Macroéconomie

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Macroéconomie 3

Économie Monétaire et financière


site : Jean Christophe Poutineau → teaching
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Chapitre introductif :
Présentation du secteur financier

• Présenter la structure, le rôle et la surveillance du secteur financier

• Le système financier englobe :


◦ des acteurs : banques, assurances, « shadow banking » ;
◦ des infrastructures de marché ;
◦ des systèmes de paiement.

• Le rôle du système financier est d'assurer une distribution des fonds entre les acteurs
économiques qui ont une capacité de financement et ceux qui ont des besoins de
financement. On sépare ceux qui ont une épargne de ceux qui ont besoin de financement.

• La stabilité financière vise à maintenir un système financier robuste et qui doit


fonctionnement efficacement en toutes circonstances, y compris en situation de crise.

La structure d'un système financier


A. Finance directe vs indirecte

• Système financier : système qui permet de transférer des fonds


◦ depuis des agents qui en disposent en excès (agents à capacité de financement)
◦ vers les agents qui en manquent ( agents à besoin de financement)

• En pratique et à l'échelle macroéconomique,


◦ les principaux agents à capacité de financement sont les ménages,
◦ les principaux agents à besoin de financement sont les entreprises, les États et les
Administration publiques

cf schéma finance directe/indirecte

Finance directe :
• les emprunteurs obtiennent des fonds de la part des prêteurs en émettant et vendant des titres
sur un marché financier.
• Ces titres sont des droit de créance sur les revenus ou actifs futurs de l'emprunteur.
• Ils sont inscrits :
◦ au passif du bilan des emprunteurs/émetteurs,
◦ à l'actif du bilan des prêteurs/investisseurs.

Finance indirecte (ou intermédiaire) :


• Les emprunteurs obtiennent des fonds en s'adressant à des intermédiaires financiers (les
banques) qui leur consentent des prêts,
• les prêteurs prêtent leurs fonds en excès aux intermédiaires financiers, sous forme de dépôts.

Le système financier permet des transactions mutuellement avantageuses :

• En particulier, il permet aux agents de répartir leurs dépenses dans le temps comme ils le
souhaitent, sans attendre d'en avoir épargné le montant :
◦ jeunes ménages : achat de logement
◦ entrepreneurs : investissement productif
• Pour cette raison, il peut augmenter l'efficacité de l'allocation des ressources au sein de
l'économie, et en particulier l'investissement et la croissance
• Il joue un rôle important pour l'économie, à la fois pour sa tendance de LT et ses fluctuations
de CT
cf graphiques : A un moment donnée, pour mettre en œuvre le capital il est nécessaire de le
financer
• Les crises financières témoignent indirectement de ce rôle : une désorganisation ou un
blocage du système financier conduit souvent à une forte récession.
• La structure d'un système financier est l'importance relative de la finance directe (ou
indirecte) dans ce système.
• On peut mesurer la structure financière en termes de flux ou de stocks (bruts ou nets) de
financement :
◦ flux : nouveaux financements pendant une période donnée,
◦ stock ( ou encours) : créances totales à une date donnée.
• Les mesures en termes de flux font apparaître la finance indirecte relativement plus
importante que les mesures en termes de stock, car la durée des prêts est souvent pus courte
que la durée de vie des titres.

B. Les différents compartiments du marché des capitaux

cf schéma marché des capitaux : Il y a d'un côté marché financier (avec 2 compartiments
supplémentaires) et de l'autre côté un marché monétaire

• Le marché monétaire et le marché financier se distinguent l'un de l'autre par la maturité des
titres qui y sont échangés :
◦ marché monétaire : titres à échéance originelle inférieure à un an,
◦ marché financier : titres à plus LT (dont actions).

• En général,
◦ le marché monétaire est plus liquide (les titres de CT sont davantage échangés que les
titres de LT)
◦ le prix dur le marché monétaire est moins volatil (le prix des titres à CT fluctue moins
que celui des titres de LT).
• Principaux participants :
◦ marché monétaire : entreprises, banques, particuliers ;
◦ marché financier : compagnies d'assurance et fonds de pension (qui ont peu d'incertitude
sur le montant des capitaux dont ils disposent dans le futur).
Deux types de marché financier :

• Marché primaire : marché financier sur lequel les nouvelles émissions des titres (actions ou
obligations) sont proposées par l'entreprise ou les États (émetteurs) à des acheteurs
(souscripteurs)
• Marché secondaire : marché financier sur lequel s'échangent les titres déjà émis.
◦ Exemples : bourses (NY Stock Exchange, Bourse de Tokyo,..) ; marché des changes
◦ Lors de l'achat d'un titre sur le marché secondaire, l'entreprise qui l'a émis ne reçoit rien.
◦ Néanmoins, le marché secondaire a deux fonctions importantes pour l'entreprise
émettrice :
▪ augmenter la liquidité des titres (c'est à dire faciliter la vente de titres par leurs
détenteurs) et donc rendre les titres plus attractifs aux yeux des souscripteurs,
▪ déterminer un cours pour chaque titre, et donc indiquer à l'entreprise à quel prix
elle peut émettre de nouveaux titres sur le marché primaire.

Deux autres types de marché :

• Marché organisé : marché réunissant en un lieu unique (réel ou virtuel) acheteurs et


vendeurs de titres.
◦ Exemples : la plupart des grands marchés d'actions et des bourses de commerce ou
marchés de produits primaire (Chicago Board of Trade...)
• Marché de gré à gré : des teneurs de marché localisés à différents endroits affichent les prix
auxquels ils sont disposés à vendre ou acheter différents titres, et dont en contact permanent
par réseau électronique
◦ Exempe : NASDAQ, marché des obligations de l’État fédéral américain

B2. Instruments du marché monétaire

• Prêts interbancaires au jour le jour « en blanc » (non gagés), dont les taux d'intérêt sont :
◦ le Federal Funds rate aux Etats-Unis
◦ l'EONIA en zone euro
• Bons du Trésor : titres de dette publique à CT,
◦ comme les Treasury bills à 1, 3, 6 mois, et Treasury bonds à 1 an aux Etats-Unis
◦ bons du Trésor à 3 mois, 6 mois, 1 an en France
• qui se caractérisent par un niveau de risque très faible (les États souverains faisant rarement
défaut dans la mesure où ils peuvent toujours augmenter les impôts ou émettre de la
monnaie pour payer leurs dettes).

B3. Instruments du marché financier

• Actions
◦ Les entreprises peuvent lever des fonds en émettant et vendant des actions. Le marché
des actions, par rapport au marché des obligations privées, est caractérisé par :
• un encours + important (et donc une liquidité + importante)
• un flux de nouvelles émissions + faible (souvent moins de 1% de l'encours sur
une année)
◦ Les actions d'une entreprise sont des fractions de son K : elles donnent des droits sur les
revenus nets (après dépenses et impôts) et sur les actifs de cette entreprise.
◦ Les dividendes sont les versements (annuels ou trimestriels) qu'effectuent les entreprises
à leurs actionnaires lorsqu'elles distribuent des bénéfices.
◦ Les actions sont des titres à LT, car elles n'ont pas de date d’échéance.
◦ Les actions représentent un droit de propriété collectif sur l'entreprise : les actionnaires
ont droit, lors des assemblées générales :
▪ d'élire les dirigeants de l'entreprise,
▪ de voter sur ses principales décisions, parmi lesquelles l'affectation des bénéfices en
dividendes ou en réserves.
◦ Le principal inconvénient lié à la détention des actions plutôt que des obligations est que
l'actionnaire est un bénéfice résiduel : l'entreprise doit satisfaire ses autres obligations
contractuelles.

• Obligation d’État
◦ Sont en général très liquides (et en cela attractives) :
• aux USA, le montant des transactions sur les obligations du Trésor dépasse les
500 milliards de dollars par jour en moyenne ;
• en Europe, le montant des transactions est + faible du fait de l'absence
d'obligations fédérales.
◦ Les obligations publiques sont souvent émises pour de longues durées (10 à 30 ans).
◦ Des institutions publiques ou quasi publiques (collectivités locales) émettent aussi des
obligations à LT qui sont explicitement ou implicitement garanties par l’État et donc ont
des caractéristiques proches de celles des obligations d’État.
◦ Le obligations publiques sont largement détenues par les institutions financières gérant
de l'épargne à LT.

• Obligations privées
◦ Une entreprise peut obtenir des fonds sur un marché financier de 2 manières :
▪ par émission de titres à revenu fixe (dettes), par ex : des obligations
▪ par émission d'actions ou parts sociales (fractions de son K ou de ses fonds
propres)
◦ Une obligation est un engagement contractuel par lequel l'emprunteur s'engage à payer
au détenteur de l'obligation des versements déterminés à des intervalles fixés jusqu'à une
certaine date (appelée échéance)
◦ On appelle maturité d'une dette sa durée restante (jusqu'à son échéance) :
▪ date de CT : maturité 1 an
▪ dette de MT : 1 an < maturité < 10 ans
▪ dette de LT : maturité 10 ans

• Obligations hypothécaires
◦ Ce sont des titres représentatifs des prêts faits aux ménages ou aux entreprises pour
acheter des biens immobiliers qui constituent des sûretés pour ces prêts.

B4. Le Marché des échanges

• La plupart des pays ont leur propre monnaie (ceux de la zone euro constituant un exception
notable).
• Lorsqu'un agent d'un pays souhaite acheter des biens, services, ou actifs d'un autre pays, il
doit échanger de la monnaie nationale (ou des dépôts bancaires en monnaie nationale) en
devise étrangères (ou en dépôt bancaires en devises étrangères).
• Cet échange est réalisé sur le marché des changes, et le prix sur ce marché est appelé le
taux de change (valeur d'une monnaie par rapport à une autre monnaie).
• Le taux de change de la monnaie d'un pays peut connaître de fortes variations dans le temps,
qui affectent la demande intérieure et extérieure pour les biens produits dans ce pays (du fait
d'une certaine rigidité des prix).
• Taux de change euro/dollar
◦ 2 modes de cotation :
▪ E = nombre d'€ pou 1 $ : cotation à l'incertain
▪ E' = nombre de $ pour 1€ : cotation au certain

Appréciation monnaie nationale Dépréciation monnaie nationale
Cotation à l'INCERTAIN E baisse → car il faut moins E augmente
d'unités de monnaie domestique
pour acheter la même unité de
monnaie étrangère
Cotation au CERTAIN E' augmente → taux de change E' baisse
au certain indique qu'on a plus
de dollar pour le même euro et
donc l'euro s'est apprécié
• Contrairement aux marché des actions, le marché des changes n'est pas un marché organisé
situé dans un lieu précis, mais un marché de gré à gré.
• Dans les faits, il est très concurrentiel et peu différent d'un marché organisé. La très grande
majorité des transactions sur le marché des changes consiste en des échanges de dépôts
bancaires libellés dans différentes monnaies, et non pas des échanges de billets et pièces de
monnaie.
• Les échanges sur le marché des changes sont constitués d'opérations d'un montant
supérieur ???
• Le volume des échanges sur le marché des changes est > à 1000 milliards d'€ par jour, ce qui
fait le + grand marché financier.
• Le $ représente 50% des échanges, l'euro 20%
• 65% des volumes échangés le sont par des banques, 25% par d'autres institutions financières
(fonds de pension, gestionnaires d’actif etc), 10% par des entreprises non financières (par
ex : en France : LVMH, EADS)
• 4 banques se partagent 40%

C. Les intermédiaires financiers

Première partie :
La Monnaie : définition, mesure et création
• Chapitre 1 : Qu'est ce que la monnaie ?
• Chapitre 2 : La création monétaire

Deuxième Partie :
Politique monétaire et régulation conjoncturelle
• Chapitre 3 : La politique monétaire dans le cadre du SEBC
• Chapitre 4 : Analyse des effets macroéconomiques de la politique monétaire

 Les etablissements d’epargne contractuelle

 Ce sont des instituitions financiere auxquelles des fonds sont apportés reglierements sur
la base de contrzts de long terme.
 Par rapport au instits de depot, les institutions d’eoargne c
 E
 D
 Parmis les instution d’epargne contractuelle, on pet distinguer
 Les compagnies d’assurance-vie
 Les compagnie d’assurance-dommages
 Lers fonds de pensions
 Les ent d’investissements qui forment l’essentielle du système bancaire parrallelle
(shadow bank system) inclent
 Les societes financieres
 Les fonds collectifs d’investissements
 Les fonds de placements monetaries
 Les banques d’affaires
 Les societes financieres (finance cie) distrivue a partir de fons isssue de l’emission de
titre de dettes, des pretes au particuliers :
 D
 Les fonds collectifs d’inveesstissmeent (mutual funds) davange devp aux EU qu’en
europe, utilisnet les fonds de leurs clients pour
 Acheter des obligatioons et des actions cote en bourses
 Prendre des participations dans des ent non cotées ( capital-investissement,
private equality))
 Les fonds de placement monetaires ( money market mutual funds ) au EU sont des fonds
collectifs d’investissements achetant des instruments du marche monetaire et notamment
dans les annes 2000 des commercial papers adossées a des actifs (assetbacked
commercial papers)
 Les banqes d’affaires (ou banques d’I, invesments bank) qui ne recoivent pas de depot,
aident les ent a emettre et placer des titres

la surveillance du secteur financier


le secteur financier Fait l’objet d’un encadrement (une régulation) spécifique car ils constituent un
élément clé du financement de l’Eco et donc la protection de l’épargne de la croissance et de
l’emploi.

A. Les niveaux de surveillances


 La surveilance financieeres s’applique a un doble niveau
 La supervisioon micrioprudentielle , s’exerce, elle, au niveau des etablissemnts comme les
banqes les compzggnie d’assurance ou les fonds de pension
 La supervision macroprudentielle, recouvre

 Au niveau de chauqe instituion f , (banque ,assurance etc.) la surveillance est dite


microprudentielle. Cahqe etablissement doit respecter des regle ede fonctionnement et
indicateuts de risque appelés ratios prudentiels destines a eviter les faillites et a proteger les
investissurs des deposantes.Si un acteur financiers prend des risques

 Au iveau du système financier pris dans son ensemble, on parle de politique


macroprudentielle.elle doit permettre d’eviter les difficulute d’acteur financiers aient des
repercussions importante sur l’economie relle (emploi , croissance) .Il s’agit donc de lutter
contre le risque « systemique » lie a la taille des acteurs financiers mais aussi a meurs
interdependance( effet de contagion)

 Veiller a la stabiliter financiere consite a mener 3 types d’action


 Identifier et anticiper les risques
 Decideer de mesures et de reglementations macrop specifique au risque identifier
 Assuer la coordination necessaire a l’echelle nationale europeene et internationale, pour
eviter les incoherences et les diff entre reglementations
B. Organisation generale de la surveillance financiere ezen France
 En France, deouis 2013, la loi donne la responsabilitié de veiller a la stabibilité dinancieres,
conjointement
 A la banque de France (via l’autorité de contrôle prudentiel et de reclusion)
 Au Haut Conseil de stabilitié financiere (hcsf)

B1. Le HCSF
 Le haut conseil de stabilité financiere est l’autorité macroprudentielle designée pour

 c’est une autorité collegiale, presifée par le ministre des finances qui regroupe ;
 la banque de France
 la direction genral de tresor (DGT)
 l’autorite de contole prudentiel de resolution(ACPR)
 l’autorite de marche financiers(AMF)
 l’autorité des normes comptable(ANC)
 des personnes qualifié(3 prof d’eco)
 L’ACPR, adossée a la banque de France, assure le contrôle des banques et assurances et la
protection de la clientèle. Dans le cadre de l’union bancaire, elle sit, les risqyes pouvant avoir
des conséquences pour le système financier.
 en France elle beneficie des moyen fouurnis par la bdf, assure cette misssion de supervision et
de protection de la clientele des banques
 elle le fait dans le carde europeen de l’union bancaire et du mecanisme de surveillance unique

 en liasion avec la banque centrale europeene (BCE) :

 L’acpr participe au processuss permettant au etbalissment d’exerczer leur activité : l’agrement


est indispensable pour ouvrir une banque ; elle s’assure de la fiablitié des dirigeant t de
l’organisation ;
 L’acpr particie a l’elaboration des regle de prudence et de securité destinées a mesurer les
limites, afin d’eviter les faillites des banques
 L’acpr exerce une surveillance permannante pour s’assurer du respect regles editées

Tout les etablisssments doivent :


 Pvr rembourser a tout moments les deposantes car la confiance dans la securité des depots est
imperatives

 Dans le cadres de missions nationales/


 L’acpr assur le contrôle u seteur des assurances
 Veille à l’application de bonn pratiques comerciales pour proteger les clients (bien informer
les clients, gerer leur reclamation..)
 Est partie prenante a la lutte

Quelques chiffres :
748etablissement banquiers et 774 agrées qi font lobjet d’un contrôle pernant

C. le système europeen de surveillance financiere


 le système europeen de sreillance financiere est organiséeen reseau autour
 des trois atorites euripeene desurveilance (aes)
 du comite eurpeen du risque systemqie (cers)
 des autour nationales de surveillanceprdentielles.

 Sa principales mission consiste a garantir

C1. La supervision macroprudentielle


 Le comité européen d risque systémique est le cers qui est responsable de la surveillance
macrop du système financier au sein de l’ue
 Il ne fait pas partie de la bce mais se trouve dans ses locaux, à francfort-sur-le-main, en
Allemagne
 La bce est aussi le secrétariat

Missions :
 Collecter et annalyser les info permettant d’identifier les risques systemique
 Emttre dde salertes si les risque systemiques sont jugé important
 Emettre ddes recommandations quant aux mesures a prendres face aux rsques identifiés.
Compositions :
 LE president de la bce preside egalement le cers
 Celui-ci reunit des representant des banqes centraes nationales des pays de l’ue et les
presidents des trois AES.

C2 . la supervision microprudentielle
Les autorités europeenes de surveillance (aes) sont :

Missions :
 Les aes travaillent principalement a l’harmonisation de la supervision dfinanciere au seind e
l’ue et develepent a cette fin corpus reglementaire unique.
 ELLE contribueent a garantir une application cohérente du corps afin d’instaurer une egalité
de traitement.
 Elles ont également reçu pour mandat d’evaluer les risques et les vunerabiités dans le
secteur financiers.
Compositions :
 Le president de chaque autorite rpz son organi°
 CE SONT CEPENDANT leur conseils de surveillance prudentielle respectif, compsé de
representznt des autorités nationales de surveillnces de chaques pays

D. Au niveau mondial
 Le conseil de stabilité financiere cree en 2009 a l’initiative du g20, identifie les
vnerabiblité du système financier mondiale edictes des principes pour y remedier ;
 La banques des reglement internationaux
 (BRI) créée en 1930 regroupe 60 banqes entrales dans le monde dont celle de France. OTUT
LES DEUX MOIS, KES GOUVERNEURS des bc se reunissent a bale pour analyser la
situation economiqeu et financiee mondiale. Ils proposent des orientations prudentielles
pour renforcer la stabilité financieres.
Chapitre I :
Definition et mesure de la monnaie
 La monnaie comprend tout ce qui est genrallement accepté
 en paiment de bien et de services
 En remboursement de dettes
 C’est un actif important pour lz fluidité des relatios eco (natio et internatio)
 La monnaie prend des fomres variabke selon les endroit et selon les epoques
 Nous definissons la monnaie
 En examinons ses fonctions (i)
 En retracant l’evolution de ses forces (ii)
 A partir de sa mesure (iii)
 Complement : etude du bitcoin

I.Les fonctions de la monnaie


Trois fonctions principales dans toutes les economie
 Intermediaires des echanges
 Unite de compte
 Reserve de valeur

I.A intermédiaires des échanges


 La monnaie sert d’intermédiaire
 Une Eco de troc est inefficace car elle implique des couts de transactions importants/
 Les individus doivent parvenir à
 Une double coïncidence des besoins
 Une double coïncidence espace/temps
 La monnaie diminue les cots de transaction et facilite la spécialisation et la division du
travail
 La monnaie augmente l’efficacité Eco en économisant une grande partie du temps passé a
échanger
 La monnaie augmente l’efficacité » Eco en permettant à chacun de se spécialiser dans ce
qu’il fait de mieux
 Pour qu’un bien puisse servir de monnaie, ils doivent réunir plusieurs qualités :
 1° il doit être aisément standardisé
 2° largement accepté
 3° être divisible
 4° doit être aisé à transporter
 5° il ne doit pas se détériorer rapidement

I.B UNITE DE COMPTE


 La deuxieme fontion de la monnaie est de fournirnune unité de compte, c’est-à-dire de servir
d’nité de mesurede la valeur dans l’economie.
 L’utilisation de la monnaie comme unité de compte permet de reduire les couts de
transactions en dominuant le nombre
 Les gains de cette
 Tableau
I.C Reserve de valeurs
 La monanaie sert egalement de reserve de valeur ; c’est un ppouvoir d’achat mis en reserve
et transferable dans le temps.
 Cette fonction de la lonnaie est utlie, car en general on ne souhaite pas depenser l’integralite
de son revenu imediatement quannd on le recoit
 La monnaie n’est pas la seul reserve de valeur ; en fait, n’impote quel axtif (action,
obligations,œuvre d’art..Peut etre utiliser pour conservze de la valeur
 D
 D
 Pour ctte fontjon la monnaie presente un interet : sa liquidité.
 Liquidité d’un actif :capacite a etre utilisé immediatement dans les trasactions)
 Au cintraire tout les autres actifs doivent etre convertis en monnaie pur realisser des
echanges ce qi comportent des couts de transactions( temps, commisisions..)
 Comme la monnaie est un actif parfaitement liquide, elle est deten cmme actif de
reserve, meme i ce n’est oas la rserve la plus rentable par ailleurs.

II. Evolution du système de paiement


 On comprend mieux les differentes donctions de la monnaies, les formes qu’elles a prises
dan sl’histoire en examinant l’evoution du système de paiment
 Le système de paiement est l’ensembke des moyens permettant de réaliser des transactions
dans une eco
 Un actif devient monetaire parce que les agent pensent qu’il sera accepter en paiement par
les autres.
 Le système de paiement a évoluer durant les siècles, et avec lui les formes de la monnaie

II.A La monnaie marchandises


 De l’antiquite au debut dzs temps modernes, des monnaies marchandises ont servis
d’intermediaites des echanges
 Des biens qui ont une valeurs evidente piur chacun son de bon candidat pour servir de
monnaies
 Ces biens divent etres divisibles facilement conservable et standardisée (sel or metaux.. ;)
 Deux incovenients :

La monnaie fiduciaires
 Etape sivante : le papier monnaie, c’esta dire des morceau de papier servant de moyen
d’echanche
 Intitialement
 Ce tyoe de papier a ensuite evolue vers le statut de monanie fiduciaires : une banque
(centrake ) se retrovent avec un monopole d’emission de « monnaie papier »
 L’apparitoon des banques centrales remonte au 17e siecle
 L’histoire des banques centrale remonte en 1668 en suede
 Banque de France par bonaparte en 1800
 Origine de la creation des banques centrales : le financement des depenses de guerres des
etats
 Certains etats ont cherche a etablir une relation privilegié avec une banque en particulier afin
d’avoir un acces
II.C La monnaie scripturale
 Le papier monnaie et les pieces pevent etre volés et que leur transportt en grande quantité est
coteux a case de leur encombrement
 La monnaie scripturale dondee sur l’idee de virmeent entre coptes par simpkes jeux
d’ecritures permet de resoudre ce ptobleme
 Initialzent, l’utisationde monnaiescripturale a été restreinte a un ptit nombre de amrchand
importants
 Au XIVe siele l’intro de la lettre de change fut une innovation majeure qui amelira bcp
l’efgicacite des ysteme de paiement
 L’apparitionn de ce type de monnaie pose un nv probleme : la compensation entre banques
emettant diff types de monnaie scripturale
 La compensationa facilite la multilateralisation du commerce en permettant d’eviter une
grabde part des transport de numeraire
 Permet le dvp d’echange entre grande eco europeeene
 Le cheque esr une forme simplifi » et democratisée de la lettre de change
 On verra opar la site que ce systmeme quiest au centre du reglement des transactions ayjd,
necessite certaines regle de fonctionnement
 Un système de paiement essentiellement scriptural est un progres considerable, mais
presente cependant 3 inconveient
 Il faut passer du temps pour solder une transactions( par ex adresser le paimeent par lettre a
un creancier
 Ne banqe a besoin de temps pour encaisser un cheque (cf date de valeur
 Le ma,ielent de illiard de cheque est couteux
- France 5MDS DE CHQ PAR AN , 84 PAR HAB
- 9 PAR ALLEMAND , 239 PAR AMERICAIN
- On estime a 1M €

II.D La monnaie electronique


 La premiere forme de monnaie electronqie est la carte de debit qui permet un paiement
immediat, differe ou etale
 Les cartes de debit permettent de transferer directement les fonds entre les comptes (acjeteur
vendreur
La carte a puce garanti une meilleure securite des transac en permettantde

III. La mesure de la monnaie


 A partir des annes 80 la pluaprt des banqhes ventrake on modifie, parfois a pusieurs reprise
leur mesure de mnnaie
 La frane ausii
 En outre, la creation de l’union monetaire a impsé une harmonisation prealabe des agregats
monetaire nationaux

III.A principe de construction


 La creation de l’ume a necessite une harmonistion prealable des stats monetaire nationals pr
que la banque centrles e dispose d’agregat monetaires europeens coherent et de qualité
 Ce travail d’harmonisation a été condit par l’institut monetaire europeen- qui a preare
l’entree en fonction de la BCE. Il a été effetuer a tois niveaux :
1. Harmonisation de la def du secteur createur de
Voir photo

2. Secteur detenteur de monnaie


3. Categorie d’engagement des ifm

B. definition des agregarts monetaires eurpoeens


La mesure la plus etroite, M1
 L’agregat intermedaite M2 inclut :
- M1
- Les placements dispos à tout moment mais qui ne peuvent servir directement à
effectuer des paiement (et doivent préalablement être converti en dépôt a vue)
- Les dépôts à terme dont la maturité est inferieure a deux ans(ou trois ans si
remboursables dans un délais fixé)
IV. les cryptomonnaies
 Depuis 10ans, dvp de nouvelles monnaie virtuelles
 Des lient etroitn unissent la monnaie et l’etat : on observe un parallelisme etroit entre eux dans
l’histoire.
 Trois raisons ont conduit a un contrôle etatique de la crzaron de la monnaie
 En premier lieu, les risuqes d’abus etaient importants
o Au EU, ou au milieu du xix siecle regnait un regime de banqe librbe dans lequel tout
banque pouvaient emettre des blletbconvertible en or ou en argent
 Par aileur ka prod de monnaie est une activite a rendementd d’echelle croissanr car la monnaie
est un bien pour lqlles effets de reseaux sont importants. Ces ecos d’echelle peuvent ainsi
conduire au monoplole, ce qui jsutife traditionellement une invention publique
 Les etats a la recherhce des ressources considereent volontiers que la fourniture monopolistique
de ce bien indipensable lernfournirait des resources subsistentielle
 Courrament nomme segneuriage
 Une ryptomonnaie dite cryptodevise ou monnaie criptographie est une monnaie virtuelle
utilisable sur un reseau informatique decentralisé de pair a pair
 Elle est fondée sur les principes de la crypt
 Ajd, tt les cryptomonnaies sont des monnais akternative, car ells n’ont de cours dans aucun pays
 1,380 « monnaies virtuelle » cryptomonnaies ont été developpés mais la pluspart sont similaires
et derient la premiere implementation
 Sauf exeptions la majo des cryptomonaies est concu pour que ka creation de nouvelles unite de
monaies soit graduelle, tt en placant, prla pluspart d’entre elles , un plafond a la masse
monetaires qui sera a terme en circuation
 Ceci est fait dans le bt d’imiter la rarete (et la valeur) des metaux precieux et d’eviter
 Debtu 2018
 La capitalisation totale de l’ensenle des 1 ;380 monnaies virtuelles recensées a ce jour a
dépasser 700MD de dollars
 Cette capitalisation à
 Été multiplié par 20 au cours de 2017
GRAPH :capitalisation des principales crypto-monnaies
 Le ripple (ou xrp) par ex, s’est ainsi envole 869% entre le 1er dec 2017 et le 1er janvier 2018,
devenant ainsi la deuxieme cryptomonnaie e terme de czpitalisation
 L’objectif
 A titre de comparaison,
 Le bitcoin est actuellment en czpacite de traitr 7 transac par seconde
 Le ripple peut en tratier 1500
 Le système VISA peut en trater plusieur dizaine de millier
A. Le bitcoin
Chapitre 2 :création monétaire et offre de monnaie
 La masse monétaire est égale au stock de créance détenue par les utilisateurs de monnaie sur le
secteur bancaire.
 Ce stock n’est pas permanent : il se renouvelle suivant un processus de création et de
destruction de masse monétaire.
 Dans la réalité, la masse monétaire est un stock hétérogène (définition de M3)

PLAN
1. La création monétaire dans un secteur bancaire constitué d’une seule banque commerciale
2. La création monétaire dans un secteur bancaire constitué de deux banques commerciales
3. La création monétaire dans un secteur bancaire hiérarchisé
4. Les contreparties de la masse monétaire

I. La création monétaire dans un secteur constitué d’une seule


banque commerciale
 On débute l’analyse de la création monétaire en se plaçant dans le cas le plus simple : on
suppose que tous les habitants d’une économie sont clients d’une seule même banque
 Le système bancaire sert d’intermédiaire entre les agents non bancaires lors de leurs transactions
et est à l’origine de la création monétaire

1. La banque comme intermédiaire pour les règlements


Banque
*Secteur bancaire (P) :
Cc X +100
Cc Y -100

X Y
*Secteur non bancaire (X) et (Y) :
Bien -100 Bien +100
Cc banque +100 Cc banque -100

 Deux flux : réel (Bien) et monétaire (Cc)


 La banque sert d’intermédiaire au règlement
 Le passif de la banque n’évolue pas de manière nette : pas de création monétaire. Dans sa
fonction standard d’intermédiaire pour le règlement des échanges, l’activité bancaire ne génère
pas de création monétaire

2. La création de monnaie

 La création et la destruction de monnaie se font à l’occasion de transactions entre agents


bancaires et agents non bancaires (ménages et entreprises)
 La monnaie est créée par la banque lorsqu’elle acquiert des actifs monétaires ( actifs réels,
devises, actifs financiers ...)
 Il existe 4 cas de création monétaire :
- 1. La banque achète un actif réel :

X Banque

Bien -100 Bien +100 Cc X +100


Cc banque +100

 L’achat d’un actif non monétaire par la banque augmente son passif de la valeur
de cet achat
 La masse monétaire a augmentée de +100 au profit de l’agent non bancaire x
 Il y a création monétaire lorsque le passif de la banque augmente

- 2. La banque achète des devises :

X Banque

Devises -100 Bien +100 Cc X+100


Cc banque+ 100

 Comme précédemment, La masse monétaire a augmenté de +100 au profit de


l’agent non bancaire X
 La création monétaire est liée à la situation de la balance des paiements

- 3. La banque se livre à des situations d’escompte

X Banque

Effet sur X – 100 Portefeuille


Cc banque +100 Effet +100 Cc X +100

 Cette opération s’analyse comme un achat d’actif financier au comptant. Au lieu


d’acheter un bien, on achète un titre financier
 Le changement de nature du créancier donne lieu à création monétaire

- 4. la banque consent un prêt

X Banque

Cc banque +100 Emprunt banque +100 prêt +100 Cc X +100


 Cette opération se distingue de la précédente (qui ne réalisait qu’une substitution de
prêteurs)
 Désormais création d’une dette remboursable à terme/ tempérament de la banque

 Dans les 4 cas de figures : Tout se passe au niveau du passif de la banque. Il y a


création monétaire de +100 au niveau du passif de la banque, elle prend un actif et le
transforme en monnaie. Dans tous les cas, le bilan est à l’équilibre

3. Logique de la création monétaire

 La monnaie est créée par la banque lorsqu’elle acquiert des passifs non monétaires
 La valeur de ces actifs réels ou financiers figure à l’actif du bilan de cette banque et la création
monétaire au passif : il y a respect de l’équilibre comptable
 Le pouvoir de création monétaire est formidable :
 Pour n’importe quel agents (autre que bancaire), son passif détermine son actif
 Pour une banque, son actif détermine son passif (c.-à-d. que les emplois entrainent
l’apparition des ressources)
 De ce fait les banques doivent être soumises à une réglementation spécifique

4. Monnaie libre/ de crédit

 Dans les quatre cas de création monétaire, il faut distinguer :


 Les deux premiers cas qui correspondent à la création monétaire de manière
définitive ( monnaie libre)
 Les deux derniers correspondent à la création monétaire de manière provisoire
(monnaie de crédit). Au bout d’une certaine durée, il y a destruction monétaire.
Ex : achat à crédit
AUJOURD’HUI

X Banque

Titre sur Y-100 Titre sur Y+100

2 MOIS PLUS TARD

Y Banque

Titre sur Y+100 Titre sur Y-100 CCT Y-100


CCT -100

 Il y a création monétaire de crédit chaque fois que la banque monétise un actif de


nature financier
II. La création monétaire dans le secteur bancaire constitué de
deux banques commerciales
 En réalité, il existe de nombreuses banques commerciales
 Les banques sont en concurrence les unes par rapport aux autres :
- Collecte des dépôts,
- Distribution des crédits ( opération qui sont très rémunératrice)
 Dans ce cas, les mécanismes de création monétaire sont identiques à ceux qui viennent d’être
vus
 Toutefois il existe plusieurs types de monnaie scripturale en circulation, ce qui nécessite
l’étude des réactions entre ces différents circuits monétaires
 On peut mettre en évidence cette question à l’aide d’un exemple :
- Y de la banque A vend un bien a X de la banque B

Banque A Banque B

Cc X -100 Cc Y +100
Dette/Banque B +100 Créance/Banque A +100

X Y

Bien +100 Bien -100


Cc banque A -100 Cc Banque B +100

Deux flux : réel (Bien) monétaire (Cc)


La banque sert d’intermédiaire au règlement
Le problème va apparaitre lors du règlement entre deux banques : apparition d’une
fuite dans le circuit de la banque A
 Y vend un bien à X pour 100 euros. Y est de la banque A et X est de la banque B
 Les banques soldent la transaction
 Dans cet exemple, la banque A contracte une dette vis-à-vis de la banque B
 La transaction fonctionne s’il y a une fuite : La banque A va devoir payer 100e à la
banque B. La fuite est du montant du crédit
 Comment la banque A peut-elle régler sa dette ?
 1ere solution : la banque B accepte A comme débitrice : elle accepte de détenir de la
monnaie de A pour solder des fuites futures vers cette banque
 Court terme
 2e solution : la banque B exige le règlement de la dette de A ; celle-ci doit alors
remettre à B une partie de ses actifs pour solder sa dette
 Court terme
e
 3 solution : permettre une compensation de la fuite dans le temps afin de garantir la
stabilité du secteur bancaire ( cf. : cas d’un système hiérarchisé)
 Long terme
 Ce problème des fuites entre banque a posé un problème important lors des crises financière de
2008
 Les banques préféraient éviter les fuites afin de rester liquide et éviter un risque de rué bancaire
 En effet les Banques Centrales ont dû injecter directement dans les bilans bancaires de la
liquidité pout permettre aux établissements de continuer à effectuer des opérations entre réseaux
bancaires

 Comment éviter les fuites ?


 Une solution consiste à maintenir le statuquo entre réseaux bancaires. Dans cette situation, on
fige les parts de marché des banques. Chaque banque crée alors de la monnaie
proportionnellement à sa part de marché. Dans cette situation les fuites des établissements vont
se compenser
5.
6. Exemple de compensation des fuites

Banque A Banque B

Crédit +1 Clients A : Crédit +1/2 Clients B :


1*2/3=2/3 ½*1/3=1/6
Clients B : Clients A :
1*1/3=1/3 ½*2/3=2/6=1/3

 La banque A occupe 2/3 du marché ;La banque B occupe 1/3 des déposants
 De ce fait, la banque A peut créer 2 fois plus de monnaie que la banque B
 Comme les fuites sont proportionnelles à la part de marche de l’autre banque, la banque A perd
1/3 de sa création monétaire et la banque B perd elle aussi 1/3
 Dans cette situation, il y a compensation exacte des fuites entre les deux établissements
bancaires

Conclusion :
- Lorsqu’une banque accepte de créer de la monnaie proportionnellement a sa part de
marché, le problème des fuites disparait.
- Cette règle implique une croissance équilibrée du secteur bancaire de type
homothétique, qui implique un gel des parts de marché.
- Toutefois cette situation est purement hypothétique, les banques souhaitent au
contraire élargir leur circuit monétaire
o Plus elles ont de clients, moins elles risquent d’avoir des paiements à faire à d’autre
banques (limitation des fuites)
o Plus leur circuit monétaire est important plus elles peuvent se livrer à des
transactions par monnaie de crédit

III. La creation monetaire dans un secteur hierarchisé


 (Réalité)
 On complète le modèle précédent
 Dans la réalité, il existe dans chaque économie deux types de banques :
- Des banques commerciales (de second rang)
- Une banque centrale (de premier rang)
 Cette dichotomie fondamentale du secteur bancaire entraine une dichotomie correspondante de
la masse monétaire.
 La « monnaie banque centrale » est constituée
- Par les billets
- Par les dépôts fait auprès de la Banque Centrale (essentiellement par les banques
commerciales)
 La monnaie banque centrale est donc détenue :
- Par les particuliers sous forme de billets
- Par les banques commerciales sous forme de compte courant
 Les banques commerciales ne possèdent de la monnaie banque centrale que pour gager leur
émission de monnaie scripturale
 Comme ces dépôts ne circulent pas en dehors du secteur bancaire, ils ne font pas partie de
la masse monétaire.
 Deux aspects doivent être étudié :
- Comment se déroule la création monétaire ?
- Comment s’effectue la compensation des flux interbancaire à la suite de fuite de
liquidité entre établissements ?

7. La création de monnaie par la banque centrale

 La création de monnaie résulte tjrs de l’acquisition d’actif non monétaire que la banque règle
avec une créance qu’elle émet sur elle-même et qui a la nature de monnaie.
 La monétisation de ces actifs aboutit toujours :
- Soit à la création de monnaie libre (ex : dans le cas de la monétisation des devises)
- Soit à la création de monnaie de crédit ( liée au comportement d’endettement de son
bénéficiaire)

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