Fiche Jop2024 1896 0

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PAYS HÔTE

1896 : FAIRE REVIVRE LES JEUX


OLYMPIQUES ANTIQUES ?

ÉCLAIRAGES POUR LES PROFESSEURS


Les premiers Jeux olympiques modernes se sont tenus à Athènes en 1896, à l’initiative
notamment du Français Pierre de Coubertin. Quinze siècles se sont écoulés depuis
la fin des Jeux d’Olympie, interdits comme pratique païenne par l’empereur romain
Théodose Ier (347-395 ap. J.-C.). Quels liens les Jeux modernes entretiennent-ils avec
ceux de l’Antiquité ? Quel héritage en assument-ils ?

Les Jeux olympiques modernes : faire revivre l’Antiquité ?

Les premières tentatives de restauration


Si l’entreprise de restauration des Jeux initiée par Pierre de Coubertin a connu
la postérité la plus importante, elle s’inscrit dans un contexte propice, marqué
notamment par plusieurs autres tentatives. Des « jeux olympiens » sont ainsi organisés
à Much Wenlock1 (Angleterre) à partir de 1850 (les 130es jeux ont eu lieu à l’été 2023) et
l’entrepreneur et philanthrope grec Evángelos Záppas organise en Grèce des jeux à
l’antique pour redonner à la Grèce son rayonnement (sept éditions de 1859 à 1893).
L’initiative de Záppas est imprégnée d’un esprit nationaliste (lui-même a participé à la
guerre d’indépendance grecque dans la première moitié du XIXe siècle contre l’Empire
ottoman), qui contraste nettement avec l’internationalisme du projet de Pierre de
Coubertin2.

La renaissance du site d’Olympie


Dans le même temps, la seconde moitié du XIXe siècle correspond à une phase de
grandes campagnes de fouilles archéologiques sur le sol grec. Sous la direction d’une
équipe d’archéologues allemands, le site d’Olympie est mis au jour. Il était en effet
tombé dans l’oubli depuis l’Antiquité, largement endommagé et soustrait aux regards
par les catastrophes naturelles (notamment les séismes). Les fouilles révèlent les restes
des temples (d’Héra et de Zeus), des installations sportives (stade notamment), ainsi
que de nombreux « trésors », abritant les offrandes des cités à Zeus. Lors de l’Exposition
universelle de Paris en 1889, l’architecte français Victor Laloux (1850-1937) propose une
restitution du sanctuaire, que Pierre de Coubertin a pu voir avant même sa première
visite à Olympie, en 1894.

1. La ville donna son nom à Wenlock, l’une des deux mascottes des Jeux olympiques d’été de Londres 2012.
2. Evángelos Záppas a donné son lieu au Zappéion, monument situé au cœur d’Athènes et qui fut utilisé à de
nombreuses reprises lors des Jeux olympiques.

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Le projet et la détermination de Coubertin
Issu d’une famille aristocratique, le baron
Pierre de Coubertin (1863-1937) est formé chez
les jésuites, où il acquiert une solide culture
classique. Dans sa jeunesse, il mène une vie
mondaine et pratique différents sports. Marqué
par la défaite militaire de la France face à la
Prusse en 1871, Pierre de Coubertin en attribue
la cause à un système d’enseignement qu’il
estime sclérosé. Plusieurs séjours d’étude au
Royaume-Uni et aux États-Unis le conduisent à
la conviction que le sport constitue un levier
d’éducation essentiel. La résurrection des Jeux
olympiques n’est pas, pour lui, un but en soi mais
un moyen de populariser les exercices physiques
et de promouvoir la pratique sportive dans les
Le baron Pierre de Coubertin en 1915 établissements scolaires.
Source : Wikimedia Commons

De 1894 à 1896 : de Paris à Athènes


En 1894, à la faveur d’un congrès international sur l’amateurisme dans le sport
qui se tient à la Sorbonne, Coubertin obtient un vote unanime des représentants
d’institutions sportives de différents États en faveur du rétablissement des Jeux
olympiques. C’est le point de départ des Jeux olympiques de l’ère moderne. Un comité
d’organisation est immédiatement institué, qui deviendra le Comité international

Le stade panathénaïque d’Athènes en 1896

Source : Le Sport universel illustré, 15 mai 1896, p.159 [Gallica].

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olympique (CIO). La périodicité (tous les 4 ans, sur le modèle antique) est rapidement
adoptée. Les premiers Jeux auront lieu à Athènes deux ans plus tard : Pierre de
Coubertin souhaitait initialement que les premiers Jeux se tiennent à Paris en 1900 (à
l’occasion de l’Exposition universelle), mais il est décidé de récréer les Jeux d’abord
dans la capitale de leur terre d’origine. Ce compromis fixe la règle de l’itinérance qui
permet d’assurer la pérennité et l’universalité des Jeux olympiques.
Tenus en avril 1896, les Jeux d’Athènes se déroulent dans le stade panathénaïque
reconstruit pour l’occasion à grands frais. 241 athlètes, uniquement des hommes, de
14 nationalités différentes concourent dans une dizaine de sports (pour 43 épreuves).
En athlétisme, l’épreuve du marathon est créée en s’inspirant de l’Antiquité, mais
de nouvelles pratiques sportives, comme le cyclisme, sont également intégrées aux
épreuves dès cette édition. La visée n’est donc pas de reproduire à l’identique les
anciens Jeux d’Olympie.

L’histoire des Jeux olympiques modernes commence : elle sera marquée notamment
par la participation progressive des femmes (certaines concourent aux JO de 1900, mais
pas dans toutes les disciplines), la création des Jeux olympiques d'hiver dans les années
1920 (en alternance tous les deux ans avec les JO d'été depuis 1986) et la mise en place
des Jeux paralympiques, à partir des JO de Rome en 1960.

Histoire des Jeux paralympiques

Le 29 juillet 1948, un médecin a l’idée d’organiser un tournoi au premier jour


des JO de Londres, capitale toujours meurtrie par la Seconde Guerre mondiale.
Ludwig Guttmann, neurochirurgien de renom à l’hôpital de Stoke Mandeville,
en Grande-Bretagne, s’est rendu compte que le sport pouvait aider certains
amputés à vaincre leur handicap, à les rétablir, à les reconstruire physiquement,
psychologiquement et socialement. Les « jeux de Stoke Mandeville » sont
ouverts pour 16 militaires amputés en fauteuil roulant et quelques femmes au tir
à l’arc. Quatre ans plus tard, ces « jeux » prennent une dimension internationale.
La consécration vient huit ans après. Une semaine après la fin des JO de Rome,
en 1960, les premiers Jeux paralympiques – d’abord réservés aux athlètes en
fauteuil roulant – peuvent s’ouvrir, toujours dans la capitale italienne. Le pape
Jean XXIII déclare que Ludwig Guttmann est le « Coubertin des paralysés ». Tous
les quatre ans, les Jeux paralympiques se dérouleront la même année que les JO
d’été. Les Jeux paralympiques d’hiver auront lieu, pour la première fois en 1976,
en Suède.
Mustapha Kessous, « Histoire des Jeux paralympiques », Les 100 histoires des Jeux
olympiques. Paris (PUF), 2012, p. 60-61.

Un modèle d’inspiration pour d’autres jeux


Après la restauration des Jeux olympiques par Pierre de Coubertin, la puissance
coloniale britannique organise en 1930 les premiers Commonwealth Games à Hamilton
au Canada.

En 1982 se tiennent à San Francisco les premiers Gay Games, créés par le décathlonien
Tom Wadell en réaction à l’homophobie qu’il avait constatée dans le milieu sportif.
S’inspirant du modèle des Jeux olympiques, ces jeux se déroulent tous les quatre ans
et réunissent des athlètes LGBTQ et hétérosexuels afin de promouvoir un message
accueille d’inclusion et d’égalité des droits. Après Paris en 2018, Hong Kong accueillera
la prochaine édition des Gays Games du 3 au 11 novembre 2023 (évènement décalé en
raison de la crise de Covid-19).

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Les Jeux d’Olympie dans l’Antiquité

Sur les Jeux olympiques antiques, le site des ressources des langues, cultures et civilisations
de l’Antiquité « Odysseum » propose un dossier spécifique disponible en ligne.

Le site d’Olympie : origine légendaire des Jeux et lieux de pratique sportive


L’instauration des Jeux olympiques en 776 av. J.-C. fait l’objet de plusieurs récits
légendaires, rapportés par les auteurs anciens. Ils auraient été créés par le héros
Héraclès (Hercule) pour honorer le héros Pélops ou par ce dernier pour expier le crime
de sa femme Hippodamie3, ou encore par Iphitos, roi d’Élide, à qui l’oracle de Delphes
aurait révélé que le rétablissement des Jeux créés par Héraclès (ou Pélops) était le seul
moyen de mettre un terme aux conflits qui déchiraient sans trêve les cités grecques.

5
1 Stade

2 Gymnase

3 Palestre

4 Temple de Zeus

Emplacement supposé
5 de l'hippodrome

Plan du site archéologique d’Olympie

Source : Wikimedia commons

Signe de la dimension religieuse des manifestations olympiques, le site est organisé


autour de l’Altis, espace du sanctuaire où se trouvent les temples de Zeus et d’Héra.
C’est également dans cette enceinte que se trouvent les trésors, bâtiments destinés à
abriter les offrandes des cités aux dieux. À l’est de l’Altis, on trouve les deux principales
installations sportives en vue des épreuves : le stade et l’hippodrome. À l’ouest, les
espaces de l’entraînement (gymnase et palestre).

Une visite du site d’Olympie est proposée, sur le site Odysseum, à travers l’album du
Musée virtuel de la Méditerranée.

3. Le héros Pélops convoitait la main d’Hippodamie fille d’Œnonamos, roi de la cité grecque de Pise (Élide).
Ce dernier avait pour habitude d’affronter les prétendants de sa fille à la course de char et faisait mettre
à mort les perdants. Pour être certaine que Pélops remportât la victoire, Hippodamie, qui s’était éprise de
Pélops, fit saboter le char de son père qui mourut durant la course que remporta Pélops.

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Le déroulement des épreuves et le statut des athlètes
Les Jeux se déroulent alors en été, pendant cinq jours. Les manifestations religieuses
y tiennent une place très importante : des processions, prières et sacrifices ont lieu à
l’ouverture et pendant les épreuves. Le nombre et le déroulement des épreuves ont
varié dans le temps. On peut distinguer les épreuves athlétiques, de course (stade,
diaulos, dolichos, course en armes) et de combat (boxe, pancrace4, lutte), ainsi que le
pentathlon et les épreuves hippiques (courses de chars à deux ou quatre chevaux).

Les athlètes sont uniquement masculins et sont astreints à un entraînement de trente


jours précédant les Jeux. Distingués en deux catégories (adultes et jeunes), ce sont
uniquement des hommes grecs et de condition libre, qui ne portent pas la culpabilité
non expiée d’un crime de sang. La restriction liée à la « nationalité » est levée à l’époque
romaine, d’abord pour les Romains, puis pour tous. Les athlètes doivent prêter serment
et respecter les règlements, sous peine de fouet et/ou d’amende. Ils concourent nus,
pour différentes raisons, selon le témoignage des auteurs anciens5.

Amphore panathénaïque à figures noires, v. 530 av. J.-C., représentant une course à pied. New-York, MET.

Source : Wikimedia Commons

Les Grecs assemblés


Si les Jeux sont organisés et arbitrés par les Éléens, citoyens d’Élis, ils sont l’occasion,
comme d’autres concours panhelléniques, de rassembler l’ensemble du monde
grec : une trêve sacrée (ekecheiria) est proclamée afin de permettre aux athlètes
et spectateurs de se rendre à Olympie en toute sécurité. De fait, les vainqueurs
olympiques mentionnés par Pausanias proviennent de toute la Grèce continentale,
mais également d’Asie Mineure, de Sicile et de Grande-Grèce (Italie du Sud), du nord
de l’Afrique (cité de Cyrène).

À une époque où l’information circule au rythme du cheval ou du bateau à voile,


les Jeux olympiques constituent une occasion unique de voir, d’être vu et d’être
entendu. Ils sont notamment le lieu de discours d’orateurs célèbres (ainsi, en 380 av.
J.-C., Isocrate appelle les Grecs à cesser leurs conflits et s’unir contre la Perse), voire
de publication de décisions politiques. À titre d’exemple, en 324 av. J.-C., Alexandre
le Grand, roi de Macédoine, y fait proclamer son édit de réintégration des bannis.
Philosophes et écrivains sont également présents : Hérodote y fait lire une partie de
ses Histoires ; en 165 ap. J.-C., le philosophe issu de l’école cynique Pérégrinos Protée
y prononce sa propre oraison funèbre avant de s’immoler par le feu, mettant ainsi en
acte sa doctrine philosophique.

4. Mêlant lutte et pugilat, le pancrace est une épreuve dans laquelle quasiment tous les coups sont permis
(il est cependant interdit de mordre son adversaire et de l’aveugler). Le combat se termine lorsqu’un des
deux combattants lève le doigt en signe d’abandon.
5. Sur la question de la nudité, voir la fiche « La nudité dans le sport antique grec » sur le site Odysseum.

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ENJEUX PÉDAGOGIQUES ET ÉDUCATIFS

Valeurs de l’olympisme et pratique sportive à l’école

Pierre de Coubertin, en 1906, présente en ces termes les objectifs de la restauration


des Jeux olympiques : il s’agit d’« ennoblir et fortifier les sports, pour leur assurer
l’indépendance et la durée, et les mettre ainsi à même de mieux remplir le rôle
éducatif qui leur incombe dans le monde moderne6. » La réinvention des Jeux
olympiques est donc indissociable du projet éducatif qui la sous-tend et qui a guidé
l’action de Pierre de Coubertin. Il s’agit pour lui de contribuer à bâtir un monde
pacifique et meilleur en éduquant la jeunesse par la pratique du sport selon des valeurs
d’excellence, d’amitié et de respect.

L’olympisme moderne a su évoluer depuis 1896, notamment sur la question de la place


des femmes et des personnes en situation de handicap. Alliant désormais le sport à
la culture et à l’éducation, il se veut « créateur d’un style de vie fondé sur la joie dans
l’effort, la valeur éducative du bon exemple, la responsabilité sociale et le respect des
principes éthiques fondamentaux universels7 ». À travers les valeurs de l’olympisme,
l’enseignement du sport et la pratique sportive trouvent ainsi leur entière justification
dans le cadre de la transmission à l’École des valeurs de la République, en participant
pleinement à la formation des futurs citoyens au travers de la culture de l’engagement,
de l’acquisition de la règle et de la lutte contre toutes les formes de discrimination.

De la maternelle au lycée, au-delà du développement des capacités motrices des


élèves par la pratique d’activités physiques, sportives et artistiques, l’éducation
physique et sportive (EPS) et le sport scolaire8 contribuent à promouvoir le respect de
l’éthique et des valeurs éducatives et humanistes du sport. Ils participent pleinement
à la santé des élèves, à leur accès à une culture sociale de référence, donnent sens au
« vivre ensemble » et constituent enfin un atout privilégié pour l’égalité des chances et
la formation des citoyens en devenir.

Développer la conscience historique et une culture commune

Le socle commun de compétences, de connaissances et de culture vise à construire


des repères temporels pour appréhender et apprendre les notions de continuité,
de succession, d’antériorité et de postériorité, de simultanéité. Les Jeux olympiques,
antiques et modernes, peuvent fournir un exemple d’événement du passé, dans un
temps plus ou moins long, qui permet une première approche de la chronologie. La
périodicité des Jeux permet également une première approche des rythmes cycliques.
Plus largement, les Jeux olympiques permettent enfin de construire progressivement
une culture commune autour des valeurs de l’olympisme et du paralympisme (cycle 2).

Ces objectifs sont repris et approfondis aux cycles 3 et 4. Par l’enseignement de


l’histoire et des langues et cultures de l’Antiquité notamment, les élèves s’inscrivent
dans l’histoire de l’humanité et sont sensibilisés aux phénomènes de longue durée
(cycle 3). Ils développent une conscience historique « par le travail des traces du
passé, des mémoires collectives et individuelles et des œuvres qu’elles ont produites »
(cycle 4).

6. Pierre de Coubertin, article publié dans L’Indépendance belge, 23 avril 1906.


7. Extrait de la définition de l’olympisme proposée par le Comité international olympique.
8. Pratiqué dans le cadre de l’union sportive de l’enseignement du premier degré (USEP), de l’union nationale
du sport scolaire (UNSS) ou de l’union générale sportive de l’enseignement libre (UGSEL).

JEUX OLYMPIQUES ET PARALYMPIQUES 2024 6


Au lycée, dans les différentes voies d’enseignement, l’histoire poursuit ces mêmes
objectifs : par l’acquisition et la maîtrise de grands repères temporels, elle permet
aux élèves de saisir le temps long (voie professionnelle), de discerner l’évolution des
sociétés, des cultures, des politiques, de se confronter à l’altérité par la connaissance
d’expériences humaines antérieures (voies générale et technologique). En lycée
professionnel, les Jeux olympiques et paralympiques peuvent donner matière aux
« chefs-d’œuvre » dans certaines matières.

PISTES PÉDAGOGIQUES
Les propositions de pistes pédagogiques suivantes, à l’appui d’une sélection d’entrées
de programmes, ne sont pas exhaustives. Elles interrogent notamment les rapports
entre Jeux olympiques antiques et Jeux olympiques modernes à travers un lieu (le
stade), une épreuve (le marathon).

Pour le premier degré

Cycle 1 – Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions – Vocabulaire


À travers la lecture d’ouvrages sur l’olympisme et le paralympisme destinés au très
jeune public (exemples : Les Jeux olympiques Petit Docs ; Vive les Jeux olympiques !
Questions-Réponses), le professeur collecte auprès des élèves un corpus de mots
à partir du thème « Jeux olympiques et paralympiques » en dictée à l’adulte. Sous
la conduite du professeur, les élèves catégorisent des images et des photographies
sur cette thématique en petits groupes. La pertinence lexicale des différentes
catégorisations est ensuite validée en grand groupe. Ces réseaux lexicaux sont amenés
à être enrichis dans l’année.

Cycle 1 – Agir, s’exprimer et comprendre à travers l’activité physique


Après avoir visionné « 1 jour, 1 Actu » sur l’athlétisme, (https://www.1jour1actu.com/
sport/cest-quoi-lathletisme), le professeur propose aux élèves une séquence d’activités
athlétiques autour des verbes d’action « courir, sauter, lancer ».

Cycle 2 – Repérer et situer quelques événements dans un temps long (CE2)


À partir d’une séquence vidéo de l’AFP (2 minutes) retraçant l’histoire des Jeux, de
leur création en 776 av. J.-C. jusqu’à nos jours, les élèves sont invités à réaliser une frise
chronologique (possiblement numérique) qui peut faire l’objet d’une présentation
orale et d’un affiche dans la classe.

Cycle 3 – Mathématiques – Utiliser et représenter les nombres entiers,


fractions simples et nombres décimaux (CM1-CM2)
À partir des documents proposés ci-dessous, les élèves travaillent les unités de mesure
anciennes (stade, pied) et modernes, en utilisant des conversions.

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Exemple de mise en œuvre

Dans la Grèce antique, le stade est, comme aujourd’hui, l’endroit où ont lieu les
épreuves sportives. Mais c’est aussi le nom d’une épreuve spécifique de course
à pied, et enfin une unité de mesure de la distance. On court pendant un stade
pour l’épreuve du stade dans le stade.
1. Le stade antique équivaut à une longueur de 600 pieds. Sachant que la
mesure du pied antique à Olympie est de 32 cm, quelle est la longueur en
mètres du stade d’Olympie ?
2. Les Grecs n’avaient pas des unités de mesure unifiées, et la longueur du
stade varie d’un lieu à l’autre : 184 mètres à Athènes, 177 mètres à Delphes,
181 mètres à Épidaure. Quelle est la longueur respective du pied à Athènes,
Delphes et Épidaure ?
3. Sachant que la distance de la localité de Marathon à Athènes est de
40 kilomètres environ, à combien de stades olympiques un marathon
correspond-il ?

Le système des unités de mesure de longueur

Doigt    Paume Empan Pied Coudée     Plèthre Stade

= 4 doigts = 12 doigts = 16 doigts = 24 doigts

= 4 paumes = 6 paumes

= 2 empans

= 1,5 pied

= 100 pieds = 600 pieds

= 6 plèthres

Le relief métrologique de Salamine (Musée archéologique du Pirée, Athènes) :


une illustration des unités de mesure

Le relief gravé sur une dalle de calcaire découverte en 1985 permet de montrer aux élèves
que la détermination des unités de mesure se fait à partir d’éléments corporels concrets,
d’où elles tirent leur nom.

Source : https://www.researchgate.net/figure/Sche-
matic-representation-of-the-Salamis-metrological-re-
lief-showing-metrological-units_fig2_362841467

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Pour le collège

Cycle 3 – Histoire – Le monde des cités grecques (6e)


À partir d’une vidéo du réseau Canopé, les élèves comprennent comment les Jeux
d’Olympie ont constitué un facteur de l’unité du monde grec.

Il est également possible de travailler la compétence « Se repérer dans le temps » en


présentant la façon dont le découpage du temps en olympiades constitue un repère
commun pour les Grecs.

Cycle 3 – Français/Français et culture antique (FCA) – Enrichir le lexique (6e)


Dans le cadre de l’étude des racines grecques et latines au service de la maîtrise du
français, un travail de recherche peut être mené à partir des mots désignant des lieux
de pratiques sportives ou de sports. Il peut être poursuivi par des activités permettant
d’enrichir et de structurer le lexique tout en développant des éléments culturels.

En lien avec le professeur documentaliste, une exposition et des temps de présentation


aux autres classes par des visites guidées ou des défis, sous la forme de questionnaires,
peuvent être organisées par les élèves.

Enrichir son lexique à travers l’étude de mots liés aux Jeux olympiques

• hippodrome, des noms grecs ἱππός (hippos, le cheval) et δρόμος (dromos, la


course). La première référence littéraire d’un hippodrome est présente dans
l’Iliade. Historiquement, la course de chevaux est introduite lors des 33es Jeux
olympiques en 648 avant J.-C.

• gymnase de l’adjectif grec γυμνός (gumnos, nu). Les Grecs s’entraînaient et


concouraient nus, le corps enduit d’huile d’olive pour les protéger du soleil, du
froid ou encore des coups.

• palestre du nom grec παλαίστρα (palaistra, lieu où l’on exerce à la lutte), dérivé
du grec πάλη (palè, combat d’athlète). Dans ce lieu d’entraînement, on pratique
principalement la lutte, le pugilat et le saut. Comme le gymnase, la palestre est
aussi un terrain de sport à ciel ouvert, entouré de portiques et de statues.

• pentathlon, heptathlon, décathlon, du nom ἆθλος (athlos, lutte, combat) et


des noms de nombre πέντε (pente) « cinq » (pentathlon), ἑπτά (hepta) « sept »
(heptathlon), δέκα (déka) « dix » (décathlon). Le nom ἆθλος (athlos) a par ailleurs
donné le nom ἀθλητής (athlètès, lutteur, athlète).

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Cycle 4 – Histoire des arts – Formes et décors de l’architecture antique

Le stade : architecture et espace de pratique

Afin d’encourager les élèves à découvrir les caractéristiques du stade antique, on peut
leur proposer de rechercher son origine mythologique : le premier stade aurait été créé
à Olympie par le héros Héraclès (Hercule), qui serait donc le premier architecte des
stades9.

Un second temps de recherche sur l’architecture du stade (matériaux et techniques)


peut permettre d’engager les élèves dans une démarche comparative entre l’espace de
construction simple du stade antique et ceux des stades modernes, architecture qui
pourra être présentée sur la forme d’exposés.

Cycle 4 – Enseignement moral et civique / Sciences de la vie et de la Terre –


L’égalité fille-garçon

À travers l’exemple de Kathrine Switzer (née en 1947), marathonienne engagée pour


que les femmes puissent participer à la course du marathon, les élèves prennent
conscience de l’évolution des Jeux olympiques sur la question de l’accès des femmes
aux épreuves (premier marathon féminin en 1984), et déconstruisent les stéréotypes
de genre qui marquent les activités physiques et sportives. Même si Kathrine Switzer
elle-même n’a jamais participé aux Jeux olympiques, son engagement a été essentiel.

Ce travail peut s’appuyer sur une courte vidéo de France Culture, « Kathrine Switzer,
une course pour la liberté ». Il peut être mené en interdisciplinarité, dans le cadre des
programmes de SVT (Le corps humain et la santé : sensibilisation à l’égalité et au respect
mutuel fille-garçon) et d’EMC (L’égalité et la non-discrimination, l’égalité fille-garçon).

Pour le lycée

Seconde générale et technologique – Histoire – Empreintes de la Méditerranée


antique
À partir d’une étude sur l’épreuve du marathon, il s’agit de sensibiliser les élèves aux
traces de l’Antiquité dans le monde actuel, tout en analysant le processus d’invention
de la tradition. Ils développent la capacité à contextualiser (mettre un événement en
perspective, mettre en relation des événements de périodes différentes).

Le marathon : l’Antiquité réinventée. L’épreuve, inaugurée en 1896, à partir d’un


épisode célèbre mais en définitive assez mal attesté dans les sources anciennes,
permet d’illustrer la façon dont l’Antiquité grecque sert de modèle de référence aux
rénovateurs des Jeux olympiques et infuse encore les représentations à la fin du XIXe
siècle.

L’inventeur de la « course de Marathon » : Michel Bréal (1832-1915). C’est à l’initiative


du philologue classique Michel Bréal, professeur au Collège de France, qui a assisté au
congrès de la Sorbonne au cours duquel est votée la rénovation des Jeux, que l’idée du
marathon vient à Pierre de Coubertin. Dans une lettre à celui-ci du 15 septembre 1894,
il lui suggère ainsi : « Puisque vous allez à Athènes, voyez donc si l’on ne peut organiser
une course de Marathon au Pnyx. Cela aura une saveur antique. Si nous savions le

9. https://odysseum.eduscol.education.fr/les-espaces-de-pratique-sportive-dans-lantiquite-sport-et-architecture

JEUX OLYMPIQUES ET PARALYMPIQUES 2024 10


temps qu’a mis le guerrier grec, nous pourrions établir le record. Je réclamerais pour
ma part l’honneur d’offrir “la Coupe de Marathon10”. »

Un exploit assez mal attesté dans les sources antiques. Le marathon a été créé à partir
de l’anecdote qui suit la bataille : un Athénien aurait couru de Marathon à Athènes11
pour prévenir de la victoire. Mais cet épisode n’est attesté que dans des sources
tardives (Hérodote ne le mentionne pas), et de manière très allusive :

• Le biographe Plutarque (v. 45 – v. 125 ap. J.-C.) la mentionne ainsi : « Héraclide du


Pont dit que Thersippe d’Érée apporta la nouvelle de la bataille de Marathon12.
D’autres prétendent, et c’est le plus grand nombre, que ce fut Euclès. Ils disent qu’il
arriva à Athènes encore tout fumant du sang des ennemis ; qu’il tomba de fatigue à
la porte des magistrats, à qui il ne dit que ces paroles : “Réjouissez-vous, nous avons
vaincu” et qu’il tomba mort à leurs pieds. » (Œuvres morales. La gloire des Athéniens,
347c)

• Le rhéteur Lucien de Samosate (IIe siècle ap. J.-C.) ne nous en apprend guère plus
et évoque la création du marathon à propos de la formule grecque de salutation :
« Le premier, dit-on, qui employa cette formule [χαίρετε (xhairete)]13, fut le coureur
Philippide, qui, venant annoncer la victoire de Marathon, cria aux archontes assis
sur leurs sièges et inquiets de l’issue du combat : “Réjouissez-vous, nous sommes
vainqueurs !” et, en disant le mot xhairete, il expira. » (Sur une faute commise en
saluant, 3)

La confrontation des deux sources permet de souligner ce qui est commun (le
contexte, les mots prononcés, la mort d’épuisement) et ce qui diffère (l’identité du
coureur). La pratique des courriers (hemerodromoi, litt. les coureurs de jour), destinés à
transmettre les informations, est bien attestée et conduit même à un exploit à la veille
de la bataille de Marathon, rapporté par Hérodote pour le coup : le coursier athénien
Phidippidès aurait parcouru, avant la bataille, les 246 kilomètres séparant Athènes de
Sparte pour prévenir les Spartiates que les Perses avaient débarqué à Marathon et pour
leur demander de l’aide, qu’ils ne purent octroyer (Hérodote, Histoires, VI, 105-106).
C’est avec ce dernier Phidippidès que Lucien semble confondre le nom du premier
coureur d’un marathon.

Le retentissement du premier marathon. La course de Marathon à Athènes a


effectivement eu lieu et constitue un temps fort de la première olympiade, au
témoignage de Pierre de Coubertin lui-même, qui voit à l’arrivée du vainqueur « toute
l’antiquité hellénique » entrer dans le stade avec lui [voir document ci-dessous].
Pierre de Coubertin lui assigne toutefois des significations nouvelles : le vainqueur
n’est plus le héros qui sacrifie sa vie pour sa patrie, mais celui qui, par la force de sa
détermination, surmonte la souffrance et réalise l’exploit sportif.

La distance officielle précise ne fut déterminée qu’aux JO de Londres en 1908


(entérinée en 1921) : la distance de 42,195 km serait celle de Windsor à Buckingham
Palace. Sans référence précise à l’Antiquité, donc.

10. Pour le texte complet de la lettre, cf. M. Décimo, P. Fiala « Michel Bréal, le marathon, l’olympisme et la
paix », in Mots. Les langages du politique, 2004, vol. 76, p. 127-135.
11. Les deux villes sont distantes de 40 kilomètres, ce qui inspira la distance initiale de la course, avant qu’elle
ne soit ultérieurement fixée à 42,195 kilomètres.
12. La bataille de Marathon (490 av. J.-C.) constitue l’épisode majeur de la première guerre médique
(492-490 av. J.-C.), qui opposa les cités grecques révoltées contre la domination de l’Empire perse. Les cités
grecques sortirent victorieuses du conflit.
13. Cette forme verbale, à l’impératif présent pluriel (deuxième personne du pluriel), signifie littéralement
« Réjouissez-vous » puis « bonjour, salut » (en s’adressant à plusieurs personnes).

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Pierre de Coubertin sur le premier marathon

« Issue de l’initiative d’un membre illustre de l’Institut de France, M. Michel


Bréal, qui, dans son enthousiasme, m’avait écrit le lendemain du rétablissement
des Olympiades qu’il donnait une Coupe pour cette épreuve, la course de
Marathon dépassait les audaces de l’époque. C’était une distance énorme –
entre 42 et 44 kilomètres – et propre à être jugée déraisonnable même par
les techniciens. Nous avions hésité à créer une telle épreuve bien qu’elle fût
dotée si glorieusement dès avant sa naissance, mais il n’était guère possible,
le mot prononcé, d’éviter la chose. Les Grecs avaient peu de coureurs. Nul de
nous ne pensait que le vainqueur serait l’un d’eux et surtout un “improvisé”.
Spirídon Loúis était un magnifique berger vêtu de la fustanelle14 populaire et
étranger à toutes les pratiques de l’entraînement scientifique. Il se prépara
par le jeûne et la prière et passa, dit-on, la dernière nuit devant les icônes
parmi la clarté des cierges. Sa victoire fut magnifique de force et de simplicité.
À l’entrée du stade où s’entassaient plus de soixante mille spectateurs il se
présenta sans épuisement et quand les princes Constantin et Georges15, par un
geste spontané, le prirent dans leurs bras pour le porter jusqu’au roi16 debout
devant son trône de marbre, il sembla que toute l’antiquité hellénique entrait
avec lui. Des acclamations inouïes montèrent. Ce fut un des spectacles les plus
extraordinaires dont je me souvienne. J’en conservai l’empreinte en ce que dès
lors, je fus persuadé que les forces psychiques jouaient en sport un rôle bien
plus effectif qu’on ne leur attribue […]. »
Pierre de Coubertin, Mémoires olympiques, Lausanne (Bureau international de
Pédagogie sportive), 1931, p. 40-41.

Première professionnelle – Histoire – États et sociétés en mutations


(XIXe siècle - 1re moitié du XXe siècle)
À partir d’une étude de la vie et des écrits ou discours de Pierre de Coubertin, il est
possible d’aborder la question de l’instruction publique, qui figure dans le premier
thème « Hommes et femmes au travail en métropole et dans les colonies françaises
(XIXe siècle - 1re moitié du XXe siècle). » On peut également envisager de travailler sur
la distinction entre travail physique et effort sportif (y compris sur la question de la
participation des femmes).

Cycle terminal voie générale – Littérature, langues et cultures de l’Antiquité –


Méditerranée, présence des mondes antiques (Terminale)
À partir de la fiche « La nudité dans le sport antique grec » publiée sur Odysseum, les
élèves confrontent les différentes sources (littéraires et archéologiques) attestant de la
nudité des athlètes dans l’Antiquité grecque. Ils s’interrogent sur ses significations et la
variation de cette pratique selon différents critères (genre, âge, époque, etc.).

14. La fustanelle est la jupe plissée traditionnelle portée par les Grecs et notamment par les Evzones, unité
d’élite de la garde présidentielle montant la garde devant le palais présidentiel et la tombe du Soldat
inconnu. La fustanelle fut popularisée par le premier roi de Grèce, Othon Ier (règne : 1833-1862).
15. Constantin de Grèce (1868-1923) et son frère cadet Georges de Grèce (1869-1957), fils du roi Georges Ier et
de son épouse la reine Olga. Voir note suivante.
16. Georges Ier, roi des Hellènes (règne : 1863-1913), issu de la dynastie d’origine danoise de Glücksbourg
qui régna sur la Grèce jusqu’en 1973. Pour l’anecdote, le dernier roi des Hellènes issu de cette dynastie,
Constantin II (r. 1964-1973) remporta en 1960, alors qu’il était encore prince héritier, une médaille d’or en
voile aux JO de Rome.

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 IBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE
B
ET RESSOURCES EN LIGNE
Quelques publications scientifiques sur les Jeux olympiques et leur renaissance
Patrick Clastres, « La renaissance des Jeux olympiques, une invention diplomatique »,
Outre-Terre, vol. no 8, no. 3, 2004, p. 281-291 [en ligne].

Jean Delorme, « OLYMPIE », Encyclopædia Universalis, consulté le 7 juillet 2023.

Françoise Étienne, Roland Étienne. « Les Jeux olympiques de 1896 : réflexions sur une
renaissance », Études Balkaniques, vol. 11, fasc. 1, 2004, p. 33-60 [en ligne].

Les Jeux olympiques d'Athènes à Pékin, L'Histoire, collection « Les collections de


l'Histoire », no 40, juil.-sept. 2008.

Sur l’invention du marathon

Marc Décimo et Pierre Fiala, « Michel Bréal, le marathon, l’olympisme et la paix », Mots.
Les langages du politique, 2004, vol. 76, p. 127-135 [en ligne].

Hans W. Giessen, « The “Inventor” of the Marathon race : Michel Bréal », Journal of
Olympic History, mars 2015, p. 9 [en ligne].

Nicolas Siron, « L’histoire de Philippidès d’Hérodote à Lucien. Une incursion dans


l’atelier du mythe », Anabases, 2018, vol. 27, p. 109-131.

Ressources pédagogiques en ligne


• Une page éduscol « Olympisme, histoire et citoyenneté » présente des ressources
documentaires et pédagogiques.

• Le site Odysseum publie un ensemble de dossiers et fiches offrant un éclairage sur


les Jeux olympiques et le sport dans l’Antiquité.

• Le Comité international olympique propose de nombreuses ressources à visée


pédagogique, notamment une vidéo retraçant l’histoire des Jeux olympiques.

• Le site Génération 2024 publie de nombreuses ressources pédagogiques sur


l’histoire des Jeux antiques et modernes : une page sur l’histoire des Jeux
olympiques, ainsi qu’une fiche pédagogique pour le cycle 3.

• Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) publie une fiche pour le
cycle 3 sur l’histoire des stades, de l’Antiquité à nos jours.

• Le musée Olympique propose des kits pédagogiques dont l’un porte sur les Jeux
olympiques de l’Antiquité (reconstitution du site d’Olympie, riche iconographie,
etc.) et un autre sur les Jeux olympiques modernes.

• Le musée du Louvre propose un dossier pédagogique sur les Jeux olympiques


antiques à travers les céramiques grecques.

• Sur le site de Paris 2024, L’histoire des Jeux paralympiques.

• L’exposition augmentée « Histoire, sport et citoyenneté » consacre une page à


l’athlète hongrois Alfréd Hajós et aux Jeux d’Athènes de 1896 pour illustrer la valeur
de l’engagement.

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