

r = 6,13%

Problème 4. Calcul du taux réel d’intérêt payé par l’acheteur à


tempérament

Il ne faut ici confondre le taux d’intérêt stipulé par le


vendeur, avec le taux réel effectivement payé le bénéficiaire du
crédit. Le taux payé par l’acheteur ne devra pas être confondu
avec celui que paie le vendeur : Celui-ci rétrocède la totalité ou
une partie des intérêts que le client payera. L’acheteur, lui,
payera toujours le montant stipulé, que le vendeur se dessaisisse
de sa créance ou non.

 Solution
[61]

Le prix au comptant étant de 6.000Fc


Le crédit est égal 6.000–1800 = 4.200Fc en achetant à
tempérament, il payera 190x24 = 4.560 l’intérêt qu’il paie pour
bénéficier de ce crédit est de 4.560 – 4.200 = 360Fc

1200 I
Appliquant la formule de r = cn
nous avons

1200.360
r=
1 = 8,23%
4200 x 12
2

Problème 5 : Calcul du montant de la mensualité

Un article de 50.000 se vend à tempérament le paiement


s’effectue en un acompte de 40% et le solde en 6 mensualités quel
est le montant de la mensualité que doit payer l’acheteur si le
vendeur applique un taux forfaitaire de 0,55% pour des crédits
mensuels qu’il accorde ?

Solution

a) 40% de 50.000 = 20.000Fc

On compare 50.000 – 20.000 = 30.000Fc en comptant et 6


mensualités de x Fx. Le T.F. mensuel étant 0,55% le taux
forfaitaire semestriels devient 3,3%. On aura donc l’égalité
suivante.

30.000(3 , 3)
30.000 = 6x
100
[62]

30000 = 6x – 990 ; 6x = 30.000 + 990

30990
X= 6
= 5165Fc

CHAPITRE SIXIEME : COMPTES COURANTS ET D’INTERET

6.1 GENERALITES

6.1.1. NOTIONS

Le banquier et son client peuvent convenir que le premier


ouvrira en ses livres un compte courant au nom du dernier. Au
terme de cet accord, le banquier inscrira toutes les opérations en
faveur de son client et tous les ordres de paiement lui données
par celui-ci.

A la fin de la période convenue entre les parties et qui varie


en principe entre un mois et un an (généralement un trimestre) ;
[63]

le compte est clôturé, les différentes opérations compensées et le


solde final dégagé. Celui-ci déterminera la position financière de
chaque partie. Le solde débiteur indique le montant que le client
doit au banquier et le solde créditeur montre la provision
constituée par le titulaire auprès de son banquier.

Les opérations qui viennent alimenter le compte en faveur


du client sont portées au crédit de ce compte. Le banquier portera
au débit du compte tous les ordres de paiement reçus de son
client : retrait des fonds, des acceptations, de traites tirées sur lui
par les clients, les tirages de chèque, les retours impayés des
effets à l’encaissement ou en recouvrement remis par le client,
etc…

Si le client a retiré de la banque plus de fonds qu’il en a


déposé, on dit que le solde est débiteur et le cas contraire c'est-
à-dire la banque a reçu plus de fonds qu’il n’a payé à son client,
on dit que le solde est créditeur. Les intérêts seront ajoutés au
solde correspondant des capitaux.

6.1.2. REGIME DES TAUX D’INTERET

Les termes de la convention entre le banquier et sont client


peuvent être différents :

- Il peut être convenu que le banquier appliquera un seul et


même taux pour calculer les intérêts à la fin de la période,
que le solde soit débiteur ou créditeur. Dans ces cas on
parle du taux réciproque. Si ce taux ne varie pas dans la
période en considération, on parlera du taux réciproque
constant ; autrement on parlera du taux réciproque
variable.
- Il peut être convenu que le banquier applique un taux
différent selon que le solde du compte est débiteur ou
[64]

créditeur. On parlera dans ce cas du taux non réciproque,


il peut être variable ou constant selon qu’il reste constant
ou non constant (variable) durant la période des intérêts.
Dans le cas de taux non réciproque, le taux débiteur est
généralement plus élevé que le taux créditeur.

6.1.3. METHODE DES TENUES DU COMPTES

Il existe trois différentes méthodes pour tenir le compte


courant et d’intérêt. La méthode directes, indirectes et méthode
hambourgeoise (ancienne et nouvelle). Les deux premières
méthodes s’appellent méthode par totalisation, tandis que la
dernière est appelé la méthode par solde.

6.1.4. TERMINOLOGIE ET USAGE

Comme en comptabilité, on emploie ici les termes


créditeurs, débiteur, arrêter ou clôturer un compte (solde
débiteur, solde créditeur, à nouveau ou solde à nouveau :

- Epoque : date qui sert de base du calcul des intérêts ;


- Valeur : date à partir de laquelle une somme porte des
intérêts.
Elle se détermine d’après les règles suivantes :

a) Pour le solde à nouveau, la valeur est toujours le dernier


jour de la période précédente. Le fait que le solde est
débiteur ou créditeur importe peu ;
b) Le paiement s’effectue par la banque, d’ordre et pour compte
de son client (opérations de débit) sont portés en compte
valeur la veille de cette opération sauf disposition spéciale ;
c) Versements en compte effectués par les clients ou par des
tiers en sa faveur sont enregistrés par la banque valeur le
lendemain de la date de l’opération, sauf remise chèque
dans 48 heures ;
d) Remise à l’encaissement ou en recouvrement, valeur voir
indication sur effet ;
[65]

e) Retour impayé des effets sont inscrit au débit à la valeur de


son jour d’escompte qui est donné dans l’énoncé ;
f) Les remises à l’escompte des effets sont inscrites toujours
au crédit pour leur montant net c'est-à-dire l’agio sera
déduit, valeur de lendemain de la remise.

- Remise à l’encaissement, remise en recouvrement, valeur le


lendemain au même titre que remise à l’escompte,
- Décompte des jours : voir les intérêts simples.

N.B. : Cette opération se matérialise par un extrait de compte que


la banque envoie au client est qui accompagné d’une
formule d’approbation que le titulaire retourne à la banque
après avoir vérifié son compte. Dans une convention de
compte courant, chaque créance ou chaque opération perd
son individualité : c’est le solde qui compte.

Les comptes courants peuvent s’effectuer entre un


commerçant et son industriel dans le but de connaitre le solde
simple à la fin de chaque période. Tandis que pour le banquier et
son client comporte les clauses des intérêts à payer.

6.1.5. COMPARAISON DES TROIS METHODES

6.1.5.1. Méthode directe :

Avantages :

- Elle est la plus simple. Elle est facilement comprise par les
étudiants ;
- Si le titulaire veut isoler une opération, il a directement le
nombre correspondant à cette opération.

Inconvénients :

- Nécessite de connaitre d’avance la date de clôture ;


[66]

- Elle fait apparaitre beaucoup des nombres rouges (car de


remise de l’encaissement ou recouvrement) ;
- Elle n’est plus presque d’utilisation.

6.1.5.2. METHODE INDIRECTE

Avantages :

- Elle permet de calculer les nombres sans avoir besoin de la


date de clôture ;
- Elle donne rarement les nombres rouges sauf cas de retour
impayé d’un effet ou l’oubli d’une opération dans le compte
précédent.

Inconvénients :

- C’est une voie détournée de trouver une solution à un


problème simple : elle est compliquée ;
- Si l’on veut isoler une opération, on ne peut pas trouver le
nombre correspondant à cette opération facilement. Tous les
nombres calculés sont les nombres négatifs ;
- A la clôture du compte, il faut passer les écritures de
rectification ou de redressement.
- Elle n’est plus presque d’utilisation.

En conclusion, cette méthode inventée pour remédier aux


inconvénients de la méthode directe, s’est révélée plus déficiente
qu’elle.

6.1.5.3. METHODE HAMBOURGEOISE

Avantages :

- Elle donne une situation exacte du compte de façon


permanente ;
- Elle correspond à la signification du contrat de comptes
courants en effet, seuls les soldes portent les intérêts.
[67]

Inconvénients

- Nécessite d’atteindre la fin de la période dans la méthode


hambourgeoise ancienne. Elle s’applique mieux quand le
taux est non réciproque. Quand il est réciproque, il est
conseille d’appliquer la méthode directe mais elle n’est pas
exclue.

6.2. Enoncés

6.2.1. Compte courant et d’intérêt de Monsieur MBALUKU à


la BGFI Bank du 01 janvier au 31 mars 2014.

Le premier janvier, de 12.000$ MBALUKU est débiteur vis-à-vis


de la BGFI.
Le 03 janvier, la banque paie 30.000$ à MUDE, créancier de
MBALUKU ;
Le 15 janvier, sur ordre de MBALUKU la banque vire 1.000$ à
NUMBI ;
Le 18 janvier, MBALUKU verse 35.000$ en espèces dans son
compte ;
Le 25 janvier, MBALUKU tire sur sa banque une traite 15.000$,
échéance 28 février ;
Le 12 février, MBALUKU remet à la banque des effets à
l’encaissement de 15000$ valeur au 20 février ;
Le 20 février, MBALUKU donne l’ordre à sa banque de payer
5.000$ à MBAMBI ;
Le 28 février, MBALUKU verse 10.000$ en espèce dans son
compte ;
Le 10 mars, MBALUKU tire un chèque de 30.000$, sur sa
banque ;
Le 15 mars, la BGFI vire au compte d’ANKAMA 15.000$ sur ordre
de MBALUKU ;
Le 20 mars, MBALUKU opère une remise à l’escompte de
25.000$. L’Agio total s’élève à 100$.
[68]

T.D : Arrêter le compte au 31 mars.

6.2.2. Compte courant et d’intérêt de Monsieur MBALUKU à


la BIAC du 01 janvier au 31 mars 2014

Le premier janvier, solde à nouveau du compte NGOTO est


débiteur de 2.000$
Le 03 janvier, la banque paie 30.000$ au créancier KAKESE ;
Le 15 janvier, sur ordre de NGOTO, la banque effectue un
virement de 10.000$ en faveur d’ATENDA ;
Le 18 janvier, NGOTO verse en espèce 35.000$ dans un compte ;
Le 25 janvier, NGOTO tire sur sa banque une traite de 15.000$
en faveur de son créancier KAMUNGA ;
Le 12 février, NGOTO opère une remise à l’encaissement 15.000$
valeur 15 Avril ;
Le 20 février, la banque paie pour compte de NGOTO 5.000$ ;
Le 28 février, NGOTO verse 10.000$ en espèce dans son compte ;
Le 10 mars, NGOTO tire un chèque de 30.000$ sur sa banque ;
Le 15 mars, la banque vire 15.000$ au compte de KHONDE sur
ordre de NGOTO ;
Le 20 mars, NGOTO fait une remise à l’escompte de 25.000$ le
net produit s’élève à 24.900$ ;
T.D : Arrêter le compte au 31 mars

6.2.3. Compte courant et d’intérêt de monsieur KHONDE


Le premier mai, le solde à nouveau est créditeur de 2.000Fc ;
Le 03 mai, la banque paie 30.000Fc pour compte de KHONDE ;
Le 10 mai, l’effet escompté et envoyé à l’encaissement par la
banque retourne impayé, nominal 5.000Fc valeur 27/04 ;
Le 15 mai, KHONDE verse en espèces 35.000Fc ;
Le 18 mai, sur ordre de KHONDE, la banque effectue un virement
de 10.000Fc au compte de ISANGYA ;
Le 25 mai, KHONDE tire sur la banque une traite de 15.000Fc
échéance le 28/02 ;
Le 12 juin : KHONDE opère une remise à l’encaissement de
15.000Fc, valeur le 20 juin ;
[69]

Le 15 juin, KHONDE fait une remise en recouvrement de


20.000€, valeur le 25 juin ;
Le 20 juin, la banque paie 5.000Fc pour compte de KHONDE ;
Le 10 juillet, KHONDE tire un chèque de 30.000Fc sur sa
banque ;
Le 15 juillet, KHONDE opère une remise à l’escompte. Le net
produit s’élève à 24.900Fc.

T.D : Arrêter le compte le 31 juillet

6.2.4. compte courant et d’intérêt de monsieur MUDE


Le premier Août, le solde à nouveau du compte courant de MUDE
à la banque est créditeur de 2.540€.
Le 03 août, la banque paie 30.000€ pour compte MUDE ;
Le 10 août, l’effet de 5.000€ nominal escompté par la banque
valeur le 27 juillet et envoyé par elle à l’encaissement, retour
impayé ;
Le 15 août, sur ordre de MUDE, la banque effectue un virement
au compte de MONSENGWO pour un capital de 10.000€ ;
Le 18 août, MUDE verse 35.000€ en espèce dans son compte ;
Le 25 août, MUDE tire sur sa banque une traite de 15.000€,
échéance le 20 novembre ;
Le 12 septembre, MUDE opère une remise d’effets pour
encaissement à la banque, valeur faciale est de 15.000€, valeur
30 novembre ;
Le 20 septembre, la banque paie 5.000€, pour le compte de
MUDE ;
Le 28 septembre, MUDE verse 10.000€, en espèce dans son
compte ;
Le 10 octobre, MUDE tire un chèque de 30.000€ sur la banque ;
Le 15 octobre, la banque vire 15.000€, au compte de MBUNDA
par ordre de MUDE ;
Le 20 octobre, MUDE fait une remise à l’escompte de 25.000€.
L’agio s’élève à 100€.

T.D : Arrêter le compte le 31 octobre


[70]

6.2.5. Compte courant et d’intérêt de monsieur NSUMBU


Le 1er janvier, le solde à nouveau est débiteur de 2.800FCFA de
Monsieur NSUMBU ;
Le 11 janvier NSUMBU remet les effets à l’escompte, le produit
net s’élève à 1.500FCFA ;
Le 15 janvier, NSUMBU, tire un chèque sur sa banque
5.000FCFA ;
Le 27 janvier, NSUMBU verse 10.000FCFA en espèce ;
Le 27 janvier, NSUMBU remet à sa banque un ordre de paiement
de 3.200FCFA en faveur de l’un des fournisseurs ;
Le 05 février NSUMBU remet des effets à l’escompte le produit net
de l’opération s’élève à 2.400FCFA ;
Le 10 février NSUMBU donne à sa banque un ordre de virer
7.500FCFA dans le compte du receveur des contributions à
Brazza ;
Le 25 février, NSUMBU verse à sa banque 3.100FCFA en espèce ;
Le 28 février, NSUMBU remet à sa banque 1.000FCFA d’effets à
encaisser, échéance au 30 mars ;
Le 07 mars, NSUMBU tire sur sa banque un effet de 2.500FCFA
de son créancier MAMPASI, valeur 30 avril.

T.D : Arrêter le compte au 31 mars.


5.4. APPLICATIONS

1. Taux réciproque constant de 4% l’an, compte arrêté au 31


mars de Monsieur MBALUKU en dollars américain

METHODE DIRECTE : énoncé n°6.2.1

Date Libellé Capitaux Valeur Jrs Nombres/100


Débit Crédit Débit Crédit
01/01 Solde à nouveau 12.000 - 31/12 90 10.800 -
03/01 V/ordre de paiement 30.000 - 02/01 88 26.400 -
15/01 V/ordre de virement 1.000 - 14/01 76 760 -
18/01 V/versement - 35.000 19/01 71 - 24.850
25/01 V/traite 15.000 - 28/02 31 4.650 -
12/02 V/remise à l’encaiss. - 150.000 20/02 39 - 5.850
20/02 V/ordre de paiement 5.000 - 19/02 40 2000 -
28/02 V/versement espèce - 10.000 01/03 30 - 3.000
[71]

10/03 V/chèque 30.000 - 09/03 22 6.600 -


15/03 V/ordre de virement 15.000 - 14/03 17 2.550 -
20/03 V/remise à l’esco. - 24.900 21/03 10 - 2.490
31/03 Balance des nombre - - - - 17.570
31/03 Intérêt 4% sur B.N 195,22
31/03 Solde à reporter 23295,22 31/03
Totaux 108.195,22 53.760 53.760
01.04 Solde à nouveau 23.295,12 - 31/03 - -

Commentaires

Comparant les deux colonnes, nous trouvons que


MBALUKU doit :
a) En capital : 108.195,22 – 84900 = 23.295,22$
53760−36190 17.570
b) Un intérêt : 90
= 90
= 195,22$
Cn N N :100
c) Les intérêts débiteur sur ces capitaux = I = D : D = D:100 =
N :100
B

N.B : Les commentaires sont donnés pour aider les étudiants à


comprendre les pages suivantes.

2. Taux réciproque constant de 4% l’an, compte arrêté au 31


octobre de Monsieur MUDE en euro

METHODE INDIRECTE : énoncé n°6.2.4.

Date Libellé Capitaux Valeur Jrs Nombres/100


Débit Crédit Débit Crédit
01/08 Solde à nouveau 2.000 - 31/12 ép - -
03/08 V/ordre de paiement 30.000 - 02/08 2 600 -
15/08 V/ordre de virement 1.000 - 14/08 14 140 -
18/08 V/versement espèces - 35.000 19/08 19 - 6.650
25/08 V/traite 15.000 - 28/09 59 8.850 -
12/09 V/remise à l’encaiss. - 15.000 20/09 51 - 7.650
20/09 V/ordre de paiement 5.000 - 19/09 50 2.500 -
28/09 V/versement - 10.000 01/10 60 - 6.000
10/10 V/chèque 30.000 - 09/10 68 20.400 -
15/10 V/ordre de virement 15.000 - 14/10 73 10.950 -
[72]

20.10 V/remise à l’escomp. - 24.900 21/10 80 - 19.920


31/10 Bal. Prov. Cap. - - 31/10 31/10 90 11.790
(13100Dr)
31/10 Bal.des nombres - - - - -
31/10 Intérêt 4% sur B.N. 95,22 - - - -
Solde à reporter 13.195,22 31/10 - -
Totaux 98.095,22 98.095,22 52.010 52.010
01/01 Solde à nouveau 23.295,12 - 31/03 ép - -

3. Taux réciproque variables, méthode directe, plusieurs


époques taux d’intérêt 4% à l’ouverture, 5% à partir du 9
septembre et 6% à partir du 5 octobre : énoncé n°6.2.4.

Date Libellé Capitaux Valeur Jrs Nombres/100


Débit Crédit Débit Crédit
01/08 Solde à nouveau - 2540 31/07 39 - 999
03/08 V/ordre de paiement 30.000 - 02/08 37 11.100 -
10/08 Retour impayé 5.000 - 27/07 43 2.150 -
15/08 V/ordre de virement 10.000 - 14/08 25 2.500 -
18/08 V/Versement espèces - 35000 19/08 20 - 7.000
25/08 V/chèque 15.000 - 20/11 71 10.650
08/09 Balance des nombres - - 2891
08/09 Intérêt 4% sur B.N
(32,12Cr) -
Solde à reporter 22.460 08/02 - -
60.000 60.000 18.641 18.641
09/09 A nouveau 22.460 - 08/09 24 5.390 -
12/09 V/remise à l’encaisse - 15.000 30/11 57 8.550 -
20/09 V/ordre de paiement 5000 - 19/09 13 650 -
28/09 V/versement espèces - 10.000 01/10 3 - 300
28/09 Balance des nombres - - 04/10 - - 14290
28/09 Intérêt 5% sur B.N.
[73]

(198 : 47Dr)
Solde à reporter - 2.460 04/10
27.460 27.460 14.590 14.590
05/10 A nouveau 2.460 - 04/10 27 664 -
10/10 V/chèque 30.000 - 09/10 22 6600 -
15/10 V/virement 15.000 - 14/10 17 2550 -
20/10 V/remise à l’encaisse - 24.900 21/10 10 - 2.490
Balance des nombres - - - - - 7.324
Intérêt 6% sur B.N
(122,07Dr)
Solde des intérêts 288,42 - - - - -
Solde à reporter - 22.848,42 31/10 - - -
47.748,42 47.748,42 9814 9814
01/11 Solde à nouveau 22848,42 - 31/10 - - -

4. Taux réciproque variables, méthode indirecte, plusieurs


époques taux d’intérêt 4% à l’ouverture, 5% à partir du 9
septembre et 6% à partir du 5 octobre : énoncé n°6.2.4.

Date Libellé Capitaux Valeur Jrs Nombres/100


Débit Crédit Débit Crédit
01/08 Solde à nouveau - 2540 31/07 ép - -
03/08 V/ordre de paiement 30.000 - 02/08 2 600 -
10/08 Retour impayé 5.000 - 27/07 4 - -200
15/08 V/ordre de virement 10.000 - 14/08 14 1.400 -
18/08 V/Versement espèces - 35000 19/08 19 - 6650
25/08 V/tirage 15.000 - 20/11 110 16.500 -
Balance Pvov.Cap - 22.460 08/09 39 - 8.759
Balance des nombres - 2.891
Intérêt 4% sur B.N
(32,12Cr) -
TOTAUX 60.000 60.000 18.500 18.500

09/09 A nouveau 22.460 - 08/09 ép - -


12/09 V/remise à l’encaisse - 15.000 30/11 81 - 12.150
20/09 V/ordre de paiement 5000 - 19/09 11 550 -
28/09 V/versement espèces - 10.000 01/10 21 - 2.100
Balance Prov. Cap - 2.460 04/10 24 - 590
Balance des nombres - - 14290
[74]

Intérêt 5% sur B.N.


(198,47D)
TOTAUX 27.460 27.460 14.840 14.840

05/10 Report à nouveau 2.460 - 04/10 ép - -


10/10 V/chèque 30.000 - 09/10 5 1.500 -
15/10 V/virement 15.000 - 14/10 10 1.500 -
20/10 V/remise à l’encaisse 24.900 31/10 27 - 4.233
Balance des nombres - - 27 6.091
22.560
Balance des nombres 7.324
Intérêt 6% 122,07D
Solde des intérêts 288,42 -
Solde à reporter
47.748,42 47.748,42 10.324 10.324
TOTAUX
[75]

5. Taux réciproque constant, méthode Hambourgeoise ancienne taux d’intérêt 4%, compte
arrêté au 31/10 : énoncé n°6.2.3.

Date Libellé Capitaux Valeur Soldes n Nombres/100


Débit Crédit Débit Crédit
10/05 Retour impayé 5.000 - 27/04 5 .000D 4 200 -
01/05 Solde à nouveau - 2000 31/04 3.000D 2 60 -
03/05 V/ordre de paiement 30.000 - 02/05 33.000D 14 4620 -
15/05 V/versement espèces - 35.000 16/05 2.000C 1 - 20
18/05 V/ordre de virement 10.000 - 17/05 8.000D 33 2640 -
20/06 V/ordre de paiement 5.000 - 19/06 13.000D 1 130 -
12/06 V/remise à l’encais. - 15.000 20/6 2.000C 5 - 100
15/06 V/remise recouv. - 20.000 25/06 22.000C 3 - 660
25/05 V/tirage 15.000 - 28/06 7.000C 1 - 70
28/06 V/versement espèce - 10.000 01/07 17.000C 8 - 1360
10/07 V/chèque 30.000 - 09/07 13.000D 7 910 -
15/07 V/remise escompte - 24.900 16/07 11.900C 15 - 1785
31/07 Balance des nombre - - 31/07 - - 4565
Intérêt 4% sur B.N 50,72 - 31/07 11.849,28C - - -
Solde à reporter 11.849,28 - 31/07
TOTAUX 106.900,00 106.900 31/03 8.560 8.560
01/11 Solde à nouveau - 11.849,28 31/07 11849,28D - -
[76]

Principes

- Attendre la fin de la période avant d’enregistrer les


opérations dans le compte ;
- A la fin de la période, classer d’abord tous les postes dans
l’ordre chronologique de leur dates de valeur en
commençant par la valeur la plus ancienne ;
- A chaque date de valeur on, calcul le solde des capitaux ;
- Inscrire chaque nombre ’’N’’ dans la colonne respectives ;
- Le dernier solde des capitaux calculé avant la clôture perte
les intérêts jusqu’à la clôture ;
- Pour clôture, on détermine la balance de nombres ’’N’’, on
calcule l’intérêt sur cette balance et on ajoute cet intérêt
dans les capitaux de débit ou de crédit.
[77]

6. Taux réciproque constant, méthode Hambourgeoise nouvelle taux d’intérêt 4% l’an, compte
arrêté au 31/07 : énoncé n°6.2.3.

Date Libellé Capitaux Valeur Soldes n Nombres/100


Débit Crédit Débit Crédit
01/05 Solde à nouveau - 2 .000 31/04 2.000D 2 - 40
03/05 V/ordre de paiement 30.000 - 02/05 28.000D 6 - 1.680
10/05 Retours impayé 5.000 - 27/04 33.000D 20 6.600 -
15/05 V/versement - 35.000 16/05 2.000C 1 - 20
18/05 V/ordre de virement 10.000 - 17/05 8.000D 42 3.360 -
25/05 V/tirage 15.000 - 28/05 23.000D 8 - 1.840
12/06 V/remise à l’encais. - 15.000 20/05 8.000C 5 - -
15/06 V/remise recouv. - 20.000 25/05 12.000C 6 910 -
20/06 V/ordre de paiement 5.000 - 19/05 7.000C 10 - 700
28/06 V/versement - 10.000 01/06 17.000C 8 - 1.360
10/07 V/chèque tirage 30.000 - 09/06 13.000D 7 -
15/07 V/remise escompte - 24.900 16/06 11.900C 15 1.785
31/07 Balance des nom - - 4.565
31/07 bre 50,72 -
31/07 Intérêt 4% sur B.N 11.849,28 31/03
Solde à reporter 106.900 106.900 11990 11990
TOTAUX 31/07 11849,28C
01/11 Solde à nouveau - 11.849,28 - -

Principes

- Ne pas attendre la fin de la période, comme dans la version précédente, ranger les opérations,
mais les enregistrer au fut et à mesure qu’elles se présentent ;
- Pour le reste, procéder comme dans la version précédent
[78]

7. Taux réciproque variables, méthode Hambourgeoise nouvelle compte arrêté au 31/10 : énoncé n°6.2.4. 4% au début,
5% à partir 09 septembre,6% à partir du 05/10
Date Libellé Capitaux Soldes Valeurs Jours Nombres/100
Débit Crédit Débit Crédit
01/08 A nouveau - 2540 2540C 31/12 2 - 51
03/08 V/ordre de paiement 30.000 - 27.460D 02/08 6 - 1.647
10/08 Retours impayé 5.000 - 32460D 27/07 18 5.845 -
15/08 V/ordre de virement 10.000 - 42460D 14/08 5 2.123 20
18/08 V/virsement espèces - 35.000 7460D 19/08 91 6.788 -
25/08 V/tirage 15.000 - 22.460D 20/11 71 - 15147
15 Balance. Nombres - - - 08/02 - 2.891 -
Intérêt 4% :32,120 17.645 17.645

09/09 A nouveau 22.460 - 22.460D 08/09 81 18.192 -


12/09 V/Remise encaisse - 15.000 7.460D 30/11 70 - 5.222
20/09 V/ordre de paiement 5.000 - 12.460D 19/09 10 1.246 -
28/09 V/versement espèces - 10.000 2460D 01/10 3 74 -
Balance. Nombres 04/10 - - 14.290
Intérêt 5% 198,47D 19.512 19.512

05/10 A nouveau 2.460 - 2460D 04/10 5 123 -


10/10 V/Chèques 30.000 - 32460D 09/10 5 1623 -
15/10 V/ordre de virement 15.000 - 47.460D 14/10 7 3322 -
20/10 V/remise escompte - 24900 22.460D 21/10 10 2256 -
01/11 Balance des nombre - - - 31/10 - - 7.324
Intérêt 6% 122,07D - - - - - -
288,42 -
Solde des intérêts 22.848,42D 31/10 - - -
Solde à reporter 22884
Solde à nouveau
47.748,42 47.748,42 7.324 7.324
01/11 A nouveau 22.848,42 - 22.848,42 31/10 - - -
[79]

8. Taux non réciproque constant variables, méthode Hambourgeoise ancienne, 7,5% débit et 5% crédit, énoncé n°6.2.5.
de NSUMBU

Date Libellé Capitaux Soldes Valeurs Jours Nombres/100


Débit Crédit Débit Crédit
01/01 A nouveau 2.800 2.800D 31/12 12 336 -
11/01 V/remise escompte - 1.500 1.300D 12/01 2 26 -
15/01 V/chèque 5.000- - 6.300D 14/01 09 567 -
V/versement
22/01 - 10.000 4.700C 23/01 3 - 111
V/ordre paiement
27/01 3.200- - 1.500C 26/01 11 55
05/02 V/remise escompte 2.400 3.900C 06/02 3 - 117
10/02 V/virement 7.500 - 3.600D 09/02 17 612 -
25/02 V/versement 3.100 500D 26/02 32 160
27/02 V/remise encaiss. 1.000 500C 30/03 1 5
07/03 V/tirage 2.500- 2000D 30/04 30 p.m -
Int 7%=45,75D
-
INT 5%=3,51C
Solde des intérêts 42,24- -
Solde à reporter 542,24 542,24D -
TOTAUX - 1.701 288
[80]

9. Taux non réciproque constant variables, méthode Hambourgeoise ancienne, 75% débit et 5% crédit, énoncé n°6.2.5.
de Monsieur NSUMBU
Date Libellé Capitaux Soldes Valeurs Jours Nombres/100
Débit Crédit Débit Crédit
01/08 A nouveau - 2540 2540C 31/07 2 - 51
03/08 V/ordre de paiement 30.000 - 27.460D 02/08 6 - 1.641
10/08 Retours impayé 5.000 - 32460D 27/07 18 5.843 -
15/08 V/ordre de virement 10.000 - 42.460D 14/08 5 2.123
18/08 V/virement espèces - 35.000 7.460D 19/08 91 6.788 -
25/08 V/tirage 15.000 - 22.460D 20/11 71 - 15.147
15 Balance. Nombres - - - 08/02 - 2.891 -
Intérêt 4% :32,12C 17.645 17.645

09/09 A nouveau 22.460 - 22.460D 08/09 81 18.192 -


12/09 V/Remise encaisse - 15.000 7.460D 30/11 70 - 5.222
20/09 V/ordre de paiement 5.000 - 12.460D 19/09 10 1.246 -
28/09 V/versement espèces - 10.000 2.460D 01/10 3 74 -
Balance. Nombres 04/10 - - 14.290
Intérêt 5% 198,47D 19.512 19.512

05/10 A nouveau 2.460 - 2.460D 04/10 5 123 -


10/10 V/Chèques 30.000 - 32.460D 09/10 5 1623 -
15/10 V/ordre de virement 15.000 - 47.460D 14/10 7 3322 -
20/10 V/remise escompte - 24.900 22.460D 21/10 10 2256 -
01/11 Balance des nombre - - - 31/10 - - 7.324
Intérêt 6% 122,07D - - - - - -
288,42 -
Solde des intérêts 22.848,42D 31/10 - - -
Solde à reporter 22.884
Solde à nouveau
47.748,42 47.748,42 7.324 7.324
01/11 A nouveau 22.848,42 - 22.848,42 31/10 - - -
[81]

10. Taux réciproque constant variables, méthode Hambourgeoise nouvelle compte arrêté au 31/10 : énoncé n°6.2.4. 4%
au début, 5% à partir 09 septembre,6% à partir du 05/10
Date Libellé Capitaux Soldes Valeurs Jours Nombres/100
Débit Crédit Débit Crédit
01/01 A nouveau 2.800 2.800D 31/12 12 336 -
11/01 V/remise escompte .- 1.500 1.300D 12/01 2 26 -
15/01 V/chèque 5.000 - 6.300D 14/01 5 315 -
20/01 Bal. Prov. Cap. - 6.300D 19/01
Bal. des Nombres - - -
Int 4.5¨%=14,10D - -
- - - -
677

21/01 Report - - 6.300D 19/01 4 252 -


23/01
22/01 V/versement esp. 10.000 3.700C 3 111
26/01
27/01 V/ordre de paiement 3200 - 500C 06/02 11 55
05/02 V/remise escompte - 2.400 2.900C 09/02 3 87
10/02 V/ordre virement 7500 - 4.600D 26/02 17 782 -
25/02 V/versement esp. - 3.100 1.500D 27/02 1 15 -
27/02 Bal.Prov. Cap. 1.500D
Intérêt 6%=17,48D - -
Intérêt 5%=2,11C -
1.049 253

28/02 Report 1.500D 27/02 31 465 -


28/02 V/Chèques 1.000 500D 30/03 1 5 -
470
A nouveau 541,23 - - - -
[82]

BIBLIOGRAPHIE

1. LUBIOKA M., COURS D’ARITHMETIQUE COMMERCIALE,


ISTC-BOMA, 2012-2013
2. LUKOKI M., COURS DE MATHEMATIQUE FINANCIERE,
ISC-GOMBE, 1989-1990
3. MASIERI W., NOTIONS ESSENTIELLES DE
MATHEMATIQUES FINANCIERES, SIREY 1973
4. MUSENGA T., COURS DE MATHEMATIQUE FINANCIERE,
SCIENCES ECONOMIQUES, UNIKIN, 1987-1988
5. MUTOMBO L., COURS D’ARITHMETIQUE COMMERCIALE,
ISC-GOMBE, 1990-1991
6. VERHULST A., COURS DE TECHNIQUE DU COMMERCE,
Ed. C.R.P., Kinshasa, 1996

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