Cours6eme2022 P
Cours6eme2022 P
Cours6eme2022 P
COURS
COURS DE
DE 66e
e
PAR RESPECT POUR Réalisé en LATEX, et sous contrat Creative Commons, image par Freepik
(plus de détails en dernière page de ce cours)
L’ENVIRONNEMENT, MERCI DE
N’IMPRIMER CE COURS QUE SI C’EST
VRAIMENT NÉCESSAIRE !
Ces cours font référence à des numéros d’exercices qui se rapportent au manuel "Kwyk maths 6e", chez Hachette édu-
cation et au cahier d’exercice IParcours 6e, chez Génération5 (édition 2021), que l’on a demandé aux élèves d’acheter via
leur liste de fournitures :
Des manipulations sont faites à la calculatrice dans ce cours. Bien que le fonctionnement des calculatrices soit sensible-
ment équivalent, c’est la « CASIO FX-92+ » qui a été utilisée (qui intègre un tableur et surtout du Scratch. . .) :
Note : les QR-code visibles sur plusieurs pages sont cliquables, et renvoient vers des vidéos d’explication des notions asso-
ciées.
Table des matières
S ÉQUENCE V — F RACTIONS 19
1 • Bases 19
2 • Nombre quotient 20
3 • Quelques utilisations. . . utiles des fractions 20
4 • Demi-droite graduée et fractions 21
5 • Utilisation de la calculatrice 22
S ÉQUENCE X — P ROPORTIONNALITÉ 47
1 • Grandeurs proportionnelles 47
2 • Technique du « produit en croix » 47
3 • Échelle 48
4 • Représentation graphique d’une situation de proportionnalité 49
5 • Calcul d’un pourcentage 50
S ÉQUENCE XI — A NGLES 51
1 • Notion d’angle 51
2 • Utiliser le rapporteur : mesurer un angle 52
3 • Utiliser le rapporteur : construire un angle 52
4 • Bissectrice d’un angle 53
R EMERCIEMENTS 81
1
Rang des chiffres
Définitions
Les chiffres sont 0; 1; 2; 3; 4; 5; 6;7; 8 et 9. On appuie sur une seule touche de la calculatrice.
Un nombre entier est constitué de un ou plusieurs chiffres, et c’est un nombre sans virgule.
Dans un nombre, chaque chiffre occupe un certain rang détaillé dans le tableau ci-dessous :
Dans le premier nombre (5 307 214) : Dans le deuxième nombre (47 086 135) :
– 4 est le chiffre des unités, – 4 est le chiffre des dizaines de millions,
– 7 est le chiffre des unités de mille, – 7 est le chiffre des unités de millions,
– 5 est le chiffre des (unités de) millions, – le nombre de dizaines est 4 708 613,
– le nombre de dizaines de milliers est 530, – le nombre de dizaines de mille est 4 708.
– le nombre de centaines est 53 072.
Remarque
Cette méthode fonctionne aussi en remplaçant tous les mots « centaines » par n’importe quel autre rang. De plus, on verra à la séquence
"Nombres décimaux" n° VII (page 27) comment faire avec les nombres à virgule (la partie floutée du tableau).
3
Demi-droite graduée
Définitions
On appelle demi-droite graduée une demi-droite qui possède origine unité de longueur sens
une origine (toujours le zéro), un sens représenté par une flèche
et une unité de longueur fixée (généralement 1 cm ou 1 carreau)
0 1 2 3 4 5
permettant de graduer cette demi-droite de 1 en 1.
Remarque
Les petits traits tracés pour marquer les unités de longueur s’appellent la graduation. Lorsque l’espace entre le 0 et le 1 est trop grand, on
peut utiliser une sous-graduation (en général, on n’écrit pas les nombres en-dessous). Au contraire, si cet espace est trop petit, on peut
sauter plusieurs graduations pour ne graduer que de 5 en 5 par exemple.
Propriété
Sur une demi-droite graduée,
⋄ chaque point est représenté par un nombre appelé abscisse de ce point.
⋄ à chaque nombre correspond un point unique.
40 80
− Étape 1 : on calcule la différence entre deux graduations consécutives (= qui se suivent) données
par l’énoncé : 80 − 40 = 40.
− Étape 2 : on compte le nombre d’unités de longueur entre ces deux nombres : ici, il y en a 5.
− Étape 3 : on divise le nombre obtenu dans l’étape 1 par celui obtenu dans l’étape 2 (et toujours dans
cet ordre !) : 40 ÷ 5 = 8.
⇒ Cette demi-droite est donc graduée de 8 en 8 (et non de 10 en 10 comme on aurait pu le penser) !
4
Comparer
Définition
Comparer deux nombres revient à dire si le premier est inférieur, supérieur ou égal au second.
Définitions
Ranger une liste de nombres dans :
• l’ordre croissant signifie les écrire du plus petit au plus grand,
en les séparant par le symbole « < ».
• l’ordre décroissant signifie le contraire. On utilise alors le symbole « > ».
E XERCICE : Ranger dans l’ordre croissant puis décroissant les nombres suivants : 8 - 6 - 12 - 9 - 5.
Solution : Ordre croissant : 5 < 6 < 8 < 9 < 12 décroissant : 12 > 9 > 8 > 6 > 5.
Remarque
L’expérience prouve que certains élèves savent ranger correctement les nombres mais ne tiennent pas compte, volontairement ou non, de
l’obligation d’utiliser les symboles "<" et ">". La même erreur aux évaluations fera donc logiquement perdre des points...
Définitions
Donner un encadrement d’un nombre revient à trouver deux autres nombres :
l’un inférieur au nombre de départ et l’autre supérieur.
La soustraction de ces deux nombres donne l’amplitude.
Exemples : Encadrer 17 par deux autres nombres signifie donc le « coincer » entre ces deux nombres, par exemple
Avec des nombres entiers, on peut au mieux faire des encadrements d’amplitude 2 :
Définition
Exemple : Si l’on demande d’intercaler un nombre entre 5 et 10, on va écrire par exemple 5 < 7 < 10 : on a bien intercalé
7 entre 5 et 10.
Éléments de géométrie
Définitions
D
[C D) (un crochet, l’ori-
|i La demi-droite qui part de C (d’origine C ) et
C gine, un autre point et une
qui passe par D.
|i parenthèse fermante)
G [F G] ou [GF ] (2 lettres
|i Le segment joignant F et G (ce sont les
majuscules entre cro-
F extrémités).
|i chets)
Puisqu’il y a de la place dans ce cours, une petite illustration sympa qui utilise ces bases de géométrie : on part d’un carré
(ici de 10 cm de côté), puis on place 4 nouveaux points chacun à un dixième de distance d’un sommet (donc ici à 1 cm)
et on trace un nouveau carré et on recommence ainsi de suite (30 fois en tout sur ce dessin). . .
1
Additions et soustractions
Définitions
On calcule une addition lorsqu’on ajoute deux nombres, et une soustraction lorsqu’on en soustrait deux.
Le résultat d’une addition est une somme, celui d’une soustraction une différence.
Les nombres calculés ensemble s’appellent les termes.
Exemples :
termes termes
21 + 12 = 33 ← somme 21 − 12 = 9 ← différence
addition soustraction
Propriété
On peut échanger les termes d’une addition sans modifier son résultat.
ATTENTION car ce n’est pas vrai pour une soustraction !
Remarques
− Les mots "addition" et "soustraction" désignent des opérations, tandis que les mots "somme" et "différence" désignent des nombres.
− Pour poser une addition ou une soustraction de nombres entiers, il faut impérativement aligner les nombres par la droite.
− Dans une soustraction posée, attention aux retenues qui fonctionnent par couples...
12 − Cours 6e complet (2022-2023) SÉQUENCE III • OPÉRATIONS SUR LES NOMBRES ENTIERS
2
Multiplications
Définitions
La multiplication de deux nombres s’appelle un produit.
Les deux nombres utilisés dans la multiplication sont appelés les facteurs.
Exemple : facteurs
12 × 5 = 60 ← produit
multiplication
On dit que « 60 est le produit de 12 par 5 » (comme pour l’addition/la soustraction, il faut faire attention au fait que la
multiplication est une opération, et le produit est un nombre car c’est son résultat).
Propriété
On peut échanger l’ordre des facteurs dans un produit sans changer son résultat.
3
Division euclidienne : définitions et rappels
Définitions
Effectuer la division euclidienne d’un (grand) nombre g par un (petit) nombre p consiste à trouver :
⋄ le quotient entier (combien de fois on peut mettre entièrement p dans g ) ;
⋄ le reste de la division de g par p .
Le grand nombre g que l’on divise est appelé quotient.
Le petit nombre p par lequel on divise s’appelle le quotient.
SÉQUENCE III • OPÉRATIONS SUR LES NOMBRES ENTIERS Cours 6e complet (2022-2023) − 13
Exemple :
La division euclidienne de 2 023 par 5 donne un quotient de 404, et il reste 3 :
b
Remarques 2 0 2 3 5
– Lorsqu’on pose une division euclidienne, on s’arrête lorsqu’il n’y a plus de − 2 0 4 0 4
chiffre à abaisser. 0 2
– La division (si elle tombe juste) est l’opération inverse de la multiplication
car 2 025 ÷ 5 = 401 peut s’écrire 401 × 5 = 2 025.
− 0
– Mentalement, « ÷2 » revient à prendre la moitié; « ÷4 » revient à diviser deux 2 3
fois de suite par 2. − 2 0
– Pour bien comprendre comment poser une division euclidienne, n’hésite 3
pas à flasher ce QR-code :
Propriété
Le calcul en ligne qui correspond à une division euclidienne est :
dividende = diviseur × quotient + reste.
Remarques
– Dans un problème, il faudra que la division soit posée, mais il faut aussi écrire le résultat en ligne.
– On n’écrit pas par exemple "2 023 ÷ 5 = Q = 404; R = 3" ou "2 023 ÷ 5 = 404 reste 3". Il n’y a qu’un seul moyen d’écrire correctement
le calcul en ligne, et ce moyen n’utilise curieusement pas le symbole « ÷ »!
À la calculatrice
Pour faire une division euclidienne, on ne tape pas sur la touche , mais sur la touche à la place : la calcula-
trice affichera donc le quotient et le reste (voir captures d’écran dans le paragraphe suivant) !
4
Multiples et diviseurs
1 Définitions
Définitions
Lorsqu’un nombre g se trouve dans la table de multiplication d’un autre nombre p , on dit que :
⋄ g est un multiple de p ;
⋄ g est divisible par p ;
⋄ p est un diviseur de g .
Exemple : Puisque 12 est dans la table de 4, on peut indifféremment dire que « 12 est un multiple de 4 », ou bien que
« 12 est divisible par 4 », ou encore que « 4 est un diviseur de 12 ».
À la calculatrice
Un nombre g est divisible par p si la division euclidienne de g par p donne un reste nul (= égal à zéro) :
Ici on voit donc que 100 est divisible par 25 (ou est un
multiple de 25, ou même encore que 25 est un diviseur
de 100), mais par contre 10 n’est pas divisible par 4.
14 − Cours 6e complet (2022-2023) SÉQUENCE III • OPÉRATIONS SUR LES NOMBRES ENTIERS
2 Critères de divisibilité
Propriétés
Un nombre est divisible. . . :
− par 2 s’il est pair (= s’il se termine par 0 ; 2 ; 4 ; 6 ou 8).
− par 3 si la somme de ses chiffres est divisible par 3.
− par 4 si le nombre constitué de ses deux derniers chiffres est divisible par 4.
− par 5 s’il se termine par 0 ou 5.
− par 9 si la somme de ses chiffres est divisible par 9.
− par 10 s’il se termine par 0.
E XERCICE : Complète le tableau suivant en marquant une croix dans la case correspondante (une croix voudra dire
"oui" ; une absence de croix voudra dire "non") :
Divisible Divisible Divisible Divisible Divisible Divisible
Nombre
par 2 par 3 par 4 par 5 par 9 par 10
748 × ×
36 545 ×
168 × × ×
47
100 × × × ×
270 × × × × ×
5
Durées
Définition
Une durée s’exprime en secondes, notées s. Il existe d’autres unités de durée : dixième de seconde (sport),
min et h par exemple.
Tous les problèmes de durée que l’on va rencontrer pourront toujours se résumer par le schéma suivant, en passant
éventuellement par une ou plusieurs "heures" intermédiaires (voir l’exercice ci-dessous) :
+ durée
Heure de Heure de
début fin
SÉQUENCE III • OPÉRATIONS SUR LES NOMBRES ENTIERS Cours 6e complet (2022-2023) − 15
Trois cas peuvent alors se présenter :
Cas n˚1 (on connaît l’heure de début et la durée) : On calcule la somme de l’heure de début avec la durée pour trou-
ver l’heure de fin (on peut même décomposer la durée pour utiliser des heures intermédiaires rondes).
Cas n˚2 (on connaît l’heure de début et l’heure de fin) : On calcule alors la différence de l’heure de fin par celle de
début pour trouver la durée (dans la pratique, on fera plutôt une addition à trous, en utilisant des heures intermé-
diaires rondes).
Cas n˚3 (on connaît la durée et l’heure de fin) : On calcule alors la différence de l’heure de fin par la durée pour trou-
ver l’heure de début (on décompose la durée pour utiliser des heures intermédiaires rondes).
E XERCICE : Voici trois problèmes à résoudre. Pour chacun d’entre eux, identifie le cas et fais un schéma pour trouver
la réponse.
a) Albert arrive au collège le lundi matin à 8 h 32 et repart l’après-midi à 16 h 07.
Combien de temps (en heures et minutes) est-il resté au collège?
b) Bernard a pris son vélo et a roulé pendant 1 h 35. Lorsqu’il est rentré, il était 14 h 11 sur son portable.
À quelle heure était-il parti?
c) Une évaluation a commencé à 9 h 43. Charles a travaillé dessus pendant 29 minutes.
À quelle heure a-t-il terminé?
Solution :
8 h 32 9h 16 h 16 h 07 9 h 43 10 h 10 h 12
b) C’est le cas n° 3 :
Charles a donc arrêté de travaillé sur l’évaluation à 10 h 12.
− 24 min −1h − 11 min
12 h 36 13 h 14 h 14 h 11
Problème ouvert : 114 p. 97 + 27 p. 122 + 99 (en groupes), 101 p. Tâche complexe : 1 p. 98 + 2 p. 116
135
16 − Cours 6e complet (2022-2023) SÉQUENCE III • OPÉRATIONS SUR LES NOMBRES ENTIERS
IV
SÉQUENCE
1
Longueur et milieu d’un segment
Définition
B
|i AB (2 lettres majuscules
3
4 Lorsqu’on mesure la distance A au point B,
A SEULES) : ici, on écrira
|i 2 on obtient la longueur du segment [AB].
1 AB = 3 cm
0
Puisqu’on peut mesurer un segment, on peut alors aussi tracer son milieu :
Définition
Le milieu d’un segment est l’unique point de ce segment équidistant de ses extrémités. Si le point M est le
milieu du segment [AB], cela signifie mathématiquement que AM = MB (pas de crochets puisqu’on parle
ici de longueur. ..).
Exemple : Pour tracer le milieu d’un segment, on le mesure et on place le milieu à la moitié :
c m
B 1,5 B B
|i 1, 5 cm |i // |i
4 4
3 i 3 |i
A |i 2 A |i 2 A |i // M
1 1
0 0
Remarque
On met alors du codage de longueur : il sert à voir directement sur une figure que plusieurs segments ont la même longueur. Il est désormais
2
Vocabulaire du cercle
Définitions
⋄ Un cercle, en général noté (C ) ou juste C , de centre O, est formé de tous les points qui se trouvent à la
même distance du centre O.
⋄ Un rayon de ce cercle est donc la distance entre le centre et n’importe quel point de ce cercle.
⋄ Un arc de cercle est une portion de cercle limitée par deux points appelés extrémités.
⋄ Une corde est un segment dont les extrémités sont deux points du cercle.
⋄ Un diamètre est une corde qui passe par le centre du cercle.
Exemple :
arc de cercle Remarques
corde – Le segment [OM] est un rayon du cercle, alors que la longueur OM est le rayon
du cercle. Le mot « rayon » a deux sens différents ici : le rayon du cercle désigne
× centre aussi bien un nombre qu’un segment!
– Le diamètre d’un cercle est égal au double de son rayon (double = 2 fois plus) :
rayon
D =2×R ou R = D÷2 .
diamètre
Propriétés
⋄ Si M est un point du cercle (C ) de centre O et de rayon r , alors OM = r .
⋄ Si OM = r , alors le point M est un point du cercle (C ) de centre O et de rayon r .
ATTENTION !!!
Il peut arriver qu’un exercice demande de « tracer un cercle (C ) de centre O et de diamètre 5 cm. » Il faudra
bien penser à n’ouvrir son compas que de 2,5 cm ! ! !
Fractions
1
Bases
Définition
Lorsqu’on partage une unité (de n’importe quoi : une tablette de chocolat, une pizza, une feuille, ...) en
plusieurs parts égales, on dit que chaque part est une fraction de l’unité.
Exemples :
Voici un rectangle qui représente l’unité : Voici un objet circulaire qui représente l’unité :
Ce rectangle est partagé en 4 parts égales, chaque partie Cet objet est partagé en 8 parts égales, chaque partie re-
1 1
représente la fraction « un quart » : . On remarque alors présente donc la fraction « un huitième » : . Puisque 5
4 8
que : de ces morceaux ont été dessinés, la partie coloriée repré-
1 1 1 1 4 1 sente donc :
+ + + = =1 ou 4 × = 1. 1 5
4 4 4 4 4 4 5 × = de l’unité.
8 8
⋆ ← numérateur : il indique combien de parts on prend
Notation :
← dénominateur : il indique en combien de parts égales l’unité est partagée
Remarque
Cette notation a du sens puisque le numérateur (vient de numéro) donne le nombre de parts prises et le dénominateur donne le nom des
parts égales : demis, tiers, quarts, cinquièmes, sixièmes, septièmes, huitièmes, etc.
4 13
Ceci donne aussi la manière de lire une fraction : se lit « 4 cinquièmes » et se lit « 13 vingtièmes ».
5 20
ATTENTION !!!
Il n’y a jamais de virgule dans une fraction, si une virgule apparaît au numérateur et/ou au dénominateur,
on appelle alors cette écriture un quotient ou une écriture fractionnaire. Elle sera utilisée dans quelques
exercices. . .
Définition
⋆
⋆ et 6= 0 désignent des nombres entiers. La fraction est le nombre qui, multiplié par , donne ⋆.
Autrement dit :
...
× ... = ...
...
⋆
Une fraction n’est donc rien d’autre qu’un nombre, qu’on peut calculer : = ⋆ ÷ .
Exemples :
3
⋄ La fraction peut s’écrire sous la forme d’un quotient 3 ÷ 5 et vaut donc 0,6.
5
3
⋄ Le quotient de 3 par 4 s’écrit évidemment 3÷4, mais peut aussi s’écrire . Après calcul, on trouve donc que le quotient
4
3
vaut = 0,75.
4
Remarques
4 16
– Par conséquent, plusieurs fractions écrites différemment peuvent donner le même résultat : par exemple, = 4 ÷ 5 = 0,8 et =
5 20
4 16
16 ÷ 20 = 0,8, donc = .
5 20
3 1 3
– Certaines fractions ont une écriture décimale exacte : = 0,75; = 0,5; = 0,6; ...
4 2 5
– D’autres fractions n’admettent pas d’écriture décimale exacte (car la division ne s’arrête pas, voir séquence n° IX, p. 41), il faut alors obli-
1 6
gatoirement arrondir : ≈ 0,33; ≈ 0,86 ; ...
3 7
– RAPPEL : tous les nombres décimaux peuvent s’écrire sous forme d’une fraction (au minimum décimale) :
38 2 022 1 001
3,8 = ; 20,22 = ; 1,001 = ; ...
100 100 1 000
3
Quelques utilisations. . . utiles des fractions
1 Comparaison à 1
Propriété
⋆ ⋆ ⋆
➊ Si ⋆ < , alors < 1. ➋ Si ⋆ > , alors > 1. ➌ Si ⋆ = , alors = 1.
Exemples :
20
➊ < 1 car le numérateur 20 est inférieur au dénominateur 23 (20 < 23).
23
27
➋ > 1 car le numérateur 27 est supérieur au dénominateur 23 (27 > 23).
23
23
➌ = 1 car le numérateur et le dénominateur sont tous les deux égaux à 23.
23
Cahier IParcours : Manuel :
fiche 6 p. 26 −
Définitions
⋄ Toute fraction admet une décomposition sous la forme d’une somme d’un nombre entier et d’une fraction
inférieure à 1.
⋄ Toute fraction différente d’un nombre entier admet un encadrement par deux entiers consécutifs, c’est-
à-dire que la fraction est "coincée" entre ces deux nombres entiers qui se suivent.
Propriété
⋆
Pour trouver la décomposition ou l’encadrement à l’unité de la fraction , il faut d’abord poser la division euclidienne
du numérateur ⋆ par le dénominateur . Ensuite on a :
⋆ reste
somme d’un entier et d’une fraction inférieure à 1 : = quotient + ,
⋆
encadrement à l’unité : quotient < < quotient + 1.
23
Exemples : Si l’on demande la décomposition de en somme d’un nombre entier et d’une 9
9 2 3
fraction inférieure à 1, alors il faut commencer par poser la division euclidienne de 23 par 9. − 1 8 2
23 5 23 5
On en déduit alors que : =2+ et 2< < 3.
9 9 9
4
Demi-droite graduée et fractions
Propriété
Å ã
4
Pour placer le point A sur une demi-droite graduée, on créé une sous-graduation en divisant chaque unité de
3
longueur en 3 parties égales, puis on place le point A sur la 4esous-graduation (le 0 ne compte pas, mais les grandes
graduations oui) :
0 1 1 4 2
3 3
Remarque
Pour le point E, il a fallu "ruser" car il faut créer une autre sous-graduation en divisant l’unité de longueur par 8 (cela correspond en fait aux
carreaux) : le point E est 11 carreaux à droite de l’origine, d’où son abscisse annoncée.
5
Utilisation de la calculatrice
La calculatrice va être un outil énormément utilisé cette année, alors autant bien savoir comment elle fonctionne! La
calculatrice essayera toujours de donner un résultat sans afficher de virgule : si le résultat est un nombre entier, alors
tant mieux ; sinon elle affichera le résultat sous la forme d’une fraction qu’elle simplifiera automatiquement !
À la calculatrice
Pour saisir une fraction sur la calculatrice, on utilise la touche :
⋄ affichera logiquement 4 (car 12 ÷ 3 = 4).
3
⋄ affichera. . . ! Pour l’obliger à afficher le résultat sous forme de nombre décimal, il faudra ap-
4
puyer sur la touche .
2
⋄ affichera . On remarque que la calculatrice a affiché une fraction différente, car elle simpli-
3
fie automatiquement les fractions (voir première remarque du paragraphe 2 : simplifier signifie trouver
une fraction égale mais qui s’écrive avec des nombres plus petits). On peut aussi appuyer sur pour obte-
nir la valeur décimale, mais attention au nombre de chiffres après la virgule et aux arrondis (voir séquence
"Nombres décimaux" n° VII, page 27). . .
Pour la décomposition (et donc l’encadrement), on fait pour mettre la fraction dans la mémoire
5 5
de la calculatrice, puis pour qu’elle affiche "2 9 ", qui signifie 2 + 9 en langage mathématique. L’encadrement
à l’unité s’en déduit (2 devant et donc 2 + 1 = 3 derrière).
1
Droites perpendiculaires
Définitions
(d)
Deux droites perpendiculaires sont deux droites sécantes qui se coupent en codage
formant quatre angles égaux, appelés angles droits (= 90° : voir séquence
"Angles" n° XI, page 51).
On note mathématiquement : (d) ⊥ (d′ ). (d′ )
En pratique : On utilise obligatoirement l’équerre pour construire la perpendiculaire à (d) passant par le point A :
(d) (d)
5
4
➊
3
➋ ➌
2
1
0
0
1
x 2 x
3
A A
4
5
6
(d7 ′ )
Remarques
− Au collège, on ne code plus qu’un seul angle droit. Il y a donc quatre possibilités différentes de codage pour deux droites perpendiculaires.
− On peut aussi demander de construire le segment perpendiculaire : dans ce cas, on ne trace la perpendiculaire qu’entre le point A et la
droite (d), sans dépasser.
− La perpendiculaire permet donc de trouver la plus courte distance entre un point et une droite : il suffit juste de mesurer la longueur du
segment perpendiculaire entre le point A et la droite (d).
Définitions X
On dit que deux droites sont parallèles lorsqu’elles ne sont pas sécantes.
(d′ )
On note mathématiquement : (d) // (d′ ). (d)
En pratique : On utilise obligatoirement la règle et l’équerre pour construire la parallèle à (d) passant par le point A :
5
4
➊
4
3
5
2
• ➌
2
4
1
0 0 ➍
3
0
1 1
2 x ➋ 2 x x
0
3 3
A
4
5 A
4
5 A
1
6 6
7 7
0
Remarques
− Contrairement aux perpendiculaires, il n’existe pas de codage officiel pour deux droites parallèles. Si elles le sont, ce sera donc forcément
écrit dans l’énoncé.
− De plus, lorsque deux droites sont superposées (cas extrêmement rare), on les appelle des droites confondues, mot déjà rencontré dans
la séquence "Éléments de géométrie" n° II (page 10) pour les points.
Remarque
Propriété Voici un organigramme pour résumer ces propriétés : nombre de
points
Deux droites sont : communs
⋄ soit sécantes ; Perpendiculaires 1
⋄ soit parallèles.
Sécantes
Non perpendiculaires 1
Propriété Position relative
de deux droites
Deux droites sécantes sont : Confondues une infinité
⋄ soit perpendiculaires ; Parallèles
⋄ soit non perpendiculaires. Distinctes 0
4
Médiatrice d’un segment
Définition
La médiatrice d’un segment est la droite perpendiculaire à ce segment passant par son milieu.
Exemple : Voici une figure sur laquelle la droite (d) est perpendiculaire au seg-
ment [MM ′ ] et passe par son milieu (on le sait grâce au code de l’angle droit et x M′
celui des longueurs) : c’est donc la médiatrice de ce segment [MM ′ ] : x
M
Solution : La droite (d) est aussi la médiatrice du segment [AB], grâce au double x
A (d)
codage.
➊ On ouvre le compas d’une longueur supérieure à la moitié de AB (AB pile est l’idéal).
➋ On pique sur l’une des extrémités (par exemple B) et on trace deux arcs de cercle, un de chaque côté du
segment [AB].
➌ On répète l’étape précédente en piquant sur l’autre extrémité, mais sans changer l’ouver-
ture du compas.
➍ Ces quatre arcs de cercle doivent se couper en deux points que l’on relie : c’est la médiatrice!
Ne pas oublier les CODAGES !
x A x A ➍ x A
(d)
➋ ➋ 0
1
2
3
4
➊ ➌ ➌ 5
6
7
8
9
x x x
B B B
Remarque
Bien évidemment, comme nous l’avons déjà vus dans les séquences "Éléments de géométrie" (n° II, page 10) et celle-ci, les codages de
l’angle droit (puisque la médiatrice est perpendiculaire) et des longueurs (puisque la médiatrice passe par le milieu) sont OBLIGATOIRES!
Nombres décimaux
1
Sous-multiples de l’unité
1 Le dixième
Définition
Lorsqu’on découpe une unité en 10 morceaux de même taille, chaque morceau est appelé un
1
dixième de l’unité, noté .
10
10
Dans une unité, il y a donc 10 dixièmes : 1 = .
10
Exemples :
4 27 7
représente . représente =2+ .
10 10 10
2 Le centième
Définition
Lorsqu’on découpe une unité en 100 morceaux de même taille, chaque morceau est appelé
1
un centième de l’unité, noté .
100
100
Dans une unité, il y a donc 100 centièmes : 1 = .
100
Exemples :
23 2 3 239 39 3 9
représente = + . représente =2+ =2+ + .
100 10 100 100 100 10 100
Définition
Lorsqu’on découpe une unité en 1 000 morceaux de même taille, chaque morceau est appelé un millième de
1
l’unité, noté .
1 000
1 000
Dans une unité, il y a donc 1 000 millièmes : 1 = .
1 000
12 951 951 9 5 1
Exemple : = 12 + = 12 + + + .
1 000 1 000 10 100 1 000
2
Écriture décimale d’un nombre et tableau du rang des chiffres
Définitions
⋄ Une fraction décimale est une fraction dont le numérateur est un nombre entier quelconque, mais dont
le dénominateur est de la forme 1, 10, 100, 1 000, ...
⋄ Un nombre pouvant s’écrire sous la forme d’une fraction décimale est appelé nombre décimal. Il peut
alors s’écrire en utilisant une virgule, on appelle alors cela son écriture décimale (c’est l’écriture "clas-
sique" d’un nombre), qui est composée d’une partie entière (devant la virgule) et d’une partie décimale
(derrière la virgule).
Un tableau du rang des chiffres bien plus complet qu’à la séquence "Les nombres entiers" n° I (p. 6) pourra toujours être
utile, notamment pour jongler entre les écritures (voir paragraphe suivant) :
centaines
centaines
centaines
dixièmes
dizaines
dizaines
dizaines
dizaines
unités
unités
unités
unités
1 2 3 4 5 6, 7 8 9
La position des chiffres d’un nombre est importante. Pour le nombre 123 456,789 ci-dessus,
– le rang du chiffre 1 est celui des centaines de mille (ou des cent-milliers).
– le chiffre des milliers est 3 et le chiffre des dixièmes est 7 (milliers est équivalent à "unités de mille")
– le chiffre des centièmes est 8, celui des dizaines est 5 et celui des millièmes est 9.
Remarque
Cette méthode fonctionne évidemment aussi en remplaçant tous les mots « centièmes » par n’importe quel autre rang du tableau!
Propriété
Dans un nombre, on peut enlever les zéros qui :
− se trouvent au début de la partie entière, jusqu’au premier chiffre non nul.
− se trouvent à la fin de la partie décimale, jusqu’au premier chiffre non nul.
Exemples :
⋄ 93,350 = 93,35 ; 210,020 = 210,02 ; 001,023 0 = 1,023 ; 008 = 8.
⋄ 25 = 25,0 → il faudra aussi savoir ajouter des zéros inutiles dans certains cas qui seront vus plus tard!
3
Passer d’une écriture à une autre
Prenons le nombre 170,616 (rappel : c’est donc l’écriture décimale). Le premier paragraphe nous permet déjà trois
écritures différentes de ce nombre :
Définitions
– la somme d’un entier et d’une fraction décimale (on écrit d’abord la partie entière, ensuite
un "+", ensuite la partie décimale sous forme de fraction décimale) :
616
170,616 = 170 + .
1 000
Définitions
– la fraction simplifiée :
21 327
170,616 = ,
125
– l’écriture en toutes lettres (on écrit d’abord la partie entière avec des "mots-nombres" (voir
le attention plus bas), ensuite un "et" (mais surtout pas le mot "virgule"!), ensuite la par-
tie droite de la virgule avec de s"mots-nombres", sans oublier de préciser le rang du dernier
chiffre en français) :
170,616 s’écrit cent-soixante-dix (unités) et six-cent-seize millièmes.
E XERCICE : Écris dans ton cahier d’exercices toutes les écritures possibles du nombre 2 387,15.
1 5 238 715 15 47 753 3
Solution : 2 387,15 = (2 × 1 000) + (3 × 100) + (8 × 10) + 7 + + = = 2 387 + = = 2 387 +
10 100 100 100 20 20
s’écrit deux-mille-trois-cent-quatre-vingt-sept et quinze centièmes.
ATTENTION !!!
Voici les règles (en fait surtout des pièges) qui permettent d’écrire un nombre en toutes lettres :
⋄ Il existe 26 (vingt-six) "mots-nombres" qui permettent d’écrire tous les nombres : les chiffres zéro, un,
deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit et neuf ; les nombres dix, onze, douze, treize, quatorze, quinze,
seize, vingt, trente, quarante, cinquante, soixante, cent et mille ; les noms communs million et milliard.
⋄ Le mot "mille" est invariable ; les mots "million" et "milliard" par contre s’accordent et prennent
donc un s au pluriel.
⋄ Au pluriel, les mots "cent" (à partir de "deux-cents" donc) et "vingt" ("quatre-vingts") ne
prennent un s que s’ils ne sont suivis d’aucun "mot-nombre" !
⋄ Les tirets sont mis entre chaque "mot-nombre". Attention à ne pas en mettre autour d’un mot de liaison
comme « et » (voir l’écriture en toutes lettres ci-dessus) ou juste avant d’écrire le rang du dernier chiffre.
4
Repérage sur une demi-droite graduée
Le rerérage sur une demi-droite graduée utilisant les fractions est vu dans la séquence "Fractions" n°V (p. 19). Soyons un
peu plus précis : si l’unité de longueur est coupée en. . .
1 1
⋄ 10 morceaux, alors on compte sur la sous-graduation de 10 en 10 , donc de 0,1 en 0,1 ;
1 1
⋄ 5 morceaux, alors on compte sur la sous-graduation de 5 en 5 , donc de 0,2 en 0,2 ;
⋄ 4 morceaux, alors on compte sur la sous-graduation de 41 en 14 , donc de 0,25 en 0,25 ;
⋄ 2 morceaux, alors on compte sur la sous-graduation de 12 en 12 , donc de 0,5 en 0,5.
Ce sont les demi-droites les plus couramment utilisées. Pour les autres sous-graduations, il vaudra mieux garder les frac-
tions (comme pour les tiers par exemple). . .
M A T H F R A C T I O N
0 1 2 0 1 2 0 1 2
Solution : On a : M(0,4), A(0,7), T (1,5) et Solution : On a : F (0,4), R(0,8), A(1,4) et Solution : On a : T (0,25), I(0,75), O(2) et
H(2). C (2,2). N(2,75).
ATTENTION !!!
Certaines demi-droites ne sont PAS graduées de 1 en 1. Par exemple,
pour la demi-droite graduée ci-contre, la sous-graduation nous fera F R A C
compter de 0,4 en 0,4
0 2 4
On aura donc F (0,4), R(1,6), A(3,6) et C (4,4).
5
Comparaison et rangements
Définitions (rappels)
⋄ Comparer deux nombres revient à dire si le premier est inférieur, supérieur ou égal au second.
⋄ Ranger une liste de nombres dans l’ordre croissant signifie les écrire du plus petit au plus grand (ordre
décroissant si on les range du plus grand au plus petit.
⋄ Donner un encadrement d’un nombre revient à trouver deux autres nombres : l’un inférieur au nombre
de départ et l’autre supérieur. La différence de ces deux nombres s’appelle l’amplitude.
⋄ Intercaler un nombre revient au contraire à le coincer entre deux autres nombres donnés.
Pour les nombres décimaux, une technique très efficace permettra d’aller vite dans les comparaisons, et donc aussi dans
les encadrements :
ATTENTION !!!
Certains élèves pensent que 98,2 < 98,14 parce que 2 < 14 (ce qui est bien sûr FAUX !) : on ne peut jamais
comparer deux nombres s’ils n’ont pas le même nombre de chiffres après la virgule ! !
17,5 < 17,8 < 20 : on dit que 17,8 est encadré par 17,5 et 20.
On demande souvent d’encadrer un nombre par deux entiers consécutifs (= qui se suivent), il faut alors trouver l’en-
tier (= nombre sans virgule) qui est juste en-dessous du nombre et celui juste au-dessus :
17 < 17,8 < 18 : on dit que 17,8 est encadré par 17 et 18.
⋄ Intercalage : Si l’on demande d’intercaler un nombre entre 5 et 10, on va écrire par exemple 5 < 7 < 10 : on a bien
intercalé 7 entre 5 et 10.
E XERCICE : Ranger dans l’ordre croissant puis décroissant les nombres suivants : 8,5 - 6,23 - 12,15 - 8,7 - 6,4.
Solution : Ordre croissant : 6,23 < 6,4 < 8,5 < 8,7 < 12,15.
Ordre décroissant : 12,15 > 8,7 > 8,5 > 6,4 > 6,23.
Solution : On peut écrire : 9,1 < 9,2 < 9,25 < 9,3, mais aussi 9,1 < 9,18 < 9,27 < 9,3 par exemple!
Ne pas oublier qu’on peut utiliser des zéros inutiles!
6
Valeurs approchées (ou arrondis)
Définition
Arrondir un nombre, c’est donner une valeur proche de ce nombre afin d’éviter d’avoir trop de chiffres après
la virgule (par exemple, dire que le collège fait environ 80 m de long évite d’avoir à le mesurer précisément).
L’arrondi d’un nombre sera très utile dans le cas d’un résultat non décimal (avec une infinité de chiffres après la virgule,
voir séquence "Opérations sur les nombres décimaux" n° IX, p. 41), mais aussi de sommes en euros, puisqu’on ne dé-
passe pas le niveau du centime (donc 2 chiffres après la virgule).
Exemples :
Arrondi de 5,12 Arrondi de 123,456 7 Arrondi de 987,654 Arrondi de 67,895
au dixième : au millième : à l’unité : au centième :
1 1 7 8 90
15,1|2 → 5,11 123,456✁ |7 → 123,457 987✁ |,654 → 988 ✚ |65 → 67,90
89
67,✚
L’arrondi est donc L’arrondi est donc L’arrondi est donc L’arrondi est donc
5,1. 123,457. 988. 67,90.
Remarque orale
Dans ce cours, un chiffre souligné signifie qu’un résultat a été arrondi vers le haut. Dans le cas contraire, c’est qu’on a arrondi vers le bas.
Attention donc dans ce cas à ne surtout pas enlever une unité!
ATTENTION !!!
On utilise OBLIGATOIREMENT le symbole « ≈ » (se lit « environ égal à ») lorsqu’on donne un résultat arrondi.
Pour les quatre exemples ci-dessus, on écrira donc au propre :
5,12 ≈ 5,1 ; 123,456 7 ≈ 123,457 ; 987,654 ≈ 988 et 67,895 ≈ 67,9 .
ne pas écrire le 0
inutile !
Remarque
Les exercices utilisent souvent les expressions « valeur approchée par défaut » ou « par excès ». Ces notions sont maintenant dépassées, mais
pour répondre à ces exercices, il suffira de trouver l’encadrement correspondant. La valeur approchée par défaut est alors le nombre plus
petit, et cette par excès est le nombre plus grand.
Par exemple, avec 5,12 au dixième : puisque 5,1 < 5,12 < 5,2, la valeur approchée au dixième par défaut de 5,12 est 5,1 et la valeur
approchée au dixième par excès de 5,12 est 5,2.
Manuel :
Cahier IParcours : Donner les arrondis à l’unité, au dixième, puis an centième de
exercice 8 de la fiche 8 p. 37 chacun des nombres de l’exercice 90 p. 69 + donner les arrondis à
l’unité de chacun des nombres de l’exercice 91 p. 69
1
Présentation du logiciel Scratch
C’est un logiciel libre qui a été conçu pour initier les élèves dès l’âge de 8 ans à des concepts
fondamentaux en informatique : il permet une approche ludique de l’algorithmique en créant
de façon simple de petits programmes (même des petits « jeux vidéo ») dont les éléments se-
ront programmés au moyen de « blocs » de commande.
Scratch est entièrement gratuit et disponible directement en ligne sur le site officiel dédié.
L’inscription n’est pas obligatoire (on peut directement cliquer sur "Créer") mais reste
conseillée pour pouvoir sauvegarder et retrouver tous les programmes!
L’intérêt de Scratch est son approche basée sur l’utilisation de blocs de programmation,
Quand est cliqué ce qui permet d’éliminer la difficulté de devoir mémoriser et taper de longues instruc-
tions. . . De plus,
répéter 4 fois
⋄ Scratch est dynamique : il permet de modifier le code du programme en cours d’exécu-
avancer de 10 tion. Il traite avec une grande facilité les concepts de base de la programmation comme
les boucles, les tests, les affectations de variables, et surtout de la manipulation des
tourner à de 90 degrés
objets, tout comme les sons et les vidéos (entre autres).
⋄ Scratch est visuel : tout le code est directement écrit en français (une vingtaine de
Ce programme permet de tracer un langues européennes est disponible) sous forme de briques de couleurs (par exemple
carré de côté 10 pas (l’unité de Scratch
est par défaut le pas). les contrôles en jaune, les variables en rouge, les mouvements en bleu, . . .).
ATTENTION !!!
À la première ouverture, Scratch est en anglais : il suffit de cliquer sur le "globe" en-haut à gauche puis
« Français » pour tout mettre en français (voir sur la prochaine capture d’écran). Cette manipulation n’est en
principe qu’à faire une seule fois !
➊ Les catégories de blocs : tous les blocs utilisables par Scratch sont rangés dans des catégories pour les trouver plus
facilement. Il te suffira de cliquer sur l’une d’entre elles pour accéder à ses blocs.
➋ Les blocs : ce sont toutes les actions que le chat "Scratchy" peut réaliser : avancer,tourner, demander des choses,
afficher, calculer, . . .Ces blocs ont une forme qui suggère qu’on va les empiler : c’est dans la zone de scripts qu’on
va créer notre programme!
➌ La zone de scripts : On empile ici les différents blocs par un "glisser-déposer" (on clique avec le bouton gauche sur
le bloc qu’on veut mettre dans le programme, et sans lâcher le bouton de la souris, on le déplace jusque dans la
zone de script, assez proche du bloc précédent (s’il y en a évidemment déjà un).
➍ La scène : C’est ici que tu verras ton programme se réaliser. Si Scratchy dessine, il le fera ici! Si Scratchy fait des calculs
et veut afficher le résultat, c’est aussi ici qu’il le fera !
➎ Les lutins ("sprites" en anglais) : Le lutin est le "personnage" que Scratch utilise. Par défaut, c’est le chat "Scrat-
chy" qu’on voit au milieu de la scène. Pour bouger un lutin, on peut le déplacer avec un glisser-déposer en cliquant
dessus dans la scène. Pour faire agir le lutin, il faut lui attribuer un script (on voit en-haut à droite de la zone de
script à quel lutin correspond le programme qu’on fait). On peut bien sûr changer le lutin utilisé!
Un même lutin peut avoir plusieurs costumes : ce sont différentes images du lutin qu’on peut utiliser par exemple
pour donner l’illusion qu’il marche (voir démonstration du professeur). Va donc voir sous le globe, dans l’onglet
"Costumes". . . Attention, car certains lutins disponibles dans Scratch n’ont qu’un costume.
➏ Les arrière-plans : C’est une image qu’on insère derrière Scratchy et qui occupe l’espace disponible de la scène. Di-
vers arrière-plans existent : un terrain de foot, une route, un fond coloré, . . .
3
Exemples de blocs
Certains blocs en Scratch sont simples à utiliser, d’autres nécessiteront de choisir une valeur dans une liste déroulante
(il suffira alors de cliquer sur la flèche vers le bas pour faire ce choix), et d’autres encore nécessiteront de saisir/modifier
Bloc de début quand est cliqué quand la touche espace est pressée quand le volume sonore > 10
dire Bonjour pendant 2 secondes basculer sur le costume costume2 arrière-plan suivant
Apparence
mettre la taille à 100 % de la taille initiale
Capteur demander Quel est ton nom? et attendre + réponse couleur touchée? année actuelle
4
Algorithmie débranchée : déplacements absolus et relatifs
E XERCICE 1 ( SUR CETTE FEUILLE ) : Je me déplace sur des cases en suivant des instructions Nord, Sud, Est et Ouest.
Pour savoir quelle sera la case suivante, je regarde l’instruction écrite dans la case où je me trouve :
– si je suis sur une case N, ma prochaine case sera celle située juste au Nord de ma case actuelle,
N
– si je suis sur une case S, je me déplacerai d’une case vers le Sud,
– pour une case E, je me déplacerai vers l’Est, O E
Voici quatre figure sur lesquelles tu pourras ou devras dessiner afin de répondre aux questions ci-dessous :
6 S N E E E S 6 E E E E S S 6 S 6 E E E S
5 O O N O N S 5 N S N O E E 5 E S E E S 5 N S
4 E E S N N S 4 E E N E E S 4 E E N S 4 N O S
3 N S S N S E 3 N E N O N S 3 S 3 × S O
2 N E E N O N 2 N N O O S E 2 S O O 2 N O O O
1 N S O O E N 1 S E O N O N 1 × 1
A B C D E F A B C D E F A B C D E F A B C D E F
1. a) Figure A : Je pars de la case A1 (en bas à gauche) et je suis les instructions. Je m’arrête lorsqu’une instruction
m’amène à me déplacer sur une case qui n’est pas dans la grille. Quelle sera la position de ma dernière case
dans la grille (le début du chemin est déjà tracé) ?
3. Écris les instructions qui permettent de parcourir le Idem pour le chemin de la case D1 à E1 :
chemin tracé de la case A1 à la case E6 :
6 6
5 5
4 4
3 3
2 2
1 1
A B C D E F A B C D E F
Remarque
Cet exercice fait travailler sur les déplacements absolus. En Scratch, c’est l’instruction s’orienter à 90 qui permet ce type de déplacement.
Les angles possibles sont 0° pour aller vers le haut, 90° vers la droite, 180° vers le bas et −90° vers la gauche.
Exemple : En partant de la case A2 et en suivant les instructions AAG puis AAGG, il faut trouver le trésor :
– On démarre de la case A2, avec une flèche qui pointe vers la droite. 3
– Premier bloc d’instructions AAG : on avance de deux cases (dans la direction indiquée par la
flèche), puis on se déplace d’une case vers la gauche (toujours par rapport à la flèche). On se 2
retrouve donc sur la case C3.
1
– Second bloc d’instructions AAGG : on avance de deux cases (dans la direction de la flèche dans
C3), puis deux cases vers la gauche. Le trésor se trouve donc en E1! A B C D E
3
Dessine ci-contre le trajet menant au trésor.
2
Dans quelle case se trouve le trésor ?
1
Solution : Le trésor se trouve dans la case I3. A B C D E F G H I
3
Dessine ci-contre le trajet menant au trésor.
2
Dans quelle case se trouve le trésor ?
1
Solution : Le trésor se trouve dans la case I3. A B C D E F G H I
3. Partant de la case H3, trouve des instructions qui mènent au tré-
5
sor en B5. Attention ! chaque instruction ne peut pas contenir
plus de 4 lettres (par exemple AG, AAAG, AAGG sont autorisées, 4
mais pas AAAGG).
3
Instructions : 2
Solution : AGG AAGG AA AAAA AAGG AGG.
1
Il y avait deux autres solutions : AGG AAGG AA ADD AGG AAAD AAGG AGG et AGG
A B C D E F G H I
AAGG AA ADD AGG ADDD AGG.
Remarque
Cet exercice fait travailler sur les déplacements relatifs. En Scratch, ce sont les instructions tourner de degrés et tourner de degrés
Dans ce paragraphe, tu vas pouvoir faire une initiation au logiciel Scratch. On te demandera de construire successivement
(= à la suite) une frise, un triangle équilatéral, puis une figure un peu plus complexe.
pour accéder aux blocs verts (stylo), il te faudra activer le mo- effacer tout
répéter fois
Utilise l’instruction judicieusement bien placée
1
Ordres de grandeur
Définition
Pour calculer un ordre de grandeur d’une opération, on remplace les nombres par des nombres proches et
plus « simples » afin de pouvoir faire le calcul mentalement.
Le résultat obtenu est alors une valeur proche du vrai résultat (mais pas LE vrai résultat!).
Exemple : On voudrait un ordre de grandeur de 198 + 303,2. On remplace mentalement 198 par 200 et 303,2 par 300,
ce qui donne (toujours mentalement) 300 + 200 = 500 (le vrai résultat étant 501,2).
E XERCICE : Le marathon de Paris fait 42,195 km de long. Le record de temps a été battu en 2014 par l’éthiopien Kene-
nisa Bekele en 2 h 05 min 03 s. À quelle vitesse moyenne approximative a-t-il couru?
Solution : Il a couru environ 40 km en environ 2 h, soit en moyenne 20 km en 1 h : sa vitesse moyenne approximative a donc été
d’environ 20 km/h.
Remarques
– Les ordres de grandeurs s’appliquent très bien aux quatre opérations, mais aussi aux nombres isolés. Ils sont surtout utiles lorsqu’on n’a
pas sa calculatrice, par exemple pour vérifier qu’on a mis la virgule au bon endroit dans un calcul posé.
– Il existe plusieurs ordres de grandeur pour un même calcul : tout dépend des nombres choisis pour remplacer les termes, mais aussi
des facilités de calculs des élèves (certains sont plus à l’aise que d’autres avec le calcul mental)!
– La notion d’ordre de grandeur sera surtout utilisée en sciences et en calcul mental.
2
Additions et soustractions
Propriété
Pour poser et calculer une addition ou un soustraction de nombres décimaux, on n’aligne pas les nombres à droite, mais
on DOIT aligner leur virgule.
Remarque
Un nombre entier a aussi une virgule, elle est cachée à la fin : 25 = 25,0.
3
Multiplication et division par 10, 100, 1 000
Pour multiplier ou diviser un nombre par 10, 100, 1 000, on commence par l’écrire dans le tableau du rang des chiffres
(voir séquence "Nombres décimaux" n° VII, p. 27), puis :
Propriétés
⋄ Multiplier par 1 0 revient à décaler tous les chiffres d’ un rang vers la gauche .
⋄ Multiplier par 1 00 revient à décaler tous les chiffres deux rangs vers la gauche .
⋄ Multiplier par 1 000 revient à décaler tous les chiffres trois rangs vers la gauche .
⋄ Diviser par 1 0 revient à décaler tous les chiffres d’ un rang vers la droite .
⋄ Diviser par 1 00 revient à décaler tous les chiffres de deux rangs vers la droite .
⋄ Diviser par 1 000 revient à décaler tous les chiffres de trois rangs vers la droite .
Exemples :
20,22 × 100 = 2 022 2,022 × 10 = 20,22 2 022 × 1 000 = 2 022 000
54 × 100 = 5 400 0,54 × 1 000 = 540 202 200 × 10 2 022 000
202 200 ÷ 100 = 2 022 2 021 ÷ 10 = 202,1 2 022 ÷ 1 000 = 2,022
202,2 ÷ 100 = 2,022 1,234 ÷ 10 = 0,123 4 0,93 ÷ 1000 = 0,000 93
202 200 ÷ 10 = 20 220 2 021 ÷ 100 = 20,21 20,22 ÷ 1 000 = 0,020 22
Remarque
Multiplier par 10, 100, 1 000, c’est rendre plus grand : il est donc logique de déplacer les chiffres vers la gauche ; et c’est donc forcément
vers la droite pour la division. Ensuite, c’est le nombre de zéros qui donne la longueur du décalage.
Définitions
Une longueur permet de mesurer la distance entre deux points précis, elle s’exprime en mètres, notés g.
Une masse permet de peser un objet, elle s’exprime en grammes, notés g.
unité
Les préfixes kilo hecto deca deci centi milli
principale
Longueurs km hm dam m dm cm mm
Masses kg hg dag g dg cg mg
9 8 7 6 5
E XERCICE : Complète les égalités suivantes en te servant des chiffres de la dernière ligne du tableau :
⋄ 98 765 cg = 987 650 mg = 987,65 g = 9,876 5 dag = 0,987 65 kg,
⋄ 98,765 dam = 987,65 m,
⋄ 9 876,5 dm = 0,987 65 km.
Remarques
– La masse est souvent confondue avec le poids dans le langage courant. En sciences, ce n’est pas la même chose : la masse permet de
peser un objet; le poids correspond à la force nécessaire pour le soulever...
– Il existe d’autres unités de masses, moins utilisées :
⋄ le quintal : 1 q = 100 kg,
⋄ la tonne : 1 t = 1 000 kg.
5
Multiplication de deux nombres décimaux
Propriétés
1
⋄ Multiplier par 0 ,1 revient à diviser par 1 0 (car 0 ,1 = ), donc à décaler tous les chiffres d’ un rang vers la
10
droite .
1
⋄ Multiplier par 1 0,0 1 revient à diviser par 1 00 (car 0,0 1 = ).
1 00
1
⋄ Multiplier par 1 0,00 1 revient à diviser par 1 000 (car 0,00 1 = ).
1 000
Exemples : 78 × 0,1 = 7,8 3,5 × 0,01 = 003,5 × 0,01 = 0,035 56,2 × 0,001 = 0 056,2 × 0,001 = 0,056 2.
Manuel :
Cahier IParcours :
1, 2 p. 101 + 3 à 11 p. 102 + 29, 30 p. 105 + 35, 36, 39, 40 p. 106 +
3 à 8 de la fiche 1 p. 41 + fiche 5 p. 45 + fiche 8 p. 48
63 p. 110
6
Priorités opératoires
Propriétés
⋄ Les calculs entre parenthèses doivent toujours être effectués d’abord (même s’ils sont à la fin du calcul) ;
⋄ Les multiplications (et les divisions. . .) sont prioritaires sur les additions et les soustractions.
⋄ « En mathématiques, quand on n’utilise pas quelque chose, on le recopie au même endroit. »(M. Lenzen)
( ) ×/÷ +/−
−→ −→
➊ ➋ ➌
En effet, en 6e, il est grand temps d’apprendre qu’on ne calcule plus forcément de gauche à droite, mais que certaines
opérations ont automatiquement la priorité sur d’autres!
On prendra donc l’habitude de toujours souligner le calcul prioritaire afin d’éviter les erreurs inutiles!
Exemples :
• (5 + 3) − 6 = 8 − 6 = 2.
• 12 − (8 − 5) = 12 − 3 = 9.
• 4 × 5 + 3 = 20 + 3 = 23.
• A = 2×3+4×6 • B = 4+5×3 • C = (4 + 2) × (1 + 7)
=6+4×6 = 4 + 15 = 6 × (1 + 7)
= 6 + 24 = 30 = 19 =6×8
✭✭ ✭
✭ ✭✭✭ ✭✭✭ ✭
✭ ✭ ✭ × 3✭=✭
(surtout pas 2 × 3 + 4 ×✭
6= 6 + 4 × 6 = 10 × 6 = 60 !)
✭ 5✭
(surtout pas 4 +✭ 9 × 3 = 27!) = 48.
✭✭✭✭
Remarque
L’ordre des priorités nous permettra aussi d’exprimer un enchaînement de plusieurs calculs sous la forme d’un seul calcul en ligne. De plus,
on peut aussi utiliser les ordres de grandeur ici, toujours afin de prévoir à peu près le résultat.
Exemple : 24 + 25,1 × 4,23 ≈ 25 + 25 × 4 = 25 + 100 = 125.
7
Poser une division décimale
Définitions
Lorsqu’on divise deux nombres (donc quand on cherche combien de fois on peut mettre exactement un
nombre dans un autre), on calcule une division décimale.
Les quotient, dividende et diviseur ont déjà été vus dans la séquence "Opérations sur les nombres entiers"
n° III (p. 12).
En fait, la division décimale correspond simplement à la division avec virgule.
Remarque
Dans un problème, il faudra donc que la division soit posée pour justifier le calcul, et il ne faudra pas oublier la phrase de conclusion.
De plus, la division est l’opération "inverse" de la multiplication lorsqu’elle tombe juste (le quotient peut être un nombre entier mais aussi
décimal) : 10,5 ÷ 3 = 3,5 peut aussi s’écrire 3 × 3,5 = 10,5.
À la calculatrice
⋄ Pour faire une division classique, on appuie sur la touche .
⋄ La calculatrice essaye de toujours donner le résultat sans virgule. Si jamais elle affiche une fraction, on appuie
sur pour obtenir le quotient décimal.
⋄ RAPPEL : pour faire une division euclidienne, on tape à la place .
ATTENTION !!!
Dans une division, on ne peut pas échanger le dividende et le diviseur afin de diviser le plus grand nombre
par le plus petit : en effet, 4 ÷ 2 = 2, mais 2 ÷ 4 = 0,5 !
La technique de pose est la même que pour une division euclidienne, sauf qu’on n’arrête généralement plus après avoir
abaissé le dernier chiffre. Cependant, trois règles sont à respecter :
➌ On continue jusqu’à ce que l’une des deux conditions suivantes soit réalisée :
⋄ si on tombe sur un reste nul : alors la division est terminée et le quotient est exact.
⋄ si on retombe sur le "reste de référence" : alors tous les chiffres écrits en vert au quotient se répèteront alors à
l’infini ! Il faut alors bien lire l’énoncé car il faudra nécessairement arrondir (voir plus loin).
Exemples :
Poser la division de 14,55 par 6 : Poser la division de 123,4 par 7 :
6 1 2 3, 4 7
1 4, 5 5
2, 4 2 5 5 3 1 7, 6 2 8 5 7 1 4 2
− 1 2
2 5 4 4
reste de
− 2 4 2 0 −→
référence
1 5 6 0
− 1 2 4 0
3 0 5 0
− 3 0 1 0
0 3 0
2 0
6
ATTENTION !!!
La calculatrice ne peut pas afficher une infinité de chiffres, elle arrondira donc forcément le dernier : attention
aux pièges. . . Ici elle affiche 123,4 ÷ 7 ≈ 17,62857143, alors que le vrai 8e chiffre après la virgule est un 2 ! !
Comme dit, il faudra donc arrondir en fonction de ce que l’énoncé demande (voir séquence "Nombres décimaux" n° VII,
p. 27) :
E XERCICE : Ces trois questions sont à faire dans le cahier d’exercices, en posant les opérations!
⋄ Quel est le 7e chiffre après la virgule de 302 ÷ 3 ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Solution : 6
⋄ Quel est le 10e chiffre après la virgule de 12 ÷ 13 ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Solution : 0
⋄ Quel est le 2 022e chiffre la virgule de 2 022 ÷ 7 ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Solution : 2
Problème ouvert : 69 p. 111 + 89, 91 p. 115 + 85, 100, 102 p. 131-135 Tâche complexe : 2 p. 76 + 2 p. 98 + 2 p. 116 + 2, 3 p. 136
Proportionnalité
1
Grandeurs proportionnelles
E XERCICE : Une baguette de pain coûte 1,20 A
C. Combien coûtent 2 baguettes? 4 baguettes? et 5 baguettes?
Solution : On peut résumer cette situation dans un tableau :
Nombre de baguettes 1 2 4 5
× 1,2
Prix des baguettes C
1,20 A C
2,40 A C
4,80 A C
6A
Définitions
Deux grandeurs sont proportionnelles si les valeurs de l’une se calculent en multipliant (ou en divisant) celle
de l’autre par un même nombre non nul, qui s’appelle alors le coefficient de proportionnalité.
Si les données sont résumées dans un tableau, cela signifie qu’on peut passer d’une ligne à l’autre en mul-
tipliant (ou en divisant) par un même nombre non nul.
Remarques
− Les exercices de cette séquence pourront toujours être résumés par un tableau. Il suffira alors de voir s’il existe une valeur unique per-
mettant de passer d’une ligne à l’autre en multipliant : si oui, on a une situation de proportionnalité!
− L’ordre des lignes n’a pas d’importance : on peut les échanger!
2
Technique du « produit en croix »
E XERCICE : Axel Aire a acheté 7 paquets de bonbons pour 13,44 A
C. Mike Robbe en a acheté 3. Combien a-t-il payé?
Remarque
Le produit en croix est une forme rapide d’utilisation de la technique dite du « passage par l’unité ». Elle fonctionne pour tous les problèmes
de proportionnalité, mais les méthodes plus simples vues en primaire peuvent quand même être appliquées lorsque c’est possible (voir 9
p. 16 du manuel)!
Nombre de paquets 7 3
Prix (en A
C) 13,44 x
Calcul : x = 13,44 × 3 ÷ 7 = 5,76
Remarques
– Noter la rédaction : on a mis une lettre dans le tableau pour matérialiser le nombre inconnu, on a ensuite écrit cette lettre suivi du symbole
« = » et du calcul en ligne dans lequel l’étape ➌ a d’abord été faite, puis l’étape ➍ dans la foulée, et on a fini le calcul sur la même ligne,
avec l’aide de la calculatrice.
– Il arrivera que le résultat du calcul ne tombe pas juste. Il faudra alors arrondir au rang que l’énoncé demande, sans oublier le symbole « ≈ »
(voir séquence "Nombres décimaux" n° VII, page 27).
3
Échelle
Définition
On appelle échelle le cœfficient de proportionnalité entre des longueurs sur un dessin et dans la réalité (elles
doivent être exprimées dans la même unité).
Exemple : Sur la carte ci-contre, on peut lire que l’échelle est « 1/1 000 000 - 1 cm
= 10 km ». La fraction 1/1 000 000 signifie littéralement que « 1 cm sur le dessin
représente 1 000 000 cm en réalité », donc 10 000 m ou encore 10 km. On peut
donc commencer un tableau de proportionnalité :
E XERCICE :
1. La distance à vol d’oiseau entre Paris et Strasbourg est de 399 km. Quelle distance
les sépare sur ce plan ?
2. On mesure sur la carte 83,8 cm entre Brest et Montpellier. Quelle distance réelle
sépare ces deux villes?
© Michelin
3. La distance calculée à la question précédente est-elle la même que celle utilisée lors d’un trajet en voiture pour aller
de Brest à Montpellier ?
Solution : Non, car le trajet en voiture n’est tout simplement pas une ligne droite!
4
Représentation graphique d’une situation de proportionnalité
Chaque colonne de valeurs d’un tableau de proportionnalité peut se représenter par un point dans un graphique. Ce
n’est pas pour rien qu’un tableau de proportionnalité a deux lignes et qu’un graphique a deux axes!
Propriété
Sur un graphique, on reconnaît une situation de proportionnalité lorsque tous les points forment une droite et que cette
droite passe par l’origine (le « double-zéro »).
À l’inverse, si une droite alignée avec l’origine est présente sur un graphique, alors elle traduit une situation de
proportionnalité !
Remarque
Il faut vraiment les deux conditions : des points alignés ET la droite formée doit passer par l’origine!
5
Calcul d’un pourcentage
Définition
Un pourcentage traduit une situation de proportionnalité dans laquelle la quantité totale est rapportée à
100.
Propriété
L’expression française « p % » signifie mathématiquement
p
. De plus, le mot français « de » se traduit mathémati-
100
quement par « × ».
Par conséquent, « 45 % de 360 » se traduit mathématiquement. . .
soit par le calcul : soit par un tableau de proportionnalité :
E XERCICE : Pour un pot de compte de 125 g sur lequel est inscrit « 70 % de fruits », quelle sera la quantité de fruits?
70
Solution : On calcule × 125 = 87,5 : il y a donc 87,5 g de fruits dans ce pot.
100
30
Solution : La réduction est de 30 % de 199 A
C, donc × 199 = 59,7 A C. Son prix pendant les soldes est donc logiquement de
100
C (ne pas oublier d’ajouter un zéro inutile puisqu’on parle d’un prix).
199 − 59,7 = 139,30 A
Angles
1
Notion d’angle
Définitions
Un angle est défini par l’ouverture de deux demi-droites de même origine. Cette origine commune s’appelle
le sommet de l’angle et les deux demi-droites s’appellent les côtés de l’angle.
Exemple :
sommet
A Le point O est le sommet de l’angle bleu. Les demi-droites [OA) et [OB), d’origine
i
commune O, sont les deux côtés de l’angle bleu.
O • côtés ’ ou BOA
Notation : cet angle bleu se note AOB ’ (toujours le sommet au milieu), et
i se marque sur le dessin à l’aide d’un arc de cercle.
B
E XERCICE :
M Quels sont tous les noms de l’angle rouge?
✭✭HS ! ✭
✭
A pas✭MAT
i
i
’
Solution : MT ’
S, MT ‘
H, AT S, ’ ’
AT H, ST ‘ HT
M, STA, ’ ’✭
M et HTA, ✭✭
mais ÿ
T i
H i
Qu’ont-ils tous en commun ?
S Solution : Le point T se trouve toujours au milieu (car c’est le sommet)!
Définitions
Le degré (°) est l’unité de mesure des angles au collège. Les plus connus sont :
Remarque
Comme pour les segments, il existe le codage pour des angles ayant exactement la même mesure : les plus utilisés sont , , ,
et . Attention, en faisant , on ne code pas un angle mais on se contente de le marquer!
30 150 40 160
150
➊
30 140
➌ 20
e
sens
0 180
➋ ➊ ➋
3
Utiliser le rapporteur : construire un angle
➍
5
00 110 120
90 1
80 80 70 130
4
90 60
50 140
60
70
110
100
40
150 ➎
30
3
120 160
50 20
130
170
2
40 140 10
0 180
30 150
1
➊ 20 160 x x
0
10 170
0 180
➋
➌
Définitions
La bissectrice d’un angle est la demi-droite qui coupe cet angle en deux angles ayant exactement la même
mesure (donc la moitié de la mesure de l’angle de départ).
Exemple :
A
i ’ =46°.
En mesurant au rapporteur, on trouve que AOB
e
x On créé alors au rapporteur une demi-droite [O x ) telle que AO
’ x = BO
’ x = 23° :
O bissectric ’
l’angle AOB a ainsi bien été partagé en deux angles de même mesure, c’est la bis-
i sectrice!
B
Illustration (ici, on a décidé de prendre la longueur OA au compas, mais on aurait pu choisir une autre longueur) :
A A A
i i i
➌
➊ ➋
O O O
i i i
B B B
Remarque
Cette méthode fonctionne bien car on construit en réalité un losange, et on a déjà vu à la séquence "Triangles & quadrilatères" n° XII (page
54) que les diagonales d’un losanges étaient aussi les bissectrices de ces angles.
Cahier IParcours :
Manuel :
construis la bissectrice des angles BEL, b et SUC
b RIZ b de l’exercice 1
−
p. 143
1
Construction d’un triangle quelconque
Définition
Un triangle est un polygone à trois côtés (rappel de la séquence "Éléments de géométrie" n° II, page 10). Un
triangle a donc trois sommets.
Propriété
Quand il n’y a pas de figure dans l’énoncé, on commence toujours par construire une figure à main levée, sur laquelle
on écrit les mesures et codages donnés par l’énoncé.
M
Au brouillon :
5c
m
m
c
K 6 cm L
Tracé (les figures sont dessinées ici 2× plus petites) :
➊ on trace le segment [K L] de lon- ➋ M est situé à 5 cm de L, donc on ➌ M est situé à 4,5 cm de K , donc
gueur 6 cm (en général, on com- trace un arc de cercle de centre L on trace un autre arc de cercle de
mence par le plus long) : et de rayon 5 cm : centre K et de rayon 4,5 cm :
M
5c
m
m
5
c
cm
4,5
i i i i i i
K0 1 2 3 4 5 6 L 7 K 6 cm L K 6 cm L
Remarque
On pourrait tracer deux cercles complets au lieu de deux arcs de cercle. Il suffirait alors de choisir l’un des deux points d’intersection. Faire
des arcs de cercle prend un peu moins de place...
1 Définitions
Définitions
⋄ Un triangle isocèle est un triangle dont deux côtés ont la même longueur. Ces deux côtés se coupent en un
point nommé sommet principal. Le 3e côté est appelé base.
⋄ Un triangle équilatéral est un triangle dont les trois côtés ont la même longueur.
⋄ Un triangle rectangle est un triangle avec un angle droit. Le côté opposé est alors appelé hypoténuse.
Exemples :
Triangle isocèle en F Triangle équilatéral Triangle rectangle en A
U C
sommet F hypoténuse
principal
• B
E
A
base
D S CODAGE ! R
⋄ Si un triangle a ses trois angles de même mesure (60°), alors il est équilatéral.
Remarques
– Un triangle peut à la fois être isocèle et rectangle.
– Que ce soit pour le triangle isocèle ou équilatéral, les côtés de même longueur doivent être codés!!
– Attention aux figures à main levée où le codage est prioritaire sur ce qu’on voit...
Exemples :
Construire un triangle ABC isocèle en B tel que AC = Construire un triangle DEF équilatéral, de côté 4 cm.
4 cm et BC = 3 cm.
B F
3c 4
/// cm
m
/// m
4c
//
///
A 4 cm C D 4 cm E
A C D E
Remarque
L’année prochaine, la construction des triangles dont on connaît 2 longueurs et 1 angle (ou aussi 1 longueur et 2 angles) sera vue. Cela rejoint
encore une fois que 3 informations sont nécessaires pour construire un triangle!
Définitions
Un quadrilatère est un polygone à quatre côtés (rappel de la séquence "Éléments de géométrie" n° II, page
10). Un quadrilatère a donc 4 sommets, 4 côtés et 2 diagonales.
Exemple : Rappelons qu’à partir de 4 lettres, il faut impérativement faire le tour de la figure pour la nommer ! Voici donc
par exemple le quadrilatère MAT H :
A
b
M
sommet
côté
diagonale
T H
4
Quadrilatères particuliers
Définitions (rappels)
⋄ Un rectangle est un quadrilatère ayant ses quatre angles droits.
⋄ Un losange est un quadrilatère ayant ses quatre côtés de même longueur.
⋄ Un carré est un quadrilatère ayant ses 4 angles droits ET en même temps ses 4 côtés de même longueur.
Exemples :
Rectangle Losange Carré
C H M M U
H A
E N T I C
Remarques
⋄ Le quadrillage de ton cahier d’exercices te permettra de construire facilement les rectangles et carrés. Pour les losanges, tu pourras remar-
quer que ce sont deux triangles isocèles collés par leur base commune, on a ainsi vu au début de cette séquence comment les construire.
⋄ Bien sûr, ce ne sont pas les seules caractéristiques de ces figures : on peut aussi déterminer qu’un quadrilatère est un rectangle, un losange,
un carré ou même un parallélogramme en utilisant des propriétés sur les angles ou les diagonales : voir séquence "Axes de symétrie" n°
XVI (page 71).
ATTENTION !!!
Attention à l’utilisation des propriétés précédentes car elles ne vont que dans un sens (par exemple, un
rectangle quelconque n’est pas un carré) :
Rectangle
est un
Parallélogramme Quadrilatère
Losange
Carré
Manuel :
Cahier IParcours :
1, 2 p. 211 + 13, 14 p. 213 + 22, 23, 24 p. 216 + 36, 37, 39, 40, 42, 44
fiches 7 à 9 p. 103-105
p. 219-220 + 12, 13, 15 à 19 p. 249-250
1
Définitions
Définition
Le périmètre d’une figure est la mesure de la longueur de son contour, et uniquement de son contour.
L’aire d’une figure est la mesure de sa surface (on regarde donc la place disponible à l’intérieur).
m
2,5
Pour les figures particulières, on verra au paragraphe 3 des formules qui nous permettront
A 5 cm B
de calculer plus vite, périmètres comme aires.
2
Unités courantes et conversions
Définitions
L’unité naturelle du périmètre (étant donné qu’il s’agit d’une longueur) est le mètre, noté m. Il existe aussi
ses multiples (dam, hm et km) et ses sous-multiples (dm, cm et mm).
L’unité naturelle d’aire est le centimètre carré, noté m2 : il correspond à la surface d’un carré de 1 m de côté.
On savait déjà qu’il fallait multiplier (ou diviser) par 10 pour passer d’une unité de longueur à celle immédiatement plus
grande (ou plus petite), mais l’avant-dernière remarque nous fait dire qu’il faudra le faire par 100 pour passer d’une unité
d’aire à celle immédiatement plus grande (ou plus petite). Les conversions seront cependant beaucoup plus facile en
utilisant les tableaux suivants :
Dans ce tableau, on retrouve 1 cm2 = 100 mm2, mais aussi que 1 m2 = 100 dm2. L’avant-dernière ligne donne 314,1 m2 ou
31 410 dm2 ou 3 141 000 cm2, ou encore 3,141 dam2 ou 0,031 41 hm2 (la dernière ligne sera utilisée plus tard).
ATTENTION !!!
En déplaçant la virgule, il faut toujours qu’elle arrive À LA FIN de la colonne de l’unité à atteindre !
3
Formules
Formules de périmètre
Carré (rappel) Rectangle (rappel) Losange Disque (ou cercle)
c ℓ × R
c
c L
P =4×c P = 2 × (L + ℓ) P =4×c P = 2×π ×R
ou P = 2 × L + 2 × ℓ (π ≈ 3,14)
Formules d’aire
Carré Rectangle Disque
c ℓ × R
L
c
A =c ×c A =L×ℓ A =π×R ×R
ℓ
h
B C
L b
A =L×ℓ ÷2 A =b ×h ÷2
Exemple (AIRE DE DISQUES) : On va calculer l’aire d’un disque de rayon 3 cm puis celle d’un disque de diamètre 2 km, en
arrondissant les réponses au dixième :
A1 = π × R × R ←− on recopie la formule
A1 = π × 3 × 3 ←− on remplace par le rayon
A1 = 9π ←− on tape la calcul à la calculatrice et on écrit ce qu’elle affiche
A1 ≈ 28,3 cm2 ←− on appuie sur , on arrondit (symbole ≈) et on écrit le résultat (sans oublier l’unité)
Définitions
Dans l’illustration du triangle quelconque, le segment en pointillés (celui où il y a l’angle droit) est appelé
hauteur issue de A ou hauteur relative à [BC ] : c’est la droite passant par A et perpendiculaire à (BC ).
Remarques
– Puisqu’il existe trois sommets dans un triangle, on peut tracer trois hauteurs. Par conséquent, on peut appliquer de trois façons différentes
la formule de l’aire dans un triangle! On essaye de toujours choisir comme base un segment "droit"!
– Pour un triangle rectangle, la formule générale du triangle quelconque est évidemment toujours valable, mais plus simple car la base et
la hauteur sont en fait les deux côtés de l’angle droit.
Manuel :
Cahier IParcours :
11, 12, 15, 16, 17 p. 168 + 24 à 29, 32 p. 171-172 + 22, 23, 27 à 34 p.
fiches 2, 3 et 5 p. 151-152-154
186
b
B
E XERCICE 2 : Les réponses seront données arrondies à l’unité. Voici le schéma d’une éolienne : A m
a) Quelle distance va parcourir une mouche collée au point B en deux tours? b
35
Solution : 2 × P = 2 × 2 × π × R = 2 × 2 × π × 35 = 140π ≈ 440 m.
b) Quelle est la surface d’air (sans "e". . .) balayée par la pale [AB] en 10 tours?
65 m
Solution : 10 × A = 10 × π × R × R = 10 × π × 35 × 35 = 12 250π ≈ 438 485 m2, soit l’équivalent de 5,4 terrains
de football professionnels.
1 cm
Fig. 1 1 cm Fig. 2
E XERCICE 3 : Calcule le périmètre (en cm) et l’aire (en cm2 ) de chacune
des figures suivantes, arrondies si nécessaire au centième.
Solution : P1 ≈ 8,28 cm / A1 ≈ 3,14 cm2 et P2 ≈ 10,28 cm / A2 = 4 cm2.
Statistiques
1
Tableau d’effectifs
Définition
Un tableau d’effectifs permet d’organiser et de regrouper les données afin de les lire plus facilement : on
compte le nombre de fois qu’apparaît chaque valeur.
E XERCICE : Voici le tableau des médailles obtenues par les six premières nations lors des JO de Pékin (en 2008) :
U.S.A. 36 38 36 110
Russie 23 21 28 72
France 7 16 17 40
Espagne 5 10 3 18
Suisse 2 0 4 6
Définition
Le tableau ci-dessus est appelé tableau à double entrée car il permet de présenter deux grandeurs : pays +
type de médailles. On aurait pu choisir genre (fille ou garçon) + niveau...
1 Graphique cartésien
Définition
Dans un graphique cartésien, on représente une grandeur en fonction d’une autre à l’aide d’une courbe. En
classe de 6e, nous ne ferons que de la lecture graphique sur ce type de représentation.
Exemple : Voici un graphique (cartésien) donnant l’évolution de la population mondiale depuis 1900 :
Nombre d’habitants b
(en milliards)
6
b
4 b
b
b
b
2 b b b
b
0
1900
1910
1920
1930
1940
1950
1960
1970
1980
1990
2000
2010
2020
Source des données : Wikipédia
2 Diagramme en bâtons
Définition
Dans un diagramme en bâtons, la hauteur de chaque bâton est proportionnelle à l’effectif de la valeur qu’il
représente.
Exemple : On a demandé à des élèves au hasard de quelle couleur ils voudraient que le collège soit repeint. Voici les
résultats :
Couleur Rouge Bleu Vert Jaune Rose
Effectif 5 8 2 6 4
Remarques
– Dans un tel diagramme, la largeur des bâtons n’a pas d’importance, il faut juste qu’ils ne soient pas collés les uns aux autres, sinon on
appelle cela un histogramme ...
– En revanche, ce qui est obligatoire pour tous les graphiques, c’est de mettre un titre et d’identifier chaque partie dessinée (c’est-à-dire qui
sur le dessin correspond à qui dans la réalité) : on doit pouvoir comprendre une représentation graphique sans avoir le tableau d’effectifs
sous les yeux!
3 Diagramme circulaire/semi-circulaire
Définition
Dans un diagramme circulaire (ou diagramme semi-circulaire), chaque valeur est représentée par une part
de disque (ou demi-disque) proportionnelle à son effectif.
Remarque
Pour l’explication du lien permettant de passer d’une ligne à l’autre, on se réfèrera à la séquence "Proportionnalité" n° X (page 47).
Logement
Transport
Nourriture
× Vêtements
Énergie
Loisirs
Légende
Remarques
– Pour ce graphique, encore plus que pour les autres, il faut impérativement dire « qui est qui », soit en écrivant dans les portions, soit
en écrivant à l’extérieur des portions (on peut aussi faire un mix des deux), ou alors on choisit de faire une légende comme ici. D’autres
informations peuvent évidemment apparaitre : on aurait par exemple pu rajouter les pourcentages à l’intérieur des portions ou à côté
des catégorie dans la légende, mais ce n’est pas obligatoire.
– Il n’y aura pas toujours les % dans le tableau, on ne pourra donc pas toujours utiliser le lien "pourcent ×3,6 = angle". Si ce sont les effectifs
qui sont donnés, le total sera fait de sorte qu’un lien vers les angles puisse facilement être trouvé (par exemple, si le total des effectifs
vaut 120, alors on fera 120 × 3 = 360 pour passer à la ligne des angles.
t
ske
ru
ba
gb
y
nd
ha fo
ot
Manuel :
Cahier IParcours :
1 p. 139 + 7 à 10 p. 141 + 20 à 25 p. 145-146 + 26 à 30 p. 147 + 39 à
fiches 5 à 7 p. 59-61 (+ 8 à 11 p. 62-65) + 10, 11 p. 145-146
44 p. 152-153 + 47, 50 p. 154-155
Symétrie axiale
1
Définitions
Définition
Deux figures sont symétriques par rapport à la droite (d) si elles se superposent par pliage selon (d).
Remarque
Puisque les figures se superposent par pliage, il est normal qu’elles aient exactement la même forme et les mêmes dimensions.
2
Symétrique d’un point
Pour construire le symétrique (que l’on notera A′ ) d’un point A par rapport
à une droite (d), on procède de la manière suivante :
➊ On trace la perpendiculaire à (d) passant par A à l’équerre; ➋
A′
➋ On reporte la distance de A à la droite (d) de l’autre côté de cette droite
à l’aide du compas ; A ➌
x
➌ On obtient le point A′ recherché. On n’oublie pas le codage des longueurs
➊
égales et celui de l’angle droit (normalement mis en ➊ et ➋) !
(d)
Remarque
Puisque toutes les figures sont constituées de points, cette méthode est absolument essentielle, c’est en fait elle qui permettra de construire
le symétrique de n’importe quelle figure!!
3
Symétrique d’une figure
Exemples : Voici trois exemples pour lesquels on a laissé la grille afin de mieux comprendre :
B (d)
x
G x x
G′
A x i
a
(d)
(D)
i
A′
x
H′ x x
H a
x
B′ (d′ )
x x
O ′
x xO
4
Propriétés de la symétrie axiale
Propriété
La symétrie axiale conserve les distances (un segment et son symétrique ont la même mesure), les angles (un angle et
son symétrique ont la même mesure), l’alignement (si 3 points sont alignés, alors leurs symétriques le seront aussi) et
les aires (une figure fermée et son symétrique ont la même aire).
Remarque
Cela signifie par exemple qu’un segment et son symétrique ont forcément la même longueur (mesurer sur les figures précédentes pour s’en
convaincre), ou encore que si trois points sont alignés alors leurs symétriques le seront aussi, ou même encore que le symétrique du milieu
d’un segment sera pile au milieu du segment symétrique...
Axes de symétrie
1
Définitions
Définitions
La droite (d) est un axe de symétrie si en pliant la feuille suivant (d), la figure se superpose à elle-même : la
figure et son symétrique sont confondues !
(d)
Exemple : Cette figure bleue admet la droite (d) comme axe de symétrie car en pliant selon
la droite (d), les deux parties de la figure se superposent parfaitement ! Contrairement au
symétrique d’une figure qui donne une figure différente, ici c’est une unique figure qui se
superpose sur elle-même.
2
Médiatrice d’un segment (rappel)
x A x A ➍ x A
(d)
➋ ➋ 0
1
2
3
4
➊ ➌ ➌ 5
6
7
8
9
x x x
B B B
Il est maintenant temps de voir la relation entre la médiatrice d’un segment et les axes de symétrie :
Propriété
Un segment [AB] possède deux axes de symétrie : la droite (AB) ainsi que la médiatrice du segment [AB].
3
Symétrie & figures usuelles
Propriétés
⋄ Un triangle isocèle a un seul axe de symétrie : la médiatrice de sa base, qui est aussi la bissectrice de son angle
principal.
⋄ Un triangle équilatéral a trois axes de symétrie : les médiatrices de ses côtés, qui sont aussi les bissectrices de ses
angles.
Exemples : Les axes de symétrie sont dessinés en rouge sur les illustrations suivantes :
Triangle isocèle Triangle équilatéral
F U
B
E
S
D
Propriétés
⋄ Un rectangle a deux axes de symétrie : les médiatrices de ses côtés.
⋄ Un losange a deux axes de symétrie : ses diagonales, qui sont aussi les bissectrices de ses angles.
⋄ Un carré a quatre axes de symétrie : ses diagonales (donc aussi les bissectrices de ses angles) ainsi que les
médiatrices de ses côtés.
Remarque
Les diagonales d’un rectangle ne sont pas des axes de symétrie : construire un rectangle et le découper, dessiner l’une des diagonales en
rouge et essayer de le plier selon ce segment rouge; on observe que le rectangle ne se superpose pas sur lui-même!!
Exemples : Les axes de symétrie sont dessinés en rouge sur les illustrations suivantes :
Rectangle Losange Carré
C H M M U
I H A S
S
E N T I C
Remarques
– Un triangle peut à la fois être isocèle et rectangle.
– RAPPEL : attention aux figures à main levée où le codage est prioritaire sur ce qu’on voit...
– Cette propriété permet notamment utiliser le codage des angles d’un triangle (s’il est codé...) pour en déduire qu’il est isocèle.
Propriétés
⋄ Dans un rectangle, les deux diagonales sont de la même longueur et sécantes en leur milieu.
⋄ Dans un losange, les deux diagonales sont perpendiculaires et sécantes en leur milieu.
⋄ Dans un carré, les deux diagonales sont perpendiculaires, de même longueur et sécantes en leur milieu.
Illustrations :
Rectangle Losange Carré
C H M M U
H A
I S S
E N T I C
Remarques
⋄ Ces propriétés sont particulièrement utiles pour construire un quadrilatère particulier à partir des ses diagonales!
Par exemple, il est plus simple de construire un losange en traçant d’abord deux segments perpendiculaires qui se coupent en leur milieu
et en reliant leurs extrémités...
⋄ On notera aussi que la bissectrice d’un angle (voir séquence "Angles" n° XI, page 51) donne son axe de symétrie, c’est pour ça que la
méthode de construction de la bissectrice fonctionne bien!Mais n’oublions surtout pas le CODAGE OBLIGATOIRE des deux angles de
même mesure!
Espace
1
Généralités sur les solides
Définitions
En géométrie, on a pour l’instant dessiné en 2 dimensions (triangles, quadrilatères, ...), on appelle cela des
figures planes.
En revanche, les objets que l’on peut réellement toucher (donc en 3 dimensions) sont appelés en mathéma-
tiques solides de l’espace.
Un parallélépipède (aussi appelé pavé droit) est un solide de l’espace dont les faces sont des rectangles su-
perposables deux à deux. Ces faces se coupent en des segments appelés arêtes. Ces arêtes se coupent elles-
mêmes en des points appelés sommets.
Exemples :
Cube Parallélépipède (ou pavé droit)
arête invisible
• sommet
arête arête
arête fuyante (= qui va vers l’arrière)
Définition
Les dessins ci-dessus utilisent la représentation en perspective cavalière : c’est la technique qui permet de
dessiner un solide de l’espace (en 3D) sur un support plat (comme le tableau ou une feuille, en 2D). Elle
respecte quelques règles :
⋄ La face avant est représentée en grandeur réelle (ou à une certaine échelle si elle est vraiment trop grande,
voir séquence "Proportionnalité" n° X, page 47).
⋄ Les droites parallèles en réalité sont aussi parallèles sur le dessin.
⋄ Les arêtes cachées sont dessinées en pointillés.
En 6ème, ce sont les cubes et pavés qui sont étudiés en détail, mais le nom des autres solides vus au collège doivent déjà
être connus :
Définitions
boule ou
cube pavé droit prisme cylindre pyramide cône
sphère
2
Patron d’un parallélépipède
Définition
Le patron d’un solide de l’espace est est une figure plane, qui après découpage et pliage, permet d’obtenir
ce solide.
On peut aussi le voir comme le solide « déplié » afin de le poser à plat.
⇒ ⇒ ⇒ ⇒
Remarques
– Pour la construction, on aura besoin de languettes qui permettront au solide de tenir! Les languettes ne font pas partie du patron!
– Dans le patron d’un pavé droit, les faces (ce sont des rectangles, il y en a 6) vont toujours par deux. Le patron d’un cube est bien plus
simple car il s’agit de 6 carrés (voir remarque ci-dessous).
– Il existe plusieurs patrons différents pour un même parallélépipède. Par exemple, il existe 11 patrons différents pour un cube :
Volumes
1
Unités de volume
Définitions
Le volume d’un solide, généralement noté V , est la mesure de l’espace contenu dans ce solide. Le volume
peut s’exprimer grâce à des cubes mais aussi grâce à un liquide (comme de l’eau) que l’on peut verser de-
dans : c’est alors plutôt une capacité (voir plus loin pour gérer toutes les conversions).
Définition
Un centimètre cube (noté cm3) est le volume d’un cube d’un cm de côté. De même, un cube d’un m de côté
aura un volume égal à 1 m3 ; etc.
Remarque
Comme pour les aires, on va pouvoir lier les différentes unités de volume qui existent (échelle 1:2,5) :
En divisant chaque arête du cube par 10, on fait apparaître 10 cubes d’un cm de côté
1 dm
Autrement dit, il y a aura un décalage de 3 rangs entre deux unités de volumes qui
se suivent, donnant ainsi le tableau de conversions du paragraphe suivant.
Exemples :
1. Une petite salle de classe peut contenir 50 cubes d’un mètre de côté (soit 50 m3 : 5 en longueur, 4 en largeur et 2,5 en
hauteur). Cela représente donc 50 000 000 cm3, mais aussi 5 000 briques d’un litre de lait !
2. Justement, 1 L de lait est donc équivalent à 1 000 mL ou encore 1 000 cm3.
La dernière ligne servira à nous aider pour trouver la réponse au prochain exercice.
ATTENTION !!!
Comme pour les aires, lorsqu’on déplace une virgule pour faire une conversion de volumes à l’aide du
tableau, il faut qu’elle arrive À LA FIN de la colonne de l’unité choisie. De plus, les capacités sont des unités
"simples", chaque colonne n’est donc pas coupée : une conversion de capacités se passe donc comme
pour les longueurs et masses (voir séquence "Opérations sur les nombres décimaux" n° IX, page 41).
3
Calculs de volume
Formules de volume
Cube Parallélépipède (ou pavé droit)
h
ℓ
c L
V =c ×c ×c V =L ×ℓ ×h
Tables de multiplication
11 × 0 = 0 12 × 0 = 0 13 × 0 = 0 14 × 0 = 0 15 × 0 = 0
11 × 1 = 11 12 × 1 = 12 13 × 1 = 13 14 × 1 = 14 15 × 1 = 15
11 × 2 = 22 12 × 2 = 24 13 × 2 = 26 14 × 2 = 28 15 × 2 = 30
11 × 3 = 33 12 × 3 = 36 13 × 3 = 39 14 × 3 = 42 15 × 3 = 45
11 × 4 = 44 12 × 4 = 48 13 × 4 = 52 14 × 4 = 56 15 × 4 = 60
11 × 5 = 55 12 × 5 = 60 13 × 5 = 65 14 × 5 = 70 15 × 5 = 75
11 × 6 = 66 12 × 6 = 72 13 × 6 = 78 14 × 6 = 84 15 × 6 = 90
11 × 7 = 77 12 × 7 = 84 13 × 7 = 91 14 × 7 = 98 15 × 7 = 105
11 × 8 = 88 12 × 8 = 96 13 × 8 = 104 14 × 8 = 112 15 × 8 = 120
11 × 9 = 99 12 × 9 = 108 13 × 9 = 117 14 × 9 = 126 15 × 9 = 135
11 × 10 = 110 12 × 10 = 120 13 × 10 = 130 14 × 10 = 140 15 × 10 = 150
Chaque séquence présente la même image d’introduction, sous licence Creative Commons. Elle a simplement subi un
retournement horinzontal afin que la partie plate de l’image (originellement en-bas) se retrouve en-haut et coïncide avec
le bord supérieur de la feuille. Cette image est disponible à l’adresse
https://freepngimg.com/png/88188-geometry-color-triangle-polygon-symmetry-free-hq-image
Le modèle LATEX de ce cours, c’est-à-dire la "charte graphique" (visible surtout à chaque nouvelle séquence et au titres
de paragraphes) a été créé par Cédric Boulonne (voir https://cbmaths1.wordpress.com/cbmbook-cls/), adapté par
mes soins (notamment pour la couleur dominante). Je le remercie pour l’énorme travail fourni sur son site et surtout
pour avoir mis ses sources à disposition !
La mise à jour de ce cours pour l’année scolaire 2022-2023 a été faite à partir de mon cours de l’année précédente, mais
aussi à partir de l’excellent manuel IParcours 6e disponible gratuitement (comme la version numérique du cahier d’exer-
cices que nous avons fait acheter à nos élèves cette année) à l’adresse
https://www.iparcours.fr/ouvrages/,
Toutes les activités Scratch proviennent du Livre "Scratch au collège", disponible sur le site http://exo7.emath.fr/
(fichiers sources utilisés disponibles sur https://github.com/exo7math/scratch-exo7). Je remercie vivement les
auteurs qui ont mis ce livre en licence Creative Commons – BY-NC-SA – 4.0 FR (soit la même licence que ce cours), ce
qui m’a permis de l’utiliser tranquillement !
Il est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons « Partage - Attribution - Pas d’utilisation commerciale
- Pas de modification 4.0 France » :
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/deed.fr
"Vous êtes autorisé à : Partager — copier, distribuer et communiquer le matériel par tous moyens et sous tous formats.
L’Offrant ne peut retirer les autorisations concédées par la licence tant que vous appliquez les termes de cette licence.
Selon les conditions suivantes :
⋄ Attribution : Vous devez créditer l’Œuvre, intégrer un lien vers la licence et indiquer si des modifications ont été effec-
tuées à l’Œuvre. Vous devez indiquer ces informations par tous les moyens raisonnables, sans toutefois suggérer que
l’Offrant vous soutient ou soutient la façon dont vous avez utilisé son Œuvre.
⋄ Pas d’Utilisation Commerciale : Vous n’êtes pas autorisé à faire un usage commercial de cette Œuvre, tout ou partie
du matériel la composant.
⋄ Pas de modifications : Dans le cas où vous effectuez un remix, que vous transformez, ou créez à partir du matériel com-
posant l’Œuvre originale, vous n’êtes pas autorisé à distribuer ou mettre à disposition l’Œuvre modifiée."