Manuel PDF Final
Manuel PDF Final
Manuel PDF Final
Edition 2014
SOMMAIRE
S OMMAIRE
PREFACE
INTRODUCTION
SIGLES ET ABREVIATIONS
ANNEXES :
BIBLIOGRAPHIE
P REFACE
PREFACE
Face aux défis de l’économie de l’eau dans le souci de promouvoir les extensions des superficies
irriguées de la zone Office du Niger, une meilleure conception des infrastructures hydro agricoles
et une gestion optimale des ressources en eau apparaissent comme un élément moteur.
C’est dans cette optique que le Mali, avec l’appui de ses partenaires au développement a engagé
depuis les années 1980 un vaste programme de modernisation des infrastructures hydro agricoles
de l’Office du Niger. Ces actions ont permis la réhabilitation de plus de 50 000 ha de terres
irriguées, la récupération de la totalité des terres abandonnées et l’extension des surfaces irriguées
de l’Office du Niger à 100 000 ha, essentiellement destinés aux Exploitations Agricoles Familiales.
Ce programme de modernisation associé à l’intensification et aux différentes mesures
d’accompagnement a permis d’accroitre les rendements, faisant de l’Office du Niger une zone par
excellence de production du riz au Mali avec plus de la moitié de la production nationale.
Cette affluence de financements publics vers la zone a aussi donné un essor au secteur privé qui a
consenti des investissements remarquables, même si le niveau de ses investissements reste
largement en deçà des attentes. En effet, les demandes privées de terres aujourd’hui dépassent
largement la capacité des principales infrastructures et surtout nécessitent pour leur mise en valeur
la disponibilité des ressources et/ou l’économie d’eau sur les périmètres irrigués en exploitation.
Face à cette diversité de partenaires (Bailleurs de Fonds, Bureaux d’Etudes, Instituts de Recherche,
Entreprises de travaux, Demandeurs de T erres Privés, etc.), l’Office du Niger a plusieurs fois
entrepris des démarches pour se doter d’outils de conception de ses aménagements à travers les
différentes missions d’harmonisation basées sur les résultats d’études des projets BEAU et GEAU.
REMERCIEMENTS
Ce manuel a été financé par la Coopération Allemande, Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW),
dans le cadre des Mesures d'Accompagnement pour l’Appui au siège et aux zones de l’Office du
Niger en matière de Gestion de l’Eau et de Maintenance du Réseau Hydraulique - «PROJET
SIENGO» portant le N°2008 65 089.
Nous remercions toutes les personnes ressources qui ont substantiellement apporté leur
contribution en critiquant et relisant ce document. Ces remerciements s’adressent tout
particulièrement à Messieurs :
Tout ce travail n’aurait pu être réalisé sans l’accompagnement de la Direction Générale de l’Office
du Niger et la Coopération Allemande, Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), qu’elles en soient
vivement remerciées.
INTRODUCTION
INTRODUCTION
Ce manuel est conçu pour les besoins des Gestionnaires du réseau hydraulique de l’Office du Niger.
Il sera un outil essentiellement destiné aux :
• Agents de l’Office du Niger qui ont la charge de l’exploitation des équipements de maîtrise des
ressources en eau et sa distribution entre les usagers ;
• Exploitants agricoles pour la gestion et la maintenance du réseau tertiaire et des ouvrages
associés ;
• Bureaux d’études pour la conception des périmètres irrigués type «Office du Niger».
Le manuel répond au souci de les servir de guide dans l’exercice de leur fonction. Il est rédigé en
sept (7) chapitres et cinq (5) annexes.
S IGLES ET ABREVIATIONS
PE Plan d’Eau
PEmax Plan d’Eau Maximal
PEmin Plan d’Eau Minimal
PEnom Plan d’Eau Nominal
PME Petite et Moyenne Entreprise
PRJ Projet de PAE
PU Prix Unitaire
PV Procès-Verbal
SAH Service des Aménagements Hydro-Agricoles
SERP Service Exploitation du Réseau Primaire
SGAF Service Gestion et Aménagement du Foncier
SGE Service Gestion Eau
Service de la Gestion de l’Eau et de la Maintenance du Réseau
SGEMRH
Hydraulique
SIGO N Système d’Information Global de l’Office du Niger
SO GREAH Société Grenobloise d’Etudes et d’Applications Hydrauliques
TN T errain Naturel
ToR T out ou Rien
TV T on Villageois
UE Unité d’Entretien
déVeloppement et Intégration d’un Système d’Information à l’O ffice du
VISIO N
Niger
EQUIVALENCE DES MOTS UTILISES
Adducteur
T ête morte (Fala, Canal du Sahel, Canal du Macina, Canal Costes-Ongoïba,
etc.)
Canal primaire Distributeur
Canal secondaire Partiteur ; sous partiteur
Canal tertiaire Arroseur
Canal quaternaire Rigole
Ouvrage d’admission d’eau Vanne automatique, vanne plate et module à masques
Ouvrage vidange Débouché de drain
Drain principal Collecteur
Drain secondaire Drain de partiteur
Drain tertiaire Drain d’arroseur
Réseau quaternaire Rigole
Office du Niger
Chapitre 1 :
1. INTRODUCTION
Les aménagements de l'Office du Niger (ON) sont l’un des plus anciens de l'Afrique de l'Ouest et
l'un des plus étendus. Les terres de l’ON ont été aménagées à partir des années 1930 dans le delta
intérieur du fleuve Niger. L’ON devait devenir, selon les premiers projets élaborés, le principal
fournisseur de coton des industries textiles de la France, le grenier à riz de l'Afrique de l'Ouest et un
lieu d'innovations techniques et sociales.
Les grands ouvrages de base ont été conçus et construits pour assurer l’irrigation d’un million
d’hectares environ en 50 ans. Le pont barrage, ouvrage principal, est situé à Markala à 35 km de
Ségou.
Ce barrage permet de relever le niveau d’eau du fleuve Niger d’environ 5,50 mètres au-dessus du
niveau normal de l’étiage, ce qui permet de dominer de vastes plaines appartenant au delta intérieur
du fleuve Niger.
A partir d’anciens défluents (appelés Falas) endigués et remis en eau, partent de nombreux canaux
d’irrigation qui répandent leurs eaux sur près de 120 000 ha actuellement aménagés et mis en
valeur (riz, autres céréales, cultures maraichères, canne à sucre, etc.).
Quelques dates clé de l’Office du Niger sont ci-dessous :
• A l’Ouest, le delta mort ainsi nommé parce qu’il se trouve hors des limites d’inondation
annuelle du fleuve, alors qu’autrefois il constituait une région lacustre ;
• A l’Est, le delta vif, parce qu’annuellement inondé par les hautes eaux du Niger et de son
défluent, le Diaka.
1
Loi n° 94-004 du 9 mars portant création de l’Office du Niger et décret n° 96-188-/P -RM du 1 er juillet 1996 portant
organisation de la gérance des terres affectées à l’ Office du Niger (appelé décret de gérance)
Chapitre 1 : Présentation de l’Office du Niger 3
L’identification de ce site en 1919 par l’ingénieur français Emile Bélime, l’a conduit à concevoir
un vaste projet d’aménagement hydro agricole avec la remise en eau des anciens défluents fossiles
du fleuve Niger, notamment les «Falas» de Molodo et de Boky-Wéré, à partir desquels, l’on
pouvait irriguer gravitairement les terres du delta. Pour ce faire, il était nécessaire, d’une part de
construire un barrage sur le fleuve Niger et d’autre part de creuser un canal adducteur et deux
canaux principaux.
Le projet initial (1929) prévoyait une superficie irrigable gravitairement de 960 000 ha (510 000 ha
pour la culture du coton et 450 000 ha pour le riz)2 . C’est pour la réalisation de ce vaste programme
que fut créé l’ON le 5 Janvier 1932. D’abord établissement public français doté de la personnalité
civile et de l’autonomie financière, l’ON devient une entreprise de l’Etat malien le 19 Mai 1961.
La mise en œuvre du projet a nécessité la réalisation d’un système d’irrigation constitué d’un
réseau hydraulique hiérarchisé doté de nombreux ouvrages qui permettent la distribution de l’eau
sur l’ensemble du domaine aménagé, d’un système de drainage et d’un système de voies d’accès
permettant la circulation des personnes et des biens.
2.3 Organisation de l’Office du Niger
L’Office du Niger comprend une direction générale située à Ségou et sept zones de production.
2.3.1 O rganisation de la direction générale3
La direction est organisée comme suit : (Voir organigramme ON)
2
ON : Note de présentation technique, 1960, p.7
3
Organisation issue de la restructuration de 1994 complétée par la réorganisation de 2010
Chapitre 1 : Présentation de l’Office du Niger 4
• Direction ;
• Division Administrative et Financière ;
• Division Gestion de l’Eau et Maintenance du Réseau Hydraulique ;
• Division Appui au Monde Rural ;
• Division de la Planification et des Statistiques.
4
Comité P aritaire de Gestion des Fonds d’Entretien du réseau secondaire
5
Comité P aritaire de Gestion des Terres
Chapitre 1 : Présentation de l’Office du Niger 5
PDG
DG A
Coordination Direction de Direction Gestion de Direction Appui Direction de la Direction Administrative Zones de
des Projets l’Aménagement et de l’Eau et Maintenance du au Monde Rural Planification et des et Financière production
la Gestion du Foncier Réseau Hy draulique Statistiques
Cellule Macina
M’Béwani Approvisionnement et
Service de Service Service Suivi
(Bloc D) Logistique
l’Aménagement e Cellule d’Entretien Vulgarisation Evaluation Niono
t de la gestion du des Biens et Formation
Molodo Nord Service Comptable et
foncier Immobiliers
Service Financier N’Débougou
Stratégie et
PAPAM Service Programmation
Service Foncier et Service Gestion de
Equipements Service Procédures et Kouroumari
du Cadastre l’Eau Maintenance du Marchés
Siengo Agricoles
Réseau Hy draulique
Extension Service Gestion
Molodo
de l’Information, Service Administratif
Service
de la
PAMOCP Service Exploitation Promotion du Documentation
du Réseau Primaire Kolongo
Monde Rural et des Archives
Service Gestion des
Ressources Humaines
PAON
M’Béwani
Chapitre 1 : Présentation de l’Office du Niger 6
DZ
Conducteurs, Mécaniciens,
Electriciens, Chauffeurs et
Manœuvres
Chapitre 1 : Présentation de l’Office du Niger 7
Les activités du Service Exploitation du Réseau Primaire (SERP) sont décrites comme suit :
• Classe 1 : Elle correspond aux aménagements nouveaux et réhabilités avec une maîtrise totale
de l’eau. Ces aménagements bénéficient d’une infrastructure principale et secondaire en très
bon état. Le montant actuel de la redevance pour cette classe est de 67 000 F CFA par hectare ;
• Classe 2 : Elle correspond aux aménagements non réhabilités dont le réseau est d’un niveau de
dégradation moindre. La fourniture de l’eau est suffisante mais la maîtrise n’est pas totale et
notamment en ce qui concerne le drainage et la circulation; Le montant actuel de la redevance
pour cette classe est de 56 950 F CFA par hectare.
• Classe 3 : Elle correspond aux aménagements fortement dégradés et aux hors casiers. Les
conditions d’irrigation et de drainage sont généralement difficiles. Le montant actuel de la
redevance pour cette classe est de 46 950 F CFA par hectare.
La redevance pour les cultures maraîchères durant la contre saison froide est facturée à
6 700 FCFA par hectare et pour la culture du riz en contre saison chaude à 67 000 FCFA par
hectare.
Perspectives
Pour assurer la pérennité des infrastructures hydrauliques à sa charge (réseau secondaire), l’Office
du Niger perçoit une redevance auprès des exploitants agricoles. Cette redevance à l’hectare était
initialement perçue en nature. Elle est basée sur la superficie attribuée.
Depuis 1979, l’Office du Niger s’est engagé dans l’amélioration de la gestion de l’eau de sa zone.
Plusieurs études ont été menées. Les anciens aménagements ont été réhabilités et une structure de
gestion de l’eau a été créée et régulièrement renforcée en moyens humains et matériels. L’entretien
du réseau a connu une nette amélioration avec l’affectation d’au moins 50% de la redevance à
l’entretien du réseau secondaire. Les agents de la gestion de l’eau ont reçu des formations dans de
nombreux domaines.
Aujourd’hui, le problème de la disponibilité de la ressource en eau se pose avec acuité en période
d’étiage avec les programmes d’aménagement envisagés dans le court et moyen terme et la
problématique de la lâchure d’un débit minimum de 40m3 /s à l’aval du barrage de Markala .
L’Office du Niger est de plus en plus sollicité par des investisseurs privés dont les projets
nécessitent de l’eau pendant cette période.
Plusieurs mesures tendant à diminuer les consommations d’eau ont été mises en œuvre.
Récemment, la redevance de contre saison riz a été relevée au même niveau que celle de la saison
et en même temps la redevance des cultures maraîchères a été diminuée afin de décourager les
cultures fortement consommatrices d’eau durant cette période.
Aussi pour les agroindustriels, il est exigé d’adopter les systèmes d’irrigation plus efficients comme
l’aspersion ou le goutte à goutte.
Chapitre 1 : Présentation de l’Office du Niger 10
Il est admis que la tarification au volume permettrait d’amener les usagers de l’eau à plus
d’économie de l’eau. Compte tenu de la complexité du sujet et des difficultés pour son application
dans le système actuel de l’Office du Niger, il a été envisagé dans le cadre du contrat-plan Etat-
Office du Niger-Exploitants agricole 2008-2012 de réaliser une étude participative de faisabilité sur
la tarification volumétrique et tester les outils de consommation d’eau au niveau de l’arroseur.
L’étude a été réalisée et validée. Il reste à mener les tests.
• Une partie dite mobile d’une longueur de 816 m de long composée d’un radier en béton sur
lequel sont installées 488 hausses ou vannes mobiles qui peuvent chacune avoir quatre
positions. Le radier est divisé en 14 passes par des piles de 3 m de large qui supportent un pont-
route métallique au-dessus duquel circulent trois chariots de manœuvres des hausses ;
• Une partie fixe ou digue en terre d’une longueur de 1 813 m prolonge la partie mobile sur les
deux rives. Le barrage est équipé d’une passe à poisson d’une largeur de dix-sept mètres ;
Chapitre 1 : Présentation de l’Office du Niger 13
• Le canal adducteur et les ouvrages de prise du point A : Long de 9 km, il transite l’ensemble du
débit utilisé par l’ON, sa capacité est de 300 m3/s. A partir de ce canal, au point A, partent trois
canaux d’irrigation à savoir : Le canal du sahel, le canal du Macina et le canal Costes-Ongoïba ;
• Le canal de navigation et l’écluse de T hio : Ce canal a une longueur de 8 km, il est équipé
d’une écluse.
3.1.2 Rése au primaire d’irrigation et de drainage
Canal du Macina : Il est long de 20 km avec une largeur de 25 m. Il est équipé, à sa tête, d’un
ouvrage de prise identique à celui du canal du Sahel. Sa capacité maximale est de 75 m3 /s. Il se
prolonge par le Fala de Boky-Wéré, qui est endigué sur 47 km jusqu’à Kolongotomo. Il a été mis
en Service en 1935.
• L’introduction dans le réseau d’irrigation d’importantes quantités d’eau qui ne sont pas
utilisées ;
• Le développement anarchique des cultures de contre saison de sorte que le réseau reste en eau
pendant toute l’année ;
• La récupération des zones hautes et basses jadis exclues de l’aménagement, qui finalement
dictent les cotes d’irrigation ou provoquent des noyades;
• Le refoulement des drains causé par les obstructions construites par les paysans pour irriguer
les hors casiers ;
• L'insuffisance d'entretien du réseau de drainage entrainant l’envahissement des drains par des
plantes aquatiques nuisibles ;
• L’absence d’exutoire etc.
Ces difficultés sont perceptibles sur tous les drains. Le schéma de drainage des terres de l’ON doit
être global et prendre en compte l’ensemble des problèmes environnementaux afin de permettre
l’assainissement des parcelles. A Ké-Macina, la création d’un exutoire avec clapet anti-retour au
niveau du fleuve est nécessaire.
3.1.3 Rése aux secondaire e t te rtiaire d’irrigation e t de drainage
a. Rése au secondaire e t tertiaire d’irrigation
Plus en aval, les canaux primaires se ramifient en :
• Canaux principaux ou distributeurs qui irriguent une superficie variable de 5 000 à 15 000 ha ;
• Canaux secondaires ou partiteurs qui irriguent une superficie variable de 100 à 1 000 ha et ;
• Canaux tertiaires ou arroseurs qui dominent des ilots d’irrigation variant de 12 à 50 ha, et qui
alimentent les rigoles des parcelles de 2 ha en moyenne.
b. Rése au secondaire e t tertiaire de drainage
Les réseaux de drainage (plus ou moins symétriques et parallèles aux réseaux d’irrigation)
comprennent les rigoles, les drains-arroseurs, les drains-partiteurs et les drains principaux. T outes
les eaux drainées sont amenées vers le drain collecteur pour être évacuées hors du périmètre.
Chapitre 1 : Présentation de l’Office du Niger 16
Drain Massabougou
PE d es bief s du Fala Mol odo
3e Bief
Drain de Sokolo
à maint enir
impérativement Zone de Kouroumari RD
po ur garant ir le s PE Sup. aménagée ~7 000 ha
des canau x prim aire s Point C
294,00 293,80
294,00 293,80
Zone de Kouroumari RG
Sup. aména gée ~1 4 000 ha
Fala
296,70 296,10
de
Legende : Molodo
Rése au d'irrigation
2e Zone de Niono
Gruber
Rése au de d rainage
Ro ute B ief Sup. aménagée ~15 0 00 ha
Déversoir
Ech elle 297,30 297,10
Dépre ssion
• Le casier de Kokry C (2 650 ha) : Il s’étend du partiteur K5 au partiteur K10 tous équipés d’un
dispositif combiné vanne automatique module à masques ;
• Le casier de Ké-Macina (3 540 ha) : Il s’étend du partiteur PM1 au partiteur PM5 tous équipés
de modules à masques.
Chapitre 1 : Présentation de l’Office du Niger 19
• Le casier de Kokry A (2 796 ha) : Il est alimenté en eau par le distributeur de Kokry (équipé
d’une vanne automatique) et il s’étend sur les partiteurs K1, K1bis, K1ter, K1quater et K2 qui
sont tous munis soit de modules à masques soit de vannes automatiques ;
• Le casier de Boky-Wéré (3 528 ha) : Il est alimenté en eau par le distributeur de Boky-Wéré
(équipé de vanne automatique) et il s’étend du partiteur BW1 au partiteur BW6 qui sont tous
munis de modules à masques ;
• Le casier de Niaro (3 352 ha) : Il est alimenté en eau directement par le Fala, sa prise est
équipée d’une vanne plate et il s’étend du partiteur MN1 au partiteur MN6 et du partiteur NO1
au partiteur NO4, qui sont tous munis de vannes plates ;
• Le casier de Sossé-Sibila (5 032 ha) : Il est alimenté en eau directement par le Fala de Boky
Wéré, sa prise est équipée d’une vanne plate ;
• Les baux (1 173 ha) : Cette superficie représente l’ensemble des baux mis en valeur de la zone.
Chapitre 2 : Présentation de l’Office du Niger 21
• Le casier Retail (I, II, III) (3 663 ha) : Il est alimenté en eau par le distributeur Retail, branche
Niono, qui est équipé d’une vanne automatique et il s’étend du partiteur N1 au partiteur N10
tous munis de vannes plates ;
• Le casier Grüber (2 564 ha) : Il est alimenté en eau par le distributeur Grüber nord (équipé
d’une vanne automatique) et il s’étend du partiteur G1 au partiteur G6 tous munis de modules à
masques ;
• Le casier de Kouia (KO) (1 284 ha) : Il est alimenté en eau par le distributeur Kouia (équipé
d’une vanne plate) et il s’étend du partiteur KO1 au partiteur KO5 tous munis de vannes plates ;
• Le casier Kolodougou (KL) (3 473 ha) : Il est alimenté en eau par le distributeur Gruber sud et
il s’étend du partiteur KL2 au partiteur KL4 tous munis de vannes plates pour certains et de
semi-mobiles pour d’autres ; les partiteurs KL0 et KL1 sont, actuellement, directement
branchés sur le Fala afin de diminuer les pertes de charges. Ils sont tous munis de vannes
plates ;
• Le casier Retail IV et IV bis (2 058 ha) : Il est alimenté en eau par le distributeur de Retail,
branche Retail IV, qui est équipé d’une vanne automatique et il s’étend du partiteur R1 au
partiteur R21 qui sont munis de vannes plates pour certains et de modules à masques pour
d’autres ;
• Les baux (967 ha) : Cette superficie représente l’ensemble des baux mis en valeur de la zone.
Chapitre 1 : Présentation de l’Office du Niger 23
• Le casier de Siengo (3 583 ha) : Il est alimenté en eau par le distributeur Siengo (équipé d’une
vanne automatique) et il s’étend du partiteur S1 au partiteur S13, tous munis de modules à
masques ;
• Le casier de Boloni (4 780 ha) : Il est alimenté en eau par le distributeur de N’Débougou
(équipé d’une vanne automatique) et il s’étend du partiteur B1 au partiteur B10, tous munis de
vannes plates ;
• Le casier de N’Débougou (2 317 ha) : Il est alimenté en eau par le distributeur de N’Débougou
(équipé d’une vanne automatique ; identique à celle du casier de Boloni) et il s’étend du
partiteur ND1 au partiteur ND17, tous munis de vannes plates ;
• Le casier de N’Dobougou (3 212 ha) : Il est alimenté en eau par la branche Est du distributeur
de N’Débougou (équipé d’une vanne automatique) et il s’étend du partiteur BE1 au partiteur
BE14, tous munis de vannes plates.
• Les baux (1 103 ha) : Cette superficie représente l’ensemble des baux mis en valeur de la zone.
Il faut signaler que d’autres casiers sont en cours d’aménagement, notamment :
• Le casier de Phédié : 1 804 ha ;
• Le casier de Sabalibougou : 2 220 ha ;
• Le casier de Siengo extension : 1 722 ha ;
• Le casier de N’Dilla : 848 ha (dont 300 ha en cours d’aménagement).
Chapitre 1 : Présentation de l’Office du Niger 25
• Le casier de Kogoni B (3 895 ha) : Il est alimenté en eau par le même distributeur de Kogoni
(équipé d’une vanne plate) et il s’étend du partiteur K16 au partiteur K23 tous munis de vannes
plates, une partie est alimentée par la Branche Ouest du distributeur de Kogoni et s’étend du
partiteur KO1 au partiteur KO8 ;
• Le casier de Sokolo (4 947 ha) : Il est alimenté en eau par le distributeur de Sokolo (équipé
d’une vanne automatique) et il s’étend du partiteur SK2 au partiteur SK 21 munis de modules à
masques. Une partie de ce casier est alimentée par le distributeur de Banifing (équipé en tête
d’une vanne plate) et s’étend du partiteur B1 au partiteur B4 ;
• Le casier d’Alatona (6 516 ha) : Il est alimenté en eau par le distributeur d’Alatona (équipé
d’une vanne automatique) et il s’étend du partiteur P1 au partiteur P18 qui sont munis de
modules à masques ;
• Les baux (918 ha) : Cette superficie représente l’ensemble des baux mis en valeur de la zone.
Il faut signaler qu’un autre casier est en cours d’aménagement :
• Le casier Central (1 881 ha) : Il est alimenté en eau par le canal principal de Molodo (équipé
d’une vanne plate) et il s’étend du partiteur M3 au partiteur M10 tous munis de vannes plates.
• Le casier Nord (2 983 ha) : Il est alimenté en eau par le canal principal de Molodo et le
distributeur de Faba qui sont tous équipés de vannes plates ainsi que les partiteurs. Les
partiteurs M11 à M21 sont branchés sur le canal principal de Molodo et les partiteurs F1 et F2
sont branchés sur le distributeur de Faba.
Chapitre 1 : Présentation de l’Office du Niger 29
• Le casier de Kanto (Bloc D) (2 351 ha) : Il est alimenté en eau par le distributeur de M’Béwani
(équipé d’une vanne automatique) et il s’étend sur les partiteurs MB4, MB7, MB8, MB9,
MB10 droite, MB11 munis de modules à masques et de vannes plates ;
• Le casier de M’Béwani (Bloc C : 2 639 ha) : Il est alimenté en eau par le distributeur de
M’Béwani (équipé d’une vanne automatique) et il s’étend sur les partiteurs MB1, MB2, MB3,
MB5 et MB6 tous munis de modules à masques ;
• Le casier de Koumouna (1 550 ha) : Il est alimenté en eau par les distributeurs de Koumouna et
de Siribabougou qui sont équipés de vannes automatiques et il s’étend du partiteur KM1 au
partiteur KM12 pour le distributeur de Koumouna et le partiteur S1 sur le distributeur de
Siribabougou munis de modules à masques ;
• Le casier de Siribala Nord (1 455 ha) : Il est alimenté en eau par le distributeur de Siribala
équipé d’une vanne plate et s’étend sur les partiteurs de Seribala Nord et du partiteur de
Minimana au partiteur de Laminibougou munis de vannes plates ;
• Le casier de T iongoba (1 869 ha) : Il est alimenté en eau par le distributeur de M’Béwani
(équipé d’une vanne automatique) et il s’étend le long du partiteur MB10 gauche et du partiteur
MB12 au partiteur MB16 tous munis de modules à masques. Une partie de ce casier est
alimentée par la branche T iongoba du distributeur de M’Béwani qui s’étend du partiteur BT1
au partiteur BT 7 tous munis de modules à masques ;
• La plaine amont (500 ha) : Il est alimenté par une prise sur le canal adducteur ;
• Les baux (1 386 ha) : Cette superficie représente l’ensemble des baux mis en valeur de la zone.
En plus de ces casiers, il faut ajouter les aménagements de :
• SUKALA (Siribala et Dougabougou : 6 000 ha) : Culture de la canne à sucre ;
• N-SUKALA (6 000 ha) : Culture de la canne à sucre ;
• Moulins Modernes du Mali (MMM : 8 000 ha) : Culture du blé, de la pomme de terre, etc.
Chapitre 1 : Présentation de l’Office du Niger 31
Chapitre 2 :
Aménagement standard d’un périmètre irrigué
Chapitre 2 : Aménagement standard d’un périmètre irrigué i
1. INTRODUCTION
Au début des années 80, la dégradation de l’infrastructure hydraulique associée à la mauvaise
gestion de l’eau a entraîné la chute de la production et l’abandon de terres irriguées. Pour faire face
à ces difficultés, l’Office du Niger a entrepris un vaste programme de modernisation et de
réhabilitation de ses aménagements, avec l’aide de nombreux Bailleurs de Fonds. Cette
modernisation, associée à des mesures d’accompagnement adaptées a permis une augmentation
accrue de la production, grâce à l’intensification, la récupération de terres abandonnées et
l’augmentation considérable des rendements.
Au démarrage de ces travaux de réhabilitation, il existait une multitude de pratiques à l’Office du
Niger, chaque projet ayant son approche propre, de sorte qu’est apparue la nécessité d’une
harmonisation.
C’est ainsi, qu’en 1989, la mission d’harmonisation a produit un document qui devait servir de
cadre de référence pour la conception des réhabilitations et des nouveaux périmètres. Ce document
a été complété par :
• Les normes techniques de réaménagement et de gestion de l’eau (DAH – 1991),
• La note sur les options de réaménagement à l’Office du Niger (François Mole – avril 1992),
• L’harmonisation technique : Perspectives de développement de la région de l’Office du Niger
(juin 1995),
• La note d’harmonisation des approches pour la réhabilitation et l’extension des casiers et hors
casiers de l’Office du Niger (BETICO - 1999).
Sur la base de ces documents, les mesures physiques de réhabilitation appliquées ne se limitent pas
seulement à la remise en état de l’ancienne infrastructure hydraulique, mais elles opèrent un
changement qualitatif de la conception du réseau et apportent des améliorations remarquables par
rapport à la situation existante jadis.
Le présent chapitre fait la synthèse des paramètres pour la conception des aménagements hydro
agricoles et les infrastructures hydrauliques à installer dans le cadre des programmes d’extension et
de réhabilitation dans la zone Office du Niger.
Le chapitre établi les éléments de conception harmonisée du périmètre irrigué type «Office du
Niger» et à ce titre, doit servir d’outil de conception et d’établissement de plans d’exécution des
nouveaux projets d’aménagement et de réhabilitation.
Il définit :
• Les principes de base pour la conception du réseau d’irrigation et de drainage ;
• Les types d’ouvrages sur le réseau d’irrigation, de drainage et de circulation ;
• Les types d’ouvrages pour l’infrastructure sociale ;
• Les types de pistes et leurs revêtements ;
• Les cotes de calage des différents ouvrages ;
• Les indications sur, les cotes nécessaires des plans d’eau dans les canaux et drains, les cotes des
cavaliers des canaux et pistes ;
• L’aménagement parcellaire.
Chapitre 2 : Aménagement standard d’un périmètre irrigué 2
Co. à.l'amont
Piste d'accès au périmètre Village (avec piste de liaison)
Lavoir
Légende Com. à l'amont Déversoir au
A bouchon
d Vanne de garde M vers drain
ToR Arroseur
d (Vanne plate, VP ) M
u Accès à pied (sur crête du cavalier)
Régulateur
c Vanne Automatique (VA) 1 2 3 4 5 6 7
t Rigoles
e (tour d'eau sur les prises)
u P
r Module à Masques (MM) a Rigole (irrigation) D
r Parcell r.
t +/- 2 ha
Prise de Rigole (ToR) i Rigole (drainage) P
avec tour d'eau t Abreuvoir a
e Accès par charette r
u t
Régulateur statique à seuil fixe r Dr. Arroseur i
Déversoir t
Fala latéral vers drain e
u
Passage/Franchissement r
Tuyau PVC / Dalots en béton
Évacuation
Déversoir latéral de sécurité d'eau
en dehors du
Canal d'irrigation périmètre
Drain
Débouché Drain
Drain Principal
Piste latérité / pistesur
d'accès
cavalier
Piste banco
Irrigation et drainage
Piste piétons
Chapitre 2 : Aménagement standard d’un périmètre irrigué 7
Arroseur
Drain Arroseur
1 2 5 4 5 T oR 6 7
Arroseur avec 1 'main d'eau'
Parcelle subdivisée en
Parcelle Basins : environ 0,2 ha
200 m
+/- 2 ha Rigoles (irrigat ion et drainage)
Drai n 100 m
Partiteur
Piste
Drain Arroseur
P1 Q 1 P2 Q 2
2 e bie f
e
Qd Distribute ur : 1 bie f Qb
Q d = Q 1 + Q 2 + Q 3 + Q b + ΔQ
P3 Q 3
Normalement un canal d'Irrigation (commandé à l'aval/ l'amont) est divisé en plusieurs biefs.
Le débit qui entre dans le canal n'est affecté que par les appels des débits des consommateurs.
Le plan d'eau (PE) juste à l'aval de l'ouvrage reste compris entre deux cotes limitées :
● La cote PEmax s'établit lorsque le débit appelé est zéro, Q = 0 (la vanne se ferme);
● La cote PEmin s'établit lorsque le débit appelé est maximum, Qmax.(la vanne s'ouvre au max.);
● La différence ΔPE (au droit de la vanne) = PEmax - PEmin, Décrément, est de l'ordre de 5 à 15 cm.
En cas d'un débit zéro (Qo), la ligne d'eau dans le bief est horizontal. Au fur et à mesure que le débit
appelé augmente, la pente de la ligne d'eau devient plus forte jusqu'à son débit maximum (Qmax).
Il y a donc un volume d'eau dans chaque bief du canal qui permet une transition souple
des régimes d'eau.
e e
Distributeur Qp Partiteur : 1 bief Qr 2 bief
Qp = Q1 + Q2 + Q3 + Qr + ΔQ A3 Q3
Normalement un canal d'Irrigation (commandé à l'aval/ l'amont) est divisé en plusieurs biefs.
Commande à l'amont : L'admission de débit en tête du canal est réglé uniquement par l'ouvrage de la prise.
Le débit qui entre dans le canal n'est pas affecté par les appels des débits des consommateurs.
Le plan d'eau dans le bief juste à l'amont de l'ouvrage reste compris entre deux cotes limitées :
● La cote PEmin s'établit lorsque le débit appelé est zéro, Qo (vanne fermée);
● La cote PEmax s'établit lorsque le débit appelé est maximum, Qmax. (vanne ouverte au max.);
● La différence ΔPE (au droit du régulateur) = PEmax - PEmin, Lame d'eau, est de l'ordre de 5 à 10 cm.
La commande par l'amont permet donc de maintenir la ligne d'eau dans une plage réduite en
fonction du débit en tête du canal. Ce débit reste constant.
Deversoir de securite
200 m
Rigole (2 ha)
Régulateur
Drain partiteur
statique
Legende ouvrages :
2 000 à 5 000 m
Prise
A partir de la cote du plafond du distributeur et la cote PEmin à Q0 (valeur cible à atteindre) au début
du bief, le logiciel (Menu/Données/Analyse de scenarios/Valeur cible) calcule par itération le profil
en long de la pente hydraulique du bief. Le Tableau 7 montre le schéma de calcul de la pente
hydraulique et le Tableau 8 présente ce calcul en graphique avec les cotes d’installation des axes
de vannes automatiques et des cotes des seuils des modules à masques.
2/3 1/2
Formule de Manning - Strickler : Q = KM x S x R xi
m
b=pxh
Paramètres hydrauliques du canal
B = 24,39 (m)
* NB : Dans la formule de Manning-Strickler la pente hydraulique est donnée en m/m
Données projet :
• Cotes TN de PK 9 800 au PK 14 500 tous les 100m ;
• Cote axe de la vanne au PK 9 800 : 295,05 m+ ;
• Décrément choisi pour la vanne à installer : D = 0,10 m ;
• Cote plafond du bief au PK 14 500 : 292,20 m+.
Cheminement : (voir le schéma de calcul dans le Tableau 7, les couleurs correspondent aux
couleurs dans le tableau) :
• A partir de la cote du plafond du bief de distributeur déterminée (cellule: ligne PK 9 800 et
colonne 5) et la pente choisie du plafond du bief (colonne 27), les cotes du plafond du bief (de
PK 9 800 au PK 14 500 sont calculées (colonne 5).
• A partir des données hydrauliques du projet (Q, KM, m, b) et un tirant d’eau (h) choisi (valeur à
modifier = h = cellule : ligne PK 14 500 et colonne 24), la cote PEmin à Qmax est calculé
(cellule : ligne PK 14 500 et colonne 4)
• Aussi la pente hydraulique est calculée suivant la formule de Manning-Strickler (cellule = ligne
PK 14 500 et colonne 26).
• A partir de la cote PEmin à Qmax (cellule : ligne PK 14 500 et colonne 4) et la pente hydraulique
calculée (cellule = ligne PK 14 500 et colonne 26), la cote PEmax à Q0 au PK 14 400 est
calculée (cellule : PK 14 400 et colonne 4).
• La différence des cotes au PK 14 400 (cote PEmin à Qmax – cote plafond du bief) est le tirant
d’eau au PK 14 400 (cellule : ligne PK 14 400 et colonne 24).
• Etc. Continuer de PK 14 400 au PK 9 800.
• Au PK 9 800 la cote PEmin à Qmax est donne par le projet = (cellule : ligne PK 9 800 et colonne
4) : = Cote à atteindre = Cote axe de la vanne – Décrément (D) = 295,10 – 0,10 = 294,95 m+
• Par itérations (suivant la logiciel : Données/analyse des scenarios/valeur cible) les cotes PEmin à
Qmax sont calculées de PK 14 500 au PK 9 800.
• La cote PEmax à Q0 = Cote axe de la vanne = 295,05 m+.
• A partir de la cote PEmax à Q0, les cotes d’installation des modules à masques sur les prises de
partiteur sont calculées (voir Tableau 8). Installation des modules à masques voir Annexe 3 ;
• La cote cavalier = Cote de l’axe de la vanne + revanche (r) = 295,05 +0,50 = 295,55 m+.
Un contrôle sur la pente hydraulique est la vitesse d’eau (colonne 29, voir les marges).
Chapitre 2 : Aménagement standard d’un périmètre irrigué 19
Tableau 8 : Profil en long du distributeur avec cotes d'installation des modules à masques sur les prises secondaires
296,00
Profil en long du distributeur avec cotes d'installation Tab. 8
295,80
Cote Cavalier 295,55 m+
295,60
295,40
295,20
Axe Vanne AVIS PEmax à Q0 = 295,05 m+
295,00 295,05
PEmin à Qmax Marnage Marnage
294,80 Max Axe
294,60 Vanne AVIS
CS 1 = Cote seuil module à masques CS 2
TN CS 3 294,50
294,40 294,42
294,37 TN 294,29
Altitude (m+)
294,20
294,00
293,80
293,60
2e Bief 3e Bief
293,40
293,20
293,00
292,80
292,60
292,40
292,20 Plafond canal Distance cumulée (m)
292,20 292,11
292,00
9 800 10 200 10 600 11 000 11 400 11 800 12 200 12 600 13 000 13 400 13 800 14 200 14 600 15 000
Chapitre 2 : Aménagement standard d’un périmètre irrigué 21
b. Calage
Le calage des lignes d’eau dans les canaux d’irrigation est déterminé de l’aval vers l’amont comme
suit :
Détermination de la cote de référence Z0
Pour l’ensemble des parcelles, la cote considérée est, par mesure de sécurité, la cote maximum
planée disponible observée dans un bassin, déduction faite des singularités topographiques
présentant des pics ponctuels et localisés.
Détermination de la cote Z1 du plan d’eau maximum dans la parcelle
Pour les parcelles, on admet une lame d’eau maximum de 20 cm (riziculture) ou nulle
(polyculture).
Z1 (de la parcelle) = Z0 + 20 cm (ou 0 cm)
Détermination de la cote Z2 :
Le plan d’eau nécessaire dans le partiteur, au droit de la prise d’eau de l’arroseur, est déterminé à
partir de :
Z2 = Z1 (de la parcelle la plus élevée) + ∆H
∆H = perte de charge prise rigole + perte de charge linéaire dans l’arroseur + perte de charge prise
d’arroseur.
Détermination de la cote de la ligne d’eau du partiteur
Les cotes Z2 ainsi déterminées pour tous les arroseurs constituent une distribution de points, dont
la droite enveloppe supérieure représente la limite minimale du plan d’eau dans le partiteur.
Détermination de la cote de la ligne d’eau du distributeur
Les cotes Z3 (plan d’eau nécessaire dans le distributeur au droit de la prise d’eau du partiteur) ainsi
déterminées pour tous les partiteurs constituent une distribution de points, dont la droite enveloppe
supérieure représente la limite minimale du plan d’eau dans le distributeur.
Les caractéristiques du réseau d’irrigation de la zone Office du Niger sont consignées dans le
tableau ci-dessous : voir le Tableau 9 ci-après.
3.1.3 Mode de mise en œuvre des canaux et pistes
Tous les canaux et pistes en terre quelle que soit leur importance, devront être réalisés en remblais
compactés à 90% OPM. Les modalités d’exécution et la qualité des matériaux sont définies par les
cahiers de charge des marchés d’exécution des travaux. Le matériau à utiliser devra être d’une
granulométrie étalée et présenter un indice de plasticité (IP) compris entre 15 et 30.
Chapitre 2 : Aménagement standard d’un périmètre irrigué 22
Canaux Pistes
Latérite
Latérite
Banco Banco carrosable
Distributeur 2/1 3/2 60 50 - 60 110 - 120 Variable 4 (non 10 6 15 - 20
(compacté) (compacté) (au moins
carrosable)
un côté)
Banco Latérite
Partiteur 2/1 3/2 40 40 - 50 80 - 90 4à6 4 10 -15 X X X X
(compacté) (carrosable)
Banco
Arroseur 3/2 1/1 20 30 50 0,8 à 1,2 0,8 à 1,0 X X X X X X
(compacté)
Terre
Rigole 1/1 1/1 10 20 30 0.3 0.3 X X X X X X
(compacté)
Drains Pistes
Latérite Banco /
Banco
Drain Principal 2/1 à 3/2 3/2 à 1/1 40 50 90 Variable 1 ou 2 4 (au moins 15 4 Terre
(compacté)
un côté) (compacté)
Latérite
Banco
Drain Partiteur 3/2 1/1 30 50 80 1à2 1 ou 2 4 (au moins 10 X X
(compacté)
un côté)
Banco
Drain Arroseur 3/2 1/1 30 50 80 0,5 à 1 1 ou 2 2 X X X X
(compacté)
Les caractéristiques et coefficients (les coefficients dans la formule générale ont été déterminés
dans une étude de calibrage par l’ORSTOM et diffèrent selon le type de prise) sont donnés dans le
Chapitre 6 et dans l’Annexe 1.
Le Chapitre 6 du manuel montre les formules et abaques de calcul de débits et volumes et leurs
enregistrements.
3.4.2 Ouvrages du réseau primaire, secondaire et tertiaire d’irrigation
Selon leur fonction, on distingue trois types d’ouvrages :
• Les ouvrages de prise à l’entrée des canaux ;
• Les ouvrages de régulation sur les canaux ;
• Les ouvrages de sécurité.
Chapitre 2 : Aménagement standard d’un périmètre irrigué 30
a. Ouvrages de prise
Les ouvrages de prise permettent d’introduire un débit dans le canal, ils comportent : la
superstructure généralement en béton et un équipement hydromécanique pouvant être :
• Une vanne automatique en tête des distributeurs. A terme toutes les vannes plates existantes en
têtes des distributeurs seront remplacées par des vannes automatiques ;
• Une vanne plate ou module à masques en tête des partiteurs ;
• Un module à masques ou semi-module en tête des arroseurs ;
• Une vannette ToR (Tout ou Rien) en tête des rigoles.
Le Chapitre 6 du manuel montre les formules et abaques de calcul de débits et volumes et leurs
enregistrements.
Vannes automatiques AVIO et AVIS
Les vannes automatiques AVIO et AVIS sont
utilisées à l’Office du Niger en tête des
distributeurs. Le choix du type de vanne
automatique dépend de la charge maximum à
l’amont de l’ouvrage (charge à supporter) et la
perte de charge minimum pour faire passer le
débit maximum nécessaire par la section. La
fonction de ces deux types de vannes
automatiques est de maintenir une cote aval
sensiblement constante, indépendamment du Prise vanne AVIO, casier Boky Wéré, zone Kolongo
débit.
Les vannes automatiques sont situées en tête de bief des canaux en commande par l’aval
(distributeurs : Grüber Nord, Siengo, N’Débougou,
Boky-Wéré, Kokry, Niono, M’Béwani, et Sokolo).
Vannes plates
Une vanne plate est un dispositif mécanique permettant
de réguler l’ouverture et la fermeture des orifices des
passages busés. Le dimensionnement de ces ouvrages
est fait à partir de formule de calcul des pertuis en
charge dont le débit peut être illustré par la fonction Q =
f(S, ∆h) où S est l’ouverture (section) de la vanne et ∆h
la perte de charge dans l’ouvrage. Le dimensionnement
de l’ouvrage de prise est donné par la vitesse maximum
dans la section : vmax = 1,5 m/s. Prise vanne plate, entretien de la vanne
NB : Pour une perte de charge (∆h= 0,1m) et un coefficient de contraction (µ = 0,65), la vitesse
(v) dans la section (S) devient ≈1 m/s, ce qui signifie que la section (S) en m2 = le débit (Q) en m3/s.
Chapitre 2 : Aménagement standard d’un périmètre irrigué 31
Les vannes plates peuvent être appliquées sur tous les canaux à commande par l’amont comme à
commande par l’aval. Elles se trouvent partout dans les périmètres réhabilités et non-réhabilités.
Modules à masques
Des Modules à masques sont utilisés comme ouvrages de prise en tête dans certains cas pour les
partiteurs et les arroseurs. Le choix du type de module dépend du débit requis en aval, de la perte
de charge admissible (plus important que la vanne plate), du marnage toléré (PEmax – PEmin) en
amont et de la section-type (X, XX, L ou C) qui conditionne l’encombrement en largeur.
L’installation d’un Module à masques du type (L) nécessite un (Δh) disponible de 30 cm et pour un
module du type (C) un (Δh) de 50 cm.
Le module est composé d’un seuil déversoir surmonté d’une série de vannettes de largeurs
différentes qui délivrent des tranches de débit nominal de 5 à 2 500 l/s.
Semi-modules
La prise semi-module commande le débit introduit en tête
du canal. Son nom est dérivé du fait que le débit à travers
l’ouvrage est indépendant du PE à l’aval. Si cette
condition n’est pas remplie, on parle d’un fonctionnement
en seuil noyé. Tous les seuils dans un bief sont placés à la
même cote et le débit est fonction de la largeur du seuil.
L’avantage de ce système d’irrigation est que l’eau est
distribuée proportionnellement entre les prises d’arroseurs
et entre les biefs. Dans le cas de pénurie d’eau, chaque
prise dans le partiteur prendra le même pourcentage du
Prise arroseur du type semi-module
débit nominal. Ce système permet également d’irriguer
avec un débit supérieur au débit nominal (après une période de
pénurie d’eau à cause d’une brèche par exemple).
Les prises semi-modules ont été installées dans les casiers
réhabilités sur financement des Pays Bas (ARPON) dans la Zone
de Niono : casiers de Kolodougou, Kouia et Grüber et dans la
Zone de Macina : casier de Kokry.
Prises Tout ou Rien (ToR)
Les prises de rigoles sont de petits ouvrages préfabriqués
équipés de vannettes métalliques, qui alimentent les rigoles de
distribution. Elles sont constituées d’une tête amont en béton
armé et d’un tuyau PVC Ø 200 mm traversant le cavalier de Prise de rigole du type ToR
l’arroseur. Chaque prise rigole transite le débit nécessaire à
l’irrigation d’un quartier hydraulique.
Sachant que le plan d’eau dans l’arroseur est pratiquement horizontal, les prises des rigoles sont
installées à la même cote sur un même bief d’un arroseur.
Chapitre 2 : Aménagement standard d’un périmètre irrigué 32
b. Ouvrages de régulation
Les ouvrages de régulation sont destinés à maintenir le plan d’eau à l’amont de l’ouvrage dans une
plage prédéfinie, permettant une alimentation correcte en eau des prises du bief concerné. Ces
ouvrages délimitent donc les biefs des canaux du réseau secondaire. A l'ON, on rencontre :
• Les vannes automatiques AVIO et AVIS, sur les distributeurs ;
• Les seuils statiques, tels que les seuils transversaux, les déversoirs type Giraudet ou becs de
canard sur les partiteurs ;
• Les seuils statiques transversaux sur les arroseurs.
Vannes automatiques AVIO/AVIS
Le dimensionnement et le calage sont identiques à celui des prises (voir Annexe 1).
Seuils statiques sur partiteur
Le tracé des partiteurs est généralement perpendiculaire aux courbes de niveau, ce qui peut
engendrer, dans certains cas, des pentes assez fortes.
Des régulateurs peuvent également s’avérer nécessaires
sur des partiteurs de grande longueur. Dans les deux
cas, la fonction du régulateur est de maintenir le plan
d’eau dans l’intervalle de marnage autorisé par les
prises arroseurs.
En fonction de la longueur déversante, les ouvrages de
régulation statiques sont des déversoirs type Giraudets
ou des seuils déversoirs transversaux, tous équipés de
vannettes de vidange à crémaillère.
Le dimensionnement de ces ouvrages est basé sur le
débit (Q) à faire passer et la lame d’eau acceptée (h) sur Régulateur transversal à seuil statique
le seuil. A l’ON la lame d’eau acceptée sur le seuil (en combinaison avec des Modules à Masques
sur les prises des arroseurs du type X1 et X2) est fixée à 7 cm.
La longueur déversante est calculée suivant la formule :
L = Q/(C ∗ h 3/2 ) , dont
L = Longueur déversante du seuil (m) ;
Q = Débit à faire passer à l’aval (m3/s) ;
C = Coefficient de contraction (C = 1,8) ;
h = Lame d’eau déversante (m).
Seuils statiques sur arroseur
Le tracé des arroseurs suit sensiblement les courbes de niveau, de sorte que les pentes observées
sont généralement faibles. Néanmoins, dans certains cas, il peut être nécessaire d’installer ce type
d’ouvrage sur des arroseurs suivant le même principe que celui des partiteurs.
Chapitre 2 : Aménagement standard d’un périmètre irrigué 33
c. Ouvrages de sécurité
Les ouvrages de sécurité protègent les canaux contre le débordement incontrôlé des excès d’eaux.
Ces ouvrages sont placés à l’extrémité des canaux ou à un emplacement permettant sa connexion
avec le réseau de drainage. Il s’agit de déversoir de sécurité dont le dimensionnement se fait en
général sur la base de l’évacuation de 33 % du débit en tête du canal, suivant la formule identique à
celle des seuils statiques ci-dessus. A l'ON, on rencontre :
• Déversoir de sécurité sur adducteur ;
• Déversoir de sécurité sur distributeur et partiteur ;
• Déversoir de sécurité sur arroseur.
La longueur (L) du déversoir de sécurité est calculée suivant la formule du seuil statique comme
indiqué ci-dessus.
Déversoirs de sécurité sur adducteur
Le déversoir de sécurité est construit sur la berge abaissée (cavalier submersible) du premier bief
de l’adducteur. Sa longueur (L) dépend du débit (Q) à évacuer et de la lame d’eau maximum (hmax)
sur le seuil du déversoir.
Q = un tiers (33 %) du débit de dimensionnement en tête du canal ;
hmax = 0,15 m.
Cote seuil du déversoir calée à 0,10 m plus haut que le PEmax dans le canal.
La longueur (L) du déversoir de sécurité est calculée suivant la formule du seuil statique comme
indiqué ci-dessus.
Déversoirs de sécurité sur distributeur et partiteur
Les déversoirs de sécurité sont construits dans les berges du dernier bief d’un distributeur ou
partiteur. Sa longueur (L) dépend du débit (Q) à évacuer et de la lame d’eau maximum (hmax) sur le
seuil du déversoir.
Q = un tiers (33 %) du débit de dimensionnement en tête du canal ;
hmax = 0,10 m.
Cote seuil du déversoir calée à 0,05 m plus haut que le PEmax dans le canal.
La longueur (L) du déversoir de sécurité est calculée suivant la formule du seuil statique comme
indiqué ci-dessus.
Les déversoirs sont équipés avec une ou deux vannettes de fond à manipuler par une crémaillère.
Déversoirs de sécurité sur arroseur
Dans les périmètres réhabilités et les nouveaux aménagements, les déversoirs de sécurité sont
incorporés dans les ouvrages des prises de rigoles. Si le PE dans l’arroseur dépasse un certain
niveau, l’excès d’eau se déverse sur le seuil dans la rigole et ensuite conduit par la rigole vers le
drain arroseur. Cela évite la construction d’un déversoir de sécurité au bouchon d’un arroseur.
Chapitre 2 : Aménagement standard d’un périmètre irrigué 34
b. Travaux de planage
• Planage du type 1 (T1, surfaçage, sans mouvement de terre) ;
• Planage du type 2 (T2, surfaçage, avec mouvement de terre).
Le planage type T1
Pour les zones dont la pente est régulière de l’arroseur vers le drain-arroseur, le planage consiste en
un surfaçage par passages croisés d’engins, de façon à obtenir la tolérance requise de +/- 10 cm à
l’intérieur de chaque bassin de 0,2 ha ;
Le planage type T2
Pour des zones de contrepente entre l’arroseur et le drain-arroseur, à fort microrelief ou non
dominées, le planage consiste à effectuer des mouvements de terre permettant d’obtenir la tolérance
requise de 10 cm à l’intérieur de chaque bassin de 0,20 à 0,25 ha.
Le Tableau 14 montre le planage d’une parcelle de 2 ha. La parcelle a été subdivisée en 10 bassins
(compartiments ou terrasses) d’une superficie de 0,2 ha.
Le critère de volume de terrassement accepté à l’ON est autour de 200 m3 à l’hectare, ce qui veut
dire que les équilibres de déblais/remblais ne doivent pas dépasser les 200 m3 à l’hectare. Au-delà,
la parcelle concernée est classée zone haute ou zone en butte donc non irrigable par gravité.
Normalement, le terrassement est fait parallèlement à l’arroseur sur toute sa longueur. Les rigoles
et diguettes de séparation entre les parcelles seront faites par les exploitants après le planage.
Chapitre 2 : Aménagement standard d’un périmètre irrigué 36
Tableau 14: Planage (volumes et critères) d’une parcelle rizicole (+/- 2 hectares)
DGEMRH Planage d'une parcelle (Volumes et critères) Tab. 14
1/2Δh
B = largeur parcelle
1/2Δl
Pente générale du terrain
i = H/L = Δh/Δl
Δl
Δl
1
Remblais
Terrasse / Bassin
Déblais
Δh
Δl
Δl
2
Terrasse / Bassin
Δh = Chute de terrasse/bassin
L = n x Δl
Δl
Δl
L = n x Δl
Terrasse / Bassin
Δh
Δl
Δl
n-1
Terrasse / Bassin
Δh
TN
Δl
Δl
n
Terrasse / Bassin Nouveau TN
H = n x Δh
Tableau 15: Synthèse des caractéristiques des pistes principales sur le réseau d’irrigation et de drainage
Chapitre 2 : Aménagement standard d’un périmètre irrigué 41
Tableau 16: Synthèse des caractéristiques des pistes secondaires et tertiaires sur le réseau
d’irrigation et de drainage.
Chapitre 2 : Aménagement standard d’un périmètre irrigué 42
Passerelle
la hauteur de l'ouverture (h)
10
(2) = PEmin (Qmax) JM
Flotteur 0
(3) = PEmax (Q0 ) = Axe de la vanne
jm Axe
(4) = PEmin (Q max) Décrément = D
Bac de
h Flotteur
P Q
L
Bassin de dissipation
Décrément (D) = (3) PEmax (Q0) - (4) PEmin (Qmax )
Vue en plan
A A
Passerelle
10
P = L/4 = profondeur du bassin
8
6
Exemple : Qmax = 10 m3/s
4
L = 6(Qmax )(1/3) = 12,9 m
2
M = L/3 = 4,3 m Qmax (m3/s)
0
P = L/4 = 3,2 m 0 2 4 6 8 10 12
Chapitre 2 : Aménagement standard d’un périmètre irrigué 45
Photo 4.1.1 : Prise vanne AVIS avec vanne de garde à l’entrée du distributeur de M’Béwani
Photo 4.1.3 : Berge abaissée comme déversoir de sécurité sur canal Grüber
Chapitre 2 : Aménagement standard d’un périmètre irrigué 47
Plan P-4.2.2 : Plan schématique régulateur statique à seuil fixe (type bec de canard)
Chapitre 2 : Aménagement standard d’un périmètre irrigué 50
Photo : 4.2.1 : Prise (double) de partiteur (vanne plate sur B6), (N’Débougou)
Photo : 4.2.2 : Régulateur statique à seuil fixe sous construction (Type : Bec de Canard)
Photo : 4.2.3 : Déversoir latéral dans la berge du partiteur (B8 du casier Boloni)
Chapitre 2 : Aménagement standard d’un périmètre irrigué 52
Δ
Chapitre 2 : Aménagement standard d’un périmètre irrigué 56
Photo : 4.3.1 : Prise d’arroseur avec protection en perré sec (Type X1 de 5+10+15=30l/s),
(N’Débougou)
Remarque : Pente zero dans l'arroseur ou dans les biefs d'arroseur (biefs séparés par des chutes, construites par les exploitants)
Installation à la même cote de toutes les prises de rigole tout au long de l'arroseur ou bief d'arroseur
Le débit continu de l'arroseur est appliqué comme un débit par rotation sur les prises de rigole (Qarr. = Qrig)
5 80 cm
Béton de Propreté
140 cm
Pour un débit de 1 main d'eau (30 l/s), la erte de charge dans la prise (Δh = PEamontArr. - PEavalRig.) = 10 cm
Exemple de Rotation Exemple : Cotes d'installation par rapport à la cote PE Arroseur (Cote PE = 100,00 m+)
Ouvert sur No Rig. Cote Cavalier Arroseur = 100,20 m+ Δh (cote CA - TNmax) = 0,50 m
Tenin 1 Cote PEamont Arroseur = 100,00 m+ Δh (cote PEamont - FE) = 0,50 m
Tarata 2 Cote PEaval Rigole = 99,90 m+ Δh (cote CA - PEamont) = 0,20 m
Araba 3 Cote TNmax = 99,70 m+ Δh (cote PEamont - TNmax) = 0,30 m
Alam issa 4 Cote Calage FE = 99,50 m+ Δh (cote PEaval - TNmax) = 0,20 m
Jumba 5
Sibiri 6 Remarque : Pour détails de structure en béton de la prise et la vannette avec le cadre métallique voir Tableau 4.4.1
Kari 7
Chapitre 2 : Aménagement standard d’un périmètre irrigué 60
Chapitre 2 : Aménagement standard d’un périmètre irrigué 61
Chapitre 2 : Aménagement standard d’un périmètre irrigué 62
Vue en plan
100-200
Drain-Principal
Drain-Partiteur
>200
Coupe en travers
TN
Option : Couche de latérite de 10 cm
Photo : 4.5.1 : Débouché : Drain principal-évacuation du périmètre (Clapet anti retour, Ø 800 mm),
(N’Débougou)
Photo : 4.5.2 : Débouché : Drain partiteur-drain principal (Dalots 800x800 mm), (N’Débougou)
Photo : 4.5.3 : Débouché : Drain arroseur - drain partiteur (Dalots 400x400 mm), (N’Débougou)
Photo : 4.5.4 : Débouché : Rigole – drain arroseur (PVC Ø 300 mm), (N’Débougou)
Chapitre 2 : Aménagement standard d’un périmètre irrigué 68
Chapitre 3 :
Disponibilité des ressources en eau
Chapitre 3 : Disponibilité des ressources en eau i
1. INTRODUCTION
La disponibilité des ressources en eau détermine la superficie potentiellement aménageable en
fonction des cultures pratiquées. La zone agricole de l’Office du Niger avec ses 100 000 ha de
terres irriguées aujourd’hui, est l’une des plus grandes de la sous-région. C’est pourtant encore un
bilan modeste de réalisation au regard des immenses étendues irrigables commandées par le
barrage de Markala et estimées, sans régulation du débit du Niger, à 900 000 ha en 1932. Compte
tenu des évolutions enregistrées depuis 1950 (changement de régime du fleuve, abandon de la
culture du coton au profit de la riziculture, construction d’ouvrages sur le Niger, baisse de la
pluviométrie etc.), il est apparu nécessaire de revoir la disponibilité des ressources en eau pour
l’irrigation des terres de l’Office du Niger.
Le fleuve Niger est la principale source d’alimentation des aménagements hydro-agricoles de la
zone Office du Niger. Le présent chapitre décrit le régime du fleuve Niger en mettant en exergue
les volumes d’eau disponibles à Markala en année moyenne et quinquennale sèche.
Source : Rapport d’étude d’impact environnemental et social du barrage de Fomi ( avril 2009)
Chapitre 3 : Disponibilité des ressources en eau 3
Les résultats de calcul fréquentiel des débits du fleuve Niger avant et après la construction du
barrage de Sélingué montrent que le mois d’avril est le mois avec le débit le plus faible.
Pour avoir une référence du débit naturel minimal du Niger, une série avant la construction du
barrage a été analysée sur la période 1907 à 1981.
Chapitre 3 : Disponibilité des ressources en eau 4
Les valeurs décadaires pour les fréquences de 10 % (1 fois en 10 ans) et 20 % (une fois en 5 ans)
figurent dans le tableau 1 ci-dessous.
Tableau 1 : Débit en années sèches d’une fréquence de 10 et de 20 % (1907 à 1981)
Mois Février Mars Avril Mai Juin
Déc. 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3
10% 113 87,6 67,2 54,8 42,7 34 30,2 24,2 23,6 29,8 30,3 41,3 65,8 98,9 163
20% 130 104 83,1 66,2 49,3 40,2 33,4 33,4 32,6 38,4 43,6 50,4 82,6 120 205
La Figure 3 montre l’effet du barrage de Sélingué. Après une hydraulicité élevée de la deuxième
décade du mois d’avril des années 1950 avec un pic de 250 m 3 /s, on constate que les débits moyens
sont supérieurs à 100 m 3 /s, voir 200 m3 /s après les années 1980 (voir ellipse en rouge sur la
Figure 3). Cela s’explique par le soutien d’étiage dû à l’effet du barrage de Sélingué qui a été mis
en service à cette période.
Figure 3 : Débit moyen du fleuve Niger à Koulikoro en 2 ème décade d’avril de 1907 à 2009
Puisque les débits de projet calculés dépendent beaucoup de l’échantillon sur lequel s’appuie
l’analyse statistique, des séries d’observations ont été utilisées pour caractériser les écoulements en
année humide, sèche avant et après la construction du barrage réservoir de Sélingué.
Année
Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Jan. Fév. Mars Avril Mai Année
hydrologique
Toute la période : 1907/08 à 2008/09
Minima 44 238 1 134 1 649 1 653 630 231 112 59 33 20 18 608
Moyennes 318 1 044 2 778 4 695 4 009 1825 735 334 168 99 78 108 1 357
Maxima 945 2332 5 035 7 586 8431 5383 1812 778 437 287 211 363 2 333
Période humide: 1907/08 à 1971/72
Minima 82 439 1 217 3 071 2 150 1 155 472 182 59 33 23 29 816
Moyennes 348 1 222 3 158 5 264 4 576 2 111 878 402 192 101 67 96 1 540
Maxima 945 2 332 5 035 7 586 8 431 5 383 1 812 778 437 287 202 363 2 333
Période sèche: 1972/73 à 2008/09
Minima 44 238 1 134 1 649 1 653 630 231 112 71 34 20 18 608
Moyennes 268 740 2 128 3 720 3 038 1 334 491 214 125 95 96 128 1 036
Maxima 675 1 530 4 277 5 612 5 244 3 947 1 262 597 272 184 211 248 1 554
Période après Sélingué: 1982/83 à 2008/09
Minima 44 238 1 134 1 649 1 653 630 231 112 71 66 65 94 608
Fréquence 20 % 174 461 1533 2681 2159 788 313 138 93 84 89 112 762
Moyennes 266 673 1 909 3 516 2 881 1 207 436 187 123 109 116 147 966
Maxima 493 1 133 3 120 5 500 5 036 3 049 866 333 208 184 211 248 1 471
Période 2000/01 à 2008/09
Moyennes 266 673 1 909 3 516 2 881 1 207 436 187 123 109 116 147 966
Période 1926/27 à 1936/37
Moyennes 535 1 654 3 852 5 917 5 010 2 265 969 472 220 112 77 139 1 775
Les débits de fréquence 20% (débit garanti une année sur cinq ou débit en année quinquennale
sèche) sont généralement utilisés pour le dimensionnement des projets hydro-agricoles. Pour
diminuer les risques, le débit décennal sec est souvent utilisé.
1
Les débits sont calculés à partir des formules d’ étalonnage d’une vanne noyée dérivée de la formule de Chezy établi par
l’ ORSTOM. En mars 2000, ces formules ont été révisées avec l’ appui de l’ expertise IRD (M Kupper, M. Gérard,
Hassane A, A. Mahieux, B. Marieu, D. Orange)
Chapitre 3 : Disponibilité des ressources en eau 6
Tableau 3 : Débits mensuels moyens mesurés (m³/s) à Markala pour la période 2000/01 à 2008/09
Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Jan. Févr. Mars Avril Mai Année
Canal du Sahel (1) 65 69 72 79 78 41 29 39 44 49 54 60 56
Canal de Macina (2) 21 25 23 30 34 21 11 11 12 12 14 17 19
Canal Costes Ongoïba (3) 14 10 6 9 16 10 5 6 10 12 14 16 11
Canal Adducteur (4 =
100 105 101 118 127 72 45 56 65 73 82 93 86
1+2+3)
Kirango aval (5) 121 485 1 717 3 489 3 201 1 522 488 198 86 51 48 48 955
Markala amont (6=4+5) 221 589 1 819 3 607 3 328 1 594 534 254 151 124 130 141 1 041
Ces résultats sont plus ou moins en cohérence avec ceux d’études antérieures (AHT -BET CO, Kfw
et CDM). En année quinquennale sèche, les débits varient entre 89 m3 /s en mars et plus de 2 800
m 3 /s en septembre. L’hydrogramme du fleuve Niger à Markala reconstitué est présenté ci-dessous
(Cf. Figure 8).
Figure 5 : Hydrogramme du fleuve Niger à Markala en année moyenne et décennale sèche (en m³/s)
Q50 Q80
4000
3500
3000
2500
m3/s
2000
1500
1000
500
0
janv févr mars avril mai juin juillet août sept oct nov déc
Mois
Une augmentation au-delà de cette cote ne semble pas envisageable pour plusieurs raisons :
• La cote maximale de remplissage de la retenue consignée dans le manuel d’exploitation du
barrage a été déjà dépassée de 50 cm. La courbe Hauteur/Volume du manuel d’exploitation ne
couvre pas les hauteurs au-delà de la cote 349,00 m+ IGN ;
• La perte de terres liée à l’inondation en amont du barrage. Il faut noter que le lac de la retenue
couvre une grande partie de la Guinée et les inondations pourraient affecter des villages. Ceci
ne pourra se faire que dans le cadre d’accords entre les deux pays (Mali et Guinée) avec la
mise en application de mesures d’indemnisation. D’ailleurs le barrage n’a pu travailler à sa
cote de consigne 348,50 m+ IGN qu’en 1984 (c’est-à-dire la 3ème année de sa mise en service)
après des discussions entre les deux Etats. Suivant les courbes Hauteur/Surface,
l’augmentation de 50cm a entraîné l’inondation additionnelle de 15 km² (1 500 ha) de terre ;
• L’état du génie civil du barrage. En effet, le barrage de Sélingué à l’instar de tous grands
barrages au Mali fait l’objet d’un suivi régulier à travers des mesures d’auscultation par des
dispositifs déjà installés sur le barrage depuis sa construction et sa réhabilitation. La note
technique sur le suivi de la stabilité du barrage de 2008 indique en conclusion que les résultats
d’auscultation sont satisfaisants et n’indiquent pas d’inquiétude sur la stabilité de l’ouvrage.
3.1.2 Le turbinage au-dessous de la cote minimale de 340,00 m+ IGN
La courbe de remplissage et de déstockage de l’année 2007 indique des turbinages au-dessous de la
cote de consigne 340,00 m+ IGN. Bien qu’accepté à l’époque par la commission de gestion du lac
de la retenue du barrage de Sélingué, le turbinage a été effectué en dessous de la côte 338,29m+
IGN. Suivant les consignes d’exploitation de l’usine hydroélectrique de Sélingué, le déstockage
peut continuer en dessous de 340,00 m+, mais ne doit pas descendre en dessous de 339,00 m+.
Dans cette plage, il faut :
• Veiller à ce qu’aucun phénomène de vortex n’apparaisse à l’entrée des bâches ;
• Eviter les phénomènes de cavitation en limitant la puissance à 4 MW par groupe ;
• Maintenir la cote aval supérieure à 330,60 m+ ;
• Surveiller les groupes et détecter toute vibration.
Le volume d’eau supplémentaire correspondant au déstockage de 2007 jusqu’à la cote 338,29 m+
IGN est de 130 millions de m 3 (cf. abaque de gestion de la retenue de Sélingué : EDM-SA
DCE/DPRI), ce qui correspond à un débit de 100 m 3 /s ou 50 m 3 /s sur une période de 0,5 ou
1,0 mois.
On pourrait envisager le déstockage en année sèche dans la limite de la cote 339,00 m+ IGN avec
l’application stricte des consignes ci-dessus citées pour l’exploitation de la centrale hydro-
électrique. Dans ce cas, on disposera d’un volume d’eau additionnel de 95 millions de m 3 (soit
37 m 3 /s sur 1 mois ou 74 m3 /s sur 0,5 mois) par rapport à la cote 340,00 m+ IGN. Ceci nécessitera
une analyse plus approfondie des conséquences de cette consigne et l’accord de la commission de
gestion du lac de la retenue du barrage de Sélingué.
Chapitre 3 : Disponibilité des ressources en eau 10
2
Le contrat plan 2008-2012 dans son objectif spécifique 3 a prévu de rationaliser l’utilisation de l’ eau au niveau tertiaire
(promouvoir des cultures moins consommatrices d’ eau, mettre en œuvre des modules de développement au niveau des
partiteurs tels que proposés dans le Schéma Directeur de Développement de la Zone)
3
Ce test a été mené sur le thème « Contribution à l’ amélioration de la qualité du service de l’ irrigation en vue d’ accroître
la productivité de l’eau »
Chapitre 3 : Disponibilité des ressources en eau 11
Dans cette optique, pour le riz, une économie importante d’eau d’au moins 6 000 m3 /ha est possible
par la mise en œuvre d’actions concrètes, notamment :
• Le regroupement4 des parcelles de contre-saison sur les premiers biefs des canaux secondaires
tel que prévu dans le cadre des programmes de réhabilitation du projet RET AIL ;
• La culture des variétés de riz à cycle court :
• La conduite de l’irrigation sans drainage en contre-saison. En 2001, dans le cadre de
l’Assistance T echnique de la KfW pour la gestion de l’eau dans la zone de N’Débougou, des
mesures dans le système du drain collecteur KIE ont abouti à des débits de l’ordre de 15 m3 /s
au pont de Dila dans la zone de N’Débougou. En 2005, lors des travaux de réhabilitation (ré
calibrage) du drain collecteur du Kala Inférieur Est, le test d’irrigation sans drainage a été
réalisé dans les zones de Niono et N’Débougou. Ce test a montré la possibilité de réduire les
consommations en eau d’environ 30%.
• La réutilisation des eaux de drainage. Ceci nécessite dans certains cas l’utilisation de moyens
d’exhaure ;
• L’abandon de la contre-saison riz ou de la contre-saison chaude tout court, ce qui permettrait
au-delà de la question de ressources en eau de réaliser un entretien correct du réseau. La contre-
saison riz est une pratique récente dans la zone Office du Niger, elle a été introduite avec les
différents programmes de réhabilitation et s’est progressivement installée dans les habitudes
des exploitants afin de combler les déficits céréaliers de l’année. Actuellement, la tendance est
au découragement de la contre saison riz au profit des cultures maraîchères moins
consommatrices d’eau ;
• Amélioration des prises de hors casiers ;
• La reconversion du casier de submersion contrôlée de Sossé - Sibila, en maîtrise totale.
La mise en œuvre des actions ci-dessus citées nécessitera des investissements en ressources
financières et humaines. Il faut bien noter que dans une situation où les extensions deviennent
tributaires d’une augmentation de la disponibilité en eau, tout investissement dans le renforcement
des services d’eau permettra de disposer de ressources en eau additionnelles pour faire face à ces
extensions.
4
On constate un développement anarchique des cultures de contre-saison de sorte que le réseau reste en eau pendant
toute l’ année.
Chapitre 3 : Disponibilité des ressources en eau 12
Chapitre 4 :
Besoin en eau d’irrigation
Chapitre 4 : Besoin en eau d’irrigation i
1. INTRODUCTION
L’évapotranspiration potentielle annuelle dans la zone de l’ON est de l'ordre de 2 600 mm et la
pluviométrie annuelle se situe autour de 400 mm en moyenne. Il existe donc un déficit considérable
en eau - plus de 2 000 mm - pour les cultures pendant l’année. Durant la saison d’hivernage, le
déficit est moins accentué : l'évapotranspiration s'établit à environ 800 mm pour une pluviométrie
moyenne de 300 mm. Dans ces conditions, sans un apport d’eau d’irrigation, la culture de riz ne
peut être envisagée.
A partir du barrage de Markala l’eau d'irrigation est acheminée aux prises des canaux distributeurs
des 7 zones de l'ON via un réseau primaire de canaux adducteurs et les Falas. Ensuite, l'eau est
conduite par un réseau de canaux distributeurs et partiteurs, puis un réseau tertiaire d'arroseurs et un
réseau quaternaire de rigoles avant d’atteindre les parcelles des exploitants.
Ce chapitre fournit l'ensemble des paramètres agronomiques et climatiques nécessaires au calcul du
besoin en eau d’irrigation pour les différentes cultures et spécialement pour la culture de riz.
Sur la base des paramètres climatiques, l’évapotranspiration (évapotranspiration de référence ETo)
peut être calculée.
Pour le calcul du besoin brut en eau d’irrigation, les pertes dans les réseaux doivent être prises en
compte.
L’efficience du réseau primaire (adducteurs et Falas) est autour de 50%, ce qui signifie que près de
50% des ressources en eau sont perdues dans ces réseaux.
Les pertes d’eau dans les distributeurs et partiteurs sont minimes. Elles sont inférieures à 5%,
tandis que les pertes dans les arroseurs, rigoles et parcelles des exploitants sont bien plus élevées et
sont estimées à 35%.
En conclusion, l’efficience de l'irrigation, mesurée depuis le barrage de Markala jusqu'à la parcelle
des paysans, est autour de 30% (0,5 x 0,95 x 0,65). Cela signifie que pour un besoin net en eau
d’irrigation de 1 l/s à la parcelle, le besoin brut est trois fois plus élevé au barrage de Markala, soit
3 l/s à Markala.
Le détail des calculs des consommations en eau d’irrigation est fournis pour l’ensemble des zones
de l’ON et pour les principales spéculations irriguées à l'ON, à savoir les cultures maraîchères
durant la contre-saison froide, le riz durant la contre-saison chaude et le riz durant la saison
d’hivernage.
Chapitre 4 : Besoin en eau d’irrigation 2
1
Ce calendrier d'irrigation qui consiste, pour un exploitant, à irriguer sa parcelle une fois tous les 7 jours, est le calendrier
actuellement appliqué à l'Office Niger.
Chapitre 4 : Besoin en eau d’irrigation 4
Tableau 1 : Données climatiques de la Station météorologique du Sahel à Niono (1970-2010)
Données climatiques (1970-2010)
DGEMRH Tab.1
Station Méteo de Sahel (14°N.13 - 6°W.L.) à Niono
Désignation Unité D J F M A M J J A S O N Total
Temperature moyenne °C 22,2 20,8 25,2 28,3 32,1 32,7 31,4 28 ,8 28 28,8 28,7 26,6
Insolation moyenne heure/jour 7,6 8,1 8,1 7,5 7,3 8,1 7,1 6,7 7,5 8,1 8,4 8,3
Vitesse de vent moyenne m/s 1,3 1,8 1,7 1,7 1,6 1,3 1,5 1,6 1,2 1,5 1 1,1
Evapotranspiration de référence (Eto) mm/mois 217 233 249 316 285 267 216 158 149 150 180 201 2 621
Evapotranspiration de référence (Eto) mm/jour 7 7,5 8,9 10,2 9,5 8,6 7,2 5,1 4,8 5 5,8 6,7
Evaporation Bac de Colorado mm/jour 7,3 8 9,4 11,4 11,4 8,9 8,7 6,8 6,2 6,5 6,7 7,9
Pluviométrie 0
Remarques :
1. Les chiffres en gras sont les données du projet ou/et basées sur l'expérience du terrain
2. La Station Meteo de Sahel à Niono dispose des données climatiques sur 40 ans
3. L'évapotranspiration suivant Penman/Monteith peut être calculée à partir des données climatiques
Le Kc dépend de l’humidité de l’air et du vent. Pendant la contre-saison, avec un vent sec et les
parcelles d’irrigation éparpillées le coefficient Kc est plus élevé que pendant l’hivernage avec
l’humidité déjà plus élevée et toutes les parcelles inondées.
Chapitre 4 : Besoin en eau d’irrigation 7
Stade de la plante
12
Ce phénomène traduit
le coefficient de culture (Kc)
Besoin brut en eau d’irrigation = Besoins net en eau d’irrigation / efficience du réseau
Chapitre 4 : Besoin en eau d’irrigation 9
Tableau 2: Série pluviométrique de la station météorologique du Sahel à Niono (1970-2010)
Pluviométrie 1970 - 2010 (mm)
ON Tab. 2
Station Météo de Sahel (14°N.13 - 6°W.L.) à Niono
Année J. F. M. A. M. J. J. A. S. O. N. D. Total
1970 0 0 0 3 20 11 230 252 117 12 0 0 645
1971 0 0 0 1 20 146 188 194 72 0 0 0 621
1972 0 0 1 21 14 102 90 150 88 2 0 0 468
1973 0 0 0 0 3 26 129 116 31 12 0 0 317
1974 0 0 0 0 19 99 74 136 32 5 0 0 365
1975 0 0 0 0 77 83 142 287 57 1 0 0 647
1976 0 0 0 0 8 81 109 166 87 82 0 0 533
1977 0 1 0 0 29 72 80 235 89 3 0 0 509
1978 0 0 2 42 11 32 228 196 64 10 0 0 585
1979 0 0 0 1 73 60 102 147 48 0 0 0 431
1980 0 0 0 17 2 23 83 132 84 6 12 0 359
1981 0 0 0 8 52 63 110 163 0 0 0 0 396
1982 0 0 0 16 10 50 75 237 79 7 0 0 474
1983 0 0 0 0 4 46 36 198 3 0 0 0 287
1984 0 0 0 0 66 18 144 87 38 0 0 0 353
1985 0 0 0 0 0 15 120 143 30 0 0 0 308
1986 0 0 0 0 0 44 162 25 155 0 0 0 386
1987 0 0 0 0 2 42 254 55 16 0 0 0 369
1988 0 0 0 0 1 15 117 299 113 6 0 0 551
1989 0 0 0 0 23 60 185 254 34 46 0 0 602
1990 0 0 0 0 6 7 118 68 70 10 0 0 279
1991 0 0 0 7 30 89 190 217 35 35 71 0 674
1992 0 0 0 0 19 77 152 99 30 0 0 0 377
1993 0 0 0 0 0 197 182 153 44 17 0 0 593
1994 0 0 0 0 34 47 219 217 79 70 0 0 666
1995 0 0 0 1 23 30 84 122 64 0 0 0 324
1996 0 0 0 0 18 19 96 118 120 4 0 0 375
1997 0 0 0 0 23 61 120 152 44 12 0 0 412
1998 0 0 0 0 12 76 124 123 67 23 0 0 425
1999 0 0 0 0 15 25 23 143 72 7 0 0 285
2000 0 0 0 0 16 60 12 123 58 12 0 0 281
2001 0 0 1 0 16 71 195 147 15 0 0 0 445
2002 2 0 0 0 1 73 43 88 79 51 0 0 337
2003 0 0 0 0 4 77 157 196 117 0 0 0 551
2004 0 0 0 0 0 34 87 196 67 2 0 0 386
2005 0 0 1 0 16 71 195 147 15 0 0 0 445
2006 0 0 0 0 7 68 64 100 133 12 0 0 384
2007 0 0 0 0 0 10 196 223 80 0 0 0 509
2008 0 0 0 0 40 220 178 56 15 0 0 0 509
2009 0 0 0 0 10 186 169 98 43 0 0 0 506
2010 0 0 0 0 0 19 96 118 120 4 0 0 357
Moyenne 0 0 0 0 14 60 120 147 64 4 0 0 409
Quinquennale 0 0 0 0 2 23 83 100 31 0 0 0 239
Décennale 0 0 0 0 0 15 64 87 15 0 0 0 181
Année J. F. M. A. M. J. J. A. S. O. N. D. Total
Chapitre 4 : Besoin en eau d’irrigation 10
Fala
Efficience du réseau
Main d'eau = 21 l/s
Efficience sur distributeur (manipulation) = 0,99
Prise
Distributeur Efficacité sur partiteurs (m anipulation) = 0,98
(Type V. Avis)
Efficience sur arroseurs (m auvais entretien) = 0,85
Régulateur
Distrinuteur
Prise
Arroseur 1 2 3 4 5 6 7
Régulateur (Type MàM) T eni n T ar at a A r ab a A lami ssa
Jumb a Sib i r i Kari
Distributeur
(Type V. Avis)
Le tour d'eau sur les rigoles
1 jour (24h/24h) par sem aine
17 1 Rigole
l/s Prise rigole (Type ToR)
Arroseur
Main d'eau =
6
Tour d'eau (rotation) = 1 jour sur 7 jour
Unité d'irrigation = 2,0 ha 100 m
Facteur de conversion : 1 l/s,ha = 8,64 mm /j 7
2,0 ha Vers drain
200 m
La main d'eau (l/s) à l'entrée de (pour 2 ha):
Vers drain
- Débit à la prise du rigole (PR) : = 13 l/s / 0,75 (coeff. Ef.) = Débit PR = 17 l/s
- Débit à la prise de l'arroseur (PA) : = 17 l/s / 0,85 (coeff. Eff.) = Débit PA = 20 l/s
- Débit à la prise du partiteur (PP) : = 20 l/s / 0,98 (coeff. Eff.) = Débit PP = 21 l/s
- Débit à la prise du distributeur (PD): = 21 l/s / 0,99 (coeff. Eff.) = Débit PD = 21 l/s
Chapitre 4 : Besoin en eau d’irrigation 13
Tableau 3- 2: Distribution des pertes d’eau dans un périmètre irrigué
Chapitre 4 : Besoin en eau d’irrigation 14
Tableau 3- 3: Distribution des pertes d’eau dans un périmètre irrigué
DGEMRH Gestion d'eau du réseau tertiaire sur le partiteur B4 du casier Boloni/N'Débougou Tab. 3.3
Aiguadier responsable : Agmour Maiga Date : 12/13-10-2009 de 10.00h à 10.00h
Donneés de base des arroseurs Données de constat de terrain sur 24 h
Superficie Débit fictif Volume Prises
Type Sup. Prises de Débit Débit à Volume à Débit Volume
Code module arroseur rigoles
moyenne continu
calculé appliquer appliquer appliqué appliqué
surcon/ de rigole
parcelle Octobre sommé ouvertes
(1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8)=(5/6) (9) (10)=(5*9) (11) (12)=(11)*86.4 (13) (14)=(13)*86,4 (15)=(14-12) (16)
Part. S/P. Arros. X1 ha No Main ha l/s/ha l/s l/s m 3/j l/s m 3/j m 3/j No
1d1 30 7,41 7 1 1,06 1,4 10 10 864 20 1 728 864 5
1gL 30 6,50 7 1 0,93 1,4 9 10 864 20 1 728 864 5
3d 30 9,11 7 1 1,30 1,4 13 15 1 296 20 1 728 432 5
4d 60 23,40 14 2 1,67 1,4 33 35 3 024 45 3 888 864 9
5dL 30 12,13 7 1 1,73 1,4 17 20 1 728 30 2 592 864 4
6d 30 8,65 7 1 1,24 1,4 12 15 1 296 25 2 160 864 3
7d 30 12,56 7 1 1,79 1,4 18 20 1 728 30 2 592 864 3
7gL 30 3,24 4 1 2,00 1,4 5 5 432 15 1 296 864 2
8d 60 24,65 14 2 1,76 1,4 35 35 3 024 50 4 320 1 296 7
2gL 30 7,96 7 1 1,14 1,4 11 10 864 25 2 160 1 296 2
B4 9dL 30 12,46 7 1 1,78 1,4 17 20 1 728 25 2 160 432 3
3gL 30 10,87 7 1 1,55 1,4 15 15 1 296 25 2 160 864 3
10d 60 33,44 14 2 2,39 1,4 47 50 4 320 60 5 184 864 5
4gL 30 8,29 7 1 1,18 1,4 12 15 1 296 25 2 160 864 2
12d 60 25,31 14 2 1,81 1,4 35 35 3 024 60 5 184 2 160 6
13d 30 13,66 7 1 1,95 1,4 19 20 1 728 30 2 592 864 3
14L 30 13,95 7 1 1,99 1,4 20 20 1 728 25 2 160 432 2
1d 30 11,60 7 1 1,66 1,4 16 15 1 296 25 2 160 864 1
2d 30 10,71 7 1 1,53 1,4 15 15 1 296 25 2 160 864 1
1g 30 9,83 7 1 1,40 1,4 14 15 1 296 20 1 728 432 2
3d 30 11,89 7 1 1,70 1,4 17 20 1 728 25 2 160 432 3
2g 30 12,32 7 1 1,76 1,4 17 20 1 728 30 2 592 864 3
4d 30 11,34 7 1 1,62 1,4 16 15 1 296 25 2 160 864 2
B4-2d 3g 30 10,38 7 1 1,48 1,4 15 15 1 296 25 2 160 864 4
5d 30 11,51 7 1 1,64 1,4 16 15 1 296 30 2 592 1 296 3
6d 30 9,68 7 1 1,38 1,4 14 15 1 296 25 2 160 864 2
5g 30 13,13 7 1 1,88 1,4 18 20 1 728 25 2 160 432 4
7L/L1/L2 30 10,41 7 1 1,49 1,4 15 15 1 296 25 2 160 864 1
Total 30 356,39 221 32 1,61 1,4 499 530 45 792 810 69 984 24 192 95
Quantités à appliquer / quantités appliquées en mm/jour : 13 20
Débit appliqué durant 24 heures (12/13-10-2009 à 10.00h) à la prise du partiteur B4 en l/s, m3/jour et mm/jour : 860 74 304 21
Efficience du réseau tertiaire du partiteur B4 au 12/13-10-2009 de 10.00h à 10.00h : 530 / 860 = 62 %
Chiffres en gras sont des données duprojet, chif fres normaux sont des formules.
Chapitre 4 : Besoin en eau d’irrigation 15
Période et date limite ha Déc. Jan. Fév. Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Sept. Oct. Nov. Déc. Jan.
Saisons Contre-Saison-Froide (CM) Contre-Saison-Chaude (Riz) Saison (Riz)
1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3
Cultures Maraîchères
Echalote / oignion 7 000
Tomate 1 600
Ail 100
Piment 100
Gombo 100
Autres (carottes, salades) 200
Mais 300
Niébé 100
Patat douce 500
Arachide 100
Pomme de terre 50
Total 10 150
Les calculs tiennent compte du débit sanitaire de 40 m3/s à lâcher durant toute l’année.
Chapitre 4 : Besoin en eau d’irrigation 20
Tableau 5- 1: Besoin en eau d'irrigation des cultures maraîchères durant la contre-saison froide (ON).
No Description (suivant standardisation FAO) Formule Unité Déc. Jan. Fév. Mars Avril M J J A S O N D Total
1 Evapotranspiration de référence (ET0) = ON (Station Sahel) mm 217 233 249 316 285 1 300
4 Coefficient cultural (Kc) = ON, Pub. FAO 29 - 0.6 0.7 0.8 0.6 0.5
5 Besoin en eau (ETcult. = Kc x ET0) = (1)x(3) mm 130 163 199 190 228 910
7 Infiltration (In) = ON mm 0 0 0 0 0 0
8 Besoin en eau total (ETcult. + S + In) = (5)+(6)+(7) mm 195 228 199 190 228 1 040
10 Coefficient d'efficacité de pluie (e r ) = ON, Pub. FAO 29 - 0.80 0.80 0.80 0.80 0.80 0.80
12 Besoin net en eau d'Irrigation (I net=ETcult. + S + In - Pe) = (8)-(11) mm 195 228 199 190 228 1 040
13 Efficience du réseau d'Irrigation (e p) = ON, ILRI Pub. 19 - 0.65 0.65 0.65 0.65 0.65 0.65
14 Besoin brut en eau d'Irrigation (I brut = I net / e p) = (12)/(13) mm 300 351 306 292 351 1 600
16 Débit fictif continu =(15)/8,64 l/s/ha 1.2 1.4 1.2 1.1 1.4
17 Superficie sous irrigation = ($2$)x(3)/100 ha 5 000 10 000 10 000 4 000 2 000 10 000
18 Débit à la prise du distributeur = (16)x(17)/1000 m 3/s 5.8 13.5 11.8 4.5 2.7
19 Volumes à la prise du distributeur en 106m 3/mois = 30x0,0864x(18) 106m 3 15.0 35.1 30.6 11.7 7.0 99
No Description (suivant standardisation FAO) Formule Unité D J F Mars Avril Mai Juin J A S O N D Total
1 Evapotranspiration de référence (ET0) = ON (Station Sahel) mm 316 285 267 216 1 084
4 Coefficient cultural (Kc) = ON, Pub. FAO 29 - 0.8 1.0 1.0 0.8
5 Besoin en eau (ETcult. = Kc x ET0) = (1)x(3) mm 253 285 267 173 978
7 Infiltration (In) = ON mm 39 39 39 39 60
8 Besoin en eau total (ETcult. + S + In) = (5)+(6)+(7) mm 422 454 306 212 1 394
10 Coefficient d'efficacité de pluie (e r ) = ON, Pub. FAO 29 - 0.80 0.80 0.80 0.80 0.80
12 Besoin net en eau d'Irrigation (Inet=ETcult. + S + In - Pe) = (8)-(11) mm 422 454 304 193 1 374
13 Efficience du réseau d'Irrigation (e p ) = ON, ILRI Pub. 19 - 0.65 0.65 0.65 0.65 0.65
14 Besoin brut en eau d'Irrigation (I brut = I net / e p ) = (12)/(13) mm 649 698 468 298 2 113
No Description (suivant standardisation FAO) Formule Unité D J F M AM Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Total
1 Evapotranspiration de référence (ET0) = ON (Station Sahel) mm 216 158 149 150 180 201 217 1 271
3 Pourcentage de la superficie totale sous irrigation = ON % / Max 25 75 100 100 100 50 10 100
4 Coefficient cultural (Kc) = ON, Pub. FAO 29 - 0.8 0.9 1.0 1.1 1.1 0.9 0.7
5 Besoin en eau (ETcult. = Kc x ET0) = (1)x(3) mm 173 142 149 165 198 181 152 1 160
7 Infiltration (In) = ON mm 39 39 39 39 39 39 39 60
8 Besoin en eau total (ETcult. + S + In) = (5)+(6)+(7) mm 342 311 188 204 237 220 191 1 693
10 Coefficient d'efficacité de pluie (e r ) = ON, Pub. FAO 29 - 0.80 0.80 0.80 0.80 0.80 0.80 0.80 0.80
12 Besoin net en eau d'Irrigation (Inet=ETcult. + S + In - Pe) = (8)-(11) mm 323 245 108 179 237 220 191 1 503
13 Efficience du réseau d'Irrigation (e p ) = ON, ILRI Pub. 19 - 0.65 0.65 0.65 0.65 0.65 0.65 0.65 0.65
14 Besoin brut en eau d'Irrigation (I brut = Inet / e p ) = (12)/(13) mm 498 377 166 276 365 338 294 2 313
16 Débit fictif continu =(15)/8,64 l/s/ha 1.9 1.5 0.6 1.1 1.4 1.3 1.1
17 Superficie sous irrigation = ($2$)x(3)/100 ha 25 000 75 000 100 000 100 000 100 000 50 000 10 000 100 000
No Déscription Formule Unité Déc. Jan. Fév. Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Total
No Description (suivant standardisation FAO) Formule Unité D Jan. Fév. Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Total
1 Evapotranspiration de référence (ET0) = ON (Station Sahel) mm 233 249 316 285 267 216 158 149 150 180 201 217 2 621
3 Pourcentage de la superficie totale sous irrigation = ON % / Max 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100
4 Coefficient cultural (Kc) = ON, Pub. FAO 29 - 0.9 0.9 0.9 0.9 0.9 0.9 0.9 0.9 0.9 0.9 0.9 0.9
5 Besoin en eau (ETcult. = Kc x ET0) = (1)x(3) mm 210 224 284 257 240 194 142 134 135 162 181 195 2 359
7 Infiltration (In) = ON mm 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24 30
8 Besoin en eau total (ETcult.+ S + In) = (5)+(6)+(7) mm 234 248 308 281 264 218 166 158 159 186 205 219 2 647
10 Coefficient d'efficacité de pluie (e r ) = ON, Pub. FAO 29 - 0.80 0.80 0.80 0.80 0.80 0.80 0.80 0.80 0.80 0.80 0.80 0.80 0.80
12 Besoin net en eau d'Irrigation (I net=ETcult. + S + In - Pe) = (8)-(11) mm 234 248 308 281 263 200 100 78 134 186 205 219 2 456
13 Efficience du réseau d'Irrigation (e p ) = ON, ILRI Pub. 19 - 0.80 0.80 0.80 0.80 0.80 0.80 0.80 0.80 0.80 0.80 0.80 0.80 0.80
14 Besoin brut en eau d'Irrigation (I brut = I net / e p ) = (12)/(13) mm 292 310 386 351 328 250 125 98 168 233 256 274 3 070
16 Débit fictif continu =(15)/8,64 l/s/ha 1.1 1.2 1.5 1.4 1.3 1.0 0.5 0.4 0.6 0.9 1.0 1.1 24h/24h
17 Superficie sous irrigation = ($2$)x(3)/100 ha 8 000 8 000 8 000 8 000 8 000 8 000 8 000 8 000 8 000 8 000 8 000 8 000 8 000
3
18 Débit à la prise du distributeur = (16)x(17)/1000 m /s 9.0 9.6 11.9 10.8 10.1 7.7 3.9 3.0 5.2 7.2 7.9 8.5
6 3 6 3
19 Volumes à la prise du distributeur en 10 m /mois = 30x0,0864x(18) 10 m 23.4 24.8 30.8 28.1 26.3 20.0 10.0 7.8 13.4 18.6 20.5 21.9 246
3 3 3 3
20 Consommation en eau d'irrigation 10 m /ha = 1000x(19)/(17) 10 m /ha 2.9 3.1 3.9 3.5 3.3 2.5 1.2 1.0 1.7 2.3 2.6 2.7 31
20B Consommation en eau d'irrigation 103m3/ha = 1000x(19)/(17) 103m 3/ha 2.6 2.6 3.9 3.9 3.9 2.6 1.3 0.0 1.3 2.6 2.6 2.6 30
Remarque : Les chiffres en gras sont les données de SUKALA ou/et basées sur l'expérience du terrain
Chapitre 4 : Besoin en eau d’irrigation 25
Tableau 5- 6: Besoin en eau d'irrigation durant l'année (ON + SUKALA).
ON Office du Niger : Périmètres sept zones ON + SUKALA Tab.5.6
No Déscription Formule Unité Déc. Jan. Fév. Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Total
1 Superficie totale du périmètre Projet ha 100 000
2 Contre Saison CM x x x x x
3 Pourc. de la superficie totale sous irigation ON % / Max 5 10 10 4 2 10
4 Débit fictif continu pour 24h/24h ON l/s/ha 1,2 1,4 1,2 1,1 1,4
5 Superficie sous irrigation / Maximum (1)x(3)/100 ha 5 000 10 000 10 000 4 000 2 000 10 000
6 Débit à la prise du Distributeur (4)x(5) m3/s 5,8 13,5 11,8 4,5 2,7
7 Volumes à la prise du Distributeur 2,592x(9) 106m3 15,0 35,1 30,6 11,7 7,0 99
8 Consommation durant la saison 1000x(7)/(5) 103m3/ha 10
2 Contre-Saison Riz x x x x
3 Pourc. de la superficie totale sous irigation ON % / Max 7 10 10 7 10
4 Débit fictif continu pour 24h/24h ON l/s/ha 2,5 2,7 1,8 1,1
5 Superficie sous irrigation / Maximum (1)x(3)/100 ha 7 000 10 000 10 000 7 000 10 000
6 Débit à la prise du Distributeur (4)x(5) m3/s 17,5 26,9 18,1 8,0
7 Volumes à la prise du Distributeur 2,592x(9) 106m3 45,4 69,8 46,8 20,8 183
8 Consommation/ha durant la saison 1000x(7)/(5) 103m3/ha 18
2 Saison Riz x x x x x x x
3 Pourc. de la superficie totale sous irigation ON % / Max 25 75 100 100 100 50 10 100
4 Débit fictif continu pour 24h/24h ON l/s/ha 1,9 1,5 0,6 1,1 1,4 1,3 1,1
5 Superficie sous irrigation / Maximum (1)x(3)/100 ha 25 000 75 000 100 000 100 000 100 000 50 000 10 000 100 000
6 Débit à la prise du Distributeur (4)x(5) m3/s 48,0 109,0 64,1 106,4 140,7 65,3 11,3
7 Volumes à la prise du Distributeur 2,592x(9) 106m3 124,4 282,5 166,2 275,7 364,6 169,2 29,4 1 412
8 Consommation/ha durant la saison 1000x(7)/(5) 103m3/ha 14
2 Saison Canne à Sucre x x x x x x x x x x x x 8 000
3 Pourc. de la superficie totale sous irigation SUKALA % / Max 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100
4 Débit fictif continu pour 24h/24h SUKALA l/s/ha 1,1 1,2 1,5 1,4 1,3 1,0 0,5 0,4 0,6 0,9 1,0 1,1
5 Superficie sous irrigation / Maximum (1)x(3)/100 ha 8 000 8 000 8 000 8 000 8 000 8 000 8 000 8 000 8 000 8 000 8 000 8 000 8 000
6 Débit à la prise du Distributeur (4)x(5) m3/s 9,0 9,6 11,9 10,8 10,1 7,7 3,9 3,0 5,2 7,2 7,9 8,5
7 Volumes à la prise du Distributeur 2,592x(9) 106m3 23,4 24,8 30,8 28,1 26,3 20,0 10,0 7,8 13,4 18,6 20,5 21,9 246
8 Consommation/ha durant la saison 1000x(7)/(5) 103m3/ha 31
Consommation Annuelle x x x x x x x x x x x x x
5
6 Débit à la prise du Distributeur Σ6 m3/s 5,8 22,6 21,4 33,9 40,5 28,2 63,7 112,8 67,1 111,5 147,8 73,2 19,8
7 Volumes à la prise du Distributeur Σ7 106m3 15,0 58,5 55,5 87,9 104,9 73,1 165,2 292,4 174,0 289,1 383,2 189,6 51,3 1 940
8 Consommation/ha/année Σ8 103m3/ha 15
Remarque : Les chiffres en gras sont les données de l'ON/SUKALA ou/et basées sur l'expérience du terrain
Chapitre 4 : Besoin en eau d’irrigation 26
Tableau 5- 7: Calcul des débits nécessaires et disponibles au Point A et à l'amont du barrage de Markala (ON + SUKALA)
ON Office du Niger : Périmètres sept zones ON + SUKALA Tab.5.7
SUK Calcul des débits nécessaires et disponibles au Point A et à l'amont du barrage de Markala
No Déscription Formule Unité Déc. Jan. Fév. Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Total
1 Superficie totale du périmètre Projet ha 100 000
2 Contre Saison CM x x x x x
3 Pourc. de la superficie totale sous irigation ON % / Max 5 10 10 4 2 10
4 Débit fictif continu pour 24h/24h ON l/s/ha 1,2 1,4 1,2 1,1 1,4
5 Superficie sous irrigation / Maximum (1)x(3)/100 ha 5 000 10 000 10 000 4 000 2 000 10 000
6 Débit nécessaire aux prises des distributeurs (4)x(5) m3/s 5,8 13,5 11,8 4,5 2,7
7 Coefficient d'efficience des Falas - 0,50 0,50 0,50 0,50 0,50
8 Débit spécifiq. continu à PA (24h/24h) 2,32 2,71 2,36 2,25 2,71
9 Débit nécessaire au Point A m3/s 11,6 27,1 23,6 9,0 5,4
2 Contre-Saison Riz x x x x
3 Pourc. de la superficie totale sous irigation ON % / Max 7 10 10 7 10
4 Débit fictif continu pour 24h/24h ON l/s/ha 2,5 2,7 1,8 1,1
5 Superficie sous irrigation / Maximum (1)x(3)/100 ha 7 000 10 000 10 000 7 000 10 000
6 Débit nécessaire aux prises des distributeurs (4)x(5) m3/s 17,5 26,9 18,1 8,0
7 Coefficient d'efficience des Falas - 0,50 0,50 0,50 0,50
8 Débit spécifiq. continu à PA (24h/24h) 5,01 5,39 3,61 2,30
9 Débit nécessaire au Point A 3/sm 35,0 53,9 36,1 16,1
2 Saison Riz x x x x x x x
3 Pourc. de la superficie totale sous irigation ON % / Max 25 75 100 100 100 50 10 100
4 Débit fictif continu pour 24h/24h ON l/s/ha 1,9 1,5 0,6 1,1 1,4 1,3 1,1
5 Superficie sous irrigation / Maximum (1)x(3)/100 ha 25 000 75 000 100 000 100 000 100 000 50 000 10 000 100 000
6 Débit nécessaire aux prises des distributeurs (4)x(5) m3/s 48,0 109,0 64,1 106,4 140,7 65,3 11,3
7 Coefficient d'efficience des Falas - 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5
8 Débit spécifiq. continu à PA (24h/24h) 3,6 2,9 1,4 2,1 2,8 2,6 2,3
9 Débit nécessaire au Point A m3/s 88,9 217,9 139,4 212,7 281,3 130,5 22,7
2 Saison Canne à Sucre x x x x x x x x x x x x 15 000
3 Pourc. de la superficie totale sous irigation SUKALA % / Max 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100
4 Débit fictif continu pour 24h/24h SUKALA l/s/ha 1,1 1,2 1,5 1,4 1,3 1,0 0,5 0,4 0,6 0,9 1,0 1,1
5 Superficie sous irrigation / Maximum (1)x(3)/100 ha 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000
6 Débit nécessaire aux prises des distributeurs (4)x(5) m3/s 16,9 17,9 22,3 20,3 19,0 14,5 7,2 5,6 9,7 13,5 14,8 15,9
7 Coefficient d'efficience des canaux (C-O/Mac) Projet - 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8
8 Débit spécifiq. continu à PA (24h/24h) (4)/(7) 1,4 1,5 1,9 1,7 1,6 1,2 0,6 0,5 0,8 1,1 1,2 1,3
9 Débit nécessaire au Point A m3/s 21,1 22,4 27,9 25,4 23,8 18,1 9,0 7,1 12,1 16,8 18,5 19,8
Consommation Annuelle x x x x x x x x x x x x x
6 Débit nécessaire aux prises des Distributeurs Σ6 m3/s 5,8 30,4 29,8 44,3 49,9 37,1 70,5 116,2 69,8 116,1 154,1 80,1 27,2
8 Débit nécessaire au Point A Σ8 103m3/ha 11,6 48,2 46,1 71,9 84,7 59,9 123,0 227,0 146,4 224,9 298,2 149,0 42,5
9 Débit sanitaire (Q = 40 m3/s) Projet m3/s 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40
10 Débit nécessaire en amont de Markala (8)+(9) m3/s 52 88 86 112 125 100 163 267 186 265 338 189 82
11 Débit disponible en amont de Markala (Q-50%) PA + Kir. m3/s 465 183 125 109 115 135 224 679 1 948 3 562 3 038 1 279 465
12 Si (10) < (11) ; vrais, (10)>(11) ; faux Vrais Vrais Vrais FAUX FAUX Vrais Vrais Vrais Vrais Vrais Vrais Vrais Vrais
Remarque : Les chiffres en gras sont les données de l'ON/SUKALA ou/et basées sur l'expérience du terrain
Chapitre 4 : Besoin en eau d’irrigation 27
Tableau 5- 8: Graphe : Besoin et disponibilité en eau d’irrigation au barrage de Markala.
3 562
3 500 Disponibilité en eau à Markala Besoins en eau Zones ON à Markala Débit sanitaire à Markala
3 038
Contre-Saison froide Contre-Saison chaude Saison d'hivernage
3 000
3 mois/10-15 000 ha 4 mois/10-15 000ha 5 mois/100 000 ha
Debit en m3/s
2 500
1 948
Cultures maraichères Riz contre-saison Riz hivernale
2 000
(8 - 10.000 m 3/ha à la prise de distributeur (15 - 20 m 3/ha à la prise de distributeur (10 - 15 m 3/ha à la prise de distributeur
= 15 - 20 000 m 3/ha à Markala) = 30 - 40 000 m 3/ha à Markala) = 20 000 m 3/ha à Markala)
1 279
1 500
(20 - 25 000 m 3/ha à la prise de distributeur
= 25 - 30 000 m 3/ha à Markala)
679
465
500
224
183
135
130
125
121
115
109
102
102
98
87
80
75
70
65
58
45
40
40
40
40
40
40
40
40
40
40
40
40
0
Décembre Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre
Chapitre 4 : Besoin en eau d’irrigation 28
Le Tableau 5.8 illustre en graphique le besoin en eau d’irrigation durant les trois saisons au niveau
des prises des distributeurs des zones et du barrage de Markala. Il visualise également la
disponibilité en eau au niveau du barrage de Markala.
Le besoin en eau au niveau de l’adducteur est environ le double de celui des prises des
distributeurs (efficience du réseau primaire est environ 50%).
On remarque bien la grande disponibilité en eau durant la saison d’hivernage (juillet-novembre).
Durant cette saison la superficie actuellement sous culture (100 000 ha de riz) peut être augmentée
facilement.
Aussi en contre-saison froide (décembre-février) la superficie actuelle sous culture (10 000 ha de
cultures maraichères) peut être facilement triplée.
Le problème de la disponibilité en eau se pose uniquement durant la contre-saison chaude (mars-
juin). Durant cette période la superficie actuelle sous culture varie de 10 000 à 15 000 ha de riz.
Il faudrait également tenir compte du débit sanitaire de 40 m3/s à assurer en période d’étiage à
l’aval du Barrage de Markala.
Fiche explicative (Les numéros correspondent aux numéros dans le Tableau 5) sur le calcul de la
consommation d’eau d’irrigation. Les consommations ont été calculées par mois.
1. Evapotranspiration de référence (ETo) suivant Penman/Monteith (évapotranspiration
mensuelle en mm) : valeur, indiquant la consommation en eau d’une plante de référence,
représentative des conditions climatiques de la région et de la saison. Ici basée sur les
paramètres climatiques de la Station Météo de Sahel à Niono ;
2. Saison culturale des différentes cultures : riz de la saison, riz de contre-saison, cultures
maraîchères ;
3. Pourcentage (%) de la superficie totale sous irrigation. Le pourcentage évolue suivant les
années en hectares,
4. Coefficient cultural (Kc) : coefficient représentatif de la culture à une période donnée de son
cycle de croissance (voir également FAO Publication 24 et 56) ;
5. Besoin en eau (= Kc * ETo) en mm/mois ;
6. Pré irrigation (S) en mm : pour la préparation du sol une quantité d’eau d’environ 200 mm
pour le riz de la contre saison et le riz de la saison hivernale est nécessaire ;
7. Infiltration (In). Basée sur les expériences du terrain. Une infiltration de 2 mm/jour est
acceptable pour la culture de riz ;
8. Besoin en eau total en mm/mois pour la saison, contre saison et saison hivernage ;
9. Pluie de fréquence quinquennale (P) en mm/mois : pluviométrie de la Station Météo de
Sahel à Niono ;
10. Coefficient d’efficacité de pluie (er) : une efficacité de 80 % est prise en compte (FAO
Publication 25) ;
11. Pluie efficace (Pe), apport de pluie en mm/mois ;
12. Besoin net en eau d’irrigation (Inet) en mm/mois ;
Chapitre 4 : Besoin en eau d’irrigation 29
13. Efficience du réseau d’irrigation (ep) : une efficience d’environ 65 % est calculée (ILRI
Publication 19) ;
14. Besoin brut en eau d’irrigation (Ibrut) en mm/mois ;
15. Besoin brut en eau d’irrigation journalier (Ibrut/30) en mm/jour ;
16. Débit fictif continu prévu à la prise de distributeur en l/s/ha ;
17. Superficie sous irrigation en ha ;
18. Débit à la prise du distributeur en m3/s ;
19. Volumes à la prise du distributeur en millions m3/mois ;
20. Consommation en eau d’irrigation en millions m3 : volume d’eau mesuré à la prise du
distributeur.
En se basant sur ces données, le besoin en eau d’irrigation à la prise d’un distributeur pour l’année
2012 s’élève à environ 10 000 m3/ha pour les cultures maraîchères en contre-saison froide, à 18 000
m3/ha pour la culture de riz de contre-saison chaude et à 14 000 m3/ha pour le riz de saison.
A partir de ces volumes mensuels, le débit mensuel nécessaire (en m3/s) du distributeur peut être
calculé, ainsi que le débit fictif continu (en l/s/ha, voir règle n° 16 dans les Tableaux 5).
Débits fictif continu (en l/s/ha) durant les saisons culturales (Règle n° 16 dans les Tableaux 5)
Mois D J F M A M J J A S O N D
C-S Froide 1,2 1,4 1,2 1,1 1,4
C-S Chaude 2,5 2,7 1,8 1,1
Saison Hiv. 1,9 1,5 0,6 1,1 1,4 1,3 1,1
Ces débits fictifs continus (en l/s/ha) ont été calculés pour la prise du distributeur. Ces chiffres
peuvent également être utilisés comme guide pour les aiguadiers pour le suivi de débits des prises
des partiteurs.
Le débit fictif continu s’élève à :
• 1,4 l/s/ha pour les cultures maraîchères de contre-saison froide durant le mois de janvier ;
• 2,7 l/s/ha pour le riz de contre-saison chaude durant le mois d’avril ;
• 1,9 l/s/ha pour le riz de saison durant le mois de juin.
On remarque très bien la grande baisse du besoin en eau d’irrigation durant le mois d’août (0,6
l/s/ha) surtout à cause de la forte pluviométrie de ce mois.
Les débits et volumes prévisionnels par zone doivent être envoyés à Markala au début de l’année,
pour leur planning annuel de distribution d’eau d’irrigation sur les canaux adducteurs du réseau.
En appliquant rigoureusement ce barème de débits fictifs à la prise du distributeur/partiteur, le
volume d’eau d’irrigation par hectare ne dépassera pas les 12 000 m3/ha.
Chapitre 4 : Besoin en eau d’irrigation 30
Photo 1 : Série de photos sur les travaux champêtres
Récolte du riz
Chapitre 5 :
Gestion de l’eau d’irrigation
Chapitre 5 : Gestion de l’eau d’irrigation i
1. INTRODUCTION
La gestion de l’eau consiste à assurer une alimentation rationnelle en eau des parcelles de
l’exploitant à travers un réseau d’irrigation bien calibré et une distribution optimale de l’eau. La
préoccupation finale est d’atteindre un niveau de rendement permettant d’assurer la viabilité de
l’exploitation agricole.
Du point de vue de l’exploitant, une alimentation en eau d’irrigation à la demande est l’idéal, car
moins contraignante. Toutefois, ce mode de distribution amène souvent des fluctuations
importantes de débit, ce qui impose un surdimensionnement du réseau hydraulique, et peut donner
lieu à des pertes d’eau importantes et des coûts d’investissement onéreux.
Afin de pouvoir réagir plus vite aux demandes des exploitants, en évitant de sur-dimensionner le
réseau et minimiser les pertes d’eau, les périmètres irrigués de l’Office du Niger (ON) ont été
conçus sur les principes d’un régime de commande à l’aval sur les distributeurs (fourniture de
l’eau à la demande des exploitants) et de commande à l’amont (fourniture de l’eau
programmée à la source) sur les partiteurs et arroseurs.
Au début du programme de réhabilitation à partir des années 80, la conception du réseau
d’irrigation a changé. D’un régime de rotation entre bief de partiteur on est allé à un régime continu
(24h/24h) sur les canaux primaires/secondaires/tertiaires avec une rotation (tour d’eau) entre les
prises des parcelles, situées tout au long d’un arroseur.
Ce changement de conception s’explique surtout par la nécessité de réduire les consommations
d’eau et augmenter l’efficience de l’irrigation.
Actuellement cette conception est retenue dans les normes d’aménagement de l’Office du Niger.
Elle s’applique aux projets et programmes de réhabilitation et aux nouveaux aménagements.
Cependant, cette nouvelle conception avec les nouveaux ouvrages d’art (Vannes automatiques,
modules à masques et régulateurs statiques à seuil fixe) impose des contraintes (tour d’eau,
limitation de débits aux seules quantités nécessaires, entretien régulier du réseau, etc.) que les
exploitants ont du mal à s’accommoder et souvent accepter.
Cette nouvelle conception peut aussi assurer une production optimale avec une quantité d’eau
nécessaire. Avec l’installation de ces nouveaux ouvrages d’art la distribution d’eau d’irrigation est :
Equitable (une distribution équitable sur les parcelles des exploitants) ;
Simple (facilement compréhensible pour les agents de l’ON et les exploitants) ;
Efficace et performante (moins de pertes d’eau dans les canaux et ouvrages).
Chapitre 5 : Gestion de l’eau d’irrigation 2
Les superficies mises en valeur et le stade des cultures: elles permettent de déterminer les
besoins en eau d’irrigation. La tenue hebdomadaire de ces informations permet un suivi correct
du programme de l’irrigation ;
Les chefs des divisions de Gestion Eau des zones sont responsables pour la communication
diligente de ces informations.
3.3. Gestion du réseau secondaire, tertiaire et quaternaire
Il s’agit des distributeurs, des partiteurs, des arroseurs, des rigoles et des drains correspondants. La
gestion du réseau secondaire, tertiaire et quaternaire est assurée par la DGE des zones.
3.3.1. Description du réseau
Le distributeur : la superficie irriguée varie entre 5 000 et 15 000 ha ;
Le partiteur : la superficie irriguée varie entre 100 et 1 000 ha ;
L’arroseur : la superficie irriguée varie entre12 et 50 ha ;
La rigole : la superficie irriguée est autour de 2 hectares.
Le réseau de drainage est équivalent à cette disposition.
Voire le Tableau 5 dans le Chapitre 2.
Voir la Figure 1 ci-après : Plan d’aménagement du Partiteur B2.
3.3.2. Gestion de l’eau
a. Distributeurs
La distribution se fait par commande à l’aval à l’aide de vannes automatiques AVIS/AVIO. Pour le
cas des distributeurs non réhabilités, la commande à l’aval est obtenue manuellement par des
vannes plates. Ces ouvrages maintiennent un PE dans le bief amont dans une fourchette bien
définie. Ceci nécessite une vigilance permanente des éclusiers. Les prises des distributeurs des
zones de Niono (sauf Kouia), N’Débougou, Kouroumari, Kolongo, Ké-Macina et M’Béwani sont
équipées de vannes automatiques. La prise de distributeur de la zone de Molodo est équipée de
vannes plates.
Temps de réponse
Dans la pratique du réseau secondaire, on peut considérer une progression d’environ 4 à 5 km/h
pour la propagation de l’onde de crue.
Ainsi, il faut considérer un délai de 2 à 3 heures avant qu’une augmentation du débit en tête de bief
de 10 km soit entièrement stable. Pour avoir un débit et un PE stable au niveau des prises
d’arroseurs et de rigoles, il faut compter au moins 12 heures à partir de la prise du distributeur.
Chapitre 5 : Gestion de l’eau d’irrigation 7
b. Partiteurs
La distribution est faite par commande par l’amont. La transition de la commande par l’aval vers la
commande par l’amont est donc située dans les distributeurs au niveau de la prise du partiteur.
C’est à ce point exact qu’une bonne maîtrise des irrigations s’impose. Le suivi du ratio Apports
d’eau d’irrigation/Besoins d’eau d’irrigation (A/B) permet de mieux contrôler l’irrigation et
d’identifier les pertes.
L’ouvrage le mieux adapté pour la prise de partiteur est le module à masques. Il permet de fournir
un débit essentiellement constant et facilement modulable. Le module à masques est facilement
manipulable par les aiguadiers et bien compréhensible pour les exploitants. Néanmoins les vannes
plates en orifice permettent également d’installer un débit précis (à l’aide d’un abaque). Ces
ouvrages nécessitent toutefois une vigilance constante des aiguadiers qui sont appelés à ajuster la
hauteur de l’ouverture dès que le PE aval descend sous la cote consigne.
En fonction du nombre d’arroseurs à alimenter, le débit dans le partiteur peut varier
considérablement d’une période à l’autre. Donc les prises d’arroseur, modules à masques, exigent
un PE constant à débit variable. A cet effet les partiteurs ont été équipés de régulateurs statiques
(seuil fixe en forme de bec de canard ou Giraudet). Les prises d’arroseur avec le seuil déversant,
combiné avec les régulateurs statiques, permettent au partiteur de ne pas se vider complètement
après la fermeture de sa prise.
c. Arroseurs
Le fonctionnement des arroseurs est basé sur la commande par l’amont.
La manipulation de la prise d’arroseur est uniquement du domaine de l’aiguadier.
Les aménagements actuels sont conçus avec un tour d’eau entre les prises de rigoles sur l’arroseur
avec une fréquence hebdomadaire. L’irrigation est prévue 24 h/24 h.
Dans la pratique, il n’est pas nécessaire que le tour d’eau soit strictement appliqué entre les
paysans-exploitants d’un arroseur. Les exploitants peuvent changer librement entre eux le jour de
leur tour.
Tout le débit entrant durant 24 heures dans l’arroseur est destiné à un et un seul exploitant.
Ceci doit être strictement respecté.
d. Rigoles
Le tour d’eau entre les prises de rigoles suit le schéma donné, mais peut être adapté, si nécessaire,
par le Chef d’arroseur avec l’ensemble des exploitants de l’arroseur.
Chapitre 5 : Gestion de l’eau d’irrigation 8
Pour tous les 10 mm de pluie durant une période de 1 à 2 jours successifs, le réseau sera
fermé durant 1 jour.
Chapitre 5 : Gestion de l’eau d’irrigation 9
Par exemple pour une pluviométrie de 50 mm durant 2 jours successifs (100 mm), le réseau (prises
de partiteurs et d’arroseurs) sera diminué/fermé durant 5 jours.
Il est bien possible, que dans une année pluvieuse le réseau reste diminué/fermé durant un mois
(p.ex. cas du mois d’août 2007).
En cas de forte pluie : les exploitants doivent fermer leurs prises de rigole si l’aiguadier a pris la
décision de diminuer/fermer la prise d’arroseur, afin que l’arroseur soit maintenu plein.
Pendant et après une forte pluie, et sauf cas d’absolue nécessité (pépinières, labours....) il faut
interrompre le drainage des parcelles afin d’éviter l’engorgement des drains et la saturation du
réseau de drainage.
En cas d’incident grave (brèches, ruptures d’ouvrages…) : L’aiguadier doit immédiatement
faire baisser le PE et avertir les responsables concernés (Chefs d’arroseur, Chef de casier, Chef du
Service de la Gestion d’Eau).
L’aiguadier a un rôle de surveillance pour la totalité du réseau hydraulique de ses
partiteurs :
Etat des ouvrages (canaux, prises exutoires...) ;
Gestion de l’eau au niveau secondaire, tertiaire et quaternaire ;
Nettoyage de la prise à l’amont et à l’aval de la vanne ;
Graissage des mécanismes de la crémaillère.
Chapitre 5 : Gestion de l’eau d’irrigation 10
Pour faciliter le tour d’eau de l’arroseur, les prises de rigole ont été peintes avec un numéro de 1 à
7 et chaque numéro correspond à un jour de la semaine. Dans le cas de plusieurs mains d’eau il y a
autant de prises du même numéro que de nombre des mains d’eau.
Dogokun Ji TuruJaw (Tour d’eau de la semaine)
1 = Tenin (Lundi)
2 = Tarata (Mardi)
3 = Araba (Mercredi)
4 = Alamissa (Jeudi)
5 = Juma (Vendredi)
6 = Sibiri (Samedi)
7 = Kari (Dimanche)
L’eau est suffisamment disponible, mais pas pour tous à la fois (chacun son tour).
Le tour d’eau doit impérativement être respecté par chacun, dans l’intérêt commun.
Ce type de gestion impose une très bonne communication entre les exploitants et le Chef d’arroseur
et entre les Chefs d’arroseurs et l’aiguadier.
4.2.1. Rigole
Le chef d’arroseur et les exploitants, assistés par l’aiguadier, déterminent vers la fin de la semaine
courante le besoin en eau de toutes les parcelles sur leur arroseur pour la semaine suivante. Pour ce
calcul ils peuvent utiliser les Tableaux 2.1 et 2.2 montrant les besoins en eau du riz dans ses
différents stades. Puis, ils cumulent les besoins pour l’ensemble des parcelles sur l’arroseur.
Le tour d’eau entre les prises de parcelles suit le schéma produit dans les tableaux ci-dessus, mais
peut être adapté, si nécessaire, par le Chef d’arroseur avec l’ensemble des exploitants de l’arroseur.
Le Chef d’arroseur est responsable pour le tour d’eau entre les rigoles sur l’arroseur.
4.2.2. Arroseur
La prise de l’arroseur est gérée par l’aiguadier et réglée en fonction des besoins hebdomadaires des
parcelles, qui lui sont fournis par le Chef d’arroseur.
Chapitre 5 : Gestion de l’eau d’irrigation 13
Une fois par semaine (les lundi matin à une heure fixe), l’aiguadier passe pour régler les débits
demandés de toutes les prises d’arroseur. Il ouvre les cadenas qui verrouillent les modules, installe
les débits demandés aux prises et les verrouille de nouveau. Le Chef d’arroseur peut assister au
réglage du module de prise de l’arroseur dont il a lui-même la charge. En même temps, il relève les
débits ainsi délivrés en tête de chaque arroseur.
Le débit fournit par la prise de partiteur doit être la somme des débits demandés de toutes les prises
d’arroseur application faite des pertes en amont.
L’aiguadier fait le cumul de tous les débits des arroseurs tout le long du partiteur afin de procéder
au réglage de l’ouverture de la vanne de la prise du partiteur. Ce réglage s’effectue, en fonction des
pertes de charges mesurées entre les PE à l’amont et à l’aval de la prise, à l’aide de l’abaque
approprié. Après ce réglage, l’aiguadier s’assure que le niveau du PE est satisfaisant, notamment
dans les biefs situés en aval des régulateurs :
Les modules à masques doivent être correctement alimentés (le PE dans le partiteur est au
niveau des axes (barres) des modules) ;
Le PE en aval du partiteur doit se situer environ 5 cm en-dessous des seuils des déversoirs de
sécurité ;
L’ensemble de ces opérations est répété autant de fois que nécessaire. Les cotes amont et aval
de la prise de partiteur, ainsi que tous les débits délivrés par des modules sur le réseau doivent
être enregistrés dans un cahier approprié. Tous les incidents ou remarques éventuels doivent
également être consignés dans ce cahier.
L’aiguadier est le seul responsable pour la gestion de la prise du partiteur.
4.2.4. Distributeur
Le distributeur est à commande par l’aval et donc la distribution d’eau sur le distributeur réagit
automatiquement en fonction de la demande d’eau (ouvertures des prises) des partiteurs.
Tableau 1: Tâches et responsabilités des agents de la DGE et des exploitants pour le pilotage des irrigations.
Pilotage des irrigations (sur base hebdomadaire)
Tab.1
(Tâches et responsabilités des agents de SGE et des exploitants)
Exploitant Chef Arroseur Chef Partiteur Comité Paritaire
(Aiguadier) (Aiguadier) (Aiguadier/Chef Casier) (Chef Service Gestion)
·Application du calendrier
·Collecter les superficies
·Informer sur la superficie ·Collecter les superficies emblavées agricole (annuellement)
emblavées auprès des
emblavée auprès des chefs d’arroseurs - début et fin de la saison
exploitants
- contre saison
·Planifier le programme ·Participation à la sensibilisation
·Exprimer ses besoins en eau ·Planifier le programme d’irrigation du
d’irrigation de l’arroseur avec des exploitants dans le cadre de la
d’irrigation partiteur avec l’aiguadier
l’aiguadier G.E.
·Etablissement des sanctions :
·Planifier les irrigations suivant ·Surveiller les exploitants pour ·Surveiller les chefs d’arroseur pour - avertissement
le tour d’eau une réalisation conforme une réalisation conforme - mise en garde
- proposition à l’éviction
·Passer l’information des ·Réunion annuelle sur les
·Passer l’information des exploitants
·Maîtriser l’irrigation à la exploitants sur le prévisions et réalisations des
sur le dysfonctionnement éventuel du
parcelle dysfonctionnement éventuel de consommations d’eau des casiers
partiteur
l’arroseur et de la zone
·Réunion avec les exploitants et ·Réunion mensuelle avec les Chef
·Réunion avec les Chefs des Arroseurs
le Chef de Partiteur des Partiteurs
·Réunion avec l’Aiguadier et le Chef ·Réunion mensuelle avec le Chef
·Réunion avec l’Aiguadier
Casier du Service d’Eau
Chapitre 5 : Gestion de l’eau d’irrigation 15
N° Nom ha Irriga tion l/s/ha (24/24h) l/s (24/24h) l/s (24/24h) Jours ca lculés Jours a da ptés
1 Traoré A . 1,85 P ré-irrigation 3 5,6 39 1,6 1,5
2 S angaré A . 2,09 P ré-irrigation 3 6,3 44 1,8 1,5
3 B ouaré C. 2,12 Irr. de levée 1 2,1 15 0,6 0,5
4 K am até Y . 2,17 M is e en eau 2 4,3 30 1,2 1,0
5 K onaté M . 2,08 M is e en eau 2 4,2 29 1,2 1,0
6 K as s am bara B . 1,85 M is e en eau 2 3,7 26 1,0 1,0
7 M aiga M . 1,91 Irr. d'entretien 1 1,9 13 0,5 0,5
7 S idibé M . 2,07 P ré-irrigation 3 6,2 43 1,7 1,5
6 Dem belé C. 1,75 P ré-irrigation 3 5,3 37 1,5 1,5
5 Guindo A . 2,01 Irr. de levée 1 2,0 14 0,6 0,5
4 S ow B . 1,82 M is e en eau 2 3,6 25 1,0 1,0
3 Coulibaly A . 1,97 M is e en eau 2 3,9 28 1,1 1,0
2 Cis s é G. 2,21 M is e en eau 2 4,4 31 1,2 1,0
1 S rek k obé A . 2,12 Irr. d'entretien 1 2,1 15 0,6 0,5
S upe rficie tota le (ha ) 28,02 Débit ca lculé de l'a rrose ur (l/s) 56 No jours pa r 1 "M E" 7,8 7
G uide d'Irrigation (v oir mois) C alcul de nombre de jours (N )/parce lle /période av e c un (1) "M E"
Débit fictif Durée Ca le ndrie r Nom bre de parc elles par une (1) "M E " =
Régim e
continu (l/s/ha ) se m a ine s a gricole = P ériode de tour d'eau = N (jours )
7
P réirrigation 3 2 M i-Juin + 2 s . Nom bre de m ain d'eau "M E " de l'arros eur : 2
Régim e Irrigation de levée 1 3 Début-Juillet + 3 s . Débit c alc ulé de l'arros eur pour la période (l/s ) : 56
d'irrigation M is e en eau 2 2 M i-Juillet + 2 s . Débit c alc ulé d'un (1) m ain d'eau = M E (l/s ) : 28
Irrigation d'entretien 1 10 Fin Juillet + 10 s . Chois ir et régler un débit : < / = un (1) "M E " au m oy en des vannettes :
Irrigation fin s ais on 0,5 3 M i-Oc tobre + 3 s . Débit c hois i et réglé : 5, 10, 15, 20, 25 ou 30 l/s : 25
Irrigation fin s ais on 0 2 Début Nov. + 2 s . A dapter le nom bre de jours c alc ulés pour trouver 7
Chapitre 5 : Gestion de l’eau d’irrigation 16
Regrouper les parcelles sur le premier bief et fermer le premier régulateur (avec des sacs de
sable) ;
Maintenir les infrastructures en bon état (ouvrages en bon état de fonctionnement et canaux
bien entretenus) et établir une bonne collaboration et communication entre agents de l’ON et
les exploitants.
4.4.1. Exemple d’irrigation des parcelles éparpillées
Il s’agit d’un même partiteur portant dix arroseurs pour irriguer une superficie de 140 ha, dont 38
ha (27 %) sont irrigués durant la contre-saison chaude avec un débit 114 l/s (40 %). Les parcelles
sont réparties sur les dix arroseurs du partiteur (deux biefs). Cela veut dire que le PE doit être
maintenu dans les deux biefs du partiteur afin de pouvoir irriguer les dix arroseurs et les parcelles
les plus éloignées.
Situation récapitulative de la répartition des parcelles éparpillées :
Superficie Débit Débit Lame d’eau
Débit fictif Superficie
Saison du 2è bief Partiteur Partiteur du sur le seuil
(l/s/ha) totale (ha)
(ha) (l/s) 2è bief (l/s) (cm)
Hivernage 2 140 56 280 112 7
Contre-saison
2,7 ≈ 3 38 10 114 30 3
chaude
Pour éviter des faibles débits, un tour d’eau entre les arroseurs est installé. Une main d’eau de 30 l/s
est appliquée avec un nombre de jours d’irrigation variable (Débit fixe et durée d’irrigation
variable). Pour un débit de 114 l/s, un nombre de main d’eau de 114 / 30 = 4 est à repartir sur les
dix arroseurs.
Pour un arroseur avec une (1) parcelle (de 2 ha) emblavée, le débit de la prise d’arroseur = 1
parcelle x 2 ha /parcelle x 3 l/s/ha = 6 l/s durant (24h). Avec un tour d’eau d’un (1)
jour/semaine, le débit nécessaire est de 6 l/s x 7j = 42 l/s. Le débit disponible à la prise
d’arroseur (main d’eau) est de 30 l/s. Donc le nombre de jours par semaine nécessaire pour
irriguer une (1) parcelle de 2 ha est de 42 l/s/j / 30l/s = 1,4 jours ≈ 1,5 jours ;
Pour un arroseur avec deux (2) parcelles (de 2 ha) emblavées, le nombre de jours d’irrigation
par semaine est 2 x 1,4 j = 2,8 jours ≈ 3 jours ;
Etc.
La répartition des parcelles éparpillées sur l’ensemble du partiteur provoque des pertes d’eau
d’irrigation considérables. Pour réduire les pertes de l’eau d’irrigation dans les réseaux tertiaires et
quaternaires, il est conseiller, même nécessaire de regrouper les parcelles des exploitants sur les
premiers biefs des partiteurs. Le tableau suivant montre la répartition des parcelles regroupées sur
le premier bief du partiteur et le tour d’eau installé.
Chapitre 5 : Gestion de l’eau d’irrigation 20
Dans ce cas, les 19 parcelles emblavées de 2 ha (= 19 x 2 = 38 ha) sont réparties sur les 4 premiers
arroseurs. Trois arroseurs avec cinq parcelles et un arroseur avec quatre parcelles. Les arroseurs
reçoivent un débit suivant :
Pour un arroseur avec une (1) parcelle (de 2 ha) emblavée, le débit de la prise d’arroseur = 1
parcelle x 2 ha /parcelle x 3 l/s/ha = 6 l/s durant (24h). Avec 30 l/s le débit est 30/6 = 5 fois
plus grand et le temps nécessaire est 30/6 = 5 fois plus court. Alors la période d’irrigation est
7/5 = 1,4 jours ≈ 1,5 jours ;
Pour un arroseur avec quatre (4) parcelles (de 2 ha) emblavées, le nombre de jour d’irrigation
est 4 x 1,4 j = 5.6 jours ≈ 6 jours ;
Pour un arroseur avec cinq (5) parcelles (de 2 ha) emblavées, le nombre de jour d’irrigation est
5 x 1,4 j = 7 jours.
4.4.3. Problème de maintien du PE
L’irrigation durant la contre-saison sur les partiteurs et arroseurs doit être examinée au cas par cas
par les agents de la Division Gestion Eau de la zone et la décision prise doit être discutée avec les
exploitants impliqués afin d’éviter toute incompréhension et tout acte de vandalisme sur les
ouvrages et canaux. Même après 20 années de modernisation de l’irrigation, la nouvelle conception
n’est pas encore bien acceptée par les exploitants.
Maintenir le PE avec un débit maximal (100 %) durant la saison d’hivernage n’est pas difficile,
mais maintenir le PE avec un débit de 20 % durant la contre-saison demande une bonne
collaboration de tous les acteurs. Le risque que les exploitants désespérés pour avoir de l’eau
cassent l’infrastructure hydraulique (régulateurs et modules) à cause d’un manque d’eau (durant
quelques jours) est grand. Seulement la bonne gestion et l’organisation pendant les périodes de
pénurie d’eau et les sanctions adéquates peuvent protéger les réseaux.
Chapitre 5 : Gestion de l’eau d’irrigation 21
a. Système ancien
Une diminution du débit dans le partiteur fait chuter son Plan Eau, mais l’eau continue à couler
vers les arroseurs (vannes ToR) et vers le bief aval du régulateur (vannes plates). Les exploitants
reçoivent toujours une quantité d’eau.
b. Système actuel
Avec une chute du PE dans le partiteur, le débit vers les arroseurs (Modules à masques) diminue à
zéro. Le PE dans le partiteur reste toujours assez élevé mais le déversement sur les seuils des
modules à masques vers les arroseurs et vers le bief aval du régulateur (seuil statique) s'arrête
complètement. Pour avoir de l’eau les exploitants commencent à perforer les modules à masques et
casser les régulateurs.
Voir le Tableau 4 ci-après : Illustration des problèmes du maintien du PE durant la contre-saison.
Chapitre 5 : Gestion de l’eau d’irrigation 22
Tableau 3: Exemple de la répartition des parcelles regroupées sur le premier bief du partiteur.
Superficie = 10 ha = 5 parcelles
Nombre de jour d'irrigation/sem. = 5 x1,4 = 7 j
Débit = 30 l/s
Dr ai n par t ite u r
Mo d u l eà m a squ e s
Drain arroseur
Superficie = 8 ha = 4 parcelles
Nombre de jour d'irrigation/sem. = 4 x1,4 = 5,6 j Arroseur
Ré g u l at e u r
Saison hivernale
Sup. e mblavé e à l 'aval de la ré gulateur = 56 ha ,
Nombre de jours d'irrigation avec 114 l/s
(4 main d'eau) = 7 + 7 +7 +5,6 = 26,6 jours pour
dé bit max. = 112 l /s , lame d'eau (h) = 7 cm
4 main d'eau = 7 jours pour 1 main d'eau
2e bi ef
Drain principal
Chapitre 5 : Gestion de l’eau d’irrigation 24
Axe 3 4 7
Module
Qarroseur 5 10 15 l/s
20 17 16 13
Casse
cm
Avec la chute du PE
Chute du PE dans le partiteur,
Q =0 les paysans enlèvent
les vannettes et
cassent le béton
Qarr. D = 50 cm Q détourné Trou des modules et du
seuil de la régulateur
300 l/s
Réseau
Vanne du
tertiaire pertuis
Qentrée Prise d'arroseur Prise d'arroseur
de fond
Débit 300 l/s Débit: 5+10+15 = 30 l/s enlévée
Maintenir le PE avec un débit maximal (100 %) durant la saison hivernale n'est pas une sinécure
Maintenir le PE avec un débit de 30 % durant la contre-saison demande une bonne collaboration de tous les acteurs
Chute Chute
20 17 16
du PE du PE
Q arr.
Qarr. = Qarr. = 0
Qnom.
A la cote PEnom, le débit est grand (200 à 300 l/s) A la cote PEnom, le débit est la "Main d'eau" (30 l/s)
Avec une chute du PE dans le partiteur le débit Avec une chute du PE dans le partiteur le débit diminue
diminue mais continue à couler. à zéro. Le déversement sur le module s'arrête.
Chapitre 5 : Gestion de l’eau d’irrigation 25
5. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
Aujourd’hui, la nouvelle stratégie pour le développement de l’irrigation à l'ON est orientée sur la
participation de tous les acteurs dans la gestion durable de l'eau d’irrigation et dans la maintenance
des aménagements. Cette politique doit nécessairement s'appuyer sur :
Une gestion effective de l’eau d’irrigation (pilotage efficient des irrigations et un entretien
adéquat des réseaux hydrauliques) ;
Une réparation de la part de l'ON de tous les ouvrages défectueux sur l'ensemble des périmètres
irrigués des zones ;
Un renforcement continu de la capacité des agents et exploitants dans la maîtrise des nouvelles
techniques d'irrigation. Les agents du service gestion eau doivent maîtriser le fonctionnement
des réseaux et ouvrages et être capables de communiquer avec les paysans;
Un respect strict des règles et lois qui régissent la gestion d’eau à l’ON. Les actes de
vandalisme doivent être sanctionnés comme prévus dans le décret de gérance.
Ainsi, la disponibilité de l’eau d’irrigation au niveau des parcelles étant un des facteurs essentiels
dans le développement de l’agriculture à l'ON surtout pendant la contre-saison, sa maîtrise et sa
gestion sont essentielles pour l’atteinte de la sécurité alimentaire durable. Pour ce faire l'adéquation
de la nouvelle conception standard (critère de rotation ou tour d'eau et besoin en eau d'irrigation) et
la maintenance des réseaux hydrauliques en constituent un défi permanent à relever au niveau de
l’ON; avec :
Les vannes automatiques sur les prises de distributeurs ;
Les régulateurs à seuil fixe sur les partiteurs ;
Les modules à masques sur les prises d’arroseurs et ;
L’installation d’un tour d'eau entre les prises de rigoles.
Office du Niger
Lecture de l’échelle
Chapitre 6 :
Mesure et enregistrement des débits et volumes d’eau
d’irrigation
Chapitre 6 : Mesure et enregistrement des débits et volumes d’eau d’irrigation i
1. INTRODUCTION
La mesure et l’enregistrement des débits et des volumes d’eau d’irrigation pour le calcul de la
consommation d’eau d’irrigation est primordial pour une bonne gestion d’eau d’un périmètre
irrigué. Ces mesures visent les objectifs suivants :
• Fournir au gestionnaire du périmètre irrigué la possibilité de suivre et d’évaluer les
consommations des cultures durant les saisons comparativement aux consommations prévues ;
• Fournir une estimation de l’efficience d’irrigation des différents canaux, ouvrages et parcelles
des exploitants;
• Servir de base pour l’introduction d’une redevance d’eau d’irrigation basée sur les quantités
d’eau consommées.
Dans les zones de l’ON, les débits et volumes d’eau d’irrigation sont mesurés et enregistrés à partir
des ouvrages de prises et des déversoirs :
• Les prises des adducteurs qui sont généralement équipées de vannes plates munies d’un
dispositif à commande mécanique/électrique pour assurer l’ouverture et la fermeture des
vannes.
• Les prises des distributeurs qui sont équipées de vannes automatiques du type AVIS ou AVIO,
sauf les prises du distributeur de Molodo et de Kogoni, équipées de vannes plates.
• Les prises des partiteurs qui sont équipées des vannes plates (à commande manuelle) ou des
modules à masques du type L ou C.
• Les prises des arroseurs qui sont équipés de modules à masques du type X1 ou X2 (nouveaux
aménagements et réhabilitations), des ouvrages semi-modules (réhabilitations ARPON1) et des
prises tout ou rien (vannes plates sur les anciens aménagements).
• Les prises des rigoles qui sont équipées de prises « tout ou rien » ou des buses simples sans
vannette de fermeture.
Pour les vannes automatiques et vannes plates, les PE à l’amont, à l’aval de la prise aussi bien que
l’ouverture de la vanne sont à enregistrer pour le calcul de débit. Pour ce faire deux échelles
limnimétriques sont installées.
Pour les prises équipées de modules à masques, les ouvertures des vannes/vannettes correspondent
aux débits si le PE nom dans le canal est maintenu. Pour cela une seule échelle limnimétrique est
installée afin de vérifier le PE nom dans le canal.
Pour le calcul du débit d’une prise (orifice), l’ouverture de la prise sous la vanne et la perte de
charge doivent être connues :
• L’ouverture de la prise sous la vanne (S en m²) est fonction de la hauteur d’ouverture (h en m)
sous la vanne. Celle-ci correspond à un nombre de dents (actives) sur le mécanisme de
crémaillère des prises équipées de vannes plates et à une position du flotteur dans le cas des
prises équipées de vannes automatiques ;
1
ARPON : Amélioration de la Riziculture Paysanne à l’Office du Niger
Chapitre 6 : Mesure et enregistrement des débits et volumes d’eau d’irrigation 2
• La perte de charge (Δh en m) est la différence des PE entre l’amont et l’aval de la prise. Pour le
calcul de la perte de charge, deux échelles limnimétriques ont été posées, une à l’amont et
l’autre à l’aval de la prise. Les échelles limnimétriques sont fixées sur les parois de l’ouvrage
de la prise ou fixées sur les IPN enfoncées dans le fond du canal.
Mesure et calcul du débit d’un réseau d’irrigation : voir les Tableaux 1.
• Points de mesure du débit d’un réseau d’irrigation : voir Tableau 1-A.
• Calcul du débit d’une vanne plate : voir Tableau 1-B.
• Calcul du débit d’un régulateur à seuil fixe : voir Tableau 1-C.
Installation et lecture d’une échelle limnimétrique : voir Tableau 2.
Le zéro de l’échelle doit correspondre à un chiffre rond de la cote IGN-ON (m+). Par exemple :
298,00 m+.
La cote du zéro de l’échelle amont doit correspondre à la cote du zéro de l’échelle aval.
Cela facilite le calcul de la perte de charge (Δh) entre l’échelle amont et échelle aval de la prise.
Les cotes PEnom, PEmax et PEmin sont à marquer sur l’échelle à l’amont et à l’aval de la prise.
Sur toutes les échelles (canal de Thio, station de jaugeage de Kirango, prises des adducteurs aux
points A, B et C et prises des distributeurs) les cotes IGN-ON sont connues et marquées.
Le chapitre traite la mesure de débit et l’enregistrement des débits et volumes des prises sur les
réseaux suivants :
• Prises sur le réseau adducteur ;
• Prises sur le réseau distributeur ;
• Prises sur le réseau partiteur ;
• Prises sur le réseau arroseur ;
• Prises sur le réseau rigole.
Tous les tableaux sont identiques. Il suffit de remplir les caractéristiques de la prise pour sa mesure
et son enregistrement.
Le tableau de mesure montre la relation Q = f (∆h, S).
Le tableau d’enregistrement de débit enregistre le débit et le volume journalier et ensuite fait le
cumul des volumes journaliers.
Une fois par mois les volumes doivent être enregistrés dans le logiciel SIGON.
Chapitre 6 : Mesure et enregistrement des débits et volumes d’eau d’irrigation 3
Pertuis
Non module X X Δh aval (correspond à l'ouverture (h))
Axe
h Q 3. PE am ont - PE aval = Δh
(Débit dépendant du PE amont et du PE aval) L*h = S = ouverture sous la vanne Flotteur E
v22/2g Δh =~ 2v22/2g
H1 = H2 v32/2g Hauteur d'énergie (H)
h2
H1 = h1 + v12/2g H2 = h2 + v22/2g H3 = h3 + v32/2g
Tourbillons
H1 h1 H2 h3 H3
h Q
Cote de référence v2 Cote de référence
1 2 3
H = Hauteur d'eau (h1,2,3) + hauteur de vitesse d'eau (v1,2,32/2g) (m) = Hauteur d'énergie
H1 = Hauteur d'énergie à l'amont de la prise dans le canal (m), point 1
H2 = H1 = Hauteur d'énergie dans l'ouverture de la prise (m), point 2 (pas de perte d'énergie)
H3 = Hauteur d'énergie à l'aval de la prise dans le canal (m), point 3
Vue en Plan
canal principal
Distributeur
E Echelle
E Coupe traversale
Lecture
Echelle
PEmax à Qmax v2 /2g
1/2hc = vc2 /2g
H h PdCh = Δh = h
Cote Zéro Echelle = Cote Crête Seuil hc PEmax
PEmin à Q0
Q aval
Seuil
Distance >= 20 h
∆PE = chute d'eau
Régulateur à seuil fixe Q
Formule Tourbillons
3/2
Q = C*L*h dont,
Régime sémi module
Débit sur le régulateur (m3/s)
Régulateur
Q = PE aval du régulateur
C = Coefficient de contraction n'influence pas le débit
L = Largeur du seuil (m) (ne dépasser la crête du seuil)
h = Lame d'eau sur le seuil (m), (m ésurée à l'échelle)
Section (S c) sur seuil
Coefficient de contraction (C) dépend hc L Q
de la forme de la crète du seuil du régulateur
C(type crète seuil régulateur ON) = ~1,8
Sc = L*hc vc = √hc*g
Q = Sc *vc = L*√g*hc 3/2
Formule de Bernouilli
2 2 2 2 2 2 2
H = h + v /2g = h + Q /(h *L *2g) = hc + Q /(hc *L *2g) (1) v = Q/L*h
3 2 2 2 2 2
hc = Q /(L *g) 1/2 hc = Q /(hc *L *2g) (2) Calculer la largeur du seuil (L)
C = 1,72*Cc 1,0 < Cc < 1,2 (dépend de la forme de la crête) → 1,7 < C < 2,0 (empirique)
3/2
Q = 1,8*L*h Formule pour calculer le débit sur le seuil du régulateur
Chapitre 6 : Mesure et enregistrement des débits et volumes d’eau d’irrigation 6
E. Amont E. aval
Repère Repère
Lecture Piste (latérite)
R1 0,24 0,36
L1 0,81 R2
80 Δh L2 0,69
hmax
20 Cote IGN (m+) h = ouverture Q Cote IGN (m+)
Cote zéro E. Q Cote zéro E.
Section de la prise
10 h 2
293.10 m+ L Ouverture (S) = L * h (m )
Lectures :
Dans le cas des échelles Dans le cas des repères
(Cote Zéro E amont = cote Zéro E aval) (Cote repère amont = cote repère aval)
Exemple : Exemple : Remarque :
L1 = 0,81 m R2 = 0,36 m La cote IGN-ON (m+)
L2 = 0,69 m R1 = 0,24 m de toutes les échelles
Δh = 0,12 m Δh = 0,12 m doit être connue
293.00 m+
Cote Zero Formule : Q = µ*L*h*√2g*Δh dont,
Cote IGN-ON
Q = débit de la prise (m3/s)
µ = coefficient de contraction = 0,65 (-)
La cote zéro de l'échelle L = largeur de la prise (m)
doit être connue et h = hauteur de l'ouverture (m)
doit être un chiffre rond g = accélération de la pésanteur = 9,81 (m/s2)
Δh = perte de charge (m)
Chapitre 6 : Mesure et enregistrement des débits et volumes d’eau d’irrigation 7
Exemple de Hausse ou vanne mobile pour relever le niveau d’eau du fleuve Niger
Chapitre 6 : Mesure et enregistrement des débits et volumes d’eau d’irrigation 8
300,86
Exemple :
60 cm 7
6
296,86 296,86 5
Fleuve Niger
295,86 295,86 4
294,86 294,86 3
293,86 m+
o
2 Cote zéro à l'échelle N 1 = 293,86 m+
1
Chapitre 6 : Mesure et enregistrement des débits et volumes d’eau d’irrigation 9
Le débit (Q) qui passe par l’ouverture de la prise sous la vanne (S = L x h) avec une perte de charge
(Δh) est donnée par la formule générale ci-dessous :
Formule : Q = μ ∗ L ∗ h X1 ∗ (2g ∗ Δh )
X2
, dont :
3
Q = débit en (m /s) ;
µ = coefficient de contraction, diffère par prise (-) ;
L = largeur de l’ouverture de la prise sous la vanne en (m) ;
h = hauteur de l’ouverture de la prise sous la vanne en (m) ;
S = L x h = ouverture de la prise sous la vanne (m2) ;
x1 = coefficient : puissance hauteur d’ouverture, diffère par prise suivant ORSTOM (-) ;
g = accélération de la pesanteur = 9,81 (m/s2) ;
Δh = perte de charge (= PEamont – PEaval) dans l’ouvrage) en (m) ;
x2 = coefficient : puissance de perte de charge, diffère par prise suivant ORSTOM (-).
Pour la préparation du tableau de mesure de débit (Tableau 3-M) et d’enregistrement des débits et
volumes (Tableau 3-E), il suffit de remplir les caractéristiques et coefficients de la prise / déversoir
correspondant. Ceux-ci sont donnés dans le tableau ci-dessous.
NB : Pour les déversoirs de Points C et de Kolongo, la cote aval peut être suffisamment faible pour
qu’une condition d’écoulement dénoyé s’installe.
Alors, un tableau supplémentaire est présenté pour cette condition d’écoulement. Voir aussi dans
l’Annexe 1.
Les enregistrements peuvent être effectués plusieurs fois par jour, mais normalement une (1)
lecture par jour, le matin à 08 h 00, suffit si les variations ne sont pas très importantes dans la
journée.
L’éclusier est responsable pour la qualité des enregistrements. L’enregistrement est vérifié
journalièrement par le SERP.
En cas d’anomalie (par exemple : chute brutale des PE) la direction du SERP informe
immédiatement les responsables du Service Gestion Eau dans les zones.
Ce chapitre donne un plan schématique avec les caractéristiques (Tableau 3.3-P), un tableau de
mesure de débit (Tableau 3.3-M) et un tableau d’enregistrement des débits et volumes de la prise
du canal du Sahel (Tableau 3.3-E).
Exemple de mesure de débit : Point A (Canal du Sahel) : Voir les Tableaux 3.3-P et 3.3-M ci-
après.
Débit enregistré pour les cinq (5) passes : 5 x 16,5 = 82 m3/s = 7 109 000 m3/jour.
Le volume total enregistré durant ce mois s’élève à 220 365 000 m3.
2.2.2. Points de mesure et d’enregistrement des débits et volumes
Les points de mesure et d’enregistrement des débits et des volumes sont les suivants :
• Thio (Porte de garde, cote PE amont du barrage) ;
• Kirango (Station de jaugeage, en aval du barrage) ;
• Point A : Prise du canal du Sahel ;
• Point A : Prise du canal du Macina ;
• Point A : Prise du canal Costes-Ongoïba.
Chapitre 6 : Mesure et enregistrement des débits et volumes d’eau d’irrigation 14
Point A P
1 2 3 4 5
h = ouverture L = 4,5 m
Passe
Vue en travers
Remarques :
Ouverture (h) similaire pour
toutes les vannes ouvertes
Eamont Eaval
0,00 m+ 0,00 m+
PEamont
Δh = PEamont - PEaval
PEaval
0,00 m+ 0,00 m+
h = ouverture
Cote radier =
295,00 m+
Chapitre 6 : Mesure et enregistrement des débits et volumes d’eau d’irrigation 16
Observation :
Les prises des vannes automatiques sont équipées d’une vanne de garde. La fonction de la vanne de
garde est de pouvoir fermer le bief du canal en cas de travaux ou en cas d’urgence. Durant la saison
d’irrigation la vanne de garde doit rester complètement ouverte.
Le débit (Q) qui passe par l’ouverture (S) de la prise sous la vanne avec une perte de charge (Δh)
est donnée par la formule suivante :
Q = débit en (m3/s) ;
μ = coefficient de contraction (-), = 0,88 pour les vannes AVIO et 1,13 pour les vannes AVIS;
S = ouverture de la prise sous la vanne, (m²) ;
g = pesanteur de la gravitation = 9,81 (m/s²) ;
Δh = perte de charge (= PEamont – PEaval) en (m).
Les enregistrements peuvent être effectués plusieurs fois par jour, mais normalement un
enregistrement par jour, le matin à 08 h 00, suffit.
L’éclusier ou l’aiguadier est responsable pour les bons et adéquats mesures et enregistrements des
données. L’enregistrement est vérifié journalièrement par le chef casier et le chef du Service
Gestion Eau.
En cas d’anomalie (par exemple : chute brutale des PE) ils peuvent réagir immédiatement et
informer les responsables à la zone et à la direction SERP à Markala.
Les Tableaux 4.1-C et 4.1-D fournissent les caractéristiques des vannes automatiques, installées
sur les prises des distributeurs des zones (casiers) de l´Office du Niger. Les caractéristiques sont à
utiliser pour préparer les abaques et tableaux de mesure du débit et d’enregistrement des débits et
volumes de tous les types de vannes AVIO et AVIS.
Exemple de mesure de débit : Voir les Tableaux 4.2-A (AVIO) et 4.2-B (AVIS) ci-après.
• Vanne AVIO type : 220/800 HC ;
• N° de position mesurée sur le flotteur : 4 ;
• Perte de charge Δh : 12 cm ;
• Débit suivant le tableau pour une (1) vanne : 4,32 m3/s = 4 320 l/s.
Exemple d’enregistrement de débit : Voir les Tableaux 4.3-A (AVIO) et 4.3-B (AVIS) ci-après.
• Débit et volume enregistrés pour les trois (3) vannes : 3 x 4,32 = 12,96 =13 m3/s = 1 119 974
m3/jour ;
• Le volume total enregistré durant le mois de juillet s’élève à 42 254 346 m3.
Chapitre 6 : Mesure et enregistrement des débits et volumes d’eau d’irrigation 20
Position 10 Axe
Vanne ouverte vanne PE aval
Flotteur
= gmax
D
gmax Bac de
Position 0 h Flotteur
Trou de
= Vanne fermée
communication
d'eau
Seuil sous la vanne
PEamont =
294,35 m+ Position 6
PEaval =
Flotteur 294,22 m+
h S
Bac de
Position (6) correspond à hauteur (h = m) Flotteur
hauteur (h) correspond à section (S = m2) Trou de
communication
d'eau
Seuil sous la vanne
Formule de la vanne automatique Exemple :
Vanne AVIS, type : 280/530 HC
Q = μ x S x √2gΔh dont,
μ= 1,13 (-)
Q = débit (m3/s) Position sur flotteur 6 (Position)
μ = coefficient de contraction (-) h= 1,68 (m)
S = section ouverture sous la vanne (m2) S= 9,41 (m 2)
g = accélération de la pésanteur = 9,81 (m/s2) Δ h = 294,35 - 294,22 = 0,13 (m)
Δh = perte de charge = PE amont - PE aval (m)
Q= 17,0 (m 3/s)
Chapitre 6 : Mesure et enregistrement des débits et volumes d’eau d’irrigation 22
Tableau 4.1-B : Calcul de l’ouverture sous la vanne (vannes automatiques AVIO et AVIS)
DGEMRH Calcul de l'ouverture sous la vanne Tab. 4.1-B
Vanne AVIS
e max
(emax-b)/2 b (e max-b)/2
Tablier AVIS
gmax (e max-b)/2 (e max-b)/2
=pos.10 Cote b Position 10, g=gmax
10
9 Axe (vanne ouverte)
8 Vanne
gmax
7 e = b + 2x x
6
5 x
4
Smax = gmax *(b+e max )/2 g = Pos.g de la vanne
3 S = g*(b+e)/2 g = gmax*(Pos.g/Pos.10)
2 S = Ouverture sous la vanne
1 b Position 0 , g = 0
0
Positions de la vanne Seuil sous la vanne (vanne fermée)
marquées sur le flotteur
Cote Axe vanne - cote seuil (sous la vanne) = gmax ~=~ pos. 10
e = b + 2x e = b + (g/gmax)*(emax - b)
Vanne AVIO
HC BC cm dm² cm cm cm
28/6 28 6 25 25 112
36/10 36 10 32 32 140
45/16 45 16 40 40 180
45/32 45 32 80 40 90
56/25 56 25 50 50 224
56/50 56 50 100 50 112
71/40 71 40 63 63 280
71/80 71 79 125 63 140
90/63 90 64 80 80 355
90/125 90 128 160 80 180
110/100 110 100 100 100 450
110/200 110 200 200 100 224
140/160 140 156 125 125 560
140/315 140 313 250 125 280
160/200 160 196 140 140 630
160/400 160 392 280 140 315
180/250 180 256 160 160 710
180/500 180 504 315 160 355
200/315 200 324 180 180 800
200/630 200 639 355 180 400
220/400 220 400 200 200 900
220/800 220 800 400 200 450
250/500 250 484 220 220 1000
250/1000 250 990 450 220 500
280/630 280 625 250 250 1100
280/1250 280 1 250 500 250 560
Vanne Haute Chute (HC) avec la moité de la section d'une Vanne (BC)
1 = PEamont à Q0 2
2 = PEaval à Q0 = Axe vanne
1 - 2 = JM
S h S = (L x h)/100 S h
L L
Chapitre 6 : Mesure et enregistrement des débits et volumes d’eau d’irrigation 24
Amont Aval
Pertuis ouvert
a
1 1 = PEamont à Q0 emax
2 = PEaval à Q0 = Axe vanne 2
3 = Définition du pertuis à l'amont
c 4 = Section à l'aval du tablier
3 1 - 2 = JM S gmax
S = (b + e) x (g/200) 4
b b
Chapitre 6 : Mesure et enregistrement des débits et volumes d’eau d’irrigation 25
3
N'D Formule : Qd = μ*S*√ 2g Δh ( m /s ) Contraction
N° Pos. 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
S (m2) 0,00 0,80 1,60 2,40 3,20 4,00 4,80 5,60 6,40 7,20 8,00
3
Δh (cm) Débit de la Vanne (m /s)
1 0,00 0,31 0,62 0,94 1,25 1,56 1,87 2,18 2,49 2,81 3,12
2 0,00 0,44 0,88 1,32 1,76 2,20 2,65 3,09 3,53 3,97 4,41
3 0,00 0,54 1,08 1,62 2,16 2,70 3,24 3,78 4,32 4,86 5,40
4 0,00 0,62 1,25 1,87 2,49 3,12 3,74 4,37 4,99 5,61 6,24
5 0,00 0,70 1,39 2,09 2,79 3,49 4,18 4,88 5,58 6,28 6,97
6 0,00 0,76 1,53 2,29 3,06 3,82 4,58 5,35 6,11 6,87 7,64
8 0,00 0,88 1,76 2,65 3,53 4,41 5,29 6,17 7,06 7,94 8,82
10 0,00 0,99 1,97 2,96 3,94 4,93 5,92 6,90 7,89 8,87 9,86
12 0,00 1,08 2,16 3,24 4,32 5,40 6,48 7,56 8,64 9,72 10,80
15 0,00 1,21 2,42 3,62 4,83 6,04 7,25 8,45 9,66 10,87 12,08
16 0,00 1,25 2,49 3,74 4,99 6,24 7,48 8,73 9,98 11,23 12,47
18 0,00 1,32 2,65 3,97 5,29 6,61 7,94 9,26 10,58 11,91 13,23
20 0,00 1,39 2,79 4,18 5,58 6,97 8,37 9,76 11,16 12,55 13,95
22 0,00 1,46 2,93 4,39 5,85 7,31 8,78 10,24 11,70 13,16 14,63
24 0,00 1,53 3,06 4,58 6,11 7,64 9,17 10,69 12,22 13,75 15,28
26 0,00 1,59 3,18 4,77 6,36 7,95 9,54 11,13 12,72 14,31 15,90
28 0,00 1,65 3,30 4,95 6,60 8,25 9,90 11,55 13,20 14,85 16,50
30 0,00 1,71 3,42 5,12 6,83 8,54 10,25 11,96 13,66 15,37 17,08
Voir Tableaux 4.1-A-B : Calcul de l'ouverture sous la vanne (tablier) suivant les positions sur flotteur
Cotes PE (IGN-ON)
(1) = PEmax am ont à Q0 m+ Eamont Eaval
1 Tablier
(2) = PEmin am ont à Qm ax m+ Contre-
poids
(3) = PEmax aval à Q0 = Axe vanne m+ 2 Position 10
Vanne Δh
(4) = PEmin aval à Qmax m+ Ouverture pertuis ouverte
sous la vanne 3 Axe 10 3
(5) = Cote zéro à E. am ont = m+
Vanne D Flotteur
(6) = Cote zéro à E. aval = m+ ouverte hmax 0
4
hmax Bac
L =9
(7) = Cote du seuil sous la vanne = m+ 7 7
Q
(8) = Décrément = D = Cotes (3) - (4) 0,00 m Seuil
(9) = h max = Cotes (3) - (7) 0,00 m 5 Bord bac de flotteur = cote de référence 6
pour la position du flotteur
Chapitre 6 : Mesure et enregistrement des débits et volumes d’eau d’irrigation 26
3
Kolongo Formule : Qd = μ*S*√ 2g Δh ( m /s ) Contraction
N° Pos. 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
S (m2) 0,00 1,50 3,02 4,58 6,16 7,77 9,41 11,07 12,77 14,49 16,24
3
Δh (cm) Débit de la vanne (m /s)
1 0,00 0,75 1,51 2,29 3,08 3,89 4,71 5,54 6,39 7,25 8,13
2 0,00 1,06 2,14 3,24 4,36 5,50 6,66 7,84 9,04 10,26 11,50
3 0,00 1,30 2,62 3,97 5,34 6,74 8,16 9,60 11,07 12,56 14,08
4 0,00 1,50 3,03 4,58 6,17 7,78 9,42 11,09 12,78 14,51 16,26
5 0,00 1,68 3,38 5,12 6,89 8,70 10,53 12,39 14,29 16,22 18,18
6 0,00 1,84 3,71 5,61 7,55 9,53 11,53 13,58 15,65 17,77 19,91
8 0,00 2,12 4,28 6,48 8,72 11,00 13,32 15,68 18,08 20,51 22,99
10 0,00 2,37 4,79 7,25 9,75 12,30 14,89 17,53 20,21 22,93 25,70
12 0,00 2,60 5,24 7,94 10,68 13,47 16,31 19,20 22,14 25,12 28,16
15 0,00 2,90 5,86 8,87 11,94 15,06 18,24 21,47 24,75 28,09 31,48
16 0,00 3,00 6,05 9,17 12,33 15,56 18,84 22,17 25,56 29,01 32,51
18 0,00 3,18 6,42 9,72 13,08 16,50 19,98 23,52 27,11 30,77 34,49
20 0,00 3,35 6,77 10,25 13,79 17,39 21,06 24,79 28,58 32,43 36,35
22 0,00 3,52 7,10 10,75 14,46 18,24 22,09 26,00 29,98 34,02 38,13
24 0,00 3,67 7,42 11,23 15,10 19,05 23,07 27,15 31,31 35,53 39,82
26 0,00 3,82 7,72 11,68 15,72 19,83 24,01 28,26 32,59 36,98 41,45
28 0,00 3,97 8,01 12,13 16,32 20,58 24,92 29,33 33,82 38,38 43,01
30 0,00 4,11 8,29 12,55 16,89 21,30 25,79 30,36 35,00 39,72 44,52
Voir Tableaux 4.1-A-B : Calcul de l'ouverture sous la vanne (tablier) suivant les positions sur flotteur
Cotes PE (IGN-ON) Eamont Eaval
1 Tablier
(1) = PEmax am ont à Q0 m+ Contre-
poids
(2) = PEmin am ont à Qm ax m+ 2 Position 10
Vanne Δh
(3) = PEmax aval à Q0 = Axe vanne m+ Ouverture
sous la vanne ouverte
(4) = PEmin aval à Qm ax m+ 3 Axe 10 3
Flotteur
e max Vanne D
(5) = Cote zéro à E. am ont = m+ ouverte g max = 9 4
Bac 0
(6) = Cote zéro à E. aval = m+ b gmax
7 7 Q
(7) = Cote du seuil sous la vanne m+ Seuil
(8) = Décrém ent = D = Cotes (3) - (4) 0,00 m 5 6
Bord bac de flotteur = cote de référence
(9) = gmax = Cotes (3) - (7) 0,00 m pour la position du flotteur
Chapitre 6 : Mesure et enregistrement des débits et volumes d’eau d’irrigation 27
Tableau 4.3-A : Enregistrement des débits et volumes pour les vannes AVIO
DGEMRH Enregistrements des débits et volumes Tab.4.3-A
Zone: Kolongo Vanne AVIO Coefficient
Tableau 4.3-B : Enregistrements des débits et volumes pour les vannes AVIS
DGEMRH Enregistrements des débits et volumes Tab.4.3-B
Prise PV No A Type cm cm cm cm
M'Béwani M'Béwani R0 3 AVIS 160/335 BC 160 335 400 180
M'Béwani R1 3 AVIS 160/335 BC 160 335 400 180
Br. Tiongonii R0 2 AVIS 140/265 HC 140 265 315 140
Koumouna R0 1 AVIS 140/300 BC 140 300 355 160
Total 34 54
Chapitre 6 : Mesure et enregistrement des débits et volumes d’eau d’irrigation 30
Observation
L’avantage de l’utilisation de la vanne plate est la faible perte de charge (par rapport aux modules à
masques) pour transiter un débit. Voir les Annexes 3 et 4 sur les vannes plates et les modules à
masques.
Pour la mesure de débit de la vanne plate les caractéristiques suivantes doivent être connues :
• Largeur de la prise sous la vanne (L) ;
• Nombre de dents actives du mécanisme de crémaillère (correspond à l’ouverture de la prise
sous la vanne) ;
• Nombre de dents mortes (non actives) ;
• Hauteur d’une (1) dent ;
• Perte de charge (Δh) entre le PE amont et le PE aval.
Chapitre 6 : Mesure et enregistrement des débits et volumes d’eau d’irrigation 31
Le débit (Q) qui passe par l’ouverture de la prise sous la vanne (S) avec une perte de charge (Δh)
est donné par la formule suivante :
Q = débit en (m3/s) ;
μ = coefficient de contraction = 0,65 (-) ;
S = ouverture de la prise sous la vanne en (m2) ;
h = hauteur de l’ouverture de la prise en (m) ;
g = accélération de la pesanteur = 9,81 (m/s2) ;
Δh = perte de charge (=PE amont – PE aval) en (m).
Exemple de mesure de débit (prise et vanne rectangulaire): Voir le Tableau 5.2-A ci-après.
• Vanne plate sur partiteur XX ;
• Largeur de l’ouverture (L) : 1,2 m ;
• Nombre de dents comptées : 20 ;
• Nombre de dents mortes : 5 ;
• Nombre de dents actives : = 20 – 5 = 15 ;
• Hauteur d’une (1) dent : 2 cm ;
• Perte de charge Δh : 14 cm ;
• Débit suivant le tableau : 0,39 m3/s = 390 l/s.
Exemple d’enregistrement de débit (prise et vanne rectangulaire) : Voir le Tableau 5.3-A ci-
après.
• Débit et volume enregistrés pour la vanne : 0,39 m3/s = 34 000 m3/jour ;
• Le volume total enregistré durant le mois de juillet s’élève à 1 477 000 m3.
Exemple de mesure de débit (prise circulaire/vanne rectangulaire): Voir le Tableau 5.2-B ci-
après.
• Vanne plate sur partiteur XX ;
• Diamètre de l’ouverture (D) : 1,0 m ;
• Nombre de dents comptées : 55 ;
• Nombre de dents mortes : 11 ;
• Nombre de dents actives : = 55 – 11 = 44 ;
• Hauteur d’une (1) dent : 1 cm ;
• Perte de charge Δh : 14 cm ;
• Débit suivant le tableau : 0,36 m3/s = 360 l/s.
Chapitre 6 : Mesure et enregistrement des débits et volumes d’eau d’irrigation 32
Les variations des PE sont faibles et entrainent de faibles variations de débits. De ce fait une (01)
mesure et enregistrement par 24h (à 08h 00) fournit assez de précisions sur les débits et volumes.
Les caractéristiques de tous les types de vannes plates sur les prises de partiteur ont été inventoriées
et sont présentés dans des tableaux de mesure et d’enregistrement, inclus dans l’Annexe 3.
Tableau 5 : Réseau partiteur (vannes plates) : mesure du débit et enregistrement des débits et
volumes
Tableau 5.1 : Calcul de l’ouverture de la prise sous la vanne
Δh
h S S
L h Q
Tableau 5.2-A : Mesure du débit d’une vanne plate (prise et vanne rectangulaire)
DGEMRH Mesure de débit de la vanne plate Tab.5.2-A
Vanne de prise Partiteur XX ( Sup. = 487 ha ) Coefficient
Largeur (m) = 1,2 Section rectangulaire Contract.
1 dent (cm) = 2 Débit de partiteur : Qp = µ*h*L*√ 2gΔ h ( m3/s ) µ= 0,65
Crém. Haut. Section Perte de charge (Δh en cm)
N° h S=hxL
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 25 30 35 40 50
Dents cm m2
5 0 0 0
6 2 0,02 0,01 0,01 0,02 0,02 0,02 0,02 0,03 0,03 0,03 0,03 0,03 0,04 0,04 0,04 0,05
7 4 0,05 0,02 0,03 0,03 0,04 0,04 0,05 0,05 0,06 0,06 0,06 0,07 0,08 0,08 0,09 0,10
8 6 0,07 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,07 0,08 0,08 0,09 0,09 0,10 0,11 0,12 0,13 0,15
9 8 0,10 0,04 0,06 0,07 0,08 0,09 0,10 0,10 0,11 0,12 0,12 0,14 0,15 0,17 0,18 0,20
10 10 0,12 0,05 0,07 0,09 0,10 0,11 0,12 0,13 0,14 0,15 0,16 0,17 0,19 0,21 0,22 0,25
11 12 0,14 0,06 0,08 0,10 0,12 0,13 0,14 0,16 0,17 0,18 0,19 0,21 0,23 0,25 0,26 0,30
12 14 0,17 0,07 0,10 0,12 0,14 0,15 0,17 0,18 0,20 0,21 0,22 0,24 0,27 0,29 0,31 0,35
13 16 0,19 0,08 0,11 0,14 0,16 0,18 0,19 0,21 0,22 0,24 0,25 0,28 0,31 0,33 0,35 0,39
14 18 0,22 0,09 0,13 0,15 0,18 0,20 0,22 0,23 0,25 0,27 0,28 0,31 0,34 0,37 0,40 0,44
15 20 0,24 0,10 0,14 0,17 0,20 0,22 0,24 0,26 0,28 0,30 0,31 0,35 0,38 0,41 0,44 0,49
16 22 0,26 0,11 0,15 0,19 0,22 0,24 0,27 0,29 0,31 0,33 0,34 0,38 0,42 0,45 0,49 0,54
18 26 0,31 0,13 0,18 0,22 0,26 0,29 0,31 0,34 0,36 0,38 0,41 0,45 0,50 0,54 0,57 0,64
20 30 0,36 0,15 0,21 0,26 0,30 0,33 0,36 0,39 0,42 0,44 0,47 0,52 0,57 0,62 0,66 0,74
22 34 0,41 0,17 0,24 0,29 0,34 0,37 0,41 0,44 0,47 0,50 0,53 0,59 0,65 0,70 0,75 0,84
24 38 0,46 0,19 0,26 0,32 0,37 0,42 0,46 0,50 0,53 0,56 0,59 0,66 0,73 0,78 0,84 0,94
25 40 0,48 0,20 0,28 0,34 0,39 0,44 0,48 0,52 0,56 0,59 0,62 0,70 0,76 0,83 0,88 0,99
30 50 0,60 0,25 0,35 0,43 0,49 0,55 0,60 0,65 0,70 0,74 0,78 0,87 0,95 1,03 1,10 1,23
35 60 0,72 0,30 0,42 0,51 0,59 0,66 0,72 0,78 0,84 0,89 0,94 1,05 1,15 1,24 1,32 1,48
40 70 0,84 0,35 0,49 0,60 0,69 0,77 0,85 0,91 0,98 1,04 1,09 1,22 1,34 1,44 1,54 1,73
45 80 0,96 0,39 0,56 0,68 0,79 0,88 0,97 1,04 1,12 1,18 1,25 1,39 1,53 1,65 1,76 1,97
Vitesse d'eau (m /s) 0,41 0,58 0,71 0,82 0,92 1,01 1,09 1,16 1,23 1,30 1,45 1,59 1,72 1,84 2,05
Lecture
Piste en laterite Δh Lecture
Qd hmax Qp
Qp h (ouverture)
293,00 Cote zéro 293,00
Cote zéro échelle
échelle
Perte de Charge = Δh = PE amont - PE aval (m)
Exemple :
Débit nécessaire = 0,39 m3/s Nombre de
Δh mesurée = 14 cm dents = 20
Chapitre 6 : Mesure et enregistrement des débits et volumes d’eau d’irrigation 36
Tableau 5.2-B : Mesure du débit d’une vanne plate (prise circulaire et vanne rectangulaire)
DGEMRH Mesure de débit de la vanne plate Tab.5.2-B
11 0 0 0 0
12 1,0 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
14 3,0 0,03 0,01 0,00 0,00 0,00 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01
16 5,0 0,05 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,02 0,03 0,03 0,03
18 7,0 0,07 0,02 0,01 0,01 0,02 0,02 0,02 0,02 0,03 0,03 0,03 0,03 0,03 0,04 0,04 0,04 0,05
20 9,0 0,09 0,04 0,01 0,02 0,02 0,03 0,03 0,03 0,04 0,04 0,04 0,05 0,05 0,06 0,06 0,06 0,07
22 11,0 0,11 0,05 0,02 0,03 0,03 0,04 0,04 0,05 0,05 0,05 0,06 0,06 0,07 0,07 0,08 0,09 0,10
24 13,0 0,13 0,06 0,02 0,03 0,04 0,05 0,05 0,06 0,06 0,07 0,07 0,08 0,09 0,09 0,10 0,11 0,12
26 15,0 0,15 0,07 0,03 0,04 0,05 0,06 0,07 0,07 0,08 0,09 0,09 0,10 0,11 0,12 0,13 0,13 0,15
28 17,0 0,17 0,09 0,04 0,05 0,06 0,07 0,08 0,09 0,10 0,10 0,11 0,11 0,13 0,14 0,15 0,16 0,18
30 19,0 0,19 0,10 0,04 0,06 0,07 0,08 0,09 0,10 0,11 0,12 0,13 0,13 0,15 0,16 0,18 0,19 0,21
32 21,0 0,21 0,12 0,05 0,07 0,08 0,10 0,11 0,12 0,13 0,14 0,15 0,15 0,17 0,19 0,20 0,22 0,24
34 23,0 0,23 0,14 0,06 0,08 0,10 0,11 0,12 0,14 0,15 0,16 0,17 0,18 0,20 0,22 0,23 0,25 0,28
36 25,0 0,25 0,15 0,06 0,09 0,11 0,13 0,14 0,15 0,17 0,18 0,19 0,20 0,22 0,24 0,26 0,28 0,31
38 27,0 0,27 0,17 0,07 0,10 0,12 0,14 0,16 0,17 0,18 0,20 0,21 0,22 0,25 0,27 0,29 0,31 0,35
40 29,0 0,29 0,19 0,08 0,11 0,13 0,15 0,17 0,19 0,20 0,22 0,23 0,24 0,27 0,30 0,32 0,34 0,39
42 31,0 0,31 0,21 0,08 0,12 0,15 0,17 0,19 0,21 0,22 0,24 0,25 0,27 0,30 0,33 0,35 0,38 0,42
44 33,0 0,33 0,23 0,09 0,13 0,16 0,18 0,21 0,23 0,24 0,26 0,28 0,29 0,33 0,36 0,39 0,41 0,46
46 35,0 0,35 0,24 0,10 0,14 0,17 0,20 0,22 0,24 0,26 0,28 0,30 0,32 0,35 0,39 0,42 0,45 0,50
48 37,0 0,37 0,26 0,11 0,15 0,19 0,22 0,24 0,26 0,28 0,30 0,32 0,34 0,38 0,42 0,45 0,48 0,54
50 39,0 0,39 0,28 0,12 0,16 0,20 0,23 0,26 0,28 0,31 0,33 0,35 0,37 0,41 0,45 0,48 0,52 0,58
55 44,0 0,44 0,33 0,14 0,19 0,23 0,27 0,30 0,33 0,36 0,38 0,41 0,43 0,48 0,53 0,57 0,61 0,68
60 49,0 0,49 0,38 0,16 0,22 0,27 0,31 0,35 0,38 0,41 0,44 0,47 0,49 0,55 0,60 0,65 0,70 0,78
65 54,0 0,54 0,43 0,18 0,25 0,31 0,35 0,39 0,43 0,47 0,50 0,53 0,56 0,62 0,68 0,74 0,79 0,88
70 59,0 0,59 0,48 0,20 0,28 0,34 0,39 0,44 0,48 0,52 0,56 0,59 0,62 0,69 0,76 0,82 0,88 0,98
75 64,0 0,64 0,53 0,22 0,31 0,37 0,43 0,48 0,53 0,57 0,61 0,65 0,68 0,76 0,84 0,90 0,97 1,08
80 69,0 0,69 0,58 0,24 0,33 0,41 0,47 0,53 0,58 0,62 0,67 0,71 0,74 0,83 0,91 0,99 1,05 1,18
85 74,0 0,74 0,62 0,25 0,36 0,44 0,51 0,57 0,62 0,67 0,72 0,76 0,80 0,90 0,98 1,06 1,14 1,27
90 79,0 0,79 0,67 0,27 0,38 0,47 0,54 0,61 0,66 0,72 0,77 0,81 0,86 0,96 1,05 1,13 1,21 1,36
95 84,0 0,84 0,70 0,29 0,41 0,50 0,57 0,64 0,70 0,76 0,81 0,86 0,91 1,01 1,11 1,20 1,28 1,43
100 89,0 0,89 0,74 0,30 0,43 0,52 0,60 0,67 0,74 0,80 0,85 0,90 0,95 1,06 1,17 1,26 1,35 1,50
105 94,0 0,94 0,77 0,31 0,44 0,54 0,62 0,70 0,76 0,83 0,88 0,94 0,99 1,10 1,21 1,31 1,40 1,56
110 99,0 0,99 0,78 0,32 0,45 0,55 0,64 0,71 0,78 0,85 0,90 0,96 1,01 1,13 1,24 1,34 1,43 1,60
111 100,0 1,00 0,79 0,32 0,45 0,55 0,64 0,72 0,78 0,85 0,90 0,96 1,01 1,13 1,24 1,34 1,43 1,60
Vitesse d'eau (m/s) 0,41 0,58 0,71 0,81 0,91 1,00 1,08 1,15 1,22 1,29 1,44 1,58 1,70 1,82 2,04
PEamont (m+)
Lecture
Vanne PEaval (m+)
Δh
Distributeur Lecture Partiteur
Tableau 5.3-A : Enregistrement des débits et volumes d’une vanne plate (prise et vanne
rectangulaire)
Enregistrement des débits et volumes
DGEMRH Formule vanne plate : Q = µ*L*h*√2gΔh Tab. 5.3-A
Section rectangulaire
Description Données
Zone : Kouroumari Dents mortes : 5 No
Casier : Sokolo Hauteur 1 dent : 2 cm
Sup. Casier(ha) : 5 234 Largeur ouverture (L) : 1,20 m
Canal secondaire : K5 Coeff. de contraction (µ) : 0,65 -
Sup. CS (ha) : 500 Cote zéro E. amont : 293,00 m+
Code échelle : K5-1 Cote zéro E. aval : 293,00 m+
Tableau 5.3-B : Enregistrement des débits et volumes d’une vanne plate (prise circulaire et vanne
rectangulaire)
Enregistrements des débits et volumes
DGEMRH Formule vanne plate : Q = µ*S*√2gΔh Tab.5.3-B
Section circulaire
Description Données
Zone : Kouroumary Dents mortes : 11 No
Tableau 6 : Réseau partiteur (modules à masques) : mesure du débit et enregistrement des débits et volumes
Tableau 6.1 : Mesure du débit d’un module à masques
Lame d'eau (h) sur le seuil (cm)
90
Mesure de débit d'un Module à masques
85 Tab. 6.1
80 Type C : (10 litres/s/cm)
80
75
Q = C L h3/2, dont
70
40
35
PE Echelle
30
Type XX : (2 litres/s/cm) Seuil module
27
25
h
20
Type X : (1 litre/s/cm) h=0 Q
17
15
10 h = 0 de l'échelle
5
correspond
avec la crete
Debitdu(Q)
seuilen litres/seconde/ml
0
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1 000 1 100
Chapitre 6 : Mesure et enregistrement des débits et volumes d’eau d’irrigation 40
r
Jou
Moi
Ann
Tableau 7.2 : Mesure du débit d’une prise équipée d’une vanne plate
DGEMRH Mesure de debit de la prise (ToR) Tab. 7.2
Données Tuyau Section circulaire
Diam étre Section Formule Qtuyau = µ x (π/4) x D x
2
√ 2g x Δh ( m3/s ) µ = 0,65
Tuyau Tuyau Perte de charge ( Δh ) en cm
2
D= Ф (π/4) x D 5 6 7 8 9 10 12 14 16 18 20 25 30 40 50
Exemple : Cotes d'installation par rapport à la cote PE arroseur (cote PE = 100,00 m+)
4. PROGRAMME SIGON
4.1 Introduction
Dans le cadre du 8ème FED l’Office du Niger a bénéficié d’un financement pour l’informatisation
de ses activités. C’est ainsi que le projet VISION (déVeloppement et Intégration d’un Système
d’Information à l’Office du Niger) a vu le jour en 2008.
Ce projet a permis d’une part la mise en place des infrastructures informatiques (ordinateurs
personnel, serveur, réseau interne, etc.) d’autre part le développement d’un Système d’information
Global de l’ensemble des activités techniques de l’Office du Niger dénommé (SIGON) et
l’acquisition des logiciels de Comptabilité Finance et de Gestion des ressources Humaines.
Le Système d’Information Global de l’Office du Niger (SIGON) est un logiciel de type client-
serveur déployé dans les sept (07) zones de production.
Il comporte six (06) modules :
• Module 1 : Suivi de la Maintenance des Infrastructures Hydraulique ;
• Module 2 : Gestion des Attributions de terre ;
• Module 3 : Facturation et recouvrement de la redevance eau ;
• Module 4 : Suivi de la consommation en eau ;
• Module 5 : Pilotage des irrigations ;
• Module 6 : Suivi agro socio-économique et environnemental.
Les Services Gestion Eau et Maintenance des infrastructures Hydrauliques utilisent actuellement
les modules 1 et 4 et le sous module dégrèvement.
La présente note présente les applications de SIGON dans la procédure de gestion de l’eau en
précisant les rôles, les fonctions de chacun des groupes utilisateurs dans le cadre de la réalisation de
leurs activités
4.2 Les applications de SIGON dans les procédures de GEMRH
Les procédures de mise en œuvre des différentes activités techniques seront décrites telles qu’elles
sont actuellement mais en mettant l’accent sur les aspects qui sont gérés par SIGON ou les aspects
ayant un impact direct sur l’exploitation de SIGON. Ainsi chaque activité sera définie en fonction
des acteurs qui interviennent (le qui fait quoi ?) et en fonction de la période de réalisation de la
dite activité (le quand ?, le où ? et dans certains cas le pourquoi ?).
NB : la contre saison riz ne fait pas l’objet de dégrèvement, seulement les emblavures bienvenues
sont recensées.
Office du Niger
Chapitre 7 :
Entretien des réseaux primaire, secondaire et tertiaire
Chapitre 7 : Entretien des réseaux primaire, secondaire et tertiaire i
1. INTRODUCTION
L'Office du Niger, est un établissement public à caractère industriel et commercial qui gère l'un des
plus grands réseaux d'irrigation de l'Afrique de l'Ouest. Ses principales missions sont la
gestion de l’eau et l’entretien du réseau hydraulique en collaboration avec les exploitants
agricoles. Ces deux missions sont définies dans la loi n° 094-004 du 09 mars 1994 portant
création de l’Office du Niger. Le Décret n°96-188/P-RM du 1er juillet 1996 portant organisation
de la gérance des terres affectées à l’Office du Niger, de façon spécifique, précise les dispositions
relatives, aux modes de tenures des terres, à la gestion du réseau hydraulique et les responsabilités
des parties prenantes de l’entretien du réseau hydraulique qui sont l’Etat, l’Office du Niger et les
Exploitants Agricoles.
L’entretien du réseau hydraulique, objet du présent chapitre, assure la garantie de la durabilité des
aménagements. En fonction des différents acteurs, un système d’entretien est instauré à trois
niveaux de responsabilité conformément aux textes régissant l’Office du Niger :
L’État est responsable de l’entretien du Barrage de Markala et des ouvrages annexes, du canal
adducteur, du canal du Sahel, du canal du Macina, du canal Costes-Ongoïba, du Fala de Molodo,
du Fala de Boky-Wéré, des drains collecteurs, des drains principaux, des pistes le long de ces
canaux, de tous les ouvrages des points A, B et C, et des prises distributeurs.
L’entretien de ces réseaux est financé par le budget de l’Etat, et la gestion de l’entretien est assuré
par l’ON.
L’O ffice du Niger est responsable de l’entretien du réseau secondaire. L’entretien de ce réseau est
financé sur la redevance eau dont les 50% sont affectés à cet effet.
4. TYPOLOGIE D’ENTRETIEN
La longévité du réseau hydraulique demande un suivi et un entretien réguliers. T rois types
d’entretien sont réalisés à l’Office du Niger :
4.1 Entretien courant
Il s’agit d’interventions légères permettant de corriger certaines imperfections ou dégradations
constatées sur les infrastructures. Il conditionne, à court terme, le fonctionnement des canaux et des
drains, et est généralement réalisé annuellement. Les volumes des travaux sont définis dans le
Programme Annuel d’Entretien (PAE) en collaboration avec les exploitants des comités paritaires
de gestion des fonds d’entretien. L’entretien courant est réalisé manuellement par les GIE, les
petites et moyennes entreprises et concernent essentiellement les travaux de :
• Faucardage / nettoyage pour permettre à l’eau de bien pouvoir couler et avoir un débit suffisant ;
• Enlèvement des plantes aquatiques (plantes flottantes) ;
• Cantonnage pour maintenir en bon état des cavaliers des canaux et remblais des pistes
(Colmater des brèches, boucher des trous des ravines avec la terre ou de la latérite) ;
• Graissage des parties métalliques des ouvrages d’art.
Dans certains cas, une seconde intervention est nécessaire dans l’année. Aussi certains ouvrages,
canaux et drains, très encombrés et difficilement accessibles, posent problème et demandent une
intervention mécanique.
NB : Les nettoyages, les graissages, les contrôles de l’état des prises (vannes automatiques, vannes
plates avec crémaillère, modules à masques, régulateurs et ouvrages de sécurité etc.) sont réalisés
par les Unités d’Entretien. L’observation des ouvrages des anciens aménagements montrent que les
parties en maçonnerie sont, même après 40 ans, en bon état, par contre la partie métallique est
suffisamment dégradée et doit être remplacée. On peut estimer les coûts d’entretien à environ 1 à 2
% des coûts d’investissement.
• Le curage localisé permet de dégager des seuils obstruant l’infrastructure. Ce curage est estimé
en mètre carré, en multipliant la surface intérieure de la section par la longueur du seuil. Par
expérience, suivant les cas, il est admis entre 25 ml et 50 ml de curage localisé annuel pour
1 000 ml de canal ou drain.
• Le curage linéaire ou systématique effectué sur toute la longueur de l’infrastructure. Ce curage
est également estimé en mètre carré, en multipliant la surface intérieure de la section par la
longueur du canal. Cette opération est déclenchée par le besoin de curage et/ou le besoin de
rechargement des cavaliers. On prévoit une fréquence peu élevée pour ce type de curage (une
année sur vingt pour les arroseurs, une année sur quinze pour les drains).
6.3 Rechargement et reprofilage des cavaliers et pistes
L’opération de rechargement en banco se fait par couches successives de 20 cm maximales bien
compactées. Au besoin, on procède à des rechargements qui font recours à des prélèvements de
terres vers les zones d’emprunt. La protection des pistes se fait avec la latérite par couche moyenne
de 10 cm. Cette opération peut être ponctuelle ou systématique en fonction de l’état de la piste à
entretenir.
Chapitre 7 : Entretien des réseaux primaire, secondaire et tertiaire 6
Le curage produit les matériaux requis pour le rechargement des cavaliers des berges du réseau, et
éventuellement pour les diguettes de ceinture. Le coût de curage indiqué inclut le dépôt sur
endiguements et le compactage. Le curage localisé est une opération qui permet de dégager des
seuils obstruant le canal ou le drain. Ce curage est estimé en mètre cube (m 3 ). Cette opération est
déclenchée par la présence de seuils gênant la circulation de l’eau.
4m 4m
Pist e
TN laterite , carro sab le TN
Travaux d'entreti en
Largeur appliquée 10 m (1) Faucardage et net toyage
Ep. Recharge = 10 cm (2) Enlevement des plants aquat iques (flot tant es)
(3) Curage simple (la boue) ou propre (la terre)
TN D rain Partiteur TN (4) Cant onnage
4m 4m (5) Rechargement et reprofilage des pis tes
Piste
banco , carro sab le
Distributeur
4m 4m
(1) (2) Pist e Ep. Recharge = 10 cm
(5) latérit e,
Ravines d'érosion no n-carro sab le
TN (3 = boue ) TN
6m 6m
Pis te Piste
b anco/lat érit e carrosable (3 = bonne terre ) latérite, carros ab le
Largeur appliquée 20 m
Chapitre 7 : Entretien des réseaux primaire, secondaire et tertiaire 8
M'Béwani Longueur ml 287 601 68 284 30 795 x 226 469 86 895 54 407 x
Densité ml/ha 24 6 3 x 19 7 5 x
S uperficie ha 15 000
Niono Longueur ml 467 282 102 333 60 764 x 548 084 81 490 37 096 x
Densité ml/ha 31 7 4 x 37 5 2 x
S uperficie ha 9 000
Molodo Longueur ml 337 420 107 820 34 900 x 321 495 125 495 15 990 x
Densité ml/ha 37 12 4 x 36 14 2 x
S uperficie ha 15 000
N'Débougou Longueur ml 502 433 129 166 48 908 x 500 000 165 458 56 209 x
Densité ml/ha 33 9 3 x 33 11 4 x
S uperficie ha 21 000
Kouroumari
Longueur ml 759 813 207 444 83 854 x 779 635 259 290 70 000 x
(av ec MCA)
Densité ml/ha 36 10 4 x 37 12 3 x
S uperficie ha 16 000
Kolongo Longueur ml 281 626 67 922 28 400 x 289 649 78 025 50 700 x
Densité ml/ha 18 4 2 x 18 5 3 x
S uperficie ha 10 000
Ke-Macina Longueur ml 414 941 71 593 27 100 x 750 370 121 731 33 000 x
Densité ml/ha 41 7 3 x 75 12 3 x
S uperficie ha 98 00 0
Longueur ml 3 051 116 754 562 314 721 222 850 3 415 702 91 8 3 84 317 402 137 694
ON /SERP D ensité
ml/ha 31 8 3 2 35 9 3 1
m oyenne
Densité
ml /ha 40 8 3 2 40 8 3 2
appl iquée
Rechargement et reprofilage 2 8 12 12 2 8 8 12
Chiffres en gras sont des données de l'ON, chiffres norm aux sont des formules.
Chapitre 7 : Entretien des réseaux primaire, secondaire et tertiaire 10
• Les travaux de faucardage sont exécutés par des GIE et des petites et moyennes entreprises,
(PME);
• Les travaux d’enlèvement des plantes aquatiques (Jacinthe d’eau, Nénuphar, etc.) sont exécutés
par les entreprises spécialisées (E);
• Les travaux de curage et de rechargement sont confiés aux entreprises spécialisées (E) ;
• La plupart des travaux de cantonnage et petites réparations sur ouvrages sont réalisés par les
Unités d’Entretien.
Tableau 3 : Liste des prix unitaires pour l’année 2012/2013
PU Entre pris
Travaux d’e ntre tie n Unité
(FCFA) e
Faucardage (Part./Dr.Part, Distr./Dr. Prin., Add./Coll.) m2 15 PME
Enlèvement plants aquatiques (Part./Dr.Part.,
m2 50 PME
Distr./Dr.Prin.)
Enlèvement plants aquatiques (Adducteur/Collecteur) m2 80 E
Curage simple de la cuvette (la boue) m2 350 E
Curage propre de la cuvette (la terre, épaisseur 20 cm) m2 2 000 PME
Reprofilage (régalage des plateformes de pistes) Y compris dans les prix de travaux
Reprofilage (régalage des talus de cuvettes) de curage et de rechargement
Recharge en terre des pistes (déblais-remblais) m3 2 500 E
Recharge en terre des pistes (transporté) m3 3 000 E
Recharge en latérite des pistes (ép. 10 cm compactée) m2 1 600 E
3
Cantonnage/stockage des matériaux m En régie UE
Zone :
La rg. Epai s. Mo/Bi Unité Q Fréq. P.U Densi té Coût/ha
Reseau Travaux d'entretien
m m 1/ 2 U/ml N n/a n Fcfa ml/ ha * Fcfa
A Fa ucardage 50 x 1 m2 50 1 15 2 1 500
r Ouvra ge s sur les rése a ux Entre tie n a nnue l ~ 1 % du coût de s inv estisse me nts 1 000
DGEMRH Estimation du cout annuel des travaux d'entretien : Reseaux de drainage Ta b.4. 2
Zone :
Larg. Epa is. Mo/Bi Unité Q Périod. P.U De nsité Coût/ha
Reseau Travaux d'entretien
m m 1/ 2 U/ml N 1/ an Fcfa ml/ha * Fcfa
2
Drain Fauca rda ge 50 x 1 m 50 1 15 2 1 500
2
C Enle vement des plante s a quati ques 50 x 1 m 50 0,2 80 2 1 600
2
o Cura ge si mple de la cuvette (la boue ) 50 x 1 m 50 0,1 350 2 3 500
2
l Cura ge propre (ép. 20cm) x m 0 2 000 2 0
l Re cha r. pi ste en banco (débl .-re mbl.) 6 0,1 2 m3 1,2 0,1 2 500 2 600
e Ouvrages sur le s rése aux Entre tie n a nnue l ~ 1 % du coût de s inve sti sse ments 1 000
Coût d’entretien annuel et par hectare Réseau Primaire et Secondaire : 61 000 FCFA
Diguette de ceinture
- hauteur : TN + 50 cm
- crête : 30 cm e n large ur
Diguette intermédiaire
- hauteur : TN + 40 cm
- crête : 20 cm e n large ur
Chapitre 7 : Entretien des réseaux primaire, secondaire et tertiaire 20
Re char ge
Faucardage Cavalier
Cavalier
TN Manipulation prise rigole TN
Curage du dé pôt et
fermé ture de s griffes d'ér osion
TN TN
Digue, piste d'accès au champ
1,4 m 1 ,4 m
1,2 m 2m
6m
Descriptio n travaux d 'e ntretien Trava ux d'en tretie n sur le réseau tertiaire de drainage
La rge ur Epais eur Unité Quantité Fréque nc e P.U De ns ité Coût/ha
Drain-Arroseur m m U/ml N n/an Fc fa ml/ha Fcfa
2
Fauca rda ge rés idus végétaux 6 x m 6 2 15 40 7 200
Curage du de pôt (la boue et la bonne
2
terre ) s ur r adie r pour fer mer le s gr iffes 1,2 x m 1,2 0,1 250 40 1 200
d'e ros ion sur les talus
Re cha rgeme nt digue : dé ca pa ge et
pr épara tion surfac e, tr ansport 3
2 0,1 m 0,2 0,1 2 500 40 2 000
matér iaux et compa ctage
Ouvra ge s sur ré se au ter tia ir e Entretien annue l ~ 1 % du coût des in vestisseme nts 500
To tal pa r hecta re 10 900
Chapitre 7 : Entretien des réseaux primaire, secondaire et tertiaire 21
Arroseur : Aiguadier :
Année :
Par titeur : Chef Partiteur :
Per iode :
Casier : Chef Arroseur :
Rechargement
Travaux sur
Programme et realisation
Faucardage
ouvrages
Curage
des
travaux d'entretien
sur
Date Signature
Reseau Tertiaire Visite ml ml ml No
Visite Respons.
Arroseur Longueur Pr ogr amme
DA19 Suivi 2
Observations :
Vu et verifie
Chef Casier Gestion Eau
Chapitre 7 : Entretien des réseaux primaire, secondaire et tertiaire 22
Tableau 9.2 : Programmation et suivi annuel d’entretien du réseau tertiaire (niveau partiteur)
DGEMRH Programmation e t suivi annuel d'entretien du partite ur Tab. 9. 2
Tableau 9.3 : Programmation et suivi annuel d’entretien du réseau tertiaire (niveau casier)
Tableau 9.4 : Programmation et suivi annuel d’entretien du réseau tertiaire (niveau zone)
Arr. F aucard age (ml) Curage (ml) Rechargement (ml) Ouvrage s (No)
Casier
Dr. Arr. Program. Réalisat. Program. Réalisat. Program. Réalisat. Pro gram. Réalisat.
210 000 210 000 12 000 20 000 10 000 500 400 10 5
Boloni
190 000 190 000 10 000 18 000 8 000 800 600 1 2
N'Déb ougou
Sie ngo
Unite m² m² m3 Pc
Arro seu r 18 900 000 1 080 000 6 000 000 3 000 000 250 000 200 000 50 000 25 000
Cout
(FCFA) Drain
17 100 000 900 000 5 400 000 2 400 000 400 000 300 000 6 000 12 000
Arro seu r
Cout tota l (FCFA) 36 000 000 1 980 000 11 400 000 5 400 000 650 000 500 000 56 000 37 000
Vu et verifie
Chef Division Gestion Eau
Chapitre 7 : Entretien des réseaux primaire, secondaire et tertiaire 25
.
Point A : Prise du canal de Macina
Annexe 1 :
Régulate ur Point B
Le régulateur au Point C, équipé de 2 passes d’une largeur de 3,4 m chacune, fonctionne comme un
déversoir de sécurité vers le troisième bief du Fala de Molodo.
Annexe 1 : Ouvrages sur le réseau primaire 2
L’ouvrage de prise comporte 5 passes d’une largeur de 4,5 m chacune et un système d’écluse
(identique à l’ouvrage de prise du canal du Sahel). Il se prolonge par le Fala de Boky-Wéré.
T.3.4-P : Plan schématique Prise Canal du Macina
Le déversoir de Kolongo est équipé de 2 passes d’une largeur de 4 m chacune et son exutoire est le
fleuve Niger.
T.3.8-P : Plan schématique Déve rsoir de sécurité Kolongo
N° Tableau Titre
T.3.1-P Plan d’échelle à Thio (amont du Barrage)
Implantation des échelles à Kirango (aval du
T.3.2-P
Barrage)
T.3.3-P Plan schématique Prise Canal du Sahel
T.3.4-P Plan schématique Prise Canal du M acina
T.3.5-P Plan schématique Prise Canal Costes Ongoïba
T.3.6-P Plan schématique Régulateur Point B
T.3.7-P-1 Plan schématique Régulateur Point C
T.3.7-P-2 : Plan schématique Déversoir de sécurité Point C
T.3.8-P Plan schématique Déversoir de sécurité Kolongo
N° Table au Titre
T.3.1 Canal de Thio (Porte de garde )
T.3.1-P Plan de l’échelle à la porte de garde : Canal de T hio (amont du barrage)
T.3.1-E Enregistrement des débits et volumes au barrage de Markala
T.3.2 Station de jauge age de Kirango
Implantation des échelles sur la rive droite : Station de jaugeage de Kirango
T.3.2-P (aval du barrage)
T.3.2-M Fleuve Niger : Courbe de tarage à la station de jaugeage de Kirango
T.3.2-E Enregistrement des débits et volumes à la station de jaugeage de Kirango
T.3.3 Point A : Canal du Sahe l
T.3.3-P Plan schématique Prise Canal du Sahel
Mesure de débit Canal du Sahel
T.3.3-M
Ecoulement noyé (si cote aval > 298,40 m+ ON approximatif)
T.3.3-E Enregistrement des débits et volumes Canal du Sahel
T.3.4 Point A : Canal du Macina
T.3.4-P Plan schématique Prise Canal du Macina
Mesure de débit Canal du Macina
T.3.4-M
Ecoulement noyé (si cote aval > 298,40 m+ ON approximatif)
T.3.4-E Enregistrement des débits et volumes Canal du Macina
T.3.5 Point A : Coste s O ngoïba
T.3.5-P Plan schématique Prise Canal Costes Ongoïba
T.3.5-M Mesure de débit Canal Costes Ongoïba
T.3.5-E Enregistrement des débits et volumes Canal Costes Ongoïba
Annexe 1 : Ouvrages sur le réseau primaire 4
N° Table au Titre
T.3.6 Point B : Fala de Molodo (Bie f 1-2)
T.3.6-P Plan schématique Régulateur Point B
Mesure de débit Régulateur Point B
T.3.6-M Ecoulement noyé (si cote aval > 295,40 m+ ON approximatif)
T.3.6-E Enregistrement des débits et volumes Régulateur Point B
T.3.7 Point C : Fala de Molodo (Bie f 2-3)
T.3.7-P-1 Plan schématique Régulateur Point C
Mesure de débit Régulateur Point C
T.3.7-M-1 I : Ecoulement noyé (si cote aval > 292,50 m+ ON approximatif)
Mesure de débit Régulateur Point C
T.3.7-M-2 II : Ecoulement dénoyé (si cote aval < 292,50 m+ ON approximatif)
Enregistrement des débits et volumes Régulateur Point C
T.3.7-E-1
I : Ecoulement noyé (si cote aval > 292,50 m+ ON approximatif)
Enregistrement des débits et volumes Régulateur Point C
T.3.7-E-2
II : Ecoulement dénoyé (si cote aval < 292,50 m+ ON approximatif)
T.3.7-P-2 Plan schématique Déversoir de sécurité Point C
T.3.8 Déve rsoir de sécurité de Kolongo
T.3.8-P Plan schématique Déversoir de sécurité Kolongo
Mesure de débit Déversoir de sécurité Kolongo
T.3.8-M-1 I : Ecoulement noyé (si cote aval > 296,15 m+ ON approximatif)
Mesure de débit Déversoir de sécurité Kolongo
T.3.8-M-2
II : Ecoulement dénoyé (si cote aval < 296,15 m+ ON approximatif)
Enregistrement des débits et volumes Déversoir de sécurité Kolongo
T.3.8-E-1
I : Ecoulement noyé (si cote aval > 296,15 m+ ON approximatif)
Enregistrement des débits et volumes Déversoir de sécurité Kolongo :
T.3.8-E-2 II : Ecoulement dénoyé (si cote aval < 296,15 m+ ON approximatif)
2.2 Mesure du débit et enregistrement
Pour la mesure du débit et l’enregistrement des débits et volumes voire Chapitre 6 de ce manuel.
Formules à utiliser dans le calcul de la mesure des débits
0,95 0,65
• Prise canal du Sahel : Q(m3/s par passe) = 18,06*h *∆h
0,95 0,65
• Prise canal du M acina : Q(m3/s par passe) = 18,06*h *∆h
0,50
• Prise canal Costes-Ongoïba : Q (m3/s par passe) = 15,70*h*∆h
0,81 0,60
• Régulateur Point B : Q(m3/s par passe) = 21,47*h *∆h
0,50
• Régulateur Point C : Q(m3/s par passe) = 9,64*h*∆h
0,50
• Déversoir de sécurité (Kolongo) : Q(m3/s par passe) = 11,34*h*∆h
Annexe 1 : Ouvrages sur le réseau primaire 5
Point C : Déversoir sécurité vers le 3 e bief du Fala (en construction dans le cadre du projet MCA)
302,55 m+
12
12
301,55 m+
11
11
300,55 m+
PEmax = : 300,55 m+
10
88 cm
= cote hausse (position 1)
10
PEmin = : 300,25 m+
299,55 m+
9
9
Cote PE = Lecture échelle + cote échelle
298,55 m+
8
Exemple : 8
297,55 m+
Lecture échelle N°10 = 88 cm = 0,88 m
7
Cote échelle N° 10 = 299,55 m+
7
296,55 m+
Cote Plan Eau = 0,88 + 299,55 = 300,43 m+
6
6
295,55 m+
5
5
294,55 m+
4
4
293,55 m+
3
3
292,55 m+
2
2
291,55 m+
1
Cote zéro à l'échelle
1
290,55 m+ 290,55 m+
0
Annexe 1 : Ouvrages sur le réseau primaire 9
300,86
Ex emple :
295, 86 295,86 4
294,86 294, 86 3
293,86 m+
o
2 Cote zéro à l'échelle N 1 = 293,86 m+
1
Annexe 1 : Ouvrages sur le réseau primaire 10
1 2 3 4 5
h = ouverture L = 4,5 m
Passe
Vue en travers
Remarques :
Ouverture (h) similaire pour
toutes les vannes ouvertes
Eamo n t Eaval
0,00 m+ 0,00 m+
PEamo nt
Δh = PEam on t - PEaval
PEaval
0,00 m+ 0,00 m+
h = ouverture
Cote radier =
295,00 m+
Annexe 1 : Ouvrages sur le réseau primaire 11
1 2 3 4 5
Vue en travers
Rema rque s :
Ouverture (h) simila ire pour
toute s l es vanne s ouvertes
Eamon t Eaval
0,00 m+ 0,00 m+
PE amont
Δh = PE amont - PEaval
PE aval
0,00 m+ 0,00 m+
h (ouverture ) = va ri able
Cote ra die r =
295,00 m+
Annexe 1 : Ouvrages sur le réseau primaire 12
1 2
Hauteur 1 dent
Hauteur 1 dent
L
h = ouverture 5m
Remarques :
Ouver ture (h) sim il aire pour
toutes les vannes ouvertes
Vu e en travers
Eamon t Eaval
0, 00 m+ 0, 00 m+
PEamo n t
Δh = PE amo nt - PE aval
PE aval
0, 00 m+ 0, 00 m+
h (ouverture) = vari able
Cote radi er =
295,00 m+
Annexe 1 : Ouvrages sur le réseau primaire 13
Point B P
1 2 3
Hauteur 1 dent
Hauteur 1 dent
h = vari abl e L= 6m
Passe
Vue en travers
Remarques :
Ouverture (h) simi laire pour
toutes l es vannes ouvertes
Point C P-1
1 2
Hauteur 1 dent
Haute ur 1 dent
L
h = ouve rture 3,4 Re marques :
Ouve rture (h) simila ire pour
toutes le s va nnes ouverte s
PEamon t PEamont
PEaval
PEaval < 292, 50 m+
0,00 m+ 0,00 m+
h = ouve rture Ham
H am Hav Cote radier = h H av = 0,625*h
289,85 m+
Annexe 1 : Ouvrages sur le réseau primaire 15
1 den t
2,5 cm
C ot e m ax va nne =
Cote max v anne cot e ma x F ala
1.75
294,45 m+ 2 94,4 5 m+
Cote regulateur
292,70 m+
3.00
2,20
1,75 m 4,00 m
Cot e se uil re gu la teu r
E 3,00 m 29 2,70 m +
293,00 ( m+) Cot e m ax PE 292,00 (m +)
2 92 ,0 0 m+ 2,20 m C ote bé ton ra dier
C ote m in PE 29 0,50 m +
290 ,50 m + 35
E
290,00 (m +)
Annexe 1 : Ouvrages sur le réseau primaire 16
Ha ute ur 1 dent
Eam on t Eaval
0,00 m+ 0,00 m+
PEamo nt PEamo nt
PEaval
PEaval < 296,15 m+
0,00 m+ 0,00 m+
h = ouve rture Ham
Ham Hav Cote radier = h Hav = 0,625*h
293,40 m+
Office du Niger
Annexe 2 :
1. Vannes automatiques
Actuellement en 2014, les canaux principaux du réseau d’irrigation de l’Office du Niger sont pour
la plupart équipés de vannes automatiques (Vannes AVIS/AVIO). La politique et la stratégie de
l’ON est de changer toutes les vannes plates sur les anciens aménagements par des vannes
automatiques de commande à l’aval. En ce moment 54 vannes automatiques ont été installées sur
les distributeurs, comme prises d’entrée (R0) et comme régulateurs de débit (R1, R2, R3), dans la
zone de l’Office du Niger.
Cette annexe a été inspirée du manuel Alsthom Fluides sur les Vannes AVIO et AVIS pour la
régulation à niveau aval constant . 1 .
Avec l’installation de ces vannes automatiques, l’admission de débit en tête du canal et la
régulation sur le canal s’effectue automatiquement. Le débit qui entre dans le canal n’est affecté
que par les appels des consommateurs. Les vannes automatiques maintiennent le Plan d’Eau (PE) à
l’aval de la vanne à une cote sensiblement constante.
Le PE à l’aval de la vanne reste compris entre deux cotes limites :
• La cote PEmax s’établit lorsque le débit appelé est zéro, Q0 (la vanne se ferme complètement) ;
• La cote PEmin s’établit lorsque le débit appelé est maximum, Qmax (la vanne s’ouvre au
maximum).
En cas d’un débit zéro (Q0 ), la ligne d’eau dans le bief est horizontale. Au fur et à mesure que le
débit appelé augmente, la pente de la ligne d’eau devient plus forte jusqu'à son débit maximum
(Qmax ). Il y a donc un volume d’eau stocké dans chaque bief du canal qui permet une transition
souple des régimes d’eau.
Les vannes à niveau aval constant sont des organes de réglage et non des obturateurs étanches.
C’est pourquoi, il est prévu une vanne de garde appropriée, destinée à assurer une fermeture totale
du canal/bief, si nécessaire.
Le but unique d’une vanne de garde est de garantir la fermeture du canal/bief en cas de travaux à
exécuter ou en cas survenance d’une brèche.
La vanne de garde ne doit, en aucun cas, servir à manipule r le débit à l’e ntrée d’un canal
d’irrigation. Elle doit re ste r ple ine me nt ouve rte .
1
Manuel Alsthom Fluides sur Vannes AVIO et AVIS pour la régulation à niveau aval constant.
Annexe 2 : Vannes automatiques (AVIO/AVIS) 2
Le Table au 1 montre l’inventaire des vannes automatiques installées dans la zone de l’ON.
Installation de la vanne AVIS type 90/170 HC (R2) sur la branche Est (zone de N’Débougou,
casier N’Dobougou) ; constructeur ATC Bamako - 2010
Annexe 2 : Vannes automatiques (AVIO/AVIS) 3
R é s e a u Ad duc te u r / P rima ire V a nne s A V IS / A V IO Pla n Ea u ( PE) pour irr iga tion Infor ma t ion s ur
Fle uv e Av e c P Ema x
Type r /b
Nige r / ou P Ema x P Emin a va l (Q 0 ) PE min Dé c ré me nt Ingé En tre
P E C ons ign e T ype r /S r C ons tr uc
B a rra ge / D ist ribu P os i Sa ns A VIS Qma x a mont a m ont = a va l > r/ 2 0 Ins ta l nie ur pris e B .F
Nige r / Fa la PK N bre = r a yo n ( c m) ( Q0 ) ( Qma x) Ax e (Q ma x ) < r /10 te ur
Zone / t e urs tion V a nn e A V IO tota l la tion Co n Ins ta ll P roje t
(+ /- 5 c m ) b = la rge ur (c m ) V a nne V a nn e
Fa la / de se il a tion
S = s upe r . (dm 2 )
C a na ux Ga r de
( 1) (2 ) ( 3) (4 ) (5 ) =(3 - 4 )
Co te s a lertes m+ AVIO(S) / AVIS(b ) m+ m+ m+ m+ m Ann é e No ms / Ab révia tion s
3
Max Min 0,0 Prise R A/S No A BC(ba sse c h ute) m /s (1) - (3 ) = Hma x = JM à Q0 (Ch arg e ma x) Bu rea ux / Entrep rises/Ba ille urs
Ma rkala
3 00 ,55 3 0 0,45 HC(ha ute ch u te ) (2) - (4 ) = Hmi n = Jm à Qmax (C ha rg e mi n) 19 47 Ba rra ge termin é e n : A FD
0,0 M'B éwa ni R0 A 3 AVIS 16 0/3 35 BC 30 3 00 ,3 6 29 9,8 6 29 9,8 0 2 99 ,76 0 ,0 4 2 00 3 SN C AL STHOM SATOM BM
M'Bé wa ni Po int A (a val )
7,2 M'B éwa ni R1 A 3 AVIS 16 0/3 35 BC 30 2 99 ,8 0 29 9,4 0 2 99 ,19 29 9 ,10 0 ,0 9 2 00 3 SN C AL STHOM SATOM UE
Can al 0,0 Br. Tio ng on i R0 A 2 AVIS 14 0/2 65 HC 14 29 9,19 29 8,9 0 29 8,8 5 2 98 ,78 0 ,0 7 20 13 AHT ATC Con . Port. UE
3 00 ,4 0 3 00 ,20
C. On go ib a 0,0 K/mo un a R0 S 1 AVIS 14 0/3 00 BC 8 3 00 ,3 6 29 9,8 6 2 99 ,81 2 99 ,74 0 ,0 7 2 00 5 CIRA ATC STD- SA BM
Ko lon go 0,0 Boky Wéré R0 A 1 AVIO 18 0/5 00 BC 8 2 98 ,3 0 29 8,0 0 2 97 ,13 2 97 ,08 0 ,0 5 19 92 BRL NEYRTEC SATOM UE
Dé v. Ko lon go
Ke - Ma cin a 7,7 Boky Wéré R1 S 1 AVIS 14 0/3 00 BC 8 29 7,19 29 6,6 7 29 6,6 4 2 96 ,60 0 ,0 4 19 92 BRL NEYRTEC SATOM UE
0,0 Kokry R0 A 1 AVIS 2 80 /53 0 H C 30 2 98 ,3 0 29 8,0 0 2 97 ,61 2 97 ,49 0,12 19 94 BRL NEYRTEC SATOM UE
Can al 10,2 Kokry R1 S 1 AVIS 2 50 /53 0 B C 25 29 7,6 1 29 6,8 2 29 6,7 2 2 96 ,56 0,16 19 94 BRL NEYRTEC SATOM UE
Mac in a 19,8 Kokry R2 S 1 AVIS 2 20 /42 5 H C 18 2 96 ,7 2 2 96 ,01 2 95 ,91 2 95 ,82 0 ,0 9 19 94 BRL NEYRTEC SATOM UE
Fal a 2 98 ,3 0 2 97 ,90 33 ,5 KéMac in a R3 A 1 AVIS 18 0/3 35 HC 10 29 5,9 1 0 ,0 0 2 00 5 BRL AL STHOM SATOM BOA D/A FD
Bo ky Wé ré 0,0 Ma lib ya R0 A 1 AVIS 2 80 /53 0 H C 30 2 98 ,3 0 29 8,0 0 2 97 ,14 2 97 ,00 0,14 20 10 SCET ATC COVEC L ybia
17,8 Ma lib ya R1 A 1 AVIS 2 80 /53 0 H C 30 0 ,0 0 20 10 SCET ATC COVEC L ybia
40 ,4 Ma lib ya R2 A 1 AVIS 2 80 /53 0 H C 30 0 ,0 0 20 10 SCET ATC COVEC L ybia
0,0 Grü be r R0 A 2 AVIO 2 20 /80 0 B C 20 2 97 ,3 0 29 6,8 2 29 6,6 9 2 96 ,58 0 ,11 19 95 BECOM HPL COVEC BM
Nion o Po int B (a mon t)
0,0 Nion o R0 A 1 AVIS 2 00 /42 5 B C 15 2 97 ,3 0 29 7,0 0 29 6,9 0 2 96 ,70 0 ,2 0 20 10 BETICO ATC SATOM AFD
Can al 0,0 Reta il IV R0 A 1 AVIS 16 0/3 00 HC 8 2 96 ,9 0 29 6,3 2 2 96 ,10 2 95 ,94 0,16 20 10 BETICO ATC SATOM AFD
Sah el 5,5 Reta il IV R1 S 1 AVIS 14 0/2 65 HC 7 29 6,10 29 5,9 2 29 5,2 0 2 95 ,04 0,16 20 10 BETICO ATC SATOM AFD
2 97 ,3 0 29 7,10
Fal a Bi ef I 9,6 Reta il IV R2 S 1 AVIS 90 /170 HC 3 2 95 ,2 0 29 5,0 2 29 4,7 3 2 94 ,64 0 ,0 9 20 10 BETICO ATC SATOM AFD
11,9 Reta il IV R3 S 1 AVIS 90 /170 HC 3 2 94 ,7 3 29 4,5 8 29 4,2 5 29 4 ,16 0 ,0 9 20 10 BETICO ATC SATOM AFD
0,0 N'Dé bo ug ou R0 A 3 AVIO 2 20 /80 0 B C 30 2 96 ,6 9 2 96 ,10 29 6,0 7 2 95 ,97 0,10 19 96 AHT AL STHOM SATOM KfW
N'D éb /g ou Po int B (a mon t)
5,5 N'Dé bo ug ou R1 A 2 AVIO 2 20 /80 0 B C 20 2 96 ,0 7 29 5,2 7 29 5,2 4 29 5 ,14 0,10 19 96 AHT AL STHOM SATOM KfW
14,0 N'Dé bo ug ou R2 A 1 AVIS 14 0/2 65 HC 7 2 95 ,2 4 29 4,8 4 2 94 ,61 29 4 ,5 1 0,10 2 00 2 AHT P- S SATOM KfW
Can al 0,0 Bra n ch e Est R0 A 1 AVIS 14 0/2 65 HC 7 2 95 ,2 4 29 4,8 9 29 4,8 2 2 94 ,72 0,10 2 00 2 AHT P- S SATOM KfW
Sah el 6,9 Bra n ch e Est R1 S 1 AVIS 110/2 12 HC 5 2 94 ,8 2 29 4,6 5 29 4,5 0 2 94 ,40 0,10 20 10 AHT ATC SATOM KfW
Fal a Bi ef I 10,9 Bra n ch e Est R2 S 1 AVIS 90 /170 HC 3 2 94 ,5 0 29 4,4 3 29 3,9 5 2 93 ,85 0,10 20 10 AHT ATC SATOM KfW
2 97 ,3 0 29 7,10
0,0 Sien go R0 A 2 AVIS 14 0/2 65 HC 14 2 96 ,6 9 29 5,7 4 29 5,4 3 2 95 ,33 0,10 20 14 * BCEOM HPL /ATC CGC BM/KfW
7,5 Riga nd e R1 A 2 AVIS 14 0/2 65 HC 14 2 95 ,6 8 29 5,4 2 2 95 ,21 29 5,11 0,10 20 14 AH T HPL /ATC CGC BM/KfW
14 ,1 Tig ab ou go u R2 A 2 AVIS 14 0/2 65 HC 14 29 4,9 5 2 94 ,85 0,10 2 00 5 STUDI COVEC BID
2 1,9 Sien go e xt. R3 A 1 AVIS 16 0/3 00 HC 8 29 4,5 8 2 94 ,48 0,10 20 14 AHT ATC CGC KfW
*Va nn es insta llée s e t re mpla cé es AHT
Pas e nc ore d' insta lla tio n s de s van ne s a uto ma tiqu es - - - - -
Mol od o Po int B (a mon t)
2 97 ,3 0 29 7,10
0,0 Soko lo R0 A 2 AVIS 18 0/3 35 HC 20 2 94 ,0 0 29 3,8 0 29 3,5 3 2 93 ,42 0 ,11 2 00 4 AHT P- S COVEC BM
Ko ur/mari Po int C (a mon t)
10,8 Soko lo R1 A 2 AVIS 18 0/3 35 HC 20 2 93 ,5 3 2 93 ,17 29 2,9 0 2 92 ,79 0 ,11 2 00 4 AHT P- S COVEC BM
Can al 0,0 Alato n./MC A R0 A 3 AVIS 18 0/3 35 HC 30 2 94 ,0 0 29 3,5 0 29 3,2 2 29 3 ,12 0,10 20 10 SN C ATC SATOM MCA
Sah el 2 94 ,0 0 2 93 ,80 10,3 Alato n./MC A R1 A 3 AVIS 16 0/3 00 HC 24 2 93 ,2 2 29 2,4 0 2 92 ,29 0 ,11 20 10 SN C ATC SATOM MCA
Fa la Bie f II 18,3 Alato n./MC A R2 A 3 AVIS 14 0/2 65 HC 21 2 92 ,4 0 2 91,8 2 29 1,71 0 ,11 20 10 SN C ATC SATOM MCA
Annexe 2 : Vannes automatiques (AVIO/AVIS) 4
• Vannes AVIS : le rayon r (cm) du flotteur et la largeur b (cm) du tablier au radier du pertuis,
soit les grandeurs (r/b) ;
• Vannes AVIO : le rayon r (cm) du flotteur et la section S (dm 2 ) du pertuis, soit les grandeurs
(r/S).
Les vannes automatiques sont constituées par :
• Un tablier cylindrique amont, de section trapézoïdale (vanne AVIS) ou
trapézoïdale/rectangulaire (vanne AVIO), qui obstrue plus ou moins le canal ;
• Un flotteur situé du côté aval dans un bac tranquillisant (devant recevoir les poids P) ;
• Un bac tranquillisant (bac flotteur) qui protège le flotteur contre l’effet de remous ;
• Un contrepoids de réglage qui est placé entre le tablier et le flotteur ;
• Une charpente métallique maintient ces pièces et oscille autour d’un axe de rotation horizontal.
Plan schématique A-1 : Composantes de la vanne automatique
Selon la charge amont, les vannes AVIS/AVIO peuvent être de type haute chute (HC) et de type
basse chute (BC). La vanne basse chute diffère du type haute chute de même flotteur par son tablier
plus large et de hauteur réduite.
Par leur conception générale elles jouent le même rôle, mais diffèrent en certains points :
VANNE AVIS : (r/b)
Caractéristique hydraulique : la vanne AVIS est caractérisée par deux dimensions : un rayon «r»
(rayon du flotteur en cm) et la largeur «b» du tablier au radier du pertuis en cm.
Les vannes AVIS et AVIO peuvent être utilisées pour assurer le bon fonctionnement des modules à
masques qui desservent les canaux de dérivation : elles sont installées alors à l’amont immédiat des
modules soit sur le canal affluent, soit sur le canal dérivé.
Les vannes AVIS/AVIO règlent à leur aval un plan d’eau indépendant de leur ouverture, de
l’état du plan d’eau amont et de la vale ur du débit appe lé.
Tableau 2 : Perte de charge de la vanne AVIS grandement ouverte pour un débit (Q) donné
Choix du type de la vanne AVIS
Tableau 3 : Perte de charge de la vanne AVIO grandement ouverte pour un débit (Q) donné
Choix du type de la vanne AVIO
Décréme nt (D)
Le décrément (différence des PE en aval de la vanne au droit de l’axe) :
D = PEmax à Q0 (3 = Axe de la vanne) – PEmin à Qmax . (4)
Sa valeur pratique est de r/20 (r = rayon du flotteur). Dans certains cas particuliers, il est parfois
nécessaire pour conférer plus de stabilité à la vanne d’augmenter son décrément à r/10.
Donc : r/20 < D < r/10
Note
Plus le décrément est grand (plus de stabilité pour la vanne), plus le volume de terrassement des
berges en aval augmente (coûts de terrassement élevés).
Exe mple : Installation e t calage d’une vanne automatique au droit R0 :
Donnée s au droit R0 (prise distribute ur) :
• Débit maximal (Qmax ) à l’entrée du distributeur = 16 000 l/s = 16 m 3 /s (projet) ;
• Perte de charge (∆h) disponible au droit R0 = 20 cm = 0,20 m (projet) ;
• Vanne automatique choisie : type 220 (r)/425 (b) HC (projet) ;
• Charge maximale admissible de la vanne (JM, suivant l’abaque) = 1,60 m ;
• Décrément choisi (fonction du rayon du flotteur) = D = 12 cm = 0,12 m (projet) ;
• PEmin aval à Qmax = 295,98 m+ : projet = (4) ;
• PEmax amont à Q0 = 297,00 m+ : projet = (1).
Vérification
Pour faire passer un débit maximal de 16 000 l/s par l’ouverture d’une vanne automatique du type
220/425 HC une perte de charge minimale (jm) de 10 cm = 0,1 m (suivant l’abaque) est nécessaire.
OK.
Décrément : r/20 < D < r/10 ; 220/20 = 11 cm < 12<220/10 = 22 cm ; OK.
Cote axe de la vanne = (4) + D = 295,98 (4) + 0,12 (D) = 296, 10 m+ = PEmax aval à Q0 (3).
Charge maximale amont à Q0 = 297,00 (1) – 296,10 (3) = 0,90 m ; OK.
Choix
Choix du type de la vanne = 220/425 HC. OK, si non, adapter le type de la vanne. Voir
Table au 2.
Annexe 2 : Vannes automatiques (AVIO/AVIS) 10
N° Plan Titre
A-1 Composantes de la vanne automatique
A-2 Caractéristiques de la vanne automatique
A-3 Installation de la vanne automatique
A-4 Fonctionnement de la vanne automatique
A-5 Hydraulique de la vanne automatique
A-6 Réglage de la vanne automatique
P A-2
Vue en face du tablier
em ax (c m)
Pertuis ouvert
Pertuis en charge
Fente h ma x (cm)
L (c m)
b (c m)
PE mi n Qm ax (2)
Tablier
PEmi n Qm ax (2)
Axe Vanne
Passerelle
la haute ur de l'ouvert ure (h)
(2) = PEmin (Q max )
10 JM
Flotteur 0
(3) = PEmax (Q 0) = Axe de la vanne
jm Axe
(4) = PEm in (Q max) Décrément = D
Bac de
h Flotteur
P Q
L
Bassin de dissipation
Décrément (D) = (3) PE max (Q0) - (4) PE mi n (Qm ax )
Vue en plan
A A
Passerelle
r
Annexe 2 : Vannes automatiques (AVIO/AVIS) 16
Annexe 2 : Vannes automatiques (AVIO/AVIS) 17
Annexe 2 : Vannes automatiques (AVIO/AVIS) 18
Photos 1 : Série de photos sur l’installation des vannes automatiques dans la zone de l’ON
Pe rtuis e n charge
Fe nte de communication
sous le PE
Vanne AVIS (R0), Type AVIS 200/425 BC avec caisse de stabilité (Zone
Niono, Casier Retail). Constructeur ATC Bamako en 2010
Annexe 3 :
Vannes plates
Annexe 3 : Vannes plates i
1. VANNES PLATES
Au démarrage des projets d’irrigation à l’Office du Niger, toutes les prises des canaux (distributeur,
partiteur et arroseur) ont été équipées de vannes plates. Depuis environ une vingtaine d’années les
vannes plates sur les prises de distributeur sont progressivement remplacées par des vannes
automatiques (AVIO et AVIS) et sur des prises d’arroseurs par des modules à masques du type X1.
La plupart des vannes plates sur les prises de partiteurs ne sont pas (encore) remplacées par des
modules à masques pour la simple raison que la perte de charge (Δh) pour faire passer un certain
débit (Q) est plus élevée pour un module à masques par rapport à une vanne plate . Et souvent cette
perte de charge nécessaire n’est pas disponible.
De ce fait, on les retrouve partout dans les périmètres réhabilités et non-réhabilités.
1.1. Description des vannes plates
Une vanne plate est un dispositif mécanique permettant de réguler l’ouverture et la fermeture des
orifices des passages busés. Donc les vannes plates régulent les débits dans les biefs des canaux et
dans les ouvrages de prise. Elles sont installées dans un cadre métallique et sont à manipuler
(ouvrir et fermer) au moyen d’une vis ou d’une crémaillère.
Les vannes plates peuvent être appliquées sur tous les canaux à commande par l’amont comme à
commande par l’aval.
La section de l’orifice (S) de la vanne plate dépend du dé bit (Q) à fournir et la perte de charge (Δh
= PEamont – PEaval) disponible est calculé suivant formule :
(
S = Q/ μ 2g ∆ h )
1.2. Régulation de la vanne plate
La vanne plate avec écoulement en orifice peut avoir l’une des deux fonctions suivantes :
• La vanne fournit un débit variable mais à une cote aval sensiblement constante. Ceci est obtenu
par une surveillance permanente par l’éclusier ou l’aiguadier qui corrige l’ouverture de
l’ouvrage pour maintenir le PE aval dans une plage compatible avec le fonctionnement du bief.
Elle fonctionne comme un régulateur de niveau (aval) :
o Si le débit appelé à l’aval diminue, le PE à l’aval monte, l’éclusier/aiguadier diminue
l’ouverture de la vanne et par conséquent le débit ;
o Si le débit appelé à l’aval augmente, le PE à l’aval baisse, l’éclusier augmente l’ouverture
de la vanne et donc le débit.
• La vanne commande le débit introduit en tête du canal. En fonction des PE à l'amont et à l’aval
de la prise, et de l’ouverture de la vanne, un débit déterminé est admis au canal. Ce débit est
relativement invariable et ne répond pas aux fluctuations des besoins. Pour obtenir un débit
spécifique en tête du canal, des barèmes ou calculs permettent de sélectionner le nombre de
dents ou de crans d’ouverture en fonction de la perte de charge (Δh = PEamont – PEaval) sur
l’ouvrage.
Le Table au 1 montre la régulation en commande par l’aval au moyen d’une vanne plate.
Annexe 3 : Vannes plates 2
Adducteur
Vue en plan rése au primaire
Fala
Q Q Q
P1 P2 P3
Cote cr êt e cavalier
PEmax à Q0
Δh PEmin à Qmax
Cot e Cote Δh
Zé ro Zér o
IGN IGN Cot e Cote
h Zé ro Zé ro
IGN IG N
Qd L
h
QP1 QP2 h Qr QP3
Durant la sai son d'irri gation l e PE reste compris entre deux niveaux l imi tes, à savoir:
• Une ligne d'eau PEmax lorsque le débit appelé es t nul (Q 0), la vanne est fermée
• Une ligne d'eau PEmin lors que le débit appelé est maximum (Qmax), la plus grande ouverture de la vanne
Manipuler (augmenter et di minuer l es ouvertures) les vannes des prises de distri buteurs et partiteurs
(sui vant l es besoins en eau d'i rrigati on) pour mai nteni r l es PE entre les deux ni veaux li mites
Annexe 3 : Vannes plates 4
Zone : Molodo
Cas ie r : Molodo Centre
Partite ur Supe rficie D ébit Largeur Diamètre De nts H auteur Cote s Zéro
S/Partiteur partite ur max dalot buse morte s dent Echelles
Indépendant
S Q L D d Amont Aval
Annexe 4 :
Modules à masques
Annexe 4 : Modules à masques i
1. Modules à masques
1.1 Description du module à masques
Les modules à masques NEYRT EC1 sont des appareils de prise d’eau, utilisés pour effectuer sur
des écoulements d’eau à surface libre, des prélèvements selon des débits constants, ajustables à
volonté. Ils se présentent sous la forme d’ensembles métalliques monoblocs qu’il suffit de sceller à
la bonne côte dans des maçonneries en attente.
Le réglage du dé bit s’effectue en ouvrant ou en fermant complètement des vannettes de largeurs
différentes, échelonnées selon le principe des boîtes de poids. Une fois l’appareil verrouillé, le
débit prélevé reste sensiblement constant, même si les plans d’eau amont et aval présentent
quelques variations.
Ils se fabriquent dans 4 types de dimensions en profil différentes, caractérisés par le débit nominal
passant par unité de largeur :
1
Manuel Alsthom Fluides sur les modules à masques NEYRTEC.
Annexe 4 : Modules à masques 2
Fractionnements standardisés
Nom. 5 10 15 30 Enc. Nom 50 100 200 400 Enc. Nom. 100 200 400 600 1000 Enc.
l/s l/s l/s l/s l/s l/s cm l/s l/s l/s l/s l/s cm l/s l/s l/s l/s l/s l/s cm
l/s l/s l/s l/s l/s l/s cm 900 2 2 1 1 185 1800 2 1 2 1 186
Perte de Charge
Remarques PENom
Hs (1) = Lame d'eau su r le se uil à PEno m
Δhmin (3)=(1-2)
h(max ) (2) = hauteur d'eau a val max p.r. à la cote du seuil
Hs (1)
Δh(min) (3) = (1-2) = Perte de Charg e dan s le module
h(max) (2)
Seu il
Les pertes de ch arges (Δh)min pour les modules Type L et C Module
sont considérables p ar rapport aux vannes plates (Δh = +/- 10 cm)
Dimen sions, cote s des mod ules et pertes de charge (cm)
Hs hma x Δh(min)
Modu le Débit A B C D E F sur seuil a val P. de Ch.
(1) (2) (3)= (1-2)
Type l/s/cm Module à 1 masque
X1 1 40 26 35 2 14 32 17 8 9
XX1 2 65 38 58 4 28 61 27 12 15
L1 5 88 77 72 16 - 68 50 22 28
C1 10 144 122 116 25 - 109 79 35 44
Module à 2 masque s
X2 1 47 27 36 1 8 35 17 8 9
XX2 2 66 43 54 2 15 51 28 12 16
L2 5 133 97 110 20 - 95 51 22 29
C2 10 205 152 180 28 - 147 81 35 46
Annexe 4 : Modules à masques 4
Module à 1 masq ue
20 31 58 92
PEm ax
Marnage
masque
(A): PE
sous le
13 20 37 59 PEm in masque
Débit
0
Seuil du 0, 9 x Qnom
X1 XX 1 L1 C1 Qnom 1, 1 x Qnom
module
A: Premie re partie de la courbe de fonc tionneme nt: éc oulement a surface libre s ur seuil
h
Soit: H1 et H2 = 1,2 x H1 => Q2/Q1 = (H2/H1) 3/2 = 1,23/2 = 1,3
Seuil
Un re lève me nt du plan d'eau de 20% entraîne une augmentation du débit de 3 0%
Seuil
Un re lève me nt du plan d'eau de 20% entraîne une augmentation du débit de 1 0%
Conclusion: les modules à ma sque s permettent une ré gulation par "pas de débit" dans un intervalle de variation
du pla n d'eau [PEmin - PEma x]; l'écoulement c ontr aint en orifice as sure un contrôle "accru" (plus effica ce) du
débit délivr é aux ex ploita nts
Annexe 4 : Modules à masques 6
Hauteur au-dessus du seui l du modul e (cm)* *Note: l' échelle de l'axe des ordonnées dif fère
selon le type de module à masques
31 48 89 142
PEm ax
(C): PE a u-
de ssus du
Hs+14 2nd
Hs+2 0 Hs +38 Hs +61
mas que
Marnage
Hs 17 28 51 81 PEnom
(B): PE a u-
de ssus du
1er mas que
(A): PE
PEm in sous le
13 20 37 59 mas que
Débi t
0
Seuil du 0, 9xQnom
X2 XX2 L2 C2 Qnom 1, 1xQnom
module
h
h
h
L'écoulement se f ait en sur face libr e Le 1er masque est noyé ; la contr action
Plus PE amont augmente, plus la contr action
sur seuil, aussi longtemps que PE pr ovoquée par le 1er masque rappr oche
augmente, r éduisant la section de l'or if ice et
amont r este en-dessous du premier le 2n d masque du seuil, réduisant ainsi la
diminuant ainsi d'autant la variation de débit
masque section de l' or if ice et la variation de débit
Annexe 4 : Modules à masques 7
Module à masques
PE nom
C
PE nom
Marna ge tol éré
= ΔPE
Δhmin (3)
Hs (1) Hs (1)
A
hmax (2)
Module Débit PEmin. sur seuil Hs PEmax. sur seuil Marnage toléré ΔPE
1 M asque
X1 10 13 13,5 17 18,5 20 7 5
L1 50 37 39,5 50 54,5 58 21 15
2 Masques
X2 10 13 13,5 17,5 28 31 18 14,5
XX2 20 20 21 28 44 48 28 23
L2 50 37 39 51 82 89 52 43
Principe de Fonctionnement
Le Module à masques permet de maintenir pour toute une gamme de niveau amont
Tableau 4.2 : Marnages admissibles des modules (tolérances du Plan Eau amont, en figure)
X1 Hs = 17 X2 Hs = 17
1 l/s/cm 1 l/s/cm
Seu il Seuil
PE 48 PE
nom inal nom inal
31
20 20
Hs = 27 Hs = 28
XX1 XX2
2 l/s/cm 2 l/s/cm
Seuil Seuil
PE PE
58 nom inal nom inal
37 37
L1 Hs = 50 L2 Hs = 51
5 l/s/cm 5 l/s/cm
Seuil Seuil
59 Minimun 59
Seuil Seu il
3/2
Formule : Q = C x L x Hs (m3/s) Hs = lame d'eau sur le seuil (m)
Ex. : Hs = 17 cm = 0,17 m, L = 1,0 ml, C = 1,4 L = Largeur du seuil (m)
Q = 0,1 m3/s/ml = 100 l/s/ml = 1 l/s/cm C = coefficient de contraction (1,4)
Annexe 4 : Modules à masques 9
Module
Annexe 4 : Modules à masques 11
Commande à l’amont
Pour un régime d’eau de commande à l’amont (avec des régulateurs statiques en tête des biefs), le
PEmin à Q0 est une ligne horizontale à niveau constant. Le PEnom au droit de la prise est donc facile à
calculer à partir de cette ligne.
Table au 6.3 : Calcul d’installation d’un module du type XX2 (commande à l’amont).
Pour le module du type XX2 au droit P les côtes sont les suivantes:
• PEnom : 100,07 m+
• Côte seuil module : PEnom – Hs = 100,07 – 0,28 = 99,79 m+
• Côte beton 1er Phase: PEnom – Hb = 100,07 – 0,40 = 98, 67 m+.
Re marques
• Un module du type XX2 peut supporter un marnage maximal (Mmax au début du bief) de 28 cm.
• Au droit de la prise P, le marnage maximal est 25 cm, donc un module du type XX2 suffit.
Table au 6.4 : Calcul d’installation d’un module du type X1 (commande à l’amont).
Pour le module du type X1 au droit P, les côtes sont les suivantes:
• PEnom : 100,05 m+
• Côte seuil module : PEnom – Hs = 100,05 – 0,17 = 99,88 m+
• Côte beton 1 er Phase: PEnom – Hb = 100,05 – 0,25 = 98, 80 m+.
Re marques
• A l’ON le module du type X1 a été installé sur presque toutes les prises tertiaires dans les
casiers réhabilités et nouveaux aménagements.
• Pour cela la longueur des seuils de s régulateurs a été calculée pour une lame d’eau déversant de
maximum 7 cm.
Annexe 4 : Modules à masques 14
DGEMRH Calcul d'installation des modules à masques au droit des prises tout au long d'un canal d'irrig atio n Tab. 6.1
Prise SM = Sim ple Masque Régul ation Prise PEnom = Plan Eau Nominal
Vanne Avio/Avis DM = Double Masque Van ne Avio /Avis Vanne Plate Marnage = PEmax - PEm in (à l a pri se)
Van ne plate SM : PEn om = PEm ax - 0,4 Marnage = PEm in + 0,6 Marnage
Commande par l'aval DM : PEnom = PEm ax - 0,73 Marnage = PEm in + 0,27 Marnage
Axe Vann e Avio 0 PEmax à Q0 = Cote Axe Van ne = 100,00 m + PEm ax( Q=0) M PEm ax( Qm ax) Comman de p ar l'amont
Décrém ent = 0,40 20 0 0 a 1
Marnage 0,73 SM : PEno m = PEm ax - 0,40*Marn ag e 27 r PEm ax( Qmax) Régul ateur
D = 15 cm 1 27 -18 0,40 n 0,60 M à seuil fixe
PEm in (Qm ax) = 99,85 m + 99,82 DM: PEnom = PEm ax - 0,73*Marnage a a
99,75 7 99,73 m + 37 45 g r SM: PEn om = PEmin + 0,60*Marnage PEmax
PEm in -33 0,73 e 0,27 n 1 (Qm ax)
10 M a DM: PEn om = PEmin + 0,27*Marnage 0,60 Lam e d'e au
Type L 2 (voir Tab.) 99,63 m + a g 0,27 s ur seu il
Cot e Seuil : Hs = 51 cm 51=Hs 51 51 51 -45 1 x. 0 e PEm in (Q0) = Cot e Seu il Régu late ur 0 5 à 15 cm
Cot e Béton : Hb = 75 cm PEm in(Qm ax) = 99,55 m + PEm in (Q=0)
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 (f in du bief ) 0 Bief
PK P1 P2 P3 P4 P5 P1 P2 P3 P4 P5
PEm ax( Q0) = Plan Eau m axim um à Q0 ( Comm ande p ar l'aval)
Cot e Seuils MàM 99,31 m+ 75 =Hb PEm in(Qm ax) = Plan Eau m inimu m à Qmax ( Com mande p ar l'aval)
PEm ax( Qm ax) = Plan Eau m axim um à Qmax (Com mand e par l'amo nt)
PEm in(Q0) = Plan Eau m inimu m à Q0 (Co mm ande par l'am ont )
Cot e Seuil de la Prise P4 (Type L 2 : Hs = 51 cm ) 99,22 m +
Inst allation Marnages M aximales (Mmax ) / (Q -/+10%) / Cotes Se uils / Cotes Bétons (cm)
89 Type L 2 Déb it Si mple Masque (SM) Doubl e Masque (DM)
Cot e Béton Mo dule Prise P4 ( Type L2 : Hb = 75 cm ) 98,98 m + m od. Type Mm ax Cot e Seuil Co te Béto n Type Mm ax Cot e Seuil Co te Béto n
+3 8
52 PEnom l/s /cm MàM Q - /+ 10% PEnom -Hs PEnom -Hb MàM Q -/+ 10% PEnom - Hs PEnom -Hb
-14 1 X1 7 (13-20) Hs=1 7 Hb=25 X2 18 (13- 31) Hs=17 Hb=26
Exemple d'I nstal lation MàM (Comm ande par l'aval) : 37 Hs Hb 2 XX1 11 (20-31) 27 37 XX2 28 (20- 48) 28 40
= PEnom du Modul e à Masques (MàM) Cot e Seu il 51 5 L1 21 (37-58) 50 68 L2 52 (37- 89) 51 75
Cot e Béton 75 10 C1 33 (59-92) 79 105 C2 83 (59- 142) 81 120
1 : PEm ax( Q=0) : PEm ax(Q=0) = 100,00 m + ( exe mp le )
2 : Calculer la ligne PEm in(Qm ax) : variable de 99,85 à 99,55 m + ( Form ule de Manning - Strickler : pent e ligne d'eau = (i) = 30cm/16k m = 1,9cm /km )
3 : Calculer le Marn ag e maxim al ( à la fin du b ie f) : Mm ax = PEm ax - PEm in : L e Marn ag e maxim ale (à la fin du bief) = 100,00 - 99,55 = 45 cm - --> (Décision su r le T ype MàM)
4 : Décider s ur le Typ e MàM ( Débit, Enco mb rem ent , Pd Ch.(m in), Marnage) : Pou r Co mm ande par l'aval et Marn ag e maxim ale de 45 cm - -- >Type MàM à DM = L2 (voir Tableau)
5 : Calculer à t out es les Prise s (P1 - P5) les M arnage s : L e Marn ag e à la Prise P4 (à 12 km ) = 100,00 - ( 100,00 - (D+12x i)) = 100,00 - ( 100,00 - (0,15+12x1,9)) = 100,00 - 99,63 = 37 cm
6 : Calculer à t out es les Prise s (P1 - P5) les PEn om : = PEm ax - 0,73*Marn ag e : PEno m à la Prise P4 = 100,00 - 0,73( 0,37) = 100,00 - 0,27 = 99,73 m+ (= 0,27x100,00+0,73x99,63 = 99,73 m +)
7 : Calculer à t out es les Prise s (P1 - P5) les cot es d'ins tallation d es se uils des m odu le s : Pour Type L2 à la Prise P4, la co te du seuil : = 99,73 - 0,51 = 99,22 m+ (voir Tableau)
8 : Calculer à t out es les Prise s (P1 - P5) les cot es crêt e béto n des m odu le s : Pour Type L 2 à la Prise P4, la cote crête béto n du m odu le : = 99,73 - 0,75 = 98,98 m + ( voir T ab le au )
Annexe 4 : Modules à masques 15
SM = Simple Masque
Prise DM = Double Masque Régulation
37 n 45 45 g
PEmin (Q max) 99,74m+ a e
g -33 0,73 M
10
99,63m+ e a
Tableau 6.3 : Calcul d’installation d’un module du type XX2 (commande à l’amont)
a 1 Prise P
r PEma x(Q max) Régulateur
n M
0,60 à seuil fixe
a 30 a
a 8 PEmax à Qmax
r 7 M 4 1 7
a 10 5 r 5
g 4 n 9 0,60 4
e 3 a 5 3 Lame d'eau
M 2 g 2 = 7 cm
a 1 e 1
x. 0 0 PEmin à Q0 = Cote S eui l Régulateur = 100,00 m+ 0 0
PEmin à Q0
Type Modul e : X 1, Hs = 17 cm (voi r Tab.) **Un petit dépassement du Marnage max (M max)
Marnage à la P rise P = 9 cm est acceptable. Donc choi si pour un Module Type X1
Modul e Type X 1, i nstal lé partout dans l es casier de l'ON
PE nom = 100,00 + 0,60*(0,09) = 100,05 m+
Cote seuil module = PEn om - Hs = 100,05 - 0,17 = 99,88 m+
Cote béton module = PEnom - Hb = 100,05 - 0,25 = 99,80 m+
Annexe 4 : Modules à masques 18
Tableau 7 : Génie civil, dimensions et plan de la structure en béton des modules à masques
Tableau 7.1 : Génie civil et dimensions des modules à masques
Coup en travers
k 50
PEnom
Pass erelle
a Hb g
60 degrées 12 dégrées
c f
Vue en plan
Encombrement
e
l
Encombrement
X2 35 26 3 36 5 48 49 40 voir
XX2 54 40 4 54 5 68 70 60 Tab.
L2 100 75 20 115 10 135 105 100 2.2
C2 158 120 25 170 15 210
Tableau 7.2 : Plan de la structure en béton pour les modules du type X1 et X2 (SATOM)
Annexe 4 : Modules à masques 21
Modules du type X1 dans la cour de l’entreprise, prêts pour être installés sur les
structures en béton.
Module du type X1, installé dans le casier de réhabilitation de Boloni. Le module est
protégé par un perré sec autour du module, posé sur un filtre synthétique.
Annexe 4 : Modules à masques 22
Lutte manuelle contre les plantes aquatiques nuisibles Lutte mécanique contre les plantes aquatiques nuisibles
Annexe 5 :
1. Introduction
L’environnement en général et l’équilibre de la biodiversité en particulier sont menacés par la
dissémination des plantes ou animaux souvent introduits par accident ou volontairement. Parmi la
flore, les végétaux aquatiques envahissants (VAE) constituent un danger réel pour le milieu
aquatique. En effet, leur infestation des plans d’eau provoque :
1
Dr. Bourema Demblélé, Malherbologiste ; Dr. Soungalo Sarra Malherbologiste ; M. Lassana Diarra Entomologiste.
Annexe 5 : Lutte intégrée contre les plantes aquatiques nuisibles 2
Les espèces les plus nuisibles sont la jacinthe d’eau (Eichhornia crassipes), la fougère d’eau
(Salvinia molesta) et le T ypha (Typha australis) :
En Afrique, elle a été signalée pour la première fois dans le Delta du Nil au début du 20è siècle et
au Zimbabwe en 1937 (Holm et al, 1970). Des années 50 à nos jours l’infestation s’est rapidement
étendue dans le reste de l’Afrique. Ainsi on retrouve la jacinthe d’eau sur le fleuve Congo au
Gabon, et en Afrique de l'Ouest au Nigeria, Bénin, Togo, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Niger
(Akinyeiji1987, Harley 1994, Chikwenhere 1994). Au Mali sa présence remonte à 1990 (Dembélé,
1994).
2.1.2 De scription
La jacinthe est une plante hydrophyte libre, flottante, vivace et stolonifère. Elle peut atteindre 30
cm à 1 m de hauteur. (Photo 1). C’est la beauté de la plante, qui lui a valu une dissémination
mondiale, par les horticulteurs qui l’ont ramené dans leurs pays respectifs dans l’intention de la
commercialiser.
Annexe 5 : Lutte intégrée contre les plantes aquatiques nuisibles 3
Fle urs
L’inflorescence est un épi terminal, avec de belles fleurs bleu- violet, portant une marque jaune au
centre Elles sont groupées en une inflorescence terminale.
La pollinisation est presque toujours entomophile. Le fruit est une capsule, les graines sont toujours
albuminées.
Racines
La tige immergée peut être libre ou enracinée dans la vase par un rhizome. Les racines sont noires,
pendantes, longues et se forment au-dessous de la rosette formée par les feuilles à la base des
nœuds. Les racines portent de nombreux poils absorbants.
Annexe 5 : Lutte intégrée contre les plantes aquatiques nuisibles 4
2.1.3 Biologie
La jacinthe d’eau est une plante flottante par excellence, elle possède aussi la faculté de s’adapter à
la vie terrestre en cas d’étiage sévère. La multiplication se fait par pieds émis à la base des feuilles.
Ces pieds poussent des racines et sont reliés à la plante mère par une petite tige rampante appelée
stolon, il se forme ainsi une colonie de jacinthe. Cette aptitude à la colonisation confère à la
jacinthe le premier rang parmi les herbes aquatiques nuisibles.
La multiplication sexuée pour sa part donne de minuscules graines émises par les fleurs qui
peuvent rester pendant 15 ans sans perdre leur pouvoir germinatif.
Elle forme alors un épais tapis flottant qui empêche la lumière de parvenir aux plantes submergées
empêchant du coup la photosynthèse de ces plantes. Elle parvient facilement à se substituer aux
plantes aquatiques autochtones.
• occupation des berges empêchant ainsi les populations d’avoir accès au fleuve ;
• diminution de la luminosité néfaste pour les phytoplanctons, les zooplanctons et les poissons ;
• accroissement des moustiques : la réduction de la vitesse d’écoulement de l’eau, entraînant les
possibilités de ponte et la multiplication des moustiques.
Manipulation de l’habitat
Cette technique est appliquée dans des endroits où l’on peut intervenir sur le niveau de l’eau :
barrage, canaux d’irrigation. La technique consiste à diminuer le niveau de l’eau. Ainsi les plants
de mauvaises herbes qui s’y trouvent se dessèchent pour être brûlées par la suite. Il faut au moins
21 à 30 jours sans pluie pour que les plantes puissent être brûlées. Le séchage des plantes dépend
de la température, de la pente et du type de sol. Quand le sol est boueux, le temps de séchage est
long.
Lutte manuelle
C’est la principale méthode de lutte pratiquée au Mali. Le contrôle manuel est possible dans les
endroits faciles d’accès et peu profonds tels que les canaux d’irrigation, les drains et les fossés. La
période favorable pour la lutte manuelle est la saison sèche (de janvier à mars).
Lutte mécanique
La lutte mécanique par extraction consiste à enlever les plantes à l’aide de gros engins motorisés.
Lutte chimique
Cette technique consiste à appliquer des substances chimiques (herbicides) qui altèrent le
métabolisme et la croissance des plantes, provoquant ainsi la mort. Il se forme alors une biomasse
importante dont la décomposition peut entraîner des problèmes d’eutrophisation.
Lutte biologique
La lutte biologique est l’utilisation des organismes vivants et de leurs produits pour empêcher ou
réduire les pertes ou dommages causés par les organismes nuisibles.
Annexe 5 : Lutte intégrée contre les plantes aquatiques nuisibles 6
La lutte biologique contre les mauvaises herbes est basée sur l’utilisation d’ennemis naturels de
l'hôte, de façon à réduire la population à des limites où il ne provoque pas de dégâts économiques.
Pour le contrôle biologique des infestations de jacinthe d’eau, plusieurs organismes ont été étudiés.
Au Mali, deux espèces de charançon ont été étudiées et utilisées dans le cadre de la lutte
biologique. Ce sont des coléoptères Neochetina eichhornia et Neochetina bruchi.
Elle a progressivement envahi entre 1972 et 1990 beaucoup de cours d’eau en Amérique, Asie et
Australie.
En Afrique, sa présence a été signalée en Afrique du Sud, Botswana, Zambie, Zimbabwe, Kenya,
Côte d’ivoire, Ghana, Mauritanie et Sénégal.
Au Mali, Salvinia a été observé en 2000 sur la rive droite du fleuve Niger au niveau de Bamako.
2.2.2 De scription
Elle se distingue par des feuilles vertes, arrondies flottantes sur les plans d’eau envahis. La face
supérieure foliaire est envahie par un réseau de longs et rigides poils imperméables qui permettent
aux feuilles de flotter. T rois différents phénotypes ou stades de développement sont observés sur le
salvinia géant.
Une fois établie et le tapis formé, les plantes matures deviennent robustes et portent des paires de
feuilles érigées sur un rhizome. La croissance de la plante à ce niveau est restreinte et relativement
lente.
2.2.3 Biologie
Le Salvinia géant se répand très rapidement par reproduction végétative à partir des bourgeons
axillaires. C’est une espèce agressive et compétitive, le doublement des feuilles d’une plante a été
observé en 2 jours à 8 jours sous serre dans le lac Kariba.
La plante peut couvrir complètement les plans d’eau envahis avec un tapis très épais. Au fur et à
mesure que la densité des plantes s’accroît, des plantes matures et robustes naissent et produisent
des tapis épais avec des plants entrelacés.
Lutte manuelle
Les tapis de Salvinia peuvent être nettoyés des plans d’eau envahis par arrachage manuel. Cette
méthode de lutte nécessite, néanmoins, le déploiement d’un nombre important d’hommes.
L’arrachage manuel peut être envisagé aux stades de colonisation initiale. Il faut une répétition
annuelle de cette opération pour maintenir un niveau acceptable de contrôle des invasions. Une fois
la fougère établie avec des tonnes des plantes (environ 80t/ha), le travail devient périlleux.
Lutte mécanique
Les tapis de S. molesta peuvent être nettoyés des plans d’eau envahis par extraction à l’aide de gros
engins motorisés.
Lutte chimique
Cette technique consiste à appliquer des substances chimiques sur les tapis de Salvinia.
L’application de cette forme de lutte bien qu’envisageable sur des plans d’eau ouverts, appelle des
investigations pour limiter les conséquences néfastes sur l’environnement et la santé humaine. Par
ailleurs, la présence sur la face supérieure des feuilles d’une pilosité dense forme une barrière
imperméable aux herbicides de contact, nécessitant l’utilisation d’agents mouillants.
Lutte biologique
La lutte biologique contre Salvinia se fait par les lâchers de son ennemi naturel spécifique
Cyrtobagous salviniae. C’est un Charançon noir qui mesure 2mm de long.
Fle urs
Les fleurs sont pâles, vert- blanchâtres. Le fruit est une petite baie contenant plusieurs graines
minuscules.
Racines
Les racines se situent en dessous des touffes en suspension dans l’eau. Elles sont longues et
fibreuses.
2.3.3 Biologie
La reproduction se fait par de minuscules graines. Les plantes sont entourées par de petites «plantes
filles». On rencontre la salade d’eau dans les étangs, les lacs, les fleuves et les zones humides
permanentes ou temporaires.
2.3.4 Dégâts causés par la salade d’e au
La salade d’eau peut former un tapis épais et extensif pouvant empêcher à l’air et à la lumière
d’accéder à la surface de l’eau et influer ainsi sur la biodiversité et la pêche. Elle peut se
développer en même temps que la jacinthe et la fougère d’eau et par ce biais empirer l’effet des
deux plantes.
Annexe 5 : Lutte intégrée contre les plantes aquatiques nuisibles 10
Lutte manuelle
Le contrôle manuel est possible dans les endroits faciles d’accès et peu profonds tels que les canaux
d’irrigation et les fossés. C’est un moyen qui implique une disponibilité de main d'œuvre.
Lutte mécanique
La lutte mécanique par extraction consiste à enlever les plantes à l’aide de gros engins motorisés.
Lutte biologique
La lutte biologique avec l’utilisation du charançon Neohydronomus affinis, un ennemi naturel
spécifique a été très efficace.
2.4 Typha
2.4.1 O rigine e t historique
C’est une plante de la famille des roseaux à croissance rapide, que l’on trouve naturellement en
Afrique (Photo 6).
2.4.3 Biologie
Le typha se rencontre dans les zones humides de tout genre, les rivages des fleuves, des lacs, des
barrages et bassins peu profonds ainsi que les canaux d’irrigation et les fossés aux abords des
routes. Le typha peut pousser dans les eaux à faible taux de sodium.
La reproduction est sexuée. Les joncs produisent des millions de graines ayant des colons soyeux
reliés les uns aux autres pour former une masse de matière floconneuse qui s’emporte facilement
par le vent ou transportée par les oiseaux et autres animaux. De cette façon le typha peut se
disséminer très largement et coloniser toute zone humide disponible.
Lutte mécanique
La lutte mécanique par extraction consiste à enlever les plantes à l’aide de gros engins motorisés.
Lutte chimique
Cette technique consiste à pulvériser les plants de typha avec des substances chimiques
(herbicides) qui altèrent le métabolisme et la croissance des plantes, provoquant ainsi la mort.
2.5.2 De scription
C’est une plante aquatique pérenne, avec des racines dans le substrat, les tiges et les feuilles en
forme de plumage émergente ou flottante à la surface de l’eau. Les feuilles et les tiges sont de
couleur vert pâle grisâtre et la plante peut avoir plusieurs branches émergeant d’un stolon central,
latéral, pouvant atteindre un à deux mètres de longueur (Photos 7 et 8).
Annexe 5 : Lutte intégrée contre les plantes aquatiques nuisibles 12
2.5.3 Biologie
Ceratophyllum demersum se rencontre dans les eaux peu profondes jusqu’à deux mètres de
profondeur, enracinés dans la boue ou dans des substrats rocheux avec une préférence pour les eaux
enrichies en azote. Les graines se déplacent par le vent et par l’eau ; ses fragments sont capables de
se développer par voie végétative.
Annexe 5 : Lutte intégrée contre les plantes aquatiques nuisibles 13
3. Références bibliographiques
DEMBELE, B., DIARRA, L., KAYENT AO, M. 2007.
Initiation à la lutte biologique contre Salvinia molesta (rapport de recherche 19p).
DEMBELE, B., 2004.
Les espèces envahissantes au Mali in prevention and management of invasive alien species:
Forging cooperation throughout West Africa. Novotel Hotel-Accra, Ghana 9-11th March 2004.
DEMBELE, B., DIARRA, L., KAYENT AO, M. 2003.
Recherche de techniques de lutte intégrée contre la jacinthe d’eau et autres plantes aquatiques
nuisibles (rapport de recherche, 19p).
HOWARD, G.W. ET MAT INDI, S.W. 2003.
Les espèces étrangères envahissantes dans les zones humides de l’Afrique. Quelque s menaces et
des solutions, 15p.
DEMBELE, B. 2002.
Situation des plantes aquatiques nuisibles dans les pays de la CDEAO, 12 p.
SANE, I. 2001.
Note synthétique sur la fougère aquatique, Salvinia molesta D.S. Mitchell et son ennemi naturel
spécifique le charançon Cyrtobagous salviniae Calder and Sands, 11p.
ZEBEYOU MESMER GNAGNO, 1998.
Séminaire Régional de lutte biologique contre la jacinthe d’eau (Eichhornia crassipes). Bamako du
23 au 24 Avril, Mali, 23p.
PROGRAMME NAT URA / NECT AR 1996.
Approche lutte biologique, 101p.
GOPAL, B. 1987.
Water Hyacinth. Aquatic Plant Studies, 600p
BIBLIOGRAGHIE
BIBLIOGRAGHIE
o Antoine Bökkers,
o Adama Sangaré,
o Barry Kassambara.