Article2 Drissa OUEDRAOGO

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Etude numérique d’un autocuiseur métallique pour la

conservation de la chaleur
Drissa OUEDRAOGO 1*, Serge Wendsida IGO2, Gaël Lassina SAWADOGO1, Abdoulaye
COMPAORE2, Belkacem ZEGHMATI3, Xavier CHESNEAU3
1
Université Pr Joseph KI-ZERBO (Burkina Faso) / Laboratoire d’Energies Thermiques et Renouvelables
(LETRE)
2
Institut de Recherche en Sciences Appliquées et Technologies (IRSAT), Burkina Faso/Département
Energie.
3
Université de Perpignan Via Domitia (France) /laboratoire de Mathématiques et Physique (LAMPS)

Résumé :

Cet article présente les résultats d’une étude numérique d’un autocuiseur isolé à base de laine
de kapok et de bois pour terminer la cuisson des repas. Cet équipement permet de finir les
cuissons grâce uniquement à la chaleur emmagasinée en début de la cuisson. Il en résulte
donc une économie d'énergie correspondant à l'énergie non consommée si la cuisson devrait
se poursuivre normalement sur un foyer classique.

Les équations qui régissent les transferts de chaleur dans l’autocuiseur ont été discrétisées par
une méthode implicite aux différences finies résolue par l’algorithme de Gauss. Le
programme informatique a été écrit en langage fortran pour modéliser le fonctionnement de
l’autocuiseur.

Les résultats numériques des différentes courbes obtenues ont été tracées avec le logiciel
Origine Pro 2016. Nous avons également analysé l’influence de l’épaisseur de l’isolant (laine
de kapok) sur les différentes fluctuations temporelles de la température à l’intérieur de
l’autocuiseur. Les résultats montrent que l’augmentation de l’épaisseur joue un rôle important.
En faisant varier l’épaisseur de l’isolant de 5cm,10cm,15cm,20cm, il résulte un gain de
température au sein de l’autocuiseur. On déduit un gain de température de 20°C pour une
épaisseur d’isolation de 20cm par rapport à une isolation de 5cm.

Les résultats de la simulation numérique ont montré que pour une isolation optimale,
l’épaisseur de la laine de kapok doit être de 25cm.

Mots clés : Autocuiseur, laine de kapok, restauration, modélisation, analogie/électrique

1
*ouedraogodri2016@gmail.com
1. Introduction

La biomasse (bois de feu, charbon de bois, excréments d’animaux, déchets, organiques,


résidus agricoles ou agro-industriels etc…) occupe en moyenne plus de 70% des bilans
énergétiques pour des pays Africains. En effet, elle compte pour près de 85% [1] dans le bilan
énergétique du Burkina Faso et plus de 90% des ménages l'utilise comme principale source
d'énergie domestique. La lutte contre la désertification et son impact sur le climat nous oblige
à repenser notre système énergétique et à réinventer nos façons de produire et de consommer
l’énergie. C’est ainsi que nous avons, dans le but de développer un autocuiseur, fait une étude
numérique afin de déterminer les paramètres optimaux du système. Cet autocuiseur valorise
les matériaux locaux (bois, laine de kapok).

Dans les pays tropicaux comme le Burkina Faso, la laine de kapok est facilement accessible.
Elle est constituée de fibres cellulosiques naturelles entièrement biodégradables. Elles se
composent de fibres unicellulaires comme le coton, mais elles sont sept fois moins denses que
les autres. Des études expérimentales menées par Wereme et al [2] sur la fibre de kapok, à
l’aide de la méthode des plaques, montrent des propriétés thermo-physiques très intéressantes.
En effet, ils ont montré que sa conductivité thermique variait entre 0,03 et 0,04 W/m. K pour
une masse volumique comprise entre 5 et 40 kg/m 3 et une diffusivité thermique moyenne de
17,1. 10−7 m2/s [3]. D’autres travaux ont permis de montrer que l’augmentation du rapport de

masse de (5%, ) et (60% , ) fibre conduisait à une


diminution de la diffusivité thermique [4].En effet, les matériaux isolants utilisés dans
l'isolation thermique de canalisations transportant des fluides à température de 90°C [5]
permettent de réduire les pertes de chaleur par conduction, convection, rayonnement.

La méthode adoptée pour modéliser les transferts de chaleur est l’analyse nodale. Les
équations obtenues ont été discrétisées par la méthode implicite aux différences finies. Cette
méthode a été utilisée par Rabéa. Kaoulal et al. [6] pour simuler le comportement thermique
d’un capteur solaire plan. Elle est particulièrement adaptée aux problèmes d’analyse de
systèmes complexes faisant appel à différents domaines de la physique [7] [8].

2. Modélisation de l’autocuiseur
2.1. Description de l’autocuiseur
L'autocuiseur est constitué d’une enceinte parallélépipédique (65cm x 60cm x 50cm)
composée de trois types de matériaux. La paroi extérieure est constituée de tôles noires (figure
1), d'épaisseur 2 mm pour minimiser sa masse et pour renforcer son comportement
mécanique. Pour augmenter la qualité de l'isolation, le principe de la double isolation est
retenu avec une 1ère couche d'isolation en contreplaqué (figure 1). L’intérieur est bourré d’une
couche d'isolation en laine de kapok (figure 1). La configuration ainsi obtenue est une paroi
composite.

Les transferts de chaleur dans l’autocuiseur sont illustrés sur la (figure 2).

Figure 1 : Matériaux utilisés pour l’isolation de l’autocuiseur

Figure 2:Modèle de l'autocuiseur


2.2. Formulation mathématique

L’étude des transferts de chaleur dans l’autocuiseur se fait essentiellement par la méthode
nodale basée sur l’analogie entre les transferts de chaleur thermiques/électriques. La méthode
nodale consiste à diviser un modèle physique en des tranches fictives. Chaque tranche fictive
est matérialisée par un nœud comportant une variable intensive (température T) supposée
uniforme auquel interviennent les différents modes de transferts de chaleur (conduction,
convection, rayonnement). Les propriétés thermo-physiques de chaque tranche élémentaire
sont supposées concentrées au centre de chaque nœud.

2.2.1. Hypothèses simplificatrices

Nous adoptons les hypothèses simplificatrices suivantes :

 la température à l’intérieur de l’autocuiseur est uniforme ;

 les propriétés thermo-physiques de l’air et des matériaux sont constantes ;

 la température externe est prise égale à la température ambiante ;

 les matériaux sont assimilés à des corps gris ;

 la voute céleste est considérée comme un corps noir ;

 le rayonnement diffus atmosphérique est isotrope.

Figure 3 : Schéma de principe

2.2.2. Equations de transfert de chaleur dans l’autocuiseur


De façon générale, la modélisation d’un système thermique utilisant la méthode nodale

revient à mettre en place un réseau de capacités thermiques ( ), de sources de


chaleur et de coefficients thermiques. Les transferts de chaleurs sont représentés par un réseau
de résistance thermique.

En appliquant la loi de Kirchhoff [9], au réseau de résistances thermiques schématisant les


différents modes de transferts de chaleur, nous donnons l’équation générale de bilan
thermique par l’expression (1.1).Cette équation est basée sur l’analyse nodale [10] [11].

(1.1)

Avec

j l’indice du milieu pour lequel Tj est un potentiel connecté au potentiel Ti,Qi la source de
chaleur (W),Gijx le coefficient de transfert de chaleur entre les milieux i et j (W/m 2K) suivant
le mode de transfert de chaleur ( conduction , convection, rayonnement ) et S ij,la surface de la
section considérée (m2). Cette équation (1.1) est appliquée aux différentes composantes de la
paroi de l’autocuiseur à savoir la tôle de fer, le contre-plaqué et la laine de kapok.

Les coefficients de transfert de chaleur thermiques G ijx sont définis par l’expression formelle
du flux énergétique Фij , échangé entre deux nœuds adjacents i et j.

(1.2)

Les équations de transferts de chaleur résultante de la décomposition de l’autocuiseur


s’écrivent :

Au niveau de la tôle de fer

 La face externe de l’autocuiseur

(1.3)

 La face interne de l’autocuiseur

(1 .4)

Au niveau du contre-plaqué
(1.5)

Au niveau du kapok

(1.6)

 Au sein de la marmite

(1.7)

Avec :

(1.8)

Où : : capacité calorifique équivalente du contenant de la marmite (liquide, solide)


(J /Kg. K).

: capacité calorifique du composant considéré (J /Kg. K)

: masse du composant à cuire (Kg).

Les équations algébriques (1.3à 1.7) peuvent s’écrire sous la forme d’un système d’équations
algébriques :

(1.9)

Avec :

A : Matrice de coefficients de transferts de chaleur

: Vecteur des températures

B : Vecteur second membre

2.2.3. Expressions des coefficients de transfert de chaleur


Les échanges de chaleur dans l’autocuiseur s’effectuent selon les trois modes (convectifs,
radiatif et par conduction).

 Le coefficient d’échange convectif entre la paroi extérieure de l’autocuiseur et l’air


ambiant dépend de l’action de la vitesse du vent. Ce coefficient h cv est déduit de la
relation de Mac Adams [12] [13].

(1.10)

Où V : Vitesse du vent (m/s)

 Les coefficients de transfert de chaleur par convection naturelle entre l’air intérieur de
l’enceinte de l’autocuiseur et les parois sont déterminés grâce aux corrélations déduites
dans le cas d’une paroi verticale Churchill et al [14], Churchill & Usagi [15].

(1.11)

 Le coefficient de transfert radiatif entre la paroi externe de l’autocuiseur et la voute


céleste est déterminé par l’expression (1.11) :

(1.12)

La température de la voûte céleste est donnée par l’expression (1.12)

[16] (1.13)

2.2.4. Résolution du système d’équations

Le système d’équation algébrique (1.3 à 1.7) est résolu par l’algorithme de Gauss couplé à
une procédure itérative parce que les coefficients de transfert de chaleur par convection
naturelle sont fonction des températures des composants de l’autocuiseur qui sont des
inconnues du problème. Pour mener à bien nos calculs, nous avons procédé comme suit : à
l’instant t0 ou t0 est l’instant initial, nous avons attribué une valeur arbitraire aux températures
sur des composants de l’autocuiseur. Les coefficients de transferts de chaleur (convectifs,
radiatifs) sont ainsi calculés. La résolution du système d’équations algébriques (1 .3-1.7)
conduit à de nouvelles valeurs de la température des composants de l’autocuiseur qui sont
comparées à la valeur arbitraire. Si l’écart entre ces deux températures est supérieur à la
précision souhaitée, les valeurs des températures calculées remplacent la valeur arbitraire et la
procédure décrite ci-dessous est reprise jusqu’à l’obtention de la précision souhaitée. La
précision choisie dans notre résolution est de l’ordre de 10-3.

Nous avons écrit le programme informatique en langage fortran pour modéliser le


fonctionnement de l’autocuiseur.

3. Validation du modèle

Il existe plusieurs méthodes pour valider un code numérique. Nous avons choisi de valider
notre modèle à partir des données obtenues lors d’une étude expérimentale à l’Institut de
Recherche en Sciences Appliquées et Technologies (IRSAT) au Burkina Faso. Les résultats
de cette comparaison sont présentés sur la (figure 4). L’analyse de cette (figure 4) montre
qu’il y a un accord qualitatif entre notre modèle numérique et le modèle expérimental. En
effet, cet écart relatif maximal est autour de 5,35%. Cette petite différence entre les deux
courbes est dûe aux différentes corrélations empiriques que nous avons utilisées pour le calcul
des coefficients de transfert de chaleur par convection naturelle.

Figure 4 : Validation du modèle


4.Résultats et discutions

4.1. Analyse de la variation de la chute de température dans la marmite


La figure 4 présente la variation de la chute de température à l’intérieur de la marmite placée
au sein de l’autocuiseur en fonction des intervalles de temps. La température interne est de
90°C et celle du milieu extérieur est fixée à 40°C.

Figure 5: Chute de température à l'intérieur de la marmite en fonction des intervalles de temps


Afin de déterminer les pertes de chaleur dans chaque intervalle de temps, la chaleur de
refroidissement est déterminée par l’expression (1.13).

(1.14)

Où :

: perte de chaleur ( )

ΔT : chaleur de refroidissement (°C/h)

C : la chaleur spécifique (kcal/Kg0C)

: chaleur spécifique massique (kg/m3)

V : volume de l’eau dans la marmite (m3)

La détermination de perte de chaleur par unité de surface est donnée par l’expression (1.14) :

(1.15)

: perte de chaleur par unité de surface(W/m2)

1 (Kcal)=4186J
1 (Kcal/h) = 1,1630 (W)

S : surface totale isolé (m2)

Surface totale est de 0,203m2

Les pertes de chaleur sont recapitulées dans le tableau1

Tableau 1 : Perte de chaleur dans la marmite

90 80 4 2 ,5 1,002 965 0,022 53,18 30,46


80 70 5 2 0,996 971 0,022 42,55 24,37
70 60 6 1,67 0,995 977 0,022 35,71 20,46
60 50 8 1,25 0,994 982 0,022 26,84 15,37
50 40 12 0,83 0,992 988 0,022 17,89 10,24

En analysant les différentes valeurs dans le tableau on constate que la vitesse de déperdition
thermique est plus élevée au départ et décroît progressivement dans le temps. Ce phénomène
s’explique par le fait que dès l’introduction de la marmite dans l’autocuiseur, il y a une grande
déperdition de chaleur ; qui est récupérée par l’intérieur tapissé d’isolant et se dissipe au fur et
à mesure vers le milieu extérieur.

4.2. Influence de la température ambiante sur la température interne de la marmite

L’influence de la température extérieure sur la température interne(90°C) de l’autocuiseur est


illustrée sur la figure 6. La température externe est fixée à 25°C.
Figure 6 : Evolution temporelle de la température interne(90°C) de la marmite en fonction de la
température ambiante
Sur la figure 7, nous représentons l’influence de la température externe sur l’évolution
temporelle de la température interne de l’autocuiseur. La température interne initiale dans ces
cas est de 80°C (figure 7) et 70°C (figure 8), la température externe est de 25°C.

Figure 7 : Evolution temporelle de la température interne(80°C) de la marmite en fonction de la


température ambiante
Figure 8 : Evolution temporelle de la température interne(70°C) de la marmite en fonction de la
température ambiante

On remarque que sur les trois figures, l’évolution des températures à l’intérieur de
l’autocuiseur est similaire. Toutes ces courbes montrent que la température extérieure influe
beaucoup sur la chute de la température interne de la marmite. En effet, lorsque la température
extérieure baisse, la quantité de chaleur cédée au milieu extérieur augmente et la marmite se
refroidie plus vite. Cette différence de température peut être dûe à l’impact des propriétés
thermo-physiques.

4.3. Profils de températures au sein de la marmite

La figure 9 montre les différentes évolutions temporelles de la température à l’intérieur de


l’autocuiseur pour des températures de 90°C,80°C,70°C et celle du milieu extérieur est de
25°C. On constate que les différents profils de températures illustrées évoluent de la même
manière quelqu’un soit la température initiale, puis se stabilise au fur et à mesure autour de
35°C pour une épaisseur d’isolation de 15cm de laine de kapok.
Figure 9 : Evolution des différentes températures à l’intérieur de l’autocuiseur

4.4. Influence de l'épaisseur de l'isolant sur la température interne de la marmite


Les figures 10 et 11 présentent l’influence de l’épaisseur de la laine de kapok sur les
différentes fluctuations de la température interne calculée (90°C ,80°C) de l’autocuiseur pour
une température extérieure de 25°C.

Figure 10 : Evolution temporelle de la


Figure 11 : Evolution temporelle de la
température interne(90°C) de la marmite en
température interne(80°C) de la marmite en
fonction de l’épaisseur de l’isolant (laine kapok)
fonction de l’épaisseur de l’isolant (laine kapok)
Nous remarquons que l’augmentation de l’épaisseur de l’isolant (laine de kapok) contribue à
limiter la variation de la température à l’intérieur de l’autocuiseur. En faisant varier chaque
fois, l’épaisseur de de l’isolant (laine de kapok) 5cm,10cm,15cm,20cm, la résistance thermique
augmente, et l’inertie thermique est plus importante pour des épaisseurs de 15cm et 20cm.Pour les
épaisseurs de 5cm et 10cm, l’influence de l’épaisseur sur la variation des températures interne
n’est plus sensible, et les profils de températures baisses jusqu’autour de 25°C correspondant à la
température d’équilibre avec le milieu extérieur. Ces résultats montrent que l’augmentation de
l’épaisseur de l’isolant agit et influe fortement sur la performance énergétique de l’isolation.

En effet, nous pouvons avoir un gain de température à l’intérieur de l’autocuiseur autour de 20°C
pour une épaisseur d’isolation de 20cm par rapport à une isolation de 5cm de kapok.

4.5. Epaisseur optimale de laine de kapok


L'épaisseur optimale pour que les déperditions de chaleur à travers les parois de la marmite
sont minimales est illustrée sur la figure 12. La température interne de la marmite est prise à
90°C et celle du milieu extérieur est de 25°C.

Figure 12 : Influence de l’épaisseur de l’isolant (laine de kapok) sur la température interne de la


marmite
Ces résultats montrent que la valeur optimale de l’épaisseur de l’isolant est de 25cm.En effet,
on constate que à partir de cette épaisseur, le gradient de température varie très faiblement
autour de 1°C.

5.Conclusion
Dans ce travail, nous avons fait une étude numérique d’un autocuiseur métallique à l’aide de
la méthode nodale. Les équations qui régissent les transferts dans l'autocuiseur, basées sur
l'analogie entre les transferts électriques et les transferts de chaleur, sont déduites de bilans
thermiques établis au niveau de chaque composant de l’autocuiseur. Ces équations ont été
résolues par une méthode implicite aux différences finies et l'algorithme de Gauss. Le
programme informatique a été écrit en langage fortran pour simuler le comportement
thermique de l’autocuiseur. En faisant, varier la température ambiante et l’épaisseur de la
laine de kapok, l’épaisseur optimale de la laine de kapok pour la réduction maximale des
déperditions de la chaleur au sein de l’autocuiseur est de 15cm.

Nomenclatures

: chaleur spécifique du matériau ( )

: coefficient de transfert de chaleur entre les milieux i et j (W/m 2K) suivant le mode de transfert
de chaleur (conduction, convection, rayonnement)

: surface de la section considérée (m2)

: Matrice de coefficients de transferts de chaleur

: Vecteur de température

: Vecteur second membre (ne pouvant pas intégrer dans la matrice)

: Flux échangé entre deux nœuds adjacents i et j

: Température au nœud i

: Température au nœud j

λf : Conductivité de la tôle de fer (W /m.K)

λc: Conductivité du contre-plaqué (W /m.K)

λk: Conductivité de la laine de kapok (W /m.K)

: Coefficient d’échange global interne de la source( )

: Coefficient de transfert de chaleur entre les milieux i et j (W/m 2K) suivant le mode de transfert
de chaleur (convection, rayonnement) (W /m. K)
: perte de chaleur ( )

ΔT : chaleur de refroidissement (°C/h)

C : la chaleur spécifique (kcal/kg.0C)

ρ : chaleur spécifique massique (kg/m3)

V : volume du liquide dans la marmite (m3)

: perte de chaleur par unité de surface(W/m2)

: capacité calorifique équivalente du contenant de la marmite (liquide, solide) en (J /Kg. K)

: capacité calorifique du composant considéré (J /Kg. K)

: masse du composant à cuire (Kg)

4. Bibliographie

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ZERBO(Burkina Faso), 2018.

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