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Loi fédérale
sur l’harmonisation des impôts directs
des cantons et des communes
(LHID)
Titre 1 Introduction
RO 1991 1256
1 RS 101
2 Nouvelle teneur selon le ch. I 2 de la LF du 15 déc. 2000 sur la coordination et
la simplification des procédures de taxation des impôts directs dans les rapports
intercantonaux (RO 2001 1050; FF 2000 3587).
3 FF 1983 III 1
1
642.14 Impôts
4 Introduit par le ch. 25 de l’annexe à la loi du 18 juin 2004 sur le partenariat, en vigueur
depuis le 1er janv. 2007 (RS 211.231).
2
Harmonisation des impôts directs 642.14
d. ensuite d’une activité pour le compte d’autrui régie par le droit public, elles
reçoivent des pensions, des retraites ou d’autres prestations d’un employeur
ou d’une caisse de prévoyance qui a son siège dans le canton;
e. elles perçoivent des revenus provenant d’institutions suisses de droit privé
ayant trait à la prévoyance professionnelle ou d’autres formes reconnues de
prévoyance individuelle liée;
f. en raison de leur activité dans le trafic international à bord d’un bateau, d’un
aéronef ou d’un véhicule de transports routiers, elles reçoivent un salaire ou
d’autres rémunérations d’un employeur ayant son siège ou un établissement
stable dans le canton.
5 Introduit par le ch. II 8 de l’annexe à la LF du 22 juin 2007 sur l’Etat hôte, en vigueur
depuis le 1er janv. 2008 (RS 192.12).
6 RS 192.12
3
642.14 Impôts
Art. 7 Principe
1 L’impôt sur le revenu a pour objet tous les revenus du contribuable, qu’ils soient
uniques ou périodiques, en particulier le produit d’une activité lucrative dépendante
ou indépendante, le rendement de la fortune y compris la valeur locative de l’habita-
tion du contribuable dans son propre immeuble, les prestations d’institutions de pré-
voyance professionnelle ainsi que les rentes viagères. En cas de dividendes, de parts
aux bénéfices, d’excédent de liquidation et d’avantages appréciables en argent
provenant de participations de tout genre qui équivalent à 10 % au moins du capital-
actions ou du capital social d’une société de capitaux ou d’une société coopérative
(participations qualifiées), les cantons peuvent atténuer la double imposition écono-
mique des sociétés et des détenteurs de participations.7
1bis En cas de vente de droits de participation, au sens de l’art. 4a de la loi fédérale
du 13 octobre 1965 sur l’impôt anticipé8, à la société de capitaux ou à la société
coopérative qui les a émis, le revenu de la fortune est considéré comme étant réalisé
dans l’année pendant laquelle la créance d’impôt prend naissance (art. 12, al. 1 et
1bis, de la LF du 13 oct. 1965 sur l’impôt anticipé).9
1terLes rendements versés, en cas de vie ou de rachat, d’assurances de capitaux sus-
ceptibles de rachat et acquittées au moyen d’une prime unique sont imposables, sauf
si ces assurances servent à la prévoyance. La prestation d’assurance est réputée ser-
vir à la prévoyance lorsqu’elle est versée à un assuré de 60 ans révolus, en vertu
d’un contrat qui a duré au moins cinq ans et qui a été conclu avant le 66e anniver-
saire de ce dernier. Dans ce cas, la prestation est exonérée.10
2Les rentes viagères et les revenus provenant de contrats d’entretien viager sont
imposables à raison de 40 %.11
7 Phrase introduite par le ch. II 3 de la loi du 23 mars 2007 sur la réforme de l’imposition
des entreprises II, en vigueur depuis le 1er janv. 2009 (RO 2008 2893 2901;
FF 2005 4469).
8 RS 642.21
9 Introduit par le ch. I 2 de la LF du 10 oct. 1997 sur la réforme 1997 de l’imposition des
sociétés, en vigueur depuis le 1er janv. 1998 (RO 1998 669 677; FF 1997 II 1058).
10 Introduit par le ch. I 6 de la LF du 19 mars 1999 sur le programme de stabilisation 1998,
en vigueur depuis le 1er janv. 2001 (RO 1999 2374 2385; FF 1999 3).
11 Nouvelle teneur selon le ch. I 6 de la LF du 19 mars 1999 sur le programme de
stabilisation 1998, en vigueur depuis le 1er janv. 2001 (RO 1999 2374 2385; FF 1999 3).
4
Harmonisation des impôts directs 642.14
12 RS 951.31
13 Nouvelle teneur selon le ch. II 7 de l’annexe à la loi du 23 juin 2006 sur les placements
collectifs, en vigueur depuis le 1er janv. 2007 (RS 951.31).
14 Nouvelle teneur selon le ch. I 6 de la LF du 19 mars 1999 sur le programme de
stabilisation 1998, en vigueur depuis le 1er janv. 2001 (RO 1999 2374 2385; FF 1999 3).
15 Nouvelle teneur selon le ch. 8 de l’annexe à la LF du 6 oct. 1995 sur le service civil,
en vigueur depuis le 1er oct. 1996 (RS 824.0).
16 Introduite par le ch. 3 de l’annexe à la loi du 18 déc. 1998 sur les maisons de jeu,
en vigueur depuis le 1er avril 2000 (RS 935.52).
17 RS 935.52
5
642.14 Impôts
6
Harmonisation des impôts directs 642.14
7
642.14 Impôts
Section 2 Déductions
Art. 9 En général
1 Les dépenses nécessaires à l’acquisition du revenu et les déductions générales sont
défalquées de l’ensemble des revenus imposables. Les frais de perfectionnement et
de reconversion professionnels en rapport avec l’activité exercée font également par-
tie des dépenses nécessaires à l’acquisition du revenu.
2 Les déductions générales sont:
a.28 les intérêts passifs privés à concurrence du rendement imposable de la for-
tune au sens des art. 7 et 7a, augmenté d’un montant de 50 000 francs;
b.29 les charges durables et 40 % des rentes viagères versées par le débirentier;
c. la pension alimentaire versée au conjoint divorcé, séparé judiciairement ou
de fait, ainsi que les contributions d’entretien versées à l’un des parents pour
les enfants sur lesquels il a l’autorité parentale, à l’exclusion toutefois des
prestations versées en exécution d’une obligation d’entretien ou d’assistance
fondée sur le droit de la famille;
25 Nouvelle teneur selon le ch. 8 de l’annexe à la LF du 3 oct. 2003 sur la fusion, en vigueur
depuis le 1er juillet 2004 (RS 221.301).
26 Introduit par le ch. 8 de l’annexe à la LF du 3 oct. 2003 sur la fusion, en vigueur depuis le
1er juillet 2004 (RS 221.301).
27 Nouvelle teneur selon le ch. II 3 de la loi du 23 mars 2007 sur la réforme de l’imposition
des entreprises II, en vigueur depuis le 1er janv. 2009 (RO 2008 2893 2901;
FF 2005 4469).
28 Nouvelle teneur selon le ch. II 3 de la loi du 23 mars 2007 sur la réforme de l’imposition
des entreprises II, en vigueur depuis le 1er janv. 2009 (RO 2008 2893 2901;
FF 2005 4469).
29 Nouvelle teneur selon le ch. I 6 de la LF du 19 mars 1999 sur le programme de
stabilisation 1998, en vigueur depuis le 1er janv. 2001 (RO 1999 2374 2385; FF 1999 3).
8
Harmonisation des impôts directs 642.14
9
642.14 Impôts
3 Sur les immeubles que possède le contribuable, les cantons peuvent prévoir des
déductions pour la protection de l’environnement, les mesures d’économie d’énergie
et la restauration des monuments historiques. Ce cas est soumis à la réglementation
suivante:
a. le Département fédéral des finances détermine en collaboration avec les can-
tons dans quelle mesure les investissements destinés à économiser l’énergie
et à ménager l’environnement peuvent être assimilés à des frais d’entretien;
b. pour autant qu’ils ne soient pas subventionnés, les frais occasionnés par des
travaux de restauration de monuments historiques sont déductibles dans la
mesure où le contribuable les a entrepris en vertu de dispositions légales, en
accord avec les autorités ou sur ordre d’une autorité administrative.
4On n’admettra pas d’autres déductions. Les déductions pour enfants et autres
déductions sociales de droit cantonal sont réservées.
10
Harmonisation des impôts directs 642.14
Art. 11
1 L’impôt des personnes mariées vivant en ménage commun doit être réduit de
manière appropriée par rapport à celui des personnes vivant seules. Cette même
réduction est valable pour les contribuables veufs, séparés, divorcés ou célibataires
qui font ménage commun avec des enfants ou des personnes nécessiteuses et dont ils
assurent pour l’essentiel l’entretien. Le droit cantonal détermine si la réduction est
accordée sous forme d’une déduction en pour cent sur le montant de l’impôt, dans
des limites exprimées en francs, ou sous forme de barèmes différents pour les per-
sonnes seules et les personnes mariées.
2 Lorsque le revenu comprend des versements de capitaux remplaçant des presta-
tions périodiques, le calcul de l’impôt est effectué compte tenu des autres revenus,
au taux qui serait applicable si une prestation annuelle correspondante était versée en
lieu et place de la prestation unique.
3Les prestations en capital provenant des institutions de prévoyance, ainsi que les
sommes versées ensuite de décès, de dommages corporels permanents ou d’atteinte
durable à la santé sont imposées séparément. Elles sont dans tous les cas soumises à
un impôt annuel entier.
4 Pour les petites rémunérations provenant d’une activité salariée, l’impôt est prélevé
sans tenir compte des autres revenus, ni d’éventuels frais professionnels ou déduc-
tions sociales, à la condition que l’employeur paie l’impôt dans le cadre de la procé-
dure simplifiée prévue aux art. 2 et 3 de la loi du 17 juin 2005 sur le travail au noir39.
Les impôts cantonaux et communaux sur le revenu sont ainsi acquittés. L’art. 37,
al. 1, let. a, est applicable par analogie. Les impôts doivent être versés périodique-
ment à la caisse de compensation AVS compétente. Celle-ci remet au contribuable
un relevé ou une attestation indiquant le montant de l’impôt retenu. Elle verse à
l’autorité fiscale compétente les impôts encaissés. Le droit à une commission de
perception selon l’art. 37, al. 3, est transféré à la caisse de compensation AVS com-
pétente.40
11
642.14 Impôts
5 Le total des réserves latentes réalisées au cours des deux derniers exercices com-
merciaux est imposable séparément des autres revenus si le contribuable âgé de
55 ans révolus cesse définitivement d’exercer son activité lucrative indépendante ou
s’il est incapable de poursuivre cette activité pour cause d’invalidité.41 Les rachats
au sens de l’art. 9, al. 2, let. d, sont déductibles. Si un tel rachat n’est pas effectué,
l’impôt est perçu, de la même manière que pour les prestations en capital issues de la
prévoyance selon l’al. 3, sur la part des réserves latentes réalisées correspondant au
montant dont le contribuable prouve l’admissibilité comme rachat au sens de l’art. 9,
al. 2, let. d. Sur le solde des réserves latentes réalisées, le droit cantonal fixe le taux
applicable. La même réduction s’applique également au conjoint survivant, aux
autres héritiers et aux légataires, pour autant qu’ils ne poursuivent pas l’exploitation
de l’entreprise qu’ils ont reprise; le décompte fiscal a lieu au plus tard cinq années
civiles après la fin de l’année civile dans laquelle le contribuable est décédé.42
Art. 12
1L’impôt sur les gains immobiliers a pour objet les gains réalisés lors de l’aliénation
de tout ou partie d’un immeuble faisant partie de la fortune privée du contribuable
ou d’un immeuble agricole ou sylvicole, à condition que le produit de l’aliénation
soit supérieur aux dépenses d’investissement (prix d’acquisition ou autre valeur s’y
substituant, impenses).
2 Toute aliénation d’immeubles est imposable. Sont assimilés à une aliénation:
a. les actes juridiques qui ont les mêmes effets économiques qu’une aliénation
sur le pouvoir de disposer d’un immeuble;
b. le transfert de tout ou partie d’un immeuble de la fortune privée à la fortune
commerciale du contribuable;
c. la constitution de servitudes de droit privé sur un immeuble ou les restric-
tions de droit public à la propriété foncière, lorsque celles-ci limitent l’ex-
ploitation ou diminuent la valeur vénale de l’immeuble de manière durable
et essentielle et qu’elles donnent lieu à une indemnité;
d. le transfert de participations à des sociétés immobilières qui font partie de la
fortune privée du contribuable, dans la mesure où le droit cantonal en prévoit
l’imposition;
e. les plus-values résultant de mesures d’aménagement au sens de la loi fédé-
rale du 22 juin 1979 sur l’aménagement du territoire43, obtenues indépen-
damment d’une aliénation dans la mesure où le droit cantonal les soumet à
l’impôt sur les gains immobiliers.
41 Rectifié par la Commission de rédaction de l’Ass. féd. (art. 58, al. 1, LParl – RS 171.10).
42 Introduit par le ch. II 3 de la loi du 23 mars 2007 sur la réforme de l’imposition des
entreprises II, en vigueur depuis le 1er janv. 2009 (RO 2008 2893 2901; FF 2005 4469).
43 RS 700
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Harmonisation des impôts directs 642.14
13
642.14 Impôts
47 Nouvelle teneur selon le ch. II 7 de l’annexe à la loi du 23 juin 2006 sur les placements
collectifs, en vigueur depuis le 1er janv. 2007 (RS 951.31).
48 Nouvelle teneur selon le ch. II 3 de la loi du 23 mars 2007 sur la réforme de l’imposition
des entreprises II, en vigueur depuis le 1er janv. 2009 (RO 2008 2893 2901;
FF 2005 4469).
14
Harmonisation des impôts directs 642.14
3Au début de l’assujettissement, le revenu est calculé sur la base du revenu acquis
depuis lors, calculé sur douze mois.49
4 L’impôt sur la fortune est calculé d’après l’état et la valeur de la fortune au début
de la période fiscale ou de l’assujettissement. Les papiers-valeurs cotés qui font
l’objet de transactions en Suisse sont estimés au cours moyen du mois qui précède le
début de la période fiscale ou de l’assujettissement.
5 Si le contribuable est assujetti à l’impôt durant une partie seulement de la période
fiscale, l’impôt est perçu proportionnellement à la durée de l’assujettissement. Le
taux de l’impôt sur le revenu est alors fixé sur la base d’un revenu calculé sur douze
mois.
15
642.14 Impôts
2 L’impôt annuel prévu à l’al. 1 et l’impôt sur les prestations mentionnées à l’art. 11,
al. 3, sont fixés pour la période fiscale au cours de laquelle les revenus ont été
acquis. Lorsque plusieurs gains en capital sont réalisés la même année fiscale,
l’impôt est calculé au taux applicable à l’ensemble de ces gains.
50 RS 951.31
51 Nouvelle teneur selon le ch. II 7 de l’annexe à la loi du 23 juin 2006 sur les placements
collectifs, en vigueur depuis le 1er janv. 2007 (RS 951.31).
16
Harmonisation des impôts directs 642.14
Art. 23 Exonérations
1 Seuls sont exonérés de l’impôt:
a. la Confédération et ses établissements, dans les limites fixées par la législa-
tion fédérale;
b. le canton et ses établissements dans les limites fixées par le droit cantonal;
c. les communes, les paroisses, ainsi que les autres collectivités territoriales du
canton, et leurs établissements, dans les limites fixées par le droit cantonal;
d. les institutions de prévoyance professionnelle d’entreprises qui ont leur
domicile, leur siège ou un établissement stable en Suisse et d’entreprises qui
les touchent de près, à condition que les ressources de ces institutions soient
affectées durablement et exclusivement à la prévoyance en faveur du per-
sonnel;
e. les caisses indigènes d’assurances sociales et de compensation, notamment
les caisses d’assurance chômage, d’assurance maladie, d’assurance vieillesse
et d’assurance invalidité et survivants, à l’exception des sociétés d’assu-
rances concessionnaires;
f. les personnes morales qui poursuivent des buts de service public ou d’utilité
publique, sur le bénéfice et le capital exclusivement et irrévocablement
affectés à ces buts.53 Des buts économiques ne peuvent être considérés en
principe comme étant d’intérêt public. L’acquisition et l’administration de
participations en capital importantes à des entreprises ont un caractère d’uti-
lité publique lorsque l’intérêt au maintien de l’entreprise occupe une position
subalterne par rapport au but d’utilité publique et que des activités dirigean-
tes ne sont pas exercées;
17
642.14 Impôts
g. les personnes morales qui visent des buts cultuels dans le canton ou sur le
plan suisse, sur le bénéfice et le capital exclusivement et irrévocablement
affectés à ces buts;
h.54 les Etats étrangers, sur leurs immeubles suisses affectés exclusivement à
l’usage direct de leurs représentations diplomatiques et consulaires, ainsi que
les bénéficiaires institutionnels d’exemptions fiscales visés à l’art. 2, al. 1, de
la loi du 22 juin 2007 sur l’Etat hôte55, pour les immeubles dont ils sont pro-
priétaires et qui sont occupés par leurs services;
i.56 les placements collectifs qui possèdent des immeubles en propriété directe,
dans la mesure où les investisseurs sont exclusivement des institutions de
prévoyance professionnelle au sens de la let. d ou des caisses indigènes
d’assurance sociale et de compensation au sens de la let. e, exonérées de
l’impôt.
2 Les cantons peuvent, au surplus, exonérer en tout ou en partie les entreprises de
transport concessionnaires, lorsque leur importance dans la politique des transports
et leur situation financière le justifient.
3 Les cantons peuvent prévoir, par voie législative, des allégements fiscaux en faveur
des entreprises nouvellement créées qui servent les intérêts économiques du canton,
pour l’année de fondation de l’entreprise et pour les neuf années suivantes. Une
modification importante de l’activité de l’entreprise peut être assimilée à une fonda-
tion.
4 Les personnes morales mentionnées à l’al. 1, let. d à g et i, sont toutefois soumises
dans tous les cas à l’impôt sur les gains immobiliers. Les dispositions relatives aux
biens acquis en remploi (art. 8, al. 4), aux amortissements (art. 10, al. 1, let. a), aux
provisions (art. 10, al. 1, let. b) et à la déduction des pertes (art. 10, al. 1, let. c)
s’appliquent par analogie.57
Art. 24 En général
1 L’impôt sur le bénéfice a pour objet l’ensemble du bénéfice net, y compris:
a. les charges non justifiées par l’usage commercial, portées au débit du
compte de résultats;
54 Nouvelle teneur selon le ch. II 8 de l’annexe à la LF du 22 juin 2007 sur l’Etat hôte,
en vigueur depuis le 1er janv. 2008 (RS 192.12).
55 RS 192.12
56 Introduite par le ch. II 7 de l’annexe à la loi du 23 juin 2006 sur les placements collectifs,
en vigueur depuis le 1er janv. 2007 (RS 951.31).
57 Nouvelle teneur selon le ch. II 7 de l’annexe à la loi du 23 juin 2006 sur les placements
collectifs, en vigueur depuis le 1er janv. 2007 (RS 951.31).
18
Harmonisation des impôts directs 642.14
58 Nouvelle teneur selon le ch. 8 de l’annexe à la LF du 3 oct. 2003 sur la fusion, en vigueur
depuis le 1er juillet 2004 (RS 221.301).
59 Introduit par le ch. I 2 de la LF du 10 oct. 1997 sur la réforme 1997 de l’imposition des
sociétés, en vigueur depuis le 1er janv. 1998 (RO 1998 669 677; FF 1997 II 1058).
19
642.14 Impôts
3terEn cas de transfert à une société fille au sens de l’al. 3, let. d, les réserves latentes
transférées sont imposées ultérieurement selon la procédure prévue à l’art. 53, dans
la mesure où, durant les cinq ans qui suivent la restructuration, les valeurs trans-
férées ou les droits de participation ou les droits de sociétariat à la société fille sont
aliénés; dans ce cas, la société fille peut faire valoir les réserves latentes correspon-
dantes imposées comme bénéfice.60
Des participations directes ou indirectes de 20 % au moins du capital-actions
3quater
ou du capital social d’une autre société de capitaux ou d’une société coopérative,
mais aussi des exploitations ou des parties distinctes d’exploitation ainsi que des
éléments qui font partie des biens immobilisés de l’exploitation, peuvent être trans-
férées, à leur dernière valeur déterminante pour l’impôt sur le bénéfice, entre des
sociétés de capitaux ou des sociétés coopératives suisses qui, à la lumière des cir-
constances et du cas d’espèce et grâce à la détention de la majorité des voix ou d’une
autre manière, sont réunies sous la direction unique d’une société de capitaux ou
d’une société coopérative. Sont réservés:
a. le transfert à une société fille selon l’art. 24, al. 3, let. d;
b. le transfert d’éléments qui font partie des biens immobilisés de l’exploitation
à une société qui est imposée selon l’art. 28, al. 2 à 4.61
3quinquies Si dans les cinq ans qui suivent un transfert au sens de l’al. 3quater, les élé-
ments de patrimoine transférés sont aliénés ou si la direction unique est, durant cette
période, abandonnée, les réserves latentes transférées sont imposées ultérieurement
conformément à la procédure prévue à l’art. 53. La personne morale bénéficiaire
peut dans ce cas faire valoir les réserves latentes correspondantes imposées comme
bénéfice. Les sociétés de capitaux et les sociétés coopératives suisses réunies sous
direction unique au moment de la violation du délai de blocage répondent solidaire-
ment du rappel d’impôt.62
4 Les dispositions relatives aux biens acquis en remploi (art. 8, al. 4), aux amortis-
sements (art. 10, al. 1, let. a), aux provisions (art. 10, al. 1, let. b) et à la déduction
des pertes (art. 10, al. 1, let. c) sont applicables par analogie.
4bis En cas de remplacement de participations, les réserves latentes peuvent être
reportées sur une nouvelle participation si la participation aliénée était égale à 10 %
au moins du capital-actions ou du capital social ou à 10 % au moins du bénéfice et
des réserves de l’autre société et si la société de capitaux ou la société coopérative a
détenu cette participation pendant un an au moins.63
60 Introduit par le ch. 8 de l’annexe à la LF du 3 oct. 2003 sur la fusion, en vigueur depuis le
1er juillet 2004 (RS 221.301).
61 Introduit par le ch. 8 de l’annexe à la LF du 3 oct. 2003 sur la fusion, en vigueur depuis le
1er juillet 2004 (RS 221.301).
62 Introduit par le ch. 8 de l’annexe à la LF du 3 oct. 2003 sur la fusion, en vigueur depuis le
1er juillet 2004 (RS 221.301).
63 Introduit par le ch. 8 de l’annexe à la LF du 3 oct. 2003 sur la fusion (RS 221.301).
Nouvelle teneur selon le ch. II 3 de la loi du 23 mars 2007 sur la réforme de l’imposition
des entreprises II, en vigueur depuis le 1er janv. 2009 (RO 2008 2893 2901;
FF 2005 4469).
20
Harmonisation des impôts directs 642.14
5 Les prestations que des entreprises d’économie mixte accomplissant une tâche
d’intérêt public fournissent de manière prépondérante à des entités qui leur sont pro-
ches sont évaluées au prix du marché, à leur coût de production majoré d’une marge
appropriée ou à leur prix de vente final diminué d’une marge de bénéfice appropriée;
le résultat de chaque entreprise est ajusté en conséquence.
Art. 25 Charges
1 Les charges justifiées par l’usage commercial comprennent également:
a. les impôts fédéraux, cantonaux et communaux, mais non les amendes fisca-
les;
b. les versements à des institutions de prévoyance en faveur du personnel de
l’entreprise, à condition que toute utilisation contraire à leur but soit exclue;
c.64 les dons en espèces et sous forme d’autres valeurs patrimoniales, jusqu’à
concurrence du montant prévu par le droit cantonal, en faveur de personnes
morales qui ont leur siège en Suisse et sont exonérées de l’impôt en raison
de leurs buts de service public ou d’utilité publique (art. 23, al. 1, let. f) ou
en faveur de la Confédération, des cantons, des communes et de leurs éta-
blissements (art. 23, al. 1, let. a à c);
d. les rabais, escomptes, bonifications et ristournes accordés sur la contre-
valeur de livraisons et de prestations ainsi que les parts de bénéfice des com-
pagnies d’assurances destinées à être réparties entre les assurés.
1bis Les commissions occultes, au sens du droit pénal suisse, versées à des agents
publics suisses ou étrangers, ne font pas partie des charges justifiées par l’usage
commercial.65
2Lorsqu’elles n’ont pas pu être prises en considération lors du calcul du bénéfice net
imposable de ces années, les pertes des sept exercices précédant la période fiscale
sont déduites du bénéfice net de cette période (art. 31, al. 2).66
3 Les pertes des exercices antérieurs qui n’ont pas encore pu être déduites du béné-
fice peuvent également être défalquées des prestations qui sont destinées à équilibrer
un bilan déficitaire dans le cadre d’un assainissement et qui ne sont pas des apports
au sens de l’art. 24, al. 2, let. a.
4 Les al. 2 et 3 sont aussi applicables en cas de transfert du siège ou de l’administra-
tion effective à l’intérieur de la Suisse.67
64 Nouvelle teneur selon le ch. 4 de l’annexe à la LF du 8 oct. 2004 (Droit des fondations),
en vigueur depuis le 1er janv. 2006 (RO 2005 4545 4549; FF 2003 7425 7463).
65 Introduit par le ch. II de la LF du 22 déc. 1999 sur l’interdiction de déduire fiscalement
les commissions occultes, en vigueur depuis le 1er janv. 2001 (RO 2000 2147 2148;
FF 1997 II 929, IV 1195).
66 Nouvelle teneur selon le ch. I 2 de la LF du 15 déc. 2000 sur la coordination et
la simplification des procédures de taxation des impôts directs dans les rapports
intercantonaux (RO 2001 1050; FF 2000 3587).
67 Introduit par le ch. I 2 de la LF du 15 déc. 2000 sur la coordination et la simplification des
procédures de taxation des impôts directs dans les rapports intercantonaux
(RO 2001 1050; FF 2000 3587).
21
642.14 Impôts
Art. 27 En général
1Les sociétés de capitaux et les sociétés coopératives sont imposées selon le même
barème.
2 Les éventuels impôts minimaux prélevés sur des facteurs de remplacement sont
déduits des impôts sur le bénéfice et sur le capital.
68 Nouvelle teneur selon le ch. II 7 de l’annexe à la loi du 23 juin 2006 sur les placements
collectifs, en vigueur depuis le 1er janv. 2007 (RS 951.31).
69 Nouvelle teneur selon le ch. II 7 de l’annexe à la loi du 23 juin 2006 sur les placements
collectifs, en vigueur depuis le 1er janv. 2007 (RS 951.31).
70 Nouvelle teneur selon le ch. II 3 de la loi du 23 mars 2007 sur la réforme de l’imposition
des entreprises II, en vigueur depuis le 1er janv. 2009 (RO 2008 2893 2901;
FF 2005 4469).
71 Nouvelle teneur selon le ch. I 2 de la LF du 10 oct. 1997 sur la réforme 1997 de
l’imposition des sociétés, en vigueur depuis le 1er janv. 1998 (RO 1998 669 677;
FF 1997 II 1058).
22
Harmonisation des impôts directs 642.14
72 Introduit par le ch. I 2 de la LF du 10 oct. 1997 sur la réforme 1997 de l’imposition des
sociétés (RO 1998 669; FF 1997 II 1058). Nouvelle teneur selon le ch. II 3 de la loi du
23 mars 2007 sur la réforme de l’imposition des entreprises II, en vigueur depuis le
1er janv. 2009 (RO 2008 2893 2901; FF 2005 4469).
73 Introduit par le ch. II 3 de la loi du 23 mars 2007 sur la réforme de l’imposition des
entreprises II, en vigueur depuis le 1er janv. 2009 (RO 2008 2893 2901; FF 2005 4469).
74 Nouvelle teneur selon le ch. I 2 de la LF du 10 oct. 1997 sur la réforme 1997 de
l’imposition des sociétés, en vigueur depuis le 1er janv. 1998 (RO 1998 669 677;
FF 1997 II 1058).
23
642.14 Impôts
24
Harmonisation des impôts directs 642.14
Art. 31
1Les impôts sur le bénéfice net et sur le capital propre sont fixés et prélevés pour
chaque période fiscale.
2La période fiscale correspond à l’exercice commercial. Chaque année civile,
excepté l’année de fondation, les contribuables doivent procéder à la clôture de leurs
comptes et établir un bilan et un compte de résultats. Lorsque l’exercice comprend
plus ou moins de douze mois, le taux de l’impôt sur le bénéfice est fixé sur la base
d’un bénéfice net calculé sur douze mois.
3 Le bénéfice net imposable est fixé sur la base du résultat de la période fiscale.
4 Le capital propre imposable est fixé sur la base de son état à la fin de la période
fiscale.
Titre 4
Imposition à la source des personnes physiques et morales
Chapitre 1
Personnes physiques domiciliées ou en séjour dans le canton
au regard du droit fiscal
80 Introduit par le ch. II 3 de la loi du 23 mars 2007 sur la réforme de l’imposition des
entreprises II, en vigueur depuis le 1er janv. 2009 (RO 2008 2893 2901; FF 2005 4469).
81 Nouvelle teneur selon le ch. 5 de l’annexe à la loi du 17 juin 2005 sur le travail au noir,
en vigueur depuis le 1er janv. 2008 (RS 822.41).
25
642.14 Impôts
3 L’impôt est calculé sur le revenu brut et frappe la totalité du produit de l’activité
lucrative dépendante, y compris les revenus accessoires et les prestations en nature,
ainsi que les revenus acquis en compensation.
Chapitre 2
Personnes qui ne sont ni domiciliées ni en séjour en Suisse
au regard du droit fiscal
26
Harmonisation des impôts directs 642.14
Art. 37
1Le débiteur des prestations imposables (art. 32 et 35) est responsable du paiement
de l’impôt à la source. Il est tenu:
a. de retenir l’impôt dû à l’échéance des prestations ou de le prélever auprès du
contribuable;
b. de remettre au contribuable une attestation indiquant le montant de la rete-
nue;
c. de verser l’impôt à l’autorité compétente.
27
642.14 Impôts
2Il doit également retenir l’impôt lorsque le contribuable est assujetti à l’impôt dans
un autre canton.
3 Il reçoit une commission de perception.
Art. 38
1 Les cantons se prêtent gratuitement l’assistance administrative et juridique pour le
prélèvement de l’impôt à la source. L’impôt à la source perçu conformément à
l’art. 37, al. 2, est versé au canton auquel appartient le droit d’imposer.
2 L’obligation du débiteur de retenir l’impôt à la source est régie par le droit du can-
ton dans lequel il a son siège ou son établissement stable.
3Le contribuable est imposé conformément au droit du canton auquel appartient le
droit d’imposer. Les impôts retenus et versés par le débiteur hors du canton sont
déduits des impôts dus; les impôts perçus en trop sont restitués; si les impôts perçus
sont insuffisants, la différence est exigée.
4En cas de transfert à l’intérieur de la Suisse du domicile ou de la résidence des per-
sonnes physiques imposables en vertu des art. 32, 33 et 34, al. 2, chaque canton
exerce son droit d’imposition proportionnellement à la durée de l’assujettissement.83
Titre 5 Procédure
Chapitre 1 Principes généraux et procédure de taxation
28
Harmonisation des impôts directs 642.14
spontanément signaler à celles-ci les cas qui pourraient avoir fait l’objet d’une impo-
sition incomplète.
4 Les autorités visées aux al. 2 et 3 sont habilitées à utiliser systématiquement le
numéro d’assuré AVS pour l’accomplissement de leurs tâches légales, conformé-
ment aux dispositions de la loi fédérale du 20 décembre 1946 sur l’assurance-
vieillesse et survivants84.85
84 RS 831.10
85 Introduit par le ch. 6 de l’annexe à la LF du 23 juin 2006 (Nouveau numéro d’assuré
AVS), en vigueur depuis le 1er déc. 2007 (RO 2007 5259 5263; FF 2006 515).
86 Introduit par le ch. VI 4 de la LF du 24 mars 2000 sur la création et l’adaptation de bases
légales concernant le traitement de données personnelles, en vigueur depuis le
1er sept. 2000 (RO 2000 1891 1914; FF 1999 8381).
29
642.14 Impôts
87 RS 220
88 Phrase introduite par le ch. II 2 de la LF du 22 déc. 1999, en vigueur depuis le
1er juin 2002 (RO 2002 949 952 ; FF 1999 4753).
30
Harmonisation des impôts directs 642.14
Art. 46 Taxation
1L’autorité de taxation contrôle la déclaration d’impôt et procède aux investigations
nécessaires.
2Elle communique au contribuable les modifications apportées à sa déclaration au
plus tard lors de la notification de la décision de taxation.
3 Elle effectue la taxation d’office sur la base d’une appréciation consciencieuse si,
malgré sommation, le contribuable n’a pas satisfait à ses obligations de procédure ou
si les éléments imposables ne peuvent être déterminés avec toute la précision voulue
faute de données suffisantes.
Art. 47 Prescription
1 Le droit de taxer se prescrit par cinq ans à compter de la fin de la période fiscale;
en cas de suspension ou d’interruption de la prescription, celle-ci est acquise dans
tous les cas quinze ans après la fin de la période fiscale.
2 Les créances d’impôt se prescrivent par cinq ans à compter de l’entrée en force de
la taxation; en cas de suspension ou d’interruption de la prescription, celle-ci est
acquise dans tous les cas dix ans après la fin de l’année au cours de laquelle la
taxation est entrée en force.
Art. 48 Réclamation
1 Le contribuable peut adresser à l’autorité de taxation une réclamation écrite contre
la décision de taxation dans les 30 jours qui suivent sa notification.
89 Nouvelle teneur selon le ch. II 7 de l’annexe à la loi du 23 juin 2006 sur les placements
collectifs, en vigueur depuis le 1er janv. 2007 (RS 951.31).
31
642.14 Impôts
2 Le contribuable qui a été taxé d’office peut déposer une réclamation contre cette
taxation uniquement pour le motif qu’elle est manifestement inexacte. La réclama-
tion doit être motivée et indiquer, le cas échéant, les moyens de preuve.
3L’autorité de taxation a les mêmes compétences dans la procédure de réclamation
que dans la procédure de taxation.
4L’autorité de taxation prend, après enquête, une décision sur la réclamation. Elle
peut réévaluer tous les éléments de l’impôt et, après avoir entendu le contribuable,
modifier la taxation même au désavantage de ce dernier.
Art. 50
1 Le contribuable peut interjeter un recours écrit et motivé contre la décision sur
réclamation devant une commission de recours indépendante des autorités fiscales,
dans les 30 jours à compter de la notification de la décision attaquée.
2Toute erreur dans la décision attaquée et tout vice de procédure constituent des
motifs de recours.
3 Le contribuable et l’administration fiscale cantonale peuvent porter la décision sur
recours devant une instance cantonale supérieure indépendante de l’administration, à
condition que le droit cantonal le prévoie.
Chapitre 3
Modification des décisions et des prononcés entrés en force
Art. 51 Révision
1Une décision ou un prononcé entré en force peut être révisé en faveur du contri-
buable, à sa demande ou d’office:
32
Harmonisation des impôts directs 642.14
33
642.14 Impôts
Chapitre 4 Inventaire
Art. 54
1 Un inventaire officiel est établi en cas de décès du contribuable. Aucun inventaire
n’est établi lorsque les circonstances permettent de présumer que le défunt n’a pas
laissé de fortune.
2L’inventaire comprend la fortune du défunt, celle de son conjoint vivant en ménage
commun avec lui et celle des enfants mineurs sous son autorité parentale, estimées
au jour du décès.
3 Les faits revêtant de l’importance pour la taxation sont établis et mentionnés dans
l’inventaire.
91 A partir du 1er janv. 2007, les peines et les délais de prescription doivent être adaptés
selon la clé de conversion de l’art. 333 al. 2 à 6 du code pénal (RS 311.0), dans la teneur
de la LF du 13 déc. 2002 (RO 2006 3459).
34
Harmonisation des impôts directs 642.14
3Celui qui aura incité à une soustraction d’impôt, y aura prêté son assistance, l’aura
commise intentionnellement en qualité de représentant du contribuable ou y aura
participé sera puni d’une amende fixée indépendamment de la peine encourue par le
contribuable. L’amende se montera à 10 000 francs au plus; dans les cas graves et en
cas de récidive, elle sera de 50 000 francs au plus. En outre, l’autorité fiscale pourra
exiger de lui le paiement solidaire de l’impôt soustrait.
4 Celui qui, en sa qualité d’héritier, de représentant des héritiers, d’exécuteur testa-
mentaire ou de tiers aura dissimulé ou distrait des biens successoraux dont il était
tenu d’annoncer l’existence dans la procédure d’inventaire, dans le dessein de les
soustraire à l’inventaire,
celui qui aura incité à un tel acte, y aura prêté son assistance ou l’aura favorisé,
sera puni d’une amende de 10 000 francs au plus, fixée indépendamment de la peine
encourue par le contribuable; dans les cas graves ou en cas de récidive, l’amende
sera de 50 000 francs au plus. La tentative de dissimuler ou de distraire des biens
successoraux est également punissable. Une peine plus légère que celle encourue en
cas d’infraction consommée peut être prononcée.
35
642.14 Impôts
2 Les décisions des autorités fiscales dans les cas de soustraction fiscale peuvent être
attaquées devant des autorités ou des juridictions administratives. Les décisions
cantonales de dernière instance peuvent faire l’objet d’un recours en matière de
droit public devant le Tribunal fédéral conformément à la loi du 17 juin 2005 sur le
Tribunal fédéral95. La voie pénale est exclue.96
3Les dispositions relatives aux principes généraux, à la procédure de taxation et à la
procédure de recours sont applicables par analogie.
95 RS 173.110
96 Nouvelle teneur selon le ch. 58 de l’annexe à la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal
administratif fédéral, en vigueur depuis le 1er janv. 2007 (RS 173.32).
97 Introduit par le ch. I 2 de la LF du 20 déc. 2006 portant modification de la procédure de
rappel d’impôt et de la procédure pénale pour soustraction d’impôt en matière
d’imposition directe, en vigueur depuis le 1er janv. 2008 (RO 2007 2973 2975;
FF 2006 3843 3861).
36
Harmonisation des impôts directs 642.14
Chapitre 2 Délits
98 RS 311.0
99 Nouvelle teneur de la phrase selon le ch. 13 de l’annexe à la loi du 17 juin 2005 sur le
Tribunal fédéral, en vigueur depuis le 1er janv. 2007 (RS 173.110).
37
642.14 Impôts
100 Nouvelle teneur de la phrase selon le ch. I 2 de la LF du 15 déc. 2000 sur la coordination
et la simplification des procédures de taxation des impôts directs dans les rapports
intercantonaux (RO 2001 1050; FF 2000 3587).
101 Phrase introduite par le ch. I 2 de la LF du 15 déc. 2000 sur la coordination et la
simplification des procédures de taxation des impôts directs dans les rapports
intercantonaux (RO 2001 1050; FF 2000 3587).
38
Harmonisation des impôts directs 642.14
39
642.14 Impôts
40
Harmonisation des impôts directs 642.14
105 Introduit par le ch. I 2 de la LF du 10 oct. 1997 sur la réforme 1997 de l’imposition des
sociétés, en vigueur depuis le 1er janv. 1998 (RO 1998 669 677; FF 1997 II 1058).
106 Introduit par le ch. I 6 de la LF du 19 mars 1999 sur le programme de stabilisation 1998,
en vigueur depuis le 1er janv. 2001 (RO 1999 2374 2385; FF 1999 3).
41
642.14 Impôts
107 Introduit par le ch. I 2 de la LF du 15 déc. 2000 sur la coordination et la simplification des
procédures de taxation des impôts directs dans les rapports intercantonaux
(RO 2001 1050; FF 2000 3587).
108 Introduit par le ch. I 2 de la LF du 15 déc. 2000 sur la coordination et la simplification des
procédures de taxation des impôts directs dans les rapports intercantonaux
(RO 2001 1050; FF 2000 3587).
109 Introduit par le ch. 8 de l’annexe à la LF du 3 oct. 2003 sur la fusion, en vigueur depuis le
1er juillet 2004 (RS 221.301).
110 RO 2004 2617 annexe ch. 8
111 Introduit par le ch. I 2 de la LF du 23 juin 2006 sur des modification urgentes de
l’imposition des entreprises, en vigueur depuis le 1er janv. 2008 (RO 2006 4883 4885;
FF 2005 4469)
112 Introduit par le ch. I 2 de la LF du 20 déc. 2006 portant modification de la procédure de
rappel d’impôt et de la procédure pénale pour soustraction d’impôt en matière
d’imposition directe, en vigueur depuis le 1er janv. 2008 (RO 2007 2973 2975;
FF 2006 3843 3861).
42
Harmonisation des impôts directs 642.14
2 A l’expiration de ce délai, les art. 53, al. 4, 57, al. 4, et 57a sont directement appli-
cables si le droit fiscal cantonal leur est contraire.
Art. 73 Recours
1 Les décisions cantonales de dernière instance portant sur une matière réglée dans
les titres 2 à 5 et 6, chap. 1, peuvent faire l’objet d’un recours en matière de droit
public devant le Tribunal fédéral conformément à la loi du 17 juin 2005 sur le Tri-
bunal fédéral114.115
2Le contribuable, l’administration fiscale cantonale et l’Administration fédérale des
contributions ont le droit de recourir.
3 En cas d’acceptation du recours, le Tribunal fédéral annule la décision attaquée et
renvoie l’affaire pour nouvelle décision à l’autorité inférieure.
113 Introduit par le ch. II 3 de la loi du 23 mars 2007 sur la réforme de l’imposition des
entreprises II, en vigueur depuis le 1er janv. 2009 (RO 2008 2893 2901; FF 2005 4469).
114 RS 173.110
115 Nouvelle teneur selon le ch. 58 de l’annexe à la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal
administratif fédéral, en vigueur depuis le 1er janv. 2007 (RS 173.32).
116 Phrase introduite par le ch. I 2 de la LF du 15 déc. 2000 sur la coordination et la
simplification des procédures de taxation des impôts directs dans les rapports
intercantonaux (RO 2001 1050; FF 2000 3587).
43
642.14 Impôts
Art. 78 Séquestre
Les cantons peuvent disposer que les décisions de sûretés des autorités fiscales can-
tonales compétentes sont assimilées à des ordonnances de séquestre au sens de
l’art. 274 de la loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la fail-
lite119. Le séquestre est opéré par l’office des poursuite compétent. L’action en
contestation du cas de séquestre prévue à l’art. 279 de la loi fédérale sur la poursuite
pour dettes et la faillite est irrecevable.
117 RS 831.10. La modification mentionnée ci-dessous est insérée dans ladite loi.
118 [RO 1949 1775, 1956 815, 1959 316, 1964 245 ch. I, II, 1968 588, 1972 909 art. 15
ch. 1, 1982 1676 annexe ch. 5 2184 art. 116, 1990 1882 appendice ch. 9,
1991 362 ch. II 414. RO 1993 3043 annexe ch. 1]
119 RS 281.1
44
Harmonisation des impôts directs 642.14
Art. 79
1 La présente loi est sujette au référendum facultatif.
2 Le Conseil fédéral fixe la date de l’entrée en vigueur.
120 Introduit par le ch. I 6 de la LF du 19 mars 1999 sur le programme de stabilisation 1998,
en vigueur depuis le 1er janv. 2001 (RO 1999 2374 2385; FF 1999 3).
121 Introduit par le ch. I 2 de la LF du 15 déc. 2000 sur la coordination et la simplification des
procédures de taxation des impôts directs dans les rapports intercantonaux
(RO 2001 1050; FF 2000 3587).
122 Introduit par le ch. I 2 de la LF du 8 oct. 2004 sur la suppression de la responsabilité des
héritiers pour les amendes fiscales, en vigueur depuis le 1er mars 2005
(RO 2005 1051 1052; FF 2004 1315 1329).
123 RO 1991 1256
124 ACF du 3 juin 1991 (RO 1991 1286).
45
642.14 Impôts
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