Cadre de Sauvegarde ES BOAD VF 002
Cadre de Sauvegarde ES BOAD VF 002
Cadre de Sauvegarde ES BOAD VF 002
1. OBJECTIFS .......................................................................................................................................... 7
2. CHAMP D’APPLICATION ................................................................................................................. 8
3. ENGAGEMENTS, EXIGENCES ET RESPONSABILITES DE LA BOAD ............................................... 8
4. DISPOSITIONS INSTITUTIONNELLES ET MODALITES D’APPLICATION ......................................... 13
5. DEROGATION AUX EXIGENCES E&S DE LA BOAD ..................................................................... 13
2. Le BOAD est consciente que sa mission comporte des défis liés notamment à
la pauvreté, aux inégalités de genre, aux changements climatiques, à la
dégradation de l’environnement, à la prospérité, à la paix et à la justice.
6. A cet égard, la BOAD collaborera avec les Promoteurs pour définir des
initiatives prioritaires permettant de réaliser cette vision tout en établissant des
relations de coopération avec les institutions financières de développement
(IFD), les donateurs et d’autres organisations sous-régionales, régionales et
internationales. Elle maintiendra en outre le dialogue avec ces institutions, les
pays membres de l’UEMOA, la société civile et les communautés locales sur les
questions environnementales et sociales.
La BOAD a été créée par Accord signé le 14 novembre 1973. Elle est devenue opérationnelle en 1976. Les Etats
membres qui la composent sont : le Bénin, le Burkina, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et
le Togo. Par traité de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) signé le 10 janvier 1994 et entré en
vigueur le 1er août 1994, la BOAD est une institution spécialisée et autonome de l’Union.
Cadre de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Ouest Africaine de Développement
2. Les objectifs clés qui sous-tendent cette politique sont les suivants :
OBJECTIFS
1. La BOAD s’emploie à assurer la durabilité environnementale et sociale des
opérations et projets qu’elle finance, à travers la protection de la santé et
de la sécurité des personnes et des biens, l'utilisation prudente, rationnelle et
équitable des ressources naturelles, la promotion de mesures destinées à
réduire les inégalités de genre, les discriminations et les violences basées sur
le genre et la lutte contre les effets des changements climatiques.
CHAMP D’APPLICATION
1. La politique environnementale et sociale ainsi que les Normes de
Sauvegarde Environnementale et Sociale (NSES) de la BOAD sont
d’application obligatoire pour tous les projets des secteurs publics
marchands et non marchands et du secteur privé soumis à la BOAD pour
financement et susceptibles d’induire des risques et impacts
environnementaux, sociaux et de genre, à l’exception des projets cités
dans la liste d’exclusion annexée à la NSES n°1.
ENGAGEMENTS DE LA BOAD
12. La BOAD exige des Promoteurs la mise en place préalable d’un cadre de
dialogue constructif, ouvert et transparent avec l’ensemble des parties
prenantes identifiées dans le but de minimiser les risques sociaux et de
favoriser l’appropriation des projets par les communautés bénéficiaires.
Intégration du Genre
18. L’analyse des sexospécificités sera entreprise dans toutes les opérations de
la Banque pour déterminer l’incidence que celles-ci peuvent avoir et aider
à concevoir une politique, un programme ou un projet adéquat qui
réponde aux besoins prioritaires des femmes et des hommes. Cela
renforcera l’efficacité et la viabilité du développement
19. Lors de la préparation des projets, la BOAD attend des Promoteurs qu’ils i)
veillent à ce que les études, les demandes de financement soumises à la
BOAD respectent les principes et exigences de la politique en faveur de
l’égalité des sexes ; ii) soumettent, dans le cadre de la demande de
financement, une évaluation de la prise en compte des questions de genre
assortie d’un plan d’action en faveur de l’égalité des sexes au niveau du
projet ; et iii) intègrent une analyse du contexte et des facteurs
socioculturels qui sous-tendent les inégalités entre les sexes et optimisent les
contributions potentielles de femmes et d’hommes pour renforcer l’égalité
des sexes.
20. Lors des phases de mise en œuvre et de suivi du projet, ainsi que de
l’établissement de rapports i) la BOAD veille à ce que les promoteurs
prennent toutes les mesures nécessaires pour mettre en œuvre le plan
d’action en faveur de l’égalité des sexes au niveau des projets, ; ii) la BOAD
exige que, lors de la mise en œuvre du plan d’action en faveur de l’égalité
des sexes au niveau des projets, les promoteurs affinent, le cas échéant, les
données de référence, les indicateurs et les cibles liés aux questions de
genre ; et iii) la Banque exige que les promoteurs prennent toutes les
mesures nécessaires pour assurer la mise à jour périodique des évaluations
sur la prise en compte des questions de genre et lui informent en cas de
changements majeurs dans la conception et l’exécution des projets, ou de
toute autre circonstance pouvant affecter la mise en œuvre du plan
d’action en faveur de l’égalité des sexes. Enfin, les promoteurs informent
également la Banque de toute modification dans le plan d’action en
faveur de l’égalité des sexes au niveau du projet.
un accès facile de ces derniers aux bénéfices induits par les Projets qu’elle
finance.
23. La BOAD exige que les Promoteurs l’évaluation et la gestion risques liés à
la main d’œuvre et aux conditions des travailleurs et la mise en œuvre
de mesures de gestion et de procédures spécifiques ainsi qu’un
mécanisme de règlement des litiges en milieu professionnel,
conformément aux exigences de sa politique et aux législations
nationales du travail.
30. Cette politique sera révisée sur une base continue, tous les cinq ans, et sera
modifiée ou mise à jour le cas échéant, sous réserve de l'approbation par
le Conseil d'administration de la BOAD.
33. L’applicabilité de telle ou telle NSES découle d’un processus présenté dans
les procédures de la NSES n°1. L’exercice de vérification préalable qui
découle de la classification des projets en matière de risque
environnemental et social servira à déterminer si le projet peut être élaboré
et mis en œuvre dans le respect des NSES et quelles seront les NSES
pertinentes pour le Projet.
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NSES n°1. Evaluation Environnementale et Sociale (E&S) et Système de Gestion Environnementale et Sociale (SGES)
Introduction
3.4. Cette norme, complétée par les autres NSES de la BOAD, définit le
cadre général du processus pour l'évaluation et la gestion
environnementale, sociale et de genre des projets soumis à la
BOAD pour financement.
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Objectif
Champ d’application
Exigences
2
Pour les définitions, voir l’Annexe 1.A. La zone d’influence d’un projet est définie sur les conseils des spécialistes
de l’environnement et figure dans les termes de référence de l’EIES.
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3.47. Les mesures de gestion E&S sont mises en œuvre par le Promoteur
et suivies par la BOAD suivant les engagements et calendriers
contenus dans le plan d’engagement environnemental et social
(PEES) du Promoteur.
La participation de tout intermédiaire financier associé au projet après son évaluation est
subordonnée au respect de la même règle.
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3.55. Les incidents et accidents en lien avec les projets seront reportés
par le Promoteur à la Banque sous forme de rapports
circonstanciés précisant les causes, conséquences et les mesures
prises par Le Promoteur pour réparer les préjudices et réduire les
probabilités de récidive. Les formats et délais de reportage des
incidents et accidents seront consignés dans le plan
d'engagement environnemental et social (PEES) du Promoteur.
Les activités considérées peuvent être (liste non exhaustive) ou toute autre
activité pouvant avoir des conséquences graves irréversibles sur
l’environnement, le climat, la santé, le genre, la sécurité alimentaire, etc.
Introduction
1.4. Les exigences exposées dans la présente norme sont basées sur
les principes et droits fondamentaux au travail sans discrimination
basée sur le sexe, l’âge, la situation de handicap ou tout autre
statut (sécurité et santé au travail, liberté syndicale et
reconnaissance effective du droit de négociation collective,
élimination de toute forme de travail forcé ou obligatoire,
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Objectif
Les conventions de l’OIT sont constituées par (i) les conventions de gouvernance (prioritaires) et (ii) les
conventions fondamentales portant sur les thèmes de liberté syndicale, de travail forcé, de discrimination,
de travail des enfants et sécurité et santé au travail qui sont actuellement respectivement au nombre de
quatre et onze. Les conventions de l’OIT peuvent être consultés sur le site web de l’organisation
(https://www.ilo.org/global/standards/introduction-to-international-labour-standards/conventions-and-
recommendations/lang--fr/index.htm)..
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Champ d’application
Exigences
1.10. La BOAD exigera des Promoteurs dont les projets requièrent une
évaluation environnementale et sociale préalable conformément
à la NSES n°1 « Evaluation Environnementale et Sociale (E&S) et
Système de Gestion Environnementale et Sociale (SGES) », une
analyse des risques sur la main d’œuvre et les conditions de travail
ainsi que la proposition de mesures et actions spécifiques qu’ils
devront mettre en place pour faire face à ces risques.
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1.13. Pour les projets à risques élevés et/ou modérés, la BOAD examine
la performance sur la santé, la sécurité et les conditions des
travailleurs (H/F) et la conformité par rapport aux dispositions
prévues dans le plan d’engagement environnemental et social
(PEES)6 du Promoteur. Au besoin, la BOAD exigera du Promoteur la
préparation et la mise en œuvre de plans spécifiques (voir
procédures de la NSES n°2) dans un délai acceptable pour la
Banque pour déterminer des mesures satisfaisantes et un
calendrier acceptable d’évitement et/ou de maitrise de tels
risques.
1.14. La BOAD assurera, durant toutes les étapes du cycle de vie des
projets, le suivi des dispositions prises par les Promoteurs pour
satisfaire les exigences de la présente norme (sécurité et santé au
travail, liberté syndicale et reconnaissance effective du droit de
négociation collective, élimination de toute forme de travail forcé
ou obligatoire, interdiction du travail des enfants et de la
discrimination en matière d'emploi et de profession, etc.).
1.15. La BOAD veillera à ce que les mesures et dispositions prises par les
Promoteurs pour satisfaire les exigences exposées dans la présente
norme fassent l’objet de rapports périodiques dont la fréquence
et le contenu seront arrêtés dans le Plan d’Engagement
Environnemental et Social (voir NSES n°1). Ces informations seront
mises à la disposition du public à travers le site web de la BOAD et
du Promoteur conformément à la NSES n°9 « Information et
mobilisation des Parties Prenantes ».
Le PEES qui comporte les engagements du Promoteur en termes de gestion des risques de
santé, sécurité et conditions de travail est préparé en phase d’identification et est
périodiquement évalué durant toutes phases subséquentes.
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RESSOURCES HUMAINES
Conditions d’emploi
Licenciement
1.41. Les enfants n’ayant pas atteint l’âge minimum fixé conformément
au paragraphe ci-dessus ne seront ni employés ni engagés dans
le cadre d’un projet.
1.43. Le Promoteur déploie des efforts raisonnables pour exiger que ses
prestataires appliquent les mêmes normes et les mêmes pratiques
que lui en ce qui concerne le travail des enfants.
Travail forcé
1.45. Le travail forcé est défini comme étant tout travail ou service qui
n’est pas exécuté volontairement, mais extorqué à une personne
par la menace d’application de la force ou d’une pénalité. Cette
définition couvre toutes sortes de travail involontaire ou obligatoire
tel que le travail gratuit en remboursement de dettes7, la servitude
pour dettes ou des arrangements de travail analogues. Le
Promoteur n’aura pas recours au travail forcé. A cet effet, il
n’emploiera pas en toute connaissance de cause des travailleurs
victimes de la traite de personnes.
C’est quand une avance ou un prêt est remis au travailleur et que ce dernier, faute de
moyens, décide de rembourser une créance par sa force de travail.
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1.49. Le Promoteur évalue les risques SST et met en place des mesures
générales et spécifiques de protection, de prévention et et
d’hygiène applicables à toutes les activités du projet
conformément aux exigences de la NSES n°1 et de ses procédures.
1.57. Le Promoteur fera des efforts raisonnables pour s’assurer que les
tierces parties (entrepreneurs, sous-traitants, autres prestataires)
qui engagent des travailleurs contractuels soient des entités en
droit d’exercer et responsables et qu’elles disposent de
procédures de gestion de la main-d’œuvre applicables au projet
conformes aux exigences de la présente NSES n°2, y compris les
exigences en matière de mécanisme de règlement des griefs,
travail des enfants et âge minimum admissible, travail forcé,
travailleurs migrants et SST.
TRAVAILLEURS COMMUNAUTAIRES
TRAVAILLEURS MIGRANT(E)S
1.66. Le Promoteur mettra tout en œuvre pour faire en sorte que les
fournisseurs principaux et autres prestataires du projet respectent
les mêmes principes.
CHAINE D’APPROVISIONNEMENT
1.67. S’il existe un risque élevé de travail des enfants ou de travail forcé
dans la chaîne d’approvisionnement primaire, le promoteur
identifiera ces risques conformément aux exigences de la
présente NSES. Si des cas de travail des enfants ou de travail forcé
sont identifiés, le promoteur prendra des mesures appropriées
pour y remédier. Le promoteur suivra sa chaîne
d’approvisionnement primaire sur une base continue de manière
à identifier tout changement significatif pouvant y survenir, et si de
nouveaux risques de travail des enfants et/ou de travail forcé sont
identifiés, le promoteur prendra des mesures appropriées pour y
remédier.
Introduction
Objectif
Champ d’application
Exigences
3.63. Pour faire face aux impacts négatifs des projets sur les conditions
ambiantes existantes, le Promoteur considérera un certain nombre
de facteurs pertinents, notamment : i) les conditions ambiantes
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UTILISATION DE PESTICIDES
1.14. L’achat de tout pesticide dans le cadre d’un projet financé par la
BOAD est subordonné aux résultats d’une évaluation et de la
nature et de l’importance des risques encourus, en fonction de
l’utilisation envisagée et des utilisateurs prévus. S’agissant de la
classification des pesticides et des formules propres à chacun des
produits considérés, la BOAD se réfère aux lignes directrices pour
la classification des pesticides par risque telle que recommandée
par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les critères
suivants sont applicables à la sélection et à l’utilisation des
pesticides dans le cadre des projets que finance la BOAD :
c) Ils doivent avoir des effets très limités sur les espèces non ciblées
et sur l’environnement. Les méthodes, le moment de
l’intervention et la fréquence des applications doivent
permettre de protéger au maximum les ennemis naturels. Il doit
être démontré que les pesticides utilisés dans le cadre des
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1.15. La BOAD exige que les pesticides dont elle finance l’achat soient
fabriqués, conditionnés, étiquetés, manipulés, entreposés,
éliminés et appliqués conformément à des normes qu’elle juge
satisfaisantes. La BOAD encourage l’utilisation de pesticides
homologués en tenant compte des conditions environnementales
dans la zone d’utilisation. Les pesticides peuvent être dans un
régime d’autorisation provisoire8 et nécessitant des données de
suivi qui ne peuvent être fournies que lorsque le pesticide a été
appliqué à une assez grande échelle et dans des conditions
réelles d’utilisation dans la région. Par conséquent, l’utilisation de
tels produits ne sera autorisée dans les projets financés par la
BOAD que, si et seulement si, les données de suivi exploitées dans
le cadre de l’évaluation environnementale et sociale sont
considérées comme étant pertinentes, exhaustives, fiables et
favorables pour une utilisation par le projet.
Il existe des pesticides non homologués définitivement (sous le régime d’autorisation provisoire
voir liste pesticides homologués par le CILSS). Les résultats du suivi déterminent la fiabilité et la
pertinence des méthodes appliquées. Par conséquent, le financement de la BOAD ne serait
acquis que lorsque les données de suivi prouvent l’inexistence de risques irréversible.
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1.28. Les exigences prévues dans la NSES n°4 relative à la santé, sécurité
et sureté des communautés devront être appliquées.
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EMISSIONS ATMOSPHERIQUES
1.37. Dans les cas de prélèvements importants d’eau sur les ressources
souterraines, le Promoteur devra, dans le cadre des évaluations
environnementales et sociales, mesurer le risque d’altération de la
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Extrait de la Directive de la BOAD portant sur lutte intégrée contre les parasites et
emploi de produits chimiques agricoles
--------------------------
Notamment introduction de cultures comme le coton, les légumes, les fruits et le riz, qui font souvent
fortement appel à des pesticides.
10 Un plan de lutte antiparasitaire n’est pas obligatoire pour l’achat ou l’utilisation, dans le cadre de la
lutte antipaludisme, de moustiquaires imprégnées, ou d’insecticides classés III par l’OMS pour la
pulvérisation des domiciles
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5. Lorsqu’un projet finance des produits antiparasitaires, une sélection de ces produits
est obligatoire. Cette sélection établit une liste de produits antiparasitaires autorisés,
dont le financement est approuvé, ainsi qu’un mécanisme assurant que seuls les
produits spécifiés seront achetés avec les fonds fournis par la Banque. Il convient
de se limiter à cette sélection, sans plan de lutte antiparasitaire, seulement si toutes
les conditions ci-après sont respectées : i) les quantités de produits prévues ne sont
pas significatives du point de vue de la santé ou de l’environnement ; ii) la lutte
antiparasitaire ne pose aucun problème environnemental ou sanitaire important ;
iii) le projet n’introduira pas l’utilisation de pesticides ou d’autres méthodes de
contrôle biologique non autochtones dans une zone, pas plus qu’il n’élèvera
sensiblement le degré d’utilisation des pesticides ; et iv) aucun produit dangereux
ne sera financé.
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Introduction
11Le promoteur devra respecter les besoins spécifiques des hommes et des femmes
appartenant aux communautés cibles
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Objectif
Champ d’application
1.6. La présente norme traite des risques et des impacts potentiels des
activités d’un projet sur les Communautés. Elle complète les
exigences de la NSES n°2 sur la main d’œuvre et les conditions de
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Exigences
1.7. La BOAD exige des Promoteurs dont les projets requièrent une
évaluation environnementale et sociale préalable conformément
à la NSES n°1, une analyse des risques sur la santé, la sécurité et la
sureté des communautés riveraines ainsi que la proposition de
mesures et actions spécifiques suivant le genre qu’ils devront
mettre en place pour faire face à ces risques.
1.10. La BOAD peut financer des activités liées à la sécurisation des sites
et des travailleurs du projet. Dans de telles situations, la Banque
s’assurera que lesdites interventions ne portent pas atteinte à la
santé, la sécurité et la sureté des communautés.
La notion de santé définie par l’OMS est considérée dans la présente norme. Elle est définie comme un
état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de
maladie ou d’infirmité
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celles visées par les traités internationaux sur les produits chimiques
et les conventions de l’Organisation Internationale du Travail. Pour
les substances radioactives, le Promoteur devra se conformer aux
normes de sûreté de l’Agence Internationale de l’Energie
Atomique, notamment celles relatives à la sûreté et au contrôle
radiologique, le transport et les déchets radioactifs. S’il existe un
potentiel d’exposition de la communauté (y compris les
travailleurs et leurs familles) à des dangers, notamment ceux qui
sont susceptibles de constituer une menace pour leur vie, le
Promoteur prendra des précautions particulières pour prévenir ou
réduire les niveaux de danger et/ou d’exposition du public en
modifiant, remplaçant ou éliminant la situation ou la substance à
l’origine des dangers conformément à la hiérarchie de
l’atténuation. Lorsque des matières dangereuses font partie
intégrante d’éléments ou d’infrastructures à démolir par le projet
ou du fait du projet, comme l’amiante ou la poussière de silice, le
Promoteur accordera une attention particulière à ces activités de
démantèlement pour éviter d’exposer le personnel et la
communauté auxdits matériaux.
1.20. Les impacts directs du projet sur les services écosystémiques sont
susceptibles de provoquer des risques et avoir des impacts sur la
santé et la sécurité des communautés affectées. Dans le cadre
de la présente norme, les services des écosystèmes se limitent aux
services d’approvisionnement et de régulation. Par exemple, un
changement d’affectation des terres ou la perte de zones
tampons naturelles, telles que les terres humides, les mangroves et
les forêts de haut plateau qui atténuent les effets d’aléas naturels,
notamment les inondations, les glissements de terrain et les
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Les concepts de service et d’accès universels sont définis de manière générale comme un ensemble
de mesures d’intérêt public visant à garantir à tous, dans des conditions définies, l’accès à un ensemble
de services reconnus comme essentiels, d’une qualité donnée, et à un prix abordable. Au-delà des
termes de cette définition, son application porte d’importantes conséquences économiques. Les
principes politiques qu’ils expriment sont ainsi susceptibles d’affecter le fonctionnement des services, et
d’avoir des répercussions sur la compétitivité nationale et la cohérence territoriale. Ce constat montre
l’intérêt d’une analyse économique qui permettrait d’identifier les solutions innovantes en matière de
gestion et de financement de cette modalité de l’intervention publique.
Cadre de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Ouest Africaine de Développement
1.25. Le Promoteur veillera à ce que les femmes, les filles et les mineurs,
en particulier, soient protégés contre l’exploitation, l’abus et le
harcèlement sexuel (EAS/HS) et les violences basées sur le genre
(VBG). A cet égard, le Promoteur organisera des programmes de
formation et de sensibilisation et veillera à ce que les codes de
conduite (pour les travailleurs et les personnes vivant dans les
bases vie, s’il y a lieu) soient conformes aux exigences de la NSES
n°2 « Main-d’œuvre et conditions de travail ».
1.28. Lorsque les risques de migration induits par le projet sont jugés
importants, le Promoteur préparera un plan de gestion de l’afflux
de travailleurs qui fait partie intégrante de l’’évaluation
environnementale et sociale. Ce plan identifiera et évaluera les
risques pour la santé associés au projet et proposera des mesures
de gestion dans la conception et la mise en œuvre du projet.
1.33. Dans le but de s’assurer que les actifs et le personnel du projet sont
en sécurité et protégés conformément à la législation nationale et
aux bonnes pratiques internationales, le Promoteur devra mettre
en place un dispositif de sécurité qui sera défini dans le PGES sur la
base de l’évaluation des risques auxquels sont exposés les
travailleurs et les communautés affectées. Le dispositif de sécurité
pourra s’appuyer sur un personnel de sécurité privé ou de sécurité
publique au niveau du site du projet et dans les environs et
proportionné aux risques de manière à ne pas créer des situations
conflictogènes. Le Promoteur devra respecter les bonnes
pratiques d’achat de sécurité privée et s’assurer de la conformité
légale des conditions de travail du personnel conformément à la
NSES n°2. Le Promoteur devra ou encouragera les autorités
publiques ou privées pertinentes à communiquer au public les
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NSES n°5. Acquisition d terres, restrictions à l’accès et à l’utilisation des terres, et réinstallation involontaire
Introduction
Objectif
L'expulsion forcée est définie comme l'éloignement permanent ou temporaire, contre leur
volonté, d'individus, de familles et/ou de communautés des habitations et/ou des terres
qu'ils occupent sans que leur soient fournies des formes appropriées de protection juridique
et autre, et sans qu'ils y aient accès, y compris toutes les procédures et tous les principes
applicables dans la présente NSES n°5.
Lors de l’élaboration d’approches pour la réinstallation dans le cadre de projets appuyés par l’Institution,
il faudra prendre en compte d’autres NSES pertinentes de la BOAD, notamment celles qui traitent des
évaluations environnementales et sociales ; des Habitats naturels ; des biens cultuels physiques ; des
Groupes vulnérables et/ou défavorisés et d l’Information et participation des Parties Prenantes.
Cadre de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Ouest Africaine de Développement
17 Un logement convenable est un élément fondamental du droit à un niveau de vie suffisant. Les critères
permettant de déterminer et de respecter les normes de logement convenable sont les suivants :
adéquation, accessibilité, caractère abordable, habitabilité, respect du milieu culturel, situation
adéquate, sécurité d’occupation et accès aux infrastructures et services essentiels.
Dans le contexte de la présente NSES, le terme « sécurité d’occupation » désigne la protection des
personnes déplacées contre d’autres expulsions, moyennant l’octroi de droits fonciers appropriés sur le
plan culturel et social.
19 S’il existe des impacts sociaux ou économiques négatifs indirects, le promoteur établira une bonne
pratique en entreprenant une évaluation sociale et en mettant en œuvre des mesures pour minimiser et
atténuer ces impacts, en visant notamment les pauvres et les groupes vulnérables. D’autres impacts
environnementaux, sociaux et économiques ne résultant pas de l’acquisition de terres, des restrictions à
l’accès et à l’utilisation des terres et de la réinstallation involontaire seront identifiés et traités
conformément aux exigences de la NSES n°1 « Evaluation Environnementale et Sociale (E&S) et Système
de Gestion Environnementale et Sociale (SGES) » et de ses procédures.
20 Aux fins de la présente NSES n°5, « involontaire » signifie lorsque les personnes ou les communautés
touchées n'ont pas le droit de refuser l'acquisition de terres ou les restrictions à l'utilisation des terres qui
entraînent un déplacement.
Cadre de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Ouest Africaine de Développement
21 Aux fins de la présente norme, la restriction involontaire de l’accès couvre les restrictions pesant sur
l’utilisation des ressources et qui sont imposées aux populations vivant en dehors du parc ou de l’aire
protégée, ou à celles qui continuent à vivre dans le parc ou l’aire protégée pendant ou après l’exécution
du projet. Dans les cas où la création de nouveaux parcs ou aires protégées est inhérente au projet, les
personnes perdant leurs habitat, terres ou autres éléments d’actif sont également prises en charge par
la NSES n°5.
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Applicabilité de la NSES
n°5 « Acquisition de
terres, restrictions à
Cas spécifiques d’applicabilité ou de non applicabilité de la NSES n°5 : l’accès et à l’utilisation
des terres, et
réinstallation
involontaire »
Le projet entraine des pertes de droits fonciers et de revendications foncières suivant le genre et de droits
OUI
sur les ressources abandonnés par des particuliers ou des communautés sans indemnisation complète ;
Le projet entraine une acquisition de terres et des restrictions sur l’utilisation des terres avant le projet, mais
OUI
qui ont été entreprises ou initiées en prévision ou pour la préparation du projet.
Le projet entraine de la relocalisation physique ou économique temporaire de personnes OUI
Le projet induit des transactions de marché volontairement et légalement enregistrées où le vendeur a la
possibilité réelle de conserver sa terre et de refuser de la vendre et où il est pleinement informé des choix
dont il dispose et des implications de ces choix, et que ces opérations foncières volontaires entraînent le OUI
déplacement de personnes autres que le vendeur, qui occupent ou utilisent la terre ou revendique le droit
à cette terre.
NON
Le projet induit des pertes de revenus ou de moyens de subsistance qui ne découlent pas directement de
(ces impacts sont pris
l’acquisition de terres ou des restrictions sur l’utilisation de terres imposées par le projet (ces impacts sont
en charge par la NSES
pris en charge par la NSES n°1).
n°1)
Le projet induit des transactions de marché volontairement et légalement enregistrées où le vendeur a la
possibilité réelle de conserver sa terre et de refuser de la vendre et où il est pleinement informé des choix
dont il dispose et des implications de ces choix et que ces opérations foncières volontaires n’entraînent NON
pas de déplacement d’autres personnes autres que le vendeur, qui occupent ou utilisent la terre ou
revendiquent le droit à cette terre
Le projet porte sur une réforme foncière et s’opère dans un contexte de conflits entre personnes privées,
sauf si des personnes sont tenues de libérer la terre en conséquence directe de la détermination par le NON
projet que la terre en cause relève du domaine public
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Applicabilité de la NSES
n°5 « Acquisition de
terres, restrictions à
Cas spécifiques d’applicabilité ou de non applicabilité de la NSES n°5 : l’accès et à l’utilisation
des terres, et
réinstallation
involontaire »
Le projet porte sur la planification de l’utilisation des terres ou la régulation des ressources naturelles pour
promouvoir leur durabilité au plan régional, national ou infranational (y compris la gestion des bassins
versants, la gestion des eaux souterraines, la gestion de la pêche et la gestion des zones côtières). Dans de
tels cas, le Promoteur sera tenu d’effectuer une évaluation sociale, juridique et institutionnelle NON
conformément à la NSES n°1, pour identifier les risques et impacts économiques et sociaux éventuels de la
planification ou de la régulation, ainsi que des mesures appropriées pour les réduire et les atténuer, en
particulier ceux qui touchent les pauvres et les groupes vulnérables (hommes/femmes).
Le projet porte sur la gestion des réfugiés ou des personnes déplacées selon leurs besoins spécifiques à
NON
l’intérieur du pays du fait de catastrophes naturelles, de pandémies, de conflits, de crimes ou de violences.
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1.9. La NSES n°5 s’applique aussi de manière conjointe aux autres normes de
sauvegarde environnementale et sociale (NSES) de la BOAD,
notamment les NSES n°1 « Evaluation Environnementale et Sociale (E&S)
et Système de Gestion Environnementale et Sociale (SGES) », n°
7 « Groupes vulnérables et/ou défavorisés » et n°9 « Information et
participation des Parties Prenantes ».
Exigences
Généralités
a) celles détenant des droits légaux formels sur les terres ou les biens
(y compris des droits coutumiers et traditionnels reconnus en vertu
du droit national) ;
b) celles qui n’ont pas de droits légaux formels sur les terres et (ou) les
biens, mais ont des revendications sur ces terres ou ces biens qui
sont reconnues ou reconnaissables en vertu du droit national ou
des droits traditionnels et coutumiers ;
c) celles qui n’ont aucun droit légal ou revendication légitime sur les
terres et (ou) les biens qu’elles occupent ou utilisent.
Les personnes touchées par le projet sont toutes les personnes concernées par la réinstallation
involontaire. L’expression recouvre tous les membres d’un même ménage (femmes, hommes,
filles, garçons, y compris plusieurs générations dans le cas des ménages étendus) ; le
propriétaire et les employés d’une entreprise ; les membres d’un groupe ethnique minoritaire ;
les locataires ; les propriétaires fonciers et les métayers ; les personnes installées de manière
informelle (n’ayant pas de titres officiels) ; les titulaires de droits fonciers coutumiers ou
traditionnels ; les exploitants d’activités informelles et leurs employés et (ou) assistants.
Cadre de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Ouest Africaine de Développement
La méthode à utiliser pour évaluer les pertes sera basée sur le « coût de
remplacement » qui est défini comme une méthode d’évaluation qui
établit une indemnisation suffisante pour remplacer les actifs, plus les
coûts de transaction nécessaires associés au remplacement desdits
actifs. Dans les pays où existent des marchés qui fonctionnent, le coût
de remplacement correspond à la valeur marchande établie à partir
d’une évaluation indépendante, plus les coûts de transaction. Dans les
pays où des marchés fonctionnels font défaut, le coût de remplacement
sera déterminé par d’autres moyens, tels que le calcul de la valeur de
production des terres ou des actifs productifs, ou de la valeur non
amortie du matériau de substitution et de la main-d’œuvre à utiliser pour
la construction des structures ou d’autres actifs immobilisés, plus les coûts
de transaction. Dans tous les cas où le déplacement physique se traduit
par la perte de logements, le coût de remplacement doit être au moins
suffisant pour permettre l’achat ou la construction d’un logement qui
réponde aux normes minimales de qualité physique (hygiène, sécurité et
Cadre de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Ouest Africaine de Développement
Il est possible qu’une personne touchée soit introuvable ou absente ou qu’elle rejette l’offre
d’indemnisation ou que le bien visé fasse l’objet de revendications concurrentes de propriété donnant
lieu à une longue procédures administrative ou judiciaire. Dans ces cas de figure, le Promoteur, après
avoir obtenu l’accord préalable de la BOAD, peut déposer les fonds destinés à l’indemnisation prévue
sur un compte séquestre ou sur tout autre compte de dépôt, et prendre possession du bien visé par projet.
Le Promoteur verse l’indemnisation aux personnes admissibles dès que les problèmes sont résolus.
Cadre de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Ouest Africaine de Développement
Les peuples autochtones sont des groupes sociaux et culturels distincts qui partagent des liens
ancestraux collectifs avec les ressources naturelles et les terres où elles vivent, qu'elles occupent ou dont
elles ont été déplacées. Ces terres et ressources dont elles dépendent sont intrinsèquement liées à leur
identité, leur culture, leur subsistance économique, ainsi qu’à leur bien-être matériel et spirituel.
Cadre de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Ouest Africaine de Développement
Introduction
1.3. Les exigences développées par la NSES n°6 intègrent les objectifs
fondamentaux des conventions26 ratifiées par les pays membres
de l’UEMOA et axées sur la conservation de la biodiversité et la
promotion de la gestion et l’utilisation rationnelle des ressources
naturelles.
Elles concernent principalement la Convention sur la diversité biologique, la Convention de Ramsar sur
les zones humides, la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune
sauvage, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages
menacées d'extinction, la Convention du patrimoine mondial, la Convention des Nations unies sur la lutte
contre la désertification et l'Évaluation des écosystèmes pour le millénaire. Ses recommandations
s'alignent également sur la Convention internationale pour la protection des végétaux, qui couvre le
mouvement des espèces exotiques envahissantes, les organismes nuisibles et l'analyse du risque
phytosanitaire pour les organismes de quarantaine, y compris l'analyse des risques et des impacts des
organismes génétiquement modifiés.
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Objectif
1.8. Elle promeut l’application, à tous les écosystèmes quel que soit
leur état de conservation officiel, de la hiérarchie des mesures
d’atténuation afin de prévenir ou, si cela est impossible,
d’amoindrir au maximum toute perte supplémentaire, de réparer
ou, en dernier recours, de compenser les incidences résiduelles sur
la biodiversité et les écosystèmes.
Champ d’application
1.12. Les exigences de la NSES n°6 applicables aux projets financés par
la BOAD sont déterminées et justifiées dans le cadre de la
réalisation des évaluations environnementales et sociales requises
au titre de la NSES n°1
1.13. Quel que soit le type d’habitat identifié dans le cadre des
évaluations environnementales et sociales (habitat modifié,
habitat naturel, habitat critique), les dispositions de la présente
NSES restent applicables
Exigences
Habitats modifiés
Les habitats modifiés sont des aires qui peuvent abriter une large
proportion d’espèces animales et/ou végétales exotiques et/ou
dont l’activité humaine a considérablement modifié les fonctions
écologiques primaires et la composition des espèces. Les habitats
modifiés peuvent comprendre les aires aménagées pour
l’agriculture, les plantations forestières, les zones côtières
récupérées à la mer et les aires récupérées aux marécages.
Habitats naturels
Habitat critique
Les habitats critiques sont des aires ayant une valeur élevée en
biodiversité, notamment (i) les habitats d’une importance cruciale
pour les espèces en danger critique d’extinction et/ou en danger
d’extinction11 ; (ii) les aires d’une grande importance pour les
espèces endémiques et/ou distribution limitée ; (iii) les aires d’une
grande importance abritant des concentrations internationales
importantes d’espèces migratoires et/ou d’espèces uniques ; (iv)
Cadre de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Ouest Africaine de Développement
1.33. Les projets présentant des risques et impacts élevés à modérés sur
la biodiversité devront réaliser un plan de gestion de la biodiversité
dans le cadre de la réalisation de l’évaluation environnementale
et sociale requise au titre de la NSES n°1 « Evaluation
Environnementale et Sociale (E&S) et Système de Gestion
Cadre de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Ouest Africaine de Développement
1.40. Lorsque des espèces exotiques sont déjà établies dans le pays ou
la région du projet proposé, le Promoteur fera preuve de diligence
pour éviter de les propager dans des zones où elles ne sont pas
encore établies ou d’entreprendre des activités susceptibles
d'accroître leur compétitivité par rapport aux espèces indigènes.
1.42. Lorsqu’un projet est susceptible d’avoir un impact négatif sur les
services écosystémiques, tel que déterminé par le processus
d’identification des risques et impacts, le Promoteur effectuera un
examen systématique pour identifier les services écosystémiques
prioritaires. Les services écosystémiques prioritaires sont classés en
deux catégories : (i) les services sur lesquels les activités du projet
sont le plus susceptibles d’avoir un impact et, par conséquent, de
se traduire par des impacts négatifs sur les Communautés
affectées ; et/ou (ii) les services dont le projet dépend directement
pour ses activités (par exemple l’eau). Lorsque les Communautés
affectées sont susceptibles de subir les impacts du projet, le
promoteur devra les impliquer suivant leur sexo-spécificité dans
l'identification des services écosystémiques prioritaires,
conformément au processus d’engagement des parties
prenantes défini dans la NSES n°9 « Information et mobilisation des
Parties Prenantes ».
CHAINE D’APPROVISIONNEMENT
Introduction
Objectif
La hiérarchie d’atténuation est une approche systématique et progressive de gestion des risques et
effets potentiels d’un projet qui inclut des actions destinées à : a) éviter les risques et les impacts négatifs
et renforcer les impacts positifs et les avantages pour les communautés et l’environnement physique,
dans toute la mesure du possible ; b) lorsqu’il n’est pas possible de les éviter, minimiser ou réduire les
risques et les impacts négatifs; c) gérer ou atténuer les risques et les impacts négatifs résiduels à des
niveaux acceptables; et d) compenser ou neutraliser les risques et les impacts résiduels qu’on ne parvient
pas à gérer. Pour préparer une méthode de hiérarchie d’atténuation acceptable, il sera utile de prendre
connaissance d’évaluations antérieures de projets semblables, de déterminer quelles mesures
d’atténuation pertinentes ont réussi ou échoué, et de consulter les collectivités pour comprendre le
contexte local.
Cadre de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Ouest Africaine de Développement
Champ d’application
Exigences
1.12. Dès la phase de préparation des projets, et sur la base des résultats
de l’examen préalable établi par le Promoteur, la BOAD sollicite
l’avis technique de spécialistes en sciences sociales dotés d’une
bonne connaissance du genre, des groupes sociaux et culturels
présents dans la zone du projet pour approuver les résultats de cet
examen préliminaire et indiquer les exigences à satisfaire par le
Promoteur.
Le terme consentement s’entend comme le soutien collectif de la communauté vulnérable dont les
MRTV aux activités du projet qui les concernent.
Libre suppose l’absence de coercition, d’intimidation ou de manipulation.
Préalable suppose que le consentement a été sollicité suffisamment longtemps avant toute
autorisation ou tout début d’activité et que les délais nécessaires aux processus de consultation ont été
respectés.
Ce principe « éclairé » suppose que les informations couvrant les aspects suivants sont au minimum
fournies aux personnes et groupes vulnérables et/ou défavorisés touchés par le projet : géographique
Cadre de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Ouest Africaine de Développement
des zones concernées ; une évaluation préliminaire des risques économiques, sociales, culturelles et
environnementales probables, le partage des opportunités, le personnel susceptible de contribuer à
l’exécution du projet proposé (y compris les populations vulnérables, le personnel du secteur privé, les
instituts de recherche, les fonctionnaires et autres), les procédures possibles dans le cadre du projet
notamment le recours.
Cadre de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Ouest Africaine de Développement
1.32. Dans les cas où la procédure de CLPE est requise, et aux fins de la
durabilité des mesures de compensation, le Promoteur collabore
avec les autorités publiques compétentes qui joueront un rôle
important dans la gestion des risques et des impacts en rapport
avec le projet sur les personnes et groupes vulnérables et/ou
défavorisé, notamment les MRTV.
1 Lorsque le CLPE est requis, le Promoteur fait appel à des experts qualifiés
à sa charge pour l’aider à mener et à documenter les négociations de
bonne foi et la procédure de CLPE.
5 En particulier, le Promoteur :
Introduction
Objectif
Champ d’application
Exigences
GENERALITES
Le plan de gestion du patrimoine culturel comprendra une cartographie des sites impactés, des
données géolocalisées sur les types, l’ampleur, les spécificités, les services par le patrimoine culturel
affecté, le calendrier et une estimation des besoins en ressources pour chaque mesure d'atténuation
décrite et pour d’éventuelles mesures de renforcement des capacités. Ce plan peut être conçu
comme un document autonome ou comme une partie intégrante du PGES, en fonction de la nature
et l'ampleur des risques et des impacts du projet.
Cadre de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Ouest Africaine de Développement
1.18. Lorsque cela est nécessaire en raison des risques et des impacts
potentiels d'un projet, l'évaluation environnementale et sociale
impliquera la participation d'experts en patrimoine culturel. Si
l'évaluation environnementale et sociale détermine que le projet
peut, à tout moment au cours de son cycle de vie, avoir des
risques et des impacts potentiels importants sur le patrimoine
culturel, le Promoteur fera appel à des experts du patrimoine
culturel pour l'aider à identifier, évaluer et protéger le patrimoine
culturel.
39L'importance du patrimoine culturel est fonction des systèmes de valeurs et des intérêts des parties
affectées par le projet (notamment les individus et les communautés) et des autres parties intéressées,
qui sont concernées par la protection et l'utilisation appropriée du patrimoine culturel.
Cadre de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Ouest Africaine de Développement
Confidentialité
40 Les exemples sont les sites du patrimoine de l’UNESCO et les zones protégées au niveau national et
infranational.
Cadre de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Ouest Africaine de Développement
1.26. Les biens culturels sont définis par les six (6) critères suivants : un
chef d’œuvre du génie créateur humain ; (ii) un témoignage
exceptionnel de l’échange d’influences ; (iii) un témoignage
exceptionnel sur une tradition culturelle ou une civilisation ; (iv) un
type de construction, d’ensemble ou de paysage remarquable,
illustrant une période de l’histoire humaine ; (v) un exemple
éminent d’établissement humain ou de l’utilisation traditionnelle
de la terre ou de la mer ; (vi) Un bien ayant été associé à un
évènement ou ayant inspiré des idées, des croyances ou des
œuvres artistiques.
Les zones de sépulture sont celles qui n'ont aucun lien avec les populations actuelles vivant dans la zone du projet. Pour les lieux de
sépulture plus récents liés directement aux parties affectées par le projet, des mesures d'atténuation appropriées seront identifiées
conformément aux paragraphes 4.7 et 4.8 par le biais de consultations avec ces parties
Cadre de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Ouest Africaine de Développement
1.36. Les biens naturels répondent aux critères de (i) beauté naturelle,
(ii) phénomène naturel (iii) histoire de la Terre (iv) processus
évolutifs ou écologiques (v) biodiversité exceptionnelle. Les biens
mixtes sont les biens qui répondent à au moins un critère culturel
(paragraphe 4.14) et un critère naturel.
1.37. Les exigences spéciales s’appliquant aux biens naturels ou mixtes
s’appliquent aux artefacts naturels ayant une signification
culturelle. Toutefois, l’évaluation environnementale et sociale peut
définir d’autres types de biens naturels ou de biens mixtes qui
doivent faire l’objet d’exigences spécifiques, notamment en
considération de la réglementation locale, nationale ou
internationale ou de leur sensibilité vis-à-vis du projet. Les
exigences relatives aux biens naturels et aux biens mixtes
s’appliquent en conformité avec les obligations du Promoteur
concernant la NSES n°3 sur la prévention et gestion de la pollution
et utilisation des ressources naturelles.
1.38. Quant aux artefacts naturels ayant une signification culturelle, ils
peuvent revêtir un caractère de patrimoine culturel. Les
communautés jouent un rôle actif dans l'environnement naturel en
concevant des paysages et des activités telles que la protection
et la culture de plantes à usage médicinal, plantes à usage
cérémonial, et utilisation au quotidien. Il peut s'agir, par exemple,
de collines, de montagnes, de paysages, de ruisseaux, de rivières,
de chutes d'eau, de grottes et de rochers sacrés ; d'arbres ou de
plantes, de bosquets et de forêts sacrés ; de sculptures ou de
peintures exposées sur des parois rocheuses ou dans des grottes ;
et de dépôts paléontologiques de restes humains, d’animaux ou
Cadre de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Ouest Africaine de Développement
Souvent, la désignation de l'importance culturelle est tenue secrète, connue uniquement d'une
population locale spécifique et associée à des activités ou des événements rituels. Le caractère sacré
de ce patrimoine peut poser un problème pour déterminer comment éviter ou atténuer les dommages.
Les sites culturels naturels peuvent contenir du matériel archéologique
Cadre de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Ouest Africaine de Développement
Introduction
1.1. La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) reconnaît
l’importance d’un dialogue45 constructif, ouvert et transparent
entre le Promoteur et les parties prenantes du projet dans le but
de garantir l’efficacité de l’identification, de l’évaluation, de la
gestion ainsi que du suivi des risques et impacts environnementaux
et sociaux des projets qu’elle finance.
1.2. La participation des parties prenantes est indispensable pour
instaurer de solides relations constructives et réactives qui sont
essentielles à la gestion réussie des risques et impacts
environnementaux et sociaux liés à un projet. Ce processus inclusif
et continu intégrant les aspects genre est particulièrement
efficace lorsqu’il est initié au début du cycle du projet et maintenu
tout au long du cycle de vie du projet46.
1.3. Il s’agira d’analyser la situation des hommes et des femmes
(problèmes, besoins, contraintes, opportunités) et de définir leurs
priorités spécifiques.
1.4. La présente NSES n°9 traite des engagements et responsabilités
respectifs de la BOAD et des Promoteurs en termes de
participation des parties prenantes et de diffusion de l’information
adaptée suivant les besoins spécifiques des cibles.
1.5. Elle complète et précise les dispositions spécifiques en la matière
contenues dans les autres NSES de la BOAD. Dans le cas de projets
impliquant des impacts environnementaux, une réinstallation
involontaire, des groupes vulnérables (hommes/femmes) ou un
Le dialogue avec les parties prenantes est un processus inclusif et itératif qui implique, à des
degrés divers, l’identification et l’analyse des parties prenantes, la planification du dialogue,
la divulgation d’informations, une consultation constructive et un dispositif garantissant l’accès
aux mécanismes de plainte et de recours.
A ce niveau, il est important de s’inspirer des différentes démarches développées dans le
marqueur genre.
Cadre de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Ouest Africaine de Développement
Objectif
d. faire en sorte que les informations appropriées sur les risques et les
impacts environnementaux et sociaux du projet soient
communiquées à temps aux parties prenantes et sous une forme
compréhensible, accessible et appropriée suivant leur genre ; et
le cas échéant, à la prise en compte de leurs contributions, leurs
préoccupations et recommandations ; et
Champ d’application
1.9. Il convient de lire la présente norme en lien avec les exigences énoncées
dans les autres NSES de la BOAD, le cas échéant, en accordant une
attention particulière au dialogue avec les personnes et groupes
vulnérables et/ou défavorisés (hommes/femmes) et/ou faisant l’objet de
discrimination (NSES n°7), ainsi qu’au dialogue dans le contexte de
situations de réinstallation involontaire et/ou de déplacement
économique (NSES n°5).
1.10. Au sens de la présente NSES n°9, le terme " parties prenantes " désigne
les individus ou les groupes qui :
Exigences
Généralités
convenus tels qu’ils figurent dans la présente NSES n°9 et dans les
documents juridiques et le plan d’engagement environnemental et
social (PEES) du Promoteur.
Planification du dialogue
1.27. Pour les projets susceptibles d’être associés à des risques et des impacts
environnementaux ou sociaux négatifs, le Promoteur intègre dans les
instruments E&S des chapitres et sections qui traitent de la participation
des parties prenantes, proportionnellement à la nature et à l’envergure
du projet, ou aux risques, aux impacts et au stade de développement
correspondant au projet. Pour tout projet qui nécessite une étude des
impacts environnementaux et sociaux (EIES), un Plan d’Action de
Réinstallation (PAR), ses exigences sont décrites dans l’annexe 1 de la
présente NSES.
Diffusion d'information
1.36. Ce mécanisme qui sera maintenu tout au long du cycle du projet couvre
les aspects liés à l’ensemble des NSES de la BOAD, à l’exception des
procédures48 de gestion des plaintes liées à la main-d’œuvre visées par
la NSES n°2 « Main-d’œuvre et conditions de travail ».
1.39. Le mécanisme doit également être inclusif et réactif aux fins de l’égalité
des sexes et des âges, en prenant en compte les obstacles potentiels
entravant l’accès des hommes et des femmes, des jeunes et des
1.44. Pour atteindre les objectifs ci-dessus visés par la présente NSES n°9, les
différentes catégories de parties prenantes des Projets financés par la
BOAD devront s’engager à se mobiliser lors des processus de
planification, de mise en œuvre et de suivi-évaluation des projets
financés par la BOAD. Par conséquent, chaque partie prenante (parties
concernées, parties touchées et groupes vulnérables et/ou
défavorisées) doit prendre sur elle de tout faire pour permettre que le
processus soit conduit jusqu’au bout et sans heurts. Elle doit faire
également en sorte que le processus soit apaisé, autrement dit
qu’aucune des parties ne doit imposer ses vues ou sa position mais au
contraire que tout doit se faire de façon consensuelle et de bonne foi.
1.47. Pour rendre les mécanismes de gestion des plaintes accessibles à toutes
les parties prenantes, ces dernières aideront les Promoteurs à identifier
les processus les plus adaptés aux contextes locaux aux fins de faire en
sorte que les procédures de dépôt et de traitement des plaintes soient
simples et faciles à comprendre, accessibles et appropriées.
Cadre de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Ouest Africaine de Développement
1.48. Les parties prenantes aideront les Promoteurs dans l’identification des
individus et/ou groupes qui sont aussi plus susceptibles d’être exclus du
processus général de consultation et dans la définition des critères de
vulnérabilité et des mécanismes d’atténuation y afférents.
Cadre de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Ouest Africaine de Développement
Dans les cas où la BOAD l’exige, le Promoteur établira un Plan d’Engagement des
Parties Prenantes (PEPP) qui fixe les dates et modalités de participation des parties
prenantes tout au long du cycle de vie du projet.
Le processus d’élaboration du PEPP sera ouvert à tous, et l’ébauche de ce plan devra
être conçue de manière à prendre en compte les besoins et circonstances propres
aux différentes parties prenantes, en portant une attention particulière aux personnes
ou aux groupes défavorisés ou vulnérables.
Ce document décrit les informations et les types d’interaction requis à chacune des
étapes du projet, prend acte et traite des problèmes de communication et
d’accessibilité physique soulevés par les parties prenantes, et prend en compte toutes
autres conditions de participation des parties prenantes requises par les autres NSES
de la BOAD.
Compte tenu de la nature et de l’envergure du projet objet de la requête de
financement ainsi que de ses risques et impacts potentiels justifiant la nécessité pour
la BOAD d’exiger son établissement, le PEPP comporter, à minima, les informations ci-
après :
I. Introduction
Donnez une brève description du projet, du stade auquel il est rendu, de ses
objectifs, ainsi que des décisions à l’étude sur lesquelles les contributions du
public sont sollicitées.
II. Description sommaire du Projet
Décrivez l’emplacement et les activités du projet
Décrivez les activités susceptibles d’affecter positivement ou négatifs les parties
prenantes.
III. Enjeux environnementaux et sociaux du Projet
Faites une analyse succincte des risques et impacts sociaux et
environnementaux potentiels du projet. Le modèle ci-dessous sert de base à
cette évaluation sommaire
Cadre de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Ouest Africaine de Développement
projet, ainsi que la façon dont ces plaintes seront étudiées et prises en
compte :
- Existe-t-il un mécanisme formel ou informel de gestion des
plaintes, et répond-il aux exigences de la NSES n°9 ? Peut-il être
adapté ou un nouveau mécanisme doit-il être établi ?
- Le mécanisme de gestion des plaintes est-il culturellement
adapté ? À savoir, est-il prévu pour prendre en compte les
méthodes les plus culturellement acceptables pour répondre aux
préoccupations de la population ? À titre d’exemple, dans les
cultures où les hommes et les femmes participent séparément aux
réunions, une femme peut-elle s’adresser à une autre femme
pour formuler ses préoccupations dans le cadre du processus de
gestion des plaintes ?
- Quel processus sera utilisé pour enregistrer les plaintes et les
préoccupations ? Qui recevra les doléances publiques ?
Comment ces doléances seront-elles enregistrées et suivies ?
- Quels engagements seront pris en matière de délai pour accuser
réception d’une plainte et la régler ? Un processus de
communication continue avec le plaignant est-il prévu durant
toute la durée de la procédure ?
- Comment l’existence du mécanisme de gestion des plaintes
sera-t-elle communiquée à tous les groupes de parties
prenantes ? Des procédures distinctes sont-elles à prévoir pour les
parties prenantes vulnérables ?
- Lorsqu’une plainte n’est pas jugée recevable, une explication
sera-t-elle fournie au plaignant sur la raison pour laquelle il est
impossible d’y donner suite ?
- Une procédure de recours sera-t-elle mise en place dans le cas
où le plaignant ne serait pas satisfait du règlement proposé de sa
plainte ? Tous les projets ne disposent pas nécessairement d’une
procédure de recours, mais il est recommandé d’en prévoir une
pour les projets plus complexes. Dans tous les cas, il importe de
rassurer les plaignants sur le fait que leurs droits seront protégés au
regard de leur processus judiciaire national.
- Il conviendrait de faire régulièrement le point au public de la mise
en œuvre du mécanisme de gestion des plaintes, en ayant soin
Cadre de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Ouest Africaine de Développement
V. GLOSSAIRE
Cadre de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Ouest Africaine de Développement
V. GLOSSAIRE