Chap 4 Mvtvibratoire

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Chap 4: Le mouvement vibratoire (mouvement

harmonique).

Richard BOPILI MBOTIA LEPIBA

Richard BOPILI MBOTIA LEPIBA Introduction à la Physique


Introduction (1)

L’oscillation ou la vibration d’un objet, c’est le mouvement de


va-et-vient qu’il effectue sur une même trajectoire, autour d’une
position d’équilibre. Le mouvement d’un enfant sur une balançoire,
le mouvement du balancier d’une horloge, ou celui d’une corde de
violon sont des exemples familiers de mouvements oscillatoires. Le
mouvement vibratoire simple est caractérisé par plusieurs
quantités :

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Introduction (2)

1 l’amplitude représente la valeur maximum du déplacement de


l’objet par rapport à sa position d’équilibre. L’amplitude est
toujours considérée comme positive.
2 la période T d’un mouvement harmonique représente le temps
mis par l’objet pour effectuer un aller-retour, c’est-à-dire une
oscillation complète appelée aussi ou cycle.
3 la fréquence ν d’une oscillation correspond au nombre de
cycles effectués par unité de temps. La fréquence est donc
l’inverse de la période :

ν = 1/T (1)

La fréquence s’exprime en hertz (Hz) ou s −1 et la période


s’exprime en seconde (s).

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D’une manière générale, le mouvement vibratoire fait intervenir
trois parties distinctes (Fig.1) :
L’émetteur (la source) :la vibration prend naissance à
l’émetteur (source lumineuse, émetteur radioélectrique, cordes
vocales d’un griot,)
Les ondes :au voisinage de l’émetteur se crée un système
d’ondes qui se propage dans un milieu matériel (air, eau,) ou
même de fois dans le vide pour les ondes électromagnétiques.
Le récepteur : Dispositif qui chargé de recevoir les ondes.
Exemples : la rétine de l’oeil, tympan de l’oreille, récepteur de
télévision,

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Figure: Emetteur,Milieu de propagation,Récepteur.

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Equation du mouvement(3)

Figure: Pendule simple.

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Equation du mouvement(4)

cas du pendule simple effectuant de petites oscillations θ.


Un pendule simple est une masse ponctuelle fixée à l’extrémité
d’un fil de masse négligeable (Fig.2). Le fil est fixé au point O’.
Pour écrire l’équation du mouvement, nous devons d’abord faire
l’inventaire de toutes les forces qui agissent la masse ponctuelle :

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Equation du mouvement (5)

1 ~ : la tension du fil ;
N
2 ~ s : la force de rappel, c’est la force qui tend à ramener le
F
pendule (la masse m) vers la position d’équilibre (point o) ;
3


w = m ~g : le poids de la masse m.

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Equation du mouvement (6)

L’équation du mouvement selon la tangente :

ms̈ = −Fs (2)


= −m g sin θ (3)

Si l’angle θ est très petit, on peut à première approximation


admettre :
1 sin θ ∼= θ;
2 s∼
= x = lθ

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Equation du mouvement (7)

La relation (2) prend alors la forme :


 
m l θ̈ = −m g θ (4)

ou encore :
g
θ̈ + θ=0 (5)
l

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Equation du mouvement (8)

La relation (5) peut être généralisé et pour cela, nous disons que si
un système effectue un mouvement harmonique simple dans la
direction ~ex , l’équation du mouvement général est de la forme
suivante :
ẍ + ω 2 x = 0 (6)
l’évolution de la position x(t) est la solution de l’équation
différentielle (6).

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Figure: (a) la masse m se déplace sans frottement sur une table
horizontale ; (b) m se déplace le long de l’axe de X , puis on la lâche.

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Considérons la figure (Fig.3) , en effet sur la figure (a) la masse m
repose sans frottement sur une table horizontal indiquée par la
direction de l’axe OX. Cette masse m est accrochée à une des
extrémités d’un ressort de masse négligeable, de longueur d au
repos.
L’autre extrémité du ressort est encastré au point A. Tandis qu’en
(b) la masse m est soumise à déplacement d’une distance x suivant
l’axe OX, puis on la lâche. On va constater que la masse m va
osciller autour de la position d’équilibre O.

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Pour écrire l’équation du mouvement, nous devons inventorier les
forces qui agissent sur la masse m. Ici, il y a son poids, la réaction
de la table et la force de rappel.
Le poids et la réaction sont verticales et de sens opposés. Tandis


que la force de rappel, F r , est horizontale. Cette force, c’est elle
qui tend à ramener la masse m à sa position d’équilibre. D’où le
nom de force de rappel. Elle est proportionnelle à la distance x et
est donnée par la formule :

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Fr ~ex = −κx~ex (7)
Où κ représente la constante de proportionnalité (constante de
rappel, constante de raideur du ressort, constante élastique).
La loi ci-dessus où le module de la force est proportionnel à la
distance est appelée la loi de Hooke (Voir chapitre : Propriétés
élastiques des matériaux homogènes et isotropes).

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D’après la deuxième loi de Newton, la loi de Hooke prend la forme :

d 2x
m ~ex = −κx~ex
dt 2
soit
mẍ + κx = 0
ou encore
κ
ẍ + x =0 (8)
m

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Solution générale à proposer est de la forme :

x(t) = a cosωt + b sinωt (9)

La dérivée seconde de (9) conduit à :

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d 2 x(t)
= −ω 2 (a cosωt + b sinωt) (10)
dt 2
= −ω 2 x(t) (11)

(9) et (11) dans (6), on trouve :


r
2 κ κ
ω = ⇔ω= (12)
m m

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D’où la relation (9) sera la solution de l’équation différentielle du
mouvement de l’oscillateur harmonique pour autant que la
condition (12) soit satisfaite. La constante ω est appelée la
pulsation ou la fréquence angulaire du mouvement.
La relation (9) contient deux constantes arbitraires qui a et b qui
sont déterminées à partir des conditions initiales.

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Ces conditions initiales peuvent être connues en donnant
respectivement la position et la vitesse de l’oscillateur harmonique
à l’instant t = 0. En plus, soulignons que la relation (9) peut
encore s’écrire sous une forme beaucoup plus simple :

x(t) = Asin (ωt + φ) (13)

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Il suffit de jeter un coup d’oeil sur les formules suivantes :

sin (x ± y ) = sinx cosy ± cosx siny (14)


cos (x ± y ) = cosx cosy ∓ sinx siny (15)

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Après traitement, on trouve que :

a = A cosφ; b = A sinφ

D’où

b
Arctg φ =
a

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La constante φ est appelée phase du mouvement à l’instant t = 0.
Elle permet de déterminer l’instant où le mouvement atteint son
amplitude maximale. Rappelons-nous que cette amplitude
maximale est donnée par :
p
A = a2 + b 2

La période T étant le temps nécessaire pour effectuer une


oscillation complète, la masse m doit donc se trouver dans la
même position et posséder la même vitesse en t et en t + T .
Comme la période de la fonction est 2 π, on en déduit ce qui suit :

ωT = 2 π

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de sorte que :

ω= = 2 πν (16)
T
Alors, la solution du mouvement harmonique simple s’écrit :

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t
x(t) = A sin 2 π + φ (17)
T
= A sin (2 π νt + φ) (18)

c’est ainsi que dans le cas du ressort, la période et la fréquence


propre (naturelle) seront respectivement données par :

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r
m
T = 2π (19)
κ
r
1 κ
ν = (20)
2π m
Quant a la vitesse et l’accélération de l’oscillateur harmonique,
elles sont respectivement données par :

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dx(t)
v (t) = = ω A cos (ωt + φ) (21)
dt
et
dv (t)
a(t) = = −ω 2 A sin (ωt + φ) (22)
dt

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x(t) = A sin (ωt + φ) (23)

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Equation du mouvement (9)

Dans la solution (23), A l’amplitude du mouvement, ω est la


pulsation (vitesse angulaire) du système. La pulsation ω est reliée à
la fréquence ν :
ω = 2π ν (24)
Tandis que φ, c’est la phase du mouvement à l’instant t = 0.

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Energie dans le mouvement Harmonique Simple
Dans chaque oscillateur harmonique étudié dans le paragraphe
précédent, la seule force qui agit sur l’oscillateur, c’est la force de
rappel, proportionnelle à l’opposée du déplacement.
Rappelons-nous que la force de rappel tend à ramener l’oscillateur
harmonique dans sa position d’équilibre.

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Dans le cas du ressort, cette force s’écrit F = −κx. Le travail
W(A→B) accompli par cette force en déplaçant l’oscillateur de
masse m d’un point A(xA ) vers le point B(xB ) est donné par :
Z B
1 1
W(A→B) = − κ xdx = − κ xB2 − κ xA2 (25)
A 2 2

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La formule (25) montre que le travail W(A→B) ne dépend que des
positions initiale et finale, il est indépendant du chemin suivi.
En physique une force qui jouit de cette propriété est une force
conservative. Par conséquent, on peut lui associer une énergie
potentielle V telle que :

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W(A→B) = −∆ V = − (VB − VA ) (26)
Soit :
1
W(A→B) = VA − VB = κ xA2 − xB2

(27)
2

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En toute généralité, l’énergie potentielle V peut s’écrire avec une
constante arbitraire additive C :
1
V = κ x2 + C (28)
2
Très souvent, en pratique, on pose C = 0. En effet, lorsque x = 0,
le ressort n’exerce aucune force sur la masse et il est donc naturel
de prendre pour convention que l’énergie potentielle est nulle dans
cette configuration. Ainsi, en adoptant cette convention, l’énergie
potentielle associée à la force de rappel du ressort s’écrit :

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1
V = κ x2 (29)
2
L’énergie totale E du système correspond à la somme de l’énergie
cinétique T et de l’énergie potentielle V :

E =T +V (30)

où
1
T = m ẋ 2 (31)
2

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Soit
1 1
E = m ẋ 2 + κ x 2 (32)
2 2
Cette somme est appelée énergie mécanique totale du système. La
seule force qui agit sur l’oscillateur harmonique simple , c’est la
force de rappel. Elle est conservative. Le principe de conservation
de l’énergie stipule la somme de l’énergie cinétique et de l’énergie
potentielle est conservée. Ceci signifie que les énergies cinétique et
potentielle vont évoluer constamment pendant l’oscillation de la
masse de manière à ce que leur somme reste constante (Fig.4).

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Figure: Evolution des énergies cinétique (ligne en pointillé), poten-
tielle (ligne en traits interrompus) et mécanique (ligne en continue)
d’un oscillateur harmonique simple en fonction de la position x.

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Aux points extrêmes (x = A et x = −A), la vitesse ẋ s’annule de
sorte que toute l’énergie mécanique totale est purement
potentielle, soit :
1
E = κ A2 (33)
2
Ce résultat est extrêmement important car il démontre que
l’énergie mécanique totale d’un oscillateur harmonique simple est
proportionnelle au carré de l’amplitude de son mouvement. Au
point (x = 0), l’énergie potentielle s’annule de sorte que l’énergie
cinétique et donc la vitesse est sa valeur maximale :

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1 2
E = m ẋmax (34)
2
Aux points intermédiaires, l’énergie E sera partiellement cinétique
et partiellement potentielle. Comme E demeure constante, on peut
écrire :
1 1 1 1
E = m ẋ 2 + κ x 2 = κA2 = m ẋmax 2
(35)
2 2 2 2

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La figure (Fig.4) montre l’évolution graphique des énergies
cinétique, potentielle et mécanique en fonction de la position de
l’oscillateur harmonique.
p En combinant les relations 33 et 34, on
trouve que ẋmax = κ/m A.
En combinant 32 et 33, on obtient une expression de la vitesse en
fonction de la position :
r r
κ 2 x2
ẋ = ± (A − x 2 ) = ± ẋmax 1 − 2 (36)
m A

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Cette relation montre à nouveau que la vitesse est nulle en x = 0
et maximale en x = ±A Dans le cas du pendule simple, on peut
également associer à la force de rappel une énergie potentielle (voir
exercice). On peut montrer que pour des petits déplacements
angulaires l’énergie potentielle d’un pendule simple est donnée en
terme de la position angulaire θ par :
1
V = m g d θ2 (37)
2
En absence de force autre que le poids effectuant un travail,
l’énergie mécanique du pendule simple sera égale à :

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 2  2
1 dθ 1 1 1 dθ
E = IO + m g d θ2 = m g d θmax
2
= IO
2 dt 2 2 2 dt max
(38)
Nous constatons que l’énergie mécanique du pendule est
directement proportionnelle au carré de l’amplitude de l’oscillation
comme pour le système masse-ressort.

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Phénomènes ondulatoires (10)

Une onde est par définition, une perturbation (un ébranlement, une
déformation) qui se propage de proche en proche dans l’espace.
C’est le cas d’une vibration qui se propage dans un milieu donné.
D’ailleurs, d’une manière générale, presque tous les systèmes en
vibration produisent des ondes. En effet, lorsqu’on jette une pierre
dans l’eau ou lorsqu’on soumet une corde souple, rectiligne,
horizontal à une brève secousse, on observe la propagation d’une
onde.

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Phénomènes ondulatoires (11)

Lorsque deux points d’un milieu où l’onde se propage ont des
vibrations identiques, on dit qu’ils vibrent en phase. On appelle
longueur d’onde λ d’une onde, la distance qui sépare deux points
consécutifs qui vibrent en phase. On généralise alors en disant que
deux points d’un milieu où se propage une onde vibrent en phase,
si la distance qu sépare ces deux points est multiple de la longueur
d’onde λ. La longueur d’onde λ est reliée à la période T . En effet,
la longueur d’onde peut aussi être considérée comme la distance
que l’onde parcourt pendant un temps correspond à période T du
mouvement :
λ=cT (39)
où c est la vitesse de propagation de l’onde.

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Figure: vibrations en phase et en opposition de phase.

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Soulignons que ce phénomène de propagation d’onde a beaucoup
d’applications dans divers domaines de la science. La perturbation
apportée par la source (système oscillateur) met le milieu dans un
état instable qui va à son tour perturber d’autres régions proches
du milieu, donnant naissance à ce phénomène que nous appelons
onde.

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Ces perturbations locales du milieu qui se propagent peuvent être
détectées au moyen des récepteurs appropriés. La source joue un
rôle primordial : Elle impose un certain nombre de caractéristiques
aux ondes qu’elle génère ;
la structure temporelle de la perturbation suit celle du
mouvement de la source. Si par exemple, la source oscille
périodiquement, l’onde possèdera aussi cette propriété ;
le type de déformation du milieu : il est déterminé par le
phénomène physique mis en jeu par la source : un déplacement,
une variation de de pression, un courant électrique,· · ·

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Classement des ondes :
on peut les classer en deux catégories à savoir les ondes
électromagnétiques et les ondes mécaniques. La première catégorie

− →

résulte de la vibration de champs électrique E et magnétique B .
Ce sont de ondes de nature vectorielle et se propagent aussi bien
dans le vide et dans certains milieux matériels. Les ondes
lumineuses constitue un exemple des ondes électromagnétiques.
Une onde mécanique, quant à elle, est un phénomène de
propagation d’une perturbation dans un milieu matériel sans
transport de matière.

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on s’aperçoit que les ondes mécaniques nécessitent un support
matériel pour se propager. en plus, elles sont de nature scalaire. Un
ébranlement le long d’un ressort ou un ébranlement à la surface de
l’eau produisent des ondes mécaniques.

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Ondes transversales et longitudinales :
1 ondes transversales : la perturbation se fait
perpendiculairement à la propagation.
Exemple : soit une longue corde souple, rectiligne, horizontal.
Provoquons sur cette corde (à la main par exemple) une
secousse verticale, vers le haut, à l’une de ses extrémités
(fig.7(a)). Une déformation se propage le long de la corde,
soulevant chacun de ses points, qui retombe ensuite. Les
directions de la propagation et de déformation sont
perpendiculaires (Fig.7(b)).

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1 ondes longitudinales : la déformation se fait dans le sens de la
propagation.
Exemple 1 : Soit un long ressort à boudin tendu, dont les
spires sont équidistantes et immobiles. rapprochons
(comprimons) à la main un groupe de spires, puis
abandonnons les (Fig.6). La déformation imposée à ce groupe
de spires est une compression. Cette déformation est
également transmise sur les autres spires. chacune des spires
atteinte par la déformation subit une attraction vers la région
comprimée qui s’avance vers elle, entre dans le groupe des
spires rapprochées, puis quand la déformation est passée,
reprend sa position initiale et son repos. Les directions de
propagation et de déformations des spires sont parallèles.

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1 Exemple 2 : C’est une onde longitudinale que l’observe quand,
à l’extrémité d’un couloir, on ouvre brusquement une porte. Si
une autre porte est entrouverte à l’autre extrémité de couloir,
elle s’ouvre aussi, mais avec un certain retard dû à la
propagation de la déformation par les couches d’air. Ces deux
exemples illustrent des ondes longitudinales. Dans cette
catégorie, on trouve les ondes sonores et les et les ondes de
compression sur un ressort à boudin.
2 les ondes qui prennent naissance à la surface de l’eau
apparaissent comme un mélange d’ondes longitudinales et
transversales, conduisant à une déformation (déplacement)
circulaire des molécules d’eau.

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Figure: ondes longitudinales.

Figure: ondes transversales.

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Le rôle du milieu - Notion d’impédance La propagation de l’onde
dans un milieu est conditionnée par les propriétés de ce milieu.
On peut chercher à quantifier par exemple l’aisance avec laquelle le
milieu propage une onde sonore. C’est-à-dire la facilité du milieu à
se déformer.
Pour cela, on peut relier la force F en un point à la vitesse v de ce
point et le coefficient de proportionnalité noté Z est appelé
impédance acoustique.

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Ainsi donc, l’impédance acoustique peut encore être définie pour
une onde sonore comme le rapport entre la force (la surpression) et
la vitesse v :
F
Z≡ (40)
v
En pratique, pour une onde sonore plane se déplaçant dans un
milieu, de masse volumique ρ, à la célérité c l’impédance
acoustique peut être calculée par :

Z = ρc (41)

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Pour une onde progressive de la forme f (x − ct) ;
ET
Z = −ρc (42)
pour une onde progressive de la forme g (x + ct) ;

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Z est donc une mesure de la facilité de déformation d’un milieu.
De la relation (40), il est facile de se rendre compte que pour une
force appliquée, plus l’impédance est grande, plus faible est la
vitesse de déplacement du milieu.

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Milieu limité ou discontinu :
C’est un milieu où les propriétés ne sont pas identiques dans toutes
les régions de l’espace qui le composent. Prenons un cas simple où
les propriétes montrent deux régions frontalières distinctes de
l’espace. La vitesse de propagation de l’onde sera différente dans
les deux régions de l’espace ; il en sera de même pour la longuueur
d’onde.

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Les vitesses de propagation étant différentes, les impédances les
sont aussi. Il en résulte que les deux milieux ne vont pas réagir de
la même manière dans la propagation des ondes. Considérons que
ce milieu est composé de deux régions (1) et (2) caractérisé
respectivement par Z1 et Z2 .
La discontinuité va perturber la propagation de l’onde : une partie
va être réfléchie, l’autre partie (transmise) continue sa propagation
dans le milieu 2. Notons respectivement a, r et t les amplitudes
des ondes incidentes, réfléchie et transmise. Si l’onde plane est
perpendiculaire à l’interface entre les deux milieux, on peut
montrer que ce qui suit :

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r Z2 − Z1
= (43)
a Z1 + Z2
et

Z2 − Z1 2
 
Ir
= (44)
Ii Z1 + Z2
It 4 Z1 Z2
= (45)
Ii (Z1 + Z2 )2
Ii = Ir + It (46)

où Ii , It et Ir représentent respectivement les intensités des ondes


incidente, transmise et réfléchie.

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Remarque :
La nature produit de nombreux types de phénomènes ondulatoires.
la lumière est une onde électromagnétique transversale, avec des
variations de champs électrique et magnétique perpendiculaires
l’une à l’autre et perpendiculaire à la direction de propagation.
Le son correspond à une compression ou une dilataion du milieu
traversé dans la direction de propagation et constitue une onde
longitudinale. Les ondes qui prennent naissance à la surface de
l’eau peuvent être considérées comme un mélange d’ondes
longitudinale et transversale, conduisant à un mouvement
pratiquement circulaire des molécules d’eau.

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la vitesse de propagation des ondes
La vitesse d’une onde est appelée célérité. Chaque perturbation
ondulatoire à sa propre origine physique. Pour cela, chaque cas
particulier d’onde donnera lieu à une vitesse de propagation
spécifique.
les ondes électromagnétiques sont particulières dans la mesure où
elles ne requièrent aucun milieu matériel pour se propager. Dans le
vide, ces ondes se propagent à la vitesse de 3 × 108 m/s. Dans un
milieu matériel, les ondes électromagnétiques ont toujours une
vitesse inférieure à celle réalisées dans le vide.

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Le son est une perturbation mécanique qui met en jeu
collectivement un grand nombre de molécules. Ces molécules se
déplacent et peuvent éventuellement entrer en collision au moment
du passage de l’onde. En moyenne, elles ne subissent cependant
aucun changement net de position.
On peut montrer que la vitesse de propagation du son dans la
matière dépend de la manière dont la pression varie si un
changement de densité se produit.

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La vitesse du son dans l’air à 30˚C est 344 m/s. Dans lez solides, le
son se propage avec une vitesse plus grande que celle observée dans
l’air. dans l’aluminium par exemple, elle vaut environ 5000 m/s.
Dans les matériaux solides, des ondes transversales se superposenet
aux ondes longitudinales. Ces deux types d’ondes se propagent à
des vitesses différentes.
Il est important de se rappeler que la vitesse de propagation d’une
onde dépend du type de déplacement qu’elle implique, des
propriétés élastiques du milieu et parfois de la fréquence.

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Pour cela, examinons plus précisément le cas d’une onde qui se
propage sur une corde. Lorsqu’une corde tendue est écartée de sa
configuration d’équilibre, la force de rappel sera proportionnelle à
la tension de la corde.
De plus, on observe qu’une corde massive répond plus lentement à
cette force de rappel qu’une corde légère. Il est donc évident que la
vitesse de propagation c dépend de la tension FT et de la masse
par unité de longueur µ de la corde. La vitesse de propagation est
donnée par l’expression :

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s
FT
c= (47)
µ
La relation (47) donne la vitesse (c) de l’onde transversale qui qui
se propage sur une corde tendue soumise à la tension FT .
Pour une onde longitudinale transmise par un gaz, l’expérience
montre que la vitesse (c) de l’onde est donnée par la relation :

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r
p
c= γ (48)
ρ
où
p : la pression du gaz ;
ρ : la masse volumique du gaz ;
γ = chaleur massique à pression constante 1
chaleur massique à volume constant

1. La chaleur massique d’une substance est mesurée par le nombre d’unités


d’énergie (joules, ou kilocalories) qu’il faut fournir à l’unité de masse de cette
substance pour élever, sous un même état physique, sa température de un degré
Celsius.
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Description Mathématique d’une Onde (sans amortissement)
Pour de raisons de facilités, nous développons cette première partie
en considérant la propagation d’une onde plane (ce qui est
équvalent à un milieu à une dimension) non amortie. C’est donc
une onde progressive.
En effet, une onde est dite progressive si elle se propage
indéfinement dans une direction sans rencontrer d’obstacle.
A une dimension, elle est caractérisé par la vitesse (célérité) c
(dans la direction de propagation x par exemple) et une fonction
ψ(x, t) (supposée scalaire) mesurant la perturbation du milieu au
point d’abscisse x par rapport à la source O, à l’instant t.

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Considérons sans perte de généralité cet exemple classique d’une
déformation transversale se déplaçant le long d’une corde tendue.
En effet, la fonction ψ(x, t) est donnée par la perturbation f (t)
imposée par la source, car chaque point M(x) répète exactement
(puisqu’il n’y a pas d’amortissement) ce qui se passe en O avec un
retard :
x
t= (49)
c
correspondant à une propagation à la vitesse c.

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Donc, en connaissant la fonction ψ(x, t) définissant le
comportement de la source, une onde qui se déplace dans le sens
des x croissants sera décrite par :
 x
ψ(x, t) = f t − (50)
c
Tandis que pour une onde qui se déplace vers les x décroissants est
décrite par la fonction :
 x
ψ(x, t) = f t + (51)
c

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Pour notre étude considérons sans perte de généralités le cas où
l’onde se propage dans le sens des x croissants. En effet, bien que
l’état de vibration est décrit par une fonction de 2 variables,
ψ(x, t), ces deux variables sont corrélées et donc, il suffit de
connaı̂tre f (t), correspondant à l’évolution de la source pour
connaı̂tre l’état de tout point du milieu et à n’importe quel instant.
Pour cela, il est judicieux de considérer les deux points de vue
suivants :

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1er Cas A : on s’intéresse à l’évolution dans le temps d’un
point Mo du milieu, d’abscisse xo . Ce point va être le siège
d’une perturbation en tout identique à celle de la source, mais
retardée :  xo 
ψ(xo , t) = f t − (52)
c
2e Cas B : Ici, on s’intéresse à un instant to précis à l’état
d’ensemble du milieu qui est déformé inégalement suivant la
position x :  x
ψ(x, to ) = f to − (53)
c

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Le premier cas décrit par (52), correspond à l’étude d’un
phénomène local au cours du temps, d’où la fonction ψ(xo , t) qui,
à une translation de temps près, est identique à la fonction f (t) de
la source.
Tandis que le deuxième cas décrit par (53) peut être imaginé
comme résultant d’une photographie de tout le milieu à un instant
to , fait appel à une fonction cette fois de x, ψ(x, to ).
Malgré cette apparente différence de variable, les fonctions
décrivant ces deux situations sont en fait données par la même
fonction f imposée par la source.

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Equation d’onde
Considérons une onde progressive qui se propage dans un milieu à
une dimension dans la direction de l’axe horizontal
OX :ψ(x, t) = f t ± xc . La fonction f est continue et deux fois


dérivable en x et t, alors la fonction ψ(x, t) satisfait à l’équation


aux dérivées partielles :

∂ 2 ψ(x, t) 1 ∂ 2 ψ(x, t)
= (54)
∂x 2 c 2 ∂t 2

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L’équation (54) peut être démontrer facilement, il suffit de se
rendre compte que :
∂ψ 1 x
= ∓ f 0 (t ± )
∂x c c
et
∂ 2 ψ(x, t) 1 x
2
= 2 f 00 (t ± )
∂x c c
;
∂ψ x
= f 0 (t ± )
∂t c
et
∂ 2 ψ(x, t) x
2
= f 00 (t ± )
∂t c
;

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alors
∂ 2 ψ(x, t) 1 ∂ 2 ψ(x, t)
=
∂x 2 c 2 ∂t 2
On alors généraliser dans le à trois dimensions, en disant q’une
grandeur scalaire ψ(~r , t) satisfait à une équation de propagation si
elle est telle que :

1 ∂ 2 ψ(~r , t)
∇2 ψ(~r , t) = (55)
c 2 ∂t 2
où ∇2 = ∆ représente le laplacien. L’équation 55 est appelée
l’équation d’Alembert.

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Onde progressive périodique
Rappelons nous qu’un phénomène variable dans le temps est
périodique avec une période T lorsqu’il se reproduit identique à lui
même aux instants t, t − T , t + T , . . . , t + kT , soit :

f (t) = f (t + kT ); k ∈ Z

Si la perturbation en un point M(x) de l’espace est entretenue et


périodique alors l’onde est dite progressive périodique.
Analyse de la fonction ψ(x, t) dans le cas d’une onde
progressive périodique.

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En point M0 d’abscisse x = x0
x0 x0
ψ(x0 , t ± T ) = f (t ± T − ) = f (t − )
c c
, soit
ψ(x0 , t) = ψ(x0 , t ± T ) (56)
A l’instant t = t0

x x x ∓cT
ψ(x, t0 ) = f (t0 − ) = f (t0 ± T − ) = f (t0 − )
c c c
En posant λ = c T , on abouti à ψ(x, t0 ) = ψ(x ± λ, t0 ), soit

ψ(x, t0 ) = ψ(x ± λ, t0 ) (57)

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Les relations ?? et ??, montrent clairement que l’onde progressive
périodique possède une double périodicité :
Uné période temporelle T ,
Une période spatiale λ = c T , appelée longueur d’onde.

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Exemple : Onde progressive sinusoı̈dale : Un cas particulier
classique important est celui où la fonction f est sinusoidale :

f (t) = A cos ω t (58)

L’état de vibration en un point M d’abscisse x à l’instant t est


donc donné par :
 x h  x i
ψ=f t− = A cos ω t − (59)
c c

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la relation (59) s’écrit habituellement sous la forme :

ψ = A cos (ωt − kx) ; onde se propageant vers les x croissants


(60)
où
ω 2π 2π
k= = = (61)
c cT λ
et la quantité
ωt − kx = φ(x, t) (62)
représente la phase du phénomène vibratoire au point M(x) à
l’instant t. Dans la relation (60), on observe la similarité entre les
variables de temps et de l’espace ;

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temps t pulsation ω période T = ω périodicité temp

espace x nombre d’onde k longueur d’onde λ = k périodicité sp

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Pour terminer, remarquons une onde sinusoı̈dale se propageant vers
les x décroissants à la même vitesse sera décrite par :

ψ = A cos (ωt + kx) onde se propageant vers les x décroissants


(63)
ω
La vitesse de propagation c = k est appelée vitesse de phase.
L’ensemble des points M tels que la phase φ(x, t) = cste forme
une surface appelée surface d’onde.

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Pour une onde plane, ses surfaces d’onde sont des plans. Dans ce
cas, la grandeur scalaire (ou vectorielle) qui se propage ne dépend
que d’une seule coordonnée spatiale, x par exemple, et du temps t.
ψ(x, t) a par conséquent la même valeur, à un instant donné, dans
tous les points d’un plan d’onde, perpendiculaire à l’axe OX .
Dans le cas général, la direction de propagation est définie par le
vecteur d’onde
~k = 2 π ~u ; ~u = (~ex ,~ey ,~ez )
λ
qui est :

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perpendiculaire aux plans d’onde,
de même sens que la propagation,
~k = k = ω = 2 π
c λ

D’où, d’une manière générale, quelque soit la direction

ψ(~r , t) = A cos(ω t − ~k.~r ) (64)

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Onde sphérique : c’est une onde dont la grandeur ψ(x, t) s’écrit :

1 ~r 1 ~r
ψ(~r , t) = f (t − ) + f (t + )
|~r {z c } |~r {z c }
(onde sphérique divergente) (onde sphérique convergente)

Une onde sphérique est obtenue par une superposition de deux


ondes sphériques progressives : l’une divergente, qui se propage
vers l’extérieur en s’amortissant, et l’autre convergente, qui se
propage vers le centre en s’amplifiant.

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Interférences
Lorsque deux ou plusieurs ondes se propagent dans la matière,
l’onde résultante n’est rien d’autre que la somme des déplacements
associés aux perturbations individuelles. Cette propriété est
reconnue sous le nom de principe de linéarité ou principe de
superposition. Ce principe est applicable à tous les phénomènes
ondulatoires.

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En effet, l’onde résultante peut prendre une forme complexe au
moment où les ondes se recouvrent mais chacune des perturbations
individuelles revient à sa forme initiale quand elles se séparent.
Etant donné que les perturbations s’additionnent algébriquement
suivant les signes liés au sens des déplacements des ondes qui se
recouvrent, l’amplitude de l’onde résultante peut être plus grande
ou plus petite que celle des ondes qui se recouvrent.
Cette interaction caractéristique est appelée interférence. Elle
conduit à des nombreux effets intéressants et inattendus.

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ondes stationnaires :
Lorsque des ondes se propagent dans des directions opposées, elles
peuvent se combiner pour former une perturbation qu’on appelle
onde stationnaire. Considérons par exemple la fonction
x

ψ1 (x, t) = f t − c .
Cette fonction représente une onde qui se propage vers la droite.
Alors la fonction ψ2 (x, t) = f t + xc représente une onde qui se
propage en sens inverse, c’est-à-dire vers la gauche.

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On peut supposer que l’onde ψ2 (x, t) est une onde due à la
réflexion de l’onde incidente ψ1 (x, t) sur un plan réflecteur qui
interromp la propagation de l’onde qui se propage vers la droite.
La fonction ψ = ψ1 + ψ2 est également une onde à cause du
principe de superposition.
Ainsi lorsque des ondes se propagent dans des directions opposées,
c’est le cas pour les ondes ψ1 et ψ2 . ψ1 et ψ2 peuvent se combiner
pour former une onde stationnaire.

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Le terme stationnaire signifie que l’application du principe de
superposition conduit à une onde résultante qui paraı̂t immobile.
On observe des points d’interférence destructive appelés noeuds
(Amplitude résultante = 0) et des points d’interférences
constructives appelés ventres (Amplitude résultante est maximale)
qui demeurent à des points fixes.

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Expression Mathématique de la grandeur caractéristique
d’une onde stationnaire
Soient deux ondes progressives ψi (x, t) et ψr (x, t) qui se
propagent le long de l’axe OX . ψi (x, t) est l’onde incidente tandis
que ψr (x, t) représente l’onde réfléchie.

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pour l’onde incidente :
1 Au point O : ψi (0, t) = A cos(ω t − φ1 ) ;
2 Au point M d’abscisse x :ψi (x, t) = A cos(ω t − k x − φ1 )
pour l’onde réfléchie :
1 Au point O : ψr (0, t) = A cos(ω t − φ2 ) ;
2 Au point M d’abscisse x :ψr (x, t) = A cos(ω t + k x − φ2 )
Pour l’onde résultante :
ψ(x, t) = ψi (x, t) + ψr (x, t)

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En utilisant la relation trigonométrique 2 , on peut montrer que
l’expression mathématique de l’onde résultante
ψ(x, t) = ψi (x, t) + ψr (x, t) peut prendre la forme suivante :

ψ(x, t) = 2 A cos(k x + α) cos(ω t − φ) = F (x).G (t) (65)

où
φ1 − φ2 φ1 + φ2
α= et φ =
2 2

A+B
2. cos A + cos B = 2 cos 2
cos A−B
2
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La relation (65) montre que la fonction ψ(x, t) n’est pas de la
forme ψ(x, t) = A cos(ω t ± k x) mais le produit de deux fonctions,
l’une dépendant du temps, l’autre de l’espace : l’onde résultante
n’est donc pas une onde progressive mais une onde stationnaire (le
mouvement a même phase dans tous les points (Fig.8). La figure
(8) montre clairement que :
L’amplitude de la vibration résultante est nulle en certains
points, appelés noeuds de vibration : ils sont distants de λ2 où
λ représente la longueur d’onde du phénomène étudié).
L’amplitude de la vibration résultante est maximale en tous
points situés entre deux noeuds consécutifs ; ces points
appelés ventres sont aussi distants de λ2 .

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Figure: Onde stationnaire.

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ondes complexes et battements
une onde complexe de fréquence ν, c’est la somme de plusieurs
ondes pures :
1 l’onde pure de fréquence ν est appelée l’onde fondamentale et
ν, c’est la fréquence fondamentale ;
2 les ondes pures de fréquences 2ν, 3ν , · · · ,· · · sont appelées
les harmoniques.

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Ainsi donc, toute onde complexe peut être considérée comme une
superposition d’un grand nombre d’ondes fondamentales.
Lorsque deux ondes ayant de fréquences légèrements différentes se
superposent, on constate que l’amplitude de l’onde résultante est
une perturbation rapide qui change d’amplitude au cours du temps.
Cette variation (périodique) de l’amplitude de la perturbation
résultante au cours du temps est appelée phénomène de
battement. Considérons deux ondes de même amplitude et de
fréquence ν1 et ν2 légèrement différengtes :

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ψ1 (x, y ) = A sin(2 π ν1 t − kx) (66)
ψ2 (x, y ) = A sin(2 π ν2 t − kx) (67)

Le principe de superposition donne le déplacement réultant en


utilisant la relation trigonométrique
1 1
sinA + sinB = 2 cos (A − B) sin (A + B)
2 2
ν1 − ν2 ν1 + ν2
ψ(x, t) = 2 A cos(2 π t) sin (2 π t − kx) (68)
2 2

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La superposition de ψ1 (x, y ) et ψ2 (x, y ) donne une onde (68 dont
la fréquence est la moyenne des fréquences de deux ondes
(ν1 + ν2 )/2). Le terme
ν1 − ν2
cos(2 π t)
2
engendre une dépendance de l’amplitude avec le temps entre les
limites 2 A et zéro.
Un battement se produit toutes les fois où le cos est égal à +1 ou
−1, autrement dit deux fois par cycle.
Ainsi donc, la fréquence avec laquelle le battement, notée νbat se
produit est : 2 × (ν1 − ν2 )/2, soit :

νbat = ν1 − ν2 (69)

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Puissance d’une onde sinusoı̈dale progressive.
Pour générer une onde progressive, il faut continuellement fournir
de l’énergie. Considérons par exemple, une main au point A dont
l’oscillation génère une onde sur une corde tendue (Figure (Fig.7).
chaque seconde, la main doit fournir une certaine quantité
d’énergie à la corde pour entretenir l’onde.

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On admet l’hypothèse que la corde est très longue ce qui implique
que l’onde est entièrement absorbée à l’autre extrémité.
Considérons un morceau L de cette longue corde.
Si µ représente la masse volumique de cette corde, alors la masse
m du morceau considéré est m = µ L.
En considérant ce morceau comme un ensemble de particules qui
possèdent chacune un mouvement harmonique simple vertical.

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Nous avons vu précédemment que l’énergie mécanique d’un
oscillateur harmonique simple (système bloc-ressort) de masse m,
de fréquence angulaire ω et d’amplitude A est donnée par
1
m ω 2 A2
2
. Par analogie, l’énergie mécanique du segment de corde de masse
m = µ L sera alors donnée par
1
E= µ L ω 2 A2 (70)
2

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Puissance d’une onde sonore sinusoı̈dale progressive.
Considérons une onde sonore sinusoı̈dale qui se propage dans un
tuyau cylindrique dont l’aire de la section droite vaut S. la masse
de la colonne d’air dans un segment de tuyau de longueur L est
égale à la masse volumique de l’air ρair multipliée par le volume V
de la colonne :
mair = ρair .V = ρair S L. Ainsi la masse linéique de l’air sera
donnée par :µair = mLair = ρairLS L = ρ S
Ainsi pour générer une onde sonore d’amplitude de déplacement
δmax dans un tuyau cylindrique d’aire de section droite S rempli
d’air (ou de tout autre substance) dont la masse volumique est
ρair , il faut fournir une puissance moyenne égale à :
P = 12 ρair S c ω 2 δmax
2 où c et ω représentent respectivement la

vitesse et la fréquence angulaire de l’onde sonore.

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Une application : l’Echographie (41)

La technique de l’échographie utilise la réflexion et la transmission


des ondes ultrasonres élevées (2 MHZ à 15 MHZ) par les différents
milieux du corps. 3 . le principe de l’échographie est utilisé en
médecine pour certains diagnostics comme le suivi du
développement d’un foetus.
l’imagérie échographique permet d’obtenir la visualisation de
multiples organes. les images obtenues sont de type anatomiques et
par conséquent aident le médecin à poser un judicieux diagnostic.

3. Les ondes ultrasonores ont une fréquence supérieure à 20 000 HZ et elles


sont inaudibles par l’oreille humaine
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Une application : l’Echographie (42)

l’echographie Doppler : Elle utilisée en hématologie. Elle permet de


mesurer la vitesse d’un écoulement sanguin si on connait la
variation de la fréquence entre l’onde émise et l’onde reçue. Quand
les ondes ultrasonores sont dirigées vers un vaisseau, on peut
remarquer que ces ondes subissent la réflexion au contact avec les
globules rouges (les érythrocytes) et connaissent aussi un
changement de fréquence proportionnel à la vitesse de l’écoulement
sanguin (celle des érythrocytes).

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Autres applications

Autres utilisations :
L’énergie transportée par les ultrasons peut aussi être utilisée pour
briser les calculs rénaux (solides qui se forment dans les reins et qui
engendrent de vives douleurs). Les calculs sont donc éliminés en
petits fragments sans passer par la chirurgie comme autrefois.
Soulignons aussi que les sons de très basse fréquence sont
également d’une grande utilité pour la prospection en géophysique
(étude de la Terre par les méthodes de la physique).
Les micro-ondes sont des ondes radio très courtes (longueur d’onde
varie entre 1 mm et 30 cm). Elles sont notamment utilisées dans les
fours du même nom (four micro-ondes pour chauffer ou réchauffer
des aliments (elles font vibrer les molécules d’eau qui se trouvent
dans les aliments, ce qui produit un échauffement), ou encore (à
une intensité bien moindre) dans les téléphones mobiles, pour
émettre ou recevoir des appels.

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