Cours D'ecodev

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0. INTRODUCTION
0.1. Objectifs du cours

Ce cours a pour objectifs de :

 Percevoir, saisir l’action sociale dans le cadre de coopérative du développement


communautaire non comme une activité en caractère social sans fondement
économique mais comme contribution au développement.
 Sensibiliser les élèves aux problèmes complexes, leurs esprits critiques et leurs
jugements face en leurs problèmes.
0.2. Objectifs opérationnels

Au terme de ce cours, l’élève de 4eHumanites de commerciale et Gestion qui aura suivi


régulièrement ce cours sera capable de :

 Maitriser les différents concepts du développement ;


 Distinguer le concept de la croissance et du progrès économique du celui du développement
économique ;
 Discuter les différentes sources de la croissance économique ;
 Connaitre les contributions des différentes thèses des auteurs a la théorie du
développement ;
 Maitriser l’analyse et le modèle du développement ;
 Donner et discuter des indications du développement ;
 Discuter les différentes sources de financement, la politique et les stratégies du
développement.
 Connaitre les normes écologiques pour un développement durable.
0.3. DEFINITION

L’économie du développement est une science qui a pour but l’étude des voies et moyens
pouvant aidé les pays sortir du sous-développement.

Elle étudie un domaine particulier de la science de l’économie faisant une suite logique de
cours de l’économie politique. Elle diffère de celle-ci par le fait que l’économie du
développement est l’étude de l’aspect de la société en général alors que l’économie politique est
l’étude des aspects économiques.

Selon Robert DEBOURSE, l’économie du développement est une branche de la science


économique qui tient compte des mécanismes économiques, sociaux et institutionnels, publics
et prives, capable de transformer rapidement et sur une grande échelle les conditions de vie de
la masse des pauvres, de mal nourris et les peuples qui ne jouissent pas encore pleinement de
bienfait de technologie moderne de production et de communication.

Pour ARMAND BETU KABAMBE MAWEJU, « l’économie du développement a pour tache


principale l’identification des processus politique apte a provoquer sur des sociétés entières, les
rapides transformations structurelles et institutionnelles nécessaires pour apporter, à plus grand
partie de la population, les bienfaits de la croissance économique. Elle est une science empirique
et entant que telle, elle cherche à comprendre, prévoir et contrôler les évènements
observables »
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Ainsi, l’économie du développement s’intéresse aux processus nécessaire pour effectuer une
transformation structurelle et institutionnelle de la société tout entière. L’économie du
développement diffère de l’économie politique en ce qu’elle n’étudie pas seulement l’aspect
économique mais tous les aspects de la société humaine.

CHAP.1. GENERALITE

1.1.Définition

Le développement est un changement voulu par une communauté et les dirigeants qui
décident de prendre à charge et orienter leurs conditions de vie en qualité et en quantité.

 Le développement qualitatif : qui suppose un progrès c’est-a-dire un changement de la


mentalité. C’est aussi une situation satisfaisante aux yeux des observateurs.
 Le développement quantitatif : suppose une certaine naissance économique, certain
changement dans le domaine sanitaire, économique, mental, social, politique.

Bon nombre d’auteurs affirma que le développement est d’abord le changement de la mentalité.
Le développement n’est pas l’affaire de groupe de gens. Il doit devenir l’œuvre de tous les
dirigeants du pays en faisant participer toutes les catégories de la population à l’édification de la
société.

1.2.Caractéristiques d’un développement réussi

Un bon développement doit avoir les caractéristiques suivantes :

 L’harmonie : un développement est dit harmonieux lorsque les villes et les compagnes
bénéficient de mêmes avantages au développement. Autrement dit lorsque tous les
secteurs sont sur le même diapason (niveau).
 L’intégration : elle suppose le développement des domaines suivants : scolaire, agricole,
transport, sante, communication, énergie, emploie, information et télécommunication,
politique et industrie.
 Scolaire : il est question d’avoir des bonnes infrastructures scolaires sur
l’ensemble de l’entendue national.
 Agricole : il faut que les pays paysans aient des moyens nécessaires pour avoir
une grande production. Il s’agit de :
 Matériels adaptes au relief et a la qualité de sol, machines tracteurs,
loue, …
 Des semences sélectionnées ou améliorées,
 Des moyens de lutte contre les maladies de plante qui seront disposes
par le gouvernement.
 Transport et communication : il est question de mettre à la disposition de tous le
public des moyens de transport à un prix abordable et dans les meilleures
conditions de déplacement, les routes publiques et celles de déserte agricole,
des ports, …, conduit par l’Etat.
 Information et télécommunication : le gouvernement devrait construire de
services de poste et de télécommunication en leurs dotant des appareils
modernes de communication, de traitement de correspondance car la
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prévention de ce secteur devra aider a améliore le circuit de l’information et de


la communication.
 Sante : les infrastructures sanitaires doivent être construite partout dans le
pays : hôpitaux bien construits, matériels et médicaments essentiels, personnel
qualifie et bien paye, assainissement, hygiène publique.
 Energie : la construction des centrales hydroélectriques partout pour la
production du courant électrique, les compagnes doivent être mes milieux
prioritaires pour réduire l’exode rural.
 Politique : respect de la loi et de la constitution, respect de droit de l’homme et
l’organisation de structure judiciaires fiables, organisation des élections libres,
démocratiques et transparentes pour accéder au pouvoir avec un mandat bien
déterminé.
 Industrie : seront crées pour les richesses nationales utilisées comme matière
première.
1.3.Les critères du développement
Il est difficile d’établir une ligne de démarcation entre les pays développes et les pays
sous-développés. Toutefois, les facteurs sont avances pour donner la différence de niveau
entre les pays du point de vie économique et du point de vie de la population.
Les critères du développement sont les différences sur lesquelles on se base pour
mesurer le développement. Ces critères peuvent être comparatifs ou non comparatifs.
Ex : taux de chômage, l’espérance de vie, production de l’énergie électrique et sa
consommation par habitant, la production nationale brut (PNB), l’alphabétisation (nombre
d’alphabètes et celui d’alphabètes, de diplôme, …)
 Critère non comparatif : lorsque les problèmes du développement sont internes au
pays.
 Critère comparatif : lorsqu’on mesure le développement d’un pays en le comparant
aux autres.
En tenant compte de la réalité de développement, l’auteur John GAL BRAITH compose un
modèle de classification d’un pays sous-développé en tenant compte de leur réalité propre.
L’observation montre que tous les pays sous développes présentent les traits communs ci-
après :
 La pauvreté : la plus grande partie de la population est pauvre.
 Les obstacles : qui empêchent les pays à franchir ce qu’on peut appeler le mur de la
pauvreté.
Ces pays se distinguent entre eux par le fait que ce ne sont pas les mêmes obstacles qui
retardent leur développement. Donc, c’est les types d’obstacles au développement qui doit
servir de critère pour différencier le sous-développement.
Ex : la réalité de la RDC n’est pas celle de la Guinée, non plus Rwanda.
1.4.Etapes du développement
Selon Jean ROSTOW WILIAM économiste occidental, pour qu’un peuple soit
développé, il doit passer nécessairement par 5 étapes qu’il considère comme escalier vers un
développement durable.
Ces critères sont les suivant :

a. Société traditionnelle
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Caractéristique : activité est surtout agricole et s’effectue dans le cadre familial et avec
les techniques traditionnelles avec faible productivité. Inexistence de perspective de
changement.
b. Les conditions préalables au décollage ou redémarrage
Caractéristique : la notion au changement et progrès se diffuse largement, prise de
conscience pour s’améliorer, l’épargne et l’investissement augmentent. Ce qui permet
aussi l’augmentation de la production dans l’agriculture et la création de l’industrie.
c. Decollate our take-off
Caractéristique: phase de courtes durée ou il y a l’émergence des branches, la croissance
économique devient régulière et crée un processus cumulatif passage a
l’industrialisation.
Pour sa réalisation, le décollage exige la présence simultanée de trois conditions à
savoir :
 Une croissance de taux d’investissement productif de 5% environ jusqu'à 10% du
revenu national.
 Le développement d’un ou plusieurs secteurs manufacturé essentiels porteurs
d’un haut niveau de croissance.
 L’existence ou l’émergence d’un cadre politique, social et institutionnel apte à
exploiter les facteurs favorables a l’expansion du secteur moderne et les effets
des économies externes potentielles donnant lieu à la croissance économique
avec un caractère soutenu.
NB : les pays développés ont déjà dépasse l’étape du décollage, mais les pays sous-
développés n’ont pas encore décolle. Ils se trouvent dans la première ou deuxième étape.
d. Le passage ou marche vers la maturité
Caractéristique : elle prolonge les effets du take-off, le taux d’investissement s’élève à
20% de revenu national, alors les progrès techniques se généralise.
e. L’ère de consommation de masse
Caractéristique : les besoins fondamentaux de la consommation sont satisfaits, et
l’industrie atteint sa maturité. Le secteur des services se développent très rapidement.
Selon Jean GOFFAUX dans son livre intitule « problème de développement » fait une
analyse et aboutit aux étapes qu’il qualifie des parchemins pour un développement
économique et il distingue 3 étapes :
 Indépendance assise agricole
 L’association de l’agriculture a l’industrie
 Une intégration de la politique industrielle dans le plan global du
développement.
a. L’indépendance assise agricole
Le domaine agricole est à l’ origine de progrès de bon nombre des pays en
voie de développement, notamment : le Japon, les USA, les Européens. Ce sont des
pays qui servent de leçon pour les pays sous-développés lesquels doivent accorder
une importance particulière à ce domaine du secteur primaire, car l’économie reste
toujours vulnérable.
La majorité des pays sous-développés âpres leur indépendance n’a pas
accorde l’importance a l’agriculture. Cela a amène à constater aujourd’hui que bon
nombre de pays avec le climat et sol favorable a l’agriculture et qui étaient autre fois
exportateurs deviennent maintenant les importateurs. Il faudra élargir la marche
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nationale en fixant le prix juste et rémunérateur susceptible de promouvoir le niveau


de vie de la population rurale. Créer des industries capables d’utiliser les produits
nationaux comme matière première.
En bref, cette assise agricole qui est une révolution agricole signifie un passage
progressif à l’agriculture intensive qui n’implique pas nécessairement une
amélioration des cultures extensive.
b. Association de l’agriculture a l’industrie
Jean GOFFAUX considère qu’il y a une connexion, une articulation réelle du
secteur agricole au secteur industriel. Cela marque une étape importante dans la
progression des économies des pays développes et en voie développement
autocentré.
c. Intégration de la politique industrielle de pays dans le plan global du
développement
A cette étape, il est préférable qu’ici à l’intérieur du secteur industriel l’on
harmonise les initiatives de la vie courante et les perspectives à long terme.
Il faut une complémentarité entre les branches industrielles, support de l’avenir
financier par le gouvernement et les capitaux.
Egalement, entreprendre un vaste réseau des petits et moyens en accordant une
main d’œuvre élevée dans le début de permettre a la population à résister pendant
la conjoncture économique. Les petites et moyennes entreprises doivent êtres en
liaison étroite avec le monde rural.
1.5.Quelques concepts de base
a. Les rapports : sont les liens et habitudes qui unissent les hommes ou encore les faits
économiques.
Ex : - rapports familiaux : liens entre mari et femme, enfants et parents.
- rapporte sociaux : liens existant entre les membres d’une communauté.
- rapports économiques : relation entre le prix et la qualité de biens, production et
consommation.
Les rapports peuvent bien être stables ou bien varier selon les circonstances, l’espace et
le temps. Généralement, les changements se produisent progressivement, lentement et
difficilement voir quelque temps brutalement.
Ex : la révolution d’un régime politique (le 17/05/1997, une date historique pour la RDC).
b. La structure : est l’ensemble des rapports qui existent dans les groupes humains.
On distingue :
 La structure familiale : l’ensemble des rapports entre tous les membres d’une
famille, aussi bien entre parents-enfants-oncles qu’entre marie et femme. Elle
peut être ouverte comme le clan, ou encore fermée, c’est-a-dire entre les
membres de la famille restreinte : père, mère et enfants issue du couple.
 La structure sociale : l’ensemble des rapports sociaux existant entre les
membres d’une communauté. Elle se manifeste par une forte solidarité ou
encore par une hiérarchisation des classes sociales comme les agriculteurs, les
commerçants, les intellectuels, …
 La structure juridique : l’ensemble des règles à suivre par les citoyens d’une
communauté. Elle peut être régie par le droit moderne (lois écrites) ou encore
par le droit coutumier non écrit ou oral (selon la tradition d’un peuple).
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 La structure mentale : la façon de concevoir la vie, ou le mode de penser de la


population d’une communauté donnée.
Ex : honorer les ancêtres ou considérer le progrès comme le moteur unique du
processus de vie sociale.
NB : en économie du développement, la structure mentale est déterminante car
c’est elle qui conditionne les changements des autres structures et les aspects de
la sociale.
 La structure politique : l’ensemble des rapports des dirigeants avec leurs dirige.
Elle peut être démocratique ou dictatoriale.
 La structure économique : l’ensemble constitue par les rapports humains dans
les trois secteurs des activités économiques :
 Le primaire : toutes les activités liées à la terre.
 Le secondaire : toutes les activités liées à la transformation ou industrie.
 Le tertiaire : les activités exclues du secteur primaire et secondaire. Il
comprend des nombreuses activités citons : l’enseignement, les soins
médicaux, le transport, le commerce, les services de l’Etat et les
administrations publiques ainsi que les services fournis par les
ingénieurs, des professeurs, des juristes et des porteurs d’information.
c. Les systèmes : sont formes par l’ensemble des structures d’une société avec la
prédominance de la structure mentale présente.
Ex : le système libéral ou capitaliste, collectiviste ou communiste, dirigiste et d’économie
sociale du marché.
d. La croissance et expansion : terme emprunte par les économistes a la biologie. La
croissance désigne l’augmentation quantitative et qualitative des principales dimensions
économiques à savoir : la production et la consommation.
Quand cette croissance se maintient sur une longue période (10ans), on parle de
l’expansion. Elle ne fait cependant allusion directe au bien-être. Le bien-être a pour
contraire la pauvreté.
e. La croissance économique et le développement :
 La croissance : est l’augmentation des certains facteurs économiques et sociaux
sans changement de structure c’est-a-dire la qualité.
On distingue :
 La croissance économique : correspond à l’augmentation du volume de
l’ensemble des biens et services ou du produit national brut (PNB) par
habitant dans un pays.
Elle ne concerne aucunement la qualité de la vie des êtres humains.
 La croissance de la population : c’est l’augmentation de la population
sans changement de la structure socio-économique.
 La croissance de la production : elle consiste à l’augmentation de la
population physique de biens non accompagnée de la modernisation
qualitative des moyens de production.
 Le développement : désigne la croissance économique accompagnée d’une
amélioration du bien-être matériel à l’intérieur d’un pays ou soit l’amélioration
de l’alimentation, des services et des routes, la base de la mortalité infantile, …
On distingue :
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 Le développement de la production : correspond à l’augmentation de la


production quantitative accompagnée d’une amélioration poussée de
techniques de production ainsi qu’une diversification des biens et
services.
 Le développement de la population : il s’agit de l’augmentation de la
population accompagnée de changement de la structure.
1.6.Le sous-développement et en voie de développement
1.6.1. Notion
On parle de pays sous-développé ou le sous-développement d’un pays lors
que la situation économique, sociale et politique est très mauvaise.
Selon François PERROUX et Celso FURTADO, le sous-développement est un
processus historique autonome et non pas une étape par laquelle serait
nécessairement passée les économies ayant atteint un degré supérieur de
développement, mais comme un phénomène contemporain de développement,
conséquence de la révolution industrielle qui soit déroulée jusqu'à nos jours.
Selon ROBERT DEBOURSE, le sous-développement est une réalité
économique, sociale, culturelle et politique, un phénomène global aux aspects
multiples. On ne peut donc le réduire, si non de façon abusive à la pauvreté, a
l’arriération économique ou l’insuffisance de la modernisation.
Le terme « pays sous-développé » n’est pas plus beaucoup employé. On
préfère le terme plus politiquement correct, pays en voie de développement (PVD)
ou pays en développement (PED). Les pays les plus pauvres sont les moins avances
(PAM).
Le sous-développement influe de 2 façons sur les libertés publiques :
 Il exclut que certains droits et libertés puissent avoir un contenu concret ;
 Il permet aux dirigeants des pays sous-développés de mettre l’accent sur les
devoirs plutôt que sur les droits des citoyens.

Le sous-développement est alternativement défini comme :

 Un retard chronologique vis-à-vis du développement : ainsi le sous-


développement est un écart entre les disponibilités des potentialités
économiques de développement d’une part et les réalités socio-
économiques.
 Un retard normatif : ainsi, le sous-développement est une notion
comparative qui peut se définir par rapport a une norme comme un écart
vis-a-vis du niveau de vie des pays développes, par rapport au possible
comme l’utilisation d’un potentiel de ressources ou par rapport au
nécessaire, c’est-a-dire une insuffisance dans la satisfaction des besoins
humains primaires : nourriture, habillement, logement, soins de sante
primaires, …

Le terme sous-développement implique la présence de certains éléments sociaux et


économiques potentiellement capable de porter la société humaine aux
changements structurels incontournable, mais ne signifie pas une phase stationnaire.

1.6.2. Les caractéristiques de l’économie sous-développée


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Les économies sous-développées possèdent des caractéristiques de l’extérieur :


 Economies dominées : selon J.M ALBERTIN, les instructions organisées qui
empêchent les agriculteurs de vivre aisément et d’employer sur la vie
moderne ;
 Economie pauvre ;
 Economie dualiste.
1.6.3. Les types de sous-développement
a. Le sous-développement culturel : se manifeste a travers l’analphabétisme
généralisent une scolarisation insuffisante.
Remèdes
 Une politique d’enseignement et d’éducation des masses ;
 La promotion des centres d’an alphabétisation pour las adultes ;
 L’initiative a la lecture des femmes en général et plus particulièrement
des femmes mariées.
b. Le sous-développement économique : se manifeste à travers l’insatisfaction des
besoins existentiels de l’être humain (la nourriture, habillement, logement,
l’accès aux soins de sante par tous)
Remèdes
 Un accroissement de la population alimentaire équilibrée ;
 La promotion d’une politique industrielle en vue d’un développement
autonome.
c. Le sous-développement sociologique : se manifeste dans le fait que l’Etat dans
le pays sous-développés est mal assis sur les bases sociologiques (population,
territoire, gouvernement). Cette organisation influence négativement l’exercice
réel des libertés publiques.
Il se manifeste aussi sous forme de népotisme conséquence de l’insuffisance
d’intégration nationale et l’excès de l’attachement aux liens primordiaux (famille,
ethnie, …).
Remèdes
 Le refus du clientélisme dans l’attribution des responsabilités d’intérêt
général ;
 Les refus des liens de parente comme critère de base de recrutement et
du partage du pouvoir ;
 La promotion des sens démocratiques et du respect des droits de tous
les citoyens comme fondement de la dignité humaine ;
 La lutte contre la corruption et contre l’impunité des récalcitrants c'est-à-
dire contre le laxisme.
NB : le développement économique exige l’adoption des nouvelles techniques de
production et sur le plan sociologique, le changement demande a son tour le
sacrifice des certains usages communs.
d. Le sous développement politique : il y a deux grandes conceptions du sous-
développement politique :
 Le sous-développement comme situation dans laquelle se trouvent
certains pays ;
 Le sous-développement comme étape que certains pays peuvent
atteindre dans le processus de leur révolution.
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Dans ce cas, le sous-développement se définit par la référence a la situation


politique des pays économiquement et politiquement développes.
Caractéristiques du sous-développement politique
 La dénaturation des modèles institutionnels occidentaux ;

¿ manque d ’ autonomie des diff é rents sous – syst è mes(comme par exemple :les partis p
 La participation mineur ¿

¿ manque de garanties r é elle dans la prise des d é cision par ≤gouvernement ;

Une faible ∫ é gration de la population dans la communaut é nationale .
1.7.Les agents du développement
Les agents du développement d’une population
Les élites politiques,
Les parties politiques ;
Les groupes de pression (les syndicats, les associations de défense des l’homme, la société
civile, les ONG ?...)
1.7.1. les indicateurs du sous-développement
Les critères ci-après sont admis comme indices du sous-développement :
 L’agriculture primitive ;
 Le faible niveau d’industrialisation ;
 La faible densité d’infrastructures économique ;
 La forte proposition d’analphabètes, l’absence ou l’insuffisance des cadres scientifiques et le
manque des techniciens ;
 La prédominance du secteur agricole et de la population rurale ;
 Le taux d’épargne et d’investissement faible ;
 Faible capacité financière ;
 Le niveau peu élevé d’espérance de vie et la forte mortalité infantile.
Ces critères concernent seulement les aspects démographiques, économiques et techniques
des sociétés .ce sont des facteurs qui s’appliquent seulement par la comparaison entre les
pays riches et les pays pauvres.

7.2. Les conditions du développent

Le développement dépend de nombreuses conditions d’ordres dives.

Nous citons

 Les exigences psychologiques : l’engagement personnel dans le progrès, la confiance en soi l


es sens d’initiative :
 L’exigence institutionnelle : la gestion par le secteur public de ressources essentielles, du
crédit, du commerce et le contrôle de la monnaie.
 L’exigence sociales : la promotion sociale générale l’adaptation des rapports sociaux aux
nécessites du développement.
 L’exigence scientifique : la promotion effective de la formation intellectuelle et
professionnelle.
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GC 8. L’indicateur du développement humain(IDH)

Le développement humain se limite pas à l’évolution du produit national brut(PNB).il a


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Comme objectif, pour chaque homme et femme le plein développement dans le développement
dans leur vie de tout leur potentiel en accord avec leurs besoins et leurs intérêts.

Les 4 capacités les plus fondamentales qu’on envisage en général dans le développement sont :

 Vivre longtemps et en bonne santé ;


 Acquérir un savoir et des connaissances ;
 Avoir accès à des ressources qui assurent les conditions d’existences décente ;
 Etre en mesure de prend repart à la vie de la communauté.
L’indicateur du développement humain (IDH) utilise spécialement par les milieux

Scientifiques et le PNUD (programme des nations unies pour le Développement) depuis 1990 donne

La mesure du niveau atteint par la population d’un pays donné selon 3 critères essentiels du

Développement humain à savoir : la longévité, l’accès au savoir et le niveau de vie.

 La longévité : est exprimée par l’espérance de vie à la naissance ainsi que l’accès aux
services de santés.
 L’accès au savoir : s’exprime par le niveau d’instruction c’est-à-dire le taux
d’alphabétisation des adultes et le taux combiné de scolarisation dans
l’enseignement primaire, secondaire et universitaire.
 Le niveau de vie : est formulé en revenu brut par habitant corrigé en parité de
pouvoir d’achat (PPA) pour les pays de richesses différentes.
Les rapports mondiaux sur le développement humain public par le PNUD complètent

La présentation et l’évolution de l’indice du développement humain par 3 autres indicateurs qui


sont :

L’indicateur de la pauvreté humain (IPH), l’indicateur sexo-spécifique du développement humain

(ISDH) et l’indicateur de la participation des femmes aux pouvoirs décisionnaires et politiques (IPF)

8. L’environnement socio-économique et le processus du développement

8.1. Définition

Un système est un ensemble coordonné par des hiérarchies régissant la production et la

Consommation des biens et services dans un but comptable avec les types d’organisation politique et
sociale sous la prédominance mentale.

8.2 Sortes

On distingue 3 sortes de système : le système capitaliste (libéral), le système collectiviste

(Communiste) et le système dirigiste (socialiste).

8.2.1. Le système libéral ou le libéralisme

8.2.1. Le système libéral ou le libéralisme


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a. origine

Né de la révolution française de 1789. Le libéralisme là ou il est appliqué comme système de


gestion du développement a assuré le développement industriel, politique et social.

Parmi les auteurs qui ont écrit au sujet du capitalisme, nous citons ADAM SMITH et FRANCOIS
PERROUX. Ce système était à la base du développement de l’Europe occidentale (France, Angleterre,
…) et des Etats-Unis d’Amérique (Amérique du Nord). Ce pendant, l’opinion pour le même

Système libéral n’a pas procuré les résultats attendus aux pays du Tiers-monde, à l’Afrique en général

Et en RDC en particulier.

b. principes

* sur le plan économique :

 La connaissance du droit de la propriété des moyens de production ;


 La libre concurrence ;
 La non-intervention de l’Etat dans la vie économique ;
 La reconnaissance à l’Etat d’un droit de regard et de contrôle pour que toute
initiative soit conforme aux normes fixées par la loi.
 Sur le plan politique :
 La participation effective de tous les citoyens à la vie politique à travers les
élections
Libres et transparents. Ce qui implique le multipartisme ainsi que la soumission
des dirigeants élus par les peuples aux exigences l’égales de la promotion de tous.
 Le respect par tous du principe d’égalité des chances en vue de la promotion de
chaque citoyen ;
 Le droit de l’information qui comprend la liberté d’expression fondement, de tout
le système. Car sans l’information et surtout sans accès à l’information, le
libéralisme devient inapproprié à la promotion sociale de tous et de la société
toute entière.

C. Désavantages

 Le capitalisme favorise d’avantage les riches au détriment des ouvriers utilisés comme
objet de production ;
 Il s’occupe des activités qui rapportent des bénéfices et néglige les activités sociales ;
 Il est à l’origine de l’industrialisation qui caractérise aujourd’hui des sociétés occidentales
et leurs habitants.

d. critiques du libéralisme pour les pays en développement

 Le libéralisme se veut un système qui permet l’initiative privée. Dans ce sens, la


présence des investisseurs étrangers est conforme aux principes du système. Les
investisseurs étrangers dans les pays développement sont en majorité orientés vers les
activités à rentabilité rapide et dans les domaines jugés profitables par les
investisseurs. Cela fait que les pays en développement doivent d’autant plus accroitre
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leur capacité d’investissement dans les secteurs industriels afin de contrecarrer les
effets jugés négatifs des sociétés multinationales.

Signalons aussi la faiblesse de leur capacité d’épargner en vue d’investir pour leur propre
compte dans le secteur industriel.

 L’expérience de l’adoption du libéralisme dans les pays du tiers-monde a montré que


ces pays ne sont pas en mesure d’investir dans les secteurs de leur choix, mais c’est
plutôt l’expansion des actions économiques ne profitant pas au développement
économique qui a pris le dessus.
Comme conséquence, on en arrive à une impossibilité de promouvoir les industries
D’équipements nécessaires pour le développement, ainsi qu’à un manque de
diversification de la production.

8.2.2. Le système collectiviste

Né en Russie en 1917, le système collectiviste a été conçu comme une réaction contre les
abus socio-économiques du libéralisme. Ce système économique veut par diverses mesures

Supprimer la propriété privée des moyens de production et la transférer à l’Etat. C’est la


nationalisation de tous les moyens de production.

a. Les principes cardinaux du collectivisme


 Sur le plan économique :
 L’Etat à tous les pouvoirs ;
 Il est l’unique propriétaire des moyens de production, ce qui implique la
suppression des possessions privées du capital ;
 Il fixe le prix, le salaire, la quantité des biens et services à produire et limite le
quota de consommation de ces mêmes biens et services ;
 Il détermine l’orientation de la politique du développement de la communauté
soit vers les secteurs stratégiques capables de répondre aux besoins préfixés
de la nation.
 Sur le plan politique :
 Un seul parti politique est reconnu comme légal en tant qu’expression
unanime de la volonté du peuple. Il est en mesure de décider du sort de
tous les citoyens sont censés appartenir à ce parti politique dès leur
naissance.
 Pas de liberté de presse ni encore moins de débat sur les modalités de
l’exercice du pouvoir.
b. Les critiques du collectivisme
 Critiques générales :
 Le collectivisme exige une administration lourde et couteuse qui doit tout
faire ;
 Il étouffe la liberté individuelle et l’initiative privée, cependant fort utile au
processus de développement.
 Critiques du collectivisme dans les pays en voie de développement :
 Ce système nécessite une expérience administrative trop évoluée et
formée
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Progressivement au fil de l’histoire socio-politique, ce qui manque aux


pays dont l’indépendance remonte à peine à 30 ou 40 ans de vie
autonome.
 L’application de ce système dans les pays africains surtout, n’a jamais été
intégrale ni possible à cause de l’immaturité politique des leaders
politiques ainsi que de l’ignorance des populations.

Bref : le collectivisme réalise le développement mais au prix de la liberté.

8.2.3. Le système dirigiste

Le système dirigiste a été conçu comme une voie intermédiaire entre le capitaliste et le
collectiviste. Depuis 1930, les pays capitalistes admettent une certaine intervention de l’Etat et les
pays communistes une certaine liberté. Les deux systèmes se rapprochent donc et forment le
système dirigiste appelé aussi socialiste.

a. Les principes du dirigiste


 L’Etat donne à l’économie les grandes orientations à suivre, appeler programmes ou
planifications sans entrer dans les détails ;
 L’Etat dirige et contrôle sans étouffer la liberté ;
 L’Etat s’occupe lui-même des entreprises d’intérêt public.
EX : l’enseignement, les infrastructures de base, banque,…
b. La critique
Le système dirigiste à fait la preuve de son efficacité dans certains pays, mais n’a pu en
faire la preuve dans d’autres.
En fait, il a été considéré jusque-là comme un système le plus équilibre qui permet le mieux
La réalisation du développement des peuples tout en contrôlant la liberté individuelle sans
étouffer.
Dans ce système, le rôle de l’Etat consiste à l’établissement d’une planification de
développement, en encourageant certaines activités jugées utiles par l’octroi de crédit, en
décourageant les autres secteurs moins utiles à travers des mécanismes d’imposition de
taxes.

8.3.3. L’économie sociale du marché et ses préalables en RDC

L’histoire des évènements socio-politiques dans le monde révèle qu’une grande variété des systèmes
économiques semble pouvoir coexister et être efficaces.

L’économie sociale du marché est plus orientée vers la satisfaction des besoins réels des couches
moins favorisées. C’était l’option prise par le président L.D KABILA en RDC. Et pourtant, il convient de
relever qu’il n’y a pas l’écart entre les objectifs poursuivis dans l’économie sociale du marché et dans
le capitaliste. Le lancement d’une économie sociale du marché mérite une analyse et suivie.

Comment parvenir à l’intégration sociale des populations congolaises sans une production à large
échelle ? Qui financera le social si l’économie n’est pas en mesure de produire ? Ce sont autant

Des larges questions


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