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Plan

I. Introduction

II. Classification conceptuelle

III. Importance et objectifs de l’hydrologie souterraine

IV. L’interaction eau de surface et eau souterraine

V. Impact Humain sur les eaux souterraines

VI. Écosystèmes tributaires des eaux souterraines


(GDE)

VII. Les aspects environnementaux de la gestion des


eaux souterraines

VIII. L’eau souterraine dans le cycle hydrologique

IX. Hydrologie souterraine et hydrogéologie au Bénin

Conclusion

1
I. Introduction

L’eau souterraine est la partie du cycle de l’eau qui se trouve au-dessous de la


surface de la Terre. L’exploitation des eaux souterraines pour diverses
utilisations humaines, a un impact sur l’environnement. De même les
changements dans l’environnement, qu’elle soit d’origine naturelle ou
anthropique, ont le potentiel d’affecter la ressource en eau souterraine.

II. Classification conceptuelle

Hydrologie souterraine : L'hydrogéologie (de hydro-, eau et géologie, étude de


la terre), également nommée hydrologie souterraine et plus rarement géo
hydrologie, est la science qui étudie l'eau souterraine.

Nappe d'eau souterraine : est une eau contenue dans les interstices ou les
fissures d'une roche du sous-sol qu'on nomme aquifère. Seule l'eau libre, c'est-
à-dire capable de circuler dans la roche fait partie de la nappe. Ce type de
réservoir peut être exploité et peut approvisionner les réseaux de distribution
d'eau potable, comme c'est le cas dans la majorité des communes françaises.

Aquifère : Un aquifère correspond à une formation géologique qui permet


l’écoulement d’une quantité d’eau suffisante pour une exploitation utile. Deux
types de milieux géologiques contiennent des aquifères :

 le roc fracturé qui constitue la croûte terrestre. On parle alors d’aquifère


de roc fracturé.
 les dépôts meubles qui sont l’ensemble des sédiments qui proviennent
de l’érosion du socle rocheux et qui le recouvrent. On parle alors
d’aquifère granulaire, lorsque les sédiments sont suffisamment
perméables.

Ces milieux sont définis par leurs propriétés intrinsèques dont les plus
importantes sont la porosité et la conductivité hydraulique. La porosité est
constituée des interstices formés par des fractures du roc ou des espaces vides
entre les grains des dépôts meubles. Plus la porosité du milieu est élevée, plus
il y a d’espace disponible pour emmagasiner de l’eau. La conductivité
hydraulique est l’aptitude d’un matériau à se laisser traverser par l’eau. Plus la
conductivité hydraulique du milieu est élevée, plus il est perméable, et plus
l’eau peut y pénétrer et circuler facilement.
2
Ces propriétés définissent le caractère aquifère ou aquitard du milieu.
L’aquifère est le nom donné à une formation géologique saturée en eau et
suffisamment perméable pour permettre son pompage. À l’inverse, un
aquitard, bien qu’il puisse être saturé d’eau, n’est pas suffisamment perméable
pour qu’il soit possible d’y extraire l’eau (ex: argile, shale, schiste). Il agit
comme barrière naturelle à l’écoulement pouvant isoler un aquifère de la
surface, contribuant ainsi à protéger ce dernier des contaminants venant de la
surface.

III. Importance et objectifs de l’hydrologie souterraine

Importance de l’hydrologie souterraine

L’hydrologie souterraine s’occupe de la distribution et de la circulation de l’eau


souterraine dans le sol et les roches, en tenant compte de leurs interactions
avec les conditions géologiques et l’eau de surface.

Objectifs de l’hydrologie souterraine

3
L’hydrologie souterraine a pour but, d’une part, de mettre en évidence les
problèmes posés par la présence d’eau souterraine, et d’autre part, de fournir
tous les éléments nécessaires de connaissance sur les nappes et les
écoulements.

Ceci permet la mise en œuvre de solutions techniques appropriées à un projet


d’infrastructure :

 apprécier les conséquences de l’hydrogéologie locale au niveau du tracé,


sur les terrassements et les ouvrages à réaliser ;
 déterminer l’impact environnemental du projet sur les nappes et les
écoulements de l’eau ;
 prévoir et prévenir les incidents de forage et dimensionner les dispositifs
à mettre en place ;
 cerner les éventuelles conséquences sur le délai.

IV. L’interaction eau de surface et eau souterraine

Les eaux de surface et les eaux souterraines sont des composantes intimement
liées du système hydrologique. Dans les climats humides, les eaux souterraines
et les eaux de surface sont souvent en contact direct, tandis que dans les
climats arides et semi-arides, le lien est indirect, car elles sont habituellement
séparées par une zone non saturée épaisse. Les prélèvements excessifs ou la
contamination de l’une d’elles vont avec le temps, probablement, affecter
l’autre. Comprendre les principes de base des interactions entre les eaux de
surface et les eaux souterraines est important pour une gestion efficace de
toutes les ressources en eau.

L’eau, que cela soit souterraine ou de surface, s’écoule dans la direction du


gradient hydraulique. L’eau coule d’une charge hydraulique élevée vers une
charge hydraulique faible. Ce principe fondamental régit tous les écoulements
d’eau. Afin de déterminer la direction de l’écoulement, il est nécessaire de
connaître la charge de l’une ou l’autre extrémité de la trajectoire
d’écoulement. Une fois la distribution de la charge est connue, il est facile de
déterminer si l’écoulement provient de l’environnement de surface vers les
eaux souterraines ou vice versa.

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Les eaux de surface et les eaux souterraines interagissent à plusieurs endroits
dans tous les bassins versants. Les eaux souterraines qui sont rechargées par
les précipitations sur les zones interfluve en hauteur, pourraient décharger des
mois ou des années plus tard, vers les cours d’eau, les lacs, les sources et les
zones humides.

D’autre part, l’eau de surface qui est dérivée de précipitations / ruissellement


peut être perdue par infiltration dans le lit de cours d’eau, à travers la couche
de sol et les fractures pour se mélanger avec les eaux des nappes.

Les eaux de surface et les eaux souterraines interagissent à différentes échelles


physiques et sur de longues périodes de temps. Les interactions les plus
significatives incluent

(1) les décharges d’eaux souterraines comme un débit de base des cours d’eau
pérennes tout au long de l’année;

(2) la décharge des eaux souterraines comme émergence naturelle vers les
sources, infiltrations, et systèmes de grottes;

(3) la recharge provenant d’écoulement de surface vers le système des eaux


souterraines;

(4) l’écoulement des eaux souterraines vers ou provenant de réservoirs, lacs,


étangs et lagunes.

La plupart de l’échange hydrologique à grande échelle, entre les eaux


souterraines et de surface dans n’importe quel paysage est contrôlée par :

1) la distribution et l’ampleur des propriétés hydrauliques (conductivité


hydraulique, transmissivité et le coefficient d’emmagasinement),

2) la relation du plan d’eau de surface et le niveau de la nappe phréatique


adjacente, modifiée par la perméabilité de l’aquifère,

3) la géométrie et la position du chenal du cours d’eau dans la plaine alluviale


(Woessner 2000);

4) l’élévation relative du niveau de l’eau le cours d’eau de surface et dans la


nappe, et

5
5) le contexte climatique : la région de pluviosité abondante favorise la
recharge dans les nappes aquifères et les fluctuations rapides du niveau des
eaux souterraines.

V. Impact Humain sur les eaux souterraines

La contamination est l’introduction de composants biologiques physiques, et


chimiques dans le système environnemental à un rythme tel que
l’environnement ne puisse s’en accommoder par dispersion, décomposition,
recyclage ou en les stockant sous une forme inoffensive. Dans ce cas, le
contaminant occasionne un dégât structurel ou fonctionnel du système
environnemental, et peut causer aussi un dommage à la santé humaine. Toute
activité de développement (urbanisation, activité industrielle, agricole, et
exploitation minière) par l’homme génère des contaminants qui ont un impact
à la fois sur les eaux de surface et les eaux souterraines. La contamination des
systèmes d’eau de surface a un impact direct sur l’écosystème aquatique.
D’autre part, lorsque des contaminants pénètrent dans le système des eaux
souterraines, ils «s’atténuent» dans le système pendant une longue période.
Selon la nature des polluants et les conditions physico-chimiques des aquifères,
soit les contaminants se dégradent en composants inoffensifs, soit ils sont
conservés ou transportés vers des nappes d’eau souterraine qui sont en
contact avec les écosystèmes aquatiques, terrestres ou côtiers, comme les lacs,
les rivières, les zones humides, les estuaires et l’océan.

Urbanisation: L’urbanisation avec de fortes concentrations de population dans


des zones localisées augmente considérablement la charge de la pollution, due
aux rejets d’eaux usées et d’élimination des déchets solides et donc les risques
de pollution des eaux souterraines. Les populations urbaines génèrent
d’énormes volumes d’eaux usées et rejettent de grandes quantités de déchets
solides et liquides tous les jours contenant des matières plastiques, des
produits chimiques, de la graisse et de l’huile, des métaux, verre, papier,
déchets organiques, etc. L’absence de réseau d’évacuation des eaux usées,
dans la plupart des centres urbains en Afrique, oblige les gens à utiliser des
latrines à fosse et / ou rejettent les eaux usées non traitées dans les cours
d’eau. Cela crée alors une énorme pollution diffuse du système des eaux
souterraines. Les eaux usées contiennent des sels, des bactéries, du phosphore
et de nombreux autres produits chimiques. Le ruissellement des rues et des
6
bâtiments porte également des polluants tels que les bactéries, du pétrole et
des produits chimiques qui peuvent entrer dans les eaux souterraines.
L’urbanisation apporte aussi avec elle des déchets, des sites de traitement et
d’élimination tels que les sites d’enfouissement de déchets solides et des
usines de traitement des eaux usées. Ces sources ponctuelles de pollution sont
des sites où il existe potentiellement des concentrations de pollution entrant
dans les nappes.

Activité Industrielle: L’élimination incontrôlée des effluents industriels a un


impact énorme sur les eaux souterraines, en particulier les déchets chimiques
et nucléaires. Les déchets industriels sont produits pendant les processus de
fabrication. Les déchets industriels peuvent être toxiques, corrosifs ou réactifs.
Quelques exemples peuvent être cités : les huiles, les solvants, les produits
chimiques, les déchets radioactifs, de la ferraille et bien d’autres. S’ils sont mal
gérés, ces déchets peuvent conduire à des conséquences dangereuses par la
pollution des eaux souterraines dont les populations dépendent. Les eaux
usées provenant des manufactures ou des procédés chimiques dans les
industries, contribue beaucoup à la pollution des eaux souterraines. La plupart
des grandes industries ont des installations de traitement, mais de nombreuses
petites industries n’en ont pas.

Exploitation minière: La prospection et l’exploitation des ressources minérales


et énergétiques en Afrique, impliquent des activités qui potentiellement
peuvent affecter de manière significative la quantité et la qualité des
ressources en eau souterraine existantes dans ces zones. La pollution chimique
est souvent associée à l’exploitation minière. Le principal polluant dans les
zones minières actives et abandonnées est le drainage minier acide qui est
riche en métaux lourds. L’oxydation des minéraux sulfurés, tels que la pyrite,
produit de l’eau très acide qui dissout alors les métaux lourds et les porte dans
le milieu aquatique, y compris les eaux souterraines. Le dénoyage des ouvrages
souterrains est une composante normale de toute exploitation minière. Le
dénoyage autour des zones minières abaisse nettement la nappe phréatique,
ce qui affecte les écoulements d’eau de surface et l’assèchement des aquifères
peu profonds. À l’échelle locale, il peut y avoir des pénuries d’eau pour les
communautés en raison de l’assèchement de surfaces d’eau (ruisseaux,
rivières, étangs, marécages, lacs) et les sources. Les impacts de l’exploitation

7
minière peuvent durer de nombreuses décennies. Par conséquent, l’évaluation
de l’impact environnemental, la surveillance environnementale, la planification
prévisionnelle et les garanties financières doivent être mises en place pour la
gestion. Les conditions géochimiques dans le corps du minerai, les stériles et les
résidus peuvent changer avec le temps et doivent être suivis. La flexibilité est
donc nécessaire pour apporter les changements nécessaires en matière de
contrôle de l’eau et le traitement de l’eau après la fermeture des mines. La
gestion active de la mine et la gestion de l’eau peut être nécessaire pendant
des années, voire des décennies après la fermeture, selon le type de mine, la
taille et la nature de la zone de perturbation, et le type de traitement du
minerai utilisé. La fermeture permanente comprend systématiquement tout ou
partie de ce qui suit : enlèvement / élimination des produits chimiques; la
démolition de la structure ; suppression des routes et des fossés inutiles;
désintoxication des déchets; endiguement des résidus et stériles; remblayage
des puits; et la gestion active de l’eau, y compris en s’assurant que toutes les
normes de qualité des eaux en vigueur sont remplies. Dans de nombreux cas,
cela se traduit par l’exploitation et l’entretien d’une installation de traitement
d’eau afin d’éliminer les produits chimiques toxiques. Sur les sites où le
drainage minier acide est un problème, le traitement de l’eau après la
fermeture est nécessaire pour plusieurs années, et dans certains cas, de façon
permanente.

Exploitation agricole: L’agriculture a des effets directs et indirects sur la


qualité des eaux souterraines. Les impacts directs incluent la dissolution et le
transport de quantités excessives d’engrais, de pesticides, d’herbicides, des
antibiotiques, des hormones et les matériaux associés, et les modifications
hydrologiques liés à l’irrigation et le drainage. Les impacts indirects incluent les
changements dans les interactions eau-roche dans les sols et les nappes
aquifères causés par une concentration accrue des principaux ions et des
métaux. De nombreuses études indiquent que les pratiques agricoles ont
conduit à la contamination par les nitrates (NO3-) et par les pesticides des eaux
souterraines à des concentrations localisées dans les aquifères peu profonds.
Une agriculture durable est l’un des plus grands défis à atteindre dans les
économies en développement rapide en Afrique. Selon la FAO, la durabilité
implique que l’agriculture non seulement, assure un approvisionnement
alimentaire, mais que ses effets sur la santé humaine, environnementaux,
8
socio-économiques soient reconnus et pris en compte dans les plans nationaux
de développement. Cependant, ce n’est pas la priorité dans les zones pauvres
puisque l’attention se focalise sur l’atteinte de la sécurité alimentaire.

Les contaminants potentiels des eaux souterraines dus à l’activité agricole


sont :

Nutriments: Le risque lié aux nutriments tels que l’azote et le phosphore,


atteignant les eaux souterraines, dépend de la méthode d’application des
éléments nutritifs et de leur étendue, le type de plantation et le type de sol. Le
phosphore est très peu soluble dans l’eau, et atteint rarement la nappe, sauf
dans les sols très perméables. En revanche, l’azote est soluble dans l’eau et
rapidement se transforme en nitrate, qui peut contaminer la nappe phréatique,
sauf si elle est utilisée par les plantes. Des niveaux élevés de nitrates peuvent
conduire à l’eutrophisation des plans d’eau. Les pesticides sont plus
susceptibles de s’infiltrer dans les sols sableux qui contiennent peu de matière
organique. L’absorption et la décomposition de pesticides est inefficace dans
les sols sableux contenant peu de matière organique, car il y a moins de
microbes, et le lessivage peut être rapide à travers les grandes pores du sol.
Comme les pesticides sont conçus pour tuer les parasites, son utilisation
excessive aura un impact profond sur les personnes qui consomment les eaux
souterraines sous-jacentes des zones agricoles. Les micro-organismes vivent
dans l’appareil intestinal animal et humain et sont déversés dans les
excréments et le fumier. Quand ils atteignent les eaux de surface, ils peuvent
causer des maladies chez les humains et le bétail. L’eau souterraine est
largement protégée contre ce type de contamination en raison des processus
physique (filtration), chimiques (adsorption) et biologiques (disparition
naturelle).

VI. Écosystèmes tributaires des eaux souterraines (GDE)

Les écosystèmes tributaires des eaux souterraines sont des communautés de


plantes, d’animaux et d’autres organismes dont l’étendue et les processus liés
à leur vie dépendent de l’eau souterraine. Certains des écosystèmes qui suivent
peuvent dépendre des eaux souterraines :

■ Environnements fluviaux où la décharge du débit de base entretient un


écoulement pérenne.
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■ Zones humides dans les zones de décharge des eaux souterraines ou de
nappe phréatique peu profonde

■ Végétation et faune terrestres, dans les zones où la nappe phréatique est


peu profonde ou dans les zones riveraines le long de ruisseaux / rivières

■ Écosystèmes aquatiques dans les ruisseaux et les lacs alimentés par les eaux
souterraines

■ Systèmes karstiques

■ Sources

■ Ecosystèmes marins côtiers et d’estuaires

VII. Les aspects environnementaux de la gestion des eaux souterraines

La gestion des eaux souterraines est une partie importante de la gestion des
ressources en eau, afin de soutenir les moyens de subsistance de vastes
populations rurales, la croissance rapide de l’urbanisation, de l’irrigation et de
l’activité industrielle. Les trois principales considérations pour la gestion des
eaux souterraines, du point de vue environnemental, sont les suivantes :

(i) L’exploitation des eaux souterraines doit être durable sur le long
terme. Cela signifie que le taux de prélèvement doit être inférieur ou
égal au taux de recharge. Si le taux de prélèvement est plus élevé que
le taux de recharge, elle se traduira comme une exploitation minière
de l’eau souterraine; ce qui devrait être soigneusement prit en
considération pour certains cas spécifiques. Si un tel schéma se
produit, les niveaux des eaux souterraines vont continuer à diminuer,
ce qui augmentera progressivement les coûts de pompage, et puis à
un certain niveau, il ne serait plus économique de continuer à pomper
l’eau souterraine pour de nombreux usages tels que la production
agricole.

(ii) Les activités humaines qui pourraient nuire à la qualité des eaux
souterraines pour une utilisation éventuelle future, doivent être
contrôlées. Cela comprend le lessivage des produits chimiques
comme les nitrates et les phosphates provenant des activités

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agricoles extensives et intensives, la contamination par les substances
toxiques et autres produits chimiques indésirables provenant des
décharges et autres pratiques d’élimination des déchets nuisibles à
l’environnement, la contamination bactérienne et virale due à un
traitement inadéquat des eaux usées et des pratiques d’élimination
des eaux usées, et en plus l’augmentation de la salinité due à des
pratiques d’irrigation inefficaces ou inappropriées, et la salinisation
due à un pompage excessif dans les zones côtières.
(iii) Une mauvaise gestion des eaux souterraines contribue souvent à
d’autres impacts environnementaux négatifs tels que la dessiccation
des zones humides, la diminution du débit de base, etc. Les
évaluations d’impact environnemental peuvent être considérées
comme un outil de planification pour aider les planificateurs à
anticiper les impacts potentiels futurs des activités alternatives
d’exploitation des eaux souterraines; il s’agit des impacts à la fois
bénéfiques et néfastes, en vue de choisir la solution «optimale» qui
maximise les effets bénéfiques et atténue les incidences négatives sur
l’environnement. Elle peut être utilisée non seulement pour les
projets d’exploitation des eaux souterraines, mais aussi pour les
plans, programmes et politiques (Biswas, 1992).

VIII. L’eau souterraine dans le cycle hydrologique

Le cycle de l'eau (ou cycle hydrologique) est un phénomène naturel qui


représente le parcours entre les grands réservoirs d'eau liquide, solide ou de
vapeur d'eau sur Terre : les océans, l'atmosphère, les lacs, les cours d'eau, les
nappes d'eaux souterraines et les glaciers. Le « moteur » de ce cycle est
l'énergie solaire qui, en favorisant l'évaporation de l'eau, entraîne tous les
autres échanges.

11
Recharge des nappes souterraines

 L’infiltration, à travers les fissures


naturelles des sols et des roches
 La percolation, en migrant lentement à
travers les sols. Plus le processus est lent,
plus les eaux ont le temps d’interagir
chimiquement avec le milieu qu'elles
traversent. Au contraire, plus le processus
est rapide, plus les phénomènes d’érosion seront marqués. Cela dépend
aussi de la qualité du support rocheux et des interactions souterraines
(hydrogéologie).

Par l’infiltration et la percolation dans le sol, l’eau alimente les nappes


phréatiques (souterraines). Elle traverse alors la zone vadose, partie du sous-sol
non saturée, entre la surface et la nappes phréatiques.

12
Écoulement des nappes souterraines

L'écoulement de l'eau dans les aquifères est relativement lent, souvent de


l'ordre du centimètre par an.

L'eau des aquifères rejoint les cours d'eau par des sources, l'océan par des
sources sous-marines, ou l'atmosphère par l'évapotranspiration.

IX. Hydrologie souterraine et hydrogéologie au Bénin

Les eaux de surface

Les principaux fleuves du nord du Bénin sont des affluents du fleuve Niger et
s'écoulent vers le nord,
hors du pays. La principale
rivière vivace dans le sud
du Bénin est la rivière
d’Oueme, qui, avec
d'autres rivières plus
petites, s'écoule dans le
réseau de lagons qui s'est
développé le long de la
côte - il n'y a pas des
ruisseaux naturels qui
déchargent directement
dans l'océan Atlantique.

La Direction Générale de
l'eau (DG-Eau) gère 48 stations de jaugeage des rivières au Bénin. Les dossiers
couvrent la période 1950-2014, avec des observations quotidiennes. Les
données sur les débits des rivières sont stockées dans le Département de
l'Information sur l'Eau au sein de la DG-Eau.

Le projet du Système d'Alerte précoce (SAP) recueille également les données


de flux de la rivière.

13
Statistiques de l'eau

2001 2002 2008 2014 2015

Population rurale ayant accès à l'eau


72,1
potable (%)

Population urbaine ayant accès à l'eau


85,2
potable (%)

Population touchée par les maladies liées à aucune aucune aucune aucune aucune
l'eau (pour 1000 habitants) donnée donnée donnée donnée donnée

Ressources en eau renouvelables


intérieures totales (mètres 946,7
cubes/habitant/an)

Ressources en eau exploitables totales aucune aucune aucune aucune aucune


(millions de mètres cubes/an) donnée donnée donnée donnée donnée

Prélèvement d’eau douce en % des


0,4926
ressources en eau renouvelables totales

Ressources en eau souterraine


renouvelables totales (millions de mètres 1 800
cubes/an)

Ressources exploitables: eaux souterraines


aucune aucune aucune aucune aucune
renouvelables régulières (millions de
donnée donnée donnée donnée donnée
mètres cubes/an)

Eaux souterraines produites à l’intérieur du


1 800
pays (millions de mètres cubes/an)

14
Prélèvement d’eau souterraine douce
(primaire et secondaire) (millions de mètres 41
cubes/an)

Eaux souterraines: flux entrant dans le aucune aucune aucune aucune aucune
pays (total) (millions de mètres cubes/an) donnée donnée donnée donnée donnée

Eaux souterraines: flux quittant le pays vers


aucune aucune aucune aucune aucune
d’autres pays (total) (millions de mètres
donnée donnée donnée donnée donnée
cubes/an)

Prélèvement d’eau pour les usages


industriels (toutes sources d’eau) (millions 30
de mètres cubes/an)

Prélèvement d’eau pour les municipalités


(toutes sources d’eau) (millions de mètres 41
cubes/an)

Prélèvement d’eau pour l’agriculture (toutes


sources d’eau) (millions de mètres 59
cubes/an)

Prélèvement d’eau pour l’irrigation (toutes


sources d’eau) (millions de mètres 45
cubes/an) 1

15
Besoin en eau d’irrigation (toutes sources
10,8
d’eau) (millions de mètres cubes/an) 1

Superficie des cultures permanentes (ha) 500 000

Terre cultivée (terres arables et cultures 3 200


permanentes) (ha) 000

Surface totale du pays cultivé (%) 27,88

Superficie équipée pour l'irrigation à partir


2 193
des eaux souterraines (ha)

Superficie équipée pour l'irrigation à partir


aucune aucune aucune aucune aucune
d’un mélange d’eau (de surface et
donnée donnée donnée donnée donnée
souterraine) (ha)

Hydrogéologie

Cette section fournit un résumé de l'hydrogéologie des principaux aquifères au


Bénin. La carte d'hydrogéologie de cette page montre une version simplifiée du
type et de la productivité des aquifères au Bénin, à une échelle de 1: 5 000 000

16
Les Roches non consolidées

Les Description générale Problèmes de Problèmes de qualité de l'eau Recharge


aquifères quantité d'eau

17
désignés

Les dépôts alluviaux et


côtiers du Bénin sont très
variables à la fois
latéralement et verticalement.
Les dépôts alluviaux se
trouvent le long des grandes
vallées des rivières, dont la
plus importante est la vallée
du fleuve Niger dans le nord.
Les dépôts de barrière
côtière se trouvent le long de
la côte et sont dominés par
des argiles relativement
imperméables. Cependant,
les graviers et les sables a Les dépôts non consolidés
grains grossiers, sont particulièrement
généralement mal classés, vulnérables à la contamination
peuvent former des aquifères Pas de
Alluviaux par les latrines et l'agriculture. La
d'importance locale le long de problèmes
et dépôts L'intrusion saline est un recharge
la côte. connus avec
de problème dans la région n'est pas
la quantité et
barrière littorale et une forte salinité est bien
Les débits sont très variables, la disponibilité
côtière également signalée dans quantifiée.
mais ils sont souvent de l'eau.
certaines parties de l'aquifère
rapportés autour de 5 l/s, et
alluvial le long de la vallée de
parfois plus élevés à partir
la rivière d’Oueme.
des couches de sable et de
gravier. La transmissivité est
généralement de 10 à 400
m²/j. Le coefficient de
stockage est généralement
de 10-2 to 10-1.
L'épaisseur des aquifères
non consolidés varie
généralement entre 10 et 20
m. La nappe phréatique est
généralement peu profonde,
moins de 7 m au-dessous du
niveau du sol. Les forages
sont généralement forés à
des profondeurs de 5 à 20 m.

18
Les aquifères du bassin sédimentaire côtier (roche sédimentaire consolidé -
flux intergranulaire)

Les aquifères Problèmes de Problèmes de qualité de


Description générale Recharge
désignés quantité d'eau l'eau

Description générale

Il y a quatre aquifères
principaux dans le bassin
côtier, et ils sont la
principale source d'eau
potable pour le sud du
Bénin. Ils sont, dans
l'ordre de l'âge
décroissant, les aquifères
du Crétacé Supérieur, du Les solides dissous
Paléocène, du Terminal totaux (SDT) sont
Continentale et du généralement inférieurs
Quaternaire. Ils sont à 500 mg / l et
séparés par des argiles et habituellement environ
des marnes à faible
perméabilité et peuvent Le stockage diminue 200 mg / l. Le pH est
être confinés ou non lorsque l'épaisseur de généralement neutre à
acide. L'intrusion saline La
l'aquifère est faible
Les aquifères confinés en fonction de la est un problème dans la recharge
géologie locale. (généralement vers
du bassin
les limites en amont), zone littorale. n'est pas
sédimentaire Les débits sont
ce qui peut entraîner Les aquifères non bien
côtier généralement de 2 à 50 des problèmes avec confinés sont quantifiée.
l/s. La transmissivité est la disponibilité des particulièrement
généralement de 80 à 900 eaux souterraines. vulnérables à la
m²/j. Le coefficient de contamination par les
stockage est latrines et l'agriculture,
généralement de 10-6 to surtout là où la nappe
10-5. phréatique est très peu
Les aquifères profonde.
sédimentaires côtiers ont
généralement une
épaisseur de 20 à 150 m,
avec des forages
atteignant des profondeurs
de 10 à 100 m. Là où les
aquifères ne sont pas
confinés, la profondeur de
la nappe peut varier de 5 à
50 m au-dessous du
niveau du sol.

19
Roches sédimentaires – Bassin de Kandi (Iullemeden) et le Précambrian -
Aquifères du Bassin Voltaien (ou de Pendjari) (roche sédimentaire consolidée
- flux intergranulaire et de fracture)

Les aquifères Problèmes de Problèmes de qualité de


Description générale Recharge
désignés quantité d'eau l'eau

Il n'y a pas de La conductivité, et ainsi La


quifère du Le bassin de Kandi peut être problèmes les solides dissous recharge
Bassin de divisé en deux principaux connus avec totaux, est généralement n'est pas
Kandi aquifères: un aquifère de la quantité et plus faible pour l'aquifère bien
(Iullemeden) et grès du Crétacé plus la disponibilité crétacé non confiné avec quantifiée.
l'aquifère supérieur et un aquifère de l'eau des valeurs de 25-60
Voltaien (ou de sous-jacent de grès du microsiemens par cm
Pendjari) Cambro-Ordovicien. Les rapportées pour l'aquifère
deux aquifères sont séparés supérieur et 130-425
par des grès fins et des microsiemens par cm
argilites à faible perméabilité signalés pour l'aquifère
d'âge silurien. L'aquifère inférieur.
crétacé comprend du grès
grossier; les eaux
souterraines ne sont pas
confinées et elles sont dans
la continuité hydraulique
avec des dépôts alluviaux
non consolidés qui
recouvrent le long du fleuve
Niger.

L'aquifère cambro-ordovicien
sous-jacent est également
composé du grès grossier et
il est largement confiné. Il
devient non confiné au sud
et à l'ouest du bassin où les
affleurements de grès
adjacents au socle
précambrien.
L'aquifère du bassin Voltien
a des caractéristiques
régionales similaires aux
aquifères dans le bassin de
Kandi.
Les débits sont rarement
supérieurs à 1,5 l/s. La
transmissivité varie de <1 à>
600 m²/j.

20
L'épaisseur totale de ces
aquifères est inconnue. Les
forages varient
généralement de 30 à 100
m. Là où elle n’est pas
confinée, la profondeur de la
nappe phréatique varie entre
5 et 45 m au-dessous du
niveau du sol.

Socle

Les aquifères Problèmes de Problèmes de qualité de


Description générale Recharge
désignés quantité d'eau l'eau

21
Les forages sont Les solides dissous
Grès du Les aquifères du socle ont habituellement totaux (SDT) sont
Complexe une perméabilité équipés de généralement
du Socle intergranulaire très faible pompes à main, et inférieurs à 1000 mg /
(Bénin dans leur état non altéré. par conséquent, l et habituellement
Central) et La productivité de les taux environ 500 mg / l. Le
Série l'aquifère dépend du d'abstraction sont pH est habituellement
d’Atacora développement d'une généralement neutre à légèrement
(nord-ouest zone altérée. Les granites faibles. basique. Une forte
du Bénin) et les gneiss à grain salinité est parfois
grossier s’altèrent signalée.
généralement à un
Le socle érodé est
matériau de sable plus
vulnérable à la
perméable qui forme
contamination par les
généralement un aquifère
nitrates provenant des
de productivité faible à
sources agricoles et
modéré. Les zones
des latrines.
résistantes forment
typiquement des bassins
peu profonds séparés par
des roches largement non
altérées. La présence et
l'épaisseur de la zone
altérée sont très variables,
mais elles sont mieux
développées sur les
plateaux (souvent de 10 à
30 m d'épaisseur). Les
bassins altérés
s’amincissent typiquement
vers les affleurements des
inselbergs.

Les débits sont


généralement de 0,25 à
0,5 l/s mais peuvent
atteindre 2,0 l/s.
La conductivité
hydraulique est
généralement de 0,5 à 15
m/j. La transmissivité est
généralement de 5 à 35
m²/j. Le coefficient de
stockage est
généralement de 10-3 to
10-2.
Les aquifères du socle ne
sont généralement pas
confinés. Les profondeurs

22
de la nappe d'eau sont
généralement de 5 à 15 m
au-dessous du niveau du
sol, mais peuvent être plus
profondes (jusqu'à 30 m
au-dessous du niveau du
sol). Les fluctuations
saisonnières de la nappe
phréatique sont comprises
entre 1 et 5 m.
Les forages sont
généralement forés à des
profondeurs de 45 à 60 m.

L'état des eaux souterraines

Les faibles débits des aquifères du socle, qui couvrent la majeure partie du
Bénin, entraînent des difficultés avec la disponibilité de l'eau douce dans les
villes grandes et moyennes.

L'approvisionnement en eau potable est également un problème dans


certaines parties du bassin côtier, où l'épaisseur saturée des aquifères peu
profonds n'est pas suffisante pour des approvisionnements importants.
Lorsque les dépôts peu profonds sont incapables de maintenir des débits
suffisants, les forages sont forés plus profondément dans le socle érodé ci-
dessous.

Les eaux souterraines dans les aquifères peu profonds sont souvent de
mauvaise qualité en raison de la contamination. L'intrusion saline est un
problème particulier dans les aquifères côtiers.

La rivière d’Oueme perd de l'eau dans l'aquifère sédimentaire côtier


perméable, et l'épuisement des cours d'eau est donc un problème dans cette
rivière en aval du contact entre l'aquifère du socle précambrien et l'aquifère
sédimentaire côtier.

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Les eaux de surface des lagunes côtières autour de Godomey dans le centre-
sud du Bénin s’épuisent souvent en raison du pompage intensif dans les
champs adjacents de Godomey.

Utilisation et gestion des eaux souterraines

Utilisation des eaux souterraines

Les principales utilisations des eaux souterraines au Bénin sont


l'approvisionnement domestique (urbain et rural), l'agriculture, l'élevage et la
pisciculture, le tourisme, l'industrie et les transports.

Les sources d'eau souterraine varient en fonction des forages avec des pompes
électriques, des pompes à main et des pompes à pied, des puits modernes et
traditionnels et des sources traditionnelles et améliorées.

Développement des eaux souterraines et forage

En 2009, le coût des forages au Bénin était estimé à 5 000 FCFA par mètre en
moyenne (environ 9 dollars américain par mètre).

Gestion des eaux souterraines

Les principales institutions d'eaux souterraines du Bénin sont:

Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB) - responsable de


l'approvisionnement en eau souterraine dans les zones urbaines.

Direction Générale de l'Eau (DG-Eau) - responsable de l'approvisionnement en


eau souterraine dans les zones rurales. Le «Code de l'eau au Bénin» est la
législation clé liée à la gestion des eaux souterraines. Des permis sont requis
pour le forage et l'extraction des eaux souterraines. Ceux-ci sont délivrés par le
gouvernement par l'intermédiaire du Ministère de la Justice et du Ministère de
l'Eau. La protection des eaux souterraines est très difficile en particulier dans
les zones plus densément peuplées, car l'élimination des déchets est largement
incontrôlée.

Une base de données sur les points d'eau existe, avec des informations sur plus
de 15 000 forages et puits à travers le pays, bien qu’aucune journalisation
géologique ne soit disponible pour ces sources.

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Surveillance des eaux souterraines

Le suivi des eaux souterraines est effectué par la Société Nationale des Eaux du
Bénin (SONEB), la Direction générale de l'Eau (DG-Eau) et l'Institut national de
l'Eau.

Le Laboratoire de Climatologie effectue des travaux pour examiner les impacts


des changements climatiques sur les eaux souterraines.

Les aquifères transfrontaliers

Dans la région côtière, les aquifères du Quaternaire et du Continental Terminal


sont partagés avec le Nigeria, le Bénin, le Togo et le Ghana.

Les aquifères du Bassin d'Iullemeden sont partagés avec le Niger, le Mali et le


Nigéria.

Conclusion
Les eaux souterraines ont l’immense avantage d’être une ressource distribuée
qui permet des prélèvements diffus sans qu’il soit besoin d’un réseau de
transport de l’eau (bien sûr, encore faut-il que des nappes aquifères existent).
De plus, elles constituent des stocks d’eau importants et non contestés
(comme le sont les barrages). Ces stockages sont le plus souvent saisonniers, ils
s’étendent de la fin de périodes humides à la fin de périodes sèches. Mais,
comme nous l’avons vu avec l’exemple de la nappe du Mornag, en Tunisie, ce
stockage permet de lisser la variabilité des recharges annuelles, et ce, parfois
sur plusieurs décennies. Mais, en certains lieux, un stockage d’eau dit
« fossile » (c’est-à-dire constitué pendant des périodes plus humides de l’ère
quaternaire) permet de bénéficier pendant quelques décennies (ou parfois
durant quelques siècles, pour les très grandes nappes) d’une réserve
abondante, que l’on peut vider. Mais il faut alors prévoir une source de
substitution le jour où la nappe en question sera tarie. Aujourd’hui, la recharge
artificielle des nappes n’est pas assez développée pour accroître les réserves en
eaux souterraines. Une gestion collective des prélèvements doit être mise en
œuvre.

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La protection de la qualité des eaux souterraines est une contrainte
indispensable si l’on veut pouvoir continuer à utiliser cette ressource. La source
majeure de pollution des nappes étant l’agriculture, il est indispensable de
développer une « agro-écologie » qui permette de maîtriser les flux de
polluants agricoles.

L’augmentation de la demande en eau est dictée par deux phénomènes : la


croissance démographique et la modification des régimes alimentaires (la
consommation accrue de viande engendrant un besoin en végétaux exigeants
en eau pour l’alimentation du bétail). Quand cette augmentation de la
demande en eau concerne des pays arides aux ressources en eau insuffisantes,
il n’y a que trois solutions : a) transférer de l’eau par canaux ou par aqueducs
depuis des régions plus riche en eau ; b) transférer de la nourriture produite
ailleurs (l’on parle alors d’« eau virtuelle ») et enfin, c) permettre la migration
des populations des zones arides vers les zones plus arrosées.

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