Chapitre 1 Introduction A L'hydrologie Juil2021

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UL – ENSI - GEC370-HYDROLOGIE

CHAPITRE 1

INTRODUCTION A LA SCIENCE HYDROLOGIQUE

Table des matières :


1.1. Généralités.................................................................................................................................................... 2
1.2. Définition de l’hydrologie ............................................................................................................................ 3
1) La subdivision de l'hydrologie suivant l'espace physique où l'eau est confinée : ............ 4
2) La subdivision de l'hydrologie suivant la séquence des recherches scientifiques : .......... 4
3) La subdivision de l'hydrologie suivant les sujets de recherches : .......................................... 4
1.3. Les domaines d’application de l’hydrologie ................................................................................................ 5
1.3.1. L’hydraulique urbaine ...................................................................................................................... 5
1.3.2. Les aménagements hydro-électriques............................................................................................... 5
1.3.3. L’hydraulique agricole ..................................................................................................................... 5
1.4. Le cycle hydrologique .................................................................................................................................. 6
1.5. La ressource eau ........................................................................................................................................... 7
1.5.1. La ressource naturelle....................................................................................................................... 7
1.5.2. L'agent dynamique............................................................................................................................ 8
1.6. Le bilan hydrologique................................................................................................................................... 8
1) Détermination des volumes d'entrée (disponibilité dans le tableau). ......................................................... 10
2) Détermination des volumes de sortie (Besoin en eau dans le tableau)....................................................... 11
3) Détermination du volume d'eau VB ........................................................................................................... 12

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1.1. Généralités

La disponibilité de l'eau est une condition essentielle au développement


socio- économique de toute communauté. Les grandes civilisations ont été
établies à proximité des points d'eau (rivière, lacs, mers), là où l'accès à l'eau
était facile.

Le premier souci de l'homme fut d'abord l'exploitation de la ressource,


son transport et sa distribution. Plus tard, l'homme a senti le besoin de la
transformation de l'énergie de cette ressource en énergie mécanique ou
électrique. Il n'existait pas alors de problèmes de quantité ou de qualité. Ceci
explique le développement de l'hydraulique au détriment de l'hydrologie qui
n'a vraiment connu son essor qu’au milieu du 20e siècle.

Cependant, déjà Léonard de Vinci (1452-1519) avait étudié, d'une façon


assez simpliste, le cycle hydrologique, mais ses recherches ne furent pas
continuées au cours des années suivantes.

Au Moyen-Âge, on croyait que le volume d'eau qui ruisselait était égal à celui
de la précipitation. Or, en 1650, le Français Perrault découvrait, dans
une étude sur la Seine, que le volume annuel d'eau transporté par ce fleuve
représentait 1/6 du volume annuel de précipitation.

Malgré ces contradictions évidentes avec les anciennes croyances, l'hydrologie


restait le parent pauvre des sciences naturelles.

Avec le développement industriel des années 1870, les gens ont été forcés de
changer les disponibilités naturelles que leur offraient les cours d'eau. On s'est
aperçu qu’avec certaines structures, on pouvait augmenter le potentiel
mécanique ou quantitatif de certaines rivières. Commence alors l'époque des
réservoirs, mais leur but premier était la création d'une hauteur de chute
additionnelle pour la production d’énergie électrique. Encore là, l'hydrologie
occupait le dernier échelon parmi les autres sciences.

Il a fallu attendre jusqu'à 1912 avant que le professeur King n'offre, à


titre expérimental, le premier cours d'hydrologie à l'université de Michigan.

Le développement industriel et social du milieu du 20 e siècle ont obligé


ingénieurs et planificateurs à penser sérieusement à l'éventualité d'une
pénurie d'eau dans l'espace et dans le temps. Au fur et à mesure que des
besoins nouveaux exigeaient des volumes d'eau de plus en plus grands et que
la pollution industrielle faisait son apparition, accompagnée des nouvelles
nécessités récréatives, les gens comprirent l'urgence d'une étude approfondie
de la gestion de la ressource eau afin d'assurer et de planifier de façon
rationnelle son utilisation optimale pour les années à venir.

Durant les dernières décennies du 20 e siècle, la problématique des


changements climatiques n'a fait qu'ajouter aux incertitudes dans la gestion
de la ressource eau.

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En l'an 2000, le rapport mondial sur le développement humain du PNUD


faisait ressortir le chiffre de 1,1 milliard de personnes qui n'ont pas accès à
l'eau potable.

En 2002, au sommet du développement durable de Johannesburg, il a été


proposé de réduire de moitié la population qui n'a pas accès à l'eau
potable et à l'assainissement.

1.2. Définition de l’hydrologie

Le Conseil Américain pour la Science et la Technologie avait donné de


l'hydrologie, la définition suivante :

« L'hydrologie est la science qui étudie les eaux terrestres, leur


origine, leur mouvement et leur répartition sur notre planète, leurs
propriétés physiques et chimiques, leurs interactions avec
l'environnement physique et biologique et leur influence sur les
activités humaines ».

Avec cette définition, la diversité des sujets que doit traiter l'hydrologie a
amené plusieurs hydrologues à proposer divers systèmes de classification de
ses subdivisions. Debski, en 1949, a proposé la classification présentée à la
figure 1.1.
a) hydrométéorologie

Figure 1.1: Division de l'hydrologie

Suivant cette classification, l'hydrologie peut être divisée suivant trois critères :

• l'espace physique où l'eau est confinée ;


• la séquence des recherches scientifiques ;
• les différents sujets de recherches.

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1) La subdivision de l'hydrologie suivant l'espace physique où l'eau est confinée :

a) Hydrométéorologie Etude des phénomènes météorologiques ayant une


relation directe avec l'hydrologie

b) Potamologie Etude des eaux de surface (fleuves, rivières,


torrents et ruisseaux)
c) Limnologie Etude des lacs

d) Océanographie Etude des océans

e) Pédohydrologie Etude de l'eau dans la zone aérée du sol

f) Géohydrologie Etude des eaux souterraines

2) La subdivision de l'hydrologie suivant la séquence des recherches scientifiques :

a) Hydrométrie Etude de l'observation et de la mesure de l'eau et


de ses caractéristiques

b) Hydrographie ou Description géographique, régionale ou


Hydrologie descriptive monographie des phénomènes hydriques

c) Hydrologie scientifique Recherche des causes et des conséquences de


ou pragmatique phénomènes hydriques et de leurs
relations fonctionnelles

3) La subdivision de l'hydrologie suivant les sujets de recherches :

a) Hydrologie intégrale Etude des problèmes de circulation et de


mouvement de l'eau en nature

b) Cryologie Etude des phénomènes hydrologiques concernant


la glace
c) Glaciologie Etude de la formation du mouvement et des
caractéristiques des glaciers
d) Crénologie Etude des sources

e) Hydrochimie Etude des propriétés chimiques de l'eau

f) Biohydrologie Science de l'eau sous l'aspect de


l'environnement biologique

La complexité de la science hydrologique fait que cette dernière fait appel a


beaucoup d'autres disciplines scientifiques dont les plus importantes sont :
l'hydraulique, la physique, les mathématiques, la statistique, l’informatique,
la géologie, la géographie, l'économie.

Depuis le milieu du 20e siècle, la tendance dans l'étude des phénomènes


hydrologiques est de présenter cette science sous deux formes :

• l'hydrologie paramétrique ;
• l'hydrologie stochastique.

L'hydrologie paramétrique étudie les phénomènes hydrologiques en


considérant uniquement les relations de cause à effet ; ces phénomènes sont
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étudiés suivant des lois physiques ou analytiques rigides.

L'hydrologie stochastique étudie les phénomènes hydrologiques en


considérant l'aspect aléatoire des variables décrivant ces phénomènes.

Il est important de signaler que très peu de phénomènes hydrologiques


peuvent être étudiés uniquement sous l'une des formes présentées ci haut.

1.3. Les domaines d’application de l’hydrologie


1.3.1. L’hydraulique urbaine

L'étude et la réalisation des ouvrages de fourniture de l'eau aux populations


des villes et de l'évacuation des eaux usées exploitent énormément les
principes de l'hydraulique et de l'hydrologie, particulièrement en ce qui
concerne :

• la recherche de l'eau (les captages, l'hydraulique des puits et des


prises d'eau en rivière, etc.) ;
• les adductions d'eau (calcul des canalisations) ;
• les distributions d'eau (station de pompage, réseaux de conduites, etc.) ;
• l'évacuation des eaux usées et des eaux pluviales (calcul des égouts).

1.3.2. Les aménagements hydro-électriques

Les problèmes hydrauliques qui se posent à leur propos sont très divers,
lis concernent :

• les barrages (dimensionnement de l'ouvrage, ensablement et


envasement, calcul des courbes de remous, etc.) ;
• les prises d'eau ;
• le transport solide ;
• les canaux, conduites ou galeries d'amenée ou de fuite
• les cheminées d'équilibre et les anti- béliers ;
• les ouvrages de décharge et les évacuateurs de crues ;
• les dissipateurs d'énergie ;
• etc.

Dans l'analyse de ces problèmes, l'hydraulique exploite les résultats des


études hydrologiques.

1.3.3. L’hydraulique agricole

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Tout comme dans le cas de l'hydraulique urbaine, l'hydraulique agricole


s'intéresse à la fourniture de l'eau aux plantes ainsi qu'à l'assainissement
du milieu agricole.

La fourniture de l'eau pour les cultures pose divers problèmes dont entre
autres :

• La recherche et le captage de l'eau ;


• Le stockage de cette eau (barrage, réservoir, stockage dans le sol ou
barrage souterrain) ;
• La distribution de l'eau aux plantes (les techniques d'irrigation
sont diverses).

C’est également en hydraulique agricole que les solutions aux problèmes de


drainage des sols agricoles sont analysées. Ici aussi, l'hydraulique doit faire
appel aux connaissances hydrologiques pour résoudre ces problèmes.

1.4. Le cycle hydrologique

L'eau dans la nature est en constante circulation et subit des changements


d'état. L'importance de ses mouvements fait de l'eau le principal agent
de transport d'éléments physiques, chimiques et biologiques.

L'ensemble des processus de transformation que l'eau subit dans la


nature s'appelle le "cycle l'hydrologique". Les figures 1.2 et 1.3 montrent
deux formes de représentations du cycle hydrologique.

.
: D.M. GRAY (1972 ; page 1.4)

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Le cycle hydrologique est donc le processus par lequel l'eau est transportée
1'océan à l'atmosphère, de l'atmosphère sur le continent et du continent à
l'océan.

1.5. La ressource eau

En hydrologie, l'eau présente deux facettes bien différentes. Elle peut être
considérée comme :

• une ressource naturelle ;


• un agent dynamique.

1.5.1. La ressource naturelle

Une ressource est un élément naturel utilisable par l'homme à certaines fins.
Comme exemple, on peut citer le pétrole, l'air, le phosphate, l'eau, etc. II existe
deux types de ressources naturelles :

• les ressources naturelles renouvelables (avec ou sans point critique) ;


• les ressources naturelles non renouvelables.

Une ressource est renouvelable sans point critique lorsque son volume total
disponible reste inchangé dans le temps, indépendamment des conditions de
son utilisation.

Une ressource est renouvelable avec un point critique lorsqu'elle peut


disparaitre ou que son volume total disponible diminue avec le temps, compte
tenu des conditions de son utilisation.

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L'eau est une ressource naturelle renouvelable sans point critique lorsqu'on
considère le volume total d'eau existant sur la terre. En effet, le volume total
d'eau sur terre ne varie pratiquement pas. Par contre, l'eau est une ressource
naturelle renouvelable avec point critique lorsqu'on considère un volume d'eau
restreint comme un lac ou une nappe d'eau souterraine. Les conditions
d'utilisation des eaux d'un lac ou d'une nappe peuvent les faire disparaitre ou
les rendre inutilisables par l'homme.

1.5.2. L'agent dynamique

On appelle "agent dynamique" tout élément en mouvement permanent ou


discontinu, sous l'effet d'une force extérieure. L'eau sur terre (eau de surface
ou eau souterraine) se met en mouvement sous 1'effet de trois forces
principales :

• la gravité ;
• les vents ;
• 1'attraction des astres (en particulier la lune).

Le caractère dynamique de l'eau est le principal responsable des problèmes


d'érosion, de sédimentation, d'inondation etc.

1.6. Le bilan hydrologique

Comme le volume total d'eau sur terre est pratiquement constant, le cycle
hydrologique global peut être considéré comme un système ferme pour lequel
il n'y a ni entrée ni sortie d'eau. Cependant, il existe plusieurs sous-systèmes
hydrologiques ouverts (espaces de référence plus restreint) qui sont justement
ceux que l’ingénieur est généralement amené et analyser. A ces sous-systèmes,
on peut appliquer le principe de la conservation de la masse en considérant la
ressource eau : c'est le bilan hydrologique,

L'expression générale du bilan hydrologique s'écrit

𝐝𝐒
𝐈−𝐎=
𝐝𝐭
Avec,

S — emmagasinement d'eau dans le système;


I = entrées d'eau par unité de temps ;
O = sortie d'eau par unité de temps ;
dS/dt = variation de l'emmagasinement d'eau par unité de temps.

La figure 1.4 présente le schéma de principe pour l’application du bilan


hydrologique.

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Figure 1.4 : Schéma d'un système hydrologique ouvert.


Légende :

Le bilan hydrologique à la surface du sol pour un intervalle de temps ∆t est :


A la surface (eau de surface) : A l’intérieur (eau souterraine) :
P+R1 - R2 + Rg - E - T - I = ∆S I + G - G - E -T -R = ∆S
s s s 1 2 g g g g

Le bilan hydrique de tout le sous - système hydrologique pour un intervalle de


temps ∆t s'exprime globalement par :

P- (R -R ) - (E + E ) - (T + T ) - (G – G ) - A (S + S )
2 1 s g s g 2 1 s g

Les paramètres du bilan hydrologique sont généralement exprimés en unité de


longueur par unité de surface.

Sous cette forme, l'application de la méthode du bilan hydrologique dans le


cadre des études pratiques est limitée par les difficultés inhérentes à
réévaluation quantitative des variables de l'équation. Elle est généralement
utilisée dans le cadre des travaux de recherche pour des périodes relativement
grandes : quelques mois à une année.

L'équation du bilan hydrologique sous sa forme la plus simplifiée peut


s'exprimer de la façon suivante :

∆S = Ve - Vs
Avec,

∆S = variation de 1'emmagasinement (m 3) d'un réservoir ;


Vs = somme des volumes sortant du réservoir (∑Q s∆t) ;
Qsi = différents types de débits sortant du réservoir ;
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Ve = somme des volumes entrant dans le réservoir (∑Q s∆t) ;


Qei = différent type de débits entrant dans le réservoir ;
∆t = intervalle de temps utilise dans l'établissement du bilan (heure, jour,
Semaine, mois, année).

Exemple :

On se propose de faire l'adduction en eau d'un gros village de 6 000 habitants


en construisant un barrage sur une rivière. La consommation journalière de
la population est estimée à 75 1/j/hab. Les autres besoins moyens mensuels
du village sont globalement estimés à 125 % de la consommation mensuelle
de la population.

Les pertes dans le réservoir (évaporation, infiltration, etc.) crée par le barrage
représente 20 % du volume total du réservoir. Les résultats de l'étude
statistique des débits minima de la rivière sont dans le tableau suivant :

Tableau 1.1: Données hydrométriques du cours d'eau

Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin


Nombre de jours 31 28 31 30 31 30
Débits (m3/s) 0,000 0,001 0,003 0,007 0,150 0,200

Mois Juillet Aout Septembre Octobre Novembre Décembre


Nombre de jours 31 31 30 31 30 31
Débits (m3/s) 0,100 0,003 0,040 0,070 0,002 0,001

Déterminer le volume minimum du réservoir devant garantir les besoins en


eau du village.

Solution :

Données du problème :

• Population : 6 000 hab ;


• Consommation : 75 1/j/hab ;
• Intervalle de temps ∆t : le mois avec «n» nombre de jours (d'après les
données de Débit) ;
• Autres besoins:125 % de la consommation de la population totale ;
• Pertes : 20 % du volume total du réservoir .

Pour résoudre un tel problème, on dresse un tableau de bilan dans lequel


figurent les différents types de volumes d'entrée et de sortie ainsi que leurs
sommes pour chaque intervalle de temps (le mois dans le présent cas) voir
tableau de la page suivante.

1) Détermination des volumes d'entrée (disponibilité dans le


tableau).

Etant donné que les volumes d'entrée sont uniquement constitu6s du débit
du cours d'eau, on a :
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Ve = Qe-∆t

Avec,

• Qe (m3/j) = q (m3/s). 3600 s/h. 24h/j


• Qe = 86 400 q (m3/j)
• Ve = Qe(m3/j). n (j/mois)
• Ve = 86400 n.q (m3)
• Ve est alors le volume d'eau que le cours d'eau apporte dans le réservoir
durant chaque mois considéré.

N.B. S'il y avait plusieurs sources d'approvisionnement (forage par exemple),


il aurait fallu calcule le volume d'entrée de chacune des sources et Ve serait la
somme des volumes d'entrée des différentes sources d'approvisionnement.

2) Détermination des volumes de sortie (Besoin en eau dans le


tableau)

Pour chaque mois, le volume de sortie est la somme des différents besoins (m3)
tels que :

• consommation de la population ;
• les besoins des industries;
• les besoins des commerces;
• etc.

Dans le présent exemple les seuls besoins et calculer sont constitués de la


consommation de la population. Les autres seront estimes à partir de ce
résultat.

Tableau 2 : Bilan d'exploitation du réservoir

Disponibilité Besoin Différen Variation de


Nbre
de ce l'emmagasinement
Mois en eau (m3)
jour
Q V (m3)
s 1ère année 2ème année
(m3/s) (m3)
Janv 31 0,0 0,000 31387,5 -31387,5 -31387,5 -85287,6
.F é v . 28 0,001 2419,2 28350,0 -25930,8 -57318,3 -111218,4
Mars 31 0,003 8035,2 31387,5 -23352,3 -80670,6 -134570,7
Avr. 30 0,007 18144,0 30375,0 - 12231,0 -92901,6 -146801,7
Mai 31 0,150 401760,0 31387,5 370372,5 0 0
Juin 30 0,200 518400,0 30375,0 488025,0 0 0
Juil. 31 0,100 267840,0 31387,5 236452,5 0 0
Aout 31 0,003 8035,20 31387,5 -23352,3 -23352,3 -23352,3
Sept 30 0,040 103680,0 30375,0 73305,0 0 0
.O c t . 31 0,070 187488,3 31387,5 156100,5 0 0
Nov. 30 0,002 5184,00 30375,0 -25191,0 -25191,0 -25191,0
87488,0
Déc. 31 0,001 2678,40 31387,5 -28709,1 -53900,1 - 5 3 9 0 0 ,1

Etant donné que dans le présent exemple les autres besoins mensuels
représentent 125 % de la consommation mensuelle de la population et les
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pertes 20 % du volume total du réservoir, les volumes de sortie seront calculés


en deux phases.

La première phase nous permettra de déterminer le volume d'eau a stocker


pour garantir les besoins ; soit VB ce volume.

Le volume utile (minimum) V T du réservoir sera déterminé dans une deuxième


phase de la façon suivante :

VT = V B + pertes
= VB + 0,20 VT
donc
𝐕𝐁
𝐕𝐓 =
𝟏 − 𝟎, 𝟐𝟎

VT = 1,25 VB

VB sera déterminé à partir des résultats du bilan.

Calcul des Vs dans la première phase

En désignant par C le volume de la consommation de la population,

Vs = C + 1,25 C = 2,25 C

C = 75 I/j/hab.[l03m3/l]- 6000 hab. n (j/mois)

= 450.n (m3/mois)

et

Vs = 2,25 x 450.n (m3/mois)

Vs = 1012,50.n (m3/mois)

3) Détermination du volume d'eau VB

Dans le tableau du bilan, la colonne « différence » devrait représenter la


variation de l'emmagasinement AS dans le réservoir ; cette variation peut être
positive ou négative ; mais en faisant la sommation, le résultat prend la valeur
« zéro » lorsque la somme devient positive ; car, lorsque le réservoir est plein,
AS = 0 quel que soit le volume d'entrée; autrement dit, lorsque le réservoir est
plein, il n'y a plus de stockage et tout apport supplémentaire est évacué (c'est
d'ailleurs le rôle des évacuateurs de crue (ou trop plein) qu'on aménage sur les
réservoirs d'eau).

Du tableau, on tire la valeur de Vb qui est en valeur absolue, le volume


maximum des sommations soit:

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VB= 146 801,70 m3

Et on déduit

VT =1,25 VB

= 1,25 x 146 801,70 m3

= 183 502,19 m3

Soit

VT = 183 503 m3

Remarque :

Vt, le volume minimum est appelé volume utile ; il est situé au-dessus de la
prise d'eau dans le réservoir. Le volume au-dessous de la prise d'eau est le
volume d'eau morte; il est généralement destiné à recevoir les dépôts
provenant du transport solide par le cours d'eau.

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