Pretrise D'Aaron: Manuel 2

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PRETRISE D’AARON

Manuel 2
PRETRISE D’AARON
Manuel 2

Publié par l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours


Titre de l’édition originale: Aaronic Priesthood Manual 2
Copyright © 1993 par l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours
Tous droits réservés
Imprimé en France
Approbation de l’anglais: 6/93
Approbation de la traduction: 94
Traduction de Aaronic Priesthood 2
French
Table des matières

Numéro de leçon et titre Page


Au consultant vi
1 Qui suis-je? 1
2 Connaître notre Père céleste 4
3 La foi en Jésus-Christ 8
4 La compagnie du Saint-Esprit 12
5 Le libre arbitre 15
6 Le service chrétien 18
7 L’importance éternelle de la famille 23
8 La spiritualité 26
9 Le repentir et le sacrifice expiatoire de Jésus-Christ 30
10 L’étude des Ecritures 34
11 Satan et ses tentations 39
12 La prière 43
13 Le jeûne 47
14 L’obéissance à Dieu 51
15 L’exaltation grâce au respect des alliances 55
16 Les dîmes et les dons 60
17 Les bénédictions patriarcales 64
18 Les devoirs de l’instructeur dans la Prêtrise d’Aaron 69
19 Le coeur brisé et l’esprit contrit 73
20 La Sainte-Cène 77
21 La préparation à la Prêtrise de Melchisédek 80
22 La direction patriarcale du foyer 84
23 La préparation pratique à la mission 89
24 Les bénédictions du travail 93
25 La pureté personnelle par la maîtrise de soi 97
26 Des pensées pures 102
27 La loi de santé du Seigneur 107
28 Le jour du sabbat 111
29 Le but de la vie 115
30 La charité 119
31 Le pardon 124
32 Cultiver les dons de l’Esprit 128
33 Cherchez la science 132
34 La puissance de l’exemple 135
35 Obéir aux lois, les honorer et les soutenir 139
36 Rendre grâce en toutes choses 142
37 Comprendre le rôle de la femme 146
38 Mener une vie juste dans un monde inique 149
39 Le courage moral 153
40 Eviter et surmonter les tentations 157
41 La Sainte-Cène: en souvenir de lui 161
42 Suivez les Frères 165
43 La préparation spirituelle en vue d’une mission 170
44 Se préparer maintenant pour le mariage au temple 175
45 L’enseignement au foyer efficace 179
46 Eviter l’influence corruptrice des médias 183
47 Le langage châtié et convenable 189
48 Rester fidèle à des principes justes 195
49 L’honnêteté et l’intégrité 200
50 Mettre en valeur et encourager les handicapés 204
51 Au consultant de collège: Comment élaborer des leçons à partir des discours 208
Illustrations
Au consultant

Ces leçons ont pour but d’aider les jeunes gens à s’instruire sur l’Evangile et de rendre
les réunions de la Prêtrise d’Aaron agréables et intéressantes. Vous pouvez utiliser ce
manuel aussi bien pour instruire séparément des collèges de prêtres, d’instructeurs et
de diacres que pour instruire un regroupement des trois collèges. En préparant chaque
leçon à l’aide de la prière, vous pouvez aider les jeunes gens à apprendre comment
glorifier leurs appels dans la Prêtrise d’Aaron et à devenir véritablement des fils de Dieu
(voir D&A 84:26–42 et Jean 1:12–13).
Ce manuel contient cinquante leçons, plus que vous ne pouvez en donner au cours de
l’année. Choisissez, après avoir prié, les leçons qui répondent aux besoins des jeunes
gens que vous instruisez. Certaines leçons s’adresseront davantage aux prêtres, alors
que d’autres conviendront mieux pour les diacres et les instructeurs.

CLEFS D’UN Pour utiliser au mieux les leçons de ce manuel, utilisez les clefs suivantes d’un
ENSEIGNEMENT enseignement réussi:
REUSSI 1. Concentrez-vous sur le Sauveur. Ce que vous faites, c’est enseigner aux jeunes gens à
être disciples du Christ. Il ne suffit pas de vous contenter de leur enseigner un devoir
dans la prêtrise ou un principe véritable; ils doivent comprendre que c’est ce que le
Maître veut qu’ils fassent en tant que ses disciples, à cause de leur foi en lui et de leur
amour pour lui.
2. Recherchez l’Esprit. Demandez l’aide de votre Père céleste pendant que vous
préparez et donnez ces leçons. Le Seigneur a promis: «Et l’Esprit vous sera donné
par la prière de la foi; et si vous ne recevez pas l’Esprit, vous n’enseignerez pas»
(D&A 42:14). C’est lorsque vous témoignez du Christ, que vous incitez les jeunes
à être les disciples du Christ et que vous enseignez et témoignez d’après votre
expérience personnelle en tant que son disciple que l’Esprit est le plus fort.
3. Faites participer le président du collège. Le président du collège de la Prêtrise d’Aaron
doit enseigner aux membres de son collège les devoirs de leur office (voir D&A
107:85–87). Avec votre aide, il doit participer à la décision sur le point de savoir
quelles sont les leçons qui doivent être données et dans quel ordre. Le secrétaire du
collège tiendra note des leçons données, sur un calendrier par exemple, pour éviter
que la même leçon ne soit donnée deux fois.
4. Aimez les jeunes gens. Acquérez un amour sincère pour chacun des jeunes que
vous instruisez. Montrez votre amour dans tout ce que vous faites tant en classe qu’à
l’extérieur. Faites la connaissance de chaque membre du collège, informez-vous de
ce qui l’intéresse et de ses difficultés.
5. Soyez préparé. Lisez chaque leçon au moins deux ou trois semaines avant de la
donner. Si vous attendez le samedi pour préparer vos leçons, votre enseignement sera
beaucoup moins efficace. Faites particulièrement attention à la section «Préparation»
au début de chaque leçon.
Lorsque c’est approprié, utilisez la brochure Jeunes, soyez forts pour renforcer vos
leçons. Aidez les jeunes gens à se familiariser avec les règles énoncées dans la
brochure. Encouragez-les à la lire souvent et à respecter les principes qui y sont
expliqués.
Lorsqu’il y a des histoires, lisez-les plusieurs fois pendant que vous préparez la leçon
afin de les comprendre et d’être capable de bien les raconter.

v
AUTRES Les suggestions suivantes contribueront à rendre chaque leçon plus intéressante et plus
SUGGESTIONS efficace:
1. Utilisez les Ecritures. Encouragez les jeunes gens à venir chaque semaine à la réunion
de prêtrise avec leurs Ecritures. A chaque leçon mettez à leur disposition des crayons
pour les marquer.
2. Encouragez la discussion en collège. Invitez les jeunes gens à répondre à volonté et à
poser des questions. Faites un commentaire sur les idées apportées par chaque
jeune homme pour qu’il ait le désir de participer à l’avenir.
3. Adaptez les leçons à votre situation. Utilisez les méthodes didactiques qui intéressent
les jeunes gens. Soyez attentif aux événements et aux expériences qui se produisent
dans la vie des jeunes gens ou dans celle des personnes qu’ils connaissent bien, qui
permettront à vos leçons d’être d’actualité pour eux. Vous devrez de temps en temps
adapter les histoires et les exemples en fonction de votre situation culturelle.
Vous constaterez que certaines leçons contiennent trop de matière pour que vous
puissiez l’enseigner en une seule fois. Dans ce cas, choisissez ce dont les jeunes
gens ont le plus besoin ou consacrez plus d’une réunion à la leçon.
4. Utilisez les illustrations du manuel. Conservez soigneusement les illustrations qui
se trouvent à la fin du manuel. Ne les détachez pas. Utilisez-les avec les leçons
appropriées. La bibliothèque de paroisse dispose d’images que vous pouvez utiliser
pour donner du relief aux histoires tirées des Ecritures. Les illustrations du manuel que
vous pouvez vous procurer à la bibliothèque de paroisse sont accompagnées de leur
numéro de catalogue. Demandez l’aide de votre bibliothécaire.
5. Utilisez le tableau et la craie. Avant chaque cours, réfléchissez à la meilleure façon
d’utiliser le tableau pour renforcer votre leçon. Lorsque vous utilisez le tableau,
n’écrivez que les mots-clefs des phrases.
6. Donnez des tâches et assurez-en le suivi. Terminez chaque leçon par une tâche
précise. Suivez les jeunes gens et encouragez-les à accomplir la tâche. Invitez-les à
faire rapport de leurs succès dans ce domaine.
7. Utilisez L’Etoile. L’Etoile contient beaucoup d’histoires et d’articles de grande valeur
qui peuvent renforcer certaines leçons du manuel. Les numéros de janvier et de juillet
sont particulièrement utiles, étant donné qu’ils contiennent les discours prononcés par
les Autorités générales de l’Eglise lors de la conférence générale.
8. Utilisez les feuilles à distribuer. Elles se trouvent à la fin de certaines leçons pour aider
les jeunes gens à apprendre et à se rappeler les principes de l’Evangile. Lorsque c’est
approprié, faites-en des copies pour les utiliser avec la leçon.

VISITES DE LA La présidence du collège des diacres a la responsabilité de préparer les autres jeunes à
PRESIDENCE A recevoir la prêtrise. Encouragez la présidence à faire quelques brèves présentations
LA CLASSE DE devant la classe de Primaire à laquelle ces derniers assistent. Ces présentations doivent
PRIMAIRE avoir un triple but:
1. Donner à la présidence du collège des diacres l’expérience d’instruire des garçons
plus jeunes.
2. Aider les plus jeunes qui se préparent à recevoir la prêtrise à prendre conscience des
devoirs et des bénédictions de la Prêtrise d’Aaron. La présidence du collège doit
également mettre l’accent sur la joie et la satisfaction que l’on peut trouver dans le
service et l’importance de donner le bon exemple.
3. Aider les plus jeunes à se rendre compte qu’ils seront les bienvenus dans le collège.
La présidence du collège des diacres et vous devez rencontrer l’instructrice de la
Primaire pour préparer les présentations avant que la présidence du collège des diacres
ne les donne. Les visites aux classes de la Primaire doivent être coordonnées avec la
présidente de la Primaire. La présidence pourrait faire des présentations semblables aux
deux qui sont proposées ci-dessous.

vi
«Le diacre sert les autres»
La présidence du collège des diacres pourrait préparer une présentation de vingt minutes
qui explique comment les diacres servent les autres en accomplissant leurs devoirs
dans la prêtrise et faire part de la joie et de la satisfaction que l’on éprouve à rendre ce
service. La présidence du collège pourrait expliquer comment la distribution de la
Sainte-Cène est une bénédiction dans la vie des membres de la paroisse; elle peut
également faire rapport sur des projets de service déterminés.
«Donner l’exemple»
La présidence du collège des diacres pourrait préparer une présentation de vingt minutes
sur l’importance de toujours donner le bon exemple en tant que détenteur de la prêtrise
représentant Jésus-Christ. Elle pourrait expliquer l’importance de donner le bon exemple
dans l’habillement et la conduite, en particulier lorsque l’on distribue la Sainte-Cène.

vii
Qui suis-je?
1
OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre qu’il est fils de Dieu et qu’il peut devenir sem-
blable à son Père céleste.

PREPARATION Documentation nécessaire:


1. Les Ecritures pour chaque jeune homme.
2. Un exemplaire de Jeunes, soyez forts (34285 140 et 34287 140) pour chaque jeune
homme.

NOTE Le jeune homme qui ne se voit qu’au présent est bien moins capable de prendre des
décisions sages et d’acquérir de bonnes dispositions et de bonnes habitudes que celui
qui voit la vie dans une perspective éternelle. Le premier recherchera probablement
beaucoup plus les plaisirs du moment et prendra des décisions qui risquent de contrarier
son bien-être éternel. L’autre exercera plus probablement sa foi et sa patience. Il fera
des choix qui l’aideront à progresser vers la vie éternelle. Soulignez que la manière dont
chaque jeune homme vit actuellement influe sur le reste de sa vie dans l’éternité. Aidez-
le à acquérir une perspective éternelle.

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Chaque jeune homme peut devenir semblable à son Père céleste
Citation Expliquez que depuis le rétablissement de la vraie Eglise de Jésus-Christ dans les
derniers jours, les membres de l’Eglise connaissent bien leur origine et leur destinée
d’enfants de Dieu. Lorenzo Snow, prophète des temps modernes, résuma très bien cet
enseignement: «Tel qu’est l’homme, Dieu fut un jour. Tel qu’est Dieu, l’homme peut
devenir» (cité dans Thomas Romney, The Life of Lorenzo Snow, page 46).
Histoire Expliquez qu’à l’extérieur de l’Eglise rétablie, beaucoup ne comprennent pas qu’ils sont
fils et filles de Dieu. Racontez alors l’histoire suivante:
«John A. Widtsoe (ancien membre du Collège des Douze) s’est rendu en Angleterre au
cours de la Première Guerre mondiale, et le responsable de l’immigration anglaise qui a
eu un entretien avec lui a dit: ‹Non, nous ne vous laisserons pas débarquer. Nous avons
laissé entrer vos missionnaires, mais nous ne voulons aucun de vos dirigeants.› Il a dit:
‹Allez vous asseoir.› Frère Widtsoe est allé s’asseoir.
«Quelques minutes plus tard, le responsable l’a rappelé et a dit: ‹Si je vous laisse débar-
quer dans mon pays, qu’enseignerez-vous à mes compatriotes?›»
•Qu’auriez-vous répondu à la place de frère Widtsoe?
«(Frère) Widtsoe a répondu: ‹Je leur apprendrai d’où ils sont venus, pourquoi ils sont ici
et où ils vont.› Le responsable a levé les yeux vers lui et a demandé: ‹Votre Eglise
enseigne-t-elle cela?› Frère Widtsoe répondit: ‹Oui.›
«‹Eh bien, pas la mienne›, a-t-il dit et il a mis son tampon sur le passeport, a signé et a dit:
‹Entrez›» (LeGrand Richards, «Bénédictions patriarcales», L’Etoile, septembre 1981, page 38).
Discussion Demandez à plusieurs jeunes gens de répondre brièvement aux trois questions mention-
nées dans la citation précédente: D’où venons-nous? Pourquoi sommes-nous ici? Où
allons-nous?
Témoignez que l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours est la seule Eglise
sur terre qui enseigne la bonne réponse à ces trois questions.

1
Dieu nous aide à devenir semblables à lui
Ecriture et discussion Demandez aux jeunes gens de lire et de marquer Abraham 3:22-25.
•Pourquoi sommes-nous venus sur terre? (Pour être mis à l’épreuve.)
Expliquez que nous sommes venus sur terre pour montrer que nous ferions tout ce que
nous commanderait le Seigneur et que nous le servirions de tout notre pouvoir, de tout
notre esprit et de toutes nos forces.
Demandez à un jeune homme de lire Matthieu 5:48.
•De quel commandement s’agit-il?
•A part Jésus, quelqu’un a-t-il mené une vie parfaite? (Personne.)
•Selon vous, que voulait dire le Sauveur en nous demandant d’être parfaits?
Les histoires suivantes illustrent le potentiel que nous avons de devenir semblables à
notre Père céleste.
Histoire 1 «Quand le prophète Enoch a été appelé, il s’est demandé pourquoi, et a dit: ‹(je) ne suis
qu’un jeune garçon et . . . tout le peuple (me) hait; car je suis lent à m’exprimer› (Moïse
6:31). Pourtant Enoch savait que l’épreuve que Dieu nous donne ne porte pas sur notre
capacité, mais sur notre disponibilité. Enoch a gardé les commandements et a fait confi-
ance au Seigneur qui connaissait ses possibilités. Il a construit la plus grande ville de
tous les temps. La ville d’Enoch est le seul exemple de l’histoire où un peuple qui était
devenu juste n’a pas recommencé à faire le mal. Et cela a commencé avec un jeune
garçon qui n’était pas sûr de lui» (Neal A. Maxwell, «Je ne suis qu’un jeune garçon»,
L’Etoile, février 1982, page 38).
Ecrivez la citation suivante au tableau: «Le Seigneur se soucie davantage de notre
disponibilité que de nos capacités, car il connaît nos possibilités.» Discutez de cette dé-
claration avec les jeunes gens. Demandez-leur de parler d’expériences personnelles où
on leur a demandé de faire quelque chose dont ils ne se croyaient pas capables, mais
qu’ils ont pu accomplir avec l’aide du Seigneur.
•Comment pouvez-vous vous rendre plus disponibles pour le Seigneur? (En priant, en
se repentant, en lisant les Ecritures et en remplissant ses appels.)
•Comment pouvons-nous devenir capables d’accomplir l’oeuvre du Seigneur? (En
faisant de notre mieux et en demandant au Seigneur de nous aider).
Histoire 2 «A l’époque de la guerre de Corée, un jeune homme, Rhee Ho Nam, a été forcé de tra-
vailler pour une unité militaire américaine . . . Etre coupé de son genre de vie habituel lui
a d’abord semblé une tragédie. Toutefois, Ho Nam a fait du mieux qu’il a pu, comme
Joseph dans l’Egypte ancienne. Il a appris l’anglais. Il a attentivement observé ce que
faisaient les soldats américains, particulièrement un lieutenant saint des derniers jours
qui était ‹différent› de ses camarades et que le jeune Coréen admirait beaucoup. Ils dis-
cutaient souvent. Un jour, le lieutenant a demandé à Ho Nam quel était le but de la vie. Il
n’a pas pu répondre, disant seulement que les philosophes avaient débattu la question
en vain pendant des siècles. A ces mots, l’officier a sorti une feuille de papier et a des-
siné le plan de salut. A cet instant, le Seigneur a rendu témoignage par le pouvoir de son
Esprit, et Rhee Ho Nam a su que ce que disait l’Américain était vrai. Il a étudié l’Evangile,
a adhéré à l’Eglise, gardant cette feuille de papier pendant des années en souvenir pré-
cieux de cet instant.
«Bientôt la guerre de Corée a pris fin, mais la vie de Ho Nam dans l’Eglise venait de
commencer. Arrivé à la trentaine, il est devenu le premier président de pieu du premier
pieu de l’Eglise sur le continent asiatique. Il a ensuite été président de mission à Pusan,
en Corée. C’est un grand dirigeant parmi son peuple» (Maxwell, New Era, mai 1981, p. 4).
•Comment l’adversité aida-t-elle Rhee Ho Nam à apprendre et à progresser?
•Que savait le Seigneur des possibilités de Ho Nam?
Dites clairement aux jeunes gens que de grands appels les attendent s’ils restent
disponibles pour servir en tout temps le Seigneur.

2
Lecon 1

Histoire 3 «Il y a quelques années, en Italie, des missionnaires saints des derniers jours ont été
attaqués par des jeunes. Un jeune homme, Felice Lotito, se trouvait dans ce groupe par
deux fois. Un missionnaire courageux l’a invité à venir à la branche locale pour qu’il
puisse juger par lui-même. Felice a accepté. Il est venu. Il a écouté. Il a étudié. Il a cru. Il
a été baptisé. Plus tard, il est allé en mission en Angleterre. Dans ce pays, sa foi a aug-
menté ainsi que sa capacité à parler l’anglais. Il a terminé honorablement sa mission, est
rentré chez lui, a épousé une jeune Italienne dans le temple de Zollikofen et puis est
devenu l’un des directeurs du programme du séminaire et de l’institut en Italie . . .
«En juillet 1980, Felice Lotito, âgé de 32 ans, est devenu président de la mission italienne
de Padoue de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours! Dieu a vu en lui
des possibilités que le jeune homme ne voyait pas. Quand on lui a présenté l’Evangile,
Felice a eu l’intégrité de coeur et d’esprit nécessaire pour le croire, bien qu’il ait attaqué
les missionnaires quelques jours auparavant. Le Seigneur a tendu la main à cet homme
qui a pu alors servir des milliers de ses concitoyens et influencer des centaines de mis-
sionnaires, qui ressemblent à ceux qu’il a tant critiqués il y a quelques années» (Maxwell,
New Era, mai 1981, pp. 5-6).
•Comment avez-vous vu le Seigneur tendre la main à ceux qui ont perdu leur chemin et
comment les ramène-t-il sur la voie de la progression?
Donnez un exemplaire de Jeunes, soyez forts à chaque jeune homme. Relisez la déclara-
tion de la Première Présidence et expliquez que ce guide peut aider les jeunes gens à
garder les principes du Seigneur et à devenir comme lui.

Conclusion
Témoignage Témoignez des vérités enseignées dans la leçon. Faites ressortir à nouveau que le
Seigneur sait ce que les jeunes gens peuvent devenir et qu’il les aidera à réaliser leur
potentiel. Aidez-les à comprendre qu’il est important de faire confiance au Seigneur,
même s’ils ne se sentent pas à la hauteur. Ce qu’ils font maintenant dans la vie aura un
effet sur eux maintenant et dans la vie à venir. Rappelez-leur qu’ils peuvent grandir et
devenir semblables à leur Père céleste.
Citation Lisez la citation suivante de Bruce R. McConkie:
«Il n’y eut qu’un seul être parfait, le Seigneur Jésus. Si les hommes devaient être parfaits
et appliquer toutes les lois d’une manière stricte, entière et totale (afin de mériter la vie
éternelle), il n’y aurait qu’une seule personne sauvée dans l’éternité. (Joseph Smith,) le
prophète a enseigné qu’il faut faire de nombreuses choses, même au-delà de la tombe,
pour obtenir notre salut.
«Et ainsi, ce que nous faisons dans la vie, c’est de choisir une route qui mène à la vie
éternelle. Cette route commence ici et maintenant et se poursuit dans l’avenir. Nous
devons décider en notre coeur et en notre âme, avec tout notre pouvoir et nos capacités,
qu’à partir de maintenant nous poursuivrons dans la droiture; ce faisant, nous pouvons
aller où sont Dieu et le Christ. Si nous prenons cette ferme détermination et si nous
sommes sur le chemin du devoir au moment où cette vie se terminera, nous poursui-
vrons cette route pendant l’éternité» («The Seven Deadly Heresies», dans 1980
Devotional Speeches of the Year, pages 78,79).
•Que se passera-t-il selon frère McConkie, si nous nous trouvons sur la voie de la per-
fection dans la vie et si nous mourons avant d’avoir tout fait pour devenir parfaits?
Expliquez aux jeunes gens que personne ne connaît l’heure de la fin de sa vie mortelle.
Mais si nous nous trouvons sur la bonne voie, nous persévérerons jusqu’au moment où
nous deviendrons semblables à notre Père céleste et où nous pourrons vivre avec lui
éternellement dans le royaume céleste.
Tâche Exhortez les jeunes gens à commencer chaque journée en se rappelant leur potentiel
divin et en abordant les activités quotidiennes dans une perspective éternelle.
Encouragez-les à revoir régulièrement les principes exposé dans Jeunes, soyez forts
(34285 140) pour les aider à atteindre leur potentiel.

3
2 Connaître notre Père céleste

OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre qu’en tant que fils de Dieu et détenteur de la
prêtrise, il a des responsabilités importantes.

PREPARATION 1. Documentation nécessaire: Les Ecritures pour chaque jeune homme.


2. Vous pourriez demander à l’avance à un jeune homme de parler pendant deux à trois
minutes sur le sujet: “Pourquoi attend-on plus d’un jeune détenteur de la prêtrise que
de quelqu’un qui ne détient pas la prêtrise?”
3. Préparez l’image 1, Joseph Smith recherche la sagesse dans la Bible (image 402 du
jeu d’illustrations de l’Evangile [34730 140])

NOTE Cette leçon a pour but d’aider chaque jeune homme à sentir qu’il est un fils important de
son Père céleste. Les jeunes gens n’ont pas tous réfléchi à la tendresse et à la sollici-
tude de Dieu pour eux, et vous devez inspirer cette prise de conscience et aider chaque
jeune homme à assumer les responsabilités de prêtrise que son Père lui a confiées.

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Notre Père céleste éprouve un amour profond et tendre pour chacun de nous
Histoire Racontez aux jeunes gens l’histoire suivante ou une autre semblable:
Un père et son fils campaient ensemble. Le feu s’était éteint. La nuit était fraîche et claire
et ils regardaient les étoiles innombrables. Le père demanda:
«A quoi penses-tu, mon fils?
«Oh, je réfléchissais, tout simplement. Tout paraît si immense. Les étoiles durent à
jamais. Je me demandais simplement pourquoi quelqu’un comme moi pouvait valoir
quelque chose aux yeux de Dieu s’il a pu faire les soleils, les étoiles et les autres mondes.
Son père lui répondit en souriant:
«Le roi David se demandait la même chose quand il a écrit: «Qu’est-ce que l’homme,
pour que tu te souviennes de lui?» (Psaumes 8:5). C’est parce que nous sommes ses fils.
•A votre avis, pourquoi sommes-nous plus importants aux yeux de notre Père céleste
qu’une belle montagne, qu’une étoile ou que toute autre chose de la nature? (Nous
sommes ses fils. Nous pouvons penser, sentir, aimer et agir.)
Invitez les jeunes gens à raconter une expérience qui montre comment ils ont compris
que leur Père céleste les aime personnellement.
Ecriture Demandez aux jeunes gens de lire et de marquer Moïse 1:39. Discutez ensuite de la rai-
son pour laquelle notre Père céleste consacrerait ses efforts à faire des choses pour
nous. Une des principales raisons, c’est que nous sommes ses fils. Expliquez que tout
comme un père terrestre travaille pour faire vivre sa famille et passe du temps avec ses
enfants pour les élever correctement, notre Père céleste consacre tout son temps et son
énergie à faire vivre et à élever toute sa famille.
Histoire Racontez l’histoire suivante en vos propres termes:
«Le jeune homme ne savait pas très bien d’où l’idée lui était venue mais il lui semblait
que s’il pouvait être seul dans la grande nature de Dieu et s’il essayait de parler à son
Père céleste, cela pourrait l’aider. C’est pour cela qu’il se trouvait dans le bosquet, ce
jour-là au petit matin, levant les yeux et disant ce qu’il disait . . .

4
«Il sentait vraiment qu’il avait besoin d’aide et ne savait pas où la trouver. L’idée de prier
lui était donc venue et il s’était mis en devoir de le faire, sortant de sa petite ville de
l’Ouest pour entrer dans un bois voisin.
«Le jeune homme leva les yeux et parla au Seigneur. Son message était simple . . .
«J’ai simplement levé la tête, expliqua-t-il avec douceur, et j’ai dit au Seigneur: ‹O Dieu, je
suis prêt pour toi si tu es prêt pour moi.›
«Il n’y eut pas de réponse surprenante, pas de voix ni de vision. Il ne vit rien et n’entendit
rien. Il n’y avait que le calme total du matin sans brise et le battement de son coeur. Et
cependant il repartit sachant qu’il avait été entendu, ayant d’une certaine manière l’as-
surance que la réponse allait lui être donnée.
«Ce matin-là comme il était assis derrière le conducteur de l’autobus qui le conduisait en
ville, il reçut le premier élément de sa réponse. L’homme lui dit:
«Fiston, je crois que tu cherches quelque chose que je peux t’aider à trouver.
«C’est ainsi que commença la conversation qui aboutit à l’acceptation de Jésus-Christ et
de son Eglise par le jeune homme, et qui changea complètement sa vie . . .
«Dès cet instant-là, la vie prit une grande signification qui lui donna un mobile d’action et
rayonna de lui en bonté et en force tandis qu’il marchait et travaillait avec une humble
dignité parmi ses semblables» (Marion D. Hanks, «Je suis prêt pour vous», L’Etoile, février
1969, page 49).
Image, Ecriture Affichez l’image 1: «Joseph Smith recherche la sagesse dans la Bible».
et discussion •Quel autre jeune homme pria notre Père céleste dans un bosquet et reçut une
réponse? (Joseph Smith.)
•Comment les réponses à la prière montrent-elles l’amour de notre Père céleste pour
nous?
Demandez aux jeunes gens de lire Joseph Smith, Histoire 17.
•Comment ce verset montre-t-il que notre Père céleste connaissait personnellement
Joseph Smith? (Notre Père céleste l’a appelé par son nom.)
•Dans quelle mesure notre Père céleste vous connaît-il? (Veillez à ce que les jeunes
gens comprennent que non seulement notre Père céleste connaît chacun d’eux par son
nom, mais encore qu’il connaît les sentiments, les pensées, les aspirations et les actes
de chacun. Il s’intéresse personnellement à chacun de ses enfants.)
Demandez aux jeunes gens s’ils aimeraient parler d’une expérience où ils ont reçu une
réponse à une prière.
Histoire Lisez ou racontez la citation suivante de Hugh B. Brown:
«Je pense que l’une des premières choses que doit faire chaque jeune, c’est d’essayer
de faire la connaissance de Dieu. Je veux dire d’une façon très littérale. Je veux dire
dans le sens où nous pouvons nous adresser à lui et obtenir l’aide dont nous avons
besoin . . . Je me souviens de ce que ma mère m’a dit quand je suis parti en
mission . . . ‹Mon garçon, tu vas loin de moi, maintenant. Te rappelles-tu, dit-elle, que
quand tu étais un petit enfant, tu avais l’habitude de faire des cauchemars et que tu étais
terrifié? Ta chambre était tout près de la mienne et fréquemment, tu appelais dans la nuit
et disais: «Maman, tu es là?» Et je te répondais: «Oui, mon garçon, je suis là, tout va
bien. Tourne-toi et rendors-toi.» Ce que tu faisais toujours. Le fait de savoir que j’étais là
te donnait du courage.
«‹Mais, dit-elle, tu seras maintenant à près de 10 000 kilomètres d’ici, et même si tu
m’appelles, je ne pourrai te répondre.› Elle ajouta: ‹Quelqu’un le peut si tu l’appelles, il
t’entendra quand tu l’appelleras. II répondra à ton appel. Tu diras simplement: «Père, es-
tu là?» et tu éprouveras dans ton coeur le réconfort et la consolation que tu connaissais
étant enfant quand je te répondais.›

5
«Je veux vous dire, à vous les jeunes, que souvent depuis, dans des situations nom-
breuses et différentes, j’ai appelé: ‹Père, es-tu là?› J’ai lancé cette supplication dans le
champ de mission quand la foule hostile nous attaquait presque tous les soirs et nous
chassait de place en place. Nous fûmes battus, expulsés des villes; notre vie fut me-
nacée. Chaque fois avant de me rendre à ces réunions, je disais: ‹Père, es-tu là?› Et bien
que je n’aie pas entendu de voix et que je n’aie pas vu sa personne, je tiens à vous dire,
à vous les jeunes, qu’il m’a répondu par le réconfort, la consolation et le témoignage de
sa présence» («Father, Are You There?», Brigham Young University Stakes Fireside
Address, 8 octobre 1967, pages 5, 6).
Discussion •Pourquoi la mère de Hugh B. Brown était-elle si certaine qu’il recevrait une réponse
lorsqu’il ferait appel à son Père céleste? (Elle savait que notre Père céleste nous aime et
répond à toutes les prières sincères. Voir D&A 6:14,15.)
•Quand pouvons-nous appeler: «Père, es-tu là?» (Quand nous nous sentons seuls, que
nous avons peur ou que nous sommes tentés ou chaque fois que nous avons besoin
qu’il nous réconforte et nous rassure.)
•Que pouvons-nous faire pour bien communiquer avec notre Père céleste?
•En plus des réponses à nos prières, comment notre Père céleste montre-t-il qu’il nous
aime? (Inscrivez les réponses des jeunes gens au tableau et discutez de chacune d’elles.)

Le fait de détenir la prêtrise accroit les responsabilités du jeune homme envers


son Père céleste
Discussion Notre Père céleste nous a montré par exemple qu’il nous aimait en nous donnant la
prêtrise pour servir et bénir les autres.
Discussion •Pourquoi attend-on plus d’un jeune homme qui détient la prêtrise que d’un jeune
homme qui ne la détient pas?
Après avoir brièvement discuté de cette question, demandez au jeune homme que vous
aviez désigné de parler de ce sujet pendant deux ou trois minutes.
Citation La citation suivante nous aide à comprendre les responsabilités qu’on a quand on
détient la prêtrise de Dieu:
«La base sur laquelle chaque garçon commence, c’est la prise de conscience de ce qu’il
est réellement un fils de Dieu, avec quelque chose de divin dans son âme. Tous les
hommes sont enfants de Dieu, mais vous avez quelque chose de plus. Vous avez l’au-
torité d’agir en son nom. Ceci vous met à part du reste du monde. Cela ne vous rend
pas automatiquement meilleurs que les autres, mais cela vous donne la responsabilité
de mener une vie meilleure que les autres.
«Parce que vous savez que vous êtes enfants de Dieu et que vous détenez sa prêtrise,
on attend plus de vous que de ceux qui n’ont pas cette grande bénédiction» (Ensign,
juillet 1972, p. 90).
Ecritrure et discussion Demandez aux jeunes gens de lire et de marquer Doctrine et Alliances 82:3 et d’en
discuter.
•Qu’avons-nous reçu de plus que les non-membres parce que nous détenons la
prêtrise? (La promesse du Saint-Esprit, des Ecritures supplémentaires, une plus grande
connaissance, des conseils du prophète vivant et des dirigeants de la prêtrise et le pou-
voir et l’autorité d’agir au nom de Dieu.)
•Comment un détenteur de la prêtrise doit-il se conduire dans le milieu scolaire? Chez
lui? Pendant les activités sportives?
•Quelles bénédictions entrent dans votre vie du fait que vous détenez la prêtrise? (Veillez
à ce que les jeunes gens ne mentionnent pas seulement ce qui est le plus évident: la
préparation de la Sainte-Cène ou l’enseignement au foyer, mais aussi les bénédictions
spirituelles en plus grand nombre et davantage d’occasions de servir les autres.)

6
Lecon 2

Conclusion
Tâche Exhortez les jeunes gens à faire quelque chose pendant la semaine pour renforcer leur
relation avec leur Père céleste et pour mieux s’acquitter de leurs responsabilités envers
lui en tant que détenteurs de la prêtrise. Donnez-leur les idées suivantes:
1. Apprendre par coeur les paroles d’un cantique qui parle de nos relations avec notre
Père céleste. Exemples: «Je suis enfant de Dieu» (Cantiques, 193), «O mon Père»,
(Cantiques, 185).
2. Donner davantage de sens à vos prières. Parler réellement à votre Père céleste et
écouter attentivement les murmures du Saint-Esprit qui répondront.
3. Ecrire votre témoignage dans votre journal personnel.
4. Témoigner pendant la réunion de jeûne et de témoignage ou à un membre de votre
famille.
5. Rendre un service.
6. Inviter un non-membre à une réunion ou à une fête de l’Eglise.

7
3 La foi en Jésus-Christ

OBJECTIF Au fur et à mesure que chaque jeune homme comprend mieux l’expiation, sa foi dans le
Seigneur Jésus-Christ doit en être fortifiée.

PREPARATION 1. Documentation nécessaire: Les Ecritures pour chaque jeune homme.


2. Affichez l’image 2: L’ascension de Jésus (image 236 dans le jeu d’illustrations de
l’Evangile [34730 140])

NOTE Cette leçon vous donne l’occasion d’aider chaque jeune homme à comprendre la vie et
la mission du Sauveur. Certains d’entre eux deviennent missionnaires sans comprendre
le sacrifice expiatoire de Jésus-Christ et les bénédictions qu’il nous apporte à nous et
aux autres.
Il faudra peut-être plus d’une réunion de la prêtrise pour enseigner correctement les
idées contenues dans cette leçon. Faites tout votre possible pour que les jeunes gens
aiment davantage le Seigneur, Jésus-Christ, et apprécient mieux sa vie et son sacrifice
expiatoire.

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Discussion Demandez aux jeunes gens en quoi les situations suivantes sont des exemples de foi.
1. Un homme plante une graine de maïs dans la terre. Il l’arrose et arrache les mauvai-
ses herbes. (Il croit que la graine va se développer. Aussi la sème-t-il et en prend-il
soin. Avoir la foi, c’est croire et agir.)
2. Un garçon s’entraîne en gymnastique pendant trois heures par jour parce qu’il veut
être sélectionné pour les Jeux olympiques. (Il croit pouvoir participer aux Jeux, aussi
consacre-t-il du temps à développer ses capacités. Avoir la foi, c’est croire et agir.)
3. Un jeune homme épargne de l’argent chaque mois pour sa mission. (Il croit qu’il doit
aller en mission. Il fait des économies pour y aller. Avoir la foi, c’est croire et agir.)
Expliquez que la foi est une croyance forte qui nous pousse à agir d’une certaine
manière et à avoir une certaine personnalité.

Nous devons avoir foi en Jésus-Christ


Ecriture et discussion Demandez aux jeunes gens de lire ensemble le quatrième article de foi qui se trouve à la
au tableau fin de la Perle de Grand Prix.
•Non seulement nous devons avoir la foi en général, mais en qui devons-nous avoir foi
en particulier? (Au Seigneur Jésus-Christ.)
Reproduisez l’illustration suivante au tableau en sautant les mots Sacrifice expiatoire
du Christ.

8
Résultats
du sacrifice
expiatoire
Résultats Nous serons tous
de la Chute ressuscités (notre
corps et notre esprit Vie
Mort physique
seront éternellement éternelle
(Séparation fice expiatoire
de l’esprit Sa c r i réunis) dans le
du Christ royaume
et du corps) Nous retournerons
céleste
Mort spirituelle vivre avec Dieu si
(Séparation nous avons foi, nous
de Dieu) repentons de nos
péchés et obéissons
à tous les
commandements
de Dieu

Expliquez que ce diagramme illustre la façon dont nous recevons la vie éternelle.
•Que devons-nous vaincre pour acquérir la vie éternelle? (La mort physique et la mort
spirituelle.)
•Qu’est-ce que la mort physique? (La séparation du corps et de l’esprit.)
•Qu’est-ce que la mort spirituelle? (La séparation d’avec Dieu.)
•Que pouvons-nous faire pour surmonter ces deux morts? (Nous devons avoir foi au
sacrifice expiatoire de Jésus-Christ et faire sa volonté.)
Inscrivez «Sacrifice expiatoire de Jésus-Christ» sur le pont. Expliquez que le sacrifice
expiatoire du Christ est comme un pont jeté entre nous et Dieu pour nous permettre de
rentrer en sa présence. Nous ne pouvons avoir la vie éternelle uniquement par nos
efforts mais nous devons croire au sacrifice expiatoire et obéir aux commandements.
•Que signifie obéir à tous les commandements de Dieu? (Vous pouvez citer encore le
quatrième article de foi, en soulignant que nous devons suivre les commandements de
Dieu, recevoir ses ordonnances et endurer jusqu’à la fin.)
•Qu’est-ce que le sacrifice expiatoire de Jésus-Christ? (Jésus a souffert de nos péchés,
est mort et est ressuscité, nous permettant ainsi de nous repentir de nos péchés et de
ressusciter.)
Amenez la discussion à la conclusion que nous devons avoir foi en l’expiation du Christ
qui permet le repentir. Cette foi nous amènera à nous repentir et nous permettra de vain-
cre la mort spirituelle. Par la résurrection du Christ, nous pouvons tous surmonter la mort
physique.
Histoire Demandez aux jeunes gens ce que représentait pour le Sauveur le fait de prendre nos
péchés sur lui. Lisez la description faite par Orson F. Whitney:
«Alors vint une manifestation merveilleuse, une exhortation émanant d’une source
supérieure, impossible à ignorer. Ce fut un rêve ou une vision dans un rêve alors que
j’étais dans mon lit dans la petite ville de Columbia (comté de Lancaster, Pennsylvanie).
J’eus l’impression de me trouver dans le jardin de Gethsémané, témoin des souffrances
du Sauveur. Je le vis aussi clairement que quiconque. Caché derrière un arbre, au pre-
mier-plan, je vis Jésus, accompagné de Pierre, Jacques et Jean qui passaient une petite
porte à claire-voie à ma droite. Laissant là les trois apôtres, après leur avoir demandé de
s’agenouiller et de prier, le Fils de Dieu passa de l’autre coté où il s’agenouilla aussi pour

9
prier. Ce fut la prière que tous les lecteurs de la Bible connaissent: ‹Mon Père, s’il est
possible, que cette coupe s’éloigne de moi: Toutefois, non pas comme je veux, mais
comme tu veux.›
«Tandis qu’il priait, les larmes ruisselaient sur son visage qui était tourné vers moi. J’en
fus si ému que je pleurai aussi de compassion. Tout mon coeur alla à lui; je l’aimai de
toute mon âme et j’eus envie d’être avec lui comme je n’avais jamais eu envie d’autre
chose.
«Plus tard, il se leva et alla jusqu’à l’endroit où ses apôtres étaient agenouillés, profondé-
ment endormis: Il les secoua gentiment, les réveilla et d’un ton de tendre reproche, sans
le moindre accent de colère ni d’impatience, il leur demanda d’un ton plaintif s’ils ne
pouvaient veiller avec lui pendant une heure. Il était là, avec le poids terrible des péchés
du monde sur les épaules, les angoisses de chaque homme, de chaque femme et de
chaque enfant traversant son âme sensible, et ils ne pouvaient veiller avec lui une seule
heure!» (Through Memory’s Hall, page 82).
Ecriture et discussion •Comment pouvons-nous nous rappeler et apprécier les souffrances que le Christ dut
endurer pour nos péchés?
•Que devons-nous faire pour que l’expiation prenne effet dans notre vie?
Ecrivez au tableau «Hélaman 14:13» et demandez à un jeune homme de lire ce verset à
haute voix.
•Que ferons-nous si nous croyons vraiment en Jésus-Christ?
Ecrivez au tableau «D&A 58:43». Demandez à un jeune homme de lire ce verset à haute
voix.
•D’après cette Ecriture, que fera quelqu’un qui se repent vraiment?
Ecrivez au tableau «D&A 19:16-19». Demandez à un jeune homme de lire ces versets à
haute voix.
•Que ressentez-vous à l’idée que Jésus-Christ a souffert pour vos péchés, afin que vous
n’ayez pas à en souffrir si vous vous repentez?

La foi en Jésus-Christ peut nous pousser à mieux nous acquitter de nos


responsabilités
Ecriture et discussion •Comment pouvons-nous montrer au Seigneur que nous avons foi en lui? (Par nos
bonnes oeuvres.)
Lisez ensemble Jacques 2:17-18. Demandez aux jeunes gens de marquer ce verset.
•En quoi un jeune homme qui aurait la foi en Jésus-Christ se comporterait-il différem-
ment d’un autre sans cette foi?
•En quoi votre foi a-t-elle fait une différence dans votre vie?
Faites ressortir que notre Père céleste attend plus des détenteurs de la Prêtrise d’Aaron
que le simple fait de croire.
•Pourquoi le jeune homme qui a foi en Jésus-Christ doit-il faire des efforts pour s’acquit-
ter de ses responsabilités dans la Prêtrise d’Aaron? (Il doit désirer aider les autres dans
l’oeuvre de son sacerdoce. Il doit honorer sa prêtrise, s’acquitter de tâches, faire con-
naître l’Evangile aux autres et être disposé à accepter des tâches.)
Etudes de cas Demandez aux jeunes gens d’analyser les études de cas suivantes afin de montrer plus
clairement comment un détenteur de la Prêtrise d’Aaron peut démontrer sa foi en Jésus-
Christ en honorant son appel dans la prêtrise.
1. Depuis son arrivée dans la paroisse, Robert est non pratiquant. Les premiers mois, il
est venu irrégulièrement à la réunion de prêtrise. Mais maintenant, il parle de moins en
moins aux membres du collège et semble même les éviter au lycée.
•Si vous étiez membre du collège de Robert, comment pourriez-vous réagir pour mon-
trer votre foi en Christ?

10
Lecon 3

Si des jeunes gens sont non pratiquants, il peut être très opportun de prévoir des
moyens pour que les jeunes gens pratiquants les intégrent et les aident à revenir à
l’Eglise.
2. Frère et soeur Hubert sont pratiquants dans l’Eglise depuis plus de quarante ans. Ils
vivent seuls actuellement. Tous leurs enfants sont grands et vivent au loin. Les Hubert
ont un grand jardin et un beau potager que frère Hubert a très bien entretenu jusqu’à
son attaque, l’hiver dernier.
•Imaginons que vous soyez un de leurs instructeurs au foyer. Comment pourriez-vous
réagir pour démontrer votre foi en Jésus-Christ?
•Que pourriez-vous faire pour fortifier la foi des Hubert en Jésus-Christ?
3. Un conseiller du président du collège des anciens vient pendant la réunion du collège
pour annoncer: «J’ai besoin de trois frères de la Prêtrise d’Aaron pour consacrer qua-
tre heures, samedi matin à un projet d’entraide. Qui veut accepter cette tâche?»
•Comment un détenteur de la Prêtrise d’Aaron qui a foi en Jésus-Christ peut-il réagir à
cette demande d’aide?
•Que peut faire un détenteur de la Prêtrise d’Aaron pour développer ou affermir sa foi?
(Prier pour avoir la foi; étudier et comprendre la vie et la mission de Jésus-Christ; servir
les autres et se souvenir que Jésus fut un grand serviteur; obéir à un commandement
que Jésus a enseigné et demander à Dieu si ce commandement est vrai; faire un effort
supplémentaire pour bien accomplir les tâches de la prêtrise.)

Conclusion
Présentation par le Expliquez aux jeunes gens qu’ils se repentiront et mèneront une vie digne des bénédic-
consultant tions de l’expiation du Sauveur s’ils ont foi que Jésus est le Sauveur. S’ils ont foi que
Jésus peut bénir la vie des autres, ils honoreront leur prêtrise et chercheront à utiliser
son pouvoir qui leur a été donné pour apporter des bénédictions aux autres. Ils pourront
représenter efficacement le Sauveur en montrant qu’ils ont foi en lui, en obéissant aux
commandements, en enseignant aux autres à avoir foi en lui et se servant des ordon-
nances de la prêtrise pour aider les autres.
Tâche Exhortez les jeunes gens à développer leur foi en Jésus-Christ. Vous pourriez leur
demander de faire les choses suivantes:
1. La prochaine fois que vous préparerez la Sainte-Cène, demandez-vous si vous le
faites d’une manière qui indique que vous avez foi dans le Sauveur.
2. Evaluez votre foi. Relevez quelque chose que vous faites et qui n’est pas en harmonie
avec votre foi en l’expiation de Jésus-Christ. Promettez de vous améliorer et priez pour
avoir une plus grande foi; respectez ensuite votre promesse.

11
4 La compagnie du Saint-Esprit

OBJECTIF Chaque instructeur doit comprendre qu’il peut recevoir quotidiennement l’aide du
Saint-Esprit.

PREPARATION Matériel nécessaire: les Ecritures pour chaque jeune homme.

NOTE Beaucoup de jeunes gens de l’Eglise n’exercent pas le don du Saint-Esprit aussi souvent
qu’ils le pourraient. Ce don existe pour leur valoir des bénédictions et des directives
chaque jour, mais il faut faire des efforts pour l’utiliser. Cette leçon encouragera chaque
jeune homme à exercer plus souvent le don du Saint-Esprit et leur donnera confiance
qu’ils peuvent le faire.

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Le don du Saint-Esprit est un don précieux de Dieu
Discussion •Imaginons qu’après des heures de réflexions et de recherches, vous finissiez par vous
décider pour un cadeau d’anniversaire pour un membre de votre famille. Vous êtes sûr
qu’il sera utile et agréable. Vous le lui donnez. Il vous remercie et puis le range. Plusieurs
semaines plus tard, vous remarquez qu’il ne s’en est jamais servi. Que ressentiriez-vous?
Pourquoi?
•Quel don notre Père céleste vous a-t-il fait au moment de votre baptême? (Le don du
Saint-Esprit)
•Comment vous servez-vous de ce don important?
•Que peut ressentir notre Père céleste si vous n’utilisez pas correctement ce don?
Expliquez que nous recevons le droit de bénéficier constamment de la compagnie du
Saint-Esprit lorsque nous sommes confirmés membres de l’Eglise. Le don du Saint-
Esprit est essentiel pour nous permettre de retourner en présence de notre Père céleste.
Afin d’utiliser ce don avec sagesse, nous devons apprendre tout ce que nous pouvons à
son sujet et sur son fonctionnement.
Ecriture et discussion •Qui est le Saint-Esprit? (Le troisième membre de la Divinité.)
•Comment décririez-vous le Saint-Esprit à quelqu’un qui ne le connaît pas?
Demandez aux jeunes gens de lire et de marquer Doctrine et Alliances 130:22. Veillez à
ce qu’ils comprennent que le Saint-Esprit est un personnage d’esprit ayant la forme d’un
homme.
Citation et discussion Demandez aux jeunes gens d’écouter pour découvrir ce qu’ils pourront apprendre au
sujet du Saint-Esprit à partir de cette citation de Lorenzo Snow:
«A partir du moment où nous recevons l’Evangile, où nous descendons dans les eaux
du baptême et où, ensuite, on nous impose les mains pour le don du Saint-Esprit, nous
avons un ami si nous ne le chassons pas loin de nous en agissant mal. Cet ami, c’est le
Saint-Esprit qui participe aux choses de Dieu et nous les montre» (dans Conference
Report, avril 1899, page 52).
•Que nous apprend cette citation au sujet du Saint-Esprit?
Faites ressortir que le Saint-Esprit est notre ami et que nous devons vivre dignement
pour bénéficier de sa compagnie.
•Que signifie vivre dignement?

12
Demandez aux jeunes gens de discuter de cette question. Vous pourriez dresser la liste
de leurs réponses au tableau.
Expliquez que vivre dignement comprend les points suivants: l’adoration, la prière,
garder le corps pur de toute impureté et éviter la vulgarité. Si nous nous rendons dans
des endroits inconvenants ou si nous acceptons de nous trouver dans des situations
indignes, nous recevrons mal les messages du Saint-Esprit ou nous risquons de ne
pas les recevoir du tout.
Ecritures et discussion Demandez aux jeunes gens de lire 1 Néphi 16:10.
•Comment s’appelait cette boussole ou cette boule? (Le Liahona.)
Demandez-leur de lire 1 Néphi 16:28.
•Qu’est-ce qui faisait fonctionner correctement le Liahona? (La foi, la diligence et
l’attention.)
Demandez aux instructeurs de lire 1 Néphi 18:11-12.
•Qu’arriva-t-il au Liahona quand Laman et Lémuel lièrent Néphi? (Il cessa de fonctionner
à cause de leur méchanceté.)
Demandez aux instructeurs de lire 1 Néphi 18:21.
•Quand le Liahona recommença-t-il à fonctionner?
•Où le Liahona finit-il par conduire Néphi et sa famille? (A la terre promise.)
•Comment le Saint-Esprit est-il notre Liahona personnel? (Il fonctionne aussi selon notre
foi et notre droiture. Si nous obéissons à ses sollicitations, nous serons conduits à une
terre promise, le royaume céleste.)

Nous devons apprendre à reconnaître l’influence du Saint-Esprit


Présentation du Il faut de la pratique et des efforts pour écouter et comprendre les sollicitations du Saint-
consultant Esprit. D’ordinaire, nous ne recevons pas l’aide du Saint-Esprit sous la forme d’une voix
ni sous celle d’une manifestation soudaine. Les murmures du Saint-Esprit nous parvien-
nent souvent par l’intermédiaire de notre conscience. Parce que nous pouvons le recon-
naître grâce à un sentiment paisible qui accompagne ses directives, on parle parfois du
Saint-Esprit comme du murmure doux et léger. Il influence notre esprit et notre coeur
(voir D&A 8:2-3 et D&A 85:6).
Citation Boyd K. Packer a témoigné ainsi devant la jeunesse de l’Eglise:
«Si vous acceptez d’écouter les conseils de vos parents, de vos instructeurs et de vos
dirigeants pendant votre jeunesse, vous apprendrez à suivre le meilleur guide de tous:
les chuchotements du Saint-Esprit, c’est-à-dire les révélations personnelles. Nous pou-
vons être avertis des dangers spirituels par un certain processus . . .
«Si vous parvenez à apprendre à écouter ces communications spirituelles, vous serez
protégés . . . Vous pouvez découvrir ce qu’éprouvent ceux qui sont guidés d’en haut.
Cette inspiration peut vous venir maintenant, dans toutes vos activités, à l’école, et dans
vos fréquentations, pas seulement dans vos tâches au sein de l’Eglise.
«Apprenez maintenant à prier et à recevoir les réponses à vos prières. Quand vous priez
pour quelque chose, vous devez attendre patiemment et longtemps avant d’obtenir une
réponse. La réponse à certaines prières doit venir immédiatement, pour votre sécurité, et
vous recevrez même des conseils sans avoir prié . . .
«L’exercice de base que vous devez pratiquer dans votre jeunesse pour devenir spi-
rituellement fort et indépendant réside dans l’obéissance à vos guides. Si vous les suivez
de bon gré, vous apprendrez à vous fier à ces chuchotements spirituels délicats et sen-
sibles. Vous apprendrez qu’ils conduisent immanquablement à ce qui est juste»
(Conference Report, avril 1976, pp. 46-47; ou Ensign, mai 1976, pp. 31, 32).
•Comment pouvons-nous apprendre à suivre les chuchotements du Saint-Esprit? (En
suivant les conseils des parents et des dirigeants pendant que nous sommes jeunes.)
•Dans quel genre d’activités l’inspiration du Saint-Esprit vous a-t-elle aidé?
•Quand avez-vous ressenti l’inspiration du Saint-Esprit?
13
Le Saint-Esprit vous protégera, vous réconfortera et vous inspirera
Présentation du Racontez des moments de votre vie où le Saint-Esprit vous a protégé, réconforté ou
consultant inspiré, et invitez les jeunes gens à le faire aussi. Vous pourriez utiliser les récits suivants
selon le temps dont vous disposez et le succès de votre discussion.
Histoire Bernard suivait un cours d’art oratoire à l’école et avait été chargé de faire un discours
sur un sujet controversé. Le discours constituait la moitié de sa note. Incapable de
décider du sujet, Bernard pria pour avoir de l’aide. Il se sentit inspiré: «Puisque tu dois
traiter d’un sujet controversé, choisis le Livre de Mormon.»
Espérant n’offenser personne, Bernard commença sa présentation en expliquant l’his-
toire et le contenu du livre. Cependant l’Esprit se manifesta encore à lui. Il pensa: «Peu
m’importe ce qui peut m’arriver ou quelle sera ma note. Le Livre de Mormon est vrai et
ils doivent tous le savoir.» Il se mit donc à enseigner comme s’il parlait à des amis de
l’Eglise.
A la fin, il s’attendit à ce que les autres étudiants se moquent de lui. Au lieu de cela, ils
écrivirent des réponses très positives. Quelques-uns écrivirent: «Tu m’as presque con-
vaincu de la véracité de ce que tu as dit.» Un autre étudiant a écrit: «J’aimerais vraiment
en savoir davantage à propos de ton Eglise» (adaptation de Gene R. Cook, «Trust in the
Lord», Ensign, mars 1986, p. 76).
Histoire Robert enfonça son visage dans son oreiller. Il avait la gorge serrée et il souffrait. Il avait
envie de pleurer. Il était ainsi depuis le début de la soirée, depuis la fin des funérailles.
Tout avait l’air tellement injuste.
En vérité, son père n’était pas assez vieux pour mourir et tout le monde avait été surpris.
Il se sentit à nouveau écrasé par cette perte et eut les larmes aux yeux. Alors, se rap-
pelant qu’il n’avait pas prié, il glissa du lit pour tomber à genoux et, par habitude, il se
mit à prier. Soudain, il parla réellement au Seigneur, lui expliquant sa tristesse et son
incompréhension. Il répétait sans arrêt: «Pourquoi? Pourquoi cela devait-il arriver?»
Il n’y eut ni voix, ni lumière, ni réponse visible, mais tout d’un coup, Robert sentit une
calme et paisible assurance. Il sut que son père allait bien et qu’en dépit des moments
difficiles de solitude et de perte qui suivraient, notre Père céleste connaissait sa situation
et l’avait assuré, par l’intermédiaire du Saint-Esprit, que tout allait bien.
•Comment le Saint-Esprit peut-il réconforter ceux qui sont dans le besoin?

Conclusion
Témoignage et tâche Exhortez les jeunes gens à vivre de façon à être dignes de recevoir les sollicitations du
Saint-Esprit et à écouter ce murmure doux et léger alors qu’il dirige leurs actes.
Témoignez que, ce faisant, les jeunes gens éviteront de nombreux problèmes et trou-
veront une joie et un bonheur plus grands dans la vie.
Exhortez les jeunes gens à écouter attentivement pour recevoir des directives du Saint-
Esprit et à écrire ces exemples dans leur journal personnel.

14
Le libre arbitre
5
OBJECTIF Chaque jeune homme doit apprendre qu’il peut obtenir plus de liberté personnelle en se
servant du libre arbitre pour choisir le bien.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Les Ecritures pour chaque jeune homme.
b. Des crayons pour marquer les Ecritures.
2. Ecrivez au tableau la partie en italiques de la citation de David O. McKay.

NOTE Lisez à l’aide de la prière l’histoire de Joseph qui fut vendu en Egypte (voir Genèse 37,
39-45). Sa vie nous enseigne de nombreuses choses au sujet du libre arbitre et de la
liberté. Même lorsqu’il n’était pas libre physiquement, il conserva sa liberté spirituelle et
fut vraiment fidèle. Chaque détenteur de la Prêtrise d’Aaron doit suivre son exemple.

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Tableau et discussion Dessinez au tableau le panneau suivant:

Danger - Tourbillons

Baignade interdite

Demandez aux jeunes gens d’imaginer qu’ils découvrent ce panneau alors qu’ils
cherchent un endroit pour se baigner.
•Ce panneau limiterait-il notre liberté?
•Quels choix pourrions-nous faire dans cette situation? (Nous sommes libres de nous
baigner ailleurs; nous sommes libres de rentrer chez nous; nous sommes libres d’ignorer
le panneau et de nager dans ce lieu dangereux.)
•Quels choix aurions-nous pu faire une fois attirés dans le tourbillon et une fois sous
l’eau?
•Même si nous sommes libres de choisir notre façon d’agir, nous ne sommes pas tou-
jours libres de choisir les conséquences ou les résultats de nos actes? Pourquoi en est-il
ainsi? Les conséquences suivent comme un résultat naturel.)
Citation Lisez la citation suivante de David O. McKay:
«Après la vie elle-même, le plus grand don de Dieu à l’homme, c’est le droit de diriger
cette vie . . . La liberté de choix est à chérir plus que n’importe quel autre bien que la
terre puisse donner» (David O. McKay, Conference Report, avril 1950, page 32).

15
•Comment pouvons-nous mieux chérir davantage notre liberté de choisir?
Lecture et marquage Demandez à l’un des jeunes gens de lire à haute voix l’Ecriture Hélaman 14:30. Dites
d’une Ecriture aux jeunes gens de marquer «vous êtes libres», «il vous est permis d’agir par vous-
mêmes», «Dieu vous a donné la connaissance» et «il vous a faits libres».
•Que signifie ce verset pour vous?
Aidez les jeunes gens à comprendre que chacun possède son libre arbitre. Nous pou-
vons tous choisir entre le bien et le mal, mais après avoir fait le choix, nous devons en
accepter les conséquences.

Nous serons plus libres personnellement si nous employons correctement notre


libre arbitre
Etude d’Ecritures et Demandez aux jeunes gens de prendre Genèse 37 et de le lire en silence. Expliquez-leur
discussion qu’ils vont étudier les actes d’un des plus grands personnages des Ecritures, Joseph,
qui fut vendu en Egypte.
Les questions suivantes doivent vous aider à amener les jeunes gens à voir dans les
Ecritures des choses qu’ils pourraient autrement ne pas remarquer. Servez-vous de ces
questions ou de questions semblables. Ne lisez pas celles du manuel.
•Qui vous semble être le plus libre, Joseph ou ses frères?
•En quoi Joseph n’est-il pas libre?
•En quoi Joseph est-il libre?
•En quoi les frères de Joseph sont-ils libres?
•En quoi ne sont-ils pas libres?
Demandez aux jeunes gens de lire Genèse 39:1-4.
•En quoi Joseph était-il libre lorsqu’il fut vendu à Potiphar?
•En quoi n’était-il pas libre?
•Quelles libertés Joseph acquit-il à cause de sa conduite juste?
Demandez aux jeunes gens de lire Genèse 39:7-20.
•Quelle liberté Joseph perdit-il en résistant à la tentation de la femme de Potiphar?
•Quelle liberté conserva-t-il?
•En quoi la femme de Potiphar était-elle libre?
•En quoi n’était-elle pas libre?
Demandez aux jeunes gens de lire Genèse 39:21,22.
•Quelles libertés Joseph acquit-il en prison?
•Comment put-il acquérir ces libertés?
Demandez aux jeunes gens de lire Genèse 40:8-15, 20-23
•Selon vous, quand l’échanson quitta la prison, quelle liberté Joseph pensait-il connaître
rapidement?
•Après avoir interprété le rêve du Pharaon, quelles libertés Joseph eut-il?
•Du point de vue de la liberté physique et de la liberté spirituelle, qui était la personne la
plus libre de toute l’Egypte?
Demandez aux jeunes gens de lire Genèse 42:1-3.
•En quoi la famille de Joseph n’était-elle pas libre? (Elle se trouvait en esclavage
physiquement, car elle n’avait rien à manger.)
Demandez aux jeunes gens de lire Genèse 50:15-21.

16
Lecon 5

•Dans quel genre d’esclavage les frères de Joseph s’étaient-ils trouvés pendant plus de
quinze ans?
•Quelle liberté Joseph aurait-il perdue s’il avait eu envie de se venger et s’il avait essayé
de rendre la pareille à ses frères?
•Pourquoi Joseph se servit-il de son libre arbitre pour choisir de faire ce qui lui valut
l’esclavage physique?
•A votre avis, quels conseils Joseph nous donnerait-il au sujet des choix corrects et de
leurs conséquences?

Conclusion
Témoignage et tâche Exprimez vos sentiments au sujet des libertés qui découlent de l’utilisation du libre arbi-
tre pour suivre le Seigneur. Si possible, racontez une expérience personnelle pour appuy-
er ce principe.
Confiez les tâches suivantes aux jeunes gens:
1. Relisez l’histoire de Joseph et réfléchissez à la façon dont il est devenu un instrument
puissant pour le bien du fait des bons choix qu’il a faits.
2. Dans votre vie et dans la vie de ceux qui vous entourent, trouvez des exemples de l’in-
fluence des choix sur la liberté.
3. Lisez le cantique: «Sachez que chacun peut choisir» (Cantiques, nº 155). Méditez-le.
4. Cette semaine, exercez votre libre arbitre en décidant de faire quelque chose d’impor-
tant, preuve de votre bonne volonté, ou de rendre un service qui montre que vous êtes
prêt à obéir aux commandements du Seigneur. Ecrivez les résultats dans votre journal
personnel.

17
6 Le service chrétien

OBJECTIF Chaque jeune homme voudra servir les autres en s’acquittant des responsabilités de la
prêtrise.

PREPARATION Documentation et matériel nécessaires:


1. Les Ecritures pour chaque jeune homme.
2. Des crayons pour marquer les Ecritures.
3. Deux ou trois outils ou des images représentant des outils.

NOTE Cette leçon vous donne l’occasion de raconter la vie de service du Sauveur comme
exemple pour chaque jeune homme. Jésus-Christ a consacré sa vie au service des
autres et à l’enseignement de l’Evangile. Son plus grand acte de service a consisté à
faire volontairement sacrifice de sa vie pour nous sauver du péché (voir 3 Néphi 11:13-
33; 3 Néphi 27:13-16; D&A 76:40-42). Aidez les jeunes gens à comprendre que nous
montrons notre foi par des actes de service chrétien.

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON L’essence des responsabilités de la prêtrise, c’est le service
Leçon de choses Montrez des outils ou des images représentant des outils.
et discussion •Qu’est-ce qui fait fonctionner ces outils?
Aidez les jeunes gens à en arriver à cette conclusion: peu importe le but de ces outils, ils
ne peuvent fonctionner qu’entre les mains des gens.
Citation Marion D. Hanks explique avec quels outils travaille notre Père céleste:
«Le Seigneur a dit au sujet de ses serviteurs: ‹Leur bras sera mon bras› (D&A 35:14). Y
avez-vous réfléchi? . . . Le Seigneur dit que mon bras sera son bras. Cette intelligence,
cette langue, ces mains, ces pieds, cet argent: voici les seuls outils qu’il possède pour
travailler en ce qui me concerne . . . En ce qui vous concerne, votre bras, vos
ressources, votre intelligence, votre langue, votre énergie sont les seuls outils que le
Seigneur possède pour travailler» (Service, Brigham Young University Speeches of the
Year, page 3.)
•Que signifie pour vous cette citation?
Citation Thomas S. Monson a souligné aussi que nous sommes les outils du Seigneur:
«Chaque détenteur de la prêtrise . . . a reçu un appel à servir, à travailler de toutes ses
forces à la tâche qui lui a été confiée. Il n’y a pas de tâche de second ordre dans l’oeu-
vre du Seigneur. Chacune a des conséquences éternelles. John Taylor nous a adressé
une mise en garde: ‹Si vous n’honorez pas votre appel, Dieu vous tiendra pour respon-
sable du retard dans la progression d’un être humain vers la vie éternelle?›
«Le vieil adage: ‹Fais ton devoir, laisse à Dieu le reste›, est toujours vrai.
«La plupart des service rendus par les détenteurs de la prêtrise le sont discrètement et
sans tambour ni trompette. Un sourire amical, une poignée de main chaleureuse, un
témoignage sincère de la vérité peuvent littéralement élever des vies, changer le coeur
des gens et sauver des âmes précieuses» (L’Etoile, juillet 1992, p. 55)
•Quel appel tout détenteur de la prêtrise a-t-il reçu?

18
Par notre disposition à servir, nous montrons que nous aimons les autres
Ecriture et discussion Demandez aux jeunes gens de lire et de marquer Mosiah 2:17. Invitez-les à faire des
renvois croisés avec Matthieu 25:40 et D&A 42:31.
•Quel est le message principal de ces Ecritures?
•Qui trouvons-nous facile de servir?
•Qui avons-nous du mal à servir?
•Pourquoi, d’après vous, Jésus enseigne-t-il que ce que nous faisons au plus petit de
ses frères, c’est à lui que nous le faisons? (Jésus, qui aime tout le monde, fait ressortir
que nous aussi, nous devons aimer et servir tout le monde, même ceux qui peuvent
nous sembler être les plus petits parmi nous.)
Histoire et discussion Demandez à un jeune homme de lire ou de raconter l’histoire suivante sur un vieux
pêcheur.
«Notre maison se trouvait juste en face de l’entrée du John Hopkins Hospital à Baltimore.
Nous habitions au rez-de-chaussée et louions les chambres de l’étage aux patients
externes de la clinique.
«Un soir d’été, comme je préparais le dîner, on frappa à la porte. J’ouvris et je vis un
vieillard à l’aspect vraiment terrible.
«‹Ma parole, il n’est pas plus grand que mon fils de huit ans›, me dis-je en contemplant
le corps rabougri et voûté.
«Mais ce qui était horrible, c’était son visage déformé par l’enflure, rouge et à vif.
«Et cependant sa voix était agréable lorsqu’il me dit: ‹Bonsoir. Je suis venu voir si vous
avez une chambre rien que pour une nuit. Je suis venu ce matin de la côte est pour un
traitement, et il n’y aura pas de bus avant demain matin.›
«Il me dit qu’il cherchait une chambre depuis midi, mais sans succès. ‹Je pense que
c’est à cause de ma figure. Je sais qu’elle est affreuse à voir, mais mon médecin dit
qu’avec encore quelques traitements . . . ›
«J’hésitai un instant, mais ce qu’il ajouta me convainquit: ‹Je pourrais dormir dans ce
fauteuil à bascule, dans la véranda. Mon bus part de bonne heure demain matin.›
«Je lui dis que nous lui trouverions un lit, mais qu’il se repose entre temps dans la véran-
da. Puis je rentrai et finis de préparer le dîner. Lorsque nous fumes prêts, je demandai au
vieillard s’il voulait se joindre à nous.
«‹Non, merci. J’ai ce qu’il me faut.› Et il me montra un sac en papier brun.
«Lorsque j’eus fini la vaisselle, j’allai dans la véranda bavarder quelques minutes avec
lui. Il ne me fallut pas longtemps pour voir que ce vieillard avait un coeur trop grand pour
ce corps minuscule.
«Il me dit qu’il pêchait pour gagner sa vie afin d’entretenir sa fille, ses cinq enfants et son
mari qui était devenu définitivement invalide à la suite d’une blessure dans le dos. Il ne le
dit pas pour se plaindre; une phrase sur deux était introduite par un remerciement à Dieu
pour une bénédiction. Il était heureux de ce qu’aucune souffrance n’accompagnât sa
maladie, qui était apparemment une forme de cancer de la peau. Il remercia Dieu de lui
avoir donné la force de continuer.
«Lorsque ce fut l’heure de se coucher, nous mîmes un lit de camp pour lui dans la cham-
bre des enfants. Lorsque je me levai le matin, les draps du lit étaient soigneusement
pliés et le petit vieux était dans la véranda. Il refusa le petit déjeuner, mais juste avant
d’aller prendre son bus, il dit en hésitant comme s’il demandait un grand service: ‹Est-ce
que je pourrai revenir et passer la nuit chez vous la prochaine fois que je dois subir un
traitement? Je ne vous dérangerai pas le moins du monde. Je peux très bien dormir
dans un fauteuil.› Il s’arrêta un instant puis ajouta: ‹Vos enfants m’ont mis à l’aise. Les
adultes sont gênés par mon visage, mais cela n’a pas l’air de déranger les enfants.›

19
«Je lui dis qu’il pouvait revenir. Et à son prochain voyage, il arriva un peu après sept
heures du matin. Comme cadeau, il nous apporta un grand poisson et un litre des plus
grandes huîtres que j’aie jamais vues. Il dit qu’il les avait prises ce matin-là avant son
départ pour qu’elles soient bonnes et fraîches. Je savais que son bus partait à quatre
heures du matin et me demandais à quelle heure il avait dû se lever pour le faire.
«Au cours des années pendant lesquelles il vint passer la nuit chez nous, il n’oublia
jamais d’apporter du poisson, des huîtres ou des légumes de son jardin.
«D’autres fois, nous recevions des colis par la poste, toujours par exprès: des poissons
et des huîtres emballés dans une boîte de jeunes épinards frais ou de choux, chaque
feuille soigneusement lavée. Sachant qu’il devait faire cinq kilomètres pour le mettre à la
poste, et qu’il avait très peu d’argent, nous trouvions ses cadeaux doublement précieux.
«Lorsque je recevais ces petits souvenirs, je pensais souvent à une réflexion que notre
voisine avait faite après son départ, le premier matin: ‹Vous avez gardé chez vous cet
horrible homme hier soir? Je l’ai renvoyé. Vous risquez de perdre des clients si vous
recevez des gens comme cela.›
«On en a peut-être perdu un ou deux. Mais, si seulement ils l’avaient connu, leurs ma-
ladies auraient peut-être été plus faciles à supporter. Je sais que notre famille sera tou-
jours reconnaissante de l’avoir connu; nous avons appris de lui ce que c’était que d’ac-
cepter le mauvais sans se plaindre et le bon avec gratitude envers Dieu» (Mary Bartels,
«The Old Fisherman», Instructor, mai 1968, pages 180, 181.)
•Quels services furent rendus dans cette histoire?
•Qui donna? Qui reçut?
•Quelles bénédictions avez-vous reçues en rendant service aux autres?
Histoire et discussion Expliquez que de nombreux actes de service n’ont pas besoin d’être des tâches
attribuées. L’oeuvre du Seigneur exige des mains empressées, une disposition d’esprit
aimante et une vision des enseignements du Sauveur. Thomas S. Monson raconta cette
histoire au sujet d’une lettre qu’il reçut d’une veuve de son pieu:
«Cher Président,
«Je voudrais vous relater une merveilleuse expérience que j’ai eue. Au début de novem-
bre, toutes les veuves et les personnes âgées reçoivent une invitation à dîner. On nous a
dit de ne pas nous inquiéter du transport parce qu’il devait être assuré par le jeune le
plus âgé de la paroisse.
«A l’heure fixée, un très agréable jeune homme a sonné à la porte et nous a emmenées,
moi et une autre soeur jusqu’au centre de pieu. Il a arrêté la voiture et deux autres
jeunes gens nous ont escortées jusqu’à l’Eglise où les jeunes filles nous ont guidées
vers le vestiaire, puis dans la salle culturelle, où nous nous sommes assises et avons
discuté quelques instants. Puis on nous a conduites à notre table où nous étions assises
avec une jeune fille d’un côté et un jeune homme de l’autre. On nous a ensuite servi un
bon . . . dîner puis présenté un spectacle de qualité. . . .
«La soirée fut si belle et si agréable. La plupart d’entre nous avaient les larmes aux yeux
pour l’amour et le respect qu’on nous a témoigné.
«Cher Président, quand je vois des jeunes traiter les autres comme ces jeunes, je pense
que l’Eglise n’a rien à craindre» (Conference Report, octobre 1989, P. 60).
•En quoi ce genre de service est-il une manifestation d’amour?
•Quel est le rapport entre l’amour et le service?
•Comment le service accroît-il notre amour pour les autres?
Histoire et discussion Lisez l’histoire suivante de F. Melvin Hammond:
«J’étais président de mission en Bolivie et un missionnaire est venu me trouver. Il
approchait de la fin de sa mission et était très déprimé . . .

20
Lecon 6

«Il rappela les premiers efforts qu’il avait accompli dans le champ de la mission pour tra-
vailler dur, prier souvent et suivre toutes les règles, espérant, bien sûr, être récompensé
avec des centaines de baptêmes. Mais malheureusement, les baptêmes n’étaient pas
venus. Petit à petit, il se mit à moins travailler . . .
«Désespéré, il me dit: ‹Je ne vaux rien. Si je n’étais pas là, ce serait pareil› Puis, comme
attendant une réponse, il demanda rapidement: ‹Qu’est-ce que vous en pensez, frère
Hammond?› L’espace d’un instant, des questions de ce genre me traversèrent l’esprit.
Peut-il changer la situation? Est-ce que quelqu’un peut le faire? Est-ce que cela compte,
ce que fait telle ou telle personne?
«Alors, j’ai vu défiler dans ma tête une foule de personnes et d’événements qui avaient
changé quelque chose à la situation. Copernic, qui avait révolutionné l’astronomie; le
Mahatma Gandhi qui avait apporté la liberté à son pays d’origine, l’Inde, en prêchant la
paix et l’amour.
«Je lui dit que Joseph Smith avait vu le Dieu vivant et Jésus-Christ . . . Sur leurs exhorta-
tions, un garçon, un seul homme entreprit la tâche incroyable de préparer la voie pour
la prédication de l’Evangile rétabli . . . à chaque nation, race, langue et peuple . . .
«J’ai gardé le plus important pour la fin. Il était le fils seul engendré du Père dans la
chair . . . Un seul homme! Le fils du Dieu éternel, qui s’était soumis à beaucoup de
choses afin que vous et moi nous puissions vivre à nouveau avec l’espoir de la vie
éternelle.
«J’ai posé ma main sur celle du jeune missionnaire et je lui ai demandé s’il était prêt à
poursuivre sa mission. Je lui ai demandé s’il pouvait changer la vie des enfants Boliviens
de notre Père céleste . . .
«Malgré sa faiblesse antérieure, je sentais au fond de moi-même qu’il avait confiance en
lui. Je me surpris moi-même en l’affectant dans l’une des régions les plus difficiles et les
plus retirées de Bolivie, une petite assemblée appelée Bermejo . . . L’oeuvre y marchait
mal depuis quelque temps . . .
«Dans ses comptes rendus hebdomadaires, ce missionnaire parlait de ses efforts pour
entrer en contact avec les gens et pour leur prêcher l’Evangile. Il précisait qu’ils étaient
lents à écouter, mais qu’il poursuivait fidèlement son intendance . . .
«Puis, une nuit, la petite rivière qui coulait près du village, grossie par les pluies abon-
dantes tombées sur les montagnes, eut une crue exceptionnelle. Des maisons furent
emportées et des gens noyés. Le seul pont reliant la ville à la route principale fut arraché
de ses piliers et emporté par les flots. La situation était chaotique, partout.
«Deux jeunes missionnaires furent plongés dans la tourmente. Mais l’un d’eux, se rap-
pelant peut-être qu’un homme seul peut changer les choses, se jeta dans les eaux tour-
billonnantes pour sauver beaucoup de gens qui étaient en train de se noyer; il chercha
ceux qui étaient ensevelis sous les gravats; il soulagea les blessés et aida les affamés.
«Le miracle s’opéra. Il devint un héros . . . Ceux qui l’avaient auparavant rejeté avec le
message qu’il portait le recherchaient à présent . . . Ils acceptèrent son témoignage fer-
vent de Jésus-Christ et de l’Evangile rétabli par Joseph Smith.
«Dans les quelques mois qui restaient de sa mission, il amena d’innombrables person-
nes dans l’Eglise. Aujourd’hui, une belle église se dresse à Bermejo. Le jour du sabbat,
elle est pleine de membres qui se souviennent encore d’un missionnaire fidèle qui s’est
distingué» («You can Make a difference», New Era, mars 1991, pp. 45-47).
•Comment le service d’un autre vous a-t-il influencé?
•Comment avez-vous été béni par le service de quelqu’un?
•Comment pouvons-nous mieux servir dans notre office de la prêtrise?
Citation Lisez et commentez la citation suivante avec les jeunes gens.
«Le Seigneur nous remarque et il veille sur nous. Mais généralement, c’est par l’intermé-
diaire d’une autre personne qu’il pourvoit à nos besoins» (Spencer W. Kimball, «President
Kimball Speaks Out on Service to Others», New Era, mars 1981, page 47).

21
Conclusion
Citation Lisez la déclaration suivante de Marvin J. Ashton: «Prenez au début de chaque semaine
un crayon et une feuille et dressez réellement la liste des façons concrètes d’exprimer
votre amour . . . aux autres dans la vie. L’amour est un mot si vague. Il faut entreprendre
des actions précises pour bénéficier des avantages de l’amour» («Yellow Ribbons and
Charted Courses», New Era, juillet 1981, page 17.)
Discussion et tableau Ecrivez au tableau les mots suivants:

Parents
Frères et soeurs
Voisins
Ville
Paroisse

•Quels services pouvez-vous rendre dans chaque groupe? Inscrivez les réponses près
de chaque mot.
•Comment pouvons-nous mieux suivre l’exemple de service du Seigneur?
Tâche Dans la liste du tableau, vous tracerez un cercle autour des deux premiers points:
Parents et Frères et soeurs. Encouragez les jeunes gens à faire pour leurs parents et leur
famille au moins une chose dont ils ont discuté aujourd’hui et à la faire régulièrement.
Encouragez-les à prier pour avoir de la force et de l’aide pour suivre l’exemple de service
du Sauveur.

22
L’importance éternelle
de la famille 7
OBJECTIF Chaque jeune homme comprendra que la famille est l’organisation la plus importante,
maintenant et dans l’éternité.

PREPARATION Documentation et matériel nécessaires:


1. Les Ecritures pour chaque jeune homme.
2. Des crayons pour marquer les Ecritures.
3. Une bande de papier ou une carte pour chaque jeune homme.

NOTE A ce moment de leur vie, les jeunes gens n’auront probablement que peu l’expérience
d’autres organisations que leur famille. Mais au fur et à mesure qu’ils acquerront plus
d’indépendance et de liberté, ils seront souvent attirés, en dehors de la famille, vers
d’autres centres d’intérêt et vers d’autres activités. Mettez l’accent sur le fait que la
famille joue un rôle central dans le temps et dans l’éternité, même si d’autres activités
sont utiles et importantes pour un jeune homme. Tenez compte des diverses situations
de famille des jeunes gens que vous instruisez.

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON La famille est l’organisation la plus importante, maintenant et dans l’éternité
Tableau Expliquez aux jeunes gens que le monde est plein de clubs, d’unions et d’organisations
en tous genres.
•Citez des clubs et des organisations existant dans votre ville.
Inscrivez les réponses des jeunes gens au tableau. (N’oubliez pas de mentionner le mot
famille.)
Discussion •D’après vous, quelle organisation de la liste est la plus importante? (Aidez-les à arriver
à la conclusion qu’il s’agit de la famille.)
•Pourquoi la famille est-elle l’organisation la plus importante à laquelle vous pourrez
appartenir? (Parce qu’elle est éternelle; c’est un don de Dieu. C’est au sein du foyer que
nous pouvons acquérir nos habitudes et nos traits de caractère les meilleurs.)
Citation et discussion Spencer W. Kimball a dit: «La famille est la cellule de base du royaume de Dieu sur
terre.» («Fortifier la famille, cellule de base de l’Eglise», L’Etoile, octobre 1978, page 82).
•A votre avis, pourquoi notre Père céleste nous a-t-il placés dans des familles?
•Comment les familles contribuent-elles à l’édification du royaume de Dieu?
•En quoi êtes-vous béni de faire partie d’une famille?
Activité au tableau Ecrivez les titres suivants au tableau:

23
Famille
Eglise
Milieu scolaire
Autres lieux

Lisez la liste suivante de divers comportements et demandez aux jeunes gens de vous
indiquer où ils les ont acquis en premier:
manger être amical être propre
marcher avoir la foi être courageux
parler pardonner être courtois
jouer être prévenant être recueilli
prier être bon être respectueux
aimer être loyal être utile
être honnête
•Comment avez-vous appris ces choses chez vous?
•Comment pouvez-vous contribuer à faire de votre foyer un endroit meilleur?
Ecriture et discussion Demandez aux jeunes gens de lire et de marquer le passage d’Ecritures 1 Jean 3:1.
•Que nous indique cette Ecriture au sujet de nos relations avec notre Père céleste?
(Nous sommes ses fils et il nous aime.)
Demandez aux jeunes gens de lire et de marquer Hébreux 12:9 pour faire ressortir
davantage ces relations.
•En quoi sommes-nous tous frères?
•Mise à part notre vie terrestre, où y aura-t-il des familles? (Dans le degré le plus élevé
du royaume céleste.)
•Pourquoi pensez-vous qu’il soit si important que les relations familiales se poursuivent
après la mort?

Vous pouvez apporter quelque chose à votre famille


Tableau et discussion •Que devons-nous faire pour aider notre famille à devenir une famille éternelle et
céleste?
Ecrivez scellé et digne au tableau.
Histoire et discussion Racontez l’histoire de ce jeune homme qui accordait tant d’importance à la bénédiction
d’avoir sa famille scellée pour l’éternité.
Phillip Sonntag raconte l’histoire qui lui est arrivée alors qu’il présidait la mission de
Nouvelle-Zélande. Un nouveau missionnaire lui a dit que des missionnaires avaient
enseigné l’Evangile à sa famille quand elle vivait en Ecosse. Toute la famille est devenue
membre de l’Eglise, sauf son père. Les membres de la famille ont émigré ensuite en
Australie où ce jeune homme a grandi et a été appelé en mission.
Lors de sa mise à part, le président de pieu lui a promis que s’il était fidèle et travaillait
beaucoup pendant sa mission, sa famille serait unie dans l’Evangile et serait scellée
dans le temple. Le jeune missionnaire a dit que c’est ce qu’il voulait plus que tout au
monde.
Au cours d’autres entrevues avec le président Sonntag, le missionnaire lui demandait
toujours: «Frère, suis-je un bon missionnaire?» Pour finir, alors qu’il ne lui restait que trois

24
Lecon 7

mois de mission, le jeune homme a posé une question différente: «Frère, pourquoi mon
père n’est-il pas devenu membre de l’Eglise?» Le président Sonntag l’a rassuré, lui disant
que le Seigneur respecterait ses promesses. Le missionnaire lui a dit: «Eh bien, alors, je
deviendrai un meilleur missionnaire.» Le visage baigné de larmes, il a ajouté: «Je vais tra-
vailler pendant toutes les heures de veille afin d’accomplir ma part de l’accord.»
C’est ce qu’il a fait, et il a joué un grand rôle dans le baptême de plusieurs familles. Le
temps est passé rapidement. Une semaine avant son départ, les missionnaires qui
devaient être relevés sont allés au foyer de la mission pour une veillée spéciale avec le
président de mission.
Après la réunion, le missionnaire, très nerveux, a demandé un autre entretien. Le prési-
dent Sonntag l’a emmené dans son bureau et le missionnaire a demandé: «Frère, puis-je
téléphoner à mon père?» Le président Sonntag a accepté.
Le missionnaire a appelé chez ses parents deux heures plus tard et c’est sa mère qui a
répondu. Après quelques joyeuses paroles de salutations le missionnaire lui demanda:
«Maman, comment va papa?» Sa mère lui a répondu qu’elle ne voyait aucun change-
ment. Après un silence, le missionnaire a dit: «Laisse-moi parler à papa.»
Quand le père a pris la communication, le missionnaire a dit: «Papa, j’ai travaillé aussi
dur que j’ai pu et j’ai eu du succès, mais ma mission n’a pas de sens pour moi si ma
propre famille n’est pas toute dans l’Eglise. Je te demande donc de te faire baptiser
samedi prochain, quand je descendrai de l’avion.»
Un long silence a suivi, puis les mots: «Samedi, mon fils?»
«Oui, papa. Samedi.»
Un autre long silence, puis: «D’accord, mon fils. D’accord.»
Le combiné venait à peine d’être raccroché qu’un cri de joie a failli faire sauter le toit du
foyer de la mission.
Quand le missionnaire est arrivé à l’aéroport, le samedi suivant, il n’y avait personne
pour l’accueillir. Finalement, l’évêque est arrivé et l’a rassuré en lui disant que tout allait
bien. Ils sont allés en voiture jusqu’au centre de pieu et quand l’évêque a poussé la
porte qui menait aux fonts baptismaux, son père se tenait déjà dans l’eau, vêtu de blanc.
Le missionnaire a enfilé ses vêtements blancs et, les larmes aux yeux, a levé le bras à
angle droit et a baptisé son père.
Ils se sont rhabillés et le missionnaire a confirmé son père. Le président de pieu qui se
trouvait à proximité, a dit: «Frère, venez dans mon bureau que je puisse vous relever de
votre appel de missionnaire.»
•Qu’a fait le missionnaire qui démontre qu’il se préoccupait vraiment de sa famille et
qu’il voulait qu’elle devienne une famille éternelle? (Il voulait que son père se fasse bap-
tiser. Il aimait sa famille. Il a travaillé dur pendant qu’il était missionnaire. Il a demandé à
son père de se faire baptiser.)
•Que pouvez-vous faire pour aider votre famille à devenir une famille éternelle?
•Que pouvez-vous faire pour apporter un esprit d’amour dans votre foyer?

Conclusion
Tâche Expliquez que de même que le missionnaire aimait suffisamment sa famille pour faire
quelque chose pour la réunir, chaque jeune homme peut aider sa propre famille.
Demandez à chaque jeune homme de décider de ce qu’il va faire pour montrer qu’il
apprécie sa famille et veut qu’elle soit unie. Le projet pourrait faire participer toute la
famille ou n’impliquer qu’un seul membre. Donnez à chaque jeune homme une bande de
papier ou une carte pour qu’il inscrive son engagement. Demandez-lui de l’apporter à la
réunion de la prêtrise de la semaine prochaine et de se préparer à parler de l’effet de
son objectif sur lui et sa famille.

25
8 La spiritualité

OBJECTIF Chaque jeune homme comprendra ce qu’est la spiritualité et comment on l’entretient.

PREPARATION Documentation et matériel nécessaires:


1. Les Ecritures pour chaque jeune homme.
2. Des crayons pour marquer les Ecritures.

NOTE Cette leçon est conçue pour aider chaque jeune homme à comprendre que la spiritualité
a en partie pour effet d’avoir des relations équilibrées entre l’esprit et le corps. Le succès
de cette leçon dépendra beaucoup de votre propre quête de la spiritualité et de vos sen-
timents au sujet de l’amour que notre Père céleste ressent pour ces jeunes gens et de
son désir de les aider à acquérir de la spiritualité.

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Questionnaire Expliquez aux jeunes gens que pour commencer la leçon, vous aimeriez leur remettre un
questionnaire. C’est personnel et ils doivent répondre aux questions pour eux-mêmes.
Ces questions sont de plus en plus difficiles, et s’ils les étudient sérieusement, les
jeunes gens seront mieux préparés à comprendre le reste de la leçon et à en tirer profit.
Ce questionnaire amènera les jeunes gens à des pensées de plus en plus profondes sur
la maîtrise de soi.
1. Pouvez-vous faire marcher votre corps?
2. Pouvez-vous faire siffler ou chanter votre corps?
3. Pouvez-vous faire nager votre corps?
4. Pouvez-vous faire rire ou pleurer votre corps à volonté?
5. Pouvez-vous faire prendre correctement de l’exercice à votre corps?
6. Pouvez-vous faire lever votre corps de bonne heure, le matin?
7. Pouvez-vous obliger votre corps à se passer de nourriture et de boisson pendant
deux repas au moins?
8. Pouvez-vous obliger votre corps à s’abstenir de drogue?
9. Pouvez-vous obliger votre corps à s’agenouiller pour prier ou lire quotidiennement les
Ecritures?
10. Pouvez-vous empêcher votre corps de réagir à des pensées mauvaises?
11. Pouvez-vous obliger votre corps à réagir correctement en situation de colère, de con-
voitise, de haine, de jalousie, d’envie et d’orgueil?
12. Pouvez-vous obliger votre corps à réagir positivement aux sollicitations du Saint-
Esprit?
Discussion •Avez-vous eu plus de mal à répondre à certaines questions qu’à d’autres? Pourquoi?
(Laissez-leur le temps de répondre.)

26
Ce qu’est la spiritualité
Tableau, citation •Qu’est-ce que la spiritualité?
et discussion Demandez aux jeunes gens de définir ce qu’est la spiritualité. Vous pouvez résumer leurs
réponses au tableau.
David O. McKay a ainsi défini la spiritualité: «La prise de conscience de la victoire sur soi
et de la communion avec l’infini» (Gospel Ideals, Salt Lake City, Improvement Era, 1953,
page 390).
•Que voulait dire le président McKay?
Ecriture et discussion Demandez aux jeunes gens de lire en silence Doctrine et Alliances 88:15.
•Quelles sont les deux éléments qui constituent «l’âme» de l’homme?
•Si quelqu’un a vraiment de la spiritualité, quel élément l’emportera: l’esprit ou le corps?
Lisez Galates 5:16-25 et discutez-en. Expliquez-en les idées clefs, surtout le verset 16, et
définissez les mots difficiles.
•Quelles sont les oeuvres de la chair?
•Quels sont les fruits de l’Esprit?
Dites aux jeunes gens de marquer les versets 22 et 23.
Aidez les jeunes gens à comprendre qu’ils ont de la spiritualité et qu’ils la développent
quand ils bénéficient des fruits de l’Esprit, mais qu’ils n’ont pas de spiritualité quand ils
suivent les oeuvres de la chair.
Tableau Ecrivez la définition suivante au tableau: La spiritualité est la direction de notre chair par
notre esprit, sous la direction du Saint-Esprit.

Chacun de nous peut acquérir de la spiritualité


Citation et discussion Lisez et expliquez la déclaration suivante de Brigham Young:
«Si l’esprit cède au corps, le diable a alors le pouvoir de vaincre le corps et l’esprit de
cet homme, et il prend les deux..
«Souvenez-vous tous que quand le mal vous est proposé, lorsqu’il naît dans votre coeur,
c’est à cause (du corps). Lorsque vous êtes tentés, tourmentés et que vous quittez . . .
le chemin, lorsque vous êtes surpris en faute, ou commettez involontairement un acte
ouvert, lorsque vous êtes pleins de passions mauvaises et désirez y céder, alors arrêtez-
vous et laissez l’esprit que Dieu a mis dans votre (corps) prendre la direction. Si vous
faites cela, je vous promets que vous surmonterez tout mal et obtiendrez des vies éter-
nelles. Mais il en est beaucoup, un très grand nombre, qui permettent à l’esprit de céder
au corps et se laissent vaincre et détruire» (Discours de Brigham Young, page 70).
•Comment pouvez-vous laisser votre esprit exercer un contrôle sur votre corps?
•Pourquoi est-il important de demander l’aide du Seigneur pour acquérir ce contrôle?
•Comment le Seigneur vous a-t-il aidé à mieux maîtriser la chair?
Laissez aux jeunes gens le temps de répondre. Ne discutez pas seulement de principes
généraux, mais aussi d’exemples précis que les jeunes gens pourraient voir dans la vie
quotidienne.
•Comment pouvez-vous devenir plus sensible aux choses spirituelles?
Histoire et discussion Racontez l’histoire suivante:
Un jeune homme avait du mal à comprendre ce qu’est la spiritualité. Il savait que quand
il agissait bien, il se sentait bien et qu’il avait amour et paix dans le coeur. Il savait aussi
que quand il agissait mal, il ne se sentait pas bien. Il savait ce que signifiait vouloir faire
le mal tout en comprenant que ce n’était pas bien, mais de temps en temps, il agissait
mal quand même. Après, il avait honte et se sentait plus mal qu’avant.

27
Un dimanche, l’esprit de la réunion de l’Eglise fut si fort et inspirant qu’il décida qu’il
voulait vraiment s’améliorer, bien agir et se sentir toujours aussi bien qu’à ce moment-là.
Le jeune homme rentra et décida de demander à son grand-père qu’il respectait et
admirait ce qu’une personne de son âge pouvait faire pour développer sa spiritualité. Le
sage grand-père pensa à son petit-fils; cela faisait un moment qu’il ne voyait plus la vie
avec les yeux d’un adolescent de quatorze ans. Mais en réfléchissant, il se mit à revivre
sa jeunesse par la pensée.
«Je me rappelle quand mon corps s’est mis à changer», a dit son grand-père, «Je me
rappelle avoir éprouvé beaucoup de sentiments et d’intérêts différents. Parfois, je ne
m’entendais pas bien avec ma famille. Souvent, je ne savais pas quoi penser ni quoi
faire. J’étais aussi un peu inquiet. A cette période, mon père a acheté un nouveau cheval
pour m’aider à travailler à la ferme. La responsabilité de former et de diriger ce ma-
gnifique animal m’incombait. Etant l’aîné, je pouvais apprendre à le diriger, m’a dit mon
père. J’étais là, une cinquantaine de kilos face à un cheval qui pesait près d’une tonne.
Mon père me rappela que tant que j’étais le maître et que le cheval le savait, le cheval et
moi pouvions accomplir des travaux que nous ne pouvions faire seuls, ni l’un, ni l’autre.
Ensemble, nous pouvions labourer et herser les champs et traîner des charretées de
fournitures pour la famille.
«Je me rappelle avoir travaillé chaque jour avec ce grand cheval. Petit à petit, j’en suis
venu à le connaître très bien. Au début, il résistait à mes efforts pour le faire obéir et il
faisait tout ce qu’il pouvait pour échapper à mon contrôle, mais je gardais à l’esprit les
paroles de mon père: ‹Mon fils, ne laisse jamais le cheval faire quelque chose que tu
sais qu’il ne doit pas faire. Ne le laisse jamais agir comme il veut sauf si c’est ce que tu
veux qu’il fasse. S’il croit un jour que c’est lui qui commande, tu es perdu.› Je croyais
avoir tout l’équipement nécessaire pour faire travailler ce cheval: bride, harnais, étrier et
selle. Tout cela était des aides, mais rien ne fonctionnait si je n’insistais pas sur l’obéis-
sance. Je devais être le maître, et le cheval devait l’apprendre. En travaillant avec moi, il
a appris ce qui était attendu de lui, ce qui était permis et ce qui était interdit. Nous
sommes devenus de bons amis, mais lui comme moi nous savions qui était le maître.»
•A votre avis, quelles comparaisons le grand-père va-t-il faire entre lui et le cheval, et
son esprit et son corps?
«Un jour que nous labourions un champ ensemble, je réfléchissais profondément à tout
ce que ce grand cheval et moi nous accomplissions en travaillant ensemble. Je me suis
mis à penser à ce que je devais faire, pendant que j’étais jeune, si je voulais accomplir
de grande choses quand je deviendrais un homme. J’ai compris que mon esprit était
comme moi, essayant toujours de faire faire ce qui était juste et bon à mon corps qui
était comme le cheval. Quand je laissais mon corps prendre le dessus, les choses n’al-
laient jamais bien. C’était comme si je laissais le cheval faire comme il voulait sans que
je tienne fermement les rênes. Quand mon corps et mon esprit collaboraient sous la
direction de l’esprit, je réussissais à accomplir beaucoup et je me sentais très bien.
Parfois, mon corps voulait manger des choses, dire des choses ou faire des choses que
je savais mauvaises. Il me semblait que mon esprit me dirait quand je devrais faire
quelque chose, combien de choses faire et si je devais les faire ou pas. Tout allait bien
tant que j’écoutais mon esprit et que je lui obéissais.
«En devenant un homme, j’eus de nombreuses occasions d’observer les autres. Je vis
des hommes qui ne contrôlaient pas leur appétit, qui ne s’empêchaient ni de boire ni de
jurer ni de raconter des histoires immorales. En y réfléchissant, je me demandai pourquoi.
Pourquoi ces hommes laissaient-ils le corps diriger leur esprit et non le contraire?
«J’observais également d’autres hommes, des hommes dont j’aimais la compagnie, qui
se souciaient des autres et qui passaient leur temps à faire le bien aux autres, des
hommes qui faisaient beaucoup de bien, je le savais. En les observant, je vis qu’en réa-
lité, chacun d’eux était une équipe, une équipe de deux personnes. Tout comme moi et
le cheval, en équipe, en travaillant ensemble, nous pouvions accomplir de grandes
choses, un homme qui écoutait son esprit et insistait pour voir son corps et son esprit
travailler ensemble pouvait accomplir de grandes choses. Dans ma jeunesse, je décidai
de devenir ce genre de personne.»

28
Lecon 8

Discussion •Combien d’efforts faut-il faire pour amener notre corps à accepter les ordres de notre
esprit?
Aidez les jeunes gens à comprendre que nous devons faire d’importants efforts pour
atteindre ce genre de maîtrise. Pour quelqu’un qui s’efforce d’écouter son esprit depuis
plusieurs années, il s’agit probablement d’une habitude bien ancrée. Pour quelqu’un qui
décide seulement maintenant d’agir ainsi, cela lui demandera de grands efforts pendant
un certain temps. Mais peu importe la force ou la faiblesse de quelqu’un, les grandes
récompenses importantes valent bien la peine.
•Comment pourrions-nous travailler chaque jour à mieux habituer notre corps pour qu’il
écoute et suive les conseils de l’esprit? (Voici des idées de réponses: prier matin et soir
pour avoir de la force; discuter honnêtement avec notre Père céleste de vos désirs et
des problèmes que vous devez affronter; observer les grands hommes et en tirer des
leçons; faire des choses difficiles; planifier à l’avance ses réactions envers des con-
frontations possibles; au moment de la tentation, s’arrêter et compter jusqu’à dix ou
repenser à un cantique sacré ou à une Ecriture; étudier régulièrement les Ecritures;
penser à sa mère, à son père ou à l’évêque et à leur réaction; éviter les tentations.)
Ecriture et discussion Revoyez Galates 5:16-25 et posez la question:
•Quel genre de vie voulez-vous mener?
•Quel genre de foyer voulez-vous avoir quand vous vous marierez et que vous aurez des
enfants? Quel genre de foyer voulez-vous avoir dès maintenant?
•Comment le fait de suivre la voix de l’Esprit vous a-t-il aidé à faire de votre foyer un
endroit meilleur?

Conclusion
Témoignage Exprimez vos sentiments et témoignez que notre Père céleste est prêt à nous aider à
nous améliorer. Expliquez comment vous avez retiré de la force et une grande joie en
apprenant à soumettre votre corps à votre esprit. Encouragez les jeunes gens à com-
mencer immédiatement à mieux apprendre au corps à écouter l’esprit.
Histoire Racontez l’histoire suivante:
«(Il était une fois) un père qui sortit avec son fils pour enlever des souches d’un champ.
Son fils poussait de toutes ses forces sur l’extrémité d’un pied de biche pour essayer de
soulever une grosse souche. Le père alla le trouver et lui dit:
«Mon garçon, te sers-tu de toutes tes forces?
«Oui, répondit le fils.
«Non, lui dit son père.
«Mais si, papa!
«Mon garçon, tu n’as pas utilisé pas toutes tes forces tant que tu n’as pas demandé à
ton père de t’aider. Je suis toujours prêt à t’aider. Tu n’as qu’à me le demander. Tu n’as
qu’à m’appeller et je t’aiderai.
«Nous ne nous servons pas de toutes nos forces tant que nous ne faisons pas appel au
Seigneur» (A. Theodore Tuttle, Spirituality: The Challenge of Today, Brigham Young
University Speeches of the Year, Provo, 28 mars 1967, page 67.)
Tâche Exhortez les jeunes gens à:
1. Evaluer les films, les livres et les émissions de télévision avec lesquels ils entreront en
contact pendant la semaine pour éviter ceux qui suggèrent «les oeuvres de la chair».
2. Prendre conscience de toutes les sollicitations spirituelles qu’ils recevront pendant la
semaine et y prêter attention.
3. Apprendre comment mieux maîtriser le corps physique et les processus mentaux.
4. Rechercher continuellement l’aide du Seigneur pour diriger leur corps physique.

29
9 Le repentir et le sacrifice
expiatoire de Jésus-Christ

OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre la signification du repentir ainsi que la nécessité
d’appliquer ce don précieux.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Les Ecritures pour chaque jeune homme.
b. Des crayons pour marquer les Ecritures.
2. (Facultatif) Procurez-vous un sac à dos ou une valise que vous remplirez d’articles de
voyage et de pierres.
3. Revoyez le conseil donné sur le repentir aux pages 17 et 18 de Jeunes, soyez forts.

NOTE Cette leçon vous donne l’occasion de faire comprendre aux jeunes gens que nous
sommes purifiés de nos péchés par le sacrifice expiatoire de Jésus-Christ. Esaïe a écrit:
«Lavez-vous, purifiez-vous; ôtez de ma vue la méchanceté de vos actions . . . Si vos
péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige» (Esaïe 1:16,8).
Cette grande bénédiction n’est rendue possible que par le sacrifice expiatoire du
Sauveur. Aidez les jeunes gens à comprendre et à apprécier la grande bénédiction du
repentir

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Ecriture et discussion •Si vous pouviez bénéficier de l’attention du monde entier en même temps, que diriez-
vous?
Laissez les jeunes gens répondre brièvement. Comparez leurs réponses à ce qu’aurait
dit Alma, en lisant Alma 29:1,2.
•Pourquoi Alma pense-t-il que le repentir est un message aussi important? (Si tout le
monde se repentait de ses péchés, il n’y aurait plus de chagrin sur terre.)
•Comment le repentir élimine-t-il le chagrin?
Tableau et discussion Ecrivez les mots suivants au tableau: Péchés par omission et Péchés par action.
•Que signifient ces mots? (Omission se rapporte aux choses que l’on néglige ou que
l’on ne fait pas.
•Donnez des exemples de péchés par omission et de péchés par action.
Ecrivez les réponses en abrégé au tableau. Certaines réponses possibles figurent dans
le tableau suivant.

30
Péchés par omission Péchés par action
1. Ne pas payer la dîme 1. Fumer
2. Ne pas aller à l’église 2. Etre malhonnête
3. Eviter les devoirs de 3. Jurer
la prêtrise 4. Commettre des
4. Ne pas prier péchés sexuels
5. Ne pas aimer son
prochain
6. Ne pas pardonner

Ecritures et discussion •Que ressentent souvent les gens lorsqu’ils font quelque chose qu’ils ne doivent pas
faire ou bien lorsqu’ils n’ont pas fait quelque chose qu’ils auraient dû faire? (Ils se sen-
tent coupables.)
•En quoi le sentiment de culpabilité est-il mauvais? En quoi peut-il être bon?
Expliquez qu’à notre époque, beaucoup de gens disent que les sentiments de culpabilité
ne sont pas bons. Mais Alma a dit à son fils Corianton quelque chose de très important
au sujet des sentiments de culpabilité. Demandez aux jeunes gens de lire et de marquer
Alma 42:29-30.
•Pourquoi Alma dit-il à Corianton de permettre à ses péchés de le tourmenter? (Le senti-
ment de culpabilité doit le conduire au repentir.)
•Quand devrions-nous avoir des sentiments de culpabilité? (Quand nous avons mal agi
et que nous devons nous repentir.)
•Quel bien doit découler de nos sentiments de culpabilité? (Nous devons admettre nos
péchés et nous en repentir.)
•Pourquoi Alma a-t-il déconseillé à Corianton d’excuser ses péchés?
•Comment pourrions-nous nous persuader de fermer les yeux sur nos péchés ou de les
excuser?
Demandez aux jeunes gens de lire et de souligner 2 Néphi 25:26.
•Qui nous a permis de nous repentir? (Jésus-Christ.)
•Comment l’a-t-il fait? (Par son expiation et ses souffrances.)
•Que signifie pour vous l’expiation? Comment pouvez-vous mieux comprendre l’expia-
tion?
Aidez les jeunes gens à comprendre qu’ils peuvent réellement apprécier l’importance de
l’expiation du Christ pour chacun d’eux par l’étude, la prière et le repentir.
•Comment le fait de comprendre l’expiation du Sauveur vous a-t-elle aidé?
•Comment pouvez-vous montrer votre appréciation pour son sacrifice expiatoire?

Le repentir conduit à la progression et au bonheur


Citations «Le repentir . . . c’est, après la foi, le mot le plus encourageant dans le vocabulaire
chrétien» (Jeffrey R. Holland, «For Times of trouble», New Era, octoibre 1980, page 11).
•En quoi le repentir peut-il être «encourageant»?
Au cours de la discussion, amenez les jeunes gens à comprendre que le repentir est une
invitation à progresser, à s’améliorer et à grandir. Le vrai repentir apporte la paix, le bien-
être et le bonheur.
Expliquez aux jeunes gens que tout en étant un principe positif, tout en étant encou-
rageant et inspirant, le repentir n’est pas sans douleur. En fait, il arrive parfois que le
repentir fasse très mal.

31
Lisez la déclaration suivante du président Kimball:
«Le repentir . . . ce n’est pas se moquer du péché.. Ce n’est pas minimiser la gravité de
l’erreur . . .
«Ceci est important: ne vous laissez pas troubler; laissez vos larmes couler; laissez-vous
éprouver. Ne cherchez pas à trouver des excuses à n’importe quel degré à cause de
votre péché» («What Is True Repentance?», New Era, mai 1974, pages 4,5).
Ecriture et discussion •Que signifie se repentir?
Demandez aux jeunes gens de lire Doctrine et Alliances 58:42,43. Invitez-les à marquer
ces versets.
•Que signifie délaisser ses péchés et les confesser?
Vous pouvez lire et commenter les conseils sur le repentir en pages 15-17 de Jeunes,
soyez forts.
Leçon de choses •Dans une perspective éternelle, pourquoi est-ce plus facile de se repentir que de ne
pas le faire?
Expliquez que la vie ressemble à un long voyage entrepris avec un sac à dos ou une valise.
(Si vous avez préparé un sac ou une valise selon les instructions de «Préparation», montrez-
la aux jeunes gens.) Expliquez-leur que ce sac est lourd parce que vous devez y transporter
tout le nécessaire: nourriture, vêtements et literie. Personne ne voudrait y transporter des
pierres ou un poids inutile. Cela prendrait de la place et serait un fardeau supplémentaire.
•Dans le voyage de la vie, quels fardeaux supplémentaires essayons-nous parfois d’em-
porter? (Les péchés.)
•Comment pouvons-nous nous débarrasser de ces fardeaux? (Grâce au repentir. Le
Christ portera nos fardeaux pour nous si nous nous repentons de nos péchés.)
Otez quelques pierres du sac.
•Quelle différence cela fera-t-il pour le voyage? (Ce voyage pourra être encore long et
difficile, mais beaucoup plus facile qu’avec les pierres.)
Histoire et discussion L’histoire suivante démontre un effet qu’a sur nous le fait de ne pas se repentir des
péchés:
«La tempête de neige n’était en général pas destructive. Il y avait bien quelques fils élec-
triques qui cassaient et davantage d’accidents sur la route. Il était désagréable et difficile
de marcher dehors. Ce temps-là était peu agréable, mais sans gravité. Normalement, le
grand noyer aurait pu facilement supporter le poids formé sur ses branches étendues. Le
dommage fut causé par le coin de fer dans son coeur.
«L’histoire de ce coin de fer débuta des années auparavant alors que le fermier aux
cheveux blancs n’était qu’un jeune garçon dans la ferme de son père. La scierie venait
de déménager de la vallée et les colons trouvaient encore du matériel divers
éparpillé . . .
«Ce jour-là, il s’agissait d’un coin de bûcheron, large, plat et lourd, de trente centimètres
de long ou plus et évasé par des coups puissants. Le chemin du pâturage du sud ne
passait pas près du bûcher; et parce qu’il était déjà en retard pour le repas, le jeune
garçon posa le coin . . . entre les branches du jeune noyer que son père avait planté
près de l’entrée. Il ramènerait le coin au bûcher juste après le repas ou lorsqu’il passerait
par là.
«Il en avait vraiment l’intention, mais il ne le fit jamais. Le coin était là entre les branches,
un peu serré, quand lui, il devint un homme. Il était là, maintenant fermement ancré
quand il se maria et se chargea de la ferme de son père. Il était à moitié absorbé le jour
où l’équipe chargée du battage du blé mangea sous l’arbre . . . Enfermé et caché, le
coin se trouvait toujours dans l’arbre l’hiver où il y eut ce grand gel.
“Dans le silence de cette nuit hivernale où le brouillard tombait comme la pluie et gelait
sur place, l’une des trois branches principales se sépara du tronc et s’écrasa par terre,
ce qui déséquilibra le reste du sommet qui lui aussi se fendit et s’abattit. A la fin de la
tempête de neige, il ne restait plus un seul rameau de cet arbre qui avait été si fier.

32
Lecon 9

«Le lendemain de bonne heure, le fermier sortit pour pleurer sa perte. ‹Je n’aurais pas
voulu que cela arrive, pour rien au monde›, dit-il. ‹C’était le plus bel arbre de la vallée.›
«Il vit alors quelque chose dans les débris qui avaient éclaté. ‹Le coin, murmura-t-il avec
un ton de reproche, le coin que j’avais trouvé dans le pâturage sud.› Il avait vu d’un coup
d’oeil pourquoi l’arbre était tombé. Placé sur l’angle dans le tronc, le coin avait empêché
les fibres des branches de s’entremêler comme elles auraient dû le faire» (Samuel T.
Whitman, «Forgotten Wedges», cité par Spencer W. Kimball dans Conference Report,
avril 1966, pages 70,71 ou Improvement Era, juin 1966, pages 523,24).
•Quel genre de «coin» avons-nous peut-être dans notre vie? (Les péchés dont nous ne
nous sommes pas repentis.)
•Quelles pressions de la vie pourrions-nous comparer au grand gel? (Les tentations de
malhonnêteté ou d’immoralité, etc.)
•Qu’est-ce qui pourrait facilement nous arriver si nous portions en nous des péchés dont
nous ne nous serions pas repentis? (Nous pourrions être affaiblis comme l’arbre et céder
à la tentation.)
•Comment ces péchés peuvent-ils nous empêcher de progresser et de nous développer
comme nous le devrions? (Une grave conséquence, c’est que nous n’aurons pas la
compagnie du Saint-Esprit pour nous aider à prendre des décisions sages et nous
pousser à bien agir. Cela pourrait finir par nous écarter du royaume céleste.)
Histoire tirée des Expliquez que nous trouvons dans les Ecritures des exemples merveilleux de jeunes
Ecritures et discussion gens qui ont commis des fautes graves mais qui ont pu, grâce au repentir, changer de
vie et devenir de grands serviteurs du Seigneur, ce qui leur a valu une grande joie et du
bonheur. L’un d’eux s’appelait Alma le Jeune. Alma avait une grande influence parce
qu’il était le fils d’un grand dirigeant et prophète. Malheureusement, il ne se servit pas de
cette influence pour faire le bien, mais il agit en secret avec ses amis pour essayer de
détruire l’Eglise et tout le bien qu’avait fait son père. Pour finir, ils devinrent une telle
entrave à la progression de l’Eglise que le Seigneur dut intervenir et les arrêter. Le
Seigneur leur envoya un ange qui leur dit de se repentir, sinon ils seraient détruits.
Lisez Alma 36:6-21 avec les jeunes gens.
•Pourquoi Alma fut-il ainsi tourmenté? (Il craignait de se retrouver devant Dieu dans sa
méchanceté.)
•Quelle fut la source de la grande joie d’Alma? (Jésus-Christ.)
•Son bonheur fut-il grand? (Aussi doux que sa douleur avait été amère.)
•D’après vous, comment sa vie changea-t-elle après cette expérience? (Il «renaquit»
spirituellement et devint un grand prophète.)

Conclusion
Citation Lisez la déclaration suivante de Theodore A. Tuttle:
«Le repentir est comme le savon. C’est le savon de la vie. Comme le savon, il lave les
péchés de la vie. Il faut l’utiliser aussi souvent que nécessaire. On doit toutefois garder
à l’esprit que le mauvais usage - le manque de nettoyage complet et l’effort insuffisant -
peut avoir pour résultat un gris révélateur. Cependant quand on s’en sert bien, le savon
de vie nettoie à fond, complètement et de manière permanente . . .
«Un jour, nous . . . serons amenés à la barre du Seigneur. A ce moment-là nous serons
ou souillés et impurs, ou, après avoir accepté et appliqué le grand et merveilleux don de
la purification - avec le savon de la vie -, nous pourrons nous tenir purs, pardonnés
devant le Seigneur. La prochaine fois que vous utiliserez le savon, vous pourriez égale-
ment penser à purifier votre esprit en appliquant le savon de vie, la loi universelle du
repentir» (A. Theodore Tuttle, Improvement Era, novembre 1968, pp. 64,67).
Tâche Exhortez les jeunes gens à étudier les Ecritures qui parlent de l’expiation du Christ et
à prier pour mieux comprendre le repentir. Demandez-leur de faire sérieusement leur
examen de conscience et de se repentir immédiatement de leurs péchés.

33
10 L’étude des Ecritures

OBJECTIF Chaque jeune homme doit s’engager à étudier les Ecritures à l’aide de la prière et avec
régularité.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Les Ecritures pour chaque jeune homme.
b. Un crayon par jeune homme.
2. Préparez un exemplaire de «Sujets et références» pour chaque jeune homme.
3. Demandez aux jeunes gens d’étudier 1 Néphi 3-5.
4. Vous pourriez demander à l’un des jeunes gens de raconter l’histoire du retour des
fils de Léhi à Jérusalem pour se procurer les plaques d’airain.
5. Vous avez une importante activité en fin de leçon. Consacrez-lui au moins vingt à
vingt-cinq minutes.
6. Montrez l’image 1, Joseph Smith recherche la sagesse dans la Bible (aussi image
n° 402 dans la pochette d’images de l’Evangile [34730 140])

NOTE Cette leçon vous permet de souligner l’importance de la lecture et de l’étude du Livre
de Mormon. Le président Benson a dit: «En 1832, des missionnaires revenaient de mis-
sion et le Seigneur les réprimanda d’avoir pris le Livre de Mormon à la légère. A cause
de cette attitude leur esprit avait été enténébré. Non seulement le fait de traiter à la
légère ce livre sacré leur avait fait perdre à eux la lumière, mais cela avait mis toute
l’Eglise sous la condamnation, à savoir tous les enfants de Sion. Puis le Seigneur a dit:
‹Et ils resteront sous cette condamnation jusqu’à ce qu’ils se repentent, se souviennent
de la nouvelle alliance, à savoir le Livre de Mormon› (D&A 84:54-57)» (L’Etoile, janvier
1987, p.3).
Au lieu de tomber sous la condamnation, les jeunes gens peuvent trouver de grandes
bénédictions dans leur étude du Livre de Mormon. Le président Benson a également dit:
«Jeunes gens, le Livre de Mormon vous changera la vie. Il vous fortifiera contre les maux
de votre époque. Il apportera dans votre vie une spiritualité que nul autre livre ne pourra
vous apporter. Il sera le livre le plus important que vous pourrez lire pour vous préparer
pour une mission et pour la vie. Le jeune homme qui connaît et aime le Livre de Mormon,
qui l’a lu plusieurs fois, qui a un ferme témoignage de sa véracité et qui met ses
enseignements en application, pourra tenir bon contre les ruses du diable et sera un
outil puissant entre les mains du Seigneur» (L’Etoile, 1986, 6, p. 41).

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Les Ecritures contiennent de grands trésors
Histoire tirée des •Qu’est-ce qu’un trésor?
Ecritures et discussion •Qu’emporteriez-vous si votre maison brûlait et si vous ne pouviez emporter qu’une
poignée d’affaires?
Expliquez aux jeunes gens que quel que soit le choix de chacun, il emporterait quelque
chose qu’il aime ou qu’il estime beaucoup.
Il arrive parfois que les gens accordent une grande valeur à d’autres choses que l’argent
ou que les bijoux. Demandez au jeune homme qui en avait été chargé de raconter l’his-
toire des fils de Léhi qui repartirent chercher les plaques d’airain.

34
Si nécessaire, d’autres jeunes gens pourront l’aider à raconter l’histoire.
•Qu’estimaient Léhi et Néphi? (La parole du Seigneur.)
•Quels événements de l’histoire indiquent à quel point Léhi et Néphi estimaient la parole
de Dieu inscrite sur les plaques d’airain? (Le désir qu’avait Néphi de faire le voyage et de
mettre sa vie en danger; sa détermination à se procurer les plaques malgré l’échec de
deux tentatives; leur volonté d’échanger tout l’or, l’argent et les objets précieux contre les
plaques; le meurtre de Laban par Néphi, même s’il le commit à contrecoeur.)
Ecriture et discussion Demandez aux jeunes gens de lire et de souligner 1 Néphi 5:21,22 pour découvrir ce
que Néphi ressentit au sujet des Ecritures figurant sur les plaques de Laban, après les
avoir prises.
•Que dit Néphi au sujet de la valeur des plaques d’airain?
•Pourquoi étaient-elles d’un grand prix? (Parce que le peuple pouvait avoir les comman-
dements du Seigneur.)
Expliquez que le Livre de Mormon parle d’un autre groupe qui n’avait pas les Ecritures:
les Mulékites. Demandez aux jeunes gens de lire Omni 1:15-17.
•Qu’arriva-t-il à une nation entière parce qu’elle n’avait pas les Ecritures? (Son langage
se corrompit et elle nia Dieu.)
•Pourquoi les Ecritures ont-elles une telle valeur?
Inscrivez les réponses des jeunes gens au tableau. Si nécessaire, stimulez leur réflexion.
Voici des idées de réponses: Les Ecritures témoignent que Jésus est le Christ et le
Sauveur; elles nous expliquent comment retourner auprès de notre Père céleste; elles
nous disent comment nous devons traiter les autres et être heureux; elles parlent des
bénédictions pour l’obéissance et des punitions pour la désobéissance; elles nous di-
sent ce qui arrivera à l’avenir afin que nous nous y préparions.
Témoignage Témoignez que les Ecritures constituent un trésor inestimable de connaissance et
qu’elles peuvent aider chaque jeune homme sur la voie du salut.
•Comment l’étude des Ecritures vous a-t-elle aidé?

Nous pouvons comprendre les trésors des Ecritures en les étudiant à l’aide de la
prière et régulièrement
Ecriture et discussion •Mangez-vous souvent?
Demandez aux jeunes gens de lire en silence et de souligner 2 Néphi 31:20.
•Quelle est la différence entre un «festin» et un «léger repas»?
•Quelle serait la différence entre se faire un festin des paroles du Christ et n’en faire
qu’un repas léger?
•Où pouvons-nous trouver les paroles du Christ? (Dans les Ecritures de l’Eglise de
Jésus-Christ.)
•A quel rythme devons-nous étudier les Ecritures?
Citations Harold B. Lee a recommandé une lecture quotidienne des Ecritures en disant: «Si nous ne
lisons pas quotidiennement les Ecritures, notre témoignage diminue, notre spiritualité ne
prend pas de profondeur» (Séminaire de représentants régionaux, 12 décembre 1970).
•Comment votre témoignage a-t-il progressé grâce à l’étude des Ecritures?
•Que pouvez-vous faire pour améliorer votre étude des Ecritures?
Servez-vous de cette citation pour aider les jeunes gens à mieux comprendre comment
étudier les Ecritures.
«J’appris un peu comment tous les saints hommes de Dieu apprennent à connaître Dieu
et l’Evangile. Ce n’est pas un don réservé à un petit nombre d’élus, mais une bénédic-
tion basée sur la loi de l’obéissance, de la persévérance et de l’étude.

35
«Tandis que je lisais les Ecritures . . . j’appris quelques éléments de base de la médita-
tion et de la recherche.
«1. Priez toujours avant de commencer à lire les Ecritures. Ralentissez votre esprit et
libérez-vous de ce monde. En outre, priez pendant tout le temps que vous lisez.
Lorsque certaines conceptions de l’Evangile illuminent votre âme ou que vous avez
des questions. N’hésitez pas à invoquer votre Père.
«2. Ayez sous la main un papier et un crayon pendant que vous lisez. C’est une activité
stimulante et souvent des objectifs, des idées passionnantes ou des pensées origi-
nales se glisseront dans votre esprit.
«3. Allez lentement! Cette étude n’est pas une course. Vous n’avez pas à terminer un
nombre prescrit de chapitres avant d’aller au lit. Passez plusieurs jours sur un seul
chapitre ou un seul verset. Mémorisez une Ecriture et elle s’épanouira en significa-
tions cachées dont vous n’aviez pas pris conscience, des significations qui s’ap-
pliquent à votre vie d’aujourd’hui.
«4. Posez des questions pendant que vous lisez les Ecritures . . . Je questionnais et
ensuite j’invoquais le Seigneur. Lorsque je questionnais, les portes de mon coeur
s’ouvraient et laissaient de la place pour que le Saint-Esprit demeure en moi.
«5. Arrêtez-vous souvent pendant la journée et méditez sur l’unique pensée que vous avez
sondée en profondeur. Par exemple, examinez la vérité: ‹Tu aimeras ton prochain
comme toi-même› . . . Répétez l’Ecriture, mettez en question chacun de vos actes et
gardez la pensée sur vous sur une petite carte.
«Tout ceci vise à vous obliger à prendre le temps nécessaire; c’est un renouvellement
quotidien. Vous serez satisfaits quand vous verrez cela rafraîchir votre point de vue. Votre
vie prendra une direction nouvelle et vous recevrez même des révélations quoti-
diennes.
«Notre prophète bien-aimé, Joseph Fielding Smith, a dit: ‹Toute ma vie j’ai étudié et
médité les principes de l’Evangile et j’ai cherché à suivre les lois du Seigneur. J’ai donc
éprouvé beaucoup d’amour pour lui, pour son oeuvre et pour tous ceux qui cherchent à
faire avancer ses desseins sur la terre› (Conference Report, octobre 1971, page 6).
«Prenez le temps de méditer. C’est la porte qui ouvre sur une joie et une connaissance
incroyables ici-bas.
«(Le Sauveur a dit:) ‹Je vous laisse ces paroles pour que vous les mettiez en vos coeurs,
avec le commandement que je vous donne que vous m’invoquerez tant que je suis près:
«‹Approchez-vous de moi et je m’approcherai de vous› (Doctrine et Alliances 88:62,63).»
(Susan Hill, «Pondering isn’t Preposterous», New Era, mai 1976, pages 49-50).
Témoignage Témoignez que la méditation des Ecritures peut accroître la joie et le plaisir que nous y
trouvons et peut nous rapprocher du Sauveur. Le Saint-Esprit inspira ceux qui écrivirent
les Ecritures.
•Quand vous lisez les Ecritures, quelle participation devez-vous laisser au Saint-Esprit?
(Nous devons laisser le Saint-Esprit nous inspirer et nous aider à comprendre les
Ecritures.)
•Comment le Saint-Esprit vous a-t-il aidé dans votre étude des Ecritures?
Activité Expliquez aux jeunes gens qu’il existe de nombreuses façons d’étudier les Ecritures, par
exemple les lire quinze minutes par jour ou un chapitre par jour. Certains lisent quelques
versets au sujet desquels ils réfléchissent, méditent et prient. Certains étudient les
Ecritures en choisissant un sujet et en lisant tout ce qui s’y rapporte dans toutes les
Ecritures. Quelle que soit notre méthode, il est cependant important de lire au moins un
passage d’Ecritures, chaque jour, même s’il ne s’agit que d’un ou deux versets.
Formez des groupes de deux ou trois jeunes gens. Distribuez à chaque jeune homme un
exemplaire de Sujets et références et attribuez un sujet de la liste à chaque groupe.

36
Lecon 10

Demandez aux jeunes gens d’écrire sur leur feuille ce qu’ils retirent de chaque référence.
Demandez-leur de se préparer à présenter un rapport en groupe sur leur sujet.
Rapports Demandez à chaque groupe de faire un rapport sur ce qu’ils ont appris sur le sujet en
question. Posez des questions aux membres du groupe pour que chacun se serve de
ses notes pour contribuer au rapport.
•Qui, parmi vous, a appris au moins une chose nouvelle, aujourd’hui?
•Qu’avez-vous appris?

Conclusion
Tâche Exhortez les jeunes gens à étudier les autres sujets de la liste.

37
Sujets et références

Royaume céleste: 1 Corinthiens 15:40-42; D&A 76:50-60, 92-96; D&A 78:7; D&A 131:1-3;
D&A 137.

Satan: 2 Néphi 2:17-18; Alma 30:60; Alma 34:23; 3 Néphi 18:18; D&A 10:20, 22-27, 33;
D&A 63:28; D&A 78:10.

Les derniers jours: Esaïe 2:2-3; Esaïe 24:20; Daniel 2:44; Malachie 3:19-20; Matthieu 24:29-44;
D&A 29:14-17.

Prêtrise de Melchisédek: Genèse 14:18; Hébreux 5:4-6; Hébreux 7:1,2; D&A 107:1-6,8,
17-18,22.

38
Satan et ses tentations
11
OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre que le pouvoir de Satan est réel, mais que cha-
cun de nous peut résister à la tentation.

PREPARATION Documentation et matériel nécessaires:


1. Les Ecritures pour chaque jeune homme.
2. Des crayons pour marquer les Ecritures.

NOTE Cette leçon a pour but d’aider les jeunes gens à reconnaître les méthodes de Satan afin
de mieux résister à ses tentations. Vous enseignerez cette leçon et la suivante pendant
deux dimanches consécutifs.
Les jeunes gens doivent comprendre la réalité de Satan, mais vous ne devez pas trop
parler de lui ni raconter vos expériences personnelles avec les puissances du mal. Evitez
de discuter de l’occulte. Si des jeunes gens parlent de sujets comme l’oui-ja, les
séances de spiritisme ou le culte de Satan, vous devez leur dire qu’il s’agit des outils de
Satan et qu’on nous a conseillé de les éviter complètement. Ramenez ensuite la discus-
sion à la leçon.

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Indices Lisez les indices suivants. Demandez aux jeunes gens de lever la main quand ils
penseront savoir de qui vous parlez. Personne ne doit dire mot avant que vous n’ayez
fini de lire les indices.
Je suis enfant d’esprit de Dieu, ce qui fait de vous mes frères d’esprit.
J’étais présent au conseil des cieux.
J’ai proposé d’aller sur terre pour y racheter l’humanité.
Je veux que vous deveniez semblables à moi.
Je m’efforce de vous encourager à me suivre.
•Qui est cette personne? Laissez répondre, puis lisez le dernier indice.
Je suis votre ennemi mortel.
•Maintenant, qui pensez-vous que je suis en train de décrire? (Satan, le diable.)
Ecriture et discussion Demandez aux jeunes gens de lire Moïse 4:1-4.
•Que voulait faire Satan au début? (Détruire notre libre arbitre.)
•Y réussit-il? (Non.)
•Que lui arriva-t-il? (Il fut chassé des cieux et devint le diable.)
•Que fait-il actuellement? (Il essaie d’égarer le genre humain.)
•Qui sont ses captifs? (Ceux qui le suivront au lieu de suivre Dieu.)
Expliquez aux jeunes gens que dans un sens, la guerre entamée dans les cieux se
poursuit toujours. Satan continue à lutter contre Dieu et essaie de nous persuader de
le suivre.

39
•Pourquoi est-il important de savoir que Satan et ses plans existent réellement? (Si nous
savons que Satan, ses plans et ses tentations sont réels, cela peut nous aider à recon-
naître ses tactiques et y résister.)

Satan est réel


Ecriture et discussion Demandez aux jeunes gens de lire 2 Néphi 28:22.
•Qu’est-ce que Satan veut que nous croyions à son sujet? (Qu’il n’existe pas.)
La première étape pour combattre Satan est de reconnaître qu’il existe réellement. A
notre époque, beaucoup de gens croient que Satan n’est qu’un mythe, qu’il ne
représente que le mal qui est en l’homme.
•Pourquoi Satan ne veut-il pas que nous croyions en lui? (Si nous le prenons à la légère,
nous ne serons pas prêts à lui résister.)
Comparez cette conception de Satan à l’expérience de Joseph Smith. Demandez aux
jeunes gens de prendre Joseph Smith—Histoire 15-16.
•Qu’arriva-t-il lorsque Joseph se mit à prier? (II fut dominé par la puissance du mal.)
•Qui était cette puissance maléfique? (Satan.)
•Comment le prophète décrivit-il la puissance de Satan? (Il dit qu’elle était réelle et
qu’elle était plus forte que n’importe quelle puissance jamais ressentie par lui aupara-
vant.)
•Comment Joseph se libéra-t-il de la puissance de Satan? (Il pria intérieurement.)
Citation Lisez ce qui suit:
«Une des choses qui met les jeunes en difficulté, et je l’ai appris en fréquentant des
jeunes presque toute ma vie, . . . c’est qu’ils ne prennent pas Satan assez au sérieux. Il
possède un grand pouvoir et c’est lorsque nous croyons qu’il n’en a pas, lorsque nous
sentons que nous pouvons régler nos problèmes tout seuls, que nous risquons d’avoir
des difficultés» (William H. Bennett dans Conference Report, Conférence interrégionale
de Nouvelle-Zélande, 1976, page 14).
•Etes-vous d’accord sur ce point? Pourquoi ou pourquoi pas?
•Pourquoi certains ne prennent-ils pas suffisamment au sérieux la puissance de Satan?

L’oeuvre de Satan a pour but de nous détruire


Ecriture et discussion Expliquez aux jeunes gens que dans la vie prémortelle, Satan n’a pas réussi à détruire
notre libre arbitre, mais qu’il sait qu’il peut toujours détruire notre âme s’il peut dès main-
tenant nous amener à mal utiliser le libre arbitre.
Demandez aux jeunes gens de lire et de marquer 2 Néphi 2:27.
•Qu’est-ce qu’entraîne un bon choix? (La liberté et la vie éternelle.)
•Quel est le résultat quand on suit Satan? (La captivité et la mort.)
•Comment des gens peuvent-ils devenir captifs en suivant Satan?
•Comment un disciple de Satan meurt-il? (II meurt spirituellement parce qu’il se sépare
de Dieu.)
•Quel est le but ultime de Satan? (Rendre tous les hommes «malheureux comme lui».)
Citation et discussion ElRay L. Christiansen a défini certaines tactiques de Satan: «Satan connaît tous les tours.
Il sait où nous sommes susceptibles d’être tentés et comment nous entraîner à faire le
mal. Ses messagers et lui proposent le mal, minimisent la gravité du péché et rendent le
mal attirant» (Dans «Q and A», New Era, juillet 1975, page 49).
•Quelles sont les trois tactiques mentionnées précisément par frère Christiansen? (Satan
nous propose le péché, minimise sa gravité et le rend attirant.)

40
Lecon 11

Tableau et discussion Ecrivez au tableau: «Il propose le péché.»


•Quels péchés Satan propose-t-il d’habitude aux jeunes? Dressez la liste des réponses
au tableau. Voici quelques réponses possibles: boire, fumer, tricher, mentir, voler à l’éta-
lage, prendre de la drogue, dire des jurons et être sexuellement immoral.
•Comment, à notre époque, Satan essaie-t-il d’influencer les jeunes?
Ecrivez au tableau: «Il minimise la gravité du péché.»
Reprenez la liste des péchés. Demandez aux jeunes gens de vous fournir des exemples
d’arguments qu’emploie Satan pour essayer de minimiser la gravité de chaque péché.
Ecrivez les réponses au tableau à la droite de chaque péché. Voici quelques réponses
possibles:
«Tout le monde le fait.»
«Cela ne fait de mal à personne, alors où est le mal?»
«Une seule fois ne fera pas de mal.»
«Cela ne fera du mal qu’à moi.»
«Cela ne peut être mal si deux personnes s’aiment.»
•En quoi ces arguments sont-ils mauvais? (Ils ne prennent pas en compte les con-
séquences à long terme du péché comme la perte du respect de soi, la perte de la spiri-
tualité, l’impossibilité de partir en mission, de se marier au temple ou d’accéder au roy-
aume céleste, ni les blessures causées aux parents et aux autres personnes.)
Si le temps le permet, vous pouvez étudier chaque argument et expliquer les facteurs
qu’il ne prend pas en compte.
Ecrivez au tableau: «Il rend le péché attirant.»
•Comment Satan essaie-t-il de rendre le péché attirant? (Il fait ressortir les côtés
agréables et donne l’impression que c’est la chose à faire pour être bien vu.)
•Quels outils emploie-t-il pour rendre le péché attirant? (La télévision, les films, les livres,
les magazines, la pression de groupe.)
•En quoi la publicité essaie-t-elle de rendre le péché attirant? (Elle associe l’alcool et le
tabac à la popularité, à la richesse et aux passions. Elle montre des gens séduisants et
célèbres en train d’utiliser ces produits.)
Citation Expliquez que Satan nous connaît, nous et nos faiblesses. Il sait quels péchés nous pro-
poser et quand nous les proposer, d’habitude quand nous sommes fatigués ou
découragés. Voici ce qu’a dit David O. McKay: «Votre plus grande faiblesse sera l’endroit
où Satan essayera de vous tenter, essayera de l’emporter sur vous; et si vous vous êtes
rendus faibles, il augmentera cette faiblesse» («The temptations in Life», Improvement
Era, juillet 1968, page 3).
Questions à méditer •Quelle est votre plus grande faiblesse? Comment êtes-vous tenté dans ce domaine?
Que pouvez-vous faire pour vous fortifier dans ce domaine? (Ne demandez pas aux
jeunes gens de répondre à haute voix.)
Discussion •A quels moments sommes-nous le moins capables de combattre la tentation? (Les
réponses comprendront les idées suivantes: quand nous sommes découragés, quand
nous sommes fatigués, physiquement et mentalement, quand nous croyons pouvoir
vaincre la tentation sans l’aide du Seigneur, quand nous nous sommes disputés avec
nos amis, nos parents ou des dirigeants de l’Eglise).
Expliquez que l’une des tactiques les plus efficaces de Satan est de nous conduire lente-
ment du bien au mal. Il lui importe peu de passer quinze jours ou deux ans pour nous
amener à commettre un grave péché tant qu’il voit que nous devenons de plus en plus
désireux d’écouter ses suggestions.

41
Si Satan vous tentait dès le départ de commettre un péché grave, vous n’y penseriez
même pas. Et pourtant, il peut vous tenter par ce qui vous semble être des péchés petits
ou sans importance. Puis, peu à peu, il vous proposera des péchés de plus en plus
graves jusqu’au jour où il pourra vous tenter avec quelque chose à quoi vous n’auriez
d’abord jamais pensé.
•Comment avez-vous vu Satan travailler ainsi avec les diverses tentations?

Nous pouvons résister à Satan


Histoire tirée d’une La Perle de Grand Prix rapporte une entrevue que le prophète Moïse eut avec Dieu, au
Ecriture cours de laquelle il parla face à face avec Dieu. Après que Dieu se fut retiré de Moïse,
Satan apparut à ce dernier. Il commanda à Moïse de l’adorer. Moïse, qui avait vu la gloire
de Dieu, reconnut que Satan était un imposteur.
Lisez la réponse qu’il fit à Satan et qui se trouve dans Moïse 1:18- 22.
•Comment Moïse fut-il délivré du pouvoir de Satan? (II continua à faire appel à Dieu et il
ordonna à Satan de se retirer.)
•Comment avez-vous réussi à résister aux tentations de Satan?
Citation «Quand il est mis au défi, Satan est en colère comme avec Moïse. Il cria d’une voix forte,
trembla et frémit et il se retira de Moïse qui était résolu . . . Il n’avait rien d’autre à faire. Il
doit partir quand vous lui dites: ‹Retire-toi de moi, Satan.› Toute âme qui possède un
corps mortel est plus forte que Satan, si cette âme est décidée» (Spencer W. Kimball,
«The Blessings and Responsibilities of Womanhood», Ensign, mars 1976, page 71;
italiques ajoutées).

Conclusion
Tâche Exhortez les jeunes gens à se montrer fermes dans leur détermination à résister à Satan
et à ses tentations. Mettez à nouveau l’accent sur le fait que Satan ne peut exercer
aucun pouvoir sur nous si nous lui résistons.
Encouragez les jeunes gens à chercher sérieusement le point faible de leur vie par
lequel Satan pourrait essayer de les attaquer. Demandez-leur d’écrire dans leur journal
deux moyens de triompher de ce point faible.

42
La prière
12
OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre qu’il peut se rapprocher de son Père céleste en
priant sincèrement.

PREPARATION 1. Documentation nécessaire: Les Ecritures pour chaque jeune homme.


2. Préparez un exemplaire par jeune homme de la feuille intitulée: «Invitation à parler
avec Dieu».
3. Affichez l’image 3, «Enos en prière» (image 305 de la trousse des images de l’Evangile
[34730 140])

NOTE Certains jeunes gens prient rarement en privé ou n’ont peut-être jamais prié personnelle-
ment. La qualité de la prière peut varier même chez ceux qui prient tous les jours.
Certains ont encore à découvrir les bénédictions que l’on reçoit quand on prie notre Père
céleste. D’autres ont peut-être reçu de nombreuses réponses à leurs prières. Bien que
les expériences des détenteurs de la Prêtrise d’Aaron puissent varier, cette leçon a pour
but de les amener tous à avoir le désir de prier quotidiennement pour remercier notre
Père céleste et pour recevoir de l’aide et des bénédictions grâce à la prière.

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Histoire et discussion Racontez ou lisez l’histoire ci-après:
«Ron Clark . . . n’oubliera jamais cet après-midi. Il était couché par terre, immobilisé sous
une bétaillère de deux tonnes au fond d’une cuvette désertique. Près de lui, se trouvaient
plusieurs de ses meilleurs amis morts. Autour de lui, il y avait un désastre sanglant,
résultat du moment où le gros camion s’était jeté en marche arrière dans le précipice
alors qu’il transportait 45 personnes. Il y avait maintenant douze morts sur quarante-cinq
personnes. Et il y avait en plus vingt blessés. Ron, lui-même était immobilisé près de l’a-
vant du lourd véhicule où se trouvait le plus grand poids. Il avait eu la mâchoire griève-
ment démise lorsque le camion avait basculé, et il avait la jambe gauche écrasée sous le
camion . . .
«Ron fut le dernier à être dégagé de l’accident. Peu après qu’il eût été conduit à l’hôpital
de Panguitch (en Utah), sa famille arriva de Provo.
«- Je vais bien, maman, avait-il dit.
«Ce scout de seize ans fit preuve d’un courage remarquable. Et quelques jours plus tard,
il lui fut demandé de faire preuve d’un courage peut-être encore plus grand.
«Il rentra chez lui où il fallut le nourrir à l’aide d’une paille parce qu’il ne pouvait remuer
sa mâchoire très enflée. Il pouvait à peine parler. Il ne pouvait chanter. C’était grave pour
lui. Toute sa vie, il avait apporté beaucoup de beauté et de plaisir dans la vie de ceux qui
entendaient sa voix incomparable . . .
«Les funérailles de Gordon devaient arriver et puis, le lendemain, les funérailles collec-
tives de cinq de ses amis les plus chers. Ron ne pouvait se déplacer qu’un peu sur des
béquilles quand le président de pieu, Ben E. Lewis, vint le voir.
«- Ronnie, lui avait-il dit, les familles veulent que tu chantes aux funérailles.
«Comment pouvait-il le faire? Il avait la mâchoire beaucoup trop enflée pour la
bouger . . .

43
«- Tu pourras chanter, avait promis le président Lewis, si tu pries et si tu le veux vraiment.
«Il le voulait vraiment. Il passa les quelques heures qui suivirent à prier. Il savait que seul
le Seigneur pouvait l’aider à accomplir cette tâche incroyable.
«Il ne put manger, le matin des funérailles. La mâchoire était raide, et il parlait entre ses
dents. La répétition fut un échec. Avec les dents serrées, il n’avait ni résonnance ni port
de voix. Mais il avait donné sa parole.
«Il continua à prier sincèrement jusqu’au moment où il s’assit avec son frère Bob dans la
tribune du choeur du . . . Tabernacle de Provo.
«Puis soudain, quelques minutes avant de chanter, il éprouva un sentiment très paisible
et se tourna vers son frère: ‹Je peux bouger la mâchoire›, murmura-t-il. ‹Je me sens
bien.›
«Il prit les béquilles, monta en boitant jusqu’à l’orgue et fit un signe de tête accompagné
d’un faible sourire à l’organiste, Byron Jensen. Le jeune scout se redressa de toute sa
hauteur et regarda en bas, vers les cercueils couverts de fleurs qui contenaient le corps
de cinq amis qu’il connaissait depuis sa plus tendre enfance. Comment pourrait-il
chanter?
«Sa voix s’éleva, belle et pure. ‹Que le Seigneur vous bénisse et vous garde . . . › Les
notes fermes emplirent le tabernacle et montèrent aux cieux sur la brise estivale.
‹Remplissez vos rêves de doux lendemains. Ne pensez pas à ce qui aurait pu être . . . ›
La mélodie fut forte jusqu’au dernier mot, mais là . . . il ne put poursuivre. Il hésita et puis
murmura: ‹jusqu’à ce que nous nous retrouvions.›
«Les larmes ruisselaient sur le visage des quinze cents personnes réunies dans le taber-
nacle, des larmes versées non seulement pour les cinq garçons qui avaient été
emportés, mais aussi des larmes pour le courage du jeune scout à la mâchoire enflée.
«En ce qui concerne cette mâchoire, immédiatement après le chant, elle se referma et
Ron ne put la rouvrir que des semaines plus tard.
«Personne ne peut dire à Ron que les miracles ne se produisent pas . . . Mais les mira-
cles ne se produisent pas seuls. Il faut une foi réelle, des prières sincères et beaucoup
d’efforts personnels. Dans ce cas, tout cela fut fourni abondamment par un jeune
homme très fort» (Loyd Wright, «With Trust in God», New Era, août 1967, pages 42,43).
•Que devait ressentir ce jeune homme au sujet de la puissance de la prière? Pourquoi?
•Comment la prière vous a-t-elle aidé à faire quelque chose que vous pensiez ne pas
pouvoir faire?
Demandez aux jeunes gens de parler d’expériences qu’ils ont peut-être vécues. Il est
inutile que les miracles soient grands comme dans cette histoire; il peut s’agir de tâches
simples et quotidiennes dans lesquelles ils ont reçu de l’aide grâce à leurs prières. Soyez
prêt à raconter une expérience personnelle, si nécessaire, pour animer la discussion.

La prière est une communication avec notre Père céleste


Discussion •Quand nous est-il facile de prier? Pourquoi?
Demandez aux jeunes gens de répondre avec précision.
•Quand avez-vous du mal à prier? Pourquoi?
Demandez aux jeunes gens de répondre avec précision.
•Quelle est la différence entre le simple fait de «faire» une prière et de prier avec une
intention réelle?
Activité autour Distribuez aux jeunes gens un exemplaire d’ «Invitation à parler avec Dieu». Lisez tous
des Ecritures les versets de la feuille et discutez-en. Demandez aux jeunes gens d’écrire les mots-clefs
tirés des Ecritures, à droite de la référence scripturaire.
•Comment pouvons-nous prier toujours?

44
Lecon 12

Citation et discussion •Que signifie avoir une prière dans le coeur? Ne nous enseigne-t-on pas que lorsque
nous prions, nous devons le faire à haute voix?
La citation suivante peut vous aider dans l’explication:
«Vous pouvez évidemment parler au Seigneur sans remuer les lèvres. Vous pouvez être
assis en classe et prier en pensée ou traverser la faculté et parler au Seigneur dans votre
esprit. Vous pouvez prier en silence au milieu d’une foule. Mais de temps en temps,
dans le calme de votre chambre, agenouillez-vous pour parler à haute voix au Seigneur.
Parlez-lui aussi longtemps que vous le voudrez et dites ce que vous ressentez au plus
profond de votre coeur. Parlez-lui de vos frustrations, de votre désir de progresser, de
votre désir de pouvoir réaliser vos rêves. Demandez-lui de vous révéler ce que vous avez
besoin de faire pour découvrir votre destinée» (George Durrant, Someone Special,
Starring Youth, page 63.)
•Comment avez-vous été aidé en faisant des prières dans votre coeur?

Conclusion
Citation Expliquez aux jeunes gens que pour nous aider dans nos efforts pour nous rapprocher
de lui, notre Père céleste nous a appris, par l’intermédiaire de nos dirigeants modernes,
comment prier. Lisez les idées de H. Burke Peterson, et discutez-en:
«Lorsque vous ressentez le besoin de vous confier au Seigneur ou d’améliorer la qualité
de vos conversations avec lui, de vos prières, si vous préférez, je vais vous conseiller
une manière de procéder: allez où vous pourrez être seul, réfléchir, vous agenouiller et lui
parler à haute voix. Votre chambre, la salle de bains ou un réduit feront l’affaire.
Imaginez-le maintenant avec les yeux de l’esprit. Pensez à qui vous parlez, maîtrisez vos
pensées; ne les laissez pas vagabonder, adressez-vous à lui comme à votre Père et
votre ami. Dites-lui alors ce que vous avez vraiment envie de lui dire, pas des phrases
banales qui n’ont que peu de sens, mais ayez avec lui une conversation sincère qui vient
du coeur. Confiez-vous à lui, demandez-lui pardon, suppliez-le, prenez plaisir à être avec
lui, remerciez-le, exprimez-lui votre amour et écoutez ses réponses. Savoir écouter est
une partie essentielle de la prière. Les réponses du Seigneur viennent calmement, très
calmement. En fait, peu de gens entendent ses réponses distinctement avec les oreilles.
Nous devons écouter très attentivement ou nous ne les reconnaîtrons jamais. Nous
ressentons intérieurement la plupart des réponses du Seigneur, comme une expression
chaleureuse et confortable ou bien elles peuvent nous venir comme des pensées à
l’esprit. Elles sont accordées à ceux qui sont préparés et qui sont patients» (dans
Conference Report, octobre 1973, page 13 ou Ensign, janvier 1974, page 19).
Tâche Exhortez chaque jeune homme à tracer une étoile près de deux des Ecritures de l’invita-
tion, et de travailler tout particulièrement à ces aspects de la prière, pendant la semaine.

45
Une invitation à parler avec Dieu
Qui : Moroni 7:48
Pourquoi: 2 Néphi 32:9
1 Thessaloniciens 5:18
Jacques 1:5
Matthieu 7:7-8
3 Néphi 18:15
Comment: 3 Néphi 19:6
Moroni 10:4
Où: Matthieu 6:6
D&A 19:28
Quand : Alma 34:21
1 Thessaloniciens 5:17
Promesse: Alma 37:37
3 Néphi 18:20

46
Le jeûne
13
OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre que le fait de jeûner sincèrement peut lui
apporter une grande force spirituelle et davantage de bénédictions du Seigneur.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Les Ecritures pour chaque jeune homme.
b. Un crayon et une feuille pour chaque jeune homme.
2. Etudiez attentivement Esaïe 58:6-10.

NOTE Le mot jeûner crée beaucoup d’impressions et des sentiments différents chez l’adoles-
cent en pleine croissance. A une période où il a de plus en plus d’appétit, il peut avoir
du mal à respecter correctement le jeûne. Mettez l’accent sur les aspects positifs du
jeûne. Les jeunes gens doivent comprendre le lien qui existe entre la prière et le jeûne.
Ils doivent comprendre aussi qu’ils peuvent apprendre à mieux respecter la loi du jeûne.

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Jeûner correctement
Questionnaire Distribuez une feuille et un crayon à tous les jeunes gens. Ils devront y inscrire les
chiffres de un à dix. Expliquez-leur que vous allez leur présenter un bref questionnaire
auquel ils répondront par «vrai ou faux» pour évaluer leurs connaissances en ce qui con-
cerne le jeûne.
Vrai ou faux
1. Il faut toujours jeûner pendant vingt-quatre heures.
2. Il faut toujours accompagner le jeûne de la prière.
3. Nous pouvons jeûner pour de nombreuses raisons.
4. Le jeûne est bon pour l’esprit, mais mauvais pour le corps.
5. Le jeûne est un commandement.
6. Jeûner, c’est s’abstenir entièrement et seulement de nourriture.
7. Toute personne de plus de huit ans doit jeûner sans se préoccuper de son état de
santé.
8. Le jeûne donne un sens plus profond à la prière.
9. La prière donne un sens plus profond au jeûne.
10. Il est facile de jeûner.
Demandez à chaque jeune homme de corriger sa feuille. Restez bref dans vos commen-
taires. Voici les bonnes réponses:
1. Faux. Il est parfois impossible de jeûner pendant vingt-quatre heures d’affilée (voir
Doctrine de l’Evangile, pages 204,205).
2. Vrai. (Voir Doctrine de l’Evangile, page 198).
3. Vrai. (Nous en discuterons pendant la leçon).
4. Faux.
5. Vrai (voir D&A 88:76).

47
6. Faux. Jeûner, c’est s’abstenir de nourriture et de boisson (voir Doctrine de l’Evangile,
page 204).
7. Faux (voir Doctrine de l’Evangile, page 204).
8. Vrai.
9. Vrai.
10. Vrai ou faux selon l’habitude qu’on a de jeûner.
Expliquez que pour bien respecter le dimanche de jeûne, il faut s’abstenir de nourriture
et de boisson pendant deux repas consécutifs, assister à la réunion de jeûne et de
témoignage et offrir à l’évêque un don généreux pour aider les nécessiteux. Nous pou-
vons évidemment jeûner à d’autres moments que le dimanche de jeûne.

Des miracles peuvent se produire grâce au jeûne


Histoire tirée Un jour, un homme amena à Jésus son fils qui était possédé par un esprit malin. Cet
des Ecritures homme expliqua qu’il avait amené son fils aux disciples de Jésus qui n’avaient pu
chasser ce démon. Après que Jésus l’eut chassé, ses disciples vinrent le trouver
pour lui demander en privé: «Pourquoi n’avons-nous pas pu chasser ce démon?»
(Matthieu 17:19).
•Que répondit Jésus à ses disciples? (Demandez à un jeune homme de lire Marc 9:29
pour y découvrir la réponse: «Mais cette sorte [de démon] ne sort que par la prière et
par le jeûne.»)
Histoire «(Un jeune évêque riche d’Honolulu) fut appelé un jour par l’hôpital Queen pour y donner
une bénédiction à un jeune garçon qui avait la polio. C’était une soeur hawaïenne qui
l’avait appelé. Il était son évêque et elle lui dit: ‹Frère, venez, mon fils a la polio et je
veux que vous veniez pour lui donner une bénédiction.› Elle attendit toute la journée et
l’évêque ne vint pas. Il ne vint pas de la nuit, ni le lendemain matin, mais il finit par arriver
au début de l’après-midi. Elle se mit en colère. Elle le traita de tous les noms qu’elle
pouvait trouver. ‹Vous, mon évêque, je vous appelle pour vous dire que mon fils se trou-
ve ici avec la polio. Et vous qui êtes votre propre patron, qui possédez plusieurs voitures,
qui avez un beau bateau, vous qui avez tout ce que vous voulez et qui décidez de votre
emploi du temps, vous ne venez pas. Vous arrivez maintenant après toute une journée.›
Une fois qu’elle eût terminé et qu’elle ne pût trouver d’autres insultes, il lui dit en souri-
ant: ‹Eh bien hier, après avoir raccroché, je me suis mis à jeûner et j’ai jeûné et prié pen-
dant vingt-quatre heures. Je suis prêt maintenant à donner une bénédiction à votre fils.›
Ce soir-là, à cinq heures, le garçon quitta l’hôpital, complètement guéri de sa polio. ‹ . . .
Mais cette sorte (de démon) ne sort que par la prière et par le jeûne.›
«Je doute fort que cela se serait produit si l’évêque y était allé la veille. Je pense que
la prière et le jeûne furent nécessaires› (Matthew Cowley, Matthew Cowley Speaks,
page 150).
Histoire Expliquez que l’histoire ci-dessous parle de parents qui furent inspirés à amener leur fils
à une Autorité générale pour une bénédiction.
«Il y a un peu plus d’un an, un couple portant un jeune garçon arriva dans mon bureau.
Le père me dit: ‹Ma femme et moi, nous jeûnons depuis deux jours et nous vous avons
amené notre petit garçon pour que vous lui donniez une bénédiction. Vous êtes celui
vers qui nous avons été envoyés.›
«Je leur dis: ‹Quel est son problème?›
«Ils me racontèrent qu’il était aveugle, sourd et muet de naissance, sans coordination
musculaire et qu’à cinq ans il ne pouvait même pas ramper. Je me dis: ‹C’est bien cela.
«Ce genre (de démon) ne sort que par la prière et par le jeûne.› J’avais une foi implicite
dans le jeûne et les prières de ces parents. Je donnai une bénédiction à cet enfant et
quelques semaines plus tard, je reçus une lettre: ‹Frère Cowley, nous aimerions que vous
puissiez voir maintenant notre petit garçon. Il rampe. Quand nous lui lançons une balle
par terre, il court après sur les mains et les genoux. Il voit. Quand nous claquons des
mains au-dessus de sa tête, il fait un saut. Il entend.› La médecine avait renoncé. Dieu

48
Lecon 13

avait repris la situation en main» (Matthew Cowley, Miracles, Brigham Young University
Speeches of the Year, Provo, Utah, 18 février 1953, pages 7,8).
•Quels miracles avez-vous vu se produire grâce au jeûne?
•En quoi avez-vous été béni par le jeûne?
Expliquez que tous les jeûnes ne doivent pas nécessairement aboutir à une guérison
miraculeuse. Il existe beaucoup d’autres raisons pour jeûner. En fait, la plupart des gens
jeûnent pour d’autres raisons que la guérison des malades.

Jeûner, c’est beaucoup plus que se passer de nourriture


Tableau et discussion Ecrivez le mot prière au tableau et demandez aux jeunes gens de trouver autant de
raisons de prier que possible.
•Cette liste conviendrait-elle toujours si nous effacions le mot prière pour le remplacer
par jeûne?
Expliquez que nos premiers efforts pour jeûner peuvent être difficiles et frustrants. Le
jeûne peut nous donner l’impression qu’il s’agit seulement de se passer de nourriture et
de boisson. Mais il est possible d’y trouver vraiment des satisfactions en apprenant ce
qu’est le jeûne et en vivant des expériences spirituelles dans ce domaine.
La meilleure façon d’apprendre l’Evangile, c’est de l’appliquer. Pour commencer, la plu-
part des enfants et des jeunes gens jeûnent simplement parce que leur famille le fait ou
parce qu’ils croient que c’est bien. Ils n’ont peut-être pas réfléchi à la raison pour la-
quelle ils doivent se priver de nourriture et d’eau pendant une journée. En fait, certains
passent tout le dimanche de jeûne à faire triste mine et à attendre la fin de la journée.
Expliquez aux jeunes gens que ces pensées et ces sentiments sont normaux. Mais le
jeûne prendra davantage de sens au fur et à mesure que nous continuerons à vivre
selon sa loi du jeûne comme nous le devons.
•Que pouvez-vous faire pour faire du jeûne une expérience enrichissante? Ecrivez «Un
jeûne enrichissant» au tableau et inscrivez les réponses des jeunes gens. Veillez à ce
que les idées suivantes figurent.
1. Le jeûne doit avoir un but.
Expliquez que si nous jeûnons sans but, le jeûne ne consiste qu’à avoir faim. Si nous ne
faisons que nous passer de nourriture, nous ne penserons qu’à manger. Au contraire, si
nous jeûnons dans un but, même simple, ce but devient le centre de notre attention.
•Quelle différence y a-t-il entre jeûner et ne pas manger? (Le jeûne consiste à s’abstenir
volontairement de nourriture et de boisson pour devenir plus humble et pour se rap-
procher de notre Père céleste.)
Activité basée Chargez chaque jeune homme d’une ou deux Ecritures de la liste suivante. Accordez-
les Ecritures leur quelques minutes pour lire les références dont ils sont chargés. Chacune contient un
but de jeûne. Demandez à chaque jeune homme de donner la raison du jeûne précisée
par son Ecriture. Vous pouvez inscrire chaque référence et une brève déclaration au
tableau. Servez-vous de cette liste lorsque vous discuterez du but que les jeunes gens
pourraient avoir pour jeûner.
2 Samuel 12:15-16 (Pour aider à guérir les malades)
Esaïe 58,6-7 (Pour aider les pauvres)
Actes 13:2-3 (Pour pouvoir accomplir des ordonnances)
Mosiah 27:22-24 (Pour pouvoir se repentir)
Alma 5:46 (Pour une révélation et un témoignage)
Alma 6:6 (Pour aider les non-membres)
Alma 17:3 (Pour avoir des révélations et de l’aide pour être un meilleur détenteur de la
prêtrise)

49
Alma 17:9 (Pour pouvoir être un meilleur missionnaire)
Alma 45:1 (Pour adorer et exprimer de la gratitude)
Hélaman 3:35 (Pour être plus humbles et avoir une foi plus grande dans le Christ)
Hélaman 9:10 (Pour avoir de la force dans le chagrin)
D&A 88:76 (Pour obéir à un commandement du Seigneur)
•En quoi le fait de jeûner pour l’un de ces buts vous a-t-il aidé?
2. Il faut ajouter la prière au jeûne.
•Qu’est-ce qu’un alliage? (Un mélange de métaux qui donne un produit final plus fort
que chaque composant d’origine pris séparément.)
•Comment l’association du jeûne et de la prière vous a-t-elle aidé à devenir plus fort?
Citation Expliquez aux jeunes gens qu’ajouter le jeûne aux prières peut se comparer au second
souffle de l’athlète.
«Les athlètes disent souvent qu’ils retrouvent un second souffle ou reçoivent une force
supplémentaire après avoir donné tout ce qu’ils pouvaient. Un joueur de basket-ball, par
exemple, qui joue jusqu’à ce qu’il soit extrêmement fatigué peut soit ralentir, soit contin-
uer à jouer de toutes ses forces, même si pendant un certain temps c’est extrêmement
difficile. S’il choisit cette dernière possibilité et s’efforce de continuer à jouer, il peut trou-
ver ce que l’on appelle son second souffle. Cette force supplémentaire n’est toutefois
apportée que lorsque le joueur fait tous ses efforts, plus encore un petit peu» (John H.
Vandenberg, «Fasting», Improvement Era, février 1969, page 71).
3. Témoignez.
Vous pouvez témoigner pendant une réunion de jeûne et de témoignage, devant un ami
ou votre famille ou dans votre journal.
4. Consacrez du temps à méditer ce qui est important.
Nous devons recompter nos bénédictions, revoir nos buts justes et planifier pour nous
améliorer.
5. Terminez le jeûne par une prière.

Conclusion
Citation et discussion Thorpe B. Isaacson a déclaré: «Le jeûne, c’est s’abstenir complètement de manger et de
boire. Le jeûne avec la prière, sa compagne, est conçu pour accroître la spiritualité, pour
favoriser l’esprit de dévouement et l’amour pour Dieu, pour augmenter la foi des
hommes, nous assurant ainsi la faveur divine; pour encourager l’humilité et le repentir de
l’âme; pour aider à devenir juste et pour enseigner à l’homme qu’il n’est rien et qu’il
dépend de Dieu, et pour faire avancer rapidement sur le chemin du salut ceux qui se
soumettent bien à cette loi du jeûne» (Conference Report, avril 1962, page 67).
Posez aux jeunes gens les questions qui suivent:
•Jusqu’à quel point devons-nous nous abstenir de nourriture et de boisson quand nous
jeûnons? (Complètement.)
•Quelle est la compagne du jeûne? (La prière.)
•Comment le jeûne a-t-il développé votre spiritualité et votre foi?
•Comment le jeûne vous a-t-il aidé à devenir plus humble?
•Comment le jeûne vous a-t-il appris que vous dépendiez de Dieu?

Conclusion
Tâche Demandez aux jeunes gens de choisir un but précis pour jeûner et de faire de la prière
une partie importante de leur expérience la prochaine fois qu’ils jeûneront.

50
L’obéissance à Dieu
14
OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre que nous obéissons au Seigneur parce que
nous l’aimons et que l’obéissance nous apporte le bonheur et la liberté.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Les Ecritures pour chaque jeune homme
b. Des crayons pour marquer les Ecritures.
2. Vous pouvez charger différents jeunes gens des quatre études de cas. Chacun devra
raconter son étude de cas et diriger la discussion.

NOTE Expliquez que nous vivons dans un monde où l’on se moque souvent de l’obéissance à
Dieu. Mais les saints des derniers jours comprennent que nous ne connaîtrons véritable-
ment le bonheur et la liberté qu’en étudiant les lois de Dieu et en leur obéissant. Nous
pouvons obéir par respect ou par sens du devoir, mais nous devrions obéir au Seigneur
parce que nous l’aimons. Plus nous aimerons notre Père céleste, plus nous voudrons
suivre ses conseils et son exemple. En tant que consultant, vous avez pour rôle d’assu-
rer à nouveau aux jeunes gens qu’ils ne pourront recevoir le bonheur qu’ils recherchent
qu’en obéissant aux grandes lois de Dieu.

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Histoire et discussion Lisez ou racontez l’histoire suivante:
Laurent pêchait au bord de la rivière, près de la ferme familiale. Il avait passé une bonne
journée. Il réfléchit à ces trois années qui s’étaient écoulées depuis que sa famille s’était
installée dans cette ferme. Il aimait le paysage paisible, les bons moments passés en
famille et les animaux. La plupart du temps, il avait même pris plaisir à travailler dur.
Cet après-midi-là, il était particulièrement heureux. Son père allait rentrer après plusieurs
jours passés en ville. Il se releva soudain. Il avait presque oublié: son père lui avait
demandé de réparer la vieille remise pour un veau qu’il ramènerait de la ville. Laurent
se rendit chez lui aussi vite qu’il le pouvait. Deux heures plus tard, il put s’asseoir,
épuisé. Il avait terminé ce que son père lui avait demandé de faire. Il pouvait maintenant
se détendre.
•Pourquoi Laurent cessa-t-il immédiatement de pêcher pour accomplir la tâche dont son
père l’avait chargé?
•En quoi les expériences que Laurent avait vécues avec son père le poussèrent-elles à
vouloir accomplir cette tâche?

Nous devons obéir au Seigneur parce que nous l’aimons


Tableau et discussion Ecrivez au tableau: Le devoir nous fait faire des choses; l’amour nous pousse à bien les
accomplir.
•Pourquoi l’obéissance de quelqu’un dépend-elle de son amour?
•Quand avez-vous obéi par devoir ou par crainte?
•Quand avez-vous obéi par amour?

51
Ecriture et discussion Demandez à un jeune homme de lire Jean 14:15. Discutez de son sens. Conseillez à
chaque jeune homme de marquer ce verset.
•Les gens qui disent aimer le Seigneur, mais qui ne font que peu d’efforts pour obéir à
ses commandements sont-ils sincères?
Etude de cas tirés Expliquez qu’il existe dans les Ecritures de nombreux exemples où les gens ont obéi au
des Ecritures Seigneur par amour. Si vous avez déjà réparti les tâches, demandez aux jeunes gens de
présenter les études de cas suivantes; autrement, vous les présenterez vous-même.
Etude de cas 1 La reine Jézabel menaçait de tuer Elie, le prophète. Le Seigneur dit à ce dernier d’aller
se cacher près du torrent de Kerith. Nous trouvons dans les Ecritures cette vérité, simple
et belle: «Il partit et agit selon la parole de l’Eternel» (1 Rois 17:5). Conseillez aux jeunes
gens de marquer cette phrase dans leurs Ecritures. Ecrivez au tableau: «Elie: il partit et
agit.» Expliquez qu’Elie ne discuta pas, qu’il ne chercha pas d’excuses; il «partit et agit»,
tout simplement.
Etude de cas 2 Léhi, prophète et père, donna à ses fils les instructions que lui révélait le Seigneur.
Laman et Lémuel discutèrent et refusèrent, lui répondant qu’on leur demandait de faire
quelque chose de difficile (voir 1 Néphi 3:5). Néphi, montrant à la fois qu’il voulait con-
naître son Père céleste et qu’il aimait ce dernier et son père terrestre, répondit: «J’irai et
je ferai ce que le Seigneur a commandé» (1 Néphi 3:7). Conseillez aux jeunes gens de
marquer cette phrase dans leurs Ecritures. Ecrivez au tableau: «Néphi: j’irai et je ferai.»
Etude de cas 3 Le jeune Joseph Smith avait passé la nuit à écouter l’ange Moroni. Le lendemain matin,
affaibli par l’expérience de cette nuit-là, Joseph reçut l’ordre d’aller parler de ses expé-
riences à son père. Ecoutez ce que dit le jeune Joseph: «J’obéis; je retournai vers mon
père dans le champ et je lui répétai tout» (Joseph Smith - Histoire 50). Dites aux jeunes
gens de marquer cette Ecriture, puis écrivez au tableau : «Joseph Smith : obéis.»
Etude de cas 4 Lorsqu’il souffrit dans le jardin de Gethsémané pour les péchés de toute l’humanité,
Jésus-Christ pria ainsi: «Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi!
Toutefois, non pas comme je veux, mais comme tu veux» (Matthieu 26:39). Dites aux
jeunes gens de marquer ce verset, puis écrivez au tableau «Jésus: comme tu (Père
céleste) veux.»
Témoignage Témoignez que nous voudrons obéir à notre Père céleste si nous l’aimons. Nous devons
renforcer notre amour pour le Seigneur si nous avons du mal à obéir.
•Comment pouvez-vous renforcer votre amour pour votre Père céleste?

L’obéissance nous apporte la liberté et le bonheur


Cantique, Ecriture, Demandez à un jeune homme de lire le premier couplet de «Sachez que chacun peut
tableau et discussion choisir» (Cantiques, n° 155)
•Que signifie: «Jésus n’a jamais voulu forcer les hommes au salut»?
Demandez aux jeunes gens de lire Jean 8:31.
•Comment pouvez-vous «demeurer dans» la parole du Sauveur?
•Que pouvez-vous faire pour devenir un disciple?
Demandez aux jeunes gens de lire Jean 8:32.
•Quel effet la vérité aura-t-elle sur nous si nous l’ignorons et si nous ne la mettons
pas en pratique dans la vie?

52
Lecon 14

Ecrivez au tableau:

La vérité peut nous libérer:

La vérité peut nous rendre libres de:

Demandez aux jeunes gens de citer autant de choses qu’ils le pourront sous chaque
déclaration. Voici des exemples:
Du péché.
De la culpabilité.
Du trouble.
Des soucis.
Des doutes.
De l’ignorance.
De choisir intelligemment.
De progresser dans la prêtrise.
D’aller en mission.
De nous marier au temple.
Demandez aux jeunes gens de lire Doctrine et Alliances 130:20-21.
•Quels sont les résultats de l’obéissance? (Les bénédictions.)
Illustration au tableau Dessinez l’illustration suivante au tableau:

Obéissance

Bénédictions

Bonheur et
amour du Seigneur

•Pourquoi avons-nous le désir encore plus grand d’obéir lorsque nous recevons des
bénédictions et que nous devenons heureux?
•Qu’arrive-t-il lorsque nous obéissons de plus en plus? (Nous recevons davantage de
bénédictions.)
•Que ressentons-nous quand nous recevons de plus en plus de bénédictions?

53
Ajoutez ce qui suit à l’illustration du tableau:

Obéissance
accrue

Bénédictions
supplémentaires

Plus grands bonheur


et amour du Seigneur

•Dans quelle disposition d’esprit devons-nous obéir?


Demandez aux jeunes gens de lire Doctrine et Alliances 58:29.
•Quelle récompense notre Père céleste accorde-t-il à ceux qui gardent les commande-
ments le doute au coeur?

Conclusion
Citation Lisez la citation suivante: «L’obéissance est la première loi céleste, la pierre angulaire sur
laquelle reposent toute justice et toute progression. L’obéissance consiste en une
soumission à la loi divine, conformément à l’esprit et à la volonté de (Dieu)» (Bruce R.
McConkie, Mormon Doctrine, page 539).
Témoignage et tâche Témoignez que chaque commandement, si nous y obéissons, nous vaudra un bonheur
durable. Demandez à chaque jeune homme de trouver un commandement auquel il a du
mal à obéir parce qu’il ne le comprend pas très bien. Exhortez chaque jeune homme à
obéir pleinement à ce commandement pendant un mois en même temps qu’il priera et
étudiera pour le comprendre et pour en être convaincu.

54
L’exaltation grâce au
respect des alliances 15
OBJECTIF Chaque jeune homme doit avoir le désir de se préparer pour l’exaltation.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Les Ecritures pour chaque jeune homme.
b. Des crayons pour marquer les Ecritures.
2. Préparez deux affiches. Ecrivez sur l’une d’elles: L’immortalité est la résurrection du
corps de chair et d’os à une vie infinie. Don gratuit fait à tous ceux qui se trouvent sur
la terre, l’immortalité est un résultat de la résurrection de Jésus-Christ. Ecrivez sur
l’autre affiche: L’exaltation est la vie éternelle, le genre de vie que Dieu mène. Il s’agit
de la continuité de la cellule familiale dans l’éternité. Ceux qui l’obtiennent gagnent une
place dans le plus élevé des trois cieux du royaume céleste. Cet héritage n’est
accordé qu’à ceux qui remplissent certaines conditions.
3. Avant la réunion de la prêtrise, préparez le tableau comme suit:

Exaltation
Royaume
céleste

Vie Vie terrestre Royaume


prémortelle terrestre

Royaume
téleste

4. Préparez des feuilles à distribuer portant les citations utilisées dans la leçon (facultatif).

NOTE Le plus grand don que nous puissions recevoir est l’exaltation ou la vie éternelle. La réa-
lité de l’exaltation dépasse de beaucoup notre compréhension et notre imagination, mais
nous en connaissons le chemin: faire et garder certaines alliances avec le Seigneur.
La force de votre désir d’obtenir l’exaltation sera un facteur déterminant pour inspirer les
jeunes gens à poursuivre ce but-là. Qu’ils sentent votre foi en la possibilité de l’exaltation
et votre détermination à la réaliser.

55
DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Tous ceux qui sont nés sur terre reçoivent l’immortalité: seuls ceux qui
obéissent recevront l’exaltation
Affiche et discussion Expliquez que pendant des siècles, les hommes et les femmes se sont posé des ques-
tions sur la vie après la mort. Certains ne croient pas à une vie après la mort; d’autres
espèrent qu’il y aura une certaine forme de vie.
Montrez l’affiche qui définit l’immortalité. Posez les questions suivantes (vous en trou-
verez les réponses sur l’affiche):
•Que devez-vous faire pour recevoir l’immortalité?
•Qui recevra l’immortalité?
•Grâce à qui?
•Comment ce don a-t-il été possible?
Expliquez que beaucoup de gens peuvent se contenter de ne rechercher que l’immorta-
lité parce qu’ils ne savent pas qu’il existe quelque chose de plus. Affichez la définition de
l’exaltation. L’immortalité et l’exaltation sont toutes deux des dons de notre Père céleste.
•En quoi l’exaltation diffère-t-elle de l’immortalité?
•Que devez-vous faire pour obtenir l’exaltation?
Comparez les conditions nécessaires à l’immortalité à celles de l’exaltation.
Ecriture et discussion Dites aux jeunes gens que Doctrine et Alliances 14:7 nous explique la valeur de l’exalta-
tion ou de la vie éternelle comme on l’appelle parfois. Demandez à un jeune homme de
lire cette Ecriture à haute voix. Demandez aux jeunes gens de marquer ce verset.
•D’après cette Ecriture, que devez-vous faire pour obtenir l’exaltation?
A ce stade de la discussion, vous mettrez l’accent sur la partie suivante de l’Ecriture:
«Si tu gardes mes commandements.»

Pour obtenir l’exaltation, il faut des ordonnances et des alliances


Discussion Expliquez aux jeunes gens que nous devons connaître le sens des deux termes,
ordonnance et alliance, afin de comprendre comment notre Père céleste veut que nous
gardions les commandements.
•Qu’est-ce qu’une ordonnance? (Un acte extérieur et physique, comme le baptême, qui
symbolise une croyance ou un engagement intimes.)
•Qu’est-ce qu’une alliance? (Une promesse mutuelle entre Dieu et l’homme dans la-
quelle l’homme promet de faire certaines choses et Dieu promet certains résultats.)
Citations, tableau Spencer W. Kimball a expliqué une alliance que nous avons tous faite, il y a bien
et discussion longtemps. Demandez aux jeunes gens de vous écouter pour découvrir ce qu’ils ont
promis à notre Père céleste et quand ils ont fait cette promesse:
«Nous avons fait des voeux solennels dans les cieux avant de venir dans cette vie
terrestre . . .
«Nous avons fait des alliances. Nous les avons faites avant d’accepter notre place
ici-bas . . .
«Nous nous sommes engagés envers notre Père céleste: s’il nous envoyait sur terre et
nous donnait un corps et les occasions sans prix que nous offrait la vie sur terre, nous
mènerions une vie pure, nous nous marierions dans le saint temple, nous élèverions des
enfants et nous leur enseignerions la justice. Ce fut un serment solennel, une promesse
solennelle» («Be Ye Therefore Perfect», devotional address, Salt Lake Institute of Religion,
10 jan. 1975, p. 2).
•Quand avez-vous fait cette alliance dont parle le président Kimball?
•Qu’avez-vous promis à votre Père céleste?

56
Lecon 15

Ecrivez les réponses au tableau sous le cercle qui représente la vie prémortelle (voir l’ex-
emple d’illustration qui se trouve en fin de leçon.)
Howard W. Hunter a expliqué certaines choses dont nous devons avoir conscience et ce
que nous devons accomplir pour recevoir l’exaltation: «La voie de l’exaltation est bien
définie. On nous dit d’avoir la foi, la foi au Seigneur Jésus-Christ et de nous repentir de
ce qui n’est pas en accord avec ses enseignements. Après ce changement dans les dis-
positions de l’esprit et avec de fermes résolutions, nous devons nous déclarer en entrant
dans les eaux du baptême, faisant ainsi alliance avec le Seigneur de garder ses com-
mandements» (Dans Conference Report, octobre 1960, page 109).
•D’après frère Hunter, que devons-nous faire pour avoir l’exaltation?
Dressez-en la liste au tableau sous le cercle qui représente la «Vie terrestre» (voir l’exem-
ple de l’illustration au tableau à la fin de cette section).
Au moment de son baptême, le jeune homme fait l’alliance:
1. De porter les fardeaux des autres.
2. D’être le témoin de Dieu et
3. De garder les commandements.
(Voir Mosiah 18:8-10.)
Expliquez que si nous respectons nos alliances, notre Père céleste nous promet de
nous donner son Esprit.
•Comment renouvelez-vous vos alliances de baptême? (En prenant dignement la
Sainte-Cène.)
•Que vous a donné notre Père céleste pour vous aider à respecter vos alliances du
baptême? (Le don du Saint-Esprit.)
•Comment le Saint-Esprit vous aidera-t-il à atteindre l’exaltation? (Il vous poussera à faire
le bien, vous enseignera toute la vérité, vous aidera à connaître Dieu et Jésus-Christ,
vous changera le coeur de façon à ce que vous n’ayez plus envie de faire le mal [voir
Mosiah 5:2].)
Demandez aux jeunes gens de lire Doctrine et Alliances 76:56,57.
•Que doit faire encore le jeune homme pour avoir l’exaltation? (Il doit recevoir et honorer
la Prêtrise de Melchisédek.)
Expliquez aux jeunes gens qu’une autre ordonnance est nécessaire à l’exaltation: la
dotation reçue dans le temple. La dotation consiste en des bénédictions spéciales et
spirituelles qui permettent de progresser dans le royaume de Dieu. Comme pour le bap-
tême, nous faisons des alliances quand nous recevons notre dotation.
Citation Demandez aux jeunes gens de vous écouter pour découvrir les promesses que nous
faisons quand nous recevons la dotation dans le temple.
Nous promettons au Seigneur «d’observer la loi de la vertu la plus stricte et de la
chasteté, d’être charitable, bienveillant, tolérant et pur; de consacrer [nos] talents et
[nos] moyens matériels à la propagation de la vérité . . . de chercher à contribuer de
toutes les manières possibles aux grands préparatifs faits en vue que la terre puisse
recevoir son roi, le Seigneur Jésus-Christ» (James E. Talmage, La Maison du Seigneur,
pages 82, 83).
•Que promettrez-vous de faire quand vous recevrez votre dotation?
Voyez la citation ci-dessus. Ajoutez ces idées au tableau.
•Que signifie consacrer ses talents et ses moyens matériels à la propagation de la vérité?
Ecriture et discussion Même s’il accomplit toutes les ordonnances et fait toutes les alliances, le jeune homme
n’est pas certain d’avoir l’exaltation. Pour voir ce qu’un jeune homme doit faire d’autre,
relisez Doctrine et Alliances 14:7. Demandez à l’un des jeunes gens de lire l’Ecriture à
haute voix.

57
•Que devez-vous faire après avoir reçu les ordonnances nécessaires, fait les alliances
nécessaires et commencé à garder les commandements? (Persévérer jusqu’à la fin.)
Expliquez aux jeunes gens que nous devons garder beaucoup de commandements
importants si nous voulons persévérer jusqu’à la fin.
•Citez ces commandements.
S’il vous reste de la place, vous pourrez en faire la liste au tableau sous le cercle qui
représente la «Vie terrestre». Voici des idées de réponses: la généalogie, la dîme, la
Parole de Sagesse, l’honnêteté.
Une fois rempli, le tableau devrait avoir cet aspect:

Exaltation
Royaume
céleste

Vie Vie terrestre Royaume


prémortelle terrestre

Nous avons fait l’alliance La foi, le repentir, le baptême,


de mener une vie pure, le Saint-Esprit, la dotation, le
de nous marier au temple, mariage au temple, persévérer Royaume
d’élever des enfants et de jusqu’à la fin, la dîme, la téleste
leur enseigner la justice. généalogie et tous les autres
commandements.

L’exaltation découle de notre obéissance à notre Père céleste qui nous aime
Ecriture et discussion Demandez aux jeune gens de consulter la liste incomplète des conditions pour avoir l’ex-
altation.
•Pourquoi cela vaut-il la peine que vous fassiez tout cela et que vous persévériez jusqu’à
la fin?
Certaines bénédictions de l’obéissance sont expliquées dans Doctrine et Alliances
132:20-24. Demandez à un jeune homme de lire cette Ecriture à haute voix.
•Quelles bénédictions attendent ceux qui mènent une vie digne de l’exaltation? (La
divinité, la domination sur tout, la vie avec Dieu, une famille éternelle.)
•Quelle bénédiction avez-vous reçue en gardant les commandements?
Expliquez que tout comme Jésus-Christ a reçu la promesse de tout ce qu’a le Père,
nous pouvons également recevoir tout pouvoir et toute domination, en devenant les
créateurs d’autres esprits et d’autres mondes.
Ecriture et discussion Demandez à un jeune homme de lire 1 Corinthiens 2:9
•Que dit ce verset au sujet de ce qui est préparé pour ceux qui aiment le Seigneur et
gardent ses commandements? (Nous ne pouvons même pas en imaginer la gloire.)

58
Lecon 15

Conclusion
Témoignage Témoignez que l’exaltation est un don et une bénédiction très importants pour ceux qui
désirent l’avoir, beaucoup plus importants qu’on ne peut l’imaginer.
Assurez aux jeunes gens que s’ils gardent sincèrement les commandements, s’ils
respectent leurs alliances et aiment leurs semblables, ils peuvent atteindre l’exaltation
qui est le plus grand don de notre Père céleste qui nous aime.
Tâche Exhortez les jeunes gens à revoir cette leçon mentalement la prochaine fois qu’ils pren-
dront la Sainte-Cène et puis à inscrire leurs sentiments dans leur journal.

59
Lecon

59
16 Les dîmes et les dons

OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre comment contribuer à la croissance du royaume
de Dieu et recevoir des bénédictions spirituelles et temporelles en payant la dîme et les
dons.

PREPARATION Documentation et matériel nécessaires:


1. Les Ecritures pour chaque jeune homme.
2. Des crayons pour marquer les Ecritures.
3. Une enveloppe et une feuille de dons.

NOTE Parfois les détenteurs de la Prêtrise d’Aaron ont à prendre d’importantes décisions au
sujet de l’emploi de leur argent. Vous devrez instiller en eux le désir de donner tout ce
que le Seigneur leur a demandé. S’ils le font, le Seigneur les bénira.

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Histoire et discussion Boyd K. Packer a raconté l’histoire suivante pendant une conférence générale:
«Je présidai, il y a quelques années, l’une de nos missions. Deux de nos missionnaires
instruisaient une excellente famille; elle avait exprimé le désir d’être baptisée, puis tout à
coup son enthousiasme se refroidit. Le père avait été informé de la dîme et annula toute
autre réunion avec les missionnaires.
«Les deux missionnaires, très déprimés, rapportèrent au président de branche, qui était
lui-même un converti récent, qu’il n’aurait pas cette excellente famille dans sa branche.
«Quelques jours plus tard, le président de branche persuada les missionnaires de
l’accompagner et de rendre une autre visite à la famille.
«- J’apprends, dit-il au père, que vous avez décidé de ne pas entrer dans l’Eglise.
«- C’est exact, répondit-il.
«- Les missionnaires me disent que la dîme vous dérange.
«- Oui, dit le père. Ils ne nous en avaient pas parlé, et lorsque j’ai été mis au courant, j’ai
dit: ‹C’est trop demander. Notre Eglise ne nous a jamais rien demandé de semblable.›
Nous pensons que c’est trop, et nous n’allons pas y entrer.
«- Est-ce qu’ils vous ont parlé du don du jeûne? demanda-t-il.
«- Non, dit l’homme. Qu’est-ce que c’est?
«- Les membres de l’Eglise jeûnent deux repas chaque mois et donnent la contre-valeur
aux pauvres.
«- Ils ne nous en ont pas parlé, dit l’homme . . .
«- Est-ce qu’ils vous ont expliqué le programme d’entraide?
«- Non, dit le père. Qu’est-ce que c’est?
«- Nous croyons que nous devons nous aider les uns les autres. Si quelqu’un est dans le
besoin, est malade, n’a pas de travail ou a des difficultés, nous sommes organisés pour
l’aider, et vous devriez apporter votre aide.

60
«- Vous ont-ils dit aussi que nous n’avons pas de clergé professionnel? Nous donnons
tous de notre temps, de nos talents, de notre argent et nous nous déplaçons, tout cela
pour aider l’oeuvre. Et nous ne sommes pas payés en argent.
«- Ils ne nous ont absolument pas parlé de cela, dit le père.
«- Eh bien, dit le président de branche, si une petite chose comme la dîme vous écarte,
il est manifeste que vous n’êtes pas prêts pour cette Eglise. Vous avez peut-être pris la
bonne décision et vous ne devriez pas en devenir membre.
«Comme ils partaient, il fit demi-tour et ajouta ces mots, après réflexion: ‹Vous êtes-vous
jamais demandé pourquoi des gens peuvent bien faire de bon coeur toutes ces choses?
Je n’ai jamais reçu de facture pour payer ma dîme. Personne n’est jamais passé pour la
recueillir. Mais nous la payons - et tout le reste - et nous considérons que c’est une
grande bénédiction.
«- Si vous pouviez découvrir pourquoi, vous seriez tout près de la perle de grand prix
dont le Seigneur parlait. Le marchand était disposé à vendre tout ce qu’il avait pour se la
procurer.
«- Mais, dit le président de branche, c’est à vous de décider. J’espère que vous prierez à
ce sujet.
«Quelques jours plus tard l’homme se présenta chez le président de branche. Non, il ne
voulait pas reprendre contact avec les missionnaires. Ce ne serait pas nécessaire. Il
voulait fixer la date du baptême de sa famille. Ils avaient prié, prié avec ferveur» («On
demandera beaucoup à qui on a beaucoup donné», Rapports de conférence 1973-75,
pages 195,96).
•Qu’est-ce qui a poussé cette famille à réexaminer sa décision de ne pas devenir mem-
bre de l’Eglise?
•Quelqu’un a dit qu’il faut de la foi et non de l’argent pour payer la dîme. Etes-vous
d’accord? Pas d’accord? Pourquoi?

Nous devons apprendre à payer la dîme et les offrandes


Ecriture et discussion Demandez aux jeunes gens de lire Doctrine et Alliances 119:3-4. Dites-leur de marquer
cette Ecriture.
•Qu’est-ce que la dîme? (Un dixième de nos revenus annuels.)
•Que sont les offrandes? (Les dons d’argent autres que la dîme: offrandes de jeûne
suivant les besoins, à l’usage de l’Eglise.)
•Quel est l’avantage de payer la dîme et les offrandes, très tôt dans la vie? (Le paiement
de la dîme et des offrandes devient une habitude et il est plus facile d’obéir aux com-
mandements.)
Histoire Expliquez aux jeunes gens que cette histoire montre comment David O. McKay apprit,
tout jeune, l’importance du paiement d’une dîme honnête. Pendant l’enfance du prési-
dent McKay, l’argent manquait tellement que la plupart des gens payaient la dîme en
«nature», ce qui veut dire qu’ils donnaient pour la dîme à leur évêque une partie des
récoltes ou du bétail.
«Je remercie mon père terrestre pour la leçon qu’il a enseignée à deux garçons, dans un
champ de foin, à une époque où la dîme était réglée en nature. Nous étions allés dans le
champ pour y prendre la dixième charge de foin, et nous nous étions rendus dans la
partie de la prairie où nous avions ramassé le neuvième chargement où le foin n’était
pas le meilleur. Alors que nous commencions à charger le foin, mon père nous cria:
‹Non, les garçons, allez vers le haut du champ.› C’était là que se trouvait le foin le
meilleur. Mais un des garçons lui cria en retour (et c’était moi): ‹Non, prenons le foin
comme il vient!›
«- Non David c’est le dixième chargement; rien n’est trop bon pour Dieu.
«Ce fut le sermon le plus efficace que j’entendis faire sur la dîme de toute ma vie»
(Cherished Experiences in the Writings of President David O. McKay, page 19-20).

61
Discussion Qu’a enseigné le père du président McKay à son fils? (Quand nous aimons notre Père
céleste, nous voulons lui donner ce qu’il y a de mieux.)
•Comment pouvons-nous mettre ce principe en application dans notre façon de payer la
dîme? (Nous devons commencer par payer la dîme et ne pas attendre pour la payer
avec ce qui nous reste en fin de mois.)
Activité Montrez aux jeunes gens une feuille et une enveloppe de dons. Demandez à un jeune
homme d’expliquer comment remplir correctement une feuille de dons. Mettez l’accent
sur le fait qu’il est important de la remplir entièrement et avec précision et d’indiquer tou-
jours votre nom de la même façon.
Citation «Il est possible à chacun de nous d’apprendre à payer la dîme à la perfection . . . Celui
qui apprend à payer la dîme parfaitement est un homme heureux» (Harold B. Lee, Cram
for Life’s Final Examination, Brigham Young University Speeches of the Year, [Provo, 5 jan-
vier 1954], page 6).

Le paiement honnête de la dîme aide à soutenir l’Eglise


Témoignage Témoignez de la dîme et du bonheur de soutenir la croissance de l’Eglise. L’Eglise
emploie la dîme de diverses et nombreuses manières.
Demandez aux jeunes gens de citer plusieurs utilisations de la dîme. Voici des idées de
réponses. La dîme permet de:
1. Faire connaître l’Evangile grâce à l’oeuvre missionnaire.
2. Construire et entretenir des temples, des églises et d’autres bâtiments.
3. Faire fonctionner les écoles, les séminaires et les instituts de l’Eglise.
4. Faire imprimer et distribuer la documentation pour les leçons.
5. Financer la généalogie et l’oeuvre du temple.
Il est important d’amener les jeunes gens à comprendre que l’Eglise a des règles strictes
concernant les fonds de la dîme. Les Autorités générales dépensent avec soin la dîme
après avoir beaucoup prié, planifié et réfléchi. L’Eglise emploie la dîme pour sa crois-
sance. Nous avons tous besoin des bénédictions qui découlent du fait de faire connaître
l’Evangile dans le monde entier.

Le paiement honnête de la dîme et des offrandes nous apporte des bénédictions


Ecriture et discussion Demandez aux jeunes gens de lire Malachie 3:10 et dites-leur de marquer cette Ecriture.
•Qu’a promis le Seigneur à ceux qui lui rendent un dixième de leurs revenus? (Il ouvrira
les écluses des cieux et déversera sur eux de grandes bénédictions.)
Citation Demandez aux jeunes gens de vous écouter pour découvrir les bénédictions qui
découlent du paiement de la dîme et des offrandes pendant que vous leur lirez cette
citation de John A. Widtsoe:
«La personne qui paie la dîme établit une communion avec le Seigneur: c’est la récom-
pense la plus agréable. L’obéissance à la loi de la dîme comme à toute autre loi nous
donne une joie profonde et intérieure, une satisfaction et une compréhension que nous
ne pouvons acquérir d’aucune autre façon. L’homme devient réellement l’associé, même
humble, du Seigneur dans l’immense programme éternel, établi pour le salut de
l’homme. Les principes de vérité sont plus compréhensibles; leur application est plus
facile. Une intimité nouvelle s’établit entre l’homme et son Créateur. Il devient plus facile
de prier. Le doute se retire; la foi progresse; la certitude et le courage soutiennent l’âme.
La perception spirituelle est accrue; la voix éternelle est perçue plus clairement.
L’homme devient davantage semblable à son Père céleste» (Church Section, Deseret
News, 16 mai 1936, page 5).

62
Lecon 16

Résumé au tableau Faites au tableau la liste des bénédictions dont parle frère Widtsoe:

BENEDICTIONS QUI DECOULENT DU PAIEMENT DE LA DIME


Communion avec le Seigneur
Joie intérieure
Association avec le Seigneur
Meilleure compréhension de la vérité
Prière plus facile
Foi accrue
Réponses aux prières
Personnalité divine

Discussion •Pourquoi, d’après vous, le paiement de la dîme et des offrandes renforce-t-il nos rap-
ports avec Dieu?
•Comment le paiement des dîmes et des offrandes accroît-il notre foi?
•En quoi avez-vous été bénis en payant votre dîme?
Citation Expliquez que Matthew Cowley a parlé des merveilleuses bénédictions que nous
recevons parce que nous payons la dîme et que nous nous associons au Seigneur:
«(Dieu) est un merveilleux associé, n’est-ce pas? Il est merveilleux. Oh, comme j’aimerais
avoir un associé pareil dans les affaires. J’aimerais faire des affaires avec quelqu’un
comme lui et voir mon associé me dire: ‹Voilà, je fournirai tout le capital pour lancer l’af-
faire. Je fournirai toutes les bénédictions. Et puis tu géreras l’affaire. Ne m’oublie pas.
Quand tu recevras les revenus, tu garderas quatre-vingt-dix pour cent et tu me donneras
dix pour cent. Tu emploieras tes quatre-vingt-dix pour cent comme tu le voudras et je
remettrai mes dix pour cent dans l’affaire.› Ne serait-ce pas merveilleux? C’est exacte-
ment le genre d’association que nous avons dans l’Eglise. Nous gardons les quatre-
vingt-dix pour cent et nous les utilisons comme nous le désirons, parfois pour nous
détruire. Nous donnons à (notre associé) dix pour cent et voici un temple, voici un taber-
nacle. Il replace ses dix pour cent dans l’affaire, dans ses affaires. Dieu financera
l’Eglise, frères et soeurs, si vous voulez obéir aux principes de l’Evangile» (Matthew
Cowley Speaks, pages 76, 77).
Citation Demandez aux jeunes gens d’écouter ce qu’a dit Heber J. Grant, et d’être prêts ensuite
à l’exprimer en leurs propres termes: «Je témoigne, et je sais que ce témoignage est
vrai, que les hommes et les femmes qui ont été absolument honnêtes envers Dieu, qui
ont . . . payé leur dixième, ont reçu de Dieu la sagesse grâce à laquelle ils ont pu utiliser
les neuf autres dixièmes (qui) ont eu une plus grande valeur pour eux et ils ont accompli
plus qu’ils ne l’auraient fait s’ils n’avaient pas été honnêtes avec le Seigneur»
(Conference Report, avril 1912, page 30).
Donnez aux jeunes gens l’occasion d’exprimer leurs sentiments en leurs propres termes
au sujet de cette citation.

Conclusion
Témoignage Témoignez de l’importance du paiement de la dîme et des bénédictions que vous avez
reçues grâce à la dîme.
Tâche Exhortez les jeunes gens à payer complètement la dîme et à parler avec l’évêque ou le
président de branche pour payer les autres offrandes.

63
17 Les bénédictions patriarcales

OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre la valeur de la bénédiction patriarcale et se pré-
parer à recevoir la sienne.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Les Ecritures pour chaque jeune homme.
b. Un crayon et une feuille pour chaque jeune homme.
2. Vous pouvez demander à un jeune homme qui a déjà reçu sa bénédiction patriarcale
d’expliquer comment il s’y était préparé. Si aucun membre du collège n’en a reçu,
soyez prêt à parler de votre expérience.

NOTE Une bénédiction patriarcale est très personnelle et sacrée. Parce qu’on n’en reçoit
qu’une, cette expérience sacrée doit être vécue à une période où le jeune homme la
désire et où il se sent prêt à vivre à la hauteur des promesses reçues. Certains jeunes
gens ont peut-être déjà reçu leur bénédiction patriarcale. Certains sont peut-être prêts à
la recevoir dès maintenant, d’autres peut-être pas. Inspirez aux jeunes gens le désir de
se préparer pour la bénédiction patriarcale mais ne les obligez pas à la recevoir dès
maintenant.
La bénédiction patriarcale est personnelle. Ne lisez pas la vôtre aux jeunes gens et n’en
discutez pas en détail. Cependant si vous l’étudiez, cela vous aidera pour cette leçon.
Avec l’approbation de l’épiscopat, vous pourriez inviter le patriarche à parler des béné-
dictions patriarcales aux jeunes gens pendant cinq à dix minutes. Il pourra parler des
bénédictions patriarcales en général ou de la façon dont il remplit son appel.

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Discussion •Souhaitez-vous que le Seigneur vous donne des conseils pour votre vie personnelle?
•Comment le Seigneur nous donne-t-il des révélations personnelles au sujet de notre
vie? (Par l’intermédiaire des Ecritures, de la prière, du Saint-Esprit, des parents, des
dirigeants de l’Eglise et des bénédictions patriarcales.)
Expliquez aux jeunes gens que nous sommes les enfants de Dieu. Notre Père céleste ne
nous a pas oubliés après que nous avons quitté notre foyer céleste pour descendre sur
terre. Il veut au contraire nous donner des bénédictions et nous guider pour que nous
retournions auprès de lui. Par l’intermédiaire des patriarches qu’il a appelés, Dieu nous
donne une révélation personnelle pour nous guider et nous réconforter dans la vie. Cette
révélation s’appelle la bénédiction patriarcale.

Une bénédiction patriarcale est une révélation personnelle de notre Père céleste
Questionnaire Distribuez à chacun des jeunes gens une feuille et un crayon. Posez ensuite les ques-
tions suivantes pour vérifier ce qu’ils savent au sujet des bénédictions patriarcales.
Demandez aux jeunes gens de les numéroter de un à douze, puis d’écrire à côté de ces
chiffres vrai ou faux au fur et à mesure de votre lecture.
1. Un des buts de la bénédiction patriarcale est de vous dire ce que le Seigneur attend
de vous. (Vrai.)

64
2. Vous n’avez besoin de recevoir qu’une seule bénédiction patriarcale dans la vie.
(Vrai.)
3. La bénédiction patriarcale vous indique votre lignée. (Vrai.)
4. La seule différence entre une bénédiction patriarcale et une bénédiction que pourrait
vous donner votre père, c’est qu’elles sont données par des personnes différentes.
(Faux.)
5. A moins qu’il ne vous connaisse personnellement, le patriarche ne peut pas vous
donner une bénédiction très détaillée. (Faux.)
6. Il faut avoir au moins dix-neuf ans pour recevoir une bénédiction patriarcale. (Faux.
Mais vous devriez en avoir une avant de partir en mission.)
7. Vous devez avoir une recommandation de votre évêque pour recevoir une bénédic-
tion patriarcale. (Vrai.)
8. Le jeûne peut vous aider à vous préparer à recevoir une bénédiction patriarcale.
(Vrai.)
9. Tous vos amis doivent pouvoir lire votre bénédiction patriarcale s’ils le désirent.
(Faux.)
10. L’étude fréquente de votre bénédiction patriarcale peut vous inspirer de mener une
vie meilleure et d’atteindre vos buts dans la vie. (Vrai.)
11. Il n’est pas toujours possible de dire comment s’accomplira votre bénédiction
patriarcale. (Vrai.)
12. Votre bénédiction patriarcale se réalisera, quoi que vous fassiez. (Faux.)
Discussion Après le questionnaire, relisez chaque affirmation et commentez les réponses des jeunes
gens. La documentation suivante est destinée à vous aider à réagir à chaque affirmation.
Il n’est pas nécessaire que vous uttilisiez toute la documentation. Vous pourrez deman-
der aux jeunes gens d’en présenter une partie.
1. Un objectif de la bénédiction patriarcale est de vous dire ce que le Seigneur attend
de vous. (Vrai.).
Citation LeGrand Richards a déclaré: «Si nous comprenons d’où nous venons, pourquoi nous
sommes ici et où nous allons, nous atteindrons alors plus vraisemblablement le but
souhaité. C’est vraiment l’objectif d’une bénédiction patriarcale de nous révéler, par
l’inspiration du Tout-Puissant, pourquoi nous sommes ici et ce qui est attendu de nous»
(«Patriarcal Blessings», New Era, février 1977, p. 4).
Expliquez qu’une bénédiction patriarcale ne nous promet pas seulement des bénédic-
tions, mais définit également nos talents et nos capacités, et nous donne des conseils,
des avertissements et des orientations prophétiques.
2. Dans votre existence, vous ne devez recevoir qu’une seule bénédiction patriarcale.
(Vrai.)
Citation En 1957, la Première Présidence a écrit à tous les présidents de pieu que toutes ces
bénédictions sont enregistrées et qu’une de ces bénédictions suffira généralement à
chaque personne (voir Bruce R. McConkie, Mormon Doctrine, p. 558).
3. Votre bénédiction patriarcale vous informe sur votre lignée. (Vrai.)
Citation, Ecriture Lignée signifie «descendance directe à partir d’un ancêtre commun» (Daniel H. Ludlow,
et discussion «The House of Israel», Ensign, janvier 1991, p. 52).
Lisez et commentez Abraham 2:9-10. Expliquez qu’en qualité de membres de l’Eglise,
nous avons le droit de recevoir toutes les bénédictions de l’Evangile si nous menons une
vie digne. Seuls les descendants littéraux d’Abraham ont ce droit de naissance.
Cependant, certains membres de l’Eglise qui ne sont pas directement descendants
d’Abraham sont adoptés dans une tribu d’Israël parce qu’ils ont accepté le véritable
Evangile (voir Galates 3:26-29).
4. La seule différence entre une bénédiction patriarcale et une bénédiction que pourrait vous
donner votre père, c’est qu’elles sont données par des personnes différentes. (Faux.)

65
Citation Voici ce qu’a écrit Joseph Fielding Smith: «Un père fidèle qui détient La Prêtrise de
Melchisédek peut bénir ses propres enfants, et ce serait une bénédiction patriarcale
paternelle. Cette bénédiction peut être enregistrée dans les annales familiales, mais elle
ne sera pas conservée dans les archives de l’Eglise. Tout père qui est fidèle à cette
prêtrise est patriarche sur sa maison. En outre, les enfants peuvent recevoir une béné-
diction d’un patriarche ordonné. Un père bénissant son propre enfant pourrait, s’il en
recevait l’inspiration, annoncer le lignage de l’enfant» (Doctrines du salut, volume III,
page 157).
Expliquez aux jeunes gens qu’en général un père n’annonce pas le lignage, bien qu’il
en ait le droit s’il est inspiré à le faire, alors qu’un patriarche ordonné annonce presque
toujours ce lignage. Seule la bénédiction donnée par le patriarche ordonné sera enre-
gistrée par l’Eglise. Quand il recevra sa bénédiction patriarcale, le détenteur de la
Prêtrise d’Aaron en recevra un exemplaire par écrit. S’il le perd, il peut s’en procurer un
autre exemplaire auprès du département d’histoire de l’Eglise.
5. A moins qu’il ne vous connaisse personnellement, le patriarche ne peut pas vous
donner une bénédiction très détaillée. (Faux.)
Histoire Expliquez que les bénédictions patriarcales proviennent du Seigneur et non du patri-
arche. LeGrand Richards a raconté l’histoire suivante pour illustrer cette idée:
«Je rendis visite à un patriarche, il y a quelque temps. Il me parla d’une bénédiction qu’il
avait donnée à une femme qui était venue le voir de l’une des missions. Entre autres
choses, il lui dit que ses ancêtres avaient beaucoup contribué à l’expansion de l’Evangile
dans ces derniers jours. Après la bénédiction, elle dit: ‹Je crains que pour une fois, vous
n’ayez fait une erreur. Je suis convertie à l’Eglise; je suis la première de ma famille à me
joindre à l’Eglise.›
«‹Eh bien›, dit le patriarche. ‹Je ne suis pas au courant de cela. Tout ce que je sais, c’est
que j’ai été poussé à vous le dire.› Et quand il me raconta l’histoire, elle venait juste
d’aller à la bibliothèque généalogique et avait constaté que certains de ses ancêtres, ses
grands-parents ou ses arrière-grands-parents, avaient fait de grands sacrifices dans les
premiers jours de l’Eglise . . . Elle découvrit qu’elle descendait de certains des premiers
pionniers. Le patriarche ne le savait pas lui-même. Il avait parlé sous l’inspiration du
Saint-Esprit» («Patriarcal Blessings», page 6).
6. Il faut avoir au moins dix-neuf ans pour recevoir une bénédiction patriarcale. (Faux.
Mais vous devriez en avoir une avant de partir en mission.)
Citation Ezra Taft Benson a conseillé aux jeunes gens de recevoir leur bénédiction patriarcale
pendant qu’ils sont encore dans la Prêtrise d’Aaron:
«Je vous encouragerais, mes frères de la Prêtrise d’Aaron, à recevoir une bénédiction
patriarcale. Etudiez-la attentivement et considérez-la comme des Ecritures qui vous sont
personnellement adressées, parce que c’est bien cela. La bénédiction patriarcale est la
déclaration inspirée et prophétique de la mission de votre vie, avec ses bénédictions,
ses mises en garde et ses exhortations que le patriarche peut être inspiré de vous don-
ner. Jeunes gens, recevez votre bénédiction patriarcale sous l’influence du jeûne et de la
prière, puis lisez-la régulièrementt afin de pouvoir connaître la volonté de Dieu à votre
égard» (dans Conference Report, avril 1986, p. 56 ou Ensign, mai 1986, pp. 43-44).
7. Vous devez avoir une recommandation de votre évêque pour recevoir une bénédiction
patriarcale. (Vrai.)
Lorsque nous sentons que nous sommes prêts à recevoir une bénédiction patriarcale,
nous devons aller parler à l’évêque ou au président de branche.
8. Le jeûne peut vous aider à vous préparer à recevoir une bénédiction patriarcale. (Vrai.)
Citation «Ceux qui veulent une bénédiction patriarcale . . . doivent la rechercher avec le désir fer-
vent et pieux de devenir, par son intermédiaire, plus heureux dans la vie et plus parfaite-
ment aptes à oeuvrer pour le Seigneur . . . La personne impure ou désobéissante doit se
purifier et apprendre à obéir avant d’aller trouver le patriarche» (John A. Widtsoe,
Evidences and Reconciliations, volume 1, page 75).

66
Lecon 17

Rapport par un Demandez au jeune homme désigné à l’avance d’expliquer comment il s’est préparé à
jeune homme recevoir sa bénédiction patriarcale. Si aucun des jeunes gens n’a reçu de bénédiction
patriarcale, dites-leur comment vous vous êtes préparé pour recevoir la vôtre.
Discussion •Que pouvons-nous faire d’autre, chacun d’entre nous, pour nous préparer à recevoir
une bénédiction patriarcale? (Voici des idées de réponses: étudier l’Evangile pour ren-
forcer notre désir de recevoir les bénédictions du Seigneur et pour mieux comprendre
ce que nous devons faire pour les recevoir; prier pour que nous soyons tous deux, le
patriarche et nous, en accord avec le Saint-Esprit en nous efforçant de garder les com-
mandements pour être digne de toutes les bénédictions que le Seigneur nous réserve.)
9. Tous vos amis doivent pouvoir lire votre bénédiction patriarcale s’ils le désirent. (Faux.)
Expliquez aux jeunes gens qu’une bénédiction patriarcale est personnelle et sacrée. Il
faut la ranger dans un endroit sûr et ne pas la montrer ni en discuter trop librement. Elle
est conçue pour notre bénéfice. Mais nous pouvons la faire lire à des membres de la
famille à des moments qui conviendront, en suivant les directives de l’Esprit.
10. L’étude fréquente de votre bénédiction patriarcale peut vous inspirer de mener une
vie meilleure et d’atteindre vos buts dans la vie. (Vrai.)
Citation «L’étude fréquente de votre bénédiction patriarcale, surtout dans les moments de déci-
sion, d’épreuve ou de dépression, vous rappellera rapidement et vous donnera la vision
de qui vous êtes réellement, de vos relations avec Dieu et, tout particulièrement, de sa
volonté pour vous. Cela peut vous réconforter quand vous ne vous sentez pas aimé ou
quand vous vous sentez indigne et pas à la hauteur ou oublié. Elle peut vous diriger vers
votre but particulier dans la vie» (Elaine A. Cannon, «Season of Awakening», New Era,
juillet 1981, page 10).
Spencer W. Kimball a dit: «Vous qui avez votre bénédiction, la lisez-vous fréquemment?
Priez-vous à son sujet pour en avoir une interprétation ou bien votre bénédiction se trou-
ve-t-elle bien pliée dans une malle et un endroit sûr? Faites-en une copie, mettez-la dans
votre poche et lisez-la fréquemment» (Dans Conference Report, conférence interré-
gionale de Corée 1975, page 39).
11. Il n’est pas toujours possible de dire comment s’accomplira votre bénédiction
patriarcale. (Vrai.)
Histoire Le président Kimball a expliqué dans l’histoire suivante comment il apprit cette leçon:
«Lorsque j’avais onze ans, mon père m’emmena voir le patriarche et ce dernier me fit . . .
des promesses qui se réaliseraient si j’étais fidèle. Il me dit: ‹Tu . . . prêcheras l’Evangile
à beaucoup de gens, mais plus particulièrement aux Lamanites. Et tu les verras se lever
et s’organiser.› Je n’avais que onze ans. Comment pouvait-il savoir que cela m’arriverait?
Il sentit simplement l’Esprit d’en haut, et il laissa sa voix exprimer les pensées que le
Seigneur lui avait mises dans le coeur.
«Lorsque j’eus dix-neuf ans, . . . je fus appelé dans la mission suisse-allemande, mais
en lisant ma bénédiction patriarcale, je compris qu’il n’y avait pas d’Indiens en Suisse ni
en Allemagne, et je rentrai aux Etats-Unis à cause de la Première Guerre mondiale. Il
existait beaucoup d’endroits où j’aurais pu prêcher l’Evangile aux Indiens. Il y avait
probablement près de 60 000 000 d’Indiens en Amérique. Mais je fus envoyé dans l’Etat
du Missouri.. Je passai deux ans et demi dans le Missouri et rentrai chez moi sans avoir
vu un seul Indien. Etant plutôt humain, je me dis: ‹J’imagine que le patriarche a dû faire
une erreur.› Puis je me mis à travailler chez moi après mon mariage, et mes enfants
naquirent. Il n’y avait pas d’Indiens où nous vivions . . . Puis je fus appelé à faire partie
des douze apôtres et à emménager à Salt Lake City. Et je me posais toujours des
questions. J’avais maintenant quarante-huit ans. Je n’avais jamais prêché devant un
seul Indien.
«Mais peu de temps après mon arrivée à Salt Lake City, le président de l’Eglise m’invita à
venir dans son bureau pour me demander de servir dans le comité chargé des
Lamanites. Et un peu plus tard, il me rappela pour me dire: ‹Je veux que vous présidiez
le programme indien.› Ma bénédiction patriarcale allait enfin se réaliser.

67
«Le patriarche ne m’avait pas dit dans combien de temps, aussi devais-je simplement
attendre en honorant mon appel . . . Nul Frère n’a peut-être prêché autant ou plus aux
Indiens que moi, dans toute l’Amérique. Je ne me vante pas. Je vous dis simplement
que les bénédictions du patriarche se réaliseront si nous accomplissons notre devoir,
même si elles sont étonnantes, car rien n’est étonnant pour le Seigneur» (Dans
Conference Report, conférence interrégionale de Corée 1975, page 39)
12. Votre bénédiction patriarcale se réalisera, quoi que vous fassiez. (Faux.)
Expliquez aux jeunes gens que les bénédictions données par un patriarche sont condi-
tionnelles. Elles se produisent selon notre obéissance envers Dieu et ses lois. Nous
devons vivre de façon à être dignes de les recevoir, comme c’est le cas pour la plupart
des bénédictions du Seigneur.
Citation Carlos E. Asay a employé l’analogie suivante pour décrire une bénédiction patriarcale:
«Quand un patriarche de pieu vous pose les mains sur la tête, vous donne une bénédic-
tion et vous inspire par les prophéties et les promesses qu’il prononce, quelque chose
de très intéressant se produit. Il est de votre responsabilité de conserver ces prophéties
et ces promesses fixées dans votre esprit, en les considérant comme des buts réali-
sables, et de progresser en menant une vie juste et en servant fidèlement afin d’avoir
droit aux bénédictions qui en résultent.
«Pour illustrer cette idée, le patriarche se tient avec vous sur la ligne de départ. Il voit
pour vous la course qui vous attend. A l’aide de ses dons spéciaux, il décrit à grands
traits les règles de l’épreuve et les problèmes à affronter, et il cite les lauriers à gagner.
Cependant, vous, le coureur, vous devez rester sur le couloir désigné, obéir aux règles,
parcourir la distance et passer la ligne d’arrivée, si vous voulez recevoir le prix du vain-
queur» («Write Your Own Blessings», New Era, octobre 1981, page 4).

Conclusion
Citation Spencer W. Kimball a dit: «J’ai une grande confiance dans les patriarches et dans leurs
bénédictions. Lorsque le patriarche est un saint des derniers jours fidèle, reste proche
du Seigneur et étudie les Ecritures, les promesses qu’il fait en vertu de l’autorité et de
l’appel spéciaux qui lui sont conférés s’accompliront si le bénéficiaire de la bénédiction
reste loyal et fidèle» («Les fondements de la justice», L’Etoile, avril 1978, page 1; italiques
ajoutés).
Tâche Exhortez chaque jeune homme à faire une des choses suivantes:
1. Se préparer à recevoir la bénédiction patriarcale au moment qui conviendra, si ce
n’est déjà fait.
2. Rentrer chez lui et lire sa bénédiction s’il l’a reçue. Il doit l’étudier fréquemment et s’ef-
forcer de vivre dignement pour recevoir les bénédictions promises.

68
Les devoirs de l’instructeur
dans la Prêtrise d’Aaron 18
OBJECTIF Chaque jeune homme doit apprendre les devoirs de l’instructeur dans la Prêtrise d’Aaron
et ressentir plus pleinement l’importance et la nature sacrée de l’accomplissement de
ces devoirs.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Les Ecritures pour chaque jeune homme.
b. Des crayons pour marquer les Ecritures.
2. Pour chaque jeune homme, préparez un exemplaire de la feuille: «Les devoirs de
l’instructeur dans la Prêtrise d’Aaron».
3. Demandez à l’évêque d’écrire une lettre de félicitations aux détenteurs de la Prêtrise
d’Aaron en mentionnant les devoirs qu’ils accomplissent bien. Lisez cette lettre en fin
de leçon.

NOTE Cette leçon donne un aperçu général des devoirs de l’instructeur dans la Prêtrise
d’Aaron. Vous pourrez la faire suivre par d’autres leçons sur des devoirs précis comme
la préparation de la Sainte-Cène et l’enseignement au foyer. Evitez toute longue discus-
sion d’un devoir précis pendant la leçon. La documentation de cette leçon peut aider
tous les détenteurs de la Prêtrise de Melchisédek à comprendre leur appel et à l’honorer.

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Histoire et discussion Racontez l’histoire suivante:
C’était le premier jour de travail d’Yvon. M. Roulier l’avait engagé pour travailler à la
ferme pendant tout l’été. En se rendant à la ferme dans une vieille camionnette, Yvon se
demandait ce que serait ce travail. Il était certain de savoir faire ce travail dès qu’on lui
aurait indiqué ses responsabilités.
A leur arrivée à la ferme, M. Roulier aida Yvon à ranger ses affaires dans la petite maison
où il vivrait. Il lui dit: «Bon, je reviendrai dans trois ou quatre jours pour voir comment
vous vous débrouillez. Et il vaut mieux que ce soit bien. Beaucoup de garçons
voudraient faire ce travail.»
Puis, avant même qu’Yvon eût pu dire un mot, M. Roulier remonta dans sa camionnette
et s’en alla. Yvon, ne pouvant en croire ses yeux, regarda la camionnette disparaître au
loin.
•Que devait ressentir Yvon? Pourquoi?
•Vous a-t-on déjà donné quelque chose à faire sans que personne ne vous dise com-
ment faire?
•Qu’avez-vous ressenti?
Ecriture et discussion Demandez aux jeunes gens de lire Doctrine et Alliances 107:99-100.
•D’après cette Ecriture, tout détenteur de la prêtrise doit faire deux choses. Lesquelles?
(S’informer de ses devoirs et agir dans son office.)
Dites aux jeunes gens de marquer ces versets.

69
Tous les détenteurs de la Prêtrise d’Aaron doivent comprendre les devoirs de
l’instructeur
Ecriture, tableau •Quels sont les devoirs de l’instructeur?
et commentaire Laissez-leur le temps d’en discuter. Inscrivez la liste des réponses des jeunes gens au
tableau.
Demandez aux jeunes gens de lire et de marquer Doctrine et Alliances 20:53-59.
Ajoutez à la liste du tableau les idées qui n’ont pas déjà été mentionnées.
Feuille à distribuer Distribuez à chaque jeune homme un exemplaire de «Devoirs de l’instructeur dans la
Prêtrise d’Aaron». Laissez à chacun le temps de le lire en silence.
Discussion Posez les questions suivantes pour stimuler la discussion sur les devoirs de l’instructeur
dans la Prêtrise d’Aaron. Aidez chaque jeune homme à comprendre ces responsabilités
fondamentales et la manière de bien les assumer. Amenez les jeunes gens à donner des
idées précises concernant leur situation. Les lettres ci-dessous correspondent à celles
de la feuille à distribuer.
a. Suivre les conseils des dirigeants de la prêtrise.
•Quels conseils l’épiscopat et d’autres dirigeants de la prêtrise ont-ils donnés?
•Qui est le président de la Prêtrise d’Aaron dans la paroisse? (L’évêque.)
b. Préparer la Sainte-Cène.
Lisez la déclaration suivante de David O. McKay:
«La participation au sacrement du repas du Seigneur est l’une des ordonnances les plus
sacrées de l’Eglise du Christ» (Pathways to Happiness, page 262).
•Pourquoi est-ce vrai?
•Quelle est alors l’importance de la préparation de la Sainte-Cène?
c. Aider tout le monde à aller au Christ et aider les membres à s’acquitter de leurs
responsabilités.
•Contre quoi devons-nous mettre les gens en garde?
•Que signifient interpréter et exhorter?
•Que devons-nous nous enseigner les uns aux autres?
•Que signifie «inviter tout le monde à aller au Christ»? Quels moyens avons-nous de le
faire?
•En quoi montrer l’exemple peut-il être l’une des meilleures façons d’aider tous les mem-
bres à accomplir leur devoir?
•Comment pourriez-vous aider votre consultant à faire son devoir?
d. Veiller à ce qu’il n’y ait pas d’iniquité dans l’Eglise.
•Pourquoi montrer l’exemple est-il l’une des meilleures façons d’encourager les autres à
cesser de mentir ou d’éprouver des sentiments négatifs?
•Dans quels cas est-il tout particulièrement important d’être un artisan de paix?
•Pourquoi faut-il parfois faire preuve de courage pour être un artisan de paix?
e. Edifier les autres détenteurs de la prêtrise et être édifié par eux en les instruisant et en
apprenant d’eux.
•Que signifie édifier?
•Comment pouvons-nous édifier les autres?
•Comment pouvons-nous nous préparer pour être édifiés par les autres?
f. Aider l’évêque dans ses tâches temporelles.

70
Lecon 18

•Quel genre de service pouvez-vous rendre dans la paroisse ou dans le pieu?


Demandez des réponses précises. Vous pourriez profiter de l’occasion pour lancer une
activité de service.
•Quelles choses simples pouvez-vous faire pour entretenir les bâtiments et les terrains?
g. Accomplir l’oeuvre de la prêtrise.
•Que signifie intégrer quelqu’un?
•Comment devons-nous agir lorsque nous intégrons les non-pratiquants?
h. Servir avec recueillement comme huissier dans les réunions de l’Eglise.
•Pourquoi est-il important que vous portiez des vêtements propres et convenables
quand vous servez comme huissier?
•Dans ce rôle, quelles règles de courtoisie devez-vous suivre?
i. Aider l’épiscopat dans d’autres domaines.
•Pouvez-vous citer d’autres devoirs que les instructeurs assument?

Conclusion
Lettre de l’évêque Lisez la lettre de félicitations de l’évêque et témoignez de l’importance des responsabi-
lités de l’instructeur pour la paroisse et l’Eglise.
Tâche Exhortez les jeunes gens à apprendre par coeur Doctrine et Alliances 107:99 et à dis-
cuter de la feuille de leurs devoirs avec leurs parents. Si vous en avez le temps, aidez les
jeunes gens à commencer à apprendre par coeur Doctrine et Alliances 107:99.

71
Devoirs de l’instructeur dans la
Prêtrise d’Aaron

L’instructeur est un ministre résident nommé pour veiller sur l’Eglise dans la paroisse et pour
être avec les membres et les fortifier (voir D&A 20:53; 84:111). Il le fait en accomplissant
certains devoirs sous la direction appropriée de la prêtrise. L’instructeur a tous les devoirs
du diacre et quelques autres devoirs. L’instructeur a pour devoirs, entre autres:
a. De suivre les conseils et les instructions des dirigeants de la prêtrise.
b. De préparer la Sainte-Cène.
c. D’avertir, d’interpréter, d’exhorter, d’enseigner, et d’inviter tout le monde à aller au Christ et
de veiller à ce que tous les membres de l’Eglise se réunissent souvent et à ce qu’ils fassent
leur devoir (voir D&A 20:55) en:
1) Faisant leur enseignement au foyer.
2) Informant les membres des réunions.
3) Faisant des discours lors des réunions de l’Eglise.
d. De voir qu’il n’y ait pas d’iniquité dans l’Eglise, ni de dureté réciproque, ni de mensonge,
de calomnie ou de médisance (voir D&A 20:54) en:
1) Etant un exemple d’intégrité et de droiture.
2) En étant un artisan de paix et en apportant le calme.
e. D’édifier et d’être édifié par les autres détenteurs de la prêtrise en participant à l’instruction
de la prêtrise (voir D&A 50:22).
f. D’aider l’évêque à administrer tout ce qui est temporel (D&A 107:68) en:
1) Aidant les pauvres et les nécessiteux.
2) Entretenant l’église et les jardins.
g. D’accomplir l’oeuvre de la prêtrise: en aidant à intégrer et à ramener à l’Eglise les jeunes
gens en âge de détenir la prêtrise et en servant dans les comités de la prêtrise.
h. D’assumer avec recueillement le rôle d’huissier lors des conférences de pieu et des
réunions de paroisse.
i. D’aider l’épiscopat d’autres manières en accord avec l’autorité d’instructeur.
(Voir Guide du dirigeant de la Prêtrise d’Aaron, pp. 2,3 [34571 140])

72
Le coeur brisé et
l’esprit contrit 19
OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre qu’il est nécessaire d’avoir l’esprit contrit et le
coeur brisé.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Les Ecritures pour chaque jeune homme.
b. Des crayons pour marquer les Ecritures.
2. Dans un esprit de prière, étudiez 1 Néphi 2:16; 2 Néphi 2:6-7; Mosiah 4:2-8;
Alma 36:5-20; 3 Néphi 9:19-22; Moroni 6:2 et Doctrine et Alliances 59:8.

DEROULEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Histoire Racontez l’histoire suivante:
Il était une fois un potier qui modelait de l’argile molle pour en faire une belle statue.
Malheureusement, l’argile s’est craquelée quand elle a séché, endommageant la statue
et laissant apparaître des défauts. Le potier a essayé de remplir les fentes d’argile
fraîche pour corriger les défauts de la statue d’argile séchée mais n’y a pas réussi. En
dépit de ses efforts, il n’a pu rendre à la statue d’origine sa grâce et sa beauté.
II a fait la seule chose que l’on pouvait faire avec de l’argile durcie, craquelée et impar-
faite. Il a cassé la statue avec un marteau, a réduit l’argile durcie en poussière et y a
ajouté de l’eau pour recommencer à modeler une nouvelle statue.
Ecriture et discussion •En quoi notre coeur et notre esprit peuvent-ils être comparés à l’argile du potier?
Aidez les jeunes gens à comprendre que les Ecritures parlent souvent d’un coeur endurci.
Celui dont le coeur est dur ne s’intéresse pas aux choses spirituelles. Il ne cherche qu’à
suivre ses propres désirs et ne veut pas soumettre sa volonté à la volonté de Dieu.
•Dans le Livre de Mormon, quels sont les fils de Léhi qui avaient le coeur dur? (Laman et
Lémuel, voir 1 Néphi 2:18, 15:3.)
Demandez aux jeunes gens de lire 1 Néphi 2:16.
•Qu’est-ce que Néphi a fait pour éviter de s’endurcir le coeur? (Il a prié pour acquérir de
la connaissance, et son coeur s’est adouci.)

Une nouvelle forme de sacrifice


Ecriture et discussion Expliquez qu’auparavant, ceux qui croyaient en Jésus-Christ avaient reçu le comman-
dement d’offrir des holocaustes en «similitude du sacrifice du Fils unique du Père»
(Moïse 5:5,7). Dans le Livre de Mormon, le prophète Amulek enseigna que Jésus-Christ
lui-même serait «le grand et dernier sacrifice» (Alma 34:14) et qu’il donnerait sa vie et
son sang pour expier les péchés des hommes. Après ce grand et dernier sacrifice, «il
y aura . . . une fin à l’effusion du sang» (Alma 34:13). Jésus lui-même apparut aux
Néphites après sa mort et sa résurrection et leur dit qu’ils ne devaient plus offrir de
sacrifices par l’effusion du sang (voir 3 Néphi 9:19,20).
•Quel genre de sacrifice le Seigneur a-t-il ensuite demandé à ceux qui croyaient en lui?
•Quel sacrifice, si sacrifice il y a, a remplacé le sacrifice par effusion de sang?

73
Demandez à l’un des prêtres de lire 3 Néphi 9:19-22. Aidez les jeunes gens à compren-
dre que le sacrifice qui remplace l’effusion du sang est le sacrifice d’un coeur brisé et
d’un esprit contrit.
Faites remarquer que l’effusion du sang dans les sacrifices d’animaux était une ordon-
nance extérieure ayant pour but de rappeler à ceux qui y participaient le futur sacrifice
du Fils de Dieu et la nécessité pour les croyants d’offrir au même moment le sacrifice
intérieur d’un coeur brisé et d’un esprit contrit.
Expliquez que les instructions du Seigneur aux Néphites nous ont été répétées de nos
jours. Lisez et expliquez D&A 59:8.

Le coeur brisé et l’esprit contrit


Tableau et discussion •Que signifie avoir le coeur brisé? (Souffrir d’une tristesse intense.)
•Que signifie le mot contrit? (Repentant.)
Ecrivez ces définitions au tableau?
•Pourquoi le Christ veut-il que nous ayons le coeur brisé et l’esprit contrit?
Expliquez que le «coeur brisé» dont il est parlé dans les Ecritures n’est pas le chagrin
qu’une personne éprouve quand elle a perdu un être cher ou souffert en raison de
graves déceptions de la vie. Au contraire, le coeur brisé dont il est parlé dans les
Ecritures, est la conséquence naturelle qui se produit quand une personne reconnaît et
admet ses propres péchés et imperfections.
Expliquez que la connaissance des vérités suivantes devrait entraîner un coeur brisé et
un esprit contrit:
1. Nous avons tous, dans notre état naturel, charnel et déchu, péché et transgressé les
lois de Dieu, ce pour quoi une punition est désignée par la loi de la justice.
2. Jésus-Christ est saint et pur. Il a vécu une vie parfaite et était donc la personne qui
méritait le moins d’être punie pour avoir péché.
3. A cause de son grand amour pour nous, Jésus-Christ a payé le prix de tous nos
péchés. Il a subi la punition pour les péchés de tous les hommes.
Expliquez que nous devrions nous rendre compte que Jésus, qui n’avait jamais péché et
qui était parfait, a subi une punition atroce pour nous tous. La prise de conscience des
atroces souffrances de notre Seigneur et de notre manque de dignité devrait nous briser
le coeur.
Ecritures et discussion Dites aux jeunes gens que l’Ecriture suivante illustre ce que signifie avoir le coeur brisé
et l’esprit contrit. Demandez à l’un des jeunes gens de lire Alma 36:5-20.
•Que faisait Alma avant que l’ange ne lui apparaisse? (Il essayait de détruire l’Eglise
[voir le verset 6].)
•Qu’est-ce qu’Alma a enduré pendant trois jours et trois nuits? (Il a été torturé d’un tour-
ment éternel [voir les versets 12-13, 16].)
•Quelle était la cause du tourment d’Alma? (Il s’est rappelé tous ses péchés et s’est
rendu compte qu’il s’était rebellé contre Dieu et qu’il n’avait pas respecté ses saints
commandements. A cause de ses péchés, il était horrifié à la pensée de se trouver en
présence de Dieu et voulait être anéanti [voir les versets 13-15].)
•Quelle pensée a donné à Alma l’espoir d’échapper à son tourment? (La prophétie de
son père à propos de la venue de Jésus-Christ pour expier les péchés du monde [voir le
verset 17].)
•Qu’est-ce qu’Alma a fait quand il s’est rendu compte de son indignité et qu’il s’est rap-
pelé l’expiation du Christ? (Il a prié et s’est écrié dans son coeur: «O Jésus, Fils de Dieu,
aie pitié de moi» [verset 18].)
•Que s’est-il passé après cette prière? (Il n’a plus été torturé par le souvenir de ses
péchés et il a été rempli de joie et de lumière [voir les versets 19,20].)

74
Lecon 19

Présentation par Expliquez qu’Alma le jeune a eu le coeur brisé et l’esprit contrit, ce qui lui a permis de
le consultant faire preuve de foi au Christ et de se repentir. Nos péchés sont certainement différents
de ceux d’Alma, mais nous avons le même besoin de considérer nos propres péchés
honnêtement, par contraste avec la pureté du Christ. Ce faisant, nous pouvons, nous
aussi, arriver à avoir le coeur brisé et l’esprit contrit.
Histoire scripturaire Expliquez que les personnes qui s’étaient réunies pour entendre les paroles du roi
et discussion Benjamin (voir Mosiah 2:5-6) ont fait la même expérience. Le roi Benjamin avait parlé à
son peuple de l’expiation du Christ et des grandes souffrances que le Christ allait endur-
er pour les péchés de son peuple. Le roi Benjamin avait aussi parlé aux gens de leurs
propres péchés et transgressions.
A cause de leur foi aux paroles du roi Benjamin, ceux qui l’écoutaient s’étaient vus dans
leur état charnel, valant même moins que la poussière de la terre. Et tous crièrent d’une
seule voix, disant: «ô aie pitié, et applique le sang expiatoire du Christ, pour que nous en
recevions le pardon de nos péchés, et que notre coeur soit purifié.» En réponse à leurs
prières, l’Esprit du Seigneur est venu sur ces gens; ils ont été remplis de joie et ils ont
reçu la rémission de leurs péchés (voir Mosiah 4:2-3).
Expliquez que le roi Benjamin a analysé ce qui est arrivé à son peuple. Demandez à un
jeune homme de lire Mosiah 4:4-8. Ensuite, demandez aux jeunes gens de parler de la
signification de ces versets.
Aidez les jeunes gens à comprendre qu’avoir le coeur brisé signifie éprouver une
tristesse divine pour nos péchés et reconnaître notre état déchu.
Expliquez que quand les prophètes disent que nous valons moins que la poussière de la
terre, ils veulent seulement dire que la poussière de la terre obéit parfaitement à la voix
de Dieu et qu’elle se déplace quand on lui commande de le faire. Au contraire, l’homme
(qui a été fait de la poussière de la terre) n’est pas parfaitement obéissant et se rebelle
ou rejette souvent les commandements et les conseils de Dieu (voir Hélaman 12:6-8).
Ceux qui reconnaissent qu’ils ne sont rien et qui croient au Christ, viendront à lui dans un
esprit repentant et chercheront à se faire pardonner leurs péchés. C’est ce que signifie
avoir «l’esprit contrit». Il n’est pas suffisant de briser le coeur endurci par la rébellion et la
transgression. On doit aussi rechercher sincèrement le Seigneur et prier avec toute l’é-
nergie de son âme pour avoir un coeur nouveau, le pardon de ses péchés, afin de béné-
ficier de la miséricorde grâce au sang expiatoire du Christ. La prière d’un esprit contrit
est la prière offerte par le peuple du roi Benjamin: «O aie pitié, et applique le sang expia-
toire du Christ, pour que nous en recevions le pardon de nos péchés, et que notre coeur
soit purifié» (Mosiah 4:2). C’est aussi la prière d’Alma le Jeune: «O Jésus, Fils de Dieu,
aie pitié de moi, qui suis dans le fiel de l’amertume, qui suis environné des chaînes éter-
nelles de la mort (spirituelle)» (Alma 36:18).

Nous devons avoir le coeur brisé et l’esprit contrit


Ecritures et discussion Demandez aux jeunes gens de lire et de souligner Moroni 6:2.
•Selon ce verset, à qui est réservé le baptême? (A ceux qui ont le coeur brisé et l’esprit
contrit.)
Expliquez que l’ordonnance du baptême doit être précédée ou suivie à un moment ou
un autre d’un repentir profond.
Demandez aux jeunes gens de lire et de souligner 2 Néphi 2:6-7.
•Selon ces versets, jusqu’à quel point est-il important pour nous d’avoir le coeur brisé et
l’esprit contrit? (Seuls ceux qui ont le coeur brisé et l’esprit contrit peuvent recevoir toutes
les bénédictions découlant du sacrifice expiatoire du Christ.)

75
Conclusion
Témoignage et tâche Rendez témoignage de la véracité des principes enseignés au cours de cette leçon.
Encouragez les jeunes gens à lire les Ecritures présentées lors de cette leçon.
Rendez témoignage que «l’Eternel est près de ceux qui ont le coeur brisé et [qu’]il sauve
ceux qui ont l’esprit dans l’abattement» (Psaumes 34:19) c’est-à-dire l’esprit contrit. Le
jeune homme suffisant et matérialiste ne plaît pas au Seigneur.
Incitez les jeunes gens à reconnaître qu’ils ont désespérément besoin du Sauveur et de
s’humilier. Incitez-les à se rappeler que le Christ a souffert en partie pour leurs péchés.

76
La Sainte-Cène
20
OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre plus pleinement le caractère sacré de la Sainte-
Cène et la préparer, la bénir et la distribuer avec respect.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Les Ecritures pour chaque jeune homme.
b. Un crayon et une feuille pour chaque jeune homme.
2. Une semaine au moins avant de présenter cette leçon, demandez aux dirigeants de
collège de rencontrer un membre de l’épiscopat ou de la présidence de branche pour
relever les problèmes qui gênent le service de la Sainte-Cène et pour décider des
solutions à apporter au problème. Les dirigeants du collège doivent également être
prêts à organiser une session de formation pendant la réunion de la prêtrise afin
d’enseigner aux jeunes gens comment préparer, bénir et distribuer correctement la
Sainte-Cène.

NOTE La Sainte-Cène est sacrée. Elle a été ordonnée par le Sauveur. Quand ils préparent,
bénissent et distribuent la Sainte-Cène, les jeunes gens ne doivent pas oublier qu’ils
agissent en son nom. Ils doivent penser à la façon dont Jésus agirait et quelle serait son
attitude. Tout jeune homme qui honore la Sainte-Cène et qui la prépare, la bénit et la dis-
tribue comme le ferait le Sauveur, recevra le témoignage de son caractère sacré.

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Histoire et discussion Richard venait d’être ordonné instructeur. On lui demanda de préparer la Sainte-Cène
avec trois autres instructeurs qu’il admirait comme dirigeants. Ce fut cependant une
expérience décevante pour lui. Pour commencer, les autres instructeurs arrivèrent en
retard et il dut les attendre. Puis l’un des instructeurs fit gicler de l’eau sur les autres au
lieu de remplir respectueusement les gobelets. Un autre instructeur qui déposait le pain
dans les plateaux en conserva un morceau pour le manger. Il dit qu’il mourait de faim
parce que c’était le jour de jeûne. Un autre se plaignit de devoir toujours préparer la
Sainte-Cène. Il dit qu’il voulait pouvoir être huissier plus souvent et s’asseoir dans les
fauteuils confortables du hall.
•Quelle influence ce genre de comportement risque-t-il d’avoir sur les sentiments de
Richard au sujet de la préparation de la Sainte-Cène?
•Quel effet cela peut-il avoir sur son appel d’instructeur?
•Selon vous, que pense le Sauveur d’un tel comportement?

La Sainte-Cène est une ordonnance sacrée


Citation John H. Vandenberg, de l’Episcopat président, explique ainsi la nature sacrée de la
Sainte-Cène:
«C’est une ordonnance très sacrée, si sacrée qu’elle fut instituée par le Maître
lui-même. Elle fut préparée et bénie par le Sauveur pendant cette première réunion de
Sainte-Cène . . .

77
«A notre époque, après le rétablissement de cette ordonnance, le Sauveur a autorisé les
détenteurs de sa prêtrise à agir en son nom pour bénir les emblèmes sacrés. Dans notre
dispensation, les jeunes gens accomplissent la même fonction dans le domaine de la
Sainte-Cène que le Sauveur; c’est une responsabilité et une marque de confiance
sacrées» («The Presiding Bishopric Speaks about the Sacrament», Improvement Era,
novembre 1967, page 15).
Questions à méditer •Qu’auriez-vous ressenti si vous aviez assisté à la première Sainte-Cène?
•Que ressentez-vous en sachant que le Sauveur vous a confié l’autorité de préparer,
de bénir et de distribuer sa Sainte-Cène?
Ecriture et discussion Demandez aux jeunes gens de lire Matthieu 26:17-20, 26-28.
Expliquez aux jeunes gens que peu de temps après, le Sauveur ressuscité institua la
Sainte-Cène sur le continent américain. Demandez aux jeunes gens de lire 3 Néphi
18:1-3, 6-8,10-11.
•Quels renseignements supplémentaires au sujet de la Sainte-Cène cette Ecriture nous
fournit-elle?
Citation Lisez la déclaration suivante de David O. McKay:
«Aucune ordonnance plus sacrée n’existe dans l’Eglise du Christ que la préparation, la
bénédiction et la distribution de la Sainte-Cène» (David O. McKay, dans Conference
Report, avril 1946, page 112).

Préparer, bénir et distribuer la Sainte-Cène avec respect


Citation Demandez aux jeunes gens d’évaluer comment ils préparent la Sainte-Cène en écoutant
la déclaration suivante de John H. Groberg:
«Jeunes gens, soyez dignes et comprenez l’honneur que vous avez de distribuer le pain
et l’eau, les emblèmes de l’amour du Seigneur pour nous tous. Pensez aux bénédictions
que vous apportez: espoir, amour, joie, pardon, liberté et vie éternelle. Quel contraste
avec tant de jeunes qui aujourd’hui distribuent d’autres genres de substances blanches
et d’autres genres de liquides qui apportent la tristesse, l’échec, la dépendance et la
mort déguisées sous des apparences de bonheur!» (dans Conférence Report, avril 1989,
p. 51 ou Ensign, mai 1989, p. 39).
Discussion •Pourquoi est-il important d’être habillé correctement pour préparer, bénir et distribuer la
Sainte-Cène?
•A quoi devriez-vous penser pendant que vous préparez, bénissez et distribuez la
Sainte-Cène?
•Quel effet votre façon de préparer, de bénir et de distribuer la Sainte-Cène peut-elle
avoir sur vos sentiments à son égard?
•Quel effet votre façon de préparer, de bénir et de distribuer la Sainte-Cène peut-elle
avoir sur ceux qui peuvent vous regarder faire?
•Comment le Sauveur préparerait-il, bénirait-il et distribuerait-il la Sainte-Cène à votre
place?
•Pourquoi le Sauveur veut-il que la Sainte-Cène soit préparée, bénie et distribuée avec
ordre et recueillement?
Activité Distribuez une feuille et un crayon à chaque jeune homme. Demandez à chacun d’y
inscrire sa réponse à la question: Comment devenir plus recueilli quand je prépare,
bénis et distribue la Sainte-Cène? Lorsque les jeunes gens auront fini d’écrire, dressez
la liste de leurs idées au tableau.
Session de formation Laissez à la présidence du collège le temps de tenir une brève session de formation
sur la préparation, la bénédiction et la distribution de la Sainte-Cène (voir le point 2 de
«Préparation»). Assurez-vous qu’ils parlent de la manière de préparer, de bénir et de
distribuer la Sainte-Cène avec recueillement et efficacité.

78
Lecon 20

Conclusion
Témoignage Témoignez du caractère sacré de la Sainte-Cène. Faites à nouveau ressortir l’importance
du rôle des jeunes gens dans cette ordonnance. Dites-leur que vous avez confiance en
eux et que vous savez qu’ils s’amélioreront dans leur respect pendant qu’ils prépareront,
béniront et distribueront la Sainte-Cène.
Tâche Demandez aux jeunes gens de choisir une idée pour améliorer leur façon de préparer,
de bénir et de distribuer la Sainte-Cène. Exhortez-les à faire un effort spécial pour y tra-
vailler pendant le mois qui vient.
Demandez à chaque jeune homme de choisir une autre idée à laquelle il travaillera seul
pendant le mois qui vient. Demandez-lui de l’inscrire sur la liste.

79
21 La préparation à la
Prêtrise de Melchisédek

OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre comment la Prêtrise d’Aaron peut l’aider à se
préparer à la Prêtrise de Melchisédek.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Les Ecritures pour chaque jeune homme.
b. Deux feuilles et deux crayons.
2. Ecrivez au tableau ou sur une affiche ce que les détenteurs de la Prêtrise d’Aaron et
de la Prêtrise de Melchisédek peuvent faire (voir la leçon).
3. Vous pouvez demander à un ou à plusieurs jeunes gens de discuter avec leur père ou
avec d’autres détenteurs de la Prêtrise de Melchisédek de l’importance de la Prêtrise
de Melchisédek et d’en reparler aux autres jeunes gens.

NOTE Les détenteurs de la Prêtrise d’Aaron vivront un grand événement dans l’avenir. Ils
recevront la Prêtrise de Melchisédek. Cette leçon explique clairement les différences
entre la Prêtrise d’Aaron et la Prêtrise de Melchisédek. Chaque jeune homme doit être
convaincu des grandes possibilités qui lui seront données lorsqu’il recevra et utilisera la
Prêtrise de Melchisédek avec droiture. Préparez cette leçon en vous aidant de la prière
pour donner le ton spirituel qui conférera un sens à la leçon. Vous pouvez la diviser en
deux parties pour deux réunions de collège.

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Activité Formez deux équipes. Demandez-leur de se rendre dans des coins opposés de la pièce.
Choisissez un chef pour chaque équipe et remettez-lui une feuille et un crayon.
Demandez-leur de diviser la feuille en deux parties et d’intituler l’une «Pouvoir de la
Prêtrise d’Aaron» et l’autre «Pouvoir de la Prêtrise de Melchisédek». Demandez-leur d’ins-
crire dans la colonne correspondante la liste de ce que peuvent faire les détenteurs de la
Prêtrise d’Aaron et ceux de la Prêtrise de Melchisédek. Laissez-leur à peu près quatre
minutes pour terminer leur liste. Exposez la liste suivante complète au tableau ou sur une
affiche. Demandez à chaque équipe d’inscrire son numéro près des points qui se trou-
vent sur leur liste. Félicitez l’équipe qui a inscrit le plus de points de la liste principale.
Etudiez chaque point et discutez-en.
Pouvoir de la Prêtrise d’Aaron
1. Préparer, bénir et distribuer la Sainte-Cène.
2. Baptiser (les prêtres seulement).
3. Recevoir le ministère d’anges.
4. Faire de l’enseignement au foyer.
5. Veiller aux besoins matériels des saints.
6. Ramasser les dons de jeûne.
7. Ordonner d’autres prêtres, instructeurs et diacres (les prêtres seulement).
8. Diriger les réunions en cas d’absence des anciens.
Pouvoir de la Prêtrise de Melchisédek
1. Conférer le don du Saint-Esprit.

80
2. Donner un nom aux nouveaux-nés et les bénir.
3. Bénir les malades.
4. Consacrer l’huile pour les onctions.
5. Consacrer les tombes.
6. Conférer les Prêtrises d’Aaron et de Melchisédek et ordonner aux offices dans ces
prêtrises.
7. Veiller aux besoins spirituels des saints.
8. Présider les réunions.
9. Entrer dans le temple et y recevoir toutes les ordonnances.
10. Avec les clés qui conviennent, officier dans toutes les ordonnances du temple.
11. Avoir pouvoir et autorité sur tous les offices de l’Eglise (voir D&A 107:8).
12. Accomplir tout ce que peut faire un détenteur de la Prêtrise d’Aaron.
•Quelles sont les principales différences entre les ordonnances que peuvent accomplir
les détenteurs de la Prêtrise d’Aaron et celles que peuvent accomplir les détenteurs de la
Prêtrise de Melchisédek?

La Prêtrise de Melchisédek est l’autorité d’administrer les affaires spirituelles


Ecriture et discussion Expliquez aux jeunes gens que l’apôtre Paul dit de Jésus que Dieu l’avait «proclamé sou-
verain sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek» (Hébreux 5:10). Jésus est le grand
prêtre président de la Prêtrise de Melchisédek. Il montre réellement l’exemple de ce que
signifie le fait de posséder et d’utiliser la Prêtrise de Melchisédek.
Demandez aux jeunes gens de lire Matthieu 8:16 et Marc 1:30-31. Discutez de la
manière dont Jésus a chassé les démons et guéri les malades par sa parole.
•Comment Jésus a-t-il employé la force de la prêtrise pour guérir?
Lisez ensemble Luc 6:17-19.
•Qu’est-ce qui sortait du Sauveur quand il guérissait les gens?
•Qu’est-ce que cela signifie?
Expliquez que dans ce cas, le terme force peut signifier pouvoir ou puissance. Jésus
possédait en lui le pouvoir de guérir les autres.
•Comment avez-vous été béni par le pouvoir de la Prêtrise de Melchisédek?
Citation et discussion Expliquez aux jeunes gens que lorsqu’un jeune homme devient ancien dans la Prêtrise
de Melchisédek, il a le pouvoir d’agir pour le Christ et en son nom dans les affaires spi-
rituelles. Bruce R. McConkie a parlé ainsi des anciens: «Les anciens sont les ministres
du Christ; ils sont appelés pour administrer les choses spirituelles (D&A 107:12) . . . (Ils)
accomplissent toutes les tâches qui peuvent être accomplies par un détenteur de la
moindre prêtrise (D&A 20:38-67)» (Mormon Doctrine, page 215).
Frère McConkie dit également que «les anciens doivent rendre les saints parfaits, paître
le troupeau de Dieu, travailler dans les organisations de l’Eglise, conduire les gens à la
vie éternelle dans le royaume de notre Père» (Dans Conference Report, conférence inter-
régionale de Lima, Pérou, 25-27 février 1977, page 18).
Expliquez aux jeunes gens que dans quelques années, ils pourront recevoir la Prêtrise
de Melchisédek. Ils seront des ministres dans les affaires spirituelles.
•Quels détenteurs de la Prêtrise d’Aaron recevront la Prêtrise de Melchisédek? (Ceux qui
sont préparés et dignes.)
Mise en scène Demandez aux jeunes gens d’imaginer que d’un seul coup, ils ont soudain vingt-huit
ans, sont mariés et ont trois enfants.
Demandez à une équipe de former un groupe d’hommes de vingt-huit ans, mariés, ayant
trois enfants et fidèles détenteurs de la Prêtrise de Melchisédek. Demandez à l’autre
équipe de former un groupe d’hommes de vingt-huit ans, mariés, ayant trois enfants,

81
mais toujours prêtres dans la Prêtrise d’Aaron. Demandez aux membres de chaque
équipe de répondre à la question:
•Que pouvez-vous faire pour votre famille dans le domaine spirituel, maintenant et dans
les années qui viennent?
Inscrivez leurs réponses au tableau dans les colonnes intitulées «Prêtrise d’Aaron» et
«Prêtrise de Melchisédek».
Les pères des deux groupes peuvent faire des prières en famille, des soirées familiales,
baptiser leurs enfants et leur enseigner des principes corrects. Mais en plus, les pères
détenteurs de la Prêtrise de Melchisédek peuvent aussi donner un nom à leurs enfants,
les bénir, donner des bénédictions à leur femme quand elle est malade ou avant la nais-
sance d’un enfant, conférer à leurs enfants le don du Saint-Esprit en les confirmant, bénir
leurs enfants malades, conférer la Prêtrise de Melchisédek, aller au temple avec leurs
enfants, assister à leur scellement (mariage) au temple, voir leurs propres enfants leur
être scellés.
Histoire et discussion Lisez ou racontez l’histoire suivante:
«Deux missionnaires qui avaient le feu sacré avaient eu une journée bien remplie à
établir une branche de l’Eglise dans un village retiré. A cinq heures et demie, le matin,
ils avaient enseigné l’Evangile à une famille avant que le mari ne parte aux champs.
Ensuite, ils s’étaient efforcés de colmater les murs de torchis de leur logement pour
empêcher les insectes voraces d’y pénétrer. Pendant la semaine, ils avaient coulé du
ciment sur le sol et avaient suspendu un récipient de vingt litres accouplé à une pomme
de douche pour se laver. Ils avaient commencé à construire les sanitaires et à changer
le gravier et le sable de leur filtre à eau. Une partie de la journée, ils avaient travaillé aux
côtés des hommes dans les champs pour les instruire plus tard. Ils étaient épuisés et
prêts à goûter à un repos bien mérité.
«C’est alors qu’ils entendirent un coup impatient à leur porte de bois grossier. C’était une
petite fille en larmes. Elle avait couru et était hors d’haleine. Ils parvinrent tant bien que
mal à reconstituer le message entrecoupé de sanglots, qu’elle débita à toute allure. Son
père avait été grièvement blessé à la tête en montant son âne dans l’obscurité. Elle
savait qu’il allait mourir si les missionnaires ne le sauvaient pas. Des hommes du village
étaient en train de le porter chez les missionnaires. Elle les supplia de sauver son père
puis courut le retrouver.
«Ils commencèrent à se rendre compte de leur situation désespérée. Dans le village, il
n’y avait ni médecin ni installations médicales. Il n’y avait pas de téléphone. Le seul
moyen de communication était une mauvaise route qui suivait le lit d’une rivière, et ils
n’avaient pas de véhicule.
«Les gens de la vallée leur faisaient confiance. Les missionnaires n’avaient pas de for-
mation médicale. Ils ne savaient pas comment soigner une blessure grave à la tête, mais
ils connaissaient quelqu’un qui savait. Ils s’agenouillèrent pour prier et expliquèrent leur
problème à leur Père céleste compréhensif. Ils le supplièrent de les guider, conscients
qu’ils ne pourraient sauver cet homme sans son aide.
«Ils eurent l’idée de nettoyer et de refermer la blessure et de donner une bénédiction à
l’homme. L’un d’eux demanda: ‹Comment supportera-t-il la douleur? Comment pourrons-
nous nettoyer la blessure et lui donner une bénédiction, avec sa souffrance?»
«Ils s’agenouillèrent de nouveau et expliquèrent à leur Père céleste: ‹Nous n’avons pas
de médicaments. Nous n’avons pas d’anesthésiques. S’il te plaît, aide-nous à savoir
quoi faire. S’il te plaît, bénis-le, Père.›
«Comme ils se relevaient, des amis arrivèrent, portant le blessé. Malgré la faible lueur
de la bougie, ils virent que la blessure était grave. Il souffrait beaucoup. Comme ils com-
mençaient à nettoyer la blessure, quelque chose d’extraordinaire se produisit. Il s’endor-
mit. Soigneusement, fébrilement, ils terminèrent de nettoyer la blessure, la refermèrent, et
posèrent un pansement rudimentaire. Quand ils posèrent les mains sur la tête du blessé
pour lui donner une bénédiction, il s’éveilla paisiblement. Leur prière avait été exaucée, il
était sauvé. La confiance des gens augmenta, et une branche florissante de l’Eglise fut
organisée» (Richard G. Scott, L’Etoile, juillet 1989, p. 30).

82
Lecon 21

•Comment ces missionnaires ont-ils été préparés à la situation? (Ils étaient des déten-
teurs de la prêtrise obéissants et fidèles.)
•Comment le fait d’assumer votre appel dans la prêtrise vous apporte-t-il des
bénédictions?
Il est certain que de nombreuses bénédictions viendront pour tout homme digne et pré-
paré pour exercer la Prêtrise de Melchisédek. Tout détenteur de la Prêtrise d’Aaron doit se
préparer pour devenir digne de recevoir la Prêtrise de Melchisédek et attendre ce jour.
Rapport Si vous avez distribué cette tâche, demandez aux jeunes gens qui ont discuté avec leur
père ou un autre détenteur de la Prêtrise de Melchisédek de faire rapport sur ce qu’ils
ont appris.

Se préparer à recevoir la Prêtrise de Melchisédek


Ecriture et discussion Expliquez aux jeunes gens que Doctrine et Alliances 84:33-40 contient ce qui porte le
nom de serment et alliance de la prêtrise. Lisez et soulignez ensemble ces versets. Si
nécessaire, discutez de chaque verset séparément pendant votre lecture. Au cours de
la discussion, mettez l’accent sur les points suivants:
1. Les jeunes gens ont déjà l’une des deux prêtrises et se préparent à recevoir la
deuxième.
2. Les jeunes gens doivent honorer leur appel dans la prêtrise.
•Comment pouvons-nous honorer nos appels dans la prêtrise?
Expliquez que «le terme honorer, tel qu’il est employé ici, signifie agrandir ou accroître,
améliorer . . . pour rendre l’appel noble et respectable aux yeux de tous les hommes en
accomplissant la mission qui incombe à l’appel, d’une manière admirable et heureuse»
(Bruce R. McConkie, Mormon Doctrine, pages 481, 82.)
Citation Assumer les responsabilités de la Prêtrise d’Aaron est une étape importante pour se pré-
parer à recevoir la Prêtrise de Melchisédek et à utiliser son grand pouvoir pour servir les
autres. Spencer W. Kimball expliqua clairement ce principe: «Aujourd’hui, la sainte
Prêtrise de Melchisédek est donnée aux hommes qui ont été élevés pour devenir de
dignes détenteurs de la Prêtrise d’Aaron. Car le but de la Prêtrise d’Aaron est de prépa-
rer l’homme à devenir ancien et autorité supérieure dans la Prêtrise de Melchisédek»
(dans Conference Report, 1976, page 21).
•Si la Prêtrise d’Aaron doit vous préparer à la Prêtrise de Melchisédek, que faites-vous
pour vous préparer en tant que détenteur de la Prêtrise d’Aaron?
Discutez de la façon dont la Prêtrise d’Aaron peut aider les jeunes gens à se préparer à
recevoir la Prêtrise de Melchisédek. Voici des idées à développer:
1. J’apprends à utiliser correctement une partie de la puissance de Dieu.
2. J’apprends à être responsable du pouvoir qui m’a été donné.
3. J’apprends à servir les autres à l’aide de la Prêtrise d’Aaron en préparant, en bénis-
sant et en distribuant la Sainte-Cène, en faisant de l’enseignement au foyer et en
accomplissant des tâches d’entraide.
4. J’apprends à rester digne de recevoir d’autres ordinations dans la prêtrise.
Expliquez aux jeunes gens que s’ils sont des détenteurs actifs et dignes de la Prêtrise
d’Aaron, cela les préparera pour agir honorablement et utilement dans la Prêtrise de
Melchisédek.

Conclusion
Tâche Exhortez les jeunes gens à parler avec leur père ou tout autre détenteur de la Prêtrise
de Melchisédek dignes des bénédictions que reçoivent les détenteurs de la Prêtrise de
Melchisédek. Demandez-leur de trouver, dans la vie de leurs interlocuteurs, des exem-
ples précis de l’existence de ces bénédictions.

83
22 La direction
patriarcale du foyer

OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre l’ordre patriarcal du foyer.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Les Ecritures pour chaque jeune homme.
b. Un crayon et une feuille pour chaque jeune homme.
2. Préparez pour chaque jeune homme un exemplaire du questionnaire: «Que savez-
vous de l’ordre patriarcal?».
3. Recopiez sur des feuilles séparées les citations et les histoires que présenteront les
jeunes gens (facultatif).

NOTE Les jeunes gens que vous instruisez viennent de familles et de milieux divers. Certains
ont un père qui est le patriarche fort et juste de la famille. D’autres ont peut-être un père
non pratiquant ou non membre. Certains n’ont peut-être pas de père. Soyez sensible au
cas de chacun. Indépendamment de la situation familiale actuelle, faites ressortir que
chaque détenteur de la prêtrise doit se préparer pour devenir le genre de patriarche et
de père que le Seigneur veut qu’il soit.

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON L’ordre patriarcal est le plan du Seigneur pour Ia famille
Questionnaire Distribuez à chaque jeune homme un crayon et un exemplaire du questionnaire: «Que
savez-vous de l’ordre patriarcal?» Indiquez qu’il peut y avoir plusieurs bonnes réponses à
chaque question et que personne ne verra la feuille des jeunes gens.
Que savez-vous de l’ordre patriarcal?
1. L’ordre patriarcal, c’est:
a. Une recommandation pour recevoir sa bénédiction patriarcale.
b. Un bon pour obtenir des provisions auprès du magasin épiscopal.
c. Le système de gouvernement divin du Seigneur.
2. L’organisation la plus importante de l’Eglise est:
a. Le Collège des douze apôtres.
b. Le collège de la Première Présidence.
c. La famille.
3. Dans votre famille, l’autorité présidente est:
a. Le président de l’Eglise.
b. Votre évêque.
c. Votre père (ou votre mère, si vous n’avez pas de père à la maison).
4. En tant que chef patriarcal de la famille, le père doit:
a. Présider et diriger les affaires de son foyer et de sa famille en justice.
b. Subvenir aux besoins physiques et spirituels de la famille.
c. Prier le Seigneur pour avoir des révélations personnelles concernant sa famille.
5. Dans le plan du Seigneur:
a. Hommes et femmes sont entièrement égaux.
b. L’homme a plus d’importance parce qu’il détient la prêtrise.
c. Le Seigneur aime autant ses filles que ses fils.
6. Le père est le chef de famille:
a. Parce qu’il est plus digne et plus qualifié.
b. Parce que c’est son rôle éternel.
c. Parce qu’il est plus sévère que la mère.

84
7. Bien qu’il préside sa famille, afin de recevoir les bénédictions qui échoient au chef de
famille patriarcal, chaque père doit:
a. Avoir fait des études supérieures pour instruire sa famille.
b. Avoir un salaire très élevé pour faire vivre sa famille.
c. Détenir la Prêtrise de Melchisédek et l’utiliser correctement.
Lorsque les jeunes gens auront rempli le questionnaire, lisez les questions à haute voix.
Après chaque réponse, lisez la citation correspondante ou demandez à un jeune homme
de la lire. Chaque citation contient une clé pour répondre correctement aux questions.
Après avoir lu la citation, trouvez la ou les bonnes réponses à la question correspondante.
Citations et discussion Question 1 (c)
«Le gouvernement du Seigneur est par nature patriarcal. La famille en est . . . le centre
(Bruce R. McConkie, Mormon Doctrine, Salt Lake City, Bookcraft, page 559). Patriarcal
signifie du père. Le père préside et donne des bénédictions de la prêtrise aux autres
membres de la famille.
Question 2 (c)
«La famille est l’organisation la plus importante dans le temps et dans l’éternité. Notre vie
a pour but de créer pour soi des cellules familiales éternelles» (Joseph Fielding Smith,
Deseret News, 6 avril 1971, page 6A).
Question 3 (c)
«Dans le foyer, l’autorité présidente est toujours attribuée au père, et dans toutes les
affaires domestiques et familiales, il n’est aucune autorité qui puisse s’y comparer»
(Joseph F. Smith, Doctrine de l’Evangile, page 241).
Question 4 (a, b, c)
«Dieu a établi que le père doit présider au foyer. Le père doit soutenir sa famille, l’aimer,
l’instruire et la diriger» (Ezra Taft Benson, Conference Report, avril 1984, p. 6 ou Ensign,
mai 1984, p. 6).
Question 5 (a, c)
«Dans l’Eglise, il existe une égalité totale entre l’homme et la femme. L’Evangile . . . fut
conçu par le Seigneur pour les hommes comme pour les femmes . . . Les prérogatives
et les exigences de l’Evangile sont fondamentalement les mêmes pour les hommes et
les femmes. Le Seigneur aime autant ses filles que ses fils» (John A. Widtsoe, Evidences
and Reconciliations, volume 1, page 305.)
Question 6 (b)
«[L’appel de père] est un appel éternel dont [il n’est] jamais relevé. Les appels dans
l’Eglise, aussi importants qu’ils soient, ne sont, de par leur nature même, que pour un
certain temps, et ensuite on est dûment relevé. Mais l’appel de père est éternel, et son
importance transcende le temps. C’est un appel pour le temps et l’éternité» (Conference
Report, octobre 1987, p. 59; ou Ensign, novembre 1987, p. 48).
Question 7 (c)
«Bien que chaque père soit le chef de sa famille, dans le sens strict du terme, la famille
de saints des derniers jours ne peut porter le nom de patriarcale si le mari ne détient pas
la Prêtrise de Melchisédek, si la femme n’est pas mariée ou scellée au mari dans le tem-
ple et si les enfants ne sont pas nés dans l’alliance ou scellés à leurs parents» (A Light
unto the World, page 55).
Expliquez que dans le monde, de nombreuses voix proclament ce que la famille doit
être et doit faire. Pour ses desseins, le Seigneur a ordonné l’ordre patriarcal avec le père
comme président. Nous devons nous rappeler les conseils divins donnés par les servi-
teurs du Seigneur et nous devons soutenir notre père dans son rôle patriarcal.
Lisez la citation suivante du président Benson:
«Il y a quelque temps de cela, un jeune homme vint me voir dans mon bureau pour avoir
une bénédiction. Il avait des problèmes . . . il était troublé et inquiet. Nous parlâmes
donc pendant quelques minutes et je lui dis: ‹Avez-vous déjà demandé une bénédiction

85
à votre père?› ‹Oh, me dit-il, je ne sais pas si mon père me la donnerait. Il n’est pas prati-
quant.› Je lui dis: ‹Mais il est votre père.› ‹Oui.› ‹Détient-il la prêtrise?› ‹Oui, Il est ancien
mais il n’est pas pratiquant.› Je dis: ‹L’aimez-vous?› Et il me répondit: ‹Oui, je l’aime.
C’est un homme bon; il est bon envers sa famille, bon envers les enfants.› . . . Je lui dis:
‹Très bien, rentrez donc chez vous, attendez une occasion favorable et demandez à votre
père s’il accepte de vous donner une bénédiction? Et si cela ne marche pas, revenez me
voir; je serai heureux de vous aider.›
«Il partit donc et revint trois jours plus tard. ‹Frère Benson, c’est la chose la plus agréable
qui soit arrivée à notre famille›, dit-il. ‹Mes jeunes frères et soeurs étaient assis avec ma
mère qui avait les larmes aux yeux. Elle exprima plus tard sa gratitude. Mon père m’a
donné une belle bénédiction.› Et il ajouta: ‹Je sais qu’elle venait du coeur›» (God, Family,
Country: Our Three Great Loyalties, page 184).

Notre rôle dans l’ordre patriarcal


Tableau et discussion Ecrivez au tableau: Comment soutenir mon père?
•Comment pouvez-vous soutenir votre père en tant que chef patriarcal de la famille?
Dressez la liste des idées fournies par les jeunes gens. Ils pourront entre autres suggé-
rer: être obéissant, partager ses soucis et ses centres d’intérêt, passer du temps avec
lui, lui demander une bénédiction paternelle, lui demander conseil et le suivre, apprendre
à le connaître, lui donner de l’amour et faire preuve de gratitude, lui donner l’impression
qu’il est important, le soutenir pendant la soirée familiale, être joyeux à la maison et
aider.
Revoyez la liste du tableau en demandant aux jeunes gens de se montrer précis pour
expliquer comment ils peuvent faire tout cela. Voici des idées de questions:
•Quand pouvez-vous ou devez-vous demander une bénédiction paternelle?
•Comment pouvez-vous mieux connaître votre père?
•Quel genre de soutien votre père apprécie-t-il vraiment pour la soirée familiale?
•Comment pouvez-vous vous arranger pour passer du temps avec votre père?
•Quand et où est-il bon de partager soucis et centres d’intérêt?
Ecriture et discussion Certains jeunes gens pensent peut-être qu’ils ne peuvent aller trouver leur père parce
qu’ils voient ses faiblesses et ses erreurs. Demandez-leur de lire 1 Néphi 16:18-27
et 30-31.
Expliquez aux jeunes gens que Léhi et tous les autres, exception faite de Néphi, avaient
murmuré contre le Seigneur.
•Que fit Néphi au lieu de murmurer? (Voir le verset 23.)
•Pourquoi Néphi consulta-t-il Léhi, son père, alors que ce dernier avait murmuré contre
le Seigneur? (Voir le verset 23.) (Néphi connaissait bien l’ordre patriarcal. Léhi était tou-
jours son père. Néphi était toujours son fils. Néphi savait qu’en respectant son père et
en recherchant ses conseils, il faisait preuve de foi alors que le fait de murmurer ne ferait
que démontrer sa colère et son déplaisir et donner à Satan du pouvoir sur lui).
•Quels furent les résultats du comportement de Néphi?
•Qu’aurait-il pu se produire si Néphi avait agi comme ses frères?
•Essayez d’imaginer le monde tel qu’il sera dans quinze ans. Quelles devraient être les
qualités d’un père et d’un patriarche idéal?
Tableau et discussion Ecrivez au tableau: Comment me préparer pour être un patriarche juste?
•Comment pouvez-vous vous préparer pour être un patriarche juste dans votre futur
foyer? Inscrivez les idées des jeunes gens au tableau, par exemple: Honorer la Prêtrise
d’Aaron; Etudier la façon dont mon père, les instructeurs au foyer et d’autres détenteurs
de la prêtrise utilisent la prêtrise; Etudier les exemples des hommes des Ecritures;
Attendre avec impatience le moment où ils seront ordonnés à la Prêtrise de Melchisédek;
Apprendre ce qu’il faut pour être un bon père.)

86
Lecon 22

Discutez des idées des jeunes gens. Voici des exemples de questions:
•Quelles sont, d’après vous, les qualités d’un détenteur fidèle de la Prêtrise de
Melchisédek?
•Quelles sont, d’après vous, les qualités d’un bon père?
•Parmi vos connaissances, qui possède ces qualités?
•Parmi les hommes des Ecritures, qui possédaient ces qualités?
Histoire Demandez à un jeune homme de lire l’histoire suivante et demandez à tous les jeunes
gens d’analyser les questions suivantes pendant la lecture:
•Comment le jeune homme devra-t-il se préparer pour ressembler au père de l’histoire?
•Comment ce détenteur de la prêtrise devait-il vivre pour être en harmonie avec l’Esprit?
Bruce R. McConkie raconte l’histoire suivante:
«L’un de mes premiers souvenirs d’enfance, c’est une promenade à cheval dans un
verger de pommiers. Le cheval était doux et bien dressé et j’étais bien en selle.
«Cependant, un jour, quelque chose terrifia ma monture qui s’emballa dans le verger. Les
branches pendantes me balayèrent de la selle, et une de mes jambes se prit dans l’étri-
er. Je me retins désespérément à une sangle presque déchirée . . . Mon poids aurait dû
casser la sangle, mais elle arriva à tenir pendant un moment. Un ou deux autres bonds
du cheval emballé aurait dû déchirer la sangle ou me l’aurait arrachée des mains, et j’au-
rais été blessé ou tué en étant traîné avec le pied pris dans l’étrier.
«Soudain, le cheval s’arrêta et je m’aperçus que quelqu’un le tenait fermement par la
bride et essayait de calmer l’animal frémissant. Presqu’immédiatement, je me retrouvai
dans les bras de mon père.
«Que se passa-t-il? Qu’est-ce qui amena mon père à ma rescousse à la seconde même
où j’allais glisser sous les sabots de mon cheval emballé?
«Mon père était assis dans la maison et lisait le journal quand l’Esprit lui murmura:
‹Cours au verger.›
«Mon père se précipita, sans hésiter ni chercher à comprendre. Se trouvant dans le
verger sans savoir encore pourquoi, il vit le cheval emballé et se dit: Il faut que j’arrête
ce cheval.
«Il me vit en arrêtant le cheval. C’est ainsi que j’ai échappé à de graves blessures ou
peut-être même à la mort» («Hearken to the Spirit», Friend, septembre 1972, page 10).
Discutez des réponses des jeunes gens aux questions que vous avez posées avant de
lire l’histoire. Faites ressortir que le Saint-Esprit aida le père de frère McConkie à s’ac-
quitter de sa responsabilité de protéger sa famille. Signalez-leur qu’ils doivent se prépa-
rer spirituellement s’ils veulent recevoir cette aide en tant que pères.

Conclusion
Témoignages Si le temps le permet et sous la direction de l’Esprit, vous pouvez expliquer vos senti-
ments à l’égard de votre père, patriarche du foyer, ou la grande responsabilité qu’est
pour vous le rôle de patriarche de la famille. Vous pouvez également demander aux
jeunes gens d’exprimer leurs sentiments envers leur père.
Tâche Exhortez les jeunes gens à choisir une façon de soutenir leur père dans son rôle de
patriarche de la famille et à y travailler pendant la semaine qui vient. Demandez-leur
aussi de réfléchir au genre de patriarche qu’ils aimeraient devenir et de commencer à
se préparer à cette responsabilité divine.

87
Que savez-vous de l’ordre patriarcal?

1. L’ordre patriarcal, c’est:


a. Une recommandation pour recevoir sa bénédiction patriarcale.
b. Un bon pour obtenir des provisions auprès du magasin épiscopal.
c. Le système de gouvernement divin du Seigneur.
2. L’organisation la plus importante de l’Eglise est:
a. Le Collège des douze apôtres.
b. Le collège de la Première Présidence.
c. La famille.
3. Dans votre famille, l’autorité présidente est:
a. Le président de l’Eglise.
b. Votre évêque.
c. Votre père (ou votre mère,si vous n’avez pas de père à la maison).
4. En tant que chef patriarcal de la famille, le père doit:
a. Présider et diriger les affaires de son foyer et de sa famille en justice.
b. Subvenir aux besoins physiques et spirituels de la famille.
c. Prier le Seigneur pour avoir des révélations personnelles concernant sa famille.
5. Dans le plan du Seigneur:
a. Hommes et femmes sont entièrement égaux.
b. L’homme a plus d’importance parce qu’il détient la prêtrise.
c. Le Seigneur aime autant ses filles que ses fils.
6. Le père est le chef de famille:
a. Parce qu’il est plus digne et plus qualifié.
b. Parce que c’est son rôle éternel.
c. Parce qu’il est plus sévère que la mère.
7. Bien qu’il préside sa famille, afin de recevoir les bénédictions qui échoient au chef de
famille patriarcal, chaque père doit:
a. Avoir fait des études supérieures pour instruire sa famille.
b. Avoir un salaire très élevé pour faire vivre sa famille.
c. Détenir la Prêtrise de Melchisédek et l’utiliser correctement.

88
La préparation
pratique à la mission 23
OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre comment une préparation pratique pourra l’aider
à être un missionnaire plus efficace.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Les Ecritures pour chaque jeune homme.
b. Un crayon et une feuille pour chaque jeune homme.
2. Ecrivez la citation suivante au tableau ou sur une affiche. Exposez-la pendant toute la
leçon:
«‹Serez-vous (un missionnaire) vaillant et efficace ou simplement un missionnaire mis
à part?› Cela dépendra de votre préparation» (Spencer W. Kimball, «Advice to a Young
Man: Now Is the Time to Prepare», New Era, juin 1973, page 8).
3. Avec la permission de l’épiscopat, prenez vos dispositions pour qu’un membre qui
vient de rentrer de mission ou un missionnaire à plein temps fasse un bref rapport sur
les aspects pratiques de l’oeuvre missionnaire. (Prévenez-le qu’il ne disposera que de
trois ou quatre minutes. Vous pouvez faire ce rapport vous-même si vous êtes allé en
mission). Vous pouvez montrer à ce missionnaire la liste des domaines de préparation
pratique qui se trouve dans la leçon afin qu’il ait une idée des sujets à traiter. Il pour-
rait discuter des points suivants: combien d’heures il travaillait pendant une journée
normale, son emploi du temps, combien de temps il consacrait à l’étude, ce qu’il
étudiait, qui préparait ses repas et raccommodait ses vêtements, le nombre de
déplacements effectués dans sa zone et ce que coûtait sa mission par mois. Certains
de ces facteurs varient d’une mission à une autre mais ce rapport devrait permettre
aux jeunes gens de voir qu’il est nécessaire de se préparer matériellement au service
missionnaire à plein temps.

NOTE Un jeune homme peut faire beaucoup de choses pour se préparer pour une mission à
plein temps. Cette leçon a pour but de faire prendre conscience aux jeunes gens qu’ils
doivent se préparer et de leur donner des idées précises pour ce faire. Il est plus
vraisemblable que les jeunes gens travailleront sur les idées qu’ils ont eues eux-mêmes.
Cette leçon exige des discussions par petits groupes afin de produire des idées. Vous
devrez peut-être les faire participer tous à la discussion, en fonction du nombre de
jeunes présents.

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Nous devons nous préparer dans de nombreux domaines pour le service mis-
sionnaire à plein temps
Rapport Demandez à un membre qui vient de rentrer de mission (ou à un missionnaire à plein
temps qui travaille dans votre zone) de faire un bref rapport sur ses activités mission-
naires quotidiennes. Ce rapport ne devra pas dépasser trois ou quatre minutes. Il doit
être centré sur les aspects pratiques de la vie d’un missionnaire plus que sur les expé-
riences spirituelles.
Expliquez aux jeunes gens que mieux ils seront préparés, plus ils pourront employer leur
temps efficacement en tant que missionnaires.

89
Tableau et discussion D’après ce que les jeunes gens ont entendu dire des exigences pratiques de la mission
à plein temps, demandez-leur de trouver des domaines précis où ils pourront mieux se
préparer dès maintenant. Ecrivez leurs réponses au tableau. Voici des idées: finances,
santé, sociabilité, habitudes de travail et d’étude, connaissance des langues, connais-
sances ménagères, présentation et hygiène.
Vous pouvez discuter brièvement de l’importance de chaque réponse en utilisant des
questions du genre:
•Que ressentiriez-vous si vous pouviez financer votre mission avec l’argent que vous
avez gagné vous-même? Accorderiez-vous davantage de valeur à votre mission si
quelqu’un d’autre réglait vos dépenses?
•Pourquoi est-il important qu’un missionnaire soit en bonne forme physique? Faites
ressortir qu’un missionnaire physiquement inapte au travail se fait non seulement du mal,
mais ralentit également le travail de son compagnon.
•Si vous cherchiez quelqu’un pour vous représenter dans le monde, quelles qualifica-
tions aimeriez-vous qu’il ait? Quelles relations aimeriez-vous qu’il ait avec les autres?
•Certains missionnaires ont le sentiment qu’ils auront le temps d’acquérir de bonnes
habitudes de travail lorsqu’ils arriveront dans le champ de la mission. En quoi cette atti-
tude est-elle dangereuse?
Citation •A quoi sert-il d’apprendre uner langue étrangère si vous êtes appelé dans une mission
où l’on ne la parle pas?
La citation suivante de Gordon B. Hinckley devrait permettre de répondre à cette
question:
«Etudiez une langue étrangère si vous en avez l’occasion. Peut-être ne serez-vous jamais
appelés dans le pays où l’on parle cette langue, mais cette étude vous aura permis de
mieux comprendre votre propre langue ou une autre langue que vous pouvez être
appelés à apprendre» (Gordon B. Hinckley, «La dîme: Une occasion de témoigner de
notre fidélité», L’Etoile, octobre 1982, page 89).
•Quel effet l’hygiène et une bonne présentation auront-elles sur vous en tant que mis-
sionnaire? Quel effet cela aura-t-il sur votre confiance en vous, sur votre compagnon, sur
votre santé, sur l’exemple que vous montrez aux autres?

Les détenteurs de la Prêtrise d’Aaron doivent commencer dès maintenant à se


préparer pour le service missionnaire à plein temps
Discussions en Formez de petits groupes. Chargez chaque groupe d’un ou de plusieurs domaines dont
groupes la liste se trouve au tableau. Demandez aux jeunes gens de discuter de moyens de se
préparer dans ce domaine afin d’être des missionnaires plus efficaces. Remettez à
chaque jeune homme une feuille et un crayon pour inscrire les idées du groupe.
Nommez au sein de chaque groupe un meneur de discussion. Laissez une dizaine de
minutes aux groupes pour discuter. Ensuite le chef de groupe fera brièvement rapport
sur les idées d’activités dont son groupe a discuté. Si vous en avez le temps, demandez
aux jeunes gens de discuter de ces idées. Insistez sur les suivantes:
Finances
1. Ouvrez un compte-épargne si vous n’en avez pas déjà un, et économisez régulière-
ment. Mettez de côté de l’argent dès aujourd’hui, même si la somme est infime.
Ensuite, chaque fois que vous aurez une rentrée d’argent, versez-en au moins un
peu sur un compte-épargne pour votre mission.
2. Trouvez un travail saisonnier ou à mi-temps et économisez l’argent que vous
gagnerez.
3. Apprenez à vous discipliner. Etablissez un budget et respectez-le.

90
Lecon 23
Santé
1. Commencez un programme régulier d’exercice.
2. Faites des repas bien équilibrés.
3. Dormez suffisamment toutes les nuits. Demandez aux jeunes gens de lire Doctrine et
Alliances 88:124 pour renforcer ce point.
Sociabilité
1. Apprenez les règles principales de savoir-vivre.
2. Apprenez à aimer une grande variété d’aliments.
3. Soyez ponctuel.
4. Faites-vous un devoir de vous rappeler le nom des gens que vous rencontrez pour la
première fois.
Habitudes de travail et d’étude
1. Faites chaque jour quelque chose que vous ne voulez pas faire ce jour-là ou que vous
remettriez à plus tard. Vous pourrez ainsi acquérir de la discipline personnelle.
2. Faites tout de suite vos devoirs scolaires, dès votre retour chez vous au lieu de les
remettre à plus tard.
3. Assumez fidèlement vos responsabilités dans l’Eglise.
4. Appliquez-vous au séminaire et dans vos études. Ne vous contentez pas de lire ce qui
est nécessaire.
5. Prenez l’habitude de lire quotidiennement les Ecritures.
6. Apprenez par coeur des Ecritures tirées des leçons missionnaires.
7. Chaque semaine, passez du temps à choisir des buts et à établir un plan pour attein-
dre ces buts.
Connaissance des langues
1. Apprenez une langue étrangère à l’école.
2. Si vous étudiez déjà une langue, faites-le avec plus de diligence.
3. Apprenez à connaître la culture du peuple dont vous étudiez la langue. Demandez aux
jeunes gens de lire Doctrine et Alliances 90:15.
Connaissances ménagères
1. Apprenez à faire la cuisine et à établir les menus. Faites les courses.
2. Apprenez à coudre et à repriser vos vêtements.
3. Apprenez à laver et à repasser vos vêtements.
4. Relevez les recettes de plats nourrissants et simples à préparer.
Présentation et hygiène
1. Apprenez à mettre en pratique des principes d’hygiène personnelle et la présentation.
2. Commencez dès maintenant à respecter les règles missionnaires dans ces domaines,
par exemple: vêtements du dimanche et longueur des cheveux.
3. Faites le ménage dans votre chambre sans qu’on vous le demande.
Activité Demandez aux jeunes gens de dresser au dos de leur feuille la liste des façons dont ils
passent leur temps libre. Demandez-leur ensuite de répondre aux questions suivantes
pour eux-mêmes:
•Quelles activités me préparent à remplir une mission?
•Comment pourrais-je mieux passer mon temps pour me préparer pour une mission?
Vous pourriez demander au membre qui vient de rentrer de mission ce qu’il ferait s’il
commençait maintenant à se préparer pour sa mission.

91
•Pourquoi est-il si important de commencer dès maintenant à se préparer pour une
mission?
Citation «Les jeunes gens qui ont prévu pendant 19 ans d’aller en mission seront plus utiles, plus
efficaces et réussiront davantage quand ils serviront. Davantage de gens se joindront à
l’Eglise et apporteront plus d’enthousiasme, ce qui causera une réaction en chaîne.
Comment peut-on encore provoquer une aussi grande série de réactions et susciter
davantage d’intérêts chez les gens?» (Spencer W. Kimball, «President Kimball Speaks
Out on Being Missionary», New Era, mai 1981, page 48).
Citation «L’oeuvre du Seigneur a besoin de ce que vous pouvez offrir de meilleur. C’est main-
tenant qu’il faut vous préparer à ce service» (Gordon B. Hinckley, «La dîme», L’Etoile,
octobre 1982, page 89).

Conclusion
Présentation par Expliquez aux jeunes gens qu’une mission représente la plus grande responsabilité que
le consultant connaîtront beaucoup de jeunes gens. Il s’agit d’un travail difficile et cela nécessite une
grande préparation. Mais la préparation à la mission est aussi une bonne préparation
pour le reste de la vie d’un jeune homme.
Citation «Lorsque notre prophète et dirigeant, le président Kimball, dit: ‹Chaque jeune homme en
mission›, il regarde bien au-delà des mois passés dans le champ de la mission. A votre
retour vous serez un meilleur évêque, un meilleur président de pieu, un meilleur mari, un
meilleur père et vous serez meilleur dans toutes les situations où vous vous trouverez
tant dans cette vie que dans celle à venir» (J. Thomas Fyans, Conference Report, avril
1977, p. 56; ou Ensign, mai 1977, p. 40).
Tâche Demandez aux jeunes gens de choisir dans la liste des activités proposées deux ou
trois activités qu’ils pourraient faire. Demandez-leur de les inscrire au dos de leur feuille.
Exhortez-les à commencer dès cette semaine à se préparer pour leur mission dans les
domaines de leur choix. Si vous avez fait une mission, vous terminerez en témoignant
qu’il est important de se préparer maintenant pour une mission.

ACTIVITÉ Vous pourriez planifier une soirée d’activités au cours de laquelle les jeunes gens pour-
raient se réunir avec les jeunes filles ou leurs mères pour apprendre et mettre en pra-
tique les talents suivants: cuisine, repassage et couture. Vous pourriez en faire des «Jeux
olympiques de la préparation missionnaire» et avoir des épreuves dans les différents
domaines de la vie pratique.

92
Les bénédictions du travail
24
OBJECTIF Chaque jeune homme doit apprécier la valeur du travail.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Les ouvrages canoniques pour chaque jeune homme.
b. Des crayons pour marquer les Ecritures.
2. Avant la leçon, demandez à des jeunes gens de lire les citations concernant le travail.

NOTE Il est impossible d’accomplir quoi que ce soit - physiquement, intellectuellement, créa-
tivement ou spirituellement sans efforts. Les jeunes gens de votre collège devront quitter
votre classe en pensant que le travail n’est pas une chose ennuyeuse à éviter, mais une
occasion de progresser, de se développer et de servir.

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Présentation par Demandez à un membre du collège d’expliquer brièvement ce que signifie chacune des
les jeunes gens citations (toutes tirées de Richard Evans’ Quote Book):
«Je n’ai jamais travaillé une seule journée de ma vie; tout fut un amusement» (Thomas
Edison [page 43]).
«Dieu nous vend tout au prix du labeur» (Léonard de Vinci [page 44]).
«Le travail est une nécessité spirituelle» (Neal A. Maxwell [page 50]).
«Chacun découvrira que le bonheur, dans ce monde, dépend principalement du travail
qu’il accomplit et de la manière dont il le fait» (Brigham Young [page 50]).
«Le droit au travail est un don» (David O. McKay [page 46]).
Discussion •Que se passerait-il si tout le monde refusait de travailler?
Demandez aux jeunes gens d’en discuter pendant quelques minutes, en donnant des
exemples précis de ce qui arriverait.
Lecture d’une Ecriture Lisez et marquez les Ecritures suivantes: Genèse 3:19; Doctrine et Alliances 42:42;
et discussion Doctrine et Alliances 68:30; Doctrine et Alliances 75:28-29.
•Que pense le Seigneur à propos du travail?
Citation «Il n’existe aucun moyen de traverser la vie sans consommer le travail de quelqu’un, le
nôtre ou celui des autres. Nous ne pouvons manger sans consommer le travail de
quelqu’un. Nous ne pouvons voyager sans consommer le travail de quelqu’un. Nous ne
pouvons utiliser aucune substance ni accepter aucun service sans accepter le travail de
quelqu’un. Peu importe ce que la nature produit ou ce que les hommes peuvent faire
accomplir à des machines, le travail est toujours inclus dans le processus d’apporter le
produit fini aux gens» (Richard L. Evans, The Everlasting Things, [New York Harper,
1957], p. 71).

Le travail nous prépare à accepter de plus grandes responsabilités


Citation Lisez la déclaration suivante du président Kimball:
«Je suis reconnaissant d’une expérience vécue sous la tutelle de mon père: j’ai lavé au
savon de Marseille les harnais et les ai graissés pour les conserver. J’ai appris à peindre

93
la barrière de bois, le réservoir d’eau, la remise aux remorques, l’entrepôt de grains, la
carriole et le chariot et, pour finir, la maison. Et depuis cette époque, où j’avais de temps
en temps des ampoules aux mains, je n’ai jamais regretté ces expériences» (Dans
Conference Report, avril 1976, page 172 ou Ensign, mai 1976, page 126).
Tableau et discussion •Comment Spencer W. Kimball a-t-il dû réagir au travail qu’il a fait quand il était jeune?
•Selon vous, qu’a dû apprendre le jeune Spencer Kimball grâce à ces expériences, qui
l’ont préparé à répondre plus tard à ses appels de missionnaire, d’apôtre et de
prophète? (Voici des idées: à accepter les responsabilités, à terminer un travail, à suivre
des instructions, à être fier de ses réalisations, à servir les autres, à acquérir des talents).
Résumez les réponses au tableau.
•Quel genre de travail accomplissez-vous?
•Comment le travail vous a-t-il béni vous et votre famille?

Le travail persévérant et honnête renforce la personnalité


Histoire et discussion Lisez ou racontez en vos propres termes l’histoire suivante:
«Personne, dans notre ville d’Utah, ne savait d’où venait la comtesse; son anglais soigné
et précis indiquait qu’elle n’était pas née en Amérique. D’après l’importance de sa mai-
son et de ses serviteurs, nous savions qu’elle devait être riche, mais elle ne recevait
jamais et elle avait clairement fait comprendre qu’elle était entièrement inaccessible
lorsqu’elle était chez elle . . .
«La comtesse se servait toujours d’une canne, non seulement pour marcher, mais aussi
pour punir tous les jeunes qui, selon elle, en avaient besoin. Et à un moment ou à un
autre, la plupart des enfants du voisinage semblèrent en avoir besoin. J’avais réussi à
rester hors de portée en courant vite et en gardant l’oeil ouvert. Mais un jour, alors que
j’avais 13 ans, un jour où je traversais sa clôture pour aller plus vite, elle se rapprocha
assez pour me donner un coup sur la tête avec sa canne. ‹Aïe:›, hurlai-je, en sautant à
distance.
«- Jeune homme, je veux te parler, dit-elle. Je m’attendais à un sermon sur les maux de
la violation de la propriété, mais elle eut l’air de changer d’avis en me regardant, avec un
demi-sourire.
«- N’habites-tu pas dans cette maison verte, avec les saules, de l’autre côté de la rue.
«- Si, madame.
«- C’est toi qui t’occupes de ta pelouse? Qui l’arrose? Qui la tond?
«- Oui, madame.
«- Très bien. J’ai perdu mon jardinier. Viens chez moi à sept heures, jeudi matin, et ne me
dis pas que tu as autre chose à faire. Je t’ai vu perdre ton temps, le jeudi.
«Quand la comtesse donnait un ordre, il fallait l’exécuter. Je n’osai pas ne pas y aller le
jeudi suivant. Je dus tondre trois fois la pelouse avant qu’elle soit contente, et puis elle
me fit me mettre à quatre pattes pour trouver des mauvaises herbes jusqu’à ce que mes
genoux fussent aussi verts que l’herbe. Enfin, elle m’appela sous la véranda.
«- Eh bien, jeune homme, combien veux-tu pour ta journée de travail?
«- Je ne sais pas. Cinquante cents peut-être.
«- C’est ce que tu penses valoir?
«- Oui, madame. A peu près.
«- Très bien. Voilà les cinquante cents que tu dis valoir, et voilà le dollar et demi que j’ai
gagné pour toi en te poussant à travailler. Je vais t’expliquer un peu la façon dont toi et
moi, nous allons travailler ensemble. II existe autant de manières de tondre une pelouse
que de gens, et elles peuvent valoir d’un cent à cinq dollars. Disons qu’aujourd’hui, tu as
exactement fait un travail de trois dollars, si tu l’avais fait tout seul. Un travail à quatre
dollars serait si parfait qu’il faudrait être idiot pour consacrer tant de temps à la pelouse.

94
Lecon 24

Une pelouse à cinq dollars est . . . , eh bien, c’est impossible, alors nous n’en parlerons
plus. Donc, chaque semaine, je te paierai d’après l’évaluation que tu feras de ton travail.›
«Je repartis avec mes deux dollars, plus riche que je ne l’avais jamais été de toute ma
vie et décidé à lui prendre quatre dollars la semaine suivante. Mais je n’arrivai même pas
à trois dollars. Ma volonté se fit chancelante au deuxième tour de tondeuse.
«- Deux dollars encore une fois, n’est-ce pas? ce genre de travail te rapproche du renvoi,
jeune homme.
«- Oui, madame. Mais je ferai mieux la semaine prochaine.
«Et j’y arrivai. La dernière fois que je fis le tour de la pelouse, j’étais épuisé, mais je
découvris que je pouvais me motiver tout seul. Porté par la joie née de ce sentiment nou-
veau, je n’hésitai pas à demander trois dollars à la comtesse.
«Tous les jeudis, pendant quatre ou cinq semaines, je variai entre trois dollars et trois
dollars et demi. Plus j’apprenais à connaître sa pelouse, les endroits où le terrain était un
peu élevé ou un peu bas, les endroits où il fallait la couper court ou la laisser haute sur
les bords pour donner une courbe plus satisfaisante au jardin, plus je prenais con-
science de ce que serait un travail à quatre dollars. Et chaque semaine, je prenais la
résolution de faire ce genre de travail. Mais lorsque j’arrivais à mes trois ou trois dollars
et demi, j’étais trop fatigué pour me rappeler même que j’avais eu l’ambition de dépasser
ce point.
«- Tu m’as l’air d’être un bon travailleur constant à trois dollars et demi, me dit-elle en me
tendant l’argent.
«- Je crois, dis-je, trop heureux de voir l’argent pour me rappeler que j’avais visé un but
plus élevé.
«- Allons, ne sois pas trop malheureux, me dit-elle pour me consoler. Après tout, il n’y a
qu’une poignée de gens dans le monde qui pourraient faire un travail à quatre dollars.
«Et au début, ses mots me consolèrent. Et puis, sans me rendre compte de ce qui
arrivait, sa consolation m’irrita, ce qui me fit décider de faire ce travail à quatre dollars,
même si je devais en mourir. Dans la fièvre de mes résolutions, je me voyais sur sa
pelouse, la comtesse, en pleur, se penchant sur moi, me tendant les quatre dollars, me
suppliant de lui pardonner d’avoir douté que je pourrais le faire.
«C’est au milieu d’une telle fièvre qu’un jeudi soir où j’essayai d’oublier la défaite du jour
et de dormir que la vérité me frappa si fort que je m’assis droit dans le lit, en étouffant à
moitié dans mon excitation. C’était le travail à cinq dollars que je devais faire et pas le
travail à quatre: Je devais faire le travail que personne ne pourrait faire parce que c’était
impossible.
«Je connaissais bien les difficultés qui m’attendaient. J’avais, par exemple, à faire dis-
paraître les monticules des vers de terre, dans la pelouse. La comtesse ne les avait peut-
être pas encore remarqués, car ils étaient très petits, mais pieds nus, je les connaissais
et je devais faire quelque chose à leur sujet. Et je pouvais continuer à tailler les bordures
du jardin au sécateur, mais je savais que pour une pelouse à cinq dollars, il
fallait des bordures égalisées au centimètre et taillées avec précision avec le coupe-bor-
dure. Et il y avait d’autres problèmes que moi seul et mes pieds nus, nous connaissions.
«Je commençai le jeudi suivant par écraser les monticules des vers de terre avec un
lourd rouleau. Au bout de deux heures, j’étais prêt à abandonner pour la journée. Neuf
heures du matin et j’avais déjà perdu ma volonté: Ce ne fut que par hasard que je
découvris comment la recouvrer. Je m’endormis, assis depuis quelques minutes sous un
noyer, après avoir passé le rouleau. Quand je m’éveillai quelques minutes plus tard, la
pelouse était si belle à mes yeux dispos et avait un toucher si doux sous mes pieds que
j’étais impatient de continuer mon travail.
«Je conservai ce secret pendant toute la journée et m’endormis quelques minutes par
heure pour recouvrer mon sens de la perspective et mes forces. Entre mes sommes, je
passai quatre fois la tondeuse, deux fois dans le sens de la longueur et deux fois dans le
sens de la largeur, jusqu’à ce que la pelouse eut l’air d’un échiquier de velours vert.
Alors je creusai autour de chaque arbre, en émiettant les grosses mottes et en aplanis-

95
sant le terrain de mes mains; je terminai ensuite avec le coupe-bordure, en alignant
chaque coup pour donner un effet d’une symétrie absolue. Et je taillai avec soin l’herbe
entre les dalles du chemin de devant. Les sécateurs m’usèrent les doigts jusqu’au sang,
mais le chemin n’avait jamais été aussi beau.
«Enfin, ce soir-là, vers huit heures . . . tout fut terminé. J’étais si fier que je ne sentis
même pas ma fatigue en allant à sa porte.
«- Eh bien, me demanda-t-elle, c’est combien aujourd’hui?
«- Cinq dollars, lui dis-je en essayant de garder mon calme et une certaine recherche.
«- Cinq dollars? Tu veux dire quatre, n’est-ce pas? Je t’ai dit qu’une pelouse à cinq dol-
lars, c’est impossible.
«- Mais si, c’est possible. Je viens d’y arriver.
«- Eh bien, jeune homme, la première pelouse à cinq dollars de l’histoire mérite certaine-
ment une petite visite.
«Nous nous promenâmes ensemble sur la pelouse sous la dernière clarté du soir et je
fus moi aussi assez surpris du caractère impossible de ce que j’avais fait.
«- Jeune homme, me dit-elle, en posant sa main sur mon épaule, pourquoi as-tu fait une
chose aussi folle et aussi merveilleuse?
«Je ne le savais pas, mais même si je l’avais su, je n’aurais pas pu l’expliquer tant j’étais
heureux d’entendre dire que je l’avais fait.
«- Je pense savoir, poursuivit-elle, ce que tu as ressenti quand tu as eu pour la première
fois l’idée de tondre une pelouse comme j’avais jugé impossible de le faire. Tu as dû
d’abord être très heureux et puis avoir un peu peur. N’ai-je pas raison?
«Elle se rendit compte qu’elle avait raison à voir mon air surpris.
«- Je sais ce que tu as ressenti parce que la même chose arrive à presque tout le
monde. On éprouve soudain le désir de faire une grande chose. On ressent un mer-
veilleux bonheur, et puis cela passe parce qu’on se dit: ‹Non, je ne peux pas y arriver.
C’est impossible.› Chaque fois que quelque chose te dira en toi: ‹C’est impossible›, n’ou-
blie pas de regarder avec soin. Vois si ce n’est pas en réalité Dieu qui te demande de
grandir d’un centimètre, d’un mètre ou d’un kilomètre afin de connaître une vie plus
pleine . . .
«Et depuis ce jour-là, il y a près de vingt-cinq ans, quand je me sentis arrivé à la fin, sans
rien devant moi, je ressentis soudain, devant l’apparition de ce mot ‹impossible›, cette
poussée inattendue, ce bond en moi, et je sus que la seule voie possible passait au
centre même de l’impossible» (Richard Thurman, «The Countess and the Impossible»,
Reader’s Digest, juin 1958, pages 107-110).
Discussion •Même si le garçon de l’histoire était heureux d’être aussi bien payé pour son travail,
l’argent était-il la chose la plus importante pour lui?
•Quel est le message de cette histoire? (Nous sommes très heureux de nos réalisations
et nous ressentons une grande joie lorsque nous faisons de notre mieux dans n’importe
quel travail ou tâche).
Encouragez les jeunes gens à raconter des expériences personnelles où ils ont eu le
bonheur d’avoir atteint un résultat après un dur travail. Vous pouvez en charger un jeune
homme ou deux si vous savez qu’ils ont vécu ce genre d’expérience. Racontez des
expériences personnelles.

Conclusion
Tâche Terminez la leçon en exhortant les jeunes gens à rendre leur vie, leurs études et leur
activité dans l’Eglise dignes de recevoir les «cinq dollars» en récompense. Discutez des
manières précises d’accomplir ces tâches. Discutez de la récompense qu’ils peuvent
attendre.

96
La pureté personnelle
par la maîtrise de soi 25
OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre comment la maîtrise de soi peut l’aider à mener
une vie vertueuse.

PREPARATION 1. Préparez des bandes de mots portant les déclarations suivantes:


a. Nous affaiblissons notre maîtrise lorsque nous trouvons des excuses à l’infraction
des commandements.
b. Nous perdons l’Esprit du Seigneur lorsque nous enfreignons les commandements.
c. Nous apprenons à nous discipliner pas à pas.
d. Notre Père céleste nous fortifiera si nous lui demandons de l’aide par la prière.
e. La maîtrise de soi nous met en harmonie avec notre Père céleste et nous-même.
2. Revoyez les conseils sur la pureté sexuelle aux pages 13-15 de Jeunes, soyez forts.

NOTE Dans notre monde où la morale se détériore, nous devons prêter spécialement attention
à nos jeunes qui sont plus sévèrement tentés par Satan que jamais auparavant. Satan
désire détruire les jeunes de l’Eglise et son plan est tout aussi réel que le plan de salut.
Le fait de céder à ses tentations peut coûter la vie éternelle à ceux qui s’y soumettent.
En qualité de consultant des jeunes gens, aidez-les à lutter constamment contre Satan.
Cette leçon vous aidera à leur apprendre à résister aux tentations de Satan de commet-
tre le péché sexuel que le président Benson a appelé «le péché pestiférant de cette
génération» (L’Etoile, juillet 1986, p. 3). Laissez les jeunes gens discuter ouvertement
avec vous de ces tentations. Expliquez que le péché sexuel entraîne de graves con-
séquences pour eux. Aux yeux du Seigneur, il ne suit que le meurtre en gravité parce
qu’il ne respecte pas les pouvoirs sacrés de procréation et il n’est pas facile de s’en
repentir.
Les décisions que prend maintenant un jeune homme sur la pureté sexuelle peuvent
influencer sa préparation à la mission. Le président Benson a donné ce conseil: «Nous
voulons des jeunes gens purs dans le champ de la mission. Nous voulons que vous
viviez dans la pureté, toute votre vie. Nous voulons qu’une vie pure soit votre mode de
vie. Oui, il est possible de se repentir d’une transgression morale. Le miracle du pardon
est réel et le Seigneur accepte un repentir véritable. Mais le Seigneur n’aime pas qu’a-
vant une mission ou n’importe quand, afin de jeter sa gourme, on se livre à une trans-
gression sexuelle de n’importe quelle nature et puis qu’on s’attende à ce qu’une confes-
sion planifiée et un repentir rapide satisfassent le Seigneur» (L’Etoile, juillet 1986, p. 42).
Les jeunes gens doivent comprendre que les conséquences de ce péché sont la douleur
et la souffrance. Le Seigneur a dit: «Je te commande de te repentir - repens-toi de peur
que je ne te frappe de la verge de ma bouche, de ma colère et de ma fureur, et que tes
souffrances ne soient cruelles, tu ne sais pas combien elles sont extrêmes, oui, tu ne
sais pas combien elles sont intenses» (D&A 19:15).
«Ils doivent aussi comprendre que le sacrifice expiatoire de Jésus-Christ apporte le seul
soulagement du péché et de la misère; ils peuvent et doivent se repentir s’ils ont commis
une transgression sexuelle. ils peuvent redevenir purs par le repentir. Le Seigneur nous a
rappelé que les péchés dont nous ne sommes pas repentis ne font qu’apporter plus de
chagrin:
«S’ils ne veulent pas se repentir, ils doivent souffrir tout comme moi.
«Et ces souffrances m’ont fait trembler . . . de douleur» (D&A 19:17-18).

97
En décidant d’être moralement purs, les jeunes gens peuvent contribuer à l’accomplisse-
ment de l’exhortation lancée par le président Benson: «Nous avons besoin de plus de
missionnaires. Mais nous avons besoin de missionnaires mieux préparés sortant de
paroisses, de branches et de foyers . . . Nous avons besoin de missionnaires à la hau-
teur de notre message» (L’Etoile, août 1975, p. 46).

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Nous pouvons apprendre à nous maîtriser
Discussion Demandez aux jeunes gens de s’imaginer dans les cas suivants:
1. Votre frère vient de se moquer de vous. Il a dit quelque chose qui vous donne envie
de hurler ou même de le frapper. Pouvez-vous vous en empêcher?
2. C’est le dimanche de jeûne et vous avez très faim, mais ce n’est pas encore l’heure
de terminer le jeûne. Pouvez-vous vous retenir de manger?
3. Votre émission de télévision préférée passe en ce moment, mais vous avez des
devoirs à faire. Pouvez-vous éteindre la télévision pour travailler?
•Ressentez-vous parfois une lutte intérieure? Une partie de vous-même semble-t-elle
vouloir «se laisser aller» et exprimer vos émotions ou appétits alors qu’une autre partie
veut les contrôler.
Expliquez que certains ne croient pas pouvoir maîtriser leurs pensées et se discipliner. Ils
pensent que ce n’est pas nécessaire ou que c’est trop difficile ou que cela n’en vaut pas
la peine.
Citation Lisez et expliquez la citation suivante:
«Certains deviennent esclaves d’habitudes contraignantes ou cédent à des appétits ou à
des actes incorrects et prétendent qu’ils sont impuissants devant leurs habitudes, qu’ils
sont obligés, persuadés, que la tentation a été plus forte que leur volonté de résister.
Mais nous pouvons choisir . . . Nous pouvons nous défaire de mauvaises habitudes;
nous pouvons prendre de bonnes habitudes; nous pouvons choisir nos pensées en
décidant simplement de le faire» (Richard L. Evans, «Self-Control», Improvement Era,
décembre 1963, page 1113).
Présentation par Expliquez aux jeunes gens que même s’il est parfois difficile de nous contrôler, nous
le consultant pouvons apprendre à le faire. Notre Père céleste nous a dit de garder nos émotions, nos
appétits et nos pensées à l’intérieur de certaines limites. Parce qu’il est notre Père, il ne
nous demanderait pas de faire quelque chose que nous ne pourrions pas faire. Nous
pouvons devenir comme lui.
Histoire Demandez aux jeunes gens d’écouter cette histoire vraie pour découvrir comment une
personne de leur âge a fait preuve de maîtrise de soi. Demandez-leur de relever ce qui
peut nous aider à apprendre à nous maîtriser.
«Tout le monde le faisait, alors pourquoi pas moi? Les commandements disaient seule-
ment de ne pas prendre le nom de l’Eternel en vain. Je me suis rendu compte que j’es-
sayais de me justifier quand je jurais, mais en vain. Je savais que c’était mal de le faire,
même si tous mes amis le faisaient. Cela a continué de me tracasser jusqu’à ce que je
décide de régler mon problème. Je me sentais un peu ‹impur› et indigne de prier le
Seigneur. Mais je savais que les choses empireraient si je ne me repentais pas.
«J’ai commencé par essayer de me maîtriser pendant un jour seulement. Je savais que
j’avais pris l’habitude de jurer. Pendant toute la journée, j’entendais tant de grossièretés
au lycée que cela me semblait naturel de jurer. J’ai décidé d’essayer de ne pas le faire
pendant une seule journée.
«Le premier jour où j’ai essayé consciemment, j’y suis arrivé jusqu’au repas de midi. Puis
tout le monde était si énervé et bruyant qu’avant de m’en rendre compte, j’ai parlé sans
retenue. J’ai à peine eu le temps de m’en rendre compte, mais en reprenant conscience
de mon habitude, je me suis senti déçu et mal à l’aise au fond de moi.

98
Lecon 25

«Le soir, j’ai prié beaucoup pour demander de la force. Le lendemain, j’ai eu le courage
de dire à mes deux meilleurs camarades de classe que je n’aimais pas notre façon de
parler et que j’essayais de changer. J’ai encore essayé ce jour-là.
«Je ne croyais pas que ce serait aussi difficile. J’avais toujours pensé qu’il serait toujours
facile de vivre l’Evangile. Il m’a fallu quatre jours pour réussir à tenir une journée com-
plète sans jurer. J’étais si heureux, mais je savais que je devrais faire attention tous les
jours. Ce serait si facile de faire un écart et de retomber dans mes vieilles habitudes.
«Pendant tout ce temps-là, je n’ai pas cessé de prier pour avoir de la force. J’ai fait des
progrès et j’ai arrêté d’être grossier, mais je n’avais pas l’impression d’avoir été pardon-
né. Et puis nous avons eu une réunion de témoignage. J’y ai ressenti l’Esprit si fort que
je me suis senti poussé à rendre témoignage. J’ai exprimé mon amour pour mon Père
céleste, pour son Fils et pour l’Evangile. A la fin de mon témoignage, je me suis senti
comme libéré d’un poids énorme. J’ai su que j’étais pardonné.»
Bandes de mots Après avoir discuté de chacune des questions suivantes, vous afficherez la bande de
et discussion mots qui porte la conclusion personnelle qui ressort de la discussion à propos de la
maîtrise de soi.
•Comment le jeune homme de l’histoire essaye-t-il d’excuser sa conduite?
•Pourquoi essayons-nous parfois de trouver des excuses à notre conduite?
•Pourquoi devons-nous éviter cela?
Affichez la bande de mots a: «Nous perdons de la maîtrise personnelle lorsque nous
cherchons à nous excuser d’enfreindre les commandements.»
•Qu’est-ce qui a poussé le jeune homme à vouloir changer de comportement?
•Que ressentait-il?
•Pourquoi ressentait-il cela?
Affichez la bande de mots b: «Nous perdons l’Esprit du Seigneur lorsque nous
enfreignons les commandements.»
•Qu’a fait le jeune homme pour se maîtriser?
•Comment apprenons-nous à nous maîtriser progressivement?
Affichez la bande de mot c: «Nous apprenons à nous maîtriser progressivement.»
•Où le jeune homme a-t-il trouvé le plus de force pour apprendre à se maîtriser?
Affichez la bande de mots d: «Notre Père céleste nous fortifie si nous lui demandons de
l’aide par la prière.»
•Qu’a ressenti le jeune homme après avoir surmonté son problème?
•En quoi le fait de témoigner lui a-t-il permis de trouver la paix?
Affichez la bande de mots e: «La maîtrise de soi nous met en harmonie avec notre Père
céleste et nous-même.»
Demandez aux jeunes gens de raconter une expérience vécue alors qu’ils apprenaient à
se maîtriser, en faisant ressortir ce qui leur a été utile. (Note: Ne posez pas de questions
personnelles qui pourraient embarrasser les jeunes gens.)

Nous pouvons mener une vie vertueuse en nous maîtrisant


Expliquez que la maîtrise de soi nous aidera à vivre vertueusement, que ce soit lorsque
nous apprenons à jouer d’un instrument de musique, lorsque nous essayons de maîtriser
notre humeur ou lorsque nous essayons de nous lever alors que nous préférerions
dormir.
Histoire et discussion Racontez l’histoire suivante:
«Un missionnaire qui servait dans les Etats de l’Est des Etats-Unis a été confronté à un
étudiant qui s’intéressait moins au message de l’Evangile qu’au code moral strict du
missionnaire. L’étudiant lui a demandé d’un air sarcastique comment il maîtrisait son
désir quand il y avait tant de belles filles autour de lui, impliquant que le missionnaire

99
n’était pas normal. Ce dernier lui expliqua: ‹Ce n’est pas que je suis anormal; mais je
sais que je suis responsable et maître de mon corps. Vous pensez ne pas pouvoir con-
tenir vos pulsions. Vous croyez que vous y êtes soumis. Je me suis prouvé que je
maîtrise ces sentiments» (Terrance D. Olsen, «Teaching Morality to Your Children», Ensign,
mars 1981, page 14).
•Quelle était la différence entre le point de vue de l’étudiant et celui du missionnaire?
(L’étudiant avait le sentiment de ne pas pouvoir maîtriser ses pulsions naturelles. Le mis-
sionnaire savait qu’il s’agisssait de désirs normaux, mais qui devaient être maîtrisés).
•Qu’est-ce que le missionnaire avait appris à faire au sujet de ses sentiments et de ses
émotions?
•Pourquoi est-il important d’apprendre dès maintenant à nous maîtriser au lieu d’attendre?
Ecritures Demandez aux jeunes gens de lire et de marquer les Ecritures suivantes: Psaumes
24:3-5; Alma 5:16-19.
Expliquez que pour être purs et vertueux, nous devons nous maîtriser. Par exemple,
Spencer W. Kimball a parlé clairement des pratiques et des désirs sexuels qui sont
coupables. Expliquez aux jeunes gens que vous allez leur lire un certain nombre de
déclarations du président Kimball au sujet de la morale et la maîtrise de soi.
Note: Si vous imaginez que les jeunes gens ne comprennent pas les termes utilisés,
lisez les définitions suivantes pour expliquer les termes. Puis lisez les citations qui sui-
vent chaque définition. Ne présentez que les déclarations du prophète. Mettez l’accent
sur la maîtrise de soi et limiter la discussion, s’il en faut vraiment, à définir les termes
utilisés dans les citations.
1. Notre comportement à l’égard de notre corps
Définition Masturbation: Auto-stimulation sexuelle
Citation «La masturbation . . . n’est pas approuvée par le Seigneur ni par son Eglise, quoi qu’en
disent d’autres personnes dont les ‹normes› sont inférieures» (President Kimball Speaks
Out, Salt Lake City, Deseret Book Co., 1981, p. 10).
2. Notre comportement à l’égard d’une personne du même sexe
Définition Homosexualité: «‹Désir sexuel envers ceux du même sexe ou . . . relations sexuelles
entre personnes du même sexe›, que ce soient des hommes ou des femmes» (Le
miracle du pardon, p. 78).
Citation «La transgression impie de l’homosexualité se développe rapidement ou la tolérance fait
qu’on en parle davantage . . . Le Seigneur condamne et interdit cette pratique.
«‹Dieu m’a fait ainsi›, diront certains, en se trouvant des excuses et en se justifiant . . .
‹Je n’y peux rien›, ajoutent-ils. C’est un blasphème. L’homme n’est-il pas fait à l’image de
Dieu et pense-t-il donc que Dieu soit ‹ainsi›?» (President Kimball Speaks Out, Salt Lake
City, Deseret Book Co., 1981, pp. 10-12).
3. Notre comportement à l’égard d’une personne du sexe opposé
Définitions Adultère: Rapport sexuel avec quelqu’un d’autre que son conjoint légitime.
Fornication: «Rapport sexuel entre personnes non mariées» (President Kimball Speaks
Out, p. 6).
Pelotage: Baisers passionnés et contacts intimes (voir President Kimball Speaks Out, p. 6).
Pelotage poussé: «Caresses des parties intimes du corps avec l’intention de susciter
l’appétit sexuel» (President Kimball Speaks Out, p. 8).
Citation «Parmi les péchés sexuels les plus courants que commettent nos jeunes gens, il y a le
pelotage. Non seulement ces relations indécentes conduisent souvent à la fornication, à
la grossesse et à l’avortement—qui sont tous de répugnants péchés—mais ils sont en
eux-mêmes des maux pernicieux» (Le miracle du pardon, p. 67).
Dans le courant de cette discussion, vous pouvez renouveler le conseil sur la pureté
sexuelle figurant aux pages 13 à 15 de Jeunes, soyez forts (34285 140).

100
Lecon 25

Citation et discussion Beaucoup essaie de trouver des excuses à leur manque de maîtrise de soi dans ces
trois domaines. Le président Kimball a fait les commentaires suivants à propos de leurs
excuses:
«L’homme est responsable de ses péchés . . . Il peut résister, il peut changer. Tout le
monde est tenté. La différence entre le dévoyé et la personne digne est généralement
que l’un a cédé et que l’autre a résisté» (President Kimball speaks out, page 12; italiques
ajoutées).
Discussion •Qui est responsable de vos actes?
Aidez les jeunes gens à comprendre qu’en exerçant la maîtrise de soi, nous renforçons
le contrôle de l’esprit sur le corps. Mettez l’accent sur le fait que notre capacité de nous
maîtriser augmente chaque fois que nous choisissons correctement et qu’une plus
grande maîtrise de soi nous aide à faire de meilleurs choix et à devenir plus heureux.
Etudes de cas Lisez les études de cas suivantes ou imaginez-en vous-mêmes. Après lecture de chaque
et discussion situation, posez des questions comme: Comment la personne en question pouvait-elle
faire preuve de maîtrise de soi dans ce cas? Que se serait-il passé si elle ne l’avait pas
fait?
1. Des camarades de classe m’ont invité à une soirée. J’étais heureux d’y aller parce
qu’une jeune fille qui me plaisait particulièrement m’avait dit qu’elle y serait et qu’elle
voulait m’y voir. J’avais hâte de la retrouver. A notre arrivée, mes amis et moi, nous
comprîmes que les parents n’étaient pas là et que la soirée se passerait sans surveil-
lance. Les lumières étaient très tamisées. Des jeunes dansaient et d’autres formaient
des couples qui s’embrassaient et se caressaient. La jeune fille qui me plaisait m’avait
vu entrer.
•Que devrait faire ce jeune homme? Pourquoi?
2. Je savais que nous ne devions pas sortir en couple avant l’âge de seize ans, mais je
m’amusais tant au lycée à discuter et à plaisanter avec les filles. L’une d’elles s’ap-
pelait Barbara; c’était une jolie fille à qui je plaisais visiblement. Un jour, à midi, nous
avons décidé de nous retrouver en ville pour aller voir un film. Il y avait une activité de
paroisse à cette heure-là, mais j’ai accepté. Je pourrais facilement dire à mes parents
que j’allais à l’activité et je prendrais à la place le bus pour descendre en ville. Je
serais de retour à peu près à l’heure où se terminerait l’activité. Au moment de quitter
la maison, je me sentis très nerveux. Maman m’a rappelé pour vérifier que j’avais bien
mis ma veste et puis elle m’a dit de bien m’amuser. Et elle est rentrée dans la maison.
•Que devrait faire ce jeune homme? Pourquoi?
Révisez les bandes de mots sur la maîtrise de soi.

Conclusion
Citation Signalez aux jeunes gens que chacun d’entre nous doit un jour ou l’autre se faire vio-
lence et se maîtriser, mais que tout le monde en a la capacité. Chaque fois que nous
faisons preuve de maîtrise de soi, nous renforçons notre capacité de mener une vie
vertueuse. Terminez la leçon par la citation suivante. Demandez aux jeunes gens d’é-
couter pour découvrir la promesse qui nous est faite si nous faisons preuve de maîtrise
de soi.
«Quand vous vous laissez surprendre par une faute ou que vous commettez involontaire-
ment une mauvaise action, quand vous êtes plein de passions mauvaises et que vous
désirez y céder, alors arrêtez-vous et laissez l’esprit que Dieu a placé dans votre taber-
nacle prendre la direction. Si vous faites cela, je vous promets que vous vaincrez tout
mal et que vous obtiendrez la vie éternelle» (Brigham Young, Journal of Discourses, 2:256).
Tâche Exhortez les jeunes gens à faire preuve de maîtrise de soi et à se garder purs de tout
péché. Dites-leur clairement que vous avez une grande confiance en leur capacité de
résister à la tentation et que vous priez souvent pour leur bien-être et leur maîtrise de soi.
Encouragez-les à relire les principes exposés dans Jeunes, soyez forts.

101
26 Des pensées pures

OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre que les pensées vertueuses mènent à vivre
vertueusement.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Les Ecritures pour chaque jeune homme.
b. Le diafilm et la cassette Une musique digne, des pensées dignes (bibliothèque,
51129 140).
c. Projecteur pour diafilm, magnétophone et écran. (Vous les installerez avant la leçon).
2. Avant d’enseigner la leçon, visionnez le diafilm intitulé Une musique digne, des pen-
sées dignes. Vous trouverez ci-après un exemplaire du scénario pour préparer la
leçon. Si vous ne pouvez vous procurer ce diafilm, basez la discussion sur le scénario.
3. Préparez une feuille de l’Ecriture ci-après à distribuer à chaque jeune homme: «Que la
vertu orne incessamment tes pensées» (D&A 121:45).

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON La maîtrise de nos pensées nous donne la force de mener une vie vertueuse
Ecriture et discussion •Demandez aux jeunes gens de lire Mosiah 4:30.
•Cette Ecriture nous conseille de veiller à plusieurs choses en nous-même. Lesquelles?
(Les pensées, les paroles et les actions).
•Quelles sont les rapports entre les pensées, les paroles et les actions?
Demandez aux jeunes gens de lire Doctrine et Alliances 121:45.
•Qu’est-ce qu’un ornement? (Quelque chose qui embellit, qui apporte quelque chose ou
qui améliore).
•Comment faire que la vertu orne nos pensées?
Diafilm Montrez aux jeunes gens que dans le diafilm intitulé Une musique digne, des pensées
dignes, Boyd K. Packer explique comment la vertu peut orner nos pensées et comment
nous pouvons mener une vie vertueuse en apprenant à maîtriser nos pensées.
Demandez aux jeunes gens de relever des moyens précis pour développer leur capacité
de maîtriser leurs pensées. Montrez le diafilm. (Si vous ne pouvez vous le procurer,
servez-vous du scénario comme base de discussion). A la fin du diafilm, discutez des
façons dont les jeunes gens peuvent acquérir la capacité de maîtriser leurs pensées.
Discussion Vous pouvez vous servir des questions suivantes pour lancer la discussion:
1. Selon frère Packer, quelle est la plus grande difficulté que vous avez à affronter dans
la condition mortelle? (Vous devrez apprendre à maîtriser vos pensées).
2. Quels avantages pouvons-nous retirer de la maîtrise de nos pensées? (Perdre de
mauvaises habitudes, trouver du courage, vaincre la peur, vivre heureux).
3. Qui décide de vos pensées? (Vous).
4. Pouvez-vous trouver des exemples où l’on nous donne l’impression que des pen-
sées impures sont en réalité assez innocentes et inoffensives?
5. Quelles activités favoriseront probablement des pensées impures?
6. Que pouvez-vous faire pour vous débarrasser de vos pensées impures?
7. Que devons-nous utiliser, d’après frère Packer, pour maîtriser nos pensées? (Une
musique digne).

102
8. Quel est le danger d’une musique indigne? (Elle réveille des pensées indignes et
entraîne souvent la mesquinerie, un manque de respect, l’immoralité et l’accoutu-
mance, ou bien elle en est accompagnée).
9. Quel genre de musique devriez-vous rechercher? (Une musique inspirante qui
encourage la spiritualité, le recueillement, le bonheur et la prise de conscience de la
beauté).
10. Quelle bénédiction nous est promise si nous gardons l’esprit occupé par ce qui est
bon, beau et élevé? (Nous serons constamment guidés et inspirés par le Saint-Esprit).
11. Qu’est-ce que frère Packer nous recommande de faire pour maîtriser nos pensées?
(Nous devons choisir un cantique, l’apprendre et nous en servir pour juguler le cours
de nos pensées).
Demandez à chaque jeune homme de choisir un cantique qu’il pourrait utiliser comme
frère Packer l’a suggéré. Encouragez les jeunes gens à se rappeler les paroles du can-
tique et à l’utiliser comme guide pour leurs pensées.
Feuille à distribuer Distribuez à chaque jeune homme une feuille portant le passage scripturaire suivant:
«Que la vertu orne incessamment tes pensées» (D&A 121:45). Conseillez aux jeunes
gens d’écrire le titre du cantique de leur choix au dos de la feuille.
Ecriture Demandez à un jeune homme de lire Doctrine et Alliances 121:45.

Conclusion
Témoignage et tâche Témoignez des bénédictions qui viennent de la maîtrise de nos pensées. Exhortez les
jeunes gens à lire le conseil donné dans Jeunes, soyez forts afin de les aider à garder
leurs pensées dignes. Encouragez les jeunes gens à évaluer les disques qu’ils possè-
dent et à jeter ceux qui ne les aideront pas à avoir des pensées dignes.

Une musique digne, des pensées dignes


Texte du film de Boyd K. Packer:
«Quand j’étais enfant, nous habitions dans une maison entourée d’un verger. Il semblait
n’y avoir jamais assez d’eau pour les arbres. Les fossés étaient toujours fraîchement
labourés au printemps et ne tardaient pas à se remplir de mauvaises herbes. Je me
trouvai en difficulté un jour où j’étais chargé d’irriguer. En suivant les fossés obstrués par
les mauvaises herbes, l’eau débordait de tous côtés. Debout dans les mares qui se for-
maient au bord des fossés, j’essayais de consolider la rive. Dès que j’avais consolidé un
endroit, l’eau débordait ailleurs. Un voisin traversa le verger. Il regarda quelques instants,
puis, de quelques coups vigoureux de pelle, il dégagea le fond du fossé et laissa couler
l’eau dans la rigole qu’il avait faite. Il dit alors: ‹Si tu veux que l’eau suive son cours, il
faut lui faire une place.›
«Je me suis aperçu que les pensées, tout comme l’eau, suivent leur cours si nous leur
faisons une place. Sinon, nos pensées, comme l’eau, suivent le cours le moins résistant,
en recherchant toujours les niveaux inférieurs. Le plus grand obstacle et la chose la plus
difficile que vous affronterez dans la condition mortelle sera probablement de maîtriser
vos pensées. Il est dit dans la Bible que l’homme ‹est tel que sont les pensées dans son
âme› (Proverbes 23:7). Celui qui sait maîtriser ses pensées a pouvoir sur lui-même.
«Vous pourrez perdre des habitudes, même des habitudes avilissantes, en apprenant à
maîtriser vos pensées. Vous pourrez acquérir du courage, vaincre la peur et mener une
vie heureuse. On m’a répété plus de cent fois pendant mon adolescence qu’il fallait
maîtriser ses pensées, mais personne ne m’a dit comment. J’y ai réfléchi au cours des
ans pour aboutir à la conclusion . . . que l’esprit ressemble à une scène. Le rideau est
levé pendant chaque instant de veille. On joue toujours un acte quelconque sur cette
scène. Ce peut être une comédie, une tragédie, intéressante ou ennuyeuse, bonne ou
mauvaise, mais un acte se déroule toujours sur la scène de votre esprit. Avez-vous
remarqué que de petites pensées louches pouvaient arriver furtivement des coulisses et

103
attirer votre attention au milieu de presque n’importe quel acte, sans intention réelle de
votre part? Ces pensées coupables essaieront de détourner l’attention de n’importe qui.
Si vous les laissez venir, toutes les bonnes pensées quitteront la scène. Vous subirez
alors l’influence des pensées injustes parce que vous y aurez consenti. Si vous leur
cédez, elles joueront n’importe quoi pour vous, jusqu’aux limites de votre tolérance. Elles
peuvent jouer des scènes d’amertume, de jalousie ou de haine. Elles peuvent être vul-
gaires, immorales et même dépravées. Quand elles occupent la scène, si vous le leur
permettez, elles inventeront des méthodes de persuasion des plus habiles pour retenir
votre attention. Elles sauront sans aucun doute éveiller votre intérêt. Elles sauront même
vous convaincre qu’elles sont innocentes puisqu’elles ne sont que des pensées. Que
faites-vous à ce moment-là, quand la scène de votre esprit est occupée par les démons
d’une pensée impure, qu’ils soient gris et presque propres en apparence, ou immondes
et porteurs d’un mal incontestable? Si vous pouvez remplir votre esprit de pensées
pures et constructives, il n’y aura pas de place pour ces démons tenaces qui s’en iront
alors.
«Je me rends compte qu’il est souvent difficile dans le monde actuel de garder l’esprit
rempli de pensées dignes. Cela exige un contrôle minutieux. Cependant, cela est possi-
ble si on prépare un lieu sûr pour ses pensées. J’ai trouvé le moyen de préparer ce lieu.
J’aimerais vous l’indiquer. Il concerne la musique, la musique digne. Un sage dit un jour:
‹La musique est l’un des moyens les plus efficaces de gouverner l’esprit.› Elle gouverne
l’esprit d’une manière positive ou négative selon ce qu’elle amène sur la scène de l’es-
prit. Quand vous pouvez dire qu’un chant est une source d’inspiration spirituelle ou qu’il
vous incite à vous voir dans une plus noble perspective, il s’agit alors d’une bonne
musique. S’il vous divertit et vous encourage simplement, il joue également un rôle utile.
Mais s’il vous donne envie de réagir d’une façon charnelle et sensuelle ou de suivre des
désirs injustes, vous devez alors éviter cette musique. Elle n’est pas digne.
«Il y a toujours eu des gens qui prennent les belles choses pour les corrompre. Cela
s’est produit avec la nature; cela s’est produit avec la littérature, le théâtre, les beaux-
arts, et assurément avec la musique. Il est évident depuis des siècles que les chants
peuvent égarer les hommes quand on chante des paroles inappropriées sur un air de
musique agréable. Et la musique elle-même peut émousser la sensibilité spirituelle par la
façon dont elle est jouée, par sa mesure et par son intensité.
«Nous vivons à une époque où la société subit un changement subtil mais considérable.
Elle devient de plus en plus permissive dans l’acceptation de ses divertissements. Il en
résulte qu’une grande partie de la musique exécutée aujourd’hui par les animateurs po-
pulaires semble être davantage destinée à agiter qu’à apaiser, à exciter qu’à calmer.
Certains musiciens semblent favoriser ouvertement les pensées et les actes injustes.
«Jeunes gens, vous ne pouvez vous permettre de remplir votre esprit de la musique
indigne de notre époque. Elle n’est pas inoffensive. Elle peut accueillir des pensées
indignes sur la scène de votre esprit et donner la mesure sur laquelle celles-ci danseront
et que vous pourrez jouer. Vous vous avilissez en vous identifiant avec les choses qui
frôlent parfois les extrêmes en matière de musique: la mesquinerie, l’irrévérence, l’im-
moralité ou les manies. Ce genre de musique n’est pas digne de vous.
«Choisissez avec soin ce que vous écoutez et produisez. Cela s’intègre à vous, contrôle
vos pensées et influence également la vie des autres. Je vous conseille de recenser
votre musique pour jeter ce qui favorise les pensées dégradantes. Ce genre de musique
ne devrait pas être le fait des jeunes gens soucieux de leur développement spirituel.
«Je ne veux pas dire par là que toute la musique actuelle suscite des pensées indignes.
Il existe beaucoup de morceaux édifiants et raffinés. On trouve aujourd’hui de la musique
qui développe la compréhension des gens, de la musique qui inspire du courage, de la
musique qui éveille des sentiments de spiritualité, de recueillement et de bonheur, et fait
découvrir la beauté.
«Le Seigneur a dit: ‹Mon âme se réjouit du chant du coeur, oui, le chant des justes est
une prière pour moi, et il sera exaucé par une bénédiction sur leur tête› (D&A 25:12). La
Première Présidence de l’Eglise a commenté l’influence de la musique sur notre vie. Elle

104
Lecon 26

a déclaré: ‹Par la musique, l’aptitude de l’homme à s’exprimer dépasse les limites de la


langue parlée en subtilité et en force. La musique peut servir à exalter et à inspirer ou à
transmettre le message de destruction et de dégradation. Il est donc indispensable
qu’en tant que saints des derniers jours, nous appliquions en tous temps les principes
de l’Evangile et sollicitions les conseils de l’Esprit pour choisir la musique dont nous
nous entourons.› (Bulletin de prêtrise, décembre 1970)
«Nous avons une immense confiance en vous, jeunes de notre Eglise. Nous avons
adopté un système de programmation de nos activités où vos souhaits et vos désirs
occupent une place plus importante. Cela vous impose une lourde responsabilité,
surtout à ceux d’entre vous qui ont été appelés à des postes de direction. Je vous con-
seille, jeunes dirigeants, de planifier avec une grande attention la musique destinée à
vos activités. Entretenez-vous avec vos consultants pour faire vos choix. Leur sagesse
vous sera utile, car le fossé entre l’Eglise et le monde, dont la musique comporte des
extrêmes, est plus large aujourd’hui qu’il ne l’a jamais été dans les générations passées.
«J. Reuben Clark, l’un de nos grands dirigeants de l’Eglise, autrefois conseiller dans la
Première Présidence de l’Eglise, l’a expliqué ainsi:
«‹Notre devoir ne nous permet pas de proposer ni de tolérer un amusement malsain en
nous appuyant sur la théorie que, si nous ne le faisons pas, les jeunes iront le chercher
ailleurs. Nous pourrions difficilement installer une table de roulette dans la salle de dis-
tractions de l’Eglise pour permettre aux gens de jouer, en prenant comme excuse que
les jeunes iront dans un casino de jeu si nous ne le faisons pas. Cela n’est pas la vraie
façon de retenir nos jeunes.›
«Il est également inconvenant d’offrir le genre de musique et d’atmosphère qui attire les
jeunes du monde. Vous devez tenir bon et ne pas faire de compromis dans le domaine
de ce qui est juste et bien. Vous devez avoir le courage d’allumer la lumière et de fermer
la musique quand elles ne contribuent pas au genre d’atmosphère qui suscite des pen-
sées dignes. Et vous devez exiger des principes élevés en matière d’habillement et
d’exécution tant des animateurs que de l’assistance. Je tiens à vous rappeler que nous
n’avons pas le droit, pas plus qu’aucun de ceux qui sont appelés comme dirigeants, de
laisser glisser l’Eglise dans l’espoir de la mettre sur la voie que semblent déjà suivre les
jeunes. L’Eglise est solidement ancrée, elle est bien amarrée à la vérité, et elle doit être
sûre en tout. Nous avons pour tâche d’assurer le genre de direction qui offrira aux jeunes
une voie dégagée, une voie qui les aidera à élever leurs principes, et les gardera à l’abri
des influences indignes du monde. Je vous conseille de développer vos talents. Et si
vous avez un talent musical, rappelez-vous: Il reste encore beaucoup de musique à
créer et à exécuter. Vous pouvez créer une musique digne qui sera édifiante, qui
propagera l’Evangile, touchera les coeurs, et procurera du réconfort et de la force aux
esprits inquiets.
«Il y a de nombreux exemples des temps anciens et modernes qui confirment l’influence
de la musique juste. Le découragement disparaissait et les esprits étaient remplis d’un
sentiment de paix tandis que les paroles de «Venez, venez, sans craindre le devoir» don-
naient aux pionniers le courage d’affronter leurs épreuves. Ce même cantique a inspiré
beaucoup de gens au cours des ans. Je parlai un jour à un pilote qui venait de faire un
vol périlleux. Nous parlâmes de courage et de peur, et je lui demandai comment il avait
tenu bon à travers tout ce qu’il avait enduré. ‹Il y a un cantique que j’aime beaucoup›, dit-
il. ‹Quand la situation était désespérée, quand nous avions peu d’espoir de revenir, je me
le rappelais et on aurait dit alors que les moteurs de l’avion me répondaient:
«‹Venez, venez, sans craindre le devoir,
Travailler au progrès!
Si le chemin à vos yeux paraît noir,
Le secours est tout près.
«‹Mieux vaut lutter, et de bon coeur,
Pour acquérir le vrai bonheur.
Venez joyeux, ne craignez rien,
Tout est bien, tout est bien.›

105
«Ce cantique l’aida à s’agripper à la foi, élément indispensable au courage.
«Le Seigneur lui-même fut préparé à sa plus grande épreuve par l’influence de la
musique, car il est dit dans les Ecritures: ‹Après avoir chanté les cantiques, ils se
rendirent à la montagne des oliviers› (Marc 14:26).
«Rappelez-vous, jeunes gens, que je veux que chacun de vous se souvienne que
cette Eglise est la sienne, et que c’est son Seigneur et Sauveur qui tient la barre. Vous
disposerez continuellement de ses conseils et de son inspiration si votre esprit reste
rempli de choses bonnes et aptes à inspirer. Voici une manière d’y parvenir: choisissez
un cantique ou un chant comme le fit mon ami pilote, un chant ayant des paroles édifi-
antes et une musique respectueuse, un chant qui suscite en vous une forme d’inspira-
tion. Vous pouvez choisir entre de nombreux et magnifiques cantiques. Demandez con-
seil à l’Esprit pour choisir. Examinez ce chant soigneusement dans votre esprit.
Apprenez-le par coeur. Vous pouvez vous souvenir d’un chant simple, même si vous
n’avez pas reçu de formation musicale. Utilisez-le alors comme guide pour vos pensées.
Faites-en une voie de secours.
«Chaque fois que vous voyez des acteurs louches se glisser des bords de votre pensée
sur la scène de votre esprit, faites semblant de mettre ce disque. Il changera complète-
ment votre état d’esprit.
«Les pensées viles s’éloigneront honteusement, car la musique en est édifiante et pure.
Car si la vertu a choisi de ne pas s’associer à la corruption, le mal ne peut tolérer la
présence de la lumière. Vous constaterez le moment venu que vous fredonnez la
musique intérieurement, presque automatiquement, pour chasser les pensées indignes.
Quand les pensées indignes auront quitté la scène, occupez celle-ci avec des pensées
dignes en vous consacrant à des choses justes et valables. Comblez votre esprit de
pensées dignes, jeunes gens, car un homme est tel que sont ses pensées; vous pourrez
ainsi réaliser des choses qui seront une source d’accomplissement dans votre vie.
«Vous êtes fils ou fille du Dieu Tout-Puissant. Je rends témoignage que Dieu est notre
Père, que nous sommes ses enfants, qu’il nous aime et qu’il a prévu de grandes et glo-
rieuses choses dans cette vie. Je le sais, et je le remercie pour l’influence édifiante que
la bonne musique a exercée dans ma vie, car elle a influencé mes pensées et élevé mon
âme» (voir Boyd K. Packer, dans Conference Report, octobre 1973, pp. 21-25; ou Ensign,
janvier 1974, pp. 25-28).

106
La loi de santé du Seigneur
27
OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre comment le respect de la loi de santé du
Seigneur fortifiera son corps et son esprit et lui vaudra des récompenses temporelles et
spirituelles.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Les Ecritures pour chaque jeune homme.
b. Un crayon et une feuille pour chaque jeune homme.
2. Revoyez les conseils sur la santé mentale et physique qui figurent aux pages 11-12 de
Jeunes, soyez forts

NOTE La plupart des détenteurs de la Prêtrise de Melchisédek pensent comprendre la Parole


de Sagesse. Mais certains la trouvent peut-être lourde et trop restrictive. Cette leçon
devrait les aider à comprendre que la Parole de Sagesse peut être un guide positif dans
la vie quotidienne et qu’elle est la preuve que le Seigneur se soucie d’eux dans tous les
aspects de la vie.

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Questionnaire •Quel est le nom courant de la loi de santé du Seigneur? (La Parole de Sagesse.)
Expliquez aux jeunes gens que pour découvrir ce qu’ils savent vraiment de la Parole de
Sagesse, vous allez leur poser des questions. Distribuez-leur les feuilles et les crayons
et posez les questions suivantes:
1. Où trouvons-nous la Parole de Sagesse dans les Ecritures? (Dans la section 89 de
Doctrine et Alliances.)
2. Est-ce une infraction à la Parole de Sagesse de boire du café? (Oui.)
3. Y a-t-il plus de recommandations que d’interdictions dans la Parole de Sagesse?
(Il y a davantage de recommandations.)
4. Le fait de prendre inutilement des médicaments est-il une infraction à la Parole de
Sagesse? (Oui.)
5. Dans la Parole de Sagesse, trouvons-nous une liste des aliments bons à consommer?
(Oui.)
6. Est-il possible de trop manger tout en conservant l’esprit de la Parole de Sagesse?
(Non.)
Expliquez aux jeunes gens que cette leçon contient les réponses à ces questions.
Exhortez-les à écouter attentivement pendant la leçon pour découvrir les réponses.

Le Seigneur nous a donné la loi de santé


Tableau et discussion Expliquez aux jeunes gens que nous trouvons la loi de santé du Seigneur dans Doctrine
et Alliances 89. Au fur et à mesure de la leçon, faites l’illustration suivante au tableau:

107
Parole de Sagesse (D&A 89)
Partie I: Buts (D&A 89:1-4)
1. Pour apporter des avantages aux saints
2. Loi adaptée à la capacité des faibles
3. Pour mettre en garde contre les mauvais desseins
des conspirateurs
Partie II: Les interdictions (D&A 89:5-9)
Eviter les produits nuisibles
Partie III: Les recommandations (D&A 89:10-17)
Manger des aliments sains
Partie IV: Les promesses (D&A 89:18-21)
1. La santé
2. La sagesse et la connaissance
3. L’ange destructeur passera à côté de nous

Expliquez aux jeunes gens qu’il y a quatre parties principales dans la Parole de Sagesse.
Demandez aux jeunes gens de lire Doctrine et Alliances 89:1-4. Expliquez-leur qu’il s’agit
de la première partie de la révélation. Discutez du sens de ces versets en inscrivant les
idées suivantes au tableau.
1. La Parole de Sagesse fut donnée pour apporter des avantages aux saints.
2. C’est une loi adaptée aux faibles.
3. Elle met en garde contre les mauvais desseins des conspirateurs.
•Quelle est la partie la plus célèbre de la Parole de Sagesse? (Le commandement de ne
consommer ni alcool, ni tabac ni boissons brûlantes (c’est-à-dire, le thé et le café].)
Demandez aux jeunes gens de lire Doctrine et Alliances 89:5-9.
Expliquez-leur qu’il s’agit de la deuxième partie de la Parole de Sagesse. Discutez du
sens de ces versets. Demandez aux jeunes gens de citer les aliments et les produits
nocifs qui y sont mentionnés. Dressez-en la liste au tableau au fur et à mesure. Si
quelqu’un demande ce que sont les “boissons brûlantes”, expliquez qu’il s’agit du thé et
du café. Bien qu’on ne parle pas avec précision de la drogue, les prophètes modernes
se sont exprimés à ce sujet.
Citation «‹L’Eglise s’est constamment opposée à l’emploi inapproprié et nocif de médicaments et
autres substances, dans des circonstances qui engendreraient une accoutumance, un
affaiblissement physique ou mental ou un abaissement des principes moraux.› Nous
confirmons cette déclaration claire» (Spencer W. Kimball, dans Conference Report, avril
1974, page 8).
Ecriture et discussion Expliquez que le Seigneur a donné plus d’instructions sur ce qui est bon pour l’homme
que sur ce qui est mauvais. Lisez Doctrine et Alliances 89:10-17 ou demandez à un
jeune homme de le lire. Discutez de ces versets et faites ressortir ce que le Seigneur a
conseillé à l’homme de manger. Ecrivez au tableau: Manger des aliments sains.
•Dans le verset 11, que signifie: nous devons utiliser les bonnes choses de la terre
«avec prudence et actions de grâce»?
Demandez à un jeune homme de lire Doctrine et Alliances 88:124.
•Quel conseil nous y donne-t-on au sujet de notre santé?

L’obéissance à la loi de santé du Seigneur nous vaut des bénédictions


Ecriture et discussion •Quelles promesses de bien-être physique notre Père céleste a-t-il faites à ceux qui
vivent selon ces lois?
Demandez à un jeune homme de lire Doctrine et Alliances 89:18,20. Discutez de ces
versets avec eux en les aidant à découvrir les promesses. Ecrivez au tableau:
1. La santé
Expliquez aux jeunes gens que la science continue à amasser des preuves que la Parole
de Sagesse améliore la santé. Parlez de nouvelles récentes qui confirment la Parole de

108
Lecon 27

Sagesse. Signalez qu’aucun entraîneur sage ne recommanderait à ses athlètes d’ignorer


ces principes. Si nous obéissons à ces principes, nous serons plus forts physiquement
et en meilleure santé.
•Quelles bénédictions spirituelles sont refusées à celui qui désobéit à la Parole de
Sagesse? (La compagnie du Saint-Esprit, la progression dans la prêtrise, une mission
et aller au temple.)
Mettez en évidence que pour être spirituellement pur, un détenteur de la Prêtrise d’Aaron
doit rester physiquement pur. Rappelez aux jeunes gens qu’avant de recevoir une
recommandation à l’usage du temple, d’être approuvé pour une mission, le baptême ou
la progression dans la prêtrise, nous devons avoir un entretien avec l’évêque. Une des
questions que posera l’évêque pendant l’entretien concernera l’obéissance à la Parole
de Sagesse.
Ecriture et discussion Demandez à un jeune homme de lire Doctrine et Alliances 89:19,21.
•Quelles bénédictions supplémentaires sont mentionnées dans ces versets?
Ajoutez ce qui suit au tableau noir:
2. La sagesse et la connaissance
3. L’ange destructeur passera à côté de nous
Citation Expliquez aux jeunes gens que N. Eldon Tanner donne une autre clef pour recevoir ces
bénédictions:
«J’ai toujours senti que la promesse faite dans les quatre derniers versets de cette
révélation . . . est l’une des promesses les plus glorieuses que le Seigneur ait faite pour
notre profit.
«Il nous arrive trop souvent de ne penser à cette promesse qu’en fonction du respect de
la Parole de Sagesse, mais si vous faites attention à ce groupe de mots de la première
phrase, il dit: ‹marchant dans l’obéissance aux commandements›, ce qui signifie que
nous ne respectons pas seulement le conseil donné dans cette révélation, mais que
nous gardons tous les autres commandements pour mériter la promesse» («Trusting the
Lord’s Promise», Ensign, août 1981, page 2).
Aidez les jeunes gens à comprendre que les bénédictions accordées par le Seigneur
dans les domaines de la connaissance, de la santé et de la protection dans les derniers
jours dépendent de l’obéissance à tous ses commandements, et pas simplement à la
Parole de Sagesse.
•Comment avez-vous été béni en obéissant à la Parole de Sagesse?
Histoire Dites que beaucoup ont reçu en bénédiction la force morale et physique qui découlent
d’une vie qui nous qualifie pour recevoir les bénédictions promises par notre Père
céleste. Lisez l’histoire suivante d’un jeune homme de l’île de Man qui a été béni ainsi.
«Je fais un peu d’exercice, mais je ne crois pas que la force que j’avais ce soir-là ait été
la mienne. Je pense que la promesse qui a été faite à tous ceux qui gardent la Parole de
Sagesse m’a été accordée.
«Je revenais d’un club de Bradda Glen . . . quand j’ai vu des amis. Certains avaient bu
et ils n’étaient pas dans leur état normal. Deux d’entre eux ont décidé de prendre un
chemin différent pour rentrer.
«Il y avait deux chemins pour rentrer. Le chemin normal, par la route, était beaucoup plus
sûr. Le chemin qui longeait la côte était balayé par les vents, mais on avait une vue
superbe. C’est celui que mes amis ont décidé d’emprunter. En temps normal, je me
serais contenté de suivre la route, mais j’ai conclu que mes amis n’étaient pas en
mesure de se protéger et j’ai donc marché avec eux.
«L’un d’entre eux a commencé à tituber et a soudain disparu du bord de la falaise.
L’autre est allé à sa rescousse mais il a basculé lui aussi. La falaise n’était pas tout à fait
à pic mais elle était très escarpée et ils étaient accrochés par un seul bras. Ils auraient
très bien pu glisser jusqu’au bas de la falaise et je ne sais pas s’ils auraient pu remonter.

109
«Je me souviens clairement de les avoir empoignés par le bras, l’un après l’autre et les
avoir ramenés. Non seulement je les ai ramenés, mais je les ai passés par-dessus le
bord de la falaise et les ai ramenés sur le chemin. Les paroles contenues dans la
promesse de la Parole de Sagesse, dans la section 89 de Doctrine et Alliances, me
sont venues à l’esprit: ‹Et ils courront et ne se fatigueront point, et ils marcheront et ne
faibliront point› (verset 20).
«Ils ont été surpris. J’ai été surpris. Ils ont dit: ‹Eh bien, heureusement que tu n’as pas
bu, ce soir.›Et j’ai répondu: ‹Oui, c’est comme cela que ma religion me rend service.›
«Toute ma vie, je me suis efforcé de respecter la Parole de Sagesse. Cela m’est facile
même si le tabac, l’alcool et la drogue semblent poser de plus en plus de problèmes ici
dans l’île de Man. Quand j’étais jeune, j’ai entendu le président Kimball dire que si je
décidais d’observer les principes quand j’étais jeune, cela me serait bien plus facile
lorsque la tentation se présenterait, parce que j’aurais déjà pris la décision de m’abstenir.
«J’ai vraiment essayé de l’appliquer dans ma vie et cette nuit-là, sur le chemin de la côte,
j’ai été heureux de l’avoir fait. En suivant la Parole de Sagesse, je crois que j’ai reçu un
supplément de force pour ce moment-là» (Daniel Johnson, «Cliff Hanger», New Era,
novembre 1992, pp. 14-15).
•D’après ce jeune homme, pourquoi a-t-il reçu de la force ce soir-là?
•A votre avis, que serait-il arrivé s’il n’avait pas respecté la Parole de Sagesse?

Conclusion
Revoyez le questionnaire du début de la leçon et assurez-vous que chaque jeune
homme comprend les réponses correctes. Vous pouvez demander à un jeune homme
de lire les conseils sur la santé physique et mentale donnés aux pages 11-13 de Jeunes,
soyez forts.
Tâche Exhortez les jeunes gens à prendre dès maintenant la décision d’obéir à la Parole de
Sagesse. Assurez-leur que leur obéissance leur vaudra de grandes bénédictions.
Encouragez les jeunes gens à relire les conseils se rapportant à la santé mentale et à la
santé physique donnés aux pages 11 et 12 de Jeunes, soyez forts (34285 140).
Témoignage Témoignez de l’importance et de la valeur de l’obéissance à la Parole de Sagesse et des
soins à apporter au corps physique.

110
Le jour du sabbat
28
OBJECTIF Chaque jeune homme doit savoir comment choisir les activités qui conviennent au sabbat

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Les Ecritures pour chaque jeune homme.
b. Une feuille et un crayon pour chaque jeune homme.
2. Demandez à un jeune homme de lire ou de raconter l’histoire que rapporte
Gene R. Cook.
3. Relisez les conseils donnés sur le comportement le dimanche à la page 15 de
Jeunes, soyez forts.

NOTE Nous vivons dans un monde où la nature sacrée et l’importance du sabbat cèdent rapi-
dement du terrain devant l’idée d’un sabbat, jour de travail et de détente. Les jeunes
subissent de nombreuses tentations d’enfreindre le jour du sabbat. Ils se sentiraient
peut-être plus à l’aise s’ils avaient une liste de règles pour sanctifier le jour du sabbat,
mais aucune liste de permissions et d’interdictions ne pourrait couvrir toutes les situa-
tions possibles. Celui qui est mûr spirituellement a appris à juger de la justesse des
activités du jour du sabbat en mettant en application les directives scripturaires et en
écoutant les sollicitations de l’Esprit. Aidez les jeunes gens de votre collège à compren-
dre ces directives.

DEVELOPPEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Etude de cas Samuel était troublé au sujet de la sanctification du jour du sabbat. Il aimait le Seigneur
et voulait le servir correctement pendant la journée qui avait été choisie pour le culte,
mais il ne savait pas à quelles activités se livrer après ses réunions de l’Eglise. Certains
de ses amis ne sortaient pas du tout ce jour-là; d’autres passaient beaucoup de temps
dehors. Certains étudiaient pour le lycée, le dimanche, d’autres pas. Samuel ne savait
pas quoi faire pour sanctifier le jour du sabbat.
•Avez-vous déjà éprouvé les mêmes sentiments que Samuel?
•Comment pouvons-nous savoir si quelque chose est bon à faire pendant le jour du
sabbat?

Les Ecritures nous donnent des directives pour avoir de bonnes activités
pendant le jour du sabbat
Ecriture et discussion •Qu’avez-vous l’habitude de faire le dimanche?
Discutez brièvement de cette question, puis expliquez aux jeunes gens que vous repren-
drez cette question plus tard dans la leçon.
Demandez aux jeunes gens de lire Exode 20:8.
•Que dit le commandement du Seigneur au sujet du jour du sabbat? (Il faut le sanctifier.)
•Nous parlons du saint temple et de la sainte prêtrise. Que signifie le mot saint? (Mis à
part ou sanctifié pour le service de Dieu.)
Présentation à l’aide •Quelles questions pouvons-nous poser pour savoir si une activité donnée convient au
du tableau dimanche?

111
Ecrivez au tableau:
Juger des activités du jour du sabbat
Mon action est-elle sainte ou sert-elle Dieu?
Vous pouvez demander à un jeune homme de lire les conseils se rapportant au culte du
dimanche en page 15 de Jeunes, soyez forts
Ecriture et discussion Expliquez qu’au lieu de donner des règles strictes pour respecter le jour du sabbat,
Jésus a enseigné des principes qui doivent nous guider dans notre choix de bonnes
activités pour ce jour.
Demandez aux jeunes gens de lire Marc 3:1-5.
•Comment répondriez-vous à la question que pose le Sauveur dans le verset 4?
•Que peut signifier «faire du bien» le jour du sabbat? (Faites ressortir que nous pouvons
savoir si nous faisons le bien en écoutant les sollicitations de l’Esprit.)
Ajoutez la question suivante au tableau: Cela fait-il du bien?
Demandez aux jeunes gens de lire et de souligner Doctrine et Alliances 59:9-13.
•Où devons-nous aller, le dimanche, selon ce commandement? (A «la maison de prière»,
c’est-à-dire à l’église.)
•Que devons-nous y faire? (Prendre la Sainte-Cène et adorer Dieu.)
•Pourquoi le Seigneur nous a-t-il donné ce commandement? (Pour nous permettre de
nous préserver «des souillures du monde».)
•Nous préservons-nous «des souillures du monde» quand nous allons faire des courses
ou allons au spectacle le dimanche?
•En quoi le respect du jour du sabbat nous aide-t-il à nous préserver «des souillures
du monde»? (Nous concentrons nos pensées sur Dieu et sur ce qui a une importance
éternelle.)
Tableau, Ecriture •Ajoutez au tableau la question: Cela m’aide-t-il à me préserver ‹des souillures du
et discussion monde›?
Demandez à un jeune homme de lire Esaïe 58:13-14 à haute voix.
•Quelles directives Esaïe nous donne-t-il pour sanctifier le jour du sabbat?
Expliquez aux jeunes gens que le pied symbolisait l’idée de suivre. Retenir «ton pied . . .
pour ne pas faire ce qui te plaît» signifie qu’il ne faut pas obéir aux désirs personnels
pendant le jour du sabbat.
Ajoutez au tableau la question: S’agit-il d’honorer le Seigneur ou bien est-ce que je suis
égoïstement mes désirs personnels?
Expliquez aux jeunes gens que les directives du tableau leur permettront de savoir si une
activité convient ou non au jour du sabbat. Cette méthode exige une maturité plus
grande que l’existence de règles pour tous les cas. Vous n’aurez pas de mal à sanctifier
le jour du sabbat si vous essayez de trouver de bonnes activités pour ce jour-là, si vous
écoutez les sollicitations du Saint-Esprit et, en cas de doute, si vous vous posez ces
questions:
1 Mon action est-elle sainte ou sert-elle Dieu?
2. Cela fait-il du bien?
3. Cela m’aide-t-il à me préserver «des souillures du monde»?
4. S’agit-il d’honorer le Seigneur ou bien est-ce que je suis égoïstement mes désirs
personnels?
Vous pouvez donner la liste de ces questions à chaque jeune homme.
Discussion •Qu’avez-vous l’habitude de faire, le dimanche?

112
Lecon 28

•Quelles activités restent dans le cadre des directives du tableau? (Ecrivez les
réponses au tableau. Voici des idées: aller à l’église, rendre visite à un ami ou à un
parent, discuter de l’Evangile avec d’autres membres de la famille, écrire son journal,
faire l’enseignement au foyer, étudier les Ecritures et les autres bons livres qui touchent
à l’Evangile et choisir des buts pour la semaine qui vient.)
•Que pourriez-vous faire d’autre, le dimanche, en accord avec ces directives?
Ajoutez des idées à la liste du tableau.
Activité Distribuez une feuille et un crayon à chaque jeune homme. Demandez à chacun
d’inscrire sur la feuille parmi les activités figurant au tableau, celles auxquelles il aimerait
se livrer le dimanche.

Sanctifier le jour du sabbat nous permet de progresser spirituellement


Question à méditer •Qu’apporte le respect du sabbat à notre développement spirituel? En quoi une mau-
vaise conduite amoindrit-elle notre progression spirituelle?
Histoire Gene R. Cook, du premier collège des soixante-dix, nous raconte comment il a appris
qu’il était important de sanctifier le jour du sabbat lorsqu’il était jeune et travaillait pour
un journal. Demandez au jeune homme que vous aviez prévenu de lire le récit suivant:
«Un samedi après-midi après avoir fini le travail, le directeur me dit qu’à partir du lende-
main en huit, qui était un dimanche, il serait nécessaire pour moi de travailler tous les
dimanches matin . . . Il essaya de me tenter en me disant que mon salaire augmenterait
de trente pour cent, pensant que cela changerait mon opinion sur le principe concernant
le travail le dimanche.
«Je me rappelle l’effet puissant de ces paroles sur mon coeur, mais je me rappelle aussi
ma réponse: ‹Je suis tout à fait certain que je ne peux pas travailler le dimanche.›
«‹Bien›, dit-il. ‹Il faudra que vous travailliez le dimanche ou je trouverai un autre directeur-
adjoint.›
«Je quittai le bureau plutôt tristement ce jour-là. Je me souviens d’avoir demandé au
Seigneur pourquoi je perdrais mon emploi à cause de l’Eglise. J’avais travaillé dur pour
épargner assez d’argent pour partir en mission, et maintenant je perdrais mon emploi si
je ne voulais pas travailler le dimanche.
«J’en parlai à mon père pour lui demander conseil et tout ce qu’il me dit fut: ‹Je suis sûr
que tu feras ce qu’il faut, quoi que ce soit . . . ›
«Le samedi suivant, j’allai annoncer au directeur que je ne travaillerais pas le dimanche.
Il m’informa que puisque c’était mon choix, je serais encore directeur-adjoint pendant
une semaine, puis que je serais remplacé par un jeune homme qui ‹voulait vraiment
travailler›.
«C’est vraiment le coeur gros que je quittai le travail ce jour-là: je compris que cinq ou six
jours plus tard, je serais sans travail. Un an plus tard, je devais partir en mission, et je
n’avais pas encore assez d’argent pour subvenir à mes besoins. Je priai beaucoup cette
semaine.
«Les autres jours de travail parurent très longs et mon directeur et moi parlâmes peu.
J’attendais le samedi suivant qui devait être mon dernier jour.
«Le vendredi arriva enfin. Alors que je finissais de travailler ce soir-là, le directeur s’ap-
procha de moi et dit un peu ému: ‹Gene, tu as raison de faire ce que tu fais et j’ai tort de
te demander de travailler le dimanche. J’ai trouvé un jeune homme d’une autre religion
qui est prêt à travailler le dimanche, mais je veux que tu restes mon directeur-adjoint. Et
au fait, tu recevras de toute façon les trente pour cent d’augmentation, même si tu ne
travailles pas le jour du sabbat. Tu es un jeune homme bien›» («A tout prix, gardez les
commandements», L’Etoile, février 1980, page 31).
•En quoi la décision de frère Cook de sanctifier le jour du sabbat contribua-t-elle à sa
progression spirituelle? (Elle fortifia sa foi et son témoignage.)

113
Présentation par Expliquez que certaines personnes comme le personnel médical doivent travailler le
le consultant dimanche. Nous devons prendre cette décision personnellement avec l’aide du Seigneur.
Le Seigneur nous bénira si nous nous efforçons de sanctifier le jour du sabbat.
Si nous ne le sanctifions pas, nous ne recevrons pas de grandes bénédictions et nous
ralentirons notre progression spirituelle.
Discussion Expliquez que le respect du sabbat peut contribuer à notre progression spirituelle d’une
autre manière. Le jour du sabbat nous donne une occasion unique de servir les autres.
•Quelles expériences avez-vous vécues en rendant service pendant le jour du sabbat?
•Comment pouvons-nous rendre service aux autres pendant le jour du sabbat? (Voici
des idées: rendre visite aux malades, écrire aux missionnaires ou aux soldats, recueillir
les dons du jeûne, faire l’enseignement au foyer. Dites aux jeunes gens d’ajouter ces
activités à leur liste des activités qui conviennent pour le jour du sabbat.)

Conclusion
Citation Lisez la citation suivante de George Albert Smith:
«(Le Seigneur) a mis à part un jour sur sept, non pour en faire un fardeau, mais pour
nous apporter de la joie» (Improvement Era, janvier 1949, page 9).
Tâche Exhortez les jeunes gens à mettre la citation de George Albert Smith à l’épreuve en choi-
sissant leurs activités dominicales à l’aide des directives des Ecritures et de la liste
établie pendant la leçon. Ils pourraient alors à la fin de chaque jour du sabbat noter dans
leur journal leurs sentiments au sujet de la journée passée.
Demandez à chaque jeune homme d’inscrire ce qu’il fera pour sanctifier le jour du sab-
bat en gardant à l’esprit les directives données dans Jeunes, soyez forts.

114
Le but de la vie
29
OBJECTIF Chaque jeune homme doit mieux comprendre le but de sa vie ici-bas.

PREPARATION 1. Documentation nécessaire: Les Ecritures pour chaque jeune homme.


2. Vous pouvez, si vous le voulez, désigner à l’avance plusieurs jeunes gens pour lire les
citations et le poème.
3. Vous aurez peut-être besoin de deux semaines pour enseigner cette leçon.

NOTE Au cours de cette leçon vous reverrez, avec les jeunes gens, le but de notre vie. Ce sera
pour eux l’occasion de faire part de leurs connaissances et de leurs sentiments sur les
dix aspects différents de la vie, tels qu’ils sont indiqués. Encouragez les jeunes gens à
s’exprimer librement au sujet de chacun de ces aspects. Cette leçon n’est qu’un aperçu
général. Ne laissez pas la discussion s’attarder sur un seul point particulier, afin que les
jeunes gens comprennent l’ensemble du plan de salut.

DEROULEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Aperçu général du plan
Tableau et discussion Ecrivez au haut du tableau Le but de la vie. Demandez aux jeunes gens d’expliquer le
but de la vie en leurs propres termes.
Dites aux jeunes gens que vous allez discuter en détail des dix aspects essentiels de
notre vie.
Pour vous aider dans votre discussion, chaque présentation du consultant fournit (1) une
brève description de ce qu’il y a d’important dans cette partie de notre vie; (2) des pas-
sages des Ecritures ou des citations s’y rapportant; (3) des questions pour approfondir
la discussion.
Ecrivez chaque point au tableau à mesure qu’il apparaît dans la leçon. Demandez alors
à différents jeunes gens de lire un ou deux passages des Ecritures ou les citations qui
suivent. Discutez-en ensemble. Finalement, voyez les questions suggérées ou autres
que vous aurez préparées et qui aideront les membres du collège à élargir leur com-
préhension de cette partie de la vie.
Présentation du 1. Vie avant la naissance
consultant Dieu a dit: «Je suis Dieu; j’ai fait le monde, et les hommes avant qu’ils ne fussent dans la
chair» (Moïse 6:51). Expliquez que notre esprit a vécu dans la présence de notre Père
céleste avant que nous ne prenions un corps de chair. Ce que nous avons fait là-bas
influence notre vie ici-bas, de même que ce que nous faisons ici-bas nous récom-
pensera ou nous retardera dans la vie après la mort. Cette vérité sublime donne un but à
la vie terrestre.
Ecritures et discussion Demandez aux jeunes gens de lire et de commenter les Ecritures suivantes:
Jérémie 1:4-5; Doctrine et Alliances 93:21-23; Abraham 3:22-27.
•Qu’est-ce que le premier état?
•Qu’est-ce que le second état?
•Quelle bénédiction avez-vous reçue pour avoir gardé votre premier état?
•A votre avis, qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez appris que vous alliez venir sur
terre?

115
Présentation du 2. Naissance
consultant Expliquez que la naissance est une phase du plan d’ensemble de Dieu en faveur de ses
enfants.
Poème, citation Demandez à un jeune homme de lire la citation suivante de William Wordsworth, «Ode:
et discussion Signes d’immortalité, d’après des souvenirs d’enfance». Aidez les jeunes gens à com-
prendre le sens de ce poème.
Notre naissance n’est qu’un sommeil et un oubli;
L’âme qui s’est levée avec nous, l’étoile de notre vie,
A été créée ailleurs
Et vient de loin.
Ce n’est pas dans un oubli total
Ni dans une nudité complète,
Mais en traînant des nuées de gloire que nous venons
De Dieu, qui est notre demeure.
Le président Kimball a déclaré:
«Ce n’est pas par accident que les enfants naissent. C’est un dessein très bien conçu.
Le Seigneur aurait pu préparer un autre moyen, mais comment les parents auraient-ils
pu aimer et fortifier leurs enfants alors? . . .
«C’était la façon normale et convenable de préserver le dessein tout entier, de mettre au
monde des âmes et de leur donner l’occasion de se développer» («The Lord’s Plan for
Men and Women», Ensign, octobre 1975, p. 4).
•Pourquoi les parents se sentent-ils si proches de notre Père céleste à la naissance d’un
enfant?
•Selon vous, que voulait dire Wordsworth quand il a déclaré que nous venons «en traî-
nant des nuées de gloire»?
Présentation du 3. Foi
consultant Expliquez que les parents ont la responsabilité d’apprendre à leurs enfants à avoir foi au
Seigneur Jésus-Christ et à marcher en droiture devant le Seigneur. Cet enseignement
doit commencer tôt et continuer pendant toute la vie de l’enfant. Au fur et à mesure
qu’un enfant grandit, il apprend les nombreux principes de l’Evangile; il exerce sa foi; il
apprend et applique le repentir ainsi que la grande loi d’obéissance.
Ecriture et discussion Les jeunes gens liront et commenteront deux des Ecritures suivantes de votre choix ou
plus: Matthieu 17:19-20; Romains 10:17; Hébreux 4:2; 11:6; D&A 68:25.
•Comment le quatrième article de foi s’applique-t-il dans ce domaine?
•Qu’est-ce que la foi au Seigneur Jésus-Christ ? (Voir Alma 32:21; Ether 12:6.)
•Comment le détenteur de la Prêtrise d’Aaron peut-il développer sa foi?
Présentation du 4. Instruction
consultant Lisez les passages suivants:
«La gloire de Dieu c’est l’intelligence» (D&A 93:36).
«Quel que soit le principe d’intelligence que nous atteignions dans cette vie, il se lèvera
avec nous dans la résurrection» (D&A 130:18).
Expliquez que nous devons rechercher la connaissance et la sagesse aussi longtemps
que nous vivrons.
Ecritures et discussion Les jeunes gens liront et commenteront deux Ecritures ou plus de votre choix: Jean 17:3;
D&A 88:78-80; 88:118; 90:24; 130:18-21; 136:32-33.
•Comment votre avenir éternel est-il influencé par ce que vous apprenez ou ce que vous
n’apprenez pas maintenant?
•Que peut-on faire pour s’assurer qu’on continuera à apprendre toute sa vie?
•Si vous deviez quitter cette vie terrestre aujourd’hui, quel jugement porteriez-vous sur la
façon dont vous avez profité des occasions de vous instruire ?
•Quelle connaissance est-il le plus important d’acquérir? Pourquoi?
116
Lecon 29

Présentation du 5. Mariage pour l’éternité


consultant Expliquez que de même que l’esprit et le corps sont éternels, le cercle de famille peut
devenir éternel par l’obéissance aux lois et aux principes de l’Evangile. L’un des plus
beaux de tous ces principes est le mariage pour le temps et l’éternité. Grâce à cette
cérémonie et ce principe sacrés, les couples qui en sont dignes peuvent être unis, non
pas jusqu’à la mort, mais à tout jamais.
Ecriture, citation Lisez et discutez: 1 Corinthiens 11:11; D&A 131:1-4.
et discussion Demandez à un jeune homme de lire la déclaration suivante de Bruce R. McConkie:
«Ce que tout membre de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours peut faire
de plus important dans ce monde c’est (1) épouser la personne qui convient, à l’endroit qui
convient, par l’autorité qui convient; et (2) garder les alliances contractées en relation avec
cet ordre parfait et sacré du mariage. Cela assure à ceux qui obéissent l’héritage de l’exalta-
tion dans le royaume céleste» (Mormon Doctrine, Salt Lake City, Bookcraft, 1966, p. 118)
•Pourquoi le Seigneur attribue-t-il une telle importance à ce principe?
•Comment pouvez-vous vous préparer en vue de cette partie si importante de votre vie?
•Comment pouvez-vous recevoir l’aide du Seigneur dans votre préparation pour le
mariage au temple?
Présentation du 6. Travail et service
consultant Lisez ce qui suit:
«Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la» (Genèse 1:28).
C’est le premier commandement que Dieu a donné à ses enfants sur la terre. Et ce
conseil s’adresse à tous: le travail diligent est l’honneur et le bien de l’homme.
Ecritures et discussion Choisissez deux ou plusieurs des Ecritures suivantes; lisez-les et discutez-en: Genèse
3:19; Jean 9:4; Philippiens 2:12; Mosiah 2:16-17; Doctrine et Alliances 68:30-31; 75:29;
88:124; Moïse 1:39.
•Comment ce que vous faites aujourd’hui va-t-il déterminer le travail que vous accom-
plirez demain?
•Quelle est la différence entre l’oisiveté et le repos?
•Comment le service développe-t-il quelqu’un?
•Comment le fait de servir fait-il croître l’amour ?
Présentation du 7. Union de la famille
consultant Expliquez que lorsque le mari, sa femme et leurs enfants obéissent à la loi divine, l’union
et le bonheur de leur famille continuent au-delà du tombeau.
Ecritures et discussion Lisez et commentez les Ecritures suivantes: Exode 20:12; Ephésiens 6:1-4; Doctrine et
Alliances 121:41-42.
•Que pouvez-vous faire pour contribuer à l’unité dans votre famille?
Présentation du 8. Adversité
consultant Expliquez que la vie n’était pas censée se dérouler sans difficulté. Nous devenons forts
en surmontant les obstacles et en résistant au mal. L’apôtre Paul a dit: «Car le Seigneur
corrige celui qu’il aime» (Hébreux 12:6).
Ecritures et discussion Choisissez une ou plusieurs des Ecritures suivantes pour les lire et les commenter:
2 Néphi 2:11; Doctrine et Alliances 29:39; 31:9
•Pourquoi le Seigneur permet-il que l’opposition fasse partie de la vie?
•Comment avez-vous été bénis dans l’opposition?
•En quoi la vie peut-elle être trop facile?
Ecritures Relisez Abraham 3:25,26 et demandez aux jeunes gens d’expliquer comment l’obéis-
sance aux commandements changera leur vie. Aidez-les à comprendre que l’obéissance
aux commandements peut leur apporter le bonheur maintenant. En fait, le fait de garder
les commandements est le seul moyen de trouver le bonheur.

117
Présentation du 9. Mort
consultant Expliquez que la mort, comme la naissance, fait partie de la vie éternelle. Tôt ou tard,
nous devons tous l’affronter. La foi que nous avons de revivre avec ceux que nous
aimons peut être un grand réconfort pour nous.
Ecritures et discussion Les jeunes gens liront et commenteront deux des Ecritures suivantes ou plus de votre
choix: Alma 11:42; 12:24; Doctrine et Alliances 29:42-43; 42:46-47.
•Pourquoi les gens craignent-ils la mort?
Présentation du 10. Vie après la mort
consultant Expliquez que la vie est éternelle. Notre esprit ne meurt jamais et la réunion de l’esprit
avec le corps est promise à tous: «Et comme tous meurent en Adam, de même aussi
tous revivront en Christ» (1 Corinthiens 15:22).
Ecritures et discussion Choisissez deux des Ecritures suivantes ou plus pour les lire et les commenter: Alma
11:42-44; 40:4; 41:13-15; Moïse 1:39.
•Est-il important pour vous le fait de savoir que nous ressusciterons tous?
•Comment votre amour pour le Sauveur grandit-il si vous savez qu’il nous a fait ce don?
•Que pouvez-vous faire pour montrer votre reconnaissance ?

Conclusion
Citation Lisez la citation suivante:
«Vous voici donc sur la terre, ayant oublié ce qui s’est passé auparavant, et n’ayant que
la foi pour vous murmurer ce qui se passera après. Soyez assurés que vous êtes ici, non
pas par accident ou hasard, mais conformément à un plan glorieux et éternel.
«Par la voix douce de notre conscience et par la révélation adressée à ses prophètes
choisis, Dieu, notre Père céleste, guide les affaires de ses enfants.
«Vous êtes ici sur la terre pour apprendre, pour découvrir que la joie la plus complète
s’obtient en faisant la volonté de votre Père céleste. Après avoir parlé aux onze apôtres
de l’obéissance aux commandements, Jésus a dit : ‹Je vous ai parlé ainsi, afin que ma
joie soit en vous et que votre joie soit complète› (Jean 15:11) . . .
«La résurrection est donnée à chaque homme par Jésus-Christ, mais la récompense des plus
hautes possibilités éternelles, vous devez la mériter. Ce n’est pas assez de croire en Jésus-
Christ. Vous devez travailler et apprendre, chercher et prier, connaître ses lois et les appliquer.
«C’est là le chemin de la paix, du bonheur et de la plénitude de la vie éternelle. C’est le
chemin de votre Père céleste . . .
«Soyez assurés que votre esprit a été engendré par Dieu. Vous êtes de sa postérité. Il a
un plan pour votre progrès et celui de tous ses enfants.
«D’où vient l’homme? Vous comprenez maintenant une partie de la réponse à cette
grande question qui a défié les esprits curieux à travers les âges. Une meilleure com-
préhension donnera plus de sens à votre vie, vous montrera un but plus élevé et vous
procurera une joie plus grande, dans cette vie et à jamais» (Your Pre-Earth Life, Salt Lake
City, The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints, p. 9.)
Ecriture et discussion Demandez aux jeunes gens de prendre Matthieu 25:31-34. Tandis qu’un jeune homme
lit l’Ecriture à la classe, demandez aux autres jeunes gens de voir en quoi ce passage se
rapporte à eux.
•Que ressentiriez-vous si, un jour, le Christ vous disait: «Venez, vous qui êtes bénis de
mon Père; recevez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du
monde»?
•Quel est, selon vous, le degré d’importance de votre préparation actuelle à votre vie future?
Témoignage Expliquez aux jeunes gens qu’ils se sont montrés vaillants dans leur existence pré-
mortelle, et rendez-leur votre témoignage de l’importance qu’il y a à garder les comman-
dements dans cette vie afin de pouvoir retourner auprès de notre Père céleste.

118
La charité
30
OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre que la charité, ou l’amour pur du Christ, doit être
la base de l’attitude et des actes de chaque détenteur de la prêtrise.

PREPARATION Documentation et matériel nécessaires:


1. Les Ecritures pour chaque jeune homme.
2. Crayons pour marquer les Ecritures

NOTE Aucun principe de la vie du Christ n’est démontré plus clairement que son amour pour
ses semblables. Il nous a commandé de nous aimer les uns les autres comme il nous a
aimés (voir Jean 15:12). La charité, ou amour pur du Christ, reste souvent un principe
très élevé selon lequel nous espérons vivre un jour, dans l’avenir. Cette leçon doit aider
les jeunes gens à comprendre qu’ils peuvent acquérir la charité maintenant et l’inclure
dans leurs actes quotidiens.

DEROULEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Ecriture et discussion •Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit lorsque vous entendez le mot «charité»?
Accordez un certain temps pour la discussion. Expliquez ensuite que le Sauveur a donné
la réponse dans une parabole. Demandez aux jeunes gens de lire cette parabole à haute
voix, dans Luc 10:30-37.
•A votre avis, pourquoi le prêtre et le lévite ne se sont-ils pas arrêtés?
•Quelles excuses les gens invoquent-ils aujourd’hui pour ne pas aider les autres?
•Pourquoi, d’après vous, le Samaritain s’est-il arrêté pour secourir l’homme?
Expliquez que cette histoire est encore plus frappante lorsqu’on sait que les deux pre-
miers, qui ont ignoré l’homme blessé, étaient appelés, par leur naissance et leur posi-
tion, à aider ceux qui se trouvaient dans le besoin, et que le Samaritain, qui a porté se-
cours au blessé, était d’une race méprisée par les Juifs (voir James E. Talmage, Jésus le
Christ, chapitre 26).
•Quel principe est démontré par le Samaritain dans cette histoire? C’est un des
principes les plus importants que le Seigneur ait enseignés. (La charité, ce qui signifie
l’amour.)
Citation Lisez l’histoire suivante, racontée par Marion D. Hanks:
«J’ai eu récemment l’occasion de rencontrer un garçon qui est affligé d’une maladie qui
affecte ses muscles et ses nerfs . . . Il a toujours voulu faire ce que les autres garçons
font . . .
«Quand Jay était diacre, il distribuait la Sainte-Cène avec les autres diacres de sa
paroisse. Il ne pouvait pas marcher ni se tenir debout; son père s’alignait avec les autres
diacres, tenant Jay par la taille et l’aidant à tenir le plateau, parce que les mains de Jay
n’étaient pas assez fortes pour le porter. Le père de Jay aidait ainsi son fils de rang en
rang pour distribuer la Sainte-Cène. Jay remplissait aussi ses devoirs de diacre en
faisant la collecte des dons de jeûne. Son père le portait de porte en porte . . .

119
«Jay rend un fort témoignage, et son attitude et ses perspectives sont étonnantes. Il fait
des discours, et les fait très bien. Il chante à l’Eglise, et alors son père est toujours là
pour le tenir dans ses bras, le porter et lui donner son soutien» (Conférence régionale de
Tahiti, 12 mars 1976).
•Quel principe ce père applique-t-il en faveur de son fils? (L’amour.)
Expliquez que l’amour de ce père pour son fils ressemble à l’amour que le Sauveur a
pour nous, et qu’il attend de nous que nous montrions à nos semblables. C’est de la
charité.

La charité est l’amour pur du Christ


Ecritures, tableau Demandez aux jeunes gens de lire la définition de la charité qui se trouve dans
et discussion Moroni 7:47. Suggérez-leur de marquer ce passage.
•Selon Moroni, qu’est-ce que la charité? (L’amour pur du Christ.)
Ecrivez cette définition au tableau: «La charité est l’amour pur du Christ.»
Expliquez que la charité est aussi définie dans le Nouveau Testament. Demandez aux
jeunes gens de prendre 1 Corinthiens 13:4-6. A mesure que vous lisez ces versets,
demandez aux jeunes gens d’indiquer les divers aspects de la charité. Résumez ces
aspects au tableau.
L’amour est patient
•Que veut dire «patient»? (Qui persévère sans se lasser.)
•Comment la patience nous rend-elle plus semblables au Sauveur? (L’amour du Christ
est patient, compréhensif et éternel; le nôtre doit être identique.)
•Quand est-il le plus difficile d’être patient?
•Comment pouvons-nous acquérir plus de patience?
L ‘amour est serviable
•Envers qui vous est-il plus facile d’être serviable ou aimable? Pourquoi?
•Comment pouvons-nous être serviable envers chacun?
L ‘amour n’est pas envieux
Bernard a été sélectionné pour faire partie de l’équipe de basket-ball de l’école. Alain,
son voisin, qui s’est aussi présenté n’a pas été sélectionné.
•Quelle pourrait être la réaction naturelle d’Alain? (Jalousie, envie.)
•Mais s’il a la charité, quelle sera sa réaction? (Il sera heureux de la réussite de son ami.)
L’amour ne se vante pas, il ne s’enfle pas d’orgueil
Quand Robert est allé chercher son bulletin scolaire, il a dit à ses amis: «Je n’ai vraiment
pas besoin d’aller le chercher. J’ai toujours les meilleures notes.»
•Qu’est-ce que se vanter veut dire? (S’enorgueillir, tirer vanité)
•En quoi le fait de se vanter témoigne-t-il d’un manque d’amour? (Quand nous nous
vantons, nous disons que nous sommes meilleurs que les autres, nous les rabaissons et
nous disons qu’ils ne sont pas aussi bons que nous.)
•Comment celui qui a de l’amour réagirait-il dans une situation pareille?
Expliquez que se vanter est souvent une tentative de se faire paraître meilleurs que les
autres, ce qui détruit souvent les sentiments d’amitié et d’amour.
L’amour ne fait rien de malhonnête
•Que veut bien dire «malhonnête»? (Qui manque de probité, d’honneur, de décence, de
courtoisie.)
•Pourquoi la malhonnêteté n’est-elle pas charitable? (Parce que si nous aimons vraiment
notre prochain, nous nous montrerons corrects et courtois envers lui.)

120
Lecon 30

L’amour ne cherche pas son intérêt


Cela veut dire qu’il n’est pas égoïste.
•Citez autant des moyens que vous le pouvez de faire preuve d’altruisme? (Expliquez
comment les jeunes gens peuvent rendre service au foyer, à l’école, à l’église et à la
société.)
Demandez aux jeunes gens de donner des exemples de situations, à la maison ou à
l’école, dans lesquelles une personne a le choix d’être égoïste ou non.
L ‘amour ne s’irrite pas
Un jour qu’il faisait très froid, Joseph se dépêchait de trouver son manteau. Il voulait
quitter l’école aussi vite que possible pour aller au cinéma avec des copains. Mais
quand il voulut prendre son vêtement, il n’y avait rien au porte-manteau. Il se mit à
chercher partout et trouva une demi-heure plus tard son manteau caché derrière une
poubelle. Quand il arriva chez lui, ses copains étaient déjà partis. Il était assis sous le
porche et boudait quand son voisin, Daniel, passa le nez au coin du porche, et, avec un
grand sourire, lui cria: «Joseph, tu as trouvé ton manteau?» Daniel jouait toujours des
tours, mais Joseph comprenait maintenant que ces tours n’étaient pas toujours drôles.
•Comment Joseph a-t-il réagi au tour de Daniel?
Aidez les jeunes gens à comprendre que si Joseph a de l’amitié et de la charité pour
Daniel, il ne se fâchera pas contre lui, bien qu’il se sente blessé.
L’amour ne médite pas le mal
Tous les jours nous voyons le mal autour de nous.
•Que veut dire méditer le mal?
Laissez les jeunes gens parler. Puis montrez que méditer le mal veut dire deux choses.
Premièrement, cela veut dire entretenir des pensées impures et déplacées.
Deuxièmement, cela veut dire croire que les actes et les paroles des gens sont toujours
dictés par de mauvaises intentions.
•Comment le fait de méditer le mal peut-il influencer votre conduite? («Car il est tel que
sont les arrière-pensées de son âme», Proverbes 23:7.)
L’amour ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité
•Qu’est-ce que cela veut dire, ne pas se réjouir de l’injustice?
•Comment certaines personnes se réjouissent-elles de l’injustice?
•Pourquoi la vérité occupe-t-elle une place si importante dans notre vie?
Présentation du Expliquez que le Christ nous a donné le plus grand exemple d’amour. Par l’exemple, il
consultant nous a enseigné comment aimer notre prochain. La charité c’est la façon dont il nous
aime. Cet amour est inconditionnel et pur. «C’est un amour tellement orienté vers la jus-
tice que celui qui l’éprouve n’a d’autre but ni d’autre désir que le bien-être éternel de
son âme et de l’âme de ceux qui l’entourent» (Bruce R. McConkie, Mormon Doctrine,
Salt Lake City, Bookcraft, 1966, p. 121).
Ecritures et discussion Lisez 1 Corinthiens 13:1-3
•Comment pouvons-nous devenir plus charitables et plus aimants?
Laissez les jeunes gens répondre, puis prenez Moroni 7:48. Lisez, discutez et marquez
ce verset.

La charité implique une action, pas seulement un sentiment


Histoire Lisez ou racontez l’histoire suivante sur la charité, telle qu’elle a été racontée par frère
Les Goates au sujet de son père et rapportée par frère Vaughn Featherstone:
«L’hiver arriva tôt cette année-là (1918) et gela une grande partie des betteraves sucrières
dans la terre. Mon père et mon frère Francis essayaient désespérément de sortir chaque jour
du sol gelé un chargement de betteraves qu’ils extrayaient à la charrue. Ils en découpaient le
haut et jetaient les betteraves une à une dans l’énorme chariot à betteraves rouge et ensuite

121
transportaient le chargement à la sucrerie. C’était un travail lent et monotone à cause du gel
et du manque de personnel, parce que mon frère Floyd et moi étions à l’armée et que
Francis, ou ‹Franz› comme tout le monde l’appelait, était trop jeune pour le service militaire.
«Tandis qu’ils étaient ainsi occupés à récolter la seule moisson vendable pour la famille
et qu’ils soupaient un soir, ils reçurent un coup de téléphone de notre frère aîné, George
Albert, surintendant de l’école industrielle de l’Etat, à Ogden, à une centaine de kilo-
mètres de chez nous, annonçant la nouvelle tragique que Kenneth, fils de neuf ans de
notre frère Charles, directeur de la ferme de l’école, avait été frappé par la terrible grippe
(espagnole) et après quelques heures seulement d’un accès violent était mort sur les
genoux de son père. Papa voudrait-il bien aller à Ogden, ramener l’enfant et l’enterrer
dans le cimetière de famille à Léhi?
«Mon père mit en marche sa vieille Chevrolet à capote en toile et partit pour . . . Ogden,
pour ramener son petit-fils pour l’enterrer. Quand il arriva à la maison, il trouva ‹Charl›
étendu en travers du corps inerte de son fils qui avait d’affreux suintements lui sortant
des oreilles et du nez, et qui était brûlant de fièvre.
«‹Ramène mon fils à la maison, murmura le jeune père affligé, dépose-le dans la conces-
sion de la famille et viens me rechercher demain.›
«Papa ramena Kenneth à la maison, fit un cercueil dans son atelier de menuiserie et
maman et nos soeurs Jennie, Emma et Hazel y mirent un coussin et une doublure, puis
papa alla avec Franz et deux voisins compatissants creuser la tombe. II y avait tant de
morts que c’étaient les familles elles-mêmes qui devaient creuser les tombes. Tout ce qui
était permis c’était un court service devant la tombe.
«Les gens étaient à peine retournés du cimetière que le téléphone sonna de nouveau et
que George Albert (Bert), à l’autre bout du fil, lui annonça une autre nouvelle terrifiante:
Charl était mort, deux de ses jolies petites filles, Vesta, 7 ans, et Elaine, 5 ans, étaient
gravement malades et deux bébés, Raeldon, 4 ans, et Pauline, 3 ans, étaient touchés.
«Nos bons cousins Larkin, entrepreneurs de pompes funèbres, purent trouver un cercueil
pour Charl qu’ils renvoyèrent à la maison dans un fourgon de chemin de fer. Papa et le
jeune Franz ramenèrent le corps de la gare et le mirent devant la porte d’entrée de notre
vieille ferme pour que les voisins puissent venir le voir, mais les gens avaient peur de
s’approcher du corps d’une victime de la grippe espagnole. Entre-temps, papa et
Francis étaient allés, avec des voisins, préparer la tombe et préparer un court service.
L’esprit grand et noble de Charles Hyrum Goates retourna auprès de son Créateur.
«Le jour suivant, l’homme solide et indomptable qu’était mon vieux père fut appelé à
remplir une fois de plus une de ses affreuses missions, cette fois pour ramener Vesta,
l’enfant souriante aux cheveux bruns et aux grands yeux bleus.
«Quand il arriva à la maison, il trouva Juliett, la mère, folle de douleur, à genoux au
berceau de l’adorable petite Elaine, petit ange aux yeux bleus et aux boucles dorées.
Juliett sanglotait de lassitude et priait: ‹O Père céleste, pas celle-ci, s’il te plaît! Laisse-
moi mon bébé! Ne m’enlève pas d’autres êtres que j’aime!›
«Avant que papa ne fût arrivé à la maison avec Vesta, la nouvelle terrible était de nou-
veau arrivée. Elaine était allée rejoindre son papa, son frère Kenneth et sa soeur Vesta.
Et c’est ainsi que papa fit un nouveau voyage douloureux pour ramener et enterrer un
quatrième membre de sa famille, tout cela en une semaine. «Le téléphone ne sonna pas
le soir du jour où ils enterrèrent Elaine, et il n’y eut pas d’autres tristes nouvelles de mort
le lendemain matin. On supposa que George et sa courageuse épouse Della, quoique
affligés, avaient pu sauver les petits Raeldon et Pauline; et ce fut un tel soulagement de
savoir que la cousine Reba Munns, infirmière, avait pu aller les aider.
«Après le petit déjeuner, papa dit à Franz: ‹Allons, fiston, nous ferions bien d’aller aux
champs voir si nous pouvons sortir un nouveau chargement de betteraves du sol avant
qu’il ne gèle davantage. Attelle et mettons-nous en route.›

122
Lecon 30

«Francis amena l’attelage de quatre chevaux sur la route et papa grimpa dans la voiture.
Comme ils roulaient le long de la route de Saratoga, ils croisèrent chargement après
chargement de betteraves que les fermiers du voisinage conduisaient à l’usine. Au pas-
sage, chaque conducteur le saluait en disant: ‹Salut, oncle George›, ‹Désolé pour toi,
George›, ‹Un sale coup, George›, ‹Tu as des tas d’amis, George.›
«Sur le dernier chariot, il y avait le comédien de la ville au visage constellé de taches de
rousseur: Jasper Rolfe. Il lui fit un joyeux salut et cria: ‹C’est la fin, oncle George.›
«Mon père se tourna vers Francis et dit: ‹Je voudrais que tout cela soit à nous.›
«Quand ils arrivèrent à la clôture, Francis sauta à bas du gros chariot rouge et ouvrit la
barrière pendant que nous entrions dans le champ. Il arrêta l’attelage, resta un instant
immobile et scrutant le champ dans toutes directions, il vit qu’il ne restait plus une seule
betterave sucrière dans tout le champ. Alors il comprit ce que Jasper Rolfe avait voulu
dire quand il avait crié: ‹C’est la fin, oncle George.›
«Alors papa descendit du chariot, ramassa une poignée de la terre riche et brune qu’il
aimait tant, et ensuite, dans sa main gauche dont il avait perdu le pouce, un dessus de
betterave et il regarda un instant ce symbole de son travail comme s’il n’en pouvait
croire ses yeux.
«Ensuite, mon père s’assit sur une pile de feuilles de betteraves - cet homme qui, en six
jours seulement, avait ramené quatre êtres chers pour les enterrer, avait fait des cer-
cueils, creusé des tombes et même aidé à les habiller pour la mise en bière - cet homme
stupéfiant qui ne faiblit, ni ne broncha ni ne chancela jamais pendant toute cette épreuve
atroce - s’assit sur un tas de feuilles de betteraves et sanglota comme un petit enfant.
«Puis il se leva, s’essuya les yeux avec son grand mouchoir rouge, leva les yeux au ciel
et dit: ‹Merci, Père, pour les anciens de notre paroisse›» (Conference Report, avril 1973,
pp. 46-48 ou Ensign, juillet 1973, pp. 36-37).
Discussion •Comment ce père a-t-il démontré sa charité envers autrui?
•Comment ses voisins ont-ils démontré leur charité?
•Comment avez-vous été béni par la charité des autres?

Conclusion
Présentation du Expliquez que c’est en rendant service à nos semblables que nous montrons que nous
consultant les aimons, et que c’est en agissant que nous apprenons le véritable sens de l’amour.

ACTIVITE
PROPOSEE Proposez l’activité suivante aux jeunes gens:
Chaque matin, mettez un petit objet dans votre poche gauche jusqu’à ce que vous ayez
accompli un acte de charité (d’amour) pour quelqu’un. Transférez alors cet objet dans
votre poche droite. Faites cela pendant toute une semaine, et faites rapport des résultats
de vos efforts au cours de votre prochaine réunion de prêtrise.

123
31 Le pardon

OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre qu’en pardonnant aux autres, il peut vivre en har-
monie plus complète avec notre Père céleste, avec lui-même et avec ses semblables.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Ecritures pour chaque jeune homme.
b. Crayons pour marquer les Ecritures.
2. Si vous le désirez, vous pouvez désigner plusieurs jeunes gens à l’avance pour jouer
la parabole qui se trouve dans Matthieu 18:23-35, au lieu de la lire.

NOTE Dieu pardonne. Il n’y a peut-être pas, dans toutes les Ecritures, de message plus frap-
pant. Les Ecritures indiquent aussi clairement que, si nous voulons devenir semblables à
Dieu, nous devons aussi pardonner. Bien sûr, le pardon de Dieu nous est accordé à la
suite de notre repentir, mais de nous «il est requis de pardonner à tous les hommes»
(D&A 64:10). A la suite de cette leçon, les jeunes gens doivent s’engager à appliquer
chaque jour le principe du pardon. Il est probable qu’à cette époque de leur vie ils ont
très peu à pardonner. Mais quelle que soit la nature ou le degré de l’offense, ils peuvent
et doivent pardonner à la personne qui les a offensés.

DEROULEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Etudes de cas Décrivez une ou plusieurs des situations suivantes. Demandez ensuite aux jeunes gens
et discussion ce qu’ils feraient dans une telle situation. Discutez de leurs réactions.
1. Jean a oublié son porte-monnaie dans la salle culturelle de l’église, après un match
de basket-ball. Quand il y est retourné, son porte-monnaie avait disparu. Le lende-
main, Christian, qui venait d’emménager dans la paroisse, est venu chez Jean. Il a
avoué avoir pris le porte-monnaie. Il le lui a rendu en demandant à Jean de lui pardon-
ner. Jean lui a dit: “Bien sûr: Tout est oublié.» Le lendemain Jean parlait avec quelques
amis. L’un d’eux lui a demandé s’il connaissait Christian.
2. Joseph a dit à son ami Clément qu’il aime vraiment Catherine. Il lui a confié ce secret
en recommandant la discrétion. Plus tard, Joseph a surpris Clément en train de racon-
ter son secret à la meilleure amie de Catherine. En plus, Ernest lui a raconté certaines
choses au sujet de Catherine et de Joseph, qui n’étaient pas vraies.
3. Claude et son frère doivent faire le ménage dans leur chambre avant de pouvoir sortir
le samedi. Samedi matin, Claude a rangé la chambre de grand matin. L’après-midi,
ses amis sont venus l’inviter à aller avec eux au cinéma. Quand sa mère est allée
inspecter la chambre, elle l’a trouvée dans le plus grand désordre. Claude sait que
c’est son frère qui en est la cause, mais son frère prétend que non. Etant donné que
l’un et l’autre refusent de s’avouer coupables, la maman a décidé qu’ils ne pouvaient
pas sortir ce jour-là.

Pour être pardonnés, nous devons pardonner aux autres


Parabole et discussion Lisez (ou jouez) la parabole du serviteur impitoyable, qui se trouve dans Matthieu
18:23-35, et discutez-en. Pour aider les jeunes gens à mieux comprendre la parabole,
soulignez le contraste entre les deux dettes. C’était comme si le serviteur n’avait pas
voulu pardonner une dette de dix francs alors que le roi lui avait pardonné une dette
de six millions de francs.

124
•Qui le roi représente-t-il dans cette parabole? (Notre Père céleste.)
•Qui le serviteur impitoyable représente-t-il? (Chacun de nous. Nous avons tous péché
et nous avons des dettes envers le Seigneur.)
•Qui l’autre serviteur représente-t-il? (Quiconque nous a offensés.)
•Que nous enseigne Jésus dans cette parabole? (Que nous devons pardonner à notre
prochain si nous voulons que Dieu nous pardonne.)
•Pourquoi est-il très important de pardonner à autrui?
•Que ressentez-vous quand vous pardonnez aux autres?
Citation «Celui qui ne veut pas pardonner aux autres, détruit le pont qu’il doit traverser lui-même»
(Spencer W. Kimball, Le Miracle du pardon, page 252).
•Comment le fait de ne pas pardonner peut nous blesser spirituellement?
Relisez Matthieu 18:34-35.
•Et si la personne qui vous a offensé ne vous demande pas pardon? Pourquoi devez-
vous toujours lui pardonner, même si elle refuse de se repentir?
Citation et discussion Spencer W. Kimball a dit: «Une erreur courante que l’on commet, c’est de penser que
l’offenseur doit s’excuser et s’humilier dans la poussière avant d’exiger le pardon.
Assurément, celui qui fait le mal doit réparer totalement, mais pour ce qui est de l’offen-
sé, il doit pardonner à l’offenseur, quelle que soit l’attitude de l’autre . . .
«Oui, pour être dans notre bon droit, nous devons pardonner, et nous devons le faire
sans nous occuper de savoir si notre antagoniste se repent ou non, ni si sa transforma-
tion est sincère, ni s’il demande ou non notre pardon» (Spencer W. Kimball, Le Miracle
du pardon, pp 263-264.)
•D’après vous, que signifie cette déclaration de Spencer W. Kimball?

Le pardon nous permet de vivre en harmonie avec Dieu, avec nous-même et


avec les autres
Etudes de cas Passez brièvement en revue les cas présentés au début de la leçon. Pour chaque cas,
et discussion posez des questions dans le genre de celles-ci:
•Si vous avez vraiment pardonné à l’autre personne, que ferez-vous?
•Quels seraient vos sentiments vis-à-vis de l’autre personne?
•Quels seraient vos sentiments vis-à-vis de vous-même?
•Comment vous sentiriez-vous si vous ne lui aviez pas pardonné?
•Si vous ne lui avez pas pardonné, pourriez-vous, en toute sincérité, espérer que votre
Père céleste vous pardonne vos péchés?
Citation «C’est non seulement notre salut éternel qui dépend de notre disposition et de notre
capacité à pardonner les offenses commises envers nous. C’est aussi notre joie et notre
satisfaction dans cette vie-ci, notre liberté même, qui dépendent du pardon que nous
accordons . . .
«Même s’il semble que quelqu’un mérite notre ressentiment ou notre haine, nul d’entre
nous ne peut se permettre de payer le prix du ressentiment et de la haine, à cause de
l’effet qu’ils ont sur nous . . .
«Que Dieu nous aide à nous défaire du ressentiment, de la mesquinerie et de l’orgueil
insensé; qu’il nous aide à aimer et à pardonner, afin d’être en paix avec nous-même,
avec nos semblables et avec le Seigneur» (Marion D. Hanks, «‹Even as Christ forgave›»,
New Era, juin 1974, p. 6).
•Quel effet cela a-t-il sur nous quand nous ne parvenons pas à pardonner, lorsque nous
gardons rancune? (Cela nous remplit de ressentiment et d’orgueil. Il nous devient plus
difficile d’aimer les autres. Cela détériore nos relations avec notre Père céleste).
Histoire et discussion Expliquez qu’il nous est tous arrivé d’être blessé ou offensé.

125
Pourriez-vous pardonner à quelqu’un qui a causé la mort d’un membre de votre famille?
Demandez aux jeunes gens d’écouter soigneusement l’histoire suivante pour apprendre
l’effet que le pardon a sur notre amour-propre, nos relations avec Dieu et nos sem-
blables.
Corrie Ten Boom et sa soeur Betsie avaient été arrêtées pour avoir caché des Juifs chez
elles pendant l’occupation nazie de la Hollande, au cours de la Deuxième Guerre mon-
diale. Elles avaient été envoyées dans un camp de concentration, à Ravensbrück, en
Allemagne. Là, Corrie vit sa soeur Betsie mourir des traitements d’une cruauté inhumaine
qu’elles durent subir dans ce camp.
Après la guerre, Corrie retourna en Allemagne, avec le message que «Dieu pardonne».
Partout où elle parlait, elle expliquait que si nous confessons nos péchés et nous nous
repentons, «Dieu les jette au plus profond de l’océan, où ils sont engloutis pour tou-
jours».
Après un de ses discours, un homme vint lui parler. Elle reconnut en lui l’un des gardes
du camp de concentration. Il se tint en face d’elle, la main tendue, et lui dit: «Un beau
message, Fraulein! Comme cela fait du bien de savoir que, comme vous dites, tous nos
péchés sont au fond de la mer!»
Elle se souvient de sa réaction:
«Moi, qui venais de parler avec tant d’assurance du pardon, je fouillai dans mon sac à
main plutôt que de prendre cette main. Il ne se souvenait pas de moi, évidemment.
Comment pourrait-il se souvenir d’une prisonnière parmi ces milliers de femmes?
«Mais moi, je me souvenais de lui et de la matraque de cuir qui se balançait à sa cein-
ture. J’étais face à face avec un de mes gardiens et mon sang se glaçait.
«‹Vous avez cité Ravensbrück dans votre discours, me disait-il. J’étais gardien là-bas.›
Non, il ne se souvenait pas de moi.
«‹Mais depuis lors, poursuivit-il, je suis devenu chrétien. Je sais que Dieu m’a pardonné
pour les choses cruelles que j’ai faites là-bas, mais j’aimerais vous l’entendre dire à
vous, Fraulein›,—encore une fois la main se tendit—‹Voulez-vous me pardonner?›»
•Quels seraient vos sentiments dans une telle situation? Que feriez-vous? Pourriez-vous
pardonner?
Ecriture et discussion Demandez aux jeunes gens de lire et souligner Doctrine et Alliances 64:9-11.
•A qui le Seigneur dit-il que nous devons pardonner? (A tout le monde.)
•Si nous ne pardonnons pas, qui commet le plus grand péché? (C’est nous.)
•Qu’arriverait-il si Corrie Ten Room ne pardonnait pas à son bourreau?
Histoire(suite) Elle continue:
«Et j’étais là, moi dont les péchés nécessitaient sans cesse d’être pardonnés, et je ne
pouvais pardonner. Betsie était morte là-bas. Pourrait-il effacer sa lente et terrible mort,
simplement parce qu’il demandait?
«Il n’était peut-être là, main tendue, que depuis quelques secondes - mais cela me parut
des heures, parce que je luttais avec la chose la plus difficile que j’aie jamais eu à faire.
«Parce que je devais la faire. Je le savais. Le message que Dieu pardonne a une condi-
tion préalable: que nous pardonnions à ceux qui nous ont offensés. ‹Si vous ne pardon-
nez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.›
«Je le savais, non seulement comme étant un commandement de Dieu, mais par l’ex-
périence quotidienne. Depuis la fin de la guerre j’avais eu, en Hollande, un foyer pour les
victimes des brutalités des nazis. Ceux qui étaient capables de pardonner à leurs
anciens ennemis étaient aussi capables de retourner à une vie normale et de recons-
truire leur vie, malgré les dommages physiques. Ceux qui ruminaient leur amertume
restaient invalides. C’était aussi simple et aussi horrible que cela.

126
Lecon 31

«Pourtant, je restais là, avec ce froid qui m’étreignait le coeur. Mais le pardon n’est pas
affaire d’émotion - je savais cela aussi. Le pardon est un acte de volonté, et la volonté
peut agir, quelle que soit la fièvre du coeur. ‹Jésus, au secours›, priai-je silencieusement.
‹Je peux tendre la main. Cet effort-là je peux le faire. Toi, tu pourvois au sentiment.›
Et ainsi, comme de bois, machinalement, je confiai ma main à celle qui était tendue vers
moi. Pendant que je le faisais, une chose incroyable se passa. Le flux partit de mes
épaules, descendit le long de mes bras, s’étendit à nos mains jointes. Puis cette chaleur
vivifiante sembla inonder tout mon être, me donnant les larmes aux yeux.
«‹Je vous pardonne, mon frère›, dis-je dans mes larmes. «De tout mon coeur!»
«Pendant un long moment, nous nous serrâmes la main, l’ancien gardien et l’ancienne
prisonnière. Je n’avais jamais ressenti l’amour de Dieu aussi intensément que je le
ressentis alors» (Extraits de «I’m Still Learning to Forgive», par Corrie Ten Boom, copy-
right 1972 Guideposts Associates Inc., Carmel, New York 10512).

Conclusion
Exhortation Demandez aux jeunes gens de penser à quelqu’un qui les a blessés ou offensés et pour
lequel ils gardent rancune. Exhortez-les à prier pour cette personne et à lui pardonner au
cours de la semaine qui suit.

127
32 Cultiver les dons de l’Esprit

OBJECTIF Chaque jeune homme doit décider de se servir de ses dons spirituels à son profit, au
profit de sa famille et à celui de ses semblables.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires


a. Ecritures pour chaque jeune homme.
b. Trois feuilles de papier et trois crayons
2. Préparez une boîte fermée, ou bien préparez-vous à en dessiner une au tableau.
3. Etudiez 1 Corinthiens 12; Moroni 10:8-18; et Doctrine et Alliances 46:8-29.

NOTE Des dons spirituels sont accordés à chaque membre de l’Eglise pour que tous puissent
en profiter. Beaucoup de nos jeunes gens doutent qu’ils en possèdent. Chaque jeune
homme doit avoir l’assurance qu’il a reçu un don. Il doit savoir qu’avec patience et dili-
gence il peut découvrir et développer des dons pour son bien et celui des autres.
N’hésitez pas à raconter des expériences personnelles concernant les dons spirituels.
Laissez le Saint-Esprit vous inspirer lorsque vous racontez ces expériences.

DEROULEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Histoire Lisez l’histoire suivante, racontée par Matthew Cowley, qui devint plus tard apôtre. A
l’âge de dix-sept ans, frère Cowley avait été appelé en mission en Nouvelle-Zélande, où
il dut apprendre le maori. Voici ce que frère Cowley dit au sujet de cette expérience:
«Je me souviens bien d’être resté seul pendant trois mois, alors que je n’étais qu’adoles-
cent, sans compagnon et sans comprendre la langue des indigènes. Je me rendais dans
un bosquet, chaque matin à six heures, et j’étudiais pendant onze heures, en jeûnant et
en priant. Finalement, après onze ou douze semaines de cela, tout seul, sans aucun autre
missionnaire pour m’encourager, j’eus l’audace de me tenir devant un groupe d’indigènes
et de leur prêcher l’Evangile dans leur propre langue. Je me servais de mots que je
n’avais jamais lus ni entendus, et ma poitrine brûlait d’une ardeur jamais ressentie ni
avant ni depuis. Mon esprit n’était pas comme celui d’un enfant. Le pouvoir de Dieu par-
lait par ma bouche, la bouche d’un adolescent de dix-sept ans» (Henry A. Smith, Matthew
Cowley—Man of Faith, Salt Lake City, Bookcraft, p. 48).
Expliquez que cette histoire illustre un des dons de l’Esprit, ou don spirituel.

Chaque détenteur de la Prêtrise d’Aaron a reçu un don spirituel


Ecritures et discussion Faites réciter ou lire par un jeune homme le septième article de foi. Demandez à un
jeune homme de lire Doctrine et Alliances 46:11-12. Invitez tous les jeunes gens à
marquer ce passage.
•Qui reçoit un don par l’Esprit de Dieu?
•Dans quel but ce don est-il donné?
Activité scripturaire Divisez la classe en trois groupes. Attribuez à chaque groupe l’un des passages
d’Ecritures suivants:
Groupe 1: 1 Corinthiens 12:4-11
Groupe 2: Moroni 10:8-18

128
Groupe 3: Doctrine et Alliances 46:8-29
Donnez une feuille de papier et un crayon à chaque groupe, et demandez aux jeunes
gens de dresser la liste des dons spirituels mentionnés dans leur passage d’Ecritures.
Demandez à tous les jeunes gens de souligner les références dans leur livre. Après
qu’ils ont fini de faire leur liste, écrivez les divers dons spirituels au tableau à mesure
qu’ils vous les dictent. Il n’est pas nécessaire d’écrire chaque don spirituel plus d’une
fois. Cependant, vous pouvez indiquer le nombre de fois que chaque don est mentionné.
La liste qui suit peut servir à discuter des dons spirituels:
Révélation La foi pour guérir
Témoignage La foi pour être guéri
Discernement Miracles
Science Prophétie
Sagesse Visions
Enseignement Discernement des esprits
Exhortation Parler en langues
Prêcher Interprétation des langues

Chaque jeune homme peut savoir quels sont ses dons spirituels
Leçon de choses Placez la boîte que vous avez apportée sur une table ou une chaise devant la classe, ou
et discussion bien dessinez l’image d’une boîte fermée au tableau.
•Donnez deux moyens de découvrir ce qu’il y a dans cette boîte? (Réponses possibles:
ouvrir la boîte, demander à la personne qui a préparé la boîte.)
Nous pouvons découvrir nos dons spirituels de la même façon.
•Comment pouvez-vous découvrir les dons spirituels que vous avez maintenant ou qui
vous seront donnés? (Par l’expérience: en ouvrant la boîte; par la révélation: demandez
à celui qui a préparé le don.)
•Quels sont les moyens précis par lesquels nous pouvons découvrir nos dons?
(Quelques réponses possibles: la prière et le jeûne; obtenir et lire souvent notre bénédic-
tion patriarcale, qui peut indiquer nos dons spirituels; observer ce qui semble nous venir
naturellement; accepter les appels provenant de nos dirigeants de prêtrise; noter les
compliments que nous recevons des autres; recevoir une bénédiction paternelle.)
Expliquez que les dons spirituels de chaque jeune homme ne sont peut-être pas tous
apparents maintenant. Les jeunes gens peuvent aussi recevoir d’autres dons spirituels
selon les besoins. Si vous vous êtes servis de l’histoire de Matthew Cowley, expliquez
qu’il avait dix-sept ans quand il a reçu le don des langues. Il l’a reçu par la foi, le jeûne
et la prière, et parce que le Seigneur avait besoin que frère Cowley ait ce don à ce
moment-là.

Les dons spirituels nous sont accordés pour notre profit et pour celui des autres
Histoires et discussion Nous n’aurons pas le temps de discuter de chaque don en détail. Passez quelques mi-
nutes à discuter des dons présentés dans les histoires qui suivent. Après chacun, répon-
dez aux questions suivantes:
1. Identifiez le don.
2. Comment en profite la personne qui l’a reçu?
3. Quels profits en retirent ses semblables?
Don de prophétie
Reed Smoot, sénateur de l’Etat d’Utah, de 1903 à 1933, était encore tout jeune lorsqu’il
entendit Brigham Young prononcer une prophétie qui s’accomplit littéralement des
années plus tard.

129
«Brigham vint à Provo et lors d’une séance de la conférence déclara que le jour viendrait
où la voix humaine pourrait se faire entendre de New York à San Francisco . . .
«La mère de Reed l’avait emmené à cette réunion, et sur le chemin du retour, il dit (au
sujet de ce que le président Young avait déclaré): ‹C’est un gros mensonge. C’est abso-
lument impossible. Cela ne se fera pas.› Sa mère, qui avait beaucoup de foi, dit à son
fils: ‹Si, tu verras l’accomplissement de ce que le président Young a annoncé aujour-
d’hui.› Mais il ne la crut pas. Le temps passa, et pendant qu’il siégeait au Sénat des
Etats-Unis, un système de radiodiffusion fut mis en place, qui permettait de parler de
New York à San Francisco. Un de ses collègues du Sénat était chargé de cette entre-
prise, et lorsque les travaux furent terminés et que l’on fut prêt à célébrer l’événement, il
invita le sénateur Smoot à venir à New York City pour être le premier à parler par le
truchement du réseau terminé, ce qu’il fit, et sa voix se fit entendre clairement et dis-
tinctement dans tout le continent.
«C’est ainsi qu’il accomplit à la lettre la prophétie du président Young, prononcée à
Provo des années auparavant» (Bryant S. Hinckley, «The Faith of our Pioneer Fathers»).
Le don de la foi pour être guéri
L’histoire qui suit parle de la foi d’un jeune néerlandais pour être guéri pendant la visite
du président Smith aux Pays-Bas, en 1906.
«Le septième jour du mois d’août 1906, le président Smith et son groupe arrivèrent à
Rotterdam, venant du bateau qui les avait amenés à Anvers deux jours plus tôt. Un
garçon de onze ans, John Roothoff, habitait dans la ville. Depuis de nombreuses années
il souffrait fortement des yeux. Sa mère et son fils étaient membres fidèles de l’Eglise. Ce
dernier perdait lentement la vue et ne pouvait aller à l’école. Le garçon dit à sa mère: «Le
prophète détient plus de pouvoir que n’importe quel missionnaire sur la terre. Si tu veux
m’emmener avec toi à la conférence et qu’il veuille bien regarder dans mes yeux, je crois
qu’ils seront guéris.» Conformément à son désir, il lui fut permis d’accompagner sa mère
à la réunion. A la fin de la réunion, comme c’était la coutume, le président Smith se
dirigea vers la porte et commença à serrer les mains et à dire des paroles d’encourage-
ment aux personnes qui sortaient de la salle. «Lorsque John Roothoff s’approcha de lui,
conduit par sa mère et les yeux bandés, le président Smith lui prit la main et lui parla
gentiment. Il souleva alors doucement le bandage et regarda avec sympathie dans les
yeux enflammés, en disant en même temps quelque chose en anglais que le garçon ne
comprit pas. Cependant, il fut satisfait. Le président Smith avait agi selon la foi du
garçon; et il fut fait selon sa foi. Lorsqu’il arriva à la maison, il s’écria avec joie: ‹Maman,
mes yeux sont guéris; je n’ai plus mal du tout! Je vois très bien maintenant, et loin.› A la
suite de cet événement, le jeune garçon put retourner à l’école» (Joseph Fielding Smith,
The Life of Joseph F. Smith, Salt Lake City, Deseret News Press, 1938, p.397).
Le don du témoignage
L’histoire suivante raconte comment deux jeunes gens ont reçu un témoignage de
l’Evangile.
«Un jour [mon ami] Don m’a téléphoné pour me dire que notre président de pieu]
souhaitait nous engager pour l’été pour travailler comme mineurs dans sa mine d’ura-
nium, près d’Uravan, dans le Colorado. J’ai accepté immédiatement . . .
«Le travail était dur, mais il nous plaisait et un samedi, nous . . . revenions à Grand
Junction pour assister aux réunions. En chemin, Don m’a demandé: ‹Bob, tu as un
témoignage?›
«J’ai secoué la tête. ‹Non, je ne crois pas.›i
«‹Tu as déjà lu le Livre de Mormon?›
«‹Non›
«‹Moi non plus›, m’a-t-il dit. ‹Pourquoi est-ce que nous ne le lirions pas ensemble pour
voir si nous recevons un témoignage?›

130
Lecon 32

«Cela m’a paru être une bonne idée et quand nous sommes retournés à Uravan le
dimanche soir, nous avions tous les deux un exemplaire bon marché du Livre de
Mormon. Tous les jours, après le travail, nous lisions, discutions et priions à propos de
notre lecture pendant une heure ou deux.
«Un soir, alors que nous avions presque fini le Livre de Mormon, Don et moi avons prié
ensemble comme d’habitude, puis chacun de nous s’est agenouillé et a prié en silence.
Ce soir-là, j’ai prié avec plus de ferveur que jamais pour savoir si le Livre de Mormon
était vrai.
«Soudain, un sentiment indescriptible m’a envahi, une sensation de purification, comme
si mon esprit était lavé, purgé et purifié. La sensation était si forte que j’ai ouvert et levé
les yeux, m’attendant presque à voir des personnages célestes. Mais mes yeux se sont
brouillés et j’ai pleuré.
«Embarrassé, je me suis tourné vers Don pour voir s’il priait encore. J’ai été surpris de
constater qu’il pleurait lui aussi.
«‹Qu’est-ce qui t’arrive?›, lui ai-je demandé.
«‹La même chose qu’à toi.›
«Ce soir-là . . . j’ai découvert que l’Eglise est vraie, que Joseph Smith est un prophète et
que le Seigneur répond aux prières» (Robert M. Hogge, «Un ami en Christ», Ensign, octo-
bre 1992, pp. 25-26).
Citation «Nos dons et nos occasions diffèrent; certains dons sont plus visibles . . . Nous avons
tous au moins un don, et tous nous sommes invités en tout temps à rechercher ardem-
ment les meilleurs dons (voir D&A 46:8)» ( Neal A. Maxwell, Conference Report, oct.
1976, p. 15; ou Ensign, nov. 1976, p. 14).
•Nous sommes encouragés à rechercher ardemment les meilleurs dons. Comment pou-
vons-nous faire cela?
Réponses possibles:
1. Demander le don par la prière.
2. Jeûner pour recevoir le don.
3. Etudier tous les aspects du don dans les messages des dirigeants de l’Eglise.
4. S’exercer à utiliser le don.
5. Observer ceux qui possèdent le don.
6. Obéir aux commandements et nous servir des dons que nous possédons déjà.
7. Avoir la foi que le Seigneur nous accordera le don.
8. Servir nos semblables.

Conclusion
Citation «Le but des dons spirituels est d’éclairer, d’encourager et d’édifier les fidèles afin qu’ils
héritent la paix dans cette vie et soient guidés vers la vie éternelle dans le monde à venir.
La présence de ces dons est la preuve de la divinité de l’oeuvre du Seigneur; là où l’on
ne les trouve pas, l’Eglise et le Royaume de Dieu sont absents. La promesse a été faite
qu’ils ne seront jamais enlevés aussi longtemps que le monde subsistera, sauf pour
incrédulité (voir Moroni 10:19)» (Bruce R. McConkie, Mormon Doctrine, Salt Lake City,
Bookcraft, p. 314).
Témoignage et Exprimez votre témoignage et vos sentiments concernant les dons spirituels. Exhortez
exhortation les jeunes gens à:
1. Essayer de découvrir les dons spirituels qui leur ont été accordés.
2. Discuter de leurs sentiments concernant les dons spirituels avec leur Père céleste.
3. Discuter de leurs sentiments au sujet des dons spirituels avec leurs parents.
4. Reconnaître et apprécier les dons spirituels qui sont accordés aux autres.

131
33 Cherchez la science

OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre qu’en développant son esprit, il augmente sa
compréhension des gens et du monde et le plaisir qu’il en tire, et que cela l’aide à se
préparer à servir la société et l’Eglise.

PREPARATION Documentation et matériel nécessaires:


1. Les Ecritures pour chaque jeune homme.
2. Crayons pour marquer les passages des Ecritures.
3. Papier et crayon pour chaque jeune homme.

NOTE La science rafraîchit, développe et stimule l’esprit. Rappelez quelques-unes de vos


expériences les plus satisfaisantes, lorsque vous avez appris l’immensité du système
solaire ou les fonctions de l’électricité, ou lorsque vous avez réellement ressenti la
beauté d’un poème, ou été fortement impressionné par une grande oeuvre d’art.
Essayez, au cours de cette leçon, d’initier les jeunes gens à la joie d’apprendre en les
aidant à comprendre que Dieu le leur a commandé et que le bonheur est favorisé par la
connaissance.

DEROULEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Histoire et discussion Lisez l’histoire suivante ou racontez-la en vos propres termes:
L’étonnant savant américain George Washington Carver (1864-1943) avait une grande
soif de connaissance. A l’âge de huit ans, maigre et de petite taille, ce fils d’anciens
esclaves cultivait un jardin botanique de fleurs et de plantes rares, uniquement pour sa-
tisfaire sa curiosité à ce sujet. Son père lui trouva un livre qui lui permit d’apprendre à lire
pour trouver les réponses à ses questions au sujet des fleurs.
A l’âge de dix ans, il apprit qu’il y avait une école primaire à treize kilomètres de chez lui.
Il n’avait ni argent ni lieu où loger, mais il s’en alla malgré cela pour recevoir de l’instruc-
tion. Lorsqu’il arriva à la ville, il trouva l’école, se fit inscrire et se mit immédiatement à
chercher des petits travaux, comme du bois à couper, pour assurer sa subsistance. En
un an il apprit tout ce que la maîtresse d’école pouvait lui enseigner. Celle-ci aida
George à trouver un lycée qui se trouvait à environ cent kilomètres de chez lui et, une
fois de plus, sans un sou, ce petit garçon de onze ans se mit en route, à pied, vers une
nouvelle école. Il y passa six ans, et en fut diplômé avec honneurs à l’âge de dix-sept
ans. Il avait gagné sa vie en tenant une blanchisserie et avait économisé assez pour aller
à l’université.
Finalement, il devint l’un des savants les plus renommés du monde entier à la suite de
ses travaux sur les arachides, les patates douces et les noix de pacane. Des arachides,
il tira plus de trois cents sous-produits, parmi lesquels encre, beurre, lait, savon et
céréales pour le petit déjeuner
•Qu’est-ce qui vous impressionne le plus au sujet de George Washington Carver?
Questions à méditer •Quelle importance l’étude a-t-elle pour vous?
•Avez-vous soif de connaissance?
•Auriez-vous été disposé à vivre seul à l’âge de dix ans pour pouvoir aller à l’école?

132
Nous avons tous des occasions d’apprendre
Ecritures, tableau Ecrivez les références scripturaires suivantes au tableau: D&A 88:78-80,118; D&A 90:15.
et discussion Faites-les lire et souligner par les jeunes gens.
•Quel est le message principal de ces passages d’Ecritures?
•Quels genres de choses le Seigneur désire-t-il que nous apprenions?
Ecrivez les réponses des jeunes gens au tableau.
Citation et discussion N. Eldon Tanner a dit: «L’Eglise a toujours exhorté ses membres à recevoir une bonne
instruction et à apprendre tout ce qu’ils peuvent sur eux-mêmes, l’histoire, la géographie,
les sciences, l’univers et particulièrement l’Evangile de Jésus-Christ» (Discours prononcé
au séminaire des représentants régionaux, avril 1971).
•Quels moyens sont à notre disposition pour pouvoir apprendre ce que nous devons?
(Ecoles, lectures, programmes éducatifs à la télévision, conversation avec des spécia-
listes du domaine qui nous intéresse).
•Où pouvons-nous aller pour apprendre ces choses? (Eglise, écoles, bibliothèques, musées).
Histoire Expliquez que nous croyons parfois qu’il n’y a rien d’intéressant à apprendre, mais que
presque tout peut être fascinant si nous y mettons assez d’étude et de réflexion.
Apprendre par l’étude ou l’expérience personnelle est à la portée de tous, quel que soit
le degré d’instruction officielle que nous ayons reçu.
Lisez l’histoire suivante.
«Une femme . . . alla se plaindre un jour au Docteur Louis Agassiz, homme de science
réputé, lui disant qu’elle n’avait jamais eu l’occasion de faire des études. Elle ajouta que
sa soeur et elle tenaient une pension et qu’elle n’avait pas le temps de faire autre chose.
Il lui demanda quel genre de travail elle faisait.
«‹J’épluche les pommes de terre et je coupe les oignons.
«‹Où êtes-vous assise quand vous faites cela?
«‹Sur les dernières marches de l’escalier de la cuisine.
«‹Sur quoi reposent vos pieds?
«‹Un sol en briques vitrifiées.
«‹Qu’est-ce qu’une brique vitrifiée?
«‹Je n’en sais rien, monsieur.
«‹Cela fait combien de temps que vous vous asseyez là?
«‹Quinze ans.
«‹Madame, voici mon adresse, répondit-il. Voulez-vous m’écrire une lettre concernant la
nature de la brique vitrifiée?
«Elle le prit au sérieux. Elle regarda le mot ‹brique› dans le dictionnaire, mais pensa que
la définition était trop simple pour l’envoyer à un savant renommé. Elle consulta donc
une encyclopédie. En lisant l’article consacré aux briques, elle buta sur des mots qu’elle
ne comprenait pas. Elle en chercha donc la définition. Puis comme elle s’intéressait vrai-
ment à ce qu’elle apprenait, elle se rendit dans des musées et des briqueteries. Quand
elle eut fait le tour de la question, elle écrivit une lettre de trente-six pages au Docteur
Agassiz concernant la brique vitrifiée.
«Il lui répondit pour lui faire savoir qu’il avait fait publier sa lettre, après avoir effectué
quelques changements anodins, et qu’il lui envoyait 250 dollars. A la fin de la lettre, il
avait écrit: ‹Qu’y avait-il sous les briques?›
«Elle regarda. Il y avait des fourmis. Elle se mit donc à étudier les fourmis. Elle découvrit qu’il
y en avait entre mille huit cents et deux mille cinq cents différentes espèces. Elle fut fascinée
par la grande diversité des fourmis, leur habitat et leur mode de vie. Après avoir beaucoup
lu et avoir fait des recherches minutieuses, elle écrivit trois cent soixante pages au docteur
Agassiz à ce sujet. Il les publia sous forme de livre et lui envoya encore de l’argent.

133
«Avec ce capital, elle voyagea dans tous les pays de ses rêves» (D’après Marion D.
Hanks, The Gift of Self, Salt Lake City, Bookcraft, 1974, pp. 151-153).
•En plus de l’argent qu’elle avait gagné, comment la vie de cette femme s’était-elle
enrichie? (En acquérant davantage de connaissances et en s’intéressant au monde qui
l’entourait).
Citation «Nous pouvons également beaucoup apprendre en nous intéressant au monde et aux
gens qui nous entourent. Nous apprenons beaucoup en faisant tout bonnement attention
aux expériences que nous avons et en cherchant à les comprendre en les étudiant et les
méditant dans notre coeur et notre esprit. En observant, en étudiant, en travaillant et en
réfléchissant, nous apprendrons bien des choses de valeur et nous saurons les appli-
quer à notre vie quotidienne» (Devoirs et bénédictions de la prêtrise, Tome 2, p. 237).
Activité Donnez un crayon et une feuille de papier à chaque jeune homme. Demandez-lui d’i-
nscrire deux sujets qu’il aimerait mieux connaître. Demandez à chaque jeune homme de
parler d’un de ces sujets aux autres jeunes gens et d’expliquer pourquoi il s’y intéresse
particulièrement.

L’étude peut nous aider à mieux servir


Citations et discussion Lisez les citations suivantes:
«Nous devons poursuivre nos études afin d’accroître notre capacité de servir Dieu, nos
semblables et nos proches» (Neal A. Maxwell, «Common concerns and commitments in
Church education», discours prononcé lors de la semaine de l’éducation de l’université
Brigham Young, juin 1971).
«Avec les paroles du Seigneur, l’étude de l’histoire, des mathématiques, de l’anglais, etc.
prend donc un sens supplémentaire pour les jeunes de l’Eglise. Le Seigneur attend de
vous que vous soyez instruits de manière à remplir dignement vos missions et vos
appels dans l’édification de son royaume» (John Vandenberg, «The Presiding Bishop
Talks to Youth about Education», Improvement Era, janvier 1968, p. 79).
•Comment le fait de recevoir une bonne instruction peut-il nous aider à mieux servir le
Seigneur? (Les jeunes gens peuvent répondre que l’étude d’une langue étrangère peut
les aider à se préparer à remplir une mission; que l’étude de la musique peut les aider à
servir dans la paroisse, que l’art oratoire et la pédagogie peuvent les préparer à faire des
discours, à enseigner et à faire une mission).
Vous pouvez inscrire les réponses des jeunes gens au tableau, si vous le désirez.
Présentation du Expliquez que la connaissance des hommes et du monde qui nous entourent peut nous
consultant aider à édifier le royaume de Dieu. Cela peut nous aider à trouver de meilleurs moyens
d’enseigner l’Evangile. En outre, lorsque les saints des derniers jours sont bien respec-
tés dans leur profession, quel que soit leur métier, ils peuvent, par leur exemple, amener
les autres à mieux connaître l’Eglise.
Citation «Le savoir nous permettra aussi de rendre service à autrui. Grâce à nos connaissances,
nous aiderons les gens à vaincre la maladie et la souffrance, nous trouverons des
moyens pour augmenter la production et nous fournirons la nourriture, les vêtements et
l’abri indispensables à notre famille. Par-dessus tout, nous pouvons apprendre les
principes et les lois que nous devons connaître pour ressembler à notre Père céleste»
(Devoirs et bénédictions de la prêtrise, Tome 2, p. 232).
•D’après cette citation, comment l’instruction peut-elle nous aider à servir les autres?

Conclusion
Exhortation Exhortez les jeunes gens à:
1. Préparer un programme d’étude pour chaque jour de la semaine et à le suivre.
2. Déterminer un sujet qu’ils aimeraient mieux connaître, puis lire un livre ou parler à un
expert sur le sujet.
3. Préparer un court rapport récapitulatif de leur étude à l’intention de leurs parents.

134
La puissance de l’exemple
34
OBJECTIF Chaque jeune homme doit apprendre qu’en donnant le bon exemple il peut fortifier ses
frères et soeurs de l’Eglise et y intéresser ceux qui ne sont pas encore membres.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Ecritures pour chaque jeune homme
b. Crayons pour marquer les passages des Ecritures
2. Lire Alma 17-20 pour comprendre l’effet causé par l’exemple d’Ammon sur les
Lamanites.

NOTE Au cours de cette leçon, vous aiderez les jeunes gens à comprendre que l’exemple est
un pédagogue puissant, et que c’est par l’exemple qu’ils enseignent à leurs pareils.
Encouragez-les à devenir des témoins de la véracité de l’Evangile.

DEROULEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Le détenteur de la Prêtrise d’Aaron doit donner le bon exemple
Citation Lisez la citation suivante:
«En tant que membres de l’Eglise nous représentons tous l’Eglise par nos actes. Quel
est notre message?» (O. Leslie Stone, L’importance d’une réputation, L’Etoile, avril 1976,
p. 34).
Ecritures et discussion Ce que le Seigneur veut que soit notre message est parfaitement clair. Ecrivez 1 Timothée
4:12 au tableau. Demandez aux jeunes gens de lire et de marquer ce passage.
•Que pensez-vous que Paul ait voulu dire par ces paroles: «Que personne ne méprise ta
jeunesse»? (Nous ne devons pas présumer que les jeunes gens ne peuvent pas être
dignes de confiance.)
•Comment l’apôtre Paul nous conseille-t-il d’être des modèles pour les fidèles? (Par nos
paroles, nos conversations, nos actes charitables, notre esprit, notre foi, notre pureté.)
•De quelles façons pouvons-nous être des modèles pour les autres?
•D’après vous, que pense le Seigneur de ceux qui donnent le bon exemple par la façon
dont ils vivent?
Histoire et discussion L’histoire vraie qui suit démontre l’importance d’être un bon exemple.
«Le médecin de la base militaire proche de Taejon, en Corée, me regarda et sourit. Je
l’avais félicité, ainsi que ses collègues, d’avoir bien traité un cas d’empoisonnement au
gaz carbonique . . .
«Dans sa tente nous parlâmes de la fréquence de tels empoisonnements parmi les sol-
dats. Les maisons coréennes sont chauffées au charbon mou, le yantan, que l’on moule
en larges briques et que l’on brûle dans un grand poêle enfoui sous un coin de la mai-
son. La fumée et les gaz sont canalisés à travers le sol d’argile et de tuiles jusqu’à une
cheminée à l’autre coin du bâtiment, réchauffant ainsi la maison et ses occupants. S’il y
a une fuite, le gaz carbonique pénètre à l’intérieur.
«Souvent les soldats américains quittaient leur base, se rendaient dans un village voisin,
s’enivraient et s’endormaient près d’un poêle à yantan. De temps en temps, ils étaient
empoisonnés par le gaz carbonique et ramenés à la base, inconscients. En cours de
traitement, on avait l’habitude de vérifier l’alcoolémie.

135
«J’ai demandé au médecin ce qu’avait été l’alcoolémie de ce soldat et sa réponse fut à
la fois étonnante et satisfaisante.
«‹Oh, je n’ai pas mesuré l’alcoolémie de Christian. C’est un mormon.›
«‹Et alors? Ce garçon est sorti et on l’a trouvé inconscient. Comment savez-vous que
cela n’a pas été provoqué par de l’alcool?›
«Le médecin répliqua: ‹Parce que c’est Christian. Il ne fait rien qui ne soit convenable et
exemplaire.›
«Le médecin expliqua que presque tout le monde à la base savait que Christian était un
ancien missionnaire de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Il avait fait
sa mission en Corée, parlait la langue du pays et quand il n’était pas en service, il allait
souvent au village pour parler avec les habitants. Il avait parlé de l’Eglise à une famille
qui y avait adhéré. Ils vivaient dans un petit hameau près de la base, mais s’étaient ren-
dus avec Christian à une réunion religieuse près de Taejon.
«Le soldat était rentré avec eux dimanche soir et ils l’avaient invité à dormir chez eux.
Comme il était l’invité d’honneur, on lui avait donné la place la plus proche du yantan qui
brûlait à feu doux. Mais la nuit était froide et on avait fermé toutes les ouvertures de la
maison. On n’avait pas remarqué une fissure dans le sol. Pendant son sommeil le soldat
américain avait respiré du gaz carbonique.
«Je dis au médecin que j’étais étonné qu’il connaisse si bien ce jeune soldat. Il répliqua
qu’il ne connaissait pas beaucoup de soldats, mais que la vie de Christian était si dif-
férente que cela le mettait à part de tous les autres hommes de la base» (Archie M.
Brugger, «Because this is Christian», New Era, juin 1978, p.7).
•Comment Christian a-t-il, par sa conduite, observé le commandement donné par Paul
dans 1 Timothée 4:12?
•D’après vous, quel effet son exemple a-t-il eu sur les autres soldats et les gens de
Corée?
Ecriture et discussion Faites lire et marquer par les jeunes gens Alma 17:11.
•Qu’a promis le Seigneur à Ammon?
Racontez quelques aventures d’Ammon parmi les Lamanites, et comment son exemple
les a menés à la conversion (voir Alma 17-20).

Le bon exemple du détenteur de la Prêtrise d’Aaron influence l’opinion que les


autres ont de l’Eglise
Citations et discussion Charles Didier a dit: «Vous, les jeunes de l’Eglise, votre influence, votre exemple peuvent
être un facteur déterminant de la conversion de quelqu’un au message du rétablisse-
ment de l’Evangile ou de son manque d’intérêt pour son message» («Le pouvoir de
l’exemple», L’Etoile, juin 1980, p.34).
•Quelle responsabilité nous incombe donc?
Expliquez que des gens regardent peut-être notre exemple. Ce que nous faisons leur
donne peut-être une image positive ou négative de l’Eglise. Une étude portant sur la
conversion de trente-huit jeunes gens à l’Eglise montre que trente et un d’entre eux s’y
sont intéressés à cause du bon exemple donné par des amis saints des derniers jours
(d’après Ron Woods, «Young converts were ‹Mormon watchers›», Church News,
27 octobre 1979, p. 12).
•Connaissez-vous des amis, des membres de votre famille ou d’autres qui sont devenus
membres de l’Eglise grâce à l’exemple montré par d’autres membres de l’Eglise?
Demandez aux jeunes gens de parler de conversions semblables. Vous pouvez, vous
aussi, raconter des expériences du même genre.
Histoire N. Eldon Tanner, ancien membre de la Première Présidence, raconte l’histoire suivante:
«Je parlais à un jeune homme qui va être baptisé le mois prochain, seul membre de sa
famille à être baptisé, et je dis: ‹Qu’est-ce qui vous a poussé à vous intéresser à l’Eglise?›

136
Lecon 34

«Il répondit: ‹L’un de mes camarades de classe était membre de votre Eglise, et sa façon
de vivre m’intéressait. Il était différent des autres garçons. Il était heureux et il m’a invité
chez lui; et quand j’ai vu l’amour qui régnait dans son foyer et la façon dont cette famille
vivait, j’ai été encore plus intéressé. Il m’a emmené à son église, et j’ai fait partie de
l’équipe de basket-ball, et j’ai découvert dans cette Eglise un sentiment différent de ce
que j’avais trouvé ailleurs. Et puis, cette équipe de basket-ball, ces garçons qui gar-
daient tous la Parole de Sagesse et menaient une vie bonne et pure, m’ont impression-
né, et j’ai décidé de devenir membre de l’Eglise‹» (Conference Report, avril 1972, p. 114;
ou Ensign, juillet 1972, p. 100)
Histoire Une autre jeune «observatrice des mormons» a écrit la lettre suivante à l’Ensign, maga-
zine de l’Eglise, pour remercier une fidèle mormone:
«Au cours de l’été de 1953, j’avais 16 ans et je faisais mon apprentissage pour être
actrice au théâtre Barter à Abingdon, en Virginie. Notre vedette était une jolie fille rousse
qui avait remporté le premier rôle lors d’un concours . . . à New York. Elle s’appelait June
Moncur, ou peut-être n’était-ce que son pseudonyme. Nous habitions le même apparte-
ment, et, tous les matins, quand je me réveillais, je voyais June en train de lire, assise
sur son lit. Quelle que fût l’heure de mon réveil, je fus témoin de la même scène pendant
quatre mois.
«La nouvelle se répandit rapidement qu’elle était mormone et, dans un milieu où la
morale n’existait pas, elle était aussi pure que la neige. Pas d’alcool, pas de tabac, pas
même sur scène, et pas d’hommes dans sa chambre. Elle aimait tout le monde et elle
était douce et amicale bien qu’elle fût la vedette. Elle lisait toujours le matin, non pas ses
rôles, mais d’autres livres et d’autres magazines qu’elle avait apportés avec elle.
«Elle ne m’a jamais parlé de sa religion et je ne lui ai jamais demandé de le faire. Mais je
ne l’ai jamais oubliée.
«Bien des années plus tard, quands j’étais marié et que j’avais déjà deux enfants, mon
mari et moi n’étions pas satisfaits de notre vie spirituelle. Nous suivîmes des cours de
religion et nous fréquentâmes toutes sortes d’Eglises sans être plus satisfaits.
«C’est alors que je me souvins de June. C’était disait-on, une mormone. Nous n’avions
pas la moindre idée de ce qu’était un mormon, et je ne me rappelle même pas en avoir
parlé en classe d’histoire à l’école. Je me rendis donc à la bibliothèque publique de la
petite ville de l’Alabama qui s’appelait Opelika et empruntai la seule chose que je pus
trouver: «Mormon Livre de -». Au dos se trouvait la liste des missions et j’écrivis à la plus
proche, qui se trouvait en Géorgie, demandant si on acceptait les convertis. Le reste fait
partie de notre histoire familiale.
«Je n’ai jamais pu retrouver cette jeune dame pour lui dire que parce qu’elle vivait sa reli-
gion d’une manière que je ne pouvais pas oublier, trente-sept personnes des deux côtés
de notre famille sont membres de l’Eglise. Une foule d’autres en ont aussi reçu l’occa-
sion dans le monde des esprits.
«Nous ne savons jamais, nous ne savons vraiment jamais qui nous regarde et ce qu’on
apprend de nous» (Anne Fowler Lehne, «Exemple missionnaire», L’Etoile, janvier 1979,
pp. 32, 33).
Ecriture et discussion Expliquez que le Sauveur désire que notre lumière brille avec autant d’éclat que celle de
la jeune fille mentionnée dans la lettre ci-dessus, en nous conformant aux principes de
son Eglise. Il a exprimé son désir que nous guidions et instruisions les autres par notre
exemple dans Matthieu 5:14-16. Demandez à un jeune homme de lire ce passage, et à
tous de le marquer dans leur Bible.
•Que veut dire le Sauveur quand il décrit ses disciples comme «la lumière du monde»?
(Nous pouvons guider les autres vers le Christ par notre exemple).
Citation Expliquez que précepte signifie instruction, règle ou principe. Lisez alors la citation
suivante de N. Eldon Tanner:
«Il est donc important d’être toujours sur ses gardes, de se rappeler que l’on enseigne
plus efficacement par l’exemple que par le précepte. N’oublions jamais le vieil adage:
‹Tes actes sont tellement criants que je ne puis entendre tes paroles›» (Instruire les
enfants de Dieu, L’Etoile, mars 1981, p.4).

137
Conclusion
Questions à méditer Demandez aux jeunes gens de se poser à eux-mêmes les questions suivantes et d’y
répondre en eux-mêmes:
•Est-ce que je vis de façon telle que ma lumière ou mon exemple amènerait d’autres à
vouloir adhérer à l’Eglise?
•Est-ce que je voudrais prêcher ce que j’applique?
•Qu’est-ce que mon exemple enseigne?
•Qu’est-ce que les autres pensent de moi?
•Quel genre d’exemple est-ce que je donne?
1. A l’école?
2. Dans les sports?
3. Chez moi?
4. A mes amis?
5. Quand quelqu’un me dit quelque chose de désagréable?
6. Quand on ne fait pas ce que je veux?
7. Quand j’ai le temps de faire ce que je veux?
8. Quand on me demande d’accomplir une tâche supplémentaire dans mon appel de
prêtrise?
Exhortation Demandez à chaque jeune homme de réfléchir à un aspect de sa vie dans lequel son
exemple n’est pas aussi bon qu’il devrait l’être et de donner un meilleur exemple.
Demandez aux jeunes gens de consigner cet objectif dans leur journal intime.

138
Obéir aux lois, les
honorer et les soutenir 35
OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre qu’obéir aux lois, les honorer et les soutenir fait
partie de l’application quotidienne de l’Evangile et influence le quartier et la communauté
où il vit.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Ecritures pour chaque jeune homme.
b. Image nº 4, Divers signaux routiers internationaux
c. Des crayons pour marquer les passages des Ecritures
2. Si possible, procurez-vous des cartes avec les Articles de Foi, une pour chaque jeune
homme.

NOTE Aidez les jeunes gens à comprendre les lois du pays et à y obéir. Soulignez que le fait
d’être disposé à obéir aux lois civiles fait partie de l’obéissance aux lois de Dieu. Montrez
les résultats possibles de la désobéissance aux lois civiles, et l’importance de la loi et de
l’ordre dans la société.

DEROULEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Discussion Choisissez un sport que les jeunes gens connaissent bien, et posez les questions sui-
vantes à ce sujet:
•Pourquoi les règles sont-elles importantes dans ce sport?
•Que serait ce sport s’il n’y avait pas de règles?
•Qu’arriverait-il aisément si personne ne connaissait les règles?
•En quoi les lois de notre pays sont-elles semblables aux règles d’un sport?
Image et discussion Montrez l’image avec les divers panneaux routiers internationaux. Discutez de leur utilisa-
tion, de leur signification, de leur raison d’être et de leur utilité?
•Que se produirait-il dans une grande ville, à l’heure de pointe, si les feux et les signaux,
ainsi que les agents de la circulation n’existaient pas?
•Quelles autres lois sont nécessaires pour maintenir la paix et l’ordre dans une société
ou une nation?
•Que pourrait-il se produire s’il n’existait pas de telles lois?
Ecritures et discussion Montrez des exemplaires des Ecritures.
•Qu’est-ce que ces livres ont en commun avec un livre de droit? (Les uns contiennent
les lois de Dieu, et l’autre les lois civiles.)
Expliquez ce que le Seigneur suggère aux membres de l’Eglise à propos de ces deux
sortes de lois. Demandez à un jeune homme de lire Doctrine et Alliances 58:21.
•Comment le fait d’obéir aux lois de Dieu nous aide-t-il à obéir aux lois du pays?
•Pourquoi avons-nous besoin d’un gouvernement organisé? Pourquoi est-ce que nous
ne pouvons pas nous en sortir tout seul?

139
Un membre de l’Eglise doit obéir aux lois, les honorer et les soutenir
Présentation du Renvoyez les jeunes gens aux Articles de Foi, à la fin de la Perle de Grand Prix, ou bien
consultant distribuez des petites cartes avec les Articles de Foi. Demandez à un jeune homme de
lire le douzième article de foi.
•Quels sont les trois mots qui définissent comment nous devons agir envers la loi?
(Obéir, honorer et soutenir).
Discussion au tableau Ecrivez les mots obéir, honorer et soutenir au tableau.
Tableau et discussion •Que signifient ces trois mots?

Commentez et définissez chacun de ces mots. Aidez les jeunes gens à comprendre
qu’obéir, c’est se conformer aux lois du pays. Honorer une loi, c’est avoir le sentiment
qu’elle est plus importante que notre intérêt personnel. C’est comprendre que sans la loi
il y aurait le chaos. Nous soutenons la loi quand nous la défendons, quand nous la pro-
tégeons, quand nous empêchons qu’on lui manque de respect. Nous croyons en l’im-
portance de la loi et nous encourageons les autres à obéir à la loi.
Citation, tableau Lisez la déclaration suivante de David O. McKay:
et discussion «Soutenir la loi, c’est donc veiller à ne pas faire ou dire quoi que ce soit qui l’affaiblirait
ou la rendrait inefficace» (Conference Report, avril 1937, p. 28).
•Quelles sont les lois qui sont souvent ignorées ou enfreintes par les jeunes gens de
votre âge?
Sur la partie gauche du tableau faites la liste des lois les plus souvent ignorées ou
enfreintes. Discutez avec les jeunes gens de la manière dont ils peuvent obéir à ces lois,
les honorer et les soutenir.
Demandez aux jeunes gens de raconter comment ils en ont vu d’autres enfreindre ces
lois ou comment ils ont été tentés de les enfreindre. Les questions suivantes pourront
guider la discussion.
•Que pourriez-vous faire si l’un de vos amis vous poussait à transgresser l’une de
ces lois?
Ecritures et discussion Indiquez que la section 134 de Doctrine et Alliances déclare la position de l’Eglise con-
cernant le gouvernement et la loi. Demandez aux jeunes gens de lire et de marquer le
verset 1.
•Qui a institué les gouvernements?
•Pourquoi les a-t-il institués?
•Quelle doit être notre attitude à l’égard de la loi dans la collectivité et dans la nation?
Lisez et discutez les versets 3 et 6.
•Comment devons-nous traiter les représentants de la force publique?
•Comment pouvons-nous les aider à s’acquitter de leurs responsabilités?
•Comment pouvons-nous montrer que nous apprécions leurs efforts pour faire de notre
collectivité un lieu plus agréable et plus sûr?
Citation et discussion N. Eldon Tanner, ancien membre de la Première Présidence, a souligné, comme suit,
l’importance qu’il y a à obéir à la loi:
«Toutes les lois de Dieu, toutes les lois de la nature et les lois du pays sont faites pour le
profit de l’homme, pour son confort, pour son plaisir, sa sécurité et son bien-être. Et il
incombe à l’individu d’apprendre ces lois et de déterminer s’il veut ou non profiter de ces
avantages en obéissant à la loi et en gardant les commandements. Mon seul but . . . est
de montrer que les lois existent pour notre profit et que pour être heureux et réussir nous
devons obéir aux lois et aux règles qui gouvernent nos activités; et ces lois fonctionnent
soit pour notre joie et notre bien-être ou à notre détriment et pour notre chagrin, selon
nos actes» (Conference Report, avril 1970, p. 62; ou Improvement Era, juin 1970, p. 31).
•A votre avis, quelles lois sont faites pour notre profit, notre bien-être et notre sécurité?

140
Lecon 35

Etude d’un cas Racontez le cas suivant:


Charles avait grande envie d’un couteau de poche, mais il n’avait pas assez d’argent
pour l’acheter. C’était la semaine suivante qu’il devait aller à un camp de la Prêtrise
d’Aaron. Il est allé au magasin regarder l’étalage des couteaux de poche. Et si je n’en
prenais qu’un, se dit-il. Après tout, tout est si cher et je gagne si peu d’argent. Et puis,
personne ne le saurait. Sa famille savait qu’il en voulait un et qu’il avait économisé
presqu’assez. S’il le rapportait à la maison, personne ne dirait rien. Quand on a la répu-
tation d’être honnête, on n’a pas à donner d’explication. Charles prit un couteau et le
soupesa. Puis il remit le couteau à l’étalage, fit demi-tour et quitta le magasin. Plus tard
ce soir-là, couché dans son lit, il réfléchit à ce qui avait failli se passer. Il était heureux de
ne pas avoir vendu son honnêteté pour le prix d’un couteau. II savait que Satan voulait
qu’il commette de petites infractions à la loi afin de l’entraîner à de plus grandes trans-
gressions.
Présentation du Expliquez aux jeunes gens que nous devons tous faire face à des moments de décision,
consultant comme Charles, et que nous nous sentirons heureux toute notre vie d’avoir pris la bonne
décision.
•Comment le fait d’obéir aux lois, de les honorer et de les soutenir, nous aide-t-il à
garder les lois de l’Evangile?

En obéissant à la loi civile, nous renforçons notre société et notre communauté


Discussion •Comment le fait d’obéir aux lois, de les honorer et de les soutenir peut-il faire de notre
quartier et de notre collectivité un endroit où il fait meilleur vivre?
•Quelles autres responsabilités avons-nous envers notre collectivité?
Expliquez que, comme membres de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers
Jours, nous devons aimer tous les gens de toutes les nations du monde, et surtout ceux
de notre quartier, de notre société et de notre nation. Nous devons être loyaux envers
notre pays et notre peuple, et faire tout ce que nous pouvons pour aider notre gouverne-
ment à répondre aux besoins de ceux qu’il gouverne. Bien sûr, notre plus grande respon-
sabilité est de vivre selon l’Evangile. En faisant cela non seulement nous nous aidons
nous-même mais nous aidons aussi les autres. L’exemple montré par notre vie influ-
encera nos semblables bien plus que les mots ne pourraient le faire.
Le Seigneur attend de nous que nous aimions et que nous servions notre prochain et
nos amis. Cela n’exige pas de grands sacrifices; l’amitié est souvent basée sur des
actes de gentillesse. Aimer son prochain c’est, entre autres, veiller aux besoins d’autrui,
y compris des veuves et des orphelins. Le plus grand service que nous puissions rendre
à notre prochain, c’est de lui apporter l’Evangile. Mais qu’il l’accepte ou non, nous
devons toujours l’aimer et le servir. Notre société a grand besoin de citoyens honnêtes et
dignes de confiance, qui sont disposés à aider.
Discussion •Comment un détenteur de la Prêtrise d’Aaron peut-il servir son village, sa ville ou son
pays dans les domaines suivants?
1. Le code de la route
2. Les activités de la Croix-Rouge
3. Tracts de campagne électorale et scrutin
4. Forums de jeunes

Conclusion
Exhortation Demandez aux jeunes gens de s’engager à obéir aux lois du pays et de l’Evangile, à les
honorer et à les soutenir.

141
36 Rendre grâces en
toutes choses

OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre l’importance qu’il y a de ressentir et d’exprimer
la gratitude.

PREPARATION Documentation nécessaire: Ecritures pour chaque jeune homme

NOTE Le sentiment de gratitude imprègne toute vie qui se rapproche de Dieu. Les jeunes gens
dont vous avez la charge ont besoin de sentir l’importance de toujours montrer leur grati-
tude, par leurs paroles et leurs actions, envers leur Père céleste et leur entourage. Ils ont
besoin de savoir que le sentiment et l’expression de gratitude sont un commandement et
l’indication d’une âme noble. Cherchez des occasions d’exprimer régulièrement votre
gratitude envers chaque jeune homme et de reconnaître ses efforts pour acquérir ce trait
de caractère.

DEROULEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Tableau et discussion Ecrivez au tableau La gratitude est ______________. Demandez aux jeunes gens, un par
un, de donner leur meilleure définition. Ecrivez les mots clés de leurs réponses au
tableau.
•Quand éprouvons-nous de la gratitude? (Quand nous sommes conscients de ce que
d’autres ont fait pour nous).
•Pourquoi devrions-nous être reconnaissants?
•Pourquoi devons-nous exprimer notre reconnaissance?
Citation Howard W.Hunter a dit: «Le bonheur et la joie provenant des bénédictions ne sont jamais
complets sans un profond sentiment de gratitude qui se traduit par une marque d’appré-
ciation» (Conference Report, conférence interrégionale du Danemark, de la Finlande et
de la Suède, 1974, p.27).

Nous devons exprimer notre reconnaissance à nos semblables


Présentation du Expliquez qu’au cours de la leçon, les jeunes gens doivent chercher les réponses à la
consultant question: «Comment peut-on remercier?» Inscrivez cette question au tableau.
Histoire et discussion Lisez ou racontez l’histoire suivante, citée par Henry D. Taylor:
«Vendredi, la police a vendu aux enchères près de 100 bicyclettes non réclamées. ‹Un
dollar›, dit un jeune garçon de onze ans lorsque les enchères commencèrent pour la pre-
mière bicyclette. Mais les enchères montèrent beaucoup plus haut. ‹Un dollar›, répétait
avec espoir le jeune garçon à chaque nouvelle bicyclette.
«Le commissaire-priseur qui vendait des bicyclettes perdues ou volées depuis quarante-
trois ans remarqua que le garçon semblait redoubler d’espoir quand on mettait en vente
une bicyclette de course.
«Il ne restait plus qu’un vélo de course. Et les enchères montèrent jusqu’à huit dollars.
‹Vendu à ce garçon là-bas pour neuf dollars›, dit le commissaire-priseur, qui sortit huit
dollars de sa poche et demanda son dollar au jeune garçon. Le gamin le lui donna en

142
petite monnaie, prit la bicyclette et se dirigea vers la sortie. Mais il ne parcourut que
quelques mètres. Après avoir soigneusement garé sa précieuse possession, il revint
vers le commissaire-priseur et l’embrassa en pleurant de gratitude» (Conference Report,
avril 1959, P. 56).
•Quel effet cette expression de remerciement a-t-elle eu à la fois sur le garçon et sur le
commissaire-priseur? (Cela les remplit de joie. Chacun ressentit les sentiments de
l’autre, et cela les rapprocha).
•Quels auraient été, selon vous, les sentiments du commissaire-priseur si le garçon
n’était pas revenu? (Probablement la tristesse et la déception).
•Quelles sont les raisons pour lesquelles certains expriment leur gratitude et d’autres
non? (Certaines personnes sont fières et pensent que le monde leur doit quelque chose;
d’autres sont égoïstes, inconsidérées ou négligentes; parfois, les gens considèrent que
ce que font les autres est normal).
Histoire Racontez l’histoire véridique suivante: «Un couple âgé partait en mission. Au cours de la
réunion de Sainte-Cène précédant leur départ, leur évêque leur demanda de prononcer
quelques mots. Tout en exprimant leur appréciation pour leurs enfants maintenant
adultes, la mère parla du plus jeune, quand il était encore avec eux. Elle dit que ce
qu’elle aimait le plus entendre, c’était ce que cet enfant disait après chaque repas—petit
déjeuner, déjeuner ou dîner: ‹Merci maman. Merci pour le bon repas.›»
•Quel effet cette habitude de dire «Merci, maman» a-t-elle eu sur cette mère?
•En quoi, selon vous, le fait de dire «Merci, maman» après chaque repas, a-t-il aidé le
jeune homme?
•Quelles sont les choses que les gens font régulièrement pour nous, et dont nous de-
vrions nous souvenir pour les en remercier?
Histoire et discussion Lisez à haute voix l’histoire véridique suivante: «Nous assistions à une soirée organisée
pour rencontrer les professeurs de nos enfants pour la nouvelle année scolaire. Nous
avions fait la connaissance des professeurs qui avaient instruit nos enfants au cours de
l’année précédente. Un de ceux-là s’est approché de nous et, après nous avoir serré la
main, nous a dit: ‹Sachez comme j’ai apprécié votre fils et comment il m’a aidé à pren-
dre une décision importante. Il y a deux ans j’enseignais pour la première fois dans une
école publique. Votre fils était dans ma classe, et j’avais des difficultés. Cette année-là
avait été pénible. Après quelques mois, je décidai que l’enseignement était trop difficile
et que je le quitterais à la fin de l’année. Le dernier jour d’école, je reçus un beau cadeau
de votre fils avec une lettre particulière. Il y exprimait ses remerciements en ajoutant que
j’étais une des meilleurs professeurs qu’il ait jamais eus. Je vais vous dire ce que cette
lettre a fait pour moi. J’ai décidé de rester.›»
•Pourquoi ce jeune homme a-t-il envoyé un cadeau et une lettre? (Il était reconnaissant
envers ce professeur et savait probablement que s’il était à sa place, il aimerait lui aussi
recevoir un cadeau et une lettre).
•Comment cette expression de gratitude a-t-elle changé la vie de quelqu’un? (Le pro-
fesseur a décidé de continuer à enseigner).
Question à méditer •Y a-t-il un professeur, un dirigeant, un voisin, un membre de votre famille ou un ami que
vous pourriez aider en exprimant vos remerciements?
Discussion Expliquez que dans les réunions de jeûne et de témoignage, nous entendons des
expressions de gratitude en même temps que les témoignages.
•De quoi entendez-vous les gens dire qu’ils sont reconnaissants?
•De quoi êtes-vous reconnaissants?
Aidez les jeunes gens à comprendre que lorsqu’une personne ressent de la gratitude, il
est naturel et juste qu’elle exprime ses sentiments. Elle serait ingrate si elle ne les expri-
mait pas.

143
Tableau et discussion •De quelles autres façons pouvons-nous remercier?
Résumez au tableau. Les réponses possibles pour les jeunes gens pourraient être:
embrasser quelqu’un, montrer son émotion, remercier verbalement en personne, dire
«Merci, maman» après chaque repas, dire merci à quiconque vous vient en aide, écrire
une lettre de remerciements, faire un cadeau, exprimer sa reconnaissance au cours
d’une réunion de témoignage, faire une bonne action en faveur de la personne qui vous
a aidé, donner un coup de téléphone, avoir le sourire facile.

Nous devons rendre grâces au Seigneur


Histoire et discussion L’histoire suivante est tirée d’un magazine d’alpinisme: «Dans les descentes en rappel,
l’alpiniste qui, en haut, tient la corde en assurance fait tout ce qu’il peut pour assurer la
descente de l’autre alpiniste. Il sait que celui qui descend dépend totalement de lui, si
l’équipement vient à lui faire défaut. C’est ce qui est arrivé une fois. L’équipier d’en haut
faisait tout son possible pour arrêter la chute de son camarade en arrimant la corde.
Finalement, quelques mètres avant que celui-ci ne s’écrase au sol, la tête la première,
l’équipier du haut parvint à stopper la chute qui aurait pu être fatale. L’alpiniste qui fut
sauvé s’exclama: ‹Qu’est-ce qu’on dit à un type comme cela, qui vous a sauvé la vie?
On lui fait cadeau d’une vieille corde pour la Noël? Non, on se souvient de lui. On se
souvient de lui toute la vie›» (Eric G. Anderson, «The Vertical Wilderness», Private practice,
nov. 1979, p. 21).
•Selon vous, à quoi pense l’alpiniste lorsqu’il se souvient de son ami qui lui a sauvé la
vie? (Ce qu’il a ressenti lorsque la corde s’est arrêtée de glisser; combien il a dû être
difficile d’arrêter la corde; la joie partagée par les deux alpinistes lorsqu’ils se sont
retrouvés).
•Comment le fait de toujours se souvenir de quelqu’un est-il un signe de gratitude?
•Chaque semaine, de qui promettons-nous de toujours nous souvenir?
Ecritures et discussion Demandez aux jeunes gens de suivre dans leurs Ecritures pendant que vous lisez
Doctrine et Alliances 20:77,79 à haute voix.
•Combien de fois le mot «souvenir» est-il employé dans les prières de la Sainte-Cène?
(Quatre fois).
•Comment pouvons-nous toujours nous souvenir du Sauveur? (En pensant régulière-
ment à tout ce qu’il représente pour nous. En le servant. En vivant de façon à répondre
à ce qu’il attend de nous).
•Quels doivent être nos sentiments chaque fois que l’on distribue la Sainte-Cène? (Nous
devons éprouver de profonds sentiments de gratitude envers le Seigneur et nous
engager à obéir à ses commandements).
Faites lire et marquer Doctrine et Alliances 59:7 par les jeunes gens.
•Pourquoi devons-nous rendre grâces au Seigneur en toutes choses?
Citation Marion G. Romney, ancien membre de la Première Présidence, a dit: «La gratitude est
définie comme un sentiment de profonde appréciation des faveurs ou des bénéfices
reçus. La gratitude est la marque d’une âme noble. On a dit aussi qu’un ingrat est
comme un cochon sous un chêne, en train de manger des glands sans jamais regarder
d’où ils tombent» (Conference Report, Bogota, Columbia Area Conference, 1977, p. 28).
Histoire et discussion Un des premiers missionnaires à plein temps à travailler en Espagne raconte l’histoire
suivante:
«Le compagnon qu’on m’avait donné était espagnol de naissance. Chaque matin, après
notre lever, mon compagnon disparaissait dans un coin de notre appartement pour ne
revenir que vingt ou trente minutes plus tard. Comme nous avions l’habitude de manger,
de prier et d’étudier les Ecritures ensemble, je lui demandai un jour où il allait et
pourquoi. Il m’expliqua: ‹Depuis que j’ai trouvé l’Eglise et que le bonheur m’a été
accordé de servir comme missionnaire, ma vie entière s’est améliorée. Je suis si heureux

144
Lecon 36

et si favorisé d’appartenir à l’Eglise et de travailler pour le Seigneur comme missionnaire.


Je sais qu’il m’aime, et je me sentirais ingrat si je ne prenais pas le temps de passer
mes bienfaits en revue avec le Seigneur et de le remercier, en prière, de tout ce qu’il m’a
accordé.›»
•Selon vous, quels sont les sentiments du Seigneur envers ce missionnaire?
Question à méditer •Vous est-il arrivé de prier uniquement pour exprimer votre gratitude?
Histoire et discussion Racontez l’histoire véridique suivante:
Un groupe de garçons de l’Eglise se rendaient en voiture dans un lieu où ils pouvaient
camper la nuit. Leur chauffeur ne connaissait pas bien la région, et, par inadvertance, les
laissa à plusieurs kilomètres de l’endroit. Les garçons décidèrent d’emprunter un rac-
courci, et se perdirent bientôt. Comme le soir tombait, ils eurent peur et ne surent que
faire. Un garçon suggéra de se mettre à genoux et de prier. Ils formèrent un cercle, et le
garçon qui avait fait la suggestion fut choisi pour faire la prière. Peu après avoir prié, ils
trouvèrent la bonne route et ils arrivèrent au camp sans encombre. Après s’être réjouis
pendant quelques minutes, le garçon qui avait offert la prière dit: «Nous avons oublié
quelque chose:»
•Que croyez-vous que c’était? (Ils avaient oublié de faire une prière de remerciements
pour avoir pu trouver le camp et être arrivés sains et saufs).
•Pourquoi nous arrive-t-il parfois d’oublier d’offrir une prière de remerciements au
Seigneur après qu’il a répondu à notre demande de secours?
Ecriture et discussion Demandez aux jeunes gens de suivre dans leur Bible tandis que vous leur lisez
Luc 17:11-19.
•Pourquoi croyez-vous que neuf d’entre les dix lépreux ne sont pas revenus remercier le
Seigneur? (Il se peut qu’ils aient été si heureux de leur bonne fortune qu’ils ont tout sim-
plement oublié les sentiments que pouvait éprouver une autre personne. Ils étaient peut-
être trop fiers ou ingrats, ou bien ils avaient peur de revenir.)
•Selon vous, quels étaient les sentiments du Seigneur au sujet du lépreux qui était
revenu le remercier?
•Comment pouvons-nous montrer notre gratitude envers notre Père céleste et le
Sauveur? (En faisant des prières de remerciement et d’action de grâce, en nous sou-
venant toujours du Seigneur et de ce qu’il a fait pour nous, en étudiant les Ecritures, en
rendant service aux autres, en nous sentant reconnaissants chaque fois que nous
prenons la Sainte-Cène, en écrivant nos sentiments dans notre journal intime, en chan-
tant des cantiques de joie et de louange au Seigneur, quand nous sommes en réunion
ou quand nous sommes seuls.
Ecrivez les réponses des jeunes gens au tableau.

Conclusion
Présentation du Si vous le désirez, exprimez vos remerciements aux jeunes gens pour leur amitié et leur
consultant inspiration. Vous pouvez aussi témoigner de l’importance des sentiments et des expres-
sions de gratitude. Vous pouvez aussi demander aux jeunes gens d’écrire un mot de
remerciement à leurs parents ou à toute autre personne de leur choix.

145
37 Comprendre le rôle
de la femme

OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre le rôle de la femme dans l’Eglise, dans la société
et au foyer.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Ecritures pour chaque jeune homme
b. Papier et crayon pour chaque jeune homme
c. Des crayons pour marquer les Ecritures
2. Avec l’approbation de votre évêque ou de votre président de branche, prenez les dis-
positions nécessaires pour que trois femmes viennent parler, de trois à cinq minutes
chacune, sur l’un des sujets suivants:
a. Etre fille de Dieu: importance et bénédictions
b. Etre épouse: importance et bénédictions
c. Etre mère: importance et bénédictions
3. Passez en revue les livres d’Esther et de Ruth dans l’Ancien Testament et soyez prêt
à raconter brièvement l’histoire de ces deux femmes comme modèles de féminité.
4. Préparez-vous à montrer l’image 5, représentant Emma Smith (image 405 dans la
pochette d’illustrations de l’Evangile [34730 140])

NOTE La vie de chaque jeune homme a été grandement influencée par des femmes. La vie et
le bien-être physique et mental actuel d’un détenteur de la Prêtrise d’Aaron sont, dans
une large mesure, les résultats des efforts de sa mère. Une grande partie de ce qu’il
connaît et de ce qu’il ressent au sujet de la vie provient de l’influence divine des femmes
vertueuses qui ont été ses instructrices et qui sont ses amies. Cette leçon rappellera au
jeune homme les bienfaits dont il bénéficie parce que des femmes se sont acquittées de
la mission que Dieu leur a confiée dans cette vie. Soyez conscient des besoins
qu’éprouvent les jeunes gens dont la mère ne vit pas avec eux.
Vous pouvez, si vous le désirez, consacrer deux semaines à ce sujet. La première
semaine traiterait du contenu de la leçon, et la deuxième comprendrait les trois discours
des soeurs et la discussion des sujets abordés.

DEROULEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Ecriture, tableau Dites aux jeunes gens que les Ecritures abondent en exemples de femmes et d’hommes
et discussion nobles. Cette leçon porte sur les exemples posés par des femmes nobles.
Demandez aux jeunes gens de nommer des femmes citées dans les Ecritures comme
exemples de filles loyales de Dieu. Ecrivez leurs réponses au tableau sous le titre Filles
loyales de Dieu. A chaque nom cité, demandez aux jeunes gens en quoi cette personne
s’est avérée une fille noble de Dieu. Les réponses suivantes seraient appropriées: Eve,
Sara, Rébecca, Rachel, Esther, Léa, Ruth, Marie, Sariah, Noémi, Anne, Emma Smith.
Montrez le portrait d’Emma Smith. Expliquez que la section 25 de Doctrine et Alliances
est une révélation donnée à Emma Smith, femme de Joseph Smith, le prophète.
Demandez aux jeunes gens de lire les versets 1 à 3.
•Comment savons-nous qu’Emma Smith avait l’approbation du Seigneur lorsque cette
révélation fut donnée? (Il lui pardonne ses péchés et l’appelle une dame élue).

146
Les femmes jouent un rôle important dans le royaume de Dieu
Citations et tableau Expliquez que Spencer W. Kimball, au cours d’un discours adressé aux femmes de
l’Eglise, a souligné les trois rôles importants de la femme dans le royaume de Dieu:
«Aucune distinction plus grande ne peut vous être accordée dans ce monde que celle
d’être une fille de Dieu. Aucune dignité plus grande ne peut vous être conférée que celle
d’être une fille de Dieu qui se comporte en vraie soeur, en vraie épouse, en vraie mère,
ou remplit d’autres rôles qui exercent une bonne influence sur les autres» («The role of
Righteous Women», Ensign, novembre 1979, p. 102).
Ecrivez Fille de Dieu, Epouse et Mère au tableau.
Expliquez que bien qu’il y ait dans ce monde de nombreuses tâches qu’hommes et
femmes peuvent également bien remplir dans l’enseignement, l’industrie, le commerce,
le gouvernement etc., il y a certains devoirs dont Dieu a chargé les femmes et d’autres
dont il a chargé les hommes. Ces devoirs sont extrêmement importants.
Le président Kimball a expliqué:
«Les femmes de l’Eglise ont une tâche à accomplir; si elle est différente, elle n’en est
pas moins importante que celle que [les hommes] accomplissent. Leur tâche est, en fait,
la même tâche de base que celle qu’il nous est demandé de faire même si nos rôles et
nos tâches sont différents» (Conference Report, octobre 1979, pp. 71-72; ou Ensign,
novembre 1979, p. 49).
Les hommes ont aussi des devoirs fondamentaux attribués par Dieu: être un fils de Dieu,
un mari et un père juste. Ecrivez au tableau ces responsabilités en regard des respon-
sabilités des femmes.
Expliquez que lorsque nous considérons les devoirs que Dieu attribue aux hommes et
aux femmes, nous pouvons voir que les femmes ne sont pas plus importantes que les
hommes et que les hommes ne sont pas plus importants que les femmes.
Ecriture, tableau Demandez aux jeunes gens de trouver, de marquer et de lire 1 Corinthiens 11:11.
et discussion •Que nous apprend ce passage des Ecritures? (L’homme et la femme sont tous deux
nécessaires dans le royaume de Dieu. Aux yeux du Seigneur, homme et femme doivent
travailler de concert et coopérer pour remplir leur rôle divin sur terre).
De la liste des femmes fidèles figurant au tableau, demandez aux jeunes gens de
donner des exemples précis où ces femmes se sont comportées en (1) filles dignes de
Dieu, (2) en bonnes et fidèles épouses, (3) en mères aimantes.
Histoire tirée des Racontez l’histoire d’Esther racontée ci-dessous ou en vos propres termes.
Ecritures et discussion Des siècles avant la naissance de Jésus-Christ, un grand nombre de Juifs vivaient dans
la région de Babylone. Parmi eux, il y avait une jeune fille du nom d’Esther. A cause de
sa grande beauté, le roi l’avait choisie pour être son épouse.
Peu de temps après cela, l’un des conseillers du roi fut offensé parce qu’un Juif du nom
de Mardochée refusait de se courber devant lui. Cet homme réussit à convaincre le roi
que les Juifs ne lui étaient pas loyaux et n’obéissaient pas aux lois du pays. Il conseilla
au roi de les tuer tous. Le roi accepta.
Lorsque Esther apprit le sort réservé aux Juifs, elle dut prendre une décision difficile. Ou bien
elle pouvait espérer que le roi ne découvrirait pas qu’elle était juive elle-même, ou bien elle
pouvait essayer de faire quelque chose pour sauver son peuple au péril de sa propre vie.
Elle décida d’essayer de sauver son peuple.
Lire Esther 4:16.
•Que demanda Esther de tous les Juifs du pays? Pourquoi?
•Quelle était son intention?
Esther avait peur parce que, selon la loi, quiconque s’approchait du roi sans avoir reçu
la permission de lui parler pouvait être mis à mort. Mais Esther était prête à risquer sa vie
pour son peuple, et le roi lui donna la permission de parler. Par sa bravoure, les Juifs
furent finalement sauvés.

147
•Quels traits de caractère font d’Esther une vraie fille de Dieu ?
•Qu’a fait Esther pour montrer son courage et sa vertu?
Présentations Demandez aux trois soeurs préalablement désignées de faire leur présentation.
spéciales

Ecritures et discussion Demandez aux jeunes gens de lire Proverbes 31:10-13, 20, 26-28, 30.
•Quelles sont les qualités féminines mentionnées dans ces versets?
•Pourquoi, selon vous, le mari et les enfants d’une femme semblable veulent-ils la louer?
•Comment avez-vous été bénie par l’influence de femmes justes dans votre vie?

Outre leur mission divine de mère, les femmes contribuent à la qualité de notre vie
Citation Chacun de nous a bénéficié de l’aide de femmes qui faisaient ce que le Seigneur voulait
qu’elles fassent. Voici ce que Spencer W. Kimball a dit au sujet de ces femmes: «Nous
avons tous eu la bénédiction d’avoir des femmes spéciales dans notre vie: des femmes
qui ont eu une influence profonde et durable sur nous. Leur contribution a été et est très
importante pour nous, et c’est quelque chose qui aura pour nous une valeur éternelle»
(Conference Report, octobre 1979, p. 71; ou Ensign, novembre 1979,
p. 48).
Distribuez une feuille de papier et un crayon à chaque jeune homme. Demandez à cha-
cun d’inscrire les numéros 1 à 4 sur la feuille. Dites-leur ensuite d’inscrire en face de
chaque numéro le nom d’une femme qui a beaucoup influencé leur vie. Ils peuvent nom-
mer une femme de leur famille, une voisine, une institutrice ou une amie. En regard de
chaque nom, ils écriront une brève description de ce que cette contribution a été.
Donnez-leur environ quatre minutes pour faire cela, et encouragez-les à tout compléter.
Quand les jeunes gens auront inscrit les noms et les descriptions, que chacun d’eux
choisisse une femme dont il aura écrit le nom et décrive la façon dont elle a influencé sa
vie. Le jeune homme ne doit pas révéler le nom de la femme mais vous l’encouragerez à
en faire la description. En tant que consultant, vous pouvez mettre vos élèves à l’aise en
faisant votre liste personnelle. Si le temps le permet, encouragez les jeunes gens à
décrire à la classe, autant qu’ils le pourront, tout ce que les femmes leur ont apporté.
Exhortation Renvoyez les jeunes gens aux listes qu’ils ont faites. Exhortez-les à faire aujourd’hui
quelque chose qui exprimera leur hommage et leur respect envers une ou plusieurs de
ces femmes. Chaque jeune homme pourrait:
1. Exprimer sincèrement sa gratitude à sa mère.
2. Parler avec une soeur de l’Eglise qui l’a instruit et la remercier.
3. Ecrire une lettre de remerciements à une femme qui a eu une influence particulière-
ment bonne sur sa vie.
4. Exprimer sa reconnaissance à sa soeur pour l’aide qu’elle lui donne dans un domaine
ou un autre.

148
Mener une vie juste
dans un monde inique 38
OBJECTIF Chaque jeune homme doit avoir le désir d’obéir aux commandements même quand des
pressions s’exercent sur lui pour qu’il ne le fasse pas.

PREPARATION Documentation et matériel nécessaires:


1. Ecritures pour chaque jeune homme
2. Image nº 6: Daniel refuse les mets et le vin du roi; Image nº 7: Daniel dans la fosse
aux lions
3. Recueil de cantiques pour chaque jeune homme

DEROULEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Nous pouvons mener une vie juste dans un monde inique
Histoire Racontez l’histoire suivante.
Le professeur Evan Stephens, l’un des anciens directeurs du Choeur du Tabernacle,
venait de diriger le choeur au cours d’une des sessions de la conférence générale. Il
s’assit tranquillement et se pencha un peu en avant pour mieux écouter le message que
Joseph F. Smith était sur le point de prononcer. Il fut électrisé par le sermon du prophète
sur le sujet de la jeunesse, les influences qui les assiègent, et l’importance pour elle de
rester fidèle aux enseignements de l’Evangile. A la fin du service, frère Stephens alla se
promener tout seul dans le City Creek Canyon, à la limite de Salt Lake City, pour méditer
les paroles inspirées du président. Il s’assit sur un rocher qui résistait fermement à la
poussée des eaux. Le rocher lui parut être un symbole de ce qu’il avait entendu prêcher
ce matin-là. Soudain, les paroles et la musique lui vinrent à l’esprit pour ce qui devait
devenir un des cantiques favoris de l’Eglise. Toujours assis sur ce rocher, il inscrivit les
paroles et composa la musique de «Shall the Youth of Zion Falter» (Vas-tu faiblir, ô
jeunesse). Comme le prophète, il aimait la jeunesse et c’était le conseil spirituel qu’il leur
donnait.
Cantique et discussion Donnez un livre de cantiques à chaque jeune homme et demandez-lui de l’ouvrir au
numéro 164 «Vas-tu faiblir, ô jeunesse?» Demandez aux jeunes gens de lire, à tour de
rôle, les quatre couplets et le refrain.
•Quel message du prophète le compositeur Evan Stephens a-t-il essayé de rendre dans
cet hymne?
Images et histoire Expliquez que depuis le commencement des temps, des hommes et des femmes ont
tirée des Ecritures fait preuve d’un grand courage en choisissant de «ne pas faiblir» mais de mener une vie
juste en dépit des pressions mauvaises du monde qui les entoure. Un exemple classique
est celui de Daniel, dans l’Ancien Testament.
Demandez aux jeunes gens de trouver le livre de Daniel dans l’Ancien Testament.
Expliquez que Daniel fut emmené, quand il était encore jeune, dans un pays étranger
dont les coutumes, la langue, le milieu et la religion étaient étranges. Sa première épreuve
eut lieu lorsque le roi ordonna que ceux qui avaient été amenés à Babylone boivent son
bon vin et mangent sa riche nourriture. Daniel connaissait et comprenait les commande-
ments du Seigneur. On lui avait appris que ces choses-là n’étaient pas bonnes à consom-
mer, et on lui avait aussi appris à garder les commandements de Dieu. (Montrez l’image
de Daniel refusant les mets et le vin du roi). Daniel implora le serviteur du roi de permettre
que lui et ses compagnons suivent les règles de santé du Seigneur. Le serviteur consentit
à leur accorder une période d’essai de dix jours, pour voir ce qui arriverait.

149
•Quels furent les résultats du régime alimentaire de Daniel? (Voir Daniel 1:15.)
•Comment Dieu a-t-il béni Daniel et ses amis pour avoir été fidèles et avoir obéi à sa loi
de santé? (Voir Daniel 1:17.)
Une autre épreuve suivit lorsque le roi Neboukadnetsar fit un rêve dont il voulut l’interpré-
tation. Aucun des magiciens ni des astrologues du royaume ne pouvait dire au roi quel
avait été son rêve ni ce qu’il signifiait. Cela mit le roi en colère et il ordonna que tous les
mages de Babylone au nombre desquels était Daniel soient mis à mort.
•Que fit Daniel lorsqu’il entendit ce que le roi avait l’intention de faire? (Voir Daniel 2:16.)
•Comment Daniel reçut-il les réponses dont il avait besoin au sujet de la vision du roi?
(Voir Daniel 2:17-20.)
•Quand Daniel eut donné l’interprétation de la vision au roi, quelle fut la réaction du roi
et la récompense de Daniel? (Voir Daniel 2:46-48.)
Mais une autre épreuve attendait encore Daniel. On le nomma à un poste très important
sous l’autorité du roi. Il fut placé à la tête de tous les princes, et ceux-ci étaient jaloux de
Daniel. Ils l’espionnèrent pour le prendre en faute afin de pouvoir l’accuser devant le roi.
Mais ils ne trouvèrent rien et fomentèrent un autre complot. Ces méchants princes
présentèrent au roi une nouvelle loi qui stipulait que pendant trente jours nul dans le roy-
aume n’aurait la permission de prier. On devait seulement louer le roi. Le roi sembla
croire que c’était là une bonne idée et il décréta un châtiment pour quiconque trans-
gresserait la loi. Lorsque Daniel entendit promulguer la nouvelle loi, il fut très troublé, car
il trouvait extrêmement important de prier son Dieu.
•Quel châtiment entraînait l’infraction à cette loi? (Voir Daniel 6:7.)
•Que fit Daniel, en dépit de la loi et de son châtiment? (Voir Daniel 6:10.)
Ceux qui étaient jaloux de Daniel l’épièrent jusque dans sa maison, et quand ils le virent
en train de prier, ils vinrent le rapporter au roi. Le roi aimait Daniel, et il se rendit alors
compte du stratagème terrible employé par les méchants princes pour le tromper. Il
essaya de changer la loi pour sauver Daniel des lions, mais les princes lui rappelèrent
que tout décret royal était immuable.
•Que dit le roi à Daniel quand on jeta celui-ci dans la fosse aux lions? (Voir Daniel 6:16.)
Montrez l’image représentant Daniel dans la fosse aux lions.
Daniel avait été un grand exemple pour le roi. Le roi avait foi que le Dieu de Daniel déli-
vrerait celui-ci des lions. Le roi passa toute la nuit à jeûner pour Daniel, et quand vint le
matin, il courut à la fosse aux lions et appela Daniel.
•Que demanda le roi à Daniel? (Voir Daniel 6:20.) Quelle fut la réponse de Daniel? (Voir
Daniel 6:22).
•Après avoir été témoin de ce miracle et de la loyauté de Daniel envers son Dieu, quel
décret le roi prit-il?
•Qu’auriez-vous fait si vous aviez été soumis au même genre de contrainte que Daniel?
•Quelle leçon pouvons-nous tirer de l’exemple de Daniel?
•Comment un jeune homme de notre époque pourrait-il être poussé à désobéir à l’un
des commandements de Dieu?
Dites aux jeunes gens de comparer et d’évaluer leur loyauté envers leurs croyances avec
celle de Daniel. Indiquez l’immense influence que Daniel seul a eue sur tout un royaume
en choisissant de mener une vie juste.
Présentation du Expliquez qu’à notre époque il est peu probable que nous soyons jetés aux lions
consultant affamés parce que nous restons fermement attachés à ce que nous croyons, mais il est
probable que nous serons mis à l’épreuve de façon différente, ce qui entraînera des
décisions et des conséquences aussi importantes. Beaucoup de jeunes gens, autrefois
et maintenant, ont résisté et résistent toujours aux pressions du monde et mènent une
vie juste.

150
Lecon 38

Histoire et discussion L’histoire suivante nous donne des exemples de jeunes gens ayant résisté aux pressions
du monde.
«L’une des expériences les plus encourageantes et les plus inspirantes que j’aie, c’est
de rencontrer des jeunes gens et des jeunes filles qui se sont véritablement trouvés:
ceux qui décident du genre de personne qu’ils vont être et qui ont ensuite le courage de
s’élever au-dessus des pressions de la société pour être le genre d’enfant de Dieu dont
il sera content. Rencontrer de tels jeunes gens renforce mon témoignage et augmente
ma confiance et ma foi en l’avenir.
«J’ai rencontré un jour un jeune marin qui faisait partie de l’équipage d’un sous-marin
atomique ayant sa base en Ecosse. Il était le seul membre de l’Eglise de Jésus-Christ
des Saints des Derniers Jours de l’équipage. Le sous-marin devait remplir de longues
missions qui duraient plusieurs semaines. Alors que ce jeune membre de l’Eglise était à
son poste pour sa première mission en mer, il s’aperçut que d’autres membres de
l’équipage avaient couvert les murs de son coin d’images suggestives de femmes très
dévêtues. Il en fut offensé. Il enleva toutes ces images et les détruisit. Il était conscient
de la réaction probable des autres hommes mais, néanmoins, il eut le courage de faire
ce qu’il pensait devoir faire. Aucune image ne fut remise. Et en fait, au cours de cette
première mission en mer, il commença à enseigner un cours d’Ecole du Dimanche
auquel assistaient deux ou trois des autres hommes. Il apprit une leçon importante: de
manière générale, les autres feront preuve de respect pour quelqu’un qui a le courage
de ses convictions et qui n’a pas peur de faire ce qu’il pense être bien.
«Une autre fois, j’ai rencontré un jeune homme de 14 ans qui était un bon joueur de ten-
nis. Il avait gagné tous les tournois de tennis de sa catégorie et de sa région, qui com-
prenait plusieurs Etats des Etats-Unis. Il était arrivé aux demi-finales d’un tournoi très
important qui devait avoir lieu assez loin de chez lui. En arrivant, il s’aperçut que sa par-
ticipation était programmée pour le dimanche. Il alla trouver les organisateurs et leur dit
qu’il ne jouait pas au tennis le dimanche, mais on lui répondit que s’il voulait participer à
ce tournoi, il aurait à jouer le dimanche. Il indiqua de nouveau qu’il ne jouerait pas le
dimanche, sachant qu’en prenant cette décision il renonçait au match. Mais il arriva que
les matchs du dimanche furent annulés à cause de la pluie. Il joua le lundi et gagna.
«Puis il se rendit en autocar avec les autres finalistes dans une autre ville pour participer
aux matchs de championnat de toute la côte atlantique des Etats-Unis. Ils arrivèrent un
dimanche. L’entraîneur demanda aux participants de se rendre immédiatement sur les
courts de tennis pour s’entraîner. Ce jeune homme ne se rendit pas aux courts de tennis
et l’entraîneur lui demanda pourquoi il ne s’entraînait pas. Il dit: ‹Je ne joue pas au tennis
le dimanche.› L’entraîneur exprima sa surprise. Il répondit: ‹Je suis mormon.›
«Je suppose qu’il voulait plus que toute autre chose remporter le championnat de sa
catégorie, et pourtant il avait lui-même décidé qu’il était plus important de sanctifier le
jour du sabbat que d’être champion de tennis. Vous voyez, il s’était trouvé lui-même et il
avait eu le courage et l’intégrité de mener sa vie en accord avec les principes qu’on lui
avait enseignés, et il avait pris sa décision sans tenir compte des pressions sociales»
(Victor L. Brown, «A Light on a Hill», New Era, septembre 1980, p. 4).
•Selon vous, pourquoi le marin et le joueur de tennis défendaient-ils si fermement leurs
croyances?
•Pensez-vous qu’il leur a été très difficile de faire ce qu’ils ont fait?
•Quelles bénédictions avez-vous reçues pour avoir défendu vos croyances?

Obtenir de l’aide pour mener une vie juste


Tableau et discussion Expliquez que de même que Daniel et les deux jeunes gens mentionnés dans l’histoire
ci-dessus n’ont pas été laissés sans aide lorsqu’ils ont choisi de mener une vie juste,
nous ne sommes pas seuls non plus. Le Seigneur nous aime tous et veut que nous réus-
sissions et ne nous laisse pas sans moyens. Il veut cependant que nous tirions des
leçons de nos expériences afin que nous ayons la connaissance et le courage d’agir
avec droiture.

151
•Quelles aides notre Père céleste met-il à notre disposition pour que nous menions une
vie juste?
Ecrivez la réponse des jeunes gens au tableau. Elles pourraient inclure la prière, les pa-
rents et autres membres de la famille, le Saint-Esprit, les Ecritures, les dirigeants de la
prêtrise et de l’Eglise, de bons amis.
•Comment pouvons-nous utiliser ces sources dans diverses situations pour nous aider
à mener une vie juste?
Demandez aux jeunes gens de raconter des expériences qu’ils auraient pu avoir dans
leurs efforts pour vivre vertueusement malgré les pressions du monde.

Conclusion
Témoignage Témoignez qu’en dépit du tableau sombre que peint si souvent le monde, il y a des
Daniels modernes parmi nous. Nous aussi nous pouvons être comme Daniel et mener
une vie juste en dépit des pressions exercées par le monde qui nous entoure, sachant
que notre Père céleste sera toujours là pour nous soutenir et nous bénir. Nous pouvons
être «bien ancrés dans la foi» et ne pas «faiblir».
Cantique Relisez le cantique nº 164, «Vas-tu faiblir, ô jeunesse?».

152
Le courage moral
39
OBJECTIF Chaque jeune homme doit acquérir du courage moral.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Ecritures pour chaque jeune homme
b. Crayons pour marquer les passages des Ecritures
2. Etudiez soigneusement les histoires et les études de cas; elles feront beaucoup plus
d’effet si vous les racontez au lieu de les lire à vos élèves.
3. En plus de la documentation contenue dans la leçon, vous pouvez, si vous voulez,
vous servir d’un ou de plusieurs des récits scripturaires suivants, qui mettent en valeur
le courage moral: David (1 Samuel 17); Chadrak, Méchak et Abed-Négo (Daniel 3);
Joseph Smith (Joseph Smith, Histoire 1-25).
4. Vous pourrez montrer l’image 8: David tue Goliath (image n° 112 dans la pochette d’il-
lustrations de l’Evangile [34730 140]) et Trois hommes dans la fournaise (image 116
dans la pochette d’illustrations de l’Evangile).

NOTE Au cours de la leçon, passez brièvement en revue la différence entre le courage


physique et le courage moral. Cette leçon doit donner aux jeunes la force de se fixer des
normes personnelles conformes aux principes de l’Eglise.

DEROULEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON En acquérant du courage moral, nous pouvons mieux faire face aux difficultés de
la vie
Histoire “Il y avait un jour un jeune soldat qui était de faction. Son sergent, homme au langage
grossier qu’il évitait généralement, l’aborda. La recrue se raidit pour faire face au barrage
coutumier d’imprécations qu’il s’efforcerait ensuite d’oublier. Au lieu de cela, son sergent
lui dit: «Vous êtes mormon, n’est-ce pas?» La recrue, étonnée, fit signe que oui. La
remarque qui suivit la laissa plus étonnée encore: «Vous savez, ce qui m’impressionne le
plus chez vous autres? C’est que vous êtes bons quand vous n’avez pas besoin de
l’être» (Douglas D. Alder, «Swimming Upstream», New Era, July 1977, p. 19).
•Selon vous, que voulait dire le sergent?
Tableau et discussion Ecrivez courage au tableau.
•Qu’est-ce que le courage? (Qualité de l’esprit et du coeur qui porte à agir avec volonté
en face du danger).
Ecrivez moral en face de courage, au tableau.
•Qu’est-ce que le courage moral?
Aidez les jeunes gens à comprendre que le courage moral est une sorte particulière de
courage qui porte toujours à faire ce qui est bien.
Ecritures et discussion Demandez aux jeunes gens de lire et de marquer Mosiah 18:9.
•Qu’est-ce que cela veut dire, être témoins de Dieu en tout temps et en tous lieux?
•Pourquoi cela réclame-t-il parfois du courage moral?
Expliquez que les actes de courage physique attirent souvent la gloire et les acclama-
tions. Les actes de courage moral peuvent ne pas toujours attirer la gloire et les
acclamations.

153
•Dans quelles circonstances le courage moral peut-il apporter le ridicule et la
persécution?
Citation Lisez à la classe la déclaration suivante:
«Un jeune garçon peut exercer une influence extrêmement favorable dans la cour de l’é-
cole. Un jeune homme peut faire un bien immense dans l’équipe de football, sur le cam-
pus ou parmi ses collègues de travail en vivant selon l’Evangile, en honorant sa prêtrise
et en défendant le bien. Il vous arrivera souvent d’être l’objet de critiques et de
moqueries même par ceux qui pensent comme vous, bien qu’ils puissent vous respecter
parce que vous agissez bien. Mais rappelez-vous que le Sauveur lui-même a subi des
tourments et des moqueries, qu’on a craché sur lui et qu’il a finalement été crucifié parce
que sa conviction restait inébranlable. Avez-vous quelquefois pris le temps de vous
demander ce qui serait arrivé s’il avait abandonné sa mission après avoir dit, dans un
moment de faiblesse: ‹A quoi bon?› Voulons-nous démissionner, ou bien voulons-nous
être de vaillants serviteurs, malgré toute l’opposition et le mal qui règnent dans le
monde? Ayons le courage de résister pour être considérés comme des disciples
sincères et dévoués du Christ» (N. Eldon Tanner, dans Conference Report, octobre 1975,
p. 113; ou Ensign, novembre 1975, pp. 74-75).
Etudes de cas Lisez les cas suivants et discutez-en:
Cas nº 1
Un groupe de garçons est en train de parler dans la cour de l’école en attendant que la
cloche sonne . . . Un autre garçon s’approche d’eux et, en souriant, leur dit: «Puisqu’il
n’y a pas de filles présentes, j’ai une histoire dégoûtante à vous raconter.»
•Comment agiriez-vous en pareille circonstance?
Cas nº 2
Christophe étudie à la bibliothèque de l’école depuis plusieurs heures. Il est fatigué et
très soucieux. Il ne comprend pas la matière aussi bien qu’il le voudrait, et c’est demain
l’examen final.
Quelques garçons entrent et s’asseyent à la même table. Raymond sourit à Christophe
et lui: «Dis, j’ai de bonnes nouvelles pour toi. Je connais trois questions de l’examen de
demain. Je les ai lues sur le texte même de l’examen. Je les ai vues sur le bureau du
professeur lorsqu’il est allé au bureau du directeur. Tiens, en voilà une copie.»
•Pourquoi une telle situation réclame-t-elle du courage moral?
•Comment Christophe doit-il réagir?
Cas nº 3
Paul fait la queue pour entrer au cinéma avec deux de ses camarades. Comme ce
cinéma présente toujours des films de bon ton, Paul n’a vraiment pas fait attention à ce
qu’on jouait. En s’approchant du guichet, il s’aperçoit que le film qui passe ne convient
pas à un détenteur de la prêtrise.
•Paul doit prendre une décision importante. Laquelle?
Citation Lisez la citation suivante:
«Vous savez qu’il n’est pas difficile de reconnaître un véritable soldat de la prêtrise. Vous
le rencontrez à tous les tournants. C’est celui qui dit toujours non quand les autres disent
oui au cinéma le dimanche, aux spectacles malpropres (sachant qu’il ne doit pas tomber
dans cette tentation). C’est celui qui dit toujours non aux images, aux histoires, aux livres
et aux magazines immoraux. Il dit non quand il s’agit de pêcher ou de nager ou de faire
du bateau le dimanche. C’est celui qui dit non lorsque les autres disent: ‹Rien que pour
essayer›, devant une bière ou une cigarette, même si ce n’est qu’une seule. Ce
courageux guerrier est celui qui dit oui lorsque les autres disent non à la réunion de
prêtrise le dimanche matin, à la réunion de Sainte-Cène, au paiement de la dîme, aux
prières quotidiennes, au cours de séminaire ou d’institut. Ce jeune homme fort est celui
qui dit oui lorsque les autres disent non à une mission» (H. Burke Peterson, dans
Conference Report, octobre 1974, p. 97; ou Ensign, novembre 1974, pp. 68, 69).

154
Lecon 39

Rappelez aux jeunes gens que lorsqu’ils prennent de bonnes décisions qui réclament.du
courage moral, ils vivent une vie plus heureuse et plus riche.

Les courageux suivront et défendront l’Evangile de Jésus-Christ


Présentation du Racontez l’histoire suivante:
consultant Dans la pièce A Man For All Seasons, le courage moral de Sir Thomas More est décrit
de manière magistrale. Le roi Henri VIII d’Angleterre lui demande d’approuver, avec ser-
ment, ses actions. Mais More est persuadé que les actions du roi sont mauvaises. Le roi
essaie de contraindre More à lui prêter serment. Il lui enlève ses terres et ses biens. Il le
traduit devant un tribunal qui le condamne à l’emprisonnement. Finalement More est
condamné à mort, tout cela parce qu’il refuse d’agir contre sa conscience.
Le roi savait que beaucoup de gens admiraient More et ce qu’il faisait. Même le roi ne
voulait pas vraiment sa mort. Dans une dernière tentative pour faire changer More
d’opinion, le roi envoie la femme et la fille de More lui rendre visite en prison.
Elles le supplient de prêter le serment afin de sauver sa vie. La fille de More lui rappelle
qu’il lui a toujours appris que Dieu considère le coeur et non les paroles qui tombent des
lèvres. Alors elle l’implore de «dire les paroles du serment tout en pensant autrement
dans son coeur».
More réplique: «Qu’est-ce qu’un serment, sinon des paroles que nous adressons à
Dieu?» Puis, tenant les mains en forme de coupe, il ajoute: «Quand un homme prête ser-
ment, Meg, il tient son âme dans ses mains. Comme de l’eau. Et s’il ouvre les doigts,
alors il perd l’espoir de la retrouver» (Robert Bolt, A Man For All Seasons, Random
House, New York, 1960, p. 140).
More fut finalement exécuté parce qu’il ne voulait pas agir contre sa conscience.
Citation Expliquez qu’un jour Joseph Smith, le prophète, et des frères étaient emprisonnés à
Richmond, dans le Missouri. Ils étaient là depuis longtemps. Un soir, Joseph Smith
écoutait les gardes se vanter des traitements cruels et insultants qu’ils avaient infligés
aux membres de l’Eglise.
Demandez à un jeune homme qui lit très bien de lire cette expérience telle qu’elle a été
racontée par Parley P. Pratt:
«Soudain il se leva et parla d’une voix de tonnerre comme un lion rugissant, disant, dans
la mesure où je peux m’en souvenir, ce qui suit:
«‹SILENCE, démons du gouffre infernal : Au nom de Jésus-Christ je vous réprimande et je
vous commande de vous taire. Je ne vivrai pas un instant de plus pour entendre pareil
langage. Cessez ce genre de conversation ou bien vous ou moi mourrons A L’INSTANT.‹
«Il cessa de parler: Il se tenait droit avec une majesté terrible. Enchaîné, sans arme,
calme, serein et digne comme un ange, il posait les yeux sur les gardes tremblants qui
baissèrent leurs armes ou les laissèrent tomber par terre. Leurs genoux s’entre-
choquaient, et se blotissant dans un coin ou rampant à ses pieds, ils lui demandèrent
pardon et restèrent silencieux jusqu’à la relève de la garde» (Autobiography of Parley P.
Pratt, Salt Lake City, Deseret Book Co., 1938, p. 211).
Citation Demandez aux jeunes gens de relever quel genre de conduite on espère des détenteurs
de la prêtrise tandis que vous lisez la déclaration suivante de frère Dean Larsen, des
soixante-dix:
«Il ne suffit pas que nous sachions ce qui est bien et que nous croyions que c’est bien.
Nous devons être disposés à déclarer notre position et à nous y tenir. Nous devons être
disposés à agir en toutes circonstances en accord avec ce que nous croyons. Cela n’a
pas beaucoup de valeur pour nous de croire une chose et de nous conduire d’une façon
contraire à cette croyance dans nos actions privées ou dans notre comportement en
public» (Conference Report, octobre 1978, p. 49; ou Ensign, novembre 1978, pp. 34-35).
Faites ressortir «en toutes circonstances», qui est la vraie clef du courage moral.

155
Continuez la citation:
«De nos jours, il faut beaucoup de courage pour être membre loyal de l’Eglise. Pour
beaucoup ce n’est pas facile et il est probable que ce ne deviendra pas plus facile. Les
épreuves de notre époque sont dures. C’est particulièrement le cas pour vous, jeunes
gens de la Prêtrise d’Aaron. Le fait d’être fidèle au mode de vie que le Seigneur nous a
donné ne fait pas toujours de nous des héros aux yeux du monde. Cependant, le fait
d’avoir le courage de nos convictions a ses propres récompenses. Armin Suckow, fils,
jeune Allemand de treize ans, l’a découvert. Il raconte une expérience intéressante dans
une lettre qu’il a écrite au magazine New Era. Armin dit: ‹A l’époque de Noël, nous par-
lions de Jésus avec l’un de nos professeurs. Il dit qu’après sa mort, Jésus était parti de
la terre et qu’il était mort maintenant. Pendant que le professeur parlait, je pensais à
notre Eglise et savais que Jésus était ressuscité trois jours après et qu’il avait été vu par
de nombreuses personnes. Par la suite, il était monté au ciel. J’avais l’impression que je
devais dire au professeur et aux élèves que la vérité était entièrement différente de ce
que le professeur venait juste de dire. Le professeur ne voulut pas du tout entendre mon
avis, mais malgré cela je . . . leur dis que Jésus était ressuscité. Cela ne plut pas du
tout au professeur que je le reprenne, mais je continuai. Puis il dit que ce n’était qu’une
question d’opinion. Je lui répondis que n’importe qui pouvait lire le récit de cet événe-
ment dans les Ecritures et qu’il y est si clairement décrit qu’aucun homme ne peut avoir
d’opinion différente sur cette histoire que celle que j’avais donnée. Après la classe, le
professeur voulut savoir à quelle Eglise j’appartenais. Je lui dis que j’appartenais à l’Eglise
de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Ce jour-là je ressentis en moi quelque
chose de vraiment agréable» («The Savior Lives!», New Era, decembre 1977, p. 18).

Conclusion
Tâche Exhortez les jeunes gens à choisir un exemple de courage moral tiré des histoires ou
études de cas de cette leçon et à appliquer ce genre de courage moral dans leur vie.

156
Eviter et surmonter
les tentations 40
OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre comment il peut éviter et surmonter les tentations.

PREPARATION Documentation et matériel nécessaires:


1. Ecritures pour chaque jeune homme.
2. Crayons pour marquer les Ecritures.

NOTE Un jeune homme confronté à de grandes tentations peut se sentir impuissant à résister.
Mais, avec l’aide du Seigneur, il peut choisir le bien. Il peut vaincre Satan. Il peut surmon-
ter la tentation. Bien sûr,le meilleur moment pour prendre une décision est avant de se
trouver confronté à la tentation. Aidez les jeunes gens à apprendre à éviter la tentation et
à y résister.

DEROULEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Histoire et discussion Boyd Packer se rappelle une expérience qu’il a eue dans une réserve de chasse en
Afrique:
«Nous nous arrêtâmes au bord d’une mare pour regarder boire les animaux. Il faisait très
sec cette saison-là et il n’y avait pas beaucoup d’eau, juste quelques emplacements
boueux, en fait. Quand les éléphants marchaient dans la boue molle, l’eau s’infiltrait
dans le creux, et les animaux buvaient dans les traces de pas des éléphants.
«Les antilopes, en particulier, étaient extrêmement craintives. Elles s’approchaient de la
mare boueuse, puis se retournaient et s’enfuyaient, apeurées. Voyant qu’il n’y avait pas
de lions aux alentours, je demandai au guide pourquoi elles ne venaient pas boire. Il
répondit: ‹Les crocodiles.
‹«Sûr qu’il plaisantait, je lui demandai sérieusement: ‹Quel problème y a-t-il?› Il répondit
de nouveau: ‹Les crocodiles:›
«‹C’est stupide, dis-je. Il n’y a pas de crocodiles ici. Cela se voit.
«‹ . . . Tout le monde sait qu’on ne peut pas cacher un crocodile dans une trace
d’éléphant:
«Voyant que je ne le croyais pas, le guide décida de m’enseigner une leçon. Nous nous
rendîmes en un autre lieu. La voiture était sur une digue surplombant la mare, que nous
dominions. Là, dit-il, voyez vous-même.
«Je ne voyais rien, sinon la boue, un peu d’eau et les animaux craintifs à l’horizon. Puis
je le vis soudain: Un gros crocodile, enfoncé dans la boue, attendant qu’un animal con-
fiant ait assez soif pour venir boire:
«Tout à coup, je devins croyant: Lorsqu’il vit que j’étais disposé à écouter, il poursuivit la
leçon. ‹Il y a des crocodiles dans tout le parc, dit-il, et pas seulement dans les rivières. Il
n’y a pas d’eau sans crocodile à proximité, vous pouvez en être sûr‹» (Les crocodiles
spirituels, L’Etoile, août 1976, pp. 58, 59).
•En quoi les crocodiles ressemblent-ils aux tentations? (Celles-ci sont souvent
déguisées pour paraître inoffensives, attrayantes et même non-existantes. Mais, comme
les crocodiles, elles peuvent nous détruire).

157
•Quelle était l’attitude de frère Packer lorsque le guide lui a dit pour la première fois qu’il
y avait des crocodiles à proximité? (Incrédulité. Il pensait qu’il n’y avait pas de danger; il
croyait mieux savoir que le guide).
•Vous est-il arrivé d’avoir une attitude semblable envers la tentation?
•Pourquoi une telle attitude est-elle dangereuse? (Cela peut nous aveugler et nous
empêcher d’écouter les avertissements).
•Comment pouvons-nous éviter d’être attrapés par des «crocodiles spirituels», les tenta-
tions? ( Nous pouvons nous méfier des tentations et éviter les endroits où nous savons
que nous serons tentés. Nous pouvons aussi écouter les personnes que le Seigneur a
chargées de nous guider).
•Qui le Seigneur a-t-il chargé de nous guider et de nous mettre en garde contre les
crocodiles spirituels? ( Nos parents, nos instructeurs, les dirigeants de la prêtrise, y com-
pris le prophète).

La meilleure façon de résister aux tentations c’est de les éviter


Citations et discussion Expliquez qu’étant donné tous les moyens et tous les artifices de Satan, nous pouvons
nous demander comment nous pouvons résister à ses tentations. Nous ne sommes pas
sans ressources. Lisez la déclaration suivante de Joseph Smith: «Tous les êtres qui ont
un corps ont du pouvoir sur ceux qui n’en ont pas. Le diable n’a de pouvoir sur nous
que dans la mesure où nous le lui permettons. Dès l’instant où nous nous révoltons con-
tre quelque chose qui vient de Dieu, le diable acquiert du pouvoir» (Enseignements du
Prophète Joseph Smith, p. 145; italiques ajoutées).
•Comment permettons-nous à Satan de prendre pouvoir sur nous? (En nous plaçant
dans des situations de tentation).
Hartman Rector, fils, des soixante-dix, nous a enseigné un principe important pour sur-
monter les tentations:
«Par expérience, je me suis aperçu qu’il est très, très dangereux de voler juste au-dessus
de la cime des arbres. J’ai passé vingt-six ans dans les avions de l’aéronavale. C’était
passionnant de voir jusqu’à quel point je pouvais me rapprocher des arbres . . . pas-
sionnant et extrêmement dangereux. Quand on vole juste assez haut pour ne pas tou-
cher les arbres, si le moteur a un seul raté, on est dedans.
«Imaginons maintenant que l’aéronavale ait pour commandement: ‹Tu ne feras pas voler
ton avion dans les arbres.› En fait, ce commandement existait. Pour être réellement
affranchi du commandement, il est nécessaire que j’ajoute un commandement à moi à
celui de l’aéronavale: ‹Tu ne feras pas descendre ton avion à moins de 1500 mètres des
arbres.› Ce faisant, il est plus facile d’obéir au commandement de l’aéronavale de ne pas
voler dans les arbres, et la sécurité est énormément plus grande» (Conference Report,
oct. 1972, p. 172; ou Ensign, janvier 1973, p. 131).
•En adoptant le conseil de frère Rector, quelles règles pourriez-vous établir pour vous-
même afin qu’il soit plus facile de suivre la Parole de Sagesse? (Réponses possibles:
choisir de bons camarades, ne pas assister à des soirées où vous savez que les gens
vont boire de l’alcool ou se droguer. Organiser vos propres soirées, où vous pouvez con-
trôler l’ambiance et les rafraîchissements).
•Quelles règles personnelles pourriez-vous établir pour vous aider à respecter la loi de
chasteté? (Réponses possibles: ne pas assister à des films suggestifs, ne jamais
regarder de publications pornographiques, et ne pas rester seul à seul dans une maison
avec quelqu’un du sexe opposé).

158
Lecon 40

Le fait de prendre à l’avance des décisions importantes nous aide à résister aux
tentations
Présentation par Expliquez que non seulement nous devons éviter des situations de tentation, mais nous
le consultant devons décider au préalable comment nous résisterons aux tentations si elles se présen-
tent. Nous devons prendre cette décision alors que nous sommes encore libres de
décider, et ne pas attendre d’être face à la tentation.
Citation et discussion Lisez la citation suivante de Spencer W. Kimball:
«Quand j’étais encore petit . . . j’ai entendu mes instructeurs me répéter à tout propos:
‹Nous ne buvons pas; nous ne fumons pas; nous ne prenons ni thé ni café; le Seigneur
nous l’a défendu.›
«Alors quand j’étais seul, en train de traire les vaches ou de leur donner du foin, j’avais le
temps de réfléchir. J’ai réfléchi à cela et j’ai pris cette décision: ‹Moi, Spencer Kimball, je
ne goûterai jamais à l’alcool sous n’importe quelle forme. Moi, Spencer Kimball, je ne
toucherai jamais au tabac. Je ne boirai jamais de café et je ne toucherai pas au thé, non
pas parce que je peux dire pourquoi il ne faut pas le faire, mais parce que le Seigneur l’a
défendu.› C’est alors que j’ai pris la décision.
«Et c’est ce que j’essaie de vous dire. J’ai décidé alors, quand j’étais encore enfant: ‹Je
ne toucherai jamais à ces choses.› Et ayant ainsi pris cette décision, il m’a été facile de
la suivre, et je n’ai pas cédé. Beaucoup de tentations se sont présentées, mais je ne les
ai même pas analysées. Je ne me suis pas arrêté pour les évaluer et me demander: ‹Je
le fais ou je ne le fais pas?‹ Je me suis toujours dit: ‹J’ai pris la décision de ne jamais le
faire, c’est pourquoi je ne le ferai pas.›» (Conference Report, Stockholm Sweden Area
Conference 1974).
•Si des amis vous proposaient une cigarette, que feriez-vous ? Devriez-vous décider sur
le champ ou avez-vous déjà décidé, comme le président Kimball, que vous garderez la
Parole de Sagesse quoi qu’il puisse arriver?
•Quels autres commandements avez-vous décidé de garder quelles que soient les ten-
tations qui pourraient se présenter?
•Une fois que vous avez décidé d’être digne d’aller en mission, quelles autres décisions
sont déjà prises pour vous? (Que vous ne transgresserez pas la Parole de Sagesse, que
vous resterez chastes, etc).

Dieu peut nous délivrer des tentations


Ecritures, tableau Expliquez qu’en dépit de tous nos efforts pour éviter les tentations, nous serons tout de
et discussion même tentés de temps en temps.
Demandez aux jeunes gens de lire et de souligner 1 Corinthiens 10:13.
•Selon ce verset, quelle promesse nous a été faite? (Que Dieu nous donnera toujours le
moyen d’échapper à la tentation. Ce moyen peut signifier ne pas nous engager sciem-
ment dans des situations dangereuses. Nous ne pouvons pas rechercher les tentations
et nous attendre à ce que le Seigneur nous protège).
Insistez sur le fait que le Seigneur nous donnera toujours le moyen d’échapper à la ten-
tation, mais que c’est à nous de saisir le moyen qu’il nous donne. Nous devons choisir
d’échapper.
Lisez et marquez Doctrine et Alliances 31:12.
•Quel conseil nous donne ce passage des Ecritures pour nous aider à vaincre les tenta-
tions? (Toujours prier. Inscrivez prière au tableau).

159
•Que pouvons-nous faire d’autre pour surmonter les tentations ? (Nous pouvons rem-
placer les mauvaises pensées par de bonnes en pensant aux paroles d’un cantique ou
en récitant un passage favori des Ecritures. Nous pouvons changer de cadre, si c’est la
source de notre tentation. Par exemple, nous pouvons éteindre notre poste de télévision
ou sortir du cinéma. Parfois cela aide d’appeler un ami ou de parler à un parent afin de
ne pas faire face tout seul à la tentation).
•Qu’est-ce qui vous aide à résister à la tentation?
Inscrivez les réponses des jeunes gens au tableau.
Etude de cas Racontez le cas suivant en vos propres termes.
Les amis de Robert l’ont invité à aller voir un nouveau film avec eux. Robert sait qu’il y a
quelques scènes osées et il a le sentiment qu’il ne doit pas y aller. Mais lorsqu’il dit non à
ses amis, ils le taquinent et se moquent de lui. «Tout le monde a vu ce film, lui disent-ils.
Ca ne va pas te tuer.»
•Que doit faire Robert dans cette situation?
Finalement, Robert a cédé et a décidé de les accompagner. La semaine suivante à
l’église, et plusieurs fois après cela, des mots et des images obscènes du film en ques-
tion ont surgi dans son esprit au moment où il s’y attendait le moins. Il n’essayait pas d’y
penser. Il ne voulait même pas y penser, mais il lui était difficile de les effacer de son
esprit.
•Comment Robert a-t-il permis au diable d’avoir pouvoir sur lui? (En se mettant dans une
situation compromettante, en se laissant persuader par les arguments de ses amis).
•Quel a été le résultat?
•Après avoir vu le film, comment pouvait-il effacer de sa mémoire les scènes osées?
•Comment aurait-il pu éviter la tentation?

Conclusion
Citation Nous n’avons pas à céder à la tentation. David O. Mc Kay a dit: «Aux hommes de la
prêtrise, je donne cet avertissement. Votre point le plus faible sera celui où Satan essay-
era de vous tenter et essayera de vous gagner, et si vous l’avez affaibli vous-mêmes
avant d’avoir entrepris de servir le Seigneur, il augmentera cette faiblesse. Résistez-lui et
votre force augmentera. Il vous tentera ailleurs. Résistez-lui et il deviendra plus faible et
vous deviendrez plus forts jusqu’à ce que vous puissiez dire, dans quelque circonstance
que vous vous trouviez: ‹Retire-toi, Satan: Car il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton
Dieu, et tu le serviras lui seul› (Luc 4:8)» (Conference Report, avril 1969, p. 94; ou
Improvement Era, juin 1969, p. 28).
Tâche Exhortez les jeunes gens à éviter les tentations, à prendre des décisions importantes
bien à l’avance, et à prier constamment afin qu’ils puissent vaincre Satan et ses tenta-
tions et obtenir la vie éternelle.

160
La Sainte-Cène:
en souvenir de Lui 41
OBJECTIF Chaque jeune homme doit participer attentivement et dignement à l’ordonnance de la
Sainte-Cène.

PREPARATION Documentation et matériel nécessaires:


1. Ecritures pour chaque jeune homme.
2. Crayons pour marquer les Ecritures.

NOTE Du fait que nous participons à la Sainte-Cène chaque semaine, nous oublions parfois
son caractère sacré. Au cours de cette leçon, faites comprendre l’importance de cette
ordonnance sacrée aux jeunes gens.

DEROULEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Ecriture et discussion Demandez aux jeunes gens de lire Jean 1:29. Expliquez que l’agneau premier-né était
offert en sacrifice au Seigneur à l’époque de l’Ancien Testament. Expliquez ensuite que
de même que l’agneau symbolisait le Sauveur avant son sacrifice final, la Sainte-Cène
rappelle le sacrifice qu’il a fait pour nous.
Demandez aux jeunes gens d’expliquer les symboles du pain et de l’eau.

La Sainte-Cène nous rappelle le sacrifice de Jésus et nos alliances


Ecriture, tableau Lisez Luc 22:19-20.
et discussion •Quand Jésus a-t-il institué la Sainte-Cène? (Après le dernier repas, juste avant son
agonie dans le jardin de Gethsémané.)
•Pourquoi Jésus a-t-il institué la Sainte-Cène? (Pour nous laisser un souvenir tangible
de lui.)
Résumez la discussion en écrivant ce qui suit au tableau: La Sainte-Cène nous rappelle
Jésus et son sacrifice pour nous.
Présentation du Expliquez le but double de la Sainte-Cène. Non seulement elle nous rappelle le sacrifice
consultant de Jésus, mais elle nous donne aussi l’occasion de promettre au Seigneur que nous
ferons ce qu’il demandera de nous. Les prières de Sainte-Cène mentionnent trois
promesses distinctes que nous faisons.
Ecriture, tableau •Où trouve-t-on les prières de la Sainte-Cène? (Dans Doctrine et Alliances 20:77,79 et
et discussion Moroni 4:3; 5:2).
Lisez et marquez Doctrine et Alliances 20:77 (ou Moroni 4:3).
•Quelles sont les trois choses que nous témoignons ou promettons que nous ferons
quand nous prenons la Sainte-Cène?

161
Ecrivez les trois promesses au tableau.
Nous promettons de:
1. Prendre sur nous le nom du Christ,
2. Toujours nous souvenir de lui,
3. Garder ses commandements.
Question à méditer •Essayez-vous vraiment de garder cette promesse?
Discussion •Quand avez-vous fait cette promesse pour la première fois? (A votre baptême.)
Discutez brièvement de chacune des promesses, en vous servant de questions et d’his-
toires telles que celles-ci:
•Que signifie «prendre sur nous» le nom du Christ? (Etre disposés à vivre selon les
enseignements du Christ, en tout temps et en tout lieu. Voir Mosiah 5:5-7; 18:8-9.)
•Quand nous prenons sur nous le nom du Christ, que peuvent attendre les gens de
nous? (Que nous essaierons de vivre conformément aux enseignements du Christ et de
lui faire honneur.)
•Que penseraient les gens du Christ s’ils le jugeaient d’après vos actions à vous, un de
ses disciples?
Etude de cas Vous venez d’emménager dans un nouveau quartier. Quelques garçons s’avancent vers
vous pour faire connaissance. Ils se présentent et vous interrogent au sujet de votre
famille, de votre ancienne école, des choses qui vous intéressent, de votre religion.
•Que feriez-vous? Seriez-vous fier de leur dire que vous appartenez à l’Eglise de Jésus-
Christ des Saints des Derniers Jours, ou passeriez-vous cela sous silence de peur qu’ils
ne veulent pas être vos amis lorsqu’ils apprendront quelle est votre religion?
•Si vous honorez votre promesse de prendre sur vous le nom de Jésus, que devez-vous
faire?
•Que veut dire toujours se souvenir de Jésus? (Penser souvent à lui et pratiquer quoti-
diennement ses enseignements.)
•Comment le fait de toujours nous souvenir de Jésus nous donne-t-il la force de résister
aux tentations de Satan?
Question à méditer •Où et quand vous êtes-vous souvenu de Jésus au cours de la semaine dernière?
Discussion •Quelles sont les choses qui détournent parfois nos pensées du Sauveur au cours de la
Sainte-Cène?
•Que pouvons-nous faire, lorsque nous prenons la Sainte-Cène, pour nous aider à con-
centrer nos pensées sur Jésus? (Vous pouvez écrire les réponses au tableau, si vous
voulez. Réponses possibles: penser à la vie et à la mission de Jésus et à son grand
amour pour nous; réfléchir au symbolisme de la Sainte-Cène; se rappeler les paroles et
le message du cantique de Sainte-Cène.)
•Que pouvons-nous faire pendant la semaine pour garder notre promesse de nous sou-
venir de Jésus? (Etudier les Ecritures, prier, assister au séminaire et aux autres réunions
de l’Eglise, agir comme si Jésus était avec nous, obéir à ses commandements, montrer
que nous à notre famille et à nos semblables que nous les aimons.)
Ecritures et discussion Lisez Jean 14:15. Voyez avec les jeunes gens pourquoi le fait de garder les commande-
ments de Jésus démontre notre amour pour lui.
•Comment de nous souvenir toujours de Jésus rend-il plus facile de garder ses com-
mandements?
Lisez la bénédiction de l’eau ( D&A 20:79 ou Moroni 5:2). Expliquez qu’on employait
autrefois le vin pour cette ordonnance (voir Doctrine et Alliances, section 27, préface et
versets 1,2).
•Quelle est la seule promesse qui soit mentionnée dans les deux prières? (De toujours
nous souvenir de Jésus.)

162
Lecon 41

•Si nous observons fidèlement l’esprit et la lettre de cette promesse, comment agirons-
nous? Devra-t-on nous rappeler de garder les deux autres promesses?

L’Esprit du Seigneur sera avec ceux qui participent dignement à la Sainte-Cène


Tableau et discussion •Que promet le Seigneur si nous gardons les alliances que nous faisons quand nous
prenons la Sainte-Cène? (Que nous aurons toujours son Esprit avec nous.)
Ecrivez ce qui suit au tableau: «Dieu promet de nous donner son Esprit.»
•Quel changement cela apporte-t-il à votre vie d’avoir l’Esprit du Seigneur avec vous?
(Nous pouvons bénéficier des fruits de l’Esprit, tels la connaissance, la consolation et
l’inspiration.)
•Comment le fait d’avoir l’Esprit vous aide-t-il à vivre selon l’Evangile?
Ecriture et discussion Expliquez que pour être guidés constamment par le Saint-Esprit, il ne suffit pas de par-
ticiper à la Sainte-Cène. Il faut encore être digne de le faire.
Lisez 1 Corinthiens 11:27-30.
•Que dit Paul au sujet de ceux qui prennent la Sainte-Cène indignement? (Il dit qu’ils
sont «coupables envers le corps et le sang du Christ», qu’ils mangent et boivent un
jugement contre eux-mêmes.)
•Est-ce que cela veut dire que nous devons être parfaits pour prendre la Sainte-Cène?
(Non, mais nous devons nous efforcer de vivre selon l’Evangile et nous devons nous
repentir de nos transgressions.)
•Comment pouvons-nous nous préparer à prendre la Sainte-Cène dignement? (En nous
repentant tous les jours, en cherchant à obtenir le pardon de ceux que nous avons offen-
sés, et en nous souvenant souvent du Christ et de son sacrifice. Au cours du service de
Sainte-Cène, nous pouvons revoir dans notre esprit les prières de la Sainte-Cène et prier
pour obtenir la force de garder nos alliances.)
•Les Ecritures nous disent: «Que chacun donc s’examine soi-même.» Comment le fait
de faire souvent notre examen de conscience nous aide-t-il à prendre la Sainte-Cène
dignement?
•Pourquoi le service de la Sainte-Cène est-il un bon moment pour faire son examen de
conscience?
Citation Un des bienfaits de la participation à la Sainte-Cène c’est qu’elle peut nous renouveler
spirituellement et nous fortifier pour que nous puissions plus pleinement vivre selon
l’Evangile. Melvin J. Ballard a dit:
«J’ai toujours considéré cet honneur comme un moyen de croissance spirituelle, et il
n’en est pas de plus efficace pour arriver à ce but que de prendre dignement la Sainte-
Cène du Seigneur. Nous prenons de la nourriture pour donner des forces à notre corps
physique. Sans cette nourriture nous perdrions nos forces, nous deviendrions faibles et
malades, ce serait notre destruction physique. Il est tout aussi nécessaire, pour notre
corps spirituel, que nous prenions la Sainte-Cène et que nous en tirions de la nourriture
spirituelle pour notre âme . . .
«Qui, parmi nous, ne blesse pas son esprit par des paroles, des pensées ou des
actions, de sabbat en sabbat? Nous faisons des choses que nous regrettons et dont
nous désirons être pardonnés, ou bien nous avons fait du tort à quelqu’un en péchant
contre lui . . . Le moyen d’obtenir le pardon n’est pas de se faire rebaptiser . . . mais de
nous repentir de nos péchés, en allant trouver ceux contre lesquels nous avons péché
pour obtenir leur pardon, et en nous présentant devant la table de Sainte-Cène où, si
nous nous sommes repentis et humiliés sincèrement, nous serons pardonnés, et notre
âme recevra sa guérison spirituelle» (Melvin J. Ballard, Sermons and Missionary Services
of Melvin J. Ballard, comp. by Bryant S. Hinckley, [Salt Lake City, Deseret Book Co.],
1949, pp. 148-149).

163
Conclusion
Tâche Lisez l’exhortation suivante aux jeunes gens:
«Jeunes gens de la Prêtrise d’Aaron, vous qui avez la responsabilité de la Sainte-Cène,
étudiez-en le sens, le caractère sacré et la lourde responsabilité qui accompagnent ce
grand honneur» (John H. Vandenberg, «The Presiding Bishop Speaks about the
Sacrament», Improvement Era, novembre 1967, p. 16).
Témoignage Témoignez du caractère sacré de la Sainte-Cène, de l’importance de se préparer à
prendre la Sainte-Cène dignement, et des bénédictions que reçoivent ceux qui la pren-
nent dignement.
Encouragez les jeunes gens à mémoriser les endroits où ils peuvent trouver les prières
de la Sainte-Cène dans les Ecritures; les prêtres les prononceront souvent.

164
Suivez les Frères
42
OBJECTIF Chaque jeune homme doit prendre la résolution de suivre les conseils des dirigeants
ordonnés par Dieu.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Ecritures pour chaque jeune homme.
b. Crayons pour marquer les passages des Ecritures.
2. Procurez-vous à la bibliothèque de votre paroisse ou chez les membres des numéros
de L’Etoile contenant des discours prononcés aux conférences générales par les
dirigeants de l’Eglise (une copie pour chaque jeune homme).
3. Préparez des extraits d’une conférence récente sur des feuilles de papier ou des
cartes.
4. Préparez l’histoire de frère Groberg (voir leçon) en demandant à un jeune homme de
la lire pendant la classe (facultatif).

DEROULEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON La volonté du Seigneur se manifeste par la bouche de ses serviteurs dûment
ordonnés
Histoire et discussion Dans un discours prononcé au cours d’une conférence générale, John Groberg, des
soixante-dix, a raconté ses expériences missionnaires dans le Pacifique-Sud.
«En qualité de président de district, j’étais chargé d’administrer les affaires de l’Eglise et
de prêcher l’Evangile dans un groupe de quinze petites îles, éparpillées dans l’océan.
Nous voyagions presque exclusivement par bateau à voile . . .
«Un jour nous avons reçu la nouvelle qu’un missionnaire était gravement malade dans
une île relativement éloignée. Le temps était menaçant . . . Une forte houle ralentissait
notre bateau, et nous ne sommes arrivés que tard l’après-midi. Le missionnaire était
vraiment très malade. Nous avons prié avec ferveur, puis nous lui avons donné une
bénédiction, au cours de laquelle nous avons reçu la forte impression que nous devions
l’emmener au plus tôt à l’hôpital, sur l’île principale. . .
«On parla beaucoup . . . de la nuit, de la tempête, et de la terrible barrière de récifs dont
la seule ouverture, extrêmement étroite, menait au port . . . Mais bientôt huit personnes,
dont un missionnaire malade, un capitaine très expérimenté et un président de district
plutôt inquiet, se sont embarquées . . .
«A peine étions-nous engagés en pleine mer que la tempête parut redoubler. Les épais
nuages noirs et la pluie battante augmentaient les ténèbres de notre déjà sombre
univers—pas d’étoiles, pas de lune, pas de repos—rien que la tourmente . . .
«Ballotés par les flots et nous approchant de plus de plus du récif, tous les yeux cher-
chaient le feu de balise marquant le goulet, la seule entrée au port. Où était-il? . . . La
pluie nous fouettait le visage et nous cinglait les yeux, nos yeux qui cherchaient vaine-
ment le feu de notre salut . . .
«J’entendis alors le fracas épouvantable des vagues s’écrasant sur la barrière de récifs:
Elle était là tout près . . . trop près. Où était ce feu? A moins d’arriver exactement au
goulet, nous irions nous jeter sur les récifs où nous serions écrasés et mis en pièces par
ce monstre aux mille dents aiguës . . .

165
«Certains se mirent à gémir, d’autres à se lamenter, et un ou deux même à crier sous
l’empire de la frayeur. Au plus fort de ce moment de panique, où les uns demandaient
qu’on tourne à gauche et les autres à droite.. je regardai le capitaine et là je vis le visage
calme, le visage éternel de la sagesse et de l’expérience. Ses yeux pénétraient les
ténèbres en face de lui. Tranquillement, ses lèvres crevassées s’ouvrirent, et sans
détourner son regard fixe, rectifiant à peine le gouvernail, il murmura ces paroles de
salut: . . . ‹Voilà le feu!›
«Je ne pouvais pas voir le feu, mais le capitaine, lui, le voyait. Et je savais qu’il pouvait le
voir.. Et alors une dernière vague, énorme, nous lança à travers le goulet dans des eaux
plus calmes . . .
«Nous étions dans un havre sûr. Nous étions chez nous . . .
«Et de là cette grande leçon: il y en a qui, grâce à des années d’expérience et de forma-
tion, et en vertu de leur appel divin particulier, peuvent voir plus loin, et mieux, et plus
clairement, et peuvent nous sauver et nous sauveront dans ces situations où le désastre
ou la mort - spirituelle et physique à la fois - nous menace sans que nous puissions
même la voir» (Dans Conference Report, Oct. 1976, pp. 61-63; ou Ensign, novembre
1976, pp. 44-45).
•A qui frère Groberg fait-il allusion dans le paragraphe final de l’histoire? (Aux dirigeants
de l’Eglise.)
Relisez le dernier paragraphe, si c’est nécessaire.
•Pourquoi les dirigeants choisis par Dieu voient-ils plus loin, mieux et plus clairement?
•Quelle assurance avons-nous que nos dirigeants ecclésiastiques connaissent les voies
du Seigneur et peuvent nous mener en sécurité à travers les tempêtes de notre époque?
Ecritures, tableau Faites lire et marquer par les jeunes gens Doctrine et Alliances 1:38 et 68:2-4.
et discussion •Qui sont les serviteurs du Seigneur mentionnés dans ces passages des Ecritures?
Demandez aux jeunes gens de nommer des dirigeants de l’Eglise qui reçoivent inspira-
tion et conseils à leur profit.
D’après les réponses des jeunes gens, préparez l’organigramme suivant au tableau:

Dirigeants de la prêtrise

Le président de La présidence de pieu L’épiscopat ou la


l’Eglise présidence de
La Première branche
Présidence Les chefs de groupe
Le Collège des Douze des grands prêtres
La présidence de l’in- La présidence du
terrégion (membres collège des anciens
des soixante dix) Les présidences de
L’épiscopat président collège de la Prêtrise
d’Aaron

Dites aux jeunes gens de se reporter au tableau à mesure qu’ils répondent aux ques-
tions suivantes.
•Par quel ou quels dirigeants ordonnés le Seigneur peut-il nous donner les informations
suivantes?
1. Une nouvelle révélation pour l’Eglise. (La Première Présidence.)
2. L’approbation pour l’appel d’un jeune homme comme président de collège.
(L’évêque.)
3. Un appel à servir comme évêque. (Le président de pieu.)
4. L’estimation du degré de dignité d’un jeune homme ou d’une jeune fille à remplir une
mission (L’évêque et le président de pieu.)

166
Lecon 42

5. L’appel d’un missionnaire dans une région. (La Première Présidence.)


6. L’instruction et l’inspiration pour tenir un entretien de dignité. (L’évêque.)
7. La position de l’Eglise concernant les maux actuels du monde, tels que l’avortement,
la pornographie et la drogue. (La Première Présidence.)
8. Les conseils dont vous aurez peut-être besoin (L’évêque.)
Citation Expliquez que le Seigneur fait connaître sa volonté par l’intermédiaire de ses serviteurs:
«La voix de la Première Présidence, unie à celle des autres détenteurs des clés du roy-
aume, guidera toujours les saints et le monde dans les sentiers que le Seigneur désire
qu’ils suivent» (Joseph Fielding Smith, Conference Report, avril 1972, p. 69; ou Ensign,
juillet 1972, p. 88).

Les dirigeants de l’Eglise nous guident pour notre bien


Histoire et discussion Racontez l’histoire suivante rapportée par David O. McKay.
«J’ai lu récemment un article rapportant qu’un garde-chasse remarqua une ficelle
attachée à un arbre et qui conduisait dans une forêt très dense. Il décida de suivre cette
ficelle pour savoir ce que cela voulait dire. II se fraya un chemin du mieux qu’il put à tra-
vers les broussailles et les branchages, et finit par tomber sur un chasseur qui tenait
encore à la main ce qui restait d’une pelote de ficelle. Quand il demanda au chasseur
ce qu’il faisait avec la pelote de ficelle qu’il tenait encore à la main, le chasseur répondit:
‹J’ai entendu parler de personnes qui ont perdu leur route dans ce coin sauvage, et j’ai
décidé que j’aurais le moyen de retrouver mon chemin›» (Treasures of Life, [Salt Lake
City, Deseret Book Co., 1962, p. 404).
•Comment pouvons-nous éviter de perdre notre chemin dans ce monde? (Nous pou-
vons suivre les directives de nos dirigeants de la prêtrise.)
•Comment vos dirigeants de prêtrise vous ont-ils aidé à rester dans le droit chemin?
Activité et discussion •Où pouvons-nous trouver les dernières déclarations de la position de l’Eglise concer-
nant les problèmes de notre époque et leur solution? (Dans les magazines de l’Eglise,
L’Etoile par exemple.)
Remettez à chaque jeune homme un numéro de L’Etoile contenant le rapport d’une con-
férence générale. Demandez à chaque jeune homme de lire dans l’index la liste des
sujets abordés au cours d’une récente session de conférence. Demandez à chaque
jeune homme de repérer les discours qui contiennent des conseils qui lui seraient parti-
culièrement utiles.
•Comment cette information peut-elle nous aider? (En nous disant comment nous pré-
parer, en nous avertissant des choses à éviter et en nous aidant à accroître notre com-
préhension).
•Comment avez-vous été bénis en suivant les conseils des prophètes?
Citation Lisez la déclaration suivante de Marion G. Romney:
«De nos jours, le Seigneur révèle sa volonté à tous les habitants de la terre et en parti-
culier aux membres de l’Eglise, sur les problèmes d’actualité, par les prophètes vivants,
avec à la tête la Première Présidence. La Première Présidence proclame ce que le
Seigneur dirait s’il était ici . . . et cela est Ecriture» (dans Conference Report, avril 1945,
p. 90.)

Les dirigeants de l’Eglise nous conseillent de vivre conformément à des


principes différents de ceux du monde
Citation Expliquez qu’en suivant les conseils des dirigeants de l’Eglise, nous découvrirons qu’il
est requis de nous que nous nous conformions à des règles qui peuvent ne pas être
populaires dans ce monde. George Q. Cannon a proposé un test pour les saints des
derniers jours fidèles: «Si le fossé se creuse un peu plus tous les jours entre le monde et
nous . . . nous pouvons être sûrs que notre progression est certaine, même si elle est

167
lente. Par contre, si nos sentiments et nos affections, nos appétits et nos désirs sont à
l’unisson de ceux du monde qui nous entoure . . . alors nous ferions bien de procéder à
un examen de conscience» (Millennial Star, 5 octobre 1861, p. 645.)
Ecritures et discussion Demandez à un jeune homme de lire 1 Jean 2:15-17, à haute voix.
•Pourquoi nos appétits et nos désirs doivent-ils être différents de ceux des autres dans
le monde qui nous entoure?
•En quoi les saints des derniers jours doivent-ils être différents du reste du monde?
(Leurs pensées doivent être pures; ils doivent aimer la vérité; se vêtir d’une manière
pudique; pratiquer la charité; suivre la Parole de Sagesse; et être des modèles d’obéis-
sance et de vie chrétienne.)
Demandez aux jeunes gens de lire 1 Pierre 2:9. Dites-leur de noter l’expression «un peu-
ple racheté». Nous sommes rachetés par les souffrances de notre Sauveur et nous
devons donc donner l’exemple qui convient d’une vie droite et juste.
Activité Divisez le collège en petits groupes. Donnez à chaque groupe une note que vous avez
écrite d’après des discours récents de conférences. Ou bien servez-vous des extraits ci-
dessous. Demandez aux jeunes gens de lire les conseils et de dire en quoi ils seront dif-
férents du monde s’ils suivent les conseils des prophètes.
1. «Nous en arrivons à justifier toutes les formes de malhonnêteté, notamment le vol à
l’étalage . . .
«La malhonnêteté se présente sous beaucoup d’autres formes: . . . délestage des
caisses enregistreuses ou vol de matériel appartenant aux employeurs . . . vol d’ar-
gent et autres biens précieux dans la rue ou dans les maisons . . . déplacements à
l’aide des transports publics sans payer sa place et toutes formes de malhonnêteté
en tous lieux . . .
«Pour tous les vols et tous les actes malhonnêtes, le Seigneur dit: ‹Tu ne déroberas
point›» (Spencer W. Kimball, Conference Report, octobre 1976, p. 7).
2. «La recherche des plaisirs profanes conduit beaucoup de nos jeunes dans des sen-
tiers interdits où ils commencent à prendre de l’alcool, du tabac et de la drogue qui
ont tous un effet accoutumant; et finalement, ils sont pris dans beaucoup d’autres
choses mauvaises qui s’y rattachent. C’est l’influence de la télévision qui est parti-
culièrement nocive, car elle fait croire que l’alcool, le tabac et le sexe contribuent à la
popularité et permettent de s’intégrer au groupe des gens à la mode» (N. Eldon Tanner,
dans Conference Report, octobre 1976, p. 113; ou Ensign, novembre 1976, p. 75).
3. «La pornographie abonde et ses mauvais effets sont manifestes de toute part. Vous
savez ce qu’ils sont. Je dirai simplement que ni les adultes ni les jeunes ne peuvent
voir, écouter ou parler de la pornographie sans être contaminés et mettre en danger le
tissu moral de la communauté» (Ibid.)
4. «L’immoralité et l’impudicité sont si courantes aujourd’hui que notre jeunesse, voyant
beaucoup de sortes de perversion à la télévision, a le sentiment que c’est le mode
de vie accepté. Je ne peux trop insister sur l’importance de nous garder purs et
chastes» (Ibid.)
Citation Lisez la citation suivante:
«Nous devons toujours nous souvenir que bien que nous soyons dans le monde, nous
ne devons pas en faire partie. Nous ne pouvons tout simplement pas suivre les voies du
monde. Nous devons oser être différents. Nous ne devons pas nous laisser influencer
par ceux qui disent que nous sommes des gens bizarres. Le Seigneur a dit aux enfants
d’Israël:
«‹Tu es un peuple saint pour l’Eternel, ton Dieu; et l’Eternel, ton Dieu, t’a choisi, pour que
tu sois un peuple qui lui appartienne en propre parmi tous les peuples qui sont à la sur-
face du sol (Deutéronome 14:2)›» (Ibid.)

168
Lecon 42

Conclusion
Témoignage et tâche Montrez aux jeunes gens les numéros de L’Etoile avec les discours des conférences
générales et reportez-vous encore au tableau. Soulignez le fait qu’ils peuvent connaître la
volonté du Seigneur en lisant, en étudiant et en écoutant les paroles des dirigeants choi-
sis par Dieu, y compris leurs dirigeants locaux, qui reçoivent des directives des Autorités
générales. Témoignez que les directives et les conseils pour résoudre les problèmes
actuels sont à leur disposition. Citez des expériences personnelles, si cela convient.

ACTIVITES
PROPOSEES Proposez aux jeunes gens de faire une ou plusieurs des activités suivantes:
1. Assister à une conférence de région ou à une conférence générale.
2. Se servir des directives actuelles données par les Autorités générales pour préparer
des discours à l’intention de futurs services.
3. Avant la conférence générale, écrire toutes questions possibles puis relever les
réponses dans les discours des Autorités générales.
4. Lire un numéro récent de L’Etoile pour connaître la doctrine de l’Eglise sur des ques-
tions qui les préoccupent.
5. Résumer et rapporter aux autres jeunes gens le message de la Première Présidence
publié dans le dernier numéro de L’Etoile.
6. Envoyer une question à L’Etoile.

169
43 La préparation spirituelle
en vue d’une mission

OBJECTIF Chaque jeune homme doit bien comprendre qu’il doit se préparer spirituellement afin de
bien servir une mission.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Ecritures pour chaque jeune homme.
b. Crayons pour marquer les Ecritures.
2. Faites une copie de la feuille à distribuer «Façons de se préparer spirituellement en
vue d’une mission» pour chaque jeune homme.

NOTE Cette leçon donne aux jeunes gens l’occasion de se préparer spirituellement à leur futur
appel missionnaire. Ils ont besoin de savoir que la spiritualité qu’ils vont acquérir main-
tenant les soutiendra plus tard lorsqu’ils serviront le Seigneur comme missionnaires.
Selon le temps dont vous disposez, vous pouvez, si vous le désirez, consacrer deux
semaines à cette leçon.

DEROULEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Introduction
Demandez aux jeunes gens d’imaginer qu’à notre époque moderne de machines, de
calculatrices, d’ordinateurs et de robots, l’Eglise ait inventé un robot missionnaire.
•Qu’est-ce que le robot missionnaire pourrait faire, aussi bien qu’un missionnaire?
•Quels seraient les avantages d’avoir des milliers de robots missionnaires répartis dans
le monde pour faire l’oeuvre missionnaire? (Réponses possibles: ils pourraient facilement
supporter toutes les fatigues d’une mission; on pourrait les programmer avec toutes les
leçons qu’un missionnaire doit enseigner; on pourrait les programmer de façon telle
qu’ils pourraient parler couramment dans n’importe quelle langue; ils pourraient aussi
être programmés pour répondre exactement aux questions que l’on pose généralement
aux missionnaires; ils pourraient être programmés de façon à respecter les moeurs et
coutumes des pays où ils seraient envoyés, à bien se conduire et à faire preuve de
bonnes manières; ils n’auraient pas de frais de nourriture ni de logement; ils pourraient
remplir de nombreuses missions sans se lasser.)
•Pensez-vous qu’une telle idée marcherait? Pourquoi?
•Quels traits d’un missionnaire efficace ne peuvent être acquis que par des humains?
(Amour, spiritualité, témoignage, enthousiasme, inspiration venant du Saint-Esprit.)
Expliquez que ce sont là des traits spirituels et qu’ils sont essentiels à l’oeuvre mission-
naire. Par exemple, les gens qui étudient l’Eglise ont besoin d’entendre un témoignage
inspiré par le Saint-Esprit. Etant donné que l’oeuvre missionnaire ne peut réussir que si
le missionnaire a de la force spirituelle aussi bien que des capacités physiques, intel-
lectuelles et sociales, un robot ne pourrait jamais faire un bon missionnaire.

Comment un détenteur de la Prêtrise d’Aaron peut-il se préparer en vue de sa


mission?
Discussion Expliquez que pour réussir, chaque missionnaire a besoin de force spirituelle. Exprimez
votre confiance en la capacité de chaque jeune homme d’acquérir la force spirituelle
nécessaire pour être un bon missionnaire.

170
•Qu’est-ce que cela veut dire, avoir de la spiritualité? (Cela veut dire être en relation
avec Dieu pour avoir accès à l’aide qu’il nous envoie sous forme d’amour, de pardon,
d’inspiration, de témoignage, de révélation et de discernement.)
•Pourquoi Dieu ne confère-t-il pas automatiquement la spiritualité aux missionnaires
lorsqu’ils sont mis à part pour aller en mission? (La spiritualité est un trait de caractère
qu’il faut développer comme toute autre faculté que nous possédons.)
•Pourquoi ne devez-vous pas attendre de vous trouver dans le champ de mission pour
vous préparer spirituellement? (C’est une perte de temps que de passer les premiers
mois en mission sans les facultés spirituelles nécessaires pour bien servir.)
•Quel est le meilleur moment pour vous préparer spirituellement en vue d’une mission?
(Quand vous détenez la Prêtrise d’Aaron.)
Citation Spencer W. Kimball a dit:
«Quand je demande plus de missionnaires, je ne demande pas plus de missionnaires
dénués de témoignage ou de missionnaires qui ne sont pas dignes . . .
«Il y a trop de jeunes gens qui arrivent à l’âge d’être missionnaires sans être préparés
pour aller en mission, et, bien sûr, on ne devrait pas les envoyer. Mais ils devraient être
tous préparés» («When the World Will Be Converted», Ensign, Oct. 1974, pp. 7, 8).
Situations et Expliquez que le fait d’être préparé spirituellement donne au missionnaire les qualités
discussion qu’un robot ne pourrait jamais avoir. Après avoir lu les situations suivantes, répondez
à ces deux questions: Pourquoi un robot ne pourrait-il pas faire face de façon adéquate
à cette situation? Que pourriez-vous faire si vous étiez un missionnaire bien préparé
spirituellement?
1. Un des enfants de la famille que les missionnaires sont en train d’instruire est renversé
par une auto et conduit d’urgence à l’hôpital.
2. Un père de famille dit qu’il n’a jamais prié et qu’il n’est pas sûr que Dieu répond aux
prières.
3. Un jeune homme ne voit pas le besoin d’arrêter de fumer et de boire.
4. Dans une famille qui s’intéresse à l’Eglise, la mère dit qu’elle ne s’est jamais sentie
acceptée dans aucune des églises où elle est allée.
Faites ressortir les idées qui suivent: Les robots ne peuvent pas aimer, donner des béné-
dictions, recevoir des réponses à la prière, exercer leur foi ou acquérir un témoignage.
Les humains, eux, le peuvent. Les détenteurs de la Prêtrise d’Aaron peuvent apprendre à
bien faire tout cela, en se préparant ainsi à faire une mission, armés de force spirituelle.
Ecritures et discussion Demandez aux jeunes gens de lire, de marquer et de discuter Doctrine et Alliances 42:14.
•Quelle leçon pouvons-nous tirer de cette Ecriture? ( Nous devons avoir l’Esprit du
Seigneur pour enseigner.)
•Comment pouvons-nous nous préparer à recevoir l’Esprit pour instruire les gens?
Citation et discussion Spencer W. Kimball a expliqué aux candidats missionnaires:
«On doit étudier, méditer, apprendre les Ecritures et édifier son témoignage de façon à
être préparé à enseigner et à former. Le Seigneur a dit: ‹Si vous êtes préparés, vous ne
craindrez pas.› . . . Quiconque envisage une mission doit être instruit et formé pour par-
ticiper immédiatement et correctement au prosélytisme . . .
«Assurément lorsqu’un jeune homme arrive à son dix-neuvième anniversaire, il doit avoir
été préparé à quitter son rôle conventionnel au foyer pour entreprendre le rôle important
du missionnaire sans devoir totalement réorganiser sa vie, ses principes ou sa forma-
tion» (Advice to Young Men: Now Is the Time to Prepare, New Era, juin 1973, p. 9).
•Pourquoi est-il si important qu’un missionnaire ait un témoignage?
•Quand la préparation réclamée par Spencer W. Kimball doit-elle avoir lieu? (Maintenant,
pendant que vous détenez la Prêtrise d’Aaron.)

171
Expliquez que la Prêtrise d’Aaron est aussi appelée la prêtrise préparatoire. Elle prépare
le jeune homme à la Prêtrise de Melchisédek, qui lui donnera la force spirituelle néces-
saire pour bénir et instruire les gens.

De grandes récompenses attendent le missionnaire qui se prépare spirituellement


Histoires et discussion Lisez ces histoires vraies de missionnaires qui s’étaient préparés spirituellement.
Demandez aux jeunes gens de relever les façons dont ces missionnaires se sont pré-
parés spirituellement et comment ils ont été récompensés de leur préparation.
Récit nº 1
«C’était le premier dimanche de ma mission, et on m’avait envoyé dans une nouvelle
branche de l’Eglise, dans le nord du pays de Galles. Mon compagnon et moi vivions
chez les seuls membres de l’endroit. Leur maison était notre église. Notre petite cham-
bre à coucher était la salle de classe des enfants. Ce dimanche-là, la famille Wilkins, qui
étudiait les enseignements de l’Eglise, devait assister à la réunion pour la première fois.
Ils avaient quatre enfants de moins de huit ans, deux garçons et deux filles. Mon com-
pagnon me dit: ‹Je vais instruire la classe des adultes de l’Ecole du Dimanche dans le
salon, et vous instruirez les enfants dans notre chambre.› Je n’avais jamais instruit qui
que ce soit auparavant, mais il y avait quelques histoires de Jésus qui étaient devenues
mes histoires favorites au cours des années. Je les trouvai facilement dans les Ecritures
et je relus la parabole du bon berger qui avait quitté ses quatre-vingt-dix-neuf brebis pour
aller à la recherche de son agneau perdu. J’eus le sentiment que les enfants aimeraient
cette histoire autant que moi. Je découpai quelques sujets pour tableau de flanelle. Puis
je m’agenouillai dans ma chambre en priant pour que la première leçon dans l’Eglise de
ces deux garçonnets et de ces deux fillettes soit une bonne leçon. Quand la famille arri-
va, la Sainte-Cène commença, et bientôt j’entrai dans notre salle de classe improvisée
pour l’Ecole du Dimanche. Les enfants trouvèrent amusant de s’asseoir sur le lit de mon
compagnon tandis que je m’asseyais sur le mien pour les instruire. L’Esprit du Seigneur
nous toucha tous (ce jour-là). Aujourd’hui, dix-huit ans
plus tard, un des garçons est membre d’un épiscopat, après être rentré de sa mission.
L’autre garçon est marié, et sa femme s’est jointe à l’Eglise depuis son mariage. Les
deux filles se sont mariées au temple et élèvent leurs enfants dans l’Eglise.»
•Quelles tâches spirituelles ce missionnaire a-t-il dû accomplir au cours de la première
semaine de sa mission? (Se servir des Ecritures, prier et enseigner par l’Esprit.)
•Quel a été le résultat de la préparation spirituelle de ce missionnaire ? (Il a été capable
d’enseigner l’Evangile aux enfants, bien qu’il ne l’ait jamais fait auparavant.)
•Que pourriez-vous faire maintenant afin d’être préparé spirituellement comme ce
missionnaire?
Récit nº 2
«Je restai dans le nord du pays de Galles trois semaines et demie seulement. Quatre
jours après avoir baptisé frère et soeur Wilkins dans l’Atlantique, je fus transféré à
Chester, en Angleterre. Mon nouveau compagnon et moi nous mîmes immédiatement au
travail pour ouvrir un nouveau territoire. Parce que c’était un nouveau territoire, il n’y avait
pas d’autres détenteurs de la prêtrise ni d’autres missionnaires dans un rayon de vingt
kilomètres de chez nous. Tout marcha bien jusqu’au matin où mon compagnon s’est levé
plié par la douleur. Son appendice était prêt à éclater. Il me demanda de lui donner une
bénédiction. Je sentis que le Seigneur voulait qu’il reçoive une bénédiction et que je la
lui donne, bien que je n’aie jamais donné de bénédiction à un malade auparavant. Après
avoir prié pour recevoir de l’aide, je le bénis au nom de Jésus-Christ. Après cela, tout se
passa bien pour mon compagnon. Je l’emmenai à l’hôpital, où il fut bien soigné.»
•Quelle fut la récompense de la préparation spirituelle dans ce cas-là? (Le missionnaire
était préparé à agir au nom de Jésus de la façon dont Jésus aurait agi s’il avait été là.)

172
Lecon 43

•Quel genre de préparation spirituelle pourriez-vous entreprendre maintenant pour


pouvoir avoir une expérience semblable à celle de ce missionnaire? (Etudier la Prêtrise
de Melchisédek et apprendre comment on accomplit les ordonnances de cette prêtrise;
apprendre aussi quelles sont les vertus spirituelles qui rendent un homme digne de se
servir de la sainte prêtrise.)
Récit nº 2 (suite)
«A cause de l’opération chirurgicale subie par mon compagnon pour son appendicite, je
fus transféré à 160 kilomètres de là, à Mansfield (Angleterre). Mon nouveau compagnon
était là depuis deux mois et avait instruit quelques personnes, mais celles-ci n’avaient
pas manifesté beaucoup d’intérêt pour l’Eglise. Il proposa que nous jeûnions et priions
pour pouvoir instruire de nouvelles familles. A ce moment-là il y avait environ vingt-cinq
membres qui venaient régulièrement aux réunions de l’Eglise. A la fin de notre jeûne,
nous reçûmes l’assurance que le Seigneur désirait que nous instruisions un grand nom-
bre de gens. Après trois semaines, il y avait environ quarante-cinq personnes qui assis-
taient à l’église, dont près de la moitié étaient les gens que nous venions de contacter.
Nous fûmes occupés pendant des mois à enseigner et à baptiser.»
•Quelles ont été, dans ce cas, les récompenses de la préparation spirituelle? ( L’Eglise
a grandi de façon spectaculaire pendant un certain temps dans cette région.)
•Quel genre de préparation spirituelle a changé les choses pour ces deux mission-
naires? (Ils ont pu jeûner et prier dans le même but, ce qui a créé une parfaite unité
entre eux.)

Conclusion
Feuille à distribuer Expliquez que le vrai résultat d’une mission est d’aider les gens à s’engager sur la voie
et exhortation de la vie éternelle. Les capacités spirituelles que les jeunes gens acquièrent maintenant
feront d’eux des missionnaires efficaces.
La feuille à distribuer «Façons de se préparer spirituellement en vue d’une mission» peut
être utilisée en classe ou remplie chez soi.
Demandez à chaque jeune homme de faire ce qui suit:
1. Lire les Ecritures au bas de la feuille à distribuer, et écrire la référence scripturaire
dans l’espace en blanc qui convient à la catégorie de préparation spirituelle.
Répondre à la question qui correspond à chaque catégorie. Placer la feuille où elle
pourra lui rappeler certaines choses qu’il doit faire pour se préparer spirituellement
à sa mission.
2. A partir d’aujourd’hui, demander à son Père céleste, chaque jour, de l’aider à le
préparer spirituellement à remplir une mission.
3. Au cours de la semaine prochaine, trouver deux histoires dans les Ecritures qu’il pour-
rait enseigner à quelqu’un pendant sa mission.

173
Façons de se préparer spirituellement
en vue d’une mission
Trouver et lire chaque passage d’Ecritures indiqué au bas de la page. L’associer à la caté-
gorie correcte de préparation, et répondre à la question au sujet de ce genre de préparation
spirituelle.
1. Par les mérites personnels
Ecriture: _____________________________
Quel est le rapport entre être digne et pouvoir enseigner l’Evangile aux autres?

2. Par le jeûne et la prière


Ecriture: _____________________________
Comment le fait d’apprendre à jeûner et à prier peut-il aider à être un missionnaire
spirituellement utile?

3. Par l’obéissance et le dévouement


Ecriture: _____________________________
Comment est-on mieux préparé spirituellement qu’un robot missionnaire si on a appris
l’obéissance et le dévouement?

4. En lisant les Ecritures


Ecriture 1: __________________________
Ecriture 2: __________________________
Comment est-on préparé plus spirituellement en lisant et en étudiant les Ecritures?

Ecritures:
Alma 17:2
Alma 17:3
Doctrine et Alliances 4:2
Doctrine et Alliances 42:12
Doctrine et Alliances 105:35

174
Se préparer maintenant
pour le mariage au temple 44
OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre que pour être digne des bénédictions du
mariage au temple, il faut se préparer soigneusement pendant toute sa jeunesse.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Ecritures pour chaque jeune homme.
b. Crayons pour marquer les Ecritures.
2. Procurez-vous une copie des questions posées au cours de l’entretien avec votre évêque
ou votre président de branche pour obtenir une recommandation à l’usage du temple.
3. Revoyez les conseils sur les sorties en couple à la page 6 de Jeunes, soyez forts.

DEROULEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Le mariage au temple est une bénédiction
Histoire Demandez aux jeunes gens de réfléchir en silence aux bénédictions qu’ils ont reçues
pour déterminer laquelle est la plus grande, tandis que vous racontez l’histoire suivante
de Bruce R. McConkie.
«Lors d’une discussion sérieuse, ma femme et moi, . . . nous comptions nos nom-
breuses bénédictions. Nous citâmes tout un tas de choses qui nous étaient arrivées
grâce à l’Eglise, à notre famille, au rétablissement de la vérité éternelle à notre époque,
puis la discussion atteignit son point culminant lorsqu’elle posa cette question: ‹Quelle
est la plus grande bénédiction que tu aies jamais reçu de ta vie?›
«Sans un instant d’hésitation je dis: ‹La plus grande bénédiction de ma vie a été le 13
octobre 1937 à Il h 20, lorsque j’ai . . . ›»
Interrompez l’histoire à ce point, et demandez:
•Que croyez-vous qu’ait été la plus grande bénédiction de frère McConkie?
Donnez le temps aux jeunes gens de répondre, puis terminez ainsi l’histoire.
«‹ . . . lorsque j’ai eu la bénédiction de m’agenouiller à l’autel du Seigneur dans le temple
de Salt Lake City, et que je t’ai reçue comme épouse éternelle.›
«‹C’est bien, tu as réussi à cet examen›, dit-elle.
«Je crois que la chose la plus importante qu’un saint des derniers jours puisse jamais
faire en ce monde, c’est épouser la personne qui lui convient à l’endroit qui convient
devant l’autorité qui convient; et qu’ensuite . . . la chose la plus importante qu’il reste à
faire pour tout saint des derniers jours, c’est vivre de manière à ce que les termes et les
conditions de l’alliance . . . restent en vigueur . . . maintenant et à jamais» (Bruce R.
McConkie, «Agency or inspiration?», New Era, janvier 1975, p. 38).
Tableau, Ecriture •Pourquoi notre Père céleste désire-t-il que ses fils et ses filles se marient au temple?
et discussion Inscrivez la réponse des jeunes gens au tableau.
Pour qu’ils puissent répondre à cette question, demandez aux jeunes gens de lire et de
marquer Doctrine et Alliances 131:1-4. Expliquez que le mariage au temple est néces-
saire pour pouvoir entrer dans le plus haut royaume des cieux. Le mariage au temple est
donc une bénédiction précieuse que nous accorde notre Père céleste.
Citation Spencer W. Kimball a dit:
«Le Seigneur unit Adam et Eve.. et célébra un mariage sacré pour qu’ils soient mari et
femme . . .

175
«Il est normal de se marier, et il est normal et convenable d’avoir des enfants . . .
«Tout le monde devrait désirer se marier et tout le monde devrait envisager de se
marier . . .
«Le mariage est peut-être la plus essentielle de toutes les décisions, celle qui a le plus
d’effets à long terme parce qu’elle a des effets non seulement sur le bonheur immédiat,
mais aussi sur les joies éternelles» (Discours prononcé au Salt Lake Institute of Religion,
le 22 octobre 1976).

Nous devons être dignes de recevoir les bénédictions du mariage au temple


Présentation du Expliquez qu’afin de pouvoir participer au bonheur immédiat et aux joies éternelles du
consultant mariage au temple, nous devons être dignes d’entrer dans le temple et de recevoir ces
bénédictions.
Lorsque les membres de l’Eglise désirent aller au temple, ils doivent avoir un entretien
avec l’évêque ou le président de branche et un membre de la présidence de pieu ou de
mission. Chaque année après cela, les membres qui désirent continuer à aller au temple
ont un entretien avec ces dirigeants de la prêtrise au sujet de leur dignité personnelle. Si
ces frères trouvent le membre digne, ils lui donnent une recommandation à l’usage du
temple.
•Quelles questions sont posées au cours de l’entretien pour la recommandation à
l’usage du temple?
Donnez le temps aux jeunes gens de répondre, puis dites-leur que vous allez leur lire
toutes les questions de base faisant partie de cet entretien. Chaque jeune homme y
répondra mentalement et honnêtement. Indiquez clairement qu’ils ne doivent pas répon-
dre à ces questions à haute voix. Après ces questions, les jeunes gens devraient savoir
ce qu’ils font de bien et doivent continuer à faire, et déterminer ce dont ils doivent se
repentir.
Lisez aux jeunes gens les questions posées lors de l’entretien pour la recommandation à
l’usage du temple.
Rappelez aux jeunes gens que ce sont là les règles que le Seigneur nous impose pour
que nous puissions entrer dans sa maison. Le fait de remplir ces conditions nous pro-
curera joie et bonheur.
Citation •Quand devez-vous vous préparer au mariage au temple?
Pour aider les jeunes gens à répondre à cette question, lisez-leur la déclaration suivante
d’Harold B. Lee:
«C’est aujourd’hui que les jeunes doivent commencer à mettre leur vie en ordre afin
d’être trouvés dignes le moment venu d’aller à la maison du Seigneur et d’être édifiés et
sanctifiés par la cérémonie du temple» («Enter A Holy Temple», Improvement Era, juin
1967, p. 144).
Soulignez que c’est maintenant qu’il faut se préparer à être digne d’entrer dans le tem-
ple. Nous savons ce que le Seigneur exige de nous, et nous devons le faire.

La préparation au mariage céleste exige un effort personnel


Discussion Expliquez que Satan essaie de toutes ses forces de nous pousser à pécher afin que
nous ne puissions pas satisfaire à toutes les conditions requises pour entrer dans
le temple. C’est pour cela que la préparation au mariage au temple exige un effort
personnel.
•Que pouvons-nous faire maintenant pour nous préparer au mariage céleste?
Réponses possibles: aimer Dieu et notre prochain comme le Seigneur nous l’a com-
mandé, être honnête, être chaste, prier régulièrement, respecter et soutenir la prêtrise,
payer la dîme complète, respecter la loi du jeûne, suivre la Parole de Sagesse, donner le
bon exemple, parler poliment, honorer nos parents.

176
Lecon 44

Assurez aux jeunes gens que le Seigneur les aidera à tenir leur engagement de se ma-
rier au temple, s’ils obéissent à ses commandements.
Suivant l’âge et les conditions des jeunes gens, discutez des conseils donnés sur les
sorties en couple qui figurent à à la page 6 de Jeunes, soyez forts (34285 140).
Tableau, citation Dessinez le diagramme suivant au tableau et expliquez que Spencer W. Kimball a donné
et discussion le conseil suivant pour aider à se préparer personnellement au mariage au temple.
Dessinez le diagramme tel qu’il figure ci-dessous et demandez aux jeunes gens d’identi-
fier chaque partie lorsque vous lisez la citation.

Vie éternelle
Exaltation

Mariage
éternel

Une
mission

Séminaire
et institut

«Lorsque je visite les pieux de Sion, je me sers du tableau pour bien illustrer les choses
que je considère très importantes . . . Je trace une série de cercles, et dans le cercle
supérieur j’écris ‹Vie éternelle ou exaltation› . . .
«En suivant la ligne—le sentier droit et resserré qui conduit à la vie éternelle, que peu de
gens trouvent—j’écris dans le deuxième cercle ‹Mariage éternel›. C’est la porte qui mène
à l’exaltation . . .
«Ensuite, je trace généralement un troisième cercle au tableau et je demande . . . lequel
de tous les programmes de l’Eglise est celui qui offre la contribution la plus immédiate et
la plus importante au mariage éternel en tant qu’objectif intermédiaire vers la vie éternelle
- notre but ultime - et qui remplira le mieux ce troisième cercle . . . Ils proposent à peu

177
près tout ce que vous pouvez imaginer . . . Finalement, nous nous mettons d’accord sur
le seul programme qui nous procure tout ce qu’ils considèrent unanimement comme la
contribution la plus importante au mariage éternel, et c’est, bien sûr, la mission . . .
« . . . De 80 à 90 pour cent de tous les jeunes hommes et les jeunes filles qui remplis-
sent une mission honorable se marient au temple . . .
«Nous traçons un autre cercle sur ce sentier droit et resserré qui mène à la vie éternelle.
La question se pose alors: Que mettre dans ce quatrième cercle? . . .
«Eh bien, il n’y a qu’une seule chose à y mettre . . . et c’est le programme des sémi-
naires et des instituts» («Circles of Exaltation», summer school devotional address,
Department of Seminaries and Institutes of Religion, Brigham Young University, 28 juin
1968).
•Comment le fait de faire une mission peut-il vous aider à vous préparer au mariage?
•Que vous attendez-vous à apprendre, lorsque vous serez en mission, qui vous aidera
dans votre mariage?
•Comment le séminaire et l’institut peuvent-ils vous préparer au mariage au temple?
•Comment le fait d’assister au séminaire vous a-t-il aidé?
Indiquez que chaque jeune homme possède la capacité de suivre le sentier droit et
resserré et qu’il a des parents et des dirigeants ecclésiastiques qui l’aiment et qui
l’aideront à suivre ce sentier.

Conclusion
Citation En guise de conclusion, lisez cette pensée de Spencer W. Kimball:
«Voici le thème du mormonisme . . . Le mariage, la famille, le foyer, les enfants, les
petits-enfants, et tout ce qui est beau et glorieux . . . Il est naturel qu’une fille regarde
vers les garçons et que les garçons regardent vers les filles et les demandent en
mariage au moment qui convient, afin de se marier et d’être scellés pour l’éternité. C’est
naturel. C’est ainsi que le Seigneur l’a fait» (Address at Young Women Seminar Banquet,
Salt Lake City, 28 avril 1977).
Témoignage Rappelez aux jeunes gens qu’ils doivent être reconnaissants de la grande bénédiction
qu’est le mariage au temple. Le Seigneur a prescrit les conditions de dignité pour entrer
dans sa maison, et c’est maintenant le moment de commencer à se préparer diligem-
ment au mariage céleste et aux joies et au bonheur qu’il peut apporter.
Exhortation Invitez les jeunes gens à réfléchir à une chose qu’ils peuvent faire pendant la semaine
qui suit pour se préparer au mariage au temple, et exhortez-les à faire de la préparation
au temple une partie intégrante de leur vie quotidienne.

178
L’enseignement au
foyer efficace 45
OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre les responsabilités et les principes fondamen-
taux qui permettent un enseignement au foyer efficace.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Ecritures pour chaque jeune homme.
b. Crayons pour marquer les Ecritures.
c. Crayon et papier pour chaque jeune homme.
2. Faites une copie de la feuille à distribuer «Analyse scripturaire» pour chaque jeune
homme.
3. Si la cassette vidéo est disponible dans votre secteur, passez la troisième partie de
L’enseignement: un dévouement renouvelé (53007 140)

NOTE Cette leçon expliquera ce qu’est un bon instructeur au foyer et comment chaque jeune
homme peut devenir un meilleur instructeur au foyer.

DEROULEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Qu’est-ce qui fait un bon instructeur au foyer?
Tableau et discussion •Quelles sont les qualités et les habitudes qui font un bon joueur de football (ou d’un
autre type de personne adaptée à votrre culture)? Ecrivez au tableau les réponses des
jeunes gens.
Après avoir terminé cette liste, expliquez qu’il y a des qualités et des habitudes parti-
culières qui rendent apte à toute activité de valeur.
•Quelles sont les qualités et les habitudes qui font un bon instructeur au foyer?
Inscrivez les réponses des jeunes gens au tableau. Cette liste pourra comprendre: être
aimable, bien préparé, dynamique, porté à la prière, constant, ponctuel, plein d’intérêt,
serviable, et exemplaire.
Discutez des idées indiquées au tableau, en ajoutant toute autre idée digne de consi-
dération. Par exemple, votre discussion de l’expression porté à la prière pourrait être
guidée par ces questions:
•Comment un bon instructeur au foyer se sert-il de la prière? (Il prie en privé pour la
famille à laquelle il va rendre visite; il prie avec son compagnon de visite avant d’aller
instruire ses familles; il prie avec chaque famille à la fin de la visite (avec l’approbation
du chef de famille].)
•Comment la prière peut-elle aider à devenir un meilleur instructeur au foyer?
En discutant de l’idée qu’un bon instructeur au foyer se soucie de chaque membre de la
famille qu’il est chargé d’instruire, dressez la liste, au tableau, des choses qu’il doit faire
pour prouver son intérêt. Cette liste peut inclure: souhaiter les anniversaires, ou exprimer
ses sentiments à toute occasion spéciale telle que baptêmes, discours prononcés à
l’église, ordinations, bénédictions, décès, succès à l’école, au travail, à l’église ou dans
la collectivité, et toute autre manifestation d’intérêt personnel à chaque individu.
Discussion •Comme instructeur au foyer, que devez-vous enseigner?
Discutez de l’importance d’être prêt à donner un message de valeur aux familles que
vous instruisez. Vous pouvez puiser des idées de message dans les Ecritures, le

179
message de la Première Présidence dans L’Etoile, d’autres discours des Autorités
générales, votre dirigeant de la prêtrise, l’évêque de votre paroisse, ainsi que les deman-
des particulières des chefs des familles que vous instruisez.
•Pourquoi est-il important de préparer les messages en fonction de chaque famille que
vous instruisez? (Chaque famille mérite qu’on lui donne un message utile, bon et qui
réponde à ses besoins particuliers.)

L’enseignement au foyer est un devoir de la prêtrise


Ecriture et discussion Expliquez que l’enseignement au foyer n’est pas simplement l’occasion de rendre visite
aux voisins ou d’aider l’évêque, mais c’est un devoir révélé par le Seigneur à ceux qui
détiennent la prêtrise. Demandez aux jeunes gens d’ouvrir leur Doctrine et Alliances à la
section 20 et de lire le chapeau de cette section.
•Quand cette révélation a-t-elle été donnée? (En avril 1830, quand l’Eglise a été orga-
nisée, juste au commencement.)
•Qui a donné cette révélation à Joseph Smith? (Jésus-Christ.)
Rappelez aux jeunes gens que Jésus-Christ est le chef de l’Eglise.
Demandez aux jeunes gens de lire le verset 38 et de souligner les mots «Devoir des . . .
prêtres, instructeurs, diacres». Faites-leur lire ensuite les versets 53 à 59 et souligner
les mots clés se rapportant à l’enseignement au foyer: avertir, interpréter, exhorter,
enseigner, inviter.
Donnez à chaque jeune homme une copie de la feuille à distribuer, «Analyse scrip-
turaire», et discutez des mots soulignés.
Activité Ecrivez au tableau les cinq mots clés que vous avez soulignés au verset 59, puis deman-
dez à chaque jeune homme d’en choisir un dont il parlera aux autres jeunes gens.
Chacun pourra répondre à une question du genre: «Comment puis-je mieux me préparer
à (terme qu’il a choisi)?» Ou bien «Il est important pour moi qui suis instructeur au foyer
de (terme qu’il a choisi) parce que . . . ».
Donnez deux minutes aux jeunes gens pour inscrire leurs premières idées sur une feuille
de papier. Demandez alors à chacun de lire ses réponses. Si vous avez moins de cinq
jeunes gens, vous devrez commenter les mots qu’ils n’ont pas choisis. Si vous en avez
plus de cinq dans votre classe, vous pouvez demander à plusieurs jeunes gens de dis-
cuter du même terme afin qu’ils aient tous l’occasion de participer.
Histoire Vous pouvez terminer la leçon par l’histoire vraie d’un instructeur au foyer qui a pris au
sérieux ses devoirs indiqués aux versets 53 et 55. Il avait l’honneur de rendre visite à
Joseph Smith, le prophète, et à sa famille.
«J’étais concient de ma faiblesse quand j’allais rendre visite au prophète et à sa famille
en tant qu’instructeur au foyer. J’avais presque envie de refuser ma tâche. J’allai finale-
ment jusqu’à sa porte et j’y frappai. Un instant plus tard, le prophète se tint à la porte. En
tremblant je lui dis:
«‹Frère Joseph, je suis venu vous rendre visite en tant qu’instructeur au foyer, si cela
vous convient.›
«Il me dit: ‹Entrez donc, frère William; je suis heureux de vous voir. Asseyez-vous ici. Je
vais chercher ma famille.›
«Tous arrivèrent bientôt et s’assirent. Il me dit alors: ‹Frère William, je me remets ainsi que
ma famille entre vos mains›, et il s’assit. ‹Alors, frère William›, me dit-il, ‹posez-nous
toutes les questions que vous voudrez.›
«A ce moment-là, j’avais cessé d’avoir peur et de trembler, et je lui dis: ‹Frère Joseph,
essayez-vous de vivre votre religion?›
«Il me répondit: ‹Oui.›
«Je lui dis alors: ‹Priez-vous en famille?›
«Il me répondit: ‹Oui.›

180
Lecon 45

«‹Enseignez-vous à votre famille les principes de l’Evangile?›


«Il me répondit: ‹Oui, j’essaie de le faire.›
«‹Bénissez-vous les repas?›
«Il me répondit: ‹Oui.›
«‹Essayez-vous de vivre en paix et en harmonie au sein de votre famille?›
«Il me répondit qu’il le faisait.
«Je me tournai alors vers son épouse, soeur Emma, et je lui dis: ‹Soeur Emma, essayez-
vous de vivre votre religion? Enseignez-vous à vos enfants à obéir à leurs parents? Leur
enseignez-vous à prier?›
«Elle répondit à toutes ces questions: ‹Oui. J’essaie de le faire.›
«Je me tournai alors vers Joseph et lui dis: ‹J’ai fini de poser des questions en tant
qu’instructeur; si vous voulez maintenant me donner des conseils, je serai heureux de les
recevoir.›
«Il me dit: ‹Dieu vous bénisse, frère William. Si vous êtes humble et fidèle, vous aurez la
capacité de résoudre toutes les difficultés que vous pourrez rencontrer en tant qu’ins-
tructeur.›
«Je les quittai ensuite en le bénissant ainsi que sa famille, en tant qu’instructeur»
(William Farrington Cahoon, dans «Recollections of the Prophet Joseph Smith», Juvenile
Instructor, 15 août 1892, pp. 492,493)

Conclusion
Exhortation Demandez aux jeunes gens de chercher comment devenir des instructeurs au foyer
efficaces. Dites aux jeunes gens de discuter la feuille à distribuer «Analyse scripturaire»
avec leurs parents et leur compagnon d’enseignement au foyer pour avoir des idées.
Note au consultant Les Ecritures figurant sur la feuille à distribuer renvoient précisément aux devoirs des
instructeurs dans la Prêtrise d’Aaron. Cependant, les prêtres ont tous les devoirs des
instructeurs et certains devoirs supplémentaires, et les diacres doivent assister les
instructeurs quand on le leur demande.

181
Analyse scripturaire
D&A 20
53. «Le devoir de l’instructeur est de toujours veiller sur [les membres de] l’Eglise, d’être avec
eux et de les fortifer.»
Devoir de l’instructeur: Se rappeler que cela a été donné par le Seigneur en personne.
Veiller: L’enseignement au foyer fournit à l’instructeur un moyen de veiller.
Toujours: Une visite par mois, est-ce toujours?

54. «De voir qu’il n’y ait pas d’iniquité dans l’Eglise, ni de dureté réciproque, ni de mensonge,
de calomnie ou de médisance.»

55. «De veiller à ce que [les membres de] l’Eglise se réunissent souvent et à ce que tous les
membres fassent leur devoir.»

56. «Et il doit prendre la direction des réunions en l’absence de l’ancien et du prêtre–»

57. «Et il doit toujours être aidé, dans tous ses devoirs dans l’Eglise, par les diacres, si l’occa-
sion s’en présente.»
Voir: C’est la manière de veiller dans l’enseignement au foyer. Soulignez et numérotez les
sept choses que le Seigneur demande de surveiller.
Calomnie ou médisance: Que signifie calomnier ou médire?
58. «Mais ni les instructeurs, ni les diacres n’ont l’autorité de baptiser, d’administrer la Sainte-
Cène ou d’imposer les mains.»

59. «Cependant, ils doivent avertir, interpréter, exhorter et enseigner et inviter tout le monde à
venir au Christ.»
Interpréter: Cela signifie défendre ou expliquer en profondeur.
Exhorter: Cela signifie inviter fermement.
Soulignez et continuez de numéroter les cinq choses que doivent faire les instructeurs.

182
Eviter l’influence
corruptrice des médias 46
OBJECTIF Chaque jeune homme doit reconnaître et éviter l’influence corruptrice de la télévision, de
la radio, des films, des livres et des magazines.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Ecritures pour chaque jeune homme.
b.Crayons pour marquer les Ecritures.
2. (Facultatif) Préparez un oeuf dur, blanc si possible; un récipient contenant assez d’eau
pour couvrir l’oeuf; une cuiller et un colorant alimentaire pour la démonstration. Une
cuillerée de vinaigre dans l’eau facilitera l’absorption du colorant par l’oeuf.
3. Préparez trois affiches d’après les trois sections du «Guide pour évaluer l’influence
des médias», que vous trouverez à la fin de la leçon. Vous pourriez les écrire aussi au
tableau, si vous pouvez vous arranger pour ne révéler qu’une section à la fois.
4. Préparez une copie du «Guide pour évaluer les influences des médias», pour chaque
jeune homme.
5. Relisez les conseils sur les médias figurant aux pages 10 et 11 de Jeunes, soyez forts
(34285 140)

DEROULEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON L’influence corruptrice des divers médias est un des outils les plus puissants de
Satan
Discussion •Quels produits ménagers sont à la fois utiles et nocifs? (Insecticides, engrais, produits
chimiques, produits de nettoyage, essence, médicaments.)
•Quand ces produits sont-ils utiles?
•Quand sont-ils nocifs?
Concluez qu’ils sont utiles ou nocifs selon la façon dont on s’en sert.
Tableau et discussion Dessinez au tableau un crâne et deux tibias croisés.

•Que pensez-vous lorsque vous voyez ce symbole universel sur l’étiquette d’un produit?
(C’est un avertissement de ce qui peut arriver au corps si le produit toxique est mal
employé.)

183
Expliquez qu’il y a d’autres choses dans la vie qui peuvent être soit utiles, édifiantes et
fortifiantes, soit nocives et même mortelles pour notre esprit. Bien que certaines influ-
ences ne portent aucun symbole de mort, nous savons qu’elles peuvent être nocives
parce que les prophètes nous mettent continuellement en garde contre elles.
•A votre avis, quelles peuvent être ces influences?
Donnez le temps aux jeunes gens de réfléchir et de faire des commentaires. Amenez-les
à proposer l’influence des médias tels que les magazines, la musique, la télévision et les
films. Ecrivez les suggestions des jeunes gens au tableau.
•Comment peuvent-elles être utilisées d’une manière bénéfique?
•Comment peuvent-elles être nocives? (Elles servent à des fins immorales et obscènes.)
Citation et discussion Lisez la déclaration suivante de la Première Présidence:
«Les preuves abondent des effets destructeurs de l’obscénité . . .
«Nous . . . sommes très inquiets de cette croissance de l’obscénité sous forme
imprimée, sur disque et sur bande magnétique, à la télévision et au cinéma . . .
«Nous . . . recommandons expressément à tous les saints des derniers jours . . .
d’éviter les indécences sous toutes leurs formes insidieuses» (Déclaration de la Première
Présidence, Church News, 7 octobre 1972, p. 5)
•A votre avis, quels effets nocifs peuvent produire la musique suggestive, les magazines
pornographiques, les films et les spectacles immoraux à la télévision, et la publicité pour
le tabac et l’alcool?
Aidez les jeunes gens à comprendre que les pensées implantées dans l’esprit y restent
à jamais. Les mauvaises pensées nous rendent insensibles à ce qui est bien et à ce qui
est mal. Elles chassent les bonnes pensées, et le Saint-Esprit ne peut pas demeurer en
nous.
Citation Spencer W. Kimball nous a mis en garde contre les dangers qu’il y a à se soumettre aux
influences dégradantes des médias: «Assurément la tragédie . . . commence souvent par
une visite à un cinéma projetant des films pornographiques ou en feuilletant un maga-
zine obscène. Le chemin qui mène aux graves péchés que sont la fornication, l’adultère
et l’homosexualité peut commencer lui aussi par le spectacle de certains des pro-
grammes orientés sur le sexe et la violence que l’on passe maintenant à la télévision»
(Conference Report, octobre 1976, p. 6 ou Ensign, novembre 1976, p. 6).
Aidez les jeunes gens à comprendre que les effets de ces influences dégradantes ne se
manifestent pas immédiatement. Nous pouvons nous laisser miner spirituellement pro-
gressivement, jour après jour, semaine après semaine jusqu’au moment où nous
sommes devenus aveugles à la réalité, insensibles à l’Esprit du Seigneur et engloutis par
les influences mauvaises qui mènent au péché.
Affiche Montrez l’affiche intitulée «Les outils de Satan», ou découvrez la première liste que vous
avez écrite au tableau.
Spencer W. Kimball a décrit le fonctionnement de cette sape spirituelle: «Lucifer, dans
ses complots diaboliques, séduit ceux qui n’y prennent pas garde et utilise tous les
instruments dont il dispose . . .
«Il utilise [indiquez sur l’affiche les points mentionnés] (1) la logique pour semer la confu-
sion et (2) ses justifications pour détruire. Il (3) joue sur le sens des mots, (4) ouvre les
portes centimètre par centimètre, et (5), nous conduit du blanc le plus pur, à travers
toutes les nuances du gris, jusqu’au noir le plus sombre» («President Kimball Speaks Out
on Morality», Ensign, novembre 1980, p. 94; numéros ajoutés).
Discutez des «outils» figurant sur la liste.

184
Lecon 46

Démonstration et Pour illustrer comment les outils ou méthodes de Satan peuvent nous affecter peu à peu,
discussion facultatives faites la démonstration suivante. Plongez un oeuf dur dans du colorant une fois seule-
ment. (Cela pourrait représenter le fait de regarder une seule image pornographique.)
L’oeuf sera à peine teinté. Replongez l’oeuf dans le colorant plusieurs fois, en l’arrosant
de colorant avec une cuillère. (Cela pourra représenter des plaisanteries osées, un film
pornographique, une chanson grivoise). Montrez aux jeunes gens que chaque fois que
l’oeuf est plongé dans le colorant, la coquille devient plus foncée.
•Jusqu’où pourrait mener le fait de s’exposer continuellement à ces choses?
Dites-leur qu’ils pensent peut-être: «Cela n’a rien à voir avec moi. Je ne vais pas permet-
tre à ces choses de me changer. Je suis plus fort que cela.»
•Quelle erreur y a-t-il dans ce raisonnement?
Expliquez qu’ils peuvent penser que ces choses ne les affecteront pas personnellement
autant qu’elles affectent les autres. Cependant, comme l’a dit Spencer W. Kimball, c’est
peut-être une affaire de degré. Les effets négatifs de ces choses peuvent demeurer
imperceptibles jusqu’à ce qu’il devienne impossible de les effacer.
Ecritures et discussion Demandez aux jeunes gens de lire et de marquer 2 Néphi 28:20-22 et Moroni 9:20.
•Que cela veut dire être «sans principes et au-delà de tout sentiment»?
•Comment pouvons-nous nous accoutumer à la présence de ces influences autour de
nous au point de devenir incapables de discerner ce qui est avilissant et ce qui ne l’est
pas?
•Comment les principes de droiture peuvent-ils nous aider à éviter ce piège?

Nous devons juger des influences des médias pour éviter ce qui est avilissant
Affiche et discussion •Quels critères pouvons-nous utiliser pour savoir si quelque chose est bon ou mauvais?
Le président Benson nous a donné des critères pour nous permettre de juger de l’influ-
ence des médias. Bien qu’il parle surtout de nos lectures, les mêmes critères s’ap-
pliquent aux autres médias.
Montrez l’affiche «Guide pour évaluer les influences des médias», ou dévoilez les critères
déjà écrits au tableau:
«Aujourd’hui, devant l’abondance de livres à notre disposition, la marque d’un homme
vraiment éduqué est de savoir quoi ne pas lire . . . Comme la mère de John Wesley* l’a
conseillé à son fils: ‹Evite (1) tout ce qui affaiblit ta raison, (2) diminue la sensibilité de ta
conscience, (3) obscurcit ta compréhension de Dieu, (4) t’enlève ton appréciation des
choses spirituelles . . . (5) et augmente le pouvoir du corps sur l’esprit.›
«Le fait qu’un livre est vieux ne lui confère pas nécessairement de la valeur. Le fait qu’un
auteur a écrit un bon livre ne signifie pas nécessairement que tous ses livres méritent votre
attention. Ne faites pas de votre esprit une décharge où les autres peuvent déverser leurs
immondices. Il est plus difficile de purger l’esprit de lectures corrompues que de purger le
corps d’aliments gâtés, et cela est plus nuisible à l’esprit» («In His Steps», 1979 Devotional
Speeches of the Year, Provo, Utah, Brigham Young University Press, 1980, p.61).
•Comment pouvez-vous employer ces cinq critères pour décider de ce que vous allez
lire ou regarder?
Demandez aux jeunes gens de lire et de marquer Moroni 7:15-17.
•Quelles directives cette Ecriture nous donne-t-elle pour juger des films et des specta-
cles de télévision?
•Quelle est la première manière d’éviter de telles influences?
•Que devons-nous faire si nous sommes exposés au mal et à des influences avilissantes?
*John Wesley (1703-1791), homme religieux anglais, fondateur du méthodisme (NdT). Discutez de chacun de
ces cinq effets sur l’esprit, la conscience et la spiritualité. Aidez les jeunes gens à comprendre que les influ-
ences dégradantes des médias peuvent forcer le Saint-Esprit à se retirer, nous laissant ainsi sans protection.

185
Affiche et citation Montrez l’affiche intitulée «Comment éviter les influences avilissantes»
H. Burke Peterson, ancien membre de l’Episcopat président, a donné les conseils
suivants:
« . . . Nous ne devons ni aller voir des films immoraux, ni en parler. Il ne doit pas être
question pour vous de magazines, d’images ou d’histoires pornographiques . . . Avez-
vous le courage de quitter la salle de cinéma lorsqu’on projette un film obscène, ou bien
est-ce que vous écoutez et regardez en vous disant: ‹Ce n’est que passager› ou ‹Tout le
monde regarde; ce doit être acceptable›? Avez-vous le courage d’exclure de votre foyer
les spectacles de télévision remplis de conversations osées et même d’expériences
sexuelles? Avez-vous récemment réfléchi à l’efficacité avec laquelle ces spectacles
percent même les esprits les plus forts? . . . Nous ne devons pas nous nourrir de ces
ordures» (dans Conference Report, octobre 1980, pp. 56,57; ou Ensign, novembre 1980,
pp. 38-39; italiques ajoutées).
Etudes de cas Demandez aux jeunes gens de considérer ces idées comme guides ou solutions possi-
et discussion bles aux problèmes présentés dans les cas suivants.
David est invité à une soirée où l’on doit montrer un film vidéo. Il découvre auparavant
que le film est indécent, et il réussit à persuader ses amis de le changer. Mais à une
deuxième occasion de ce genre, David ne sait pas d’avance quel genre de film ce sera.
Le film a reçu l’approbation des critiques des journaux, et la plupart de ses amis l’ont
déjà vu. Dès le début du film, le langage et les scènes le mettent mal à l’aise.
•Que devrait faire David dans ces circonstances?
Un des meilleurs amis de Kévin porte constamment son balladeur pour écouter sa sta-
tion de radio favorite. Un jour, Kévin et son ami parlent du genre de musique que cette
station diffuse à longueur de journée. Kévin demande à Daniel pourquoi il écoute cette
musique, alors que les paroles suggérent toutes sortes d’immoralités. Daniel réplique
qu’il aime le son et le rythme de la musique et qu’il ne fait pas beaucoup attention aux
paroles.
•Quel effet ces paroles pourraient-elles avoir sur Daniel bien qu’il ne les écoute pas con-
sciemment? Qu’aurait pu dire Kévin à Daniel?
Amenez les jeunes gens à répondre d’une manière qui n’offensera pas les autres. Ils
doivent apprendre à respecter leurs principes sans condamner les autres.
Un père de famille téléphone au cinéma où l’on passe un film que la famille a l’intention
d’aller voir. Le directeur lui dit que ce film est très acceptable pour toute la famille.
Lorsqu’ils arrivent, la première scène est une scène lascive. La famille tout entière sort
du cinéma.
•Qu’est-ce que le père a enseigné à ses enfants?
•De quel outil Satan se servait-il?
Avec quelques amis, Roland rend visite à Paul qui vient d’emménager dans le quartier.
Paul sort du tiroir de sa commode plusieurs magazines franchement pornographiques. Il
dit: «Regardez un peu!»
•Que devrait dire et faire Roland?
•Pourquoi cela pourrait-il être difficile?
Citation et discussion Le président Benson a dit: «Sachez que quelques-unes des plus grandes batailles que
vous devrez livrer se dérouleront dans les chambres silencieuses de votre propre coeur»
(«In His Steps», p. 60).
Nous sommes parfois seuls à regarder une émission à la télévision ou des magazines
chez le marchand de journaux. Demandez aux jeunes gens de se rappeler sans le dire
les programmes de télévision qu’ils ont regardés quand ils étaient seuls à la maison.

186
Lecon 45

•Quel moyen Lucifer utilise-t-il alors pour vous persuader de regarder quelque chose
d’indécent?
Si vous avez le temps, vous pouvez discuter des conseils concernant les médias qui
figurent aux pages 10 et 11 de Jeunes, soyez forts (34285 140).

Conclusion
Présentation par L’influence des médias est énorme, étant donné qu’ils touchent des millions de person-
l’instructeur nes. Ils peuvent être des instruments puissants, bénéfiques ou néfastes. Nous devons
rechercher et soutenir ce qui est bon dans les médias et éviter ce qui est avilissant.
Nous devrons peut-être rechercher et attendre des spectacles et des lectures édifiants.
Nous devons apprendre à choisir prudemment ce que nous lisons, ce que nous regar-
dons et faire preuve de maîtrise de soi dans nos choix quotidiens.
Tâche Donnez aux jeunes gens une copie de la feuille à distribuer «Guide pour évaluer les influ-
ences des médias». Invitez-les à se servir de ces guides afin d’éviter les influences avilis-
santes des médias. Dites-leur de placer ce guide dans leur journal personnel.
Encouragez-les à relire régulièrement les conseils donnés sur les médias dans Jeunes,
soyez forts pour les aider à faire les bons choix.

187
Guide pour évaluer les
influences des médias
LES OUTILS DE SATAN
Il utilise sa logique pour semer la confusion.
Il utilise ses justifications pour détruire.
Il joue sur le sens des mots.
Il ouvre les portes centimètre par centimètre.
Il va du blanc le plus pur, à travers toutes les nuances du gris, au noir le plus ténébreux.

CRITERES POUR JUGER DE L’INFLUENCE DES MEDIAS


Evitez:
Tout ce qui affaiblit votre raison.
Tout ce qui diminue la sensibilité de votre conscience.
Tout ce qui obscurcit votre compréhension de Dieu.
Tout ce qui t’enlève ton appréciation des choses spirituelles.
Tout ce qui augmente le pouvoir du corps sur l’esprit.
(Voir Ezra Taft Benson, «In His Steps», dans 1979 Devotional Speeches of the Year [Provo,
Utah, Brigham Young University Press, 1980], p. 61.)

COMMENT EVITER LES INFLUENCES AVILISSANTES


Il faut:
Ne pas regarder de films douteux ni en parler.
Ne pas lire de magazines, d’images ou d’histoires pornographiques.
Ne pas écouter de musique aux paroles indécentes.
Avoir le courage de sortir quand on passe un film obscène.
Exclure de son foyer les spectacles de télévision remplis de conversations et de situations
suggestives.
(voir H. Burke Peterson, dans Conference Report, octobre 1980, pp. 56-57; ou Ensign,
novembre 1980, pp. 38-39).

188
Le langage châtié
et convenable 47
OBJECTIF Chaque jeune homme doit employer un langage correct en tout temps.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires: Ecritures pour chaque jeune homme.


2. Préparez une copie de la feuille intitulée «Quatre histoires», qui se trouve au début de
la leçon. Désignez un jeune homme différent pour préparer et lire chaque histoire en
réunion de prêtrise.
3. Ecrivez chacune des références scripturaires ci-dessous sur un morceau de papier
séparé. Veillez à les numéroter.
(1) Exode 20:7
(2) D&A 63:61-62
(3) D&A 63:64
(4) Jacques 3:8-11
(5) Matthieu 12:36-37
(6) Matthieu 15:17-18
4. Revoyez les conseils sur le langage aux pages 9 et 10 de Jeunes, soyez forts
(34285 140)

NOTE Le Sauveur a enseigné que ce n’est pas ce que l’homme mange qui le souille ou le rend
impur, mais les pensées, les paroles et les actions mauvaises qui proviennent de son
coeur (voir Matthieu 15:17-18).
Cette leçon doit rappeler à chaque jeune homme qu’il est important de maîtriser ses
paroles et que le langage profane et vulgaire, les histoires grivoises ou les plaisanteries
grossières n’ont rien à faire dans la bouche d’un détenteur de la prêtrise.

DEROULEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON La plaie du langage offensant
Histoire «Au cours de l’été de 1939, deux amis et moi - tous les trois instructeurs dans la Prêtrise
d’Aaron - fûmes embauchés pour travailler à l’emballage de fruits à Mesa, dans l’Arizona.
Tout en travaillant, nous parlions et riions beaucoup. Mais, triste à dire, nos paroles et
nos plaisanteries étaient grossières. Il y avait un autre garçon dans notre équipe, qui ne
prenait pas part à ce genre de langage et de plaisanterie, et lorsque le tapis roulant
tomba en panne, je lui demandai pourquoi. Sa réponse nous a secoués. Il dit:
‹J’appartiens à l’Eglise pentecôtiste. Et nous ne croyons pas qu’il soit bien de faire cela.›
«Le reste de la matinée fut plutôt silencieux et, à midi, trois jeunes mormons plutôt confus
cherchèrent un endroit tranquille loin des autres. Le sentiment général était celui-ci:
‹Nous sommes trois détenteurs de la prêtrise de Dieu, et il faut que ce soit quelqu’un
d’autre qui nous montre le bon exemple, à nous: Il faut que nous fassions quelque
chose.› Nous convînmes sur-le-champ que si l’un de nous prononçait une grossièreté,
les deux autres lui donneraient un coup de poing sur le bras.
«Les bras des trois jeunes instructeurs leur firent mal pendant quelque temps, mais ils
réussirent à se débarrasser les uns et les autres de cette mauvaise habitude. J’en ai
toujours été reconnaissant» (Richard T. Harris, Ensign, juillet 1981, p. 73).

189
Histoires Faites raconter par les jeunes gens préalablement désignés quelques expériences
déplaisantes rapportées par Spencer W. Kimball. Pendant que les jeunes gens écoutent,
demandez-leur de se rappeler les expériences semblables qu’ils auraient pu avoir.
Histoire n° 1 «Dernièrement, j’ai pris un livre de grande diffusion, très recommandé, un livre à succès,
et j’ai été horrifié par les conversations blasphématoires et grossières qu’il contenait; le
langage des personnages employant à mauvais escient le nom sacré de la Divinité m’a
fait frémir» («President Kimball Speaks Out on Profanity», Ensign, février 1981, p. 4).
Histoire n° 2 «Un groupe de jeunes joueurs de basket-ball monta dans le bus où je me trouvais. Ils
semblaient rivaliser pour voir qui pourrait jurer de la manière la plus grossière. Ce jeu,
ils l’avaient peut-être appris d’hommes plus âgés. Je sais qu’ils ne comprenaient pas
complètement la gravité de leurs paroles» (Ibid.).
Histoire n° 3 Un jour, à la plage, un groupe de jeunes gens étaient allés trop loin avec leur voiture qui
s’était profondément ensablée. A eux tous, ils ne suffisaient pas à la dégager. Je leur
offris mon aide, mais le langage grossier qu’ils utilisaient me répugna» (Ibid.).
Histoire n° 4 «Il y a quelque temps, je vis une pièce de théâtre à San Francisco. La pièce était restée
longtemps à l’affiche à New York. Mais les acteurs, indignes de délier les souliers du
Seigneur, blasphémaient son nom sacré par leurs discours vils et grossiers. Ils répétaient
le texte d’un auteur dramatique: des mots profanant le saint nom de leur Créateur. Les
gens riaient et applaudissaient et, en pensant à l’auteur, aux comédiens et aux specta-
teurs, j’eus le sentiment qu’ils participaient tous au crime» (Ibid.).
Discussion Laissez les jeunes gens raconter toute expérience semblable qu’ils ont peut-être eue.
•Que ressentez-vous dans de telles situations?
Certains jeunes gens diront peut-être que c’est tellement répandu que cela ne les affecte
pas. Cette réaction ne fera que renforcer votre prochain argument.
Histoire Expliquez que l’histoire suivante a été vécue par Boyd K. Packer, membre du Collège
des Douze.
«Il y a pas mal d’années, j’allai avec un des mes frères remorquer une voiture accidentée.
Il n’y avait pas d’autre véhicule en cause, mais la voiture était démolie. Le conducteur,
indemne mais choqué, avait été emmené à l’hôpital pour observation.
«Le lendemain matin, il vint réclamer son auto, car il était pressé de se remettre en route.
Lorsqu’il vit les dégâts, son émotion refoulée et son désappointement, exacerbés proba-
blement par son malheur, éclatèrent en un torrent de blasphèmes. Ses paroles étaient si
obscènes et mordantes qu’elles trahissaient une longue expérience du langage impie.
Ses paroles furent entendues par d’autres clients, parmi lesquels des femmes, et durent
leur brûler les oreilles.
«Un des mes frères sortit de dessous l’automobile, à laquelle il était en train de travailler
à l’aide d’une grosse clé. Lui aussi était en colère, et en agitant sa clé de façon
menaçante (et tout mécanicien sait qu’une clé à molette de quarante centimètres est une
arme formidable), il donna l’ordre à l’homme de sortir. ‹Nous ne supportons pas qu’on
parle ici de cette manière›, dit-il. Et le client sortit en jurant de plus belle.
«Il reparut beaucoup plus tard, radouci et repentant. Evitant tous les autres, il vint trouver
mon frère.
«‹Je suis resté dans ma chambre d’hôtel toute la journée›, dit-il, ‹allongé sur mon lit, inca-
pable de me calmer. Je ne peux vous dire comme j’ai honte de ce qui s’est passé ici ce
matin. Ma conduite a été inexcusable. J’ai essayé de me trouver des excuses, et je n’en
ai trouvé qu’une. De toute ma vie, jamais, pas une seule fois, on ne m’a dit que mon lan-
gage était inacceptable. J’ai toujours parlé comme cela. Vous êtes le premier à m’avoir
dit que mon langage était grossier.›
«N’est-il pas intéressant de voir qu’un homme peut arriver à l’âge mûr, victime d’une
habitude aussi vile, sans que personne ait jamais protesté? Combien sommes-nous
donc devenus tolérants, et comme nous le devenons-nous vite: II y a encore une généra-
tion, les rédacteurs de journaux, les éditeurs de magazines, et surtout les producteurs de
films censuraient sans pitié les paroles obscènes et les blasphèmes.

190
Lecon 47

«Insidieusement (nous sommes toujours menés insidieusement), les obscénités se sont


frayé un chemin, petit à petit mais sans relâche, dans les films et les magazines. Et
maintenant même les journaux impriment, mot à mot, des commentaires qui auraient été
considérés comme intolérables il y a une génération.
«Comme le client du garage, beaucoup d’entre nous ne se sont probablement jamais
entendu dire que leurs obscénités constituent une grave offense. Avant que nous le
sachions, nous sommes victimes d’une habitude vile, et les esclaves de notre langue»
(dans Conference Report, octobre 1967, pp. 126, 127; ou Improvement Era, décembre
1967, p. 96).
Discussion •Comment les gens peuvent-ils proférer des obscénités et des grossièretés, sans savoir
que c’est mal et que cela gêne les autres?
•Pourquoi beaucoup de gens qui ne peuvent supporter les blasphèmes et les
obscénités n’en font-ils pas la remarque aux coupables?
Expliquez que, bien que quelqu’un jure fréquemment ou dise des grossièretés sans y
penser, les gens le jugent par ce qu’ils voient et entendent. Ils ne connaissent probable-
ment rien de lui et de ses pensées si ce n’est par le langage qu’il emploie, et celui qui
parle ou écrit de façon inconvenante ne fait jamais très bonne impression.
Vous pouvez lire et commenter les conseils sur le langage figurant aux pages 9 et 10 de
Jeunes, soyez forts (34285 140).

Notre langage révèle ce qu’il y a dans notre coeur


Ecritures, tableau Expliquez que les jeunes gens vont maintenant découvrir ce que le Seigneur a dit au
et discussion sujet des blasphèmes.
Donnez à chaque jeune homme les références scripturaires que vous avez préparées.
Dites-leur de trouver et de marquer le passage jusqu’à ce qu’ils soient appelés à le lire à
haute voix.
Demandez qu’on lise les passages 1 et 2.
Ecrivez le mot vain au tableau.
•Que veut dire prendre le nom du Seigneur en vain?
Vain signifie qui n’a pas de sens, sans valeur, sans effet, inutile, illusoire, vide. Inscrivez
ces définitions au tableau.
•Est-ce que l’une de ces définitions s’applique à Dieu, notre Père, ou à Jésus-Christ,
notre Sauveur?
Rappelez aux jeunes gens que la façon dont nous nous servons du nom du Seigneur
révèle nos sentiments à son sujet. Si nous l’aimons et le respectons vraiment, nous ne
nous permettrons pas de blasphémer son nom.
•Quand convient-il de se servir du nom du Seigneur?
Demandez qu’on lise le passage d’Ecriture n° 3.
Discutez de ce verset avec les jeunes gens, en indiquant que nous pouvons employer le
nom du Seigneur avec soin quand cela convient, quand nous avons l’autorité de parler
en son nom, quand nous prions et quand l’Esprit nous l’inspire.
Citation Lisez la déclaration suivante de Spencer W. Kimball: «Prononcer le nom du Seigneur
avec déférence doit tout simplement faire partie de notre vie de membres de l’Eglise. Par
exemple, en bons saints des derniers jours, nous ne fumons pas, nous ne buvons pas.
Nous ne consommons ni thé ni café. De la même manière, nous ne parlons pas
grossièrement. Nous ne maudissons pas et nous n’injurions pas. Nous n’employons pas
en vain le nom du Seigneur» («President Kimball»,p. 5).
Discussion d’Ecritures •Est-il possible à un saint des derniers jours d’employer constamment un langage
grossier et de garder un coeur pur? Pourquoi?
Faites lire et commenter les passages 4, 5 et 6 pour répondre à cette question.

191
Aidez les jeunes gens à comprendre que la bouche parle de l’abondance du coeur. Un
coeur pur ne prononce pas des paroles impies.
Citation Dites aux jeunes gens que Bruce R. McConkie a écrit que «le blasphème est le symp-
tôme d’un esprit malade» (Mormon Doctrine, Salt Lake City: Bookcraft, 1966, p. 602).

Nos paroles révèlent nos faiblesses


Citations et discussion •Quelles faiblesses personnelles sont révélés par la vulgarité?
Lisez la déclaration suivante d’H. Burke Peterson, ancien membre de l’épiscopat
président:
«Certains manifestent ou expriment une faiblesse personnelle quand ils racontent des
plaisanteries ou des histoires sur le corps et ses fonctions, lorsqu’ils plaisantent et font
des réflexions suggestives concernant les femmes ou les jeunes filles, quand ils traitent
avec nonchalance les choses sacrées . . .
«Certains favorisent cette faiblesse personnelle quand ils lisent ou font l’expérience de
magazines malpropres, de films ou de spectacles de télévision vulgaires ou restent dans
un groupe où l’on a l’habitude des discussions malsaines. Chaque expérience de ce
genre affaiblit l’esprit, le rend moins capable de résister aux ‹traits enflammés› du malin»
(dans Conference Report, octobre 1980, p. 56; ou Ensign, novembre 1980, p. 38).
•Qu’est-ce qu’on révèle d’autre quand on emploie un langage grossier?
Expliquez que lorsque nous jurons pour nous exprimer, nous révélons notre manque de
maîtrise de soi, notre incapacité d’employer les mots corrects pour communiquer, et
notre manque de considération pour les autres.
Rappelez aux jeunes gens que notre mauvais exemple, en ce qui nous semble être une
transgression mineure, peut encourager les autres à se relâcher dans des domaines plus
graves. Nous, saints des derniers jours, nous devons toujours essayer de vivre au-
dessus de tout reproche, afin d’édifier nos frères de toutes les façons possibles.
Charles Didier a dit: «Les mots sont une forme d’expression personnelle. Ils nous dis-
tinguent tout comme les empreintes digitales. Ils reflètent le genre de personne que nous
sommes, sont révélateurs de notre milieu et dépeignent notre mode de vie. Ils traduisent
notre façon de penser ainsi que nos sentiments profonds» (dans Conference Report,
octobre 1979, p. 35; ou Ensign, novembre 1979, p. 25).

Nous pouvons contrôler notre environnement verbal


Tableau et discussion •Pourquoi certains jeunes gens emploient-ils un langage grossier?
Ecrivez les réponses au tableau. Elles pourront inclure: habitude, conviction qu’on ne fait
rien de mal, manque de maîtrise de soi, volonté de se faire remarquer, volonté de se
faire accepter, ignorance d’une façon meilleure d’exprimer ses sentiments.
Demandez aux jeunes gens de ranger par ordre d’importance les raisons principales
pour lesquelles ils emploient un langage grossier.
Prenez le temps de discuter des raisons suggérées par les jeunes gens, en demandant
dans chaque cas: «Pourquoi n’est-ce pas une bonne raison?» Les jeunes gens peuvent
donner eux-mêmes les réponses. Inscrivez-les au tableau.
•Quels moyens y a-t-il d’éliminer le problème du langage vulgaire? (Engagement per-
sonnel, prière, Ecritures et cantiques appris par coeur, étude des Ecritures, concentration
sur des pensées positives et édifiantes, maîtrise de soi, recherche de moyens plus cons-
tructifs d’attirer l’attention.)
Expliquez que s’il s’agit simplement d’une mauvaise habitude dont les jeunes gens
voudraient se débarrasser, frère Packer a proposé une solution: ils conviendront d’une
amende à se payer les uns aux autres chaque fois qu’ils se serviront d’expressions
grossières (voir Conference Report, octobre 1980, p. 57; ou Ensign, novembre 1980,
p. 39).

192
Lecon 47

Histoire et exhortation Exhortez les jeunes gens à donner le bon exemple en se servant d’un langage correct en
tout temps et en exigeant la même chose des autres. Lisez l’histoire suivante racontée
par Dallin H. Oaks.
«Le Livre de Mormon nous enseigne que quand nous passerons devant la barre du juge-
ment de Dieu ‹nos paroles nous condamneront› (Alma 12:). Reconnaissons la vraie
nature du blasphème et de la grossièreté. Ce sont des péchés qui nous éloignent de
Dieu et qui détruisent nos défenses spirituelles en faisant fuir le Saint-Esprit loin de nous.
«Nous devons nous abstenir . . . de ce genre d’expressions.
«Nous pouvons aussi encourager notre entourage à faire de même. Si nous avons le
courage de le demander amicalement . . . nous recevrons souvent respect et coopéra-
tion en retour. Notre fille qui est mariée et habite dans l’Illinois a eu ce genre d’expéri-
ence. Alors qu’elle ramenait à son tour les jeunes de douze ans qui revenaient d’un
match de football, ses passagers bruyants ont proféré des blasphèmes. Fermement,
mais avec bonne humeur, elle a dit aux garçons: ‹Dans notre famille, nous n’utilisons ce
nom que pour prier, et nous vous demandons de ne pas prononcer ce nom de manière
irrespectueuse dans notre voiture.› Les garçons ont accepté immédiatement et, ce qui
est encore plus surprenant, la plupart d’entre eux s’en souvenait la fois suivante que ce
fut le tour de ma fille de les ramener» (dans Conference Report, avril 1986, p. 65; ou
Ensign, mai 1986, p. 52).
•Comment pouvons-nous instruire les gens de notre entourage sans les offenser?
Expliquez qu’une fois que nous avons décidé de ce que nous allons et de ce que nous
n’allons pas tolérer, les autres seront encouragés à suivre notre exemple. Nous pouvons
expliquer clairement notre position, de façon aimable et amicale, en veillant bien à ne
pas embarrasser ni humilier la personne coupable.
Activité Des jeunes gens du pieu d’Heber-Est, en Utah, décidèrent de mener une action contre
tous les jurons et blasphèmes qu’ils entendaient dans leur communauté. Ils organisèrent
une série d’activités pour porter leur campagne à l’attention des gens de la ville. Ils se
mirent à porter des badges et des T-shirts sur lesquels étaient inscrites les initiales
«K.S.H» (Kick the Swearing Habit - Perdre l’habitude de jurer, N.d.T.). Ils firent des
exposés aux classes de la Primaire, construisirent un char pour défiler, organisèrent des
concours d’affiches, et tinrent une soirée en l’honneur de ceux qui n’avaient pas proféré
de juron une seule fois au cours de la campagne. La campagne se termina par une réu-
nion de témoignage. Cela influa sur beaucoup de gens, et on observa une diminution de
l’habitude de dire des jurons (voir «Concerned Youth Launch Campaign to Stop
Profanity», Church News, 21 octobre 1978, p. 11).
Divisez les jeunes gens en petits groupes de trois ou quatre, et donnez-leur quelques
minutes de discussion en groupes. Ils doivent trouver la réponse à la question:
«Comment pouvez-vous vous aider vous-même et aider les autres à employer un lan-
gage convenable?» en vous souvenant des suggestions déjà faites.

Conclusion
Tâche Si vous en avez le temps, demandez aux jeunes gens de se communiquer les uns aux
autres leurs idées issues de la discussion en groupes. Exhortez-les à mettre en pratique
une ou deux de ces idées au cours de la semaine suivante.

193
Quatre histoires
Histoire n° 1
«Dernièrement, j’ai pris un livre de grande diffusion, très recommandé, un livre à succès, et j’ai
été horrifié par les conversations blasphématoires et grossières qu’il contenait; le langage des
personnages employant à mauvais escient le nom sacré de la Divinité m’a fait frémir»
(«President Kimball Speaks Out on Profanity», Ensign, février 1981, p. 4).
Histoire n° 2
«Un groupe de jeunes joueurs de basket-ball monta dans le bus où je me trouvais. Ils sem-
blaient rivaliser pour voir qui pourrait jurer de la manière la plus grossière. Ce jeu, ils l’avaient
peut-être appris d’hommes plus âgés. Je sais qu’ils ne comprenaient pas complètement la
gravité de leurs paroles» (Ibid.).
Histoire n° 3
«Un jour, à la plage, un groupe de jeunes gens étaient allés trop loin avec leur voiture qui s’é-
tait profondément ensablée. A eux tous, ils ne suffisaient pas à la dégager. Je leur offris mon
aide, mais le langage grossier qu’ils utilisaient me répugna» (Ibid.).
Histoire n° 4
«Il y a quelque temps, je vis une pièce de théâtre à San Francisco. La pièce était restée
longtemps à l’affiche à New York. Mais les acteurs, indignes de délier les souliers du Seigneur,
blasphémaient son nom sacré par leurs discours vils et grossiers. Ils répétaient le texte d’un
auteur dramatique: des mots profanant le saint nom de leur Créateur. Les gens riaient et
applaudissaient et, en pensant à l’auteur, aux comédiens et aux spectateurs, j’eus le senti-
ment qu’ils participaient tous au crime» (Ibid.).

194
Rester fidèle à des
principes justes 48
OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre qu’il doit apprendre à connaître le monde qui
l’entoure et y participer, mais qu’il ne doit pas prendre part aux iniquités ni aux péchés
du monde.

PREPARATION Documentation et matériel nécessaires:


1. Ecritures pour chaque jeune homme.
2. Crayons pour marquer les Ecritures.

NOTE L’une des grandes épreuves des saints des derniers jours est de rester attachés aux
principes de l’Evangile dans un monde où l’iniquité règne de plus en plus. Mais la solu-
tion ne consiste pas à nous isoler du monde. Le Seigneur nous a recommandé d’être
une lumière pour le monde, de nous engager activement dans de bonnes causes, et
d’essayer d’aider la justice à l’emporter dans notre pays et notre collectivité. Cette leçon
a pour but d’aider les jeunes gens à voir comment ils peuvent vivre dans le monde sans
être gagné par ses iniquités.

DEROULEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Nous devons être dans le monde, mais pas du monde
Tableau et discussion Tracez le schéma suivant au tableau:

L’Eglise
Il y a 10 ans Maintenant
Le m
ond
e

•Quel est le message du schéma tracé au tableau? (Les normes du monde s’écartent
de plus en plus des normes de l’Eglise. Les principes de l’Eglise demeurent constants
tandis que le monde devient de plus en plus méchant.)
Ecrivez au tableau: Soyez dans le monde, mais pas du monde.
•Qu’est-ce que veut dire être dans le monde mais pas du monde?
Ecritures et discussion Après que les jeunes gens auront proposé quelques interprétations, demandez-leur de
lire et de marquer Matthieu 5:14-16.
•Comment pouvons-nous être une lumière pour le monde?
Présentation par Expliquez qu’il y a des siècles, dans un coin de l’Europe, des hommes ont édifié leur
le consultant propre ordre religieux bien haut dans la montagne. Là, ils ont travaillé, étudié et, par
dessus tout, ils se sont isolés du reste du monde. Ils n’avaient aucun contact avec le
monde extérieur. Ils avaient décidé qu’ils pouvaient mieux servir le Seigneur en se tenant

195
à l’écart de la société et en étudiant les Ecritures anciennes qu’ils avaient apportées. Ils
ont bâti une excellente retraite pour s’abriter, ils ont cultivé des jardins et des vergers, et
ils ont passé leur journée à lire et à copier des textes anciens. C’est là qu’ils ont vécu,
qu’ils ont travaillé et qu’ils sont morts en essayant d’éviter tout contact avec le reste du
monde.
Ecritures et discussion •Lorsque Jésus était sur la terre, s’est-il tenu à l’écart des méchants?
•Qu’a enseigné Jésus à ses apôtres quant au fait d’être dans le monde?
Pour répondre à cette question, lisez la prière de Jésus pour ses apôtres dans Jean
17:15-18.
Aidez les jeunes gens à comprendre qu’ils doivent être prudents dans leurs fréquenta-
tions. Ils ne doivent pas se croire supérieurs aux autres, mais ils ne doivent pas non plus
être mêlés à de mauvaises choses. Ils doivent montrer le bon exemple à tous ceux qui
les voient.
Histoire et discussion Lisez ou racontez l’histoire suivante, où un père nous dit comment son fils a pu être dans
le monde sans toutefois être du monde. Pendant que son fils était encore au lycée, la
famille a quitté Salt Lake City où tous leurs amis et leurs connaissances étaient membres
de l’Eglise, pour aller s’installer dans le Kentucky, où il n’y avait que peu de membres de
l’Eglise. Voici ce qu’en dit plus tard le père:
«Nous sommes arrivés dans le Kentucky juste à temps pour qu’il puisse commencer sa
deuxième année dans la plus grande école de l’Etat. Ses seules connaissances étaient
trois ou quatre jeunes mormons qu’il avait rencontrés une semaine auparavant à l’église.
Après quelques semaines, il s’est plongé dans ses études avec d’excellents résultats.
Mais dans ses rapports sociaux, il souffrait. Il n’avait pas le sentiment d’être intégré. Il
n’avait pas de vrais amis . . . II passait le plus clair de ses journées à souhaiter se
retrouver parmi ses vieux amis.
«Il était déprimé, mais il avait quand même de l’espoir, parce que bientôt on devait
constituer l’équipe de basket-ball. Il était certain que c’était là la clé de son bonheur. Il fut
admis dans l’équipe junior, mais, bien souvent, il se trouva relégué au banc de la
réserve . . . Sa seconde année ne fut pas heureuse.
«Puis ce fut le commencement de la troisième année. Il avait grandi considérablement et
s’était entraîné au basket-ball tout l’été. Il avait conquis le respect de beaucoup de ses
camarades à cause de ses prouesses académiques, choses rare pour un joueur de
cette équipe . . . Il avait trouvé beaucoup de satisfaction en cela, mais il cherchait la
satisfaction dans d’autres domaines, le domaine social et le domaine de l’athlétisme. Il
voulait prouver sa valeur. Pour lui, l’endroit pour le faire c’était le terrain de basket-ball.
«Le moment arriva de choisir l’équipe de basket-ball qui devait représenter le lycée. Il
avait bien joué et espérait être admis parmi le cinq majeur. Plein d’enthousiasme, il se
rendit au gymnase pour consulter la liste des joueurs choisis par l’entraîneur. Avec les
autres il parcourut la liste, de haut en bas. Son nom n’y était pas. Il avait été exclu de
l’équipe.
«Ce jour-là, il rentra à la maison avant la fin des cours; il alla dans sa chambre et y resta.
Je savais qu’il souffrait beaucoup mais je ne savais pas comment lui venir en aide. Le
deuxième jour de sa peine, je me rendis dans sa chambre. Il était très tard, mais sa
lumière était toujours allumée. Il était allongé sur son lit, les yeux fixés au plafond. Nous
avons parlé. Nous avons parlé longtemps. Il m’a parlé de sa peine et s’est demandé s’il
retournerait jamais à l’école. Il me dit qu’il avait prié le Seigneur de l’aider à être admis
dans l’équipe. Et ensuite, il me dit: ‹J’ai prié pour avoir de la force.› Mais tout semblait
sans aide et sans espoir.
«Au bout d’un moment, il me dit: ‹Papa, je vais tout simplement recommencer à zéro.
Je vais bâtir sur un autre fondement. Je sais qu’il n’y a personne qui peut le faire pour
moi . . . › Et puis, citant le nom d’un des missionnaires de notre mission il continua: ‹Je
vais être comme lui. Je vais apprendre à sourire comme lui, et à aimer comme lui . . .
Je vais retourner à l’école et je vais recommencer.› Nous nous sommes agenouillés pour
prier, tous les deux, et puis je lui ai dit combien je l’aimais et à quel point j’étais fier de lui.

196
Lecon 48

«Le lendemain, il retourna à l’école. Pendant cette saison-là il joua au basket-ball dans
l’équipe de l’Eglise, dont il fut la vedette. Il commença à se faire beaucoup d’amis à l’é-
cole. Il était maintenant beaucoup plus à l’aise, et il retrouva et même développa son
sens de l’humour. Avec le temps, je l’entendis dire des choses comme: ‹Papa, ce sont
de braves types: j’aime cette école, j’aime cette ville et j’aime le Kentucky . . . ›
Finalement, ce fut le commencement de sa dernière année . . . Ils n’avaient pas encore
élu le représentant des étudiants pour toute l’année. Il décida de se présenter. II possé-
dait maintenant beaucoup d’amis. Il mena une bonne campagne électorale, basée sur
un programme positif et attrayant pour améliorer les conditions à l’école. Il fut élu par
une majorité écrasante. Il était vraiment heureux.
«Mais il avait encore un rêve . . . Il voulait faire partie de l’équipe de basket-ball.
L’entraîneur avait annoncé qu’il ne prendrait dans l’équipe aucun étudiant de quatrième
année qui n’avait pas joué en troisième. Il voulait, dans son équipe, des étudiants de
troisième qui pourraient l’aider l’année suivante. Il ne semblait pas y avoir d’espoir pour
Matt, qui était en quatrième année. Néanmoins, il s’entraînait souvent et de toutes ses
forces, et les vedettes de l’équipe en vinrent à l’aimer et à le respecter.
«Une fois de plus la liste des joueurs composant l’équipe fut affichée, et son nom n’y
figurait pas. En dépit de tout ce qu’il avait accompli dans d’autres domaines, une fois de
plus il était terriblement déçu. Il rentra à la maison et me parla de ses difficultés. J’étais
prêt à partir pour un voyage de cinq jours. Tout ce que je pouvais faire pour lui pendant
mon absence c’était prier.
«Quand je revins, Matt n’était pas à la maison. Il était à l’entraînement de basket-ball. Je
demandai s’il s’entraînait avec l’équipe de l’Eglise ou celle de l’école, et on me dit que
c’était avec celle de l’école. A ce moment-là il arriva. ‹Comment se fait-il que tu t’en-
traînes avec l’équipe, lui demandai-je? Tu m’as dit que tu avais été rejeté.›
«‹Eh bien, papa, répliqua-t-il, les gars de l’équipe sont tous allés trouver l’entraîneur et lui
ont dit qu’ils me voulaient dans l’équipe. Et l’entraîneur a fait ce qu’il n’avait jamais fait
auparavant. Il m’a mis dans l’équipe parce que mes camarades ont dit: «Nous avons
besoin de Matt.» Ils ont persuadé l’entraîneur, et me voilà dans l’équipe . . . ›
«Cependant Matt n’était pas encore très heureux parce qu’il se trouvait souvent assis sur
le banc de la réserve. Un soir, lors d’une réunion de l’équipe, le projecteur de film tomba
en panne et on ne put visionner les films des matches précédents. L’équipe et l’en-
traîneur se contentèrent de parler de choses et d’autres. Matt, de son côté, divertit en
quelque sorte la compagnie et l’entraîneur découvrit, pour la première fois, ce qu’il était
vraiment. Au cours du match suivant, il joua plus de la moitié du temps. A partir de ce
moment-là, il fut la vedette d’un grand nombre de matches et acquit la réputation d’un
excellent athlète.
«Finalement le temps arriva de la cérémonie de remise des diplômes. Il fut choisi pour
prononcer un discours. Emaillé de traits d’humour, qui entraînèrent les rires, ce discours
fut cependant sérieux. Vers la fin, il parla de la joie qu’il avait connue, de l’attitude
chaleureuse des gens, de l’amitié qu’il avait pour ses camarades d’école. Il termina en
disant: ‹Mes amis, dans quelques jours mes parents et moi allons rentrer en Utah.
Comme vous le savez, je suis mormon. Je voudrais conclure ce discours en empruntant
ces paroles inoubliables à un grand prophète mormon, Brigham Young. Ses paroles
dépeignent mes sentiments. Je vous aime tous pour m’avoir traité comme vous l’avez
fait, et pour le bonheur et la joie que j’ai connus ici. C’est pourquoi je vous dis, comme il
l’a dit autrefois: ‹Voici l’endroit.› «Les étudiants et le public se levèrent et lui firent une
ovation» (Georges D. Durrant, Someone Special, Starring YOUth, pp. 49-53).
•Comment ce jeune homme a-t-il suivi le conseil d’être dans le monde mais de ne pas
être du monde?
•Quel effet pensez-vous qu’il ait eu sur les autres élèves de son école?
•Quel effet aurait-il eu s’il s’était apitoyé sur son sort, s’il s’était replié sur lui-même et
s’était tenu à l’écart des autres?
•A-t-il dû renoncer à ses principes pour réussir?

197
•Comment pouvez-vous exercer une bonne influence à l’école et dans votre commu-
nauté? Ecrivez les réponses des jeunes gens au tableau.
•Quelles sont les choses du monde que nous devons éviter? Ecrivez leurs réponses au
tableau.

Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu


Ecritures, tableau •Pourquoi les hommes de guerre portaient-ils des armures autrefois?
et discussion •Dans quelle bataille sommes-nous engagés aujourd’hui? (Contre le mal?)
•De quel genre d’armes devons-nous nous servir?
Pour les aider à répondre à cette question, demandez aux jeunes gens de lire Doctrine
et Alliances 27:15-18.
Discutez des diverses armes de Dieu et des avantages qu’elles nous confèrent quand
nous les portons. A mesure que vous mentionnez chaque arme, donnez aux jeunes gens
le temps d’exprimer leur idée sur ce qu’elle représente et pourquoi elle est importante.
Donnez-leur alors les explications fournies dans la leçon. En discutant de chaque partie
de ce passage des Ecritures, écrivez le terme approprié au tableau. Lorsque la liste sera
terminée, elle devrait être constituée à peu près comme ceci:

Les reins ceints de vérité


La cuirasse de la justice
Les pieds chaussés de la préparation de l’Evangile de paix
Le bouclier de la foi
Le casque du salut
L’épée de l’Esprit

Citation Servez-vous des idées suivantes pour expliquer l’armure de Dieu.


«Que sont les reins? Dans les Ecritures, les reins représentent le pouvoir que le Seigneur
a donné à ses enfants de créer la vie. Les reins sont la partie du corps située entre les
côtes et les hanches. Le Seigneur a dit de ceindre de vérité l’usage de ce pouvoir de
créer la vie. «La vérité, c’est la connaissance des choses telles qu’elles sont, telles
qu’elles étaient et telles qu’elles doivent être» (D&A 93:24).
«Maintenant si vous ceignez quelque chose, que faites-vous? Si je me ceignais la taille,
je l’envelopperai d’un ceinture pour la renforcer. Par exemple, je ceins mon poignet avec
ce mouchoir. Je roule ce mouchoir autour de mon poignet, très serré, et cela renforce
mon poignet. Le Seigneur vous dit de vous ceindre les reins avec la vérité. En ce qui me
concerne, cela signifie comprendre la nature sacrée de ce pouvoir, et les conditions
dans lesquelles on doit s’en servir . . .
«Le Seigneur poursuit en expliquant une autre arme à porter: ‹Revêtus de la cuirasse de
justice› (D&A 27:16). Or la cuirasse est la partie de l’armure qui protège votre coeur et
vos poumons. On ne peut pas vivre longtemps sans coeur. Si une flèche vous
transperçait le coeur, vous devriez cesser de combattre . . .
«Le Seigneur nous a demandé de couvrir ces organes vitaux afin qu’ils ne soient pas
endommagés. Comment revêt-on la cuirasse de justice? En ce qui me concerne, en
obéissant aux commandements. L’obéissance aux commandements du Seigneur nous
procure de grandes bénédictions.

198
Lecon 48

«(Le Seigneur) continue: ‹Les pieds chaussés de la préparation de l’Evangile de paix›


(D&A 27:16). Comment fait-on cela. Notre corps est une merveille. Il est construit de telle
façon que lorsque nous répétons la même action un certain nombre de fois, elle devient
une habitude, et, presque sans effort conscient, les habitudes travaillent automatique-
ment pour nous. C’est nous qui modelons nos habitudes.
«Par exemple, si nous avons pris l’habitude de la prière, il nous sera plus facile de prier
que de ne pas prier. Si nous le voulons, nos habitudes travailleront automatiquement
pour nous et non contre nous. Elles constituent une puissante protection. Si nos pieds
sont chaussés de la préparation de l’Evangile de paix, cela signifie que nous avons
gardé les commandements et que ces habitudes travaillent à notre avantage.
«Passons à la pièce suivante de l’armure: ‹Prenant le bouclier de la foi avec lequel vous
serez capables d’éteindre tous les traits enflammés des méchants› (D&A 27:17). Un
bouclier est une arme que l’on porte généralement au bras gauche et qui permet de se
protéger contre les projectiles de l’ennemi. A l’époque des chevaliers, il vous aurait pro-
tégés des pierres, des flèches, des épées ou des lances.
«Cette partie-ci de l’armure spirituelle, c’est la foi au Seigneur. C’est l’assurance qui
provient de votre connaissance et de votre compréhension de la parole du Seigneur.
Vous pouvez entendre la parole du Seigneur lorsque vous lisez les Ecritures. Vous pou-
vez entendre la parole du Seigneur lorsque vous écoutez ses prophètes. Vous pouvez
sentir la parole du Seigneur lorsque vous priez. Vous pouvez édifier votre foi . . .
«Le Seigneur dit ensuite: ‹Prenez le casque du salut› (D&A 27:18). Le casque protège
la tête . . .
«Pour moi, le casque du salut consiste à savoir qui nous sommes, pourquoi nous
sommes ici, où nous pouvons aller et ce que nous pouvons faire et être . . .
«Et maintenant la dernière arme que le Seigneur décrit: ‹Prenez l’épée de mon
Esprit.› . . .
«Voyez-vous comme il est merveilleux d’être préparés, d’avoir l’Esprit, d’obéir, de faire
notre part? Nous pouvons porter le fardeau que le Seigneur nous a demandé de porter.
Ce n’est pas facile. Si c’était facile, il ne vous aurait pas envoyés, vous, ses jeunes gens
de choix . . . pour le faire. Il vous a préparés et il vous a réservés, il vous a formés et il
vous a donné la possibilité de venir ici-bas à cette époque. J’espère qu’aucun d’entre
vous ne trahira le Seigneur. J’espère que vous allez vous montrer digne de cette confi-
ance, que vous allez revêtir toutes ces armes afin de pouvoir résister dans ces temps
difficiles» (Rex C. Reeves, père, «The whole armour of God», Brigham Young University
1981-1982, Fireside and Devotional Addresses).
•Pourquoi est-il si important de revêtir toutes les armes de Dieu et non pas quelques-
unes seulement?
•Comment ces armes peuvent-elles nous aider à ne pas être du monde tout en étant
dans le monde?

Conclusion
Tâche Proposez à chaque jeune homme d’examiner ses armes et de choisir l’un des sujets
suivants pour mieux la connaître au cours de la semaine prochaine: vérité, justice, foi,
salut, Esprit.

199
49 L’honnêteté et l’intégrité

OBJECTIF Chaque jeune homme doit comprendre et rechercher l’amour-propre et la force qu’en-
gendre l’honnêteté.

PREPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Ecritures pour chaque jeune homme.
b. Un crayon pour chaque jeune homme pour marquer les passages d’Ecritures.
2. Préparez cinq cartes avec l’un des exemples suivants sur chaque carte:
a. Le téléphone sonne. Jean dit: «Si c’est Robert, dis-lui que je ne suis pas à la maison.»
b. Papa ne s’est pas réveillé à temps. Il arrive au travail en retard de quinze minutes.
«Mon bus était en retard», explique-t-il à son patron.
c. Oscar est petit pour son âge et il entre au cinéma en payant demi-tarif seulement.
«Les cinémas font assez d’argent comme cela», dit-il.
d. Pierre a vraiment besoin de réussir son examen, mais il ne s’est pas préparé. Il peut
copier sur Jacques, qui est son voisin de banc. «Tricher une seule fois ce n’est pas
grave», dit Pierre.
e. «Ne le dis à personne», recommande Arthur à Etienne. «Ne t’en fais pas, je ne dirai
rien», répond Etienne, qui songe déjà à le dire à Philippe.
3. Revoyez les conseils sur l’honnêteté figurant aux pages 8 et 9 de Jeunes, soyez forts
(34285 140).

NOTE La plupart des jeunes gens savent très bien qu’ils doivent être honnêtes, mais ils ont
besoin qu’on leur rappelle les diverses situations où leur honnêteté est mise à l’épreuve
ainsi que les grandes bénédictions qui découlent d’une vie honnête. Votre attitude
envers l’honnêteté doit être évidente dans votre présentation de la leçon aussi bien que
dans votre vie. Les jeunes gens doivent sentir votre désir d’être honnête ainsi que l’im-
portance que le Seigneur attribue à cette vertu.

DEROULEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Nous devons être honnêtes en tout temps
Activité et discussion Distribuez les cartes, et faites lire les exemples à haute voix.
•En quoi toutes ces situations sont-elles semblables?
Discutez de chaque situation et de ses conséquences.
Faites ressortir le fait que les actes de malhonnêteté mentionnés dans ces exemples
n’entraînent pas la prison, ni l’amende ni d’accident de personne. Cependant, chaque
action est mauvaise. Elle peut se transformer en habitude et mener à d’autres actes de
malhonnêteté. Ces actes incitent aussi les autres à être malhonnêtes.
Ecritures et discussion Demandez à deux jeunes gens de lire et d’expliquer les passages suivants d’Ecritures
qui nous rapportent ce que le Seigneur a dit au sujet de l’honnêteté: Exode 20:15-16;
Doctrine et Alliances 136:25-26.
Citation Spencer W. Kimball a indiqué diverses façons dont les gens justifient leur malhonnêteté:
«Presque tous les genres de malhonnêteté doivent leur existence et leur croissance à
cette déformation interne que nous appelons auto-justification. C’est la forme de
tromperie principale, la pire, la plus insidieuse et la plus destructrice de toutes, celle qui
consiste à se tromper soi-même.

200
«Il y a l’homme qui ne boirait pas une seule tasse de café mais qui va, chaque nuit, se
servir de charbon dans les wagons ouverts du chemin de fer. Il y a la jeune fille qui, bien
qu’elle remplisse tous ses devoirs religieux, vole cinq cents dollars à son employeur. Il y
a le jeune homme qui a béni la Sainte-Cène dimanche mais qui, le soir précédent, se
livrait à un pelotage poussé. Il y en a beaucoup qui empruntent et qui oublient de rem-
bourser» (Conference Report, Mexico and Central America Area Conference, 1972, p. 27).
Discussion Discutez avec les jeunes gens d’autres façons d’être malhonnêtes et voyez pourquoi
nous sommes tentés de l’être. Vous pouvez discuter de sujets du genre: infraction au
code de la route, utilisation des biens d’autrui sans leur permission, mensonge, refus de
communiquer un renseignement pour se protéger ou protéger quelqu’un d’autre, triche.
•Comment surmontez-vous la tentation d’être malhonnête?
Expliquez que nous devons prier pour que le Saint-Esprit nous guide, être fermes sans
être imbus de notre droiture dans les explications que nous donnons aux autres, et
respecter les autres.
Article de foi •Quel article de foi indique que nous croyons en l’honnêteté?
Demandez aux jeunes gens de prendre le 13e article de foi (Perle de Grand Prix) et de le
lire. Faites-leur souligner Nous croyons que nous devons être honnêtes.
Demandez aux jeunes gens de répondre en eux-mêmes aux raisons suivantes d’être
honnêtes: Etes-vous honnête parce que:
1. Vous avez été baptisé?
2. Vos parents attendent de vous que vous soyez honnêtes?
3. C’est dans les Articles de Foi?
4. Vos amis et connaissances sont honnêtes?
5. Il y a une tradition d’honnêteté et d’intégrité dans votre famille?
6. Vous avez peur qu’on vous prenne?
7. Vous serez puni si vous n’êtes pas honnête?
8. C’est un commandement de Dieu?
9. Votre entourage pense que vous êtes honnête et vous ne voudriez pas le décevoir?
10. Vous détenez la prêtrise?
Maintenant, parcourez à nouveau la liste et discutez avec les jeunes gens de chaque
raison d’être honnête.
•Quelles sont les mauvaises raisons d’être honnête?
•Quelles sont les bonnes raisons d’être honnête?
•Laquelle des raisons est la plus importante?
Histoire Racontez l’histoire suivante et recommandez bien aux jeunes gens d’écouter comment
un professeur a éprouvé l’honnêteté de ses élèves.
«J’avais insisté sur le besoin d’être honnête en expliquant à mes élèves que bien souvent
nous ne savons même pas que l’on met notre intégrité à l’épreuve . . .
«Ma classe aurait donc dû être préparée pour l’interrogation écrite surprise que je leur
soumis ce jeudi après-midi. Il y avait vingt questions auxquelles il fallait répondre par vrai
ou faux, couvrant le sujet que nous avions vu pendant la semaine. Ils terminèrent
l’épreuve juste au coup de sonnette.
«S’il vous plaît, déposez vos copies au centre de la rangée, leur demandai-je.
«Plus tard, ce même soir, je notai très soigneusement chaque feuille, notant les points
dans mon carnet de notes, mais n’indiquant aucune note sur les feuilles des élèves.
«En classe, le lendemain matin, je rendis les copies, et, comme d’habitude, demandai à
chaque élève de noter son devoir.

201
«Je lus tout haut chacune des questions et annonçai la bonne réponse avec un mot
d’explication. Chaque réponse était accompagnée par les traditionnels grognements ou
soupirs de soulagement des élèves selon que leur réponse était bonne ou mauvaise.
«Je donnai mes instructions: ‹décomptez cinq points pour chaque mauvaise réponse et
soustrayez le total de cent.
«‹Vos points, s’il vous plaît?
«‹John?›
«‹85.›
«‹Susan?›
«‹95.›
«‹Harold?›
«‹80.›
«‹Arnold?›
«‹90.›
«‹Mary?›
«La réponse fut difficile à entendre: ‹45.›
«Je continuai, mettant les points dans mon carnet de notes, inscrivant soigneusement les
points donnés oralement à côté de ceux que j’avais inscrits la veille. La comparaison
était révélatrice.
«Un (lourd) silence pesa sur la classe quand j’expliquai ce que j’avais fait. Beaucoup ne
quittèrent pas leur bureau des yeux, d’autres échangèrent des coups d’oeil furtifs ou de
rapides sourires.
«Je leur parlai calmement.
«Certains veulent peut-être me parler en privé après le cours, au sujet de notre expé-
rience d’aujourd’hui. J’apprécierais cela.
«Cette interrogation était un peu différente. C’était une épreuve d’honnêteté. Avez-vous
été vrai ou faux? J’ai remarqué que beaucoup d’entre vous ont regardé Mary quand elle
a annoncé son résultat: 45. Mary, si cela ne te dérange pas, voudrais-tu te lever? Je
voudrais que chacun de vous sache que, en ce qui me concerne, c’est Mary qui a
obtenu le meilleur résultat de la classe. Je suis très fier de toi, Mary.
«Mary leva d’abord les yeux timidement, puis ses yeux brillèrent quand elle se mit à
sourire en se levant. Je n’avais jamais vu Mary se tenir si droite» (Wayne B. Lynn,
«True . . . or . . . False», New Era, septembre 1978, p. 11).
Questions à méditer •Auriez-vous réussi le contrôle?
Discussion Expliquez que, pour pas mal de gens, être malhonnête n’est pas grave tant que person-
ne n’apprend la vérité.
•Qui sait toujours la vérité? (Notre Père céleste et nous.)
Lecture d’Ecritures •Est-il possible d’être honnête en tout?
Pour pouvoir répondre à cette question, demandez aux jeunes gens de lire et de mar-
quer Alma 27:27, qui décrit le peuple d’Anti-Néphi-Léhi, et Alma 53:20, au sujet des deux
mille jeunes guerriers.

Les bienfaits de l’honnêteté


•Citez d’autres bienfaits de l’honnêteté?
Laissez les jeunes gens répondre et insistez sur les points suivants:
1. Nous sommes contents de nous-mêmes et des autres.
2. Les gens nous font confiance et nous leur faisons confiance.

202
Lecon 49

3. Nous sommes dignes d’être guidés par le Saint-Esprit.


4. Nous pouvons communiquer plus efficacement avec notre Père céleste.
•En quoi le fait d’être honnête est-il une bénédiction pour vous?
Vous pouvez lire et commenter les conseils donnés à propos de l’honnêteté aux pages 8
et 9 de Jeunes, soyez forts (34285 140).
Citation Lisez la citation suivante par David M. Kennedy, ancien ambassadeur de l’Eglise et
ancien Secrétaire du Trésor des Etats-Unis: «L’intégrité d’une personne devient l’étalon
par lequel les autres jugent en fin de compte de son caractère et sa conduite.»
Histoire Racontez l’histoire suivante pour démontrer les effets de l’honnêteté:
«Quand j’avais douze ans, notre famille habitait Kanab (Utah). Une bande d’Indiens
Piutes avaient leur camp à quelques kilomètres de là, de l’autre côté de la Wash. Mon
père, Jacob Hamblin, missionnaire des Indiens, me dit: ‹Fiston, je veux que tu te rendes
au camp indien cet après-midi pour échanger ce poney bai contre des couvertures dont
nous aurons besoin cet hiver.›
«Après le déjeuner, je montai le vieux «Billy», et prenant le poney bai par la bride, je me
dirigeai vers le camp indien.
«Quand j’arrivai, le chef m’aida à descendre de cheval et me dit: ‹Tu es le fils de Jacob.
Que veux-tu?›
«Quand je lui dis le but de ma visite, il regarda le poney et grogna pour marquer son
accord. Il me conduisit à son wigwam où il y avait une pile de couvertures indiennes tis-
sées à la main. Il en prit un certain nombre. Déterminé à montrer à mon père que je
savais marchander, je demandai une autre couverture. Le chef me regarda du coin de
l’oeil et ajouta une autre couverture à ma pile. Je demandai alors une autre, encore une
autre et puis une autre. Le chef arborait maintenant un large sourire, mais il ajoutait
autant de couvertures que je demandais.
«Heureux d’avoir fait un bon marché, je terminai le troc. Le chef chargea les couvertures
sur le dos du vieux Billy et m’aida à le monter.
«Mon père vint à ma rencontre dans la cour et regarda les couvertures. Il fit alors deux
piles de même hauteur. Il plaça une pile sur le cheval et me remit en selle, disant:
‹Retourne donner cela au chef. Tu as assez de couvertures pour deux chevaux.›
«En m’approchant du camp, je vis le vieux chef. Quand j’arrivai en face de lui, il se mit à
rire tout haut en disant: ‹Je savais que Jacob te renverrait. C’est un honnête homme. Il
est mon père aussi bien que ton père.›
«Quelques années plus tard, lorsque Jacob se trouva seul en face d’une bande d’Indiens
hostiles, il dut sa vie au fait qu’il avait toujours été honnête avec eux» (Jacob Hamblin
fils, raconté par Louise T. Udall, «A horse trade story», in A Story to Tell, Salt Lake City,
deseret Book Co., 1946, pp. 359, 60).
Discussion Demandez aux jeunes gens de revenir aux cinq exemples mentionnés au commence-
ment de la leçon. Faites lire chaque exemple et demandez alors aux jeunes gens de
changer chaque situation en un exemple d’honnêteté.
Témoignage Témoignez qu’être honnête en tout apportera aux jeunes gens de nombreuses bénédic-
et exhortation tions et leur permettra de progresser dans tous les domaines de leur vie. Exhortez-les
à faire preuve d’une honnêteté totale chaque jour au cours de la semaine suivante, et
d’établir ainsi une habitude pour toute la vie. Encouragez-les à lire les conseils sur l’hon-
nêteté figurant dans Jeunes, soyez forts (34285 140).

203
50 Mettre en valeur et
encourager les handicapés

OBJECTIF Chaque jeune homme doit accepter la responsabilité d’aider les handicapés à se sentir
acceptés, à apprendre l’Evangile, à participer aux cours et aux activités, et à servir autrui.

PRÉPARATION 1. Documentation et matériel nécessaires:


a. Ecritures pour chaque jeune homme.
b. Crayon pour chaque jeune homme.
2. Préparez un exemplaire du mot HANDICAPS en grosses lettres pour chaque jeune
homme.

DEROULEMENT
PROPOSE POUR
LA LECON Comprendre les handicaps
Demandez aux jeunes gens d’écrire HANDICAPS de la main dont ils ne se servent pas
habituellement, sans faute mais aussi vite que possible. Peut-être trouveront-ils que cela
prend du temps et que c’est difficile. Dites-leur quand ils doivent avoir terminé. Dites-leur
de faire vite. Complimentez ceux qui s’en tirent bien. Pressez ceux qui traînent.
Annoncez-leur quand le temps est passé.
•Que ressentez-vous quand vous travaillez sous pression à des tâches qui dépassent
vos compétences?
C’est ce qu’éprouve souvent quelqu’un qui a des difficultés d’apprentissage lorsqu’il est
en classe à l’Eglise ou à l’école.
Nous sommes entourés d’handicapés physiques, mentaux ou émotionnels. Certains
handicapés doivent utiliser des béquilles, un fauteuil roulant ou un appareil auditif. Ce
sont des signes visibles de handicap. Beaucoup d’autres signes de handicap sont
moins évidents. Par nos actes et nos attitudes, nous avons une influence sur les handi-
capés. En général, nous ne pouvons pas résoudre leurs problèmes, mais nous pouvons
les aider ou les blesser par notre façon de les traiter.

Marques de compassion chrétienne


Ecriture et Demandez à un jeune homme de lire 3 Néphi 17:7-10.
commentaire •Comment Jésus se comportait-il à l’égard des handicapés?
•Comment pouvons-nous acquérir la même attitude que lui?
Présentation de Nous devrions témoigner de la compassion aux handicapés. Pour la plupart, nous avons
l’instructeur été malades ou subi un accident ou un long handicap à un certain moment de notre vie.
Nous aurons sans doute la même réaction que Ken, étudiant en biologie, qui a perdu la
vue: «Je peux faire presque tout ce que peuvent faire les autres, mais il me faut des
instruments et des méthodes différentes. Aidez-moi à trouver les instruments et les mé-
thodes. Ne faites pas les choses à ma place, mais aidez-moi à utiliser mes capacités.»
Ecriture et Demandez à un jeune homme de lire Jean 13:34-35.
commentaire •Que doit-on faire quand on est vraiment un disciple du Christ? (Aimer son prochain).
•Comment pouvons-nous manifester cet amour dans nos relations avec les handicapés?
(Nous pouvons apprendre à comprendre et à accepter les gens qui sont différents de
nous et à rechercher leurs points forts.)

204
•Comment pouvons-nous montrer aux handicapés que nous les acceptons et que nous
nous préoccupons d’eux? (En les regardant dans les yeux, en souriant et en nous adres-
sant à eux comme à n’importe qui d’autre.)
Exemples Une jeune fille qui marche avec des attelles disait: «Quand je marche dans le couloir, les
gens me croisent sans me regarder. C’est comme s’ils disaient: ‹Je ne peux rien faire
pour te guérir, alors je fais comme si vous n’existiez pas, toi et ton problème.›»
•Que pouvons-nous faire au lieu d’éviter ces personnes?
Un handicapé intellectuel disait: «Tout le monde parle autour de moi, demandant à mes
parents ou à mes amis comment je me porte et ce que j’aime. Pourquoi ne s’adressent-
ils pas à moi quand je suis là, au lieu de demander: ‹Jerry veut-il ceci ou cela?›
•Comment pourrions-nous changer de façon de traiter ces personnes?
Un jeune sourd a dit: «Les gens me saluent puis partent sans attendre. Cela me ferait du
bien si quelqu’un entamait la conversation. Si quelqu’un se tourne vers moi et parle
clairement sans se couvrir la bouche, je peux vraiment lire sur ses lèvres. Et je peux
répondre d’une manière compréhensible. C’est en parlant qu’on se lie d’amitié.»
•Comment pourrions-nous mieux communiquer avec les handicapés?
Parlez personnellement et positivement à la personne, mettant ainsi l’accent sur elle-
même et non sur son handicap ou ce qu’elle ne peut pas faire.
Tableau et Expliquez que certains ont des propos négatifs et blessants quand ils parlent des handi-
commentaire caps. Ecrivez les mots suivants au tableau et parlez de la manière dont chaque expres-
sion permet de ne pas embarrasser ou blesser la personne handicapée.
•Personne en fauteuil roulant.
•Personne avec des béquilles, des attelles ou un déambulateur.
•Malade mental ou handicapé émotionnel.
•Personne qui a des difficultés d’apprentissage.
•Sourd ou malentendant.
•Personne qui a un problème d’élocution.
Nous ne devrions pas utiliser d’expression impliquant que les gens dépourvus de handi-
cap sont «normaux»; mais nous devrions tout simplement les appeler personnes non
handicapées.
Quand nous sommes sensibles aux sentiments des handicapés, nous commençons
à les considérer comme des enfants de notre Père céleste, ayant les mêmes besoins
que nous.

Servir les gens avec des handicaps


Histoire et En servant des handicapés, nous montrons notre amour pour le Sauveur et notre désir
commentaire de lui ressembler. J. Richard Clarke a dit de certains détenteurs de la Prêtrise d’Aaron
qui, suivant l’exemple du Sauveur, apprenaient à aimer et à servir un jeune handicapé:
«John Anderson était un jeune garçon admirable. Il a courageusement lutté contre sa
dystrophie musculaire . . . Il a dû se déplacer en fauteuil roulant pendant ses années
de Prêtrise d’Aaron . . .
«John a eu une influence profonde sur son collège de prêtres même s’il n’a jamais joué
au football, n’est jamais parti camper avec eux, n’a jamais dansé ni n’a rien fait des
activités habituelles des adolescents. C’est par sa foi et son engagement dans l’Eglise
qu’il a touché les membres de son collège. De plus, John a donné l’occasion à son
collège de servir avec amour.
«Une fois diacre, John a voulu distribuer la Sainte-Cène. Un garçon était chargé de
pousser son fauteuil roulant tandis que John tenait le plateau sur ses genoux. D’abord,
cela a paru peu pratique, mais d’autres ont bientôt manifesté le désir d’aider John à
assumer ses devoirs de prêtrise.

205
«Quan il a été ordonné à l’office de prêtre, John était très faible et ne pouvait pas s’age-
nouiller pour bénir la Sainte-Cène. Les membres de son collège ont trouvé la solution. Ils
mettaient son fauteuil roulant près de la table de Sainte-Cène. L’un d’eux rompait le pain,
puis s’agenouillait pour lui près du fauteuil roulant et tenait le micro tandis que John
prononçait les paroles sacrées. Faire cela pour leur frère est vite devenu un honneur
pour chaque membre du collège.
«Les prêtres suivaient avec enthousiasme les directives que John leur donnait en tant
que premier assistant dans le collège. Comme John était incapable de réaliser son rêve
de devenir aigle scout, les prêtres ont réuni l’argent pour acheter une médaille d’accom-
plissement qui lui a été offerte en réunion de Sainte-Cène. Sur la médaille était gravée:
‹Décernée à John Anderson pour service exceptionnel à son collège et pour le grand
exemple qu’il nous a montré.›
«Au fil des années, les jeunes gens du collège de John ont connu beaucoup d’activités
de détente, mais aucune ne les a plus touchés ou instruits sur l’art d’honorer leur appel
dans la prêtrise et sur l’amour mutuel que cette expérience exceptionnelle qu’ils ont
vécue avec leur ami John» (Conference Report, avril 1991, pp. 56-57; ou Ensign, mai
1991, p. 42).
•Comment les membres du collège de ce jeune homme lui ont-ils rendu service?
•Que pouvons-nous faire en tant que détenteurs de la Prêtrise d’Aaron pour rendre ser-
vice aux handicapés?
Inscrivez les réponses des jeunes gens au tableau. Faites ressortir les points suivants:
1. Etre leur ami. Considérer les handicapés comme leurs égaux, s’asseoir à côté d’eux,
les écouter et les traiter avec respect.
2. Donner le bon exemple en réunion de la prêtrise pour aider les jeunes gens qui se
tiennent mal à participer comme il convient aux réunions de prêtrise.
3. Ne pas prêter attention aux comportements déplacés. Faire attention à la leçon et au
consultant de la prêtrise au lieu de s’arrêter aux manifestations de désordre.
4. Leur faire des compliments quand ils participent positivement.
Le consultant doit enseigner aux jeunes gens comment rendre service à chaque membre
handicapé.
Les jeunes gens doivent donc planifier les activités de manière efficace et être disposés
à donner d’eux-mêmes.

Aider les handicapés à servir autrui


Une partie importante de l’application de l’Evangile de Jésus-Christ consiste à apprendre
le service. Nous devons aider les membres handicapés à servir autrui autant qu’ils le
peuvent.
Histoire Lisez l’histoire suivante sur Joe Folkett qui a servi diligemment malgré ses handicaps
physiques:
«A quatorze ans, Joe Folkett eut un caillot dans la moelle épinière. Ce problème ne
touche qu’une personne sur un million, généralement d’âge moyen. Elle souffre alors de
déficiences mentales dues à des lésions cérébrales, ou peut mourir.
«Jo a survécu, en parfaite santé, mais sans l’usage de ses jambes . . .
«Plus tard, au cours d’une discussion en classe sur la mission . . . il a manifesté son vif
désir de servir. L’instructeur, qui ne voulait pas qu’il se sente exclus ou embarrassé par
l’accent qu’on mettait sur la mission, a déclaré: ‹Bien sûr, Jo est excusé. Il ne pourra par-
tir en fauteuil roulant.›
«‹Je me suis senti vraiment provoqué›, déclare frère Folkett. ‹Ma réaction immédiate a
été: «Si, je partirai!»› Peu après, Jo recevait sa bénédiction patriarcale qui confirmait sa
décision, déclarant qu’il ferait une mission et du prosélytisme.
«A dix-neuf ans, Jo est parti pour la mission de Manchester . . .

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Lecon 50

«Il a trouvé des avantages à servir en fauteuil roulant. ‹Je dois être le seul missionnaire à
faire deux ans avec la même paire de chaussures›, dit-il en plaisantant. ‹Elles m’ont
coûté cent trente francs au marché de Leicester et elles sont comme neuves!› . . .
«Jo a souvent eu des bénédictions pendant sa mission. Par exemple le jour où il a ren-
contré Kevin Smith . . .
«C’est une jeune sainte des derniers jours qui avait intéressé Kevin à l’Eglise . . . Il avait
demandé un exemplaire du Livre de Mormon . . . Jo et son compagnon se sont portés
volontaires pour apporter les Ecritures.
«‹A cette époque, je ne m’intéressais pas suffisamment à l’Eglise pour faire venir des
missionnaires chez moi›, dit Kevin qui se déplace en fauteuil roulant depuis maintenant
seize ans. ‹J’avais une vision stéréotypée des missionnaires mormons: de grands gars
sortis tout droit du lycée, soignés, vêtus strictement, et au sourire digne d’une publicité
de pâte dentifrice. Je n’aurais probablement pas ouvert ma porte s’ils avaient eu ce
genre. Mais ce furent deux jeunes gens simples qui se présentèrent, dont l’un tout aussi
étonné que moi de voir un fauteuil roulant.›
«‹Kevin est si sympathique›, s’écrie frère Folkett, qui a été surpris de voir son ami de
l’Eglise dans un fauteuil roulant. ‹Avant même que nous arrivions chez lui pour la pre-
mière fois, je sentais que tout allait bien se passer.›
«Frère Folkett et Kevin se sont bien entendus dès leur première rencontre et Jo a baptisé
Kevin peu de temps après cette première leçon . . .
Une part du témoignage de frère Folkett ne connaît aucun handicap: elle le fait franchir
des frontières et transformer les difficultés en bénédictions» (Anne C. Bradshaw, «A
mobile work and a Wonder», New Era, mars 1991, pp. 28-32).
•Comment frère Folkett a-t-il pu apporter des bénédictions aux autres pendant sa mis-
sion? (Il a servi honorablement en proclamant l’Evangile comme n’importe quel autre
missionnaire.)
•Que ressentons-nous quand nous réussissons à servir le Seigneur et notre prochain?
•Comment pouvons-nous aider les handicapés à servir et à éprouver la même satisfac-
tion que nous? (Nous devons les aider à se préparer à servir comme nous le ferions
pour d’autres.)

Conclusion
Tâche Demandez aux jeunes gens de comprendre les handicapés, de les aider à apprendre
l’Evangile, de les aider à participer aux leçons et aux activités de collège, de les encou-
rager et de les aider à rendre service. Témoignez des bénédictions qui découleront de
cet effort.

207
51 Au consultant de collège:
Comment élaborer des leçons
à partir des discours de
conférence générale
OBJECTIF Chaque jeune homme doit apprendre ce que le Seigneur a dit pour nous guider par l’in-
termédiaire des dirigeants qu’il a choisis.

PREPARATION Employez la même méthode pour préparer et présenter cette leçon que pour celles du
manuel. En outre, les étapes suivantes seront utiles pour la préparation:
1. Décidez par la prière quel est le principe évangélique ou l’idée principale qui sont
enseignés dans le discours choisi. Esquissez deux ou trois idées à l’appui qui con-
tribuent au développement de l’idée principale.
2. Décidez du but que vous voulez atteindre par cette leçon. Par exemple, voulez-vous
aider les jeunes gens à comprendre un principe, à progresser dans leur foi, à acquérir
une attitude ou à être poussés à changer de conduite?
3. Organisez la matière de la leçon. Trouvez des passages d’Ecriture supplémentaires.
Demandez les aides visuelles appropriées au bibliothécaire.
4. Préparez des questions sur un choix de citations et d’Ecritures du discours. Que signi-
fient les citations et les Ecritures? Appliquez-les aux jeunes gens (voir 1 Néphi 19:23).
5. Choisissez des méthodes didactiques qui feront participer les jeunes gens et
désignez-en certains pour participer. Vous trouverez des explications concernant les
méthodes pédagogiques dans L’enseignement: pas de plus grand appel (33043 140).

NOTE Les paroles des prophètes vivants sont d’excellentes sources de leçons supplémen-
taires. Choisissez les discours de la dernière conférence parus dans L’Etoile. La prépara-
tion et la présentation de ces leçons vous donneront des occasions de vous laisser
guider par l’Esprit pour répondre aux besoins propres aux jeunes gens. Ils doivent être
prévenus des discours qui seront enseignés pour être prêts à en discuter. Lors de l’éla-
boration de ces leçons, utilisez les enseignements des autorités générales, les discours
de conférence et les Ecritures.

PLAN DE LECON Le tableau suivant pourra vous aider dans la préparation d’une leçon à partir d’un discours.
Titre du discours: _____________________________________________________________
Principe de l’Evangile ou idée principale: _________________________________________
Idées à l’appui: _______________________________________________________________

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1. Présentez le principe évangélique et les •Posez des questions et organisez des
idées à l’appui. discussions qui aideront les jeunes gens
à appliquer le principe évangélique dans
leur vie.

2. Présentez le corps de la leçon.

•Qu’est-ce que les prophètes en ont dit •Situez et commentez les Ecritures qui
aujourd’hui? se trouvent dans le discours et toute
Ecriture supplémentaire pour rendre plus
clair le principe évangélique.

•Qu’est-ce que le Seigneur a dit au sujet •Posez des questions sur des extraits du
du principe évangélique? discours. Racontez les histoires et les
exemples donnés dans le discours pour
illustrer le principe évangélique.

•Comment pouvons-nous appliquer les •Ecrivez au tableau le principe


principes évangéliques dans notre vie évangélique et les idées à l’appui. Utilisez
quotidienne? En quoi le fait d’appliquer une leçon de choses, une histoire, une
ce principe peut-il augmenter notre foi image, une Ecriture ou une question à
et nous aider à prendre des décisions méditer pour introduire la leçon.
justes et à résoudre nos problèmes?
•Invitez les jeunes gens à faire part de
leurs expériences, de leurs sentiments et
de leur témoignage concernant le sujet
dont vous traitez. Exprimez vos propres
sentiments.

3. Concluez en résumant ce qui a été •Témoignez de la véracité du principe


enseigné. évangélique que vous avez enseigné et
de sa valeur dans votre vie.

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