Comores
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RAPPORT NATIONAL
SUR LES TENDANCES RECENTES
ET LA SITUATION ACTUELLE
DE L’EDUCATION
ET DE LA FORMATION DES ADULTES
- Des pouvoirs publics pour créer une nouvelle stratégie politique basée
sur la synergie des compétences partant de la nature transversale de
l’éducation et de la Formation au delà de sa définition étroite comme
secteur technique
- Des ressources financières internes et externes nécessaires à la mise
en oeuvre de l’éducation et de la formation des adultes.
- Des compétences administratives, scientifiques et techniques
indispensables pour impulser une dynamique éducative de qualité et
pérenne centrée sur la production et la transmission des savoirs
- Des capacités de coordination, de partage et de mise en commun des
différentes initiatives dans le domaine.
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I) Le contexte général du pays.
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diaspora comorienne qui sont estimés à environ 20 milliards de francs
comoriens par an.
- 1980 : 0,480
- 1985 : 0,498
- 1990 : 0,504
- 1995 : 0,517
- 2000 : 0,533
- 2003 : 0,547
- 2006 : 0,556
Les points forts de l’IDH en 2006 sont l’indice de l’espérance de vie qui est
0,64 et l’indice de niveau d’instruction qui est 0,53 qui sont la traduction des
moyens investis dans les secteurs de la santé et de l’éducation grâce aux
ressources mobilisées au niveau des fonds fudiciaires et de l’Union Européenne
et à travers des programmes et des projets des agences de l’ONU aux Comores
et de la Banque Mondiale. Le point faible de l’IDH concerne particulièrement
l’indice de PIB qui est de 0,50.
Le Plan National de l’Education pour tous adopté en 2005 fixe les objectifs
suivants :
- Conduire le taux d’alphabétisation de la population âgée de 15 ans et plus
à au moins 73% en 2009 et à 90% en 2015.
- Promouvoir une éducation fonctionnelle des jeunes et des adultes, femmes
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et hommes, non scolarisés et déscolarisés, pour leur permettre de savoir
lire, écrire et compter, de maîtriser les compétences de base de la vie
courante et d’avoir des capacités de raisonnement et de résolution des
problèmes liés à des situations concrètes, en vue de leur formation
professionnelle et de leur insertion dans la vie active.
- Promouvoir des programmes d’éducation permanente en assurant à au
moins 60% de la population active les acquisitions nécessaires pour
améliorer ses aptitudes tout au long de la vie.
- Pour ce faire le même document prévoit de :
- Créer et mettre en place, aux niveaux central et décentralisé, des
structures chargées de l’éducation des jeunes et des adultes en situation
d’analphabétisme.
- Promouvoir des programmes et des projets d’éducation de base et
d’alphabétisation fonctionnelle au bénéfice des jeunes et des adultes non
alphabétisés.
- Créer des centres d'alphabétisation fonctionnelle pour répondre aux
besoins d’éducation et de formation des jeunes et des adultes non
alphabétisés.
- Les résultats attendus sont les suivants :
- Organisation de campagnes de sensibilisation et de conscientisation sur
l’importance et les enjeux de l’alphabétisation dans le développement
social et économique du pays.
- Développement de programmes d’alphabétisation fonctionnels.
- Élaboration de manuels pour les apprenants et de guides pédagogiques
pour les formateurs en alphabétisation.
- Formation des formateurs en alphabétisation sur l’utilisation des outils
pédagogiques.
- Création de centres d’alphabétisation.
- Renforcement des capacités des structures chargées de l’alphabétisation.
Sur la base des objectifs définis dans le Plan National de l’Education Pour
Tous, le Plan Directeur de l’Education et de la Formation pour la période 2005-
2009, composé de sept programmes de développement du secteur de
l’éducation, prévoit dans son programme sur la promotion de l’Education des
jeunes et des adultes de :
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Ainsi, le Plan Directeur d’Education et de Formation fixe les actions à mener et
les résultats attendus, dont nous développons dans la quatrième partie consacrée à
l’alphabétisation.
Coûts en
Coûts en euros %
francs comoriens
Appui technique 35 250 000 71 646,34 9,5%
Infrastructures 107 500 000 218 495,93 29,1%
Equipements et matériels 47 250 000 96 036,59 12,8%
Formations et études 168 950 000 343 394,31 45,7%
Fonctionnement du programme 10 500 000 21 341,46 2,8%
TOTAL 369 450 000 750 914,63 100,0%
Force est de souligner qu’il existe des obstacles sérieux pour la matérialisation
de ces deux plans. Ces obstacles sont en partie d’ordres matériels et financiers. Au-
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delà de ces aspects qu’on n’oublie habituellement pas, il convient de relever les
facteurs socio-économiques et culturels qui participent à la détermination du contexte
de vie des adultes.
Enfin, l’éducation non formelle est laissée dans un état anarchique car elle
n’est pas régie par des normes et une organisation. Sachant que malgré tout,
l’éducation dite non formelle permet à beaucoup de jeunes et d’adultes d’acquérir
des compétences dans un métier et de s’insérer dans la vie professionnelle, il est
important de changer le regard porté sur ce dispositif éducatif de sorte à envisager
objectivement les aménagements à faire pour améliorer la qualité de ses formations
et prendre les dispositions nécessaires pour une meilleure reconnaissance
technique, sociale et économique de ce secteur.
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3.2. L’Education des adultes dans les institutions qui relèvent du Ministère de
l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
L’Université des Comores est créée en 2003. En dehors de ces formations
classiques, elle organise une série de formations destinées aux adultes comme la
formation et le renforcement des connaissances dans le domaine des nouvelles
technologies de l’Information et de la Communication et notamment la connaissance
de :
- Le logiciel Photo shop de création et de retouche des images
- Le logiciel Power Point de présentation et de conception de diapositives
avec intégration d’images
- Le logiciel Dreamweaver de conception d’un petit site web
- Le logiciel flash de création d’un site web animé
- Et une initiation à l’utilisation du logiciel Xpresse
Par ailleurs, voici un tableau des formations assurées par d’autres institutions
relevant du Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche :
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création du site web dynamique
avec PHP/MySQL
Lycée Said Mohamed Cheikh Formation en micro - science Les enseignants des sciences
de Moroni
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Appui Technologique conception et réalisation de supports audio représentants des
aux Educateurs et phoniques et radiophoniques. Ministères de l’Education
Communautés Nationale et des Iles
Programme de Plusieurs formations selon les besoins des Les Associations et les
Développement Local bénéficiaires Communautés locales
aux Comores villageoises
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3.5. L’éducation non formelle des jeunes et des adultes
Malgré les lacunes que nous venons de souligner, des formations non
formelles des jeunes et des adultes non scolarisés et déscolarisés sont organisées
dans des dispositifs d’apprentissage dans plusieurs corps de métier (secrétariat,
gestion, électricité, électronique, maçonnerie, tôlerie, soudure, mécanique, couture,
plomberie, froid, peinture, etc.). Ces structures émergent et se multiplient pour
combler le vide relatif dans le domaine de la formation professionnel visant
notamment les jeunes déscolarisés et non - scolarisés. Ces structures jouent un rôle
important dans l’insertion professionnelle de beaucoup de jeunes et d’adultes.
Parmi les enseignements qui ressortent de cet état de lieu très partiel de
l’intervention des acteurs pour le développement dans le domaine de l’éducation on
peut relever en particulier :
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éducatif, les communautés locales sont activement impliquées dans l’élaboration de
la politique éducative et la définition des stratégies. Ils sont en outre sollicités pour
participer à leur mise en œuvre à travers des appuis spécifiques, techniques et
financiers.
4.1. Le contexte.
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une forte proportion de la population active et constitue par conséquent un véritable
frein pour le développement social et économique du pays.
Il faut noter que deux actions d’envergure ont été entreprises dans le pays
pour l’éducation des adultes : le programme d’alphabétisation de masse mené entre
1976 et 1978 et l’expérience de l’Institut National de l’Education (INE) conduite entre
1985 et 1993, avec l’appui du CNDRS, et en partenariat avec la Coopération
canadienne (CECI), l’UNESCO et l’UNICEF (à partir de 1992). Dans ce dernier cas,
des livrets pour les apprenants et des guides pour les alphabétiseurs ont été
élaborés ; des encadreurs et des animateurs en alphabétisation ont été formés et
des centre pilotes ouverts pour l’alphabétisation des adultes, surtout des femmes.
Récemment, entre 2001 et 2003, des actions ciblées et de courte durée ont été
entreprises par le Centre National d’Alphabétisation et d’Enseignement à Distance
avec l’appui financier du de l’Office de Formation Technique et Professionnelle, au
bénéfice d’associations et de groupements professionnels.
Au regard de cette situation, il y a lieu d’offrir aux jeunes et aux adultes les
conditions appropriées de leur insertion dans la vie active. Pour ce faire, il convient
d’envisager la création et la mise en place de structures de prise en charge de leur
éducation et de leur formation professionnelle. Cette option permettrait de lutter
contre le désœuvrement, la précarité, la délinquance devant lesquels les jeunes sont
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exposés et, par conséquent, contre la pauvreté, un des principaux défis du
millénaire.
4.2.1 Objectifs
- Promouvoir l’alphabétisation des jeunes et des adultes, surtout les femmes, âgés
de 15 ans et plus, en vue de rehausser le taux d’alphabétisation à au moins 73%
en 2009.
- Mettre en place des structures (administratives et pédagogiques) de prise en
charge de l’éducation des jeunes et des adultes en situation d’analphabétisme en
vue de l’acquisition des compétences de base de la vie courante et des capacités
de raisonnement et de résolution des problèmes liés à des situations concrètes.
Ce programme devra préparer les bénéficiaires à la formation professionnelle en
vue de leur insertion dans la vie active.
4.2.2 Stratégies
- Ouverture de centres communautaires d’alphabétisation des filles et des
femmes dans les localités ayant un fort taux d’analphabétisme en utilisant
des locaux communautaires (foyer, madrasa, « palashio », mosquée).
L’alphabétisation concerne surtout les jeunes filles et les femmes pour réduire les
disparités existantes. Les centres d’alphabétisation seront ouverts dans les
localités à fort taux d’analphabétisme en s’appuyant sur les infrastructures
communautaires et en ayant recours aux services des personnes ressources
disponibles volontaires. Des formations seront dispensées au bénéfice de toutes
les personnes impliquées dans le programme. Les ONGs et les associations de
développement joueront un rôle déterminant dans la mise en œuvre des
programmes d’alphabétisation.
- Mise en place des programmes d’alphabétisation fonctionnelle. En plus du
volet alphabétisation, il sera introduit des modules spécifiques qui aideront
les bénéficiaires à être opérationnels dans la vie active. L’actualisation des
programmes existants ou l’élaboration de nouveaux programmes
d’alphabétisation s’avère indispensable pour la mise en place d’un cadre
d’alphabétisation dynamique tel que cela est encouragé par la Décennie des
Nations Unies pour l’alphabétisation 2003 – 2012. Le programme
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d’alphabétisation doit intégrer des aspects relatifs à la réduction de la pauvreté,
l’amélioration de la santé, la sensibilisation à la notion de citoyenneté et de paix,
la participation accrue au développement durable, etc.
- Promouvoir un environnement lettré pour la population alphabétisée. Les
stratégies post alphabétisation sont tout aussi importantes ; les néo-alphabétisés
auront besoin d’utiliser davantage des correspondances pour s’informer ou
informer. L’usage de l’écrit doit être encouragé pour exprimer des
renseignements personnels mis en mémoire et véhiculer des histoires, des
anecdotes, des contes, etc. au profit des alphabétisés. Les supports de
communication écrite permettront de renforcer la dimension sociale et informative
de la lecture et de l’écriture, ce qui aidera les alphabétisés à demander d’autres
sources d’information et d’assistance technique et sociale indispensables pour
leur autonomisation.
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Résultat 2 : Stratégie nationale d’éducation non formelle disponible
Actions à mener :
1. Formation du personnel spécialisé en conception et encadrement des
programmes d’éducation non formelle. Trois cadres nationaux ayant des
connaissances en linguistique seront envoyés en formation de neuf mois à
l’étranger. Dès leur retour, la formation des responsables administratifs et des
encadreurs pédagogiques suivra sur place.
2. Organisation des campagnes de sensibilisation et de conscientisation de la
population sur l’importance et les enjeux de l’alphabétisation dans le
développement social et économique du pays. Organisation de campagnes
radiodiffusées de sensibilisation et d’alphabétisation préparées par des
spécialistes nationaux en communication, soit une émission par mois, en faveur
de l’alphabétisation. Il faut aussi une dotation en équipements de communication
et d’enseignement à distance ainsi qu’en matériels didactiques nécessaires au
Centre National d’Alphabétisation et d’Enseignement à Distance et autres
structures des îles.
3. Elaboration d’une stratégie de promotion de la langue nationale. Redynamisation
du département de linguistique du Centre National de Documentation et de
Recherche Scientifique ; les trois cadres formés en conception et encadrement
des programmes d’alphabétisation seront notamment chargés des investigations
nécessaires pour la production de documents de promotion de la langue
nationale. Ces documents doivent servir de base de réflexion pour l’élaboration
des instruments pédagogiques devant être enseignés dans le système éducatif.
4. Elaboration des instruments pédagogiques d’enseignement de la langue
nationale. Il s’agit de la prise en charge de l’équipe des spécialistes nationaux
pour la mise au point des outils pédagogiques nécessaires et l’organisation des
séminaires de validation des instruments élaborés.
Une enquête nationale sur l’alphabétisation est en cours. Elle permettra de
faire l’Etat des lieux et ouvrir la réflexion sur la définition d’une politique nationale en
matière d’alphabétisation.
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3. Réalisation d'un référentiel métiers sous forme de guide et de répertoire
actualisé régulièrement de l’éducation et de la formation des adultes.
5. Conduire une étude sur les métiers de demain, les besoins de main
d'oeuvre qualifiée, les fiches de métier / standards métiers et décider sur la
pertinence de mettre en place un observatoire du développement économique et des
besoins de main d'œuvre qualifié.
5.2. Les attentes par rapport à la Conférence Internationale sur l’Education des
Adultes (CONFINTEA VI).
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international ; une information sur les initiatives actuelles les plus innovantes et une
perspective sur les axes prometteurs.
Au niveau du bilan, il serait souhaitable que l’accent soit mis sur les
expériences acquises et appliquées en matière d’alphabétisation, de formation
continue, de formation tout au long de la vie, de formation des adultes au sein du
système éducatif formel (notamment dans l’enseignement supérieur) et dans les
systèmes non formel et informel.
Pour les axes prometteurs, nous penchons beaucoup plus sur la formation à
distance, les applications des nouvelles technologies d’information et de
communication dans le domaine de l’éducation et de la formation des adultes, les
opportunités de formation et de coopération internationale en suivant le cours de la
mondialisation et les outils de documentation et d’information.
En dernier mot, notons que le présent document est un rapport d’étape dans
le processus de préparation de CONFINTEA VI. D’ici la tenue de cette Conférence
en mai 2009, les Comores seront en mesure de présenter d’autres expériences, des
synthèses et des chiffres plus probants sur l’Education et la formation des adultes.
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ANNEXE
19
Placé sous l’autorité de l’Université des Comores, le CFELF devra être administré
par les IFERE de Ngazidja, la Formation pédagogique d’Anjouan et le PFDI de Mohéli, en
fonction de protocoles d’accord signés avec ces institutions.
2. Répartition par île et par niveau
Sur un ensemble total de 70 formateurs à former, il y a lieu de préciser que
l’opération concerne tous les niveaux d’enseignement, du primaire au supérieur, en passant
par le professionnel et technique.
C’est ainsi que la répartition ci-après est à adopter, pour mettre en place les poules de
formateurs :
Iles GC AN MO GC AN MO GC AN MO GC AN MO GC AN MO
Nombre 13 08 04 10 10 05 06 03 01 04 05 01 33 26 11
3. L’objet de la formation.
La formation des formateurs étant assurée par les Alliances Franco-comoriennes de
Moroni, de Mutsamudu et de Fomboni, l’inscription des stagiaires aura lieu au début du mois
de septembre 2007, afin de leur permettre de suivre la session des cours de sanctionnés par
le DELF, d’octobre à décembre 2007.
Durant 12 semaines, à raison de 60 heures de cours (5h – 2h30 - par semaine), les
formateurs bénéficieront d’une formation linguistique de perfectionnement en Français
Langue Etrangère (FLE).
Par ailleurs, une quarantaine d’heures de cours sera consacrée en formation
pédagogique, sur l’enseignement du Français Langue Seconde (FLS), axée sur la didactique
et l’approche méthodologique.
4. Les publics concernés.
A chaque niveau de formation, la sélection des candidatures doit être effectuée de la
manière la plus réaliste possible, par les Ministères de l’Education Nationale et des Iles
Autonomes, chacun à son niveau de compétence.
a) Au primaire : les formateurs doivent être sélectionnés parmi les encadreurs
pédagogiques (Inspecteurs et Conseillers) les mieux expérimentés en matière de
formation et d’encadrement pédagogique : Grande Comore 13, Anjouan 08 et
Mohéli 04.
b) Au secondaire : parmi les enseignants les plus chevronnés, les formateurs
seront identifiés et sélectionnés, pour assurer la charge de démultiplier le
recyclage des enseignants de ce niveau, après avoir bénéficié des outils
nécessaires à cette action d’encadrement : Grande Comore 10, Anjouan 10 et
Mohéli 05.
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c) Au supérieur : dans la même proportion qu’au secondaire, le choix des
formateurs du supérieur sera effectué, en suivant la répartition ci après : Grande
Comore 06, Anjouan 03 et Mohéli 01.
d) Au technique et professionnel : les formateurs des formateurs, dans le
recyclage des enseignants du technique et professionnel, seront choisis parmi les
plus compétents et expérimentés, selon la répartition suivante : Grande Comore
04, Anjouan 05 et Mohéli 01.
N.B. Comme l’inscription des stagiaires aura lieu en début septembre dans les Alliances, il serait
souhaitable que l’identification et la désignation des formateurs concernés soient réalisées avant la fin
du mois d’août 2007.
5. Mission des formateurs.
A l’issue de leur formation dans les Alliances franco comoriennes de Moroni, de
Mutsamudu et de Fomboni, les formateurs retenus devront être capables de répercuter les
cours de recyclage en français, au niveau des enseignants.
A cet effet, les centres de formation des circonscriptions pédagogiques, au niveau du
primaire, seront mises à profit par les inspecteurs et les conseillers pédagogiques, pour
renforcer les connaissances en français des instituteurs.
Dans les autres secteurs ne disposant pas de centre de formation, le projet PASEC
se chargera de créer un nouveau Centre de Formation des Enseignants en Langue
Française (CFELF). Placé sous l’autorité de l’Université des Comores, le CFELF devra être
administré par les IFERE de Ngazidja et de Ndzouani, et le PFDI de Moili, en fonction de
protocoles d’accord signés avec ces institutions.
A titre de rappel, le DP2 ne prendra en charge dans un premier temps que du
recyclage au niveau du primaire. Les autres secteurs tels que le secondaire, le supérieur, la
formation technique et professionnelle seront programmés dans le DP3.
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