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La violence conjugale demeure une problématique préoccupante dans notre société. Avec les
nombreuses recherches effectuées, on peut maintenant conclure que les enfants sont aussi des
victimes de cette violence, et pas seulement leur mère. De plus, nous savons maintenant que, même
in utero, les enfants sont touchés par cette violence (Laforest & Gagné, 2018, p. 137).
Effectivement, la violence conjugale peut provoquer un risque accru de décès néonatal (Laforest
& Gagné, 2018, p. 137). Ceci démontre à quel point la violence conjugale affecte le développement
de l’enfant dès sa croissance dans le ventre de sa mère et continue de l’affecter au fil de son
exposition à cette violence. Le fait de vivre de la violence conjugale à la maison est très nocif pour
À la lumière de cette réalité, ce mémoire de recherche avait pour but de répondre à la question :
quels sont les impacts de l’exposition à la violence conjugale chez les enfants âgés de 0 à 12 ans?
Pour répondre à cette question, cette recherche avait comme objectif de : 1) décrire la
violence conjugale chez les enfants, et 3) comprendre les impacts de la violence conjugale chez
les enfants. Ce mémoire avait également pour but d’améliorer la compréhension des intervenants
conjugale. Cette recherche visait autant les travailleurs sociaux, la population générale, les
intervenants en violence conjugale que les intervenants de première ligne (policiers, pompiers,
ambulanciers, etc.). En tenant compte de la recension des écrits, il a pu être démontré que la
violence conjugale affecte grandement les enfants qui y sont exposés. En effet, les conséquences
se font autant sentir sur le lien qu’ils entretiennent avec leurs parents que sur leur développement
psychologique, physique et social. Il a aussi été démontré que la violence conjugale affecte aussi
le style parental et les rôles parentaux des deux parents, soient le père violent et la mère victime.
Le premier chapitre, séparé en trois parties, a permis de comprendre l’approche féministe et les
différents concepts clés utiles à la compréhension de cette recherche. Effectivement les principaux
concepts mobilisés dans cette recherche étaient : 1) les violences vécues par les femmes, 2) le
patriarcat, 3) la famille et 4) le pouvoir. Ces concepts clés ont été analysés dans la deuxième partie du
premier chapitre selon l’approche féministe. Puis, la troisième partie portant sur l’analyse
thématique a permis de décrire comment j’ai mobilisé cette méthode pour ma recherche.
Le deuxième chapitre a servi à mettre en lumière la problématique de la violence conjugale. En
effet, c’est dans cette section que la violence conjugale a été expliquée. J’y ai présenté le cycle de
la violence conjugale ainsi que les comportements que le père abuseurs, la mère victime et l’enfant
témoin peuvent adopter durant chacune de ces phases. De plus, c’est aussi dans cette section que
j’ai détaillé les types de violence auxquels la femme peut être confrontée lorsqu’elle vit de la
Le troisième chapitre, quant à lui, s’est penché sur les conséquences chez l’enfant exposé à cette
violence vécue par la mère. En effet, j’y ai décrit les impacts que cela peut entraîner sur le
développement de l’enfant, mais aussi les techniques pouvant être utilisées par le père violent pour
faire subir à sa conjointe de l’aliénation parentale. De plus, j’y ai expliqué les concepts de conflit
de loyauté et de parentification.
Le quatrième chapitre a permis d’expliquer comment la violence conjugale peut avoir un impact
sur le lien père-enfant et mère-enfant. De plus, j’y ai exposé les conséquences sur les rôles
parentaux des deux parents. Ce chapitre a décrit les comportements que peuvent adopter les deux
Ce mémoire contribue donc aux recherches dans le domaine de la violence conjugale. De plus,
puisqu’il y a très peu d’études concernant l’exposition des enfants à la violence, ce mémoire
apporte également des réflexions supplémentaires sur ce sujet. Il cherche donc à combler le
manque de littérature au sujet de l’exposition des enfants âgés de 0 à 12 ans à la violence conjugale.
Aussi, ce mémoire peut s’avérer pertinent pour les intervenants en violence conjugale, en santé
mentale, et en centres jeunesse, pour les travailleurs sociaux, les policiers, les avocats, les
ambulanciers, etc. Cette étude permet donc aux personnes d’améliorer leur compréhension du
Tout d’abord, il est important de noter que l’approche féministe vise le changement personnel et
sociétal (Corbeil & Marchand, 2010, p. 34). Cet aspect a été un élément marquant dans mon choix
de cadre théorique, car, par ce mémoire, j’ose espérer aiguiller davantage les intervenants sociaux
et la population générale à initier un changement vis-à-vis la violence conjugale. J’ose espérer que
souvent perçue comme une réalité du privé alors qu’il s’agit plutôt d’une problématique sociale.
Avec ce mémoire, j’espère pouvoir mettre en lumière les différentes inégalités que vivent la femme
et ses enfants dans un contexte conjugal. C’est par ce type de recherche que nous pourrons, en tant
que société, opérer des changements à large échelle. De surcroît, l’approche féministe prône le fait
que la femme et les enfants ne sont pas responsables de la violence qu’ils vivent (Table de
concertation sur les agressions à caractère sexuel de Montréal, 2022). Ce fait sera énoncé tout au
long de mon mémoire, car il identifie les conséquences de l’exposition à la violence conjugale
dans le contexte où le père est violent et la mère, victime. Enfin, bien que des hommes puissent
subir de la violence conjugale, la majorité des victimes sont des femmes (Conroy, 2019, p. 3). En
effet, selon une étude de l’Enquête sociale générale menée en 2019 au Canada, 4,2 % des femmes
de l’étude (432 000 femmes) ont mentionné avoir été victimes de violence conjugale
comparativement à 2,7 % des hommes (279 000 hommes) (Conroy, 2019, p. 3). C’est pourquoi
j’ai décidé de consacrer ce mémoire à la violence conjugale vécu par les femmes.
Discussion
Au cours de notre enquête au CS Nelson Mandela nous avons été reçu par le principal et la
psychologue charger de la vie scolaire qui nous ont aider en sélectionnant particuliaiment des sujets
victimes de l'influence conjugales dans le foyer ,ce qui nous a permis de procéder à notre enquête,il
faut dire que cette psychologue a été d'une grande aide pour nous car elle faisait venir les élèves et
comme il avait été interpellé par elle dans les salles de classe du coup ils ont pris l'exercice au sérieux
et celà nous a permis d'obtenir de bons résultats selon lesquels bon nombre d'enfants sont affectés
par la violence conjugale dans le foyer. Nous avons aussi pu constater qu'il y a des enfants qui sont
neutres face à la violence est-ce dû au fait qu'ils ont plusieurs fois été témoins des violences
conjugales que leur développement psycho-affectif n'est plus affecté ?
Nous avons également rencontré des difficultés pendant cette enquête. Fort est de constater qu'au
Gabon plusieurs enfants vivent dans des familles monoparentales ce qui nous a pas permis d'avoir
plus d'informations que nous souhaitions avoir lors de notre enquête du fait que certains vivent avec
les grands-parents et d'autres avec des parents vivant en union libre.
Les enfants
Prennent exemple sur leurs parents. Ainsi, s’ils sont élevés dans un climat de violence, ils
Vont intégrer le fait que la violence est un moyen de communication valable dans la résolution
Des conflits (Jaffe et al., 1990 ; Sadlier, 2010a). En cas de stress ou de problèmes, ces enfants
Vont avoir recours à la violence car ils auront intégré que c’est une stratégie efficace pour
De
Maintenir le pouvoir et le contrôle sur les gens et les situations (Jaffe et al., 1990). Tous les
Garçons qui ont observé leur père battre leur mère ne deviennent pas d’office des maris
Violents. Par contre, les hommes qui battent leur femme ont systématiquement observé leur
Père frapper leur mère, voire été directement victimes de violence (ibid.). De même, les filles
Qui grandissent dans un foyer où leur père a été violent envers leur mère auront tendance à
D’exposition le plus grave par l’exposition prénatale. D’une part, la CDE ne protège l’enfant
Qu’une fois sa venue au monde et d’autre part, la police n’enverra pas de rapport au SPJ pour
Des femmes enceintes n’ayant pas d’autres enfants. De ce fait, la grille d’évaluation ne tient
une estimation de Carlson (1984) fait ressortir qu’environ 3,3 millions d’enfants sont exposés à la
violence conjugale chaque année. Des données recueillies auprès de 935 adolescents dans des écoles
de Los Angeles indiquent que 57% des garçons et 56% des filles ont déjà été exposés à la violence
conjugale physique (O’Keefe, 1996). Il s’agit là de taux particulièrement élevés, compte tenu du fait
que les jeunes étaient recrutés parmi une population générale et non seulement parmi des familles
violentes. Ces résultats assez surprenants peuvent toutefois s’expliquer par la méthode de recherche
utilisée. En effet, pour mesurer l’exposition à la violence conjugale, l’auteure a utilisé une version
modifiée du Conflict Tactics Scale, en demandant aux adolescents de répondre au questionnaire en se
référant non pas à la dernière année (comme le veut la procédure habituelle), mais à une année de
leur vie où ils se souviennent d’un nombre spécialement important de conflits entre leurs parents
Parmi les enfants qui vivent dans des familles où il y a de la violence conjugale, ceux qui sont témoins
visuellement des actes de violence présentent significativement plus de problèmes que les enfants de
familles non violentes (Jimenez et al., 1999). Plus la fréquence de visualisation de la violence
conjugale est élevée, plus l’enfant risque de présenter des problèmes tant intériorisés qu’extériorisés
(Jimenez et al., 1999). Les problèmes intériorisés sont entre autres la faible estime de soi, la
dépression, la timidité, tandis que les problèmes extériorisés se rapportent plutôt à l’agressivité, à
l’hyperactivité, à la délinquance, etc. Par ailleurs, certains enfants s’en sortent mieux, notamment en
raison de la qualité de la relation qu’ils entretiennent avec leur mère. Les facteurs de protection
seront abordés de façon plus détaillée dans la section suivante
https://www.google.com/search?q=historique+en+psychologie+de+la+violence+conjugale
https://www.google.com/url?q=https://www.cairn.info/l-enfant-face-a-la-violence-dans-le-couple--
9782100716487-page-81.htm&usg=AOvVaw1I7nfx7dxCXLEa7MGOk8CB
https://www.google.com/url?q=https://www.coe.int/fr/web/gender-matters/verbal-violence-and-
hate-speech&usg=AOvVaw1oXGq1YLwZHt7OwL0XDNUK
https://www.google.com/search?q=la+th%C3%A9orie+du+d%C3%A9veloppement+psycho-
affectif+des+enfants+pdf
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_de...
https://www.google.com/url?q=https://www.fondation-enfance.org/wp-content/uploads/2016/10/
onpe_enfants_exposes_violence_conjugales.pdf&usg=AOvVaw3Wu_a5W9uM0MaepzOvEsfB
https://www.google.com/search?q=l%27influence+de+la+violence+conjugale+sur+le+d
%C3%A9veloppement+psychoaffectif+des+enfants+pdf