Support de Cours L3 Option 1 PR GDR
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RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSİTÉ D’ANTANANARIVO
Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie
Mention Sociologie
Formation Professionnalisante en Travail Social et Développement
Licence professionnelle ou L3
L’ÉDUCATION A L’ÉPREUVE DE LA MONDIALISATION
Intervenant : Prof. Gil Dany RANDRIAMASITIANA
OBJECTIF : à la fin du traitement du module, l’étudiant sera capable d’utiliser à bon escient les outils conceptuels et les modèles théoriques en
Sociologies classique et nouvelle de l’éducation dans divers champs sociaux du développement, de l’administration, des politiques
sociales, du commerce, de la formation à différents niveaux, du contact de cultures et de la communication en tenant compte de la
prégnance de la mondialisation
TECHNIQUE DE TRANSMISSION DES CONNAISSANCES ET SUPPORTS PEDAGOGIQUES : on y privilégie l’approche communicative et
la dimension pragmatique du contenu de formation avec l’utilisation de cours polycopiés (permettant une optimisation des interactions en classe), de
supports audio et / ou audio – visuels et le recours aux conférences – débats et de visioconférences.
TYPES D’ÉVALUATION : compte rendu de lecture, exposés, discussions – débats, restitutions des points forts d’une conférence – débat ou d’une
visioconférence, Présentation et / ou Restitution de documents ou de travaux scientifiques sur powerpoint + Commentaire, contrôle continu,
examen final, test, essais, épreuve orale, simulation, rapport de stage, mini –dossier, Mémoire, Thèse…
ÉTAPES DU COURS :
1/ Partie théorique
2/ Applications (Travaux Dirigés, Exposés et Études de cas)
3/ Evaluations
BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE (à étoffer par les apprenants)
LE CONTENU DE LA FORMATION
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L’éducation est aussi une socialisation méthodique. En fait, il existe en chacun de nous deux
êtres :
- l’être individuel : il est fait de tous les états mentaux qui ne se rapportent qu’à nous-
mêmes et aux événements de notre vie personnelle.
- l’être social : Il est un système d’idées, de sentiments et d’habitudes qui expriment en nous
le groupe ou les groupes différents dont nous faisons partie, telles sont les croyances religieuses,
les traditions nationales ou professionnelles…(idem, p.51.)
L’éducation est une affaire d’Etat du moment que l’éducation est une fonction essentiellement
sociale et doit être soumise à son action, à son contrôle (idem, p.59)
La pédagogie consiste en théories qui sont des manières de concevoir l’éducation (idem,
p.69).Ainsi la pédagogie dépend de la sociologie plus étroitement que de tout autre science.
(idem, p. 92). DURKHEIM pense qu’ « un corps enseignant sans foi pédagogique, c’est un corps
sans âme » (idem, p.121).
1 L’habitus est un ensemble de dispositions acquises, à la fois structurées par le milieu social d’origine et structurant
d’autres pratiques sociales dans le contexte actuel de l’agent. BOURDIEU, P. (1997) Méditations pascaliennes, Paris, Seuil.
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Les Héritiers [BOURDIEU, P. et PASSERON, J-C. (1964), Paris, Minuit] sont des élèves doués
pouvant se permettre un détachement apparent des normes scolaires constituent la figure éponyme
de ce processus de socialisation. Se croyant sujet méritant de l’institution, ils ne sont de fait que le
produit d’une rencontre entre un appareil de sélection sociale arbitraire et une culture de
classe. Ils héritent du capital culturel de leur sa famille. Leur apprentissage scolaire en est
grandement facilité.
Sur les élèves d’origine populaire, l’appareil scolaire exerce une véritable violence symbolique.
Ils vivent alors une véritable acculturation, tant la distance peut être extrême entre leur culture
sociale d’origine et celle de l’école. Si les héritiers ont ainsi la capacité naturelle de comprendre
les règles du jeu, un « sens immédiat du placement » et de la stratégie, les autres sont toujours
en décalage, incapables de dévoiler les « ruses de la domination » et les embûches présentes dans
le jeu scolaire.
Même s’il existe quelques « destins d’exception », les élèves de milieu populaire connaissant la
réussite scolaire ne peuvent inverser la tendance statistique dominante, caractérisée par un fort
différentiel de réussite scolaire en fonction des origines sociales.
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- section de transition ou classe pratique Sections classiques
Tableau 1 : BAUDELOT, C. et ESTABLET, R. (1971)
L’école élémentaire elle- même opère déjà une division le plus souvent inaperçue en produisant
des cursus très différences en fonction de l’âge des enfants.
Les apprentissages eux- mêmes, par exemple ceux de la lecture et de l’écriture, ne peuvent être
simplement invoqués comme des « techniques » dont la maîtrise est difficile pour certains enfants
qu’on taxerait abusivement de « dyslexique ». En réalité, l’école se sert de cet apprentissage
comme d’un obstacle pour produire ces différences en divisant la population qu’elle convoque.
Tout cela divise la société en classes antagonistes et maintient sous une forme idéologique les
rapports de productions existants. Enfin, le rôle des enseignants a semblé non seulement minimisé
mais limité à une contribution involontaire à la perpétuation d’un appareil capitaliste et des
rapports d’exploitation sociale.
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I.6. La perspective de l’expérience scolaire : DUBET, F. et MARTUCCELI , D. (1996a) A
l’école. Sociologie de l’expérience scolaire, Paris, Seuil.
Leurs théories de socialisation scolaire s ‘appuie sur la manière dont les élèves
construisent leur expérience à l’école.
Ainsi, la socialisation scolaire est une expérience. Chaque situation scolaire est caractérisée par
une combinaison particulière de trois logiques d’action :
- logique d’intégration : où l’élève se définit en fonction de son appartenance à une organisation
scolaire mais aussi et surtout au monde de la culture juvénile ;
- logique stratégique : où l’élève agit au mieux de ses intérêts scolaires et
- logique de subjectivation où l’élève est un sujet en construction à distance de deux autres
registres d’action en recherche d’authenticité personnelle.
Ces deux chercheurs mettent l’action sur l’importance du rôle et de la place de la subjectivité de
l’élève dans la construction de son expérience scolaire.
La socialisation scolaire revêt plusieurs formes :
* C’est à l’école primaire que le modèle de scolarisation classique demeure le plus forte la
figure du maître reste centrale, le groupe de pairs enfantins n’étant pas en mesure de contester son
autorité, et la transmission des apprentissages de base n’est guère remise en question.
L’intégration à l’organisation scolaire est la logique dominante ;
* Au collège, au contraire, la contestation de l’ordre scolaire et la remise en question de
l’utilité des études et du travail scolaire est bien plus forte. L’autorité enseignante, la motivation
pour les savoirs deviennent des réalités fragiles, à reconstruire au jour le jour.
* Au lycée, le processus de socialisation s’appuie bien d’avantage sur les préoccupations
stratégiques des élèves qui tentent de conférer utilité ou intérêt à leurs études, en tension parfois
avec une culture juvénile vécue dans les murs de l’institution mais sans grand rapport avec la
culture scolaire.
Enfin à l’Université, malgré des variations selon les filières, l’intégration est faible, la stratégie
reste importante et la subjectivation devient centrale qui ce soit dans le rapport aux savoirs ou
dans la construction de la personnalité adulte.
Toutefois, ce processus n’est pas identique selon les classes sociales.
A l’école, pour les élèves des milieux populaires, l’éloignement de la culture scolaire de leur
propre univers social peut faire de la socialisation une série d’épreuves, tant les différents registres
d’action sont difficiles à combiner.
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Au pire, certains élèves préfèrent l’appartenance au groupe des pairs contre l’adhésion aux
normes scolaires et s’enferment dans une logique d’indiscipline qui leur permet de s’affirmer
personnellement.
Au contraire, l’harmonie préalable de l’univers des classes moyennes et de l’univers scolaire
conduit à une gestion plus intégrée de l’expérience. L’école leur donne la possibilité de
s’affirmer comme sujets de leur socialisation en conciliant projets scolaires et d’avenir et vie
adolescente.
Le cancre de la couche moyenne se retrouve alors dans une position très inconfortable, d’abord
pace qu’il s’appuie moins, comme le mauvais élève de milieu populaire sur l’univers des « copains
» et de quartier, et ensuite parce qu’il est amené à intérioriser fortement un verdict scolaire
d’adolescent.
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dispensé ; d’autre part, le souci de l’efficacité, voire du rendement scolaire, a affecté différents
acteurs du système éducatif, au premier desquels les parents de plus en plus préoccupés, lorsqu’ils
disposent des informations suffisantes et des moyens matériels, de faire fréquenter à leur enfant un
établissement qui le conduirait plus sûrement à la réussite.
Les établissements diffèrent selon la composition sociale de leur public et qu’on ne saurait
comparer un établissement à recrutement bourgeois de centre ville et un établissement à
recrutement populaire de banlieue. De même, on peut prendre en compte,
- les différences de taux de retard scolaire
- les différences de mobilisation des enseignants - le « climat » de tel ou
tel établissement.
DURUT – BELLAT, M. et HENRIOT – VAN ZANTEN, A. (1992) Sociologie de l’école, Paris, A.
Colin, p. 104
Des données ministérielles françaises mettent en évidence de telles différences au
niveau d’un échantillon de 259 lycées publics en 1990 – 1991. Un lycée performant mène au
moins 76 élèves (sur 100 en classe de seconde) au niveau du baccalauréat ; à l’opposé, un lycée
peu performant en mène seulement 45. Paradoxalement, des lycées accueillant des élèves plus
âgés et moins favorisés peuvent offrir un meilleur service. (cf par exemple GRISAY, A.1990).
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entre le conformisme scolaire des fils d’employés et la résistance potentielle des enfants
d’ouvriers à la culture de l’école (SIROTA, R. 1998, L’école primaire au quotidien).
Si la distance spatiale entre le maître et les élèves est, selon ROSENTHAL, R. et JAKOBSON,
L. 1975, Pygmalion dans la classe, Paris, Casterman, grande, les élèves qui sont assis plus loin
de lui reçoivent moins de gestes et de sourires, leurs réponses sont moins valorisées, moins
retravaillées. Ainsi, les comportements des enseignants influencent ceux des élèves. De même, ses
styles de communication pédagogique influent sur la nature et la fréquence des interactions
verticales et horizontales.
Pour CHERKAOUI, M. 1979, Les paradoxes de la réussite scolaire, Paris, P.U.F, seule
l’ancienneté dans la carrière semble exercer un certain effet sur l’efficacité enseignante d’abord
positif puis négatif après un certain nombre d’années.
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« saisir le savoir véhiculé par l’enseignement, non pas comme une entité absolue et
douée d’une valeur intrinsèque mais comme une construction sociale et un enjeu
social, comme ce qui est produit dans une arène institutionnelle et constitue le résultat
précaire d’interactions et d’interprétations négociées entre les groupes (enseignants,
élèves, etc .) aux perspectives divergentes » (FORQUIN, op.cit.)
Quant au problème du curriculum caché (hidden curriculum), il faut souligner que les situations
scolaires ne deviennent véritablement conflictuelles que lorsqu’il n’y a pas de connivence
culturelle tacite entre les savoirs transmis et les élèves. Si cette connivence, indispensable,
disparaît, les élèves ne connaissent pas tous les présupposés, les sous entendus, les allant – de
– soi jamais énoncés explicitement mais néanmoins nécessaires pour comprendre le langage
scolaire.
Spécialiste de la sociologie du curriculum, FORQUIN, J-C définit le curriculum scolaire comme
suit :
« Un curriculum scolaire, c’est tout d’abord un parcours éducationnel, un ensemble
suivi d’expériences d’apprentissage effectuées par quelqu’un sous le contrôle d’une
institution formelle au cours d’une période donnée. Par extension, la notion désignera
moins un parcours effectivement accompli qu’un parcours prescrit par une institution
scolaire, c’est – à – dire un programme ou ensemble de programmes
d’apprentissages organisés en cursus. (Ainsi le terme également difficile à traduire de
curriculum développement désigne généralement les processus méthodiques
d’élaboration et d’implantation des programmes et cursus d’enseignement)
FORQUIN, 1984 : 213.
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Malheureusement, l’alphabétisation n’a pas été reprise dans les objectifs du millénaire (OMD).
Les Nations Unies ont consacré en 2003 une Décennie (2003 – 2012) qui est étroitement liée
à l’Education Pour Tous et qui est conduite et coordonnée par l’UNESCO, vise à mobiliser
des efforts plus soutenus à l’échelle nationale et internationale pour réaliser l’objectif de
DAKAR, réduire de moitié les taux d’analphabétisme d’ici à 2015.
Réalisations
Programme conjoint Gouvernement Malgache-Système des Nations Unies pour la promotion de
l’EPT : mise en place en 2001 afin de promouvoir l’éducation pour tous, notamment
l’alphabétisation.
Principales réalisations :
- développement et expérimentation de méthodes d’apprentissage de l’alphabétisation
respectivement pour les adultes (Alphabétisation Fonctionnelle Intensive pour le Développement
ou AFID) et les adolescents (ASAMA, Ambohitsoratra) ;
- développement et adoption de la Politique Nationale de l’Alphabétisation et de l’Education des
Adultes ;
-définition d’un référentiel commun des acteurs sur la conduite des actions d’alphabétisation ;
- développement de Stratégie Nationale sur l’Alphabétisation en vue de la mise à l’échelle.
*Taux d’analphabétisme :
- EPM 2005: pour les 15 – 45 ans = 1 970 218 soit 25,1 %
- EDS 2003 – 2004: pour les 15 – 45 ans = 3 117 117 soit 39,5 % (ces chiffres englobent ceux qui
ne savent pas du tout lire et ceux qui savent lire avec difficulté) *Répartition selon le sexe :
- EPM : Hommes : 848 945 (22,5 %) Femmes :1 121 273 (27,2 %)
- EDS Hommes : 1 494 315 (38,7 %)
Femmes : 1 622 862 (39,4 %)
*Répartition régionale
En ce qui concerne les bénéficiaires, au niveau national, il n’y a pas encore de système de collecte
très élaboré des réalisations sur l’alphabétisation. Une expérimentation d’un système de collecte
d’informations sur l’alphabétisation a été initiée en 2007 mais celui-ci mérite encore d’être
amélioré.
En attendant, un tableau des réalisations du Programme conjoint de 2002 à 2006 est disponible et
peut servir de référence :
A n n é e s
Activités Nombre de
2002-2003 2003-2004 2004-2005 2005-2006 Total
Sites 259 140 165 89 653
AFI-D Apprenant 7.692 4.669 5.741 3.092 21.194
Classe 7 8 0 15
ASAMA Apprenant 114 116 0 230
Classe 94 8 24 41 167
Ambohitsoratra Apprenant 1.752 146 441 820 3.159
Formation Technique Classe 59 47 62 168
Apprenant 869 808 1.107 2.784
Animateurs de sites Nombre 54 28 33 8 123
Alphabétiseurs Nombre 453 245 288 85 1.071
Classe 353 155 197 130 835
ENSEMBLE Bénéficiaires 9.444 5.798 7.106 5.019 27.367
Tableau 3 : EPM 2005
D’autres données globales et assez limitées sur l’alphabétisation sont actuellement disponibles,
malgré que celles-ci ne soient pas représentatives de toute l’île. Voir en annexe.
* Avy amin’ny Minisiteran’ny Mponina sy ny fiaraha-miasany amin’ireo fikambanana samihafa toy ny DVV
International. Maro ireo tahirin-kevitra natonta teo anelanelan’ny taona 1997-1998 izay nahitana boky ho an’ny
Mpianatra olon-dehibe, Mpampianatra ary fitaovana maro enti-mampianatra sy manao fizohiana.
* Ny SMT na « Sambatra ny Mahavaky Teny » (stratégie de la Société Biblique Malgache) izay mifototra indrindra
amin’ny fampielezana ny baiboly.
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* Ny APEL na « Alphabétisation pour la Promotion de Environnement Lettre » izay efa nisy hatramin’ny taona 1997
tao amin’ny Faritra Atsimo Andrefana Toliara ary mampiasa ny fitenim-paritra amin’ny fanatanterahana ny
FMTMM.
* Ny paikady novolavolain’ny DAEA na « Direction de l’Alphabétisation et de l’Education des Adultes » ny taona 2001-
2002 tao anatin’ny IPPTE ary nampiharina tao amin’ny faritr’i Farafangana.
* Ny REFLECT izay novolavolain’ny DVV International sy ny Aide et Action nanomboka ny taona 2004.
*…..mbola maro no tsy voatanisa eto noho ny tsy fahampian’ny fanangonana ny torohay eto Madagasikara.
* Ny VOZAMA na « VOnjeo ny ZAza Malagasy » natao ampianarana sy ampidirana ny ankizy ao amin’ny T2 izay
nampiharina indrindra ao amin’ny Faritra Matsiatra Ambony sy Amoron’i Mania.
* Ny metodolojia ASAMA na « Asa » izay mitodika amin’ny zaza 12-17 taona ary manomana ny mpianatra hiatrika
ny fanadinana famaranana ny taona faha 5 ao amin’ny ambaratonga voalohany mandritra ny taona iray. AFI-D
ampiharina amin’ny zaza ny ASAMA ary efa ampiharina amin’ny tobim-pampianarana maro hatramin’ny taona
2000.
* Ny metodolojia AMBOHITSORATRA dia mampianatra mamaky sy manoratra roa volana ny ankizy kely ary
manisa amin’ny alalan’ny lalao.
- Saika ao anatin’ny « actions pilotes » avokoa izy rehetra ireo.
- Saika « centralisées sy individualisées » miainga avy amina rafitra mpitantana iray ny fitantanana azy rehetra ireo. -
Saika an’ny rafitra manatanteraka na mitantanana azy ny paikady sy ny metody.
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l’espace
Apprentissage Classique Assisté par ordinateur EAD
Relation maître-élève
Statut du transmetteur du savoir Personne ressource Accompagnateur, tuteur
Supports pédagogiques Classiques : tableau noir, craies, Gadgets électroniques : livres
tables bancs … électroniques, appareils
numériques, etc.
Politique éducative nationale et par rapport au projet de Diktat des bailleurs de fonds : EPT,
société Redoublement zéro …
Citoyen - Citoyen du terroir - Citoyen du monde
- Opérationnalité locale - Reconversion
- Mono compétence - Pluri-compétence
Education et réseaux sociaux - Famille, lignage … Réseaux sociaux : forts, larges,
- Milieu scolaire, groupe des internationaux
pairs, localité d’implantation
Lien - Communautaire - Sociétal, social
- Consensuel - Simulé
- Réel - Virtuel
Socialisation - Groupes primaires - Socialisation secondaires
- Instances traditionnelles - Médias
de
socialisation
Autonomisation - Réussite - Effective
Tableau 4 : Par nous – mêmes
Communautaires Décommunautarisés
Passifs Enclavés Retranchés
Actifs Connectés Branchés
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Tableau 5 : DOLLFUS, O., GRATALOUP, C. et LEVY, J. (1999)
Pour conclure, nous disons avec SEMBEL et BARRERE que la vitalité de la sociologie
de l’éducation n’a d’égale que l’importance octroyée à l’école aujourd’hui, qu’il s’agisse - de
souder la nation ;
- d’intégrer de nouvelles générations ;
- de former une main - d’œuvre ou
- de mettre en place des politiques de lutte contre les inégalités sociales.
Hier comme aujourd’hui, même avec des modalités différentes, l’école, l’éducation3 et
l’illettrisme sont toujours au cœur des débats politiques et de société. Les pays du sud dont
Madagascar fait partie ont intérêt à porter une attention particulière aux problèmes de l’éducation
formelle, informelle et non formelle. L’éducation est, faudrait – il le rappeler, un des leviers
principaux du développement4.
3 Y compris l’éducation spécialisée : « L’éducateur spécialisé est impliqué dans une relation socio-éducative de
proximité inscrite dans une temporalité. Il aide et accompagne des personnes, des groupes ou des familles en
difficulté dans le développement de leurs capacités de socialisation, d’autonomie, d’intégration, et d’insertion ».
Arrêté du 20 juin 2007, relatif au diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé in FLEURY, C., GOURSOLAS BOGREN, N.
et ABCHICHE, B. (2014) Educateur spécialisé, Paris, Foucher, p.10.
En outre, il est important de connaître les valeurs fondamentales de la profession : bienveillance, autonomie et
universalisme ; puis les qualités et les compétences relationnelles prisées chez les éducateurs sont les suivantes : le
sens de l’écoute et de la communication avec les usagers ainsi que l’équipe pluridisciplinaire – l’empathie – la
capacité à remettre en cause ses pratiques – la flexibilité – le sens de l’observation – la discrétion et le respect
du secret professionnel – la curiosité – la rigueur (exactitude, précision, logique inflexible) – la patience – la
persévérance. FLEURY, C., GOURSOLAS BOGREN, N. et ABCHICHE, B. (2014), op.cit., p.18 – 19.
4 Voir RANDRIAMASITIANA G.D « Forces et Faiblesses du système éducatif malgache durant la première
décennie de l'indépendance» présentée lors du Colloque National et International "LES SOCIÉTÉS DU SUD –
OUEST DE L'OCÉAN INDIEN DANS LES ANNÉES SOIXANTE" du 08 au 09 Octobre 2001 à Saint – Denis, Île de
La Réunion et publiée dans Revue Historique des Mascareignes, numéro 4, 2002, Clamecy, Association
Historique Internationale de l’Océan Indien, La Réunion, p. 43 – 66. Revue à comité de lecture
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