Virus Animaux Et Végétaux - 015404
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PLAN GENERAL DU COURS
CHAPITRE VIII.CARACTERISTIQUES ET
CLASSIFICATION.
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TROISIEME SECTION : TRAVAUX PRATIQUES (TP) ET
TRAVAUX DIRIGES.
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PREMIERE PARTIE : LES VIRUS ET LES VIROIDES
PHYTOPATHOGENES
1.1.1.1 Introduction
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1.1.1.2 Objectifs du cours
1.2 Définitions
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la machinerie cellulaire pour produire leurs propres
constituants.
1.3 Historique
La véritable nature des virus est restée inconnue jusqu'au
début du 20eme siècle.
a) 1576 Charles de l'Ecluse panachure des fleurs de la
tulipe.
De nombreuses maladies des plantes connues depuis très
longtemps sont provoquées par des virus ; mais ce n'est que
depuis la fin du XIXème siècle que l'on en a recherché l'agent
causal. L'une des plus anciennes maladies à virus connue est
sans contexte la mosaïque de la tulipe, ou " panachure ". Elle
provoque sur les fleurs des variations de couleur qui furent très
recherchées au XVIème et XVIIème siècles par les sélectionneurs
de nouvelles variétés. Bien qu'à l'époque la cause de cette "
panachure " restait inconnue, on savait néanmoins transmettre
par greffage cette variation de pigmentation. Il fallut attendre
1928 pour rattacher ce symptôme floral à la présence d'un
virus transmissible par pucerons.
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b) En 1886, Mayer (Pays-Bas) montra que la maladie appelée
'' mosaïque du tabac '' pouvait être transmise d'une plante
mosaïquée à une plante saine par frottis de sève.
1885 Adolf Mayer (Wageningen, Pays-Bas) découvrent que
l’agent de la « mosaïque du tabac » est transmissible de plante
malade à plante saine, mais n’observe pas de bactéries dans
les plantes malades.
c) En 1892, Dimitri Ivanowski (Saint-Petersbourg,
Russie) démontra que l'agent causal de cette maladie passe
au travers des filtres bactériens (bougie de porcelaine). Il
démontre ainsi que l’agent de la « mosaïque du tabac » passe
au travers d’un filtre de porcelaine retenant les bactéries.
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vendaient à des prix très élevés. A cause de la maladie, les
fleurs prenaient des coloris et des formes bizarres fortement
recherchées. Par exemple, en 1625, un seul bulbe de '' Viceroy
'' s'est vendu pour l'équivalent de :
1) 4 tonnes de blé 6) 1000 livres de fromage
2) 8 tonnes de seigle 7) 1 lit avec accessoires
3) 8 porcs '' gras '' 8) 1 complet vestimentaire
4) 4 barils de bière 9) 1 contenant en argent
5) 12 moutons '' gras '' 10) 4 bœufs '' gras ''
11) 2 têtes de porc, etc…
C’était le temps de la '' tulipomanie '' qui a eu son apogée
entre 1624 et 1637. Plusieurs personnages se sont enrichis par
le commerce de tulipes virosées et le gouvernement a dû
même intervenir pour stopper le marché incontrôlé de ces
bulbes virosés de tulipes.
f) 1936 Bawden et Pirie (Grande Bretagne) étude de la
protéine virale de TMV. Ils trouvèrent l'association d'une
protéine et d'un acide nucléique et décomposèrent en sous-
unités identiques la partie protéinique de la particule. A la suite
de ces travaux et avec l'apparition du microscope électronique
des recherches furent entreprises en ce qui concerne la
morphologie, la structure et la composition chimique des
protéines.
g) 1944 Oswald AVERY et ses collaborateurs (voir Encart
historique) montrent que le support de l’information
génétique est l’ADN. Cette découverte suscite beaucoup de
scepticisme et met longtemps à s’imposer, l’ADN étant
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considéré comme une molécule trop simple pour véhiculer des
informations complexes.
h) 1895 Fukushi et Hashimoto (Japonais)
Ils montrèrent les rapports entre une grave maladie du riz, le
nanisme et la présence de cicadelle : Nephottetrix apialisvar.
cincticops. On a établi par la suite que cet insecte n'était pas
l'agent responsable de la maladie, mais qu'il se comportait
comme un vecteur. De cette époque jusqu'à 1935, la virologie
fit son entrée dans les sciences, et de nombreux travaux furent
réalisés concernant la nature des maladies virales, leur mode
d'infection, la présence de souches différentes d'un même
virus, leur gamme d'hôtes.
i) 1927 DVORAK démontre pour la première fois, les
propriétés antigéniques d'un virus en produisant un antisérum
spécifique à partir de jus obtenus par broyage des pommes de
terre atteintes de mosaïque.
k) 1929 Holmes montre que certaines espèces de Nicotiana
réagissaient au virus de la mosaïque du tabac en produisant
des lésions nécrotiques (lésions localisées) et que le nombre de
ces lésions locales pourrait être utilisé pour le dosage du virus.
l) 1956 Gierer et Schramm (Allemands) et Fraenkel
Contrat (Américain) simultanément démontrèrent que le
pouvoir infectieux des particules virales est porté par l'acide
nucléique seul et que la protéine pouvait être ôtée sans que l'on
supprime l'infection virale. De cette époque, datent les
nouvelles conceptions sur l'infection virale.
Les progrès récents en biochimie et en biologie
macromoléculaire ont alors permis d'élucider une partie des
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mécanismes de la synthèse des protéines cellulaires,
contribuant ainsi aux recherches fondamentales de virologie, et
amenant l'idée qu'un virus est une information génétique
nouvelle apportée à la cellule et capable de l'emporter sur les
autres informations génétiques présentes dans la cellule.
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1943 : SCHRODINGER postule que le matériel héréditaire est
un message chimique codé.
1944 : Le « principe transformant » de GRIFFITH est identifié à
l’ADN, grâce une approche enzymatique, par AVERY, MAC LEOD
et MAC CARTY.
1948 : BOIVIN et VENDRELY affirment sur la base de
dosages chimiques précis, que l’ADN contenu dans les noyaux
des cellules eucaryotiques est le support des caractères
héréditaires.
1952 : La nature chimique du matériel génétique d’un
bactériophage (Virus de Bactérie) est identifiée à l’ADN
(HERSHEY et CHASE).
1953 : La structure moléculaire en double hélice de l’ADN est
établie par WATSON et CRICK. Sur la base de cette découverte,
GAMOW explicite la notion de code génétique et pose les
problèmes de son décryptage et du fonctionnement des gènes.
L’ère de la biologie moderne ou moléculaire commence.
1956 : Le matériel génétique du Virus de la mosaïque du tabac
(TMV) est identifié à l’ARN (FRAENKEL-CONRAT).
1961-1966 : Le code génétique universel est complètement
déchiffré et les principaux mécanismes de l’expression de
l’information génétique sont élucidés chez les Bactéries.
1975 : Naissance de l’ingénierie génétique ou génie génétique.
1.4 Importance de la virologie végétale
Les virus sont responsables de nombreuses maladies qui
compromettent les rendements des productions végétales et
animales en agriculture (réduction de l’ordre de 20 à 80% pour
certaines cultures).
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Plusieurs virus ont été utilisés lors de travaux de recherche en
biologie fondamentale et en biologie moléculaire (meilleure
connaissance de l’information génétique, connaissance du code
génétique).
Ex. Travaux de Fraenkel-Conrat, Gierer et Schramm, Nirenberg
et d’autres.
Démonstration que l’acide nucléique seul est responsable des
propriétés infectieuses de la particule virale, et la protéine ne
joue aucun rôle actif. Cette découverte fondamentale est à la
base du développement moderne de la virologie et a constitué
une véritable révolution dans ce domaine.
Ex. Le virus de la mosaïque du tabac (TMV) : Ce virus a une
place particulière dans l’histoire de la virologie, il a été le
premier virus à être décrit, purifié, cristallisé, obtenu sous
forme d’acide nucléique infectieux. Ce fut le premier messager
introduit dans le système de synthèse protéique in vitro mis au
point par Nirenberg et Mathaaei (1961).
1. Contributions majeures à la Phytoprotection.
Exemples :
(1) Elimination de virus par des programmes de certification.
De tels programmes sont de francs succès avec les petits
fruits (surtout le fraisier), les plantes ornementales (exemple
du chrysanthème)
(2) Production de plantes résistantes à certains virus
Exemples : TMV et tomate
CMV et concombre
TMV Tobacco mosaic virus, virus de la mosaïque du tabac
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CMV : cucumber mosaic virus, virus de la mosaïque du
concombre.
2. Contributions majeures à la Biologie et surtout à la
Biologie moléculaire
Exemples : des premières ont été réalisées avec des virus
végétaux :
1898 : Beijerinck, père de la Virologie, explicite une première
notion de ‘’virus’’
1935 Premier Virus isolé (TMV)
1956 Première détermination du caractère infectieux d’un RNA
viral (TMV)
1970 Première séquence complète d’une protéine de la capside
les 158 acides aminés de la souche commune de TMV) et
vérification du code génétique.
1977 Première séquence de l’acide nucléique d’un pathogène
d’eucaryote (PSTV, viroïde de la filosité du tubercule de la
pomme de terre).
1.5 Présence de particules virales chez d’autres
organismes et microorganismes.
On a rapporté la présence de particules virales chez d’autres
êtres vivants (Algues, Arthropodes,Bactéries, Plantes et
Vertébrés (voir Tableau 1.6).
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Tableau 1.5: Distribution des virus chez les êtres
vivants.
MAMIFERES (SINGES, HOMME, ETC.)
VERTEBRES OISEAUX
REPTILES
POISSONS
INSECTES ARTHROPODES
ARAIGNEES
CRUSTACES
INVERTEBRES MOLUSQUES (HUITRES, OCTOPU)
PHYCOMYCETES
CHAMPIGNONS
ASCOMYCETES
BASIDIOMYCETES
IMPARFAITS
LEVURE
ALGUES CHLOROPHYTA
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PHAEOPHYT
RHODOPHYTA
FLAGELLE
PROTOZOAIRES SARCODINES
SPOROZOAIRES
CILIES
BACTERIES VRAIES
ALGUES BLEUES
1.6 Quelques caractéristiques comparatives des grands
groupes de virus dans les règnes animal et végétal
Tableau 1.6 Quelques caractéristiques comparatives de
4 groupes de virus (Règnes : Animal, Végétal,
Champignons, Bactéries).
▪ Nature
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c) les virus se multiplient par synthèse indépendante de
leurs constituants, acide nucléique et protéines, puis
ensuite, leur liaison, plutôt que par croissance et division.
Ils se présentent sous forme de particules sphériques ( 15 à
40 mm ) de filaments ou de bâtonnets ( jusqu'à 700 mm de
long ) et son constitués d'acide nucléique ( ARN en général
pour les phytovirus, quelquefois ADN ) enfermé dans une
enveloppe protectrice de nature protéique ( = capside est
constituée de sous-unités protéiques toutes semblables pour
un virus donné, liées entre elles et forment une architecture
caractéristique ( ex. symétrie hélicoïdale pour le virus de la
mosaïque du tabac TMV).
Morphologie
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Ex. Acides, bases, enzymes, agents dénaturants des
protéines.
b) Durée de conservation in vitro
Elle exprime la durée au-delà de laquelle un extrait de plante
virosée perd son pouvoir infectieux. Cette durée varie avec le
type de virus et la température (de quelques minutes à des
années). Certains virus sont très stables et peuvent conserver
leur pouvoir infectieux dans des feuilles séchées dans le sol
pendant une longue période.
c) Point limite de dilution
C’est la dilution au-delà de laquelle l’extrait ne provoque plus
d’infection lorsqu’il est inoculé à une plante saine. Ce point
limite reflète la concentration du virus dans l’extrait et varie
considérablement pour un même virus avec l’espèce végétale
et les conditions écologiques de la multiplication.
d) Température d’inactivation
C’est la température au delà de laquelle tout extrait virosé
perd son pouvoir infectieux.
1.8.2 Propriétés immunologiques
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recherchant ses réactions éventuelles avec une série
d'anticorps obtenus à partir de virus connus. Deux virus
identiques ou apparentés réagissent avec leurs anticorps
respectifs tandis que des virus différents ne présentent pas
cette réaction sérologique croisée.
Les nucléotides sont attachés les uns aux autres par des
liaisons covalentes ester-phosphate qui relient le 5’ phosphate
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d’un nucléotide au 3’OH du suivant. La chaîne polypeptidique
est formée d’un squelette correspondant à une suite monotone
sucre-phosphate avec une succession de bases azotées
branchées latéralement. Comme il existe 4 nucléotides
différents, il y a un très grand nombre de séquences possibles
de nucléotides. Ainsi, on peut théoriquement constituer 420
séquences différentes, soit mille milliards environ, avec 20
nucléotides.
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cellule hôte. Elles peuvent aussi faciliter éventuellement la
pénétration de cet acide nucléique (comme cela est démontré
pour les le phage T2).
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dans des directions opposées (feuillet β antiparallèle). Les
coudes β inversent la direction de la chaîne polypeptidique et
on les retrouve souvent liant les extrémités de feuillets β
antiparallèles. Dans une protéine, la structure tertiaire décrit
l’arrangement tridimensionnel de tous les acides aminés situés
dans la chaîne polypeptidique. Cette conformation native,
biologiquement active, est maintenue par de multiples liaisons
non covalentes. Si une protéine est constituée de plus d’une
chaîne polypeptidique, elle est considérée comme ayant une
structure quaternaire. Ceci se réfère à l’arrangement spatial
des sous-unités du polypeptide et à la nature des interactions
existant entre elles.
a)Transmission mécanique
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b) Par frottis de jus infectieux
boutures →
etc …
e) Par le greffe
* insectes : pucerons 60 %
- cicadelles 12 %
- aleurodes 10 %
- cochenilles 1%
* acariens ……………………… 5%
* nematodes …………………… 5%
* champignons ………………… 3%
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vecteur prélève des particules virales au niveau du stylet et
peut immédiatement les transmettre s'il poursuit son repas sur
une plante saine. Il n'y a pas de période de latence et l'insecte
n'est pollué que pendant une courte période.
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Il y a assemblage des sous-unités protéiques constituant la
capside autour de l'acide nucléique et formation de particules
virales identiques à celles qui ont été introduites.
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L'identification des maladies à virus peut être basée sur ces
symptômes mais des symptômes semblables peuvent être
provoqués par des virus différents ou même par des carences
ou des désordres génétiques. Les symptômes induits par un
virus chez une plante varient avec l'espèce végétale en cause
et avec les conditions écologiques ambiantes.
Remarques
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CHAPITRE II. EXTRACTION, PURIFICATION,
CARACTERISTIQUES SEROLOGIQUES ET MOLECULAIRES
DES VIRUS VEGETAUX.
2.0 Introduction
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Eviter l'association du virus avec des structures subcellulaires
grossières qui seraient éliminées lors des fractionnements
successifs, ou avec des produits d'oxydation des phénols par les
oxydases, qui contaminent de façon irréversible les particules
virales.
Extraction
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brome possède un point isoélectrique de l'ordre de 7 et est dès
lors extrait à pH5. D'autres virus par ailleurs, ne sont
purifiables qu'en présence de tampons fortement basiques. Les
ribosomes et protéines des plantes sont stables à pH7 et
précipitent de façon irréversible à pH4, 5 ; pour les virus qui
supportent ce pH, on peut de la sorte assurer une première
clarification de l'extrait par élimination de matériel cellulaire à
pH bas.
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ou par addition de caséine ou de poudre de peau qui entrent en
compétition avec le virus pour la fixation par le tannin.
Fractionnement
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maximum d'absorption vers 260mn et un rapport E 260 / E
280 compris entre 1,5 et 2. Les virus qui, comme le TMV,
contiennent peu de RNA (6%) ne présentent pas de maximum
nettement marqué à 260mn et ont un rapport E 260 / E 280
proche de 1.
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totalement du système de synthèse protéique de son hôte.
Investir ce système et le mettre à son service est son premier
besoin. La particule virale, appelée aussi virion, est composée
d’un acide nucléique (ADN ou ARN) et d’une coque protéique
nommée capside ; elle peut aussi comporter, suivant les virus,
une enveloppe externe dérivée des membranes de l’hôte, des
enzymes, des ions zinc ou calcium en faible quantité. La
capside entoure l’acide nucléique ; elle est formée de sous-
unités. Chaque sous-unité est une chaîne polypeptidique
d’environ 150 à 400 acides aminés, codée par l’acide nucléique
viral ; c’est une des protéines virales dont la séquence est la
plus variable entre espèces, souches, isolats. A l’extérieur, ils
comportent le plus souvent une capside protéique, qui est un
assemblage d’éléments organisés selon des formes
géométriques régulières (hélice ou icosaèdre), puis parfois une
membrane lipidique ou lipoprotéique.
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on parle alors d’auto-assemblage. Leurs liaisons sont de type
salin, hydrophobes, protoniques, van der Waals, liaison
hydrogène (SH). L’acide nucléique et la protéine virale peuvent
être entourés d’une enveloppe lipoprotéique. De plus, il peut y
avoir des structures spéciales comme la queue des phages
caudés, des spicules, etc.
2.5.2.1 Introduction
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Dans un plant de tabac infecté par le TMV, 80% des protéines
de la plante sont des protéines virales. Il y a par cellule malade
6 à Millions de particules virales infectieuses, et il a été montré
que 100 minutes à peine suffisent pour obtenir la totalité du
matériel viral de cette cellule. Il y a donc une rapide et
gigantesque accumulation de virus.
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2.5.2.3 Stratégie de réplication des virus à ARN
monocaténaire messager
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2.5.2.5 Virus à ARN bicaténaire
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ENCART 2.6b Les anticorps monoclonaux
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milieu sélectif. Les surnageants de culture contenant les
anticorps sécrétés par les hybridomes sont testés. Ce criblage
qui s’effectue généralement par test ELISA (voir Astier et al.
P236) vis-à-vis de l’antigène que l’on désire détecter, permet
de choisir les hybridomes présentant la meilleure réactivité. Les
hybridomes sélectionnés sont ensuite clonés, par dilution limite,
afin d’obtenir des lignées cellulaires qui sécrètent un seul type
d’anticorps possédant la spécificité recherchée. Ces lignées
cellulaires peuvent être conservées dans l’azote liquide.
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résidus 66, 67 et 140-143. Par ailleurs, 80% des Mabs préparés
contre le virion ne reconnaissent pas une série de peptides
couvrant la séquence complète de la protéine capsidiale. Ces
résultats suggèrent que les Mabs obtenus contre une protéine
native reconnaissent alors essentiellement des épitopes qui
dépendent fortement de la conformation de cette protéine.
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Sur un ensemble de 30 Mabs préparés contre la protéine
capsidiale du TMV, 5 Mabs n’ont pas réagi avec les particules
virales et sont donc des spécifiques des cryptotopes.
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complémentaire est messagère ; l’ARN viral peut être aussi
bicaténaire.. Le fait que l’ARN viral soit le support unique de
l’information génétique, contrairement à la situation dans la
cellule, où le support premier de l’information génétique
estl’ADN, est une découverte importante (cf travaux de
Fraenkel-Conrat 1956, Gierer et Scramm, 1956). Du point de
vue de l’évolution, le succès des génomes ARN indique qu’il est
avantageux pour un virus d’utiliser ce support. Sa fragilité
chimique sous forme monocaténaire, et notamment sa
sensibilité aux ribonucléases, est vraisemblablement
contrebalancée par la formation de structures secondaires
bicaténaires et l’association étroite avec les protéines. Tous les
virus ont besoin d’un ARN messager pour exprimer leurs gènes.
Ceux dont le génome n’est pas directement messager utilisent
différents dispositifs pour transcrire leur génome en ARNm
(Figure 2.7 a, b)
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interviennent directement dans l’initiation de la synthèse des
protéines. L’extrémité 5’ des ARN messagers cellulaires porte
une coiffe (cap) constituée par une guanosine méthylée en
position 7 (m7G) et inversée, formant une liaison triphosphate
avec le premier nucléotide de la chaîne : m7G5‘ppp5’XpYp (cf
Fig. 1.15B Astier et al 2004 p.30) : les deux premières bases Y
et Y sont également méthylées. L’extrémité 3’ porte un poly A
de longueur variable (20 à 400 A). Les transcrits viraux ont les
mêmes structures terminales que les messagers cellulaires.
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elle est liée à l’extrémité 5’ de l’ARN par une liaison covalente
avec une tyrosine (chez les Potyvirus et le Poliovirus) ou une
sérine (chez les Comovirus). Sa taille varie de 3,5 à 24 kDa
suivant les virus.
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❖ Dans la cellule, des protéines cellulaires et virales, ainsi que
les structures secondaires, le protègent au cours des phases
de son cycle : la traduction, la réplication, la translocation.
Puis à nouveau en fin de cycle, les sous-unités capsidiales
entourent les acides nucléiques néosynthétisés pour former
de nouvelles particules virales.
3.1 Introduction
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techniques et organisationnelles qu’elles impliquent: (1) la
détection d’un agent pathogène y compris chez les plantes ne
présentant pas de symptômes (infections latentes) et (2)
l’identification d’un agent pathogène responsables des
symptômes observés sur une plante.
1)Quel est le (ou quels sont les) virus qui infecte (nt)
ces plantes ?
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2) Ce lot de graines de niébé est-il contaminé par le
CYMV (Cowpea Yellow Mosaic Virus) ?
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- Etapes de saisie des données : symptomatologie
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récemment, comme les tests moléculaires, font appel à de
nouvelles connaissances acquises sur le génome des virus.
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Utilisation des propriétés immunologiques des particules
virales en faisant appel à la réaction antigène – anticorps.
Une préparation de virus purifié (antigène) injectée à un lapin,
provoque chez ce dernier la formation d'anticorps. On recueille
le sang de l'animal ainsi immunisé et l'on extrait le sérum. En
mélangeant celui-ci avec un jus de plante malade, on obtient
un précipité, si le virus est présent. La méthode est très
spécifique mais d'un emploi délicat.
Elles concernent :
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 63
a) La recherche des modalités de transmission du virus
Sa propagation
Sa localisation
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centaine de virus différents et sont des plantes tests presque
universelles.
Il faut signaler que les virus sont si petits qu’on ne peut pas les
voir ni à l’œil nu ni au microscope optique ou photonique. Seul
le microscope électronique à transmission permet de voir les
particules virales (forme et taille). La taille et la forme des
différents types de virus varient considérablement. Toutefois,
chaque virus particulier présente des particules dont les
caractéristiques sont constantes, de sorte que la classification
et la taxonomie des virus sont notamment basées sur les
dimensions et la morphologie des virions observés en
microscopie électronique. Les particules virales présentent des
formes isométriques ou globuleuses (avec des diamètres de
particules variant de 25 à 70 nm selon les virus), des formes en
bâtonnets rigides ou des formes filamenteuses, plus ou moins
flexueuses (avec des longueurs généralement comprises entre
50 et 2000 nm selon les types de virus) ainsi que les autres
types de virus. Les virus sont invisibles au microscope optique.
Les plus petits virus retrouvés chez les végétaux les Nanovirus
et ceux retrouvés chez les animaux les Circovirus, sont
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constitués de particules icosaédriques de 17 à 22 nm de
diamètre renfermant un ADN de 1000 bases (1Kb).
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réponse à l’injection de l’antigène. La réaction antigène-
anticorps est la base du diagnostic sérologique.
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 70
nécessitent des quantités assez importantes de sérum brut, ce
qui les rend assez coûteux.
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d’onde de 405 nm ; la densité optique peut, dans une certaine
gamme de concentrations, être proportionnelle au logarithme
de la concentration.
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 72
de détecter un plus grand nombre de souches du virus
considéré.
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 73
de la protéine capsidiale. Les anticorps monoclonaux sont
particulièrement utiles pour augmenter la spécificité du test
ELISA. Toutefois, cette extrême spécificité peut présenter des
inconvénients lorsqu’un anticorps monoclonal est utilisé pour
des tests de routine ; le risque existe que certaines souchees
du virus portant des mutations dans la région codant pour
l’épitope correspondant n’échappent à la détection. Ce risque
est alors fortement réduit par l’utilisation d’un mélange défini
d’anticorps monoclonaux.
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 74
pas de seuil qui sépare un échantillon sain et un échantillon
contenant 10ng/ml de virus avec une probabilité de 1.
Par exemple si l’on choisit un seuil tel qu’un échantillon sain ait
une probabilité de 0,005 de l’excéder, et si l’on dépose 10
échantillons sains par microplaque, le seuil est calculé comme
la valeur de x+3,25s
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 76
recherche, mais aussi à de très nombreux établissements
publics ou privés.
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 77
qui permet l’adsorption d’un plus grand nombre de particules
virales. Les particules virales sont ensuite décorées. Cette
technique permet non seulement un gain de sensibilité (elle
est de 100 à 1000 fois supérieure à une observation directe),
appréciable pour les virus peu concentrés dans les extraits de
plantes, mais améliore aussi la qualité de l’observation, puisque
le virus est sélectivement piégé et que nombre de débris
cellulaires peuvent être éliminés par des rinçages. D’autres
améliorations peuvent être apportées en utilisant pour la
décoration des anticorps couplés à des particules d’or colloïdal.
Les techniques d’IEM ne peuvent être mises en œuvre que dans
des laboratoires disposant d’un microscope électronique ; elles
sont peu aptes à traiter des échantillons en série, mais
présentent par contre un grand intérêt pour la détection des
virus faiblement concentrés et pour l’identification dans un
même échantillon de virus différents.
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d’acides nucléiques. Les différentes étapes à considérer dans la
mise au point du test de détection par PCR sont :
- l’hybridation moléculaire et
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révélation de l’hybridation est assurée grâce au marquage de
la sonde soit par un isotope
d’ARN viral pour les sondes à ADNc et 0,1 pg pour les sondes à
ARNc, ce qui correspond en pratique, à 10 et 0,5 ng/ml de
virus. Elle est bien supérieure à celle d’un test DAS-ELISA.
Toutefois, le marquage radioactif exige des précautions
particulières et limite l’utilisation de ces sondes qui ne doivent
être manipulées que dans des laboratoires agrémentés.. Malgré
leur sensibilité souvent inférieure et des risques de toxicité lors
de la préparation des sondes, les tests avec sondes froides
sont donc préférables.
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 80
3.3.4.2 L’amplification de séquences d’acides nucléiques (PCR
et variantes, PCR-ELOSA)
4.1 Introduction
5.1 Introduction
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 81
à 10%, solution détergente de chlorure de l'ancyl –
dimethylbenzyl ammonium à 0,5%.
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 82
La destruction des vecteurs par des traitements insecticides
peut limiter les risques de dissémination lorsqu'on a affaire à
des virus transmis sur le mode persistant.
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 84
5.5.2 La culture de méristème
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 85
L'épuration des cultures doit être précoce et sévère. Lorsque
toutes ces opérations sont réalisées avec soin, et sous contrôle,
par un organisme indépendant, les semences produites peuvent
recevoir un certificat garantissant le sérieux de la sélection. Il
est prudent de préférer les semences certifiées à autre
semence.
6.1.2 Hôtes
6.1.3 Symptômes
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 86
pâle des feuilles suivantes, les nervures demeurant quelquefois
vertes. Les pousses qui apparaissent ensuite donte mais, à part
des taches isolées, la feuille reste verte.
(a) conservation
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 87
b) transmission
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 88
Les symptômes observés sur les arbres de forêts infectés sont
souvent indistincts ou localisés.
6.2.3 Symptômes
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 89
On connaît de nombreuses souches, répertoriées suivant leur
lieu d'origine, qui peuvent être classées suivant leur virulence
leurs hôtes, la spécificité des vecteurs et la symptomatologie.
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 90
moins de 12 m des cacaoyers infectés. Au Nigéria, l'infection
latente est normalement moins importante.
G) Méthodes de lutte
Symptômes :
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 91
a) Modification de coloration
b) Nanisme
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 92
Symptômes internes : Outre les symptômes macroscopiques
externes, on peut observer des inclusions cellulaires
diverses, des gommoses et des nécroses du phloème.
7.1 Introduction
7.2 Définition
7.3 Historique
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 93
➢ .Diener et Lawson. 1973. CSV (Chrysanthemum stunt)
(nanisme du chrysanthème)
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 94
7.4 Comparaison virus – viroïde
Virus Viroïdes
protéique
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 95
CHAPITRE VIII : CARACTERISTIQUES ET
CLASSIFICATIONDES VIROÏDES
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 97
(1): une région centrale © hautement conservée, comportant
des séquences répétées inverses pouvant se présenter sous
forme droite ou sous forme de boucle, entre les nucléotides 91
– 98, 55 – 65 ou 77 – 85, selon les viroïdes en cause.(2)(3):la
région centrale est flanquée de deux zones (P et V) présentant
une certaine variation : une région gauche liée au pouvoir
pathogène et comportant un poly-A de 5 à 6 bases ) et une
région droite, très variable, qui pourrait également influencer la
pathogénèse et correspondre à un secteur de réarrangements
du RNA viroîdal.(4)(5) :deux zones terminales T1 et T1' qui
pourraient avoir connu des échanges entre viroïdes ou au cours
de leur évolution.
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 99
entre introns du groupe I, viroïdes, virusoïdes et RNAs satellite,
indiquent des rapports définis entre ces différentes molécules.
Par ailleurs, le viroïde des tubercules en fuseau de la pomme de
terre présente des analogies avec les RNAs ribosomiques 55
des eucaryotes.
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 100
symptômes que plusieurs années après l'inoculation primaire,
ce qui a rendu les études épidémiologiques les concernant
particulièrement ardues.
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 101
infectées par différents autres viroïdes, ou par le RNA satellite
du virus de la mosaïque du concombre, mais non dans les
tomates virosées dépourvues de RNA satellite. Par ailleurs, les
plantes d'autres espèces que la tomate infectées par des
viroïdes, ne réagissent pas avec l'antigène isolé des tomates. Il
apparaît donc que la protéine considérée, dont la quantité est
corrélée à l'intensité des symptômes, est codée par l'hôte (et
non par le viroïde) et semble liée d'une manière ou d'une autre
à l'expression pathologique des plantes infectées.
1)Viroïdes zoopathogènes
9.1 Introduction
9.2 Généralités
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 103
9.4 Méthodes moléculaires (électrophorèse, hybridation
par dot blot et PCR)
10.1 Introduction
10.3 La thermothérapie
1) Pomme de terre
2) Tomate
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 104
11.1.4 Pathogenèse
*Source d'inoculum :
Notons aussi que le PSTV peut aussi être disséminé par les
graines. Aucun virus ne peut être transporté par les graines.
*Dissémination :
*Moyens de lutte
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 105
Maladie ''cadang-cadang'' du cocotier
12.1 Introduction
13.1 Introduction
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 106
13.3 Différentes méthodes d’inoculation
13.5.1 Introduction
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 107
- Cas des virus transmis sur le mode non persistant
14.1 Introduction
-réalisation du test
-interprétation du test
- les réactifs
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 108
-les différentes étapes
- réalisation du test
2.3 La lyophilisation
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 110
Par contre, une lyophilisation réussie garantit une bonne
conservation dans le temps si l’on conserve l’échantillon à
l’abri de l’humidité.
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 111
- Enlever les nervures au besoin et découper les limbes en fines
lamelles de 1 à 2 cm de large sur une surface désinfectée et en
utilisant une lame de rasoir désinfectée.
Introduction
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 112
en présence d’abrasif et des plantes réceptives, incuber les
plantes contaminées dans des conditions favorables à la
multiplication du virus.
A. Matériel
Mortier et pilon
Mouilleur de bureau
Pince à dissection
Spatule en verre
Doigtier en caoutchouc
B. Produits
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 113
Diethyldithiocarbamate de sodium (DIECA)
2. Hygiène personnelle
b- Lavage soigneux
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 114
c- Rinçage abondant à l’eau puis à l’eau distillée
4. Préparation de l’inoculum
A. Source de virus
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 115
B. Préparation de l’extrait infectieux.
1. Milieu d’extraction
pH 7 7,6 8
Composition du tampon
2. Extraction du virus
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A l’issue du broyage, on ne doit pas distinguer à l’oeuil nu de
fragment de tissu.
5.Application de l’inoculum
-Inoculation au pistolet :
Attention aux
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 119
PRINCIPES DE NOTATION DES SYMPTÔMES SUR UNE
PLANTE VIROSEE
1.1 L’inoculation
COURS DE VIROLOGIE GENERALE ESTBA UNIVERSITE DE LOME (UL) LOME TOGO Djodji K. ADJATA Page 120
VIROLOGIE
La virologie est l'étude des virus et de leurs propriétés. De très petites tailles, les
virus sont des entités qui ne peuvent être examinés qu'en microscopie
électronique. Ils possèdent un seul acide nucléique (ARN ou ADN) et se
multiplient à l'intérieur de cellules vivantes en déviant à leur profit le métabolisme
cellulaire. Ce sont des parasites stricts des cellules car ne peuvent être autonomes.
Ils sont dépourvus de métabolisme.
1- L'acide nucléique
C’est le génome. Il est constitué d’ADN ou d’ARN et situé au centre. Il peut être
linéaire ou circulaire.
2- La capside
1
* Capside à symétrie hélicoïdale : virus de la mosaïque du tabac, les
rhabdoviridae comme le virus de la rage, le virus grippal.
3- L’enveloppe
Elle est facultative. C’est une membrane bilipidique facultative qui peut être
hérissée de spicules permettant au virus de se fixer aux cellules et d'y pénétrer ou
d'en sortir.
2
II- Classification
Plusieurs types de classifications sont possibles mais seule celle selon les
caractéristiques physiques des virus portera notre attention. Ainsi on distinguera
entre autres classifications :
3
des virus à ARN (surtout monocaténaire et parfois bi caténaire) et des
virus à ADN (surtout bi caténaire et parfois monocaténaire).
- Orthomyxoviridae
- Poxviridae - Paramyxoviridae
- Adenoviridae - Rhabdoviridae
- Herpesviridae - Filoviridae
- Papovaviridae - Arenaviridae
- Hepadnaviridae - Retroviridae
- Parvoviridae - Coronaviridae
- Réoviridae
- Picornaviridae
- Caliciviridae
- Togaviridae
4
Caractères de différenciation des virus des autres microorganismes
Croissance sur un
milieu de culture + - -
acellulaire
Multiplication avec + + -
division binaire
ADN + + +
ou
ARN +
Ribosomes + + -
Enzymes
Antibiosensibilité + + -
5
FICHE 1 INFLUENZA AVIAIRE
GENERALITES GENERALITES
Agent responsable
Persistance du virus Destruction du virus
Virus de la famille des Orthomyxoviridés,
genre Influenzavirus A. - Dans l’environnement Température : Inactivé à 56°C/3 h ou 60°C/30
16 sous-types H et 10 sous-types N sont min
connus. à des pH de 7-8, le virus peut résister longtemps dans des fèces pH : Inactivé à pH acide
A ce jour tous les souches hautement infectés (7 jours à 20°C , 35 jours à 4°C), l’eau contaminée par des
pathogènes étaient des influenzavirus A de Agents chimiques : Inactivé par les agents
fientes (105 jours). oxydants, le dodécylsulfate de
sous-type H5 ou H7. - Dans les produits : sodium,
Délais d’incubation les solvants des lipides,
• pour les carcasses : survie du virus de l’IA de la ß-propiolactone
quelques jours à température ambiante et jusqu’à 23 Désinfectants : Inactivé par le formol et les
- 3 à 5 jours généralement mais peut être
jours avec réfrigération ( +4°C). Les emballages composés iodés
plus long ;
peuvent également être contaminés.
- 21 jours : délai maximal, inscrit dans le (Cf. fiche de désinfection spécifique)
• Les œufs pondus en phase précoce de la maladie
Code Terrestre de l’OIE.
peuvent comporter du virus dans le blanc, le jaune et
la surface de la coquille) Sécurité sanitaire des produits
Sources du virus
Les traitements suivants assurent l’inactivation du
Principalement : virus de l’IA
Modes de transmission
- les fientes,
- par contact direct avec les fèces et les sécrétions des
- les sécrétions oculo-nasales (sur des - Pour les viandes :
oiseaux infectés
animaux guéris, portage du virus jusqu’à 30 Température à cœur de 70°C pendant 1 seconde
- transmission indirecte via les aliments, l’eau, le matériel
jours après infection)
ou les vêtements contaminés
- les tissus, - Pour les œufs :
- les voies de pénétration sont digestives et/ou
- les œufs. Œuf entier : 60°C pendant 210 sec
respiratoires
FICHE 2 INFLUENZA AVIAIRE
ESPECES ATTEINTES SIGNES CLINIQUES et LESIONS
Les animaux infectés d’IA sont les principales sources de - Limiter l’accès aux bâtiments d’élevage pour - Ne pas laisser entrer de matériels,
contamination des animaux sains. toute personne extérieure, susceptibles de contaminer les équipements ou véhicules souillés dans
Par conséquent : animaux par le biais de leurs vêtements, chaussures ou l’élevage.
mains.(ex : vétérinaire, technicien, marchands). Des
- Eviter les contacts entre les volailles domestiques vêtements protecteurs doivent leur être mis à disposition - Les matériels et équipements utilisés
et les oiseaux sauvages : protéger les points dans l’élevage doivent être régulièrement
d’abreuvement et d’alimentation avec des clôtures ou filets. - Le personnel travaillant sur la ferme doit porter nettoyés et désinfectés (ex : plateaux à œufs,
des vêtements spécifiques, laissés sur site (chaussures, cages). Eviter d’utiliser des matériels difficiles à
- Séparer les différentes espèces élevées sur la blouses, ..). Ces équipements doivent être nettoyés désinfecter (ex : bois, fibres).
ferme (ex : canards, porcs). régulièrement.
- Veiller à l’origine de l’eau et de la
- Eviter les contacts avec les autres animaux, - Des pédiluves (désinfection des chaussures) nourriture pouvant être sources de
notamment les chiens, les chats, les rongeurs. doivent être présents à l’entrée de chaque bâtiment et contamination.
entretenus (désinfectants renouvelés /2j max).
- Réaliser une quarantaine (3 semaines est la
durée optimale) pour les oiseaux nouvellement introduits - Un nettoyage des mains doit être réalisé avant
ou ré-introduits (ex : animaux invendus sur les marchés) d’entrer dans les locaux où sont détenus les animaux.
avant de les mélanger au troupeau dans la ferme.
En général : En général :
• Mauvaise hygiène des mains, suivi • Maintenir une bonne hygiène (surtout des
Sécurité sanitaire des produits mains), en particulier en visitant des
du frottement des yeux, du nez ou
de la bouche. marchés à volaille.
Les traitements suivants assurent l’inactivation du virus de l’IA
• Visiter des marchés de volailles • Ne jamais toucher ou ramasser à main nue
vivantes dans des zones atteintes une volaille ou un oiseau sauvage trouvé
de la maladie mort.
- Pour les viandes :
• Etre particulièrement prudent dans des
Pour les chasseurs : régions où des cas de grippe aviaire ont
Température à cœur de 70°C pendant 1 seconde
• Mauvaise hygiène dans le été reportés.
ramassage des oiseaux morts ou - Pour les œufs et ovoproduits :
tués en particulier dans des zones Pour les chasseurs :
infectées/suspectes Œuf entier : 60°C pendant 210 sec • Prendre des précautions (gants) pour ne
pas manipuler à mains nues des oiseaux
Dans la cuisine : sauvages morts.
• Ne pas utiliser des gants ou ne pas
se laver les mains avec du savon Dans la cuisine :
avant et après le plumage, vidage • Mettre des gants pour le plumage, vidage
et découpage des oiseaux et durant et découpage des oiseaux.
la préparation. • Se laver les mains avec du savon avant et
• Consommer de la viande de après avoir manipulé des carcasses de
volailles peu cuite (idem pour les volailles.
œufs). • La consommation de viande de volaille
exige une cuisson suffisante (>65°C)
(même principe pour les œufs)
FICHE 6 INFLUENZA AVIAIRE
COMMUNICATION COMMUNICATION
• Maintenir l’interdiction de mouvements des animaux (mise sous quarantaine) Dès que la présence du virus de l'influenza aviaire hautement
pathogène (IAHP) est détectée dans un pays, toutes les personnes
• Restriction de mouvements des personnes : possibilité de sortie limitée avec passage obligatoire par un poste de contrôle avec travaillant dans le secteur avicole doivent prendre des mesures
désinfection des moyens de transport d'hygiène supplémentaires afin d'éviter de véhiculer le virus :
• Si non réalisé dès la suspicion : abattage total des oiseaux présents dans le foyer et incinération et/ou enterrement des animaux morts mesures de 'bio-exclusion' et l'empêcher de circuler : mesures de
ou abattus et de leurs produits* 'bio-confinement'.
• Pratiquer la désinfection complète des bâtiments, matériels et parcours infectés*
• Pratiquer un vide sanitaire total de 21j Principes de bio-exclusion :
Autour du foyer :
- Déterminer les principales voies de pénétration du virus dans les
unités de production;
Dans un rayon de 3 ou 5 km (limites fixées selon la concentration de volailles présentes dans la zone et les risques épidémiologiques associés)
• Pratiquer l’abattage total des volailles présentes dans cette zone (si indemnisation prévue)
ou - Centrer les actions sur les principales voies de pénétration afin de
• Vacciner* les volailles les réduire
et
• Interdire tous les mouvements de volailles et de leurs produits et limiter les mouvements des personnes (sorties obligatoires de la zone Maintenir les mesures jusqu'à ce que le risque disparaisse
par des postes de contrôle et de désinfection des moyens de transport)
Dans un rayon de 5 à 10 km (voire plus) Principes de bio-confinement :
• Vacciner* les volailles
• Interdire tous les mouvements de volailles et de leurs produits
• Limiter les mouvements des personnes (sorties obligatoires de la zone par des postes de contrôle et de désinfection des moyens de - Circonscrire l'infection aux unités avicoles pour réduire le risque de
transmission aux volailles, aux villages, aux zones et aux régions
transport) avoisinants;
Sur tout le reste du territoire
• Interdire les marchés de volailles et autres rassemblements d’oiseaux (courses, foires, expositions,...) - Déterminer et appliquer des mesures pratiques pour réduire la
• Renforcer la surveillance des élevages de volailles transmission entre oiseaux;
• Renforcer les mesures de bio-sécurité* dans les élevages
- Centrer l'attention et les actions sur les principales voies par
• Renforcer les contrôles des mouvements à l’intérieur du pays et aux frontières lesquelles le virus pourrait "sortir de l'exploitation ou du village", et se
propager
*voir fiches avec les méthodes conseillées
Les limites des différentes zones (infectée, protection, surveillance) sont définies par les autorités sanitaires pour chaque pays dans le Les mesures de bio-confinement s'appliquent dans l'intérêt des
plan de lutte national. communautés villageoises.
La vaccination contre la grippe humaine classique des personnes à risque (éleveurs, vétérinaires, agents sanitaires,...) est conseillée pour limiter les possibilités de
réassortiment du virus de la grippe aviaire avec le virus de la grippe humaine.
FICHE 9 INFLUENZA AVIAIRE
REALISATION des PRELEVEMENTS ACHEMINEMENT des ECHANTILLONS
Normes de sécurité pour les personnes Organisation du transport :
Etiquetage du colis :
Porter : - lunettes de protection, Avant tout envoi contacter le laboratoire de référence destinataire (respect des
- des masques FFP2 conditions d’expédition du colis et d’importation des échantillons : règles d’étiquetage, Doit comporter le label UN 3373 (fourni avec le carton de
- des blouses jetables documents d’accompagnement,…). transport) et un label correspondant au type de froid
- des gants solides (carboglace ou azote liquide utilisé).
- des bottes / couvre-bottes jetables Le transport doit être le plus rapide possible et ne devrait pas excéder 72 heures sous
peine de rupture de la chaîne du froid et de dénaturation des échantillons. Un étiquetage spécifique peut être exigé par la
Réalisation : réglementation du pays destinataire (voir au préalable à
- sur animaux vivants Assurer le transport par fret aérien selon la réglementation internationale IATA. En aucun l’envoi avec le laboratoire de référence ciblé)
- Ecouvillonnages trachéaux, cloacaux ou fèces frais (au cas, une compagnie aérienne ne permettra à une personne d’être accompagné par un tel
moins un gramme de fèces) colis.
- Sang coagulé, sérum Documents à fournir :
- sur animaux morts Contraintes de transport :
- Contenu intestinal (fèces), écouvillonnages cloacaux ou Selon les réglementations des pays concernés
trachéaux. - Respecter une chaîne du froid intégrale.
- Prélèvements de trachée, poumons, sacs aériens, - Les échantillons prélevés doivent arriver dans de bonnes conditions et sans fuite (voir En général :
intestins, rate, reins, cerveau, foie et cœur règles d’emballage). - Permis d’exportation du pays expéditeur
- Cadavres entiers et frais (mort <24h) - Permis d’importation du pays destinataire (à
La réglementation sur les produits dangereux (The Dangerous Goods Regulations : DGR) demander au préalable au laboratoire destinataire de
Technique d’écouvillonnage : introduire dans le cloaque fixe des exigences précises pour l’emballage et le transport des échantillons pour diagnostic référence OIE).
un écouvillon stérile, le placer ensuite dans un tube par voie aérienne, qui sont obligatoirement à suivre. - Facture pro-forma de déclaration de la valeur
contenant un milieu de conservation (cryoval de 2ml). du produit.
Emballage : - Déclaration de l’expéditeur pour marchandises
Conditions de conservation : dangereuses :.
Milieu PBS avec antibiotiques nécessaire dans les Il doit comprendre 3 éléments :
cryovals . - un premier contenant étanche Cf. Procédures spécifiques pour envoi aux
+4 °C si envoi au laboratoire sous 48 h - un contenant secondaire étanche laboratoires de Weybridge (UK) et Padova (It)
- 80 °C si délai supérieur (-20 °C à défaut) - un emballage externe de rigidité adéquate avec une surface au moins de dimension
minimale 100mm x 100mm. .
Chaîne du froid :
Utiliser de la carboglace (rapport d’1 volume de
prélèvement pour 6 volumes de carboglace) ou d’azote
liquide dans des containers appropriés (au minimum -
80°C).
Contribution : CIRAD-EMVT
ANNEXE 9-a
Tous les matériaux doivent être placés dans des récipients étanches. Au moins deux couches
d'emballages internes doivent être utilisées et le premier contenant doit être désinfecté.
ANIMAL PATHOGEN - PACKAGE ONLY TO BE OPENED AT THE AVIAN VIROLOGY SECTION, VLA,
WEYBRIDGE. IMPORTATION AUTHORIZED BY LICENCE NUMBER.... *..... ISSUED UNDER the
IMPORTATION OF THE ANIMAL PATHOGENS ORDER
ADRESSE D'EXPÉDITION :
Avian Virology
VLA Weybridge, New Haw, Addlestone, Surrey KT15 3NB, Royaume-Uni
Les paquets doivent être envoyés par VOIE AÉRIENNE : postale ou fret.
Si les prélèvements sont envoyés par fret, il est essentiel que le numéro de LTA (Airway Bill Number)
soit communiqué au laboratoire par fax, téléphone, ou email avant l'arrivée des prélèvements.
Les colis envoyés par fret aérien devraient être clairement étiquetés : CARE OF TRANSGLOBAL
pour assurer leur prise en charge rapide à l'aéroport.
AVIS D'EXPÉDITION :
Contact :
Dr. I. H. Brown
Téléphone Direct : 01932 357 339 ; FAX Direct : 01932 357 239 ;
Email : i.h.brown@vla.defra.gsi.gov.uk
Dr. D.J. Alexander
Téléphone Direct : 01932 357 466 ; FAX Direct : 01932 357 856 ;
Email : d.j.alexander@vla.defra.gsi.gov.uk
ANNEXE 9-b
TYPES D’ECHANTILLONS :
Les échantillons soumis pour analyse peuvent être des isolats de virus effectués dans le pays demandeur
ou des échantillons cliniques, comme des tissus ou écouvillons prélevés sur des oiseaux malades.
TEMPERATURE :
Quand c’est possible, les prélèvements devraient être envoyés entre 0 et 4 °C et les serum devraient être
envoyés congelés (sous carboglace)
MODALITES D’EXPEDITION :
Envoi possible par fret sur les aéroports de Milan Malpensa (Code aéroport : MXP), Rome Fiumicino
(Code : FCO) ou Venice Marcopolo (Code : VCE) –rq : pour ce dernier « diagnostic samples » uniquement
ADRESSE D'EXPÉDITION :
OIE/FAO and National Reference Laboratory for Newcastle Disease and Avian Influenza
Virology Department
Istituto Zooprofilattico Sperimentale delle Venezie
Viale dell’Universita’ 10
35020 Legnaro
Padova ITALY
NOTIFICATION D’EXPEDITION :
Avant expédition, envoyer les informations suivantes à la personne contact de l’IZSVe :
- date d’expédition
- Compagnie aérienne et Numéro de Vol
- Numéro de LTA (Airway bill)
- Nom de l’aéroport de destination
- Date d’arrivée en Italie ; TRES IMPORTANT :organiser l’expédition pour une arrivée à
l’aéroport en Italie du Lundi au Jeudi uniquement
• Dr Ortrud Werner • Dr Paul W. Selleck OFFLU : Réseau scientifique mondial conjoint OIE/FAO pour le
National Reference Laboratory for Highly pathogenic CSIRO, Australian Animal Health Laboratory (AAHL) contrôle de l'influenza aviaire
avian influenza and Newcastle disease, Institute of 5 Portarlington Road, Private Bag 24, Geelong 3220,
Diagnostic Virology, Federal Research Centre for Virus Victoria
AUSTRALIE En avril 2005, l'OIE et la FAO ont lancé un nouveau réseau
Diseases of Animals (BFAV)
Tel: (61.3) 52.27.50.00 Fax: (61.3) 52.27.55.55 scientifique mondial pour le soutien aux services vétérinaires dans
Insel Riems, Boddenblick 5a, 17493 Greifswald - Insel
Email: paul.selleck@csiro.au le contrôle de l'influenza aviaire (OFFLU).
Riems
ALLEMAGNE
Tel: (41) 383.517.152 Fax: (41) 383.517.151 • Dr B. Panigrahy Les objectifs du réseau visent à:
Email: ortrud.werner@rie.bfav.de National Veterinary Services Laboratories
P.O. Box 844, Ames, IA 50010 - collaborer avec le réseau OMS de surveillance de la grippe chez
• Dr Ian Brown ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE l'homme pour ce qui concerne les questions liées à l'interface
VLA Weybridge Tel: (1.515) 663.75.51 Fax: (1.515) 663.73.48 animal-homme, y compris la préparation précoce de vaccins pour
New Haw, Addlestone, Surrey KT15 3NB Email: brundaban.panigrahy@aphis.usda.gov l'homme
ROYAUME-UNI
Tel: (44.1932) 34.11.11 Fax: (44.1932) 34.70.46 • Dr Ilaria Capua - développer la recherche sur l'influenza aviaire
Email: i.h.brown@vla.defra.gsi.gov.uk Istituto Zooprofilattico Sperimentale delle Venezie,
Laboratorio Virologia - fournir de l'expertise vétérinaire et de nouvelles compétences
Via Romea 14/A, 35020 Legnaro, Padova aux Pays Membres pour les aider dans le contrôle et l'éradication
• Dr H. Kida de l'influenza aviaire.
Graduate School of Veterinary Medicine, Hokkaido ITALIE
University, Department of Disease Control Tel: (39.049) 808.43.69 Fax: (39.049) 808.43.60
Email: icapua@izsvenezie.it Grâce à une coopération scientifique active et permanente, le
Kita-18, Nishi-9, Kita-ku, Sapporo 060-0818 réseau élabore et harmonise des projets synergiques de recherche
JAPON dans différentes régions du monde. L'échange permanent des
Tel: (81.11) 706.52.07 Fax: (81.11) 706.52.73 informations scientifiques les plus récentes et d'expertise dans les
Email: kida@vetmed.hokudai.ac.jp méthodes efficaces de contrôle de la maladie animale, constitue
une approche proactive pour aider les pays infectés à éradiquer la
maladie et les pays indemnes à se protéger.
Dans le cas de la grippe aviaire hautement pathogène (IAHP), les Devenir des cadavres et matériaux infectés non désinfectables :
animaux ne doivent pas être abattus pour la consommation humaine.
Leurs produits ne doivent pas être commercialisés, ni consommés. - Ils doivent être détruits, notamment pour tous les supports en bois et
en fibres difficilement désinfectables.
Des méthodes d’abattage humanitaire sont préconisées dans le Code - Déplacer le moins possible les cadavres pour éviter la propagation du
Sanitaire pour les Animaux Terrestres de l’OIE : virus. Il est conseillé de les enterrer sur place.
- Les animaux peuvent être abattus par dislocation cervicale (étirement Brûler les cadavres sur bûcher ou avec un liquide inflammable et enterrer
et torsion du cou) les restes comme décrit précédemment.
Méthode à proscrire :
15-24 heures.
5. Formaldéhyde à l'état gazeux Dangereux ; seulement si d’autres méthodes ne peuvent pas être employées ;
usage uniquement par du personnel expérimenté
Source : Ausvetplan
FICHE 14 INFLUENZA AVIAIRE
Le virus de l’IA aime l'humidité et la saleté, les fientes d'oiseaux sont donc le plus grand danger Ce virus survit très bien dans l'eau donc un
simple lavage l'aidera à pénétrer davantage dans des zones où d'autres oiseaux pourront alors le contracter. Il est donc capital de nettoyer puis
de désinfecter complètement les objets, surfaces qui ont été souillés par des déjections d'oiseaux dans l’élevage (cages, chaussures,
vêtements,..) avec des détergents (eau savonneuse) et les désinfectants conseillés.
Usage des vaccins : - vaccination large en anneau autour des établissements ou zones infectées : 10 km ou davantage
selon risques évalués de propagation (mouvements illégaux d’animaux ou de leurs produits, forte
- Pour prévenir la contamination d’une zone indemne à partir concentration de volailles dans la zone, faible niveau de biosécurité des élevages)
d’une zone infectée à l’intérieur d’un même pays ou dans un - initier la vaccination dans les élevages industriels ou semi industriels
pays frontalier - puis organiser des rassemblements de volailles à vacciner dans les communautés villageoises
- enregistrer au niveau de l’Etat (Services Vétérinaires) les vaccins utilisés, les protocoles
- Pour prévenir une extension des foyers existants appliqués, et les sites vaccinés, les dates de réalisation, les vaccinateurs responables.
Les vaccins suivants sont les plus largement utilisés : La liste des fournisseurs existants connus est mise à jour et disponible en format pdf sur le site web de
l’OIE (http://www.oie.int). La version de la liste à ce jour est fournie en annexe.
- Vaccins inactivés homologues (H5N1 dans le contexte
actuel) Chaque fabriquant de vaccin est tenu de respecter les normes OIE de production des vaccins.
- Vaccins inactivés hétérologues (H5Nx). Néanmoins, il convient de se méfier des fournisseurs de vaccin à bas prix (possibilité de non respect
des règles de fabrication et donc de vaccin inefficace).
Un seul type de vaccin doit être utilisé dans un même pays.
Respecter la chaîne du froid pour la conservation des vaccins.