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Neuvaine du Saint­Sacrement
Neuvaine de la fête du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ
A faire neuf jours avant la fête qui a lieu 60 jours après Pâques
La Fête­Dieu, dite aussi Corpus Domini ou Corpus Christi est aujourd'hui appelée par l'Église catholique « Solennité du Saint­Sacrement du Corps
et du Sang du Christ. »
Cette Fête du Saint­Sacrement (2ème dimanche après la Pentecôte) a été instituée au Moyen­Age pour commémorer la présence réelle de Jésus­
Christ dans le sacrement de l'Eucharistie, c'est­à­dire sous les espèces du pain et du vin consacrés au cours du sacrifice eucharistique, de la
messe.
Le facteur déterminant qui a permis la solennité de la Fête­Dieu a surtout été l'évolution de la religiosité populaire, grâce au développement de la
prédication. Ce réveil s'accompagnait d'un désir de contempler l'hostie consacrée pendant la messe : c'est à Paris, vers 1200, que l'existence du rite
de l'« élévation », au moment de la consécration, est attestée pour la première fois.
Le pape Jean XXII en 1318 a ordonné de porter l’Eucharistie, le jour de la Fête du Saint­Sacrement, en cortège solennel dans les rues et sur les
chemins pour les sanctifier et les bénir. Le Saint­Sacrement et l'officiant qui le porte sont abrités sous un dais porté par quatre à huit notables ou
clercs. On marche habituellement sur des tapis de pétales de roses parsemant l'itinéraire, aux chants des cantiques et des fanfares.
Le reposoir de la procession de la Fête­Dieu est un temps fort de l’adoration du Saint­Sacrement. Le cortège de la Fête Dieu fait une station à un
reposoir, sorte d’autel décoré de fleurs. Au reposoir, l’officiant encense l’Eucharistie et bénit le peuple avec l’ostensoir. Sur le trajet il y a parfois
plusieurs reposoirs. Le concile de Trente (1515­1563) approuve cette procession de la Fête­Dieu qui constitue une profession publique de foi en la
présence réelle du Christ dans l’Eucharistie. On fait souvent la première communion le jour de la Fête du Corps et du Sang du Christ.
Cette neuvaine proposée par Etoile Notre Dame, nous aidera à entrer dans le mystère de la présence réelle du Seigneur dans le sacrement de
l’Eucharistie.
Prières quotidiennes
Au nom du Père et du Fils et du Saint­Esprit. Amen
Je crois en Dieu
Prière à l’Esprit­Saint de saint Silouane de l’Athos
Mon âme languit après le Seigneur, et je Le cherche avec des larmes.
Comment pourrais­je ne pas Te chercher ? Toi le premier, Tu m’as trouvé.
Tu m’as donné de vivre la douceur de ton Saint­Esprit, et mon âme T’a aimé.
Tu vois, Seigneur, ma peine et mes larmes : Si Tu ne m’avais pas attiré par ton amour, je ne Te chercherais pas, comme Je Te cherche.
Mais ton Esprit m’a donné de Te connaître, et mon âme se réjouit que, Toi, Tu sois mon Dieu et mon Seigneur, et, jusqu’aux larmes, je languis après
Toi.
Mon âme languit après Dieu, et elle Le cherche avec des larmes.
Seigneur miséricordieux, Tu vois ma chute et ma douleur ; mais, humblement, j'implore ta clémence : répands sur le pécheur que je suis la grâce de
ton Saint­Esprit. Son souvenir porte mon esprit à trouver de nouveau ta miséricorde.
Seigneur, donne­moi ton humble Esprit pour que je ne perde pas à nouveau ta grâce, et que je ne me lamente pas comme Adam qui pleurait Dieu et
le Paradis perdu.
Prière de saint Ignace de Loyola
Ame du Christ, sanctifie­moi ; Corps du Christ, sauve­moi ; Sang du Christ, enivre­moi ; Eau du côté du Christ, lave­moi ; Passion du Christ, fortifie­
moi ; O bon Jésus, exauce­moi ; Dans tes blessures, cache­moi ; Ne permets pas que je sois séparé de Toi ; Contre l'ennemi perfide, défends­moi ;
A l'heure de ma mort, appelle­moi ; Ordonne­moi de venir à Toi ; Pour qu'avec tes saints je Te loue dans les siècles des siècles. Amen.
Premier jour de la neuvaine : Mystère de la présence réelle du Seigneur dans le sacrement de l’Eucharistie
Prières quotidiennes
Jean 6,33 : « Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
L'histoire de la solennité s'inscrit dans le sillage du débat théologique suscité par la polémique de Bérenger de Tours, qui niait la présence réelle du
Christ dans l'Eucharistie. Dans la bulle Transiturus qui institua la Fête­Dieu, le pape Urbain IV écrit : « Il est juste, pour confondre la folie de certains
hérétiques, qu'on rappelle la Présence du Christ dans le très Saint­Sacrement ».
Jésus se cache dans l’Eucharistie pour n’effrayer personne. Car il veut élever notre pauvre humanité afin qu’elle ne fasse qu’une avec Lui. Alors son
Sang sacramentel coule dans les veines des communiants et chacun devient la vie, les battements de son cœur, chacune de ses pensées et tout
l’être de Jésus.
Notre Père, 10 je vous salue Marie, Gloire au Père
Deuxième jour de la neuvaine : Nourriture de l’âme, le pain consacré soutient la vie spirituelle des chrétiens et la vivifie de façon surprenante
Prières quotidiennes
Jean 6,35 : « Moi, Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura pas faim. Celui qui croit en moi jamais n’aura soif. »
Dieu s’est fait homme pour nous sauver. Il n’est pas seulement mort sur la Croix, Il a aussi fait en sorte de rester avec nous nuit et jour dans les
tabernacles de nos églises. Et cela, pour recevoir notre adoration et pour se donner à nous en nourriture.
Gloire à Toi Seigneur Jésus pour avoir accepté l’exil loin du ciel par amour pour nous.
Nous te demandons pardon pour tant d’ingratitude que tes créatures te manifestent en te laissant seuls.
Apprends­nous à êtres de bonnes âmes qui te tiennent compagnie fidèlement. Fais de nous des cœurs qui battent à tes côtés pour que tu ne sentes
plus la solitude passée dans le désert de ce monde.
Pardon pour les âmes ingrates qui cherchent à t’offenser en te recevant de façon sacrilège. Elles te font vivre ta Passion et ta mort sur la croix.
Que nous entendions ton appel que tu lances dans ces petites hosties qui veut que nous soyons unis dans ta Divine Volonté en qui nous trouvons la
Vie.
Notre Père, 10 je vous salue Marie, Gloire au Père
Troisième jour de la neuvaine : Nous sommes unis au Seigneur qui nous a tant aimés qu’Il s’est fait nourriture
Prières quotidiennes
Jean 10,9 : « Moi, Je suis la porte. Si quelqu’un passe par moi il sera sauvé. Il entrera et sortira et trouvera de quoi se nourrir. »
Lors de la communion, nous sommes en union physique et permanente avec Lui. Dans la communion, nous nous unissons à Sa personne de façon à
pouvoir dire : « Il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux­mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. »
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Lors de la dernière Cène, le Jeudi Saint, quand le Christ a lavé les pieds de ses disciples, Il nous a aussi laissé un commandement nouveau Mais
ceci n’est possible que si nous restons unis à Lui. C’est pourquoi le Seigneur a décidé de rester avec nous dans l’Eucharistie pour que nous aussi
nous puissions rester en Lui.
Notre Père, 10 je vous salue Marie, Gloire au Père
Quatrième jour de la neuvaine : L’Eucharistie nous communique la vie même de Dieu
Prières quotidiennes
Jean 8,12 : « Moi, Je suis la lumière du monde. Celui qui vient à ma suite ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière qui conduit à la
vie. »
De cette communion mystérieuse, Il nous fait réellement participer à sa vie divine pour nous sanctifier. Car en se faisant homme, le Verbe du Père a
communiqué aux hommes, à la sainte humanité, la lumière, la vie divine.
Ainsi, quand nous recevons son Corps et son Sang, Son amour nous est donné. Le Saint­ Sacrement nous rend alors capables de communiquer cet
amour aux autres, afin de ne pas vivre seuls pour nous­mêmes. La rencontre avec le Seigneur dans l’Eucharistie est aussi la source qui renouvelle
notre engagement à la charité. Parce qu’aimer Dieu et aimer son prochain sont deux choses inséparables.
Jésus est un Dieu qui se cache dans l’Eucharistie pour entrer dans l’âme et élever son humanité jusqu’à sa divinité. Lorsque Jésus a institué
l’Eucharistie lors de la dernière Cène, son Amour, porté aux excès a prévu des bienfaits, des faveurs, de la lumière pour les âmes qui le reçoivent. A
commencer par la vie éternelle. Que ces âmes recevant l’Eucharistie en soient dignes afin qu’elles puissent profiter abondamment des fruits de ce
sacrement. Pour que les âmes puissent recevoir ces grâces, elles doivent se vider d’elles­mêmes, avoir la haine du péché et le désir de recevoir
Jésus.
Notre Père, 10 je vous salue Marie, Gloire au Père
Cinquième jour de la neuvaine : Avec l’Eucharistie nous recevons le don de l’immortalité
Prières quotidiennes
Jean 11, 25­26 : « Jésus lui dit : Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. Quiconque vit et croit en moi ne
mourra jamais. »
En nous unissant au Christ par la communion, le Seigneur met en nous le germe de la vie éternelle, gage de la résurrection glorieuse qui conduit à
l’éternité.
La grande fête du Saint­Sacrement n’est pas seulement une occasion pour L’adorer et Le recevoir. Cette fête est aussi l’occasion pour nous de
penser à comment répondre à l’amour que Dieu nous porte. Nous pouvons tout d’abord réfléchir si oui ou non nous sommes des personnes justes,
car la justice est inséparable de la charité, elle lui est intrinsèque. Aussi, nous pouvons penser jusqu’où nous allons dans la reconnaissance, la
communion, le pardon.
La fête du Saint­ Sacrement est une belle occasion de rendre grâce au Seigneur pour tant de générosité dans les moments difficiles, pour les
personnes qui vivent selon la Parole du Christ et nous font partager Son Amour. Prions donc pour que notre foi dans l’Eucharistie se convertisse en
amour, en charité, soutenu et béni par le Seigneur.
Nous te rendons grâce Jésus, pour avoir institué le sacrement de l’Eucharistie à la fin de ta vie pour que ta Vie tout entière se trouve dans chaque
Hostie et serve de préparation à chaque âme qui te reçoit.
Nous tous, pauvres pécheurs, n’aurions jamais pu te recevoir si nous n’avions pas eu un Dieu pour nous y préparer.
Nous étions inaptes à te recevoir. Mais ton Amour excessif t’a conduit à donner la totalité de ta vie pour nous préparer.
Sois béni Seigneur, d’avoir placé tes œuvres, tes pas et ton Amour en nous. De même que les souffrances de ta Passion pour nous préparer à te
recevoir dans l’Hostie.
Apprends­nous à nous revêtir de Toi, à couvrir de nos actes chacun de tes actes et à Te recevoir avec amour.
Notre Père, 10 je vous salue Marie, Gloire au Père
Sixième jour de la neuvaine : La Fête du Corps et du Sang du Christ commémore l’institution du sacrement de l’Eucharistie
Prières quotidiennes
Jean 13,34 : « Je vous donne un commandement nouveau : Aimez­vous les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez­vous les uns
les autres. »
La Fête­Dieu est un appel à approfondir le sens de l’Eucharistie et sa place dans notre vie. Cette fête est la célébration du Dieu d’amour qui se
révèle en donnant son corps et son sang, en se donnant à nous comme nourriture de vie éternelle. Le sens de la Fête Dieu est centrée sur
l’adoration de la présence réelle du Christ.
Nous rendons grâce à Jésus pour son amour éternel qui ne dit jamais « assez » .
Sois béni Jésus pour être descendu du ciel sur la terre, pour nous donner ta vie au milieu de tant de souffrances et d’héroïsmes.
Nous te remercions pour ton Amour continuel qui nous attire à Toi et nous convertit.
Notre Père, 10 je vous salue Marie, Gloire au Père
Septième jour de la neuvaine : Les saints et le Saint Sacrement
Prières quotidiennes
Jean 6,41 : « Les Juifs récriminaient contre Jésus parce qu’il avait déclaré : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. »
Les origines de la fête du Corps et du Sang du Christ remontent au XIIIème siècle. L'élévation de l'hostie, lors de la messe, manifestait déjà le désir
de contempler le Saint­Sacrement. Mais l'impulsion décisive en vue d'une fête particulière fut donnée par sainte Julienne de Cornillon et la
bienheureuse Ève de Liège. Cette fête fut instituée officiellement le 8 septembre 1264 par le pape Urbain IV.
A partir de 1209, Julienne de Cornillon eut de fréquentes visions mystiques. Elle œuvra pour l'établissement d'une fête solennelle en l'honneur du
Saint­ Sacrement.
Jésus, tu es l’Amour avec sa lumière qui te montre à la créature qui t’aime.
Jésus, Tu es chaleur qui maintient allumée la flamme qui fait naître l’héroïsme de l’amour véritable dans l’âme qui est heureuse de donner sa vie pour
Celui qu’elle aime en permanence. Cet amour incessant forme le bûcher sur lequel te brûler et te consumer toi­même afin d’y former la vie de Jésus
bien­aimé.
Fais que nous devenions un de ces saints qui ont consumé leur vie dans un amour continuel afin de faire vivre Celui qu’ils aimaient éternellement :
Saint François d'Assise († 1226)
La foi de saint François d'Assise dans le Corps et le Sang du Seigneur apparaît dans sa Lettre aux fidèles. François rappelle, en une sorte de credo,
l’essentiel du mystère de Jésus, la place centrale et récapitulative de l’Eucharistie : « Cette Parole du Père, si digne, si sainte et si glorieuse, le
Père très haut l’envoya du ciel […] Lui qui fut riche par­dessus tout, il voulut lui­même dans le monde, avec la très bienheureuse Vierge, sa mère,
choisir la pauvreté. Et près de la Passion, il célébra la Pâque avec ses disciples et, prenant le pain, il rendit grâces et le bénit et le rompit en disant :
« Prenez et mangez, ceci est mon corps (Mt. 26,26). » Ici, l’Eucharistie se situe à la charnière entre les deux temps forts du mystère du Christ : sa
venue dans le dépouillement de l’incarnation et son chemin pascal de remise totale entre les mains du Père. »
Pour François, incarnation rédemptrice, conversion de vie et réception de l’Eucharistie sont trois réalités imbriquées.

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Sainte Claire d'Assise († 1253)
Claire d'Assise, dans une iconographie répandue à partir du XVIIème siècle, est souvent représentée l'ostensoir à la main, par allusion au fait que,
déjà très malade, elle se prosternait, soutenue par deux sœurs, devant le ciboire d'argent contenant l'hostie, placé devant la porte du réfectoire, face
aux troupes sarrasines.
Saint Thomas d'Aquin († 1274)
Thomas d'Aquin se distingua par son amour de l’Eucharistie, qu'il célébrait chaque jour après avoir servi la messe d'un de ses confrères. Quand il
célébrait l’Eucharistie, des larmes coulaient sur ses joues. Il fut chargé par le pape Urbain IV de rédiger le texte de l'office et de la messe de la
solennité promulguée en 1264 par la bulle Transiturus.
Notre Père, 10 je vous salue Marie, Gloire au Père
Huitième jour de la neuvaine : Le saint désir de recevoir Jésus fait que l'âme respire Dieu et que Dieu respire l'âme
Prières quotidiennes
Jean 6,48 : « Moi, je suis le pain de vie. »
Saint Augustin : « Tu nous as fait Seigneur et notre âme est sans repos tant qu’elle ne demeure en Toi. »
Notre âme créée par amour et pour l’amour aspire à Toi, Seigneur. A travers ce désir ardent, notre âme respire Dieu. Dieu, se sentant encore plus
enflammé par cette excitation de notre âme, la respire. Dans ces respirations réciproques entre Dieu et notre âme, la soif d'amour s'enflamme et,
comme l'amour est feu, il forme le purgatoire pour notre âme. Il en résulte pour elle une communion continuelle, au même titre que la respiration est
continuelle. Il s'agit de communions intenses d'amour, le plus pur en esprit.
Seigneur, Jésus, donne­nous de reposer dans ton Amour.
Notre Père, 10 je vous salue Marie, Gloire au Père
Neuvième jour de la neuvaine : Les fruits de la communion
Prières quotidiennes
Jean 6, 50­51 : « Le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si
quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »
Seigneur Jésus, aide­nous à nous rapprocher encore plus de Toi, au point de fondre notre être dans le Tien, comme le Tien est fondu dans le nôtre.
Apprends­nous en toutes choses à prendre ce qui est de Toi et laisser ce qui est de nous : arriver à ne penser qu'à des choses saintes, à ne
regarder que le bien et à ne chercher que la gloire et l'honneur de Dieu. Alors notre esprit épousera le Tien.
O Dieu ! Donne­nous la grâce de ne parler et agir que pour le bien et par amour pour Toi. Que nous marchions saintement dans des sentiers droits,
avec Tes pieds.
Que notre cœur n'aime que Toi, que nous sachions le remplacer par ton Cœur pour n’aimer qu’avec ton amour. Ainsi, nous serons enveloppés de
toutes Tes choses.
Si notre âme atteint le point de ne plus se reconnaître elle­même, mais ne reconnaît que l'Être divin en elle, ce sont là les fruits des bonnes
communions et l'objectif divin les concernant.
Notre Père, 10 je vous salue Marie, Gloire au Père
Litanies du Saint­Sacrement

Seigneur, ayez pitié de nous. (bis)

Jésus­Christ, ayez pitié de nous. (bis)
Seigneur, ayez pitié de nous. (bis)
Jésus­Christ, écoutez­nous. (bis)
Jésus­Christ, exaucez­nous. (bis)

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Pain vivant qui êtes descendu du ciel, ayez pitié de nous.

Dieu caché et Sauveur, ayez pitié de nous.
Froment des élus, ayez pitié de nous.
Vin céleste qui faites germer dans les cœurs la fleur de la virginité, …
Pain qui faites les délices des rois, ayez pitié de nous.
Sacrifice perpétuel, ayez pitié de nous.
Oblation pure, ayez pitié de nous.
Agneau sans tache, ayez pitié de nous.
Table où nous est donnée la sainteté même, ayez pitié de nous.
Nourriture des anges, ayez pitié de nous.
Manne dont la force et la vertu sont tout intérieures, ayez pitié de nous.
Abrégé des merveilles du Tout­Puissant, ayez pitié de nous.
Pain au­dessus de toute substance, ayez pitié de nous.
Verbe fait chair, ayez pitié de nous.
Dieu avec nous, ayez pitié de nous.
Hostie sainte et adorable, ayez pitié de nous.
Calice de bénédiction, ayez pitié de nous.
Mystère de foi, ayez pitié de nous.
Sacrement sublime et vénérable, ayez pitié de nous.
Sacrifice le plus saint, ayez pitié de nous.
Sacrifice vraiment expiatoire pour les vivants et pour les morts, ayez pitié de nous.

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Céleste remède contre les atteintes du péché, ayez pitié de nous.
Miracle étonnant et le plus grand des prodiges, ayez pitié de nous.
Souvenir sacré de la Passion du Seigneur, ayez pitié de nous.
Don précieux qui surpassez la plénitude de tous les dons, ayez pitié de nous.
Témoignage le plus touchant de l'amour de notre Dieu, ayez pitié de nous.
Torrent de la munificence divine, ayez pitié de nous.
Mystère le plus relevé et le plus auguste, ayez pitié de nous.
Gage de notre immortalité, ayez pitié de nous.
Sacrement redoutable à l'enfer, et qui vivifiez nos âmes, ayez pitié de nous.
Pain devenu la propre chair du Verbe incarné, ayez pitié de nous.
Sacrifice non sanglant, ayez pitié de nous.
Aliment de vie présenté par la Vie même, ayez pitié de nous.
Banquet délicieux dont les anges sont les ministres, ayez pitié de nous.
Sacrement d'amour, ayez pitié de nous.
Lien de charité, ayez pitié de nous.
Oblation d'un Dieu qui s'offre lui­même comme victime, ayez pitié de nous.
Douceur spirituelle goûtée dans sa propre source, ayez pitié de nous.
Réfection des âmes saintes, ayez pitié de nous.
Viatique de ceux qui meurent dans le Seigneur, ayez pitié de nous.
Gage assuré de notre gloire future, ayez pitié de nous.

Soyez­nous propice, pardonnez­nous, Seigneur.

Soyez­nous propice, pardonnez­nous, Seigneur.

Du malheur de recevoir indignement votre Corps et votre Sang adorables, délivrez­nous, Seigneur.
De la concupiscence de la chair, délivrez­nous, Seigneur.
De la concupiscence des yeux, délivrez­nous, Seigneur.
De l'orgueil de la vie, délivrez­nous, Seigneur.
De toute occasion de vous offenser, délivrez­nous, Seigneur.
Par le désir ardent que vous avez eu de célébrer la dernière Pâque avec vos apôtres, délivrez­nous, Seigneur.
Par la profonde humilité qui vous a fait laver les pieds de vos disciples, …
Par l'immense charité qui vous a porté à instituer ce divin Sacrement, …
Par les cinq plaies douloureuses qu'a reçues votre corps sacré pour l'amour de nous, délivrez­nous, Seigneur.

Tout pécheurs que nous sommes, nous vous en prions, écoutez­nous.

Daignez accroître et conserver en nous la foi, le respect et la d évotion envers ce Sacrement admirable, nous vous en prions, écoutez­nous.
Daignez­nous conduire, par la confession humble et sincère de nos péchés, à l'usage fréquent de la sainte Eucharistie, nous vous en prions,
écoutez­nous.
Daignez­nous préserver de toute hérésie, de toute infidélité et de tout aveuglement intérieur, nous vous en prions, écoutez­nous.
Daignez­nous faire recueillir les fruits célestes qu'opère, dans les âmes bien disposées, ce Sacrement qui renferme en lui la sainteté même, …
Daignez enfin nous soutenir et nous fortifier aux approches de la mort, par la vertu efficace de ce Viatique céleste, nous vous en prions, écoutez­
nous.
Fils éternel du vrai Dieu, nous vous en prions, écoutez­nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez­nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez­nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

Jésus­Christ, écoutez­nous. Jésus­Christ, écoutez­nous.

Jésus­Christ, exaucez­nous. Jésus­Christ, exaucez­nous.

Vous leur avez donné le pain du ciel,

Qui renferme toutes sortes de délices.
Prions : O Dieu, qui nous avez laissé un souvenir continuel de votre passion dans le Sacrement admirable de l'Eucharistie, faites­nous la grâce de
révérer de telle sorte les mystères sacrés de votre Corps et de votre Sang, que nous ressentions sans cesse en nous le fruit de votre rédemption.
Vous qui, étant Dieu, vivez et régnez avec Dieu le Père en l'unité du Saint­Esprit, dans tous les siècles des siècles. Amen.

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